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#Quant au préjugé
cricxuss · 3 months
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Croise tes cuisses sur ma tête
De façon à ce que ma langue,
Taisant toute sotte harangue,
Ne puisse plus que faire fête
À ton con ainsi qu’à ton cu
Dont je suis l’à-jamais vaincu
Comme de tout ton corps, du reste,
Et de ton âme mal céleste,
Et de ton esprit carnassier
Qui dévore en moi l’idéal
Et m’a fait le plus putassier
Du plus pur, du plus lilial
Que j’étais avant ta rencontre
Depuis des ans et puis des ans.
Là, dispose-toi bien et montre
Par quelques gestes complaisants
Qu’au fond t’aimes ton vieux bonhomme
Ou du moins le souffre faisant
Minette (avec boule de gomme)
Et feuille de rose, tout comme
Un plus jeune mieux séduisant
Sans doute mais moins bath en somme
Quant à la science et au faire.
Ô ton con ! qu’il sent bon ! J’y fouille
Tant de la gueule que du blaire
Et j’y fais le diable et j’y flaire
Et j’y farfouille et j’y bafouille
Et j’y renifle et oh ! j’y bave
Dans ton con à l’odeur cochonne
Que surplombe une motte flave
Et qu’un duvet roux environne
Qui mène au trou miraculeux
Où je farfouille, où je bafouille
Où je renifle et où je bave
Avec le soin méticuleux
Et l’âpre ferveur d’un esclave
Affranchi de tout préjugé.
La raie adorable que j’ai
Léchée amoroso depuis
Les reins en passant par le puits
Où je m’attarde en un long stage
Pour les dévotions d’usage,
Me conduit tout droit à la fente
Triomphante de mon infante.
Là, je dis un salamalec
Absolument ésotérique
Au clitoris rien moins que sec,
Si bien que ma tête d’en bas
Qu’exaspèrent tous ces ébats
S’épanche en blanche rhétorique,
Mais s’apaise dès ces prémisses.
Et je m’endors entre tes cuisses
Qu’à travers tout cet émoi tendre
La fatigue t’a fait détendre.
Paul Verlaine, Femmes, 1890
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mrlafont · 1 year
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Une vidéo d’une jeune fille qui expose son point de vue à propos de la nudité de la femme en public. Elle trouve que c’est absurde que les seins soient considérés comme un “objet sexuel”. Que les seins ne servent qu’à nourrir le nourrisson. Certes, certes. Ce qu’elles doivent comprendre, ces femmes, ces jeunes femmes, et les hommes qui tiennent le même discours, c’est qu’il existe chez l’être humain quelque chose qui s’appelle l’instinct de reproduction et que cet instinct est un des plus puissants, si ce n’est le plus puissant. Pourquoi les attributs proprement féminins de la femme, les seins, les fesses, les cheveux, et tout ce qui représente l’altérité, sont générateurs de tant d’émotions pour le sexe opposé ? Un homme excité à la vue d’une belle poitrine, d’une belle croupe, ou de tout autre attribut, l’est car le génie de son espèce y reconnait ce dont il a besoin pour tendre vers son idéal de vitalité. C’est déjà une chose, un phénomène qu’il faut comprendre. Ce n’est pas moi qui l’invente, il faut relire Schopenhauer, ou simplement observer les faits. Nos préjugés et nos mœurs, aussi arbitraires qu’ils semblent, cachent une vérité qu’il faut découvrir. Tout, tout a une explication. Hommes et femmes, les deux recherchent et désirent la même chose chez l’autre : la beauté. La beauté qui n’est autre chose que la vitalité. Vitalité qui s’exprime de différentes façons : mais toujours en ce qui agit pour, en faveur de la vie, tout ce qui l’empuissante. La femme est attiré par la virilité, l’homme la féminité... Mais ce qui plait pour l’une dans la virilité et ce qui plait pour l’un dans la féminité est une seule et même chose : il s’agit de tout ce qui promesse et signe de vitalité, signe de force donc, de puissance. C’est d’ailleurs ça qu’on appelle “beauté”. Seins nus en public... Il faut comprendre que cela ne peut pas être sans conséquences, qu’inévitablement cela engendra des regards et certains comportements. Inévitablement, il y aura tentation, désir. Alors quoi ? Éduquer les hommes ? Les désensibiliser ? Taire, tarir l’instinct ? C’est folie. Il me semble bien, à moi, que la pudeur est le garant d’une certaine paix sociale, aussi superficielle soit-elle. Mais la pudeur est peut-être ce qui nous éloigne de notre bestialité. La pudeur, ce produit de l’intelligence de notre instinct de survie, ce raffinement qui est sûrement né de notre couardise face à la violence qu’engendre la compétition. Il faut savoir ce qu’on veut. Il y a autre chose qui vient expliquer les différences de comportement entre les hommes et les femmes. Une chose logique, biologique. Il faut neuf mois à une femme pour enfanter. Il faut deux minutes à un homme pour l’ensemencer. La femme est forcément plus exigeante et prudente quant au choix du partenaire. C’est un réflexe très profondément ancré dans sa biologie de femme. Et ce fait explique la réserve naturelle de la femme, sa prudence, sa méfiance instinctive. L’homme, qui ne risque rien à enfanter, a forcément une autre psychologie que celle de la femme. Il est, forcément, plus exubérant, plus bête. La peur rend plus sensible. D’où une certaine délicatesse chez la femme. On comprend donc bien pourquoi le fait qu’elle veuille aujourd’hui se montrer seins nus puissent outrer certains. Car nous, êtres humains, nous savons, davantage instinctivement qu’intellectuellement, que quelque chose pose là problème. D’ailleurs, je pose ça là, mais toutes celles qui aimeraient pouvoir se balader seins nus (pourquoi d’ailleurs ?) : ce ne sont généralement pas des femmes qu’on veut enfanter : elles sont, physiquement, soit indésirables, soit psychologiquement dépravée. Le génie de l’espèce n’y voit rien de bon. On en tirera les conclusions qu’on veut.
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abdou-lorenzo · 2 years
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Croise tes cuisses sur ma tête
De façon à ce que ma langue,
Taisant toute sotte harangue,
Ne puisse plus que faire fête
À ton con ainsi qu’à ton cu
Dont je suis l’à-jamais vaincu
Comme de tout ton corps, du reste,
Et de ton âme mal céleste,
Et de ton esprit carnassier
Qui dévore en moi l’idéal
Et m’a fait le plus putassier
Du plus pur, du plus lilial
Que j’étais avant ta rencontre
Depuis des ans et puis des ans.
Là, dispose-toi bien et montre
Par quelques gestes complaisants
Qu’au fond t’aimes ton vieux bonhomme
Ou du moins le souffre faisant
Minette (avec boule de gomme)
Et feuille de rose, tout comme
Un plus jeune mieux séduisant
Sans doute mais moins bath en somme
Quant à la science et au faire.
Ô ton con ! qu’il sent bon ! J’y fouille
Tant de la gueule que du blaire
Et j’y fais le diable et j’y flaire
Et j’y farfouille et j’y bafouille
Et j’y renifle et oh ! j’y bave
Dans ton con à l’odeur cochonne
Que surplombe une motte flave
Et qu’un duvet roux environne
Qui mène au trou miraculeux
Où je farfouille, où je bafouille
Où je renifle et où je bave
Avec le soin méticuleux
Et l’âpre ferveur d’un esclave
Affranchi de tout préjugé.
La raie adorable que j’ai
Léchée amoroso depuis
Les reins en passant par le puits
Où je m’attarde en un long stage
Pour les dévotions d’usage,
Me conduit tout droit à la fente
Triomphante de mon infante.
Là, je dis un salamalec
Absolument ésotérique
Au clitoris rien moins que sec,
Si bien que ma tête d’en bas
Qu’exaspèrent tous ces ébats
S’épanche en blanche rhétorique,
Mais s’apaise dès ces prémisses.
Et je m’endors entre tes cuisses
Qu’à travers tout cet émoi tendre
La fatigue t’a fait détendre.......🥀🪶♥️
Paul Verlaine, Femmes
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hope-and-roll · 1 year
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Alice Dumbledore
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"We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars."  _ Oscar Wilde 
"Some people might leave you, but it doesn't mean you're worth leaving." — Veronica Roth
- Alice Karen Dumbledore 
- Née le 15 août 2004 - Originals - Anglaise  - Sang-Mêlé  - Lesbienne  - Gryffondor, Poudlard - Magizoologiste - ISFP - Luca Hollestelle.  ~ Fille d'Alexis Dumbledore et Miranda Lawrence ~ Petite-fille d'Abraham et Harleen Dumbledore, née Goldstein (côté paternel) et de Gareth Burline et Karen Lawrence (côté maternel) ~ Arrière-petite-fille d'Abelforth et Lydia Dumbledore, née Holloway (côté paternel)
* Amie d'Aurélie Becker, Amy Santiago, Minna Whisper, Estelle McGraw, Andy et Karl Parrish 
* Est sortie avec Aspen Aspid pendant quelques mois après Poudlard 
* Petite-amie de Jenna Gaunt, à partir de ses 30 ans (l'épousera quand elle aura 34 ans)  Les parents d'Alice se sont connus à Poudlard. Ils étaient dans la même maison, Gryffondor. Alexis est issu d'une famille de Sang-Pur, sans préjugés sur le statut de sang, mais très stricte depuis le mariage d'Harleen Goldstein, sorcière issue de l'aristocratie américaine, à Abraham Dumbledore. Il a grandi dans une très grande maison à Godric's Hollow, couvé par ses parents, ayant très peu de liberté. La mère de Miranda (elle n'a pas connu son père) était une femme simple et généreuse, qui au contraire laissait sa fille agir un peu comme elle le voulait, se promener librement dans leur petit village dans le Hampshire. Deux modes d'éducation très opposés, dans deux mondes différents, qui donnèrent pourtant des caractères assez similaires aux deux sorciers : Alexis et Miranda étaient arrogants, orgueilleux, se croyaient tout permis et recherchaient constamment la liberté. Cependant, le garçon était plus froid, plus poli et responsable que la fille. Lorsqu'ils se rencontrèrent, leurs points communs les éloignèrent. Ils ne se supportèrent pas pendant leur première année. Puis, lors de leur deuxième année, ils apprirent à se connaître, et leurs similitudes les rapprochèrent. Ils avaient tous les deux leurs liens : pour Alexis, Alvar McLean, pour Miranda, Hazel Ledger et Wendy Banks. A la fin de leur deuxième année, ils devinrent tous amis et formèrent un groupe de Gryffondor unis, pétillant, se taquinant souvent. Alexis et Miranda tombèrent rapidement amoureux et commencèrent à sortir ensemble en troisième année. Leur premier amour, leur première fois, leur premier tout. Ils étaient des adolescents inconscients, perdus, fous l'un de l'autre. Pour leur première fois, ils oublièrent le sort de contraception, et Miranda tomba enceinte. Ils avaient à peine quinze ans. La jeune fille était terrifiée. Elle chercha à masquer sa grossesse, mais ses amies étaient perspicaces. Wendy et Hazel l'encouragèrent à parler à Alexis. Mais Miranda avait peur qu'il ne l'abandonne, comme son père l'avait fait avec sa mère lorsqu'il avait appris qu'elle était enceinte. Mais Alexis ne réagit pas du tout comme elle s'y attendait. Il la rassura, s'excusa d'avoir oublié le sort, lui dit qu'elle avait le droit de choisir si elle avorterait ou pas, c'était son corps. Le délai d'avortement était passé, mais le jeune homme proposait qu'ils aillent à l'étranger, même si c'était très difficile. Son soutien et son amour donnèrent assez de confiance à Miranda pour garder l'enfant.
Le couple n'avait pas été réparti à Gryffondor pour rien. Ils prirent leurs responsabilités, prévinrent leurs familles, les professeurs et les élèves de Poudlard. Ils essuyèrent les critiques. Les Dumbledore déshéritèrent Alexis et lui interdirent de remettre les pieds à Godric's Hollow ou de reprendre contact avec eux. Malgré leur sévérité, sa famille avait toujours été aimante envers lui, jusqu'à ce moment, et cela détruisit le jeune homme. Mais il prit sur lui, se concentrant sur sa future famille. Quant à la mère de Miranda, la seule famille de la jeune fille, elle se montra très moralisatrice et froide, même si elle ne coupa pas les ponts.   De nombreuses personnes leur tournèrent le dos, en-dehors de leurs familles, y compris Hazel Ledger, une jeune fille si douce et gentille, qui s'est malgré tout laisser influencer par l'avis général. Cette trahison blessa énormément le couple, ainsi que leurs deux autres amis, mais elle les rapprocha également. Alvar et Wendy étaient toujours à leurs côtés. Ils menaçaient toutes les personnes qui les insultaient et se moquaient d'eux, allant jusqu'à se battre pour les défendre, tout comme Miranda. Alexis, lui, les ignorait superbement avec tout le mépris et l'indifférence qu'il pouvait démontrer.   Puis, le 15 août 2004, l'été séparant leur cinquième de leur sixième année, Alice Karen Hazel Wendy Dumbledore naquit. Sa venue au monde marqua la réconciliation entre Karen Lawrence et sa fille. La grand-mère était gaga du bébé, et très touchée qu'elle porte son nom en deuxième. Elle leur fut d'une grande aide, et proposa même de garder l'enfant pendant deux ans lorsqu'ils seraient à Poudlard. Les deux parents essayèrent de garder Alice avec eux jusqu'aux vacances de Noël de leur sixième année, mais c'était trop compliqué. Alors, ils confièrent leur enfant à sa grand-mère, même si elle leur manquait beaucoup.   Ils résistèrent aux critiques, qui peu à peu disparurent, remplacées par un froid mépris. Alexis était imperméable à ce genre de chose, mais cela blessait beaucoup Miranda. Heureusement, ses amis formaient un rempart protecteur. Leur couple était déjà très solide, malgré leur jeune âge, mais leur fille l'avait confirmé à leurs yeux : ils étaient faits pour être ensemble.   A la sortie de Poudlard, Alexis devint Oubliator au Ministère de la Magie, et Miranda, ne sachant pas trop quoi faire, trouva un boulot dans le magasin « Au Royaume du Hibou » sur le Chemin de Traverse. Elle avait toujours adoré les animaux.   Ils se marièrent à dix-huit ans. Ils avaient toujours fait les choses trop tôt, alors une de plus ou une de moins... Ils économisèrent pour acheter une maison, vivant chez Karen Lawrence en attendant. Puis, à l'âge de vingt ans, ils dénichèrent un appartement à Liverpool, avec trois chambres : une pour eux deux, une pour Alice et une pour l'enfant que Miranda attendait.
Alden naquit le 3 décembre 2009. Malheureusement, il était né avec une malformation cardiaque que les guérisseurs n'avaient pas détecté lors des échographies. Cette malformation le condamnait à mourir avant son cinquième anniversaire. La famille essayait de vivre normalement, ignorant cette épée de Damoclès au-dessus de leur fils, mais avaient constamment ce compte à rebours dans leur tête, sauf Alice qui ne comprenait pas vraiment. Alden mourut la nuit de Noël 2013 d'un arrêt cardiaque. Alors que toutes les familles ouvraient leurs cadeaux et faisaient la fête le 25 décembre, les Dumbledore enterraient leur fils et frère.   Rien n'avait plus de sens. Ils reprirent leur vie comme ils la menaient avant le drame. Chaque matin, les parents se levaient pour aller au travail, revenaient le soir, Alice restait avec sa grand-mère qui lui apprenait à dessiner, à peindre, à bricoler. Elle jouait et lisait des livres. Pendant des mois, les parents d'Alice ne se parlèrent plus, pas parce qu'ils se faisaient la tête, mais parce qu'ils essayaient de survivre alors qu'une partie d'eux étaient morts. Ils parlaient rarement à leur fille ou à Karen. Alice avait fini par comprendre ce qui se passait et était très triste, elle pleurait souvent, passait du temps dans la chambre de son frère à jouer avec ses peluches et ses voitures.   La chambre d'Alden fut le sujet du premier conflit entre Alexis et Miranda. Six mois après la mort de l'enfant, son père proposa qu'on la vide, pour aller de l'avant. Miranda le prit très mal, pensant qu'il l'avait déjà oublié, qu'il voulait en faire un autre pour le remplacer. Elle refusa violemment, prit ses affaires et fit de la chambre d'Alden sa chambre. A partir de là, le couple commença à ne plus en être un.   Alice avait compris que les choses allaient mal entre ses parents. Elle essaya de passer du temps avec eux, de les faire sourire, rire, penser à autre chose. Elle leur fit des dessins, des tableaux, leur fabriqua des choses pour leur montrer qu'ils avaient peut-être perdu un fils, mais qu'ils avaient toujours une fille, qu'elle les aimait et qu'elle ne les abandonnerait jamais. Qu'elle était vivante et qu'eux aussi. Qu'il fallait avancer.
Alexis était touché par ses attentions, et comprit le message. Il acceptait tous ses cadeaux, et fit des efforts pour être plus souvent présent aux côtés de sa fille, même s'il dut sacrifier sa promotion. Mais Miranda s'éloignait de plus en plus. Elle passait ses journées dans la chambre d'Alden, ne sortait plus, ne mangeait plus, ne parlait plus. Alexis et Karen, qui soupçonnaient une dépression, firent tout pour lui parler et l'aider, mais Miranda les repoussait. Elle était très en colère, contre l'univers, contre le destin, contre Alexis et Karen, pensant qu'ils ne souffraient pas assez parce qu'ils n'avaient pas assez aimé Alden, et même contre Alice pour être encore en vie, pensant qu'elle voulait remplacer son petit frère décédé.   En 2015, Alice entra à Poudlard, et se fit répartir à Gryffondor, comme ses parents et toute sa famille paternelle depuis des générations. Alexis aurait été fier de sa fille quelle que soit sa maison, mais était particulièrement satisfait. Il tenait à ce qu'elle respecte les règles et ait de bonnes notes. Il lui écrivait souvent et aimait voir dans ses lettres une certaine joie quand elle lui parlait de l'école, des cours, de ce qu'elle avait appris, de ses trois nouvelles amies. Poudlard devint réellement un paradis pour Alice, où elle pouvait échapper à la tristesse familiale. Mais elle revenait pour toutes les vacances, ne voulant pas laisser Alexis, Karen et Miranda seuls.   Miranda, d'ailleurs, devenait de plus en plus distante, invisible dans la famille. Et un jour, elle disparut. Pour de bon. Un matin, alors qu'Alice avait douze ans, elle fut convoquée dans le bureau de la directrice. Au départ, elle pensa avoir des ennuis (malgré les recommandations de son père, le groupe d'amies n'était pas le plus sage de l'école), mais ce que Luz Noctua lui annonça était bien pire que des heures de colle, bien pire qu'une punition. Sa mère avait disparu. Elle avait pris quelques affaires et avait disparu dans la nuit du 5 au 6 novembre 2016. Alice fut autorisée à rentrer chez elle pour une semaine et à louper les cours, que sa meilleure amie Amy lui prit.   En rentrant à Liverpool, elle découvrit que c'était vrai, que ce n'était pas un cauchemar. Miranda était partie. Elle avait fait ses valises et quitté la maison, avait disparu dans la nature sans préquel. Lâchement. Elle avait abandonné sa fille, son mari et sa mère. Parce qu'elle vivait dans le passé et dans la colère.   On la rechercha pendant des années, et on finit par la déclarer légalement absente, c'est-à-dire que tous ignoraient si elle était en vie ou non. Le délai pour déclarer quelqu'un d'absent mort était de dix ans.   Ce fut une nouvelle tragédie pour les Dumbledore, et sûrement pas la dernière. Vu l'état mental de Miranda, tout était possible. Qu'elle soit dans un autre pays, qu'elle soit tout près, qu'elle se soit suicidée. Cette absence de réponses rendaient la famille folle. Karen se réfugia dans l'art, Alexis dans son travail, et Alice dans son école, avec ses amies. Ce n'était pas facile pour la jeune fille. Elle avait été tellement blessée par l'abandon de sa mère qu'elle la détestait, méprisait sa lâcheté et son égoïsme, mais elle s'en voulait aussi de ne pas avoir su la retenir, de ne pas avoir valu la peine qu'elle se batte. Elle en parla à ses amies, mais n'en fit pas toute une histoire, préférant penser à autre chose et ne pas se faire du mal avec les souvenirs et les questions.
A partir de sa deuxième année, Alice commença à apprendre à vivre sans sa mère. Car, morte ou non, il lui paraissait évident que Miranda ne reviendrait jamais. Ses relations avec son père et sa grand-mère s'améliora encore plus, devenant très fusionnelles.   La sixième année apporta son lot de nouveautés, et une troisième tragédie. Karen Lawrence mourut du Covid le 7 janvier 2021. La pandémie n'avait pas vraiment atteint le monde magique, les sorciers y étant plus résistants, mais Karen était Moldue et les soins magiques ne fonctionnaient pas bien sur elle. Ses poumons étaient fragiles, elle dut aller à l'hôpital moldu pendant plusieurs mois, des mois de profonde inquiétude pour Alice et Alexis, qui refusaient d'imaginer le pire. Pourtant, ce pire arriva, et la maladie eut raison d'elle.   Alice, détruite par la mort de sa grand-mère qu'elle adorait, qui lui avait tant appris, qui l'avait tant soutenue et protégée, développa une peur panique de perdre les gens qu'elle aimait. Elle se rapprocha encore plus de son père. Alexis et Alice s'aimaient plus que tout au monde et ne se disputaient jamais. Ils étaient leur seule famille.   A Poudlard, Alice était une bonne élève, qui avait des hauts et des bas comme tout le monde, mais un ensemble très satisfaisant, comme il était écrit à chaque trimestre sur ses bulletins. Elle était particulièrement bonne en Soins aux créatures magiques, Défense contre les Forces du Mal et botanique. Comme sa mère avant elle, elle adorait les animaux, surtout les magiques – même les plus dangereux. C'était vraiment une passion pour elle. La jeune fille voulait devenir magizoologiste afin d'observer et protéger les créatures magiques toute sa vie. C'était une vraie vocation, un rêve. Concernant ses amies, plus le temps passait, plus elle avait l'impression que leur groupe avait changé. Elles n'étaient plus aussi unies, des duos s'étaient formés : Estelle et Minna, Amy et Alice, Aurélie avec sa soeur de coeur Carrie. La fin de leur scolarité acheva de les séparer.    Un an après la fin de ses études à Poudlard, un nouvel événement bouleversa la vie d'Alice. Miranda, sa mère, était revenue, quelques mois avant d'être officiellement déclarée morte par le gouvernement magique anglais. Elle avait vécu en Australie pendant tout ce temps, dans le monde moldu, sous l'identité d'Elwyn Lannister. Son retour fut un véritable chaos judiciaire, médiatique, mais aussi sentimental. Miranda revenait et apprenait que sa mère était morte, que sa fille la détestait. Alice ne voulut pas entendre parler d'elle. Ses amies (Estelle, Minna et Amy) furent au courant, étant donné que la nouvelle fut dans tous les journaux, mais elle les pria de ne pas lui en parler. Elle brûlait de colère. De quel droit cette femme revenait comme une fleur après dix ans d'absence inexpliquée ? Après les avoir abandonnés lâchement ? Elle n'était même pas là pour l'enterrement de sa mère. Elle était un monstre d'égoïsme, et jamais elle ne lui pardonnerait. Alice fit de son mieux pour oublier, mais elle n'allait pas bien.
Elle ne comprenait pas la réaction de son père, il avait pardonné tellement facilement à Miranda. Alice était bouleversée et brûlait de rage face à cette nouvelle. Elle ne voulait plus jamais leur adresser la parole. L'absurdité de la situation, en plus de sa rancune et sa colère envers l'égoïsme de sa mère et la naïveté de son père, acheva de la faire renoncer à sa famille de sang. 
Aurélie revint de son supposé tour du monde en 2024. Alice avait très mal pris son départ, le voyant comme un énième abandon de la part d'une personne qu'elle aimait. Elle mit beaucoup de temps, presque cinq ans, à lui pardonner. Leur relation ne fut plus jamais la même, mais elles n'étaient plus deux adolescentes qui riaient dans les couloirs de Poudlard. Elles avaient grandi. Elles avaient souffert. Mais leur amitié était restée, malgré tout, et les deux en étaient très reconnaissantes. Alice regrettait l'éloignement d'Estelle et Minna, avec lesquelles Aurélie, Amy et elle restaient en bons termes, mais sans plus, les voyant rarement. Le temps passant, Alice finit par accepter que les choses avaient changé, et qu'il était impossible de faire machine arrière.
La jeune femme préféra se concentrer sur ses études. Pendant celles-ci, elle voyagea beaucoup, fit des découvertes magnifiques, et entra dans l'histoire en découvrant en 2026 une créature marine inédite, née d'une mutation génétique : le Phénix des eaux. Elle écrivit sa thèse dessus, et reçut des propositions de prestigieux centres de recherche. Elle choisit le meilleur d'entre eux et gravit progressivement des échelons, arrêtant peu à peu ses voyages.  Cette période fut très difficile pour Alice. Elle fit de son mieux pour prendre soin de sa santé, allant voir un psychologue. Elle trouva refuge dans la lecture, et découvrit l'autrice Jenna Gaunt. Ses livres la touchèrent particulièrement, car ils évoquaient la notion d'abandon avec laquelle elle souffrait à ce moment-là. Alice lui écrivit une lettre expliquant à quel point son art l'avait aidée, n'espérant pas de réponse. Pourtant, Jenna et elle entretinrent une correspondance très régulière, se donnèrent plusieurs rendez-vous et finirent par tomber amoureuses. Ce nouvel espoir lui donna envie de renouer avec ses parents, d'apprendre à connaître sa soeur. Elle leur envoya donc une lettre. Alexis et Miranda sautèrent sur l'occasion pour reprendre contact avec leur fille qui leur avait tant manqué. Cela fut beaucoup plus compliqué que l'on ne pouvait l'écrire, cela prit deux longues années avant qu'ils recréent une vraie relation parent-enfant, et ce ne fut jamais pareil qu'avant. Mais Alice l'accepta. Les choses changeaient, et elle devait s'y adapter. Et elle était prête à faire cet effort, si les autres le faisaient aussi.
Alice est une vraie artiste, pas forcément parce qu'elle dessine et peint, mais parce qu'elle voit le monde différemment. Elle voit la beauté dans chaque chose et chaque personne, et sait la souligner. Elle adore repousser les conventions sociales par son comportement farfelu et original. Son optimisme à toute épreuve, ainsi que son courage et sa force, sont une bouffée d'air frais. Alice tire le meilleur de chaque situation, même lorsqu'elle souffre, elle a la sagesse d'accepter les choses comme elles le sont et la maturité de savoir régler ses problèmes en assumant ses torts et erreurs. Elle est très sociable et spontanée, plutôt imprévisible. Elle sait interagir avec les gens, et se fait naturellement apprécier. Alice s'aime telle qu'elle est et a tendance à faire de même pour ses proches, bien qu'elle soit réaliste à propos de leurs défauts. Lorsqu'on dépasse ses limites, elle peut se mettre très en colère, et peut tout à fait retirer quelqu'un de sa vie s'il la rend malheureuse. La jeune fille est altruiste, de très bon conseil, bien qu'elle réfléchisse avant tout avec le coeur, se basant sur ses sentiments, son intuition et son imagination débordante pour prendre des décisions, et non sur des faits logiques. C'est une véritable aventurière qui adore découvrir de nouvelles choses, explorer, découvrir, voyager, l'adrénaline, voire le danger. Elle aime planifier son avenir, mais pas de façon factuelle, plutôt en fonction de la personne qu'elle aimerait devenir, des expériences qu'elle aimerait connaître. C'est une fille très passionnée, avec une imagination débordante, une grande rêveuse. Alice est rancunière, le pardon  ne lui vient pas naturellement du tout. Cependant, lorsqu'elle rencontre un problème, elle a la capacité de l'accepter et d'aller de l'avant, même si sa première réaction sera de l'occulter, de faire comme si rien ne s'était passé. Alice est plutôt extravertie, attache beaucoup de l'importance à ses relations avec les autres, à leurs sentiments, à l'harmonie. C'est une excellente amie et petite-amie, chaleureuse, encourageante et enthousiaste.  Néanmoins, elle est très indépendante, et a aussi besoin de temps pour elle. Elle tient à sa liberté, sauf que "liberté" signifie faire ce qu'elle veut quand elle veut, sans se préoccuper des besoins des autres - une tendance égoïste dont elle ne se rend pas compte. Dans ces cas-là, se retrouver avec des créatures magiques l'aide beaucoup. Alice aime beaucoup la compétition, mais elle se met souvent la pression et stresse dans des situations comme ça. Son estime de soi varie beaucoup selon les situations et les périodes de sa vie. Elle a besoin du soutien des autres. Ce qui caractérise Alice est son optimisme, qui n'est pas aveugle et naïf, mais réaliste et qui demande donc une grande force de caractère. Elle est aussi terriblement bavarde, laissant rarement l'occasion à ses interlocuteurs d'en placer une. 
Trivia :
- Baguette magique : bois de merisier, avec une plume de Phénix, 29, 75 cm. - Patronus : Lion  - Epouvantard : Ses proches l'abandonnant 
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daronnepsy · 2 years
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Environnement numérique et enjeux
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À notre époque où le numérique prend de plus en plus de place, nos vies semblent envahies de multiples contenus numériques, de données cryptées et d'écrans de tous genres. Les jeus vidéos, en particulier, inondent les écrans des foyers québécois. Comment alors aborder le prétendu abrutissement de nos jeunes devant ces écrans? Comment convaincre les parents qu'il ne s'agit pas que d'une façon d'abrutir nos jeunes?
LES JEUNES ET LE NUMÉRIQUE
Ce que pensent de nombreux adultes
Pluisieurs adultes craignent le temps que passent leurs enfants devant les jeux vidéos. Il prétendent que les jeunes vivraient même un certain abrutissement résultant de leurs activités numériques. Toutefois, Shawn Green, un imminent chercheur en sciences cognitives de l'Université du Wisconsin, a établi qu'il n'en est rien.
Un épisode sur ce sujet d'actualité de l'émission Découverte est d'ailleurs disponible si vous cliquez sur le lien qui suit.
De meilleures facultés cognitives
C'est à la suite de nombreuses études sur le cerveau humain et ses facultés cognitives en relation notamment avec des jeux de conduite automobile ainsi que des jeux de tirs, que monsieur Green a pu tiré des conclusions. Il a constaté que le temps que les jeunes passent devant leurs écrans n'était pas nuisible comme le prétendaient souvent leurs parents, mais contribuait au contraire à améliorer certaines facultés cognitives comme:
le niveau de concentration
la perception des contrastes
la vision périphérique
le temps de réaction
la capacité à effectuer des tâches simultanément
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Effectivement, il est temps de remettre les pendules à l'heure sur un prétendu enjeu qui n'en est peut-être pas un finalement. Monsieur Green, ce chercheur, nous amène sur une piste intéressante pour une réflexion sincère concernant le numérique et une remise en question des préjugés de certains d'entre nous notamment sur la place qu'occupent les jeux vidéos dans la vie de nos enfants.
N'est-il pas temps de nous responsabiliser quant à l'âge auquel nous introduisons nos enfants au numérique, par exemple, plutôt qu'à l'acharnement incessant de certains adultes sur les jeux dans lesquels évoluent leurs jeunes?
Voilà de bonnes nouvelles à communiquer aux jeunes! Voila surtout de précieuses informations à transmettre à leurs parents! Faites circuler ces renseignements réjouisssants en attendant mon prochain blog!
Médiagraphie
(2016). Jeux vidéo : le pour et le contre. Découverte. Repéré à: https://curio.ca/fr/catalogue/16145b68-339b-47bf-bae6-624b26e910d3?in=631&out=1175
Comment rédiger un article de blog: 24 conseils. (18 novembre 2022). Rédacteur Blog. Repéré à: https://www.redacteur.com/blog/rediger-article-blog/
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yes-bernie-stuff · 3 months
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« Voici, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson » (Jean 4:35)
Ce verset termine l’une des histoires des plus significatives quant à la manière de témoigner. Jésus, ici, nous donne une leçon magistrale. Il nous montre comment on peut franchir l’obstacle de la barrière religieuse et culturelle, lorsqu’on veut témoigner.
Le regard des disciples ne voyait pas les besoins spirituels des samaritains. Parfois nos préjugés nous empêchent de voir les besoins spirituels de ceux qui nous entourent.
Comment Jésus s’y prend-il pour témoigner ?
Il était là où il devait être : « Il fallait qu’il passe par la Samarie » (verset 4).
Il prend les devants pour lancer le contact (versets 5/7), sans se laisser arrêter par les barrières culturelles ou sociales.
Il accepte l’hostilité, l’incompréhension, et même une forme de rejet (verset 9).
Il lui parle du don de Dieu (verset 10).
Il éveille la curiosité (fin du verset 10).
Il part des préoccupations quotidiennes de cette femme (venir puiser de l’eau) pour aller ensuite sur le terrain de la foi (verset 13/14).
Il s’intéresse à la vie sociale de cette femme (verset 16). 
Il va proposer une nouvelle forme de piété détachée des lieux et des traditions religieuses, pour être attachée à Dieu d’une manière personnelle (versets 19/24). Il montre avec tact que la religion agréée par Dieu, ne dépend ni d’un lieu ni d’une forme religieuse, mais d’une relation directe avec Lui.
Il atteint son objectif en amenant cette personne à reconnaître en lui le Messie (versets 24/26).
Il encourage la nouvelle convertie à parler, avec sa famille et ses voisins, de son expérience, il en fait un disciple (versets 28/30 et versets 39/42).
Chacun de ces points mériterait un développement particulier ; je laisse le soin à chacun d’y réfléchir. Prions pour mettre ces principes de témoignage en application.
« Seigneur, merci pour l’exemple que tu nous donnes ! Aide-nous, à notre tour, à accomplir avec la même sagesse notre service de témoins auprès de ceux que nous rencontrons ! Au nom de Jésus, amen ! »Avec amour, Paul
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omagazineparis · 3 months
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Le consentement sexuel : respect et communication
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Tandis qu’en Alabama, mercredi 15 mai, les 25 élus américains décident l'interdiction quasi totale de l'avortement (même en cas d'inceste ou de viol). Il est nécessaire de rappeler ce qu’est le consentement sexuel.  Le consentement sexuel est l’accord qu’une personne donne à son partenaire au moment de participer à une activité sexuelle. Le viol est l’acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel par la force, la surprise, la ruse ou, plus largement sans son consentement. En savoir plus sur le consentement sexuel féminin. Pour commencer, Le consentement signifie que les deux personnes donnent de façon libre et éclairé leur accord. Elle a dit oui, il a dit oui, ils ont dit oui. Par conséquent, si le choix n'est pas donné de façon volontaire, c’est un viol. Si la personne n’est pas consciente, c’est un viol. Si la personne dit oui puis qu’elle décide que c’est non et que tu continues, c’est un viol. Aux yeux de la loi, il n’existe pas de façon précise d’exprimer son consentement. C’est avec la parole, ou le comportement, ou les deux qu’on le donne. Ensuite, il est indispensable de s’assurer que l’autre en a vraiment envie : une personne ne doit pas se sentir prisonnière d’un acte sexuel. On ne dit pas oui pour faire plaisir ou par peur de décevoir. La sexualité se vit seul, à deux ou à plusieurs, avec le totale accord et l'envie de chaque individu. En Irlande, lors d’un procès pour viol sur mineure, l’avocate de l’accusé pour le défendre a présenté le string de la victime. En effet, selon elle, le sous-vêtement est la preuve que la jeune femme consentait à ce rapport. Or les vêtements ne sont pas un signe de consentement, chaque femme est libre de porter ce qui lui plait. Rien ne justifie un viol. Pourtant l’accusé a été lamentablement déclaré  non coupable et a été acquitté par le tribunal le 6 novembre 2018. Suite à cette affaire, le 13 novembre 2018, la députée Ruth Coppinguer a brandi un string au parlement irlandais et a dénoncé ainsi l’humiliation et la bêtise de la décision finale. Quant aux femmes, elles sont des milliers à avoir réagit. Manifestations dans les rues et tweets incessant avec le hashtag #thisisnotconsent accompagné par une photographie de leurs sous-vêtements.  Rien ne justifie un viol : une injustice inacceptable Le viol est un crime odieux qui laisse des cicatrices profondes, tant physiques que psychologiques, sur ses victimes. Rien ne peut justifier un tel acte de violence. Il est impératif de comprendre que, quels que soient les circonstances ou les comportements de la victime, le viol reste un acte de domination et de brutalité inexcusable. Les mythes et les préjugés entourant le viol, tels que ceux impliquant les vêtements ou les actions de la victime, perpétuent une culture de culpabilisation et de stigmatisation. Il est crucial de démanteler ces idées fausses et de reconnaître que la responsabilité incombe uniquement à l'agresseur. Le consentement doit être clair, libre et volontaire; tout acte sexuel sans ce consentement explicite est un viol. Les impacts du viol sont dévastateurs et durables. Les victimes peuvent souffrir de troubles de stress post-traumatique, de dépression et d'anxiété, et leur chemin vers la guérison est souvent long et difficile. La société a le devoir de soutenir les survivants, de leur offrir des ressources et un environnement sécurisant pour se reconstruire. En fin de compte, il est de notre responsabilité collective de lutter contre le viol et de promouvoir une culture de respect et d'égalité. En éduquant, en sensibilisant et en défendant les droits des victimes, nous pouvons œuvrer pour un monde où aucune personne ne souffre de cette atrocité. Ce procès témoigne d’une grande injustice et de l’absurdité dont l’homme peut faire preuve à l’égard de la femme. En effet, un vêtement n’a encore jamais parlé et dit oui. Il est nécessaire de rappeler que le consentement est un accord commun fondé sur le respect et la confiance.  N'hésite pas à partager ton point de vue et à rappeler à chacun l'importance du consentement. Read the full article
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savoir-entreprendre · 4 months
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L'intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente dans nos vies, influençant divers aspects, de la prise de décision à l'expérience utilisateur. Cependant, un défi majeur persiste : assurer que l'IA soit développée de manière inclusive et représentative de la diversité de l'humanité. La représentation dans le développement de l'IA est cruciale pour éviter les biais et les inégalités. Voici cinq principes essentiels pour rendre l'IA plus inclusive pour tous. 1. Diversité dans les équipes de développement L'une des clés pour garantir une IA inclusive est d'avoir des équipes de développement diversifiées. Les équipes composées de personnes aux origines, expériences et perspectives variées sont plus à même de concevoir des systèmes qui reflètent les besoins et les réalités de différentes communautés. En favorisant la diversité au sein des équipes, nous pouvons réduire les risques de biais inconscients et de discriminations. 2. Collecte de données équilibrée Les données utilisées pour entraîner les modèles d'IA doivent être représentatives de la diversité humaine. Cela signifie collecter des ensembles de données équilibrés qui incluent des exemples de différentes cultures, races, genres, orientations sexuelles, âges et capacités. Une attention particulière doit être portée à la manière dont les données sont collectées, afin d'éviter les biais existants dans les données historiques et de garantir une représentation équitable. 3. Transparence et responsabilité Les développeurs d'IA doivent faire preuve de transparence quant aux processus utilisés pour concevoir, entraîner et déployer les systèmes d'IA. Cela comprend la divulgation des méthodes utilisées, des ensembles de données utilisés et des mesures prises pour atténuer les biais. En outre, il est essentiel d'établir des mécanismes de responsabilité pour identifier et corriger les biais ou les préjugés qui pourraient survenir dans les systèmes d'IA en cours d'utilisation. 4. Sensibilisation et éducation La sensibilisation et l'éducation sont essentielles pour promouvoir une compréhension approfondie des enjeux liés à l'inclusion et à la représentation dans l'IA. Les développeurs, les décideurs politiques, les entreprises et le grand public doivent être informés des implications sociales, éthiques et politiques de l'IA, ainsi que des meilleures pratiques pour garantir son caractère inclusif. Cela peut être réalisé par le biais de programmes de sensibilisation, de formations et de ressources éducatives accessibles à tous. 5. Collaboration et consultation avec les communautés concernées Enfin, il est impératif d'impliquer activement les communautés concernées dans le processus de développement de l'IA. Cela signifie consulter et collaborer avec des experts et des représentants des communautés sous-représentées pour comprendre leurs besoins, leurs préoccupations et leurs perspectives. En travaillant en partenariat avec ces communautés, les développeurs peuvent concevoir des solutions d'IA qui répondent véritablement aux besoins de tous les utilisateurs. la représentation dans le développement de l'IA est une condition préalable essentielle pour garantir que cette technologie bénéficie à l'ensemble de la société. En suivant ces cinq principes - diversité dans les équipes, collecte de données équilibrée, transparence et responsabilité, sensibilisation et éducation, et collaboration avec les communautés concernées - nous pouvons créer un avenir où l'IA est véritablement inclusive pour tous. https://savoirentreprendre.net/?p=4189&feed_id=6583
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fashiontrendsblogisg · 4 months
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BIENVENUE SUR MON BLOG
Salut ! Je m’appelle Noah, je suis étudiant à l'ISG Luxury Management, je souhaitais rédiger un court texte pour me présenter et expliquer un peu le concept du blog !
J’ai toujours eu cet attrait pour les différentes tendances de mode, plus spécialement les tendances grunge et punk et c’est en découvrant que ces tendances étaient, mises à part leur extravagance et cet aspect choc, un réel mouvement politique et idéologique que l’idée m’est venue… Ayant développé cet intérêt envers les différentes tendances et courants, le métier de directeur artistique et de bureau des tendances sont devenues une évidence pour développer ma culture quant à ces différentes influences. Ce blog va alors représenter pour moi un moyen d’étendre ma vision sur des courants autres que ceux vers lesquels je me dirige, mais il sera également pour mes lecteurs une façon d’aller plus loin que simplement ce que l’on voit, mais aussi de se concentrer sur l’histoire qu’il y a derrière. 
Le blog sera donc dédié à recenser les événements culturels, idéologiques et politiques qui ont influencé le vestiaire féminin et masculin. C’est vrai, nous voyons tous les jours des personnes ayant un certain style vestimentaire, ou même des accessoires mais nous ne nous questionnons presque sur son émergence et la manière dont celle-ci est apparue. Aussi, avec l'émergence du terme “appropriation culturelle” ces dernières années, il est devenu essentiel pour moi d’identifier ces influences afin de mieux comprendre ce qui nous entoure. Je vous propose alors aujourd’hui d’avancer ensemble, dans mes découvertes quotidiennes sur certaines pièces, certains styles, et certains mouvements qui ont été influencés par des courants donc politiques, culturels ou idéologiques.
On va alors voir dans ce blog que le vêtement et les tendances ne sont pas seulement décoratifs, visuels ou même parfois perturbants mais qu’ils sont aussi utilisés comme moyens d’expression permettant d’exprimer une réponse à un contexte social ou politique. C’est un peu le blog de la déconstruction : on est là pour apprendre ensemble, pour mieux comprendre la société, et on va déconstruire beaucoup de préjugés, et toute sortes d’idée qu’on pourrait se faire au premier abord. J’ai hâte de découvrir tout ça avec vous, et je vous préviens, on commence fort pour le premier article : Heroin et Chic ?
À bientôt ^^ (,, ・∀・)ノ゛
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Ça c'est ma meilleure amie, Zay, et moi (∩˃o˂∩)♡
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christophe76460 · 5 months
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✝️ Avoir des yeux pour ne pas voir
Ou «avoir des oreilles et ne pas entendre», ce sont des expressions d’origine biblique.
Elles mettent en relief l’attitude d’individus qui, bien qu’ayant sous les yeux des preuves irréfutables, décident de nier l’évidence.
Quand un fait remet en cause trop de convictions, des connaissances ou un statut, il est plus aisé de s’endurcir, par orgueil, que de reconnaître humblement qu’on s’est fourvoyé et de changer d’opinion.
Durant son ministère, Jésus s’est souvent heurté à des religieux obtus et vindicatifs, même face à l’évidence. Ils croient être clairvoyants en rejetant Jésus.
Leur péché d’incrédulité persistant obscurcit leur intelligence au point qu’ils ne peuvent plus «voir» l’évidence de la grâce manifestée sous leurs yeux. Prisonniers de leurs préjugés, de leur religion, de leur «savoir» et de leur orgueil, l’accès à la vie éternelle se ferme pour eux. Leur endurcissement les condamne au jugement divin.
Malheureusement, il en est ainsi pour celui qui refuse de se laisser convaincre par la vérité de l’Évangile. L’obscurité des ténèbres leur est finalement réservée ¹. Quant à celui qui voit, comme l’aveugle guéri a vu Jésus et mis sa confiance en lui, la vie éternelle lui est accordée.
Jean-Michel Guerche
¹ 2 Pierre 2.17
__________________
Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 9.
Vivre aujourd'hui, 27 avril 2024
Copyright © 2024 Editions CAEF
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ondessiderales · 5 months
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Notre-Dame de Paris
Je voudrais vous parler aujourd'hui de cette œuvre bien connue de Victor Hugo ainsi que de son adaptation en comédie musicale par Luc Plamondon, qui est également l'auteur de l'opéra-rock Starmania.
« En l'an de grâce 1482, Gringoire, troubadour, entreprend de raconter une histoire dont il a été témoin.
Les Bohémiens, guidés par Clopin, arrivent à Paris et comptent s’y installer quelque temps. Mais cela ne plaît pas à Claude Frollo, archidiacre de la cathédrale Notre-Dame. Utilisant le pouvoir de l’Église, il convainc Phœbus, un jeune chevalier et chef des archers du roi, de les expulser. Pourtant, il n’avait pas prévu que, parmi ces sans-papiers, se trouverait une jeune femme dont Phœbus tomberait amoureux. Du nom d’Esmeralda, très jolie, elle a la protection de Clopin et est « la reine de la Cour des miracles »… Naïve, elle tombe sous le charme de ce beau chevalier, ignorant qu’elle est également désirée par deux autres personnes.
Cette situation crée alors un carré amoureux entremêlé à un autre triangle amoureux. En effet :
Phœbus doit se marier à Fleur-de-Lys, une jeune demoiselle de bonne famille qui n'a aucune intention de partager son fiancé avec une autre.
Frollo tombe lui aussi amoureux d’Esmeralda mais son statut de prêtre l’empêche d’avoir une femme. Cet amour inattendu le tourmente.
Quasimodo, le sonneur des cloches, s’éprend aussi de la belle, sauf qu’il est très laid, bossu, borgne et boiteux, et a une confiance entière et aveugle en Frollo, son maître, qui l’a élevé comme son propre fils après qu’il eut été abandonné par sa mère. »
« Le roman historique tel que le conçoit Hugo comporte également une part de réflexion philosophique et morale. Sa mise en scène du XVe siècle et d'événements tels que le soulèvement populaire pour libérer Esmeralda vise moins à une reconstitution exacte de l'époque qu'à nourrir une réflexion politique adressée aux lecteurs français du XIXe siècle vivant sous la monarchie de Charles X. Le roman propose une philosophie de l'histoire et une théorie du progrès exposées en détail dans le chapitre « Ceci tuera cela ». Quant au sort tragique des personnages principaux, il nourrit une réflexion sur le destin traversée par la notion d'Ananké (Fatalité). »
« L'homme a affaire à l'obstacle sous la forme superstition, sous la forme préjugé, et sous la forme élément. Un triple ananké pèse sur nous, l'ananké des dogmes, l'ananké des lois, l'ananké des choses » Victor Hugo
Cette œuvre m'a touchée par les thèmes qu'elle aborde et la réflexion de son auteur sur l'homme, la morale, le rejet de l'autre et la fatalité. La comédie musicale retransmet bien l'esprit de l’œuvre originale, et nous fournit de magnifiques chansons dont les paroles résonnent encore dans mon esprit. En voici quelques-unes.
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C'est une histoire qui a pour lieu Paris la belle en l'an de Dieu Mil-quatre-cent-quatre-vingt-deux Histoire d'amour et de désir
Nous, les artistes anonymes De la sculpture ou de la rime Tenterons de vous la transcrire Pour les siècles à venir
Il est venu le temps des cathédrales Le monde est entré Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre
Pierre après pierre, jour après jour De siècle en siècle avec amour Il a vu s'élever les tours Qu'il avait bâties de ses mains
Les poètes et les troubadours Ont chanté des chansons d'amour Qui promettaient au genre humain De meilleurs lendemains
Il est venu le temps des cathédrales Le monde est entré Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre
Il est venu le temps des cathédrales Le monde est entré Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoiles Écrire son histoire Dans le verre ou dans la pierre
Il est foutu le temps des cathédrales La foule des barbares Est aux portes de la ville
Laissez entrer ces païens, ces vandales La fin de ce monde Est prévue pour l'an 2000 Est prévue pour l'an 2000
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Nous sommes Des étrangers Des sans-papiers Des hommes Et des femmes Sans domicile Oh! Notre-Dame Et nous te demandons Asile! Asile!
Nous sommes plus de mille Aux portes de la ville Et bientôt nous serons Dix mille et puis cent mille
Nous serons des millions Qui te demanderons Asile! Asile!
Nous sommes des va-nu-pieds Aux portes de la ville Et la ville est dans l’île Dans l’île de la Cité
Le monde va changer Et va se mélanger Et nous irons jouer Dans l’île
Nous sommes Des étrangers Des sans-papiers Des hommes Et des femmes Sans domicile
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Parlez-moi de Florence Et de la Renaissance Parlez-moi de Bramante Et de l'Enfer de Dante
À Florence on raconte Que le terre serait ronde Et qu'il y aurait un autre Continent dans ce monde
Des bateaux sont partis déjà sur l'océan Pour y chercher la porte de la route des Indes Luther va réécrire le Nouveau Testament Et nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde
Un dénommé Gutenberg A changé la face du monde Sur les presses de Nuremberg On imprime à chaque seconde
Des poèmes sur du papier Des discours et des pamphlets Des nouvelles idées Qui vont tout balayer
Les petites choses toujours viennent à bout des grandes Et la littérature tuera l'architecture Les livres des écoles tueront les cathédrales La Bible tuera l'Église et l'homme tuera Dieu
Ceci tuera cela
Des bateaux sont partis déjà sur l'océan Pour y chercher la porte de la route des Indes Luther va réécrire le Nouveau Testament Et nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde
Ceci tuera cela Ceci tuera cela
« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? » Friedrich Nietzsche
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epopoiia-leblog · 9 months
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Roucisme
Il était une fois une jeune fille amoureuse. Il lui avait dit qu’il l’aimait, il l’avait embrassée et depuis elle ne pensait qu’à lui. Il avait suffi d’un baiser pour bouleverser tout son monde. Elle vivait enfin ce grand moment qu’elle avait tant attendu depuis l’enfance. Comme Ariel, Blanche-Neige et Cendrillon, elle avait trouvé son prince. Pourtant, quelque chose l’intimidait à l’idée d’arriver, le lendemain matin, main dans la main avec lui, au lycée. Était-ce parce que l’une de ses amies s’était exclamée “Le rouquin ? Vraiment ?” quand elle lui avait confié les sentiments qu’elle avait pour lui ? Ou parce qu’une autre camarade avait fait ce drôle de commentaire sur son chanteur préféré “Dommage qu’il soit roux parce que sinon il chante super bien !” ? Chacune de ces remarques n’avait pas manqué de la faire frémir. Elle savait que ses amies ne pensaient pas à mal, qu’il n’y avait pas vraiment de mauvaises intentions derrière leurs paroles, toutefois, ce genre de propos suffisait à entretenir les préjugés et la défiance à l’égard des roux. Sans parler de ses camarades de classe qui s’amusaient à longueur de journée à l’appeler Poil de Carotte… Malheureusement, certains clichés semblaient avoir la vie dure… Elle-même n’aurait pas dû se poser toutes ces questions et ne pas se soucier de ce que pensaient les autres. Elle était fière d’être aimée par ce garçon si gentil, si attentionné et qui la faisait rire comme personne. C’était une véritable chance qu’ils se soient trouvés. Quant à son attirance pour lui, elle était bel et bien réelle. Tous les papillons qui se mettaient à voltiger dans le creux de son ventre dès qu’elle le voyait ne pouvaient qu’en témoigner. Roux ou pas, tout n’était finalement qu’une question de regard et pour démonter tous ces préjugés quelle plus belle réponse avait-elle à leur proposer que celui de l’amour ?
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pixelsetperspectives · 10 months
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Séance #10: Les défis des algorithmes d'IA dans le processus de recrutement
De nos jours, de nombreux employeurs migrent vers des processus de recrutement en ligne, utilisant des technologies d'IA pour trier les candidats. Cependant, ces systèmes ne sont pas exempts de défis, en particulier en ce qui concerne l'équité. Cette problématique prend une signification personnelle pour moi en tant que personne noire, immigrante de première génération, je suis consciente des multiples fronts sur lesquels je pourrais être discriminée lors de mes candidatures.
L'intelligence artificielle devient un outil précieux, mais son utilisation doit être scrutée de près pour éviter la reproduction de biais discriminatoires. Un exemple frappant est celui d'Amazon en 2014, qui a tenté d'automatiser son processus de recrutement en formant une IA sur les CV des employés des dix dernières années. Cependant, l'algorithme a appris à favoriser les candidats masculins, reflétant ainsi les biais existants au sein de la majorité masculine des employés d'Amazon. Lorsque cette partialité a été identifiée, Amazon a pris la décision de se débarrasser de l'IA l'année suivante.
En tant que personne minorisée, ces préoccupations résonnent profondément. L'idée que l'IA utilisée dans les processus de recrutement puisse accentuer ou reproduire les discriminations déjà présentes dans la société suscite des inquiétudes légitimes quant à la limitation des opportunités futures. Les algorithmes peuvent involontairement perpétuer des stéréotypes et des préjugés, mettant ainsi en péril la diversité et l'équité dans le monde professionnel.
Il est essentiel que les organisations adoptent des politiques strictes contre la discrimination algorithmique et s'engagent à évaluer régulièrement leurs systèmes d'IA. Les candidats devraient également être informés sur le processus de recrutement automatisé et avoir la possibilité de contester les décisions injustes. Une transparence accrue sur les critères de sélection et l'utilisation de l'IA dans le processus de recrutement peuvent contribuer à renforcer la confiance des candidats.
En conclusion, bien que le recrutement automatisé puisse offrir une efficacité accrue, il est impératif de s'assurer qu'il ne devienne pas un vecteur de discrimination. En faisant pression pour des pratiques de recrutement équitables et transparentes, nous pouvons aspirer à un avenir où les opportunités professionnelles sont accessibles à tous et toutes.
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Coven d’American Horror story : féminisme, vaudou, résistance et préjugés raciaux…
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 La troisième saison d’American Horror Story, Coven (2013) traite de la sorcellerie et du Vaudou, du 19ème siècleà nos jours, en Nouvel-Orléans[1]. Ryan Murphy qualifie cette saison de « glamour evil » en mettant l’accent sur les luttesféministes contre le patriarcat et les structures répressives : misogynie, sexisme, viol… La série dénonce cescomportements au travers, notamment, de parodies de contes de fées[2]. En outre, le but de la série est d’illustrer lamanière dont le vaudou, et plus largement la sorcellerie, sont un moyen de résister à l’oppression sexiste et racialisée[3].Toutefois, nous pouvons clairement distinguer deux modes de magie radicalement opposés : le clan des sorcières constituémajoritairement de femmes blanches ayant hérité de l’histoire de Salem. De l’autre côté, le clan « vaudou » constitué poursa part, uniquement de personnes noires exerçant une magie obscure[4]. Cette division repose sur des différences racialeset intersectionnelles et illustre le fait que les Etats-unis sont encore hantés par un héritage d’esclavagisme et de racisme. Ceci malgré le fait que les réalisateurs souhaitaient présenter le vaudou comme symbole de force contre l’injustice. Nousne pouvons que constater que certains préjugés sur le vaudou perdurent…[5] Dans une première partie, nous analyseronsen quoi la saison Coven peut être considérée comme féministe et, dans une deuxième partie, nous exposerons les raisonspour lesquelles la représentation du vaudou est, à la fois, empreinte de préjugés raciaux et symbole de résistance…Notons tout de même que, dans la série, les sorcières blanches et les sorcières noires ne sont pas séparées de manièrestricte. En effet, Queenie interprétée par Gabourey Sadibe, est une sorcière noire ayant intégré le couvent. De ce fait, elleest considérée comme étant une héritière de Salem et non comme une sorcière vaudou.
Une touche de misandrie…
 L’une des spécificités de Coven réside dans le fait que tous les personnages masculins sont relégués au secondplan. Pour ne citer que le personnage de Kyle interprété par Evan Peters, cliché de la passivité masculine.  En effet, cedernier se voit enfermé dans un cercle vicieux fait de violence féminine dont il est incapable de s’extirper tout seul. Enoutre, ce sont les sorcières du couvent qui prennent pitié de lui en lui offrant un refuge. Néanmoins, il reste vulnérable etdépendant de ces femmes qui n’hésitent pas à lui donner des ordres et à le traiter comme une s’il était un objet, une «barbie Ken »[6]
Quant à l’une des sorcières du couvent, Cordelia, cette dernière réalise que son mari n’est pas ce qu’il prétendait être. Desurcroît, il met les autres sorcières en danger puisqu’il est en réalité chasseur de sorcières. Cette découverte lui permet demettre fin à cette relation et de protéger le couvent de toute masculinité toxique[7].
Viktor Frankenstein au féminin et le prince charmant…
 Il est donc pertinent de souligner que Kyle paraît être un personnage superficiel. En réalité, son apparence n’estpas anodine puisqu’il a été ramené à la vie par l’une des sorcières du couvent, Madison jouant le rôle de ViktorFrankenstein. En effet, elle explique à la bien-aimée de Kyle de quelle manière elle doit s’y prendre pour que le corpsmutilé de son cher et tendre reprenne vie[8].
Nous prenons les meilleures parties de garçon, nous les attachons à la tête de Kyle et nous construisons le petit amiparfait… Tout ce que nous avons à faire est de suivre cette recette [9]
De ce fait, ce n’est qu’en choisissant les meilleures parties de l’anatomie masculine que les sorcières obtiennent « l’idéalmasculin » Le message que transmet cet épisode est, l’on ne peut plus clair, les hommes sont des êtres si imparfaits quenous devrions pouvoir les moduler à notre juste convenance. Etant donné que ce genre d’opération est impossible dans lavraie vie, nous les femmes, n’atteindrons jamais cet idéal[10]. En outre, il est intéressant de souligner que le rôle deViktor Frankenstein est féminin… De ce fait, le pouvoir de création n’est plus une prérogative uniquement masculine.Cette scène peut donc être interprétée comme une invitation à la création d’une ère féministe et post-féministe…
Parodies de contes de fées…
Si l’épisode sur la transformation de Kyle prête à sourire, le reste de la saison est quelque peu plus sombre. En effet,American Horror Story parodie les contes de fées d’une manière grinçante. Par ailleurs, la sorcière Madison apparaîtcomme étant l’incarnation d’une princesse de conte de fées complètement superficielle puisqu’elle est obsédée par sonapparence physique qui, selon elle, reflète son pouvoir féminin. Imitant en quelque sorte une princesse modernisée, elle necesse de se plaindre du néant qu’elle ressent à l’intérieur d’elle-même. De ce fait, afin d’éviter d’être confrontée à ce refletet à l’anxiété que cela génère, elle se plonge dans les drogues et la boulimie[11].
En outre, la même sorcière se fait assassiner par la « suprême »[12] qui l’enferme dans une boîte en bois ressemblant à uncercueil pour ensuite la ressusciter, simulant le réveil de Blanche-Neige[13].
Dans un autre épisode, nous assistons à une scène qui semble parodier la « Belle au bois dormant » ; une sorcière est ivremorte, frôlant de près le coma éthylique. Elle est alors allongée sur un lit pendant que des garçons la violent. Néanmoins,la sorcière se venge en provoquant la mort de plusieurs d’entre eux. En adoptant un point de vue critique et déconstruit,les réalisateurs réécrivent les contes de fées en transformant « Blanche-Neige » en zombie et interprètent l’éveil de « Labelle au bois dormant » comme étant un fantasme misogyne du viol[14].
Lecture féministe…
Il est pertinent de souligner que Coven délivre un sous-texte féministe. En effet, les scènes dans lesquelles la forcemasculine semble régner dénoncent la violence du patriarcat au sein de la société occidentale. De ce fait, les réalisateursillustrent, de manière implicite, le fait que l’influence des contes de fées sur la construction du « modèle féminin » n’estpas un fait accompli[15]. En adoptant une vision douce-amère à l’égard de la condition féminine, American Horror Storys’engage dans la création d’un espace post-féministe[16]. Notons également que les réalisateurs engagent des personnesayant un handicap. C’est le cas par exemple de l’actrice Jamie Brewer, présente dans la majorité des saisons.
Néanmoins, en admettant que la série défende des valeurs féministes, elle est rapidement rattrapée par certains préjugés,notamment raciaux. Pourtant, certaines scènes de la série peuvent être interprétées comme un symbole de résistancecontre l’oppression racialisée.
Chapitre II : Entre préjugés et résistance…
Le vaudou en Nouvelle-Orléans peut être définit de manière très sommaire comme étant une « sous-culture dynamique »ou une « religion syncrétique » pratiquée par un groupe de personne selon des influences économiques, sociales etculturelles. La saison Coven perpétue de vieux préjugés liés à cette pratique, notamment à travers la mise en scène decertaines cérémonies et de représentations de Papa Legba. En outre, les réalisateurs sensationnalisent les pratiquesvaudous et les présentent comme étant sombres et dangereuses[17]. Cette représentation trouve son origine dans diversessources ethnographiques du XIXème et XXème siècle. Ces données s’appuient sur les stéréotypes des « primitifs » et des« sauvages » majoritairement diffusés jusqu’à la moitié du 20ème siècle. Malheureusement, de nos jours, ces stéréotypesn’ont pas complètement disparu de l’imaginaire populaire occidental. Par ailleurs, ce sont sur ces derniers que lesréalisateurs de la série se sont appuyés…[18]
Néanmoins, les réalisateurs dépeignent également le vaudou comme un symbole de résistance. Marie Laveau, personnagehistorique et sorcière vaudou interprétée par Angela Bassett, recourt à sa magie afin de riposter contre des actes deviolence raciste. En effet, malgré les stéréotypes qui perdurent et dont les réalisateurs se sont vraisemblablement inspirés,afin de sensationnaliser et diaboliser les pratiques vaudous, ils les présentent également comme étant un système ayantune signification historique, politique, sociale et culturelle[19].
Une réécriture de personnages historiques…
 La série s’inspire de personnages historiques tels que Marie Laveau (sorcière vaudou) ou Delphine de Lalaurie(Katy Bates), esclavagiste particulièrement sanguinaire ayant vécu au XIXème siècle afin de réinventer leur rôle dans lemonde contemporain. Marie Laveau représente, en quelque sorte, tous les esclaves qui ont été torturés durant le 19èmesiècle, et plus spécifiquement ceux qui ont été victimes des abus de Mme Lalaurie. Grâce à des flashbacks remontant auxannées 1830, la saison retrace les manières dont la magie, la religion et la notion de « races » sont comprises etinterprétées en Nouvelle-Orléans[20].
« Vaudou versus sorcellerie »[21]
Comme nous l’avons vu, dans la première partie, les sorcières considérées comme étant des héritières de Salem seréfugient toutes dans le même couvent afin d’échapper aux persécutions. Ceci alors même que Marie Lavau dirige sonpropre groupe de sorcières vaudous. Bien que les deux clans craignent le même type de persécutions, les deux groupes defemmes restent fortement opposés l’un à l’autre. De ce fait, nous pouvons aisément observer une ségrégationgéographique de la ville liée aux deux types de magie. Par ailleurs, une trêve a été signée par les cheffes des clans afin queles limites territoriales soient respectées. Seule Queenie, la seule sorcière noire du couvent, a le droit de franchir cettefrontière librement[22].
Queenie, bien qu’elle soit une sorcière noire, est une héritière de Salem car l’une de ses ancêtres n’est autre que Tituba,esclave accusée de sorcellerie (non, Tituba n'était pas noire mais plutôt basanée puisqu'elle est d'origine amérindienne).Queenie, pendant longtemps, a ignoré le fait que des sorcières noires pouvaient être des héritières de Salem. Néanmoins,depuis qu’elle a rejoint le couvent, elle accepte son héritage de sorcière de Salem et s’y identifie pleinement.  Toutefois,elle se décrit elle-même comme étant une poupée vaudou humaine, capable d’infliger des blessures corporelles à sesadversaire, voire les tuer en mutilant son propre corps. De ce fait, Quennie représente, en quelque sorte, un métissageentre sorcière de Salem et sorcière Vaudou[23].
Lorsque Quennie rend visite aux sorcières vaudous, Marie l’invite à rejoindre son clan l’assurant que si elle le fait, elle nese sentira plus jamais reléguée au second rang. Par cette offre Marie sous-entend que les sorcières du couvent sont racisteset qu’elles ne considèrent pas Quennie à sa juste valeur à cause de sa couleur de peau. Quennie répond que « ses sœurs »ne la traitent pas différemment des autres. Ce à quoi Marie répond :
Oh, elles prennent soin de toi. Leur pouvoir est construit à la sueur de notre dos. La seule raison pour laquelle noussommes dans ce pays se trouve dans le fait que nos grands-pères n’ont pas pu courir assez vite (…)[24]
Il est à noter que la ségrégation entre les sorcières n’est pas uniquement basée sur les deux types de magie mais égalementsur l’histoire de l’oppression raciale aux Etats-Unis. Par ailleurs, cela illustre également les différences entre lesmouvements féministes. En effet, certains mouvements féministes, constitués majoritairement de femmes blanches,ignorent, consciemment ou non, les situations dans lesquelles se trouvent les femmes racisées[25].
Dans Coven, nous pouvons relever au moins une convergence de lutte entre les deux clans : les chasseurs de sorcièrespatriarcaux cherchant à éradiquer toutes formes de magie. Néanmoins, cette convergence n’est pas toujours (elle l’estdans certains cas, nous le verrons plus tard ) synonyme de sororité puisque Fiona, la mère supérieure du couvent et Mariese disputent à propos de la supériorité de telle ou telle magie. Marie affirme que les sorcières blanches ont volé despouvoirs à la sorcière Tituba à Salem au 17ème siècle. Néanmoins, Fiona réfute totalement l’idée qu’une sorcière basanée(attention, Tituba n'a jamais eu la peau noire) ait pu posséder des pouvoirs supérieurs à ceux d’une sorcière blanche. Celaest, en partie, dû au fait que Fiona considère que Tituba, par son statut d’esclave, était une femme illettrée. De ce fait, samagie ne peut être qu’inférieure aux autres. Par conséquent, l’échelle de valeur n’est basée que sur des configurations dedifférences raciales et de classe. Marie remet en question le point de vue de Fiona en soulignant le rôle que lesesclavagistes ont joué dans l’asservissement de Tituba et en mettant en exergue que le rôle de Tituba était bien plus quecelui d’une simple esclave[26]
Vous en avez fait une esclave. Avant cela, elle venait d’une grande tribu, les Arawak. Elle a appris les secrets d’une lignéede chamans vieille de deux mille ans. La nécromancie, elle l’a donnée à vos filles de Salem. Un cadeau remboursé partrahison[27].
 En donnant une identité en dehors de son identité d’esclave, Marie affirme le pouvoir de sa magie. La position deTituba dans une identité culturelle et historique bien établie, lui confère un certain pouvoir[28]. La confrontation de Marieet Fiona à propos de la magie, se transforme petit à petit en débat mettant en exergue les notions de hiérarchie raciale. Dece fait, la dispute entre les deux sorcières à propos de la supériorité de la sorcellerie n’est qu’une métaphore. En effet,l’affirmation de Marie selon laquelle les sorcières blanches ont emprunté la magie aux femmes noires démontre qu’ilexiste entre les deux clans de sorcières et plus largement dans la société américaine, une dynamique de pouvoir racialisée.[29]
Un vaudou sensationnalisé…
À bien des égards, la saison Coven perpétue des tropes vaudous bien ancrés dans les croyances populaires, notammentceux qui présentent le vaudou comme une pratique dangereuse issue de croyances primitives. En 1935, l’anthropologueZora Neale Hurston a critiqué les représentations des systèmes de croyances originaires d’Afrique que les blancs ontperpétué en Occident. Elle affirme également que les occidentaux ont toujours mal prononcé le mot qui serait « Hoodoo »et non « vaudou ». Par ailleurs, elle s’amuse des représentations des orgies rituelles de Broadway et des fictions populairesen insistant sur le fait qu’elles n’ont absolument rien de réaliste[30]. Hurston suggère que les récits blancs du vaudou sonttellement sensationnalisés et exagérés qu’ils sont devenus risibles pour ceux qui connaissent le vaudou authentique. Cesreprésentations du vaudou, apparues au cours du XIX et début du XXème siècle se reposent uniquement sur la notionqu’il est intrinsèquement sombre et qu’il témoigne de l’infériorité et de la sauvagerie des esclaves et des personnes libresde couleur[31].
Au début du XXème siècle, plusieurs guides en Nouvelle-Orléans, publient des récits vaudous dont bon nombre fontréférence à Marie Laveau. Les plus populaires sont ceux publiés par le Federal Writer’s Projectdans le cadre de la WPA(Work Project Administration) du président Roosevelt dans les années 1930 et 1940. Ces guides mettent en garde :
Ces reines vaudous connaissent des choses qu’aucun homme blanc n’a jamais connues. Elles pouvaient faire mourir desgens, les faire enterrer et les élever de nouveau deux semaines plus tard[32]
 La manière dont ce récit a été promu dans les publications sélectionnées par le gouvernement démontre laprévalence de ces impressions du vaudou dans l’imagination culturelle américaine. Par ailleurs, certains de ces guidessont encore, de nos jours, vendus dans les magasins touristiques de la Nouvelle-Orléans[33].
 La représentation de la divinité vaudou Papa Legba dans American Horror Story favorise les préjugés. En effet, ilest représenté comme étant un être dépravé et sauvage. Papa Legba agit traditionnellement en qualité de Saint-Pierrecatholique, un gardien entre la terre et le monde spirituel. Dans Coven, il s’apparente davantage au diable et agit demanière fourbe s’attaquant aux vivants. Par ailleurs, il est physiquement hideux. En constante recherche d’âmes d’enfantsinnocents, il apparaît comme étant l’un des plus sinistres personnages de la saison. En outre, Papa Legba, au sein del’imaginaire occidental, représente en quelque sorte la religion vaudou dans sa globalité perpétuant ainsi des préjugésextrêmement négatifs[34].
Le vaudou : symbole de résistance contre le patriarcat et le racisme…
 De manière paradoxale, Coven également met en scène une magie vaudou résistante à l’oppression raciste etsexiste. En admettant que : « la fonction de tout système de croyance est de donner un sens à l’expérience et la réalité[35]» De ce fait, la sorcellerie représentée dans la saison agit comme un paradigme à travers lequel les femmes comprennentle monde et leur position dans celui-ci[36]. En outre, nous pouvons souligner le fait que, malgré certaines divergencesentre les deux clans de sorcières, il existe bel est bien une sororité entre elles. Notamment, lorsqu’il s’agit de se protégerdes chasseurs de sorcières. L’oppression raciste devient intersectionnelle réunissant les deux clans afin d’unir leur forcerespective et de se protéger mutuellement au détriment des préjugés racistes[37]. Historiquement, particulièrement àtravers le personnage de Marie Laveau, le vaudou a été utilisé comme moyen de résistance contre la suprématieblanche[38].
Dans Coven, nous pouvons observer une dualité complexe. En effet, bien que le vaudou soit un symbole de résistance etde puissance dans certaines scènes, l’esthétique de cette résistance joue paradoxalement sur les représentations péjorativesdu vaudou. Par exemple dans l’une des scènes, Marie Laveau a des yeux démoniaques, sacrifie des animaux et pratique lanécromancie… Tous ces aspects ne font partie d’aucun rituel vaudou existant. Par conséquent, les réalisateurs perpétuentdes idées fausses tout en voulant illustrer le fait que le vaudou, notamment les sorcières, sont un symbole puissant derésistance à la suprématie blanche[39].
Le personnage le plus agressif et qui représente la forme la plus odieuse de racisme et de violence auquel Marie Laveau seconfronte, est celui de Delphine Lalaurie : Personnage historique torturant ses esclaves à mort. Malgré le fait que lesdocuments historiques sur cette affaire soient lacunaires, il est certain qu’en 1834 suite à un incendie de la maison desLalaurie, sept esclaves ont été retrouvés enchaînés mais encore en vie dans une chambre secrète. La familled’esclavagistes est alors chassée de la ville tandis que des rumeurs se répandent sur les ignobles traitements infligés auxesclaves[40].  S’inspirant de cet infâme figure historique, le personnage de Delphine Lalaurie joué par Katy Bates, est l’undes plus glaçants. En effet, dans le premier épisode de la saison, elle draine le sang de ses esclaves et l’étale sur son visageafin de faire « rajeunir » sa peau. Après avoir surpris sa propre fille flirtant avec un serviteur noir, elle l’emmène dans unepièce afin de le mutiler : Elle le transforme en minotaure en lui attachant une tête de taureau sur ses épaules. LorsqueMarie apprend cela, elle décide de venger cet homme. Connaissant l’obsession de Delphine de rajeunir, Marie lui offreune potion de jouvence. Sauf que celle-ci ne lui rend pas sa jeunesse mais la rend tout simplement immortelle. Ensuite,Marie tue et pend les filles Lalaurie devant leur maison afin que Delphine les voie. Finalement, Marie enterre Delphinevivante dans un cercueil pour l’éternité. De ce fait, la sorcière vaudou agit comme une guerrière en quête de justice. Elledevient donc symbole de résistance et protège la communauté noire de la Nouvelle-Orléans des crimes racistes. Delphineest ensuite libérée du cercueil par l’une des sorcières du couvent. Néanmoins, elle se voit forcée de devenir la servante deQuennie, la sorcière noire du couvent. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir des propos et insultes racistes à son encontre.Toutefois, rappelons-nous que Quennie a le pouvoir d’infliger toutes sortes de blessures en utilisant son propre corpscomme s’il s’agissait d’une poupée vaudou. N’oublions pas que Delphine est désormais immortelle, ce qui laisse àQuennie un immense champ de liberté en matière de tortures. La manière dont le personnage de Delphine Lalaurieapparaît à travers les siècles suggère que le racisme persiste jusqu’à nos jours et qu'il est difficile d'y mettre fin telle la têtede Delphine qui reprend sa place après avoir été coupée maintes et maintes fois par Queenie...[41]
[1] Jennifer O’reilly, « We’re more than just pins and dolls and seeing the future in chicken parts’: Race, magic and religion in American Horror Story: Coven”, in European Journal of American Culture, volume 38, 2019, p. 30. [2] Elisabete Lopes, « Witchcraft and Bitchcraft : A portrayal of the Witch Character in American Horror Story: Coven, p.59. [3] Jennifer O’reilly, op.cit., 39. [4] Jennifer O’reilly, op.cit., p.30. [5] Ibidem, p.39 [6] Elisabete Lopes, op.cit., p.62. [7] Ibid. [8] Ibid. [9] American Horror Story: Coven, Season 3, Episode no. 2, ‘Boy Parts,’ first broadcast 16 Oct. 2013 by FX, Directed by Michael Rymer. [10] Elisabete Lopes, op.cit., p.63. [11] Elisabete Lopes, op.cit., p.64. [12] Sorte de « mère supérieure » [13] Elisabete Lopes, op.cit., p.64. [14] Ibid. [15] Ibidem, p65. [16] Ibid. [17] Jennifer O’reilly, op.cit., p.30. [18] Ibid. [19] Ibid. [20] Ibidem, p.31. [21] Sous-titre emprunté à Jennifer O’reilly. [22] Jennifer O’reilly, op.cit., p.31. [23] Ibid. [24] Épisode : « La mort » [25] Jennifer O’reilly, op.cit., p.31. [26] Ibidem, p.32. [27] Épisode : Les parties du garçon. [28] Jennifer O’reilly, op.cit., p. 32. [29] Ibidem, p.33. [30] Ibidem, p.33. [31] Ibid. [32] Guide WPA in Jennifer O’reilly, op.cit., p.33. [33] Jennifer O’reilly, op.cit., p.34. [34] Ibidem, p.35. [35] Katrina Hazzard-Donald, Mojo Workin’ : The Old African American Hoodoo System, University of Illinois Press, 2013, p.3. [36] Jennifer O’reilly, op.cit., p.36. [37] Ibidem, pp.36-37. [38] Ibidem, p.37. [39] Ibid. [40] Ibid. [41] Ibidem, pp.37-38.
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todorpeychev · 1 year
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Toi, le regret de mon âme, Todor Peïtchev
Titre : « Toi, le regret de mon âme » Auteur : Todor Peïtchev Traducteur : Patrice Lucas Conception graphique : Tahsin Ahmed Editions : Patrice Lucas Imprimerie : Aquiprint Date d’édition : novembre 2018 Tirage : 1ère édition Nombre de pages : 169 Format : 16 / 60 / 90 Type de reliure : collée ISBN : 978-2-9547308-1-3 Prix : 16,00
Présentation de l’ouvrage :
Après le succès en Bulgarie de son premier roman intitulé : « ne cherchez pas à me ressembler ! Je suis un garçon singulier ... », Todor Peïtchev publie ce recueil de nouvelles, qui nous plonge dans le quotidien de personnages cosmopolites et attachants. L’auteur évoque divers pays d’Europe sans toujours les nommer ce qui laisse volontairement un doute au lecteur, quant au lieu où se situe l’action. Malgré cette diversité qui est bien plus que géographique (milieu social, origine, orientation sexuelle...), les personnages ont en commun leur exposition aux coups de la vie qui ne les ménage guère. Presque toujours, ils sont en attente d’un évènement extraordinaire de nature à les extraire de leur souffrance, de leur solitude. Le dénouement, l’épilogue de chaque histoire est tantôt tragique, tantôt heureux, passant d’un réalisme noir à une sorte d’idéalisme. Au-delà de son talent de conteur, Todor Peïtchev nous offre un plaidoyer en faveur de la tolérance et de l’acceptation de l’autre. Il nous invite également à conserver notre liberté de penser, à résister aux préjugés de toutes sortes, de toute nature.
Présentation de l’auteur :
Né à Sofia en 1972, Todor Peïtchev se passionne très jeune pour le théâtre et le cinéma. Au collège puis au lycée il joue dans des spectacles de marionnettistes au sein d’une troupe amateur, rattachée à la maison de la culture Iskar à Sofia. Après le lycée, il poursuit ses études dans une école spécialisée dans les métiers de la télévision et du cinéma. Ses professeurs sont des acteurs célèbres en Bulgarie mais aussi parfois à l’étranger. Son premier roman « ne cherchez pas à me ressembler, je suis un garçon très singulier !» a été classé meilleure vente bulgare via internet pour l’année 2007.
Notice bibliographique Toi, le regret de mon âme / Todor Peïtchev | BnF Catalogue général - Bibliothèque nationale de France
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yes-bernie-stuff · 5 months
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◀ 21 AVRIL ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Jean 14:9
Ne blessez donc pas le coeur de Jésus !
Que de fois le Seigneur doit être stupéfait de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent stupides. Quand nous restons dans la simplicité, nous y voyons clair. Philippe s'imaginait qu'il allait assister à quelque manifestation prodigieuse, mais quant à Jésus, ce n'était que son Maître, il le connaissait trop bien. Nous cherchons Dieu dans quelque bouleversement catastrophique qui, pensons-nous, va venir, et en réalité Il est là, présent devant nous. Nous sommes prêts sans doute à obéir à Jésus, mais nous le blessons par nos questions inintelligentes : "Seigneur, montre-nous le Père !" Il nous répond du tac au tac : "Il est là, devant vous, ou bien nulle part." Nous voulons que Dieu se manifeste à ses enfants. Mais Dieu ne se manifeste que dans ses enfants. Les gens du dehors s'en rendent compte, mais l'enfant de Dieu ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu dans notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus Le saisir que nous ne pouvons saisir notre propre pensée. En exigeant de Dieu des manifestations extraordinaires, nous blessons le Seigneur. Nos questions n'ont rien de la simplicité de l'enfant. "Que votre coeur ne se trouble point !" Si mon coeur se trouble, je blesse mon Sauveur. Si j'ai confiance en Jésus, ma vie est-elle conforme à cette confiance ? Est-ce que je me laisse aller à de tristes inquiétudes ? Il faut que je m'habitue à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne viendra pas tout à l'heure, Dieu est là maintenant. Quand vous le sentirez, vous serez affranchis de toute inquiétude. - Lire plus ici :
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