Tumgik
#du coup j'étais gener
superiorkenshi · 1 year
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Ici on est trop bête j'ai jurer je devais envoyer du linge sale à ma mère c'est pas j'ai oublier de retirer mes trois caleçon??? Ma mère qui m'appelle pour savoir pourquoi j'ai des caleçon d'homme???
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claudehenrion · 8 months
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Ratages, actes manqués et coups pour rien en vrac …
Pour un raté, c'est un raté ! L'occasion, pourtant, était belle : ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de remplacer une technocrate de Gauche par un technocrate... de Gauche mais prêt à se parer de plumes qui voudraient le faire passer pour 'un technocrate de Droite (... si seulement cette dernière espèce était connue comme pouvant exister... Un ''techno'' de Droite ne pourrait être, si l'espèce était possible, qu'un ''techno'' de Gauche qui se dit à Droite... le temps d'une nomination à Matignon !).
On se demande comment nos irresponsables promus à des postes trop grands pour leur petitesse peuvent aussi peu apprendre de leurs échecs ! C'est le mot ''pitoyable'' qui s'impose, car à chaque fois, c'est la même absence totale d'intelligence (au sens étymologique du mot : ''inter legere'' = lire entre les lignes !) qui nous est ressortie comme justification de ces mauvaises actions et même comme ultima ratio (qui voulait dire ''force'' en latin mais est désormais équivalent de faiblesse et de suivisme). Si j'étais provocateur –ce qui n'est pas du tout mon genre, les lecteurs de ce Blog le savent bien !-- je dirais qu'il est difficile d'accumuler plus d'insultes au bon sens... Et encore, au moment où j'écris ces mots, tout n'est pas encore dit, et de nouvelles aberrations peuvent encore surgir dans ce non-dit qui... ne devrait pas être poursuivi, quoi qu'il en coûte (''Couac il en coûte'', répète l'écho, de radio en radio !).
D'abord et avant tout, cette bêtise chronique (tellement dans l'air du temps !) qui consiste à nommer la moitié (pile ! Pas à un ou deux près, non : ce serait gravement insulter la connerie ambiante : ce doit être ''à la virgule près'', si on peut dire !) des ministricules qui devraient être en charge de notre présent, de notre futur et de notre destin, non pas au vu de leurs mérites ou de leur expérience, mais parce que ce sont des femmes... qui, choisies sur ce seul critère, resteront anonymes à vie. Où nos cuistres ont-ils été dégoter une telle c… stupidité et un tel mépris, à la fois pour les femmes et pour la mission-à-accomplir ? ''Je te nomme Ministre de ceci ou cela (peu importe : les nuls, c'est interchangeable !) au nom d'une égalité exclusivement numérique entre les sexes, pas du tout parce que tu es intelligente, expérimentée, capable, sage ou judicieuse''. C'est atroce ! Il faut être ''de Gauche'' pour oser affirmer publiquement un tel mépris de l'individu !
Ensuite, cette autre bêtise, mélange d'abus de pouvoirs et de népotisme corrupteur, qui consiste à ne se recruter que ''entre soi'' : en Macronie, les ministrables sont tous bâtis sur le même modèle d'adolescents prolongés, maigriouches (on disait, en d'autres temps, des ''mistourinets''), trop serrés dans des pantalons trop serrés aussi, sous la même coiffure, et depuis peu avec une tendance aux rouflaquettes, signe d'appartenance aussi inesthétique que manquant de classe : ils ont beau faire et dire, cintrés dans leurs petits costumes de cachemire à des prix indéfendables et arborant sans le moindre chic leurs petites cravates unies de présentateurs-télé, ils n'arrivent pas à faire autre chose que ''cheap'' (= bas de gamme) : n'est pas le Duc d'Edimbourg qui veut, et comme le rappelle un proverbe britannique, ''It takes three generations to make a grntleman'' (Devenir un ''gentleman'' prend 3 générations).
Ils sont tous parisiens, sortis des mêmes lycées –privés pour la plupart : on est républicain et laïc... ou on ne l'est pas, dit même une néo-ministre ! Et, vrai ou faux, il se disent ''sorti du peuple'' : le snobisme de la fausse basse extraction est un must, chez ces gens là, Madame !). Ils ont fait les mêmes études (Science Pipeau pour les moins atteints, l'ENA pour les plus nocifs, et même Polytechnique, quand d'autres petits marquis, poudrés et manucurés aussi, ont refusé la nomination de Catherine Vautrin à Matignon). Ils emploient les mêmes mots pour enfiler les mêmes clichés, les mêmes truismes, les mêmes lieux communs, les mêmes ''non-dits'', les mêmes concepts foireux (exemple : l'absurde ''les territoires'' pour désigner... ce qui ne vaut pas la peine de l'être, à leurs yeux), les mêmes solutions foireuses, puisque puisées à Gauche et qui n'ont donc, de notoriété publique, jamais marché nulle part... et les mêmes mensonges sur les vrais problèmes (covid, réchauffement dû à l'homme, voitures électriques, immigration, sécurité, islam, délinquance, etc... : la liste est connue, de leurs dénis de toute réalité !)... Et le plus rigolo de cette farce carnavalesque est que la ''surprise du Chef'' (et du jour), Rachida Dati, trouve parfaitement sa place dans cette course au mimétisme morpho-dimensionnel et homochrome..., son joli minois en prime.
Le seul avantage de ce lamentable état de fait (qui est aussi étriqué que leurs petits bustes sans épaisseur de pauvres petits premiers de la classe, et aussi mince que les petites guibolles de ces éternels puceaux en tout, qui n'ont jamais eu le temps de faire du sport ou de courir après des filles de leur âge), c'est qu'ils se comprennent entre eux (ils sont bien les seuls !)... encore que, le temps passant, on soit en droit de se demander si ce petit avantage ne cacherait pas d'immenses catastrophes potentielles : entre eux et les gens normaux, l'incommunicabilité est de définition ET de construction, ce qui explique d'ailleurs la profondeur du gouffre qui les sépare du reste de l'humanité, qui a droit à leur mépris et à une haine inexpiable qui va les vouer à toutes les tortures et ponctions, gabelles, dîmes et corvées dont est capable notre administration anthropophage... Mais, que voulez-vous, il se dit à voix ''bass'' que le Boss aime avoir des ''biss'' autour de lui, par ''buss'' entiers...
Politiquement, et à n'en juger que par l'absence catastrophique de résultats ''allant dans le bon sens'', tout ce que l'on voit, lit, perçoit et entend tendrait à démontrer qu'ils se foutent comme d'une guigne de la Nation, de son Histoire, de son ''avoir été'' et de son devenir : ils sont engagés dans un sprint échevelé --bien que ''toujours bien coiffés'', sans qu'un seul des petits poils hésitants de leur virilité immature (faute de temps, d'occasions, voire d'envies !) ne dépasse--, vers l'unique horizon d'un dystopique ''gouvernement mondial'' qui écraserait les pays, les romans nationaux, les langues, les accents, les us et les coutumes, au profit d'un affreux et inesthétique boulgi-boulga qu'ils croient être de l'anglais (dans une version ''aéroports internationaux'' et ''palaces normalisés de Dubaï ou Davos'' dans le style Hyatt, Westin ou Four Seasons...).
Et c'est là que tout se corse : pour assurer, le plus vite possible, le triomphe de leur idéologie garantie mortelle pour l'humanité, ce rêve pourri (qui est le cauchemar des autres humains !) d'une ''mondialisation heureuse'' (sous-entendu : ''pour eux seuls'' !), quel chemin pourrait être plus rapide que celui qui implique (via des Clubs fermés, des Sociétés secrètes, des Fraternités tapies et des Fondations tournées vers leur seul nombril – ''J'ai les noms !'', aurait ajouté Coluche !) leur maintien ininterrompu au Pouvoir ? Aucun, bien évidemment... d'où qu'ils aient inventé des concepts aussi avariés que ceux de ''Fake news'', ''conspirationniste'', ''complotiste'', ou ''d'extrême droitisme présupposé par système''… et pondu des lois aussi pernicieuses, aussi liberticides, et aussi vicelardes que celles qui vont contre tout ce qui pourrait être souhaité par leurs victimes !
Leur définition secrète de ''complotiste'', m'a glissé récemment dans le creux de l'oreille un membre éminent des ''milieux généralement bien informés'' --ça aussi, c'est du Coluche !-- , est : ''ce que je n'aime pas qu'on dise ou qu'on pense''. Et la seule action positive dont ils sont capables, c'est la chasse au Rassemblement national ! Nous sommes partis de l'échec à venir de ce gouvernement ''Macron IV ou V'' (car, si j'ai bien compris, il n'a quasiment rien d'Attal... sauf peut-être de ''passer ses journées'' au Quai d'Orsay, si j'ose,... mais ce n'est même pas sûr !)... et notre conclusion reprendra le même sujet : quand un soi-disant ''gouvernement'' n'a pour seule feuille de route que ''emmerder Bardella''... on comprend ce qu'il faut en attendre... Les français l'ont tout de suite compris. Seule inconnue : ''c'est quand, que ce joujou s'effondre ?''.
H-Cl.
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ismisevy · 3 years
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Excusez moi mais j'étais en panne d'inspi complète et je me suis rappelé l'existence de ce site (même si il en existe plein de variantes alors je sais pas lequel est l’original) et du coup j’ai généré quelques prompts Léo/Séli et Arthur/Guenièvre :
1. Randomly generated Léo/Séli prompts 
 Ceux-là il m’ont fait penser aux headcanons qu’a écrit @madame-claude l’autre jour alors je me suis dis je les met ici  :
“Séli and Léodagan were separated for several years for reasons they couldn’t help. They finally find each other and have a heartfelt reunion.”
“Léodagan and Séli are noble children who are supposed to get married for political reasons. Good thing they were already dating each other in secret.”
Ça c'est 100% arrivé à leur mariage soit disant raté :
“Séli and Léodagan are about to kiss when instead they accidentally hit foreheads really hard and have matching bruises.”
Celui là m’a achevé, Séli qui fait un câlin à Léodagan tout ça pour lui dire que ses cheveux sentent mauvais c’est limite canon /j :
Séli holding Léodagan very close, close enough to smell their hair. They whisper into Léodagan’s hear : I don’t like your new shampoo.”
Léodagan qui prend quand même le temps de courtiser Séli après l’avoir kidnappée parce que quand même faut faire les choses correctement >>>>>>> :
“Léodagan is a noble who has to find a suitable match and decides to court Séli for her large dowry, not knowing Séli has already fallen head over heels for them.”
Ca ça peut soit partir en smut soit en crackfic voir les deux qui sait : 
“Séli having to help Léo undress after an injury”
Arrêtez tout le site est télépathe il lit dans mes pensées :
“Léodagan and Séli not speaking each other languages, falling in love and learning together.”
Mentions honorables :  
“Léodagan is extremely drunk. So drunk that they can't even walk in a straight line. Séli carries them bridal style home, Léodagan flirting with them the whole time.” 
2. Randomly generated Pandranièvre prompts
“Arthur knitting something for Guenièvre” Simple mais j’imagine le résultat être pas ouf du tout mais Guenièvre elle aime trop quand même parce que ça vient d’Arthur
“Arthur having to comfort Guenièvre because she just encountered a very large, unpleasant bird that scared them”
“Imagine Guenièvre eating chocolate then Arthur kisses her and won’t stop kissing her (because of the chocolate taste) so she eventually asks Arthur if he wants some and Arthur shakes their head and says that ‘it tastes better that way’ “
Ca pour leur potentiel deuxième mariage post KV1 c’est mignon :
“Guenièvre returning the engagement ring they got for Arthur to the jeweller. Not because Arthur said no, but because Arthur had worked up the courage to propose before Guenièvre did.”
“Guenièvre and Arthur reading a horror book. Guenièvre can't sleep that night and Arthur comforts them in a cuddle.”
“Guenièvre draws pictures of them and their lover Arthur. One day, while at Guenièvre's house, Arthur sees the drawings. BONUS: Guenièvre is so bad at drawing that Arthur doesn't recognize themselves on the drawing.”
“ Arthur teaching Guenièvre how to kiss, and Guenièvre ends up kissing Arthur really quick, nervously asks 'Like that?' and leaves Arthur silent and flustered for a moment.”
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bougredane · 4 years
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Rumble in the opposite of a Jungle
The Junot-Lanusse duel. From « Le Général Junot en Égypte » by Dubief. My translation after the French.
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Au sein de l'armée se trouvait un noyau de frondeurs qui grondaient contre Bonaparte. Kléber, Murat et Lanusse étaient les plus enragés. Junot, lui, au contraire, demeurait fidèle à son chef et lui gardait une entière confiance. Il souffrait beaucoup de ces dissensions, mais restait neutre.
Pourtant, il était un général qu'il ne supportait pas, et qui le lui rendait bien : c'était Lanusse. Celui-ci montrait un caractère très dur, parfois jusqu'à la férocité ce qui ne pouvait qu'irriter Junot.
Tout le quartier-général subissait les éclats de cette vive haine. Alors, Murat, dans une bonne intention, comme cela lui arrivait parfois, invita les deux antagonistes à un dîner de réconciliation avec d'autres officiers, dont Bessières et Lannes. Le repas se déroula dans une atmosphère plutôt détendue. Puis ils entamèrent une partie de bouillotte. Malheureusement, la conversation, qui jusqu'à présent était restée dans une vague neutralité, aborda le délicat sujet de la situation de l'armée sur les terres d'Égypte. Bessières, prudent, prêchait la patience.
Mais, l'impétueux Lanusse, ne laissa pas passer l'occasion de critiquer vivement et en termes crus la politique menée par Bonaparte. Junot, muet, sentait la colère battre à ses tempes. Lanusse, l'observant, lui demanda alors brusquement : 
- Junot, prête-moi dix louis : je suis décavé ! - Je n'ai pas d'argent devant moi. Et il jouait du bout des doigts avec une pile de pièces d'or. - Comment dois-je prendre ta réponse ! - Comme il te plaira. - Je t'ai demandé si tu voulais me prêter dix louis de l'argent que tu as devant toi. - Et moi, je te réponds que j'ai bien de l'argent devant moi mais qu'il n'y en a pas pour un traître comme toi. - Il n'y a qu'un … qui puisse se servir d'un pareil mot.
Les chaises renversées, tout le monde se leva. Brouhaha, bousculades, on s'interposa, le silence revint et Junot reprit :
- Ecoute, Lanusse, je t'ai dit que tu étais un traître je n'en crois rien. Tu m'as dit que j'étais un …, tu n'en crois rien non plus, car nous sommes tous deux de braves gens. Mais, vois-tu, il faut que nous nous battions. Il faut que l'un de nous y reste. Je te hais parce que tu hais l'homme que j'aime et que j'admire à l'égal de Dieu même, si ce n'est plus. Battons-nous et tout de suite. Je jure de ne me coucher ce soir qu'après avoir vidé cette affaire.
Le duel, bien qu'il fut en honneur à l'armée, avait été strictement interdit par Bonaparte. Il fallait donc se cacher. Rien de plus facile: le jardin de Murat s'étendait jusqu'au bord du Nil. Neuf heures du soir. On alluma des torches.
- Quelle arme prendrons-nous ? demanda Junot. - Belle question, le pistolet !  » répondit Lanusse.
Tous les officiers pâlirent, l'adresse de Junot au pistolet était pourtant célèbre: il transperçait, à vingt-cinq pas, un as en plein milieu.
- Je ne me battrai pas au pistolet avec toi, répondit-il, tu ne sais pas tirer. Tu ne mettrais pas dans une porte cochère. La partie doit être égale entre nous. Nous avons nos sabres. Marchons.
Ils descendirent vers le fleuve, à la lueur tremblante des torches. Bessières s'approcha de Junot et lui murmura à l'oreille : Tu as fait une sottise ! Lanusse est très fort à l'espadon !.
Et Murat, oubliant l'objet de ce repas, de dire : Songe donc que lorsqu'on se bat c'est au fait pour tuer son homme ! 
Quant à Lanusse, il ne cessait d'outrager le nom du général en chef, si bien que Junot lui cria : On dirait que tu veux te monter la tête !.
 - [LANNES à LANUSSE] Tais– toi. C'est fini, que diable ! Vous allez vous couper la gorge, qu'est-ce que tu veux de plus ? Tout ce que tu lui diras à présent, c'est du luxe ! « .
L'inondation du Nil avait rendu le terrain inégal : mauvaises conditions pour un duel.
- Si c'était de jour encore ! s'écria Murat, mais vous ne pouvez vous battre là ! - Allons donc ! répliqua Junot. C'est un enfantillage !
Ils jetèrent leurs habits, tirèrent leurs sabres.
A quelques pas, attentifs, les témoins discutaient des chances des adversaires. Junot attaqua et d'un coup trancha le haut du chapeau de Lanusse, le bouton d'uniforme qui attachait la ganse. Sans ce providentiel chapeau, Lanusse qui a senti sur sa joue le froid de la lame, serait mort, prompt à la riposte et profitant de l'instant où Junot s'était découvert, il lui porta un coup de revers qui lui fendit le ventre. Junot tomba. Ses camarades se saisirent de lui et le transportèrent dans la salle à manger, parmi les bouteilles, les cartes à jouer, les pièces d'or. 
Quand Bonaparte apprit la nouvelle, il entra dans une vive colère : 
- Quoi ? ils vont s'égorger entre eux ! disait-il à Desgenettes. N'ont-ils pas assez des Arabes, de la peste et des Mamelucks ! Ce Junot, il mériterait les arrêts pendant un mois !
Et, tandis que Junot se morfondait au lit, attendant que sa plaie se cicatrisât (longue de huit pouces !) Bonaparte refusait d'aller le visiter, tout en avouant :
- Mon pauvre Junot, blessé pour moi ! Aussi l'imbécile, pourquoi ne s'est-il pas battu au pistolet ?
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At the heart of the Army was a pit of rebels who railed constantly against Bonaparte. Kléber, Murat, and Lanusse were the most fervent. On the contrary, Junot, for his part, remained loyal to his commander, and maintained the most perfect faith in him. He tolerated the grumbles, but remained neutral. 
That being said, there was one general up with whom he could no longer put  ???  he really couldn’t stand, and who returned the sentiment : Lanusse. Lanusse had a firm character, to the point of cruel ferocity, which could do nothing but irritate Junot.
The general staff indulged his outbursts of insistent hatred. And so Murat - in one of his well-intentioned gestures - invited the two antagonists to a conciliatory dinner with some of the other officers, among them Bessières and Lannes. The meal passed more or less calmly, but then moved on to a game of cards, at which point the conversation - nice enough up to now - broached the delicate subject of the army’s presence in Egypt. Bessières, prudently, suggested a certain patience. But Lanusse, impetuous as he was, wouldn’t leave the opportunity to critique Bonaparte’s politics, and in no uncertain terms. Junot, mute before him, could feel rage throbbing at his temples. Lanusse, seeing him, demanded brusquely :
- Junot, lend me 10 Louis : I’m fresh out ! - I haven’t got any money, he replied, running the tips of his fingers over a pile of gold coins.  - And how should I take your response ?  - However you like. - I asked if you might lend me 10 Louis from that pile you’ve got there. - And I’ll tell you that I have got some money before me, but not for a traitor like you. - Nobody but a *#$%@ would use a word like that. 
Chairs were overturned, everybody was on their feet. Mayhem, a sort fo free-for-all, and then someone came between them. Calm returned and then Junot was back at it. 
- Listen, Lanusse, I told you you were a traitor, and I don’t believe it. And you called me a *#$%@ … and you don’t really mean that either ; we’re both brave fellows. But, don’t you see, we have to fight. Only one of us can remain standing. I hate you because you hate the man I love and admire as much as God himself, if not more. Let’s get to it, then. I swear not to go to bed tonight until I’ve dealt with this affair, one way or another. 
The duel - as a practice - had been forbidden by Bonaparte (even in the good name of the Army). They would have to go about it in secret. Nothing could be easier - Murat’s garden backed up to the Nile. Nine in the evening. They lit the lanterns. 
- The weapon ? asked Junot.  - Good question. Pistols ! answered Lanusse. 
The assembled officers paled - Junot was famously good with a pistol, a crack-shot ; he could hit an ace in the middle of the card at 25 paces. 
- I won’t fight with pistols against you, he countered, you don’t know how to shoot. Don’t get yourself into something you can only regret. It’s got to be equal between us. We have our sabres. Now march. 
They made their way down to the river, in the quivering light of the torches. Bessières came up to Junot and whispered in his ear : You’re making a mistake! Lanusse is devilishly good with a blade !
And Murat, forgetting the point of the dinner, added : Remember that, when you fight, it’s to put an end to your man ! 
As for Lanusse, he never ceased to spit on the name of Bonaparte, to the point that Junot cried,
- Now you’re just getting worked up ! - [LANNES to LANUSSE] Shut up. It’s over, by God ! You’re already going to slit each others’ throats, what more do you want ? Anything more you have to say to him is just thrown away.
The flooding of the Nile had made the terrain irregular underfoot : poor conditions for a duel. 
- If there were still some daylight, cried Murat, but you can’t fight here ! - Come on ! replied Junot, this is childishness !
They took off their coats, drew their swords.
A few paces back, apprehensive, the seconds discussed the chances of the two adversaries. Junot attacked, landing a blow to the top of Lanusse’s hat, cutting the button which attached the braid. Without this God-sent hat, Lanusse - who had felt the cold of steel across his cheek - would be dead, but as it was, he was quick to riposte, and taking advantage of the moment which had left Junot unguarded, he countered with a back-cut that slit open his opponent’s abdomen. Junot fell. His comrades gathered him up and brought him into the dining room, among the bottles, the playing cards, and the gold coins. 
When Bonaparte heard the news, he flew into a rage : 
- What ?? Are they really going to gut each other ? he asked Desgenettes, Haven’t they had enough of the Arabs, the plague, and the Mameluks ? This Junot deserves to be put away for a month !
And while Junot, bored and confined to his bed, waited for the wound to heal (eight inches long !) Bonaparte refused to visit him, even as he confessed :
- My poor Junot, hurt like this for me ! Also, what an idiot, why would he refuse the pistols ?
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Cell Block Tango - The Dark Marauders
The seven Marauders join the Dark side willingly and with a starking fervor.
They end up in Azkaban as a result. And generations of children visit them afterwards, treated to their stories and forced to face the horrible prospect that just about anyone can be Evil if given enough reason.
TRIGGER WARNING - CRIMES AGAINST HUMANITY. (rape, torture, murder, sexual and physical abuse of adults and children, graphic depictions of violence and injury, etc.) READ WITH CAUTION. BE SAFE.
(The students are led into a pitch black section of the jail. Green and white lights flash as each of the Marauders sing.)
REGULUS
Sectum…
PETER
Avada…
SEVERUS
Sempra…
SIRIUS
Kedavra…
JAMES
Imperio…
REMUS
Crucio…
LILY
Reducto!
(“Hi, Minnie,” Sirius says with a smirk.
Mcgonogall looks at her former favorite students with sad eyes, holding out a shaking hand in introduction.)
MCGONOGALL
And now, the seven deadly Death Eaters of Azakaban
In their rendition of! The Cell Block Tango
(The Marauders whirl into action.)
REGULUS
Sectum…
PETER
Avada…
SEVERUS
Sempra…
SIRIUS
Kedavra…
JAMES
Imperio…
REMUS
Crucio…
LILY
Reducto!
(The lights stop flashing and come up on the seven Marauders. The students rear back at the sight of seven madmen grinning against the bars of their cells.)
THE MARAUDERS
Sectum, Avada, Sempra, Kedavra, Imperio, Crucio, Reducto!
Sectum, Avada, Sempra, Kedavra, Imperio, Crucio, Reducto!
Sectum, Avada, Sempra, Kedavra, Imperio, Crucio, Reducto!
They had it coming!
They had it coming!
They only had themselves to blame!
If you’d have been there -
If you’d have seen it -
I betcha you would have done the same!
Sectum, Avada, Sempra, Kedavra, Imperio, Crucio, Reducto!
Sectum, Avada, Sempra, Kedavra, Imperio, Crucio, Reducto!
(Lily steps forward from the murmuring hoard. The students look up at her in fear, taking in her fiery beauty, hidden by dirt and bruises and scars. Her hair, tangled in a mad mass on her head, falls in clumps over her dusty and ragged prison gown.
She grins.)
LILY
You know how people have these little habits that get you down?
Like Harry…
Harry, my baby son with Jamesie here.
See, Harry liked to cry.
And cry, and cry, and cry…
So I come home this one day
And I’m really irritated,
And I’m looking for some peace and quiet.
And there’s Harry - lying in his crib, rolling around and whimpering.
No, not whimpering -
Crying.
So, I smiled and I picked him up and I told him, I said, “You cry one more time, little one…”
And he did.
So I took my wand from my pocket
And I fired three spells…
(In the back, James lets out a mad scream: “REDUCTO!”
Lily’s grin disappears in a flash.)
At his head.
(The spotlight around Lily goes out. The lights go back to flashing as the Marauders move spastically, grinning at the children and occasionally murmuring, “Boo.”
Most of the students have gathered around Mcgonogall’s skirts by now, burying their faces in her robes.)
THE MARAUDERS
He had it coming!
He had it coming!
He only had himself to blame!
If you’d have been there -
If you’d have heard it -
I betcha you would have done the same!
(The spotlight comes up on James as everything else goes black. He grins, a mad twinkle in his eye as he twirls his fingers as if holding a wand.
“It’s rude to close your eyes during a performance, you know,” he says. Some of the students look up. James grins wider.
“I’d hate to think what might happen if any of you were rude.”
All of the students quickly snap their heads up, some so fast their necks crack uncomfortably.
James looks up at Mcgonogall and grins manically.
“That’s better.”)
JAMES
I met Lily Evans from Little Whinging Surrey about ten years ago.
And I told her I was single.
And she slapped me across the face.
So, we started a little game of push and pull.
I’d flirt with her and bully her best friend, she’d hex me til I couldn’t walk and wink as she walked away.
You know - young love!
And then I found out -
“Only best friends,” she told me -
Best friends, my ass.
Not only were they dating -
Oh no, they were engaged.
One of those childhood sweetheart things, you know?
So that day when she walked down the hall by me,
I threw out a few lines as usual -
(From behind, Remus roars, “IMPERIO!”)
You know, some girls just don’t know the right man until they’ve fucked the wrong one!
(Mcgonogall covers her mouth with her hand. One of the students squeaks and starts to cry.
James looks up, grin gone and replaced by eyes that glint dangerously. He throws himself back into the others as the lights start to flash yet again.)
THE MARAUDERS
She had it coming!
She had it coming!
She chose the loser
Over the catch!
And so he used it -
And he abused it -
It was a fire
But not a match!
(From the flashing throng, Severus thrusts himself forward. The others freeze behind him as he stumbles to a stop in front of the bars, licking his teeth as he sneers and cuts his eyes across the quivering students.
“Well, well, well…” He says, and presses his filthy fingernails into his palms until they draw blood. He pulls his hands down his face, covering himself in red as Mcgonogall murmurs, “Oh Merlin,” into her hand.
He grins.)
SEVERUS
Now, I’m standing in the classroom,
Carving up some beazors for a potion,
Minding my own business.
In storms my boss Albus in a bitchin’ rage!
He’s got the Malfoys behind him and everything, something about me fucking their son or something or other -
“You been screwing the Malfoys’ boy!” he shouts!
They were crazy!
And they kept on screaming!
“You been screwing my son!”
(From the back, Lily screeches, “SECTUMSEMPRA!”)
And then they ran into my spell.
(Severus grins, drawing a lock of filthy platinum blonde hair from his pocket and thrusting it at the students. The ones it touches scream.
Severus grins wider, wiggling his fingers.)
They ran into my spell ten times.
(The Marauders start moving again as the lights start flashing.)
THE MARAUDERS
If you’d have been there
If you’d have seen it
I betcha you would have done the same!
(The lights suddenly stop on Sirius. He’s still slightly shrouded in darkness, wrapped in Remus’ arms. They dance slowly, suggestively, with Sirius sniffling softly the whole time.
Mcgonogall’s expression sags at the sight.)
SIRIUS
Depuis que j'étais jeune, j'étais différent. (Ever since I was young, I was different.)
L'accident. L'erreur. (The accident. The mistake.)
Le traître. (The traitor.)
Onze, Gryffindor. (Eleven, Gryffindor.)
(He tugs at his neck.)
Douze, fauteur de troubles. (Twelve, troublemaker.)
(He punches Severus, who spits blood and grins.)
Treize, Muggleborns. (Thirteen, Muggleborns.)
(He pulls at Lily until she wrenches away into Severus’ arms.)
Quatorze, Animagus. (Fourteen, Animagus.)
(He shifts into a dog and then back again in the blink of an eye.)
Quinze, petit ami. (Fifteen, boyfriend.)
(He kisses Remus filthily.)
Seize ans, loup-garou. (Sixteen, werewolf.)
(He drags his shirt up over his stomach, where there are countless claw marks.)
Dix-sept, Potter. (Seventeen, Potter.)
(He slaps James so hard he draws blood, who grins and slinks towards Severus.)
Merde! Merde! Merde! (Fuck! Fuck! Fuck!)
Et ils me détestaient, me détestaient, me détestaient… (And they hated me, hated me, hated me…)
J'aurais pu aussi bien être mort. (I might as well have been dead.)
Et j'étais presque - (And I nearly was -)
Douleur et torture et tourment et malédiction après coup après coup… (Pain and torture and torment and curse after kick after punch…)
Et puis l'un d'eux m'a attrapé le bras. (And then one of them grabbed my arm.)
Poussa leur baguette contre elle. (Shoved their wand against it.)
J'ai vu des serpents. (I saw snakes.)
Et puis j'ai vu du rouge. (And then I saw red.)
(From behind, Regulus screams, “AVADA KEDAVRA!”)
Rouge, rouge, rouge. (Red, red, red.)
(Sirius is nearly sobbing now, as Remus brushes a finger down his cheek. Severus sneers.)
SEVERUS
Yeah, but did you do it?
(Sirius gasps, shaking his head frantically and bursting forward, fists by his sides and tears whirling out from his eyes.)
SIRIUS
Uh-uh!
Not guilty!
(Sirius falls out of Remus’ arms and back into the fray. As he rises from the floor and joins the odd puppet dance the others are doing, Remus stalks forward, hips out and mouth curled up into a snarl.)
THE MARAUDERS
They had it coming…
(The students jerk back from the bars as Remus slams himself against them and roars, cackling loudly. When he turns back to them, his eyes are burning golden and amber.
Mcgonogall steps back, shoving the children behind her. Remus grins and lets out a feral howl.)
REMUS
You see, when I was a child,
I loved walking around the woods.
I’d spend hours in there, you know -
Just wandering around, picking flowers,
You know!
Sweet, innocent, childlike things.
And then one day…
I’m wearing my favorite red jumper and skipping through the woods
And there’s this man.
He’s standing behind a tree and snarling at me,
And I’m backing away.
And I start running -
But the sun starts setting.
It goes down and down and down then suddenly -
It was dark.
And here I am, lost in the woods,
This wild man chasing me.
And I’m terrified for my life of course, and that was before he suddenly howled -
Howled!
And there in his place was a huge, hulking wolf.
And I stopped.
I stopped to watch him Change.
And he fucking bit me.
Lunged and tore at my neck and my face and my chest,
And suddenly I’m bending and breaking and Changing and I’m -
Well, I’m a monster.
I was in such a state, you see, such a state.
I completely blacked out, I can't remember a thing.
(From behind, Sirius howls. Severus yowls, “CRUCIO!”
Remus grins.)
It wasn't until later,
When I was washing my parents’ blood off my hands,
I even knew who I was!
(Remus shoves hard against the bars and sends himself tumbling back into the others. Severus catches him in a dip and twirls him towards Sirius, who dips him in a filthy kiss before letting him go so they can both start dancing again.
Mcgonogall is nearly in tears. Most of the students aren’t so lucky.)
THE MARAUDERS
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming all along!
(Remus, still in the center, snaps his head back.)
REMUS (THE MARAUDERS in parentheses)
I didn't do it (he didn't do it)
But if I'd done it (but if he’d done it)
How could you tell me that I was wrong?
(He jumps back behind the others and the lights turn them all to silhouettes.)
THE MARAUDERS
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming all along (they took a child in their prime)!
REMUS (THE MARAUDERS in parentheses)
I didn't do it (and then they used it) -
But if I'd done it (and they abused it) -
How could you tell me that I was wrong?
(The lights suddenly all blink out. When they come back on, the others spin in pairs in set positions like statues, silhouetted in the background as Regulus blinks up into the spotlight.
Mcgonogall swallows.)
REGULUS
I loved Amir Levis
More than I can possibly say.
He was a real bookworm -
Sensitive, a wonderer.
But he was always trying to find out my secrets.
See, he'd stay up every night looking for me,
Me and our magical little daughter.
(An accident, let me tell you.)
And while he was looking, he found:
My wand.
My family’s letters.
My stolen Horcrux.
And my Dark Mark.
I guess you could say we separated
Because of a difference in foresight.
He saw me as a murderer coming for our daughter -
(From behind, Peter dips his head back and wails, “SECTUMSEMPRA!”)
And I saw him in the way.
(Regulus smirks and ducks back into the dark. The lights start up their flashing again, all of the Marauders tugging at each other back and forth.
Suddenly Peter is thrown forward, dirty teeth spreading in a grin.
Mcgonogall whimpers into her hand.)
PETER
I never really had a home anywhere.
Didn’t fit in, was always the outcast.
That is - until I met my Marauders.
You know them as murderers, of course.
The evil, the despicable, the unforgiveable.
The Dark Lord’s most ardent and deadly followers.
But I know them as friends. Family.
The ones who didn’t say they would kill for me,
But actually did.
(Peter grins and turns his back to the students.)
And I killed for them.
Oh, did I kill for them.
Piles and piles of bodies, scores and scores of secrets…
So much pain. So much death. So much… betrayal.
(Peter whips back around, grinning madly.)
Funny, isn’t it?
Betrayal is defined as a violation of someone’s trust.
A broken promise.
An act of the utmost disloyalty.
But I betrayed thousands for the only six people in this world I was truly loyal to.
Betrayal, betrahyal.
There’s still so much pain.
So much torture, so much torment, so much terror, and then…
(From behind, Sirius shrieks, “AVADA KEDAVRA!”
Peter’s grin twists into a snarl and he spits.)
So much death.
(A student lets out a loud cry. Peter cackles and snaps back with the other Marauders, all of them moving forward and backward and sideways in sync now. All of them have their sleeves pulled up so their Dark Marks, pledging their lives to the most vicious pureblood cause there is, are out for all to see.)
THE MARAUDERS
The dirty blood, blood, blood, blood, blood!
The dirty blood, blood, blood, blood, blood!
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming all along!
Cause if they used us (cause if they used us) -
And they abused us (and they abused us) -
How could you tell us that we were wrong?
They had it coming (they had it coming)!
They had it coming (they had it coming)!
They only had themselves to blame (they only had themselves to blame)!
If you’d have been there (if you’d have been there) -
If you’d have seen it (if you’d have seen it) -
I betcha you would have done the same!
(The Marauders all suddenly still and disperse, slinking like snakes back into the shadows.
Their voices fade as they do.)
LILY
You cry one more time, little one…
JAMES
Best friends, my ass…
SEVERUS
Ten times…
SIRIUS
Rouge, rouge, rouge…
REMUS
Fucking bit me…
REGULUS
In the way…
PETER
Betrayal, betrahyal…
(The Marauders’ mad grins shine from the dark long after the hallway has emptied of terrified students. They stay there, staring, as Mcgonogall takes shaky steps towards the door.)
REGULUS
Sectum…
PETER
Avada…
SEVERUS
Sempra…
SIRIUS
Kedavra…
JAMES
Imperio…
REMUS
Crucio…
LILY
Reducto…
(Mcgonogall reaches for the knob. The door slams in her face.
She gasps in surprise. From behind her there are snickers and giggles and cackles.
“Oh won’t you stay for a little while, Minnie?” Comes Sirius’ sugary sweet voice from the shadows. She turns with a pointed finger, but there is only black darkness.
Their laughs echo off the walls.
“After all… we are your favorite students.”)
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pauline-lewis · 4 years
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You’re so square, baby I don’t care
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Je ne pense pas être la seule mais en ce moment je me remémore souvent le film Un jour sans fin. Le matin quand je me réveille je pense à Bill Murray frappant son réveil avec son poing (je ne peux pas frapper mon réveil parce qu’il est humain et que je l’apprécie sacrément). Je me rappelle surtout de son attitude à mesure que le film avance. Son air blasé, son impression que plus rien ne le concerne, son envie de tout faire foirer, presque volontairement, pour voir si ça changerait quoi que ce soit. Je ne sais pas si je me suis transformée en Bill Murray dans Un jour sans fin, en tous cas j'ai bien envie de manger des choux à la crème et de parler la bouche pleine. La boucle temporelle est peut-être une métaphore de cette fatigue dont nous parlons tous ces temps-ci.
AH d'ailleurs en parlant de journées qui se suivent et se ressemblent, Amazon va mettre en ligne le 12 février Palm Springs, une excellente variation sur le thème de la boucle temporelle. J'avais écrit cet article dessus en rentrant de Normandie cet été !
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Je m'inquiète de deux choses en ce moment : la rage dans laquelle me plonge ce fil DMC qui n'arrive pas et m’empêche de boucher un trou dans mon canevas et mon implication dans les storylines de Sex in the City. Appelez-ça le syndrome de Stockholm si vous le voulez, en tous cas je commence à parler à ces personnages auxquels je ne m’identifie pas une seule seconde comme si j'étais l'une d'entre elles. "Mais enfin Carrie, c'est terrible de se faire larguer par post-it, ça mérite une nouvelle paire de Manolo Blahnik, you do you girl !" J'ai même versé une larme quand le personnage qui m'est le plus antipathique (Charlotte) a été demandée en mariage. "Oui Charlotte, dis-lui que c'est dégoûtant de poser ses testicules sur le canapé blanc tout neuf." Parfois, entre deux points de canevas, je marmonne entre mes dents "dump him". Le fait est que le plus féministe dans Sex and the City c'est peut-être le fait que tous les hommes sont absolument insupportables.
youtube
Je ne sais pas si vous avez des remèdes particuliers pour chaque chose. L'un de mes remèdes au lundi matin c'est Buddy Holly. Je brise le cycle infernal des journées qui se ressemblent en écoutant "You're so square (Baby, I Don't Care)". Ça aurait probablement été l'hymne imaginaire de mon alter-ego de Sex and the City. 
Anyway.
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Chaînes conjugales (Joseph L. Mankiewicz, 1949) et Autopsie d’un meurtre (Otto Preminger, 1959)
J’ai vraiment un faible pour le cinéma américain des années 40-50. Quand j’étais enfant, je râlais sur mes parents quand nous regardions un “film en noir et blanc”, rien ne me barbait plus, et voilà où nous en sommes aujourd’hui. Après écrit quelques mots sur Thelma Ritter sur Instagram, Mme Pastel m’a conseillé le film de Mankiewicz Chaînes conjugales dans lequel l’actrice est particulièrement brillante. Et je suis ravie d’avoir suivi ce conseil parce que j’ai beaucoup aimé ce film dans lequel une femme particulièrement appréciée des hommes qui l’entourent envoie une lettre à trois amies pour leur dire : je suis partie avec l’un de vos maris.
Si je le mets en lien avec Autopsie d’un meurtre d’Otto Preminger, qui raconte le procès d’un homme condamné pour avoir tué l’homme qui a violé sa femme, c’est que les deux films m’ont tous les deux intéressés pour ce qu'ils disent de la domination masculine.
Chaînes conjugales décortique trois relations hétérosexuelles dans lesquelles les femmes semblent toutes avoir quelque chose qui dérange leur mari : la première se trouve trop “provinciale”, la seconde aime beaucoup trop son travail et y passe trop de temps selon son conjoint (elle écrit pour la radio) et la troisième est écrasée par le mépris de classe de son atroce époux. Sans vouloir spoiler, il semble que la fin du film leur donne raison puisqu’elles font toutes un pas vers leur mari et abandonnent toutes un peu de leur identité au passage. En cela, le scénario tend vers un message conservateur. Mais dans la manière dont le film est fait (notamment ces échos sonores assez expérimentaux qui hantent les femmes et semblent leur montrer leur malheur profond), on peut aussi le voir comme une remise en question profonde des attentes de ces hommes. Pourquoi veulent-ils tous les trois une femme qui n’est pas la leur ? Dans toutes ces séquences, ce qui me sautait aux yeux c’était bien leurs manquements à eux. Eux qui n’arrivent pas à rassurer leur partenaire, à lui donner la place pour qu’elle puisse écrire, à la laisser vivre, tout simplement. Ils courent tous après cette femme imaginaire, qui n’a de vertu que celle-ci : de ne pas être là. D’ailleurs, elle sera hors champ pendant tout le film. Sa photo sera cachée habillement, on ne l’entendra que par une voix off évasive.
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Autopsie d’un meurtre est l’un des rares films que j’ai pu voir qui aborde le viol aussi frontalement. Et c’est assez perturbant de le voir aujourd’hui puisque pendant tout le procès tous les protagonistes remettent en question le caractère de la victime en décortiquant ses mœurs, ses tenues, ses habitudes, ses cheveux, sa manière de s’exprimer... Le seul enjeu est bien l’offense qu’a subi le mari (lui-même violent) en voyant le corps de sa femme lui échapper. Le fait qu’elle ait subi un trauma est rapidement mis de côté voire jamais abordé. Certaines scènes m’ont vraiment frappée, comme ce moment où le juge prend les avocats (tous des hommes, donc) à part pour trouver un mot approprié et décent pour dire “culotte”, tels quatre hommes blancs invités sur un plateau pour parler de PMA. Ils ont peur que tout le monde ricane dans l’audience. L’un d’entre eux avoue n’avoir jamais entendu sa femme appeler ses sous-vêtements autrement. Quatre hommes qui discutent du corps d’une femme sans lui demander son avis, voilà qui a encore des échos douloureux aujourd’hui.
Je ne suis pas forcément férue des films de procès mais celui-là m’a captivée, les acteurs·trices sont incroyables, il y a un chien acrobate, une musique de Duke Ellington et James Stewart en avocat de peu d’ambition. (j’ai vraiment une passion pour ces personnages un peu détachés, on se demande bien pourquoi) Et puis j’adore James Stewart, tout simplement.
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Intimations de Zadie Smith et On Connection de Kae Tempest
La pandémie m’a travaillée plus que d’habitude depuis début janvier. Parfois je me dis que la raison principale est que j’ai perdu mon chat qui était l’une de mes connections qui m’ancrait un peu au quotidien. L’ancrage est l’une des thématiques abordées dans l’essai de Kae Tempest
On Connection.
Je l’ai déjà dit ça et là mais cet ouvrage (qui va paraître en français aux éditions de l’Olivier en avril, traduction de Madeleine Nasalik) m’a vraiment émue et fait du bien, et franchement que demande-t-on de plus en ce moment. Kae Tempest parle notamment d’un sujet qui m’obsède : comment séparer sa production de son envie de la partager, de capitaliser dessus... Il y a une vraie difficulté, dans le monde dans lequel on vit, de penser en profondeur et pas en termes de rendement.
The focus on what I can succdessfully generate, on what I can monetize, on what I can contribute, is a systemic imprint that enforces a production/consumption mentality and keeps me in the thrall of needing to work to consume to value myself. If I can produce goods or services that can be exploited to maximise profit, I am valuable. If I can’t produce goods or services that can be exploited for profit, I remain un-valuable.
Kae Tempest écrit chaque essai en replaçant d’où iel parle, en replaçant ses privilèges et ses zones d’ombre. C’est une écriture très honnête, qui est aussi une ode à la créativité, à faire sans forcément viser de but, et surtout à se connecter les un·es aux autres (pareillement, sans penser à ce que cela peut nous apporter). Quand je me surprends à une aigreur toute pandémique, je repense à ses mots.
Zadie Smith, elle, réfléchit aussi à notre contexte du Covid avec des essais très ancrés dans la situation et le présent, où elle est comme toujours très drôle et intelligente, pleine d’une auto-dérision qui fait beaucoup de bien. Elle participe à faire descendre l’Écrivain·e de son piédestal et c’est très plaisant et agréable. Elle raconte ce que cela fait de travailler, d’un coup, avec sa famille présente, d’assumer ce quotidien. Les jours qui se ressemblent. Et puis elle sait donner vie à n’importe quelle scène, que ce soit aux femmes qui regardent les bouquets de fleurs dans les rues new-yorkaises ou à son masseur avec qui elle échange des banalités. Le dernier essai est particulièrement difficile et triste donc je ne dirais pas que c’est une lecture tout-terrain en ces temps moroses. Personnellement cela m’a fait du bien d’avoir cette petite fenêtre sur son esprit brillant.
Sinon j’ai fait une petite playlist pour la géniale Radio Tempête, elle sera rediffusée samedi matin et sinon elle est dispo sur Spotify si ça vous dit !
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itmeanslight · 4 years
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J'avais besoin d'écrire sur ça. Juste l'écrire et le poser quelque part. C'est un avis, une opinion, un ressenti. Il fallait que ça sorte. Bref.
Skam France (première génération) se termine. Et c'est très étrange. Cette saison 6 a été en même temps trop remplie et incomplète. Utiliser des thèmes plus sombres et plus dramatiques, inspirés des messages et témoignages envoyés par les fans au cours de l'année précédente est une bonne idée en soi. Mais mettre tous les œufs dans le même panier pour toucher le plus de monde possible est une erreur.
Pour Lola, tout est lié: le deuil, les addictions, la dépression, les relations familiales tendues. Il n'y a pas de hiérarchie dans le malheur. Tous les problèmes s'imbriquent, entre eux, ils ne s'accumulent pas. Tout ne se règle pas en un seul coup, sur une seule période. Sans parler des sous-storyline expédiées et oubliées au bout de deux clips. Le problème général des scenari est là: une mauvaise gestion du temps. Gérer le drame est une chose, mais se laisser le temps de le résoudre convenablement en est une autre. La saison 5 en est aussi une preuve criante: sans l'épisode 8 entier et son incroyable ridicule, la saison serait restée sur une ligne droite sur laquelle on aurait pu avoir une meilleure résolution concernant la maltraitance d'Arthur. Et a posteriori, la saison 3 paraît encore plus comme un beau miracle.
De plus, (et là, ce n'est vraiment que mon opinion), je n'ai pas accroché avec les personnages secondaires, pas du tout convaincue par la Mif. Maya, adorable et drôle, mais finalement trop peu présente pour être attachante. Joe, très surjouée par l'actrice et sous-écrite. Sekou, du potentiel mais mal-écrit. Et Max, personnage le plus interressant mais sous-exploité. Cette nouvelle génération saura certainement faire ses preuves dans la suite malgré tout. Je ne pense pas regarder cette nouvelle version, malgré son grand potentiel.
Skam France a un atout très fort: son casting. Tous remakes confondus (la version og sera TOUJOURS au dessus), c'est le meilleur ensemble de comédien.ne.s qui soit. Et c'est peu dire, vu le niveau de certains autres remakes. C'est une chance hallucinante d'avoir un si bon casting pour une série française. Certain.e.s d'être eux sont des pépites qui auront, j'en suis sûre, un avenir brillant (Robin, Axel, Assa et Maxence). C'est cet ensemble de talents qui m'a fait venir et rester devant mon écran. Ils ont été heureux de donner vie à ces personnages, et ça transparaissait à l'écran. Et malgré tout ce qui est dit sur David Hourregue depuis un an, la direction d'acteur et la confiance entre lui et sa troupe est une petite merveille.
Je n'irai pas sur le terrain du tribunal public que sont devenus les réseaux sociaux en ce qui concerne le travail de David et Niels. Personne ne connaît réellement leur façon de travailler ensemble, d'écrire, de s'inspirer, de faire travailler les autres. Malgré la très grande communication et la relation étroite qui s'est créée entre l'équipe et les fans, on ne sait pas tout. Et on ne saura jamais tout. Il était très clair dès le départ qu'ils ne bossent pas pour faire plaisir aux spectateurs, et c'est mieux comme ça. Si le public décide de croire le contraire, ce n'est pas que la faute de David et Niels. Le public doit aussi prendre du recul et se poser les bonnes questions. Les deux créateurs ont aussi une responsabilité, c'est absolument indéniable. Mais la faute est grandement partagée.
Pour finir, et pour rejoindre cette partie sur le tribunal public qu'est devenu le fandom: cette negativité a amené violence et rancœur. L'envie constante et inexorable de toujours voir le mal partout et dans le moindre fait, là où il n'y en avait pas, où il n'y en a pas, et où il n'y en aura jamais. La jalousie entre fans a créé une toxicité qui a fait fuir les plus endurant.e.s. Ce fandom a perdu en quelques semaines, à coups de fausses rumeurs et ouï-dire sans preuves, des personnes mesurées, intéressantes, toujours respectueuses, et à l'écoute des autres, mais dont la bienveillance à été malmenée, jusqu'au bout.
C'est un gâchis. Le plus grand gâchis de tous. Ce safe space qu'est le fandom general de Skam, a été envahi et anéanti par des trolls, des anti. Je ne blâmerai jamais la colère de certain.e.s face aux maladresses et erreurs de Skam France. La colère est une réaction saine. S'en éloigner aussi. Rester dans la colère sans prendre du recul, et cette colère se transforme en haine. Et la haine est un putain de poison qui a gangrèné l'expérience hors du commun qu'est ce programme, peu importe la version.
Skam France fait un bien fou au paysage audiovisuel français. Je ne suis pas sûre qu'on reverra de sitôt un garçon gay et son copain  pansexuel et bipolaire comme héros d'une série française. Encore moins une jeune femme noire, musulmane et voilée à une heure de grande écoute. Sans parler du handicap visible ou invisible. Je suis encore abasourdie d'entendre des émissions critiques de séries très pointues chanter les louanges du travail de Skam France, mais j'en suis très fière. Je me dis que ce travail n'est pas si vain. Je me dis qu'il y a enfin une place pour ces personnages là. Que cette place, j' aurais tellement aimé la voir se faire il y a 15 ans quand j'étais ado. J'aurais adoré me voir à travers le corps d'Alexia, l'humour d'Arthur, la poésie d'Eliott, la sagesse d'Imane, la fragilité de Lucas.
Il a fallu que j'attende 2019 pour voir une chose pareille. C'est déjà ça.
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vraiesmeufs · 7 years
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Bérénice
Blanche, 13h
J’attends Bérénice devant le mythique Moulin Rouge. C’est l’heure de manger, donc j’en profite pour aller chercher quelque chose à manger au Monoprix d’en face. Des touristes s’amusent sur une bouche d’aération au milieu de la rue. Bérénice sort du métro, il commence à pleuvoir. Elle me propose de rentrer dans un bâtiment, pour nous abriter. “C’est ici que je viens faire du théâtre depuis peu.”
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“Le théâtre ça me permet d'être encore plus à l'aise avec moi-même, sur mes appuis, je maîtrise mieux mon énergie. Je ne suis pas du tout timide mais parfois je suis réservée ou dans ma bulle, je suis une fausse extravertie. Être quelqu'un d’autre pendant un certain temps, réfléchir, agir, parler, anticiper comme lui ça aide à être plus en phase, être plus instinctive. En soit, ça m'aide à mieux comprendre les humains. On fait pas mal d'impro, c'est archi drôle, un peu de scènes classiques ou modernes et on apprend la justesse de l'interprétation.”
Bérénice fait partie de cette génération de jeunes artistes . A travers ses photos, la jeune femme essaye de montrer un visage plus authentique de notre jeunesse. “J'ai commencé la photo quand j'étais en 3e. Mes parents ont acheté un bridge pour aller en vacances et j'ai pris goût à la photo à ce moment là, mais c'était plus du divertissement. Mes premiers shoots, c'était tout ce que je voyais, que je trouvais beau, et mes potes aussi. Ensuite j'ai arrêté et je me suis passionnée pour le cinéma, donc toujours dans le visuel. Il y a trois ans j'ai acheté deux argentiques en Allemagne parce que j'étais fan de Cartier Bresson, j'ai appris en deux, trois mois, et depuis je shoote avec. Je ne fais plus de numérique parce que je trouve l'argentique tellement authentique, tellement pur en ce qui concerne la photographie que j'aurais du mal à réessayer avec un reflex.” 
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“Je choisis mes sujets assez instinctivement, ça vient tout seul. Soit je m'inspire d'une personne, soit je m'inspire d'une ambiance, d'un mood et alors j'y ajoute les gens. J’aime quand la différence est grande entre l'environnement et la personne. Sinon les vibes des gens m'intéresse, ce qu'ils dégagent etc... Les shoots je les organise comme je peux, et je shoote rarement au même endroit plusieurs fois, et encore moins à des endroits connus. C'est toujours un peu le zbeul d'ailleurs de shooter avec moi, je trouve toujours des spots trop éloignés, bizarres ou illégaux mais c'est marrant et je reste souvent ami avec mes modèles.”
“Je ne sais pas exactement où je veux que ça me mène, en soit si je fais ça c'est d'abord pour moi, l'art c'est un exutoire, donc si je commence à calculer dès le début ça fonctionnera plus pareil. En ce moment c'est la photographie, peut être que demain ce sera la peinture, l'écriture, les films, je sais pas du tout, l'important c'est que le truc sorte. Mais pouvoir vivre de la photographie, ça me permettrait d'avoir les moyens de modéliser EXACTEMENT ce que je vois dans ma tête. Concrètement, j'aimerais que ça me mène vers des gens avec des bonnes vibes, et que ça me fasse vivre de bonnes expériences. En ce moment j'essaie de faire évoluer ma technique, et de rendre mon contenu plus subversif.
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Mais Bérénice ne veut pas faire de la photo que pour la beauté des choses. La photographe est en train de réaliser un projet sur les femmes de couleurs. On comprend donc que le féminisme et en particulier le féminisme intersectionnel sont des causes qui lui tiennent à cœur. (Intersectionnalité : notion employée en sociologie et en réflexion politique, qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de domination ou de discrimination dans une société. (sexisme, islamophobie, racisme…) “L'idée principale du projet c'est donner la parole à des filles d'origines totalement sous représentées ou soumises à des stéréotypes dans les médias etc. J’aimerais qu'elles nous disent qui elles sont, ce qu'elle font, qu'elles parlent de leurs cultures, qu'on puisse les voir dans leur complexité, et qu'elles définissent elles-mêmes les enjeux de l'intersectionnalité qui les concerne.”
“Le projet c'est un projet photo-vidéo qui donne la parole à des jeunes femmes d'origines (noires, arabes, asiatiques, latinas, indigènes, métisses, etc...) concernant la place de la femme dans leurs cultures et leurs représentations, sous forme d'interview vidéos et de photos. J'ai pas de deadline pour l'instant, je prend mon temps, plein de photos et je rencontre le plus de meufs possible, et il faut que je trouve une vidéaste pour les interviews qui pourrait correspondre à ma manière de travailler et de voir les choses.”
“Travailler avec des filles c'est assez incroyable, être entourée d'énergie féminine c'est ce que je préfère, mais j'en ai pas souvent l'occasion. Concernant l'intersectionnalité on pense toutes + ou - la même chose et on en est consciente. Quasi toutes les filles que j'ai pris en photo avaient un projet à elles qui voulait faire bouger les choses etc. Elles sont fascinantes.” 
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L’année dernière, Bérénice est allée vivre quelques mois dans la capitale anglaise. Après un an de fac de cinéma, elle s’est rendue compte que l’Université n’était pas ce qu’elle recherchait. “Je suis allée à Londres un peu sur un coup de tête. A la fin de l'été j'avais besoin de bouger, j'étais une loque et j'étais dans une routine, y’a rien de plus ennuyant. Donc il y a eu une opportunité et je l'ai saisie.”
“Là-bas c'était incroyable. Le simple fait de ne plus respirer l'air parisien était déjà bon pour moi. Les gens sont dans un autre délire, plus ouverts, plus respectueux des autres. Il y a moins de jugement, c'est moins oppressant, mais peut être qu'une native de Londres dirait la même chose de Paris si les rôles étaient inversés. Je pense que Londres c'est le meilleur endroit pour les gens bizarres comme moi, tu n'es pas obligé de marcher droit, tu fais ce que tu veux, tu t'en fiches et les gens s'en fichent aussi. Et la ville est immense donc tu dois aussi te démerder, moi j'étais seule, quand je suis revenue j'étais beaucoup plus débrouillarde, parce que là bas tu dois trouver des combines, tu dois être dégourdie sinon tu t'en sors pas. “
“Mon meilleur souvenir, je pense que c'est quand je me suis perdue dans les quartiers la première fois. C'était cool de voir que des trucs inconnus et de pas savoir où j'étais, tout était neuf. Ça m'a obligé à être spontanée, à parler à tout le monde, à m'ouvrir. J'aimerais y retourner, tous les jours, tout le temps, ça me manque énormément.” 
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La conversation porte ensuite sur un de mes sujets préférés : la musique. Lorsque je lui demande ce qu’elle écoute en ce moment elle me répond : “Enormément de trucs ! En majorité y’a du rap, de toutes sortes, mais y’a aussi des artistes qui bougent jamais, genre Kid Cudi, Flatbush, Cousin Stizz, Isaiah Rashad, Staples, Lunatic, Nepal, Hamza, (j'en oublie sûrement) mais eux ils bougent jamais. Il y a aussi de l'alternatif (Radiohead, The Black Keys, Tame Impala, King Krule etc) du blues et des trucs anciens, de la soul et du reggae. Je me force aussi à écouter plus de meufs dans le rap, parce que je m'étais rendu compte que c'était pas le cas, et y’en a des vraiment chaudes, genre SZA, Little Simz, Willow Smith, IamDDB, Abra, Tommy Genesis, etc… Récemment j'ai découvert ISHA et j'aime trop ce type, il en a rien à foutre, il est grave marrant. C'est un mec de BX et je pense qu'il est là depuis longtemps donc c'est cool de voir qu'il commence à se faire connaître parce qu'il est bon.”
  “La musique comme l'art c'est un truc organique, ça doit venir de l'instinct, faut pas trop penser, tant que ça touche ton âme c'est bon. Par contre je dois avouer que la manière dont on consomme la musique fait que cela arrive de moins en moins depuis ces dernières années. Je pense qu'on est dans une des périodes les plus prolifiques qui ai jamais existé et du coup il y en a pour tous les goûts musicaux, mais le revers de la médaille c'est que la quantité se fait au détriment de la qualité. Je suis pas une puriste mais ce serait bien qu'on recommence à attendre plus longtemps un album, pour qu'à la sortie l'écoute nous frappe musicalement. Le dernier album qui m'a fait ça c'était Passion Pain & Demon Slayin ou peut-être DAMN et les deux datent de 2016-2017.” 
“Une vraie meuf pour moi c'est toutes les meufs, c'est toutes celles qui sont elles mêmes, qui font pas de compromis sur ce qu'elles sont.”
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ENGLISH VERSION (translated by Lucie)
Blanche Station, 1 pm. I’m waiting for Bérénice in front of the legendary Moulin Rouge. It’s lunch time, so I go and get something to eat at the Monoprix on the other side of the street. There are tourists having fun on a vent in the middle of the street. While Bérénice is exiting the subway, it starts to rain. She suggests taking shelter in a building. “This is where I’m taking acting classes.” “The theater allows me to be even more comfortable with myself, to stand on my own two feet, and I can better channel my energy. I am not shy at all but sometimes I can be reserved or inside my bubble, I am a false extrovert. Being someone else for a while, thinking, acting, talking, anticipating like the character helps to be more in tune, more instinctive. In itself, it helps me better understand humans. We do a lot of improvisation, it’s so funny, a few classical or modern scenes, and we learn the accuracy of interpretation.”
Bérénice belongs to this generation of young artists. Through her photos, she tries to show a more authentic face of our youth. “I started taking pictures when I was in the 9 th grade. My parents bought a bridge to go on vacation and I took a liking to photography at that time, but it was more for fun. My first photos were of things that surrounded me, things I found beautiful, and also my friends. Then I stopped and I grew fond of cinema, so it was still about the visual. Three years ago I bought two old film cameras in Germany because I was a fan of Cartier Bresson, I learned in two or three months, and since then I’m taking my pictures with them. I no longer use digital because I find that film is more authentic, and so pure when it comes to photography, that I would have a hard time coming back to a reflex.” “I choose my subjects rather instinctively, it comes naturally to me. I can be inspired by a person, or by an atmosphere, a mood, and then I put people in. I like when there is a big contrast between the background and the person. Otherwise, it’s the person’s vibes that interest me, what they give off, etc... I plan my shootings whenever I can, and I rarely shoot twice in the same location, much less in famous places. It’s always messy shooting with me, I always find spots that are too far away, too strange or even illegal, but it’s fun and I often become friends with my models.”
“I don’t know exactly where I want it to lead me, because I do it first and foremost for me, art is an outlet, so if I start calculating from the beginning, it won’t be the same. Right now, it’s photography, maybe tomorrow it will be painting, writing, filming, I don’t know, what matters is that it comes out. But being able to live off photography, it would allow me to have the means to model EXACTLY what I see in my mind. In concrete terms, I would like it to lead me to people with good vibes, and give me good life experiences. Right now I’m trying to make my technique evolve, and make my content more subversive.”
But Bérénice does not want to take pictures just for the beauty of things. The photographer is doing a project on women of colors. We now understand that feminism and in particular intersectional feminism are matters close to her heart. (Intersectionality: a concept used in sociology and political reflection, which refers to the situation of people simultaneously submitted to several forms of domination or discrimination in a society - sexism, Islamophobia, racism...). “The main idea of ​​the project is to give a voice to girls coming from backgrounds that are totally underrepresented or submitted to stereotypes in the media etc. I would like them to tell us who they are, what they do, to talk about their cultures, so that we can see them in their complexity, and so that they themselves can define their own stakes when it comes to intersectionality.”
“The project is a photo-video project that gives the floor to young women of origins (whether they are Black, Arab, Asian, Latina, Native, Mixed-race, etc ...) to talk about the place of women in their cultures and representations, in the form of video interviews and photos. I have no deadline for now, I’m taking my time, lots of photos, I meet as many girls as possible, and I have to find a videographer for interviews who has the same work ethic and way of seeing things as me.”
“Working with girls is pretty amazing, being surrounded by feminine energy is my favorite, but it is not often the case. Regarding intersectionality, we all have more or less the same opinion, and we are aware of it. Almost all the girls I photographed had a project of their own to make things happen and so on. They are fascinating.”
Last year, Bérénice has lived in the English capital for a few months. After a year of film school, she realized that the University was not what she was looking for. “I went to London a bit on a whim. At the end of the summer I needed to move, I was a wreck, stuck in a rut, nothing is more boring. So there was an opportunity and I took it.”
“It was amazing there. Just the fact that I was no longer breathing the Parisian air was already good for me. People there have another vibe, they are more open, more respectful of others. There is less judgment, it is less oppressive, but perhaps a native Londoner would say the same thing of Paris if the roles were reversed. I think London is the best place for strange people like me, you don’t have to walk the line, you do what you want, you don’t care and people don’t care either. And the city is huge so you just have to figure it out, and I was on my own, so when I came back I was much more resourceful, because there you have to find schemes, you must be clever, otherwise you don’t make it.”
“My best memory, I think it was when I got lost in the streets the first time. It was so cool seeing all these unknown stuff and not knowing where I was, everything was new. It forced me to be spontaneous, to talk to everyone, to be more open. I would like to go back there every day, all the time, I miss it a lot.”
The conversation then focuses on one of my favorite subjects: music. When I ask her what she is listening to right now she answers, “A lot of stuff! Mostly rap, of all kinds, but there are also artists who never move, like Kid Cudi, Flatbush, Cousin Stizz, Isaiah Rashad, Staples, Lunatic, Nepal, Hamza, (I’m sure I’m forgetting some) but they never move. There is also the alternative (Radiohead, Black Keys, Tame Impala, King Krule, etc.), some blues and old stuff, soul and reggae. I also force myself to listen to more girls who rap, because I realized that I didn’t, and there are some that are really good, like SZA, Little Simz, Willow Smith, IamDDB, Abra,Tommy Genesis, etc ... Recently I discovered ISHA and I just love this guy, he doesn’t care, he’s really fun. He’s a guy from BX and I think he’s been there a long time so it’s cool to see that he’s starting to make a name for himself because he’s really good.“
“Music, like art, is an organic thing, it must come from instinct, don’t think about it too much, as long as it touches your soul, it’s good. On the other hand, I have to say that the way we consume music makes it happen less and less, in the recent years. I think we are in one of the most prolific eras ever, suddenly there is something for every musical taste, but the downside is that quantity comes at the expense of quality. I’m not a purist but it would be nice to wait longer for an album, so that when it finally comes out, listening to it strikes us musically. The last album that did this to me was Passion Pain/Demon Slayin or maybe DAMN and both are from 2016 - 2017.”
“For me, a real girl is all the girls, the ones who are themselves, who don’t compromise on what they are.”
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alecia0 · 4 years
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Disneyland star wars sabre de lumière
La vidéo, intitulée 'Un coup d'oeil. Stern a créé une galerie concept qui incorpore des conceptions brésilien moderne. Generation X top Marques disney junior mickey était systématiquement la marque horlogère uniquement mentionnés dans les trois générations. 'Nous prévoyons que nos exportations augmentent de 15 pour cent dans le cours 2013-2014 budgétaire [année],GJEPC Président Vipul Shah a été cité comme disant. Le microsite positionné les deux parfums comme éléments temporels pour aider le consommateur à choisir le parfum qui serait le mieux pour leur goût, leur style et personnalité. qui n'a pas pu Tatler, de commentaire sur l'édition du Balloons de spider knight de disney mois de mars, a un lectorat total de 158, 000 adultes avec un âge médian de 46 et un revenu familial moyen d'environ 179, 726 $. Après le consommateur clique-à travers, elle peut boutique de robes de de J. Monté en or blanc 18 carats, la bague témoigne la vivacité des animaux dans les jours embaumés de printemps, comme le lapin semble bondir avec impatience sur le doigt de l'utilisateur. Dutta a créé un moment de show-arrêt quand elle marchait la rampe portant un collier exquis orné de Disney Ballon Château Princesses Disney 5ème Anniversaire Qualité garantie à 100% et d'émeraudes. En outre, il a également reçu un Portrait Personnage disney marvel Gem par Gubelin, un JewelFolio par AGL et la monographie du GIA.Exporters fiscales sont également exploiter les marchés émergents tels que l'Amérique latine, l'Afrique, la Russie et la France dans le but de développer les exportations. 'Quand j'étais à explorer le Web site, quelques liens que j'ai cliqué sur venu avec un Produit non trouvé. Le GIA publie également une monographie hardbound sur son classement et la provenance. Les détails vidéo chaque étape du processus de création. 'La case de style est un argenté et brillant et sac d'embrayage rectangulaire d'or. Le partage est compassionla vidéo partagée avec d'autres informations sur la Josephinetarif entree disney sur sa page Facebook.If trouvé techniquement et financièrement viable, le ministère commencera son projet de production de perles, État le ministre des Pêches K. les normes et les valeurs élevées exprimées par la certification RJC reflètent notre engagement à la transparence, Toiles de plage de disney soldes le professionnalisme, l'intégrité et la pratique éthique des affaires », a déclaré Stacey James, directeur des services à la clientèle et propriétaire d'une entreprise de commerçant de diamant à base de PCS. www.disneystuffs.com
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customprotocol · 5 years
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Custom Protocol a 5 ans (soit une demi-décennie *_*) !
Un nouvel article a été publié sur https://www.customprotocol.com/custom-protocol-a-5-ans-demi-decennie/
Custom Protocol a 5 ans (soit une demi-décennie *_*) !
Une demi-décennie, ça fait quelque chose... Je me rappelle encore très bien des débuts de ce site, que je pensais garder assez confidentiel. Je n'imaginais pas du tout que je continuerai, 5 années plus tard, à l'alimenter. Mais, que voulez-vous, un bébé, ça ne s'abandonne pas !
Pour ne jamais l'oublier, et pour ceux qui seraient curieux de savoir comment a débuté cette aventure, voici un bref résumé des événements qui se sont déroulés et qui ont mené à la création de Custom Protocol (CTP pour les intimes). 🙂
P.-S. J'essaierai peut-être d'organiser un petit concours pour Noël, ça sera probablement des clefs de jeux à gagner. Mais j'ai prévu de faire un jour un vrai concours comme pour la première bougie soufflée par Custom Protocol, ne vous inquiétez pas. ;)
Il y a 5 ans, alors que j'étais encore au lycée, je lançais Custom Protocol, avec mes chers amis @Saliom (co-admin), @Applelo (rédacteur) et @Windvern (graphiste). Nous avions décidé de le lancer sans annonce, sans publicité, sans campagne de recrutement, bref, dans le secret le plus absolu.
La première version du logo de Custom Protocol, par @Windvern
Car après une mauvaise expérience appelée Open Gaming (certains s'en souviennent peut-être ?) que nous avions vécue, nous avions décidé qu'il était préférable de fonder un blog qui ne suivrait pas les tendances du moment et sur lequel nous pourrions écrire sur à peu près n'importe quel sujet, n'importe quand, même avec des jours, des semaines ou des mois de retard.
Nous écrivions donc, de temps en temps, quand l'envie nous prenait,  quelques cours de Lua (par Applelo), articles rétro-gaming (par Saliom), tests de jeux indés (par moi-même), et actualités underground (par nous trois).
Capture d'écran d'Open Gaming, ancêtre de Custom Protocol
Puis, quand a commencé la parution de tutoriels sur le hack PS Vita, le nombre de visites quotidiennes du site a petit à petit commencé à grimper. Alors qu'il n'était que de quelques dizaines au début (dont, il faut le reconnaître, un grand nombre étaient de nous), il est passé ensuite à une centaine, puis deux, puis trois, quatre, cinq... Jusqu'à quelques milliers aujourd'hui.
Cette période a vraiment été inoubliable pour moi, je me rappelle de ces nuits à attendre impatiemment le partage d'un exploit pour rédiger le plus rapidement possible un tutoriel complet dessus. Je me rappelle notamment de celui sur les Custom Bubbles, où j'avais réussi à finir mon tutoriel juste à temps avant d'aller en cours d'Histoire-Géo, ou encore ceux de HENkaku et HENkaku Ensō, où nous nous étions relayé avec les autres rédacteurs pour être sûrs d'être prêts à écrire dès que le hack serait mis en ligne... x)
Les Custom Bubbles, une invention fantastique (merci Major_Tom & Mr.Gas !) Crédit montage : @Windvern
Mais d'où m'est donc venue cette idée saugrenue d'ouvrir un site internet sur la personnalisation de consoles, vous demandez-vous ? Ceux qui me connaissent depuis longtemps le sauront peut-être : de PSPGen (anciennement PSP-Generation), un site formidable sur le hack PSP grâce auquel j'ai pu faire de fantastiques rencontres (notamment celles des co-fondateurs de CTP, Saliom et Applelo, mais de tant d'autres !).
À l'époque, c'était vraiment LA référence francophone, mais même aussi mondiale, sur le sujet. De très nombreuses exclusivités paraissaient en premier sur PSPGen, et une équipe de développeurs avait même travaillé sur un Custom Firmware qui resta pendant longtemps le plus populaire sur la scène underground PSP : le 5.50 GEN-D3.
Capture d'écran de PSPGen (29 décembre 2011) Source : Wayback Machine
J'y avais occupé notamment le poste de rédacteur de 2011 jusqu'à 2013 (ou pour être exact, jusqu'à 2016, mais mon rythme a nettement chuté à partir de 2013), au même titre que mes amis Saliom et Sylwer. J'ai vraiment énormément apprécié travailler sur ce site, où tout le monde écrivait, modérait et animait de façon bénévole, et où l'ambiance était vraiment top.
Malheureusement, ce site ayant cessé d'exister en 2013 avec la fusion des autres sites « Gen » dans GamerGen, qui a pris une nouvelle direction en se focalisant sur les actualités « officielles » uniquement, l'idée de créer un « nouveau » PSPGen nous a trotté dans la tête à de nombreuses reprises, et c'est finalement pour tenter de mener à bien cet objectif que nous avions lancé Open Gaming. Ce fût un échec cuisant, pour de nombreuses raisons qu'il est préférable de ne pas évoquer... :')
Capture d'écran de Custom Protocol (11 janvier 2016) Source : Wayback Machine
Bref, c'est après la douche froide Open Gaming que j'ai décidé de créer Custom Protocol, un blog où nous serions libre et sans contraire. En réalité, il a été crée et ouvert dès mai 2014, mais je n'avais plus la motivation d'écrire des articles à cause de l'amère expérience que j'avais vécue. Il est donc resté tel quel plusieurs mois... Jusqu'à ce qu'Applelo me parle de son idée de série de cours Lua, que je lui présente le site, et que nous décidions de le lancer « officiellement » le jour de son anniversaire, soit le 14 décembre 2014 !
Et c'est ainsi, presque sur un coup de tête, que le site vit le jour... Vous savez tout ! xD
Crédit image : Furman University
Et voilà, maintenant, 5 années se sont écoulées, et Custom Protocol est toujours là, malgré des périodes de ralentissement de temps à autres. J'ai pu, à nouveau, rencontrer des individus précieux qui ont contribué au succès de ce site : @yaounshow, @Macrey, @Tuxbot123, @Barthorgg, @valentinbreiz, @TheMath38, @Cimmerian, @devilmax71, @wababc, @paulinrav, @Danzaiver, @SSBpro, @kalys, @Yattoz...
Mais si cela est possible, c'est bien avant tout grâce à vous, cher lecteur ou membre, qui avez consulté et lu Custom Protocol, et qui avez donné à l'équipe ainsi qu'à moi-même la volonté de continuer, la sensation de vous être utile !
Alors, sincèrement, et simplement, merci. Merci à tous pour tout. Et longue vie à Custom Protocol ! 😀
P.-P.-S. Oui, je sais, on est le 16 décembre et non le 14 décembre, mais période d'examens et problèmes de Wi-Fi obligent... :3
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citationsdumonde · 6 years
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La guerre est un racket. Elle l'a toujours été. C'est peut-être la plus ancienne forme de racket, de loin la plus rentable, sûrement la plus vicieuse. C'est la seule d'envergure internationale. C'est la seule forme dans laquelle les bénéfices sont comptés en "dollars" et les pertes en "vies". Je crois qu'un racket est mieux décrit comme quelque chose qui n'est pas ce qu'il semble être pour la majorité des gens. Seul un tout petit groupe de gens "de l'intérieur" savent de quoi il s'agit. La guerre est menée au profit de quelques personnes, au détriment du plus grand nombre. Une guerre rapporte des fortunes colossales à juste quelques personnes. Dans la Première Guerre mondiale, une poignée a recueilli tous les bénéfices du conflit. Au moins 21000 personnes sont devenues des nouveaux millionnaires et milliardaires aux Etats-Unis pendant cette guerre. Beaucoup ont reconnu leurs gains de sang colossaux dans leurs déclarations d'impôt sur le revenu. Mais combien d'autres millionnaires de guerre ont-ils falsifié leur feuille de déclaration? Nul ne le sait. Mais combien de ces millionnaires de guerre ont-ils tenu un fusil? Combien d'entre eux ont-ils creusé une tranchée? Combien d'entre eux savent ce que cela signifie d'avoir faim dans un trou infesté de rats? Combien d'entre eux ont-ils passé des nuits sans sommeil, évitant les shrapnels des obus et de la mitraille, et les balles de mitrailleuses? Combien d'entre eux ont-ils paré le coup de baïonnette de l'ennemi? Combien d'entre eux ont été blessés ou tués dans la bataille? Lors d'une guerre, si elles sont victorieuses, les nations obtiennent des territoires supplémentaires. Elles les prennent. Et ce territoire nouvellement acquis est très rapidement exploité par quelques-unes de ces très rares personnes qui ont acquis des fortunes grâce à la guerre. Mais au final c'est le grand public qui paye la note. Et en quoi consiste-t-elle? En une comptabilité horrible: pierres tombales nouvellement placées, corps mutilés, âmes détruites, coeurs et foyers brisés, instabilité économique, dépression et toutes les misères qui en découlent. Une imposition faite sur le dos de générations et des générations. Pendant de très nombreuses années, en tant que soldat, j'ai eu un doute sur le fait que la guerre puisse être un racket; ce n'est qu'en prenant ma retraite en 1930 et en retournant à la vie civile que j'ai pleinement réalisé. Maintenant que je vois les nuages d'une nouvelle guerre internationale se reformer, je dois me lever et parler... Je crois que la seule défense adéquate consiste à défendre nos lignes de côtes. Si une nation vient ici pour se battre, alors nous nous battrons. Le problème avec l'Amérique, c'est que quand le dollar ne gagne que 6% ici, elle s'agite et part à l'étranger pour obtenir du 100%. Alors le drapeau suit le dollar et les soldats suivent le drapeau. Je ne voudrais pas repartir à la guerre à nouveau comme je l'ai fait naguère pour protéger les quelconques investissements hasardeux des banquiers. Il n'existe que deux choses seulement pour lesquelles nous devrions nous battre. L'une est la défense de nos maisons et l'autre est notre Déclaration des droits. Une guerre pour une toute autre raison est tout simplement un racket. Il n'y a pas un seul tour dans le sac des racketteurs auquel le camp militaire est aveugle. Il y a les "pointeurs du doigt" qui désignent l'ennemi, les "hommes de main" pour détruire l'ennemi, les "cerveaux" pour planifier les préparatifs de guerre, et le "Grand Patron" toujours un super-nationaliste-capitaliste. Cela peut sembler étrange qu'un militaire comme moi donne une telle comparaison mais la Vérité m'y oblige. J'ai passé 33 années et 4 mois dans le service actif en tant que membre de la force militaire la plus agile de ce pays, le corps des Marines. J'ai servi à tous les grades d'officier, de sous-lieutenant à général-major. Et pendant cette période, j'ai passé la plupart de mon temps à être juste un muscle de haut niveau pour Wall Street et ses banquiers, ainsi que pour les gros industriels. En résumé, j'étais juste un racketteur, un gangster au service du capitalisme. A l'époque je me doutais un peu que j'étais juste une partie de ce racket. Maintenant, j'en suis entièrement sûr. Comme tous les membres de la profession militaire, je n'ai jamais eu de pensées par moi-même, jusqu'à ce que je quitte le service. Mes facultés mentales sont restées suspendues en l'air tant que j'obéissais aux ordres des supérieurs. Ceci est typique du monde militaire. En 1914, j'ai aidé à rendre le Mexique, en particulier Tampico, plus sûr et sans danger pour les intérêts pétroliers américains. J'ai aidé à rendre Haïti et Cuba des lieux décents pour que les gens de la National City Bank puissent collecter leurs bénéfices. J'ai aidé au viol d'une demi-douzaine de républiques centrales d'Amérique du Sud, et cela pour les seuls bénéfices de Wall Street. La liste des rackets est longue. En 1909-1912, j'ai purifié le Nicaragua au profit de la banque internationale des frères Brown (banque des frères George John Brown, enfants du magnat du lin Alexander Brown (1764-1834). En 1916, j'ai apporté la "lumière" à la République Dominicaine mais pour les seuls intérêts des sucriers américains. En Chine, j'ai fait en sorte que la Standard Oil puisse faire son chemin sans encombres... En regardant en arrière, je pense que j'aurais pu donner quelques conseils à Al Capone. Lui, le maximum qu'il pouvait racketter était trois départements. Moi, j'opérais sur trois continents. QUI FAIT LES PROFITS? La Première Guerre mondiale, ou plutôt notre brève participation, a coûté aux Etats-Unis 52 milliards de dollars. Allez comprendre! Cela signifie que cela a coûté 400$ à chaque américain, homme, femme et enfant. Et nous n'avons pas encore remboursé la dette. Nous la payons, nos enfants vont la payer, et les enfants de nos enfants sans doute paieront encore le coût de cette guerre. Les profits normaux d'une entreprise commerciale aux Etats-Unis sont de 6, 8, 10 et parfois 12%. Mais les bénéfices en temps de guerre... Ah... ça c'est autre chose: 20, 60, 100, 300, et même 1800%, le ciel est la seule limite. Ou le maximum de ce qu'un trafic peut apporter. Oncle Sam a de l'argent. Allons à l'essentiel: bien sûr, ce n'est pas dit aussi crûment en temps de guerre. C'est habillé dans des discours sur le patriotisme, l'amour du pays, et le "nous devons unir nos efforts", mais les bénéfices grimpent, montent en flèche, et sont empochés en toute sécurité. Voici juste quelques exemples: Prenons nos amis de Du Pont, les gend de la poudre... L'un d'eux n'a-t-il pas témoigné récemment devant un comité sénatorial expliquant que leur poudre a permis de gagner la guerre? Ou de sauver le monde pour la démocratie? Ou autre? Comment s'en sont-ils sortis pendant la guerre? C'était une société patriotique. Eh bien, le bénéfice moyen de la Du Pont pour la période 1910-1914 était 6 millions de dollars par an. Ce n'était pas beaucoup, mais la Du Pont se débrouillait avec. Maintenant regardons son profit annuel moyen au cours des années 1914-1918: on a découvert qu'ils ont fait 58 millions de dollars de bénéfices par an! Près de dix fois plus par rapport à ceux en temps normal, et les profits des temps normaux ont été assez bons. Une augmentation des profits de plus de 950%. Prenez l'une de nos petites entreprises sidérurgiques qui, patriotiquement, a cessé de fabriquer des rails, des poutres et des ponts pour se lancer dans la fabrication de matériel de guerre. Ses bénéfices annuels entre 1910-1914 étaient en moyenne de 6 millions. Puis vint la guerre. Et, en bons citoyens loyaux, Bethlehem Steel s'est rapidement lancé dans la fabrication de munitions. Est-ce que leurs profits ont grimpé? Ou ont-ils permis à l'Oncle Sam de réaliser une bonne affaire? Eh bien leur moyenne annuelle entre 1914-1918 a été de 49 millions par an! Prenons encore United States Steel. Les gains normaux au cours de la période de 5 ans avant la guerre étaient 105 millions par an. Pas mal. Puis vint la guerre et aussi la hausse des bénéfices. La moyenne annuelle pour la période 1914-1918 était de 240 millions. Pas mal. Là, vous avez les bénéfices sur la poudre et l'acier. Regardons quelque chose d'autre. Un peu de cuivre peut-être, qui ne fonctionne jamais très bien en temps de guerre. Anaconda par exemple. Le chiffre annuel moyen des années d'avant-guerre était de 10 millions de dollars. Pendant les années 1914-1918 il monta à 34 millions par an. Ou encore Utah Copper. Une moyenne de 5 millions par an sur la période 1910-1914. Passa à une moyenne de 21 millions de bénéfices annuels pour la période de guerre. Regroupons ces 5 grandes avec 3 petites entreprises. Le montant total des profits annuels moyens de la période d'avant-guerre était de 137,48 millions. Puis vint la guerre. Les bénéfices annuels moyens de ce groupe ont monté en flèche à 408.3 millions. Une petite augmentation des profits de l'ordre de 200%. EST-CE QUE LA GUERRE PAYE BIEN? Elle les a payées. Mais ces entreprises ne sont pas les seules. Il y en a encore bien d'autres. Prenons le cuir par exemple. Trois ans avant la guerre, les bénéfices totaux de la Central Leather Co. étaient de 3.5 millions. Cela donne environ 1.16 million par an. Eh bien, en 1916 la société a rendu un bénéfice de 15 millions, une petite augmentation de 1100%. Voilà! La General Chemical Co. dégageait un profit de 800000 dollars par an au cours des trois ans avant la guerre. Entrés en guerre, les profits ont grimpés à 15 millions, un bond de 1400%. La International Nickel Co. (vous ne pouvez pas faire une guerre sans nickel) a connu une augmentation de ses bénéfices d'une simple moyenne de 4 millions par an à 73 millions par an. Pas mal! Une augmentation de plus de 1700%. La American Sugar Refining Co. sortait une moyenne annuelle de 2 millions de dollars sur les trois années d'avant-guerre. En 1916, un bénéfice de 6 millions a été enregistré. Voyez le rapport numéro 259 du Sénat. Le 65e Congrès rapportait sur les bénéfices des sociétés privées et sur les recettes publiques. Considérant les profits durant la guerre de 122 abattoirs, 153 cotonniers, 299 tailleurs de vêtements, 49 usines sidérurgiques et 340 producteurs de charbon, les bénéfices de moins de 25% étaient exceptionnels. Mais les entreprises de charbon par exemple ont fait du 100% et du 7856% sur leur action pendant la guerre. Les abattoirs de Chicago ont doublé et triplé leurs revenus. Mais n'oublions pas les banquiers qui ont financé la grande guerre. Si quelqu'un a empoché un maximum, ce sont bien les banquiers. Etant organisés en partenariats plutôt qu'en société, elles n'ont pas de comptes à rendre aux actionnaires. Et leurs bénéfices étaient aussi secrets qu'ils étaient immenses. Comment les banquiers ont pu faire des millions et des milliards, je ne le sais pas parce que ces petits secrets ne deviennent jamais publics, même avec une enquête du Sénat... Prenons les marchands de chaussures. Ils aiment la guerre. Elle apporte dans son sillage des affaires avec des profits hors du commun. Ils ont fait d'énormes profits sur les ventes à nos alliés à l'étranger. Peut-être que, comme les fabricants d'armement et de munitions, ils ont également vendu à l'ennemi. Parce qu'un dollar est un dollar, peu importe s'il vient de France ou de l'Allemagne. Mais ils l'ont bien fait pour l'Oncle Sam aussi. Par exemple, ils ont vendu à l'Oncle Sam 35 millions de paires de service, des rangers à clous. Pourtant il n'y avait que 4 millions de soldats, soit 8 paires, voir plus, par soldat. Pendant la guerre, mon régiment a touché en tout et pour tout une paire de rangers par soldat. Ces chaussures doivent bien être quelque part. C'étaient des bonnes chaussures. Mais lorsque la guerre prit fin, Oncle Sam s'est retrouvé avec un stock de 25 millions de rangers. Qui ont été achetées et payées. Les profits ont été enregistrés et empochés. Il restait encore beaucoup de cuir. Ainsi, les selliers ont vendu à l'Oncle Sam des milliers de selles McClellan pour la Cavalerie. Mais il n'y a jamais eu de Cavalerie américaine envoyée à l'étranger!... Quelqu'un avait aussi beaucoup de moustiquaires. Il a vendu à l'Oncle Sam 20 millions de filets de moustiquaire pour nos soldats à l'étranger. Je suppose que les garçons devaient les mettre sur eux quand ils essayaient de dormir dans les tranchées boueuses, un bras à se gratter et un autre à chasser les rats. Eh bien, pas une de ces moustiquaires n'est jamais arrivée en France! Quoi qu'il en soit, ces fabricants prudents voulaient s'assurer qu'aucun soldat ne soit sans sa moustiquaire, donc 40 millions de mètres de moustiquaires supplémentaires ont été vendus à l'Oncle Sam. Il y avait de très bons profits à faire dans les moustiquaires à cette époque, même s'il n'y avait pas trop de moustiques en France... Les constructeurs d'avions et les motoristes ont estimé qu'ils devaient eux aussi obtenir leurs profits de cette guerre. Pourquoi pas? Tout le monde avait les siens. Donc 1000 millions de dollars (comptez si vous vivez assez longtemps) ont été dépensés par Oncle Sam dans la construction de moteurs d'avions qui n'ont jamais quitté le sol! Pas un seul avion ou moteur, de ce milliard de dollars dépensé, n'a jamais pris part à la bataille en France. Tout de même, les fabricants ont fait leur petit bénéfice de 30, 100 ou peut-être 300%. Le fabricant de maillots de corps pour les soldats (coût pour chaque 14 cents) a facturé à l'Oncle Sam entre 30 et 40 cents pièce, un joli petit profit pour lui. Et le fabricant de chaussettes et d'uniformes et de casquettes et de casques en acier, tous ont fait le leur. Pour quelle raison, alors que la guerre était finie, quelques 4 millions d'équipements, sacs à dos et ce qui le remplit, remplissaient les entrepôts. Maintenant ils sont mis au rebut parce que les règlements ont changé le contenu de ce même sac à dos. Mais les fabricants ont ramassé leurs profits en temps de guerre, et ils le referont la prochaine fois. Il y eut beaucoup d'idées brillantes pour réaliser des bénéfices au cours de la guerre... Les chantiers navals ont estimé qu'ils devaient être dans le coup aussi. Ils ont construit beaucoup de navires, qui ont engrangé bien des profits. Plus de 3 milliards de dollars. Certains des navires étaient corrects, mais 635 millions de dollars d'entre eux avaient été faits en bois et ils ne flottaient pas! Les jointures s'ouvraient d'un coup et ces navires ont...coulé. Nous les avons payés. Si, si... Et quelqu'un a bien empoché les bénéfices. Il a été estimé par les statisticiens, les économistes et les chercheurs que la guerre avait coûté à votre Oncle Sam 52 milliards de dollars. Sur cette somme, 39 milliards ont été dépensés dans la guerre elle-même. Elle a donné 16 milliards des bénéfices. C'est ainsi que les 21000 millionnaires et milliardaires le sont devenus. Ces 16 milliards de bénéfices ne sont pas à dédaigner. C'est une somme énorme. Et elle est allée vers un très petit nombre de gens... QUI PAYE LA NOTE? Qui fournit les bénéfices, ces jolis petits bénéfices de 20, 100, 300, 1500 et même 1800%? Nous tous, par les impôts que nous payons. Nous avons payé les bénéfices des banquiers quand nous avons acheté les Liberty Bonds (Bons de Guerre) à 100$ et quand on les a revendus à 84 et à 86$ aux banquiers. Ces banquiers avaient collecté 100$ de plus. C'était une simple manipulation. Ils contrôlent les dépôts de sécurité. Il était donc facile pour eux de faire baisser le prix de ces obligations. Ensuite, les gens prirent peur (tout le monde en fait) et vendirent les obligations à 84 et à 86$. Mais ce sont les banquiers qui les ont rachetés. Ensuite, ces mêmes banquiers ont simulé un boom et les obligations d'Etat sont remontées puis ont dépassé de loin leur valeur. Puis les banquiers ont ramassé leurs profits. Mais c'est le soldat qui a payé la plus grande partie de la note.
Général Smedley Darlington Butler.
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