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#autrices du monde
aforcedelire · 1 year
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Soufi, mon amour, Elif Shafak
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« Tout amour, toute amitié sincère est une histoire de transformation inattendue. Si nous sommes la même personne avant et après avoir aimé, cela signifie que nous n'avons pas suffisamment aimé. »
Un beau jour de 2004, Ella accepte de lire un manuscrit de Aziz Z. Zahara, un romancier inconnu, mettant en scène le célèbre poète Rûmi lors de sa rencontre avec un derviche tourneur, Shams de Tabriz. Ella est loin de se douter que ce roman va changer sa vie du tout au tout… Elle qui était « une femme d’intérieur », une Américaine de la classe moyenne, avec son mari et ses trois enfants, va se retrouver propulsée au cœur de la Turquie du XIIe siècle, et découvrir le soufisme, une des branches de l’islam, qui met l’accent sur l’amour, la tolérance et la sérénité.
J’ai adoré ce roman, lu dans le cadre du challenge Autrices du monde, organisé sur Instagram par @ despagesetdeslettres. Soufi, mon amour prend la forme d’un récit en tiroir, tel qu’aurait pu nous le raconter Shéréazade dans ses Mille et une Nuits. On commence avec Ella dans le Massachusetts, qui ne se sent pas à l’aise dans sa vie. Elle est en conflit avec ses enfants, son mari collectionne les aventures, et à quarante ans passés, elle a l’impression d’avoir gâché sa vie, d’avoir attendu en vain que quelque chose lui arrive. C’est dire si sa lecture de Doux Blasphème change sa vie. Et parallèlement, on suit l’histoire de Rûmi et Shams, pleine de poésie, de spiritualité et d’amour, écrite d’une multitude de points de vue différents. J’ai adoré avoir un roman dans un roman ! Et puis petit à petit, les deux histoires s’imbriquent et se lient. Et Ella commence aussi à se lier avec le mystérieux Aziz…
J’ai dévoré ce livre, tout était beau et doux — ça fait vraiment beaucoup de bien ! Ça m’a rappelé ma lecture des Mille et une Nuits pour les cours il y a quelques années, et même si je suis athée, j’ai vraiment apprécié le côté spirituel du soufisme que Elif Shafak nous présente. C’était très intéressant de découvrir tout ça ! C’est un roman qui m’a fait me dire, en le refermant, « la vache mais qu’est-ce que c’était bien ! ».
30/03/2023 - 05/04/2023
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logogreffe · 1 year
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French Podcast Recommendations
The following list contains podcasts in French that I, a native French speaker, listen to. So if you're a beginner in French, those might be too hard for you !
The rest of the post will be in French !
1) Chasseurs de Sciences : Chaque épisode dure une dizaine de minutes et porte sur des scientifiques/personnalités "méconnu(e)s". (Il y a plein d'épisodes sur des femmes qui ont eu un impact énorme sur leur discipline)
Super intéressant !
Mes épisodes préférés : Henrietta Lacks, morte il y a 70ans..et toujours vivante ; Ada Lovelace, autrice du premier programme informatique..en 1843 ; Rosalind Franklin, une femme à la conquête de l'ADN ; Nelly Bly, 10 jours dans un asile psychiatrique et 72 jours autour du monde ;
2) Vénus s'épilait-elle la chatte ?
C'est un podcast sur l'histoire de l'art et le féminisme !
Les épisodes sur Picasso et Frida Kahlo sont à écouter absolument ! Frida Kahlo, au delà du mythe ; Picasso, séparer l'homme de l'artiste ;
3) Thinkerview :
Séries d'interviews sur différents sujets (qui ne sont pas vraiment mentionnés dans les médias).
Super intéressant si vous vous intéressez un peu à la géopolitique/ réchauffement climatique
Mes épisodes préférés : L'effondrement, le point critique ? Aurore Stéphant (Elle parle de l'industrie minière et de ses impacts sur l'environnement. L'écoute de cet épisode devrait être obligatoire pour l'ensemble de la population)
Guillaume Pitron : L'enfumage de la transition écologique
4) Mythologie Grecque
Un podcast sur ... la mythologie grecque !
Remarque : Je crois qu'à la base c'est un podcast à écouter avant d'aller dormir donc les effets sonores sont un peu...particuliers.
Voilà voilà, après, je vous conseille, s'il y a des sujets particuliers qui vous intéressent, de juste les taper en français dans la barre de recherche de Spotify et de choisir au hasard des podcasts ! C'est comme ça que j'ai découvert un tas de podcasts en anglais/ allemand/ espagnol. Bonne écoute !
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peut-etre · 30 days
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Ma mère - jour de la fête des mères - lisant ce texte si cher à mon cœur d’une autrice qui sonne comme mon âme - disant en riant : on dirait qu’elle porte sur ses épaules toute la misère du monde. Et soudainement tout me revient en pleine face.
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Quelques raisons de continuer à croire en notre jeunesse, avec ce petit texte reçu aujourd’hui de la part d’un authentique enseignant!
«Jubilation rigolarde aujourd’hui en classe.
Feutre bleu, feutre noir j’étais en train d’expliquer la différence en Droit entre une SARL et une SAS à des jeunes gens de 16 ans, quand s’impose à la classe une visiteuse, romancière lesbienne "autrice" (🙄) et directrice de collection, maigreur végétarienne, pull col en V et bottines fatiguées, qui entend nous parler du «spectacle de jeudi prochain», «Le Minotaure», un bidule féministo-plouc-woke dont j’avais complètement oublié la programmation-événement, pourtant annoncée par la hiérarchie dans la boîte à mails ad hoc.
Sans attendre et assise sur ses convictions, voilà que sous prétexte de "débattre" cette directrice des consciences se met à dérouler à son public captif un discours mal assimilé dans lequel il est question de féminicide, de masculinité toxique, d’identité de genre et d’égalité de salaire 🤔.
Je commençais à tourner de l’œil avec envie de dormir/ de m’assoir 🥱/ d’étrangler quelqu’un, quand le jeune Bilal, franco-algérien au caractère habituellement discret, lève la main; Et là, avec sagesse, calme et politesse, il dégomme proprement le discours convenu des fausses évidences 😳.
Brillant! Carré! des arguments, un raisonnement, des faits. De l’humour aussi! – et de la gentillesse.
L’autre titube sur ses cannes, surprise par la qualité de l’opposition, essaie de se ressaisir…
Guildwen-les-yeux-bleus prend le relais, demande ce qu’il faut penser «des gens qui s’identifient à des animaux et qui exigent qu’on les accepte comme chats, chiens ou poules…» la réponse est floue. Agacement, les garçons parlent trop, il faut l’avis d’une fille.
Mauvaise pioche: Souad finit par demander directement: «pourquoi vous voulez me faire penser quelque chose que je n’ai pas envie de penser?»
L’écri-vaine se met à crier sur tout le monde affirmant qu’on lui manque de respect et s’enfuit à reculons. Hilarant, et assez gênant. Un moment de pure humanité.
Cette jeunesse est merveilleuse.🥰»
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NOTE DE LECTURE : Pauvre folle. Chloé Delaume. 2023
Chloé Delaume est décidément une autrice qui me bouleverse. Ce dernier bouquin le confirme. Commençant la lecture, avec elle dans un train, j'ai d'abord eu un peu de mal à accrocher les wagons, et puis dès le deuxième chapitre intitulé : "Au commencement, d'abord, il y eut la poésie", je me suis laissée emportée, avec elle qui raconte si bien le choc esthétique de sa rencontre avec la poésie. Très vite, je me suis demandée s'il y avait une part autobiographique (Chloé/Clotilde), et puis après la crise d'angoisse qui m'a saisie sur mon canapé pendant que je lisais l'épisode du choc traumatique, vécu donc puisque je suis alors allée faire des recherches. 
Je ne raconterai pas la trame narrative, c'est inutile, j'inscrirai ici mon ressenti quant à cette quête impossible de soi, de l'amour et de la poésie. L'écriture est sublime et sublimation, les mots se parent de majuscules et les métaphores abolissent le temps et l'espace, et même les êtres pour devenir elleetlui, une entité unique, dans tous les sens du terme. C'est idéal, beau et terrible, Pauvre folle. Chloé Delaume évoque dans cette auto fiction toutes ses failles, ses douleurs, ses colères, ses espoirs, ses aménagements pour sur-vivre dans ce monde réel et désespérant. L'écriture permet cela, un regard lucide et décalé sur soi et son environnement, une tentative de résilience pour l'autrice et une expérience d'immersion pour les lecteurices. Il m'en reste des citations acérées et d'autres sacrées, l'angoisse et l'exaltation, et finalement une entière compassion pour l'acceptation de cette déconstruction du mythe. Pourtant je n'y suis pas prête et moi j'attends encore les correspondances : de train, d'amour et de poésie.
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poesiecritique · 3 months
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Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, première publication en 1991, première traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un âge certain, la question de l'âge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai déjà écrit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout à côté de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai déjà dit aussi, ce qui m'intéresse tant chez Le Guin c'est la visée anthropologique de son œuvre. Elle invente des mondes aux règles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions différentes. Il n'est pas question de transposer les problèmes actuels dans un autre décor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planète dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du côté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vécu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait étranger pour lequel Nia est chassée. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, où sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais là. Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande épopée que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planète vivent.
Cette épopée, c'est le récit de l'arrivée de ces ethnographes, qui essaient de s'intégrer. Li-sa rencontre Nia, qui tête de mule, décide de partir du clan dans lequel elle habite, où elle a trouvé refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusée du Kollontaï (au passage, on apprécie le choix de ce nom de baptême bien féministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particulièrement touchée et, plus que la multiplicité des langues articulée à une langue commune, dite langue des cadeaux, partagée par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particulièrement touchée l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont décrits que l'intention des gestes, des réponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue à employer ces gestes, qui font partie intégrante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les états d'âme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du même genre est fait. Peut-être un couçi-couça de la main. Quelque chose de dérisoire, mais qui montre la potentialité de ce que pourrait être que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser à quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-être, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des études d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutôt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. Néanmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la représentation religieuse de la société sous forme pratique, mais la représentation apparaît dans le cours d’une activité rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-même." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considère, sans démontrer pourquoi, que le langage peut être considéré comme un rite, sans cesse renouvelé surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus précisément l'affect comme réaction à l'action que l'altérité a proposé. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicité qui permettent au présent, alors que tout est au passé - Eleanor Arnason écrit en 1991 ou avant, le présent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une dernière dimension que je trouve intéressante, et peut être parce que je n'en suis pas spécialiste, c'est la réflexion très critique de l'approche marxiste de l'économie qui en dit tout en même temps ses potentialités. Le post-colonialisme est au cœur de cette réflexion. Cette dimension retend la dernière partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongée dans une suite de spéculations, et m'oblige à ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, après un voyage civilisationnel dans un monde singulie décrit densément, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
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swedesinstockholm · 5 months
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17 janvier
m. est rentrée d'espagne un peu avant minuit et la vie qu'elle a fait entrer dans l'appart m'a fait réaliser à quel point c'était une mauvaise idée, la pire idée de venir passer une semaine ici toute seule sans voir personne parce que la solitude me laisse vriller sans limite. je me demande aussi si mon anxiété diffuse et ma non-envie de sortir de la maison sont liées à mon dérèglement hormonal. je sais pas pourquoi l'idée me rassure, que ce soit mon cors qui est cause et pas moi, ma tête, la partie qui a le contrôle. c'est pas MA faute. très bon moment de la journée sinon: quand j'ai sorti les draps chauds du sèche-linge et que je les ai serrés contre moi sous les yeux du coloc qui attendait que je sorte de la salle de bain et à qui j'ai murmuré bonsoir. j'adore cette salle de bain, le plafond est en bois et il est très bas et je regardais la neige tomber par la fenêtre en contrebas et puis je me suis prise en photo en me souriant dans le miroir parce que je me trouvais jolie avec mes cheveux courts et pour me dire que j'allais m'en remettre. je m'aime je m'aime je m'aime et un jour on va m'aimer aussi mais en attendant moi je m'aime. autre très bon moment de la journée: tout le reste de la journée passée à regarder la neige tomber à gros flocons sur les saules pleureurs en écoutant des chansons douces.
18 janvier
cet après-midi en longeant le parc quand je suis tombée sur un morceau de chris weisman dans ma playlist j'ai dit non et j'ai mis avril lavigne et je me suis dit que j'aurais du faire ça depuis le début. j'ai aussi écouté une playlist de l'été 2022 et en tombant sur un morceau de danitsa que j'avais entendu dans la voiture de c. un jour en allant aux répèts à lasauvage je me suis dit et si la solution pour oublier r. était de me mettre à écouter uniquement du hip-hop féminin? j'ai presque envie de demander à c. de me faire une playlist antidote. il a passé le mois de décembre en grèce à travailler dans une pépinière et maintenant je crois qu'il est à budapest. moi aussi je veux partir. en attendant cet après-midi je suis sortie dehors et les trottoirs étaient pas salés et je marchais tellement précautionneusement que je me faisais dépasser par tous les vieux parce que j'ai zéro confiance en mes jambes mais j'ai pas fait demi-tour parce que j'étais concentrée sur mes objectifs: voir la grosse pomme gonflable sur le toit du musée magritte et ramener des mochis frais de la confiserie japonaise à m. qu'on a finalement oublié de manger parce que j'ai fait des gnocchis de patate douces et elles ont volé la vedette.
20 janvier
hier en allant à esch pour la sortie de résidence d'une autrice de théâtre j'ai mis sexy sushi parce que ça faisait longtemps et j'avais l'impression de me retrouver, comme si je m'étais perdue avec r. et sa mélancolie douce. parce qu'avant qu'il s'immisce je voulais faire des trucs électroniques, au printemps avec ru. et s. on parlait midi controler et ableton live et sampler avec des carrés qui clignotent et pas guitares enregistreurs quatre pistes et beatles. mais je l'avais un peu oublié ça.
j'ai vu f. et n. et celui qui faisait le bourreau à la soirée wip en juin et je me demandais qui d'autre dans la salle était dans le comité de sélection, s'ils avaient déjà lu mon dossier et s'ils étaient embarrassés pour moi à cause de la médiocrité de mes idées et du degré de vulnérabilité dont j'ai fait preuve dans ma note d'intention. j'avais l'impression que tout le monde savait qui j'étais. mais j'ai bien aimé la pièce qu'a présentée l'autrice avec les deux comédiens, ça se passait dans un institut un peu vague de santé mentale et ça m'a donné envie d'écrire sur la clinique. j'ai failli pleurer quand une des personnages se met à parler de sa jeunesse qui lui a été volée par son mari qu'elle a rencontré à 19 ans alors qu'il était plus vieux en listant toutes les expériences dont elle a été privée, comme être frivole avec les garçons et s'amuser et être légère. je me suis pas mariée à 19 ans moi mais c'est un peu comme si. à la fin l'autrice m'a fait un sourire appuyé comme si elle avait deviné et puis j'ai dit bonjour à f. mais j'ai pas osé aborder les autres alors j'ai mangé un mini sandwich triangle au jambon cru pour me donner une contenance et je suis partie.
21 janvier
ce soir je suis allée voir poor things au cinéma et j'ai complètement reconsidéré mon plan d'écrire un roman d'autofiction pour écrire un livre de science fiction à la place. un poor things contemporain et à ma sauce. j'ai réservé le livre à la bibliothèque dès que je suis rentrée du cinéma. je veux écrire un personnage hilarant et cru qui se comporte de façon non encombrée par son égo, qui a un gros désir de savoir et de connaissance et qui soulève le voile sur le monde. le seul truc que j'ai pas aimé: les scènes de sexe qui m'ont mise mal à l'aise. je sais pas si c'est à cause de mon traumatisme du sexe non expliqué, ou si c'est parce que c'était trop douloureux de voir cette fille qui découvre le monde découvrir le sexe avec joie, un truc que je suis censée connaitre mais que je connais pas, ou alors si c'est juste une histoire de male gaze. mais à part ça ce film m'a apporté beaucoup de joie et d'exaltation et j'aime tellement quand le cinéma fait ça.
après le film je suis allée manger une pizza avec maman et d. et n. et pendant qu'il me parlait de rognons et de pattes de poule je voyais l'écran de mon téléphone qui arrêtait pas de s'illuminer avec des notifs de r. qui répondait à mes messages et j'étais contente d'avoir une distraction, même si c'était juste une pizza et le père de a. qui me parlait d'abats. je lui ai raconté mon épopée du weekend dernier avec chris weisman (à r. pas au père de a.) et il me disait qu'il le trouvait un peu agaçant parce qu'il exagérait trop et je me suis dit merde est-ce que je l'ai idéalisé comme j'idéalise r.? mais je crois pas que j'idéalise r. je lui ai pas répondu, j'essaie de le traiter comme le commun des mortels de mes autres amis, c'est-à-dire: mettre trois plombes à répondre.
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mmepastel · 5 months
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Nouveauté de Claire Fuller, autrice britannique que j’avais déjà appréciée avec L’été des oranges amères.
Ici, c’est un roman très différent, même si on retrouve son goût pour les personnages décalés, abîmés, marginaux.
Julius et Jeanie sont des jumeaux de 51 ans, vivant dans un vieux cottage miteux avec leur mère, quelque part dans la campagne anglaise. Ils vivotent, vendent des légumes, font des petits boulots, ne savent pas vraiment lire ni écrire. Jouent du piano et du banjo. Pas trop malheureux, finalement.
Lorsque Dot, leur mère meurt brusquement, la survie devient plus complexe, leur précarité leur saute à la figure, d’autant que les secrets de Dot secouent leurs certitudes et mettent en péril leur avenir.
Le roman devient alors un genre de thriller dont l’enjeu est social : réussiront-ils à garder un toit sur leur tête ? À trouver de quoi dîner le lendemain ? Avouez que c’est original. Le récit est à la fois haletant et cruel, car on a du mal à ne pas souffrir avec eux de cette situation si insensée et pourtant tellement banale. On ne peut pas repousser le suspense aux frontières du quotidien, il est là, dans le livre comme sous notre nez. La pauvreté n’est pas exotique au point de rester à l’entrée du monde littéraire, de la fiction.
Au fur et à mesure du récit, on assiste à un défilé de galerie de personnages, majoritairement pauvres, ou modestes, plus ou moins concerné par leur sort, plus ou moins sympas ou mal intentionnés.
Ce qui est génial, c’est l’écriture, précise, tranchante. Qui brasse les sentiments de Jeanie, qui se démène pour faire face, et de Julius dont on devine qu’il rêverait bien d’autre chose. Qui raconte le quotidien et les efforts à fournir pour accomplir des tâches qui peuvent sembler dérisoires mais sur lesquelles repose la survie des jumeaux. La psychologie est juste, l’inquiétude palpable même si jamais on ne tombe dans le pathos. Jeanie n’est pas du genre sentimentale. Mais elle doit gérer le deuil, le risque d’expropriation, et n’a envie de rien devoir à quiconque.
L’air de rien, beaucoup de choses sont rendues sensibles grâce à ce récit, l’attachement familial, la compréhension non verbale, les habitudes, la nature profonde des êtres, l’irrésistible envie de vivre, le besoin de solidarité, la défaillance des aides sociales, les manipulations quasi inconscientes intra familiales, la rudesse du réel, la loyauté d’un chien.
J’ai été très touchée par leur histoire, j’ai eu l’impression de connaître ces personnages. Ils vont me manquer.
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aforcedelire · 7 months
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La Reine du noir, Julia Bartz
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Pour beaucoup, Roza Vallo est une autrice extraordinaire, qui a révolutionné la littérature. À seulement 16 ans, elle publie le cruel, trash et sensuel roman La Langue du Démon, et bouleverse des générations de lectrices. Depuis plusieurs années, elle vit recluse dans le domaine de Blackbriar, loin de tout… et pour la première fois, elle a décidé d’ouvrir ses portes, et de proposer à 5 talentueuses, jeunes et inconnues autrices un mois entier de retraite d’écriture. Quand elle est sélectionnée, Alex, éditrice et fan de Roza, n’en revient pas. Mais très vite, l’ambiance au manoir se fait tendue… surtout quand l’une des participantes disparaît.
J’ai ADORÉ. Pour un premier roman, c’est un presque sans faute ! Je suis rentrée dedans hyper facilement, et l’ambiance était tout de suite posée et maîtrisée : gothique, sombre, un peu macabre même, un huis-clos haletant et féministe. Je savais que ça allait me plaire, mais je ne savais pas que ça allait autant me plaire ! Le personnage d’Alex m’a un peu dérangée par moments, mais celui de Roza est GÉNIAL, et j’ai beaucoup apprécié la place centrale de l’écriture. J’ai envie de parler de ce livre à tout le monde ! La deuxième moitié du roman m’a passionnée, je ne pouvais plus le lâcher, je devais savoir où ça allait aller, comment ça allait se terminer. Un énorme, ÉNORME coup de cœur !
12/11/2023-26/11/2023
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Souad Massi est l'invitée d'Affaires Culturelles
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oloreandil · 1 year
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Woooo félicitations pour le BTS, bravo !!!
merciiiii 😭💙 ce fut une année intense mais c'est fini !!!!
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regarde moi ça. ça m'a juste pris des heures et c'est, quoi, 1% du projet de fin d'études XD il fait 200+ pages très très bien remplies j'étais au BOUT de ma vie
les images sont de Claire Fauvel, une autrice-illustratrice de BD. elle est incroyable. on a parlé et elle est juste trop pipoute. la police du titre c'est Marhaban Ramadhan. je pense tout le monde s'en fout mais j'ai passé un an à ne faire que ça (un roman graphique de cuisine arabe médiévale qui n'existera jamais) et je vais être insupportable dessus irl maintenant que ça me fait plus stresser d'en parler mdr
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thelazycontentcreator · 10 months
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Je lis des textes d'une détresse profonde et tout ce à quoi je pense c'est "Comment améliorer la qualité de mes selles ?" C'est reposant de ne plus avoir à penser à toutes ces choses qui me torturent de ne plus être cette bête tétanisée dans les phares de la vie d'être devenue une chatte de salon. Tout le monde est si gentil avec moi mais miaou croyez-le ou non je me tire quand je veux.
Je suis contente d'avoir ce blog où l'important n'est pas d'écrire mais de publier. C'est tellement éloigné de tout ce que je voudrais faire tellement peu ambitieux j'ai l'impression d'être encore une autrice en devenir de ne pas du tout être une écrivaine ratée.
Je ne sais pas pourquoi je suis beaucoup plus cynique ici que dans la vie je ne sais pas ce qui me rend comme ça est-ce le persona de l'écrivain est-ce cette plateforme à laquelle je correspond tellement peu est-ce qu'après tout on s'en fout ?
C'est affolant comme la médiocrité accompagne si bien le main character syndrome ce truc de psychopathe mais lol moi je suis pas Catherine Tramell je suis Carrie fucking Bradshaw.
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contesdefleurs · 1 year
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Mes lectures : Malgré Ma Mort
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Titre livre/saga : Malgré Ma Mort
Autrice : Onir Ynao
Numéro : Unique
Édition : Le Labyrinthe de Théia
Genre : Novella, Fantasy
Illustration : Cyrielle Foucher
Parution : 2023
Note : 4.5/5
CW/TW : Indiqués dans le livre. 💗 : Coup de cœur
Résumé : Depuis ses seize ans, Alexandra a perdu toute envie de vivre. Depuis ses seize ans, Alexandra rêve du jour où elle va mourir. Des rêves précis, parfois changeants. Quelques détails, une ambiance… Depuis le premier jour, elle cherche à disparaître le plus discrètement possible pour protéger ses proches, persuadée de son destin funeste. Mais ses certitudes vont être bousculées par deux rencontres inattendues. Deux rencontres qui, malgré sa mort annoncée, vont lui redonner de l’espoir. Malgré Ma Mort est la porte d’entrée d’un univers plus large : Dwergenh. Il ne tient qu’à vous de la pousser pour découvrir les merveilles de ce monde.
Avis
Ce petit bijou littéraire a été une de mes meilleures lectures de ces dernières années. Une ambiance étouffante est dépeinte à travers le quotidien d'Alexandra, le tout dans un style agréable et immersif qui permet aux lecteurices de plonger aisément au cœur de ses pensées, ses craintes et ses ressentis. C'est un personnage très complet dont les troubles décrits permettent de mettre en avant, au-delà de l'intrigue, un sujet qui prend, fort heureusement, plus de place dans le discours publique : la santé mentale, et plus précisément la dépression. Celle d'Alexandra est amenée avec beaucoup de réalisme, le tout dans un doute constant : sa mort prochaine est-elle certaine ou est-ce son mal-être qui lui fait perdre tout espoir de vivre ? La tension ne cesse d'être intense à mesure que l'on avance dans le récit, au cœur d'un univers de fantasy à la fois sombre et mystérieux. Je ne peux que vous recommander la lecture de cette novella !
Liens de l'autrice
Où trouver l'illustratrice
Liens de la Maison d'Édition : Le Labyrinthe de Théia
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pixiedragonne · 1 year
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Il était une fois un moineau
Qui était un être si beau .
Que tout le monde ,
Y compris le roi ,
En avait l'attitude,
Qui quand on l'aime se change en oie.
Sa mère évitait de l'aimer ,
Car si elle l'aimait elle se transformerait,
En oie blanche qui s'envolerait ,
Vers la forêt enchantée.
Un jour un homme entendit ,
Sous un arbre un chat s'était mit .
Sur sa branche en hauteur ,
Il miaulait de peur .
Le messieur s'approcha ,
Et il le contempla .
Et alors là ,
Il fit prit d'effroi et vit que le minou,
S'était transformé en oie blanche comme
Un alpaga,
Il partit en courant dégringolant dans
Les cailloux .
Fin du premièr épisode du '' Le Moineau Qui Est Si Beau''.
Autrice : Pixiedragonne
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NOTE DE LECTURE :  Songe à la douceur. Clémentine Beauvais. 2016
Quel plaisir de lire Clémentine Beauvais ! 
J'avais été bouleversée par "Décomposée", interprétation toute personnelle de Baudelaire, là je suis absolument charmée par cette nouvelle et actuelle adaptation de Pouchkine, ce roman-poème-pièce, à nouveau séduite par l'écriture créative de son autrice qui manie brillamment et si simplement les mots, les vers (libres), les dialogues. 
Moi qui ne suis sentimentale pour rien au monde (ma soeur vous confirmerait que j'ai horreur des films de Noël), je me suis laissée complètement emportée par cette romance ratée entre Tatiana et Eugène, complètement identifiée à son nihilisme à lui, comme par son idéalisme à elle, vestiges des émotions intenses de l'adolescence. Et puis, entre le spleen et l'idéal, il reste les doutes et les désirs qui continuent de nous nourrir et de nous faire mourir, en duel pour Lenski, ami d’Eugène, en duo pour Olga, soeur de Tatiana, à petits feux pour chacun de nos deux héros romantiques. 
J'ai tellement aimé l’authenticité voire le réalisme avec laquelle l'autrice nous engage à y croire encore, à la possibilité d'une idylle qui dure, à la potentialité d'un amour qui assure, et finalement à la liberté d'un avenir qui accepte l'insignifiance et la puissance de la vie et de la vérité. 
Un très très bon bouquin qui met du baume au coeur et des étoiles dans les yeux.
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lesperlescachees · 1 year
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Écriture et dépression
Donna Tartt écrivait dans le Chardonneret : "Si la souffrance rend noble, alors lui c'est un prince"
La souffrance est une esthétique bien connue et popularisée dans le monde artistique et notamment la sphère littéraire. Les chansons d'amour triste, les tragédies antique dépeignant la tristesse et la difficulté de l'existence, les courants philosophiques...
Bref, souffrir c'est stylé.
Écrire sur cette souffrance, ça l'est encore plus. J'ai en tête de file Baudelaire et ses Fleurs du mal qui dépeint la beauté dans l'horreur.
Depuis la nuit des temps, les écrivains utilisent leur vécu et puisent en eux pour produire des textes géniaux ou juste horribles (dans le bon sens du terme). Qui n'a jamais rêvé de l'écrivain torturé qui écrit à la lueur de sa bougie sur son bureau tout en se lamentant sur son existence ?
Qui n'a jamais rêvé que son mal être serve son génie ?
Car il faut bien l'admettre, si l'écriture est un exutoire pour certains, la course à la productivité et la qualité devient presque une raison d'être pour d'autre. Le défouloir vient justifier une obsession, il devient un prétexte.
C'est pour ça qu'aujourd'hui je viens discuter de dépression et d'écriture en abordant l'angle de la romantisation de la souffrance.
Un jour, quelqu'un m'a dit "Si tu fais de l'art, alors tu es un artiste". Quand j'y repense, cette phrase parait si simple mais a réussi à désamorcer en moi les nombreuses heures et journées passées à douter de moi-même et de ma légitimité à être une autrice, une écrivaine, une artiste.
Parce que finalement, peut-être qu'il ne suffit que de produire et de faire pour être, n'est-ce pas ?
Ou peut-être que non.
Peut-être que pour être un artiste, se considérer comme tel, il faut pratiquer un art et le pratiquer bien. Et finalement, savoir si on écrit "bien" ou "mal" dépend de beaucoup de critères extérieurs aux notres.
Le piège, quand on fait de l'art et que l'on ne va pas bien, c'est que l'on essaye de maintenir cet état pour continuer à produire quelque chose que l'on considère comme "bon".
J'aime imaginer la dépression comme un monstre qui se nourrit toujours plus de nos idées noires, de nos insécurités, de notre mal-être. Plus cette bête grandit, plus elle est capable de partager avec nous ce qu'elle consomme pour grandir, nous obligeant à la nourrir toujours plus.
On va mal alors on ne sort pas, mais il faudrait sortir pour aller mieux mais on n'a pas la force de le faire alors... Le cycle continue.
Tout ce que je dis relève de la métaphore, je sais bien évidemment que la dépression est une maladie capable de revêtir bien des aspects selon les périodes et les personnes.
Quand on est plus bas que terre, que rien n'est capable de nous rendre heureux, que plus rien n'a de goût, l'écriture peut représenter un phare dans une mer de ténèbres. La seule lumière, le seul plaisir que cette maladie est capable de nous accorder.
Mais peut-être que écrire n'aide pas autant que ça.
Peut-être que oui, ça aide à se changer les idées, à faire quelque chose quand la seule action que tu peux effectuer dans tes pires jours c sortir de ton lit pour aller aux toilettes et effectivement mettre ses pensées sur papier permet de s'en décharger un peu mais écrire c'est aussi une discipline que l'on peut s'imposer pour produire quelque chose.
On parle souvent de l'impact et l'effet que certaines lectures peuvent avoir sur le lecteur mais pas assez de ce que les écrits peuvent faire à son auteur.
Quand les seules choses que l'on arrive à écrire est à l'image de notre état mental, on finit par se dire que c'est finalement la seule manière possible de pondre quelque chose de potable.
Quand on se dit que la beauté de nos mots ne réside que dans le mal-être que l'on décrit alors on se force à rester dedans pour écrire toujours plus de "belles choses", de bons textes.
J'imagine que le terme "se forcer" semble un petit peu fort mais pour moi, c'est l'un des seuls capable de décrire le plus fidèlement ce processus.
Je sais bien qu'il est plus facile de se replonger dans son mal être qui, en étant quotidien, ressemble presque à une couverture chaude dans laquelle on se blottit en hiver. Et ici, je ne parle pas de complaisance mais plus, une recherche de bien être dans le malheur.
Écrire fait du bien, on se sent enfin utile, on arrive enfin à faire quelque chose alors même si pour ça il faut maintenir un état psychologique difficile, c'est un petit prix à payer en comparaison à tout le reste que cela apporte.
Si on reprend la citation du Chardonneret, les écrivains sont des membres éminents d'une noblesse tourmentée.
Sans que l'on s'en rende compte, la dépression et ses idées sombres viennent teinter chaque parcelle de notre créativité, s'imprègne dans les détails de nos écrits. Et c'est beau, certains auteurs basent tout leur ouvrage dessus.
Mais est-ce réellement nécessaire ? Est-ce réellement sain ? Les écrivains sont-ils réellement des êtres voués à exposer leur souffrance d'une manière géniale ?
Doit-on produire ou être un génie pour être auteur ?
"Si tu fais de l'art, alors tu es un artiste"
Il ne s'agit que de ça. À bas la "qualité", à bas le mot, le pertinent, l'inédit. À bas la sécurité de produire quelque chose qui ne sort pas des sentiers battus par peur, à bas l'envie de produire quelque chose de triste parce que sinon, on n'écrit juste pas.
Mes adelphes écrivains, mes scribouillards préférés, mes artistes incompris. Soyez indulgent avec vous-même et autorisez vous l'échec, le moche, le rien. Car tout ceci fait partie de vous et vous êtes des artistes.
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