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#comment retrouver les sentiment de sa femme
auboutdespages · 7 months
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Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
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stories-of-c · 2 months
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T.
Tout s’est bien passé, mes craintes ne se sont pas réalisées mais j’ai été héritière et rentière de mes souvenirs du passé pendant quelques temps. Je crois que ça fait 8 ans qu’on se connaît avec Thomas maintenant. Je crois qu’il est important dans la vie de se détacher de ses fantasmes, des souvenirs qui nous hantent et que l’on nourrit d’une quelconque façon. Il est temps de vivre dans une temporalité qui nous est propre. Je crois que le revoir ça a permis de confronter ou de faire rencontrer les deux femmes que j’ai pu être. Celle de ma première vie - avec l’actuelle, celle de ma troisième vie.
Je crois qu’on avait peur de se retrouver (le on c’est le moi d’avant et le moi du maintenant).
J’ai senti. Terriblement. Tu t’imagines pas comment. Je me suis sentie différente. Il a senti aussi - il en était un peu fasciné. Lui n’était pas différent. Peut être plus intense. Il était très intense.
Je crois que méthodiquement et analytiquement au fil du temps et au fil de ma vie, je me teste et je teste les choses qui m’animent et qui m’abiment. Je crois que c’est mon processus. Celui de deconstruction et de construction permanent. Comme si c’était une ligne de code infinie qui permettait de chercher en permanence - « le meilleur » / « la meilleure » façon de faire / façon de penser / façon de comprendre / façon de vivre - parmi l’infini des possibles
Alors je détruis mes souvenirs. Parce que quoi ? Parce que finalement c’est aujourd’hui le « ici et le maintenant ». Les rêves éternels ne sont que des cauchemars maquillés.
Et puis Louise est venue me chercher à la gare. Bil est arrivé et on s’est fait un câlin de ouf avant de commencer la journée. Avec Bil et Louise, la vie s’arrête, on met pause et on se sert des tranches de rires sur des tranches de rires. On a passé un moment fabuleux. J’ai eu un pincement au cœur lorsque je suis montée sur le château de Caen. J’ai hâte d’être indifférente à cette ville et à ce passé - à ne plus la détester. J’ai si hâte.
J’ai rencontré le frère de Louise. Cette histoire est assez particulière. L’année dernière le frère de Louise s’est pendu. Elle était venue à Paris, on avait beaucoup parlé du suicide et du « après la première vie, ça marche comment ? Comment tu as fait toi pour survivre ? Comment tu as fait pour re fleurir ? » Il a le visage pâle, livide, gris, des yeux noirs qui portent le chaos du monde et la voix étouffé. Pendant son intubation ils lui ont détruit les cordes vocales. Ça lui donne une voix de fantôme. Il est doux, triste et très très drôle. Est ce que c’est comme ça qu’on se maquille ? En rigolant et en amusant les autres ?
Je crois et je me suis fait cette remarque en le regardant. Je pense qu’Emilien passera sa vie du moins une grosse partie de ses prochaines années à se faire hanter par son passé. Rien ne l’aide dans son jardin actuel. Ça me glace le sang. Pourquoi ? Parce que je l’ai senti trop fort. Son entourage banalise et automatise certaines choses - un quotidien, un espoir, une bienveillance - tout ça ça le fait crever de l’intérieur. À un moment, lorsque je réalisais ça - j’ai comme « dissocié » dans mon coin sans gêner personne - il m’a senti et me parlait avec les yeux a distance sans que personne ne remarque.
Je crois que le rencontrer ça m’a ramené à ce sentiment amer - celui du chaos et du vide ultime - que personne ne sent plus que nous. Celui qui pue la mort de l’intérieur que c’est presque insupportable de rester là sur place. Celui qui nous sert la gorge et qui nous tache le corps de l’intérieur.
Et puis je me rends compte de la fatalité des choses - qu’on est tous des sombres putes dans un monde de chiennes soumises. Qu’il s’agit de choisir son troupeau. Celui avec lequel on s’endort en boule peau contre peau et celui qui veille sur nous quand la vie nous fait défaut. Et puis je me rends compte, qu’aujourd’hui - il s’agit de vivre. C. 06.24
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a-room-of-my-own · 1 year
Note
Alors, on va encore dire que j'ai mauvais esprit mais quand Assa Traoré chouine en louboutins que cinq de ses petits frères sont en prison, le sentiment qui m'étreint dans la foulée n'est pas celui d'injustice, vu que je me dis comme ça qu'à sa place je n'en tirerais aucune espèce de fierté.
Sinon, je ne sais pas si tu as vu Sardine Ruisseau et Louis Boyard à la manifestation-anniversaire, on aurait dit un couple de poules de collection en arrêt devant une ménagère complète... C'est marrant, les gens donnaient l'impression de ne pas du tout les reconnaître !
Je pense que la pauvre Assa Traoré elle a été propulsée par des militants qui restent dans l’ombre, qui l’ont relookée, financée et qui lui ont filé tous ses éléments de langage. Si tu regardes ses premières interviews après le décès de son frère, on dirait que ce n’est pas la même personne.
C’est comme la mère du jeune Naël qui du jour au lendemain se retrouve hissée au rang d’icône de la lutte contre les violences policières, alors que c’est pas compliqué d’imaginer comment elle devait être considérée dans son quartier en tant que mère célibataire.
C’est comme les femmes voilées poussées au premier rang qui peuvent pour la première fois être vues et et valorisées, comme jamais avant, pour une cause qui les méprise.
Il y a une instrumentalisation cynique des femmes dans ces idéologies, elles servent uniquement d’images, d’allégories, à des causes somme toute très masculines. On imagine que l’opinion publique aura plus de compassion pour la sœur éplorée, la mère courage ou la maman pieuse, que pour le délinquant multirécidiviste, le jeune au fichier déjà bien rempli, ou l’islamiste du coin.
Et ça marche pour une certaine gauche caviar dont font partie nos chers élus de la FI. Ils sont incapables d’attribuer aux minorités des idées complexes, une orientation politique ou des objectifs de long terme. Ils les pensent uniquement dans la spontanéité et l’émotion. Donc la marionnette émotionnelle leur parle immédiatement ! Et c’est comme ça qu’ils se retrouvent, élus de la République, au milieu d’une foule qui scande « tout le monde déteste la police ». Parce que depuis le début l’idée était de les attirer là pour les voir légitimer une manifestation illégale avec des slogans anti état.
Mais vu que comme tu dis ils sont quand même très cons ils n’ont pas flairé le piège, ou s’ils l’ont flairé, ils pensent pouvoir tourner tout cela à leur avantage. Ils ont tort 🤷‍♀️
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archer-vert · 11 months
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Inspirations
Cette femme était vraiment un Meryl Streep allemande. Celle qui s’est mariée par amour, et qui se retrouver à gérer une vieille épave avec toute sa classe et son aura, par amour.
Il n’empêche que derrière son expression qui emprunte aux falaises escarpées, il semblait s’esquisser une légère chaleur.
J’ai déjà eu des sentiments pour des falaises, mais je n’ai pas eu la force d’y croire. Je suis resté célibataire, et j’ai arpenté les sites, en quête d’une lumière particulière.
C’était toujours une question d’angle. Et dans la souplesse d’une forteresse je ne cédais jamais à rien. Le joyau de ma jeunesse profondément confiné ne méritait pas les yeux de tous.
J’ai nourri cette croyance, fait rêver mon être adolescent, et fait de ma vie un vrai labyrinthe de sens, aux détours plus riches et florissants que je n’aurais cru. Et malgré les charmes du donjon, quand je me retrouve nez à nez avec ce dragon germanique, je ne puis contempler mon café sans me demander où ma réussite allait me mener.
Je ne suis pas devenu le monstre d’Hollywood, ni un capitaine d’épave, mais j’ai embrassé ma nature de chimère et maintenant, on fait quoi ?
L’improvisation est trop sensible aux habitudes, et l’absence d’habitude est une mesquine absinthe. L’œil extérieur se laisse facilement tromper par le reflet des joyaux. Mais moi, spectateur de ma propre salissure, j’éprouve la limite du laisser faire.
Commit, me revient souvent comme un cri primitif. Mon oisiveté de jeune homo ne laisse pas vraiment la porte ouverte à une Meryl Streep amoureuse, c’est l’épave que je deviens, ou que je trouverai. La posture du héros glorieux n’a de gloire que dans sa racine. Meryl le sait, et elle s’agace d’avoir écouté son cœur quand elle était plus jeune.
J’aimerais m’animer, insuffler de la vie dans mon quotidien, sans constamment m’appuyer sur des contraintes extérieures pour interagir avec le monde. Alors comment façonner cet argile ? Pour l’instant je n’arrive qu’à observer mon blocage, alors je reste curieux, du tour que je vais jouer au prochain virage. Et alors si c’est un naufrage, alors je devrai lui apporter tout autant de soin.
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sofya-fanfics · 2 years
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Il la protégera toujours
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Voici ma participation pour le Flufftober 2022. J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Gajeel avait toujours considéré Juvia comme sa petite sœur. Elle était la seule personne avec qui il s’était lié après la disparition de Metalicana. Comme lui, elle était seule et avait du mal à se rapprocher des autres. Il avait tout de suite ressenti le besoin de la protéger.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@flufftober​​
AO3 / FF.NET
Gajeel se dirigea vers Juvia. Elle dansait avec Gray et elle était rayonnante dans sa robe de mariée.
« Est-ce que je peux danser avec la mariée ? Demanda-t-il. »
Gray sourit et acquiesça. Il s’éloigna et rejoignit Erza qui lui demanda une danse. Gajeel prit Juvia dans ses bras et ils dansèrent lentement.
« Comment va Madame Fullbuster ? »
Un immense sourire illumina le visage de Juvia.
« Juvia n’a jamais été aussi heureuse. »
Gajeel ne put s’empêcher de sourire. C’était la première fois qu’il la voyait ainsi. Il était heureux pour elle. Il avait toujours considéré Juvia comme sa petite sœur. Elle était la seule personne avec qui il s’était lié après la disparition de Metalicana. Comme lui, elle était seule et avait du mal à se rapprocher des autres. Il avait tout de suite ressenti le besoin de la protéger. Lorsque Bora lui avait brisé le cœur, il n’avait pas pu s’empêcher d’intervenir et de lui faire regretter de l’avoir blessé.
C’était grâce à Juvia s’il avait rejoint Fairy Tail et qu’il avait rencontré Levy. Il avait tout de suite remarqué que Juvia était tombée amoureuse de Gray. Il aurait fallu qu’il soit aveugle pour ne pas voir les sentiments de son amie. Gajeel s’était inquiété. Les sentiments de Gray n’avaient pas l’air d’être réciproques et il craignait que Juvia ne souffre à nouveau. Il la connaissait par cœur et quand elle aimait quelqu’un, elle pouvait se montrer extrême dans ses sentiments. Il ne connaissait pas assez Gray pour savoir comment il allait réagir face à Juvia.
Il avait vu leur relation évoluer. Il voyait Juvia essayer de se rapprocher de Gray et le mage de glace s’ouvrir peu à peu à elle. Quelque chose avait changé pendant l’année où la guilde s’était dissoute. Juvia et Gray avaient vécu ensemble pendant six mois et l’attitude de Gray avait changé. Gajeel avait l’impression qu’il était enfin prêt à avouer les sentiments qu’il avait pour Juvia. Lorsqu’il était revenu de la Quête de 100 ans, il avait dit à Juvia qu’il l’aimait, ils s’étaient mis en couple et ils étaient désormais mariés.
Au fil des années, Gajeel avait vu la femme que Juvia était devenue et la voir heureuse était ce qu’il souhaitait pour elle.
La danse se termina. Gajeel l’embrassa sur la joue et il alla retrouver Levy et leurs jumeaux. Même si Gray était là pour Juvia, Gajeel continuerait de la protéger.
Fin
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swedesinstockholm · 1 year
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26 février
je me demande si le plus douloureux dans cette histoire, au-delà de la déception amoureuse, c’était pas le moment où on sortait du bâtiment, juste avant qu’on se retrouve devant la porte en fer qui voulait pas s’ouvrir et qu’elle tire dessus de toutes ses forces avec son grand corps musclé pendant que je poussais sur le bouton qui marchait pas à côté en me sentant complètement inutile, juste avant ça elle m’a demandé comment je gagnais ma vie et j’ai dit i teach french to kids (j’ai dit ça toute la semaine alors que j’ai jamais donné de cours de ma vie mais j’ai signé le contrat la semaine dernière donc techniquement c’est ça mon job en ce moment) et puis elle m’a demandé mon âge et j’ai dit 32 en avançant sans la regarder et je me suis sentie encore plus abattue que quand elle a dit i’m heterosexual. ça descend plus loin. je me suis sentie profondément nulle et sans ambition.
on venait de parler des études et du statut social que ça donnait, elle m’a dit qu’elle était en train de suivre un bachelor en sciences sociales, un truc très large qui englobe un peu tout, parce qu’elle souffrait de pas avoir de diplômes. je lui ai parlé de mon complexe d’infériorité parce que j’ai jamais fini mon master et puis j’ai dit que c’était ridicule parce qu’y avait mille autres façons d’apprendre les choses et j’ai appris mille fois plus de choses ces dernières années en me fabriquant mon propre cursus que pendant mes études de lettres modernes à la sorbonne. elle était d’accord avec moi mais elle disait aussi que maintenant par exemple elle savait des trucs comme l’épopée de gilgamesh et l'histoire de l’apparition des religions et le contexte politique d’antigone et la naissance du théâtre etc et je me suis sentie nulle et stupide parce que je me rappelle ni du contexte politique d’antigone, ni de l’histoire de gilgamesh, et en plus je sais pas danser. au lieu de ça mon cerveau cassé invente des réalités alternatives où des femmes comme laura a. ont envie de coucher avec moi.
j’arrive toujours pas à croire à la fiction que je me suis construite toute seule dans mon coin pendant que de son côté elle était occupée avec ses propres projections et questionnements compliqués et ambigus. mais je me demande si elle s’en est pas un peu rendu compte et qu’elle en jouait pas un peu. peut être que ça lui procurait même un petit sentiment de satisfaction de voir qu’elle pouvait faire perdre la tête à une fille de quatorze ans de moins qu’elle alors qu’elle venait de fêter ses 46 ans. quand elle me montrait les morceaux que je devais jouer sur son macbook je sentais l’odeur de son bras qui frôlait presque ma joue, elle sentait bon et doux, c’était une odeur douce de crème. comme elle a vu que j’étais pas pressée de partir à la fin elle m’a proposé d’aller boire une bière, do you want a beer? j’ai dit que je commençais à avoir mal à la tête, ce qui était vrai, et elle m’a accompagnée jusqu’au métro en poussant son vélo. je sais pas pourquoi j’ai pas dit oui. j’avais peur de pas savoir quoi dire. je crois que j’ai des vers dans le cerveau. j’ai l’impression qu’il est plein de trous. ou alors que c’est un pneu qui a fondu au soleil au milieu de désert. comme moi qui ai dégouliné contre le mur du fond vendredi, ou comme les vieux volcans qui s’affaissent sur eux-mêmes. mon cerveau est un vieux volcan qui coule au fond de la mer, dans le monde du silence, là où vit rebeka w dans la chanson du même nom, entre les pierres et les coraux.
tout ça me fait presque oublier la chance que j’ai eue de la voir danser presque rien que pour moi dans ce grand studio en briques, c’était très impressionnant et très beau. j’étais soulagée de pas être seule avec elle au moment où elle nous a demandé un feedback parce que j’avais absolument rien d’intelligent à dire. au début elle criait beaucoup en tirant des fils rouges qui sortaient de sa robe, et puis à un moment elle était nue, en culotte couleur chair, à côté d’une radio complète de son corps. ça m’a fait penser à hans castorp dans la montagne magique qui garde la radio des poumons de clavdia chauchat dans son portefeuille et qui parle de la radiologie comme si c’était de la magie noire, une image de quelque chose qu’on n’est pas sensé voir. apparemment la radio montrait son corps tout tordu mais j’avais pas remarqué qu’il était tordu. comme j’ai pas non plus remarqué ce qui se jouait sous mon nez entre elle et le prof pendant que j’étais plongée dans l’autre monde. les artistes du spectacle vivant sont des gens dangereux, ils ont des égos trop grands et leur métier consiste littéralement à charmer les gens. et en même temps je veux en faire partie. je crois que j’ai un truc moi aussi. un petit mollusque entre mes seins qui a mangé de l’or et parfois ça irradie. surtout quand j’ouvre la bouche apparemment. j’y crois assez pour pas me laisser envahir par le doute de la réalité alternative et me dire que ça aussi c’est une fiction. 
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etiennediemert · 4 years
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« Le passé encercle mon cœur »
Texte publié dans le numéro 1235 du journal Quinzaines. 
Toute une littérature s’enroule de manière involutive autour de la figure du disparu : comment dire-écrire la perte ? En quoi le remaniement psychique qui s’ouvre avec le travail de deuil s’inscrit-il dans un projet d’écriture ? Dans Thésée, sa vie nouvelle, Camille de Toledo nous propose le récit de sa fréquentation du « royaume des ombres », où sont retenus captifs les membres de sa famille.
Thésée, sa vie nouvelle est un récit qui entrelace l’enquête généalogique et le chant funèbre, le lamento, la déploration, le requiem[1] comme forme musicale ou poétique, le thrène, comme le qualifie Michel Deguy dans ses deux livres de deuil [2].
Dès les premières pages se déploie un puissant réseau métaphorique qui articule la mémoire et l’oubli, le lien et la coupure, la corde et le vide : « la corde qui lie les âges et les mémoires, le passé et l’avenir, nul ne veut la laisser remonter jusqu’à soi » ; « je suis un trait d’union entre deux mondes qui s’écartent : le continent des vivants et celui des morts » ; « la vie du frère qui reste est un fil tendu entre le jour et la nuit ». La corde, celle qui a servi au frère pour se pendre, devient le symbole d’une continuité par-delà la succession des morts et des séparations imposées au narrateur : le suicide du frère ; le décès subit et mystérieux de la mère ; la longue maladie et la disparition du père.
Le narrateur, en réponse à cette réalité mortifère, décidera de rompre avec sa vie d’avant, en fuyant vers l’Est, mais aussi d’exhumer les vestiges du passé, en plongeant dans trois cartons d’archives familiales : « Le frère qui reste se dit qu’il est désormais orphelin et c’est à partir de cet orphelinage qu’il espère inventer ce qu’il nomme sa revivance ; mais j’oublie de préciser qu’en montant dans le train il emporte des archives, trois cartons remplis du souvenir des siens : des lettres, des courriels, des manuscrits, des photographies de son enfance. » Cette démarche se produit à contrecœur : « et voilà que son corps tombe et l’oblige à se retourner, à enquêter sur tout ce qu’il maudit : la généalogie, la lignée, le mensonge de l’enfance » ; « il faut qu’il retrouve une demeure, un passé, une généalogie, même s’il en a toujours détesté l’idée ».
Cependant, pour déchiffrer le texte de Camille de Toledo, nous ferons le choix d’écarter l’enquête sur son ascendance et le « drame qu’est toute famille ». La part autobiographique – du côté d’une hypothétique vérité – ne doit pas nous leurrer : toute reconstruction par le souvenir possède une structure de fiction (qui conjoint le symbolique et l’imaginaire, à la manière du semblant mais à l’exclusion du réel, suivant Jacques Lacan). Ce qui reste du récit, c’est alors la douleur inexprimable et irréductible de l’endeuillé. Celle-ci se manifeste par des symptômes physiques éprouvants et par un sentiment de perte irrémédiable et irréversible.
L’objet perdu : Orphée et Eurydice
Le texte est tout entier situé dans un regard rétrospectif : c’est, dans les livres de deuil, toujours le même geste qui est de tourner autour de l’objet perdu ou de se retourner pour « contempler l’étendue ouverte des catastrophes[3] », alors que l’on pourrait s’élancer vers l’avenir de manière positive. Sous une même arche mélancolique se lient trois figures du passé : Jérôme, le frère mort ; Talmaï, l’aïeul qui s’est lui aussi suicidé en 1939 ; Nissim, le frère de Talmaï, qui a perdu la vie au front durant la Grande Guerre. Trois manières de se rapporter au passé comme à ce qui ne sera plus.
Ce regard rétrospectif est emblématisé, dans la mythologie grecque, non par Thésée (sur la figure duquel il faudrait mieux se pencher), mais par Orphée et Eurydice. Pourquoi Orphée, descendu aux Enfers pour retrouver Eurydice, se retourne-t-il sur sa femme, sachant que ce mouvement scellera une double perte : celle de l’objet aimé et la sienne propre, en tant qu’inconsolé ? Selon Ovide, dans Les Métamorphoses, « Orphée, tremblant qu’Eurydice ne disparût et avide de la contempler, tourna, entraîné par l’amour, les yeux vers elle ; aussitôt elle recula, et la malheureuse, tendant les bras, s’efforçant d’être retenue par lui, de le retenir, ne saisit que l’air inconsistant. Mais, mourant pour la seconde fois, elle ne proféra aucune plainte contre son époux : de quoi se plaindrait-elle, en effet, sinon de ce qu’il l’aimât[4] ? »
La mélancolie
Le récit se soutient d’une adresse au frère qui culmine lors de la visite du petit cimetière où est enterrée la famille du narrateur : s’engage alors un dialogue des morts qui redonne une voix au frère défunt. Celui-ci est donc à la fois la cause et le destinataire de l’écrit.
C’est le point d’énigme que représente le suicide du frère qui fait sourdre l’écriture. Dès le début, la culpabilité se condense dans la question-formule Qui commet le meurtre d’un homme qui se tue ? Cette faute, d’abord individuelle (et c’est ce que nous voudrions pointer), sera distribuée, dans le mouvement entier du livre, entre les divers membres de la famille. Elle se diffusera jusqu’aux dernières pages du post-scriptum, où l’auteur délaisse les deux interprétations traditionnelles du suicide pour mieux créer une fin ouverte.
Ce chagrin qui ne s’use pas, cet affect de douleur permanente, cette plainte lancinante, ne relèvent-ils pas d’un deuil impossible ou de la mélancolie ? Freud, dans son célèbre article de 1915, s’emploie à bien distinguer les deux : « L’analogie avec le deuil nous amenait à conclure que le mélancolique avait subi une perte concernant l’objet ; ce qui ressort de ses dires, c’est une perte concernant son moi. […] [La libido] servit à établir une identification du moi avec l’objet abandonné. L’ombre de l’objet tomba ainsi sur le moi qui put alors être jugé par une instance particulière comme un objet, comme l’objet abandonné[5]. » Cette note clinique semble confirmée par la citation suivante : « il suffit d’un seul lien manquant pour que tout se mette à tomber : le sujet, la capacité à dire je, la vitalité, la force, la possibilité d’aimer ».
Cette ombre n’obscurcit pourtant pas la recherche, tant mémorielle qu’esthétique, qui forme le ressort de cette œuvre singulière et marquante.
[1]. Rainer Maria Rilke, Requiem, trad. de l’allemand par Jean-Yves Masson, Verdier poche, 2007. [2]. Michel Deguy, À ce qui n’en finit pas. Thrène , Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 1995, rééd. 2017, et Desolatio, Galilée, coll. « Lignes fictives », 2007. [3]. Georges Bataille, Le Coupable, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 1961. [4]. Ovide, Les Métamorphoses, trad. du latin par Joseph Chamonard, GF Flammarion, 1966. [5]. Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », Métapsychologie, Gallimard, coll. « Folio essais », 1968.
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savoir-entreprendre · 5 months
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Si vos pensées de pauvreté ne changent pas, alors même si vous parvenez à gagner Beaucoup d'argent en peu de temps. Vous aurez toujours en vous un sentiment d'insécurité et d'infériorité, et inconsciemment vous allez chercher à retrouver votre état initial de "pauvreté". Q-- Concrètement, comment ça se manifeste ? R-- À chaque fois que vous avez une rentrée d'argent, vous vous empressez de vous en débarrasser. En achetant des choses dont vous n'avez pas réellement besoin (nouveaux vêtements, nouvelles coiffures pour les dames, sorties imprévues aux restaux et en boîte de nuit, etc.) Q-- Mais, ZOMO comment ça s'explique ? R-- Partenaire, c'est bien simple, le fait est que, en majorité, ceux qui changent "subitement" de statut social n'en sont pas préparés !!! Partenaire il faut que ton esprit, tes émotions et ton corps tout entier "s'alignent". Partenaire est-ce que tu comprends ça ? Une grande rentrée d'argent que tu reçois alors que tu n'es pas encore prêt mentalement et spirituellement risque t'apporter plus de problèmes que lorsque tu étais fauché. De surcroît, c'est presque sûr à 98,08% que tu dépenseras tout cet argent dans des loisirs et divertissements… Que des passifs. Gagner de l'argent est facile !!! Le garder et le multiplier, voilà où plusieurs échouent. C'est donc se saboter soi-même que de faire des efforts pour gagner de l'argent sans pour autant apprendre à le conserver et à le fructifier. Cela me rappelle l'histoire d'un aîné dans mon quartier d'enfance. Jean, après avoir souffert de nombreuses années pour avoir une situation financière harmonieuse. Il réussit à décrocher une place dans l'une des meilleures écoles de formation militaire de la sous-région Afrique Centrale. De retour de formation, il a touché un rappel de plusieurs millions Fcfa (d'après ses dires)… et cela a marqué le début de ses problèmes. Tiens-toi bien partenaire --- Il a enceinté 03 femmes au quartier et ceci juste 04 mois après sa prise effective de service. Il acheté un véhicule, et ceci a fait en sorte qu'il devienne très ami avec le garagiste du coin, car obligé d'y aller toutes les 02 semaines. Ensuite… Bref, tu l'auras compris partenaire, "l'argent ne sert à rien entre les mains d'un insensé". Savoir gagner de l'argent c'est bien. Savoir le conserver et le multiplier c'est mieux !!! https://savoirentreprendre.net/?p=495&feed_id=3477
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loulou93110 · 6 months
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C’est l’histoire d’un héros triste qui ne supportait plus d’être malheureux. Un soldat qui a perdu la bataille du désespoir et de la solitude, un héros mort au combat, aspiré par le vide…Enfermé dans son armure il se révèle un jour au yeux du monde tel un défunt monstre qu’il n’est pas…mais il est trop tard et il a entraîné dans sa chute les démons de la jeunesse incrédule d’une jeune femme innocente, inconsciente et détachée qui a été la caution d’un acte irréversible les entraînant vers le chemin de l’indicible.
Lui aussi voulait se sentir vivant sur le sentier du bonheur mais il s’est perdu dans les méandres du désespoir et les ténèbres de la mélancolie…les démons d’une forme de folie dont il a hérité et qui l’empêchaient de vivre et d’être heureux.... la menace d’une bombe insondable prête à tout détruire sur son passage a révélé sa fureur au monde sans retour en arrière possible...Sans sacrifices ni compromis, il voulait se sentir amant, père, combattant, fier et puissant en quête d’un idéal qui n’existait que pour lui. Une guerre absurde révélant des faiblesses qu’il refusait d’admettre, un sentiment amère d’incompréhension, de gâchis et de dégoût laissant apparaître un paysage dangereux, dévasté par l’impuissance et miné par les fausses croyances…
Démasqué et sans armes, au bord du précipice Il a senti le souffle du vide autour de lui s’installer et le glas d’une mort héroïque et fière venir sonner à sa porte se présentant comme la seule issue possible à ses souffrances, elle l’a saisi et a tout dévasté sur son passage. Armé d’un courage inouï pour défier cette grande inconnue et d’une lâcheté immense de ne pas avoir accepté la main tendu il s’est engouffré vers ce chemin de ruines.
Il va falloir vivre nous les survivantes du désespoir avec la conséquence de ce fléau dans nos cœurs.
Chaque vie est unique et irremplaçable et je ne pourrai jamais le retrouver ni le remplacer, ce frère qui a été le mien... ce petit être fragile et vulnérable sans re-père qui n’a pas appris à se protéger du monde et qui est devenu son propre démon.
Ce qui a existé a existé…mais comment creuser le sillon d’une trace à peine visible pour éviter qu’elle ne tombe dans l’oubli et prendre la parole à la place d’un être cher qui n’est plus là pour consentir…mon frère tu as fait un passage trop court sur cette terre mais pas dans nos cœurs. Doué et beau tu aurais été capable du meilleur mais tu as réalisé le pire..
Enfermé dans tes croyances tu as vécu sans que personne ne puisse jamais les briser, réconforter le petit garçon sans défense aux grands yeux innocents que tu étais, niché dans un corps d’homme. Résigné et sans espoir de pouvoir réaliser tes rêves un jour, tu as nourri ce héros morbide et tu as exécuté ce projet funeste dans un élan courageux, froid et destructeur...
Ce dénouement fatal était prévisible, je te savais dangereux pour toi même et pour les autres..on ne m’écoutait pas.
Tous les feux étaient au vert, la quête sans fin d’un « père » défaillant, une « famille » toxique que tu aurais du fuir et ton mal être grandissant. Ton suicide semblait inévitable et en même temps comment imaginer qu’une telle chose puisse arriver..
Aujourd’hui il me manque un frère et un témoin. Ton sang ne coule plus dans tes veines, l’air ne rentre plus dans tes poumons, tes yeux tristes ne me regardent plus et ton odeur ne parvient plus jusqu’à mes narines mais tu es présent pour toujours dans mon ciel étoilé.
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castlesims · 8 months
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MAJ sur la vie de Tove Martin (aka ma simette pref qui me tient à coeur de sa naissance à aujourd'hui, vie adulte)
Après avoir mis un therme à sa relation amoureuse, Tove a essayer tant bien que mal d'avoir des relations amoureuses par ici et par là mais rien ne remplacera Paolo à ses yeux, c'est lui et personne d'autre, bon sang! Même si elle a été cocue, Tove continue d'avoir des sentiments pour lui. Elle tentera de le récupérer au mieux.... Jusqu'à ce fameux jour où lui, Paolo Rocca, se pointe devant la porte de l'appartement de Tove pour rendre visite à son nouveau née qu'il avait tant hâte de rencontrer, sauf que Tove l'a invité à entrer et lui à expliquer de A à Z cette histoire, Tove avait fait une fausse couche et n'avait plus leur enfant.
A ce moment présent, Tove avait cru voir une autre tout autre personne, Paolo n'était plus le même qu'avant, il était devenu bien trop différent. Il venait un peu plus souvent lui rendre visite, faisait de ses pieds et de ses mains pour inviter Tove au restaurant et autres... Tove avait l'impression de voir Paolo mais le Paolo de ses rêves et elle retombait folle amoureuse de lui comme elle l'a toujours été... Paolo a fait promettre à Tove qu'il allait lui rester fidèle... Tove a vit à vendre son ancien appartement qu'elle a payé seul pour vivre dans une maison vivable à deux. Tove est dans sa rêverie chaque jour à présent, elle revit ce dont elle a toujours voulu vivre avec son amour de toujours.... Les choses se passent tellement bien et de mieux en mieux et Tove tombe à nouveau enceinte, cette fois, Paolo est heureux et promet à Tove d'être présent pour elle ce nouveau née (en espérant que tout se passe pour le mieux dans la grossesse)
Tove accouche enfin d'un petit garçon, Bradley Rocca et les voilà vivre à trois. Les années passe, le petit Bradley devient nourrisson et Tove se rend compte qu'elle est à nouveau enceinte de Paolo et que la famille va s'agrandir d'avantage.... Elle veut lui en parler mais elle ne sait pas comment car leur relation s'éloigne depuis ce dernier jour de crac-crac, ils sont de plus en plus surchargé par le travail.
Les jours continuent de passer et le petit Bradley à souffler ses bougies et le voici bambin mais Paolo se fait plus distant de jour en jour....
Il avoue d'abord être dépasser par le travail, il s'absente en avouant s'évader quelques jours pour décompresser du à son lourde charge de travail... Et puis Paolo oublie son téléphone en sortant et Tove reçoit un appel d'un prénom féminin qui s'affiche sur l'écran... Paolo voit une autre femme, Tove à l'impression d'avoir fait un autre pas vers l'arrière alors qu'elle s'était mise en tête vouloir avancer avec lui, il lui avait promis... Mais Paolo reste Paolo, il ne sera jamais fidèle, jamais.... et Tove continuera d'espérer vivre son amour de toujours dans ses bras, mais Paolo ne cessera de recommencer... Tove doit absolument tourner la page, voir le chapitre! Toute sa famille lui dit, même ses plus fidèles amis!
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Avant que sa grossesse prenne trop d'ampleur, Paolo part avec laa femme qu'il aime depuis un certain temps dans la dos de Tove et ne reviendra plus jamais voir Tove jusqu'à ce que Bradley grandisse et devient enfant pour aller de temps en temps chez son père.
Pendant sa deuxième grossesse, Tove continue de travailler et cache cette grossesse à tout le monde, aux hommes qui elle fréquente pour tenter de retrouver l'amour mais aussi à sa mère et ses deux jeunes demi frères...
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Tove vient d'accoucher d'une petite fille nommée Laïa Rocca dans le dos de tous, elle est heureuse d'accueillir sa fille comme ci c'était son dernier miracle du peu de bonheur que la vie lui aurait donner et elle consacrera le restant de sa vie à ses deux enfants adorer, seul ou parfois accompagné quand l'envie se présentera... Tove en a assez bavé et est devenue une femme plus forte, elle ne se laissera plus guider par des sentiments amoureux pour un homme, elle a ses deux enfants et ça lui suffit pour être heureuse. D'ailleurs elle a réemménager dans un appartement qui lui coutera moins cher avec ses deux enfants ♥
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basmati-sim · 1 year
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Vendredi entamait son second trimestre à l'académie magique de Glimmerbrook. Il s'avérait que la jeune femme s'était découvert une passion pour le jardinage et adorait vivre à l'air libre, seulement encombrée de sa tente et de ses quelques possessions. Elle se sentait l'esprit moins tourmenté, comme si ses pensées pouvaient, comme elle, mieux respirer.
Cependant, cela ne l'empêchait pas de se montrer tout aussi ambitieuse et têtue qu'elle l'avait été toute sa vie, et malgré d'avoir trouvé un sentiment d'appartenance et même, des camarades avec qui elle s'entendait bien, il n'empêche qu'elle se faisait plus d'ennemis que d'amis à force de tant performer et d'en faire l'étalage, surtout.
Vendredi était extrêmement reconnaissante à ses parents de lui avoir permis d'entamer ses études à Glimmerbrook et d'avoir payé pour son petit terrain, mais à présent qu'elle produisait ses propres récoltes et que celles-ci lui rapportaient quelques sous, elle préférait demander son autonomie totale et les rembourser peu à peu.
Tout semblait aller pour le mieux, jusqu'à ce que le professeur Simeon demande aux étudiants de se préparer pour un duel amical face à lui. Ils s'y attendaient tous, c'était un de leur examen pratique de la session que de montrer leurs habiletés au professeur.
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L'art des potions avait enseigné à Vendredi comment prendre soin d'elle, des plantes et des animaux, mais elle avait toujours un peu de mal avec ses camarades, malgré que son nouveau sentiment d'appartenance lui conférait de se sentir bien plus en confiance que lorsqu'elle était enfant à San Myshuno.
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Le jour de l'évaluation, Vendredi ne se sentait pas nerveuse. Elle sentait que ses études se passaient bien et qu'il n'y avait aucune raison de douter de sa technique. Avant de se rendre au terrain de duels, elle s'arrêta donc à la bibliothèque et farfouilla jusqu'à trouver un grimoire sur les simples magiques de Glimmerbrook. Elle espérait découvrir ou cueillir la fameuse chrysanthème dont la Faucheuse était si friande. Juste au cas.
Elle croisa le professeur et celui-ci lui rappela que l'évaluation était pour avoir lieu, de ne pas perdre de temps et qu'il espérait qu'elle avait préparé sa baguette.
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Non. Elle n'avait pas sa baguette. Elle n'en avait jamais eu, et elle n'avait jamais cru bon d'en posséder une. Simeon chercha à lui faire entendre que le déséquilibre était trop grand et que l'évaluation serait faussée, mais Vendredi s'obstina à persévérer dans l'exercice. Elle parviendrait à le désarçonner coûte que coûte.
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Cependant, sur les trois chances qu'elle avait d'y parvenir, deux avaient passé et toujours, Simeon avait neutralisé ses attaques et projeté la jeune fille au sol sans plus d'effort. Malgré tout, elle songea qu'il restait une chance, un mince espoir, et...
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On ne sait pas trop ce qui se passa à ce moment-là. Maladroitement, les yeux clos par la force de sa propre offensive, Vendredi projeta son énergie vers le professeur qui fut atteint au flanc et perdit l'équilibre. Comme il se redressait pour retrouver sa stabilité, Vendredi songea avec une confiance renouvelée qu'elle en profiterait pour le désarçonner tout à fait.
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Elle se retrouva projetée au sol en l'espace d'une seconde et y demeura, le souffle coupé par la violence de l'impact. De toute évidence, elle avait mal calculé son coup. Au loin, elle entendait l'homme demander si ça allait et s'excuser avec force jurons, mais la jeune fille se sentait soudain comme électrifiée et lourde à la fois. Quelque chose semblait sur le point d'éclater en elle, comme un oeuf qui se fracasse au sol.
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Peut-être perdit-elle conscience. En tout cas, l'espace d'un moment vertigineux, elle eut l'impression de baigner dans un océan nébuleux et d'être en quelque sorte... protégée. Elle crut entendre une voix au loin qui murmurait et appelait son nom, mais la jeune femme ne comprit rien car une musique formée à la fois de sable et de coquillages, de joies, de pleurs et de colères, monta en canon jusqu'à imploser en elle.
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Mais elle savait à présent. Peut-être pensait-elle oublier, mais au contraire ; son esprit venait de se libérer de ses barreaux.
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mompreneuse-life · 1 year
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🌅 L'Art de la Routine : Reprendre en Douceur après les Congés en Tant qu'Indépendant 🚀
Chers tous,
J'espère que vous allez tous bien ! Cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que j'ai repris le travail, et j'aimerais partager avec vous une réflexion que j'ai eu un matin sur l'importance de la routine pour les travailleurs indépendants, en particulier après une période de congés bien mérités. Revenir au travail après des vacances peut être un défi, mais en tant qu'indépendante, j'ai découvert que la routine peut être un allié puissant pour une reprise en douceur. En effet, l'ayant instaurée depuis quasiment le début de mon activité, je me suis rendue compte la semaine passée que c'était tout naturellement que je l'avais reprise dès le second jour (oui, il faut tout de même faire le deuil de ses merveilleuses vacances au moins une journée 😂). Mes proches se moquent souvent gentiment de moi avec mes 3 agendas colorés, mais sans routine ni organisation, je ne vois pas comment mes journées remplies de multi casquettes pourraient se dérouler : femme, maman, entrepreneure et apprenante (car oui, je reste persuadée que nous restons étudiant toute notre vie !).
En réalité, ma réflexion a fait écho à une conversation que j'ai eu il y a de nombreuses années de cela avec une collègue devenue amie très proche, qui me disait qu'elle ne se voyait pas partir en indépendante car l'auto discipline était de rigueur et qu'elle craignait ne pas l'être assez, mais qu'elle avait totalement confiance en moi et mes routines. Cela soulève la question intéressante de savoir pourquoi la nécessité d'être encore plus organisé en tant qu'indépendant que lorsque l'on est salarié. 🤔
Le Retour au Quotidien Facilité par la Routine
Reprendre le rythme après des vacances peut être délicat, que vous soyez indépendant ou salarié. Cependant, en tant qu'indépendant, j'ai trouvé que la mise en place d'une routine structurée m'a permis de retrouver ma productivité et ma créativité plus rapidement. Une routine bien conçue peut offrir des repères rassurants dans une période de transition, aidant à réduire le sentiment d'incertitude. 🌟
L'Organisation : Un Impératif pour les Indépendants
Être indépendant signifie avoir la liberté de travailler à sa manière, mais cela vient également avec une plus grande responsabilité en matière d'organisation. Alors que certains peuvent considérer que les travailleurs indépendants ont plus de flexibilité, la réalité est que nous devons être encore plus organisés que nos homologues salariés. La gestion de notre propre emploi du temps, la planification des tâches et la coordination des projets nécessitent une discipline et une structure rigoureuses. 📅
Les Avantages d'une Routine bien Conçue
Productivité Améliorée : Une routine bien établie nous aide à minimiser le temps perdu à décider par où commencer. En sachant ce qui doit être fait à chaque moment de la journée, nous pouvons nous plonger directement dans nos tâches, ce qui augmente notre productivité. ⏰
Équilibre entre Vie Professionnelle et Vie Personnelle : Travailler en tant qu'indépendant peut facilement empiéter sur notre temps personnel. Une routine permet de définir des limites claires entre le travail et la vie personnelle, favorisant ainsi un meilleur équilibre. ⚖️
Réduction du Stress : La prévisibilité offerte par une routine peut réduire le stress lié à la gestion du temps et à la réalisation des tâches. Cela libère l'esprit pour se concentrer sur le travail créatif et stratégique. 🧘‍♂️
En conclusion, si reprendre le travail après des vacances peut sembler une corvée, l'implémentation d'une routine efficace peut transformer cette transition en une opportunité de démarrer en force. En tant qu'indépendant, la discipline et l'organisation sont nos meilleurs alliés. En fin de compte, c'est la capacité à créer et à maintenir une routine qui fait la différence entre une transition en douceur vers le travail et une reprise chaotique. 💪
Mes outils pour mon organisation au quotidien📅 sont (cliquez sur chaque agenda pour voir la référence) :
le classique agenda papier 📓: idéalement, un semainier dont toute la semaine est sur 2 pages, vous permettant ainsi de noter heure par heure toute ce que vous faîtes. Cela vous permet également de visualiser votre productivité. En look, je les aime à spiral afin de pouvoir y glisser un stylo pour la praticité. Je mets tout dedans : mes RdV perso, pro, familiaux. TOUT! Il s'agit de mon cerveau, en papier 😂
l'agenda mémoniak 📔: j'utilise cet agenda depuis la naissance de mon aîné. J'aime le fait qu'ils aient pensé à tout le nécessaire pour l'organisation et le bon fonctionnement d'une famille : entre les encarts pour les choses à mettre dans la liste de course, les menus, les tâches de chacun à la maison. J'y mets également les rendez-vous familiaux qui sont en dehors de nos temps de travail/étude.
l'application FamilyWall 📲: l'application idéale pour les familles geek! Pour moi, elle est une alternative au Memoniak, sauf que vous pouvez rajouter en plus le téléphone de tous les membres de la famille ! Ainsi, lorsque vous attribuez une tâche à faire à une personne, cette dernière reçoit une notification. Très pratique ! 😊
Google Calendar 📲: bien évidemment, le classique ! Je l'utilise, mais uniquement pour mon activité professionnel 😉
Voilà pour moi !
N'hésitez pas à partager vos propres expériences avec la routine après les congés ou à rejoindre la discussion sur la manière dont l'organisation diffère entre les travailleurs indépendants et les salariés. Vos perspectives sont précieuses ! 🗣️
Au plaisir d'échanger avec vous tous,
Nhu Lan 🌈
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manue-ringo · 1 year
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Chapitre 33 : Retour inespéré
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Le bruit soudain fit sursauter Mulder, qui se leva en catastrophe, s'emparant de son arme et la pointant derrière la porte de son bureau.
- Qui est là ? Répondez ! S’exclama-t-il, la voix tendue, le cœur battant.
- Ouvrez, vous verrez bien. Répondit une voix féminine, familière mais imprévisible.
Une onde de choc traversa son corps. Cette voix... Il la connaissait. Son cœur s’emballa, martelant sa poitrine avec une force inattendue. Il resta figé un instant, incapable de croire à ce qu’il venait d’entendre. Sa main tremblait légèrement alors qu’il tournait la poignée, luttant contre l’appréhension qui le submergeait.
- Vous ? Murmura-t-il, sa voix à peine audible, teintée d'une émotion qu’il peinait à masquer.
Parker se tenait là, le visage marqué par des égratignures, son corps semblant épuisé et blessé. Mais elle était là, bien vivante, une réalité qui le bouleversa plus qu’il ne voulait l’admettre. Pendant un instant, le reste du monde s’effaça autour de lui, laissant place à un tourbillon de sentiments contradictoires.
La jeune femme brune, aux traits marqués par la fatigue et des égratignures visibles sur son visage, s’avança, une arrogance palpable dans ses mouvements.
- Salut. Et non, vous ne rêvez pas, agent Mulder. C’est bien moi. Dit-elle d’un ton désinvolte, mais son regard trahissait une fatigue profonde.
Mulder la fixa, incapable de détacher ses yeux de son visage. Une vague d'émotions le submergea : soulagement, colère, inquiétude, et autre chose, quelque chose de plus profond qu'il n'était pas prêt à admettre. Voir Parker debout devant lui, malgré tout ce qu’elle avait enduré, déclencha en lui un flot d’émotions qu’il ne parvenait pas à maîtriser.
- Vous en faites une tête. Ne soyez pas ridicule, laissez-moi entrer, que je vous explique. Ajouta-t-elle, impatiente, brisant le silence pesant.
Mulder l’invita à entrer, refermant la porte derrière elle, son esprit encore sous le choc de la voir saine et sauve. La pièce semblait rétrécir sous le poids de sa présence, chaque mouvement de Parker résonnant dans l’air chargé d’émotion.
- Navré de vous déranger à une heure pareille, mais j'aurais besoin de soins, comme vous pouvez le voir. Où est votre chère et tendre ? Ajouta-t-elle, un sarcasme brûlant dans sa voix.
Mulder, toujours sous le choc, balbutia :
- Euh, Scully ? Elle est chez elle, bien sûr. Je peux l'appeler si vous voulez.
- Si ce n'est pas trop vous demander. Rétorqua Parker, son ton moqueur ne faisant qu'exacerber la tension déjà palpable.
Mulder composa le numéro de Scully avec une urgence palpable, ses pensées tourbillonnant autour de Parker, de sa condition, de ce qu’elle avait pu traverser. Lorsqu’il raccrocha, il posa son regard sur elle, incapable de contenir l'émotion qui s'était emparée de lui.
- Merci, vous êtes serviable. Dit Parker avec arrogance, en s'installant tranquillement sur son siège, comme si elle s’était appropriée les lieux. Elle sortit une cigarette de sa poche, l’allumant avec un air de défi.
- Vous ne devriez pas fumer dans cet état. Observa Mulder, son instinct protecteur prenant le dessus, mais aussi un sentiment d'irritation.
Elle le fixa avec froideur, son regard perçant semblant le déstabiliser davantage.
- Depuis quand vous souciez-vous de mon bien-être ? Vous avez perdu l'esprit ? Demanda-t-elle, la provocation dans la voix, comme si elle cherchait à le provoquer.
Il l’observa en silence, sentant la frustration monter en lui. Comment pouvait-elle être aussi insensible à l'émotion qu’il ressentait à cet instant ? Mais il ne pouvait pas la blâmer. Ils étaient tous deux fatigués, épuisés par les épreuves qu’ils avaient traversées. Il inspira profondément, essayant de retrouver son calme.
- Vous avez raison. Écoutez, je tiens sincèrement à m'excuser pour mon comportement. Je n'aurais jamais dû dire ces choses… Commença-t-il, essayant de trouver une issue à la tension.
- Je ne suis pas venue pour parler de ça et encore moins pour me réconcilier avec qui que ce soit. J'ai juste besoin de l'aide d'un médecin, et il se trouve que votre charmante partenaire en est un. Répondit-elle avec froideur, lui coupant l’herbe sous le pied.
La frustration de Mulder se transforma en colère, un sentiment déstabilisant. Il avait l’impression de perdre le contrôle de la situation, et cela le gênait plus qu'il ne voulait l'admettre.
- Vous vous êtes battue, n'est-ce pas ? Demanda-t-il, son ton s'assombrissant, une angoisse sourde l’envahissant.
- Disons que j'ai été retardée. Ça n'a plus d'importance. Murmura-t-elle en se frottant les côtes. - Bon sang, c'est quoi cet endroit ? S’exclama-t-elle en scrutant son bureau avec dégoût, comme si elle se trouvait dans un cauchemar.
- C'est mon bureau. Répondit-il, un soupir de résignation échappé de ses lèvres, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir une irritation croissante face à son attitude désinvolte.
- C'est pire que dans mes cauchemars. Vous êtes le type le plus bizarre que je connaisse. Dit-elle avec un sourire narquois, son éclat de défi le frôlant de près.
Mulder lutta pour ne pas riposter, se concentrant plutôt sur l’urgence de la situation.
- Écoutez, nous avons encore pas mal de questions à régler, et nous n'avons plus beaucoup de temps devant nous. Nous avons besoin de votre aide. Expliqua-t-il, son ton prenant une tournure plus sérieuse, espérant capter son attention.
Parker parut amusée, son sourire s’élargissant, comme si elle savourait le désespoir de Mulder.
- Vous avez l'air désespéré. Pour votre gouverne, il me semble que j'ai déjà rempli ma part du contrat. L'agent Pendrell vous a fourni tout ce qu'il vous fallait pour rouvrir cette affaire. Répondit-elle sèchement, un éclat de défi dans ses yeux.
- En effet, mais il reste encore quelques détails à régler. Notamment concernant votre père. Commença-t-il, sa voix se faisant plus douce, consciente du terrain délicat sur lequel il s’aventurait.
- Ne mêlez pas mon père à ça ! Ça ne vous concerne pas, c'est de ma vie privée qu'on parle ! S’exclama-t-elle, se levant brusquement, sa colère palpable, créant une tension électrique dans l'air.
Mulder sentit son cœur se serrer. La douleur dans sa voix résonna en lui, comme un écho douloureux. Pourquoi cela le touchait-il à ce point ? Il voulait l'aider, mais son arrogance le frustrait au plus haut point.
- Aïe. Bordel, mais que fait l'agent Scully ? J'ai très mal aux côtes ! Maugréa-t-elle, se massant les côtés en grimaçant.
Le cœur de Mulder s'emballa à la vue de son état. La compassion qu'il éprouvait pour elle se mêlait à l'agacement, et il se battait contre l'envie de la prendre dans ses bras, de la rassurer.
- Pardon, je ne voulais pas vous mettre en colère. On reparlera de ça un peu plus tard, si vous le voulez bien. Vous avez l'air de souffrir de vos blessures. Dit-il finalement, sa voix adoucie par l'inquiétude.
Elle le regarda avec une intensité qui le déstabilisa. Mulder sentait que sous sa carapace, quelque chose se brisait, un mur d’indifférence qu’elle avait érigé pour se protéger.
- Vous devriez peut-être vous rasseoir, ça sera plus confortable pour vous. Proposa-t-il hésitant, souhaitant réellement qu'elle se sente mieux.
- Taisez-vous ! Je ne supporte pas que l'on me dise ce que je dois faire. Répliqua-t-elle d'un ton hautain, mais il y avait une hésitation dans sa voix, comme si elle luttait contre l'évidence de son propre besoin.
Heureusement, l'agent Scully ne tarda pas à arriver quelques minutes plus tard. Son visage exprimait à la fois l'inquiétude et la détermination. Elle ressentait à nouveau la tension dans la pièce, une palpable rivalité entre Mulder et Parker qui ne lui échappait pas.
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edolasft · 1 year
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De la Lumière au Ténèbres : Chapitre 5
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D E S  M O T S  E M O U V A N T S .
Seuls. Ils étaient maintenant seuls dans la salle de soin, où la fenêtre entre ouverte fait légèrement voler le rideau blanc. Les femmes de la guilde semblaient mettre beaucoup d'espoir sur les épaules du rosée qui avait visiblement une grande responsabilité. Celle de faire revenir Lucy. Si cette magie noire peut être battue par la seule force des sentiments, Natsu allait tout faire pour la faire revenir. Comme dans ses plus beaux combats, le mage de feu allait se laisser guider par la force de ses amis, par la force de ses sentiments, qui est sûrement la force la plus brûlante et la plus puissante qu'il connaisse. Observant son amie se débattre contre elle, le rend malade et fou de rage. Il bouillonne sur place, se retenant de ne pas partir au quart de tour pour aller massacrer ce mage de pacotille qui sème la terreur avec ses objets magiques.
Debout a côté du lit de la mourante, il faut avouer que le mage ne savait pas comment s'y prendre. Que devait-il lui dire ? Est ce que ses camarades attendent de lui une chose en particulière ? Hormis de la ramener a elle ? Toutes ses interrogations ont tendance a perturber le mage qui décide finalement de prendre place sur le bord du lit. La vision qu'il avait de sa partenaire le dérange, la voir ainsi attacher au lit, ses poignées et chevilles marqués par le frottement des cordes .. Le mage décide de lui ôter ses liens pour qu'elle est moins de douleur a subir. Mais en faisant cela, il permet a Lucy de se remettre a bouger dans tous les sens, gesticulant sûrement pour essayer de gérer la douleur, la combattant de l'intérieur. Pour éviter qu'elle ne se blesse a nouveau, le rosée s'approche d'elle et la maintient contre lui. Partageant alors contre la peau opaline de la blonde, sa chaleur naturelle. En sentant cette présence, la mage stellaire semble se calmer quelque peu et ses lèvres rosées se mirent a bouger soufflant dans un son presque inaudible le prénom du mage a ses côtés.
Ce son, Natsu avec son ouïe sur développée pu l'entendre, c'était presque comme un appelle au secours. Etrangement, le jeune homme en la voyant ainsi, ne put s'empêcher de culpabiliser, de se dire qu'elle souffrait autant dut a sa faiblesse, il fut incapable de la protéger comme il lui avait promis. Cette rage et ce regret qu'il éprouve l'empêche presque de prononcer des mots, pourtant il sait qu'il devait le faire. Car il ne voulait pas que Lucy reste ainsi, ressemblant a un pantin guidait par la souffrance qui allait la conduire a une souffrance mortelle. Prenant son courage a deux mains, le rosée reste sur le lit, la blonde dans ses bras et commence a lui lâcher des mots sans réellement réfléchir a ses paroles. : 
« Lucy, pourquoi tu te fais souffrir comme ça ? Je t'en pris, revient a toi ! Tout le monde t'attend, je t'attends. On a besoin de toi, sans toi on est plus l'équipe il manque une personne .. Tss', tous ça ne te serait pas arrivée si j'avais pu te protéger ! Ecoute ton coeur, revient vers nous, n'écoute pas ses cauchemars qui te rongent ! Je te promets que si tu reviens, je ne rentrerais plus par la fenêtre de ton appartement sans prévenir ! Et je ferais même une mission de ton choix ! J'te promets ! Allez Lucy ... Ecoute moi !  »
Le mage se retrouve a dire des choses qu'il ne dirait pas habituellement, face a ses mots il eut le droit a un gémissement grisé de la part de la blonde, qui soupire a nouveau le prénom de l'homme. Comme si elle bataillait pour remonter a la surface, comme si elle avait entendu les paroles de son ami et partenaire de mission. Natsu n'allait rien lâcher, il allait la faire revenir bien que ce genre de chose ne soit pas habituel pour lui, il allait tout faire pour ne pas perdre patiente. Derrière la porte de la salle se trouvait Cana, qui visiblement, se retrouve chagrinée et touchée par les propos du mage. Se surprenant a penser que son ami pouvait parfois être doux et avoir des pensées censées. Elle reste derrière la porte, les bras croisées sur sa poitrine espérant que les mots du mage touche directement la constellationniste. La salle était silencieuse, apportant presque une atmosphère gênante et pesante pour le mage, qui se retrouve là face a son amie qui était incapable de s'exprimer. Cependant, une réaction de la part de la mage, va redonner espoir au dragon slayer. La blonde vient agripper la veste du mage s'accrochant fermement a lui alors que son visage était crispé par la douleur. En la voyant ainsi, le mage pose sa main sur la sienne. Et il souffle son prénom. 
Mais une fois que ce soupire fut prononcé, la blonde se met a hurler a nouveau se cambrant dans une douleur visiblement insoutenable. Ce cris fait réagir le rosée mais également la mage des cartes qui étaient juste derrière la porte. Elle entre en trombe et vient vers le lit. Elle attrape les bras de la blonde et hurle a Natsu de parler a la jeune femme pour que cette dernière revient a elle. 
« Lucy ! Réveille toi ! Je suis là , je te laisserais plus ! Ouvre les yeux bordel ! On t'attend tous ! - Lucy !, fit la brune en la regardant. - Même Cana est là , Lucy ! Je t'en pris ... N'abandonne pas , bat toi ! »
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christophe76460 · 1 year
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Couple, comprendre l'ordre des priorités et enseigner par l'exemple. 5/CJP
Voilà notre cinquième et dernier post sur le thème de la passion qui doit animer les couples chrétiens, s'ils veulent être efficaces pour le Royaume.
"Cinquième", cela signifie qu'il y en a quatre autres avant, que je vous encourage à lire pour avoir "l'image" complète de ce thème que nous traitons ; si ce n'est déjà fait.
On parle souvent - et avec raison - de l'importance, dans tout ce que nous faisons et dans le cadre du couple évidemment, de "tenir dans la durée".
Mais cette notion de tenir dans la durée ne doit pas vouloir dire : arriver à se supporter jusqu'au bout au milieu des conflits et agressions mutuelles régulières.
Ou encore - et peut-être pire - dans une attitude de résignation et d'ignorance de l'autre et de ses besoins.
Non, ça signifie entretenir - et plus : prospérer - dans l'amour et la passion que l'on a l'un pour l'autre, et pour servir l'autre.
Ce que je vous dis là n'a pas pour but de faire une belle phrase pour agrémenter mon texte : après 44 ans de mariage, quatre enfants, bien des combats livrés ensembles, un cancer qui est passé par là en 2021, etc., je n'ai jamais été aussi amoureux de ma femme. Et pareil pour elle !
Pour nous ça n'est rien d'exceptionnel, c'est la normalité, on s'est marié pour ça et on a tout fait pour ça !
Elle est ma priorité, avant "le ministère". Quand une personne n'a pas compris cet ordre des priorités, à la rigueur elle n'a rien à faire dans le ministère !
Est-ce biblique ? Paul dit qu'une personne qui ne sait pas s'occuper de sa propre maison, comment peut-il prendre soin de la maison de Dieu ?!
Comme disait quelqu'un : "Un pasteur finira toujours par traiter son église comme il traite sa femme !"
Selon le principe biblique, exposé par Paul, quand on n'a pas développé l'esprit de service dans le cadre de sa famille, c'est un leurre que de penser qu'on l'a réellement dans le cadre de l'église ou de son ministère.
Ce qu'on appelle servir n'est souvent que de l'activisme, quand ce n'est pas une forme de fuite de ses responsabilités familiales à travers le ministère.
Je sais... j'y vais fort ! Mais le fait d'avoir inversé les priorités créé beaucoup de confusion et de souffrances dans le Corps de Christ, de la part de ceux qui devraient être des modèles.
L’exemple ne nous est pas donné, bien souvent, "d'en-haut", c'est-à-dire de la part de toute une partie de ceux en place d'autorité dans le Corps de Christ.
Là aussi c'est comme avec les politiciens dans le monde.
Combien de couples pastoraux qui sont à la tête d'une église et qui ne s'entendent pas...
Et on retrouve cela aussi dans les "hautes sphères", j'entends par là les ministère bien en vue, qui exercent sur les TV aux Etats-Unis.
Quand la femme de Charles Stanley, enseignant très connu aux Etats-Unis, qui et parti avec le Seigneur dernièrement, demande le divorce, après 40 ans de mariage, parce que son mari n'a plus de temps pour elle à cause du ministère... il y a un hic quelque part.
Quand la femme de Benny Hinn fait de même, après être passé par la dépression pour avoir été négligé (ce qu'on reconnu les deux serviteurs mentionnés), on a un sentiment - excusez moi d'être aussi direct - de... s'être fait avoir.
Pourquoi ? parce qu'on a envie de leur dire : "Pourquoi vous nous enseignez les principes bibliques, censés nous aider à savoir nous comportez dans la vie, quand vous-mêmes avez négligé l'essentiel ?"
Ils sont nombreux qui veulent nous enseigner XY alors qu'ils ne mettent pas eux-mêmes en pratique A B C.
L'idée ici n'est pas de juger les gens qui ont des difficultés dans leur vie chrétienne ou leur couple, car ils ont droit à la compassion et aux prières des autres - pas de problème à ce niveau pour moi - juste qu'ils ne cherchent pas à nous enseigner ou avoir charge d'église.
Pourquoi ? Parce que le principe biblique lié à l'autorité spirituelle est un principe de "discipleship", c'est-à-dire qui consiste à enseigner les gens autant par l'exemple que par la Parole.
Imaginez Jésus qui enseignait ses disciples et qui serait allé se "saouler la gueule" le samedi soir. Vous pensez que son ministère aurait eu le même impact ?
Pas étonnant que beaucoup de chrétiens sont devenus des enfants spirituels sans repaires. Leurs parents spirituels eux-mêmes n'en avaient pas. Ils ont engendré selon leur sorte.
Un homme (ou une femme) immature engendre des chrétiens immatures !
Nous avons baissé le niveau ! Je le dis à notre honte et... à ma honte ! Il est temps de le remonter !
Le réveil qui vient passe par un réveil des consciences !
CJP / Claude
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audreys-diary · 2 years
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Littérature - “Celle que vous croyez”, Camille Laurens (relecture)
Je viens tout juste d’achever la relecture de ce roman, qui m’a laissée plus dubative que la première fois ; ma lecture a manqué de fluidité, j’ai passé plus de temps à essayer de comprendre et de mettre les éléments bout à bout qu’à profiter pleinement du récit.
Il s’agit d’un roman tripartite ayant pour thèmes le désir et la façon dont la société en prive les femmes à partir d’un certain âge. Le message social passe bien, et les personnages féminins incarnent parfaitement cette injonction patriarcale, ce dictat de beauté, dont elles essaient constamment de s’échapper par l’amour et les mots.
La première partie porte sur Claire Millcam, quarante-huit ans, professeure de littérature à l’université et divorcée ; son expérience prend la forme d’un dialogue entre elle-même et un psychiatre de l’hôpital psychiatrique où elle est “pensionnaire”. Elle relate comment elle est entrée dans un jeu de séduction à double tranchant avec Chris, le meilleur ami de son amant, en se faisant passer pour Claire Antunès, vingt-quatre ans. Son récit, parsemé de références littéraires et d’ironie sceptique, nous décrit comment ses sentiments se sont confondus entre elle-même et son double, jusqu’à ne plus distinguer ce qui était réel et ce qui ne l’était pas. C’est, à mon sens, la partie la plus intéressante du roman.
La seconde partie est une audition du psychiatre de Claire, Marc, après qu’il ait enfreint les règles du métier pour l’aider. On comprend au fil de son récit qu’il est plus ou moins tombé amoureux d’elle, ou du moins de l’idée qu’il s’en fait. Cette partie est accompagnée d’extraits d’un roman que Claire a écrit à l’atelier d’écriture de l’hôpital ; on est donc de nouveau immergé dans son point de vue à elle, et dans sa propre histoire, qu’elle réécrit. Cette double narration pose les jalons du labyrinthe littéraire qu’est le livre.
Enfin, dans la troisième partie, et selon moi la plus discutable, nous suivons à travers une lettre le récit de Camille, écrivain et animatrice d’un atelier de lecture dans l’hôpital où séjourne Claire (celle-ci la mentionne). L’histoire de Camille et celle de Claire présentent beaucoup de similitudes, impliquant notamment Chris et Claire Antunès, brouillant la lecture qui se retrouve gâchée par l’effort de compréhension que nécessite ce jeu de miroir permanent ; on passe plus de temps à essayer de démêler le vrai du faux qu’à profiter de la narration.
Pour finir, la dernière partie, très courte, porte sur le mari de Claire Millcam dont le divorce a été rejeté par la juge aux affaires familiales ; il explique à son avocat que sa femme, loin d’être folle, est bien lucide et qu’elle agit comme ça dans le but de l’empêcher à se remarier avec Katia, sa nièce par alliance, dont il est amoureux. Alors qu’on croit que cette dernière partie va nous apporter toutes les clés et les réponses aux questions posées par la partie précédente, on est laissés sur notre faim, et sur nos zones d’ombre. C’est dommage.
Quant à l’écriture, je ne l’ai pas vraiment appréciée ; la prose de Camille Laurens, bien que riche et édifiante, a un rythme qui fuse, donnant parfois un sentiment d’essouflement, de “trop-plein”. Néanmoins, les métaphores sont bien choisies et le style est piquant.
C’est un livre que je conseillerais tout de même, rien que pour ses fines réflexions sur les ressentis souvent rejetés des femmes, sur les comportements toxiques des hommes qui, dans leur toute-puissance, les méprisent, et sur les pouvoirs de l’écriture.
Je termine par quelques citations que j’ai appréciées :
“La vie m’échappe, elle me détruit, écrire n’est qu’une manière d’y survivre — je ne vis pas pour écrire, j’écris pour survivre à la vie. Je me sauve. Se faire un roman, c’est se bâtir un asile.”
“Je puisais des forces dans la raison, je colmatais l’angoisse par l’idée, je pensais pour moins souffrir, l’intelligence faisait pansement”.
“Le désir revêt d’abord chez moi la forme d’une douleur anticipée, d’un deuil par avance, comme si tout mon corps me rappelait que ça va rater — même si ça se passe, ça va rater puisque ça a déja raté, c’est inscrit dans l’air qu’on respire, et sur les murs, dans la ville, partout, la forme déjà momifiée de l’amour”.
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