Tumgik
#en plus il nous prend de haut ??
rayondelun3 · 5 months
Text
Mon prof de littérature me rend zinzin : j'ai passé les 3/4 de l'après midi a corrigé son cours sur Victor Hugo. Il a donné des mauvaises dates, n'a même pas parlé de la querelle Hernani qui est super importante... Il a parlé de l'engagement politique sans par'er des faits. Vraiment je me suis dit tout le long « mais what the fuck ???? » ok l'erreur est humaine, et c'est pas parce que tu es dans l'enseignement que tu ne peux pas te tromper mais là on parle de TOUT le fucking cours en fait. Et en plus sur Victor Hugo, le monument LE MONSTRE LE BIG BOSS de la littérature française. Comment tu peux autant foiré ton cours sur Victor fucking Hugo à la fac en lisant littéralement tes fiches ? J'hallucine vraiment. J'ai dû tout refaire, tout reprendre... Je n'ai même pas encore fini ! C'est une blague ce prof.
Oui c'est ce prof qui nous a enlevé Flaubert du programme oui. Oui. FLAUBERT. J'ai beau faire des efforts mais je peux plus me le voir. En plus Victor Hugo que je peux pas me l'encadrer celui-là non plus. Heureusement j'ai changé d'avis à force de faire mes recherches sur lui etc. D'où la petite carte postale avec ses petits enfants là... Trop mims.
Vraiment ça me détruit : mon prof a préféré s'attarder sur les funérailles nationales (en donnant les mauvaises dates sinon où est l'intérêt ???) pendant les 15 dernières minutes du cours et se tromper dans l'explication de Notre-Dame de Paris pendant 30 minutes (oui sinon encore une fois où serait l'intérêt right ????). C'est pour nous pranker qu'il fait ça ? Parce que ça ne me fait ABSOLUMENT PAS rigoler. J'ai d'autres trucs à faire, j'ai eu zéro vacances à cause des fucking 3 semaines de partiels et là je reprends et on me sort que des mauvaises informations pendant une heure ?
Je suis affolée. Ça veut dire que les gens de ma classe qui auront pris en notes certains trucs (parce qu'aussi la prise de notes dans son cours c'est un bon gros bordel hein on va pas se mentir sur ça non plus mais on est à la fac alors on va pas chouiner)... S'ils ne vérifient pas ils auront littéralement que de la merde.
C'est génial. Bien joué. J'hallucine vraiment. J'hallucine. Tu m'étonnes qu'il ne met pas ses cours sur cursus le boug. Ça serait mettre à la vue de tous toutes ses fucking erreurs là. VRAIMENT JE N'EN PEUX PLUS.
Et c'est encore que «la reprise» lol.
J'imagine que comme nous sommes jeunes ils se disent qu'on ne sait rien peut-être ? Mais putain heureusement que j'applique la méthode de Descartes.
FUCKING HELL.
Après j'aime bien faire des recherches etc. Normal. Toujours je fais du complément de cours MAIS J'AI AUSSI D'AUTRES MATIÈRES AVEC D'AUTRES LIVRES À LIRE EN FAIT.
When you are young they assume you know nothing.
J'avais tiqué sur des dates, sur les noms des recueils pendant le CM alors que bon, je ne suis pas du tout une pro sur V. Hugo... Mais je pensais pas QUE C'ÉTAIT À CE POINT LA MERDE.
Allô j'ai Plaute à lire, Ovide et Callapée. J'ai mes recherches sur la mythologie greco-romaine ok ? J'ai un million de trucs à faire à côté dans ma vie. J'ai zéro temps pour mes loisirs et après ils viennent nous engueuler parce qu'on finit en burn out ?
Allez c'est bon aussi.
Anyway je suis dans le car pour rentrer j'vais taper un bon run comme d'habitude et essayer de pas péter mon crâne bien que ce ne soit pas l'envie qui manque.
7 notes · View notes
homomenhommes · 6 days
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 184
PH, vacances à la maison-1
Levés tôt et après que nous ayons fait l'amour (Emma et moi) paisiblement puis sauvagement, je suis rentré à la maison changer de moyen de transport.
Peut être le surprendrais-je plus au guidon de mon ZX10R qu'au volant d'une 300SLS. Je pense surtout emporter l'adhésion avec ma combinaison cuir moulante !! J'emporte un casque supplémentaire au cas où il voudrait faire un tour.
Quelques 10aines de minutes de route et je me pointe au " château ". Il est 11h. Il devait me guetter car à peine ai- je tourné la clef et posé ma moto sur sa béquille qu'il apparaît en haut du perron. Encore casqué, je le détaille. Aujourd'hui il est en Jeans et polo. Toujours très " propre sur lui " même en tenue décontractée !
Quand je quitte le casque, il se jette sur moi et me roule un patin. Après bien 5 minutes, il arrive à se décoller et il me questionne sur ma moto. Quelle marque ? Quelle cylindrée ? Quelle puissance ? Puis il me traine dans son " appartement ". Nouveau roulage de pelle qui nous laisse tout bandant. Il m'aide à me désincarcérer de ma combi et je le mets à poil. Nous roulons sur son lit, frottant nos épidermes et surtout nos sexes l'un contre l'autre. Le premier, sa bouche quitte la mienne et s'aventure vers mes pieds. Sa langue glisse dans mon cou, suit le contour extérieur de mon pec gauche. Sa bouche s'attarde un peu sur mon téton. Coups de langue puis coups de dents quand il voit que j'y prends plaisir. Descente vers mon nombril en passant par le sillon médian qui sépare mes abdos. Avant d'y arriver (au nombril), il rencontre mon gland. Je sens sa bouche l'envelopper d'une chaleur douce et humide et tout de suite sa langue entrer en action. J'apprécie en connaisseur sa technique de pipe. Il utilise sa longue langue avec merveille, l'enroulant autour de ma bite, sachant la sortir pour pouvoir m'avaler jusqu'aux couilles. C'est la première fois qu'alors que ma bite était totalement entrée et que mon gland soulevait sa pomme d'Adam, j'ai senti la langue de mon suceur jouer avec mes boules. Trop bon !! Quand il m'a recraché, à bout de souffle, j'ai pris sa tête ente mes mains, l'ai attiré devant mon visage et je l'ai remercié. Une petite pelle où j'ai retrouvé un peu le goût de ma bite puis je l'ai laissé reprendre là où il s'était arrêté.
Vorace le gamin ! S'il n'avait pas baisé ou presque pendant un an, je sens qu'il se rattrape ! Il manque plusieurs fois de me faire jouir mais sait s'arrêter juste à temps. Il me maintient ainsi un bon moment à la limite de juter. Quand je bouge pour m'occuper de lui (enfin de sa queue), il me repousse et me dit de laisser faire. Ok j'ai compris.
Bientôt, il me recouvre d'une kpote et s'installe à califourchon sur mes abdos. Il se penche pour qu'on se roule un patin et je sens son bassin reculer et faire des petits mouvements jusqu'à ce que mon gland se retrouve pile sur sa rondelle. Sans que sa langue quitte la mienne, il recule doucement le bassin et arrive à faire pénétrer ma bite dans son cul. Arrivé à, à peu près la moitié, il se redresse et s'enfonce le reste d'un coup. Je sens ses fesses dures écraser mes boules. Là, sans bouger, il serre et desserre ma queue avec son anneau. Je pose mes mains sur ses fesses. Elles sont petites et très ferme, (danse oblige !). il me chevauche à rythme lent. C'est très bon. Il n'a peut être pas connu beaucoup de mec mais il a bien été " éduqué ".
Il n'empêche qu'au bout d'un moment je reprends la direction des opérations. Je le bascule en arrière et me relève. Je me retrouve à genoux entre ses cuisses à le sodomiser à ma cadence. Il aime. Je relève ses jambes jusqu'à poser ses chevilles sur mes épaules et me penche pour venir l'embrasser. Ça marche, il est très souple. Je m'active dans son cul, il me fait penser à celui de Jimmy dans ses capacités. Il couine sous mon assaut. Sa souplesse me fait penser à une possibilité. Il doit pouvoir se faire une auto-fellation. Je pousse sur mes pieds et le relève en chandelle. J'appui un peu et effectivement sa bite raide arrive à portée de sa bouche. Je lui dis de se sucer. Il ouvre la bouche et j'appui sur son bassin. Son gland pénètre entre ses lèvres. J'insiste et il arrive à se plier jusqu' à s'avaler presque en entier. Trop fun ! Du coup quand je me retire, son dos fait ressort et sa bite quitte sa bouche. Dès que je me ré-enfonce, il se chatouille les amygdales avec son propre gland.
C'est super excitant, au point que j'en rempli ma kpote. PH se jute dessus et s'il arrive à boire la majorité de sa production, deux trainées blanches viennent zébrer ses joues et son front. Avant de me retirer, je récupère son sperme d'un doigt et le lui apporte à la bouche. Il me suce le doigt d'une façon très salope. Il me dit que c'est sa première fois, qu'il n'y avait jamais pensé avant. Que c'est trop bon. Il avait déjà bouffé son sperme mais toujours en ayant juté dans sa main.
Nous restons quelques instants sans bouger, couchés l'un contre l'autre. Dans le silence je l'entends cogiter. Tout d'un coup il me demande comment est mon mec. Je lui décris Marc, lui confiant qu'il est le genre de mec qu'il kiffe bien. Nouveau silence. Puis " Et coté sexe il est comment ? " Moi " autoritaire, exigeant, directif et dominant ". PH " OK, ça me va ". Silence. PH " tu me fais faire un tour sur ta moto ? "
Nous voilà donc partis à s'équiper. Il m'aide à rentrer dans ma combi et bien sur j'ai du coup un peu de difficultés à la zipper tellement je bande ! Je lui choisis ses vêtements. Un bon jean, des chaussures montantes, un blouson en cuir.
Nous sortons et comme nous allions enfiler nos casques, madame mère se pointe pour s'effrayer des risques que j'allais faire prendre à sa progéniture. Je la rassure, il l'a cajole un peu et nous sommes libres. Explications sur le comportement à adopter. S'accrocher à mon paquet l'amuse beaucoup, il retient néanmoins qu'il doit déplacer ses mains sur le réservoir et s'y arque bouter lors des freinages pour éviter de m'écraser les couilles, et de se pencher comme moi dans les virages.
Nous partons. Quelques km pour vérifier ses reflexes et qu'il a bien assimilé mes conseils et nous passons aux choses sérieuses. Accélérations et pour lui en mettre plein la vue, pointe de vitesse à plus de 250, je lui donne un aperçu d'une ballade en moto. Il me tape sur l'épaule. J'enquille la première aire de repos qui suit (pour faire des pointes de vitesse avec un passager, je préfère les autoroutes, c'est plus sûr). Arrêt devant la boutique. Il descend alors que je reste en selle. Il enlève son casque et sa chevelure bouge façon pub Oréal. Quel cabotin ! Comme dirait sa mère. Il tente de défaire le mien. Je le retire aussi et c'est pour le voir approcher son visage et me rouler la pelle du siècle (coté longueur). Quand il se décolle, je vois que quelques spectateurs s'étaient arrêtés pour nous mater. Des jeunes cons se choquent quand ils s'aperçoivent que la personne qui me roulait un patin est un mec alors qu'un vieux couple d'au moins 70 ans passés (chacun), nous gratifie de leurs plus beaux sourires et nous félicite alors qu'il passe auprès de nous et la femme ajouta " vous êtes trop beaux ". Nous les remercions en coeur avec un sourire en prime. La vieille pose sa main sur mon bras et me dit de toujours faire ce que nous voulions et se tournant vers les jeunes réprobateurs d'ajouter fort " sans faire attention aux cons ". Les deux jeunes nous lâchent et du coup je propose aux vieux de prendre un verre avec nous.
Ils acceptent et nous voila attablés ensemble au snack. Ils nous confient que dans leur jeunesse, ils avaient subi la désapprobation générale en affichant un peu trop leur amour débridé. Nous prenons plaisir à discuter encore un peu avec eux. Quand nous les quittons, ils nous souhaitent une vie ensemble aussi longue que la leur. Alors que nous les doublons, PH leur fait des grands signes.
Retour au château. Madame mère, sur le perron, nous attend pour examiner son poussin. Elle me dit qu'heureusement que j'étais le fils d'Emma sinon elle n'aurait jamais donné son accord. Je retiens les remarques désagréables qui me viennent à l'esprit.
PH lève les yeux au ciel en attendant que cela passe. Finalement il me prend par la main et il nous emmène aux cuisines. C'est vrai que nous n'avons pas encore mangé et il est quand même 15h !
Nous tombons sur la cuisinière en train de préparer le dessert du diner. A force de caresses et de suppliques, PH réussit à nous faire servir un encas. Nous grignotons alors que je me fais prendre à partie par la cuisinière sur la maigreur de PH. Si elle comptait trouver un allier en moi, elle s'est trompée. PH et ses 70Kg tout mouillés me vont très bien. Histoire de couper court, je lui dis que, pour moi, c'est le poids idéal pour que nous puissions faire l'amour. Effectivement ça lui cloue le bec alors que PH éclate de rire.
Nous nous sauvons et regagnons son " appartement ". Direct je me mets en shorty. Le cuir c'est bien mais là, il n'a pas une vocation sexe mais moto et du coup je suis plus à l'aise sans. Couchés sur le lit, PH me raconte un peu son histoire, ses envies, j'ai l'impression qu'il m'a élu confident. En résumé, c'est l'histoire d'un pauvre petit garçon riche ! Un peu seul (évidemment il est fils unique !), qui se fait piéger dans une relation amoureuse et sexuelle avec son prof de danse (ça aurait pu être n'importe quel autre sport, enfin pas trop peuple quand même, pas de foot !). Je m'aperçois qu'il a quand même du ressort et que même s'il s'était laissé glisser dans une déprime post rupture sentimentale, il a su rebondir quand nous nous sommes rencontrés (ok certain vont me demander si j'ai pas les chevilles qui gonflent mais déso c'est ainsi !).
Toujours est-il qu'il a su m'émouvoir ce petit con ! Ça et surtout son corps de rêve. Il ne faut pas se le cacher, ça le fait un corps de danseur ! Nous refaisons l'amour une fois de plus avant que je parte. Il a bien aimé ma trouvaille de tout à l'heure et nous explosons dans la même position. Ce coup ci, je maintiens la pression au moment ou il jute et comme cela il arrive à tout verser dans sa bouche. Moi je rempli ma kpote bien enfoncé dans son cul. Avant de partir je vole avec mon portable une photo de lui nu.
Quand je le quitte, je passe chez Emma. Elle me demande comment s'est passée la journée. Je lui raconte sans entrer dans les détails de nos baises. J'ai du m'étaler un peu trop car quand j'ai fini mon récit trois bons quarts d'heure plus tard, elle me dit que je suis accro à ce jeune homme. Je la charrie et repousse cette analyse. Elle insiste et me le prouve en soulignant certains passages de mon récit.
Merde ! ; ; ; ;Enfin pas tant que ça, il est vraiment bandant après tout.
Je rentre à la maison. Après une heure à tourner et virer seul dans notre grand salon,
J'appelle Marc. Je lui raconte tout, de mon premier regard posé sur PH aux analyses d'Emma. Il me confirme ces dernières. Je lui envoie par mail la photo de PH que j'ai prise. Il ouvre le fichier dès qu'il l'a reçu et il me dit que, OK il voit pourquoi j'en suis tombé amoureux. Je me récrie que c'est pas ça. Il me rétorque qu'on verra ça à son retour. Je lui dis pour preuve que je n'en suis pas amoureux, c'est que je n'aurais aucun problème à ce qu'il le baise lui aussi. Marc me répond que cela ne veut rien dire car selon lui, j'aime de façon non exclusive, et que c'est déjà pourquoi je peux me partager entre lui et Emma coté sentiments et sexe, sans compter tous les potes coté sexe. ;Il me donne l'autorisation de continuer avec PH. Je lui dis que comme il est en vacances (PH) et avec le couvert d'Emma auprès de sa mère, je compte l'inviter à passer la semaine et demi qui nous sépares de son retour (de Marc) à la maison. Marc me dit que c'est OK. Qu'il est impatient d'y être pour le baiser lui aussi et qu'en attendant, les " locaux " vont s'en prendre plein le cul !
Aussitôt j'appelle PH pour lui proposer le deal. Il est totalement d'accord et très enthousiaste. Malgré ses 18 ans, il craint que sa mère pose problème. Je lui dis qu'elle recevra demain matin un appel d'Emma pour la faire céder. Il me dit qu'avec son appel, c'est sûr qu'il aura l'autorisation. J'appelle Emma dans la foulée pour lui demander le service. Elle rit et me promet d'appeler la mère de PH dès 10h le lendemain.
Le lendemain 10h30.
Appel d'Emma qui m'informe que c'est Ok pour deux semaines. Je saute de joie et l'embrasse très fort lui promettant de futurs moments de folie.
Je prends la Mercedes, là il faut en mettre plein la vue à Madame mère ! Effet réussi à voir ses yeux quand je gare la voiture au pied du perron. J'en sors et la remercie de bien vouloir nous autoriser à mieux nous connaître PH et moi (c'est le moment où jamais de mettre les formes). Elle me répond que cela lui fait très plaisir aussi que son fils rencontre d'autres jeunes gens de bonne famille. Elle a juste le temps de me demander ce que nous allons faire de nos journées que déboule PH qui se retient avec difficultés de m'embrasser. J'explique en deux mots, piscine, balades, peut être quelques jours au bord de la mer. Elle s'assure que sa progéniture emporte assez de bagage et s'inquiète de la petitesse de son sac. Je lui dis que je lui prêterais mes affaires puisque nous faisons la même taille. Elle vérifie qu'il à son téléphone portable et nous pouvons enfin partir.
Dès le portail de la propriété passé, il me demande de m'arrêter au plus vite. Je m'engage dans une entrée de bois qui me parait carrossable sur quelques mètres. Le frein à main mis, il me saute au cou et nous nous roulons un patin enflammé. Il m'avoue avoir très mal dormi la nuit dernière, excité qu'il était à l'idée que nous nous retrouvions seuls tous les deux.
Nous repartons après bien 10mn à nous manger la langue. Je passe par chez Emma, déjà pour la remercier de nous couvrir et deuxièmement elle tenait à voir de plus près l'objet de, selon elle, mon amour. PH est parfait de bonne éducation. Emma est même obligée de lui dire qu'elle savait très bien à quoi nous allions passer le plus clair de notre temps pour qu'il s'aperçoive de sa largeur d'esprit. Nous nous sauvons. Je fais ronfler la voiture, désolé je sais que je suis un peu beauf avec ma caisse ! Arrivée à la maison. A coté de chez lui évidement c'est beaucoup plus petit mais la maison a de belles proportions et les motos au fond du garage attire plus son regard.
Quand nous sortons des communs, Samir est là pour prendre le sac de PH. Comme je ne l'avais pas prévenu, ce dernier est surpris, mais habitué à avoir des domestiques, il le laisse prendre son bagage. Ce qui l'étonne le plus c'est quand même sa tenue minimale (rappel : short en cuir). Du coup quand Ammed nous ouvre la porte il a déjà entériné le fait.
Je lui fais les honneurs de la maison. Il adore ce que nous avons fait de l'intérieur. Le traitement moderne des surfaces qui tranche avec le style XVIIIème de l'architecture lui plait bien. Il apprécie la grande terrasse et la piscine. Nous passons au sous sol. Son traitement comme salle de sport le fait kiffer, surtout la partie sanitaire !
Samir nous y rejoint pour nous prévenir que le déjeuner est prêt. Je ne sais plus ce que nous avons mangé et je crois que PH non plus !
Excités mais assurés d'avoir tout notre temps pour nous découvrir, nous avons passé le café dans le canapé. A moitié couchés, lui son dos collé contre mon torse et sa tête dans le creux de mon épaule, il s'est endormi comme un bébé. Malgré la venue de fourmis dans mon bras écrasé, je n'ai pas bougé, regardant le profil qu'il me présentait.
Il n'y a que 4 ans entre nous deux mais je me sens une âme de protecteur envers lui ! ; ; ; ; ; ;Ça promet !!
Quand il se réveille, il se décolle en sursaut et s'excuse de m'avoir écrasé. Je le prends dans mes bras et lui dis qu'il va falloir qu'il se décoince un peu. Je ne lui demande pas de virer racaille de banlieue (j'ai déjà ça avec Jimmy) mais seulement d'être plus naturel et spontané. Comme il a bien senti dans ses reins ma bite bandée, il glisse au sol et s'attaque à la fermeture de mon jeans. Je le laisse faire. Il y parvient vite et embouche mon gland dès qu'il apparait. Il tire mon slip sous mes couilles et enfonce ma hampe plus franchement dans sa bouche. Petite résistance au passage de la glotte et mon gland va jouer avec ses amygdales. Il est bon en apnée ! Il me fait une super pipe. Il va pour s'arrêter alors qu'Ammed entrait dans le salon débarrasser les mugs mais je retiens sa tête et, après une rupture de rythme, il a repris sa fellation. Il est vraiment très bon à cet exercice. Quand il m'amène aux portes de la jouissance, je tire sur son menton et ramène son visage devant le mien pour lui rouler une pelle. Puis, une fois la pression redescendue un peu, je relâchais son menton et il redescendait bien vite téter à nouveau mon gland. A la troisième rotation, je l'ai repoussé, relevé et mis à poil. De lui-même il s'est agenouillé sur le canapé, les bras en appuis sur le dossier et les jambes écartées. Le temps de me kpoter et d'ouvrir un flacon de poppers et je me mettais en place. Le gland posé sur sa rondelle, j'approchais de ses narines le flacon. De confiance, il a sniffé. Au même moment, d'un coup de rein je l'enculais. La simultanéité des deux (poppers et sodo) a fait crier PH. Au son, j'étais sûr que c'était du plaisir. Il me l'a confirmé aussitôt après en soufflant " que c'est bon ! " suivit d'un " va y fort ".
Ce genre de truc, il ne faut pas me le dire deux fois.
Je les pris aux hanches et je me suis mis à le limer en faisant bien attention à laisser mon gland toujours dans son cul. Puis, quand ce dernier a été bien rodé, j'ai amplifié le mouvement sortant entièrement avant de le ré-enculer. De temps en temps j'attendais même qu'il me supplie de l'enculer pour rentrer à nouveau. Je me suis mis à le branler pour que nous jouissions en même temps. Quand il m'a juté dans la main, j'ai rempli ma kpote. Puis je lui ai fait boire son jus. Il m'a léché la main, glissant sa longue langue entre mes doigts pour aspirer le moindre de ses spermatozoïdes. Je me suis dit qu'il fallait que nous fassions rapidement un test VIH pour pouvoir nous passer de kpote entre nous ! J'ai très envie de lui faire boire mon jus !
JARDINIER
Tumblr media
~~
Tumblr media
16 notes · View notes
pommunist · 2 months
Note
Chère Pommunist,
Merci pour ta patience, ta nuance et ta gentillesse à toutes épreuves. J'espère que tu prends soin de toi car même si les gens ne t'envoient pas de haine, ce type de situation peut devenir rapidement épuisant.
Je tiens à t'informer que dans un climat grandissant de mauvaise fois assumée et d'une incapacité à lire inquiétante du beau site qu'est tumblr – où il est toujours de bon goût de poster "si j'ai bien compris, le syndicat veut que Q MEURT 😨" plutôt que de relire les phrases lentement et avec le doigt qui suit la ligne – je résiste à l'envie terrible de laisser un message passif agressif d'explications en anon en ton honneur.
En effet, alors que je tapais un long message sarcastique et un peu méchant dans mes notes pour l'effacer ensuite comme j'en ai maintenant l'habitude (ça permet d'extérioriser...), m'est venue l'idée saugrenue que peut-être, sans doute, ça ne ferait pas trop de mal de poster ce message dans les asks d'une personne particulièrement obtuse... et je me suis dit que Pommunist, rayon de soleil de tumblr, symbole de patience à toute épreuve et de gentillesse sans faille dans l'adversité, n'approuverait pas. On a tous des moments de faiblesse je suppose, mais je suis contente de ne pas avoir suivi le mien, et c'est grâce à toi que ça a été possible.
(Je continue d'être aigrie cela dit. Mais aigrie selon les principes pommunistiens de respect et de tolérance.)
Bref continue comme ça, t'es incroyable, j'en deviendrait presque parasociale (/j)
(Mais entre nous........ parfois ce message ultra sarcastique dans les notes du téléphone démange les doigts........ je sais pas comment tu fais pour garder ton calme tout le temps mais j'admire........ Mais plus sérieusement, continue d'être quelqu'un de super (autant que possible, tu reste humaine !!), parce que je trouve ça vraiment cool que ta gentillesse m'ait inspirée moi et peut-être d'autres à ne pas écouter la petite voix dans la tête qui donne envie d'être méchant parfois. Dans une situation déjà tendue ça n'aiderait à rien mais parfois j'ai envie de m'énerver quand même. Bref, long message mais voilà, je t'envoie beaucoup de force et d'amour, prends soin de toi !!)
Franchement j’ai fait la paix avec le fait que certaines personnes ne savent juste pas lire quand j’ai vu un tweet qui répondait à la trad qu’on a fait de l’interview de léa en demandant quand s’etait passée l’interview (c’est literallement dans la première phrase du doc, tout en haut, écrite en gras 🫡). Et je pense que y’a beaucoup de gens qui sont tellement attachés à Q ou au serveur qu’ils vont inconsciemment chercher la moindre petite bête dans les discours d’en face pour les discréditer et se dire que tout va bien se passer, force à eux mdrrrr
Et vraiment c’est pas l’envie qui me manque des fois de passer en mode full français vnr full gilet jauné ambiance bien on brûle des poubelles dans la rue mais bon déjà qu’on galère à faire passer le message si on garde pas calme ça serait encore pire mdr
Mon astuce c’est juste de ronchonner en parlant à mes chats pour rester zen (ils captent rien ils doivent penser que je leur exprime mon amour et good for them franchement)
En tous cas trop doux ton message, merci beaucoup et plein d’amour en retour !!! Par contre, attends, t’as dit parasoQUOI ?????
Tumblr media
/jjjjj
Je rigole dsl ça fait trop longtemps que j’avais cette image sans pouvoir l’utiliser car j’ai le malheur d’avoir la chance de pas recevoir de haine en anon 😔✊✊
Et on oublie pas que les valeurs pommunistiennes sont certes le respect et la tolérance mais aussi les droits des travailleurs, la grève, la RÉVOLUTION DRAAAAA (now playing l’internationale)
13 notes · View notes
ascle · 3 months
Text
Et y’a aussi les aventures de @edith1962 au Canada!
Parce que même la France s’est déplacée au Canada pour préparer votre cadeau @valerielemercier
La déclaration officielle fut :
Je suis d’accord pour t’amener à fucking Ste-Scholastique, mais no way que je cogne à porte pour demander si on peut prendre des photos su sa galerie!
Tumblr media Tumblr media
Les 20 cm de neige reçu la veille étaient parfaits!
-Ça te prend un manteau noir à capuche en poil.
- Bah j’ai pas.
- Ben ça prend à sinon tse Laure… *
- J’ai peur.
- On à toutes peur! On va aller en acheter un au magasin et on le rendra quand on aura fini. On cachera l’étiquette. Parce que tse si Val voit une étiquette…
- 😱 J’ai peur!
- On à toutes peur!
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
-Plus haut la patte Edith ! Plus haut!
- Je fais ce que je peux! Elle avait des poteaux elle pour l’aider!
- 🧐 pour être ben honnête j’pense pas qu’elle en avait besoin… elle!
- T’es vraiment qu’une connasse!
(Vieux monsieur dans sa fenêtre : WTF calisse?!?) D’ailleurs, encore aujourd’hui je ne suis pas certaine qu’il a compris ce qu’Edith lui a dit. Chose certaine par contre c’est qu’ils n’ont parlé que de ça à Noël! Bobonne! Tu te rappelles la fois où y’a une Française qui est débarquée pour faire des stepettes sua galerie?
Et quand on pense qu’il n’y en n’a plus, ben y’en a encore!
Scènes coupées!
(Et ouais! Nous aussi on en a!)
Tumblr media Tumblr media
Retour pour un déjeuner (dîner) chez Scwartz afin de se procurer une tuque, dire allo à Celine pis boucher nos artères.
- Ouvre tes yeux Edith!
- Sont ouverts!
- Regarde en l’air alors!
- C’est ce que je fais!
- 🧐🤣
Tumblr media
Il y a aussi eu la reprise de la célèbre photo de l’entrée des artistes de la PDA! Pauvre petite, petite Edith qui a dû grimper sur un cône orange (plot de chantier) pour prendre de la hauteur pour la photo.
Tumblr media Tumblr media
* NDLR: aucun membre de la myosoteam n’a réellement été victime d’intimidation, de pression et/ou de chantage émotif. Le climat de terreur que certains commentaires laissent croire sur la préparation de ce cadeau est purement humoristique. Je n’ai pas été menacé pour ��crire ce disclamer. 🤣
#60ShadesOfLemercierMakingOf
7 notes · View notes
pleasecallmealsip · 5 months
Text
my translation (fr -> chn) of a poem
LOUISE MICHEL, a poem titled "Saint-Just" (1861), after the Archangel.
Source:
Daniel Armogathe and Marion Piper, A Travers la Vie et la Mort (Paris : Maspero, 1982)
路易治•米雪尔(1830-1905),代号“安灼拉”,教师、作家、巴黎公社的一员。米雪尔写了一辈子,从小说到散文到诗歌都写,从1871年一直写到了第一次俄囯起义前夕。
《圣茹斯特》这首诗,写在米雪尔三十岁,尚未组入公社时。
Louise Michel, Janvier 1861 :
Saint-Just
圣茹斯特
Ombre d'un citoyen, Saint-Just, je te salue !
Viens, frère, parle-moi : l'heure est-elle venue ?
           Les Pharaons vont-ils tomber ?
Vois-tu, souvent la nuit, quand l'horizon est sombre,
Je m'en vais en rêvant, et près de moi ton ombre
           Se dresse et semble me parler.
一道公民的影子,圣茹斯特,你好哇!
来,兄弟,来告诉我:是那一刻已经到了?
那些法老可要倾覆?
你看,往往在夜晚,地平线暗淡之时,
我做着梦走出来,而我身旁你魂识
出现,似要与我倾诉。
Et nous allons tous deux, moi dans l'ombre indécise,
Toi dans l'éternité ; nous allons, et la bise
           Pleure les morts et les proscrits.
Et tout ce qui jadis éblouissait le monde,
La liberté, l'honneur, semble dormir sous l'onde.
           Le silence même a des cris.
我们两人一起走,我在犹豫的影中,
你在永恒里:我们走着,干冷的北风
为死者和流民哭号。
而往日中一切曾让世界眩晕之物,
自由,光荣,仿佛都睡在水波的底部。
静寂自有他的绝叫。
Une immense hécatombe, un sépulcre, un repaire,
Voilà ce qu'ils ont fait de la patrie, ô frère.
           L'aigle a fondu de son rocher,
Les chacals ont rampé, l'hyène immonde est venue
Et l'on ne voit plus rien sur terre et dans la nue,
           L'avenir peut-il abdiquer ?
屠戮一场、坟一座、窝巢一处供藏匿,
他们就把祖囯做成了这样,噢,兄弟。
老鹰弃巨石而飞扑,
豺狼已汹汹横行,肮脏的鬣狗来袭,
从地上到云中再无人能看得明晰,
未来难道可以屈服?
Vois ce qu'ils ont, ces loups, fait de la République ?
Ce peuple au cœur ardent, ce peuple magnifique
           Prend pour maître un aventurier ;
Il ne s'éveille plus au bruit de son histoire,
Même sous le fouet ; c'est à ne pas y croire,
           Sa honte est à terrifier.
你可看到这狼群对共和囯的所为?
这人民心怀热诚,这人民美丽宏伟
奉投机者为其主宰;
他们不再苏醒于他们历史的声势,
即使备受鞭打;这真让人匪夷所思,
这羞耻该叫人惊骇。
Oh ! Du moins, autrefois, dans vos luttes sanglantes,
Le cœur battait à l'aise, et des ailes géantes
           Emportaient votre esprit en haut ;
On pouvait, en mourant sur la place publique,
Crier de l'échafaud : « Vive la République ! »
           Oh ! C'était grand et c'était beau !
噢!至少,在从前,你们血腥的战斗里,
心自在地跳动着,有那巨大的羽翼
撑起精神向高处飞;
你们最后上广场赴死时也仍然会
在行刑的高台上疾呼:“共和囯万岁!”
噢!何等雄壮、何等美!
Aujourd'hui, tout se tait ; on entasse dans l'ombre,
Pour qu'ils ne parlent plus, des prisonniers sans nombre,
           Car la mort ferait trop de bruit.
Et quand on voit parfois que cette agonisante
Qu'on appelle la France a murmuré, mourante,
Un soupir dans l'affreuse nuit ;
而今天,万物失声;没有编号的囚犯
被挤在阴影里,为教他们不再交谈,
因为死亡震耳欲聋。
当有时我们看见这引人哀惧的
名叫法兰西的将死之人低语着,
叹息在可怕的夜中;
Quand elle a tressailli de honte ou de colère,
L'homme qui la soumet, horrible bestiaire,
           Sur elle étend son hideux bras !
Et nous souffrons cela ! Ce néant nous domine !
Le nain pour piédestal a pris une colline
           Et nous le regardons d'en bas.
当她因羞耻或因愠怒而瑟瑟发抖,
那迫使她屈服的男人,卑鄙的猛兽,
丑陋的手臂掠过她!
而我们为此受难!这虚无占据我们
侏儒*拿小丘垫脚,自当是坛上的神
我们从下方观望他。
[*侏儒:拿破仑三世。]
Oh ! Vous nous méprisez, vous, ombres magnanimes,
Qui donniez, frémissants de vos désirs sublimes,
           Jusqu'à la bonté de vos cœurs.
Vous qui saviez briser dans le fond de vos âmes
Toute faiblesse humaine et qu'on traitait d'infâmes,
           Effrayants et saints éclaireurs !
噢!你们厌弃我们,你们,宽仁的影子,
在崇高的期冀中振颤,你们行恩赐
直至献出心底的善。
你们知道如何在你们的灵魂深处
突破一切人性之弱,声名却遭污辱,
可畏而神圣的哨探!
Oh ! Vous étiez bien purs, quoique étant implacables,
Et vous étiez bien grands, apôtres formidables
           De l'auguste fraternité,
Or, tandis que mes yeux se remplissaient de larmes,
Une nuit, j'entendis comme un lointain bruit d'armes
           Dans le silence répété.
噢!你们如此纯洁,虽也无情顽固,
你们是如此高大,引人敬畏的圣徒,
怀抱着庄严的博爱,
而如今,恰当我双眼被清泪所充盈,
有一夜,却听到了刀枪在远处争鸣,
响彻这单调的静态。
C'étaient eux !  Les géants, les terribles archanges
Qui pour ouvrir la route ont mis dans leurs phalanges
           La mort, comme on met un faucheur.
C'étaient eux qui, le cœur saignant sur la victime,
Frappaient le souverain, montrant de loin l'abîme
           Aux rois livides de frayeur.
是他们!那些巨人和恐怖的大天使,
他们为开辟道路而在方阵间设置
死亡,像设置镰刀兵。
是他们,心脏在受害者上滴血涓涓,
一边打倒了君主,遥指无底的深渊
吓得诸王面色铁青。
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comme je regardais cette cohorte sombre,
Un d'eux, s'en détachant, vint près de moi dans l'ombre
           Et me tendit ses pâles mains,
Comme les donne un frère après les jours d'absence,
Et je lus dans son âme, au milieu du silence,
           L'arrêt terrible des destins.
正当我注视着这黑暗中的一大伙,
其中一位出了列,在阴影中走近我,
苍白的手向我伸出,
像几天前离家,刚回来的兄弟那样,
我从他魂中读到,在寂静的正中央,
命运的恐怖判決书。
Tous deux nous paraissions à peu près du même âge,
Et soit que ce fût l'âme, ou l'air, ou le visage,
           Ses traits étaient pareils aux miens.
Et Saint-Just me disait dans la langue éternelle,
« Entends-tu, dans la nuit, cette voix qui t'appelle,
           Écoute, l'heure sonne, viens ! »
我们两个人看上去似乎年龄相仿,
而无论是灵魂,还是气质,还是面庞,
我们属同类、站同排。
圣茹斯特用永恒的语言对我说道:
“你可听见,夜深时,这嗓音向你呼叫?
听着,是时候了,快来!”
铝硅磷 法译中 共和历二百三十二年 霜月 芦苇日。
note:
Entendre这个词的本义是注意到一件事,更源头的意思是物件延展它的跨度,与它同源(都来自古法语)的是英文的intend。英译这首诗的时候,entendre也许可以被译为hearken。
米雪尔从诗的开头到此处所说的话都有可能是(那些被)圣茹斯特(所代表的革命者们)在说,而不是诗人自己在说。
9 notes · View notes
vibratingskull · 9 months
Text
Alright @ele-millennial-weirdo asked me a little text about our boy Thrawn in my weird and strange mother language that is French, because I never write in my own language (strangely). So here you go! We'll see if i ever provide a translation
Karyn Faro marche dans les longs et sinueux couloirs du Chimaera, pour tout un chacun cela serait un labyrinthe tortueux mais elle est la Commodore du vaisseau, il n’a aucun secret pour elle. Les officiers de rang inférieur et subalterne la saluent avec respect quand leurs chemins se croisent, elle leur répond d’un hochement de tête et poursuit sa route. Elle arrive devant la porte de la suite du Grand Amiral Thrawn, donne son cylindre de codes au Stormtrooper et passe la porte coulissante.
La pièce est large, mal éclairée, sans doute une volonté de la part du Grand Amiral et une légère odeur d’alcool semble flotter dans l’air. Les hologrammes d'œuvres d’art flottent ça et là dans la pièce, égayant ce salon qui manque cruellement de personnalité si ce n’est de charme. Le luxe est bien présent par contre…
“Grand Amiral?” elle appelle doucement, de peur de le déranger dans son intimité.
“Je suis là, Commodore,” il répond depuis un fauteuil caché dans un coin où il ne peut être remarqué mais où il peut observer la porte comme bon lui semble. “Vous souhaitez quelque chose?” il demande d’une voix qui semble empreinte de lassitude.
“Les cartes Grand Amiral” elle indique, “Je vous apporte les datacartes.”
Il ne répond pas et tend la main vers elle.
“Approchez, Karyn, approchez…”
Elle obéit, comme une bonne Commodore le devrait et s’avance vers l’homme. Elle remarque le verre de whisky posé sur la table, sans doute sa seule compagnie de la soirée, pense-t-elle..
“Un problème, Monsieur?” Elle demande prudemment.
“Pas le moins du monde, je souhaite simplement vous observer de plus prêt.”répond-il en tapotant ses genoux “Asseyez vous.”
Elle marque un temps d’arrêt, une hésitation subtile mais qui n’échappe pas au Chiss.
“Allons, nous avons dépassé ce stade ne pensez vous pas?” il la réprimande gentiment, un léger sourire flottant sur ses lèvres
Elle repense aux nuits de passions qu’ils ont déjà partagés et aux baisers enflammés qu’elle prend plaisir à voler à ses lèvres. Elle secoue la tête, effectivement hésiter pour si peu est ridicule compte tenu de leur passif. Elle finit d’approcher et s’assoie confortablement sur les larges et solides genoux de son officier supérieur. Thrawn soupire, lui caressant le dos délicatement. Elle passe son bras autour de ses épaules et lui caresse les cheveux, attendant qu’il s’explique, mais il reste muet, observant la baie vitrée donnant sur l’infinie galaxie, froide et noire. Il repose sa tête dans le creux de son épaule, inhalant l’odeur de ses cheveux et le parfum du gel douche réglementaire de la Navy. 
Elle lui prend la main reposant sur ses genoux et la presse.
“Y-a-t-il un problème, Thrawn?” demande-t-elle à nouveau, avec une voix plus douce.
Il soupire à nouveau.
“Je suis las, Karyn.” Explique-t-il “Las de ces conflits triviaux, de tous ces problèmes que l’Empire se crée lui-même. De toutes ces querelles politiques incompréhensibles et de ces hommes et femmes véreux qui ne savent voir plus loin que leurs propres intérêts…” il marque une pause, semblant rassembler ses mots “Et par-dessus tout je suis las de ma solitude. J’aspire à rentrer chez moi, retrouver les miens et la chaleur réconfortante de mon foyer…”
Karyn reste coi, abasourdie par ces révélations. Combien de verres a-t-il bu pour lui avouer tout cela? Elle repose son menton sur le haut de sa tête.
“Eli Vanto vous manque?” elle murmure.
“En effet.” il admet “C’est un ami qu’il me plairait de revoir. Mais il ne pourra jamais remplir le gouffre que je ressens…”
Les notes d’alcool de son haleine remontent jusqu’aux narines de Karyn, il est définitivement soul. Il la serre contre lui, enfouissant sa tête contre sa poitrine, inhalant son parfum au plus profond de ses poumons. Elle embrasse le haut de son crâne.
“Ne suis-je pas une amie également?”
“Vous l’êtes… Et bien plus que cela. Vous partagez ma vie dans ses victoires commes ses moments les plus sombres, vous êtes une fidèle compagne et un atout précieux.” Il continue, sa voix quelque peu étouffée par le tissu de l’uniforme de Karyn “Je ne saurais me défaire de vous, vous êtes trop précieuse…”
Elle continue ses caresses de cheveux alors que son cœur s’emballe à ces compliments. Thrawn savait complimenter ses officiers mais c’était toujours montré secret dans sa vie privée, même envers elle. Une telle démonstration d’affection était particulièrement rare et très certainement due à l’alcool.
Elle le plaint sincèrement. Être envoyé loin de chez soi, chez des étrangers pour quérir de l’aide, et ensuite gravir les échelons d’une entité militaire dans un environnement hostile à sa race… Elle n’en mènerait pas large, du moins pas aussi bien que Thrawn.
“M'aideras-tu?” Susurre-t-il “M’aideras-tu, Karyn, a trompé ma solitude une fois encore dans tes bras?” enfonçant ses doigts dans sa chair, comme si elle pouvait s’enfuir de ses bras à tout instant.
Comme si elle voulait être autre part que dans ses bras…
“Bien sûr, Thrawn.” Elle embrasse sa joue. “Ce soir, demain et tous les jours si il le faudra…”
Ils regardent dans les yeux l’un de l’autre, il n’y voit que dévotion, résolution et loyauté, elle y voit noirceur, solitude et une ombre de tristesse. Mais les deux voient également l’amour. Partagé, sincère, secret… Fragile.
Ils scellent leurs lèvres en un tendre baiser qui s’enhardit et s’enflamme, les laissant pantelant. Il repose sa tête sur son épaule et embrasse son cou, sa main glissant vers le haut de sa cuisse vers le cœur de tous ses désirs.
Elle le sert contre elle, fort, comme si il pouvait disparaître.
Ce soir ils tromperont leur solitude ensemble à nouveau.
@kissed--byfire, @al-astakbar
19 notes · View notes
perduedansmatete · 11 months
Text
à part mes crises névrotiques comme j'aime les appeler qui ne sont un sujet que pour moi je crois, le gros dossier du moment, c'est le cul. je sais que je peux plus faire genre qu'il y a rien alors qu'il n'y a pas rien c'est débile mais j'arrive pas à faire plus qu'effleurer le sujet. ça fait maintenant un an qu'on se connait, un an qu'on couche ensemble aussi comme il me l'a fait remarquer et ça a beau être la meilleure expérience à ce stade de ma vie, c'est aussi la merde. car un an ça coïncide également avec la réalisation de certaines choses qui auraient mieux fait de rester enfouies loin loin dans l'inconscient et dans le c'est rien, mais le fait est que plus les mois passaient, moins c'était rien. il y a eu comme plein de petites étapes qui ont commencé fin juillet ou début août je sais plus trop. on discutait collés l'un à l'autre dans son lit quand il m'a posé une question qui a fait buguer mon cerveau parce qu'il n'y avait pas de bonne réponse et que le fait d'en donner une m'a fait me rendre compte ou plutôt m'a fait remonter le souvenir que ce n'était pas normal. d'ailleurs c'est là que j'ai compris qu'il lirait tout le temps en moi car il a très bien vu que je me braquais et j'ai vu qu'il voulait pas lâcher l'affaire alors que je suis une super petite menteuse normalement. je me souviens avoir effleuré le sujet en revenant de vacances un soir pour dire non mais tu vois y'avait rien et l'avoir regretté parce qu'il voulait trop me faire parler mais que j'étais toujours dans le flou. et là ça me prenait pas encore trop la tête en vérité c'était l'été j'avais autre chose à penser et d'autres mecs à baiser mais en septembre c'est un appel qui m'a ravivé des sensations cette fois et j'avais plus envie de faire un câlin à l'ancienne moi qu'à la personne qui m'avait appelé. d'ailleurs c'était le point de départ d'autres emmerdes, il n'y a vraiment rien qui allait de septembre à décembre j'ai rarement eu autant envie de mourir aussi intensément je crois. fin octobre je sors et j'ai besoin de plaire et que quelqu'un d'autre me plaise car je ne vois plus que lui mais je tombe sur un zinzin et je pars me coucher avec la sensation d'être une pauvre merde. c'est pas vraiment conscient mais avec le recul je crois que c'est à partir de là que je veux vraiment plus que quelqu'un d'autre m'approche. entre temps je finis par lui dire que je ne veux plus qu'on couche ensemble, que je préfère qu'on soit simplement bons amis et juste avant que cette résolution ne foire je me rends compte que c'est vraiment ancré parce que j'arrive pas à en parler même loin de lui bourrée en rentrant de soirée donc j'écris un pauvre truc pour le remercier de ne pas être une merde finalement je crois je sais même plus ce qui en était ressorti, mais je sais que c'est là que le bourdonnement s'accentue et qu'il ne me laisse plus trop de répit, quand on couche ensemble j'essaie de mettre pause mais mon deuxième cerveau prend le relai et veut exorciser des trucs c'est vraiment débile et je m'en veux car comme il m'a dit il n'y a pas si longtemps mon cerveau et mon corps vont ensemble, c'est moi et les deux ne sont pas deux entités dissociées, il faut que j'arrive à raccrocher les deux. donc si mon cerveau pense des choses ça veut dire que c'est moi qui les pense et ça me dégoûte un peu mais soit il faut faire avec c'est moi qui produit des choses débiles dans ma tête en me croyant plus intelligente que les traumatismes et en me disant qu'il suffit d'y penser très fort pour que ça passe vraiment au pire moment. bref je m'égare mais nous voilà en avril au détour d'une conversation à base de cocktail vodka-vodka je lâche une mini bombe qui est énorme pour moi mais pas tant que ça en vrai, j'effleure toujours le truc mais à voix haute à ma sœur et ma cousine et je finis par vomir mes tripes un peu partout sans qu'il ne puisse faire quelque chose vu qu'il était déjà persona non grata alors qu'il était littéralement à cinq mètres de moi et que j'avais juste besoin de ses bras pour pleurer comme un gros bébé au lieu de le faire assise par terre dans mon vomi.
tout ça pour dire quoi je ne sais pas vraiment si ce n'est que grandir c'est comprendre qu'on est traumatisée et pourquoi on l'est mais ne pas savoir comment en parler ni comment agir dessus c'est préférer continuer de penser que rien ne nous atteint et en même temps penser à la pauvre qui comprenait rien à l'époque qui avait aucune clef pour processer les informations et qui devait juste penser qu'elle était folle (je sais plus ce qu'elle pensait elle était tout le temps défoncée puis plus tard peut-être en train d'idéaliser je sais pas quoi) c'est des discussions tard la nuit à pas savoir comment expliquer pourquoi ça marche pas comme ça c'est se sentir nulle vouloir arriver à fonctionner normalement mais ne réussir qu'à être bizarre, bref ça fait un an que c'est super que j'adore que lui aussi et que j'aime ce que nos deux corps et nos deux cerveaux tordus donnent ensemble mais que c'est aussi naze car c'est naze de trouver quelqu'un de super (même si je râle souvent sur lui il est con parce que c'est un mec mais je suis plus énervée c'est bon il l'est quand même beaucoup moins que la moyenne) quand on a connu surtout du naze naze naze et que les premières sensations qu'on a ressenti c'était de l'angoisse et quand même une impression que c'est pas normal mais sans savoir trop se l'expliquer. c'est pas une maladie il a dit on va y arriver oui je veux bien mais je sais pas comment et si en un an on a pas réussi je vois pas comment on y arriverait. ça me prend la tête et je crois que ça lui prend encore plus la tête parce que sa place est pas super drôle non plus, qu'il aimerait m'aider et puis autant je manque d'éléments de réponse mais au moins je suis dans ma tête, ce qui n'est pas son cas même si je me pose la question quelques fois. bref conclusion c'est chiant mais je me dis qu'à force d'effleurer le truc à chaque fois qu'on a baisé comme c'est à la mode en ce moment ou tard dans la nuit même si ça me fatigue et que j'ai peur que ça le fatigue aussi (il me taperait sur les doigts s'il lisait ça je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser), on va bien finir par trouver une porte d'entrée à une porte de sortie.
17 notes · View notes
marie-swriting · 8 months
Text
Rien De Sérieux - Natasha "Phoenix" Trace
Tumblr media
Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Trois fois où tu flirtes avec Natasha et une fois où tu confesses tes sentiments.
Warnings : Angst, fin heureuse, consommation d'alcool (consommez l'alcool avec modération), vomissements, confession sous les effets de l'alcool, sous-entendus de sex mais rien d'explicite, dites-moi si j'en ai oublié d'autres.
Nombre de mots : 5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Flirting With Her par Sir Babygirl
-Au célibat ! cries-tu avant de boire un shot cul sec avec tes deux amies Sarah et Alison. 
Un bruit résonne au moment où tu poses le verre avec force sur la table. L’alcool te brûle la gorge, mais tu pousses un léger cri de victoire. Ce soir, tu célèbres ton célibat comme tu l’as annoncé haut et fort. 
Tu as été en couple pendant près de trois ans avant que ton ex se sépare car elle a trouvé quelqu’un de mieux que toi, apparemment. Tu ne vas pas mentir, il y a une semaine, tu étais une épave. Tu étais inconsolable, tu ne sortais que pour le travail et tu restais devant ta télé à ne rien faire. Finalement, grâce aux nombreux discours encourageants de tes deux meilleures amies, tu as réalisé que c’était sa perte et non la tienne. C’est pourquoi ce soir tu veux célébrer le fait d’être célibataire et sans attache.
-Je vais enfin pouvoir faire ce que j’ai toujours voulu faire et je vais le faire sans prise de tête, annonces-tu avec joie. Je vais pouvoir m’éclater, sortir autant que je le veux, être tranquille. Tu as raison, Sarah, c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Et moi, je vous le dis, je vais m’éclater…, continues-tu alors que tes yeux se posent sur une femme aux cheveux noirs, avec elle, par exemple. Elle est magnifique.
-La phase célibataire aura duré longtemps, rigole Alison alors que tu continues à fixer la femme.
-Qui a dit que je voulais me mettre en couple ?
-Tu viens de flasher sur elle. 
-Et alors ? Rien ne dit que ça va être sérieux.
-Mais tu fais que dans le sérieux, contredit Sarah. 
-Plus maintenant, déclares-tu alors que tu recommandes un shot. 
-T’es sûre de ce que tu veux faire ? 
-Totalement ! Elle est dans la Navy, expliques-tu en pointant son uniforme, elle ne doit pas être là pour longtemps autrement dit, si ça se passe bien, tant mieux et si ça se passe mal, je n’aurai pas à m’inquiéter de la recroiser. C’est tout bénéf’. 
-Eh bien, vas-y ! t’encourage Alison.
-Et comment ! t’exclames-tu avant de boire ton nouveau shot.
Tu t’assures que tes vêtements soient en place avant d’aller au bar sous les encouragements de tes amies. Tu t’adresses d’abord à Penny et payes un verre. Tu attends patiemment que Penny donne le verre à la femme et explique que ça vient de ta part. Quand Penny part s’occuper des autres clients, la brune te regarde avec un sourire avant de boire une gorgée. Tu prends cela comme un bon signe donc tu te lèves et tu vas t'asseoir à ses côtés.
-Merci pour le verre. Bon choix, commente-t-elle en buvant un peu plus. 
-Ravie que ça te plaise. Je m’appelle Y/N et toi ?
-Natasha.
-C’est quoi ton callsign ?
Natasha te regarde surprise suite à ta question, ne s’attendant pas à ce que tu t’intéresses à ce détail.
-Phoenix, informe Natasha avec un sourire confiant. 
-Je parie que tu portes bien ton callsign.
-A toi de me le dire. Qu’est-ce qui t’amène ici ce soir ? questionne-t-elle, intriguée.
-Je profite de ma nouvelle liberté et toi ? 
-Rien de spécial, juste la détente après le travail. 
-Tu es ici pour un déploiement ?
-Oui, je reste que deux semaines. Je veux en profiter un maximum.
-Je veux également en profiter un maximum, déclares-tu avec un sourire dragueur. Tu devrais nous rejoindre, mes amies et moi. On va jouer aux fléchettes, tu es la bienvenue.
-Je viendrai.
Tu souris à Natasha puis retournes vers tes amis, la bouche grande ouverte simulant un cri de joie. Tes amies t’assoment de questions dès que tu les rejoins à la table et tu leur réponds sans perdre de temps.
-Je vous le dis, à la fin de cette soirée, j’ai au moins son numéro !
Et tu as même eu plus. 
Le lendemain, tu te réveilles dans une chambre inconnue, les bras de Natasha enroulés autour de ta taille. Comprenant que tu n’es pas rentrée après votre moment à deux, tu t’insultes mentalement. Tu ne sais pas si tu devrais attendre qu’elle se réveille ou partir tout de suite. Tu débats pendant quelques secondes avant de venir à la conclusion qu’il est préférable de fuir maintenant, surtout car tu as du travail qui t’attend. 
Doucement, tu t’extirpes des bras de Natasha et récupères tes habits au sol. Tu t’habilles en quatrième vitesse avant de marcher vers la sortie. Quand tu es sur le point d’ouvrir la porte, tu soupires de soulagement quand la voix de Natasha résonne derrière toi. Tu sursautes et te retournes vers elle, une main sur le cœur.
-Je ne pensais pas que tu étais le genre à partir comme une voleuse, rigole-t-elle. 
-Oh, eh bien, je me disais que tu ne voudrais pas que je reste plus longtemps. En fait, je…, tentes-tu d’expliquer avant de t’avouer vaincue, j’admets que je connais pas trop les conventions des plans d’un soir. C’est la première fois que je fais ça.
-Ravie d’avoir été la première. Et pour info, selon les personnes, ça peut différer, mais personnellement, ça ne me dérange pas si tu veux rester un peu plus longtemps. 
-Compris. Mais, je vais devoir y aller. J’ai du travail à faire, informes-tu, triste de devoir la quitter si vite.
-Pas de soucis. Tu vas sortir comme ça ?
Suite à sa question, tu baisses le regard sur ta tenue, ne comprenant pas sa critique. Certes, on devine que tu n’as pas une tenue habituelle pour un dimanche matin, mais elle ne paraît pas si moche. Tu ne vois pas le problème. Phoenix quitte le lit avant d’ouvrir son armoire.
-Il fait froid le matin. Tiens, tu peux prendre ma veste, dit-elle en te tendant le vêtement.
-Je suis pas sûre que je pourrais te la rendre avant que tu partes.
-Ce n’est pas grave. Au moins, ça me fera une excuse pour te renvoyer un message quand je serai dans le coin à nouveau.
-Merci pour la veste, alors. 
Natasha te sourit avec tendresse pendant que tu enfiles la veste. Tu n’oses pas bouger pendant quelques secondes, admirant une dernière fois le visage de Natasha avant de partir. Tu veux mémoriser son visage car, même si elle t’as dit qu’elle t’enverra un message quand elle reviendra, tu en doutes. Vous avez flirté, vous avez accroché, vous avez passé un moment intime agréable, mais vous n’êtes qu’une histoire d’un soir. Et puis, tu ne penses pas être prête pour commencer quoi que ce soit. 
Quand tu détaches enfin tes yeux de Natasha, tu fermes le vêtement avant d’ouvrir la porte. Natasha te demande de lui envoyer un message quand tu seras rentrée chez toi. Tu lui promets de le faire avant de la saluer.
Et, la seconde où tu arrives chez toi, tu te saisis de ton téléphone pour la prévenir : 
Message de toi à Natasha, 7h36 : 
Je suis bien arrivée. Merci encore pour la veste, je te promets de te la rendre quand tu reviendras…
Ou pas ;) 
Tumblr media
Six mois se sont écoulés depuis ta rencontre avec Natasha. Après ton message quand tu étais arrivée chez toi, elle t’avais répondu par un simple “contente que tu sois bien arrivée. À bientôt :)” puis, plus rien. Tu ne pouvais pas t’attendre à autre chose. Après tout, vous n’aviez partagé qu’une nuit ensemble. Il n’empêche que tu avais ressenti un léger pincement au cœur en réalisant son manque de message. 
Par conséquent, tu as tout fait pour laisser cette histoire derrière toi. Même si tu la recroisais par hasard, rien ne se passerait, c’est une certitude. Tu dois continuer ta vie tranquillement où, ces derniers temps, tu as pris de nouvelles habitudes. L’une d’entre elles étant d’aller au Hard Deck une fois par semaine avec tes amies. Contrairement à quand tu étais plus jeune, tu apprécies maintenant mieux une soirée où tu t’amuses avec tes proches, une boisson alcoolisée en mains. Tu as fait quelques nouvelles rencontres, mais rien qui ne puisse arriver à la cheville de ce que tu avais ressenti en voyant Natasha. 
Ce week-end là n’étant pas différent des autres, tu te retrouves au Hard Deck. Tu rigoles avec tes amies quand une serveuse vient te servir un cocktail que tu n’as pas commandé. Quand elle te dit qu’on te l’a offert et que tu découvres Natasha au loin, tu n’en crois pas tes yeux. Tu ne pensais plus la revoir. Elle te fait un signe avec son propre verre avant de boire une gorgée. Tu lui rends le geste et bois ton verre. À côté de Natasha, Bradley la regarde faire avant de soupirer, désespéré par la situation.
-Tu devrais aller lui parler au lieu de tenir une stupide distance de sécurité.
-On ne s’est pas vu pendant six mois, je voulais m’assurer qu’elle était encore intéressée avant de faire quoique ce soit.
-Maintenant que tu sais que c’est le cas, va la voir, ordonne-t-il en tentant de pousser Phoenix dans ta direction.
-Elle est avec ses amies.
-Et ça ne l’a pas dérangée la dernière fois pour venir te parler. Je comprends pas Natasha, t’as jamais été comme ça auparavant. 
-Je sais ! s’exclame-t-elle, énervée contre elle-même. Et je déteste savoir que je réfléchis autant. J’ai l’impression d’être toi.
-C’était gratuit. Ce n’était même pas sérieux ce que vous aviez, tu n’as pas à te faire des nœuds au cerveau. Allez, va lui parler.
-Et lui dire quoi ? 
-J’en sais rien, moi ! J’ai pas eu une aventure avec elle. Si tu veux pas lui parler, invite la à danser alors, propose Bradley, agacé.
-Personne est en train de danser. 
-Dans moins d’une minute, ça ne sera plus le cas. Va la rejoindre, je m’occupe du reste. 
Natasha boit d’une traite son verre avant de marcher vers toi avec un faux air confiant. De son côté, Bradley se dirige vers le piano, attendant le moment parfait pour commencer à jouer. 
Tu parles avec Sarah qui est en face de toi quand Alison attire ton attention en te donnant un léger coup dans les côtes. Tu regardes ton amie, les sourcils froncés alors qu’elle te fait un signe de regarder de l’autre côté. Au même moment où tu tournes la tête, Natasha arrive en face de toi et Bradley commence à jouer les premières notes de Great Balls Of Fire. Les personnes du bar se mettent à danser instantanément alors que Natasha te tend sa main avec un sourire.
-On danse ?
Pour simple réponse, tu lui prends la main. Tu te lèves de ta chaise et suis Natasha qui t’amène vers le piano, tes amies sur tes talons. Vous accompagnez Bradley au chant alors que Natasha et toi dansez sans vous souciez du monde qui vous entoure. Vous rigolez, vous vous faites tournez chacun votre tour jusqu’à la dernière note de la chanson.
Quand Bradley termine de chanter, Natasha garde ta main dans la sienne. Vous vous regardez avec un grand sourire.
-Je ne savais pas que tu étais de retour. Tu ne m’as pas envoyé de message, déclares-tu, encore surprise.
-J’allais le faire, je viens juste d’arriver. 
-Tu restes là pendant combien de temps ?
-Trois semaines.
-Donc on a un peu plus de temps que la dernière fois. Il faut en profiter pour rattraper le temps perdu. J’espère que j’aurai le temps pour te rendre ta veste, même si je dois t’avouer que j’aimerais bien la garder, mais tu peux toujours venir chez moi pour essayer de la récupérer, proposes-tu avec un regard dragueur.
-Je le ferai. Au moins, cette fois, je serai sûre que tu ne partiras pas comme une voleuse, rigole Natasha et tu lèves les yeux au ciel, faussement énervée.
-Tu ne vas pas me lâcher avec ça, hein ?
-Non. 
Malgré toi, ton cœur fond en regardant le sourire malicieux de Natasha. Tu ne veux pas l’avouer, mais elle t’a manqué. Toi qui pensais l’avoir oubliée, tu réalises que tu étais loin de la réalité. Mais il faut croire que tu n’étais pas la seule. Tu es rassurée de constater que tu l’as marquée autant qu’elle t’a marqué, mais tu ne voulais pas t’attacher à quelqu’un de nouveau de sitôt. 
Cependant, tu laisses derrière toi ces sentiments conflictuels le restant de la soirée, profitant de ce moment avec Natasha et apprenant à mieux la connaître. 
Comme il y a six mois auparavant, après quelques commentaires dragueurs, Natasha se retrouve dans ton lit, tes bras autour de son corps. 
Tumblr media
Message de Natasha à toi, 21h05 : 
Hey, je suis de retour en ville. Tu es libre ce soir ?
Tu regardes le message de Natasha pendant plusieurs minutes, ignorant quoi répondre. Tu es, effectivement, libre ce soir-là, mais tu ne sais pas si c’est une bonne idée. Depuis vos retrouvailles au Hard Deck il y a trois mois, vous vous êtes revues à de nombreuses reprises et tu dois avouer que tes sentiments pour elle sont de plus en plus forts. 
Au début, tu as pensé que ça serait un simple béguin passager, mais elle hante ton esprit et tu n’attends que le moment où tu la reverras. Certes, votre relation est plus physique qu’émotionnelle, mais tu prends tout ce qu’elle veut bien te donner. Malgré toi, elle a réussi à laisser son nom sur tes lèvres et tu te languis de l’avoir dans tes bras. Tu aimerais plus, cependant ce n’est pas son cas, tu en es à peu près certaine. Tu devrais garder tes distances avec Natasha, ça serait préférable. Ainsi, tu pourras éviter ton cœur de se briser à nouveau, surtout pour une relation inexistante. 
Tu dois lui mentir et dire que tu ne peux pas la voir. C’est ce qui est mieux pour toi. C’est ce que tu vas faire. Tu vas rester loin d’elle.
Tu n’es pas restée loin d’elle.
Sans vraiment savoir comment, tu t’es retrouvée dans la chambre d’hôtel de Natasha, vos vêtements se sont retrouvés au sol et vous vous êtes retrouvées dans le lit. Une partie de toi t’insulte de tous les noms pour ne pas avoir écouté ton côté rationnel, mais actuellement, c’est le cadet de tes soucis. 
Dans les bras de Natasha, vous discutez sur divers sujets et tu réalises que si vous aviez une réelle chance, vous pourriez avoir une belle histoire d’amour. Vous avez de nombreux points communs et votre vision sur le monde et le futur sont similaires. Tu aurais pu avoir un beau futur avec Natasha. Cependant, après chaque moment intime passé ensemble, Natasha te rappelle bien que vous n’irez jamais plus loin que des nuits partagées ensemble.
-Je suis contente de t’avoir rencontré, tu sais, commence Natasha en te serrant un peu plus contre elle. À cause de mon boulot, ça a toujours été compliqué de former des relations, mais avec toi c’est simple, sans prise de tête. On ne cherche pas du sérieux donc ce qu’on a nous suffit.
-Ouais, c’est vrai que c’est bien. Je profite à fond de ma vie de célibataire pour la première fois de ma vie, affirmes-tu en cachant ta déception. 
-Tu sais le jour où tu auras rencontré quelqu’un qui en vaut la peine, tu pourras me le dire. Je comprendrai si tu voulais qu’on coupe tout contact.
-De même pour toi .
-Tu n’as pas à t’inquiéter de mon côté.
-Tu ne veux pas de relation sérieuse ? Jamais ? questionnes-tu en la regardant dans les yeux.
-C’est pas que je n’en veux pas, c’est que c’est plus simple comme ça. Je ne pourrais jamais réellement donner à une autre personne la relation qu’elle mérite alors autant gagner du temps. Et puis, les relations à distance, ce n’est pas vraiment mon truc et je ne veux pas demander à la personne de tout plaquer pour moi, déclare-t-elle comme si c’était une évidence.
-Mais certaines personnes arrivent à trouver un équilibre entre le boulot et leur couple.
-Tu as raison. Je ne sais juste pas si je trouverai cette personne un jour.
En entendant sa phrase, ton cœur se serre. Natasha vient de te faire une bonne piqûre de rappel. Tu dois t’éloigner d’elle. Elle ne veut pas de relation sérieuse et même si elle en voulait une, clairement tu n’es pas la personne qu’elle aime. Elle t’a dit les yeux dans les yeux qu’elle n’avait pas trouvé une personne qui valait la peine d’avoir une relation. 
Tu retiens les larmes du mieux que tu peux en la regardant. Quand tu réalises que tu ne vas pas y arriver, tu éclaircis ta gorge avant de te relever et récupérer tes affaires au sol.
-Je… Je dois y aller. Je travaille tôt demain, annonces-tu en enfilant ton haut. 
-On peut aller se coucher maintenant si tu veux.
-Non, je dois rentrer chez moi. Je n’ai pas mes affaires.
-On pourra se revoir dans les jours à venir ?
-Je ne pense pas, je suis plutôt occupée en ce moment, mens-tu en remontant la braguette de ton pantalon. Je… Salut, bégayes-tu.
Tu ne laisses pas le temps à Natasha de te dire au revoir et tu fuis sa chambre d’hôtel. Tu cherches tes clés de voiture dans ton sac à main alors que tes larmes s’agglutinent dans tes yeux. Tes larmes finissent par couler quand tu quittes le parking. 
Tu le savais. Tu savais que tu allais finir avec un cœur brisé si tu continuais et ça ne t’a pas arrêté. Pourquoi faut-il que tu aies un cœur si fragile ? Pourquoi faut-il que tu t’attaches aux personnes aussi facilement ? Pourquoi ne peux-tu garder une distance émotionnelle ? Natasha y arrive très bien, alors pourquoi pas toi ? 
En arrivant chez toi, tes pleurs se sont calmés, même si tes joues sont encore mouillées. Tu te prépares pour aller te coucher et avant de t’installer dans ton lit, tu prends ton téléphone. Tu es sur le point d’ouvrir tes contacts quand tu reçois un message de Natasha.
Message de Natasha à toi, 00h30 : 
J’espère que la prochaine fois on aura un peu plus de temps :) 
Tu n’as pas la force de répondre. À contrecœur, tu supprimes la conversation puis tu supprimes son numéro - non sans hésiter pendant quelques secondes. Tu reposes ton téléphone et tentes de trouver le sommeil malgré ton cœur en mille morceaux. 
Tumblr media
Quatre mois sont passés depuis ta dernière fois avec Natasha et tu t’en es plus ou moins remise. 
Enfin, si on prend en compte ton état actuel, on dirait que tu en souffres encore. Dire que tu es saoule serait un euphémisme. Tu ignores combien de verres tu as bu au total mais tu sais que si tu essayes de marcher, tu vas tomber. Et tout ça, à cause d’un maudit message. Techniquement, tu aurais pu passer outre ce message. N’ayant plus le numéro de Natasha, il était indiqué comme venant d’un numéro inconnu et elle ne disait rien de spécial. Son message était un simple et innocent "hey 😘", mais ça a suffi pour comprendre qui était l’expéditrice et te faire souffrir au passage. Tu pensais que tu avançais enfin et ta réaction te prouve que ce n'était qu'une impression. 
Tu es seule à ta table même si tu es venue avec ton amie Sarah. Elle est actuellement en train de danser avec un homme qu'elle vient de rencontrer. Au départ, elle ne voulait pas te laisser seule, sachant que tu noies ton chagrin. Toutefois, tu lui as assuré qu'elle pouvait s'amuser sans culpabiliser alors que tu commandais un sixième verre. 
Tes yeux fixent tes mains tenant le verre alors que tu te perds dans tes pensées. Tu n'aurais pas dû commencer cette relation avec Natasha. C'est la phrase qui tourne en boucle dans ta tête depuis que tu as quitté sa chambre d'hôtel. 
Le lendemain de votre dernière fois, tu étais allée voir tes amies et avait déversé toute ta tristesse dans leurs bras. Toutes les deux, elles t'ont affirmé que tu devais passer à autre chose, comme tu le craignais. Une partie de toi espérait qu'elles t'encourageraient à te battre pour ta potentielle relation avec Natasha. Malheureusement, tes amies sont réalistes. 
Tu continues de boire ton verre lentement quand tu sens la présence de quelqu'un à tes côtés. En tournant la tête, tu vois Natasha et tu te dis que tu ne devrais pas finir ta boisson. Ton état d'ébriété est si fort que tu commences à avoir des hallucinations. Tu ne pensais pas ça possible. 
-Hey, comment ça va ?
Ce n'est peut-être pas une hallucination finalement. La voix de Natasha te semble bien réelle.
-Oh, salut ! t'exclames-tu en tentant d'être naturelle. 
-J'imagine que c'est pas ton premier verre. 
-Eh bien, c'est possible. Probable. 
-Tu crois pas que tu devrais rentrer ? Tu es venue seule ? questionne-t-elle en cherchant une de tes amies du regard.
-Avec Sarah. 
-Tu veux que je te ramène chez toi ? 
-Non, je vais attendre Sarah, te dépêches-tu de répondre, te rappelant que tu dois garder tes distances. 
-Elle m'a l'air occupée, constate Natasha en voyant ton amie. Attends ici. 
Sans que tu puisses l'arrêter, Natasha s'éloigne de toi et va retrouver Sarah. Tu la vois lui parler et ton amie te regarde avant de hocher la tête, réticente. Rapidement, Natasha revient vers toi et enlève ton verre de tes mains. Tu t'apprêtes à protester quand elle t'aide à te relever. 
-Allez, on rentre. 
-Mais je dois rentrer avec Sarah, t’opposes-tu. 
-Je l'ai prévenue que je te ramène, t’informe-t-elle, te surprenant. 
-Elle a accepté ? 
Tu n'aurais pas pensé que Sarah aurait accepté, sachant qu'elle ne cesse de te répéter que tu dois absolument oublier Natasha. Ton état doit être encore plus pathétique que tu ne le croyais.
-Vu à quel point tu es bourrée, on s'est dit que c'était préférable de te ramener chez toi maintenant. Allez, viens. 
N'ayant pas la force de te battre, tu cèdes et suis Natasha dans sa voiture. Une fois attachées, Natasha démarre. Ta tête collée contre la vitre de la voiture, tu contemples la nuit, tes pensées tout embrouillées. 
Après quelques minutes, tu détaches tes yeux du ciel et regardes Natasha. Tu admires chaque centimètre de sa peau alors qu'elle est concentrée sur la route. 
-Tu es vraiment magnifique, déclares-tu sans préambule. 
-Oh, euh, merci, répond Natasha, gênée. 
-Comment tu peux être si magnifique ? Et ce n'est pas tout ! Tu es aussi intelligente, drôle et encore pleins d'autres qualités. 
-Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est des accusations ? demande-t-elle en entendant ton ton rempli de reproches.
-Parce que si tu étais moins parfaite ça serait plus simple. 
-Je suis loin d'être parfaite. Et qu'est-ce que tu veux dire par "ça serait plus simple"? 
-Arrête la voiture, rétorques-tu en sentant une envie de vomir monter. 
-Quoi ?
-Arrête la voiture ! Gare toi !
La voiture est à peine à l'arrêt que tu es déjà sortie. Tu peux tout juste faire deux pas avant de vider le contenu de ton estomac. Natasha vient rapidement derrière toi et tient tes cheveux. Quand tu as fini de vomir, tu respires pendant quelques secondes avant de te redresser, une expression honteuse sur ton visage.
-Désolée, c’était pas sexy.
-Ce n’est pas grave. Tu te sens mieux ? s’inquiète-t-elle en examinant ton visage.
-Ça m’a fait du bien de vomir. 
-Tiens, te dit Natasha en te donnant un mouchoir. Je crois que j’ai une bouteille d’eau dans ma voiture et des pastilles à la menthe, tu en veux ?
-Je veux bien, s’il te plait. 
Pendant que tu t'essuies la bouche, Natasha va chercher de l’eau et une pastille. Quand elle te tend la bouteille, tu te rinces rapidement la bouche avant de mettre la pastille dans ta bouche. Vous restez debout encore quelques minutes, voulant s’assurer que ton ventre ne va pas continuer à se vider.
-Tu te sens prête à repartir ? questionne-t-elle en caressant ta joue.
-Je crois, oui, mais conduis doucement, c’est plus sûr. 
-Dis-moi si tu as besoin qu’on s’arrête à nouveau. 
Délicatement, Natasha te prend la main et t’accompagne vers la voiture. Cette fois, tu restes silencieuse tout le long du trajet. Tu es concentrée sur le paysage et Natasha n’ose pas perturber tes pensées. Au fur et à mesure de la route, tes paupières deviennent lourdes et tu finis par t’endormir.
Quand Natasha arrive chez toi, elle te réveille doucement. Tu grognes légèrement avant d’ouvrir les yeux. Natasha te soutient jusqu’à ta porte alors que tu dors debout. Elle t’amène dans la salle de bain où elle t’aide à te préparer pour aller te coucher - et où tu peux enfin aller te laver les dents. Quand tu es prête, vous allez dans ta chambre et tu t’allonges sans attendre une seconde. Tu t’installes confortablement pendant que Natasha positionne la couverture comme il faut sur toi. Elle s’apprête à partir quand tu serres sa main.
-Reste, murmures-tu avec des yeux endormis. Je ne veux pas être seule.
-Je reste là, je vais juste dormir sur le canapé.
-S’il te plaît, reste avec moi, insistes-tu en tentant de la tirer vers toi. 
-Tu en es sûre ?
Pour simple réponse, tu hoches la tête. Natasha enlève ses chaussures et son pantalon, restant seulement avec ses sous-vêtements et son tee-shirt avant de te rejoindre dans le lit. Allongée sur le côté, tu cherches la main de Natasha. Elle comprend ce que tu veux et place sa main autour de ta taille, plaquant ton dos contre son torse. À son touché, tu lâches un soupir d’apaisement. 
-Au fait, il faut vraiment que je te rende ta veste, dis-tu avec une voix endormie. Je ne peux plus la garder tout comme je ne devrais pas t’avoir aussi proche de moi, continues-tu, faisant froncer les sourcils de Natasha. Je tiens à toi, tu sais. Plus que je ne le devrais. Je t’aime bien, Nat’.
Et sur ces mots, tu t’endors. Derrière toi, Natasha se demande si elle a bien entendu ce que tu murmurais et surtout si tu le pensais. Après tout, ce n’est peut-être que les effets de l’alcool ? Cependant, elle ne peut empêcher un sourire de prendre place sur ses lèvres avant de resserrer son étreinte autour de ton corps.
Le lendemain matin, tu te réveilles avec une des plus grosses gueules de bois de ta vie. Tu as définitivement passé l’âge pour boire autant sans en affronter les effets. Tu ouvres doucement les yeux, craignant que la lumière du jour ne te les brûle. Heureusement, il y a assez de lumière pour te permettre de voir sans te faire mal. En jetant un coup d'œil à ta table de nuit, tu trouves un verre d’eau et un médicament que tu prends sans te faire prier après t’être assise.
Quand tu reposes le verre, la porte de ta salle de bain s’ouvre sur Natasha, te faisant froncer les sourcils instantanément. Tu ne te rappelles pas d'être rentrée avec elle. En voyant la panique dans tes yeux, Natasha se rapproche de toi avec un sourire rassurant.
-Il ne s’est rien passé. Je t’ai aidé à rentrer chez toi cette nuit.
-Oh, d’accord. Et Sarah, elle sait que…
-Elle sait, oui. Je l’avais prévenue avant qu’on parte. Comment tu te sens aujourd’hui ? demande Natasha en s’installant en face de toi sur le lit.
-Comme si j’avais trop bu hier soir, rigoles-tu et elle fait de même.
-Je peux imaginer. Tu te rappelles de quelque chose, par rapport à hier soir ? questionne-t-elle, une pointe de peur dans sa voix
-Euh, quelques passages, mais… 
Tu t’arrêtes dans ta phrase alors que tu essayes de te rappeler de la soirée d’hier. Certains passages sont plus flous que d’autres, mais un est très net. Ta confession avant que tu ne t’endormes. Tes joues chauffent et tes mains deviennent moites. Tu espères de tout coeur que Natasha n’ait rien entendu. Toutefois, son regard appuyé te fait comprendre que tes espoirs sont vains.
-Dis-moi que je n’ai pas dit ça. Est-ce qu’on peut faire comme si je n’avais rien dit ?
-Pourquoi ? demande-t-elle sans comprendre.
-Parce que c’est gênant et parce que ça ne pourrait pas fonctionner entre nous.
-Qui te dit que ça ne pourrait pas ?
-Toi, déclares-tu comme une évidence. Tu as dit que tu ne voulais pas d’une relation sérieuse ou d’une relation à distance.
-C’est pour ça que tu ne réponds pas à mes messages ?
-A quoi ça aurait servi ? A part à me faire mal au coeur, dis-tu en évitant son regard. Je sais que j’ai dit que je ne voulais rien de sérieux quand on a commencé à se voir et c’était vrai au début, mais j’aime passer du temps avec toi, être à tes côtés, t’écouter parler même si je sais que je ne devrais pas. J’aurais dû mettre un terme à notre relation quand mes sentiments ont changé. Je comprendrais si tu ne voulais plus me parler, chuchotes-tu, les larmes te montant aux yeux. 
-Y/N…, commence-t-elle en te prenant la main. Je suis désolée de t’avoir donné l’impression que je ne voulais pas de toi. J’ai paniqué quand j’ai réalisé mes sentiments. Je pensais que tu ne voulais rien de sérieux alors j’ai essayé de garder mes distances tout en restant proche de toi et je t’ai blessé. Je suis désolée. Mais je veux une relation sérieuse avec toi. Et peu importe, s’il y a la distance, je veux essayer avec toi, car tu en vaut la peine. Je tiens à toi, confesse Natasha, te faisant relever les yeux vers elle. 
-Ne dis pas ça pour me faire sentir bien, j’étais ivre quand je l’ai dit et…
Les lèvres de Natasha sont sur les tiennes avant que tu puisses ajouter un autre mot. Surprise, il te faut un temps avant de répondre à son baiser. Les mains de Natasha trouvent leur chemin jusqu’à tes hanches alors que les tiennent se perdent dans ses cheveux. Vous vous embrassez quelques secondes avant de vous séparer. Tu gardes les yeux fermés un peu plus longtemps, appréciant ce sentiment. Ce n’est peut-être pas la première fois que tu embrasses Natasha, mais ce baiser est différent de ceux que vous avez pu partager.
-Tu me crois maintenant quand je te dis que je tiens à toi aussi ou il te faut plus de preuves ?
-Je crois qu’il m’en faut encore d’autres, oui, souris-tu avec un regard amoureux.
-Dans ce cas-là, alors…, reprend Natasha avant de poser ses lèvres sur les tiennes à nouveau.
Top Gun Maverick Masterlist
8 notes · View notes
ditesdonc · 2 months
Text
Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
Tumblr media
Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
Tumblr media Tumblr media
3 notes · View notes
homomenhommes · 3 months
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 110
Sur la console de l'entrée, je dépose l'enveloppe et monte vite rejoindre Marc. Il est plus de 4h du matin, je me glisse dans le lit, Marc y est seul. J'ai pensé un instant que Jimmy y serait aussi. Marc se colle à moi et je m'endors aussitôt.
Quand je me réveille, il est midi et je suis seul dans notre grand lit. Un jock et je descends. Près de la piscine, au soleil je vois Jimmy se dorer à poil à coté d'Arnaud (notre petit voisin). Des bruits provenant de la cuisine m'y attire. Marc est aux fourneaux. Je l'enlace passant mes bras autour de sa taille et me collant à son dos. Il me dit bonjour, tourne la tête pour qu'on se fasse un bisou. Il me dit qu'il a rangé l'enveloppe dans son bureau et me demande ce que j'ai fait pour avoir gagné autant en si peu de temps. Je lui dis que je n'avais pas ouvert l'enveloppe, mais que l'effet que désirait faire Emma avait été réalisé au delà de ses espérances. Il me dit qu'il veut bien me croire. Je lui cite les noms des deux types auprès desquels je me suis fait remarquer. Il connait les noms et me dit qu'ils n'ont pas la réputation d'être facilement impressionnables. Il me dit qu'il m'a prévu pour cet après midi la suite du formatage de Jimmy. Qu'il ne faut pas que je bâcle un taf au profit d'un autre. Il me rappelle que je dois assumer la vie que j'ai choisi de mener. Bien m'sieur ! Mais en attendant Bruno doit nous rejoindre pour le déjeuner, cela faisait quelques semaines que nous ne nous étions vus.
Jimmy nous quitte pour rejoindre Samir et Ammed avec pour instruction d'être prêt pour 14h30 au donjon.
Bruno arrive, apéro et narration de ma soirée. Arnaud est bouche bé, Bruno quand à lui a la même réflexion que Marc concernant les deux hommes d'affaires.
La conversation dévie sur Jimmy et le programme de l'après midi. Marc aimerais le finir en double sodo avec Bruno. Pas de problème, avec Arnaud, nous allons nous préparer tous les trois et ils pourront nous rejoindre vers 15h/15h30.
Pendant qu'ils prennent leur café, Arnaud et moi rejoignons le donjon. Jimmy y est déjà accompagné de Samir et Ammed. Il est déjà sur un des slings. Voyant cela je me dis que nos deux serviteurs pourraient bien nous préparer tous les trois. L'ordre est donné et je me couche sur le sling central et Arnaud prend le dernier à ma droite. Ammed nous attaches les poignets et chevilles aux chaînes de suspente. Samir, la main droite ganté et couverte de graisse vient jouer avec nos anus. Il y met gentiment un doigt, que rejoint très rapidement un deuxième. Il les tourne doucement, écartant nos sphincters lentement. ;Il prend la précaution de changer de gant à chaque cul. Les sensations sont cools. Ce n'est pas si souvent que la préparation est aussi progressive. Nous bandons tous les trois comme des cerfs et quand je regarde en haut des cuisses de nos deux préparateurs, les shorty en cuir sont bien déformés.
Les doigts sont remplacés par des godes. Je leur demande à ne pas les prendre trop gros pour que Marc et Bruno sente encore bien les bords de nos boyaux quand ils vont nous enculer. Nous sommes finis de préparer avec des plugs raisonnables calés dans nos anus. En attendant nos mâles, ils nous gratifient d'un bon massage musculaire sur nos bras et jambes.
C'est à ce stade que Marc et Bruno pénètrent dans le donjon. Surprise Eric les accompagne. 3 culs préparés et trois bites pour les défoncer c'est le bon équilibre. Ammed et Samir règlent les chaînes et nous voilà les têtes en arrières amenées à la bonne hauteur pour les pipes. J'hérite de Bruno, Arnaud de Marc et Jimmy d'Eric. Ils nous défoncent nos gorges tout en discutant des mérites de chacun. Profondeur de gorge pour Jimmy, étroitesse de cette dernière chez Arnaud et sensation de massage par mes déglutitions. Echanges de bites et je me trouve à sucer Eric. Sucer c'est un grand mot pour le fait qu'il m'élargit le larynx à grand coup de rein. J'apprécie et pense à Arnaud qui ne va pas tarder à connaitre cela le pov petit ! Je récupère Marc sur lequel je m'applique particulièrement (normal c'est mon mec). A coté de moi j'entends les étranglements d'Arnaud. Bien qu'encouragé par son tonton Bruno, il a encore du mal avec les très gros calibres ! Nos trois mâles se retirent de nos bouches et se font kpoter par Samir et Ammed. Suspentes réglées de façon à ce que l'on soit confortable, nous attendons nos sodomisateurs. Ils reprennent dans l'ordre des pipes. Trop bon de se faire enculer en aussi bonne compagnie. Jimmy halète sous les coups de butoir d'Eric, Arnaud et moi apprécions l'échange de nos mecs. Rotation des enculeurs et c'est à mon tour de me faire défoncer la rondelle par la méga teub d'Eric. Samir prévenant me passe un peu de poppers sous le nez. Je chauffe et m'ouvre comme une fleur. Quand c'est au tour d'Arnaud de le subir, c'est une dose dans chaque narine dont il a besoin mais ça rentre quand même. C'est parfois un peu dur mais c'est si bon après !!
Marc décide de passer aux choses sérieuses et demande à nos deux aides de nous détacher. Il s'installe au sol avec Bruno, cul contre cul pour que leurs queues se collent. Marc demande à Samir et Ammed de leur porter Jimmy dessus. Aussitôt dit aussitôt fait et Jimmy se balance au dessus des deux glands réunis. Marc mène la manoeuvre et règle la descente. Pose de la rondelle sur les glands, Ammed maintient la position pendant que Samir appui sur les épaules. Les glands rentrent. Autour d'eux nous admirons. Jimmy apprécie. Il pousse de lui-même pour descendre plus vite. Ammed et Samir l'aide à se relever puis le laissent descendre tout seul. Pendant ce temps là, avec Arnaud j'entretiens la vigueur d'Eric. Nous lui faisons une pipe à deux bouches. Alternant le léchage symétrique de sa bite avec bouffage des boules pendant l'excitation du gland à grand coup de langue.
Bruno se retire pour laisser la place à Eric. Nouvelle dilatation pour l'anneau de Jimmy. Sa nouvelle assise à raison de lui et après une demi douzaine de va et vient, il jute sur Marc, assis au plus bas sur les bites réunies. Samir et Ammed le relèvent et le déposent à coté. Bruno qui avait pris la place d'Eric sous nos bouches éjacule. Je me retire pour laisser Arnaud boire son tonton. Je le branle et il se jute dessus. Je m'achève de quelques coups de poignets et vise ses abdos déjà maculés.
Les deux seuls à n'avoir pas été jusqu'à bout, Samir et Ammed sont laissés dans le donjon. J'irais mater les enregistrements plus tard. Je suis sur qu'ils se seront fait du bien avant de ranger la pièce. ;Nous regagnons la maison et alors que les " adultes " discutent dans le salon, Arnaud, Jimmy et moi profitons du soleil printanier au bord de la piscine.
Comme Arnaud me fait la remarque, j'explique que cette année j'ai décidé de garder le " cul blanc " d'où la présence du maillot sur mes fesses. Je trouve très sexy la marque du bronzage et Marc est d'accord.
Ce n'est qu'en début de soirée que je peux ouvrir les enregistrements du donjon. Je passe rapidement sur nos galipettes, j'y étais !. Je trouve notre départ du lieu. Comme je l'avais senti, Samir et Ammed se sont donnés une petite heure de plaisir avant de procéder au nettoyage de la salle. Leurs rapports ont évolué vers une très nette domination de Samir sur Ammed. Dès que nous avons eu passé la porte, Ammed s'est retrouvé attaché en croix contre le mur. Samir, collé dans son dos, lui tirait la tête en arrière en lui demandant qui était le maître. Il lui caresse le dos, lui claque les fesses. A chaque contact, Ammed accuse le coup mais ne se plaint pas. Une fois ses fesses bien marquées, rouges, Samir qui bande comme un taureau se colle de nouveau à lui et d'après ce que je peux deviner il l'encule. Là seulement Ammed s'autorise à gémir.
Après un petit moment où Samir à coups de rein plaque Ammed durement contre le mur, je le vois le détacher. Quand il se tourne (Ammed), je m'aperçois qu'il bande bien raide, la soumission est bien son trip. Samir ne l'a détaché que pour mieux le soumettre. Il le plie en travers d'une des selles et le rattache à chaque pied du support histoire qu'il ne puisse se relever. Dans cette position, les jambes écartées Ammed présente son trou au travail. Samir utilise toute la gamme des godes, enfin à partir du 20 x 5. quand il en arrive au géant de 28 x 7, il le graisse bien et malgré la préparation précédente, il y va doucement. Ammed gémit de plus belle sous les encouragements de Samir. Lentement il prend quand même la totalité de l'engin. Je le sais pour y être passé, il faut beaucoup de volonté pour arriver à le prendre totalement dans le cul !
Quand il le retire, ça provoque un manque qu'il comble par un gode intermédiaire, je pense le 22 x 5,5 probablement. Je ne comprend pas ce qu'il veut faire jusqu'au moment où il s'approche et encule Ammed, la bite collée au gode. Là, je l'entend dire à Ammed qu'il est bien serré dans son cul de salope, que bientôt il va le mettre sur le marché pour qu'il lui rapporte un max en tant que garage à mégabites. Il n'y tient plus et je le vois se crisper, sûrement en train de doser le cul de son ami. Une flaque de sperme apparaît sous le tréteau, Ammed à jouit aussi. Quand il le détache, j'entend Samir rassurer Ammed et lui dire que jamais il ne le lui fera un coup pareil. Ammed de lui répondre qu'en cas de " dèche " profonde, il serait capable de le faire et Samir de lui rouler un patin.
Je suis allé raconter ça à Marc qui a trouvé cela très mignon.
JARDINIER
Tumblr media
~~
Tumblr media
20 notes · View notes
xvisix · 11 months
Text
The Gentelman from the bar
#theoriginals #klausmikaelsonxreader
Tumblr media
Nouvelle-Orléans, 2016
Je m'appelle T/P T/N. J'ai 19 ans et je suis étudiante en fac de psychologie, dans la même que celle de mon amie Camille. En parlant d'elle je suis justement assise au comptoir du restaurant où elle travaille.
- Hey ! Salut T/P, dit-elle en venant me faire la bise. Désolée, je ne t'avais pas vu avant, j'étais en train de servir une table, s'excusat-elle.
- T'inquiète pas, la rassurais-je.
- Tu veut quelque chose ? Demanda-t-elle en allant derrière le comptoir.
- Hum... Un bourbon s'il te plaît, repondis-je en souriant.
Nous passames le reste de la soirée à discuter, il n'y avait presque personne dans le restaurant, à part un petit groupe d'adolescents qui riait ainsi qu'un blond assis seul à une table au fond.
Vers vingt-trois heure je décide de rentrer chez moi, fatiguée mais souriante. Camille n'allait pas tarder à fermer de toute façon. Je la salua de la main et partie en direction de mon petit studio qui est à quelques rues d'ici.
Au bout de dix minutes de marche, j'entends des pas briser le silence de la nuit. Sans me retourner j'accélère le pas. Je ne suis pas du genre à paniquer pour rien mais ce soir j'ai un mauvais pressentiment. Les pas accélèrent en même temps que moi et mon souffle ce coupe. La peur prend possession de moi alors que je l'entend maintenant courir vers moi. Je m'arrête nette, attendant n'importe quoi. Une collision, une phrase lourde, voire un mec débouler devant moi. Soudain on me saisit le bras violemment pour me forcer à me retourner. Cependant, d'un coup il me lâcha et poussa un petit crie grave et étouffé. Puis plus aucun mouvement. Et, encore plus étrange, il n'y a plus de bruit. Je prend alors mon courage à deux mains et me retourne doucement. Derrière moi ce tient le blond du restaurant. Et assommé à ses pieds se tenait celui que je déduis comme mon agresseur.
- Ça va ? Me demande t-il précipitamment en se raprochant rapidement de moi. Une mine inquièt sur le visage.
- Hum oui. Je crois, repondis-je en riant nerveusement. Seulement une larme dévala ma joue et trahi ma peur.
Le jeune homme me sourit doucement et me regarda gentiment en ouvrant ses bras. Tout naturellement je vint m'y réfugier. J'adore les câlins. Il me serra contre lui, et mes sanglots redoublèrent.
- Shhh... Il ne t'arriveras plus rien. Ne t'en fait pas. Shhhh... Ne pleure plus luv... Murmurait-il en me frottant le haut du crâne.
Je souffla un coup et me détacha enfin de lui après au moins cinq minutes.
- Désolée, j'ai trempée ton t-shirt avec mes pleures, je rigola nerveusement. Il me souria tendrement et me tendit la main.
- Klaus Mikaelson. Enchanté.
- T/P T/N, de même, repondis-je en là lui serrant.
Il se baissa et m'embrassa le dos de la main. Je rougis instantanément. Il est très élégant... J'adore !
- Je ne voudrais pas être impolis mais je pense qu'il serrait préférable que tu dorme chez moi ce soir, ce serait... Plus prudent, me dit-il en regardant autour de lui.
- Oh non, je ne voudrais pas vous déranger ! Repondis-je précipitement.
- Alors tout d'abord, tutois-moi. Et ensuite, si je te le propose c'est que ça ne me dérange pas le moins du monde luv... Il prononça ses dernier mots avec une voix beaucoup plus profonde ce qui me dit frissonner.
- D-Daccord, bégayais-je, rouge de la tête aux pieds.
- Bien... 
A little one but i was thinking of do a next part, what do you think abt that ?
15 notes · View notes
succoflood · 30 days
Text
Paradoxe 2.0
J'ai fait de l'escalade pour la première fois de ma vie aujourd'hui. Je me suis rendue compte de beaucoup de choses sur moi. L'envie ne manque pas. J'ai toujours envie d'essayer de m'accrocher à n'importe quoi qui se présentait à moi. De me jeter sur ce qui vient. D'essayer. Mais lorsque j'ai posé mes deux pieds et que mes deux mains me tiennent, là arrive la plus grosse étape. Avoir le courage de lâcher une main, un pied, pour le poser plus haut. Ce n'est pas chose facile, et je n'y arrive pas. Les seuls moments où j'y arrive, je suis encouragée par mes amies en bas qui me conseillent où poser mon pied. Et lorsque je comprends le mécanisme, il m'arrive parfois de prendre mon élan, sans réfléchir, et de sauter, grimper et tout se passe bien jusqu'à ce que je sois presque en haut. Mes bras sont à bout, ils n'en peuvent plus, ne peuvent plus me soutenir et moi je sens, je le vois, je vais lâcher. Mais la chute me faire extrêmement peur. Il faut juste que je descende par moi-même, doucement, tranquillement. Descendre, c'est beaucoup plus facile car il se rapproche du sol, la chute fait moins peur, on connait déjà le parcours car on l'a déjà traversé. Pourtant, descendre fait encore plus peur que monter. Il faut accepter de se laisser sauter dans le vide en espérant que notre corps et notre esprit nous permette de rattraper un point d'accroche. J'arrive en bas. Je regarde ce que j'ai fait. Je suis déçue, j'étais presque au sommet, mais je ne me suis pas écoutée. Presque en haut, j'ai commencé à paniquer, à me dire que je n'attendrais jamais l'arrivée. Pourtant j'ai traversé plus de la moitié du parcours, je suis presque arrivée ... Mais les dernières étapes font trop peur. Et si je monte encore plus et que je tombe de plus haut ? Mais je n'ai aucun risque si je tombe, au contraire, le matelas amorti la chute. La chute est même plus drôle et amusante que de grimper. Pourtant, impossible. Lorsque je suis presque en haut, j'ai besoin de l'avis et de la validation des autres pour réussir à monter. J'ai besoin qu'on me dise "vas-y tu y es presque", "fais toi confiance" parce que je ne me fais pas confiance. Je ne crois pas en mes capacités, je n'ai pas confiance en mon corps, alors qu'en réalité, je peux lâcher une main sans prendre le risque de tomber. J'ai besoin que les autres me disent qu'ils savent que je peux le faire pour le faire. Quelle honte. J'aimerais un jour arriver en haut sans avoir besoin qu'on me guide, qu'on me dise d'où aller, quel pied lâcher, et que je peux le faire pour le faire. Pourquoi est-ce que j'aime tant monter, que je me lance toujours de toutes mes forces d'une telle volonté, pour perdre confiance une fois que j'ai lâché mon dernier pied du sol. Pourquoi ai-je tant de volonté pour monter, alors que quand je commence à monter, l'angoisse me prend à la gorge et je me retrouve incapable de monter ?
4 notes · View notes
pommunist · 1 month
Note
J'ai eu une révélation.
Je pense que le studio a considéré (considère toujours?) les admins comme des fans à qui on a donné le privilège de participer au projet. Pas des employés. Pas des collègues. Des fans. Donc, des "invités".
Et s'ils sont pas contents du PRIVILEGE qu'on leur a octroyé, pourquoi essayer de les faire rester? Ils sont juste ingrats et volent la place de fans qui méritent plus. Ils devraient être contents qu'on daigne les laisser voir les coulisses. Et ils ont intérêt à pas être des boulets s'ils veulent pas perdre ce privilège.
Pour moi c'est ça la source de tous les soucis: Une gestion d'employés calquée sur la gestion de groupies.
Oh purée excuse moi j’avais absolument pas vu ton ask jcp depuis combien de temps il prend la poussière dans mon ask box 😭
Mais oui vraiment ça m’étonnerait pas qu’il y ait eu au moins quelque admins hauts places qui voyaient les choses comme ça. Genre non c’est pas du travail c’est une CHANCE de pouvoir participer à un projet que tu aimes voir même de jouer avec des ccs que tu admires !! (lol). Une variante du paiement en visibilité sauf que la t’es payé en ayant le privilège de faire part de quelque chose dont t’es fan (lol numéro 2).
C’est super fréquent dans le milieu des influenceurs, c’est comme les concours en mode "dessine un fanart et t’auras peut être la chance d’être choisi pour que ton dessin serve dans notre merch" (aka faites nous des designs gratos)
Pour ça que c’est super vicieux parce que si t’en as marre bah tu te casses en fait et osef puisque derrière y’a des dizaines de jeunes fans qui donnerait tout pour avoir cette opportunité tu seras replacé en deux jours !
10 notes · View notes
swedesinstockholm · 2 months
Text
2 avril
ce matin je suis allée chercher les croissants et le pain en passant par la plage et en revenant je pensais à tous les endroits où j'avais écrit dans mon journal sur la plage, à tous les endroits où il s'est passé des trucs, des micro trucs, mais comme je les ai écrits dans mon journal c'est des micro trucs dont je me rappelle, qui ont marqué les endroits, et maintenant toute la plage du grau jusqu'au cap est imprégnée d'histoires. c'est comme les saami de finlande qui racontent leurs périples en donnant des noms à chaque endroit traversé, chaque tournant, chaque rapide dans la rivière, chaque nom donné dénote un moment du voyage et en listant les noms ils peuvent reconstituer toute l'histoire. bon c'est pas tout à fait la même chose, mais les endroits qu'ils traversent sont imprégnés de leurs histoires, c'est ça que je veux dire. ça c'est le rocher où j'ai vu trois bernard l'ermite faire l'amour ensemble, ça c'est le rocher où une anémone m'a gravé un corail dans la cuisse, ça c'est le rocher où j'ai vu un poulpe me faire un clin d'oeil, ça c'est le rocher derrière lequel j'étais cachée quand j'ai vu une femme sortir des vagues et remettre son tshirt en m'imaginant qu'on faisait l'amour en haut d'un phare un soir de tempête, etc. à force de revenir toujours au même endroit et à force d'écrire dessus, j'ai entièrement recouvert la plage de ma poésie.
je me suis assise sur un tronc d'arbre pour regarder un voilier rentrer dans le grau. quand il est passé devant les pyrénées enneigés on aurait dit la patagonie et j'ai pensé à mon père et à mon texte sur la famille, encore. je pensais à ce qu'il m'avait légué, malgré tout. au modèle qu'il m'avait laissé. je pensais à ça parce que hier h. nous racontait que j. était en train de se poser à peu près les mêmes questions que moi y a deux ans, quand je me demandais si ma vie était trop petite. elle a rencontré des wwoofers à dreadlocks dans son centre équestre qui jouent de la guitare au coin du feu portent des écarteurs d'oreille vivent dans un van et vont ramasser des asperges dans les landes et elle est en train de se rendre compte qu'elle s'est engagée peut être un peu trop vite dans l'enfer de la vie domestique. que la vie a peut être plus à lui offrir que rentrer tous les soirs de son travail à la crèche où elle prend soin des enfants des autres pour faire à manger à son copain. qu'elle s'ennuie avec lui. hier elle se plaignait qu'il lui avait ramené un parfum qui pue du perthus et h. disait qu'il avait juste voulu lui faire un cadeau et j. disait que les cadeaux ça allait bien deux minutes mais que ça faisait pas tout, qu'y avait d'autres moyens de se montrer attentionné, et moi j'écoutais tout ça avec des grandes oreilles délectées parce que j'adore les histoires de tournant de vie et de grandes réalisations, les changements de paradigmes et de grands bouleversements.
c'est aussi enfin une histoire de la famille à laquelle je peux m'identifier, que je comprends, même si moi je suis pas engagée dans une vie de couple mortifère et que j'ai pas fait construire de maison et que je travaille pas dur dans une crèche, je suis quand même un peu engagée dans une vie de couple mortifère avec maman et moi aussi j'en attends plus de la vie. quand je suis partie en islande à 24 ans je me suis dit que je pouvais plus revenir en arrière maintenant, je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. bon j'ai choisi rien du tout, ou c'est le rien du tout qui m'a choisie, je sais pas trop, mais au moins j'ai eu l'occasion de découvrir autre chose, des manières de vivre différentes de celles que je connaissais, des autres cultures, etc. j'ai eu droit à tout ça.
3 avril
cet après-midi dans le port du cap d'agde j'ai ouvert mes mails parce que je suis une grande malade et j'ai vu le mail de rejet de la revue sève et je trouvais ça rigolo de le lire au cap d'agde précisément, qui est le lieu-clé de mon texte. j'étais un peu déçue mais aussi un peu soulagée.
4 avril
r. vient me voir dimanche. j'ai peur de partir en vrille. j'ai peur de retomber dans la delulu. cet après-midi au somail on marchait le long du canal au soleil c'était très beau et très vert et y avait des bateaux amarrés au bord des herbes hautes et moi je marchais plongée dans mes fantasmes de dimanche à la maison poème avec r., je m'interdis rien, même si je sais que ça fera qu'aggraver ma déception quand je me rendrai compte que non il a pas changé d'avis depuis la dernière fois.
j'ai pris l'énéide à la grande librairie de livres d'occasions parce que quand je l'ai ouvert je suis tombée sur la sybille. g. m'a dit qu'il voulait le lire aussi. il a pris deux livres sur le développement personnel dont un sur la méthode coué. je lui ai pas parlé de la méthode diane von fürstenberg qui consiste à me faire des clins d'oeil dans le miroir en m'appelant bébé. à midi à table il a mentionné qu'il regardait c news et j'ai eu envie de me tenir le plus loin possible de lui. c'était viscéral. toutes ses remarques déplacées ont soudain pris sens, comme quand il appelait les anciens locataires les polaks, ou quand maman a parlé du couple avec les deux chats qui avait visité l'appart et qu'il a demandé de quel pays ils étaient et puis il a dit des gens de l'est quoi. je crois qu'il vote pas mais je suis quasiment sûre qu'il voterait extrême droite. il me répugne.
autre sujet, ce matin en allant au centre on marchait derrière deux femmes, l'une avait les cheveux blancs-gris et promenait son chien, l'autre avait l'air un chouïa plus jeune, elle portait un short en jean au genou et un bracelet de cheville argenté, elle avait les mollets musclés et bronzés et une démarche très nonchalante-masculine. je me demandais quelle était la nature du lien qui les unissait et je me disais que j'avais vraiment un truc pour les femmes plus âgées, bien plus âgées que moi. c'est mon kink. je suis attirée par les femmes âgées et les jolis garçons bouclés et névrosés.
2 notes · View notes
details-beast · 2 months
Text
34 - "L'espace vide"
Tumblr media
Je me devais de commencer par une référence à cet ouvrage de Peter Brook, L’Espace vide, car une partie de mes réflexions est liée à son titre. Je vais y ajouter cette citation : « Je peux prendre n’importe quel espace vide et l’appeler une scène. Quelqu’un traverse cet espace vide pendant que quelqu’un d’autre l’observe, et c’est suffisant pour que l’acte théâtral soit amorcé. »
Donc avec peu, même un acte simple devient éloquent. Un rien peut déjà exciter l’imagination du public car au milieu du vide, chaque chose qui apparaît prend de la valeur, un geste devient important, un regard devient essentiel, un seul mot devient une histoire.
Au milieu du vide, oui, mais pas dans une patinoire remplie d’idées et d’individus !
En réalité, je profite des réflexions de Brook sur la magie de créer du théâtre à partir de rien pour mettre les pieds dans le plat sur la question de nos entrées excessives sur scène. Pour que cette magie opère il faut de l'espace et du temps. Dans le match d'improvisation, les scènes durent en moyenne 3 ou 4 minutes pour 12 personnes qui doivent déjà gérer leurs peurs, leurs envies, leur névrose, leur besoin de reconnaissance ou simplement leur envie débordante de s'amuser... et parfois il y a un équilibre qui se fait tout seul : certains rentrent plus, et d'autres moins. On arrive tout de même à une moyenne de 6 ou 7 comédiens par scène pour un spectacle qu'on a estimé bon, et on ne compte même pas combien de fois ils sont intervenus pendant les scènes. Ça fait une personne qui rentre toute les 30" à peu près.
J'ai beaucoup de mal à me dire que ce qu'on propose est vraiment bon quand le temps d'échange avec le partenaire (s'il y en a un) n'atteint pas la minute.
On a pourtant plein de bonnes raisons de venir faire une proposition sur scène. Prenons quelques exemples de présences ou d'entrées en jeu :
Les leads
Les scènes à plusieurs (d'entrée de jeu - en comparée par exemple)
Les entrées pour apporter une info ou une précision
Les propositions sonores
Les propositions visuelles
Les entrées courtes, longues ou récurrentes
Les nouveaux personnages
Notez que je ne m'intéresse pas ici à la qualité ou à la pertinence des entrées en scène, mais plutôt à l'impact de ces entrées sur la dynamique d'une scène, puis sur celle du match. Je parlais plus haut du besoin de temps et d'espace pour les leads. Les autres comédiens devraient en théorie être à l’affût de ce qui se dit et de ce qui se fait pour pouvoir nourrir la scène. La durée du passage ne change rien au fait qu’on a besoin de temps pour jouer la proposition et aussi de profiter des changements qu'elle a pu apporter. De fait, quand vous entrez en jeu, vous laissez moins le temps à d'autres - et notamment aux leads, de le faire dans de bonnes conditions, c'est-à-dire de profiter de ce qui est proposé, dans une scène qui respire un minimum. On voit assez régulièrement les propositions s'enchaîner pendant que les leads traitent les informations sans pouvoir faire exister leurs personnages, leurs réactions et leurs relations.
Il faut voir dans quel état est l'improvisateur sur le bord de la patinoire aussi : est-il conscient que la scène pourrait avoir besoin de soutien ou d'enrichissement, ou est-il en train de se demander comment entrer pour faire quelque chose ? Si je force le trait : sommes nous disponibles et désireux de faire briller la scène et nos partenaires ou attendons nous seulement le moment de prendre la lumière ? Il y a une citation qui dit que le problème est qu'on n'écoute pas pour comprendre, mais pour répondre. Il n'est alors pas étonnant d'observer ce comportement sur scène, mais il faut en prendre conscience pour pouvoir tendre vers une écoute de qualité.
Je me permets quelques lignes sur la mixte, qui est une belle synthèse de ce qu'est l'improvisation dans sa forme la plus pure... et la plus basique : à la fois un total abandon de soi dans la proposition de l'autre, mais aussi un désir d'offrir une proposition qui nous fasse sincèrement plaisir. Offrir son univers, et s'abandonner sans retenue dans celui de l'autre - évidemment aller jouer à fond la proposition de l’autre n’implique pas de lâcher la nôtre ni d’arriver « vide »…
Et on n'a pas besoin de 30" avant de jouer avec l'autre... pour autant, on peut aussi laisser à l'autre le loisir de prendre ce temps-là (il faut arrêter de se jeter systématiquement sur l’autre d’entrée de jeu, sauf si c’est un vrai choix plutôt qu’un mauvais réflexe).
L'improvisation, c'est un saut dans le vide, pas une méthode pour jouer avec soi-même dans sa zone de confort. La technique, l'expérience et l'entrainement sont censés renforcer le lien avec ce vide et avec l'autre. MAIS, c'est aussi une manière d'affirmer son univers... nous ne sommes pas à un paradoxe près; pour autant, s'il fallait trancher, je dirais que cet art se trouve entre nous et "l'autre", quel qu'il soit. Ni entièrement centré sur soi-même, ni entièrement centré sur l'autre.
Mais soyons honnêtes, les gens sont plus souvent auto-centrés qu'ils ne font preuve d'un immense altruisme en jeu. Je vais quand même ajouter : "charité bien ordonnée commence par soi-même", car avant de se plaindre de quelqu'un, il vaut mieux d'abord bien regarder comment on gère ses propres entrées.
Quid des premiers arrivés sur scène ?
Bien entendu il est facile de taper sur ceux qui rentrent trop rapidement, mais il y a aussi de bonnes intentions dans ces entrées. Une des raisons les plus communes : on a parfois la sensation que la scène s'enlise, traîne en longueur ou que les leads ne savent pas quoi jouer. Faisons déjà l'effort de nous souvenir qu'une minute... eh bien... c'est court en réalité. La scène avait-elle réellement besoin qu'on entre rapidement ou avons nous simplement été impatient ? A force d'entraînement, nos cerveaux vont plus vite, les idées fusent, les réflexes sont affûtés, mais notre capacité à attendre s'en trouve également affaiblie. Comme dit Selena Hernandez : « pensez vite, jouez lentement ». Prenez le temps de jouer vos idées, personne n'a envie de venir couper votre élan si vous êtes en train de développer clairement quelque chose. Elle posait également la question : « la scène a-t-elle besoin de vous ?
Non - Alors n’y entrez pas, ce n’est pas nécessaire.
Oui - Alors n’y allez pas, vous y ajouteriez de la confusion.
Apprenons à retenir les chevaux, en somme…
Ajoutons à cela la peur du "retard de jeu". A mon sens, se dépêcher d'ajouter une information ou une action pour fuir cette faute est aussi dommageable que d'étirer une action ou un échange vide de sens.
"Oui mais il y a aussi des débuts de scène éééééclatés et on fait bien d'essayer de sauver ses camarades et le public (oui... hein ?!)"... mais on a probablement cette sensation qu'il FAUT intervenir un peu trop souvent. En réalité il y a matière à réfléchir dans cette citation totalement fictive.
Les leads ont une responsabilité importante : ils posent les premières pierres de ce que sera la scène, dans sa couleur, ses promesses et ses possibles. Ils ont le pouvoir, en quelques secondes, de faire exister un lieu, des personnages, des caractères, et personnalités, des relations, du background (par l'état des personnages ou par des informations), du contexte, des enjeux et de la mise en scène. Se tenir debout à mi-distance et échanger des informations n'est pas suffisant. On a besoin, la plupart du temps, d'ouvrir nos imaginaires et d'offrir des prises de jeu à nos partenaires. Les silences ne peuvent pas être vides, mais les échanges de paroles non plus. Il faut qu'on puisse s'imaginer quelque chose de plus que ce qui se dit ou ce qui se voit. Et si tout est clair, et bien il faut qu'on puisse profiter et de ce qui se joue. Une belle scène n'a pas nécessairement besoin de surprise, si elle est jouée avec intention et présence. C'est déjà captivant pour le spectateur de s'imaginer ce qui traverse un personnage. S'il est bien campé, il ne peut pas se retrouver à court d’idées en quelques minutes et encore moins en quelques secondes - et bien campé implique qu'on trouve à jouer à travers son personnage et son point de vue, mais également qu'il offre aux autres de quoi jouer. Si vous avez un personnage très marqué et que vous êtes si raide que c'est systématiquement à l'autre de s'adapter à vous, peut-être que votre personnage n'est pas très bon puisqu'il vous enferme au lieu de vous ouvrir.
Mais concrètement, comment poser quelque chose de suffisamment complet pour que l’on n'ai pas besoin d’entrer ? La question n’est pas simple mais je crois que si l’on n'a pas la sensation que les leads tissent quelque chose qui évolue, on va plus facilement s’autoriser à entrer. Dans le doute, affairez vous à dessiner votre personnage et celui de votre partenaire : qui êtes-vous ? Quelle est votre relation avec l’autre ? Que partagez vous ensemble ? Utilisez des anecdotes et de l’écoute active pour créer du lien. Si l’on ne connaît pas vos personnages, on se moque de ce qui peut leur arriver ensuite !
Il y a des scènes qui ont besoin de gens, de passages, de rythme et de simplicité. Il y a des scènes absurdes où tout va vite et ou les incompréhensions peuvent être jouissives à vivre et à voir. Mais quand on a un spectacle qui offre de la diversité de thèmes et de styles, et l'embarras du choix pour le nombre de comédiens sur scène, je crois qu'on devrait en profiter un maximum pour créer de la variété dans ce qu'on propose, au lieu d'avoir un enchaînement de scènes quasi identiques en rythme et en couleur. Changer de catégorie n'est pas suffisant non plus, si on joue tout dans la même énergie.
Tumblr media
Enfin, moi aussi j'aime entrer en jeu... j'ai envie d’entrer tout le temps, mais je ne le fais pas à outrance : non pas par sacrifice, mais parce que je veux être cohérent avec ma vision de cette variété. C'est une réflexion que je me suis faite il y a des années alors que j'avais moi-même pris une remarque sur mon excès de propositions ! On a tous une responsabilité par rapport à ce que va être le spectacle, et même s'il peut y avoir des gestes ou des mots brillants qui sauvent une scène, personne ne peut sauver un spectacle tout seul. On doit le rendre bon ensemble, c'est ça la magie de l'impro, et c'est aussi ce qui le rend fragile et difficile. J'essaye de ne pas oublier que monter sur scène est quelque chose de précieux, qu'on a de la chance de pouvoir le faire pour s'amuser devant un public et avec nos partenaires.
Faisons en sorte que l'espace de jeu ne soit plus vide, mais rempli de possibles grâce à nos connexions visibles et invisibles.
Remember... Less is More !
2 notes · View notes
yumewan · 10 months
Text
Cette semaine, toute les nuits, rendez-vous avec les chaises de camping dans un champ, tout au bout de la route de campagne proche du quartier. Il faut se perdre dans ce chemin sombre, ne plus voir les lumières de la ville et celle de la route bordant les prés. Ce sont les nuits aux étoiles filantes. On prends nos manteaux et nos plaid, pas question d’être dérangés par le froid durant que nos yeux chassent en haut à travers le noir, ces mystérieux ronds blancs qui balaient le ciel. Le plus souvent, comme nous sommes proches d’une ville, enfin c’est l’excuse que nous nous donnons, nous n’en voyons pas beaucoup alors nous profitons également pour admirer les étoiles et la voie lactée. Pour nous donner encore plus de sensation, nous allumons quelques seconde nos écrans de téléphone et regardons une vidéo de tournoiement blanc et noir. Une fois comme hypnotisé par cette forme tournante, nous regardons la nuit qui semble s’être changée en l’une des belles peintures pleines de tourbillons de Vincent Van Gogh. Et idéalement, nous faisons attention à ne pas tomber de nos chaises. 
7 notes · View notes