Tumgik
#découverte belles villes
juliendorcellove-blog · 8 months
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Vous vous demandez sans doute pourquoi j’ai écrit ce guide-documentaire sur Ambérieu-en-Bugey ? C’est à la fois simple et émouvant. En 2023, mon épouse avait choisi cette cité du Bugey pour y passer quelques jours de vacances. Je me suis donc laissé tenter par l’aventure, d’autant plus que cela réjouissait mes enfants, avides de nature et de grands espaces. Nous nous sommes retrouvés à Ambérieu-en-Bugey et, d’emblée, j’ai été fasciné par cette petite ville doté d’un fort caractère et d’une identité à part. Je me rappelle particulièrement une journée en famille où, après avoir déambulé au centre-ville, nous avons été appelés par un groupe de personnes, qui menait grand tapage devant une boulangerie. Nous avons été invités à partager une galette au sucre (une des spécialités locales), arrosée d’un verre de Cerdon (une autre spécialité du Bugey) ... Découvrez ce guide pratique sur Ambérieu, où vous découvrirez cette jolie cité du Bugey, ses atouts, son histoire et tous les éléments essentiels pour visiter la ville ou vous y installer. Bienvenue à Ambérieu-en-Bugey ...
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chic-a-gigot · 2 years
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La Mode illustrée, no. 41, 13 octobre 1895, Paris. Toilettes de bal pour jeunes femmes. Modèle de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Description (from La Mode illustrée, no. 40, 6 octobre 1895):
La toilette no. 1 de notre gravure se compose d'une robe en gaze de soie blanche, sur un transparent en satin bleu clair. Le bord inférieur de la jupe est garni d'une ruche de gaze, retenue au milieu par un étroit rouleau de satin bleu. Le corsage en satin n'a pas d'épaulettes, il est recouvert de gaze disposée en forme de blouse, brodée de guirlandes bleues de chaque côté du devant et du dos. La ceinture est composée d'un rouleau de satin bleu, fermant derrière sous un chou en gaze orné d'un bouton en argent taillé. Le bord supérieur du corsage est entouré d'un étroit rouleau de satin bleu, surmonté devant d'un morceau de gaze plissée, qui se perd en diminuant sous les épaules, sous des nœuds en rubans de satin, ornés de boutons en argent. Les épaules entièrement décolletées, traversées par un ruban semé de paillettes d'argent. Les larges bouillonnés des manches en satin et gaze sont ornés de nœuds en ruban de satin bleu.
La gravure représente un éventail en ivoire de style Louis XV; les feuillets, ayant 8 centimètres 1/2 dehauteur, sont en soie blanche décorée, ornée d'or et de paillettes.
Le no. 2 de notre gravure représente une toilette de bal en tulle de soie couleur saumon, avec un dessous en satin merveilleux de même'nuance. La jupe-cloche en satin merveilleux est recouverte d'une double jupe en tulle, garnie au bord inférieur d'une large ruche en tulle; au milieu decette ruchese trouvé une guirlande de violettes claires. Le corsage rond, en forme de blouse, est terminépar un petit bouffant de tulle. Les épaules sont garnies de guirlandes de violettes terminées devant sous un chou en tulle avec touffe de violettes; un grand chou pareil avec toutte de fleurs garnit le milieu du devant à l'échancrure. Le devant de la robe est orné de trois rubans en satin violet; les deux rubans de côté, ayant à peu près 30 centimètres de largeur, passent sous la ceinture et continuent sous la jupe, où ils se terminent sous de grands nœuds ornés de violettes. Les larges bouillonnés des manches sont montés au corsage de façon à laisser Us épaules découvertes.
Ensemble no. 1 of our engraving consists of a dress in white silk gauze, on a light blue satin sheer. The lower edge of the skirt is trimmed with a frill of gauze, held in the middle by a narrow roll of blue satin. The satin bodice has no shoulder pads, it is covered with gauze arranged in the form of a blouse, embroidered with blue garlands on each side of the front and back. The belt is made of a roll of blue satin, closing behind under a gauze choux decorated with a cut silver button. The upper edge of the bodice is surrounded by a narrow roll of blue satin, surmounted in front by a piece of pleated gauze, which is lost while decreasing below the shoulders, under knots of satin ribbons, adorned with silver buttons. Fully low-cut shoulders, crossed by a ribbon strewn with silver sequins. The large shirred satin and gauze sleeves are adorned with blue satin ribbon bows.
The engraving represents an ivory fan in the Louis XV style; the leaves, 8 1/2 centimeters in height, are of decorated white silk, adorned with gold and sequins.
No. 2 of our engraving represents a ball gown in salmon-coloured silk tulle, with a marvelous satin underside of the same shade. The wonderful satin bell-skirt is covered with a double tulle skirt, trimmed at the lower edge with a wide tulle ruffle; in the middle of this ruffle, a garland of light violets. The round bodice, in the form of a blouse, is finished with a small bouffant of tulle. The shoulders are trimmed with garlands of violets ending in front under a tulle cabbage with a tuft of violets; a similar large cabbage with all the flowers adorns the middle of the front at the cutout. The front of the dress is adorned with three purple satin ribbons; the two side ribbons, being about 30 centimeters wide, pass under the waistband and continue under the skirt, where they end in large bows adorned with violets. The large shirred sleeves are fitted to the bodice so as to leave the shoulders uncovered.
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plumer0usse · 8 months
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Et si Cyril était un dieu ?
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C'est ce que je me suis posée comme question alors que ça commençait à devenir le chaos à mon ancien travail. J'avais besoin de me vider la tête et d'écrire des histoires un peu stupide. Je regardais même plus trop youtube à ce moment là, mais prendre des gens déjà existants était bien plus simple pour moi que de créer des personnages (d'où le fait que je poste sur ..). J'ai commencé à l'écrire en mai 2022, on est actuellement en novembre 2023, j'aimerais beaucoup la finir avant la fin de l'année :)
L'histoire sera découpé en plusieurs parties (3 ou 4 je pense).
Ce sera pas ma dernière ff, vu que je me suis beaucoup amusée à faire un design de Cyril en Dieu, et j'aimerai bien écrire quelques OS sur son lore !
La fiction est basé dans un univers alternatif, où certains youtubers travaillent dans une entreprise douteuse où de mystérieux événements arrivent aux employés.
Bonne lecture !
À mille cieux de nos pieds, se trouvait un Dieu, qui s'ennuyait fortement. Rempli de malice et d'entrain, ce Dieu aux ailes rousses était un peu spécial et avait un sens du karma assez ludique.
Depuis plusieurs années ce Dieu suivait de près certains de ses humains, oui les humains était une de ses créations et l'une des plus complexe et incompréhensible après l'ornithorynque bien sûr. Il était épaté de ce que cette création - incroyable- était capable de faire pour se complexifier l'existence, des impôts, des taxes, des petits papiers avec leur nom, prénom, photo, et âge. Des boulots sacrément étranges qui ne servent honnêtement à rien, mais qui sont une façade pour des petites arnaques, que leur Dieu trouve pathétique si bien qu'il hésiterait presque à descendre sur Terre pour les aider avec leur arnaque qui va finir en justice d'ici deux mois.
Il avait hésité pendant longtemps, voilà déjà depuis deux années qu'il observe de là haut, ces petits humains imprimer, photocopier, signer et re-copier des dossiers sans intérêt dans le but de cacher des détournements de fonds de boîtes toute aussi frauduleuse que celle-ci. Il y a six mois il y était allé en Dieu -donc invisible pour les humains- et avait été contraint de tuer deux employés qui avaient découvert le poteau rose, et qui allait faire disparaître l'entreprise et faire séparer certaines personnes. Et ça, le Dieu ne voulait pas. Il prenait plaisir à observer un groupe d'humain, il s'y était attaché ! Un dieu de plus de 100 000 ans s'était attaché à des humains, humains qui n'avaient rien de particulier aux premiers abords, mais qui se révéleraient plein de ressources une fois qu'on les connaissait.
Le fameux groupe était composé d'une dizaine de personnes qui travaillaient dans les bureaux administratifs (plus décoratif qu'autre chose), dans les bureaux des différents services proposés et au RH. Des travaux peu intéressants et vraiment chiants d'après notre Dieu. Lui aussi était passé par là durant la création des humains et bon dieu que c'était long et inintéressant, recruter ou plutôt sélectionner les humains les moins cons, dit ''sélection naturelle'', écrire sur une pierre 10 choses à ne pas faire, pour qu'au final lui même ne les respecte pas, et pour finir gérer les broutilles entre humains.. Et pourtant il s'était retrouvé fasciné à observer des humains faire ce travail.
Mais voilà, un matin d'avril, le directeur des Ressources Humaines dû partir à la retraite à 56 ans ! On aurait dit le début d'une blague mais non, le vieux bougre devait partir et un poste était à prendre. Une idée traversa l'esprit du Dieu et un sourire mesquin apparut sur son visage.
Et s'il venait sur Terre en tant que directeur des Ressources Humaines ?
Et c'est ainsi que Cyril - Aka le Dieu- arriva à Angers, très jolie ville de France, pays du fromage, du pain et du vin rouge, tout ce que le Dieu appréciait.
Il se présenta un matin au patron de la boîte, sourire au lèvre et avec un tour de passe-passe (ou plutôt proposa tout ce que le type désirait c'est à dire de l'argent, une belle voiture et faire renaître Coco son perroquet décédé qu'il conservait dans une petite boîte pour qu'on l'enterre avec.) Et voilà que le Dieu finit directeur des ressources humaines d'une société frauduleuse, qui est vouée à disparaître d'ici quelques mois.
Le dieu dû changer son apparence en arrivant sur Terre (parce que les ailes c'est bien mais compliqué à cacher dans les ascenseurs ou assis dans un bureau). Il était important pour lui qu'il garde le peu d'apparence humaine qu'il avait c'est-à-dire ses magnifiques cheveux roux, ainsi que le visage et le corps qu'il utilisait quand il rendait visite aux fantômes malencontreusement bloqués sur Terre.
Et c'est un lundi matin que le Dieu se rendit dans les bureaux de la Fenêtre et il rencontra physiquement pour la première fois le petit groupe d'employés.
Quelques temps avant l'arrivé du Dieu sur Terre…
La Fenêtre c'est une boîte créée il y a quelques années par un escroc qui s'est dit qu'il pourrait créer une entreprise où il y proposerait tout type d'arnaque, des formations CPF, des isolations pour 1€, en passant par la vente de faux panneaux photovoltaïques, des panneaux de publicité inexistants, du dropshipping, aux arnaques plus classiques qui consistent à appeler des vieux et leurs demander leurs coordonnées bancaires.
Une start-up française des plus basiques en soit.
Le directeur actuel de l'entreprise n'était pas le créateur de l'entreprise, mais juste un homme de paille assez naïf pour croire que l'entreprise était une start-up innovante avec plusieurs cordes à son arc pour proposer autant de services.
Pauvre homme, si il ne se retrouvait pas d'ici quelques mois en garde à vue, cela se relèverait d'un miracle.
Quant au créateur de l'entreprise, il vivait à Dubaï où il proposait les services de son entreprise à des influenceurs peu scrupuleux au niveau éthique et moral dans leur travail.
Comment notre Dieu avait-il pu s'intéresser à cette boîte ? Simple : il devait s'occuper du karma de notre escroc et en regardant de plus près sa vie, il vu qu'il y aurait des dommages collatéraux sur des gens qui ne méritaient pas de perdre leur travail. Alors il attendit le bon moment pour « punir » le patron.
Le bon moment n'arrivant pas et même la situation commençait à s'envenimer ; deux employés commençaient à se poser de sérieuses questions sur leur travail, est-ce que demander les numéros de carte bleu de mamie Jacqueline à moitié sourde un mercredi soir alors qu'il y avait question pour un champion en même temps était vraiment acceptable ?
Yvan se posait de plus en plus la question de s'il pouvait démissionner. La réponse était non, Yvan était dans un CDD de 8 mois, il ne pouvait pas quitter son travail aussi facilement et de plus il avait galéré à avoir son appart alors qu'il n'était même pas en CDI. Il essayait d'être positif, et même s' il ne faisait pas le meilleur travail au monde, il était tout de même heureux d'être tombé sur des collègues tels que Thomas, Étienne ou même Maxime.
C'était Maxime qui l'avait recruté. C'était avec Maxime qu'il avait passé son entretien et qu'au final même si Yvan était stressé, ils avaient bien rigolé. Un entretien un peu surréaliste avec deux gars dans la même tranche d'âge et avec le même humour.
« Honnêtement c'est une boîte de merde mais y a une bonne ambiance et le café est bon. »
Yvan repensait à cette phrase que Maxime lui avait dit pendant l'entretien.
Au final le café était plus du jus de chaussettes que du café mais l'ambiance était bonne.
Son responsable, Étienne est un type assez cool mais qui, quand il n'est pas en arrêt maladie, ne fait pas grand chose. Disons qu'il part papoter avec ses collègues à la moindre occasion et qu'appeler des vieux n'était pas dans ses priorités.
Et puis il y avait Thomas, le type qui bossait en face de lui, gentil et drôle mais qui jouait le rôle du mec un peu stupide qui était tout le temps en mode second degrés pour faire rire ses collègues.
Un matin Thomas ne réussit pas à faire rire Yvan.
La veille Yvan avait entendu, ou plutôt écouter à la porte du créateur de l'entreprise qui passait en France pour des frais médicaux, une discussion téléphonique qui indiquait qu'une victime d'arnaque s'était suicidée et que la famille était tombée sur le numéro de l'entreprise.
Yvan était vraiment mal. Était-ce de sa faute ? Est-ce que c'était la première victime à en arriver là? Trop de questions et d'émotions négatives l'envahissaient.
Yvan était en train d'oublier son casse-croûte dans le micro-onde quand Maxime le tira de ses pensées.
« - Yvan ? T'es redescendu sur Terre ou toujours dans les étoiles ?
- Oui, excuse moi, j'étais dans la lune !
- Tu es sûr que ça va? Y a Thomas qui s'inquiète pour toi.. si tu veux m'en parler je suis dans mon bureau !
- Mmh.. peut-être plus tard.. » répondit-il, hésitant, avec ses yeux de chien battu.
Yvan partit s'installer sur une des tables de la salle de pause, et fût rapidement rejoint par son acolyte Thomas.
« - Thomas tu t'es jamais dit que ton taff c'était nul? Et que c'était malhonnête ce que l'on faisait ?
- Tous les jours. Répondit-il avec la plus grande franchise et le plus sérieusement possible.
- Et tu t'es jamais dit que tu pourrais faire quelque chose de mieux ailleurs ?
Thomas mis un peu de temps pour répondre à cette question, il se doutait bien des tourments de son collègues, cela faisait deux ans qu'il était dans la boîte et ses collègues avant Yvan ne restaient pas plus de deux semaines. Yvan étant l'exception, il était là depuis trois mois.
- Au début oui, j'ai voulu partir. Mais au bout de deux semaines j'ai arrêté d'appeler les gens, une sorte de rébellion. J'étais en CDD et je n'avais pas d'autre choix que de me faire virer pour partir. Finalement, personne n'a jamais vérifié mon travail. Et ça fait deux ans que je suis ici, à imprimer des coloriages pour m'occuper.
Yvan était déconcerté. Trois mois qu'il s'embêtait et se torturait la conscience à appeler de pauvres gens et voilà que son collègue lui avouait qu'il passait son temps à faire des coloriages.
- Donc je peux rien faire et personne ne me dira rien?
- C'est ça. Enfin je te conseille plus de faire semblant de travailler que de regarder le plafond, mais dans l'idée c'est ça.
- Cool. Enfin pas cool pour le patron mais cool pour nous.
- Et du coup tu vas me dire ce qu'il ne va pas ? Ou tu vas arrêter de venir comme tes prédécesseurs ?
Yvan regarda son collègue dans les yeux et vu que Thomas ne lâcherai pas l'affaire, il souffla et raconta ce qu'il avait entendu la veille.
Les jours passèrent et nos deux amis commencèrent à enquêter sur leur propre entreprise, en posant des questions discrètes à leurs collègues sur leur travail dans les autres bureaux.
Ils découvrirent beaucoup de choses, dont l'arnaque aux panneaux photovoltaïques, que quand ils avaient discuté avec leurs collègues, Damien et Thomas (n°2) ils avaient beaucoup de mal à expliquer aux clients ce qu'était un panneau photovoltaïque vu qu'eux mêmes n'avaient jamais vu un panneau photovoltaïque. Leur journée se résumait à appelaient deux - trois personnes puis ils passaient leur journée à jouer à cs:go.
Yvan pensait souvent à la pauvre personne qui avait mis fin à ses jours probablement parce qu'elle s'était retrouvée endettée à cause d'un de ses collègues ou pire à cause de lui.
La soif de découverte pendant cette enquête lui faisait oublier quelques instants cette bien triste nouvelle. A chaque pause déjeuner ils allaient discuter avec leurs collègues, sauf les responsables parce qu'ils n'arrivaient pas à savoir de quel côté ils étaient. Probablement qu'ils étaient coincés entre les deux, pour l'instant ils ne préféraient pas s'en approcher. Même si Étienne avait l'air plus de leur côté que les autres, ils se sentaient mal de ne pas pouvoir lui en parler, mais ils voulaient d'abord en apprendre davantage sur les arnaques de la boîte avant de lui en parler.
Étienne n'était pas bête et se rendit bien compte que les deux loustics avaient des comportements suspects à son égard. Au début, il pensait qu'ils étaient homosexuels, en couple et il se disait que c'était probablement pour ça qu'ils étaient un peu mal à l'aise avec Lui.
Pour en avoir le cœur net, il partit demander à Maxime.
Maxime éclata de rire.
« - Je ne sais pas où es-tu allé chercher ça mais c'est très drôle !
- Je suis sûr que c'est pas si improbable ! Et puis ils sont supers suspects depuis quelques semaines ! Il faut bien que je trouve des théories..
- Suce pet?
- Cette blague est interdite depuis 2015.
- Roh ça vaaa ! T'es vexé parce que je me suis foutu de toi c'est ça ? Et puis comment ça suspect ?
- Ils ont un comportement étrange vis à vis de moi mais ils passent tout leur temps de pause à aller discuter avec tous les collègues de tous les services..
- Aaah ! C'est pour ça que tu te turlupines ? C'est rien, ils se posent des questions sur la boîte, Yvan est curieux mais un peu méfiant !
- Il se méfie de moi ?!
- T'es leur responsable, ils ne savent pas de quel côté tu es, enfin si il y a des côtés.
- D'acc' je vois, merci Max'. »
Étienne se sentit un peu bête d'avoir pu imaginer ses deux collègues ensembles. Il se sentit aussi inquiet pour ses deux collègues. Ils ne savaient vraiment pas dans quoi ils avaient mis les pieds.
Il allait devoir les surveiller, Étienne baby-sitter de Thomas et Yvan, ça n'allait pas être de tout repos mais au moins ça allait occuper ses journées.
Maxime était employé aux ressources humaines depuis presque trois années, il avait vu passer beaucoup de personnes plus ou moins compétentes qui venait postuler pour des postes où la seule qualification demandée était de savoir parler (et lire un texte).
À chaque entretien Maxime était honnête avec les gens qui se présentaient à l'entretien. Déjà que l'entreprise avait du mal à recruter, si en plus les entretiens étaient stressants, alors personne n'accepterait le job.
Maxime a presque recruté tous ses collègues, sauf quelques exceptions et bientôt notre cher Cyril.
Maxime savait tout ce qu'il pouvait se savoir sur l'entreprise, les magouilles, les arnaques, les potins et ragots entre collègues.
Les enquêteurs continuaient à interroger leurs collègues sur les services de la boîte, commençant même à dépasser sur les heures de travail. Étienne s'amusait à les surveiller, à prendre l'ascenseur avec les deux, leur demander ce qu'ils faisaient à l'étage des services de publicité, voir les regards suspects et embarrassés des deux détectives étaient particulièrement amusants à voir et à vivre, surtout quand Maxime se ramenait dans la partie.
« - Alors les amoureux, on fait une escapade dans le service pub'? Vous voulez devenir influenceur les gars?
- Et oui exactement, tu as percé notre secret Maxou ! »
Yvan roula des yeux face au surnom que Thomas avait donné à Maxime.
Finalement, Étienne n'avait pas eu tout à fait tort. Peut-être qu'il y avait vraiment quelque chose entre Thomas et Yvan.
Yvan et Thomas venaient de rendre visite à Jordan et Théo, du service publicité qui consistait à mettre en avant des boutiques de drop-shipping par des influenceurs.
Le service publicité avait ce nom là pour flouter les réelles activités, ce qui marchait plutôt bien parce qu'à part les RH et les gens qui bossaient dans le service concerné, personne n'était au courant.
Yvan prenait de plus en plus de risques, il commençait à fouiller dans les bureaux des différents étages, à la recherche de documents qui pourraient faire couler la boîte. Yvan avait été profondément touché par la victime qui était décédée, plus il en apprenait, plus il avait envie d'envoyer le type qui avait créé cette boîte en prison.
Il aurait dû être détective privé, ou travailler à l'inspection du travail !
Mais oui ! L'inspection du travail pourrait les aider dans leur enquête, il attendit la fin de la journée mais le temps était long quand on ne faisait pas de coloriage, alors il se décida à envoyer un mail à l'inspection du travail. Le scanner avait enfin une vraie utilité pour envoyer toutes les preuves d'escroquerie de la boîte. Yvan avait envoyé plusieurs mails conséquents pour l'entreprise, leurs semaines d'enquêtes allaient enfin mener à quelque chose de concret, enfin c'est ce qu'il espérait.
Il était 17h30 et c'était la fin de journée pour Yvan et Thomas.
« - Thomas j'ai quelque chose à te dire ! »
Thomas un peu perturbé par cette phrase finit par rentrer dans l'ascenseur accompagné par Yvan.
Yvan était surexcité, il parlait très vite, mais Thomas comprit que l'inspection du travail avait bien reçu le mail et qu'un inspecteur s'intéresserait et irait probablement enquêter.
Yvan était heureux, Thomas aussi et puis les lumières de l'ascenseur s'éteignirent, se rallumant laissant un ascenseur vide.
..
Le lendemain, Étienne arriva avec trente minutes de retard, non pas parce qu'il y avait des bouchons mais parce qu'il était parti acheter des croissants et des pains au chocolat, pour les collègues.
Il fut plus que surpris quand il arriva dans le bureau et qu'il vit qu'il était seul dans la pièce. Thomas était peut-être en retard, mais Yvan était assez ponctuel. Étienne était inquiet, et s' ils leurs étaient arrivés quelque chose de grave, de très grave ? Étienne avait un mauvais pressentiment. Il vérifia s'il avait reçu de récents sms ou appels des deux zigouigouis mais sa messagerie était vide, et il n'avait eu aucun autre texto depuis hier matin. Il essaya de les appeler mais pas de réponse, il leur laissa des messages et des textos, en espérant avoir une réponse assez rapide.
Étienne posa les croissants dans la salle de pause et se dirigea vers le bureau de Maxime.
« - Max? T'es là ? »
Max sortit de la tête de ses mails.
- Ouais ça va? T'en fais une de ses têtes dis donc !
- T'as des nouvelles de Yvan et Thomas? Ils ne sont pas là, j'ai essayé de les appeler, mais je n'ai pas eu de réponse..
- Non, désolé pas de nouvelles depuis que je les ai vu partir à 17h30. »
Est ce qu'ils avaient fait un abandon de poste? C'est ce que Etienne pensa, mais ça ne collait absolument avec l'enquête qu'ils menaient, ils étaient si proche du but, ils ne pouvaient pas disparaître comme ça… Si?
« -Comment ça disparu ? »
Maxime haussa un sourcil après avoir écouté le récit d'Etienne.
Yvan et Thomas n'avaient plus donné de signe de vie depuis plus de 12h, ce qui était quand même courant au vu de tous les abandons de poste qu'il y avait eu dans cette entreprise, les gens qui ne donnaient plus de nouvelles du jour au lendemain ; ils y étaient habitués.
Maxime trouvait ces absences bizarres, pourquoi abandonner maintenant?
Alors lui aussi, essaya de les contacter. En vain.
Finalement c'est Thomas qui répondit, - la tête dans le cul, pour parler poliment.- à Maxime qui lui demanda si ça allait.
« - Heu.. alors là tout de suite je pense pas pouvoir venir parce que-
Il fût vite couper par Maxime qui prit sa voix de type chiant qui lui cria limite dans les oreilles, accentuant la forte migraine de Thomas.
- ALORS ON BOIT COMME UN TROU ?
-..Max, mes oreilles…
- AH OUI PARDON, j'imagine que tu n'iras pas voir de médecin ?
- ah bah ça.. tu crois il peut me mettre en arrêt maladie parce que j'ai mal à la tête?
- Essaye toujours, et si non, t'as des nouvelles d'Yvan ? Il n'est pas là aujourd'hui non plus.
- A vrai dire… Je n'ai plus aucun souvenir depuis que je suis rentré dans l'ascenseur.
- Ah ouais sale black out, bah écoute bois de l'eau et prends de l'aspirine ! »
Etrange, vraiment étrange cette histoire.
Avant de signaler, l'absence de Thomas et la disparition d'Yvan, Etienne s'occupa de l'ordinateur d'Yvan, celui-ci devaient contenir beaucoup de choses compromettantes pour l'entreprise mais qui mettrait aussi en mauvaise posture Yvan.
Il alluma le pc, après avoir tapé le mot de passe, qui est la date de naissance de l'employé à qui appartient la cession, il cliqua sur la boite mail, un nouveau mail était apparu ce matin, un certain inspecteur du nom de Monsieur Donzé, avait contacté Yvan pour lui indiquer la date où il viendrait.
5 Jours, soit mardi prochain.
Etienne ne savait pas quoi faire, devait-il répondre au mail en se faisant passer pour Yvan ou il devait être est expliquer la situation ? La situation est : L'employé qui vous a contacté a mystérieusement disparu et la dernière personne à l'avoir vu ne se souvient de rien.
Concentré devant l'écran d'Yvan, Etienne se tenait les mains en croix, il réfléchit bien dix minutes avant de répondre à l'inspecteur.
Il choisit l'honnêteté, quitte à perdre son poste où à avoir des soucis. Il était temps pour lui de quitter ce « travail » malhonnête et de se libérer la conscience.
« Bonjour Monsieur Donzé,
Je n » Expliquer la situation était assez compliqué parce qu'il n'avait aucune idée d'où était Yvan, et toutes les phrases qu'il avait tourné et re-tourné dans sa tête, ne mettait clairement pas le destinataire du mail en confiance.
Il devait en savoir un peu plus, lui aussi devait mener son enquête.
Etienne prit un carnet et alla questionner ses collègues qui était d'astreinte ? Quand avez vous vu Yvan pour la dernière fois ? Est ce qu'il vous avait parlé de quelque chose de particulier ? Avez vous eu de ses nouvelles ce matin ?
Hier c'était Jordan qui était d'astreinte. Il était parti à 17h46 mais il avait oublié ses clés, il s'en était rendu compte arrivé devant sa voiture, en faisant demi tour il avait eu une impression d'être observé, que quelque chose le suivait, mais il oublia vite cette sensation quand après avoir fait quelques mètres dans les locaux, l'alarme retentit. Oui, il avait oublié de désactiver l'alarme.
Finalement il quitta les lieux vers 18h. Pas d'Yvan dans les parages.
Thomas n°2 apporta que la dernière fois qu'il vu Yvan s'était quand ils se sont engouffrés, lui et Thomas (l'autre), dans l'ascenseur. Quand l'ascenseur ouvrit ses portes au rez-de-chaussé c'est Damien qui vu Thomas qui sortit seul de l'ascenseur. Avec un comportement étrange, yeux dans le vide, paroles incohérentes et démarche aléatoire un peu comme un pnj.
L'ascenseur. Est-ce qu'Yvan était magicien ?
Etienne avait écrit cette phrase sur son carnet sans réelle conviction. Déjà parce qu'Yvan avait jamais parlé de magie et que truquer un ascenseur dans une entreprise ça n'a aucun sens. Il entra dans l'ascenseur pour voir si il y avait une trappe ou quelque chose qui sortirait de l'ordinaire, mais partout où ses yeux se posèrent, il ne vit qu'un banal ascenseur.
Arrachant la page où se trouvait cette phrase, réduisant en boulette cette théorie ridicule, il l'envoya droit au but : dans la poubelle.
Et puis quoi encore ? Il aurait était kidnappé par des aliens ? Et Thomas aurait eu un lavage de cerveau suite à ce qu'il aurait vu ?
De pire en pire ses théories.
Le meilleur moyen de savoir ce qu'il s'est réellement passé c'est d'aller voir la dernière personne qui a vu Yvan, soit Thomas.
Attendant patiemment 17h30, Etienne commença à farfouiller dans le pc d'Yvan, voir toutes les preuves qu'il a trouvé, les preuves envoyé à l'inspecteur, ses recherches sur l'entreprise, les schémas dignes d'une théorie du complot, les témoignages de certains des collègues… Le contenu de ce pc était précieux, si quelqu'un d'autre que les personnes qui étaient de « leur côtés » tombaient sur ça, c'était dangereux. Il prit la décision de tout mettre sur sa clé personnelle. Et de supprimer l'intégralité des preuves. Il glissa les dossiers compromettant dans la poubelle et éteignit l'ordinateur.
Une autre théorie lui traversa l'esprit, et si Thomas était un tueur en série ? Décidément il devait vraiment arrêter de regarder « Faite entrer l'accusé » le soir, son cerveau très imaginatif se faisait des films très rapidement.
C'est vrai que ça pourrait expliquer le comportement étrange de Thomas à la sortie de l'ascenseur, mais pas de comment il aurait pu faire disparaître le corps de ce pauvre Yvan.
Et pourquoi Thomas avait-il mal à la tête ? Max' a pensé directement à une gueule de bois. C'est vrai qu'il y a des meurtriers qui après ce mettent des cuites. Mais Thomas n'a pas mentionné d'alcool, il a juste parlé d'un mal de tête.
- Interlude de l'Autre Côté -
Celui qui avait bien mal à la tête c'était Yvan.
Il s'était réveillé chez lui dans son lit, jusque là tout est normal, mis à part l'horrible mal de crâne, tout était normal, il se leva, puis se dirigea vers la salle de bain.
Arrivé devant le miroir, il n'y avait pas son reflet.
Les souvenirs de la veille lui reviennent la discussion avec Thomas, l'excitation d'enfin piéger la boîte, puis les lumières qui s'éteignent, quelque chose qui le tire vers le haut, une sensation de quitter son corps et le vide.
Le Néant exactement. Il fait noir, sombre, il y a de l'écho, le temps semble éternel. Est ce que c'est ça la mort ? Finir seul dans le noir éternellement ?
Il cria, pleura et se déplaçant à l'aveugle dans cette immensité, le temps passait très vite, il avait l'impression que cela faisait dix années qu'il était bloqué ici.
Soudain il sentit une chaleur, quelque chose approchait. La chose en question dévoila deux iris verts , puis deux immenses ailes et enfin un humain ou plutôt une créature à l'apparence humaine.
« Un ange ! » s'écria Yvan, reculant, choqué de la créature céleste qui se trouvait devant ses yeux.
La créature s'approcha d'Yvan, l'entourant de ses ailes, l'emprisonnant et l'interdisant de s'échapper dans cet obscur monde.
Entouré de chaleur et de plumes aux nuances orangées, la créature le fixait intensément dans les yeux. Yvan avait l'impression que l'« ange » qui se trouvait face à lui pouvait lire au plus profond de lui, décryptant son âme.
L'homme céleste prit enfin la parole
« Je ne suis pas un ange, très loin de là même. » répondit la créature avec un visage fermé.
« Qui êtes-vous ? Où suis-je ? » Une dernière question démangeait Yvan, il n'eut pas le temps de la poser que la Chose y répondit.
« Tu es mort, enfin sur le plan terrestre. T'es un fantôme quoi. » lui dit-il avec un sourire sur les lèvres.
« Mais comment est ce possible ? J'étais dans l'ascenseur avec Thomas ? Si je suis mort Thomas aussi ?! » pensa-t-il, trop tétanisé pour ouvrir la bouche.
Yvan commençait à blanchir, complètement angoissé à l'idée d'être mort, et en plus dans l'incapacité de faire un malaise, vu qu'il n'avait plus de corps, forcément c'est compliqué…
La créature prit le bras d'Yvan dans ses mains et un flot d'énergie parcouru dans son corps comme une décharge électrique.
Le monde obscur où ils se trouvaient commença à s'illuminer avec des milliers de couleurs, la chaleur qui s'était installée depuis quelques temps commençait à brûler Yvan, il avait l'impression de se désintégrer, sa vision commençait à s'aveugler, les couleurs bien trop lumineuses devenaient blanches. Il ferma les yeux un instant, quand il ouvrit les yeux, il était dans une pièce entièrement blanche, pratiquement vide, seul une clé dorée trônait sur une table, elle aussi d'un blanc immaculée.
Yvan s'approcha de la table, méfiant, après avoir eu une sensation d'être brûlé vif, ce qui n'est guerre agréable. Il commença à approcher sa main de la clé et commença à entendre des voix.
Des voix qui lui étaient familières, des voix qui quand il était encore en vie, ils les entendaient tout les jours.
La créature réapparu en une fraction de seconde, dévoilant un peu plus à quoi il ressemblait exactement. Pour Yvan c'était un homme blanc, avec des cheveux de feu, avec un style vestimentaire bloqué à l'époque romaine, c'est-à-dire une tunique bleu-verte avec un corset piqué à une dame du XIXe siècle. Des parures de bijoux de perles recouvraient son torse ainsi que des chaînes dorées sur ses épaules. Un goût vestimentaire douteux, mais est ce qu'Yvan était autorisé de le juger alors que lui même avait une passion pour les pantalons pattes d'éléphant et qu'il aurait secrètement aimé naître dans les années 70 ?
« J'ai un peu de peine pour ce qu'il t'est arrivé… Tu étais si près du but, accomplir quelque chose de bien dans ta vie de petit être de chair. »
Perplexe sur l'honnêteté de la divinité, Yvan répondit d'un petit merci.
« Quand tu tiendras cette clé, tu pourras être écouté, ainsi que faire bouger des objets. N'en abuses pas, celle-ci n'est pas éternelle. Fais les bons choix. »
Yvan mit le collier de la clé autour de son cou, puis la créature, du bout de ses deux doigts placés sur le front d'Yvan, le téléporta chez lui, dans son lit.
La magie céleste ne lui réussissant pas, Yvan sombra dans les bras de Morphée dans son lit.
- Fin de l'interlude -
Accoudé sur son lavabo, face au miroir, Yvan regarde dans le vide, littéralement dans le vide vu qu'il n'y a personne dans le miroir, ou plus exactement ses toilettes et sa cuvette en résine époxy où il y est intégré des coquillages et des dauphins.
Yvan souffla, est ce que c'était réel tout ce qu'il avait vécu ? Est ce que cette créature était réelle ou avait-il imaginé toute cette histoire ? Il avait beaucoup d'imagination depuis tout petit, il s'imaginait des histoires avec des anges, des chevaliers, des petits poneys recouverts de fleurs… Pour lui les anges étaient des créatures douces et rassurantes, tout l'inverse de ce que la créature lui avait fait ressentir. Bien heureusement celle-ci avait démentie être un ange, enfin il ne savait toujours pas ce qu'était cette chose mais si cette chose était un Dieu, il comprenait pourquoi beaucoup de chose sur Terre ne tournait pas rond.
Sérieusement, il lui avait donné une clé. Une clé magique, mais une clé. Si il était vraiment peiné par sa mort il aurait pu faire un peu plus, non ? Par exemple, juste un petit exemple lui rendre son corps, un petit geste de rien du tout se dit Yvan.
Qu'est-ce que ça coûterait à un Dieu de lui redonner une intégrité physique, alors qu'il a probablement décidé de pleins de truc super important comme peut-être la création de l'univers, et qui a quand même prit la peine de donner et de voir un humain alors qu'il était sans doute super occupé !
Yvan souffla une nouvelle fois.
Glissant ses doigts sur la clé autour de son cou, il choisi de déverrouiller son téléphone, découvrit les 15 appels en absences, les nombreux textos d'Etienne et de Max', mais par contre, aucun de la part de Thomas.
Ses craintes sur le fait qu'il soit mort empiraient.
Alors pour vérifier ses craintes, au lieu de l'appeler parce que pour l'instant expliquer qu'il est mort et qu'il peut communiquer grâce à une clé magique donné par un type à plumes n'est pas la meilleure option pour rassurer ses collègues.
Alors naturellement, il se rendit chez Thomas, enfin dans son quartier vu qu'il ne connaissait pas l'adresse précieuse.
Sur le chemin, il croisa d'autres « fantômes » errant dans les rues, certains ne semblaient pas se rendre compte qu'ils étaient des fantômes. Une vieille femme râlait parce que les nouveaux locataires de l'appartement où elle logeait avaient décidé de repeindre sa chambre couleur « jaune pisse » ce qui lui déplaisait fortement donc elle criait sur les nouveaux habitants. Bien-sûr ceux-là n'entendaient absolument rien.
Continuant sa route, il suivit un peu son intuition mais surtout il se fit aux indications que Thomas lui avait laissé, inconsciemment quand il lui racontait les potins et commérages de la résidence où il vivait.
Un arbre mort, avec un canapé qui pu la mort, adossé contre l'arbre. Trouvé. Le couple infidèle que Thomas a vu des frasques de leur ébats dans la fenêtre des toilettes. Vu, il aurait préféré ne pas voir pour le coup.
Bon il avait au moins trouvé l'immeuble, l'avantage d'être un fantôme c'est de pouvoir passer à travers les murs. 1er Etage, il commença par le 14, un jeune homme qui visiblement était parti travailler et avait oublier de faire sa vaisselle, le 16 une férue de plantes où son appartement était une véritable jungle, le 18, des volets fermés, à première vu, personne dans l'appartement. Mais dans le noir, on ne distingue pas grand-chose, alors Yvan choisit de tenir sa clé, et d'allumer une lumière. Mauvaise idée.
Il choisit d'allumer la lumière de la chambre. Tenant la clé dans sa main, il ne fût pas assez rapide et Thomas l'a vu.
La lumière toujours allumée, Yvan maintenant invisible, n'osant pas bouger ni quoi faire, reste planter dans l'encadrement de la porte. Est-ce que la clé le rendait visible ? La créature n'aurait quand même pas oublier de lui indiquer cette partie très importante de la clé ?!
C'est finalement Thomas qui prit la parole d'une petite voix
« Eu, Yvan ? » Thomas perplexe sur la situation qui venait de se produire se demanda si il n'était pas entrain d'halluciner ou d'avoir rêvé.
« Je deviens fou c'est pas possible… Il faut vraiment que je prenne rendez-vous. »
Thomas avait l'impression de devenir fou, entre la disparition d'Yvan dans l'ascenseur, la lumière qui s'allume avec Yvan qui apparaît en face de lui, c'est bon il était au bord de la folie.
De son côté Yvan, réfléchissait si c'était une mauvaise idée de prendre possession du téléphone de Thomas et de lui expliquer la situation, peut-être allait sombrer dans la folie si il découvrait qu'Yvan était réellement un fantôme.
Alors il partit, avec un pincement au coeur de ne pas pouvoir se confier à son Dr. Watson, son compagnon d'enquête. Il se rendit à la Fenêtre, voir ses autres collègues, Etienne et Maxime, ceux qui lui avait laissé beaucoup de messages.
Arrivé là-bas, il préféra prendre les escaliers, l'ascenseur lui rappelant trop son traumatisme de la veille.
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lesoreillesouvertes · 6 months
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Une après-midi à Détroit ⚡️
Je croyais que les doubles portes d’entrée étaient composées d’une porte et d’une moustiquaire ou grille. Mais en fait, la grille est vitrée et c’est un deuxième rempart au bruit et au froid ! C’eat même sur cette porte qu’il y a la serrure à code ^^
J’ai découvert il y a quelques mois, the Underground Railroad (grâce a une série encore). C’est le chemin de fuite emprunté par les esclaves du sud des Etats-Unis vers le nord et les états libres. Le vocabulaire utilisé pour rester discret était celui du transport en train, les personnes en fuite « voyageurs » ou « bagages », les endroits avec des complices pour les cacher : des « stations » et les gens qui les aidaient des « conducteurs ». Detroit était la dernière ville étasunienne de ce voyage avec pour nos de code « Midnight » ou « minuit ». Le Michigan étant un état libre ne reconnaissant pas l’esclavage, ça a été une destination privilégiée pour les africains américains. Detroit est toujours là où l’une des ville avec la plus grand proportion d’habitants africains américains. Et en tant que voyageuse, je sens une plus grande équité sociale entre noirs et blancs ici. À Chicago, il y a vraiment fort cette différence de classe social selon la couleur de peau.
En 1987, a été mis en service un mini métro aérien qui tourne en boucle autour de downtown et offre une vue sympa sur certains bâtiments et places. Il est automatique, on peut se mettre à la place du volant !
Karen qui a proposé de m’héberger sur Couchsurfing mais qui en fait à plusieurs maisons dans la ville dont 2 en auberge/Air BNB m’a invité à dîner chez elle pour me faire visiter son immense maison dans un quartier très bourgeois ! Au coin de sa rue, vit Meg White des White Stripes et elle est fan d’Halloween. Son jardin est parfait !
Et j’ai eu le droit à un parfait dîner américain en famille : gratin de mac’n’cheese, kale poêlé à l’ail, ribs à la sauce barbecue, biscuit maison et des cookies maison aussi, avant de visiter la maison puis rentrer papoter avec mes colocs.
(Ici ce ne sont que des photos de mon téléphone. Je vais partager un stock de plus belle qualité très bientôt, de Chicago à Détroit !)
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havaforever · 9 months
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TOP10+++ des plus belles EXPO 2023
1 - VERMEER au Rijk Muséum à Amsterdam
L'expo du siècle, dans une des plus belles villes d'Europe! La lumière du maitre hollandais, mais aussi sa fragilité, sa douceur et son intensité. Un moment de grâce.
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2 - Eliott Erwitt au Musée Maillol
Bouffée d'air frais et d'humour, le sens critique avec un talent fou, étonnant à tout moment, et absolument éblouissant.
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3 - Françoise Pétrovitch au Musée de la vie Romantique
Une découverte qui ne laisse pas indemne, grâce et beauté, lyrisme et élégance.
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4 - Rothko à la Fondation Vuitton
Une rétrospective qui permet enfin de saisir la grandeur de ce peintre mystérieux apparemment incontournable de l'Art Moderne.
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5 - Réouverture du Musée Bourdelle et Philippe de Cognée
Un lieu à la fois charmant, intime et grandiose, le temple de la sculpture pour recevoir un artiste talentueux en pleine expansion.
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6 - Germaine Richer au Centre Pompidou
Elève de Bourdelle, femme inspirée, résolument moderne, Beaubourg a fait honneur à cette patte originale et savoureuse.
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7 - Nicolas de Staël au Musée d'Art Moderne
L'abstraction, la modernité, la couleur, l'expression, tout est beau chez de Staël.
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8 - Modigliani au Musée de L'Orangerie
On en aurait voulu encore un peu plus, mais Modigliani ne ressemble à personne, at sa peinture se savoure dès la moindre dose.
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9 - Peter Doig au Musée d'Orsay
Etonnant, poétique, lumineux, rafraichissant. Un moment trop bref, mais très agréable.
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10 - Norman Foster au Centre Pompidou
Immersion dans le monde d'un des plus grands architectes du 20ième siècle. Impressionnant, foisonnant, monumental, ingénieux. Quand les techniques deviennent si créatives qu'elles s'érigent en art.
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11 - Antony Gormely au Musée Rodin
Depuis plus de quarante ans, Antony Gormley explore les relations de l’homme à l’espace qui l’entoure à travers le corps humain.
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12 - Miriam Cahn au Musée d'Art Moderne
Dénonciation, provocation, quand l'art devient douleur, ou la quand la souffrance est sublimée par son expression esthétique.
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13 - Chiharu Shiota à la Galerie Templon
Des fils à retordre, de cordes pour se pendre, du sang qui coule, des liens qui se font et se défont; à la vie à la mort.
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14 - Thomas Demand au Jeu de Paume
Réalité, copie, virtualité, représentation et miroirs de faux semblants
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15 - Ron Mueck à La Fondation Cartier
Moins Ron Mueck que par le passé, une nouvelle phase du sculpteur Australien à découvrir.
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Pour revoir les plus belles expos de 2022, cliquez ici
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bonheurportatif · 1 year
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En juillet, j'ai quitté tumblr (5)
28 juillet Nous avons descendu les remparts arborés de la ville, jusqu'à ce qu'une librairie nous arrête. J'ai reçu un coup de fil pour un problème à régler à 200 kilomètres d'ici. Nous avons découvert la belle médiathèque de la ville. Nous avons discuté avec la médiathécaire : l'informatique de l'agglo a été piratée la veille, rendant l'inscription, la consultation du catalogue et l'emprunt des documents totalement impossibles. La pluie nous a contraints à un repli au moment du dessert. Nous nous sommes installés dans les fauteuils, dans des salles presque désertes, et nous avons lu jusqu'à la fermeture. J'ai fait un tour de ville en voiture avec Cadette. Nous avons pris un verre sur la petite place. Sur la table, le recto comme le verso d'une boîte métallique de cigarillos faisant office de cendrier affichait de vilains orteils gangrenés. J'ai lu les deux bandes dessinées achetées par Benjamine le matin. Nous avons regardé un peu dubitatifs un vieil Almodovar. J'ai reçu un avis de réception ambigu de la revue à laquelle j'ai soumis un texte : je n'ai pas compris si ma proposition était recevable ou pas.
29 juillet Nous avons fait un tour rapide au marché. Nous sommes allés dans un grand entrepôt commercial faire les courses de Cadette. J'ai fait de l'attente en pleine conscience dans la grande allée centrale, j'ai observé les grands, les petits, les gros, les en jogging et les voilées, les affairés et les badauds, les familles et les solitaires… Nous sommes allés voir notre ancienne maison, qui nous a semblé figée dans un jardin devenu luxuriant, presque trop. Nous sommes allés cueillir des mûres dans un gigantesque potager et ce fût un très bon moment. Nous avons fait un second tour pour montrer à Benjamine sa maison d'enfance. Nous avons mangé nos mûres, presque déjà trop acides. J'ai regardé Premier contact, de Denis Villeneuve, avec Cadette.
30 juillet Nous sommes allés au marché et nous y avons retrouvé notre dealeur mythique de chèvre poivré. Nous nous sommes peut-être mutuellement reconnus. Nous avons assisté à une altercation tendue, avec shoot dans des cartons et jet de tomate, entre une jeune zonarde querelleuse et un maraîcher énervé. Nous avons acheté des aubergines farcies végétariennes. Nous avons pris un café au Rex. Rien n'a changé dans cette partie de la ville. Je suis allé reconnaître les voies d'escalade avec Cadette. Nous avons pris un peu de hauteur dans la vallée. Nous avons rivalisé d'acrobaties pour faire le point sur une grosse araignée jaune. J'ai estimé sur un calculateur en ligne la distance et la durée approximatives d'une potentielle randonnée.
31 juillet (Je me suis fâché avec l'estivant d'en face, qui commençait à privatiser les places de stationnement dans la rue à coup de cônes de chantier.) (Comme à l'accoutumée, mon agacement est sorti de manière maladroite.) (La nouvelle politique de publication de tumblr, limitant les posts à 4 096 caractères, a achevé de me convaincre que ce réseau n'était plus pour moi et que j'allais le quitter.) J'ai mangé des tomates farcies.
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Merci de votre fidélité, ce journal va très probablement prendre la forme d'une newsletter, je vous tiens au courant ici-même. A bientôt, Philippe
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argentinechili2024 · 7 months
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Première escale à Montevideo
Belle journée ensoleillée avec 20 degrés ce matin. Nous avons vu le bateau s’approcher doucement du port et découvert la ville depuis notre balcon.
Après le déjeuner, nous avons quitté le bateau pour découvrir la vieille ville. Montevideo était encore endormie. C’est dimanche, et ici, tout est fermé le dimanche. Absolument rien d’ouvert.
Nous avons visité les principaux lieux historiques et en avons fait le tour en deux heures. Il était midi quand nous sommes revenus à notre point de départ. Nous aurions pu dîner au marché, où il y avait quelques restaurants ouverts. Mais bof, comme on voyait notre bateau d’où on se trouvait, on a décidé d’y retourner et de manger léger après notre souper gargantuesque d’hier soir.
Nous passerons l’après-midi sur le navire à en découvrir ses différents attraits et à nous reposer.
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Dans les rues du vieux Montevideo. Certains endroits, comme à droite, ressemblent drôlement à l’Espagne.
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Restaurant du marché public.
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Certains endroits, comme ici, ressemblent vraiment à ce qu’on voit en Espagne.
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Très belle porte dans un quartier résidentiel.
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Teatro del Solis, construit en 1841. Fermé, bien entendu…
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lia-ve-art · 10 months
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Dernières publications de 2023
>>> un dessin dans VIOLET SONGE, belle édition sérigraphié par Aude Carbone chez Epox & Botox, avec plus d’une trentaine d’artistes.
Ce dessin parle du désir d'autodétermination de femmes qui connaissaient les secrets des plantes et en usaient pour échapper aux emprises sociales (dans les Alpes médiévales et ailleurs). Plantes qui pouvaient empoisonner leurs maîtres et maris abusifs, qui pouvaient éviter des grossesses non désirées ou potentiellement fatales … Ou celles qui ont des effets psychoactifs : de nombreuses femmes ont été accusées durant la Chasse de participer à ce que leurs inquisiteurs amalgamaient au “Sabbat” (pour les associer à d’autres boucs-émissaires). Notamment en s’intoxiquant avec des onguents pour voler vers d’autres états de conscience. On disait qu'elles allaient à "La Grande Fête" ou au "Jeu". D’ailleurs, le balai placé entre les cuisses des sorcières stéréotypées actuelles tirerait son origine iconographique d’un simple petit pinceau permettant d’appliquer cet onguent sur les muqueuses, pour un effet rapide et maximal.
>>> Dans le captivant fanzine MOURRONS autour de la mort et ses tabous, édité par Pole Ka & Kimberly Clark : un texte cathartique racontant comment j’ai découvert un mort que personne d’autre ne voulait voir, en plein centre ville... Et ce que cette bouleversante découverte a à voir avec des processus [al]chimiques.
>>> Dans Cahot, une revue sur l'envie d'un nouveau monde, ma linogravure "Rebirth" sur papier fait maison.
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perduedansmatete · 2 years
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2022 ambiance cheloue
cette année j'ai eu mes premiers partiels en présentiel et c'était aussi les derniers (j'ai tout niqué), j'ai bu trop de tequila alors que j'aime pas la tequila, fumé trop de shit comme si j'avais de nouveau 16 ans et ça m'a pas trop réussi souvent, j'ai un peu trop vomi car je veux jamais m'arrêter et que je dois plus boire de ni de tequila ni de bières immondes à 9 degrés, j'ai embrassé énormément de mecs et pas assez de filles, j'ai mis mes doigts dans beaucoup de nez sans aucune raison, eu des techniques d'approches beaucoup trop nazes qui ont toutes beaucoup trop bien marché, j'ai fait des bêtises en vendée, en normandie mais jamais autant qu'à bordeaux, d'ailleurs je suis tombée amoureuse de cette ville j'y pense tout le temps j'exagère trop, on m'a tej et j'ai eu le seum mais j'ai aussi tej et j'avais moins le seum, j'ai passé beaucoup beaucoup de temps à attendre quelque chose mais quoi ? j'ai beaucoup baisé mdr et ça n'a jamais été aussi cool, je me suis souvent affamée parce que j'avais pas la force de manger, j'ai fait beaucoup de choses "pour l'expérience" ou variante "parce que c'est drôle" et c'était souvent effectivement drôle sur le moment mais regrettable en y repensant
j'ai vu plein de concerts super cool genre the cure !!!!? odezenne et la femme, j'ai cru que j'allais mourir dans des pogos mais c'était marrant, je suis allée dans des festivals paumés trop nice, j'ai accepté des choses que j'aurais pas du accepter, j'ai cru que j'allais pas finir l'année, j'ai enfin vu no', j'ai pleuré au cinéma, j'ai pleuré en boule dans mon lit, j'ai pleuré dans les rues de bordeaux, j'ai pleuré dans des parcs sous mes lunettes de soleil comme une drama queen et sur la tombe de papy pour la première fois, j'ai vraiment cru que j'étais enceinte, donc j'ai dit que je ferai plus de conneries mais j'en ai refais, j'ai eu des discussions sérieuses alors que j'étais trop bourrée, j'ai essayé de communiquer mais ça a pas toujours bien marché, mon dos a encore fait des siennes mais on m'a confirmé qu'au moins j'ai pas le gène maudit de la famille, j'ai vu des CSP+ danser sur bella ciao et ça m'a fait rire, j'ai acheté plein de trucs grenouilles à ma soeur, j'ai vu grandir bébé tokyo et vieillir ma vieille falia, on a fait des gâteaux d'anniversaire moches, j'ai volé quelques tee-shirts trop grands pour moi et un body que je rendrai jamais à sa propriétaire
j'ai eu ma licence avec mention très bien mais j'ai pas eu la force et la confiance de postuler à des masters et je regrette lol, j'ai vu mes copines se mettre dans des états pas possible pour des mecs et après je me suis rendue compte que j'étais mal placée pour penser ça, j'ai survécu à mes vacances dans le sud, et aux mezzanines sous 40 degrés, on m'a fait du mal mais bien, j'ai dit que je ferai des trucs et je les ai pas fait, on a déchiré des draps et taché d'autres, on m'a pris très fort dans ses bras et j'ai eu l'impression qu'on me réparait un peu, j'ai fait tomber un mec dans les pommes et j'ai eu très peur, j'ai aussi fait beaucoup de siestes au lieu de bosser quand j'étais dans le rush ou que j'étais trop dans le mal comme si ça allait tout régler, j'ai eu envie de manger des riches et puis j'ai eu envie d'être riche, j'ai souvent rêvé d'un accident bête et mortel car rien ne m'intéresse vraiment, on a découvert qu'on avait hérité d'un inconnu et j'ai visité sa maison il avait l'air trop cool dommage que tu sois mort mec, j'ai cru que j'étais amoureuse et en fait non, j'ai joué à pou et j'ai fait des colliers de perles aux gens que j'aime parce que j'ai 4 ans
j'ai été énervée que les gens soient cons et de droite, j'ai vu plein d'expos trop cool qui ont nourri mes pupilles, on m'a dit que j'étais paumée et malsaine mais on m'a dit je suis fier de toi, je suis tombée amoureuse un soir d'un bel anglais qui m'appelait belle mathilde mais il était en couple, j'ai fait une raclette alors que j'aime pas le fromage et c'était cool en fait my bad, j'ai pleuré la mort de gaspard ulliel beaucoup trop premier degré, je me suis pissée dessus de rire plusieurs fois, j'ai été trop gentille, j'ai pas assez osé puis j'ai trop osé, j'ai failli ken dans des buissons (ça c'était trop osé), j'ai récupéré une guitare qui prend la poussière chez moi parce que je sais pas comment en jouer et que j'ai tej celui qui aurait pu m'apprendre, j'ai écrit des lettres mignonnes et j'en ai reçu d'autres, on m'a oppressé et ça m'a cassé les couilles, on m'a beaucoup appelé sans que je réponde alors que j'avais vu, j'ai appris des choses terrifiantes sur ma famille en parlant avec ma cousine et d'autres super tristes en lisant les mémoires de mon arrière grand-mère, j'ai préféré le monde dans ma tête
j'ai souvent dit que je cherchais du taff sans en chercher, on m'a pris pour une conne et j'ai fait comme si je savais pas et j'ai pris des gens pour des cons comme si de rien n'était, j'ai été heureuse de plus remettre les pieds à la fac puis j'ai été un peu nostalgique car mon cerveau aime trop me faire croire que de mauvais moments sont de bons souvenirs, je me suis rendue compte que j'étais myope et que la mangue c'était super bon, on m'a dit "je me sens super bien avec toi" et on m'a demandé trop de fois à mon goût "et tu fais quoi alors cette année ?", j'ai passé beaucoup de temps à fixer mon plafond en me sentant vide, j'ai vu la vénus de botticelli en vrai, j'ai eu tellement mal aux tripes d'avoir à ce point envie de mourir tout en sachant que j'étais là pour rester, j'en ai voulu à mon cerveau d'être aussi ravagé, on m'a envoyé beaucoup d'animaux mignons en me disant "us" et ça fait toujours autant fondre mon cœur, j'ai attrapé une souris à main nue alors que je voyais tout flou, j'ai perdu le k-way de mon grand-père et ça m'énerve, on m'a volé des lunettes trop cool et ça m'énerve encore plus, j'ai fait des choses d'adulte et j'ai trouvé ça bizarre
je me suis pas sentie à ma place puis je me suis souvenue que je me sentais jamais à ma place donc ça m'a rassuré un peu finalement, j'ai pas pleuré le jour de mon anniversaire et c'était pas arrivé depuis longtemps, on a écrit des poèmes à mes fesses, j'ai pensé beaucoup de choses très fort sans oser les dire, j'ai pris des rdv chez des psy que j'ai toujours annulé, j'ai ramassé des objets insolites par terre car la rue c'est le meilleur des magasins, je me suis souvent trouvée dégueulasse et des fois trouvé trop belle pour ce monde, j'ai beaucoup joué et rigolé avec mes amis et j'ai rencontré quelques nouvelles personnes que je veux connaitre plus, je me suis sentie utilisée et c'était cool, je me suis sentie utilisée et c'était pas cool, on m'a fait découvrir de belles musiques, j'ai trouvé un taff et j'ai un peu été payée à rien foutre ce mois-ci c'est super, j'ai eu des envies d'HOMME-icides à intervalles réguliers, j'ai essayé de me remettre vraiment à lire sans énormément de succès, j'ai menti dans mon propre intérêt, et on m'a demandé plein de conseils alors que je suis incapable de bien gérer ma vie
en vrai j'ai rien compris à cette année, il s'est passé plein de choses très vite, mais d'autres semblaient ne jamais vouloir s'arrêter, j'ai été intensément triste mais j'ai vécu quelques pics de vie très drôle et qui m'ont fait du bien au cœur, le stress m'a pourri la vie comme d'hab que dire j'ai peur de tout des gens des premières fois de l'inconnu de l'administration du futur et de mon futur du jugement des autres qui est en fait surtout celui que je me porte, mes rencontres ont été autant positives que négatives, je me suis éloignée de certaines personnes que j'aime mais je me sens bien entourée de mes meilleurs cops sinon j'angoisse déjà de l'année prochaine car comme l'année dernière je suis pas plus avancée sur ce que je veux faire de ma vie et sur ce que je vais faire pour continuer mes études je pense à tous les dossiers que je vais devoir remplir je sens que je vais pleurer beaucoup de larmes de rage et de larmes tout court car je fais nimp de ma vie et que je respecte jamais mes limites mais bon j'imagine qu'il y aura aussi des trucs sympa j'ai déjà plein de concerts prévus, des week-end avec mes cops, je gagne des thunes donc je vais pouvoir m'acheter de nouvelles dr martens, je vais me relancer dans la couture j'ai plein d'idées et puis j'ai des relations à approfondir, des choses à accomplir et surtout je vais continuer de passer mon temps à râler sur tumblr et ça c'est cool (pour moi pas pour vous désolée si vous avez lu jusque là fallait pas, de toute façon vous n'existez pas)
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pascal-et-sarah · 1 year
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Installation
Et bien une fois que nous sommes arrivés sur place (dans un hôtel réservé pour 15j) il est temps de partir à la recherche d'un appartement et à la découverte d'une nouvelle vile. Petit bonus, nous sommes arrivés en plein pendant la fête de l'indépendance du Vietnam déclarée le 02 Septembre 1945, indépendance de... Qui vous savez. L'ambiance est à la fête, une sorte de super 14 Juillet où tout le monde serait dans la rue.
Après 12h de vol, un passage de frontière sans histoires et une récupération de valises qui n'ont pas été perdues 🥳 les petites péripéties commencent. Avant de partir pour la ville et notre hôtel on voudrait
changer de l'argent pour avoir un peu de liquide local
acheter des cartes SIM locale pour avoir accès à internet
Ça tombe bien la moitié des touristes font la même chose que nous et donc il y a de nombreuses boutiques qui proposent ces services. Pas de chance pour pouvoir récupérer un numéro de téléphone il faut appeler le service client (je pense que vous voyez où je veux en venir). En pleine fête nationale, il n'y a personne de l'autre côté pour répondre, tant pis on aura un numéro temporaire le premier mois et en boutique ils rattraperont le coup plus tard.
Une fois à l'hôtel on s'écroule un petit peu mais pas longtemps, à 14h on a rdv pou visiter des appartements (pas le temps de niaiser). Nous nous déplaçons en utilisant l'application Grab, une sorte de super App (Uber + Delivroo + Paypal + Glovo...) qui a carrément bouté Uber du marché Vietnamien (?Asiatique?). On visite des choses plus ou moins belle mais dès le deuxième appartement on sait que ça sera celui-là.
Contrairement à ce que l'on pensait, on ne vivra pas dans un gros immeuble à la japonaise mais dans un petit immeuble de 5 étages avec un petit papy à l'entrée qui sert d'agent de sécurité. L'appartement vient avec internet, 2 séances de ménage par semaine, l'eau courante (mais pas l'eau pour boire) et bien sûr l'air conditionné dans toutes les pièces à vivre.
Plus de photos plus tard.
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On a eu de la chance de trouver rapidement un appartement et donc de pouvoir s'installer. En plus l'hôtel a été sympa avec nous en acceptant de modifier notre réservation sans frais.
Il nous faut maintenant prendre nos marques.
Bises et canicule 🥵
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aisakalegacy · 1 year
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Printemps 1905, Hylewood, Canada (1/5)
Cher cousin Adelphe,
J’ai lu avec une grande attention les lettres que Constantin et vous-mêmes m’avez adressés. J’ai bien conscience que ma réponse s’est faite attendre, mais comprenez, depuis que je suis rentré au Canada, ma vie est si morne, je n’ai tout simplement rien à en dire. Comment entrer en compétition avec votre félicité conjugale et les fouilles du temple d’Hâpi ? Je vous le dis, il n’arrive jamais rien à Hylewood. De toute l’île, je suis probablement le seul qui ait jamais quitté le Canada. Ici, plus grande attraction se résume aux touristes qui viennent séjourner l’été. Plus que tout, je regrette le manque d’ouverture d’esprit des insulaires, qui regardent au mieux avec un étonnement presque candide, au pire avec dédain ou frayeur, tout ce qui leur est un peu étranger. Je vois avec horreur ma propre fille adopter ce chemin, elle qui est pourtant pensionnaire à la ville…
[Transcription] Louise Le Bris : Papa, Maman dit que vous avez découvert une tombe appartenant à une pharaonne, est-ce que c’est vrai ? Jules Le Bris : Techniquement, ce n’est pas moi qui l’ait découverte, c’est… Louise Le Bris : Au pensionnat, Mme Dufour nous a montré des images de Marie-Antoinette. Comme elle était belle ! Les reines d’Egypte étaient-elles aussi jolies ? Jules Le Bris : Naturellement, elles étaient incroyablement élégantes. Elles portaient des jupes à bretelles… Louise Le Bris : … À bretelles ? Jules Le Bris : Oui, ou sans, avec des colliers faits de multiples rangées de pierres, et des vêtements de coton, de lin ou de laine, et elles se teignaient la peau d’une résine qu’on appelle le henné. Louise Le Bris : Des pierres, de la laine et de la résine… Cela semble bien barbare. Je crois que je préfère Marie-Antoinette… Jules Le Bris : Barbare ?! Les reines d'Egypte ancienne étaient élégantes et majestueuses dans leurs costumes et leurs bijoux magnifiques ! Tu diras à ta Mme Dufour qu’elles n’ont rien à envier à ses reines françaises !
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juliendorcellove-blog · 8 months
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Une cataplana de visites :
Dimanche 1er octobre, nous partons à la découverte de Faro, la plus grande ville de l'Algarve, avec son aéroport. Nous profitons du déjeuner pour déguster notre première cataplana.
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La cataplana est une sorte de tajine en cuivre, qui permet une cuisson à l'étouffée de fruits de mer, poissons ou viandes et légumes...délicieux !
Nous enchainons par un petit concert de guitare portugaise, sympa. (guitare à 12 cordes).
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Faro
Lundi 2 octobre, c'est la Randonnée du chemin des promontoires, en bordure de falaises (N°46), qui part de Carvoeiro, notre lieu de résidence.
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Panneau d'information illustrant la géologie du paysage.
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Mardi 3 octobre, 8 heures, personne sur la plage de Carvoeiro où nous petit déjeunons : une belle lumière.
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Collation prise, nous enchainons avec les courses hebdomadaires, sur le parking, les caddies peuvent prendre diverses formes :
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Mercredi 4 octobre, excursion à l'est : une petite église extraordinaire nous attend à Sao Lourenço. ses murs et son plafond sont entièrement recouverts d'azulejos bleus avec un cœur doré à l'or brésilien. Les photos sont interdites (pour favoriser la vente de cartes de mauvaise qualité), alors, en bons français...
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Nous découvrons une nouvelle plage, Praia da Falaisia, 6 km de falaises rouges et ocres, avec une balade au soleil couchant.
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Jeudi 5 octobre, nous randonnons à Portimao (N°32), rando sympa sur une lagune qui fait le bonheur des oiseaux limicoles, dont les flamants roses, et des pêcheurs à pied.
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Samedi 7 octobre, en route pour Monchique, petit village de montagne, à l'ambiance sportive, décontractée (V.T.T., marcheurs), avec ses boutiques d'artisanat. Nous faisons une pause.
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Nous y avons déniché une super guitare multifonctions pour nos futures soirées !
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Au bout d'une route bordée de forêts de chênes liège et d'eucalyptus, nous nous resourçons à Praia da Arrifana, ambiance "surf" et zénitude...
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notrebellefrance · 1 year
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Avignon
- Place des Châtaignes - Avignon Ce nom remonte au moins au XIVe siècle, et vient assurément de ce que le marché aux châtaignes se tenait en cet endroit.
- Place des Carmes à Avignon cette place doit son nom à l’établissement qu’y firent, en 1267, les religieux du Mont Carmel.
La voûte de leur église s’écroula le 20 mai 1672. L’église fut alors rebâtie mais on n’y fit point la voûte. Celles qu’on y voit aujourd’hui sont en briques et ont été faites vers 1835.
Entre la place et la rue des Infirmières, les Carmes possédaient quatre petites maisons qui formaient l’île 14. Elles furent démolies au mois d’octobre 1791 et ce numéro manque aujourd’hui dans la série des 157 îles dont se compose la ville.
- Tour Philippe-le-Bel - Villeneuve-lès-Avignon
Donjon d’une forteresse édifiée au XIIIe s. par le roi de France Philippe IV le Bel, au débouché du célèbre pont d’Avignon dont elle contrôlait l’accès, la Tour Philippe le Bel domine toute la Provence. Très belles salles voûtées, espace muséographique permanent, découverte du pont d’Avignon en 3D dans son paysage à différentes époques, panorama sur la vallée du Rhône.
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steff-02 · 1 year
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Ce matin on va partir à la découverte de Johannesburg (Joburg ou Jozi de par ces petits noms). Comparé à hier soir quand on est arrivé, ce matin avec le soleil c’est moins glauque 😂! Avant de partir, on prend notre petit déjeuner. Ils n’ont pas beaucoup de choix. On opte tous les deux pour une formule salée, c’était sans compter qu’il y avait une mayonnaise au chili qui accompagnait le tout…🥵 demain matin je prendrait un yoghurt et des fruits 😂.
Comme on savait pas trop par où commencer notre visite, on a opté pour les bus touristiques qui font le tour de la ville. L’arrêt le plus proche est à 30 minutes de marche. On est pas pressé, alors tout insouciant, on s’élance de les rues de Joburg. À peine nous avons traversé la route que le portier de l’hôtel nous cours après. Il nous demande où nous allons et nous dit qu’il ne faut pas partir à pied, que c’est dangereux pour nous (en tant que blanc). Il nous dit qu’il vaut mieux appelé un Uber. On fait alors demi tour et suivons son conseil. Quelques minutes plus tard notre chauffeur arrive. Il nous conduit jusqu’à l’arrêt de bus. Sur le trajet, on est très content de n’avoir pas pris de voiture de locations. Autant dans le reste de l’Afrique du Sud on a été très surpris en bien de leur conduite, autant ici, c’est le chaos ! Il y a une circulation de dingue, les feux de signalisation ne fonctionnent pas toujours et lorsqu’ils fonctionnent, les voitures passent au rouges…😅 mais bon ils y sont habitués alors ça va ;)
On emprunte en premier la ligne rouge qui sillonne le sud de la métropole. Dans nos écouteurs, la visite guidée parle très bien de la ville et donne envie de la visiter, mais ce n’est pas toujours ce que nous voyons. Ils parlent d’une ville très développée, très unies, regorgeant d’activités culturelles et de café branché. Ce que nous ressentons nous, en tant que touristes blancs, c’est que le centre ville est quand même très pauvre et que nous ne pouvons pas se déplacer librement à pied sans prendre de risque. Beaucoup de sans abris, beaucoup de réunions de sans abris, et même les autres, on voit que la plupart vivent dans la misère…
Nous voulions descendre du bus pour visiter le musée de l’apartheid, mais arrivé devant et voyant le nombre de groupe scolaire qui attendent pour entrer, on se décide à reporter notre visite à demain, peut être aurons-nous plus de chance 🤷🏽. On finit alors le tour rouge et poursuivons sur la ligne verte. Et là, on découvre un autre monde, les rues sont propres et les HLM ont laissé place à de belles villas. Nous faisons escales dans une sorte de quartiers marchant, assez typé européen, d’ailleurs il y a majoritairement des blancs. J’avais pourtant cherché sur Google avant de réserver l’hôtel quels quartiers étaient les plus sûrs et je n’ai jamais vu marqué la où on est, pourtant il y a aussi pleins d’hôtel. Mais bon ce qui est fait est fait, on va continuer de se déplacer en Uber ;) on reprend le bus pour finir notre tour puis un Uber direction l’hôtel.
On profite d’aller sur le Rooftop pour voir le coucher de soleil et commencer à écrire ce post. Ensuite, on va boire un verre au bar de l’hôtel, on fait une partie de billard, grignoter un petit quelque chose et on est rentré finir la soirée tranquille dans la chambre ! 💫😘
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Grosse journée de découverte
Après avoir récupéré notre auto de location, nous sommes allés à Knossos pour visiter le palais du même nom. Nous avons opté pour la formule avec guide, car il n’y a pas grand chose à voir a part de vieilles pierres. Sans quelqu’un qui explique le contexte historique, ce que l’on voit et en prime, qui nous parle de mythologie grecque, la visite aurait été beaucoup moins intéressante. Pas donné, un guide, mais ça vaut vraiment la peine.
En 2021, il y a eu un tremblement de terre (ça arrive souvent ici), qui a détruit une partie des ruines. Nous n’avons pu visiter les chambres royales, qui sont en rénovation présentement. Mais on pouvait les apercevoir de loin.
Nous nous sommes dirigés ensuite vers Siva dans un vignoble qui nous avait été recommandé par une connaissance de Robert. Le directeur des ventes était jeune et dynamique. Robert lui a parlé de notre voisin, qui est importateur privé de vins, et il le mettra en contact à notre retour. Malheureusement, les vignobles ne peuvent être visités, car trop loin de la salle de dégustation.
Ensuite, arrivée à Heraklion, capitale de la Crète. La ville a été entièrement détruite pendant la deuxième guerre mondiale. Les édifices sont donc récents et peu intéressants visuellement. Il ne reste que les murs et la forteresse dans le vieux port. Décevant comme endroit. Nous n’y sommes pas restés très longtemps.
Dernier arrêt, Malia. BEAUCOUP de touristes, BEAUCOUP d’Allemands, allez savoir pourquoi. Après tout, ils se sont fait sortir de là par les Alliés en 1945, mais ils y reviennent en touristes maintenant pour profiter des belles plages. On oublie vite, semble-t-il.
Ce matin, dimanche, nous quittons l’hôtel en direction de notre dernière destination, Chania. C’est à distance disons, de Montréal à Québec. Tout le monde nous dit que c’est magnifique. Beaucoup plus verdoyant qu’ici, car il y pleut plus souvent. On nous recommande aussi d’y louer une voiture pour ne rien manquer des attractions. On y sera en fin d’après-midi.
C’est l’heure de ramasser nos affaires et de s’assurer de ne rien oublier.
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