Tumgik
#Savoirs populaires
empiredesimparte · 5 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°6 | Francesim, Versailles, 26 Thermidor An 230
The Emperor called a meeting of his Council of State, anxious to know what to do with his grandfather Louis. His advisors assured him that only the descendants of Napoleon IV and the imperial prince Henri Simparte could accede to the imperial dignity. His grandfather was therefore legally excluded from the imperial family. His Imperial Majesty was relieved by this news, and turned his attention to the next matter: his training at the Ecole Navale. The training required him to be away for at least 15 months, which meant that a regency had to be prepared. The Council of State approved the appointment of the Empress as Regent, assisted by Prince Imperial Henri Simparte and his son Philippe.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
L'Empereur a réuni son Conseil d'Etat, anxieux de savoir quoi faire de son grand-père Louis. Ses conseillers lui assurent que seuls les descendants de Napoléon IV et du prince impérial Henri Simparte peuvent accéder à la dignité impériale. Le grand-père est donc juridiquement écarté de la famille impériale. Sa Majesté Impériale est soulagée par cette nouvelle, et s'occupe de la prochaine affaire : sa formation à l'Ecole Navale. Sa formation demande 15 mois d'absence, ce qui oblige la préparation d'une régence. Le Conseil d'Etat approuve la nomination de l'impératrice comme régente, secondée par le prince impérial Henri Simparte et son fils, Philippe.
(Casimir) Dans tous les cas, Sire, Louis Simparte est un ascendant de Napoléon IV, donc il n'est pas un prince français. Même si vous l'aviez souhaité (Joachim) Et nous pourrons facilement le faire enfermer s'il agite le pays
(Napoléon) C'est rassurant. Et à propos de la régence ?
(Elise) Selon les articles 3 et 4 du sénatus-consulte du 8 juillet 2001, l'impératrice exerce la régence, sinon le prince impérial. La régence est exercée en votre nom, et le conseil de régence est constitué des deux princes les plus proches dans l'ordre de succession. Le conseil ne peut être changé par l'impératrice ou quiconque.
(Grégoire) Combien de temps la régence doit-elle durer ? Ca ne risque pas d'éveiller des critiques ?
(Casimir) Non ! Pourquoi serait-elle critiquée ? (Joachim) L'Empereur sera entraîné par l'armée et complètera ses études, le peuple comprendra
(Elise) L'Impératrice est plutôt populaire, malgré son jeune âge. Avec l'aide du prince impérial Henri, ça devrait fonctionner
(Joachim) Avez-vous discuté de la durée de votre formation avec l'armée, Sire ?
(Napoléon) 15 mois
43 notes · View notes
selidren · 4 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Printemps 1920 - Champs-les-Sims
2/5
Pour changer de sujet (je pense que vous avez saisi que mon mari peut être compliqué sur de nombreux points), je n'ai pu m'empêcher de rire de la mésaventure de votre fils. Il devait se sentir penaud quand vous l'avez réprimandé, il n'est guère charitable de calomnier les souffreteux, ils ont bien d'autres choses dont se soucier sans qu'un jeune adolescent n'amène les torches et les fourches. Que voulez-vous ? C'est une jeune génération passionnée. Ces dames dont vous me parlez ont cependant l'air adorable. Si elles ont demandé à emprunter la photographie, cela ne m'étonnerait pas qu'elles aient perdu un fils à la guerre. J'imagine que cela suffit pour s'en rendre sévèrement malade.
J'ai fortement pensé à vous ces derniers temps. Selon Madame Eugénie, il fut un temps où Monsieur Auguste parlait à notre famille des anglais qui s'installent à Hylewood, et que les questions évoquant francophones et anglophones sont parfois tendus au Canada. Chez moi aussi, ces maudits anglais ont déclenché un incident diplomatique !
Il y a peu de temps, un jeune gallois (à ce qu'il semble, je ne peux me vanter de savoir différencier un gallois d'un anglais ou d'un écossais), s'est présenté chez une jeune veuve, Anne Barthélémy (ses relations font que nous la connaissons pas le biais de Jeanne, la soeur de Jules). La pauvre jeune femme a perdu son mari en 1916, et il se trouve que le nouveau venu, Monsieur Norton, dis n'avoir eu sa vie sauve que grâce à son mari. Il a mis un moment à la retrouver, et s'est mis à la disposition de la jeune femme, affirmant qu'il devait bien cela à l'homme qui avait donné sa vie pour sauver la sienne. Il est arrivé avec de nombreux cadeaux venus du Royaume-Uni et d'Amérique, et parmi tous ces cadeaux, il y avait des enregistrements magnétiques de chansons américaines pour télégraphones. Ces enregistrements ont fait le tour du village. Je ne sais pas Madame Barthélémy va laisser Monsieur Norton la courtiser encore longtemps, mais en tous cas, la musique l'a séduite. L'enregistrement est donc arrivé chez nous et a beaucoup plu aux filles. Un certain Monsieur Gershwin, à ce qu'il parait, qui commence à devenir très populaire aux Etats-Unis. Peut-être est-il déjà connu au Canada ?
Il a en revanche moins plu à Madame Eugénie qui se plaint d'une invasion de tuniques rouges dans son salon. Cela pourrait prêter à sourire si elle n'avait pas, par ce biais, ramené ses vieilles obsessions et perturbé encore une fois mes enfants.
Transcription :
Eugénie « Que faites-vous jeunes filles ? »
Sélène « Tante Juliette nous a appris la valse la dernière fois qu’elle est venue. »
Arsinoé « Nous nous sommes dit que ce serait intéressant de pratiquer un peu pour ne pas perdre le peu que nous avons assimilé. »
Eugénie « Ce n’est pas précisément une musique adaptée à la valse. Qu’est-ce d’ailleurs ? »
Sélène « De la musique américaine. Je ne me souviens plus du nom de l’artiste. Ils l’ont joué chez les Hurelle la semaine dernière, c’est un cadeau d’un anglais je crois. »
Eugénie « Mmh… Et de quoi ça parle ? »
Arsinoé « Pas la moindre idée. »
Eugénie « Jeunes filles, si vous souhaitez pratiquer la valse, il faut une musique adaptée. Changez immédiatement. »
Eugénie « Voilà qui est mieux. D’ailleurs, comment cette satanée musique s’est retrouvée en ta possession jeune fille ? »
Sélène « Et bien l’anglais l’a joué à Anne pour essayer de l’égayer un peu. »
Eugénie « Oh oui, pauvre enfant. »
Arsinoé « Puis La petite Léone l’a entendue. Elle en a parlé à Simon à l’école, qui a eu envie de l’écouter. Il l’a fait écouter à la mère et à sa grand-mère aussi. »
Eugénie « Jeanne a apprécié ? »
Sélène « Je ne sais pas. »
Eugénie « Ah… Sélène, tiens donc tes grandes jambes plus droites et suis le rythme ! »
Sélène « Mais c’est si lent ! »
Eugénie « C’est normal, il faut commencer lentement. Redresse toi donc un peu ! Seigneur, on dirait ton père quand il a commencé à marcher ! »
Arsinoé « Aïe ! »
Sélène « Oh mince, je suis désolée ! Tu as mal ? »
Eugénie « Que tu es maladroite ! »
Arsinoé « Non, ça va. C’est n’est pas si grave. »
Eugénie « Tu es encore bien trop maladroite pour danser avec ta sœur, Sélène. Je demanderai à tes cousins de te donner des leçons. En attendant, demande donc à Cléopâtre de venir, elle sera plus à même de danser. C’est une enfant qui, à défaut d’être convenable, a un indéniable sens de l’élégance. »
10 notes · View notes
claudehenrion · 3 months
Text
Des escouades de pieds nickelés lancés à l'assaut de ruines
J'ai eu la chance, ces jours derniers, en lisant un de mes ''quotidiens-du-matin'', de tomber sur deux textes que j'ai trouvés excellents, au point de m'en inspirer plus que largement et de soumettre des parties de leur contenu à votre curiosité, comme nous le faisons de temps en temps. L'un d'entre eux est signé par Vincent Trémollet de Villers et l'autre par Arnaud Benedetti, tous deux chroniqueurs au Figaro : la finesse de leurs analyses comme les mots choisis m'ont semblé fournir une description particulièrement juste du drame potentiel que traverse notre France.
Non seulement, affirme le premier, la politique n'est pas un jeu, mais c'est une matière sensible et dangereuse, qui peut parfois exploser dans des violences imprévisibles et inattendues. Une décision impulsive peut déchaîner des dégâts en chaîne, sans que personne ne puisse arrêter la mécanique de destruction lancée. Nous y sommes. Des ministres ''zombifiés'', des députés dépités, des conseillers désemparés : la majorité avance, exsangue, vers une bataille qu'elle ne s'attendait pas à mener, pour laquelle elle n'est pas prête, et qu'elle a de fortes chances de perdre.
A Gauche, l'esprit manœuvrier des trotskystes l'emporte sur la morale la plus élémentaire : oubliées les déclarations assassines des Insoumis sur Israël et sur Gaza, et oublié aussi l'antisémitisme d'atmosphère qui entache la Gauche radicale... Le nouveau ''Front populaire'' ne s'encombre pas de principes, il veut un maximum de circonscriptions. C'est le génie de la soi-disant ''Gauche morale'' : faire des remontrances à la terre entière, en piétinant allègrement les pseudo-vertus qu'elle professe. Mais il y a longtemps qu'il est de notoriété publique que la Gauche sait, toute honte bue, se regrouper pour se présenter ''unie'' (que ne fait-on dire aux mots !) lors des ''distribution des sièges''...
A Droite, à l'inverse, ce sont les retrouvailles avec les grandes déclarations et les querelles microscopiques, les accords signés sur un coin de table et les manifestes des caciques-à-plumes... Après des années de silence, Laurent Wauquiez s'auto-extrait de sa tanière pour se précipiter dans une bataille partisane d'arrière garde, qui est de toute façon perdue d'avance, Après des mois de présidence, Eric Ciotti scelle une alliance dans la logique des choses et de son histoire personnelle, que rejettent les galonnés mais qui enchante une majorité des électeurs et des militants... qui l'espéraient depuis longtemps. LR n'est plus qu'un petit groupe de notables déconnectés du réel. Ce mouvement, analyse Arnaud Benedetti, s'est fracturé de l'intérieur, s'encalminant dans une indécision prudente et s'immobilisant dans le vain espoir d'un rebond. Il agonise sous nos yeux, faute d'avoir choisi.
Au gouvernement, les ministres vont chercher des insultes hors sujet au plus profond d d'analogies paresseuses et absurdes : ''collaboration'' (sic ! Il faut ne pas savoir de quoi on parle, pour oser !) ''Munich'' ou ''fascisme'' (mêmes commentaires) pour dénoncer une clarification qu'Emmanuel Macron appelle depuis longtemps de ses vœux et que nous voyons se mettre en place ''en direct''. Les ''demi-habiles'' qui prétendent conseiller le chef de l'Etat se frottent les mains devant les premiers effets de cette folle décision (Raphaël Glucksmann humilié par une Gauche qui perd son honneur, et une Droite qui s'entre-déchire...), en refusant de voir que c'est eux qui sont les vraies victimes de cette partie de ''à qui perd, perd''. Il faut remonter à 1968 et à toutes ses folies pour trouver une crise d'une violence comparable, où le pire ne fait plus partie des ''impossibles''.
Le très problématique et encore plus improbable ''dépassement'' (ça veut dire quoi ?) soi-disant souhaité par Emmanuel Macron (qui ne voit là qu'un gadget pour affaiblir ses opposants !) rétrécit comme peau de chagrin, et le clivage ''Gauche-Droite'', dont il avait annoncé la fin puis proclamé le Requiem, renaît de ses cendres, mais sous une forme plus radicale et infiniment plus violente. La France, à cause de cette faute majeure, est en passe de se retrouver réduite à deux blocs solides et sauvagement hostiles l'un à l'autre, l'un sous la tutelle ombrageuse de Marine le Pen et l'autre, ballotté entre les ''plus-disants'', selon les impressions de vote plus ou moins utile ici ou là... entre lesquels coule sans direction le magma informe et ratatiné de ce qui ose encore se prétendre ''une majorité''... de plus en plus minoritaire !
En résumé, nous assistons à un face à face dans le grand bordel créé par cette décision absurde, entre, écrit Benedetti, le dernier des Mohicans (LR) qui continue à s'astreindre servilement à la ruse mitterrandienne (ruse en forme de piège vicelard, comme il l'était lui-même) du ''cordon sanitaire''... et une Gauche qui continue à se prétendre ''de gouvernement'' mais qui n'hésite pas, pour quelques sièges de plus, à s'allier avec des formations dont le degré de diabolisation (réelle, elle) est beaucoup plus nocif que celui –à peu près inexistant-- du Rassemblement national.
Le tout, au milieu d'un peuple français dont les quatre cinquièmes refusent d'écouter un seul mot de ce que tente de lui raconter un Président que plus de 80 % des électeurs rejettent, mais qui, confisquant la parole publique (pendant des heures d'ennui profond pour ceux qui n'ont pas tout de suite éteint leur récepteur), est le seul à n'avoir pas compris que, loin d'être une solution, c'est lui qui est ''LE'' problème......
H-Cl.
9 notes · View notes
equipe · 8 months
Text
Notes de mise à jour
🌟 Nouveautés
Sur le Web, un lien "Voir le blog" a été ajouté en haut du menu des paramètres de blog situé sur le côté droit de l'écran. Ce lien affiche votre blog en mode Consultation (c.-à-d. comme s'il était visité par un utilisateur lambda).
Patio est désormais compatible avec les raccourcis clavier. Utilisez les flèches directionnelles pour naviguer entre les colonnes.
Suite à vos retours sur la fonction Patio, nous avons changé l'ordre de tri par défaut des colonnes Tag et Recherche. Désormais, les résultats les plus récents s'affichent au lieu des plus populaires. Il est toujours possible de modifier ce réglage en passant par le menu ●●● situé dans le coin supérieur droit d'une colonne de type Tag/Recherche, puis en sélectionnant l'option Paramètres.
🛠️ Correctifs
Sur le Web, l'option du menu ●●● permettant de consulter le billet "parent" d'un reblog est à présent plus explicite. Si le billet parent est un autre reblog, l'option s'intitule "Voir le reblog précédent", tandis que si le parent se trouve être le billet original, l'option précisera "Voir le billet original".
Dans l'application Android, les billets placés en file d'attente affichent désormais leur horodatage complet.
Correction dans l'application iOS d'un bug qui pouvait conduire sur un écran erroné lors de l'ouverture d'une notification annonçant la réception d'un cadeau.
Vendredi 2 février, une anomalie a empêché certains utilisateurs d'importer leurs vidéos. Le problème a rapidement été résolu.
Sur le Web, les lieux indiqués dans la section "Sessions actives" des Paramètres du compte sont à présent davantage fidèles à la réalité.
Le nombre des Questions/Contributions non lues affiché dans la Boîte de réception est maintenant corrigé pour la majeure partie des utilisateurs.
🚧 En cours
Rien de particulier à signaler.
🌱 Prochainement
Tic tac tic tac ⏰ : le 1ᵉʳ avril approche à grands pas (oui oui, déjà !).
Le design de Tumblr TV sera remodelé dans la prochaine version de l'application Android. La barre de navigation sera placée dans la partie basse de l'écran et le texte du curseur de lecture ne sera plus associé à la position de la zone de recherche. De plus, de nouvelles animations d'apparition/de disparition seront ajoutées à certains éléments de l'interface.
Vous rencontrez un problème ? Écrivez-nous (en anglais) et nous reviendrons vers vous aussi vite que possible !
Vous souhaitez nous faire part de vos commentaires ? Rendez-nous visite sur le blog Work in Progress et participez aux discussions de la Communauté !
Vous désirez soutenir financièrement Tumblr ? Consultez ce billet pour tout savoir, et jetez un œil à notre badge Mécène Tumblr directement sur TumblrMart !
16 notes · View notes
patric-jonas · 3 months
Text
Tumblr media
Les artistes soutiennent le nouveau front populaire
Jonas 2024 #24 - affiche pour le nouveau front populaire -
linogravure 15x21 - impression en deux couleurs sur papier Unica Fabriano 250 grs - encre aqua linoprint de Schmincke - impression sur presse taille douce Reig -140 A
premier tirage de ce visuel "Unité ouvriers paysans " réalisé en 2021 à partir d'une affiche de "mai 68 - réalisé par des étudiants des beaux arts de Paris" -> -> -> https://patric-jonas.tumblr.com/post/653729580870483968/semaine-23-affiches-politiques-01-france
ce nouveau visuel reprend la célèbre plante/outil et bien sûr avec un slogant d'actualité - FRONT POPU 2024 -
réalisation Jonas - 06 -2024
 ———————————————————————–
Voici 36 raisons de faire des affiches pour le Front Populaire 24.
en savoir + sur le projet participatif 24x36 - voir le site 24x36.art -> -> -> https://24x36.art/index.html?success=1
———————————————————————–
contacts et renseignements : [email protected]  
————————————————————————
7 notes · View notes
dazeofcoral · 4 months
Text
FC dit populaires...
parfois, je prends une tête bien connue, c'est rare mais ça m'arrive. et tout de suite on me fait regretter mon choix. parce que les demandes de liens, surtout les plans c*ls et les demandes pour un lien love seulement et uniquement parce que la tête de mon personnage plaît, ça me les brise. faut aller vous faire soigner parce que fantasmer sur des acteurs/chanteurs à tel point que vous demandez des liens pareils et des rps hot, surtout ça hein, mais sans même avoir été lire la fiche du personnage ça donne vraiment pas envie de rester sympa, vous croyez qu'on se casse la tête à construire un personnage pour qu'en face ça prenne même pas la peine de lire le caractère en venant demander un p*tain de lien love ? ça fait 50 000 fois qu'on vous le fait savoir qui faut arrêter ça.
13 notes · View notes
lisa972kdlz · 7 months
Text
Tumblr media
One day during the village fair I whispered to her,
that I would like to be an apple hanging from a tree,
so that she could take a bite each time she came by,
But she walked on by and her nice teeth showed,
As she said,
She said I should go and whistle high upon the hill,
wait for her there with a small bunch of eglantine.
I picked the flowers and whistled my lungs out.
I waited and waited but she never came,
Zai zai zai zai
Zai zai zai zai
Pauvre Killer 😂
C'est parti, je vais définitivement lancer une série
Un peu de culture française, c'est cadeau ! Baguette 🇨🇵 !
(En vrai, aux anglophones, j'aimerai trop savoir quelles sont VOS chansons populaires :D Ces vieilles chansons qui sont pas terribles et parfois un peu ridicules, qui deviennent des blagues au fil du temps mais qui sont entraînantes et qu'au fond on adore quand même)
Poor Killer 😂
Let's go, I'm definitely going to start a series!
A bit of French culture as a gift! Baguette 🇨🇵 !
(In real, to English speakers, I'd love to know what YOUR popular songs are :D Those old songs that aren't so great and are sometimes a bit ridiculous, that become jokes over time but are catchy and that deep down we love all the same)
14 notes · View notes
Text
Tumblr media
L'expression "pervers narcissique" n'existe pas en psychanalyse, c’est un raccourci « psychologisant » qui prête à confusion et à accusation précipitée.
La perversion narcissique apparaît pour la première fois sous la plume de Paul-Claude Racamier en 1986 dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans La Perversion narcissique, puis en 1992 dans Génie des origines.
Elle a été popularisée dans les années 1990 par deux auteurs : Marie-France Hirigoyen et Alberto Eiguer. Puis, d'autres ouvrages ont repris le flambeau.
Malgré un écho populaire important, ce concept — qui n’en est pas un pour cause de laxisme lexical — reste marginal et limité à la littérature francophone, en partie pour la bonne raison que toute perversion est un trouble du narcissisme.
Les maladies n'étant jamais définies à travers une personnification, il ne peut y avoir aucune définition médicale directe du « pervers narcissique », pas plus que de l'autiste ou du psychotique.
Seule une définition de la perversion est envisageable ; à ne pas confondre avec la perversité, telle personne choisissant d'utiliser des stratégies perverses dans ses relations avec les autres…
Petit topo sur la notion de perversion en psychanalyse:
Par la structure de langage incorporé, le sujet se relie à son (lot de) savoir inconscient selon trois modalités logiques: la névrose à partir d'une position "je ne veux pas savoir", la psychose "je ne peux pas savoir" et la perversion "je sais bien, mais quand même (...je sais dénier ce savoir).
Le fonctionnement de la perversion peut se saisir à partir de la formule du fantasme $<>a.
Dans sa stratégie, le pervers s'identifie à l'objet a (voix ou regard) pour se faire l'instrument de la jouissance de l'Autre et lui faire supporter sa propre division ($) à laquelle il apporte ainsi un démenti.
L'autre du pervers, sa partenaire, incarnant alors, à son corps défendant, l'être-sujet du pervers ($), dont il dément la division en lui attribuant, par un leurre, le Phallus (qui est l'instrument d'une jouissance supposée sans entrave).
Autrement dit la partenaire du pervers est élevée à la position du grand Autre non-barré.
Mais s'étant laissée prendre au jeu du pervers, elle se trouve assujettie à son caprice qui peut à tout moment lui retirer ce Phallus qu'il lui a attribué.
Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion.
La partenaire du pervers vient ainsi se substituer à "LA Femme qui n'existe pas" de ses fantasmes.
Le sujet pervers, faisant subir à sa partenaire ses caprices, se fait "maître" et "éducateur" pour elle, convaincu qu'il lui apprend tout ce qu'elle ignorait, sa jouissance et son désir.
Évidemment le leurre n'est pas tenable longtemps, la victime qui ne comprend rien à l'affaire d'autant plus qu'elle peut être terrorisée et jugée par son tortionnaire comme n'étant pas à la hauteur - cela se produit au moment où, sur le point de révéler que c'est lui qui est en cause, dans un dernier sursaut pour ne pas être obligé de reconnaître sa propre impuissance, il va rejeter celle-ci comme un déchet...
Pour recommencer avec une autre.
La perversion apparaît en définitive comme une tentative désespérée et nostalgique, profondément conservatrice, de vouloir codifier la transgression de la Loi.
Autrement dit escamoter le Réel de la castration.
http://graphorismes.tumblr.com/image/144498081873
10 notes · View notes
sous-france · 8 months
Text
Tumblr media
Sous France : Mémoire d'un quartier populaire
Mon cheminement photographique a débuté par des captures du quotidien dans un quartier populaire de France, celui de mon enfance, la Plaine d'Ozon : des scènes de vie, des sourires d'habitants, des enfants qui jouent, des bâtiments témoins d'une époque révolue. Chaque cliché est imprégné de souvenirs, teinté de nostalgie. Depuis les années 90, j'ai évolué dans le milieu associatif et l'éducation populaire, aux côtés de militants engagés contre le racisme et l'extrémisme. La photographie est ainsi devenue mon vecteur d'engagement, un moyen d'exprimer mon adhésion à ces combats. C'est à travers ma passion pour la photographie que j'ai trouvé une voix, une manière d'exprimer souvent l'inexprimable. Je n'ai jamais cherché à être un porte-parole, mais simplement à donner voix à mes convictions à travers mes images. Parfois, ma démarche a été mal comprise … Néanmoins, l'une de mes plus grandes fiertés reste la présence d'une de mes photos dans un manuel scolaire d'histoire géographie d'un collège. C'est très honorifique de savoir que cette photo permet de sensibiliser des collégiens à la lutte contre le racisme. Au cœur de mon travail, je mets aussi en lumière une jeunesse vibrante, multiculturelle, invitant chacun à s'élever, à respecter autrui, à valoriser ses talents. Après plus de 15 ans derrière l'objectif, je réalise que je suis devenu le témoin d'une histoire, celle d'un quartier en mouvement, en évolution. Ma passion demeure intacte, et j'espère continuer à contribuer à la mémoire collective de mon quartier, à sensibiliser, à inciter à l'action. Chaque image est une pierre apportée à l'édifice d'une société plus juste, plus inclusive.
📷 𝑀𝐾 | ©
☞ 𝑺𝒐𝒖𝒔-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆
10 notes · View notes
issialou · 7 months
Text
Alors, quand est ce que j'ai commencer à regarder QSMP ?
J'ai commencer à regarder QSMP une semaine après l'arriver des FRs, quand j'ai appris grâce à mon p'tit frère qu'Antoine ainsi que Baghera, Etoiles, Kameto et Aypierre participer à un serveur semi RP Minecraft.
Une chose importante à savoir avant que je poursuive mon p'tit récit. Je n'avais pratiquement pas regarder de vidéo sur Minecraft que ce soit en français ou anglais avant QSMP. J'ai juste regarder une ou deux vidéo de Fanta et Bob (deux youtuber français de Minecraft qui étaient populaire dans les années 2010). Et je connaissais Aypierre que de nom. Je n'avais pas non plus suivi les aventure d'Antoine, Baghera, Etoiles et des autres sur le serveur du lundi.
Bref, étant intriguer par le fait que les FRs avaient été inviter sur un serveur internationale, j'ai commencer à regarder QSMP avec comme unique POV principale celui d'Antoine Daniel (parmi les 5 c'était celui dont je regarder le plus ses lives et dont je connaissais le plus longtemps vu que j'avais regarder ses video What the Cut dans les années 2010). Et donc il a été mon unique main POV jusque après le 3ème débat présidentielle lorsqu'il une longue pause. Au bout de quelques jours j'ai commencer à suivre les POV des 3 autres FRs et d'autres non FR (BadBoyHalo, Philza, TazerCraft, Maximus...). Mais parmi les FRs la POV qui m'a le plus accroché personnellement c'était celle d'Aypierre et du coup, c'est devenu ma nouvelle pov principale pour QSMP.
7 notes · View notes
aurevoirmonty · 8 months
Text
Tumblr media
« Ce qu’il faut comprendre, c’est que nous sommes arrivés au point de rupture. Ce qui compte, désormais, c’est le rapport de force, ce que les classes populaires et moyennes vont être capables d’imposer. La véritable question est maintenant de savoir qui va gagner la guerre des représentations culturelles et politiques. L’enjeu de cette bataille n’est pas seulement social mais existentiel. […]
La question est moins de “réconcilier” mais de revenir à une situation “normale”, c’est-à-dire à un système démocratique que la bourgeoisie égotique a discrètement abandonné. Car, il faut le répéter, ce sont les élites et les classes supérieures qui sont sorties du logiciel démocratique, pas les classes populaires et moyennes ! Il n’y a donc plus d’alternative : ce sera le chaos ou le retour à la souveraineté du peuple, c’est-à-dire à la reconnaissance de l’existence d’une majorité ordinaire et à la légitimité de ses revendications. »
Christophe Guilluy
9 notes · View notes
lefeusacre-editions · 3 months
Text
PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
Première partie d'une chronique à la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'Algérie" convoque un réseau d'images gardées secrètes que l'écriture se charge de donner à voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance à la fois physique et mental aux deux pôles Nord/Sud. Maud Bachotet est écrivaine et éditrice, ses travaux d'écriture récents ont pour points de départ l'enquête psycho-géographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le récit intime se lovant dans celui d'une figure réelle dont l'écrit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'Algérie" est sa première contribution au blog du Feu Sacré. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
Tumblr media
Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupée. Je déborde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crâne dans la largeur de la trémie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder à la table du séjour depuis le canapé tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier à jamais amarré.
Je me souviens du jour où la grande marée avait envoyé le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon père, craignant le naufrage, avait pulvérisé de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenêtre, j’espérais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-être aurions-nous ainsi pu rendre visite à nos « cousins des îles ». Mais l’eau s’était arrêtée à une dizaine de centimètres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dévastée. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. Après trois années passées sur les bancs de l’université à ne pas chercher à regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dû me résoudre à m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse à ouvrir. Quitte à faire trois pas en arrière (un par année passée loin d’ici), je préfère encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vêtement ou feuille volante à une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux récits de l’inanimé qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothèque, je tombe sur un livre de Jéromine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournées à la volée, je feuillette ma mémoire qui se supplée à celles de l’exploratrice. C’est mon grand-père, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donné à lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expérience. Je me souviens de ce même bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expérience. Je me souviens aussi d’un plan élaboré à la récré – au fil de ma lecture, peut-être ? – ayant pour dessein une virée à deux (pré-adolescentes sans autre expérience qu’une poignée d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forêt péruvienne, des Asháninkas ni des guérilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivée qui m’avait fascinée que l’urgence du départ.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidé une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nécessaire à la fuite, à savoir deux culottes blanches, un crayon télévision à double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tétanisée par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et étais rentrée affronter la peur de ma mère assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver et d’été à demeure. Mes amies me postaient des cartes où tout était blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me réconfortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausée.
Mon grand-père ne s’est jamais lassé des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prévoir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mère jusqu’au sémaphore de Granville où il occupe son après-midi à inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pêcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelé sur le point d’embarquer sur l’El Djezaïr ? Au petit garçon rêvant de marcher dans les sabots de son grand-père ? Peut-être m’avait-il mis le livre de Jéromine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce désir héréditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une génération.
Un jour, ma mère m’a dit : « Je ne comprends pas d’où te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rêvais alors de contrées lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dévorante pour la Chine, ensuite détrônée par l’Inde, tandis que ma mère s’était contentée de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant à mon père, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomètres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial à n’avoir jamais franchi les frontières du village et du pays tout entier se trouvait être mon grand-père. Plus qu’une guerre, l’Algérie avait été pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-père d’avoir « fait l’Algérie ». « Faire l’Algérie », à mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages étrangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais déjà sur des feuilles volantes à moitié noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas à mettre la main sur ces premiers témoignages recueillis à l’encre pailletée, peut-être même parfumée. Cette fois, il me faut me fier à ma mémoire.
Je repense à la boîte cartonnée. Plus tôt dans la semaine, mon grand-père m’a demandé au téléphone « dis, la boîte avec mes photos, sais-tu où qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prêtée… Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon… » Je me suis demandée si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dénombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-père accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier à l’estime :
FAMILLE (66)
· Baptême maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· Fête de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El Djezaïr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de prière Sœur Marie-Céline de la Présentation (1)
Les photos ainsi répertoriées, je les scanne une par une. Zoomées et rétroéclairées par l’écran de mon ordinateur, j’en découvre les détails.
Une vue en plongée du pont. Une mer vide occupe quasi entièrement la moitié supérieure du cadre. Au premier plan, deux rangées de valises bon marché, trop petites pour contenir des vies entières. Près des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarqué la présence du photographe. Il y a de la méfiance dans son regard. Ou peut-être est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tête est masquée par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir été saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflés depuis son nid perché avant de déclencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne à l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce cliché, ce sont elles. C’est le départ. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derrière soi ? De ne prendre que le stricte nécessaire ? Une carte de prière confiée par les mains d’une mère inquiète et qui a marginé au dos « Réciter cette prière pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-père. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire défiler sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du départ se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi Jéromine, papy, Zachary – la première par défi, le deuxième par devoir, le dernier par nécessité –, je m’en vais prendre la mer. Par dérobade. À une vitesse de 21,5 nœuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre à bonne distance le futur qui s’entête à me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays où me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivée au départ de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la république à la monarchie, la patate à la Marmite, les Pogues à Police.
Pour se rendre à Cork, il n’est pas nécessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de posséder un ordre de mission ou des compétences en matière de pêche à la morue. Il suffit simplement de sélectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supérieure, avec ou sans hublot. Parce que je rêve d’aventure – qui a l’avantage d’être plus à portée de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expérience du grand large sans cabine, option hublots à volonté, dix-sept heures de traversée. Débarquée à Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre à cinq heures de route, trois comtés (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrêts.
Arrivée à Cherbourg, il pleut. Je ne m’en étonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses états. D’un côté la mer, dont quatre ports (militaire, de pêche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idée (soufflée par Jacques Demy) d’exploiter en créant en 1986 « Le Véritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimé qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tête de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice Wikipédia nous apprend qu’il a été décoré Grand maître de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque étant à 149 euros, le Pébroque à 299 euros et le Milady en Moire à 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si Geneviève (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser à Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres précieuses à la moustache si seulement elle avait fait une école de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg à des princes héritiers.
Je pense à Guy (Nino Castelnuovo), appelé en Algérie dans la première partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons même tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en Algérie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors à mon grand-père, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelé lui aussi, au même âge, à l’été 1959. C’est drôle, je cours à l’aveugle derrière cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilà qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mère, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, là-bas, du côté de la mer Celtique, je trouverais des réponses dans mon disque dur saturé de photos. Sans doute trouverais-je plutôt des questions à poser dans le micro de mon téléphone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualité du réseau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-père, dans son uniforme foncé. Nous ne sommes plus à Cherbourg mais à Marseille. Derrière lui se dresse La Major. Il n’a ni mère à consoler – elle tient son café en Normandie –, ni fiancée à qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrée.
Je sens une présence à mon côté. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considère la cathédrale d’un œil déformé à la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvénile. À 20 ans déjà, il ne peut s’empêcher de détailler la structure d’un édifice aussi digne – lui qui s’apprête à rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans posséder aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisées. Bien plus tard, lorsqu’il sera transporté par taxi à Reims pour qu’un spécialiste de renom pulvérise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) à la cathédrale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la présence de deux photos de La Major, la cathédrale de Marseille, dans la boîte, prises depuis le bateau. Il y en a également trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, à l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piété chez mon grand-père. Ces édifices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de départ. Et d’arrivée. Des témoins familiers parce que taillés dans le plus noble des matériaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posé sur la jetée et voilé d’une mantille de béton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée verra le jour en 2013 à Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’œuvres et d’objets rassemblée en vue de l’ouverture d’un musée d’histoire de la France et de l’Algérie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posé à son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme à l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirés, bottes cuissardes, suroît en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinés entonne : Ceux qui ont nommé les Bancs / les ont bien mal nommés / ils en font des louanges / ils y ont jamais été. À son côté, une femme fixe la mer avec défi. Derrière eux, une fillette à qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son père, caresse un énorme chien à robe noire qui bientôt s’endort. Je me tourne vers mon grand-père. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-père qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour à Cherbourg. Et le ferry lève l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
3 notes · View notes
helshades · 1 year
Note
La pauvre Tatiana Ventôse est entrain de se prendre une douche par la gauche matrixée. On dirait limite qu'elle a conduit leurs parents à Auschwitz.
Je pense qu'ils font une réaction épidermique au faut que ses arguments se tiennent. On pourrait répliquer sur le terrain des idées mais ça demanderait du temps, de l'énergie, de la culture historique, philosophique et politique, et un sérieux examen de conscience. Or, la plupart des militants et sympathisants de gauche ces derniers temps sont des ressortissants de la gauche-caviar et ils fonctionnent à la croyance plus qu'à la pensée. Ils ont leur credo et ça leur suffit.
J'aime mieux la dernière vidéo de Tatiana, qui est plus élaborée, plus soutenue que la précédente, et donne meilleure matière à la critique — en ce sens qu'il va falloir charbonner pour la démonter intégralement. Ce qui me fascine sans doute le plus chez la rouquine du Nord, c'est cette manie qu'elle a de ressusciter la Gauche à l'ancienne, travailliste, patriote et populaire, et qui passe aussitôt aux yeux du gauchiste moyen (j'emprunte le terme à Lénine, ça date d'un siècle avant la dernière campagne vraiment socialiste de Mélenchon) pour un discours d'extrême-droite.
C'est rigolo, quand même. Les pillards font chaque nuit la démonstration de leur inféodation volontaire au capitalisme le plus décérébré ; ils vandalisent des équipements publics et des écoles ; ils appellent au meurtre des blancs, des juifs, des homosexuels, des policiers ; ils le font généralement au nom d'une religion qui cause des ravages dans la majeure partie du monde à l'heure actuelle ; et pourtant, curieusement, la Gauche presque tout entière prend leur défense, toute prête d'ailleurs à reprendre son discours de complaisance pour réclamer que le contribuable expie une faute originelle imaginaire en payant pour restaurer le mobilier dégradé, en professant sa compassion pour les racailles qui l'accablent...
Je suis en train de me disputer dans la section commentaires de mon dernier billet avec des gens certes charmants mais que j'estime redoutablement à côté de la plaque en termes d'analyse sociopolitique de la situation française, parce qu'ils croient notamment que les Français se seraient détournés de la Gauche véritable ; or, c'est une inversion des valeurs absolument tragique quand on considère le mode de vie des uns et des autres face aux discours gauchistes.
Je vais faire pire que donner raison à Tatiana Jarzabek, je vais donner raison à François Asselineau ! Lequel s'enquérait récemment de savoir pourquoi personne à l'Assemblée n'avait fait ne serait-ce qu'évoquer l'article 68 de notre Constitution prévoyant la destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs ? Certes, il y avait peu de chance que cela se fît mais les « Insoumis » ont déjà déposé suffisamment de motions de censure stériles pour craindre réellement l'échec législatif...
16 notes · View notes
biggestiptv-2024 · 2 months
Text
Découvrez le meilleur serveur IPTV : BiggestIPTV
Tumblr media
Dans l’ère numérique actuelle, la diffusion de contenu télévisuel a radicalement évolué, offrant aux consommateurs des options diversifiées pour accéder à leurs programmes préférés. Parmi ces options, l’IPTV (Internet Protocol Television) se distingue comme l’une des solutions les plus populaires et innovantes. En offrant une diffusion de qualité supérieure via Internet, l’IPTV révolutionne la manière dont les utilisateurs consomment la télévision.
Lorsqu’il s’agit de choisir un fournisseur IPTV de confiance, BiggestIPTV se distingue clairement comme un leader sur le marché. Offrant une gamme complète de chaînes de télévision en direct et de contenu à la demande, BiggestIPTV se positionne non seulement comme un service fiable mais aussi comme une solution complète pour répondre aux besoins variés des utilisateurs.
Pourquoi choisir BiggestIPTV ?
Large sélection de chaînes : Avec BiggestIPTV, les utilisateurs ont accès à un large éventail de chaînes de télévision provenant du monde entier. Que ce soit pour les sports en direct, les actualités, les films ou les émissions de divertissement, vous trouverez toujours quelque chose à regarder.
Qualité supérieure : La qualité de diffusion est un aspect crucial de l’IPTV, et BiggestIPTV garantit une expérience visuelle et sonore exceptionnelle. Profitez de la haute définition et même de la 4K lorsque disponible, pour une immersion maximale dans vos contenus préférés.
Compatibilité multi-appareils : L’un des grands avantages de BiggestIPTV est sa compatibilité avec une large gamme d’appareils. Que vous préfériez regarder la télévision sur votre téléviseur intelligent, votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette, BiggestIPTV vous permet de profiter de votre contenu où que vous soyez.
Facilité d’utilisation : L’interface conviviale de BiggestIPTV rend la navigation et la recherche de contenu simples et intuitives. Les utilisateurs peuvent facilement trouver leurs chaînes favorites, enregistrer des émissions pour plus tard et même personnaliser leurs listes de lecture.
Support clientèle dédié : En tant que client BiggestIPTV, vous bénéficiez d’un support clientèle dédié disponible pour répondre à toutes vos questions et résoudre les problèmes techniques éventuels. Cela garantit une expérience utilisateur fluide et sans stress.
Conclusion
En conclusion, si vous cherchez à améliorer votre expérience télévisuelle avec un service IPTV fiable, varié et de haute qualité, BiggestIPTV est votre meilleur choix. Avec une réputation établie dans le domaine et un engagement envers la satisfaction client, BiggestIPTV se démarque comme un leader incontesté du marché IPTV. N’hésitez pas à découvrir tout ce que BiggestIPTV a à offrir et à vous immerger dans une nouvelle ère de divertissement télévisuel.
Pour en savoir plus et pour commencer à profiter des avantages de BiggestIPTV, visitez leur site web dès aujourd’hui et laissez-vous séduire par une expérience IPTV exceptionnelle.
Liens utiles :
Site web de BiggestIPTV : www.biggestiptv.com
5 notes · View notes
claudehenrion · 10 months
Text
Le Gorafi
Le Figaro d'hier (le jeudi 16 novembre 2023) étalait fièrement, sur sa première page, un titre qui m'a presque donné la nausée : ''Ces mineurs qui basculent dans le terrorisme islamique'', avec une suite du même tonneau : ''Depuis le mois de janvier, plus de la moitié des mis en cause dans de telles affaires (NDLR - en français : le terrorisme islamique, et rien d'autre) ont moins de 18 ans. Si ce phénomène (même ''traduction'') remonte au début des années 2010, il s'accentue et inquiète les spécialistes''. Cette logorrhée est consternante !
Osons une expression dite populaire : ''Faut oser, tout de même'' ! Car pas un seul mot de cette fausse philippique n'est acceptable. D'abord et par définition, les ânes bâtés qui découvrent aujourd'hui cette situation ne peuvent en aucun cas prétendre au titre de ''spécialistes'' : tout cela était visible depuis dix ou quinze ans, et nous étions un nombre certain à le répéter à longueur d'écrit ou de parole publique (Rien qu'en ce qui me concerne, moi qui suis une goutte d'eau, je tiens à la disposition de qui le voudrait les nombreuses ''mises en garde'' que j'ai publiées dans pas mal de périodiques puis sur ce Blog, et que j'ai répétées à l'envi dans encore plus de conférences dans de nombreux cercles, depuis des décennies et devant des auditoires très variés...
Avant d'aller plus loin, il faut insister sur une idée-force qui est devenue un descriptif des temps actuels : personne n'a le droit de dire ''On ne savait pas'' : c'est refuser de voir le nez au milieu de la figure. (NDLR – vous me direz que entre le covid, l'Ukraine et le Moyen Orient, on sait ce que camoufle souvent le mot spécialiste ou expert : le vide, le néant... ou la désinformation !).
Quant au reste de cette bouleversante ''breaking news''... je ne sais pas s'il faut penser à un gag, à du ''foutage de gueules'', à un étalage de bêtise concentrée, ou à un aveuglement systémique... Mais réveillez-vous, ô membres de la con-frérie (je ne peut me résoudre à ne pas écrire ça en deux mots !) des journalistes myopissimes (ou ''de gauche'', c'est la même chose) ! Tout le monde sait ça (aux variantes près : devrait savoir/ fait semblant de ne pas savoir / veut absolument oublier / sait, mais déteste l'idée... etc !) : le temps, par notre faute, joue en faveur de ce basculement de la normalité vers l'anormalité, de la raison vers la folie et, en fin de compte, de la vie vers l'islamisme...
Cela fait des décennies que des esprits malfaisants tentent de nous persuader que nous devrions avoir honte d'être ''blancs'' (ce seul critère étant la preuve, ressassent-ils, de notre culpabilité ontologique, de notre racisme congénital -c'est un comble !- et de notre islamophobie chronique). Au début de cette mode mortifère, sous Chirac par exemple, c'était ''à bas bruit'', comme ils disent (NB – il faut reconnaître que c'est une des rares mauvaises idées que Mitterrand n'ait pas mise en œuvre). Sous Sarkozy, la France a semblé faire une courte cure de bon sens, mais avec le retour de l'idéologie de gauche, Hollande a pu s'en donner à cœur joie, et la présence au gouvernement de 2 ou 3 ministresses vraiment mal intentionnées envers la France a accéléré le mouvement... qui a acquis ses lettres de noblesse avec Macron. Là, ce n'était plus des ministres, c'était le chef suprême, qui donne le ''LA'' !
Et il faut reconnaître à notre Président de la constance pour décrire une France (a)- nulle(elle n'aurait, d'après lui, même pas de culture, seule nation au monde à être dans ce cas !), (b)- coupable, car la colonisation serait un ''crime contre l'humanité'' (sic ! Il faut lui acheter des livres sur la Shoah, sur le goulag, sur le lao-gaî, sur les tortures du FLN, sur Daesh et l'EI, sur les khmers rouges, sur le sort de nos pauvres Harkis, etc...), (c)- et des français ''gaulois réfractaires''(sous-entendu : à ce qu'il imagine être le progrès, qui n'est que la perte de l'âme), et paresseux (ils seraient même incapables de traverser la rue !)... Bref, un peuple auquel personne n'aurait envie de s'identifier, dans un pays qui n'est que vices, mensonges, erreurs, vols, tortures, abus, fautes, et décadence, ontologique elle aussi...
Au lieu de s'étonner (et, pour les occupants de nos palais nationaux, de ''péter'' de trouille –pardon, mais c'est le seul mot qui me vient devant leurs réactions tremblotantes face au mot ''islam'' qu'ils n'osent même plus prononcer-- sur l'évolution structurellement anti-française d'une partie (en augmentation constante, mais ça non plus, il ne faut pas le dire) de la jeunesse d'origine ''arabe'', qui vit dans des enclaves où c'est la Charia'a qui est la seule loi et où ''la République'' ne s'aventure plus tout en affirmant le contraire, nos dirigeants feraient bien mieux –(1)- de faire leur mea culpa(eux seuls, avec leurs mensonges éhontés, sont responsables de la situation qu'ils déplorent) et (2)- de changer de discours et de se mettre enfin à dire la vérité : pas plus qu'on n'attrape les mouches avec du vinaigre, on ne fera aimer la France en la rendant –et mensongèrement, en plus-- détestable.
Or –on doit le déplorer-- le jeu favori de notre Président semble être d'aller critiquer la France, son œuvre magnifique, et les français, dans les diverses capitales de nos ex-colonies, et à Alger tout particulièrement, où les enragés boivent du petit lait... alors que aucun de ces pays n'avait existé avant notre présence et qu'aucun n'aurait jamais existé sans elle... et qu'ils nous le reprochent aujourd'hui. Il semble adorer taper sur l’œuvre grandiose de nos colonisateurs, ces véritables géants d'une véritable épopée : la construction ex nihilo de dizaines de pays, de sentiment patriotique créé de la main du colonisateur, de drapeaux et d'hymnes nationaux (un exemple qui me touche au cœur : le An-našid Al-waṭani, l'hymne national marocain (= le berceau des hommes libres. Tout un programme !), a été composé par le capitaine Léo Morgan, chef de musique de la ''Garde noire'' du sultan, sur ordre du Maréchal Lyautey lui-même)... ''Crime contre l'humanité'', avez-vous dit, Monsieur le Président ? Mais qu'est-ce qui peut vous faire inventer de tels bobards, grands dieux ?
Car il ne faudrait pas, non plus, oublier les hôpitaux, les routes, les infrastructures, les écoles, les aéroports, les dispensaires, le niveau de vie des populations, l'arrêt brutal d'un esclavage endémique... et l'industrialisation (exemple : les statuts de toutes les grandes sociétés qui ont permis au Maroc moderne d'être ce qu'il est –chemin de fer, autocars, phosphates (premier pays au monde, ''Excusez du peu'' !), etc--... ont été rédigés par mon Père, premier notaire du Maroc et ami de Lyautey, et n'ont pas été changés depuis !). Tu parles d'un ''crime contre l'humanité'' !
Ah ! Si on veut chercher la petite bête, on va pouvoir effectivement trouver des exactions, des brutalités, des malversations... mais en quantités guère supérieures à ce que pratiquent, en permanence, le reste de l'humanité et la France, de plus en plus mal classée en ce qui concerne les atteintes aux personnes et la corruption ! Il était cent fois moins dangereux pour un ''colonisé'' de se promener dans son pays soumis à la Pax franca qu'il ne l'est à un ''blanc'' de se balader dans n'importe lequel des quartiers ''libérés'' de notre férule –à les en croire.
La question suivante est, évidemment : ''Au nom de quoi l'entreprise coloniale devrait-elle être la seule occupation humaine à ne pas connaître le péché ?''. On se demande où nos énarques, dont l'inculture abyssale –et même encore plus sale que ça, si j'ose ce mauvais jeu de mots-- est tellement biaisée à gauche, ont pu trouver les bobards qui forment la relecture malhonnête de l'histoire qu'ils nous imposent... et qui ne peut nous mener –et l'Europe, voire le monde, avec nous--, qu'à une ''méga cata'' de taille XXL... vers laquelle nous sommes en route, hélas !
Et le Figaro, décidément digne de son pastiche le Gorafi, de s'étonner de découvrir, avec un petit demi-siècle de retard, une des conséquences ''énièmes'' d'un drame qu'il a largement co-contribué à fabriquer en ne hurlant pas d'horreur à chacun des dérapages volontaires de nos nuls... qui refusent, encore et toujours, de désigner nos ennemis par leur nom et nos perspectives –sombres, toutes-- comme elles devraient l'être. Pour rester dans le langage parlé ''on est mal barrés'' !
H-Cl.
8 notes · View notes
regimepure · 3 months
Text
Le Régime Scarsdale 14 jours : Menu et Guide Complet
Tumblr media
Le Régime Scarsdale est l'un des régimes les plus populaires pour ceux qui cherchent à perdre du poids rapidement. Ce programme de 14 jours promet une perte de poids significative en suivant un menu spécifique, faible en calories et en glucides. Dans cet article, nous allons explorer en détail le menu de ce régime, ses avantages, ses inconvénients et comment le suivre correctement pour obtenir les meilleurs résultats.
Qu'est-ce que le Régime Scarsdale ?
Le Régime Scarsdale a été développé par le Dr Herman Tarnower dans les années 1970. Il se base sur une alimentation riche en protéines, modérée en lipides et faible en glucides. Ce régime de 14 jours est divisé en deux phases : la phase d'attaque et la phase de stabilisation.
Phase d'attaque (14 jours)
Pendant cette phase, vous devez suivre un menu strict qui limite les apports caloriques à environ 1000 calories par jour. Le régime se concentre sur des aliments riches en protéines tels que la viande maigre, le poisson, les œufs, les légumes à faible teneur en glucides et les fruits sélectionnés.
Phase de stabilisation
Après les 14 jours initiaux, il est recommandé de passer à une phase de stabilisation où vous pouvez augmenter légèrement votre apport calorique tout en maintenant un régime équilibré et sain pour éviter de reprendre le poids perdu.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le Régime Scarsdale 14 jours menu, visitez → Régime Scarsdale 14 jours menu : Guide complet
Les Principes du Régime Scarsdale
1. Répartition des Macronutriments
Le Régime Scarsdale se base sur une répartition spécifique des macronutriments :
43% de protéines
22,5% de lipides
34,5% de glucides
2. Aliments Autorisés et Interdits
Aliments autorisés :
Viandes maigres (poulet, dinde, bœuf maigre)
Poisson et fruits de mer
Œufs
Légumes à faible teneur en glucides (épinards, brocoli, chou-fleur)
Fruits sélectionnés (pamplemousse, baies)
Aliments interdits :
Pain et produits céréaliers
Sucreries et desserts
Alcool
Aliments frits
Menu Typique du Régime Scarsdale
Jour 1
Petit-déjeuner :
1/2 pamplemousse ou un fruit de saison
1 tranche de pain protéiné
Café ou thé sans sucre
Déjeuner :
Assortiment de charcuteries maigres
Salade de légumes verts avec vinaigrette faible en calories
1 tranche de pain protéiné
Dîner :
Poisson grillé
Légumes vapeur
Salade mixte
Jour 2
Petit-déjeuner :
1/2 pamplemousse ou un fruit de saison
1 tranche de pain protéiné
Café ou thé sans sucre
Déjeuner :
Salade de thon avec citron et vinaigrette légère
1 tranche de pain protéiné
Dîner :
Poulet rôti sans peau
Légumes vapeur
Salade mixte
Jour 3
Petit-déjeuner :
1/2 pamplemousse ou un fruit de saison
1 tranche de pain protéiné
Café ou thé sans sucre
Déjeuner :
Fromage blanc 0% avec une salade de fruits frais
Dîner :
Steak maigre grillé
Tomates à la provençale
Légumes verts
Jour 4 à 7
Le menu se répète avec des variations mineures pour éviter la monotonie. Vous pouvez alterner les types de viandes maigres et les méthodes de cuisson pour diversifier les repas.
Deuxième Semaine
La deuxième semaine suit les mêmes principes que la première avec quelques ajustements possibles pour s'adapter aux préférences personnelles, tout en respectant les restrictions du régime.
Avantages et Inconvénients du Régime Scarsdale
Avantages :
Perte de poids rapide : Le régime promet une perte de poids rapide, souvent visible dès la première semaine.
Structure claire : Le plan de repas détaillé aide à suivre le régime sans ambiguïté.
Simplicité : Peu de calculs ou de suivi des calories nécessaires.
Inconvénients :
Risque de carences : La restriction sévère en glucides et en certaines catégories d'aliments peut entraîner des carences nutritionnelles.
Difficulté de maintien : La nature restrictive du régime peut rendre difficile son maintien sur le long terme.
Effet yo-yo : Il y a un risque de reprendre le poids perdu après l'arrêt du régime si de saines habitudes alimentaires ne sont pas maintenues.
Conseils pour Maximiser les Résultats
Hydratation
Buvez au moins 2 litres d'eau par jour pour aider à éliminer les toxines et favoriser la perte de poids.
Exercice Physique
Incorporez une activité physique modérée, comme la marche rapide ou le yoga, pour améliorer votre métabolisme et maintenir la masse musculaire.
Suivi et Ajustement
Tenez un journal alimentaire pour suivre vos progrès et ajuster le régime en fonction de vos besoins spécifiques.
Conclusion
Le Régime Scarsdale peut être une solution efficace pour ceux qui cherchent à perdre du poids rapidement sur une courte période. Toutefois, il est essentiel de suivre le régime avec prudence et de consulter un professionnel de la santé avant de commencer. En combinant ce régime avec un mode de vie sain et équilibré, vous pouvez maximiser vos résultats et maintenir votre poids sur le long terme.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le Régime Scarsdale 14 jours menu, visitez → Régime Scarsdale 14 jours menu : Guide complet
2 notes · View notes