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#claude prouvé
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Musée de l'histoire du fer (1966) in Jarville-la-Malgrange, France, by Jacques & Michel André with Claude Prouvé
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amertumedelamer · 1 year
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Parce qu’il paraît que je ne poste pas si souvent (les dates et les chiffres vous le diront, c'est scientifiquement prouvé, ou presque !), voici un souvenir de l’Automne dernier, depuis le jardin de Claude Monet, à Giverny.
Douce soirée ;
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christophe76460 · 2 months
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Un temps pour que les pères se lèvent ! CJP
Aux Etats-Unis - et je pense que ça doit correspondre pus où moins pour la France - 63 pour cent des jeunes qui se suicident viennent de famille mono parentale, où il y a seulement la mère.
90 pour cent des jeunes gens qui sont des "runaway", comme on les appelle là bas, c'est-à-dire qui ont fui leur maison et sont plus ou moins sdf, viennent de famille monoparentale où il y a seulement la mère.
Et il en est de même pour 80 pour cent des violeurs, 80 pour cent des jeunes qui se retrouvent en prison et 71 pour cent de ceux qui laissent rapidement tomber l'école.
Qu'est-ce que cela nous enseigne ?
L'importance du père dans une maison !
Maintenant cette importance ne vient pas du fait que le père soit juste présent : la présence d'un père alcoolique, incestueux ou violent fait qu'il est préférable qu'il n'y ait pas de père.
Non, il est question d’un père qui prend sa place de protecteur, de modèle et capable de mettre le cachet sur l'identité de ses enfants.
Loin de vouloir ici minimiser le rôle de la mère, qui est bien sûr aussi très important, nous voulons appuyer sur le fait que quand l'ordre établi par Dieu est renversé, tout "part en cacahuète".
Le Père céleste a donné aux pères de ce monde une autorité, bref une grande responsabilité !
Il y a une réalité spirituelle puissante et profonde rattachée à la notion de père.
Il est prouvé que c’est le père qui met, en quelque sorte, le cachet sur l’identité de son enfant.
Un enfant qui n’a pas été aimé, respecté, encouragé et influencé convenablement par son père, ou qui n’a pas eu de père, va passer sa vie à rechercher cette “validation”.
Malheureusement, bien souvent de la on se rend compte que le gros des problèmes familiaux sont surtout dus à la relation brisée avec le père plutôt qu’avec la mère.
Cela est dû à la place d’autorité que le père a reçue, du ciel, dans sa famille... pour construire et non pour détruire..
Lorsque cette autorité n’est pas libérée à bon escient, pour bénir, le diable la reprend à son avantage pour détruire.
Qui dit "pères" dit hommes évidemment. L’identité de l’homme est sérieusement mise à mal depuis quelques années et une bonne partie du problème de notre société est du à la démission des pères et des maris.
Je pense que, malheureusement, cela ne fait que refléter un problème qui existe aussi dans l'église où, de même, beaucoup d'hommes ne sont pas affermis dans leur identité et ne prennent pas leur place.
Vous allez me dire : "Claude Payan, pourtant je connais beaucoup d'hommes engagés à fond pour servir Dieu."
Oui, moi aussi, mais le plus fort est qu'une bonne partie de ces hommes qui veulent "servir", être dans "le ministère" comme on dit, ne servent pas ou ne savent pas servir leur famille.
J'en vois beaucoup qui, malgré leur grands titres n'ont jamais grandis et ressemblent plus à des gamins capricieux qu'à des hommes de Dieu matures et rassurants.
Résultat, comme pour dans le monde, leurs propres enfants partent à la dérive, faute d'autorité et d’affection paternelle suffisamment présente.
Combien fuient leur responsabilités familiale en allant à l'église ou dans "le ministère"... ils s’engagent dans tout à l’église et dans rien à la maison.
C'est un temps pour renverser la vapeur !
- Un temps pour que les maris fassent une priorité de s'occuper de bénir leur femme et leurs enfants en priorité !
- Un temps où les pères doivent se comporter en pères, à l’image de notre père céleste !
- Un temps pour que des hommes prennent une place de père aussi, pour ceux qui n'en ont pas eu !
- Un temps pour que des hommes se lèvent pour marier ces femmes seules avec enfants et deviennent des protecteurs, au lieu de chercher la solution de facilité : la fille parfaite dans les conditions parfaites.
- Un temps où les hommes se lèvent dans l'église pour être des colonnes solides du temples du Dieu très Haut !
- Un temps pour que la noblesse revienne dans l’église avec la levée des hommes !
CJP / Claude
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freelance-informatique · 10 months
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Liste des plus gros transferts de Ligue 2 : un marché en expansion !
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La Ligue 2 BKT, souvent perçue comme l'antichambre de l'élite, a vu passer des talents qui se sont ensuite imposés sur la scène internationale. Cet article met en lumière les 10 plus gros transferts de Ligue 2, des mouvements de joueurs qui ont marqué le marché du football. Dilane Bakwa, un talent précoce à Strasbourg Le jeune ailier de 21 ans, Dilane Bakwa, a quitté Bordeaux pour rejoindre Strasbourg dans un transfert estimé à 10 millions d'euros. Avec ses 31 matchs et 5 buts, Bakwa démontre un potentiel indéniable, portant haut les couleurs de son nouveau club. Lire aussi :  - Classement final de Ligue 2 : Les Bookmakers livrent leurs pronostics Liste des plus gros transferts de Ligue 2 : Raphaël Varane, du RC Lens au Real Madrid Raphaël Varane, le prodige défensif, a marqué l'histoire en devenant le plus jeune joueur recruté par Florentino Pérez pour le Real Madrid. Transféré de Lens pour 11 millions d'euros, Varane a su s'imposer comme une référence mondiale en défense centrale. Sékou Mara, l'espoir de Southampton Le passage de Sékou Mara de Bordeaux à Southampton pour 11,50 millions d'euros a été un tournant crucial pour le joueur et son ancien club. Ce transfert a notamment contribué au maintien de Bordeaux en Ligue 2, soulignant l'importance des transferts pour la santé financière des clubs. Tino Kadewere : Un attaquant redoutable de Ligue 2 vers Lyon Tino Kadewere, après avoir brillé au Havre avec 20 buts en 24 matchs, a rejoint Lyon pour 12 millions d'euros. Sa performance exceptionnelle en Ligue 2 et ses 11 buts à Lyon démontrent sa capacité à s'adapter et à exceller à différents niveaux de compétition. Wilson Odobert, la nouvelle pépite de Burnley Burnley a misé 12 millions d'euros, plus des bonus, pour s'attacher les services de Wilson Odobert, le jeune attaquant formé au PSG. Ce transfert témoigne de l'intérêt grandissant des clubs étrangers pour les talents de Ligue 2. Lucas Ocampos : Un transfert record pour Monaco Le transfert de Lucas Ocampos de River Plate à Monaco pour 13 millions d'euros a marqué les esprits. Ce mouvement financier était, à l'époque, le plus gros achat pour un club de Ligue 2, alors que les Monégasques évoluaient encore dans la division inférieure. Alexis Claude-Maurice, de Lorient à Nice Alexis Claude-Maurice a rejoint Nice en provenance de Lorient pour 13 millions d'euros. Après avoir marqué 14 buts avec Lorient, ses performances à Nice sont scrutées de près, illustrant les défis liés à l'adaptation dans un nouvel environnement. Au final, il n'a jamais pu s'imposer réellement avec les aiglons. Lucas Gourna-Douath, le milieu prometteur de Salzbourg Transféré de Saint-Etienne à Salzbourg pour 13 millions d'euros, Lucas Gourna-Douath est perçu comme un milieu de terrain extrêmement talentueux. Ce transfert témoigne de l'intérêt croissant des clubs européens pour les jeunes talents français. Voir également :  - EA FC 24 : Les budgets des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 dévoilés ! Sébastien Frey, le seul gardien de la liste des plus gros transferts de Ligue 2. L'Inter Milan a investi 14 millions d'euros pour s'attacher les services de Sébastien Frey, provenant de Cannes. Ce gardien de but talentueux a su démontrer son savoir-faire et sa valeur sur le terrain international. Liste des plus gros transferts de Ligue 2 : Serhou Guirassy, un record à Rennes Le transfert de Serhou Guirassy d'Amiens à Rennes pour 15 millions d'euros est le plus gros de l'histoire de la Ligue 2. Avec ses 15 buts en 9 matchs avec Stuttgart, Guirassy a prouvé qu'il était un atout majeur, justifiant pleinement l'investissement de Rennes. ________ Retrouvez toute l'actu foot sur notre page Facebook et sur notre page Twitter ! Read the full article
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FC Sochaux-Montbéliard : le Département du Doubs vote 1 million d'euros d'aide
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Le Département du Doubs joue sa dernière carte pour sauver le FC Sochaux-Montbéliard. La nouvelle équipe de repreneur du FCSM menée par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez pour assurer un maintien en National 1 est venue présenter son projet aux élus du Département ce mercredi 16 août 2023. Réunis par la Présidente du Département du Doubs en commission permanente extraordinaire à la suite de cette présentation, les élus du Département ont validé à l’unanimité le soutien financier exceptionnel d’un million d’euros pour le FCSM. Christine Bouquin, Présidente du Département du Doubs : "Ce soutien financier vise à consolider le budget du projet FCSM 2028, destiné à maintenir le FCSM en National 1 et assurer la pérennité du Centre de formation. Le nouveau passage des comptes du club devant la DNCG, prévu ce jeudi 17 août 2023, permettra de valider ou non le maintien du FCSM en National. Les élus du Département s’unissent autour de ce club historique et emblématique du territoire, porteur d’enjeux sociétaux, économiques et sportifs, qu’ils souhaitent voir maintenu en National. Ce dernier espoir est permis grâce au beau combat collectif des acteurs privés, de l’association Sociochaux et des collectivités locales. Ce maintien est essentiel pour que le territoire départemental continue à vibrer autour des foulées de nos footballeurs vêtus de bleu et de jaune, que notre jeunesse se forme dans un centre de formation performant. Nous aurons fait preuve de solidarité sportive, de tolérance suite au non-respect des engagements de Nenking et de l’échec de ses stratégies successives, de respect de l’engagement prouvé de tous les joueurs, bénévoles, habitants et élus du territoire pour que ce club vive. L’avenir du club est maintenant dans les mains de la DNCG. Nous voulons y croire ! Allez Sochaux". Read the full article
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mybeingthere · 2 years
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The charismatic architect Robert Mallet-Stevens."Embracing his reputation as a "dandy modernist," Mallet-Stevens was deeply embroiled in French bohemian circles—enlisting the help of Eileen Gray on his home for art dealer Vicomte de Noailles, tapping Claude Debussy for the first issue of a self-published magazine, while summoning Charlotte Perriand and Jean Prouvé to his invite-only arts society. For a brief time, the world seemed to revolve around the charismatic Robert Mallet-Stevens." 
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sagadhistoire · 3 years
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Zemmour contre l’Histoire - collectif d’historien‧ne‧s
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Ouvrage d’un collectif composé des historiennes et historiens suivants : Alya AGLAN – Florian BESSON – Jean-Luc CHAPPEY – Vincent DENIS – Jérémie FOA – Claude GAUVARD – Laurent JOLY – Guillaume LANCEREAU – Mathilde LARRERE – André LOEZ – Gérard NOIRIEL – Nicolas OFFENSTADT – Philippe ORIOL – Catherine RIDEAU-KIKUCHI – VIRGINIE SANSICO – Sylvie THENAULT.
 Résumé : « Faire mentir le passé pour mieux faire haïr au présent… et ainsi inventer un futur détestable. »
Éric Zemmour aime à se faire passer pour un intellectuel et l’histoire occupe une place à part dans la construction de sa figure publique. Conscient de la force de frappe idéologique de l’histoire et de son attrait auprès du public, il se targue d’un savoir sur le passé qui lui donnerait une compréhension intime et profonde des dynamiques à l’œuvre aujourd’hui. Mais Éric Zemmour ne fait que déformer l’histoire pour la mettre au service de ses visions idéologiques. Aux travaux des historiennes et historiens, il prétend opposer un « roman national » idéalisant les gloires passées de la nation. De la première croisade à l’assassinat de Maurice Audin, de Clovis aux mutinés de 1917, de saint Louis au maréchal Pétain, cette histoire déborde d’erreurs, d’interprétations tendancieuses, voire de mensonges grossiers. Ignorant les sources et méprisant la recherche savante, le polémiste asservit l’histoire au profit d’un discours agressif, raciste et complotiste. Face à cette offensive, un collectif d’historiennes et d’historiens a décidé de répondre en corrigeant, point par point, les plus flagrantes et les plus dangereuses erreurs historiques d’Éric Zemmour.
 Sortie le 3 février 2022 chez Gallimard Tracts. 3.90€
 Mon avis : Cela fait des années que les historien‧ne‧s ne cessent de rappeler tous les problèmes que cela pose de le laisser débiter sans la moindre contradiction son discours nauséabond sur l’Histoire. Malheureusement, ceux-ci ne trouvent que peu d’échos sur les grands plateaux : l’avoir sur son plateau pour qu’il puisse déblatérer son discours abject sans la moindre contradiction apporte tellement plus d’audience. Il est condamné à de multiples reprises par la justice pour les propos qu’il tient ? Sûrement un détail pour ceux qui l’accueillent.
Mais, personnellement, quand j’ai lu le tract, je suis tombée sur le cul. Non pas parce que je ne savais pas qu’il tenait des propos comme ça. Non, je suis tombée sur mes fesses en voyant les citations choisies et débunquées. Rien que ce qui a été choisi, comment ça se fait qu’il puisse encore entrer sur les plateaux télé ? Comment est-ce possible que les journalistes qui le reçoive puissent le laisser dérouler sa rhétorique sans rien dire ? Ont-ils simplement lu les ouvrages dont il est venu faire la promotion à l’époque ? Vraiment, comment peut-on le laisser dire que « Vichy a protégé les juifs français et donné les juifs étrangers » sur une antenne nationale à heure de grande écoute* alors que les chiffres montrent clairement que ce n’est pas le cas ? Ou qu’il puisse sous-entendre que le capitaine Dreyfus puisse être coupable alors qu’on a prouvé à de multiples reprises (dans les archives mais aussi judiciairement) ?
Ce tract est pertinent à plus d’un titre. Tout d’abord, je trouve particulièrement intéressant le parti pris dans le choix des citations commentées. Toutes les citations choisies le sont parce qu’il y a remise en cause d’un fait unanimement admis par la science historique. Que ce soit par rapport à la présence de Clovis dans les publications scientifiques/grands publics ou dans le rôle de Vichy et de Pétain dans la collaboration, il n’est pas possible qu’un‧e historien‧ne admette le contraire. Un autre choix pertinent a été de revendiquer l’ensemble du tract en tant que collectif et non séparément en fonction des chapitres comme cela peut se faire dans des ouvrages collectifs. Je trouve que cela donne encore plus de force à l’ouvrage car ce n’est pas l’opinion d’une personne isolée qui est rapportée ici et qu’on pourrait facilement balayée. Enfin l’avantage du tract est qu’il est court. Chaque citation est analysée/débunquée en maximum deux pages et on peut très rapidement ressortir l’argumentaire. Cela est d’autant plus important dans cette période électorale où on risque de ressortir facilement ces propos dans les prochaines semaines.
Je recommande plus que vivement la lecture du tract. Si jamais vous ne pouvez pas le procurer, sachez que vous pouvez notamment trouver une vidéo de Manon BRIL de c’est une autre histoire qui reprend tous les points du tracts.
 *La phrase a été prononcée sur Europe 1 le 26 septembre 2021
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memoire2cite · 4 years
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Le temps des cites modernes et souvent d'HLM....Domy z panelu (1959) - 1er court métrage du cinéaste tchèque Jiří Menzel - Un documentaire sur la construction des logements préfabriqués Paneláky Prefabricated Houses. A student work by Jiří Menzel, filmed during his second year at the FAMU film school. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=X-2hXxJUn74" rel="noreferrer nofollow">www.youtube.com/watch?v=X-2hXxJUn74</a> Domy z panelu (Jirí Menzel, 1959) Prefabricated Houses. A student work by Jiří Menzel, filmed during his second year at the FAMU film school.  les grands chantiers 1955 1960s En France, la préfabrication va tout d'abord se développer dans le contexte de pénurie générale de la Libération. Dans un second temps, l'opération des « 4 000 logements de la région parisienne » en 1953 inaugure la généralisation de la préfabrication pour la construction des grands ensembles de logements en France. Le Bonheur est dans le béton - 2015 Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen produit par Les Films du Tambour de Soie Le logement préfabriqué, victime de son succès en France, fut exporté en Europe de l’Est. Qui se souvient aujourd’hui que ces logements symboles de progrès devinrent, en pleine guerre froide, la marque de fabrique du collectivisme ? Jacqueline a 50 ans et vit à la cité des Courtillières à Pantin. Elle se souvient lorsque, enfant, elle quitta avec ses parents le « une pièce parisien » sans commodités pour un appartement spacieux et moderne dans cette cité. La cité des Courtillières est alors une cité pilote, censée réaliser le rêve d’une vie nouvelle dans une France qui manquait à la Libération cruellement de logements. Comme tant d’autres Jacqueline enfant ignorait qu’elle devait à Raymond Camus architecte génial, créateur du panneau en béton préfabriqué, cette invention qui promettait un futur radieux pour tous. Sydney, voisin de Jacqueline, se remémore lui, les bus remplis d’architectes venus d’Union soviétique pour visiter sa cité… La marque de fabrique du collectivisme Le logement préfabriqué victime de son succès en France est exporté en Europe de l’Est. Qui se souvient aujourd’hui que ces logements symboles de progrès devinrent en pleine guerre froide, la marque de fabrique du collectivisme ? Pour Julie, à Prague, ou Susanna à Berlin Est, l’arrivée du préfabriqué dans leur vie revêt une toute autre signification. Utopies sociales, idéologies politiques et avant-garde architecturale commencent à se mélanger. Le rêve du bonheur tourne vite au cauchemar… En République tchèque, l’antique ville de Most est détruite pour des raisons économiques pour être reconstruite grâce au panneau de béton. Au travers d’archives inédites et de témoignages des habitants, l’histoire incroyable de panneau en béton se raconte pour la première fois de Paris à Moscou, de 1950 à nos jours. Documentaire réalisé par Lorenz Findeisen, produit par Les Films du Tambour de Soie <a href="https://www.dailymotion.com/video/x413amo" rel="noreferrer nofollow">www.dailymotion.com/video/x413amo</a> @ Petite histoire de la préfabrication Les violentes destructions de la Seconde Guerre mondiale ont contraint une bonne partie des pays européens à trouver des solutions inédites concernant la reconstruction. « Les guerres sont par exemple d’importants accélérateurs de l’industrialisation du bâtiment pour deux raisons au moins. La première est que l’industrie d’armement se recycle logiquement dans la production civile après les conflits ; la deuxième est que les territoires dévastés par les destructions, comprenant des villes entières, sont à reconstruire. » Franz Graf L’originalité de la première phase de ces reconstructions réside dans la dynamique expérimentale initiée par les gouvernements européens autour de la préfabrication, ainsi que l’explique Franz Graf [2] dans l’introduction référencée de l’ouvrage. Elain Harwood met en lumière les programmes de logements publics préfabriqués en Angleterre et Nick Bullock présente un focus sur les maisons-témoins préfabriquées de Northolt aux apparences ordinaires. Ce sont ces dernières qui vont inspirer le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme français pour ces chantiers expérimentaux de maisons préfabriquées. L’Italie, de son côté, se basera sur les maisons de Northolt et la cité expérimentale de Noisy-le-Sec pour concevoir le QT8 à Milan, laboratoire où sont construits des maisons-prototypes en relation avec la Triennale, ainsi que l’explique Francesca Albani. Les deux contributions consacrées à l’Allemagne de Steeve Sabatto et Silke Langenberg s’attachent plus spécifiquement à la dimension technique et aux systèmes constructifs inventés par Konrad Wachsmann en collaboration avec Walter Gropius et Helmut Spieker, semble-t-il sans lien avec les autres pays européens. Suite aux expérimentations, chacun des pays prend des voies sensiblement différentes vers le logement de masse. Si les prefabs anglais demeurent un élément caractéristique du paysage national, la construction traditionnelle, tout aussi rentable économiquement sera préférée. Le recours à la préfabrication concernera, avec davantage de bonheur, les écoles anglaises. En France, à partir de 1954, l’État fixe aussi sa doctrine : la solution au manque de logement se trouve dans la préfabrication lourde, ouvrant la voie aux grands ensembles. Et l’Italie prendra finalement un tournant bien différent en opérant un retour décisif à des techniques artisanales, exécutées à pied d’œuvre, afin d’augmenter l’occupation ouvrière. Mais un défi, tant collectif que particulier, est aujourd’hui à relever : comment rénover le bâti préfabriqué existant ? Les solutions dépendront forcément « de la valeur que l’on attribue à un patrimoine, surtout s’il est considéré comme ordinaire et diffus » [3]. Ainsi que le démontrent les cas particuliers ici étudiés, il n’y a pas de réponse préfabriquée, mais des réflexions et des histoires captivantes autant que singulières. Les héros de l’industrialisation face à la patrimonialisation Si les histoires architecturales racontées sont principalement européennes, il aurait été impensable, à propos de préfabrication, de ne pas mentionner les États-Unis et notamment un de ses représentants les plus populaires : Buckminster Fuller. Le texte de James Ashby [4] retrace l’aventure de la restauration de la maison Dymaxion (contraction en anglais de dynamic-maximum-tension), aujourd’hui exposée au musée Ford à Détroit. Cette maison devait « révolutionner l’industrie du logement après la Seconde Guerre mondiale » en proposant aux familles des habitations qui ne devaient pas dépasser le prix d’une Cadillac. Mais l’entreprise de Fuller fit faillite et il ne resta qu’un prototype, récupéré et transformé par l’un des investisseurs afin d’en faire son logement. Des décennies après, la maison est abandonnée et le bâti se dégrade : les héritiers finissent par faire don de la maison au musée en 1991. Mais six années vont encore s’écouler avant que le musée ne s’engage dans la restauration de la maison Dymaxion. Une équipe pluridisciplinaire va être constituée dans une démarche scientifique, avec pour défi complexe d’être au plus proche de l’authenticité d’une expérience architecturale inachevée. Portes du pavillon du centenaire de l’aluminium, page 107 du catalogue de vente Artcurial des 23 et 24 novembre 2010 Autre héros de la préfabrication, notre Jean Prouvé hexagonal. L’article de Richard Klein [5], « Le pavillon du centenaire de l’aluminium, un patrimoine en pièce », présente différents paradoxes patrimoniaux lié à cet édifice nomade, le caractère véhiculaire était bien souvent intrinsèque aux constructions de Prouvé. L’auteur part ici de la controverse apparue suite à la mise en vente d’un ensemble de portes et d’un panneau provenant du pavillon du centenaire de l’aluminium, construction protégée au titre des Monuments historiques. Outre les remarques concernant la place des collectionneurs de Prouvé, la question de l’intégrité de l’édifice est passionnante. En effet, le bâtiment, tel qu’il a été remonté à Villepinte, a été réduit par rapport à son implantation initiale. Dès lors, Richard Klein pose la question : « comment envisager la question de l’intégrité d’un édifice dont les dimensions peuvent être considérées comme variables ? » Les problèmes patrimoniaux liés à ce pavillon semblent sans fin, reflétant la complexité de la situation. Un dernier exemple : l’édifice s’étant déplacé de Lille à Villepinte, son périmètre de protection s’est-il déplacé avec lui ? Parmi les autres cas d’études intelligemment présentés : la construction inachevée de Claude Prouvé, véritable ruine de science-fiction ou encore les péripéties patrimoniales de la CAF du XVe arrondissement à Paris, « l’unique bâtiment en France qui a fait l’objet d’un déclassement du statut de Monument historique ». Dénouement Face à des bâtiments qui ne correspondent plus aux besoins contemporains ou qui se sont dégradés avec le temps, la dernière partie de l’ouvrage présente des projets de réhabilitation, transformation, rénovation, adaptation et sauvegarde. Le SHAPE Village de la Faisanderie à Fontainebleau, la transformation de la tour Bois-le-Prêtre à Paris, la cité d’habitation de Droixhe en Belgique, les bâtiments des frères Honegger à Genève, les immeubles de Triemli à Zurich : autant de témoignages d’une nouvelle réception de cette architecture préfabriquée qui eut longtemps mauvaise presse mais dont les qualités architecturales sont désormais reconnues par les architectes. Beaucoup militent pour les transformer en respectant les projets initiaux. Ces derniers textes, plus courts et moins réflexifs ont néanmoins leur place, présentant les directions actuelles et les problématiques quant aux projets de transformations. À la fin de ce copieux ouvrage bien documenté, si les auteurs n’ont pas épuisé la question de la sauvegarde de l’architecture préfabriquée, certaines énigmes de cette histoire architecturale qui parcourt le XXe siècle jusqu’à aujourd’hui piquent la curiosité. Des contributions passionnantes et une grande cohérence dans le contenu donnent à l’histoire de la préfabrication des allures d’épopée architecturale. GRAF, Franz et DELEMONTEY, Yvan (dir.), Architecture industrialisée et préfabriquée : connaissance et sauvegarde, Éditions des Presses polytechniques et universitaires romandes, Laboratoire des Techniques de la Sauvegarde de l’Architecture Moderne, textes en anglais et en français, 2012 le Logement Collectif* dans tous ses états..Histoire & Mémoire de l'Habitat / Archives ANRU / Rétro Banlieue / Renouvellement Urbain / Urbanisme / HLM <a href="https://twitter.com/Memoire2cite" rel="noreferrer nofollow">twitter.com/Memoire2cite</a>
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loeilareaction · 6 years
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if-you-fan-a-fire · 6 years
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“Il n’est pas permis de se mutiler,” La Gazette du Nord. October 28, 1938. Page 07. --- Adrien Surier et Claude Fort, deux bûcherons qui s’étaient mutiles volontairement avec l’intention d essayer de retirer une indemnité de la Commission des Accidents du Travail, ont été condamnes a deux mois d’emprisonnement avec travaux forcés. Leur procès a prouvé qu’ils s’é­ taient coupés chacun un doigt pour loger ensuite une plainte à la Commission. C’est à Rimouski qu’ils ont été condamnés.
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dd20century · 4 years
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Trailblazing Hollywood Architect Paul R. Williams, Part Two
Read Trailblazing Hollywood Architect Paul R. Williams, Part One.
Paul R. Williams’s Early Commercial Works
By the 1930s, Paul R. Williams’s architectural career had taken off, he was hiring more staff for his firm, and he had built an impressive portfolio of private residences, yet like all architects, Williams yearned for important commercial contracts (3). In 1926, he had collaborated with Norman Marsh to build the Second Baptist Church in Los Angeles, that would later become an important site to the civil rights movement in that area (7). One of Williams’s first solo commercial commissions was designing the interiors for the Beverly Hills Saks Fifth Avenue department store in 1938 (6). The following year he built the headquarters of Music Corporation of America (MCA) also in Beverly Hills (8). The clients hired Williams for their project because they envisioned their offices to look more like an English Georgian Revival style home than a typical office building of the time (3). He also designed the Arrowhead Springs Hotel in 1940. In 1941 Williams took on an international commission designing the Hotel Nutibara in Columbia (8).
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Paul R. Williams, Music Corporation of America Building (1938), Los Angeles, CA. Photo credit: Maynard L. Parker. Image source.
During World War II Williams closed his architectural office in order to take on work for the military. “In 1942 Williams designs 125 housing units for the Army at Fort Huachuca,” 8 and over the following years he worked with the Allied Architects on the Roosevelt Naval Base Project.  Also during the war years, like European architect Jean Prouvé, Williams became interested in providing low-cost pre-fabricated metal housing. Williams established the Standard Demountable Homes Company of California in the mid-forties. The firm built mainly “Quonset-style homes [which] quickly fell out of favor after the war” 8.
Williams’s Post-war Buildings of the Mid-Century
After the World War II Williams teamed up with architect A. Quincy Jones, who had worked in Williams’s office in the years before the war. The two architects worked on several “projects in Palm Springs, including the Palm Springs Tennis Club (1947) and the Town & Country (1948) and Romanoff's on the Rocks (1948) restaurants” (6).
Williams’s most notable post war works include, the West View Hospital (1947), his 1949 additions to the Beverly Hills Hotel, the Al Jolson Memorial (1951), renovations to the Knickerbocker Hotel in Los Angeles (1954), the Frank Sinatra House (1955), and the Founder’s Church of Religious Science (1960).
During the 1950s Williams began a lifelong friendship with the popular comedian Danny Thomas when Thomas commissioned Williams to work on renovations to his existing home. When Thomas shared his vision of a children’s hospital open to all children regardless of race or religion that would offer free care, Williams was whole-heartedly on board. He designed the hospital gratis as an act of love for his dear friend (3). Saint Jude’s Children’s Research Hospital was built in Memphis, Tennessee in 1962, but was demolished in the early 1990s to make way for a larger more modern hospital (3).
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Paul R. Williams, St. Jude’s Hospital Rendering (1961), Memphis, TN. Image source.
In 1960, Williams joined the Los Angeles Airport (LAX) planning and design team (1). He was not, however, the architect of the airport’s iconic Theme Building as many believe. It was designed by Gin Wong of Pereira & Luckman but [a] photo by Julius Shulman cemented the urban myth (5).
Paul R. Williams published two books on residential architecture: “The Small Home of Tomorrow (1945) and New Homes for Today (1946)” (5). He also wrote the essay "I am a Negro" first published in the 1937 and reprinted in Ebony in 1986 (5).
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Architect Paul R. Williams in front of the LAX Theme Building in Los Angeles, CA. Williams is erroneously credited with the design of this building. He served on the LAX planning and design team, but did not design this structure. Photo by Julius Shulman. Image source.
Paul R. Williams’s Contributions to the African American Community
According to Paul R. Williams’s grandson Paul Hudson, Williams was instrumental in working on behalf of Los Angeles’s African-American community and in supporting its leaders and businesses. For his Golden State Life Insurance Building (1949) he commissioned two murals depicting the struggles of African Americans in United States history. A memorial to Williams was built in that building when it underwent a restoration in 2005 (3).
In 1946 along with Dr. H. Claude Hudson, Williams founded the Broadway Federal Bank. Its mission was to loan mortgages to African-Americans, and enabled many African-Americans to realize their dreams of home ownership. The bank also provided the financing on the 1960 Stall Case Study home designed by Pierre Koenig. Due to the house’s experimental nature, the owners could not obtain funding through traditional banks (3).
Williams’s Housing Project Work
Although Williams is best known for his mansions for movie stars and film moguls, he did design low-cost housing. Williams worked with another African-American architect Hilyard Robinson on the first federally funded public housing project in the Unites States Langston Terrace,  Washington, D.C. in 1938 and later on the Pueblo del Rio project (1941) in southeast Los Angeles. Williams also designed, Carver Park, a segregated development in Henderson, Nevada. It opened in 1943. “Many of the units were destroyed between 1994 and 1999” (5). Williams was the Chief Architect on the The Hacienda Village Housing Project, other architect who collaborated on the project were Adrian Wilson, Richard J. Neutra, Walter Wurdeman and Welton Becket (5).
Paul R. William’s Endangered Legacy 
In 1973 after a five-decade long career Paul R. Williams closed his firm and, he  retired (6). He spent his final years devoted to his family and to causes supporting the African-American community. He died on January 23, 1980; his friend Danny Thomas gave the eulogy at Williams’ funeral (3).
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Paul R. Williams, Frank Sinatra House (1956), Los Angeles, CA. Destroyed. Image source.
Williams received many tributes and awards for his work during his lifetime among them, “the AIA Award of Merit, the NAACP Spingarn Medal, and USC’s Distinguished Alumni Award. In 1957, he became first African American to become an AIA Fellow (1). He was “posthumously awarded the AIA's 2017 Gold Medal, America's highest honor for an architect. Williams is the first African American to receive the AIA Gold Medal” (1). In 2020 a documentary about his life and work aired on PBS (3).
Tragically all of Williams’s business documents were destroyed in 1992 in a fire at the Broadway Federal Bank in the riots that took place in Los Angeles in the aftermath of the verdict in the Rodney King trial. Luckily, Williams’s blueprints and drawings had been saved by his granddaughter Karen E. Hudson who had borrowed them from the bank to do research on her grandfather’s career (3).
While several of Williams’s buildings have been placed on the National Register of Historic Places (6), an astonishing number of important buildings have not survived; notable among them are the Ambassador Hotel (1), the Frank Sinatra House, Perino’s Restaurant, the Sunset Plaza Apartments (3), the Claude A. Wayne House (1926), The George S. Seward House (1928), E. L. Cord House, aka Cordhaven (1932), The Lucy and Desi Arnaz Ranch (1941), The Tevis and Colleen Morrow House (1948) (5), La Concha Motel (1961) in Las Vegas, Nevada.
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Paul R. Williams, La Concha Motel (1961), Las Vegas, NV. Destroyed. Image source.
References
LA Conservancy, (2020). Paul Revere Williams,  FAIA (1894-1980), https://www.laconservancy.org/architects/paul-r-williams
Budds, D., (13 December, 2016). The Overlooked Legacy Of Pioneering African-American Architect Paul Revere Williams, Fast Company (online), https://www.fastcompany.com/3066503/the-overlooked-legacy-of-pioneering-african-american-architect-paul-revere-williams
Public Broadcasting System, (6 February, 2020). Hollywood’s Architect [Documentary Film]. https://www.pbs.org/video/hollywoods-architect-3prwsa/
Brane, K.D, (15 January, 2020). Paul R. Williams, Black Listed Culture, Issue 2. https://blacklistedculture.com/paul-r-williams/
US Modernist, (n.d.).  Paul Revere Williams,  FAIA (1894-1980), https://usmodernist.org/pwilliams.htm
Wikipedia.com, (10 December, 2020). Paul R. Williams, https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_R._Williams
Wikipedia.com, (12 December, 2020). Second Baptist Church (Los Angeles). https://en.wikipedia.org/wiki/Second_Baptist_Church_(Los_Angeles)
Paul Revere Williams Project, (n.d.). Education | Timeline, https://www.paulrwilliamsproject.org/education/timeline 
For Further Reading
Hudson, Karen E. (1993). Paul R. Williams, Architect: A Legacy of Style. New York: Rizzoli. p. 240. ISBN 0-8478-1763-6. LCC NA737.W527 H84 1993
Hudson, Karen E. (1994). The Will and the Way: Paul R. Williams, Architect. New York: Rizzoli. pp. 64. ISBN 0-8478-1780-6. LCC NA737.W527 H85 1994
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haitilegends · 4 years
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PLAIDOYER EN FAVEUR DE NOS DANSES FOLKLORIQUES ET DE NOTRE MUSIQUE
Par Louis Carl Saint Jean
Mon ami Loubert " Michou " François, fils du légendaire musicien gros-mornais Dieujuste François m’a envoyé un joli vidéoclip dans lequel on peut admirer le talent de danseur du peuple haïtien et la richesse et la diversité de notre culture. Je prends un immense plaisir à le partager avec vous autres qui appréciez encore la belle culture haïtienne. Ce délice a été filmé à Gris Gris, section communale des Côtes-de-Fer.
Ce vidéoclip confirme deux déclarations que je n’ai jamais cessé de répéter depuis ces vingt dernières années. D’abord, tous les genres musicaux haïtiens sont dansants et dansables. Ensuite, on n’a pas besoin de se rendre à une boîte de nuit huppée à Port-au-Prince, à Pétionville, au Cap-Haïtien, à Jacmel, aux Cayes ou dans n’importe quelle autre ville du pays pour danser et se divertir. On peut se récréer n’importe où, dans un luxueux salon d’une grande ville comme sous une humble tonnelle " andeyò ".
Pour parler dans le contexte des dénennies 1940 à 1960, à la Capitale et ses environs, il n’y avait pas que les " happy few " à se la couler douce les samedis soir. Ceux-ci allaient faire bombance à Cabane Choucoune, au Club Camaraderie, à Djoumbala et ailleurs au son de grands orchestres, tels que le Jazz Chancy, le Jazz Rouzier, l’Orchestre Issa El Saieh, l’Orchestre Ernest Lamy, etc.
Le peuple se réjouissait également, tant mieux que mal, avec les moyens du bord. Il le faisait au son de nos danses traditionnelles exécutées par de simples groupes " grenn siwèl " ne disposant que des instruments de fortune. On en trouvait, par exemple, chez Hermann Petit-Homme, à Lakou Bréa, chez Ti Boutt à la rue Saint Martin, au Bel Air, chez Miracule au Portail Léogâne, chez " Bèl Gouyad " au Corridor Bois-de-Chêne, etc. Les habitués de Bann Hermann ont toujours dit du plus grand bien de nos danses folkloriques, spécialement de notre dyouba. C’est un classique que notre " Wa ya… wa ya… Lamiral O, Lamiral O, fè dyouba mache, fè dyouba mache pou larènn danse".
J’ai été on ne peut plus émerveillé par la danse de modestes et jeunes paysans haïtiens au son d’une musique haïtienne jouée par des musiciens qui ne sont ni Antalcidas Murat, ni Guy Durosier, ni Michel Desgrottes, ni Murat Pierre, ni Raoul Guillaume, ni Félix Guignard, ni Edner Guignard, ni Gérard Dupervil ni aucune autre sommité de la musique haïtienne. Toutefois, ils ont joué de façon admirable. Les fêtards, eux, ont dansé avec quelle grâce, quelle classe, quelle décence, quelle élégance, quel charme! Selon moi, dans une certaine mesure, cela fait partie du génie haïtien. Le peuple haïtien est capable d’accomplir des merveilles. Il ne le fait par parce que tout simplement il lui manque l’encadrement et l’encouragement de ceux qui le gouvernent.
Oui, ce vidéoclip a prouvé effectivement que tous les rythmes haïtiens sont dansants et dansables. En plus, ils sont tous commerciaux. Cela est dit pour rassurer les businessmen qui, peut-être sans le savaoir et sans le vouloir, sapent les véritables fondements de la culture haïtienne. On ne les danse pas et on ne les commercialise pas pour une seule raison: nous avons toujours mis de côté tout ce qui nous vient de la paysannerie haïtienne, à part, bien sûr, ses denrées alimentaires. Et là encore, on n’en trouve presque plus puisque nous importons tout, même les œufs!
Donc, sans le vouloir et sans le savoir, sur le plan culturel et sur le plan artistique, nous avons réduit le pays à sa plus simple expression. Certainement, des efforts sont faits ça et là pour limiter les dégâts. Mais au point de vue national, comme c’était le cas en 1946 grâce à la vision et au patriotisme de l’Honorable président Dumarsais Estimé, depuis le 10 mai 1950 (la chute d’Estimé) rien n’a jamais été fait de manière concrète pour permettre un essor de l’art et la culture de notre pays.
Qui pis est, sans nous en rendre compte, nous pratiquons le " rejete ", un " rejete " fait sans Elie Lescot. Et c’est ce qui rend les choses encore plus dangereuses. Nous perdons la culture du pays. Oui, nous faisons un " rejete " sans Lescot et sans la bénédiction du clegé breton! Et c’est grave!
Et cette exclusion de la paysannerie haïtienne est pratiquée dans tous les aspects de la vie nationale. On ne le fait pas seulement dans le cadre de la musique haïtienne. On le fait (ou l’a fait dans le passé) dans le domaine sportif également. Par exemple, dans le football, autrefois chez nous (je me limite aux années 1940 à la décennie 1970), il n’y a pas eu une " sélection nationale " à proprement parler. Nos entraineurs avaient toujours aligné au sein de la sélection dite nationale des joueurs évoluant à la Coupe Pradel, à la Capitale.
Que je sache, le seul Port-au-Prince, ma ville natale, n’est pas Haïti. Mais, pour notre malheur, nous l’avons toujours traité en Haïti, traitant en parent pauvre toutes les autres villes du pays, spécialement les sections communales, celles qui constituent le vrai moteur de la nation. Surtout au point de vue culturel et artistique!
J’adorais la majorité des joueurs des sélections de 1970 et encore plus ceux de 1974. Je ne peux et ne dois rien enlever à leur mérite. Nous n’allons jamais oublier l’équipe " Tout pou yo ", l’exploit des Henri Francillon, Pierre Bayonne, Wilner Nazaire, Ernst Jean-Joseph, Arsène Auguste, Jean-Claude Désir, Philippe Vorbe, Guy Saint Vil, Emmanuel Sanon, Claude Bathelemy, Guy François, etc. Je les considère comme des gloires sportives haïtiennes.
Cependant, rendez-moi fol ou sage, à l’époque, certaines autres villes du pays regorgeaient de footballeurs qui auraient dû faire partie de notre " onze national ". Je crois que, renforcée de joueurs tels que Joseph Gemedy ou Pierre Donatien du Cap-Haïtien ou Elias Bendell des Gonaïves (sans compter d’autres), notre " sélection nationale ", aurait pu obtenir un bien meilleur résultat tant en 1969 face au Salvador qu’en 1974 face à l’Italie, la Pologne et l’Argentine, lors du tournoi de la Coupe du Monde de Football disputé en Allemagne Fédérale.
Mais comme on le fait depuis 1804, on a toujours donné la priorité et l’exclusivité à la " République de Port-au-Prince ". Et le résultat, dans presque tous les domaines, n’a pas toujours été trop convaincant.
Retournons à nos danses folkloriques et à notre musique. Tous nos rythmes sont dansants, dansables et commerciaux. Tout produit est commercial. D’ailleurs, dans le dernier cas, pour qu’il y ait commerce, il faut l’offre et la demande, loi qui détermine les prix dans un marché. Dans les années 1970, n’avait-on pas commercialisé chez nous le parfum " My Dream"? Des publicités très bien conçues l’avaient rendu très populaire. Par exemple, au Cap-Haïtien, Raymond Piquion, dans son émission " Pitit Kay ", sur les ondes de Radio Citadelle, et d’autres animateurs de la Capitale, sur celles de Radio Caraïbes, Radio Cacique, la MBC et d’autres stations de radio avaient vanté et rendu populaire ce produit, qui, admettons-le, était loin d’être d’agréable qualité.
Tout ce que nous devons faire est une publicité pour nos danses folkloriques qui se perdent lentement et sûrement, immolées sur l’autel de l’indifférence, de la démission collective, de l’ignorance, de la paresse et de la médiocrité. Nous devons nous rendre compte que nous avons une belle culture, un merveilleux patriomoine culturel et artistique à sauvegarder. Mais le tout s’évanouit malheureusement devant nos yeux.
Nous perdons nos édifices historiques, nos chants, nos danses, nos contes. Et cela se passe comme si de rien n’était. La dégradation de la société semble ne plus alarmer la majorité. Nos étudiants ne sont presque plus intéressés à notre littérature. Plus d’un est resté indifférent. Nos héros de Vertières ne sont plus glorifiés. Et presque personne semble s’en inquiéter. Les 17 octobre, 7 avril, 18 novembre sont devenus des jours réguliers. On aurait pris le 1er janvier pour un jour comme tous les autres, si on n’avait pas la fameuse " soupe joumou " à manger. C’est dommage, dommage et dommage! Pour reprendre le cri de Piram dans " Pèlen Tèt ": " Se domaj ki fè domaje! "
Nous avons au moins 160 rythmes, qui sont tous de très bonne qualité, tant mélodique que rythmique. Nous les avons souverainement méprisés, galvaudés. Nous avons oublié que nos paysans, eux aussi, peuvent nous offrir ce qu’il y a de plus beau et de plus noble dans notre art, dans notre culture. Mais nous n’avons fait aucune demande de leur art, de leur génie. Mao Tse Toung s’était écrié une fois: " Seul le peuple est artiste! " En 1976 ou 1977, chez le peintre Luckner Lazard, au 1068 New York Avenue, à Brooklyn, l’ancien président, le professeur Leslie François Manigat avait dit: " Le peuple est le vrai détenteur de la culture haïtienne. " (Référence: William Pierre, témoin oculaire et auriculaire.)
Chers amis, je vous encourage vivement à regarder ce vidéoclip. Vous n’allez pas le regretter. Vous allez jouir de sept bonnes minutes de de danse haïtienne, de musique haïtienne. Vous allez admirer des frères et sœurs en train de danser, de s’amuser sainement et décemment. L’Haïtien de 2020 comme celui de 1920 doit exhiber la même décence, le même décorum quand il diffuse notre art. Il doit le faire où il puisse se trouver, dans un beau et grand salon comme sous une tonnelle. Compliments à ces humbles musiciens de Gris Gris! Bravo aux excellents danseurs et aux danseuses. Ils sont tous des artistes merveilleux. Ils ont droit à mon respect.
Oui, tous les 160 rythmes haïtiens sont dansables. Même si je serai le seul et le dernier à le faire, je ne cesserai jamais de parler haut et fort et de faire l’éloge de nos danses folkloriques, parmi elles des danses biséculaires, voire multiséculaires: lancier, polka créole, menuet, martinique ou dyouba, ibo, contredanse, pétro, yanvalou, congo, méringue et de nos autres danses nationales.
Oui, tous les rythmes haïtiens sont dansables. On ne doit ni les rejeter ni les immoler sur l’autel immonde du commerce. Ce sont des dons de nos ancêtres. Ils récréent le corps, l’âme et l’esprit.
Louis Carl Saint Jean
3 mai 2020
HAÏTI⭐LEGENDS
#LouisCarlSaintJean
#auteur #ecrivain #vidéoclip #danses #folkloriques #Dance
#biséculaires, #multiséculaires: #lancier, #polkacréole, #menuet, #martinique #dyouba, #ibo, #mayi #contredanse, #pétro, #yanvalou, #congo, #méringue #dansesnationales
#dansestraditionnelles
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iamgabrisan · 5 years
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HERBY WIDMAIER et LES STARLETS REX THEATRE, #Haiti (1950’s) "Early Autumn" - http://bit.ly/1MD4Zvm Issa El Saieh Orchestra & Herby Widmaier et Les Starlets - Woman In Love (1956) - YouTube http://bit.ly/1aVrVLm From left to right: *Raymond Dussek (Bass) (RIP 11/05/2015) Jean-Claude Gabriel (Baritone - *My Dad) (RIP 02/16/2017) Herbert Widmaier/Herby Widmaier (Lead) (04/27/2017) Joachim Levy (Tenor) Elie Grant (A.k.a Lucky-Alto) ------------------------------------------- HERBY WIDMAIER et LES STARLETS Auteur :Louis Carl Saint Jean 20 février 2006 Herby avait également fait preuve de son talent de chanteur soliste au sein de « Les Chevaliers de la Chanson » et plus tard de « Voix et Tambours d’Haïti », deux groupes vocaux qu’avait formés le grand Issa El Saieh, le premier vers 1953 et le deuxième en été 1958. Cependant, la formation vocale Les Starlettes - qu’il a lui-même montée en 1957 - sera celle qui allait faire connaître le jeune maestro du tout Port-au-Prince musical comme arrangeur (la seconde phase de sa carrière). Si ce chœur avait exécuté certains airs de l’étranger (des songs, des blues, etc.), Herby lui-même reconnaît avoir trouvé plus de satisfaction dans l’interprétation de certains de nos thèmes folkloriques et traditionnels. Il retient jusqu’ici encore, entre autres, Ayizan, Feuille, L’Artibonite O, Feuille nan bois, Complainte Paysanne (cette dernière de Raoul Guillaume) comme « nos meilleures réalisations et celles sur lesquelles j’ai le plus travaillé. » De l’avis de leur ancien baryton Jean-Claude Gabriel : « Herby avait fait des Starlettes un groupe vocal de haut niveau… C’était surtout en notre sein qu’il avait prouvé de façon éloquente ses dons de chanteur et d’arrangeur …» Surenchérit Raymond Dussek, l’une de nos meilleures basses chantantes : « Commençant par la fin des années 1950 jusqu’au milieu des années 1960, le groupe Les Starlettes était le meilleur du pays…» Durant cette même période, s’amorce - LIRE LA SUITE - https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10154256284761626&id=574931625 HAITI☆LEGENDS #LesStarlets #AmericanSongBook #jazzStandards #HerbyWidmaier #jeanClaudeGabriel #joachimLevy #ElieGrant #RaymondDussek https://www.instagram.com/p/BTcZd40Bff4/?igshid=rikredk36dgm
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architectuul · 6 years
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Next Stop Tokyo
From Ljubljana to Tokyo. There will be the next DoCoMoMo conference in 2020.  As DoCoMoMo celebrate 30 years, we took this opportunity and discussed about the future with the co-founder of Docomomo international Wessel de Jonge and the chair of Docomomo Slovenia Nataša Koselj.
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Wessel de Jonge restored one of the icons of post war modern architecture the Orphanage in Amsterdam by Aldo van Eyck. | Photo via ArtChist
“I had to negotiate and came out with good arguments why to rethink cultural heritage”, explains de Jonge when he talks about restoration. He thinks that DoCoMoMo is a good bridge between university and practice, “if you need a lot of money, you need to formalize yourself and become bureaucratic organization with financial commitments. We try to avoid that to stay flexible. We don’t have ties and responsibilities; therefore we can say and do whatever we want.” 
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DoCoMoMo shall attract young people; Wessel de Jonge at the workshop with students from Ljubljana’s Faculty of Architecture. | Photo by Martina Canziani
“Demolishing the building and build new one is a profitable business model which is not necessary better for the community,” is convinced de Jonge. His story about coffee explains why: “twenty years ago we made coffee in a filter. We used paper and we were sustainable. Today we use these cups and produce a lot of waist to make one cup of coffee. It is ridiculous. This is also with buildings. I would feel it is important to take a better look of what we have and try to make a proper use of that. That is a sort of responsibility that I feel as a professional.”
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The Jean Prouvé’s Buvette for Evian.| Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-Claude Planchet / Georges Meguerditchian
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Nataša Koselj, the chair of DoCoMoMo Slovenia. | Photo by Martina Canziani
How long did the organization of the conference last and what was your main focus as an organizer?
Nataša Koselj: The first invitation to organize this conference came from Cankarjev Dom already in 2012. Serious preparations started in 2014 and in 2016 an elaborated concept was presented in Lisbon. Many unexpected events were changing the planned conference program from day to day, but Jože Plečnik, Edvard Ravnikar, Alexander Tzonis and Liane Lefaivre were in the core of my program from the very beginning.
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Jože Plečnik’s Urban Plan for Ljubljana (1928). | Photo via MGML
Our educational system, one of the very little that still keeps some remains of the socialist spirit, is one of the best in the world – and we are not aware of this. In this moment, the free education is one of the key issues in the international academic debate, especially in England and the States – so I thought we should be proud on what we have inherited and present it to the broader international audience in the 15IDC Student Workshop, with the focus on the design principles and problems of renovation of the Emil Navinšek’s corridor-free primary schools, with the venue just next door to Cankarjev Dom.
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Student teams proposed sustainable interventions and extensions for the Majda Vrhovnik Primary School. | Photo via Dessa gallery
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In 1963 Carlo Scarpa received the order for the restructuring of the Revoltella Museum in Trieste. | Photo by Bostjan Bugarič 
What is the purpose of DoCoMoMo tours? Can these tour function as a media for presenting different problematics to the professional audience?
NK: Yes, of course – this was the case in presenting post-war neighborhoods in Ljubljana and visiting Rozzol Melara in Trieste for example. This comparison gave the participant explicit insight information about main characteristics of post-war Slovenian neighborhoods. They were influenced by socialism and Scandinavian principle of mixing population inside the neighborhood – so, there was no class division in Slovenian post-war neighborhoods, which we cannot say for Rozzol Melara in Trieste, built in the same period. Of course there are lots of other problems especially regarding the recent façade renovations here, where we definitely loose comparison to Italy.
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Rozzol Melara in Trieste is far away from its idealistic housing concept. | Photo by Roberto Conte
What is your message after such an experience (to experts, professionals, wider audience)?
NK: The experience of being the main architect of such a complex international event is quite unique. It shows how the role of architect can overlap with the role of producer, screenwriter and director for example. At the same time I was also designer for all the items related to the conference from the badge belts to the website. But I did all these before, just not in the same scale. In a way it is easier for me to work on a whole from the very beginning. This is why I really like to be an architect – this is all about the parallels of life and art. It is also about bringing people together, which can be so rewarding.
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The Temple of Monte Grisa, a conspicuous landmark, is located at an altitude of 300 metres on the edge of the Karst Plateau in Trieste. | Photo via Montegrisa
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Greeting from Ljubljana and see you in Tokyo. | Photo by Martina Canziani
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claudehenrion · 6 years
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''Je calcule et je choisis''.... donc je suis ?
  Notre ''billet'' du 28 janvier 2019, ''Comment peut-on être chrétien en 2019 – ( I )'', a amené plusieurs lecteurs à s'étonner de l’affirmation relative à ces deux vecteurs principaux du fonctionnement de notre cerveau que sont les verbes “je compte'' et ''je choisis''. Le ‘’raccourci fulgurant’’ entre je compte et je choisis les a intrigués et résumer ‘’la pensée’’ à ces deux seules activités les a étonnés. Ils me demandent donc des explications, que je leur donne avec d'autant plus de plaisir qu'elles sont extraites de l'un de mes bouquins, ''Comprendre demain'' --dont ce Blog a repris le nom lorsqu'il a été épuisé. Alors... ’’A vos marques... Prêts ? Partons !’’.
  ''Une bonne et une mauvaise nouvelle : sans toujours en être conscients, nous sommes entrés récemment (à l’échelle de l’Histoire) dans une ère nouvelle : celle d'une orthèse interactive ''cerveau - ordinateur'', avec toutes les conséquences directes et indirectes que ce simple énoncé implique. Il n'est sans doute pas inutile de rappeler qu'une ''orthèse'' est un élément extérieur qui compense une fonction déficitaire, alors qu'une ''prothèse'' remplace un élément manquant. Une paire de lunettes, une canne, un ''Amplifon'' sont des orthèses, tandis qu'un rein, une hanche ou une jambe artificiels sont des prothèses. On est bien obligés de reconnaître que l’ordinateur est devenu une ‘‘orthèse’‘ quasi-indispensable pour toutes les activités humaines... en attendant un terrible renversement des rôles qui, les choses étant ce qu’elles sont, ne peut pas ne pas arriver bientôt. Nous y reviendrons, hélas !
Cette ''interconnexion'' du cerveau humain et des ordinateurs fait de nous à la fois les témoins et les acteurs ''en grandeur réelle'' d'un énorme changement, fondamental dans l'histoire de l'humanité, dont personne ne peut dire s'il sera un progrès... ou pas ! (NDLR : un ''changement'' est un passage d'un état A à un état B, sans autre critère que ''quelque chose de différent''... alors qu'un ''progrès'' est un changement qui se traduit par un ''mieux'' mesurable pour, et par, l'homme).
  Depuis que l'Homme, qui s'est baptisé lui-même Sapiens (Ah ! Le fou !), est sur la Terre, il arrivait à sélectionner quelques ''progrès'' dans les nombreux changements qui affectaient son environnement. Cela n'est plus : ce n’est plus le progrès (uniformément bon, par définition) mais le ''changement'' (rarement bon, parfois neutre, mais le plus souvent mauvais) qui est devenu le moteur de notre devenir : le progrès s'est fracassé sur l'échec de ses succès, et la véritable foi iso-religieuse qui avait été mise en lui par ses adorateurs s'est effritée devant le bilan ''avantages/inconvénients'' de ses promesses non-tenues. Et du coup, seuls des ''changements'' (souvent indésirables) sont susceptibles de jouer un rôle dans notre futur, qui s'annonce donc menaçant : notre monde est devenu si complexe qu'il est en train d'échapper à tout contrôle humain (cf. § suivant), et l'homme court vraiment le risque d'être relégué dans un rôle de ''faire valoir'', qui ne sera indispensable que dans un premier temps. Il n'en reste pas moins vrai que changer pour changer, sans espoir raisonnable de progrès perceptibles est une bien triste perspective !
  La théorie des systèmes, souvent citée dans ce Blog, prévoit un tel scénario. Les ''principes'' qui la régissent se résument en deux termes faciles à comprendre : (1)– Tout système complexe tend à générer tout seul sa complexification propre, comme cela est prouvé par l’évolution de notre cerveau, par exemple... ou celle de la Sécurité sociale et de toutes les ‘’usines à gaz’’ qui pullulent autour de nous.    (2)– Tout système complexe ne peut être contrôlé que par un système plus complexe que lui-même. Cette logique implique, il faut le savoir, la mise hors service à terme de l'homme dans la maîtrise des systèmes dont il a eu la paternité mais dont la complexité finira (grâce aux interconnexions entre ordinateurs en réseau ou en série) par dépasser celle du cerveau humain. C'est demain...
  Les travaux de Claude Shannon sur la théorie des systèmes (circa 1932), la théorie des probabilités, la théorie de la décision et la théorie de l’information nous ont appris que le fonctionnement des systèmes informatiques et des autres systèmes complexes qu’ils prétendent réguler est ''mimétiquement isomorphe'' avec celui du cerveau humain (qui est un vrai ''système complexe''). Ce qui veut dire que le fonctionnement opérationnel de notre cerveau est assez proche de celui des ordinateurs les plus perfectionnés (ou le contraire, si on veut, ça revient au même).     Ce processus peut se décrire comme une énorme succession, à un rythme incroyablement rapide, d’impulsions simples, sur deux et seulement deux modes : ''je calcule'' et ''je choisis'', qui se répètent à l’infini, plus rapides que l'éclair.             Leur nombre immense et la rapidité quasi instantanée des décisions prises et des calculs faits crée la diversité des situations qui font notre existence... ou qui y répondent, tout en garantissant la variété des solutions auxquelles on aboutira.
  Prenons un exemple simple. Soit un automobiliste qui se déplace sur une route (en se méfiant comme de la peste des radars vicieux). Il a fait le choix de l’endroit où il veut aller et il s'est fixé une heure à laquelle il aimerait arriver. Il va donc calculer sa vitesse, en tenant compte, ou pas, des stupides panneaux de limitation à 80 km/h (choix). S’il voit qu’il va arriver trop tard (calcul), il décide d’acc��lérer  (choix et calcul) et va donc dépasser le véhicule qui est devant lui (choix), dont la vitesse relative est inférieure à la sienne (calcul). Au moment de déboîter (choix), il voit venir en sens inverse un autre véhicule dont il évalue la vitesse (calcul) et se souvient que, dans des circonstances identiques précédentes, il a toujours eu le temps de passer (choix). Au milieu de sa manœuvre, il se rend compte que la vitesse de l’autre est différente (calcul) de celle qu’il avait évaluée lors de sa décision (choix) et qu’il n’aura pas le temps de passer (calcul). Il  se rabat, donc (choix)… et ainsi de suite.... Il faut savoir que des gens vraiment très intelligents et très perspicaces (ou vraiment très peu occupés !) ont été jusqu’à calculer que sur un trajet Paris-Nice, un automobiliste pouvait prendre jusqu’à 12 000 décisions binaires, dites ''go/no go'' de ce type, avec les calculs qui leur donnent un sens !
  Ce type d’enchaînements microscopiques ''calcul/choix'' se retrouve dans toutes les situations de notre vie et il est possible d'étendre le raisonnement ci-dessus à des ''occupations'' telles que l'amour (où le choix semble l'emporter sur le calcul, mais ce n'est pas toujours vrai), ou la création artistique (où l'interversion de ce deux facteurs est souvent primordial !), entre autres. Seules la richesse de notre cerveau, sa vitesse d’exécution, sa puissance de calcul, le nombre d’opérations traitées en ''multiprogrammation'' en un clin d’œil, sa capacité itérative (tout cela étant, au fond, inexplicable bien que ce soit ‘’en nous’’)... nous font croire qu’il s’agit d’un processus un peu ''magique'', et nous refusons donc (ignorance, superstition, orgueil, habitude, religion ?) d’admettre une idée tellement dérangeante. Quoi ? Notre personnalité, notre liberté ou notre créativité ne seraient donc qu’une somme prodigieuse et inimaginablement efficace d’impulsions électriques du type ''je compte/je choisis'', comme dans un vulgaire ordinateur, même ultra-perfectionné ?
 Et nos réactions émotionnelles ? La création, la générosité, le chagrin, l'amour, la joie, la tristesse... pourraient n'être que des processus binaires s'enchaînant à toute vitesse ? Beaucoup se révoltent, à cette idée : ''Ce n’est pas possible ! Ce serait trop triste, c'est trop limitatif ! Je ne peux pas le croire !''. Et je reconnais qu'il n'est pas facile d'admettre que tout puisse se résumer à l’accélération / multiplication vertigineuse d'un processus binaire, ou à une sorte de paroxysme informatif...
  Je me garderai bien de répondre à ces interrogations, ayant moi-même été souvent très secoué par certains résultats auxquels me faisaient accéder mes recherches : alors que ma culture et mon histoire personnelle m’ont amené à considérer que j’étais construit ''à l'image de Dieu''... il a été très inconfortable, parfois, de me dire que mon cerveau (et donc : moi, un peu  !) pourrions n'être qu'un système complexe de traitement d’informations. Je comprends toute réaction de révolte, mais a-t-on le droit de rejeter une idée... parce qu'elle nous défrise ?  
  J'espère avoir éclairé un peu la lanterne des lecteurs que telle ou telle formulation avaient laissé sur leur faim. Je ne dis pas que l'état actuel de la science puisse constituer une réponse définitive, mais je sais, en revanche, que cette théorie (car c'en est une) est la seule qui réponde de manière satisfaisante à toutes les questions que je lui pose sur les mécanismes si complexes de la pensée...           D’un autre côté, pousser plus loin exigerait des incursions approfondies dans les domaines de l'algèbre booléenne, de la cybernétique, de la logique aristotélicienne. La dernière fois que je m'y suis risqué, c'était en juin 2012, et il m'a fallu 571 pages et un an entier pour arriver à une réponse à peu près satisfaisante ! On s’arrête là ?
H-Cl.
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lounesdarbois · 6 years
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Acte II, Scène 2 
Doumé prédicateur contre l'apostasie
(Doumé prend la parole devant l’assemblée des Corses restée sur le rivage, dont plusieurs membres ont été séduit par la doctrine de Smuel. Doumé s’en veut d’avoir offert l’hospitalité à un semeur de zizanie, il monte sur un amoncellement rocheux, il étend les deux bras). 
Frères écoutez, peuples prêtez l'oreille! L'heure est grave. Cette religion nouvelle que nous adoptâmes devait être le point nodal de rencontre du fanatisme et du dogmatisme, entre leur sémitisme d'une part et nos religions eurasiatiques échelonnées d'est en ouest du bouddhisme au celtisme d'autre part...  Rencontre dont le lieu, Rome, à l'intersection du vertical et de l'horizontal, formait le centre d'une croix. Mais la partie sémitique se fait plus prégnante, nous poussant à la guerre toujours plus loin contre le vieil homme païen, jamais contre le vieil homme sémitique. Elle ne se manifeste à nous plus que par questions intrusives d'examen de conscience et de "pensée contre soi" exaltée par un ennemi qui aiguiserait les lanières du fouet dont nous nous flagellons. L'église agit en Europe trop souvent comme un oursin dont les piquants seraient tournés vers l'intérieur : dure aux fidèles et douce aux infidèles, alors qu'elle devait agir à l'inverse. Ainsi elle devient un sémitisme de plus, s'ajoutant à celui de ses propres persécuteurs. 
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences). 
Nous, nous avons tout quitté pour rencontrer un Dieu de pays inconnu et de temps lointain, d'une autre langue et d'autres mœurs, que nous ont présenté d'antiques démarcheurs crus sur parole. Les mécanismes secrets qu'ont distillé en nous l’ambiguïté de catégories comme le péché et le jugement nous ont bardés de scrupules incapacitants. Notre religion, pour nous garder vierge de toute faute nous persuade de les avoir toutes commises, d'où la culpabilité indue de l’innocent. Leur religion leur fait commettre toutes les fautes mais les persuade d'en être vierge, d'où leur innocence indue de coupable. (nouveaux départs)Vous le savez, l'ignorance de nos propres textes sacrés est la lacune propice où s'engouffrent les ennemis de l'Eglise, de l'Occident, des Blancs, termes synonymes dans le système de valeurs de nos oppresseurs, pour vous accuser avec vos propres fondamentaux, tout comme vous êtes physiquement envahis par des migrants payés par vos propres impôts, car une faiblesse dialectique préfigure toujours une défaite physique. Ils exploitent notre penchant compassionnel! Si le monde se remplit d'idées chrétiennes devenues folles comme le dit Chesterton c'est que sa part fanatique, hors-sol, sémitique détruit sa part grecque, humaine, éprouvée. L'équilibre est rompu, Judas pèse pour faire chavirer toute la barque de Pierre. Rétablissons l'équilibre en écopant 7 seaux. 
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 70 personnes).
Premier seau! (inscription en arrière plan : Le Deutéronome 28:15-45) : explique point par point ce qui arrivera au peuple de Dieu s'il renie sa loi, condensée pour nous autres aux 2 principes énoncés par NSJC (inscription en arrière plan : LA VERITE DANS LA CHARITE). Tout est là, prédit, vérifié chaque jour en Corse et dans tout l'Occident depuis 100 ans. 
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 60 personnes). 
  Deuxième seau! (inscription en arrière plan : La parabole de la joue droite et de la joue gauche) : être frappé sur la joue droite, côté de la rectitude, de la bonté, de l'innocence autorise le chrétien à présenter alors la joue gauche c'est à dire la ruse, la défense, la riposte. NSJC est assis à la droite du Père, les psaumes désignent le messie par "ta droite" sont claires à ce sujet. Nous devons être à la fois colombe et serpent. Nous devons désirer la victoire, non le martyr. Si nous sommes le reflet de Dieu et son peuple aimé, alors toute personne qui nous persécute s'en prend à Dieu lui-même. Proposition dialectique donc réversible : il faut au contraire suivre NSJC et l'imiter dans son martyr etc, erreur amplement répétée partout depuis des décennies d'où nos souffrances... Nous rejetons le dolorisme, "L'imitation" et le baratin des congrégations loyolistes. En arrière plan une longue banderole de drap blanc se déploie, peinte de lettres grossières : "CAR IL FAUT DES MASOS POUR QUE PROSPÈRENT LES SADOS"
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 50 personnes). 
Troisième seau! (inscription en arrière plan : La parabole du bon samaritain) : révèle comment l'étranger peut devenir le prochain du chrétien. Pour s'élever à la dignité de prochain, l'étranger squattant chez nous lorsqu'il nous voit souffrant doit tout quitter pour nous soigner et restaurer notre dignité. Alors s'il fait cela et seulement à cette condition, il prouve sa valeur de chrétien synthétique et doit être accepté dans notre communauté, aussi longtemps qu'il subvient lui-même à ses besoins par la création d'entreprises, non par l'occupation d'un poste salarié. On est bien loin de l'accueil de cocufié que l'on nous ordonne de fournir à des envahisseurs criminels sortis du néolithique par nos soins, et qui rendent le mal pour le bien.  
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 40 personnes). 
  Quatrième seau! (inscription en arrière plan : La dialectique du bon grain et de l'ivraie) : l'ivraie ayant repéré la joie du bon grain à pousser là où Dieu l'a planté, se précipite, se multiplie, se nourrit des nutriments dont il prive d'autant le bon grain qui bientôt meurt asphyxié, ne laissant sur place que l'ivraie. Prenez au sérieux ces mots : "les échanges, l’enrichissement, s'enrichir de la culture française"... une culture s'enrichit sur l'autre oui, en l'appauvrissant d'autant qu'elle s'en enrichit. Le métissage c'est le mauvais tissage d'un fil de laine avec un fil de lin. Vous connaissez la parabole de l'ivraie et ne la comprenez pas. Et moi je vous dis que l'ivraie c'est l'immigré qui vient par millions, semé de nuit par les fils du diable jaloux des fils de Dieu, immigré transplanté sur nos terres pour voler notre bien, convoiter nos sœurs et tuer nos prochains. 
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 30 personnes). 
  Cinquième seau! (inscription en arrière plan : L'immaculé) : la blancheur immaculée, la conception immaculée, le cœur immaculé... La blancheur sans tâche, le linge blanc reçu au baptême, la transfiguration... (Doumé voit en esprit le cataclysme à venir. A l'arrière-plan défilent des images rétro-projetées de Johannesburg et de Beyrouth, natalité, métissage, assassinats, squat, génocide, se succèdent en fondu-enchaîné, on discerne nettement le meurtre de Jean-Claude Irvoas devant sa fille par Benoît Kusonika et ses complices). L'immaculée incarnée sur Terre c'est la race blanche. La race blanche livrée à la souillure par ses femmes prostituées au monde majoritairement brunâtre, d'où sortent des métis agressifs et haineux, rejetons maculés qui excitent à souiller toujours plus en amont la source vive. Il n'y a pas sur terre plus blanc que les Blancs. Si eux tombent, plus jamais la lumière! Identité du sel de la terre et du caucasoïde.Laissez moi transposer Bernanos qui nous enseigne que " c'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents " ; eh bien c'est la santé blanche qui maintient civilisé le reste du monde! Quand la santé blanche s'amoindrit, le reste du monde sombre dans la préhistoire! Regardez comme les Blancs sont de moins en moins blancs... Et l'extinction le mois dernier du dernier rhinocéros blanc, le Ceratotherium simum cottoni sous des siècles de braconnage africain... Signe des temps. Comprenez-vous? Les Blancs sont la nature glorieuse crée à l'image de Dieu qui se glorifie dans leurs couleurs aussi rares que salissantes, les plus vulnérables au moindre péché brunâtre. Le diable est excité par la pureté à la fois insulte à sa bassesse et objet de son désir souilleur. Le cambrioleur sadique se mouche dans les rideaux de soie. Le saut analogique matérialiste valide cette analyse théologico-raciale : il est prouvé que ces masses migratoires présentent dans leur sang d'immenses taux de consanguinité, marque de leur péché transmis sur les générations, tare dont les Blancs sont dépourvus, et qui explique qu'ils se jettent sur l'Europe comme des globules atrophiés assoiffés de sang frais, de teint clair et de fruit du travail d'autrui. Délire? Les vraies raisons du cataclysme actuel, du génocide des Blancs, et de l'effondrement global tiennent en effet du délire hors de toute raison.
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 20 personnes). 
  Sixième seau! (inscription en arrière plan : le syndrome du GHB).Le GHB est la drogue des hippies post-chrétiens. Le GHB plonge l'usager dans un tel état de tranquillité et de vulnérabilité qu'il requiert, pour la sécurité de l'usager, que tous les autres individus présents dans la pièce aient aussi consommé la même substance. Un seul "petit malin" et c'est le racket, le viol faciles! Toutes ces belles valeurs herbivores de notre bergerie, messieurs, sont à usage interne! Comprenez-vous? Si un seul loup entre, tout est perdu. Il nous faut un système de défense contre les intrus dont un seul suffit à perdre mille des nôtres. Un riche ne se sait pas riche (exception : le riche-voyageur, mais il se transforme en traître, non en apologiste) . Seul le non-riche se sait pauvre . Idem les gènes de santé : la beauté physique. Exemple type des yeux clairs... L'aryen ne se voit pas aryen sur sa terre mais citoyen du monde sur la terre, seul son voisin jaloux le voit aryen. Transposons la "terre" en "femme", l'un étant souvent métaphore de l'autre dans Bible, et tout s'éclaire... Qu'un empire chrétien de 100 millions de fidèles paisibles développe malgré lui le syndrome du GHB et c'est la catastrophe actuelle... 
(des membres de l'assemblée s'en vont, haussant les épaules, fronçant les sourcils, gestes d'indifférences, il reste environ 10 personnes). 
Septième seau! (inscription en arrière plan : la pudeur). Les fruits de la piété nous dit le catéchisme, sont l'abondance et la paix. Que les femmes aillent et viennent en châle, prudentes et modestes, mais libres. Si elles refusent, ou plus exactement si elles avalent le souffle putride des Pazuzus du monde qui les pressent de rendre insupportable la vie à l'homme et impossible la saine perpétuation des générations, alors les religions sémitiques reviendront par réaction dialectique. Elles ont intérêt, elles et tous les Pazuzus qui les servent, à notre laisser-aller pour dès lors se présenter en hautes réformatrices. (Doumé conclue par prière en levant les bras au ciel)Seigneur donnez nous des chrétiennes! Donnez nous de saintes épouses chrétiennes! Donnez nous beaucoup de saintes épouses chrétiennes!
(Doumé resté seul sur scène, sort. Entre Smuel avec un scribe)
Extrait de Smuel en Corse ou Génie du sémitisme ou Les deux érudits.
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