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#Terres Infinies
iamthecrime · 23 days
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senorboombastic · 4 months
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Editor’s Picks: Top 50 songs of 2023 – Part One
In classic fashion, my personal favourite record from 2023 came out a year ago. Eagle-eyed Instagram followers might’ve noticed too that when it came to the big Spotify Wrapped reveals, my number one song (and quite a few within the top five) were from an album that came out seven years ago! As our reviews man Ben Forrester likes to say though – don’t get it twisted! We bleed new music through…
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hedgehog-moss · 9 months
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
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andthesunrisesagain · 3 months
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Découverte anti scroll infini (quel titre...)
Pour les personnes qui ont du mal avec le scroll infini de tumblr (= le fait de scroller et de ne jamais être arrêté·e par un bouton "suivant" aka l'enfer sur terre pour beaucoup de gens même si on s'en rend pas tout le temps compte 🥲), je viens de découvrir qu'on peut l'arrêter sur la version web dans paramètre -> tableau de bord -> interface -> désactiver le défilement perpétuel.
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À la place, y'a un bouton suivant qui se met au bout de quelques scrolls (4 pour moi), ce qui peut aider à éviter de tomber dans 4 h de scroll sans s'en rendre compte.
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Peut-être que ça existe depuis un bail mais jamais trop tard de le découvrir aha. J'espère qu'un jour, y'aura cette option sur l'app aussi !
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printempsetautomnes · 1 month
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Vous vous êtes perdus sur Netflix et vous avez zyeuté la nouvelle série ATLA ? Que vous ayez aimé ou que vous préfériez infiniment l'original, si le monde d'ATLA vous a intéressé, Printemps & Automnes est fait pour vous !
PRINTEMPS & AUTOMNES est un forum inspiré majoritairement d'Avatar Le Dernier Maître de l'Air et The Untamed/Mo Dao Zu Shi. La différence avec tous les forums et projets inspirés d'ATLA/grishaverse ? Le respect du matériau d'origine, avec un forum situé dans l'univers d'ATLA, et donc d'inspiration résolument asiatique, avec en plus une touche de magie d'origine chinoise, le tout créé par une Asiatique 😉
Cinquante ans depuis la mort de l'Avatar Roku, quarante ans depuis la disparition de son successeur. La guerre menée par la Nation du Feu fait rage, décimant les populations pacifiques des Nomades de l'Air et des Tribus de l'Eau, saccageant le Royaume de la Terre. Certains groupes ont ravivé la pratique d'une magie ancienne, la cultivation. Ses pratiquants, des mages spirituels, prêtent main forte aux victimes de la guerre et rééquilibrent quelque peu les forces en place. Mais sans Avatar, le monde spirituel est lui aussi dans le chaos et la frontière entre les deux mondes devient de plus en plus floue.
+ 2 formes de magie : maîtrise des éléments (air, eau, terre, feu) & cultivation (magie spirituelle et, pour une forme, sorcellerie) + 2 ans, ambiance chaleureuse et tranquille ❤️ + 1 rp/2 mois, pas de minimum de mots
Forum - Discord
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luma-az · 9 months
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Le prince à vélo
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 16 août 
Thème : vélo/je suis en vie
. .
La terre est fraiche et douce sur ma peau. Les racines des plantes m’enlacent tendrement. Mon sommeil est paisible.
Six mois qu’on m’a tuée et qu’on m’a déposée là. Mon histoire ne débute pas ici. Mais elle ne s’y arrête pas non plus.
J’attends.
Parfois un bruit brise mes rêves de forêt. Les pas lointains d’un promeneur. Le grondement plus lointain encore d’un avion dans le ciel. La sonnette d’un vélo. Toujours trop loin pour venir me sauver. Et même ceux qui se rapprochent… tout le monde n’a pas le cœur d’un prince. Leur choc et leur horreur en me découvrant ne leur permettent pas de faire ce qu’il faut.
Peu importe. J’ai tout mon temps.
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Ce n’est pas vraiment que j’ai perdu patience – le temps n’est qu’une information quand on est mort. C’est qu’il m’a agacée, avec son vélo.
Qu’on ne me voit pas depuis le sentier de randonnée, c’est normal – mes amis se recueillent régulièrement devant mon corps, ils ne l’ont pas installé n’importe où. Qu’on ne me voit pas quand on franchit les buissons et qu’on arrive dans l’herbe courte, c’est déjà moins banal. Mais qu’on me roule dessus sans me voir du tout ! Non mais quel toupet !
J’ai mal réagit, je m’en suis rendu compte seulement après. Mais ça faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti la colère, moi qui dormais si bien. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai sorti une main de terre et j’ai attrapé la roue de son vélo, à cet imbécile. Dans mon état, je bouge peu, mais quand je le décide j’ai une poigne de fer : il a fait un soleil impeccable et a fini par terre.
J’aurai dû lâcher, mais j’avais envie qu’il débarrasse le plancher. Ma clairière a l’air d’être une piste de cross, peut-être ?
Je m’attendais à lui flanquer une peur de tous les diables, j’avoue. Surtout lorsqu’il aurait tenté de récupéré son vélo et qu’il aurait vu que cette étrange main sortie de terre ne bouge pas d’un pouce. Je l’aurais laissé secouer une ou deux fois avant de lui rendre sa monture.
Au lieu de ça, son premier réflexe en voyant que ce qui l’a fait tomber était une main a été de me chercher, moi tout entière. Ça n’a pas été très long. J’ai été déposée avec soin à même le sol, un peu de terre m’a recouverte peu à peu, mais je ne suis pas difficile à dégager.
Il a marqué le coup en me voyant. J’avoue que j’ai assez apprécié cette réaction. On s’attend à un vilain cadavre et on tombe sur une belle jeune fille pâle, qui parait dormir, ça fait toujours un choc, mais c’est bien la première fois qu’on se donne la peine de me contempler. Alors que j’en vaux la peine.
Il n’a pas crié. Au contraire, il m’a parlé d’une voix douce :
« Mademoiselle, s’il vous plait, pouvez-vous lâcher mon vélo ?
Tant de grâce. Tant de politesse. C’était exquis.
J’ai lâché le vélo.
Il a ajouté :
— Merci infiniment. »
Et il est reparti.
.
J’ai attendu qu’il revienne. J’ai beaucoup pensé à lui dans mon rêve.
Et il est revenu.
« On dirait que je n’arrive pas à vous sortir de ma tête.
C’est très bien.
Il ajoute :
— Vos amis m’ont dit que je pouvais vous sauver. Que j’avais ce qu’il faut. Enfin, que j’étais celui qu’il fallait.
Il me prend la main, cette main qui m’avait permis d’attraper son vélo. Comme c’est romantique.
— Je vous en prie, permettez-moi… »
Je permets, je permets. La preuve, tu es encore vivant.
Enfin, il se penche et m’embrasse.
Le sort se lève.
Loin, très loin, dans une boite en bois posée sur le bureau de ma belle-mère, un battement retenti à nouveau, porteur d’une excellente nouvelle qui ne doit absolument pas la réjouir.
Je suis en vie.
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source : @cheminer-poesie-cressant
dans la belle rumeur de la fin, toute chose fleurit dans un accent éloquent de lumière ; au bords de l’ombre, il y a cette musique, il y a ce chemin, il y a cet accueil, ce sentiment d’être au bords d’un infini qui s’évanouit comme un ruisseau dans sa terre ; dans la rupture de l’ombre, il y avait encore tant à découvrir ; l’image de l’après est un appui pour concevoir l’inconcevable
© Pierre Cressant
(dimanche 4 septembre 2022)
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L’effondrement sous la complexité. La preuve par les agriculteurs ». L’édito de Charles SANNAT
Ce que je voulais partager avec vous c’est la cause de la colère.
Une colère normative. Une colère administrative. Cette colère, c’est celle de tous ceux, qui, dans leur vie, veulent faire quelque chose.
Quoi que vous vouliez faire, ce pays est devenu un enfer sur terre.
Il faut des permis, des autorisations, des dossiers, des validations, des formulaires, des accords, des refus, des dispenses, des dérogations aux obligations intenables et des temps interminables à remplir des documents pour satisfaire l’appétit insatiable d’une administration devenue totalement folle et hors de contrôle. Nos technocrates, de Paris à Bruxelles, de Berlin à Madrid, ont créé un monde imaginaire parfait mais qui ne fonctionne plus.
En plus d’être surveillée par les satellites de la Commission Européenne tous les trois jours en attendant les survols de drones de l’administration fiscale ou de la police de l’environnement, chaque tâche autrefois simple est devenue compliquée comme le fait de tailler une haie, de couper une haie ou de déplacer une haie.
Plus rien n’est possible dans une complexité étouffante.
Le résultat c’est évidemment l’effondrement de la productivité dans les pays européens et occidentaux qui sont tous partis dans le même délire de contrôle normatif. Cette volonté de contrôle est très facilement « datable ». Tout a commencé à partir du 11 septembre au nom de la lutte contre le terrorisme, puis après au nom de la lutte contre le financement du terrorisme, puis après au nom de la lutte contre le blanchiment d’argent sale, puis après au nom de la lutte contre la fraude fiscale.
Bref, chaque année nous empilons de nouvelles normes.
Puis après sont apparus de nouveaux besoins comme la mise en accessibilité, comme la rénovation énergétique, comme encore, la protection des données. Nous avons de la RGPD, ou des DPO, des types occupés à nous couper les cheveux d’abord en 4. Puis en 8. Puis en 16. Maintenant ils nous cassent tous les pieds puissance infinie.
Que l’on soit dans le BTP avec la gestion des DIB, que l’on soit pêcheur avec une sardine trop longue, éleveurs de porcs ou de cochons ce qui est la même chose, que l’on soit dans une boulangerie ou dans une poissonnerie il faut du contrôle, de la traçabilité tout doit être enregistré, consigné, surveillé, contrôlé.
Dans son délire toujours plus total, il faudra bientôt envoyer toutes les factures de toutes les entreprises directement à Bercy via une plateforme dématérialisée. Votre facture adressée à Bercy sera alors validée par l’administration fiscale puis envoyée à votre client qui pourra payer…. ainsi le système génial pensé par nos psychopathes de la technocratie européenne pourront tout surveiller en temps réel, tout taxer et rien ne leur échappera plus.
Ces abrutis pensent qu’ils vont payer les dettes comme ça.
Mais quelle bande d’imbéciles en costards slim et aux chaussures pointues de consultants de chez McKinsey.
Vous savez ce qu’il va se passer ? L’effondrement des ressources fiscales.
Vous savez pourquoi ? Parce que tout est tellement compliqué qu’il arrive un moment où mieux vaut rester couché. C’est ainsi que l’URSS s’est effondrée.
Quand on passe plus de temps à faire des plans quinquennaux et à contrôler avec le KGB et les commissaires politiques, la productivité tend vers 0. Nous en sommes exactement là.
(Source : https://insolentiae.com/leffondrement-sous-la-complexite-la-preuve-par-les-agriculteurs-ledito-de-charles-sannat)
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leparfumdesreves · 9 months
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L’Été est jaune et bleu, et si brûlant là-haut
Qu’il fait trembloter l’air
La chaleur trop intense
A calciné le sol, l’éther ardent y danse.
En vagues embrasées sous le ciel indigo.
La lavande est coupée et le blé l’est aussi
Depuis un mois déjà, le plateau est aride
Étrange et déroutante impression qu’il est vide
Sans son blé ni ses fleurs ! Un paysage gris.
Consumé jusqu’au coeur, sous le ciel infini
Un espace sans fin où vibre une lumière
Nulle part aussi drue ni aussi coutumière
Qu’en ces terres du Sud que le soleil blanchit.
L’été est jaune et blanc sur le morne plateau
Grillé par la fournaise, et bleu vif est le ciel
Sur le pays d’en-haut. L’air y sent bon le miel
Qui imprègne d’odeur les flancs gris des coteaux"
"L'été est Jaune et Bleu"
Vette de Fonclare
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Tourbillons (jour 13)
C'était la fin avant alors même que ça commençait. Le monde continuait de tourner tout autour de moi et j'abandonnais le jour, me contentant de ces soirs sans lune. Eveillée malgré moi et m'assommant de mes peines afin de veiller jusqu'à l'aube, j'apprivoisais la nuit jusqu'à ne faire plus qu'un avec elle. Faisant en sortes de sortir lorsque le soleil se couchait et de libérer le peu de vie qu'il restait en moi lorsque tous les regards étaient ailleurs. Cherchant un endroit où les étoiles étaient suffisamment visibles, je m'allongeais dans l'herbe, à l'écart de la ville. En oubliant que la Terre me portait, je me retrouvais perdue dans cet infini ciel étoilé. Persuadée d'être l'une d'entre elles, je me demandais ce que je faisais ici. Pourquoi devais-je être condamnée à vivre ici, alors qu'elles avaient le privilège d'être celles dont les rêveurs rêvent et que les astronomes admirent ? Moi, personne ne me regardait comme je pouvais les observer elles. Mais celle que j'aimais le plus était la lune, particulièrement lorsqu'elle était pleine. Astre féminin qui illumine le monde lorsque la nuit tombe. Le son de l'eau près de l'herbe brûlée par la sécheresse m'apaisait et me rappelait ma solitude. Sauf que celle-ci était délibérée. La seule que j'arrivais encore à tolérer. Et lorsque je fermais les yeux, j'écoutais la nature. Je me sentais en sécurité quelques secondes, avant de songer à ce qui me faisait le plus peur. La nature ne m'effrayait pas. Ce sont les Hommes qui me terrifient. Alors, perdue dans mes pensées mais totalement libre de corps, je ressentais en moi comme une envolée de tourbillons qui faisaient frapper mon sang contre mes veines et mon coeur contre ma cage thoracique. Mouvement de panique à l'intérieur de mon organisme et envie de me relever pour sauter dans l'eau, me laisser face au danger et seule au milieu de nulle part. Parce que même lorsque ce lieu était peuplé, je savais que je pouvais me noyer sans que personne ne le remarque. Sans que personne ne me voit. Alors, peut-être valait-il mieux ne pas leur offrir ce spectacle et me laisser tester mes propres limites. Quelle est la limite entre la Terre, l'eau qui m'en sépare et le ciel ? Car même si je pense que le feu ne peut pas m'atteindre d'où je suis, il brûle plus que jamais en moi. Il me consume. Car je pourrais mourir, où que je sois.
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senorboombastic · 5 months
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Listening Post - December 2023
Words: Andy Hughes (Photo Credit: Louis Canadas) As snow settles throughout the land and the Christmas deccies go up in every other house on the street, we eschew the festivities of the month and crack on with our regular monthly playlist! For those not in the know – every month we focus on twenty tunes as part of our ‘Listening Post‘, compiling a list of the very tracks that have had us all…
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orageusealizarine · 7 months
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"le monde convulsé à nos pieds"
d'avoir été épuisé par le désir
de ma joie incontrôlée
.
nos désordres fantasmés dans l'épaisseur des tissus
organiques que j'aime à transpercer
.
mon dos heurtant la terre
et la lumière
dans une exhaustion infinie
et définitive
.
des sens
le délire
et la nuit recommencée
.
pour de bon
notre anéantissement
un abandon presque inexcusable
dans la torpeur filtrée du jour
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nemosisworld · 2 years
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J’ai rencontré ton odeur de Terre, de liberté et de vent,
cette force tranquille qui me déchire le ventre
avec douceur et tendresse infinie.
Respire en moi, je respire en toi.
La vie frémit en nous, au bord de nos larmes ;
la vie si fragile au bord de nos blessures danse.
Ma Premo
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girafeduvexin · 2 months
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Salut :)
Suite à ton dernier post je t'envoie mon soutien pour les gens un peu cons dans tes notifs... Est-ce que tu aurais par hasard la référence ou un lien vers le texte de Pascal que tu as évoqué? ça m'intéresse pas mal, j'aimerais beaucoup le lire! Aussi, j'apprécie beaucoup ton sondage, j'adore quand les personnes parlent de leur foi et de leur relation à Dieu et au divin, donc merci! (et j'adore ton jewish tag as well!)
Hello et merci beaucoup, c'est adorable...
Voici le texte (que j'ai découvert avec un manuel que j'utilise en classe), tiré des Pensées :
"Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. Qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu’il s’étonne de ce que ce vaste tour lui‑même n’est qu’une pointe très délicate à l’égard de celui que ces astres, qui roulent dans le firmament, embrassent. Mais si notre vue s’arrête là que l’imagination passe outre, elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche, nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n’enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C’est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin c’est le plus grand caractère sensible de la toute‑puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée.
Que l’homme étant revenu à soi considère ce qu’il est au prix de ce qui est, qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature. Et que, de ce petit cachot où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi‑même, son juste prix.
Qu’est‑ce qu’un homme, dans l’infini ?
(...)
Qui se considérera de la sorte s’effraiera de soi-même et, se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée entre ces deux abîmes de l’infini et du néant, il tremblera dans la vue de ses merveilles, et je crois que sa curiosité se changeant en admiration il sera plus disposé à les contempler en silence qu’à les rechercher avec présomption."
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ce-sac-contient · 10 months
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❝ Tant que les hommes n’auront pas pris conscience de leur condition — je ne dis pas seulement de leur condition sociale mais de leur condition en tant qu’hommes et de l’extrême précarité de celle-ci : durée dérisoire par rapport au champ d’action de l’espèce tel que l’esprit croit l’embrasser, soumission plus ou moins en cachette de soi-même à des instincts très simples et très peu nombreux, pouvoir de penser, oui mais d’un ordre infiniment surfait, pouvoir frappé d’ailleurs de routine, que la société veille à canaliser dans des directions déjà définies où sa surveillance peut s’exercer et, de plus, pouvoir sans cesse défaillant en chaque homme et sans cesse équilibré par un pouvoir au moins égal de ne pas penser (par soi-même) ou de penser mal (seul ou, de grande préférence, avec les autres) ; tant que les hommes s’obstineront à se mentir à eux-mêmes ; tant qu’ils ne feront pas la part sensible de l’éphémère et de l’éternel, du déraisonnable et du raisonnable qui les possèdent, de l’unique jalousement préservé en eux et de sa diffusion enthousiaste dans le grégaire ; tant que sera départi aux uns, en Occident, le goût de risquer dans l’espoir d’améliorer, aux autres en Orient la culture de l’indifférence; tant que les uns exploiteront les autres sans même en tirer de jouissance appréciable — l’argent est entre eux en tyran commun — l’argent est entre eux en serpent qui se mord la queue et mèche de bombe — ; tant qu’on ne saura rien en faisant mine de tout savoir, la bible d’une main et Lénine de l’autre ; tant que les voyeurs parviendront à se substituer aux voyants, au cours de la nuit noire, et tant que... (je ne puis non plus le dire, ayant moins que quiconque la prétention de tout savoir; il y a plusieurs autres tant que, énumérables), ce n’est pas la peine de parler, c’est encore moins la peine de s’opposer les uns aux autres, c’est encore moins la peine d’aimer sans contredire à tout ce qui n’est pas l’amour, c’est encore moins la peine de mourir et — printemps à part, je songe toujours à la jeunesse, aux arbres en fleurs, tout cela scandaleusement décrié, décrié par les vieillards — je songe au magnifique hasard des rues, même de New York, c’est encore moins la peine de vivre. Il y a, je songe à cette belle formule optimiste de reconnaissance qui revient dans les derniers poèmes d’Apollinaire : il y a la merveilleuse jeune femme qui tourne en ce moment, toute ombrée de ses cils, autour des grandes boîtes de craie en ruine de l’Amérique du Sud, et dont un regard suspendrait pour chacun le sens même de la belligérance; il y a les Néo-Guinéens, aux premières loges dans cette guerre —  les Néo-Guinéens dont l’art a toujours subjugué tels d’entre nous bien plus que l’art égyptien ou l’art roman — tout au spectacle qui leur est offert dans le ciel — pardonnez-leur, ils n’avaient à eux seuls que les trois cents espèces de paradisiers —  il paraît qu’ils « s’en payent », ayant à peine assez de flèches de curare pour les blancs et les jaunes ; il y a de nouvelles sociétés secrètes qui cherchent à se définir au cours de multiples conciliabules, au crépuscule, dans les ports ; il y a mon ami Aimé Césaire, magnétique et noir, qui, en rupture avec toutes les rengaines, éluardienne et autres, écrit les poèmes qu’il nous faut aujourd’hui, à la Martinique. Il y a aussi les têtes de chefs qui affleurent à peine de la terre et, ne voyant encore que leurs cheveux, chacun se demande quelle est cette herbe qui vaincra, qui aura raison de la sempiternelle « peur de changer pour que ça recommence ». Ces têtes commencent à poindre quelque part dans le monde — tournez-vous sans fatigue et sans cesse de tous les côtés. Nul ne sait avec certitude qui sont ces chefs, d’où ils vont venir, ce qu’historiquement ils signifient — et peut-être serait-il trop beau qu’ils le sachent eux-mêmes. Mais ils ne peuvent manquer d’être déjà : dans la tourmente actuelle, devant la gravité sans précédent de la crise sociale aussi bien que religieuse et économique, l’erreur serait de les concevoir comme produits d’un système que nous connaissons entièrement. Qu’ils viennent de tel horizon conjecturable, nul doute : encore leur aura-t-il fallu faire leurs plusieurs programmes adjacents de revendication dont les partis jusqu’ici ont estimé n’avoir que faire — ou l’on retombera vite dans la barbarie. Il faut, non seulement que cesse l’exploitation de l’homme par l’homme, mais que cesse l’exploitation de l’homme par le prétendu « Dieu », d’absurde et provocante mémoire. Il faut que soit révisé de fond en comble, sans trace d’hypocrisie et d’une manière qui ne peut plus rien avoir de dilatoire, le problème des rapports de l’homme et de la femme. Il faut que l’homme passe, avec armes et bagages, du côté de l’homme. Assez de faiblesses, assez d’enfantillages, assez d’idées d’indignité, assez de torpeurs, assez de badauderie, assez de fleurs sur les tombes, assez d’instruction civique entre deux classes de gymnastique, assez de tolérance, assez de couleuvres ! Les partis : ce qui est, ce qui n’est pas dans la ligne. Mais si ma propre ligne, fort sinueuse, j’en conviens, du moins la mienne, passe par Héraclite, Abélard, Eckhard, Retz, Rousseau, Swift, Sade, Lewis, Arnim, Lautréamont, Engels, Jarry et quelques autres ? Je m’en suis fait un système de coordonnées à mon usage, système qui résiste à mon expérience personnelle et, donc, me paraît inclure quelques-unes des chances de demain.❞
— André Breton, Prolégomènes à un troisième manifeste du surréalisme ou non (1942) in Manifestes du surréalisme
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the-wicked-deep · 1 year
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THE WICKED DEEP (projet rpg)
Projet inspiré des oeuvres the sorcery of thorns (Margaret Rogerson), The Scholomance (Naomi Novik) et La Passe-miroir (Christelle Dabos).
TW: magie noire, démons, sacrifice et sang 
CONTEXTE
DISCORD
The Wicked Deep est un projet rpg fantastique qui puise sont inspiration de plusieurs oeuvres (surtout les oeuvres citées en haut). Ce sera un “huis-clôs” puisque seulement les sorciers seront jouables. On y retrouve un peu de tout, un système de magie innovateur, des grandes familles, une rébellion, des jeux politiques, la possibilité de jouer un sorcier comme un démon... 
Pour en savoir plus, je vous invite à lire davantage les explications.
Qu’est-ce que je peux jouer ?
Un sorcier ou un démon. Les sorciers sont départagés en trois catégories, elle dépend de leur usage de la magie.
1- Les Blue Blood puisent leur magie d’un démon. On les dit « bleu » parce que seules les familles à la tête d’une enclave ont ce privilège. Leur magie est puissante. 2- Les Red Blood puisent leur magie d’une énergie positive et pure. Afin d’user de leur pouvoir ils ont besoin de rassembler cette énergie pour user de leur pouvoir. Ils la confectionnent en faisant des tâches qui demandent un effort physique ou mental. L’énergie créée sera plus haute et forte au plus la tâche est difficile (par exemple faire 100 pompes rapportera plus d’énergie que tricoter des gants). 3- Les Dark Blood créent une énergie négative en sacrifiant quelque chose afin que leurs incantations fonctionnent. On dit énergie négative parce qu’elle repose souvent dans le sang ou quelque chose qui a été donné par force. Ils sont puissants, mais se font lentement bouffer par leur magie. 4- Les démons viennent plus ou moins des « enfers ». Ils prennent une forme humaine dès qu’ils sont appelés. Un démon ne peut PAS mourir, il peut seulement être banni dans les enfers si son corps humain est tué sur terre. À la mort de son sorcier, le démon retourne également dans les enfers. Ils sont dotés eux-mêmes de magie, mais sont sous la coupe de leur sorcier.
Où ?
À Londres.
Quel genre de personnage ?
La noblesse, les gens à leur service, leurs opposants. Dans tous les cas, le personnage devra jouer un rôle dans une des enclaves (on peut comprendre ça comme un coven de sorcières).
Comment fonctionne la magie ?
La magie n’est pas donnée, ni naturelle, elle demande à chaque utilisation un sacrifice. On appelle ça le Mana (énergie positive) ou le Malia (énergie négative).
Pour un Red Blood, le sacrifice sera le temps donné à l’énergie qu’on a confectionné, au mieux mon incantation fonctionnera au plus de temps j’ai mis dans la confection de mon énergie. Cette énergie étant pure, les Red Blood vivent une longue vie qui n’est pas semée d’embuche. Beaucoup en dévient pourtant, parce que créer de l’énergie positive prend du temps, de l’énergie et s’essouffle rapidement. Un Red Blood est moins puissant qu’un Dark Blood ou Blue Blood.
Un Dark Blood est peut-être puissant, mais son temps est compté. Au plus de Malia est utilisé, au plus le corps « pourri ». La magie n’est pas censée être utilisée par le biais d’une énergie négative (un sacrifice). Cette « faute » se répercute sur le sorcier. 
Les Blue Blood sont puissants, après tout leur magie vient d’un démon qui est une source infinie de pouvoir. Ils sacrifient pourtant de nombreuses années de leur vie lors de l’alliance formée avec un démon. Les démons se nourrissant de la vie de mortels.
Les sorciers ont besoin d’incantation afin que leur magie fonctionne, les démons eux n’en ont pas besoin.
Quels pouvoirs peut avoir un sorcier?
Les sorciers ont différents pouvoirs, qui sont partagées en huit catégories:
Black Light: contrôle mental et de la psychée
Blue Light: contrôle de l’eau et de n’importe quel liquide
Yellow Light: contrôle des illusions et de l’espace
Green Light: contrôle de la faune et de la flore
Grey Light: contrôle et animation d’objets
Orange Light: contrôle de l’air et du temps
White Light: contrôle du corps (physique et des sens)
Je veux jouer un démon, comment ça fonctionne ?
Un démon n’est pas humain, il est dans une catégorie différente qui vient plutôt du divin. Comme une genie in a bottle, ils vivent dans les enfers avant d’être invoqué sur terre.
Les démons puissants ont tous des noms que seuls les sorciers des familles qu’ils servent connaissent. En somme tout le monde pourrait devenir un Blue Blood si seulement ils connaissaient le vrai nom d’un démon.
Ces noms sont en gros un héritage familial qui n’appartient aux familles nobles.
Les démons lors de leur invocation sont liés à vie à un sorcier. Ils auront une vie de servitude pour laquelle les sorciers payent un prix cher : x années de leur vie. Les démons ne se nourrissent que de ça.
Les démons n’ont pas besoin d’incantation, leur magie étant divine, ils peuvent la créer de rien. En revanche ils sont liés à la volonté de leur sorcier. Ils ne peuvent donc pas les trahir et contourner leurs ordres. Un démon n’est en somme pas libre, si très puissant, il ne peut travailler que sous la coupe de son sorcier.
Je veux jouer un noble avec un démon, comment ça fonctionne ?
Les arbres des familles sont extrêmement grands et chaque noble ne reçoit pas un démon. Effectivement chaque année ou à la mort d’un membre d’une famille, un rituel est formé pour voir qui est le plus méritant d’une branche ou d’une famille. Avoir un démon est une grande force qui demande beaucoup de responsabilités, c’est pour cette raison que les familles ne les donnent pas gratuitement. Effectivement il faut gagner son rituel pour avoir droit à un démon.
Les places de démons seront limitées ainsi que les places dans les familles en ayant un.
Qu’est-ce qu’une enclave ?
Le jeu se déroulera dans une des villes les plus importantes magiquement parlant. Celle qui aura inspiré le monde entier à faire de même. Il y a plus de huit cents années, huit familles ont créé huit enclaves avec huit différentes spécialisations. Ces huit familles représentent aujourd’hui le conseil magique qui définissent les nombreuses règles et lois ayant rapport à la magie de partout dans le monde.
Ces huit familles sont influentes seulement parce qu’elles ont toutes sous leur coupe la magie de démons, leur donnant un pouvoir infini. Ces huit familles forment donc huit enclaves qui décident sur le restant des sorciers.
Le jeu se basera sur ces enclaves et le rôle des personnages au sein de celles-ci. Une facette extrêmement politique puisque les familles et les enclaves ont toute une motivation personnelle et ne souhaitent pas être annihilée par une autre. 
Le forum n’est donc en soit pas un huis-clos strict, mais sera quand même restreint dans son jeu : les personnages devront avoir un lien à une enclave (qui est de toute façon obligatoire pour tous les sorciers) et doivent être à Paris.
Quelles sont les problèmes au sein de la ville ?
Les enclaves sont constamment en guerre, voulant prendre le dessus sur les autres. Elles clashent depuis des décennies les unes contre les autres, au point de non-retour. Des défis politiques et des coups bas qui ont un impact sur toute la ville. Qui plus est, si une guerre éclate tous les sorciers seront forcés à prendre parti et se battre.
Depuis peu des Mals/Fiens (démons moindres qui se nourrissent littéralement de sorciers) refont leur apparition en masse attaquant les sorciers des différentes enclaves. Chacun est touché, on se doute qu’une enclave est la cause de ce mal, mais personne ne sait véritablement qui.
Qui plus est, nous avons des opposants au système actuel ne souhaitant plus vivre sous la coupe des familles. Une tradition ancestrale qui semble pour beaucoup injuste. Pourquoi ont-ils eux droit à un pouvoir infini ? Pourquoi eux et pas d’autres ? Une révolution qui se construit au sein même des enclaves, qui a pour but de faire chuter les grandes familles.
À quelle époque joue-t-on ?
L’époque moderne, nous serons donc en 2023. La vie de sorcier est pourtant bien différente de celle des humains avec un flair dramatique qui rappellera l’époque victorienne.
Est-ce que les humains existent aka le monde « normal » ?
Le monde normal existe mais est externe au monde sorcier. Les humains ne voient pas/croient pas à la magie, de ce fait les Mals ou autre n’ont aucun intérêt pour eux. Qui plus est, les deux mondes sont départagés et n’ont rien avoir l’un avec l’autre. Il ne sera donc pas possible de jouer un humain.
Quelles seront mes possibilités de jeu (par exemple les mouvements, etc.) ?
Il y aura différents mouvements ou organisations dans le jeu. Pour le moment il y en a trois :
Les Chasseurs : si les dark blood sont répandus, cette magie est absolument interdite. Les chasseurs sont chargés de les pourchasser et les tuer tout comme les monstres (aussi appelés Mals) qui passent à travers les filets.
Les Opposants : ils ne veulent plus du système d’enclave et de la noblesse, ils veulent un monde plus égalitaire.
Les Keepers : ils sont là pour protéger les grimoires et le savoir du monde sorcier. 
À cela s’ajoute bien entendu les jeux de pouvoir et politiques entre les enclaves qui ne s’aiment pas. 
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