Tumgik
#bras cassés
kalgalen · 1 year
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prompt: 2 characters find themselves unexpectedly stuck somewhere close, quiet, and alone together
ocs encouraged :3
Charm isn't a creature of silence. Li is, which is probably why she doesn't realize something is wrong at first.
They're stuffed in a closet, pressed together in the dark, their breath mingling while they listen for signs of their pursuers. Li can hear them shouting, the clanking of weapons and armors barely audible through the decrepit walls - but still, close, too close. This place is a maze, and they're outnumbered; they'll be able to take the guards out one by one once they've gotten tired of chasing them, but for now the cramped space should be an adequate hiding spot.
To distract herself, Li starts taking stock of her surroundings. One breath in, the next one out - measured, controlled - icy. The closet smells like dust and old furs, like rust and forgotten secrets. Below the shuffling of the mercenaries, she can hear the creaking of the dilapidated house, the steady beat of her own heart - and the one, erratic and crazed, coming from Charm's chest.
Li looks up; Charm's eyes are closed, and she's very still, hunched over so that she can fit in the wardrobe. Even then, her horns scrape the roof of it; she's like a dog in a too-small cage, her breath short and her knuckles white over her staff.
"Charmion?" Li asks very quietly, even though she doubts that with all the commotion they're making the guards have even the sliver of a chance to hear them.
Charm's long ears twitch, but her eyes remain closed. She exhales, takes a couple of shaky, steadying breaths.
"I'm fine," she grits out, though it isn't obvious whether she's answering to Li or talking to herself.
Li frowns. This isn't the brazen, dynamic woman she knows.
"You aren't," she points out. "I can hear your heartbeat."
Charm sighs, her annoyance clear, and half-opens one eye to glare at Li. She screws it shut again immediately, a distressed whine escaping from her throat. Li rolls her eyes.
"Tell me what's wrong," she insists. "I can help."
"Can you get me out of this closet?" Charm says through clenched teeth - and oh, alright. This is the issue, then.
"You are claustrophobic."
"Yeah, thanks for pointing it out," Charm whispers angrily.
Li grimaces inwardly. Silence falls on them.
Then:
"I'm sorry," Li confesses reluctantly. " I didn't think - well."
"That I'd be scared of tight spaces? Lots of those, when you're my size, you know."
"That you'd be scared of anything, honestly," Li says softly. She wants to lift up a hand, put it up on Charm's freckled shoulder as an attempt to comfort her; the space they're in is so small, though, and Li doesn't want to crowd Charm more that she already is.
So instead, she hesitantly reaches out - finds Charm's hand, the one busy picking at the side seam of her pants, and gently takes it into her own.
"This is going to be fine. I am with you," she murmurs, infusing her words with the coolness and the calm of a snowy winter morning.
After a beat, Charm squeezes her fingers back.
"Are you trying to cast a spell on me?"
"Is it working?" Li asks carefully.
The breath Charm lets out is deeper this time, more controlled. She smiles, and while it's timid, it's got this playful edge that Li has learned to recognize.
"With you? Always."
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bizarty12 · 2 years
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perduedansmatete · 7 months
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comme chaque année on dit c’est l’année psy pour nous quatre on verra bien qui finira par y aller la première
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sinvulkt · 1 month
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Find the english version here.
Nemo arracha le fusil des mains du naufragé hébété et tira. Une fois, deux fois. Les balles ricochèrent sur la peau du monstre, sans lui faire le moindre mal. L’anguille secoua la tête comme pour se débarrasser d’un fourmillement désagréable, puis se précipita sur le naufragé que Nemo venait de désarmer. L’homme n’eut pas le temps de pousser un seul cri qu’il avait disparu dans la gorge de la créature.
Nemo recula d’un pas, le cœur battant à tout rompre. Blaster et Humility devaient s’approcher de la plage maintenant, sans avoir remarqué qu’il s’était arrêté pour distraire le monstre. Bientôt, ils auraient atteint le navire et Nemo pourrait courir à son tour, ou l’anguille serait morte. Il rengagea son fusil.
Un œil vicieux et rempli de haine le fixait, le défiant de lui tirer dessus. Nemo l’obligea.
Le coup parti, touchant la créature sur la peau tendre près de la paupière. Le monstre se tordit de douleur. Les arbres tressaillirent sous la puissance des coups, semblables à un tremblement de terre. Le sol semblait se dérober sous chacun des pas de Nemo, le faisant trébucher alors qu’il tentait de s’éloigner du son assourdissant. Un bourdonnement continu emplit ses oreilles.
Il n’eut pas le temps de reprendre son équilibre que, folle de rage, l’anguille ouvrit grand la gueule et se jeta sur lui. Le talon de Nemo se coinça dans les racines d’un arbre, et son fusil partit valser dans la nature. Un souffle chaud caressa son visage,  fétide rappel que le monstre se rapprochait. Les secondes s’écoulèrent lentes et rapides à la fois tandis que Nemo s'acharnait en vain à déloger son pied. Il se rendit finalement à l’évidence : il ne pourrait pas esquiver.
Utilisant son seul recours, il leva le pistolet qu’il avait gardé à sa taille et tira de nouveau. Et encore. Et encore. Sans effet. La gueule restait grande ouverte, tel un inarrêtable gouffre béant, quelque soit les coups qui la perçait. Il rechargea. Déjà le monstre se tenait à moins d’un mètre, le piège de ses mâchoires masquant la lumière du soleil. Puis, juste comme Nemo tira la dernière balle droit dans l’œsophage se précipitant sur lui, la créature fut parcouru d’une convulsion. 
Les mâchoires aiguisées de dents longues comme son avant bras se refermèrent autour de lui, le plongeant dans une pénombre totale. Nemo cligna des yeux, s’attendant à ce qu'à tout moment la gueule se referme, le broyant sous ses crocs ou l’étouffant dans l'acide gastrique. Mais, contre toute attente, le silence continua, pas même brisé par une respiration sifflante ou le flux et reflux de l’haleine fétide qui l’entourait.
Le monstre était mort.
Nemo essaya de soulever l’une des dents. La mâchoire était lourde et, profondément enfoncée dans le sol, elle ne bougea pas. Nemo se gaina. Ses pieds s'écartèrent, son bassin se baissa, ses muscles se tendirent et, d’un effort surhumain, il poussa. Un rayon de lumière récompensa ses efforts puis la gueule retomba, lourdement, l'entraînant avec lui. Nemo s’étrangla sur la poussière et l’atmosphère putride de la gueule. Les souvenirs de sa cellule à Kalpani lui chattouillèrent l’esprit. Pour chaque seconde qu’il passait dans ce piège cadavreux, il lui semblait devenir un peu plus claustrophobe. Porté par l’énergie du désespoir, il reprit ses efforts pour soulever la dent. Cette fois, la mâchoire s'entrouvrit, laissant une profonde traînée dans le sable. C’était juste assez pour que Nemo rampe au dehors, ce dont il ne se fit pas prier.
Il commençait à peine à se dégager quand il remarqua que la chair du museau était restée collée à ses doigts. Il secoua ses mains, en vain. Le museau tout entier y semblait accroché. Nemo tira de toutes ses forces, sans plus de résultat. Une pointe d'inquiétude crispa ses traits. Il appuya son pied contre la mâchoire pour plus d'appui et, lâchant un juron, tira au point de se déboîter l’épaule. La peau du monstre s’allongea comme un vieil élastique, déformant la tête triangulaire de l’anguille, mais elle resta obstinément accrochée. Aussitôt qu'il s'arrêta, pantelant et exténué, son bras s'enfonça avec un bruit répugnant dans la peau de la créature jusqu'au coude.
Sa main le brûlait. Nemo serra les dents contre la vague de douleur qui lui remontait le poignet. Il avait l’impression que le membre était plongé dans l’acide. Au vu du caractère surnaturel de la créature qui le coinçait, qui sait si ce n’était pas le cas. Nemo fixa la masse de chair grouillante qui s'étendait sur son bras. D’ici quelques minutes, elle aurait atteint l’épaule.
Son cœur se durcit. Il porta la main à sa ceinture et en tira son poignard, puis fourra le bas de sa chemise dans sa bouche. La lame, parfaitement aiguisée, entama la chair sans mal. Elle ne tarda pas à atteindre un nerf, lui arrachant un cri étouffé. Nemo serrait les dents si fort que sans la chemise suintant la sueur qu’il avait glissé entre ses mâchoires, il se serait déjà coupé la langue.
Un soudain pic de douleur au niveau de son pied l'arrêta dans son agonisante besogne et lui fit baisser les yeux. Le pied qu’il avait posé sur une des dents de la créature pour y prendre appui n’était plus posé, mais encastré. Une secousse de la cheville lui confirma ce qu'il craignait. Une goutte de sueur coula sur son front. Son pied était autant collé que son bras, comme si l’ivoir avait fondu autour de sa chaussure, et que cette dernière s'y enfonçait doucement. Déjà, une brûlure semblable à celle qui lui dévorait le poignet enflammait sa jambe.
Il ne pouvait plus sentir ni ses doigts, ni ses orteils.
Le poignard glissa mollement de sa main libre. Nemo fixait béatement ses membres se faire dévorer, avec l’impression de regarder la mort en face. Puis, pris d’une soudaine fureur fiévreuse, il se baissa pour récupérer sa lame, et ré-attaqua son épaule. Nemo ne craignait pas la mort. La plupart des gens qu’il avait aimé l'attendaient là, dans l’après vie, et mourir ne serait que les rejoindre. Mais si Nemo ne craignait pas la faucheuse, il ne se livrerait pas sans combat à elle pour autant; pas tant que la Compagnie existait impunément et que sa famille restait invengée.
C’était trop tard, bien trop tard. Nemo avait à peine entamé l’os que la masse grouillante recouvrait son poignard, puis son autre main. Que la chair étrange s’emparait de son entrejambe, son bassin, son torse. Que l’espèce de mousse rosâtre grimpait le long de son cou, puis de son visage, lui coupant la respiration. Nemo était immobile, paralysé dans cette prison organique qui semblait le digérer vivant.
La substance remonta contre ses yeux, le priva un à un du goût, de l’odorat, de la vue, de l'ouïe, du toucher. Tout n’était que brulure fourmillante et âcre, si étendue qu’il était incapable de dire si la sensation était réel, ou un écho de souvenir s’accaparant de son imagination. Nemo était totalement incapable de distinguer où se terminait son propre corps et où commençait la masse grouillante qui l'entourait. Il n’eut pas à s'en soucier bien longtemps. Après un ultime sursaut de conscience, le néant l'enveloppa.
------
Nemo se réveilla, la vue troublée.
Son esprit tournait au ralenti. Il se tenait à cette frontière entre éveil et sommeil, où l’on se souvient encore du surnaturel des songes et où on ne questionne pas l’absurdité de la réalité. Il lui semblait vaguement être mort, dévoré par le cadavre d’un gigantesque reptile, mais l’idée semblait si saugrenue qu’il lui était difficile de croire que tout cela était un souvenir, et non pas l’effet de quelques plantes hallucinogènes de l'île.
Il essaya de battre des paupières pour éclaircir sa vision, mais aucun muscle ne lui répondit. Son corps, lourd et engourdit, répondait par tressaillement. Nemo avait l’impression d’avoir les bras et les jambes coincés dans un immense sac, et il peinait à se mouvoir. Il parvint tout de même à tourner la tête. Une forme blanche et brillante ressemblant fort à un minuscule squelette humain se refléta dans ses pupilles.
Une sensation de picotement attira son attention. Nemo huma l’air salin, regrettant que le soleil soit si fort et qu’aucune paupière ne vienne protéger ses yeux. Il était parcouru de l’étrange certitude que les picotements correspondaient aux membres de son équipage, et que ces derniers avaient atteint la bordure de la mer. 
Son corps se mouva entre les arbres humides, l’instinct le guidant dans ses contorsions. Il ne questionna pas la taille étrangement réduite de la végétation, ou la sensation ténue de la terre qui craquait et glissait sous sa peau, ni ce nouveau picotement qui le guidait. L’attention embrumée du sommeil de Nemo était focalisée sur l’idée de retrouver sa cabine sur le Nautilus, et d’en finir avec cette île maudite.
Il atteint la plage et s'arrêta, perdu. Les picotements avaient cessé. Après un instant de recherche, il arriva à distinguer un point flou qui se déplaçait sur l’eau : une barque. Nemo ouvrit la bouche pour les appeler, mais seul un vrombissement grave en sortit. Quelques instants plus tard, des voix criardes et distordues surgirent de la barque, frappant ses tympans. Voyant que le point flou ne s’approchait pas, et, qu’au contraire, il s’éloignait de plus en plus vite, Nemo s’élança dans les vagues.
L’eau glissa délicieusement le long de son corps. Elle l’acceuillit comme on accueille un vieil ami, s’écoulant sans effort le long de son coup, de son torse, de sa queue. Elle remplit ses branchies, chassant l’air qui s’y était douloureusement coincé, et Nemo eut la sensation de respirer pour la première fois.
La confusion se mêla à l’effroi. Nemo n’avait pas de queue, il avait des jambes. Il n’avait pas de branchies, il avait des poumons. Et il n’avait jamais, au grand jamais, nagé aussi vite.
Une décharge cent fois plus forte que les picotements qui l’avaient guidée plus tôt déferla sur son cerveau. C’était comme si une lanterne de la forme du Nautilus était apparue devant ses yeux, l’appelant comme la torche attire l’insecte. Nemo se précipita sur la zone ressemblant au pont, espérant trouver l’écoutille. Il y trouva un cri d’effroi. La naufragée qui les avait aidés un peu plus tôt affichait une expression de terreur en le regardant.
La confusion l’empli de nouveau.
C’est moi, Nemo !
Un grondement fut le seul son qui s'échappa de sa gorge. La naufragée se carapata et disparut à l’intérieur du vaisseau. Peu de temps après, le son familier des moteurs du Nautilus remplit ses oreilles. 
Un pincement désespéré lui tordit le cœur. Ils allaient partir sans lui. 
Le nautilus est à moi !
Son corps réagit de lui-même. Avant qu’il ne le réalise, Nemo s'était enroulé fermement autour du Nautilus, son long corps sinueux . Il lui vint à l’esprit que si le Nautilus était si petit, et lui si grand, jamais il ne pourrait passer par l’écoutille. Et pourtant il pouvait se voir sans mal tendre les bras, faire tourner la roue qui scellait la porte, puis se glisser à l’intérieur de l’échelle qui le mènerait à son navire. 
Sa tête se colla à la baie vitrée qui constituait le devant du sous-marin. Plusieurs taches de couleurs le fixaient, sans bouger. 
Je suis votre capitaine !
L’un d’entre eux s’activa soudainement, se précipitant vers la zone contenant les balais de commande. Le bouclier se mit en mouvement avec un crissement effroyable qui vrillait les tympans. Nemo s'écarta du son horrible d’un coup sec, permettant ainsi au bouclier de se refermer. Il fixa le métal un instant, choqué de l’impudence de son équipage, sa queue toujours possessivement enroulée autour du reste du navire. 
C’est alors qu’il remarqua le reflet qui s’affichait dans la surface polie. La créature qui le dévisageait n’avait ni cheveux, ni barbe, ni oreilles. Elle n’avait pas de bras ou de jambes, juste un long cou sinueux couvert d’écailles qui se perdait dans l'océan. C’était la tête triangulaire d’un monstre sans visage, semblable à celui qu’il avait abattu un peu plus tôt.  
Des années plus tôt, durant ses longs mois d’emprisonnement à Kalpani, il avait déposer son nom auprès de la tombe immatérielle de sa femme et sa fille, et s’en était choisit un nouveau. Un nom qui le séparait de l’agonie du passé. Un nom qui promettait de consacrer sa vie à son vœu de vengeance.
Nemo…
Le nom latin dont il avait été si fier lui semblait ironique désormais. Après tout, qui prendrait le temps de considérer la nature humaine d’un monstre marin ? Désormais, aux yeux du monde, il était réellement “Nemo”.
Personne.
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helshades · 1 year
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La pauvre Tatiana Ventôse est entrain de se prendre une douche par la gauche matrixée. On dirait limite qu'elle a conduit leurs parents à Auschwitz.
Je pense qu'ils font une réaction épidermique au faut que ses arguments se tiennent. On pourrait répliquer sur le terrain des idées mais ça demanderait du temps, de l'énergie, de la culture historique, philosophique et politique, et un sérieux examen de conscience. Or, la plupart des militants et sympathisants de gauche ces derniers temps sont des ressortissants de la gauche-caviar et ils fonctionnent à la croyance plus qu'à la pensée. Ils ont leur credo et ça leur suffit.
J'aime mieux la dernière vidéo de Tatiana, qui est plus élaborée, plus soutenue que la précédente, et donne meilleure matière à la critique — en ce sens qu'il va falloir charbonner pour la démonter intégralement. Ce qui me fascine sans doute le plus chez la rouquine du Nord, c'est cette manie qu'elle a de ressusciter la Gauche à l'ancienne, travailliste, patriote et populaire, et qui passe aussitôt aux yeux du gauchiste moyen (j'emprunte le terme à Lénine, ça date d'un siècle avant la dernière campagne vraiment socialiste de Mélenchon) pour un discours d'extrême-droite.
C'est rigolo, quand même. Les pillards font chaque nuit la démonstration de leur inféodation volontaire au capitalisme le plus décérébré ; ils vandalisent des équipements publics et des écoles ; ils appellent au meurtre des blancs, des juifs, des homosexuels, des policiers ; ils le font généralement au nom d'une religion qui cause des ravages dans la majeure partie du monde à l'heure actuelle ; et pourtant, curieusement, la Gauche presque tout entière prend leur défense, toute prête d'ailleurs à reprendre son discours de complaisance pour réclamer que le contribuable expie une faute originelle imaginaire en payant pour restaurer le mobilier dégradé, en professant sa compassion pour les racailles qui l'accablent...
Je suis en train de me disputer dans la section commentaires de mon dernier billet avec des gens certes charmants mais que j'estime redoutablement à côté de la plaque en termes d'analyse sociopolitique de la situation française, parce qu'ils croient notamment que les Français se seraient détournés de la Gauche véritable ; or, c'est une inversion des valeurs absolument tragique quand on considère le mode de vie des uns et des autres face aux discours gauchistes.
Je vais faire pire que donner raison à Tatiana Jarzabek, je vais donner raison à François Asselineau ! Lequel s'enquérait récemment de savoir pourquoi personne à l'Assemblée n'avait fait ne serait-ce qu'évoquer l'article 68 de notre Constitution prévoyant la destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs ? Certes, il y avait peu de chance que cela se fît mais les « Insoumis » ont déjà déposé suffisamment de motions de censure stériles pour craindre réellement l'échec législatif...
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i havent even shown the deck yet
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what a gang of bras cassés (endearing)
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randomnameless · 4 months
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L'administration à la française :
"Connectez-vous sur votre plateforme personnalisée!"
Le truc mouline - et c'est pas ma connexion qui est foireuse, j'arrive à faire autre chose en même temps
"Vous avez mis trop de temps pour vous connecter, votre session est expirée. Veuillez réessayer!"
Heureusement que je pars en vacances ce soir.
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cox c'est le type de personne qui va te parler de l'importance de voter, et derrière il prévoit de cramer le dernier mec qui lui a fait un doigt d'honneur en le dépassant en voiture <3
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gerceval · 1 year
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bon. un imprévu car rendu pour demain, travail de groupe, gens après qui il faut courir, tout ça. mais je jure que j'ai vraiment pas pour projet de décaler les chapitres du choix au mercredi vraimeeeent
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House of the Dragon 2x02: Review
The opening music was incredible! The violin's note untenable.
Poor Viserys' model of Valyria.
Aegon is gone literally crazy, or more like a child throwing a tantrum.
Poor Helaena! So innocente!
Everything was made for every details, going as far as the horses' armour.
The greens are fucking hypocrite, when they have inflicted the same to Jace.
Aille Aille Daemon what have you done? Sorry Daemon is the most hilarious character ever.
To my opinion, Daemon is best the character in the ASOIAF universe. Also, he truly loves his wife.
I didn't like Rhaenyra's opinion thrown at Daemon. She was acting like a hypocrite. She well knew what she said in this council room in front of Daemon. Also, how can she not believe her husband. She knows him since when she was a child.
But the scene between the two of them was incredible. So well done.
I don't understand Rhaenyra doesn't know that Daemon is one of her best sword so far.
I love the room in Dragonstone. Everything is in the detail. But I don't understand Rhaenyra change rooms? She a beautiful balcony last season.
The music is truly beautiful.
Again poor Helaena with her deranged family. Nevertheless, I was expecting another prophecy coming from her.
(Ser) Criston Cole is such a hypocrite, the biggest of Westeros.
Big foreshadowing : the two future Kings of Westeros.
Ser Criston Cole saying to Alicent : "What do you take me for?" Alicent should have replied : "My bitch!"
Biggest hypocrite of the series.
Ser Criston Cole is also a fucking bastard. There is nothing glorious about that.
I wasn't expecting Aemond in a brother, more likely in his sister's bed. Very strange scene (WTF?). Maybe to show us, that Aemond is still a boy compared to Daemon?
I liked that they show a bit of small folks, the normal people.
Why the score is important?
The landscape at the beach was beautiful.
Fortunately the dog is still alive and well (poor doggy).
When Otto entered the room, at first I thought it was because of Visery's model.
"My grandson is a fool" : Otto finally realising what he has done! The truth of the situation. Quelle bande d'incapable et de bras cassés.
Poor Otto. Him who thought he had done what was good for the country. He has finally realised what terrible mistake he has made.
When Otto said to Aegon, "You will regret this" : I believe those words to be true.
I like the terrible twin twist. Poor Erryk.
Big news, Daeron is alive.
Why Otto do not want to hear that Alicent has sinned?
Rhaenyra doesn't learn from her mistake.
Youth against mature people.
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kalgalen · 1 year
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skovhilde gooo
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girafeduvexin · 17 days
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"Je suis l’aîné‚ j’ai un frère et une soeur. Mon frère a un an de moins que moi et ma soeur huit années. Mon frère a eu un accident avec une dame en vélomoteur et l’institutrice m’a dit que c’était ma faute si mon frère avait failli mourir et ma mère m’a dit que non et que ce n’étaient pas des choses à dire à un enfant. Je me souviens de l’endroit exact. Ensuite‚ jusqu’à 15 ans‚ mon frère a eu des violentes et fréquentes crises d’asthme‚ il ne réussissait pas à l’école et puisque j’avais la chance de ne pas être malade‚ je ne pouvais pas ne pas être un bon élève. Il a eu la typhoïde en mai 68 et il est resté hospitalisé et du mois de mai 68‚ je ne me souviens que de cela‚ qu’il allait encore mourir. Un jour‚ on m’a envoyé seul au cinéma‚ voir La Mélodie du bonheur‚ c’est le premier film que j’ai vu‚ c’était avec Julie Andrews‚ puisque je n’avais pas posé de problème lorsque mon frère était à l’hôpital. Mon frère encore s’est cassé les deux bras à deux moments différents‚ et il a eu une double fracture de la mâchoire dans un accident de vélomoteur‚ et plus tard vers 20 ans‚ un accident de voiture avec des copains au retour du Maroc. Il ne m’est jamais rien arrivé."
Extrait d'un texte autobiographique de Jean-Luc Lagarce.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 22
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Comme je le disais dans l’article précédent, pour m’excuser de ma lenteur caractéristique, je livre trois reviews de chapitre plutôt qu’une seule cette fois-ci (les reviews des chapitres 21, 22 et 23).
La dernière fois, nous rencontrions enfin un changelin, Monsieur X, qui avait l’horrible idée d’embrasser une mineure sous l’apparence de son ex-petit ami. Nous apprenions aussi la machination ayant donné lieu aux missions d’assassinat.
Mais bon, nous allons laisser ça de côté pour retrouver Mara dans un chapitre que j’espère être moins pénible que le dix-neuvième, intitulé « Mara, ou comment faire du vaisseau spatial-stop. »
Let’s go
« Mara essuya son poignard. Devant elle, le cadavre de Selenba gisait, dans une mare de sang.
Elle releva la tête vers la silhouette holographique ténébreuse de Magister qui la regardait en silence.
La jeune fille était détendue. Elle avait fait exactement ce que voulait Magister. Elle désigna le corps de son couteau et demanda dédaigneusement :
— Voulez-vous que je lui tranche la tête et que je vous la rapporte ? Ce sera salissant, mais ça ne me gêne pas.
Magister semblait surpris.
— Comment as-tu fait ? fit-il de sa voix de velours liquide. »
Même s’il est évident que tout ça est mis en scène et que Selenba n’est pas réellement morte, j’apprécie TRÈS FORTEMENT ce début sans préambule. Surtout après toute l’exposition qu’on s’est chopé au dix-neuvième chapitre. Bon Dieu que ce dix-neuvième chapitre était long.
Ah oui, et sidenote : je ne sais pas si j’ai déjà lu la remarque quelque part, mais « la voix de velours liquide » de Magister est une paraphrase qui me fait beaucoup rire. Je suppose que le velours liquide est un type de tissu (je ne m’y connais pas assez en textile pour le dire), mais pour une non initiée comme moi, on dirait que deux consistances différentes sont associées à un truc qui n’est pas censé avoir de consistance, la voix. Et puis là où je peux me figurer des « pattes de velours », les deux se rapprochant plutôt bien, la voix de velours me rend plus perplexe. Je pense que c’est une façon d’exprimer les intonations plutôt que le ton de voix, mais ça veut dire que Magister a constamment une voix caressante, même quand il se transforme en loup et se vautre sur sa propre queue. Perplexe.
C’est comme si je disais de quelqu’un « je n’ai jamais supporté ses grands airs conditionnés ». Genre ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il s’agit d’une image, mais alors va te conceptualiser l’image mon gars.
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Yay yay yay c’est de nouveau le moment pour moi de parler de découpage de répliques !!
C’est mal foutu !
Voilà !
Plus sérieusement, la première phrase, pas de souci, ça marche. Je dirais même que ça donne à Mara une façon de parler intéressante.
Souvent, quand on écrit, on a la tentation de donner aux personnages des phrases bien pensées et découpées, exprimant un raisonnement digne d’une thèse ; ce qui en soi fonctionne dans certains types de bouquins, pas de problème. Mais personnellement, je suis très fan des histoires où les répliques des personnages reflètent leur psychologie, dans la façon dont elles sont articulées, la taille des phrases, la façon dont les informations sont mises ─ phrases brèves avec toutes les informations nécessaires synthétisées, ou points de suspension et explications hachées.
Tenez, par exemple, en réécrivant ce passage :
« - S… Selenba a été transformée en vampyr. En vampyr normale, je veux dire, par… par ma sœur, je veux dire Tara, je crois. Donc elle n’était plus le Chasseur. Elle… 
Après une hésitation, Mara se tourna pour présenter son bras cassé à Magister, avant de lui désigner l’entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ ici, Mara est stressée, elle se corrige, se répète, a du mal à finir ses phrases. Ses phrases sont courtes ; les phrases brèves peuvent parfois être symptomatiques d’une personne qui ne veut pas parler en public et lâche l’information qu’elle a sous sa forme la plus simple pour parler le moins longtemps possible.
Par opposition :
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ Ici, Mara est froide, elle exprime un fait. C’est une didascalie et non une narration qui précise qu’elle dévoile ses plaies ; or, placer des actions en didascalie en retire généralement le « poids », leur donnant une allure de geste machinal. En effet, une action qui intervient entre deux bouts de phrases d’un personnage suggère que le personnage peut tranquillement parler tout en accomplissant l’action. (Je précise que c’est mon interprétation d’une action placée en didascalie, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ça relève pour beaucoup de comment je lis les histoires personnellement).
Bref, la première phrase marche bien. Ce sont celles qui suivent qui m’embêtent.
« Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Une réplique de quatre lignes, c’est non. Déjà, une réplique sous-entend que quelqu’un la prononce, or je ne vois pas quelqu’un prononcer cette phrase sans devoir s’interrompre au mauvais endroit pour souffler. Vous me direz qu’il y a les virgules pour prendre le temps, mais ces virgules-là ne sont pas là pour prendre des pauses, puisque « elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si... » sont des bouts de phrases tous connectés logiquement qui perdraient de leur sens avec des pauses trop marquées.
En plus, en coupant l’aspect machinal d’une phrase courte, on dirait qu’elle cale le plus d’infos possibles en une seule phrase, ce qui change un peu l’état d’esprit qu’on lui imagine. Enfin, la dernière phrase est très drôle : pourquoi tu mets un point entre « vous m’aviez demandé de la tuer en échange » et « pour sauver Cal ? » La pause fait un effet plus bizarre qu’autre chose.
Bref, réplique mochouille, continuons.
Satisfait qu’elle ait rempli sa mission, Magister transmet les coordonnées à Mara, qui se barre sur un vaisseau, laissant Selenba sur place. Mara ouvre ensuite une vidéocristal pour regarder Tara se rendre au concert.
Et c’est tout ! Le chapitre était très court, restez tuned pour le suivant.
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ascle · 8 months
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La lettre C
Cabochon:
Personne stupide, incompétente.
Cadran:
Réveil-matin
Cailler:
Avoir très sommeil.
Calorifère/caille:
Radiateur
Calotte:
Casquette 🧢
Capoter:
-> s’énerver, perdre le contrôle de soi.
-> passionner, aimer comme un fou.
Carte soleil:
Carte d’assurance maladie permettant d’avoir accès aux services médicaux gratuitement.
Cassé (être):
Ne plus voir d’argent
Cave:
-> sous-sol
-> personne idiote, stupide
Chambranlant:
Vacillant, peu solide
Chaud (être):
Être ivre
Chauffer:
Conduire une voiture, un camion
Chialer:
Râler, se plaindre
Chicaner:
Disputer, réprimander, se quereller
Cossin:
Babiole, objet sans valeur
Courailleux:
Personne volage
Crasse:
Espiègle, rusé
Cruiser:
Draguer, flirter
Culotte:
Pantalon
Expressions
C’est pas les gros chars
C’est décevant, très ordinaire, ce n’est rien d’impressionnant, c’est beaucoup moins que ce à quoi on s’attendait.
C’est sur mon bras
C’est moi qui paie, c’est ma tournée.
Ça parle au diable
C’est incroyable, j’en reviens pas.
Ça va faire
C’est assez! Ça suffit
Changer quatre trente sous pour une piastre.
Faire des changements qui n’apportent rien, que l’action posée était inutile, qu’elle n’est qu’une perte de temps, sans profit ni perte.
Char de marde
Flot d’insultes, violents reproches
Cogner des clous
Dodeliner de la tête lorsqu’on combat le sommeil en position assise.
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les-portes-du-sud · 1 year
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Le corps
15.08.2023
La torche éclairait le battement des secondes sur l'horloge, le jour se pointe, mon saut du lit est sans enthousiasme, un peu cassé. Le corps physique reflète probablement la déception émotionnelle... Je suis allé à 2 entretiens. Et c'est un fiasco. Dans le premier, on s'est fortement foutu de moi. Dans mon CV, il est indiqué ce que je veux, le détail du salaire dans leur offre manquait, mais la réponse au téléphone, disait pas moins que le vôtre. C'est une entreprise assez connue et je rêvais déjà que la rémunération y soit encore plus élevée. Néanmoins , je suis allée à l'autre bout de la ville. Nous avons parlé pendant une demi-heure et ils n'ont toujours pas abordé la question financière. Quand j'ai posé la question vers la fin de la discussion, il s'est avéré que le salaire était deux fois inférieur à celui porté sur mon CV. Dans ce studio de tournage, j'entendis le réalisateur vociférant : - "oh, on a tellement de boulot, des volumes de scènes à préparer Et nous ne gagnons que des centimes pour cela ... Je m'interrogeais : quelle est leur logique, je ne comprends pas? Dois-je être motivé par cela ? Ne sont-ils même pas intéressés par les avantages du demandeur, même en théorie ? ...Mais la deuxième interview a été épique. Le début est bon, après une conversation avec une autre fille, j'ai été emmenée en stage. Ils ont commencé à nous expliquer l'essentiel du travail, tout était clair et j'ai même pensé que je pourrais travailler ici, car les conditions semblaient me convenir, même si c'était un peu loin pour le trajet Mais, après un certain temps, une personne entre et, au milieu d'une phrase, interrompant le professeur, nous crie - partez ! On ne comprenait pas du tout ce qui se passait?? Mais on nous a fait sortir de la salle sans explication. Eh bien, vous n'êtes pas des salopes ?
Mais, le paradoxe est que le scénario "tu ne peux pas rester les bras croisés", a néanmoins été fixé - et puis j'ai beaucoup travaillé dans ma vie. Mais c'est pratiquement inutile. Car je n'ai toujours pas réussi à me retrouver dans le plan professionnel. Et je me cache derrière le fait que - je ne veux pas de travail au fond de moi-même, mais je dois travailler, et par conséquent, je peux faire presque n'importe quel travail jusqu'à ce que je sois déprimé. .... J'envie les artistes qui vendent leur travail... ou les chanteurs qui vendent leur voix.. Même si, ici, en plus du talent, il faut fouiller un peu plus dans les ventes et améliorer le "personal branding" pour se démarquer et vendre , et plus encore, vendre régulièrement. Mais ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'a rien à vendre..... J'envie les belles personnes qui gagnent grâce à leur apparence... C'est à dire. tout vient d'une abondance fondamentale de quelque chose simplement accordé par la nature. Par exemple, une personne mince et plastique, engagée dans la danse, n'investit que son temps et sa force physique. Tandis qu'une personne sujette à la plénitude, inflexible, mais qui veut être danseuse, va investir toute sa vie, sa force, ses ressources, le rejet de tout autre plaisir, afin d'être au moins approximativement au niveau de ce premier. Autrement dit, leurs coûts pour le même niveau seront disproportionnellement différents. ....Quelqu'un dira qu'un talent ne suffit pas et qu'il faut des compétences supplémentaires. Eh bien, c'est compréhensible, seule une personne talentueuse, ayant des atouts physiques a une avance de cent pas sur celle qui a besoin de construire ce talent à partir de zéro. .... Et maintenant je cherche ces avantages en moi... mais bon sang, je ne les trouve pas. .... Cela signifie que la gamme de mes travaux est pratiquement quelconque, mais ils m'intéressent peu et sont très gourmands en ressources pour moi. ...Mais alors..?
Les-portes-du-sud
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lefeusacre-editions · 3 months
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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (2/2)
Seconde et dernière partie de l'essai littéraire de Maud Bachotet autour de l'Algérie et d'un grand-père approchés par le biais d'archives photographiques familiales. Work in progress d'un ouvrage futur dont l'autrice nous livre un incipit des plus prometteurs. La première partie est à retrouver ici.
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Je suis née pulvérisée des embruns marins et maternels sous le signe astrologique du Poisson, pourtant je nage comme un chien de plomb. Mon père, qui est le seul nageur de la famille mais manque aussi de pédagogie, avait entrepris un été de me pousser sous les vagues jusqu’à ce que mon instinct de survie coordonne mes jambes et mes bras. La technique aussi bien que le résultat sont discutables. Mais je dois reconnaître y avoir gagné un peu de témérité ; il m’arrive de me jeter à l’eau de loin en loin, bien que la plupart de mes plongeons malhabiles s’achèvent en plats magistraux. Devant toute une classe de collégiens hilares, on me forcera à avouer mon inaptitude à la survie en pleine mer, condition sine qua non au stage de voile lui-même obligatoire. Je bénéficierai donc de cours quasi particuliers avec mon professeur de sport et la piscine municipale deviendra, les mercredis après-midi, le théâtre de nombreuses reconstitutions d’une célèbre scène du film Mais où est donc passée la septième compagnie ? C’est d’ailleurs peut-être parce que lui-même n’a pas appris à nager que la technique de « la main en sifflet et vers l’extérieur » de Pierre Mondy amuse tant mon grand-père. Il ne peut s’empêcher, lors de chaque visionnage, de se faire l’écho des meilleures répliques qu’il saccade de son rire hoquetant. Sa préférée étant sans conteste « Qu’est-ce qu’il nage bien, le chef ! » Quand je m’étonne qu’un enfant comme lui qui a grandi les yeux tournés vers la mer ne se soit jamais risqué à y brasser, il me répond « Oh, tu sais, on avait autre chose à faire. » Zachary non plus ne savait pas nager – on forme à nous tous une lignée de brasseurs cassés –, il a pourtant fendu plus d’une fois l’Atlantique de la Manche au golfe du Saint-Laurent et réchappé à autant de naufrages. La maîtrise du dos crawlé, lorsqu’on est amené à porter des kilos de laine et de toile cirée sur le dos et plusieurs paires de chaussettes aux pieds, apparaît sans doute comme superflue dans le curriculum vitæ d’un terre-neuvas. Au milieu du grand nulle part de l’océan, même le nageur le plus chevronné finit par sombrer sous le poids de ses décorations. Bien que la profondeur de la Manche (entre 30 et 80 mètres en moyenne) soit loin d’égaler celle de l’Atlantique (jusqu’à 8 605 mètres), je préfèrerais éviter de m’y essayer à la pratique du saut périlleux. Les fonds marins m’ont toujours effrayée. Qui sait ce qui s’y terre lorsque seulement 5 % des océans ont été explorés ? Lorsque le plus grand spécimen de pieuvre observé mesurait 9,1 mètres et pesait 272 kilogrammes ? À trop vouloir plonger dans l’inconnu, découvrirais-je moi aussi un monstre qui se cache sous la surface trouble ?
Mes pensées sur la noyade et les créatures marines s’approfondissent au son d’une voix masculine crachée dans un haut-parleur m’annonçant la levée imminente d’un vent de force 9 sur l’échelle de Beaufort. Il y a treize barreaux à cette échelle de mesure empirique allant de 0 = « calme », à 12 = « ouragan ou bombe météorologique au-dessus du 40e parallèle ».  J’en déduis que 9 = « ça va secouer un peu ». Les quatorze heures restantes de traversée risquent d’être longues. Ayant le vertige facile, je n’aime pas beaucoup les échelles. Je serai pourtant bien forcée de grimper celle-ci à la cadence du vent. Par chance, n’ayant pas réservé de cabine, je n’aurai pas à me hisser de surcroît jusqu’à la couche d’un lit superposé. Je gobe un comprimé de Mercalm en prévision, hésite, en jette un second par-dessus la Manche, bercée d’illusions.
Je profite du calme avant la tempête pour éplucher une nouvelle fois les photos prises par mon grand-père. Il n’apparaît sur aucun clichés saisis à la volée sur le paquebot reliant Marseille à Alger. Sans doute quelques compagnons de route et inconnus possèdent dans leurs propres albums ou boîtes cabossées et oubliés dans un coin de grenier la face cachée des vues que je scrute les yeux plissés sur mon écran. Je l’imagine dans son uniforme, en contre-plongée, l'œil droit dans l’objectif, l'œil gauche avalée par sa paupière fermée fort, comme je l’ai si souvent surpris dans mon enfance. Du départ, il ne semble avoir pris que deux photos : deux prises de vue – une plongée, une frontale –, un même sujet – deux soldats, probablement rencontrés peu de temps avant le départ. Les conflits armés, ça rapproche. Moi, sur mon bateau, je ne risque pas de nouer de liens particuliers avec les touristes, les jeunes filles au pair et les familles franco-irlandaises. Il y a deux autres photos prises depuis un bateau dans mon dossier. Le cadrage n’est pas le même, mais il me semble qu’il s’agit d’une autre embarcation. Celle-ci ne part pas vers l’Algérie, elle en revient. Sur le pont, on distingue une majorité de civils, des Algériens pour la plupart, et non pas de soldats. Surtout, le sujet a changé. Ce n’est plus les copains conscrits qui intéressent mon grand-père, toute son attention se porte désormais sur la cathédrale Sainte-Marie-Majeure dont la silhouette seule annonce les retrouvailles avec la mère qui dorlote, le père qui ordonne, les frères et les chiens qui jappent. Dans la boîte en carton, il y avait un document, une permission accordée du 24 décembre 1960 au 17 janvier 1961 délivrée le 12 novembre 1960 et autorisant le port de la tenue civile. Ces images auraient-elles été prises à cette occasion ? Les hommes en bras de chemise et les reflets du soleil m’indiquent le contraire. Je ne m’en sortirai pas sans les mots de l’appelé derrière l’objectif. Va-t-il finir par me parler ?
La nuit se couche sur une mer sans sommeil. Elle se tourne et se retourne dans sa couche sédimentaire. Bientôt se lève et se cabre. Dans la baie du Mont-Saint-Michel, on raconte à qui veut bien l’entendre que la marée monte à la vitesse d’un cheval au galop. On ne dit rien des vagues et de leurs ruades meurtrières, de leurs sabots qui claquent et fauchent, des vents qui lorsqu’elles s’écrasent avec fureur hennissent. Dans les couloirs du ferry, on croise des petits cercles de membres d’équipage de tout service et de tout grade se concerter à voix basse. Ils ont troqué uniformes amidonnés contre Levis 501 et bolo ties[1]. On distribue des Stetson aux passagers. Dans les cuisines, le rodéo a déjà débuté dans un concert de casseroles renversées et d’assiettes brisées. La compétition se divise en trois temps, on l’appelle également le 3x8. Chaque épreuve doit être accomplie en huit secondes ; pas une de plus, pas une de moins. D’abord, chef et commis doivent discipliner les cuisines en empêchant vaisselle et ustensiles de s’écraser au sol (huit secondes). Le passager (ou coéquipier errant) prend le relai en empoignant d’une main son plateau qu’il est tenu d’acheminer jusqu’à une table sans en faire caracoler le contenu (huit secondes). Pour mener son équipe à la victoire, il doit ingérer entrée-plat-dessert qu’il lui faut par la suite contenir en son estomac (huit secondes). Des sacs en papier kraft sont mis à la disposition des candidats, sans limitation.
En Algérie française, le bronco, le cheval sauvage, indomptable, c’est l’Algérien, le Musulman, l’Arabe. Le bicot. Paronymes dans l’oppression. Pour dompter le cheval, on le sépare de ses congénères, on l’attache, on le selle, on le monte. Le cheval se défend, s’efforce à dégager le cavalier de son dos à grand renfort de cabrioles. Jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la résignation à la domination. Pour dompter l’Algérien, on redouble d’ingéniosité, on puise dans des méthodes testées et approuvées. On réprime, on extorque, on terrorise, on humilie, on casse. On rafle, on interne, on torture, on viole, on exécute. Et puis on enrobe ça de bons mots édulcorants : « crevettes Bigeard[2] », « gégène[3] », « corvées de bois[4] ». C’est l’exercice d’une domination sans dénomination qui échouera pourtant à résigner.
À combien s’élève la force du vent qui me traverse sur l’échelle de Beaufort ? Il y a des questions que je ne me suis jamais formulée et qui m’écrasent avec la brusquerie et la puissance de la vague. Celle qui vous entraîne dans son rouleau. Papy peut-il avoir torturé ? Papy peut-il avoir violé ? La tempête qui gronde au-dehors n’est rien comparée à celle que j’abrite. Je ne voudrais pas que la main qui a tracé des volutes dans mon dos ait actionné la gégène. Je ne voudrais pas que les lèvres qui ont pansé mes bobos aient forcé le corps d’une Algérienne. Je ne voudrais pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas savoir. C’est peut-être ça que je suis venue fuir dans cette traversée qui n’en finit pas. Je suis bien forcée de m’avouer que je ne connais rien de l’Algérie française ni de sa guerre. Je n’en sais pas beaucoup plus de mon grand-père. Je n’ai jusqu’alors eu accès qu’à l’un de ses visages, celui du grand-père. Qu’en est-il du père, de l’époux, du collègue, du fils, du frère, du petit-fils ? Qu’en est-il de l’appelé ?
Des arbres qui penchent vers un sol dénudé. Çà et là quelques touffes d’herbes sèches. Un paysage de partout. Le voilà dans le tiers gauche de l’image. Sa maigreur post-adolescente flotte dans une veste et un pantalon cargo. Dépasse un col de chemise posé sur un pull. Les jambes en parenthèses, il ceint le cou d’un âne de son bras droit. Dans son dos, une silhouette semble monter l’animal. Les traits de son visage se noient dans la lumière, mais les deux ombres marquées des fossettes laissent deviner un large sourire tout en dents. C’est un enfant qui sourit. C’est un enfant qui chahute avec ses camarades. C’est un enfant qui s’est déguisé en soldat. Dans un paysage qui pourrait sembler de partout, si ce n’était pour la TTA 47/53 (la tenue de combat toutes armes 1947, modifiée en 1953).
Les aboiements des chiens de compagnie encagés sur le pont et l’écho des vomissements des passagers optimistes ayant embarqué sans trousse à pharmacie m’ont tenue éveillée toute la nuit. J’ai besoin de prendre l’embrun, me doucher de la poisse ambiante. Sur le pont, on a fait la paix. Les animaux se sont tus, la mer a décoléré. J’observe pour la première fois de mon existence un horizon nu. Jusqu’alors il y avait toujours eu un obstacle posé sur la mer. Des monts ou des forts. Des îles ou des pointes. Là, rien. Je me sens subitement très seule sur ce ferry low-cost empli de voyageurs blafards. Je suis Robinson Crusoé déviant sur son radeau. Ignorant où je me trouve. À quoi je tente d’échapper. Ce que je suis venue chercher. Bientôt je débarquerai moi aussi sur une île. D’aucuns l’ont sans doute baptisée « île du désespoir » au milieu du XIXe siècle, lorsque se multipliait les visites du cannibale nommé « mildiou », lorsqu’elle se désertait sous les yeux clos des Britanniques, un autre genre de cannibales, plus sournois. J’y rencontrerai les héritiers d’une autre guerre d’indépendance.
Rosslare, ce n’est ni Marseille ni Alger. C’est plat et vert. Il n’y a aucune cathédrale ou basilique à photographier. Seulement des rangées multicolores de containers et des parkings gigantesques où rugissent les moteurs de bus prêts à partir. Les voyageurs n’y voient qu’un lieu de transit qu’ils traversent sans concevoir qu’il s’agit du coin le plus ensoleillé d’Irlande et que les plages de ce village d’à peine 1 800 habitants pullulent chaque été de touristes. Nous débarquons sous la pluie. Dans cinq heures, trois comtés et vingt-six arrêts, je serai à Cork.
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[1] Sorte de cravate associée à la tenue traditionnelle des cow-boys.
[2] Expression qui désigne les personnes exécutées lors de « vols de la mort », jetées depuis un hélicoptère en mer Méditerranée. Elle tient son nom du général Bigeard, qui a servi durant la guerre d’Algérie.
[3] Abréviation de « groupe électrogène » et terme de l’argot militaire français désignant un générateur électrique portatif. La gégène est utilisée pour torturer des personnes en leur appliquant des électrodes sur diverses parties du corps.
[4] Expression utilisée par les soldats français pour désigner les exécutions sommaires de prisonniers algériens.
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