Diluc x Lecteur part 2 « Je t’aime »
Je me suis un peu déchaînée sur cette suite. Mais j'aime tellement ce personnage, j'ai eu du mal à me freiner.
Je continuerai d'en faire d'autre sur Diluc et sûrement Xiao en même temps. (Je ne t'oublie pas Zhongli !)
(V/N) => votre nom
4 584 mots.
La main qui serrait la votre était grande et chaude, de dos ses cheveux rouges attachés en queue de cheval se balançaient sur son dos magnifiquement sculpté. Cet homme qui vous avait sauvé la vie, vous conduisait silencieusement vers la ville dont les murs d’enceinte étaient désormais visible. Il finit par rompre le silence, vous demandant votre nom et ce que vous faisiez dehors si tard sous l’orage, une légère teinte de reproche dans sa voix. Arrivée en ville, il vous emmena dans une taverne, sortant une paire de clé de sa poche pour ouvrir la porte, vous avez rapidement conclut qu’il en était le propriétaire. Il vous proposa de loger dans le petit appartement qui se trouvait à l’étage le temps que vous trouviez quelque chose de plus convenable pour vivre.
Alors qu’il vous préparait des vêtements de rechange, des vêtements qui devait sans doute lui appartenir, il se rappela qu’il portait toujours son masque. Avec une brève hésitation il l’enlevât, vous laissant voir les traits de son magnifique visage. Il vous révéla son nom et exigea de vous de ne parler à personne du héros de la nuit. Vous lui aviez sourit avec tendresse dans une douce promesse. Vous vouliez en savoir plus sur lui, qui il était, que faisait il dans la vie, pourquoi jouait il les héros masqué ? Il s’était simplement assit à vos côtés, sur le lit, les bras posés sur ses genoux vous fixant dans les yeux avec douceur sans pour autant caché une certaine méfiance à votre égard. Il hésita à parler de lui, vous restiez une inconnue à ses yeux, une personne dont il devait se méfier. Vous ne l’avez jamais forcé. Il était simplement resté assit, vous regardant pendant que vous posiez mille et une questions sans jamais y recevoir de réponses.
Après votre « conversation » à sens unique, vous aviez décidé de prendre un bain chaud et relaxant, vous nettoyant de la boue qui tachait votre corps épuisé.
Une fois sortie de votre bain, vous aviez enfilé la chemise que Diluc vous avait prêté. Elle portait son odeur, sentant à la fois le vin et l’herbe à lampe, vous vous êtes surpris à rougir à l’idée de porter les vêtements de cet homme si séduisant. En regardant la porte de la salle de bain, vous pensiez qu’il était sûrement partie depuis longtemps, après tout votre présence semblait l’ennuyé plus qu’autre chose. Avec un léger sourire, vous vous tourniez vers le miroir au dessus du lavabo d’ivoire, prenant en main la brosse à cheveux que vous aviez sortie plus tôt de votre sac de voyage. En peignant vos longs cheveux (couleur) vous lanciez un regard vers le pantalon qu’il vous avait donné, posé soigneusement sur le meuble de rangement. Vous aviez décidé de ne pas le mettre, estimant que la chemise blanche qu’il vous avait prêté était suffisamment longue pour que vous y soyez à l’aise. Vos cheveux n’étant plus en désordre, vous décidiez de les laisser détachés, pensant qu’il était plus confortable de dormir avec des cheveux libres plutôt qu’avec la natte habituelle que vous faisiez pour voyager.
Lorsque vous avez ouvert la porte de la salle de bain pour arriver dans la pièce principale, vous ne vous attendiez pas à y voir le beau roux, debout devant la fenêtre, caressant du bout des doigts les herbes à lampe posée sur le rebord de la fenêtre, son visage partiellement éclairé par celles-ci, ses yeux observant la pluie battant contre les vitres. Lorsqu’il tourna son visage impassible vers vous, il resta tout d’abord figé, ne savant pas comment réagir. Quand à vous, votre main resta fermement accrochée à la poignée de la porte, vos yeux pleins d’effroi s’accrochant aux siens. Il vous contempla d’abord lentement de haut en bas, s’attardant quelques secondes sur vos jambes découvertes puis plongea de nouveau rapidement ses yeux dans les vôtres. Une forte rougeur s’installa sur ses joues jusqu’à ses oreilles...
Lorsque vous étiez partie prendre un bain avec les vêtements de rechange qu’il vous avait prêté, Diluc pensa partir, préférant vous laisser vous reposer. Il regarda sa main, celle qu’il avait utilisée pour tenir la vôtre après l’incident, il avait l’impression d’y ressentir votre chaleur apaisante. Il soupira, baissant de nouveau son bras le long de son corps, tournant son regard vers la fenêtre. L’orage semblait se calmer, mais la pluie, elle, continuait toujours de battre la fenêtre de la chambre. Il devait partir, mais c’était plus fort que lui, il voulait voir votre visage une dernière fois avant de vous quitter. Il se leva du lit, se dirigeant vers la fenêtre, posant sa main dominante sur le verre froid de la fenêtre. Il devait être minuit passé maintenant, Diluc se demanda s’il n’était pas préférable pour lui de rester dormir ici ce soir. Après tout il y avait aussi un canapé près de la cheminée qu’il avait fait construire au fond de la pièce, il ne serait pas difficile pour lui de l’allumer grâce à sa vision pyro. Il n’avait pas peur d’affronter le mauvais temps, la pluie ne l’avait jamais empêché de se battre ou de vaquer à ses occupations, mais il devait bien avouer qu’il ressentait une soudaine fatigue envahir son corps.
Son regard se détacha du ciel noir pour se diriger vers son propre reflet. Il était trempé, ses cheveux lui collaient au visage et quelques tâches de terre s’étaient accrochées à ses vêtements et sa peau, il ne refuserait pas de prendre un bon bain chaud à son tour. Son attention se tourna ensuite vers le bouquet d’herbes à lampe posée sur le rebord de la fenêtre, Aether, un homme qu’il considérait désormais comme un ami, lui avait offert pour son anniversaire il y a quelques jours. Diluc affectionnait ses fleurs, la douce lueur qui s’en dégageait l’apaisait et le léger tintement de clochette qu’elle émettait lui rappelait d’agréable souvenir d’enfance. Il caressa distraitement l’une des fleurs, laissant résonner le léger bruit clochette dans la pièce pendant que son regard se tournait de nouveau vers le ciel pluvieux.
Quand il entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir, il orienta son regard vers vous, ressentant de nouveau le besoin de vous voir. Et ce qu’il vit fit basculer son monde, vous étiez là, dans sa chemise blanche, trop grande pour vous, vos jambes exposées à l’air libre, vos cheveux détachés pendant sur vos épaules. Son regard s’attarda trop longtemps à son goût sur vos jambes dénudées, des jambes qu’il souhaitait toucher, caresser, embrasser. Il releva rapidement les yeux, conscient de l’intensité de son regard sur votre corps, il sentit le rouge lui monter aux joues jusqu’aux oreilles. Non décidément il ne pouvait pas rester ici, cela faisait à peine une heure qu’il vous avait rencontré et il avait déjà des pensées obscènes à votre égard. Choqué de ressentir une attirance si violente envers une inconnue, il se détourna de vous rapidement, ramassant ses affaires à la hâte, vous lançant un rapide « bonne nuit �� et sans même vous jetez un dernier regard, Diluc fit claquer la porte de la taverne, espérant que la pluie arriverait à le refroidir.
Les jours qui suivirent avaient été compliqué pour vous comme pour lui. Il avait décidé d’adopter un masque de froideur avec vous alors qu’il avait été si chaleureux et délicat lorsqu’il vous tenait la main pour vous guider vers Mondstadt. Diluc était votre seul repère dans cette ville qui vous était étrangère. Vous vouliez qu’il vous fasse visiter, vous vouliez apprendre à le connaître lui et cette ville.
Il accepta avec réticence, gardant le silence la plupart du temps où il vous faisait explorer la ville.
« Diluc, j’ai fait quelque chose de mal? »
« Non »
« Alors parlez moi, j’aimerais vous connaître un peu mieux. »
*Soupir* « (V/N), je ne vous connais pas et je ne vous fais pas assez confiance, pourquoi devrais-je me fatiguer à vous parler de moi ? »
Ses paroles vous blessèrent un peu, mais toujours positive vous lui offrez un doux sourire pour contrer ses paroles.
« Vous connaissez mon nom et je connais le vôtre, c’est déjà un bon début ! Bien, dans ce cas je vais vous parler de moi, vous ne pourrez plus dire que je suis une étrangère. »
Vous entendiez de nouveau son soupir, vous faisant pouffer de rire. Malgré tout il vous a écouté d’une oreille attentive, avalant vos paroles. Vous lui aviez parlé de vos origines, vous lui aviez parlé des terres gelées de Snezhnaya, de votre famille, de votre vie.
Diluc plissa des yeux, il avait déjà fait face aux Fatui qui étaient originaires de Snezhnaya, un groupe de scélérats se faisant passer pour des diplomates, aussi connus comme étant la force militaire la plus puissante de Teyvat. Ils avaient récemment attaqué l’archonte de Mondstadt, Barbatos, afin de lui voler sa gnosis. À ses yeux, les fatui ne savaient que comploter contre autrui et mentir.
Il s’arrêta soudainement, son regard froid posé sur vous. Vous vous arrêtiez de parler, vous retournant pour observer Diluc, son regard vous figeant immédiatement sur place.
« Diluc ?»
Sans rien dire, il fit apparaître sa claymore dans ses mains. Vous n’étiez pas sur vos gardes et n’avez donc pas pût réagir lorsqu’il pointât son arme sur vous, vous menaçant de vous trancher la tête au moindre geste suspect. Sa voix basse et menaçante près de votre oreille vous fit frissonner tout le corps.
« (V/N), prouve moi que tu n’es pas une espionne Fatui.»
« Et comment ? »
« A toi de me le dire.»
Son regard dur ne lâcha jamais le vôtre et jamais vous n’avez détourné vos yeux de lui, encore moins lorsque vous lui avez certifié que vous ne faisiez pas partie des Fatui. Il mit un certain temps avant de retirer son arme de votre gorge, scrutant le moindre soupçon de malice dans votre regard. Mais il n’y vit que de l’honnêteté...
Votre expression, autrefois si joyeuse, se couvrit de tristesse.
« Je pense que c’est assez pour aujourd’hui, merci encore Diluc pour la visite »
Vous le quittiez, le laissant seul derrière vous alors que ses yeux autrefois si froids faisaient place à une tristesse sans nom.
Il regrettait son geste.
Diluc ne voulait pas que vous vous rapprochiez de lui, il avait peur de vous blesser à nouveau. Il avait peur des sentiments qu’il ressentait pour vous, des sentiments qui l’avaient pris si soudainement, si férocement, qu’il n’avait pas eu le temps de s’en détourné avant d’en être submergé. Dès l’instant où ses yeux se sont posés sur vous il vous voulait.
Il voulait vous protéger, vous chérir, vous aimer.
Il voulait vous fuir, vous éloignez de lui, vous haïr.
Il voulait vous faire sienne.
Diluc n’avait jamais aimé, il n’y avait jamais pensé à vrai dire. Son train de vie ne lui permettait pas de telle chose.
Sa vie, après la mort de son père, lui paraissait trop sombre et sans couleur et la révélation des origines de son frère adoptif, Kaeya, n’avait rien arrangé. Diluc n’arrivait plus à faire confiance aux autres, ni aux chevaliers, ni même son frère.
Mais vous étiez différente, si sincère, si douce, si naïve.
Malgré ce qu’il vous avait fait, vous ne vous étiez jamais détourné de lui, revenant à la charge le lendemain, puis le jour suivant, et le jour suivant encore, jusqu’à ce que votre présence près de lui soit naturelle.
Vous avez réussi à faire fondre son mur de glace au fur et à mesure que les jours et les semaines passaient. Il ne pouvait plus se passer de votre voix, de votre sourire et de vos yeux dans les siens.
Quatre mois passèrent depuis votre arrivée à Mondstadt. Vous aviez décidé d’y vivre, travaillant en tant que mercenaire pour la guilde des aventuriers et pour les chevaliers de Favonius. Vous aviez rapidement réussi à mettre quelques moras de côté, vous permettant de louer un petit appartement en ville.
Vos talents au maniement de la lance et votre utilisation parfaite de votre vision électro vous avaient fait connaître parmi les citoyens, vous permettant d’accéder à des missions mieux rémunérées mais aussi plus dangereuse.
Rapidement, vous vous êtes fait des amis en ville, dont Aether, un voyageur tout comme vous.
Souvent vous vous retrouviez à la taverne de l’ange pour parler de vos dernières missions, des ennemis que vous aviez croisé ou simplement des paysages et des ruines que vous aviez vus. Kaeya et Venti se joignaient souvent à vous, égaillant la taverne de vos rires et vos histoires.
Aujourd’hui était l’un de ces jours où vous reveniez de mission que vous avait confié l’ordre de Favonius. Kaeya, Aether et l’adorable Razor vous y avaient accompagné. Après avoir été chercher votre paiement auprès des chevaliers, vous avez proposé à vos compagnons d’aller déjeuner à la taverne.
« Eeh~ »
Vous avez tourné votre regard vers Kaeya dont le visage affichait un sourire narquois.
« Un problème Kaeya? »
« Moi? Aucun. Nous espérons tous que maître Diluc sera présent ce soir. »
Paimon, qui suivait Aether comme son ombre, ouvrit de grands yeux affamés.
« Oh ! Si maître Diluc est là on aura peut être droit à un rabais amical ! (V/N) fait joué ta relation avec lui <3 »
« Mais enfin arrêtez tous les deux ! Diluc et moi sommes simplement de bons amis. »
« De bons amis hein... »
« Kaeya, ferme la un peu ou je ne te paie rien à boire. Et toi aussi Paimon! »
Kaeya éclata d’un grand rire mais cessa néanmoins de vous lancer des piques, quant à Paimon, elle prit votre menace au sérieux, se cachant derrière Aether qui souriait en la regardant. La chaleur que vous ressentiez au visage vous indiquait que vous étiez aussi rouge qu’un chrysanthème à Aube.
Des bras encerclèrent vos épaules par derrière sans crier gare, provoquant un léger cri de surprise de votre part. En vous retournant pour voir qui vous prenait par surprise, vous avez été accueilli par le large sourire de votre ami Venti.
« J’ai entendu le mot boire? »
« Bonjour Venti. »
Vous vous êtes retourné pour lui rendre son câlin.
« Oui tu as bien entendu et avant que tu ne le demande, oui tu peux venir. »
Le sourire sur son visage s’élargit davantage. Relâchant son étreinte, il prit joyeusement votre main à la place, vous guidant d’un pas sûr vers la taverne. Il fredonna une chanson, heureux à l’idée de pouvoir boire de l’alcool à l’œil. Kaeya et Aether discutaient ensemble tranquillement, pendant que Razor vous suivait, se frottant légèrement le ventre.
« Tu as faim Razor? »
Il hocha simplement la tête.
« Viande. »
« Sujet, verbe, complément Razor, pense à ce que dirait Lisa si elle t’entendait. »
Un frisson d’effroi passa dans le dos du jeune homme.
« Je veux... de la viande... »
Vous avez sourit avec tendresse, lui caressant affectueusement la tête avant d’attraper sa main avec celle qui était encore libre de toute entrave. Plus vous approchiez de la taverne, plus vous espériez y voir Diluc, que vous n’aviez pas croisé depuis deux semaines, étant chacun occupé par vos tâches respectives. Lorsque vous êtes arrivés devant le Cadeau de l’Ange, Venti a lâché votre main, vous laissant ouvrir la porte.
Diluc était derrière le comptoir, préparant les verres que des clients avaient commandés. Ses oreilles étaient attentives à chaque conversation qu’il entendait, apprenantes diverses informations qui pourraient lui être utile. Lorsqu’il apporta les boissons à la table, le son de votre nom lui vint aux oreilles, captant toute son attention.
« (V/N) est incroyable, je l’ai vu à l’entraînement des chevaliers hier. »
« Oui, il paraît que le capitaine a eu du mal à prendre le dessus lors de l’entraînement. »
Diluc esquissa un léger sourire à l’idée que vous ayez réussi à mettre à mal Kaeya. Il retourna derrière le comptoir, saisissant des verres sales à nettoyer. Son esprit était désormais tourné vers vous, en venant ici ce soir, il espérait secrètement vous voir. Jamais il ne se l’avouerait, mais vous lui manquiez terriblement. Il avait conscience que vous vous étiez rapprochés l’un de l’autre durant ces derniers mois, plus proche que de simples amis. Il avait réussi à admettre qu’il vous aimait plus que toute autre chose, mais était ce le cas pour vous? Vous ne cessiez de lui répéter, tel un mantra, qu’il était un très bon ami à vos yeux, que vous pouviez tout lui dire sans crainte. Et à côté de ça, il vous voyait parfois traîner avec Kaeya dans les rues de Mondstadt, riant joyeusement à l’une de ses blagues. Une colère atroce montait en lui à chaque fois qu’il vous voyait ensemble.
Jalousie.
Oui, il était jaloux. Jaloux de son frère, jaloux de tous ceux à qui vous montrez ce sourire. Avec lui vous ne sembliez jamais vous amuser autant. Au fond de lui, Diluc avait peur qu'un autre homme vous séduise, cette idée lui était insupportable.
Diluc claqua la langue à cette pensée, posant un peu trop violemment sur le comptoir le verre qu'il venait d'essuyer.
Ce soir, se dit-il, il irait directement chez vous pour vous voir. Ne serait-ce que pour apercevoir votre visage, même pour quelques secondes seulement.
Diluc tourna le dos au comptoir, rangeant les verres propres à leur place.
La porte de la taverne s’ouvrît doucement, les voix familières de Kaeya, Venti et Paimon pénétrèrent dans la pièce. Diluc lança un rapide « bonsoir » avant de se retourner, les bras croisés strictement sur sa poitrine, les sourcils froncés, se préparant mentalement à la soirée bruyante qui s’annonçait. Il ne s’attendait pas à vous voir, la surprise le fit relâcher la pression sur ses bras et ses sourcils, sa bouche légèrement entrouverte. Vos yeux restèrent connectés quelques secondes avant qu’un sourire éclaire votre visage, levant timidement votre main pour le saluer. Il vous rendit votre sourire, vous saluant à son tour de sa main dominante.
« Ça suffit les yeux doux ! J’ai soif. »
Venti vous décala doucement, lui permettant d’entrer dans la taverne, suivit de vos compagnons. Vous étiez terriblement rouge d’embarras, regardant vos amis s’assoir à une table libre. Vous avez de nouveau tourné votre regard vers Diluc, s’il était possible de lancer des poignards avec un simple regard, Diluc serait le champion dans cette catégorie. Sentant votre regard sur lui, toute son attention vous revint.
« Ça fait longtemps... comment vas-tu Diluc ? »
« Mieux maintenant. »
Vous lui lancer un coup d’œil curieux, il s’amusa de votre réaction.
« Qu’est ce que je te sers? »
Avant que vous n’ayez eu le temps de lui répondre, un bras s’enroula autour de votre cou. Kaeya vous rapprocha de sa poitrine, regardant son frère avec un sourire sournois. Diluc vit rouge mais se contrôla pour ne pas exploser et expulser son frère à vie de sa taverne.
« Oya, je vous dérange peut être? (V/N), que dirais-tu de venir t’asseoir, je vais prendre les commandes. Comme d’habitude j’imagine »
Vous avez lentement hoché la tête dans ses bras, sa main lâchant doucement votre cou pour descendre sur vos reins, vous poussant vers la table, vérifiant de temps en temps les réactions de Diluc.
« Kaeya, mais qu’est ce que tu fais !? » Lui avez vous murmuré. Sa seule réponse fut un sourire taquin, vous lâchant pour se tourner vers le bar. Soupirante, vous vous êtes dirigés vers la chaise libre à côté d’Aether.
« Bien, tu as entendu la dame, comme d’habitude. Pour Venti et moi pareil. Deux plats bien chargés pour Aether et Paimon et une bonne assiette de viande bien saignante pour Razor. »
Diluc ne bougea pas, regardant Kaeya avec des yeux meurtriers.
« Et plus vite que ça l’ami, j’ai une charmante dame qui m’attend. » Kaeya tapota le comptoir avec la paume de sa main, ses lèvres laissant entrevoir ses dents blanches dans un sourire de plus en plus sournois. Diluc claqua sa langue contre son palais, exprimant ainsi sa rage contre son frère. Il se tourna vers les bouteilles de vin, remplissant lentement trois verres, la bosse sur sa joue montrant qu’il se mordait la langue pour ne pas éclater. Il perçut le ricanement moqueur de son frère, assit sur l’un des tabourets du comptoir, fixant chaque geste de Diluc. Ne pouvant plus le supporter, Diluc posa brutalement la bouteille de vin sur la table, faisant sursauter quelques clients proches. Il se positionna face à Kaeya, lui marmonnant sa rage.
« À quoi tu joues au juste ?! »
« Moi ? » -Kaeya fit une mine innocente- « Qu’est ce qui te fait croire que je joue à un jeu? »
« Ça suffit Kaeya, ne me prends pas pour un imbécile. » -Il gloussa à la remarque de son frère.
« Tu as raison, je m’amuse. Je m’amuse de te voir si jaloux et possessif alors que tu ne fais rien pour faire avancer les choses entre vous. »
Diluc rougit furieusement, serrant les poings derrière le comptoir.
« Prends garde Diluc, un jour quelqu’un te la prendre si tu continues sur cette voie. Peut-être que je devrais tenter ma chance ce soir. » -Kaeya ferma rêveusement les yeux, poussant un léger gémissement- « Ses lèvres ont l’air tellement douce. »
Diluc, dans un accès de colère, saisit la veste en fourrure de Kaeya, avant de le relâcher lorsqu’il remarqua tous les regards des clients et surtout votre œil inquiet posé sur eux, déjà debout, prête à les rejoindre pour les séparer. Diluc se tourna de nouveau vers sa bouteille de vin, serrant les dents alors que Kaeya se leva de son siège, satisfait de la réaction de son frère. Il prit place sur la chaise libre à vos côtés, ignorant votre regard inquiet et interrogateur.
Venti, pour alléger l’ambiance pesante de la taverne, se leva et monta sur sa chaise, lyre en main, commençant à chanter les (més)aventures de Barbatos. Paimon et Aether applaudissaient joyeusement, tandis que Razor posait sa tête sur la table, écoutant la douce voix de Venti, Kaeya se contenta de poser sa tête dans sa main, un sourire aux lèvres. Vous caressiez chaleureusement la tête de Razor, allongé en face de vous pendant que vous jetiez un coup d’œil à l’homme aux cheveux roux. Lui aussi semblait s’être légèrement apaisé en entendant la voix de Venti, ses pupilles se balançant de temps en temps sur le côté pour vous regarder.
La soirée se déroula sans aucun autre accroc, Diluc restant au bar pour continuer de servir les clients et Kaeya, légèrement pompette, riant et racontant les aventures du jour à Venti dont les joues étaient rougies par l’alcool. Lisa vous avait rejoint quelque temps après, forçant Razor à relever précipitamment sa tête de la table.
Au final, vous aviez finit par vous installer auprès de Razor pour lui permettre de poser sa tête sur votre épaule et le laisser somnoler.
Alors qu’il était bientôt une heure du matin, Diluc annonça aux clients que la taverne allait bientôt fermer pour la soirée. Vos amis et vous remballiez vos affaires et afin d’aider Diluc, vous avez débarrassé votre table de chaque verre et assiettes encore posées dessus, les déposants ensuite sur le comptoir. Diluc vous remercia discrètement d’un hochement de tête.
« Bonne nuit (V/N), on remettra ça un autre soir. » -Aether vous fit un dernier signe de sa main libre pendant que l’autre tenait une Paimon endormie.
Lisa vous salua à son tour, suivi de Razor et Venti. Kaeya vous lança un dernier regard lourd de sens avant de le diriger vers Diluc qui lui tournait le dos. Il renifla de façon moqueuse avant de vous saluer et s’en aller.
Vous êtes resté sur place, attendant que Diluc tourne son attention vers vous. Il semblait complètement absorbé par ce qu’il faisait, ignorant totalement votre présence.
« Diluc »
« Hm? » -Vous avez tiré un tabouret pour vous assoir au bar.-
« Tu peux m’expliquer ce qui s’est passé en début de soirée avec Kaeya? Tu peux me parler, tu le sais » -Vous entendez un soupir sortir de sa bouche-
« Rien.»
« Je commence à te connaître suffisamment pour savoir que tu ne t’énerve jamais pour « rien ».
« N’insiste pas s’il te plait. »
Il n’avait pas haussé la voix mais le ton qu’il avait employé était strict. Il continuait de vous tourner le dos, s’entêtant à nettoyer des verres déjà propres. Il stoppa soudainement ses gestes, repensant aux paroles que Kaeya avait prononcées plus tôt. « Un jour quelqu’un te la prendra ».
Ces paroles le firent frissonner, ses mains tremblants légèrement, sa respiration devenant lourde.
Il refusait cette option. Vous imaginez avec un autre le déchirait de l’intérieur.
« C’était... à propos de toi... la dispute je veux dire. »
« De moi ?! Mais pourquoi. »
Votre regard était visiblement inquiet. Diluc posa chiffon et verre sur la table avant de se tourner vers vous, son regard vous pénétrant pleinement, une passion brûlante dans ses pupilles pourpres. Il s’approcha de vous, posant délicatement sa main sur la vôtre, caressant le dos de votre main avec son pouce.Ses joues étaient rouges mais jamais il ne détourna son regard de vous.
« Tu m’as manqué... »
Si Diluc n’était pas si proche de vous, vous auriez presque pensé que ce que vous aviez entendu provenait de votre imagination. Sans l’avertir, vous avez entrelacé vos doigts aux siens, les joues aussi rouges que les siennes.
« Toi aussi Diluc, tu m’as terriblement manqué. »
Vous l’entendiez souffler de soulagement. Lentement, sa main libre vint caresser délicatement votre joue, votre visage se penchant avec désir sur ce contact inespéré. Sa main, qui ne portait pas de gant, était chaude et rugueuse. Son doigt glissa tendrement vers une mèche de vos cheveux, les plaçant derrière votre oreille. Jamais il ne détourna son regard de vous, buvant chaque expression que vous faisiez, écoutant votre respiration s’accélérer dès que ses mains vous caressaient. Vous leviez votre visage vers lui, plus proche l’un de l’autre que vous ne l’avez jamais été. Ses doigts cessèrent de vous caresser, la paume de sa main se plaçant à leur place, saisissant ainsi votre visage qu’il rapprocha lentement du sien. Il vous jeta un dernier regard, cherchant votre consentement ou votre désapprobation. Vous fermiez délicatement vos yeux, plongeant votre main libre dans ses cheveux. Il ne lui en fallut pas plus, effaçant d’un simple geste la distance qui le séparait de vous.
Ses lèvres étaient sur les vôtres, vous embrassant avec toute la délicatesse dont il était capable, goûtant le goût de vos lèvres. D’abord avec douceur, son baiser devint rapidement plus passionné, le comptoir devenant d’un seul coup une barrière trop gênante pour lui. Il voulait vous sentir, vous serrer dans ses bras, vous embrasser à en perdre haleine. Par les archontes, qu’il aimait la douceur de votre bouche, la sensualité de votre voix quand un gémissement en sortait grâce à ses baisers, votre main s’agrippant à ses cheveux pour ne pas perdre pied.
Diluc s’éloignait peu à peu de votre baiser, posant à la place son front sur le vôtre, les yeux fermés alors que la main qui était toujours sur votre joue caressait du pouce votre pommette, chacun de vous reprenant graduellement son souffle.
« Je t’aime »
Vos yeux restèrent fermés, mais des sanglots vous échappaient, des larmes coulants sur vos joues et sa main. Vos mains saisirent sa chemise grise.
« Je t’aime aussi. »
Un sourire heureux se dessina sur son visage.
Il se sépara de vous, son regard emplit de passion. Il contourna le comptoir pour venir vous rejoindre. Ses bras étaient désormais autour de vous, ses lèvres cherchant de nouveau les vôtres, complètement accroc à votre toucher, votre chaleur.
Il ne vous laisserait jamais partir.
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Ceux qui partent et ceux qui restent
Chapitre 6: Vérité ou conséquence
~16 ans ~
Le quatre mai 2015, un lundi, Benjamin fêtait ses seize ans. Les gars de son équipe de soccer avaient décoré son casier avec une banderole rose « Sweet sixteen » qu’ils recyclaient depuis le début de notre quatrième année au secondaire et des ballons rose brillant. Ils seraient forcés, comme à chaque anniversaire, de l’enlever avant l’heure du dîner, mais ce n’était pas ça qui les empêcherait de traiter le fêté en roi toute la journée. On peut dire beaucoup de choses sur les groupes d’amis, mais la seule chose qu’on ne peut leur enlever, c’est leur amour profond les uns des autres. Il s’exprime peut-être à coup d’insultes, de mauvais coups et de « big » bien sentis, mais je ne crois pas qu’il existe quelque chose de plus pur qu’une réelle amitié entre garçons dans une école secondaire.
Vincent Asselin, capitaine de l’équipe de soccer et meilleur ami de Benjamin, m’avait chargée du gâteau – forêt noire – le préféré de Benjamin que j’avais passé mon dimanche à préparer avec ma mère. Elle ne m’a rien dit, mais je sentais qu’elle avait envie de me poser des tonnes de questions. Ben et moi avions passé une bonne partie de notre été ensemble, parfois avec Camille, parfois avec Vincent et parfois seulement tous les deux. J’aimais le Benjamin d’été, celui qui passait ses journées en maillot de bain au cas où l’envie lui prendrait de sauter dans la piscine, celui qui était passé des agrumes masculins à la papaye et à la noix de coco de la crème solaire, celui qui avait laissé pousser ses cheveux pour se donner un style de surfeur californien et celui qui m’invitait à le regarder arbitrer des parties de mini-soccer juste pour pouvoir aller manger une crème glacée trempée chocolat-peanuts après. Il y a ce phénomène, chez les garçons, qui dit qu’au retour des vacances d’été, certains reviendront complètement transformés. Leur voix se sera stabilisée, au revoir les élans aigus lors d’envolées dramatiques, ils auront assez grandi pour dépasser les filles de trois têtes et leurs bras ne seront plus de simples baguettes chinoises, mais leurs biceps seront garnis de cette petite colline caractéristique des hommes adultes. Cette transformation-là, Benjamin l’a eu au retour de ses deux semaines au camp de perfectionnement de soccer. Sans être un homme, son visage contenait beaucoup moins de traits enfantins. Adieu joues rondes et bonjour pommettes saillantes. Il avait toujours été beau, mais il n’était plus simplement joli, il était attirant. Vincent aussi d’ailleurs. Et ça n’a pas échappé à Camille qui réservait désormais ses plus beaux bikinis pour les rares fois où nous allions tous les trois, elle, Ben et moi, nous baigner chez Vincent.
J’ai donc transporté mon gâteau dans l’autobus, puis dans le deuxième puis à travers toute l’école jusqu’à la salle des profs où le coach Greg avait promis de nous fournir un accès au réfrigérateur jusqu’à l’heure du dîner. Dîner où j’ai appris – trois semaines après les autres – que Benjamin organisait un party pour sa fête le samedi suivant.
- Tu l’avais pas invitée, gros épais? a demandé Vincent.
- Elle serait la seule fille, je savais pas si ça l’intéresserait.
- Ben, invites-en d’autres! Sabine, Florence, Kimberly, Mathilde, son amie Camille, etc. Si t’es pour faire un party, fais-en un qui a de l’allure.
C’est comme ça que Sabine, Florence, Kimberly, Mathilde, mon amie Camille, plusieurs autres et moi avons été invités au seizième anniversaire de Benjamin Hervieux.
Le stress de choisir la bonne robe avec les bons souliers, le bon maquillage avec le bon parfum était beaucoup plus intense que jamais auparavant. Camille et moi sommes allées magasiner jusqu’à Laval pour trouver le bon ensemble. Chic, mais pas trop Noël, révélateur, mais pas trop aguicheur, et juste assez nous.
Il faisait noir dans le sous-sol de la maison à étage des Hervieux. Seules quelques lampes allumées dans les coins fournissaient un peu de luminosité. La musique était forte, beaucoup trop forte. Le quartier au complet devait entendre le dernier album de Drake au point de pouvoir apprendre les paroles. Tout le monde était là, de l’équipe de soccer à celle de hockey élite AAA, de la troupe de théâtre aux étudiants au programme international. Même quelques étudiants en science et en robotique, ceux qui aidaient les autres avec leurs devoirs, avaient été invités. Il y avait une table avec des bols remplis de croustilles, de bonbons, de popcorn et même un avec des crudités, mais le bol que tous les invités s’arrachaient, c’était celui rempli d’un liquide rouge avec des tranches d’agrumes au fond. C’était fort, mais pas autant que celui qu’avait fait ma mère pour mon anniversaire. « T’as pas vraiment eu seize ans si t’as pas fini la tête dans le bol de toilette. » Ou, dans le cas de plusieurs des invités de la soirée de Benjamin, la tête au milieu de la haie de cèdres.
C’était une belle soirée, sans plus, jusqu’à ce que Vincent décide qu’il était temps de jouer à un jeu. Vérité ou conséquence a gagné le vote du public malgré mes suggestions de boulette et de Scattergories. Tous assis en cercle, certains sur les divans, d’autres par terre, une bouteille d’alcool fort au milieu pour décider qui allait commencer, les mauvaises décisions nous sont tombées dessus.
- Ben, vérité ou conséquence? a demandé Noémie, une des amies de Sabine et une des filles les plus cool de l’école.
On en était à notre troisième tour et comme presque toutes les conséquences consistaient à boire un shooter de vodka, nous étions tous un peu – beaucoup – saouls.
- Vérité.
- Sur qui t’as un crush?
Même moi, assise de l’autre côté du cercle, j’ai vu les joues de mon ami rougir. Son regard s’est dirigé vers moi avant de répondre.
- Sur personne.
- C’est vérité ou conséquence, Benjamin. Il faut que tu sois honnête.
- Conséquence d’abord.
Vincent a essayé de s’interposer devant Noémie en tendant la bouteille presque vide qui, selon moi, sentait le dissolvant à vernis à ongles, à Benjamin, mais elle l’a repoussé d’une main.
- Embrasse la nouvelle. Sur la bouche.
La nouvelle. C’était moi ça, la nouvelle. Noémie et plusieurs autres élèves n’ont jamais pris la peine d’apprendre mon nom. Je suis restée la nouvelle jusqu’à la remise des diplômes.
- C’mon, Noé, a dit Sabine, c’est chien.
Mais Noémie n’a rien voulu entendre. Benjamin s’est donc levé, il a marché vers moi et s’est arrêté à un centimètre de mon visage. Avant même qu’il n’ouvre la bouche, j’ai senti le mélange du punch rouge de Vincent et de la vodka. Ses lèvres brillaient du sucre contenu dans tout ce qu’il avait mangé et ses pupilles étaient aussi dilatées qu’une pièce d’un sou. Je sentais mon cœur battre jusque dans mes talons. Il n’avait jamais été si proche de moi. Personne n’avait été si proche de moi depuis mon bisou avec Julien Langlois en sixième année. Je l’ai revu, dans son maillot de bain jaune près de la piscine chez Vincent, dans ma chambre, couché sur mon lit après qu’on ait écouté le dernier film de Star Wars, sur le terrain de soccer courir après le ballon avec Vincent ou, sur un terrain beaucoup plus petit, avertir Timothy, cinq ans, qu’il n’avait pas le droit de pousser Eliott pour lui voler le ballon. Je l’ai revu m’apporter des bonbons la semaine dernière après mon examen de math pour me féliciter. Et je l’ai regardé, là, debout devant moi, me dépassant d’une tête et j’ai eu envie que Benjamin soit encore plus proche.
- On peut faire semblant si tu veux. Je peux t’embrasser sur le coin de la bouche, personne verra la différence.
- Non, embrasse-moi pour vrai.
J’avais raison, ses lèvres étaient sucrées. J’ai même goûté les jujubes aux pêches et les M&M quand sa langue s’est frayé un chemin jusque dans ma bouche. La vodka aussi qui, soudainement, ne goûtait plus aussi mauvais.
Ça s’est fait tout doucement, entre Ben et moi. La transition d’ami à beaucoup plus, était aussi douce que lui. Au lieu de simplement marcher près de moi en attendant l’autobus, il me tenait la main, ses doigts emmêlés aux miens. Il me donnait un bisou sur la joue en venant s’asseoir près de moi à la cafétéria, me chuchotait qu’il me trouvait jolie quand il débarquait chez moi le samedi matin pour qu’on fasse nos devoirs. Ça n’a jamais été bizarre, ça s’est fait naturellement. Ce n’est que l’été entre notre quatrième et notre cinquième année au collège que j’ai osé lui demander ce qu’il aurait répondu à la question de Noémie.
- Toi, j’ai eu un gros crush sur toi dès que je t’ai vu dans le cours de monsieur Drouin. Toi, ça a changé quand pour toi?
- Quand tu es revenu de ton camp de soccer. Je t’ai trouvé très beau.
C’était quétaine, mais ça résumait bien notre relation. Et ça écœurait bien Noémie et toutes les autres filles qui m’enviaient.
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