Tumgik
#et sur une journée que j'ai posé il y a deux mois
miak19 · 2 years
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Quand l'un des commerciaux pour la mission vient me voir en sous-entendant très fortement qu'il voudrait que je fasse une journée de formation le 14 juillet
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urween · 19 days
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"Bon acteur"
Jake Gyllenhaal x GNreader
note : j'ai fais un rêve récemment avec ce contexte alors je me suis dis pourquoi pas écrire dessus ;)
résumé : tu effectues un stage d'observation aux côtés de journalistes spécialisés dans le contenu digital, et il se trouve qu'aujourd'hui vous devez faire une interview de Jake Gyllenhaal.
! warnings : aucuns
2 363 mots
Description à la deuxième personne
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Tu as choisi ce stage parmi beaucoup d’autres, parce qu’il avait l'air intéressant et mouvementé. Sur le papier, tu dois simplement suivre ta référente à chaque endroit où elle va, tu ne dois pas intervenir sur place, seulement observer et prendre des notes pour tes rapports. La plupart du temps ce sont des interviews, pour la sortie d’un film, d’un livre ou un album, mais parfois tu assistes à des réunions de direction ou la mise en place des plateaux. C’est aussi pour ça que tu as postulé pour ce stage, parce que le monde du cinéma t'intéresse depuis ta plus petite enfance, et que lorsque tu as vu cette opportunité tu n’as pas hésité une seule seconde. De plus, tu aimes prendre des notes, observer c’est ta passion et ce stage est l’endroit idéal pour ça. Tu peux analyser les personnes et leurs mimiques, découvrir les équipes techniques ou même parler avec certains hôtes. Cette partie est merveilleuse, car tu rencontres des personnes célèbres plusieurs fois par semaine et parfois tu peux voir comment ils sont en tant qu’êtres humains, derrière le masque d’actrice ou d’auteur. Tu as d’ailleurs eu de nombreuses déceptions, certains acteurs ne sont pas aussi accessibles et gentils qu’ils y paraissent, tu le savais mais le voir de tes propres yeux est toujours dérangeant pour toi. À ce propos, tu as dû signer un contrat très strict sur le droit à la parole, tu n’es pas autorisé à raconter ce que tu vois ou entends lors des interviews tant qu’ils ne sont pas sortis ou si des moments sont coupés. Quelquefois, tu dois te mordre la langue pour ne pas cracher sur le dos d’un acteur ou chanteur que tout le monde glorifie, mais ça fait partie du stage.
D’ailleurs, ce stage a une durée de trois mois, et tu en es déjà à la moitié.
Ton regard se pose sur ton carnet de notes presque rempli, tu fais défiler les pages pleines d’encre, souriant en voyant quelques autographes que tu as réussi à récolter. Aujourd’hui tu as une seule interview, ce qui est assez rare, mais elle sera répartie en plusieurs parties. Sasha, ta référente, t’a demandé d’aller chercher cinq boissons différentes dans le café à quelques rues d’ici. La première fois tu avais renversé un verre, mais maintenant tu arrives à faire tenir les cinqs dans tes deux mains sans en renverser une seule goutte. Dans ses boissons il y a toujours un café noir avec surplu de crème pour Sasha, un matcha latte pour Amber, un cappuccino pour Erwan, un frappé chocolat pour toi et enfin la boisson surprise pour l’invité du jour. Aujourd’hui, c’est un smoothie kiwi-banane pour Jake Gyllenhaal.
« Ok je suis comment ? »
Devant toi, Sasha, faisant rebondir frénétiquement ses longs cheveux teints en blond. Objectivement, Sasha est très belle, mais elle a cette manie de vouloir mettre trop de maquillage et de bijoux lorsque l’hôte est à son goût, comme aujourd’hui.
« Magnifique comme d’habitude, tu réponds, forçant un petit sourire pour appuyer tes mots »
Sasha murmure des remerciements vagues tout en remplaçant ses bagues dans le bon sens. Autour de vous, l’équipe habituelle s’occupe de terminer l’installation pour les tournages de la journée. Seulement trois sièges, deux pour vous et un pour l’invité, une petite table haute à côté de chaque chaise et des fleurs posées dessus pour ajouter de la couleur. C’est toujours toi qui te charge des fleurs, parce que personne n’aime le faire, ils disent que c’est du temps perdu. Personnellement, tu prends tout ton temps pour choisir chaque composition florale, tu aimes ajuster les couleurs et senteurs en fonction des hôtes. Pour aujourd’hui, tu as choisi des myosotis bleues accompagnés d’achillées blanches, pour diverses raisons qui te sont propres.
Tout le monde court de partout, c’est toujours comme ça avant l’arrivée d’un hôte, mais tu ne peux t’empêcher de rire en voyant Erwan et Sasha se rassurer mutuellement sur leurs apparences actuelles. Pour ta part, tu ne te prends pas autant la tête, tu t’habilles normalement, que ce soit pour rencontrer Chris Evans ou prendre des notes durant une réunion. Au début tu avais tendance à ajuster tes tenues en fonctions des invités, en espérant qu’ils te remarquent, mais tu as bien vite pris conscience qu’ils regardaient à peine les personnes autour d’eux. De toute manière, la plupart préfère sortir avec d’autres personnes connues, pas des stagiaires encore dans la vingtaine.
« Oh mon dieu il arrive ! Tu souris, tu dis oui à tout ce qu’il dit et surtout tu ne le regardes pas plus de quatre secondes dans les yeux, compris ? »
Ces règles, tu les connais par cœur, on te les a fourrées dans la tête dès ton premier jour, alors tu hoches la tête, de toute façon tu n’as jamais l’occasion de parler autant que Sasha.
Erwan passe en trottinant devant toi, Sasha le suit de près et bientôt tu entends leurs voix stupidement aiguës saluer l’invité. Tu te lèves de ta chaise haute et avance vers le couloir, deux femmes te passent devant sans un sourire et déposent des sacs dans un coin de la pièce, ce sont sûrement les maquilleuses ou manageurs. Tu prends une grande inspiration, préparant ton plus beau faux sourire. À l’autre bout du couloir, tu peux entendre une voix masculine saluer toute l’équipe, tu te dis qu’au moins il sait dire bonjour. Les gens commencent à se disperser, tu avances donc encore un peu et tu peux voir une silhouette élégante s’approcher. La lumière arrive rapidement sur lui et tu as un mouvement de recul, tu ne t’attendais pas à le trouver aussi séduisant.
« Enchanté, te sourit-il »
« Bonjour, ta voix tremblante réponds »
Ses yeux sont hypnotisants, tu n’arrives pas à le lâcher du regard, oubliant cette foutue règle des quatre secondes.
« Jake va t’asseoir sur le premier siège, ordonne au loin une des femmes »
Il obéit, tu ne le quittes toujours pas des yeux. Son pull vert accentue la couleur de ses yeux, les rendant presque de la même couleur, et ses cheveux semblent si doux. Tu décides de partir chercher Sasha, te servant principalement de cette excuse pour ne pas avoir à le fixer davantage, car il est vraiment attirant, tu dois l’avouer.
Quelques minutes plus tard, tu es de nouveau sur ta chaise haute, aux côtés de Sasha. L’interview a déjà commencé depuis environ cinq minutes mais c’était majoritairement pour faire les derniers réglages de son et lumières. Jake a toujours un sourire sur les lèvres, il a bu quelques gorgées de smoothie et tu as vu ses sourcils se lever en signe d’appréciation, tu as aussi remarqué que ses doigts jouent beaucoup avec le bord de ses manches. En le regardant, on pourrait se dire qu’il est serein et à l’aise, mais tu as souligné des signes de stress chez lui et tu te sens un peu mal d’être la seule personne dans la pièce à y prêter attention. Tout le monde lui sourit, le complimente et l’observe mais personne ne voit ses doigts agités, ses jambes nerveuses et sa manière de déglutir. 
« Je veux dire, c’est toujours formidable de travailler avec Denis, ses idées me fascinent toujours autant même après toutes ces années »
Sasha hoche vivement la tête, tu te retiens de lever des yeux parce qu’elle fait tout le temps ça pour faire croire que quelque chose l’intéresse.
« Mh mh je comprends, elle émit une courte pause avant de reprendre sur un ton plus haut, et Anne Hathaway ? Comment est ce que c’était de travailler avec une actrice comme elle ? »
Le regard de Jake passe du mur derrière vous à Sasha, et tu comprends qu’il n’apprécie pas la question, tout comme toi. Sasha est la spécialiste pour rediriger les questions vers le plan personnel des célébrités, même si ça peut être gênant pour ces dernières, elle sait que le public aime voir ce genre de choses.
« C’est une artiste que j’admire profondément, elle est extraordinaire dans ce qu’elle fait »
Ses mots sont bien choisis, il a l’habitude de ce genre de questions.
« Vous étiez tous les deux incroyables dans Love and Other Drugs, ça doit être compliqué de garder son sérieux face à une femme comme Hathaway, non ? »
Tu fronces les sourcils en regardant Sasha, elle n’essaie même plus d’être discrète. Jake entrouvre les lèvres, tu vois qu’il cherche une réponse, et il sait que cette dernière va être utilisée ailleurs en fonction de ce qu’il dit. Sans pouvoir le contrôler, tu prends la parole.
« Je pense qu’il était plus dur de garder son sérieux en compagnie de Tom Holland, il se décrit lui même comme étant aussi maladroit que Peter Parker »
Le sourire dans ta voix fait baisser la pression. Tu peux voir les ongles de Sasha se resserrer sur son genoux, mais tu oublies très vite ce détail lorsque Jake t’envoie un regard, qui dit “merci”. Cette fois, il prend directement la parole, profitant de la perche que tu lui envoies pour changer de sujet.
« C’est un vrai gosse, il rit constamment et entraîne tout le monde avec lui, son regard s’accroche davantage à toi qu’à Sasha, il te réponds, on a dû raccourcir un scène à cause de lui d’ailleurs »
Tu ne peux empêcher le sourire sur tes lèvres, tu sais qu’il parle de la scène de présentation entre son personnage et celui de Tom et même toi tu as ri en regardant les images.
« On le remarque à peine dans le film en tout cas, ton regard ne le lâche plus »
Sasha reprend juste après la direction des questions, mais Jake continue de te regarder en répondant, et tu rougis très certainement. 
Une pause est annoncée, une des femmes de toute à l’heure vient inspecter Jake, remettre en place son pull et ses cheveux. Sasha se lève et quitte le plateau pour partir vers les toilettes. Toi, tu bois tranquillement ton frappé en relisant tes notes, tu te rends d’ailleurs compte que tu n’en as pas pris beaucoup.
« Quelle est la conclusion ? »
La voix de jake te fait relever la tête, tu le regardes pendant quelques instants sans savoir quoi répondre, te demandant s’il s’adresse vraiment à toi.
« C’est comme si tu prenais des notes durant un rendez-vous psychologique, alors quel est mon diagnostic ? »
En voyant son sourire, le tien apparaît par réflexe. Tu reposes ton verre presque vide et regarde encore une fois ta page peu remplie.
« Je pense que vous êtes un très bon acteur, il laisse échapper un souffle amusé à tes mots, j’aurais presque pû ne pas voir que vous êtes quelqu’un d’anxieux »
La femme repart, ne faisant absolument pas attention à votre discussion. Jake fronce légèrement les sourcils, gardant un sourire qui cette fois semble différent, un peu plus sincère peut-être. Son genoux arrête lentement de sautiller, tu refermes ton carnet et le pose sur la petite table.
« J’ai vu beaucoup de vos films, vous jouez vraiment bien, mais j’ai l’impression que les gens oublient qu’acteur n’est que vôtre métier, ses mains se croisent contre sa cuisse, en tout cas moi je ne l’oublie pas si ça peut vous rassurer »
Sasha arrive à ce moment-là, elle laisse une odeur de parfum derrière elle. Jake se repositionne correctement dans son siège, un petit sourire sur ses lèvres alors qu’il semble regarder dans le vide. Une voix annonce la reprise du tournage, Sasha reprend son grand sourire et toi ton carnet.
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La nuit commence à tomber, tu es dans les dernières personnes qui restent, tu aimes aider à ranger après les tournages, l’ambiance est souvent calme et douce. Le reste de l’interview s’est bien passé, Jake semblait plus serein et tu as recommencé à prendre des notes. Vous avez ensuite enchaîné avec une séance photo, de Jake bien sûr, et enfin un deuxième interview dirigé par Amber. Le temps est passé plus vite que tu ne l’aurais imaginé, en fait tu regrettes même un peu de ne pas avoir pu parler davantage avec Jake. Mais il est déjà parti, tu as cru entendre parler d’un rendez-vous avec sa sœur.
« Tu peux y aller si tu veux, on finira demain, te dit Tommy avec un sourire de remerciement »
Tu lui réponds de la même manière, lui souhaitant une bonne soirée. Tu ne sais pas vraiment quoi faire de ta soirée d'ailleurs, peut-être regarder un film ou une série avant de dormir.
Lorsque tu ouvres ton casier dans les vestiaires, ton sac tombe dans un bruit sourd, tu te penches pour le ramasser mais quelque chose t'interpelle, il manque ton carnet. Pourtant tu l’as pris avec toi il te semble, ou alors peut-être que tu l'as laissé sur la table, tu ne te souviens plus vraiment. Tu arrives sur le plateau, Tommy est toujours là en train de prendre les fleurs pour les jeter, et ton carnet est là, sur la table. Tu souffles de soulagement, le perdre te ferait vraiment mal au cœur.
Ton téléphone vibre, un message de ta mère, elle te rappelle de lui envoyer une photo de l’orthographe de DiCaprio. Tu ris, ouvrant les pages de ton carnet pour répondre à sa demande. Une fois la photo envoyée, tu regardes rapidement les autres pages, un sourire aux lèvres comme à chaque fois. Les pages s’arrêtent sur celle d’aujourd'hui, pas des plus remplies, enfin, dans ton souvenir elle était moins remplie, mais là l'encre la recouvre. Tu t'assois sur la chaise et commence à lire tes notes.
"Enemy ; complicité avec Denis V, intéressant à ses yeux, araignées importantes
Donnie Darko ; meilleur ami français fait sur le tournage, Patrick S adorable, beaucoup de fou rires
Tom H -> belle amitié, tient à lui, drôle/maladroit
J.G ; autodérision, stress, beaucoup mimiques faciales, rire ++, yeux bleus"
Tu pensais n'avoir écrit que ça, mais une écriture plus grosse au feutre s'ajoute à tes notes.
" merci de ne pas oublier
j'ai dû partir vite, j'espère pouvoir te recroiser, et cette fois être seul à seul avec toi pour une interview, ou face à un verre peut-être, si tu es d'accord ?
- celui avec un rire ++ et des yeux bleus "
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swedesinstockholm · 8 months
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20 août
ce matin quand je me suis levée, alors que j'étais en train de me plaindre de mon mauvais réveil, maman me regardait comme si elle se retenait de me dire quelque chose alors j'ai dit quoi? et elle m'a dit qu'elle venait de lire le passage où ils se demandaient s'ils allaient me garder avec mon père dans son journal de l'époque qu'elle venait de retrouver. j'ai dit vous auriez mieux fait de pas me garder mais elle s'est pas scandalisée plus que ça. et puis dans la voiture en revenant de la forêt ils parlaient des bébés qui avaient le sens de l'humour à la radio et je lui ai demandé si j'étais un bébé drôle et elle a dit oui et j'ai dit et maintenant je suis toujours drôle? et elle a dit non. ELLE A DIT NON. je voulais lui dire tu sais que tout le reste du monde me trouve drôle? mais j'ai rien dit du tout. genre je suis tellement drôle qu'y a un garçon cool de bruxelles qui passe des heures à m'écrire sur whatsapp alors qu'il me trouve moche et qu'il est pas du tout attiré par moi. je me suis déjà demandé si pour lui j'étais la fille drôle qui est drôle pour compenser sa mocheté. mais historiquement je suis pas cette fille-là, j'ai jamais été une fille drôle, je suis trop timide et taciturne pour être drôle. et je suis probablement toujours cette fille-là. mais après j'ai posé la question à m. et elle m'a dit que j'étais très drôle donc tout va bien. je sais pas ce qui m'a pris de demander ça à maman.
23 août
je viens de me réveiller avec 22 notifs de r. dont deux notes vocales, il faisait une insomnie dans une tente de nouveau mais dans un camping aux pays-bas cette fois, il a enregistré les ronflements de ses voisins de tente pour me les faire écouter. y avait un message qui disait sorry pour le ton chuchoté creepy cringe et en le lançant j'avais le coeur qui battait un peu fort et quand au milieu du message il chuchote j'ai une question... mon imagination a commencé à s'emballer et puis quand il a dit "du jeudi au samedi là" mon coeur s'est mis à battre encore un peu plus fort ET turns out qu'il va juste faire un stage de poésie et qu'il voulait me demander comment ça se passait quand moi j'écrivais, concrètement, ou bien la question la plus chiante du monde enrobée comme une confession nocturne intime confidences chuchotées sur l'oreiller dans l'obscurité de la tente il est cinq heures du matin j'arrive pas à dormir et je pense à toi. mais une toi dématérialisée, sans corps, une toi artiste, une sensibilité, une sensibilité qui produit, et comme c'est un mec cis sans gêne, cette nuit au milieu des ronfleurs il s'est dit tiens je vais lui enregistrer un message en chuchotant depuis mon sac de couchage et lui faire croire pendant deux secondes que je m'intéresse à autre chose qu'à sa sensibilité qui produit.
24 août
j'ai pleuré sur le balcon quand m. est repartie. maman est venue me demander ce que j'avais et j'ai dit que j'étais triste parce que m. repartait et que j'en avais marre de passer mes journées à m'occuper de loki. j'ai brisé mon propre coeur en m'entendant mais pas celui de maman visiblement parce que tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est me demander si j'avais envoyé des cv, ce qui généralement entraîne des visions de la mort dans mon esprit, plus précisément des images de chute, c’est toujours cette méthode que je choisis, je sais pas si c’est vraiment moi qui la choisis d’ailleurs, elle me vient spontanément, comme une évidence. je saute d’un immeuble et je meurs écrasée. c’est ce qui me semble le plus efficace, le plus rapide, le plus pratique. pas besoin de matériel, je laisse la gravité faire son travail, je laisse le sol m’aspirer dans le néant. idéalement mon corps passerait à travers l’asphalte et continuerait sa chute à travers les diverses couches terrestres jusqu’au noyau, où il partirait en flammes. mangée et digérée par la terre, je veux lui servir de carburant, je veux la faire tourner plus vite, je veux faire partie du cosmos. c'est ça mon job maman. dans mon film j'émets l'hypothèse que si je me mets à creuser un trou dans la terre jusqu'au noyau et que mon père fait la même chose depuis son pôle opposé au mien, peut être qu'on se rejoint au milieu. je sais pas, quelque chose me dit que le noyau de la terre est l'endroit où ça se passe. c'est mon centre de gravité. mais c'est pas le centre de gravité de tout le monde? c'est pas ça le principe même de la gravité?
dans tous les cas à midi sur le balcon quand maman a dit les mots qui normalement activent mon sens aigu de la gravité i.e. mon besoin urgent de me laisser tomber dans le vide pour atteindre le noyau de la terre, mon esprit a pris une autre route, déjouant les lois de la physique, et j'ai atterri dans la forêt au milieu d'un rassemblement de passionnés du métronome, comme la convention des druides dans astérix, c'est r. qui a planté cette image dans ma tête hier soir quand je lui ai parlé du vieux qui se promenait avec un métronome dans la forêt dimanche pour marquer le rythme. j'ai fermé les yeux et je me concentrais sur les métronomes anthropomorphisés qui se mettaient à faire une chorégraphie sur what you waiting for de gwen stefani tik tok tik tok tik tok et je suis restée comme ça avec les métronomes dansants et les yeux fermés jusqu'à ce qu'elle se lève et retourne dans la cuisine. quand j'ai ouvert les yeux, un sac d'eau salé dans le coin de mon oeil droit s'est dissous, a lâché et s'est écoulé le long de ma joue. ça m'a fait une sensation de mer. j'ai senti la mer en moi. il existe une théorie qui dit que l'eau salée qu'on a dans le corps c'est la mer d'où on vient originellement qu'on aurait intériorisée. ça m'a donné envie d'y aller et de jouer dans l'eau, parce que la mer résout tout, évidemment.
maman m'a dit d'aller à zurich pour me changer les idées et voir des gens mais je lui ai dit que j'avais pas envie de voir f., ce que je veux c'est aller à bruxelles et passer mes journées à me promener avec r. et discuter de trucs sans fin et inventer des histoires et faire de la musique et chanter et écrire et me blottir dans ses bras. mais j'ai trop peur du fiasco de la dernière fois, même si je sais à quoi m'attendre cette fois, j'ai trop peur de me morfondre, et je veux pas y aller rien que pour lui, je préfère attendre qu'on décide d'un commun accord de se voir pour travailler, c'est plus safe et plus sain.
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nos-nouveaux-espoirs · 8 months
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Lettre à la future Chloé
Chloé,
Cela faisait longtemps, non ? Je t'envoie cette lettre aujourd'hui, après des semaines, des mois, des années à vivre dans le silence et sans avoir aucune nouvelle de toi. Ma démarche pourra peut-être te paraître bizarre ou déplacé, mais je n'ai eu de cesse que de penser à toi depuis tout ce temps. Malgré toutes ces journées qui se sont écoulées sans que je sache complètement ce que tu étais devenue, je n'ai pas cessé de penser à toi. Est-ce que tu es toujours assistante sociale, toi aussi ? Est-ce que tu vis toujours au même endroit ? Tes parents sont-ils toujours aussi heureux et amoureux ? Comment vont tes soeurs ? M'as tu complètement oublié ? Ou t'arrive-t-il de penser à moi ?
C'est une question que je me suis posée chaque jour, dès lors où mes pensées effleuraient ton existence. M'as tu oublié ? Parce que tes actes, depuis toutes ces années, ne m'ont pas permis de penser autrement que par l'affirmatif.
J'ai toujours eu cette sensation que tout avait été plus facile pour toi. Une souffrance sur quelques mois liée à ta peur d'abandon qui, une fois comblée, n'a plus eu besoin de me faire exister, si ce n'est peut-être au travers des souvenirs et de la nostalgie de notre vie à deux. Quelqu'un d'autre était là pour me remplacer. Je me suis sentie oubliée et tellement insignifiante à tes yeux, que j'ai longtemps espérer pouvoir ressentir les mêmes choses que toi. Avoir le cran de te dire que je ne voudrais plus jamais de toi dans ma vie. Malheureusement, la vie en a décidé autrement. Comme si je n'avais pas eu mon mot à dire, j'ai du accepter de penser à toi chaque jour qui est passé. J'ai du accepter de me demander comment tu allais sans pouvoir répondre à cette question. J'ai du concevoir de me sous-estimer et de me détester pour toutes les choses que j'avais raté à tes côtés, qui peut-être auraient pu changer la donne. J'ai du comprendre que j'étais la seule à m'inquiéter pour toi, à espérer un nouveau nous, plus mature, plus stable, tellement plus sain. La seule à souhaiter retrouver la personne avec qui j'espérais plus que tout au monde mener une vie entière. Mais les mois, les années ont passé et je ne t'ai jamais revu. Je n'ai jamais plus entendu le son de ta voix, ni pu me perdre à nouveau dans la profondeur de tes yeux vert en été, marron en hiver. Je n'ai plus pu sentir l'odeur de ta peau, qui pourtant me semble toujours aussi familière après autant d'années, ni sentir ton corps chaud se blottir contre le mien, comme lorsque je le protégeais de toute la souffrance que le monde lui faisait ressentir.
Je n'ai jamais plus pu te dire à quel point je t'aimais, à quel point tu manquais à ma vie et à quel point il était dur d'avancer dans une vie où tu n'es pas.
Peut-être qu'un jour, tu tomberas sur tous ces textes que je t'adresse depuis tant de temps et qu'ils ne te toucheront pas. Tu as refais ta vie, tu y es bien mieux sans moi. Mais peut-être qu'un jour, tu tomberas sur tous ces textes que je t'adresse depuis tant de temps et qui ne parlent que de toi. Et ce jour-là, tu te diras qu'on a assez perdu de temps, que la vie est trop courte, trop fragile pour qu'on continue de la vivre l'une sans l'autre. Peut être que ce jour, tu me répondras que tu ne m'as jamais oublié, que tu n'as cessé de m'aimer, que tu n'as cessé de penser à moi malgré les apparences. Et peut être que ce jour là, on sera enfin de nouveau toi et moi.
En attendant, prends soin de toi. - La future Elisa
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bloodunicorn · 8 months
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youtube
« Encore le même matin
Encore le même réveil
Seul dans les draps sales, putain
Dans les draps sales de mon sommeil
Encore rêvé d'mes dents qui tombent
Cette fois-ci y avait aussi des morceaux d'ongles
Du sang séché
L'autre fois j'ai vomi du verre pilé
Je finirai par me les limer, mais plus tard, plus tard
Pour l'instant je tâte ces dents désunies par le tabac
Du bout de ces doigts jaunis par le tabac
Je sens cette haleine vieillie par le tabac
Sortie par ces lèvres qui veulent plus rien avaler
Ou seulement deux trois fièvres, des canettes et des pots délavés
Dans ces nuits, en chien de fusil
Quand mes os apparaissent translucides
Quand mon cœur tape et perce, limpide
Contre ma peau
Encore les mêmes larmes
Et moi je me surprends à les faire tomber sur la cigarette qui diffuse
Je passe mon temps à pleurer n'importe quand
Pleurer dans mon lit, pleurer sur les chiottes, pleurer sous la douche
Mais surtout pas devant les autres, non, ce serait être salaud
Y a que les écrivains qui savent rendre ça beau
Tout ce que je peux faire c'est de passer la journée à brûler comme une braise
À brûler comme une braise, le cul vissé sur ma chaise, à faire
Ces minables sourires qui puent l'encens
Ces sourires jaunes d'arnaqueur
Avec toujours ces dents et ces lèvres sans couleurs
Et cette langue si sèche collée contre mon palais
J'arrive à peine à sortir des râles
Je préfère encore tordre mon visage pâle et me racler la gorge
Et déglutir dans la grille de l'évier mes crachats noirs, mes soupirs
Et puis me regarder dans la glace
Me tâter la gueule, me tâter les gencives
Je voudrais
Je voudrais me casser la gueule, me casser les gencives
Pour secouer le sac à geindre que je suis
Si ça s'évapore pour rejoindre le néant
[...]
Mais pour moi, le ciel s'est posé comme un couvercle
D'un simple geste, elle a refermé le cercle
Et tout ce qui me reste c'est un empire de vent et de poussière
Où l'on ne sait pas rire, où l'on ne connaît que la pierre
La ville n'est qu'un charnier, peut-être une île, rien d'autre à faire
Que regarder se vider à côté des autres ses plaies, et les fêlures de ses côtes
Mais pourquoi est-ce qu'il faudrait encore que je saigne?
Je me sens déjà suffisamment vidé
[...]
J'ai pas envie, j'ai pas envie, j'ai pas envie, j'ai pas envie
Qu'on trace encore le périmètre de ma vie
Il m'reste encore quelques kilomètres et quelques envies
[...]
Peut être que tu le trouves moche
C'est vrai qu'on y trouve que de la cendre, que de la roche
N'empêche qu'il m'reste encore mon empire de vent et poussière
[...] »
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Aujourd'hui, vous avez failli ne pas avoir de post... Parceque j'ai trouvé une BAIGNOIIIIIIIIIIIIIIIRE !! Et tant pis s'il y avait de la moquette verte par terre, qu'elle était montée à l'envers et qu'il faisait 12 dans la salle, j'ai pu prendre un baiiiiiiiiiiin. Qui a duré trois bonnes heures, comme de droit.
Il fallait que ça sorte, trois mois sans bain, j'étais en manque. Pire que Dr Rathatton et les éclairs au chocolat. Sinon, à part ça, j'ai désespérément essayé de trouver une clinique pour ma cheville. Après m'être faite accepter dans une première ("par contre, le premier rdv de dispo c'est dans deux heures et demies"), puis dans une deuxième ("alors on peut vous prendre, par contre comme c'est l'hôpital, le simple fait de venir aux urgences ça vous coûtera 600$. Vous êtes sûre de vouloir faire la consultation ?"), je me réfugie finalement dans une pharmacie, où j'obtiens le précieux sésame : une attelle.
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Ensuite, je pars me poser dans la Fire Bay 🔥 Rien à voir avec des incendies, ce sont les couleurs des roches qui lui ont donné le nom ! Et comme je n'arrive pas à choisir celle que je préfère, plein de photos \o/
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En repartant, je suis tombée sur un groupe de cygnes noirs, ça faisait une éternité... Peut être bien la dernière fois que je suis venue en Australie en fait. Petite anecdote d'ailleurs : apparemment, la première fois que des "peaux" de cygnes noirs à empailler sont arrivées au Royaume Uni, ils ont cru que les plumes s'étaient abimées pendant le transport, tout le monde sait que c'est blanc !
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Ensuite, petite balade pour aller voir une cascade (ça me manquait) histoire de tester ma nouvelle cheville. Ça marche super, j'ai ruiné mon pantalon dans la gadoue mais pas de douleur :)
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J'ai rencontré des espèces de palmiers fougères super bizarres sur la route d'ailleurs, j'ai un peu eu l'impression d'être retournée au Crétacé.
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Dernière étape de la journée : le "little blue lake", d'un très joli turquoise malgré le crachin qui me tombe dessus. Il a été créé en même temps que les mines tout autour, utilisé pour extraire l'aluminium si j'ai bien compris : il est très acide et très très riche dans cet élément, il y a des petits panneaux partout pour prévenir de ne pas le boire ou s'y plonger !
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Direction ensuite ma chambre, posée au dessus d'un pub/casino/resto/magasin de liqueur : oui, c'est une petite ville, les établissements cumulent tout ici. C'est d'ailleurs pour ça que je galère comme une furieuse pour trouver où dormir, ils ne sont pas référencés sur mes sites de réservation ou sur Google maps, tout passe par téléphone ! Mais je m'en fiche, ils ont une BAIGNOIRE.
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lualluna0 · 2 years
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Adhelfí Psikhí - αδελφή ψυχή - 03.
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03.
Ma douche a été rapide et j'ai choisi une tenue assez simple pour aujourd'hui ; un jean noir, un t-shirt du groupe Queen ainsi que des baskets noires. Je n'ai que deux heures de cours ce matin et je file ensuite à la bibliothèque jusqu'à 17h – si ce n'est pas bondé lol. Le matin je ne mange pas, je n'en ai jamais envie. Si j'ai le temps, je m'arrêterai sur le chemin pour acheter quelque chose à boire, je me dis. Je prends mon manteau, mon sac de cours et quitte l'appartement. Je prends soin de fermer à clé derrière moi. Je dévale les escaliers des trois étages qui me séparent de la sortie et me dirige vers la station de métro.
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Les cours étaient ennuyant aujourd'hui. J'avais l'habitude de toujours être entourée de mes amis lors de mes précédentes années d'études, mais depuis que je suis à Paris je n'ai pas rencontré beaucoup de personnes. Il y a Nour, qui est gentille avec moi. Elle est dans ma classe. Elle a l'air assez folle et j'aime bien ça. On n'est pas encore assez proche pour la qualifiée d'amie mais c'est un début. Le fait d'être seule la plupart de temps est assez difficile. Ça fait se poser beaucoup de question sur soi-même, sur la confiance qu'on croyait avoir acquise, sur l'intérêt que les gens peuvent nous porter et sur bien d'autres choses. Mais c'est aussi une manière d'apprendre à se connaitre, en tout cas c'est ce que j'essaye de me dire.
Je pousse la porte de la bibliothèque et la cloche sonne. Il n'y a personne aux alentours mais je suis habitué. Je monte à l'étage et cherche M. Pavel du regard.
— " Monsieur ? C'est Luna, je suis arrivée.
— Je suis là, viens ! La réponse vient du fond de la pièce, étouffée par les nombreux rayons remplies d'exemplaires de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Sa voix est enjouée mais je sens que ça ne va pas me plaire. M. Pavel reste rarement à la boutique lorsque je travaille, mais il ne peut pas s'empêcher de venir trifouiller ses livres. C'est sa femme qui l'avait convaincue d'embaucher quelqu'un, il avait accepté mais au fond je pense que sa passion est à tout jamais ici.
Je suis cette direction et finis par voir l'homme assez âgé, accroupit par terre et entouré de piles de livres.
— Aaah tu es là ! Tu vas pouvoir m'aider ! Je fais du tri dans les étagères. Il me regarde avec un grand sourire en se relevant, fourrant une petite pile de livres dans mes mains.
— Commence par mettre ça dans la réserve, il me montre un tas de livre posé à la va vite dans un coin.
Je fais ce qu'il me dit sans broncher et me dirige à nouveau vers l'entrée de la boutique. Je passe devant le comptoir et ouvre la porte qui se trouve derrière. Il y a une petite pièce remplie de livres inutilisés car abîmés ou très rarement lu. Ça sent le renfermé et il y a de nombreuses toiles d'araignées suspendues au plafond. Je dépose les livres sur une pile déjà commencé et sors en vitesse. Cette pièce n'est pas vraiment rassurante.
— Luna ! Où es-tu ? Ce n'est pas finit hein !" Je lève les yeux au ciel et remonte les escaliers. Je comprends que cette journée de travail ne va pas être de tout repos, contrairement à d'habitude.
-
18 heures et enfin dehors ! Le vent froid me fouette le visage, j'avais remonté le col de mon manteau. Je me dirige vers le métro en vitesse pour ne pas geler sur place. Je suis attirée par le restaurant-café La Tavérna qui se trouve à mi-chemin entre la bibliothèque et la station. Je ne suis pas contre prendre quelque chose de chaud vu le temps.
J'entre dans la pièce et je suis soudainement enveloppé par la chaleur qui y règne. J'ai un regain d'énergie grâce à l'ambiance réconfortante du café. Je commande un cappuccino et enlève mon manteau en attendant que le serveur le prépare. Après avoir payé, je vais m'asseoir à une table au fond du café, près d'une grande fenêtre donnant sur la rue. En attendant que mon cappuccino refroidisse, je regarde les gens passer, résistant face au vent, les feuilles de l'automne qui s'envolent dans un grand tourbillon. Un groupe d'étudiants passe devant la vitrine et je suis prise de nostalgie, encore une fois, la présence de mes amis me manque terriblement.
Je bois une gorgée, le liquide enfin à la bonne température et tourne la tête vers l'intérieur de la pièce. C'est un petit café chaleureux. Les murs sont peints en nuances de beiges, des bibelots en rapport avec la préparation traditionnelle du café sont disposés sur des étagères en bois, les banquettes sont rouge bordeaux. Et il fait chaud ici, j'adore. Le café est presque vide. Un couple de personnes âgées boit et mangent sur une table à ma droite, un jeune homme est installé dos à moi, dans le coin opposé à ma table, un autre est en face de moi, une capuche sur la tête. Une Maman et son fils rigole vers l'entrée du café. J'avais fini ma boisson et me lève pour enfiler mon manteau. Le jeune homme du fond se lève en même temps que moi. Je jette un dernier regard curieux vers lui tout en me dirigeant vers la porte. Il se retourne et je reste figé. C'est Ken. Il range ses affaires dans son sac. Un courant électrique traverse mon corps et je sors du café à toute vitesse, prise de panique. Je prends la direction de la station de métro sans trop y penser. Comment pouvais-je croiser quelqu'un que je n'avais jamais vu avant, autant de fois en si peu de temps ? Il me perturbe. Et je ne sais pas pourquoi mais ça me stresse. Je file à toute vitesse vers ma destination, je n'ai qu'une envie : rentrer chez moi.
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My shower was quick and I chose a pretty simple outfit for today; black jeans, a Queen t-shirt and black sneakers. I only have two hours of class this morning, and then I go to the library until 5pm – if it's not crowded, lol. In the morning I don't eat, I never want to. If I have time, I'll stop on the way to buy something to drink. I take my coat, my bag and leave the apartment. I take care to lock the door behind me. I run down the stairs of the three floors that separate me from the exit and head towards the subway station.
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Classes were boring today. I used to always be surrounded by my friends during my previous years of study, but since I am in Paris I have not met many people. There's Nour, who's nice to me. She's in my class. She looks pretty crazy and I like that. We're not close enough yet to call her a friend, but it's a start. Being alone most of the time is quite difficult. This raises a lot of questions about yourself, about the confidence you thought you had acquired, about the interest people may have in you and about many other things. But it's also a way to get to know yourself, at least that's what I'm trying to tell myself.
I push the library's door and the bell rings. There is no one around, but I am used to it. I go upstairs and look for Mr. Pavel.
— Sir? It's Luna.
— I'm here, come on! The answer comes from the back of the room, muffled by the many aisles filled with books of all colors and sizes. His voice is cheerful, but I feel like I'm not gonna like it. Mr. Pavel rarely stays in the shop when I work, but he can't help but come and search books. It was his wife who had convinced him to hire someone, he had accepted, but deep down I think his passion is here forever.
I follow this direction and end up seeing the old enough man, crouching on the ground and surrounded by piles of books.
— Aaah you're here! Help me! I'm sorting out through the shelves. He looks at me with a big smile as he gets up, stuffing a small pile of books in my hands.
— Start by putting this in the storeroom, he shows me a bunch of books in a corner.
I do what he tells me without flinching and head back to the shop entrance. I walk past the counter and open the door behind it. There is a small room full of unused books because there are damaged or very rarely read. It smells musty and there are many cobwebs hanging from the ceiling. I put the books on a pile that has already been started and come out quickly. This room is not really reassuring.
— Luna! Where are you? It's not over!" I roll my eyes in my head and go up the stairs. I understand that this work day is not going to be easy, rather than usual.
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18 hours and finally outside! The cold wind whips my face, I had pulled up the collar of my coat. I'm heading to the subway in a hurry so as not to freeze on the spot. I am attracted by the restaurant-café La Tavérna which is halfway between the library and the station. I'm not against taking something hot in the weather.
I enter the room and am suddenly enveloped by the heat that reigns there. I have a boost of energy thanks to the comforting atmosphere of the coffee. I order a cappuccino and take off my coat while the waiter prepares it. After paying, I sit at a table at the back of the café, next to a large window overlooking the street. While waiting for my capuccino to cool down, I watch people pass, resistant to the wind, the autumn leaves that fly away in a big whirlwind. A group of students pass by the window and I am filled with nostalgia, once again, I miss the presence of my friends terribly.
I drink a sip, the liquid finally at the right temperature and turn my head towards the inside of the room. It is a small, warm coffee. The walls are painted in shades of beige, trinkets related to the traditional coffee preparation are arranged on wooden shelves, the benches are burgundy red. And it's hot in here, love it. The coffee is almost empty. A couple of elderly people drinks and eats on a table to my right, a young man is seated with his back to me, in the corner opposite my table, another is in front of me, a hood on my head. A mother and her son laugh at the entrance of the café. I had finished my drink and got up to put on my coat. The young man in the background gets up at the same time as I do. I take one last curious look at him as I walk towards the door. He turns around and I freeze. It's Ken. He's putting his stuff in his bag. An electric current runs through my body and I come out of the coffee at full speed, panicked. I take the direction of the subway station without thinking too much about it. How could I meet someone I had never seen before, so many times, in such a short time? He disturbs me. And I don't know why, but it's stressing me out. I'm rushing to my destination, I just want to go home.
* English is not my first language. I apologize if the sentences are not clear or if there are mistakes. xoxo
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Lundi 13 Mai 2024
Toujours Paris
Ca fait plus d'un mois que je n'ai rien posté, alors ce soir je me suis mis un coup de pied au cul. Oh, et après tout, je peux bien poster quand je veux, c'est pas comme si j'étais payé pour ça ou si on m'attendait. Mais ce journal c'est la seule chose juste que je fais de ma pauvre vie, alors si je l'abandonnais, que me resterait il ? Je me dois de continuer tant que l'univers me prête vie !
Il y a quelques semaines je suis allé, encore une fois, à Paris. J'y ai passé deux jours et deux nuits. C'était une belle parenthèse dans ma petite vie où rien ne se passe.
Le premier jour je suis allé chez Amina et son copain qui m'ont généreusement accueillis dans leur bel appartement parisien. D'entrée, j'ai repéré de belles peintures sur les murs et de beaux ouvrages sur les étagères, « voilà un lieu qui me plaît ! », j'ai pensé. Nous avons discutés, j'ai pu savouré ma nouvelle bière favorite (« le rince cochon », pour les curieux) et nous avons joué à mon jeu préféré, le Trivial Pursuit. Ca n'a pas été évident pour moi, Amina et David étant tous les deux enseignants, ils étaient de redoutables concurrents. Mais j'ai gagné en profitant du privilège que j'avais de pouvoir choisir souvent des questions sur le thème de la musique. Puis nous nous sommes couchés et j'ai très bien dormi, avec la compagnie du chat qui, au début de la nuit, s'est posé à côté de moi (en général les chats m'apprécient, je présume qu'ils peuvent sentir l'amour que je leur porte).
Je me dois de préciser qu'à la base, je devais passer une partie de la soirée devant Cat Power, mais cette dernière a annulé le concert, je ne lui en veux pas, après tout, j'ai quand même passé une belle soirée.
Le lendemain j'avais le champ libre jusqu'à une partie de l'après-midi, alors j'ai décidé d'aller au musée d'Orsay. Ce fut ma troisième visite. C'est toujours un plaisir d'aller reluquer de près des merveilles signées Cézanne ou Manet. Mais encore une fois, j'ai loupé « L'Origine Du Monde » qui était prêtée à un autre musée.
J'ai circulé durant la journée en prenant, comme souvent, des ubers. Ce qui permet toujours de rencontrer divers personnalités au volant de ces taxis. Il y avait celui qui ne cessait de déblatérer des âneries, ponctuée de ses « j'ai pas raison ? » auxquels je répondais systématiquement « oui oui » (j'aurais détesté me lancer dans un débat) et puis celui qui parlais beaucoup de politique et que je trouvais plutôt sensé, et enfin, mon préféré, celui qui était fasciné par l'art et par l'Histoire. Ce dernier n'a cessé de me vanter les beautés qu'on trouvait chez les antiquaires du quartier, puis est venu à me parler du Louvre et de section consacrée à l'art de la Mésopotamie, il a notamment voulu me décrire une tête de taureau dont il est tombé amoureux lors d'une visite au plus fameux des musées parisiens. Il a même essayé de me la montrer en la cherchant sur son google image via son téléphone mais ne l'a pas trouvée hélas. Pour finir, il m'a indiqué un endroit dans lequel Marie Antoinette fut détenue un temps durant la Révolution. Cet homme était vraiment passionné, et ça, ça me plait, les gens passionnés. Je crois que j'aurai pu rester encore deux heures de plus à l'entendre me parler de toutes ces choses là. Il semblait être, comme moi, complètement autodidacte. J'ai beaucoup aimé ce trajet en sa compagnie.
Et puis en début d'après-midi j'ai rejoint mon hôtel du moment (Amina ne pouvait pas me loger cette nuit là parce qu'elle recevait sa sœur). Un hôtel plutôt chic, plus chic que celui où j'avais l'habitude de loger, vous savez, celui où je me suis juré de ne plus aller lorsque j'y ai découvert une punaise de lit. Bon, à 200€ la nuit, il pouvait bien l'être, chic !
Ensuite je suis allé rejoindre Amina et nous sommes allé dans une boutique qui vendait des livres et des disques d'occasion. J'y ai trouvé 4 albums cds pour moins de 10€, le top !
Pius nous sommes allé au « Café Chérie ». Nous y avons dégusté un modeste et délicieux petit repas et nous avons bus. Ce soir là nous devions rejoindre Mathieu pour faire un blind test. Nous étions dans une équipe de 8 personnes. Il y avait aussi Nina que j'avais déjà rencontrée et j'ai aussi revu une personne que j'avais croisé lors de ma dernière soirée là-bas. La soirée s'est très bien passée, notre équipe était bonne (nous avons finit 2èmes) et j'ai même réussi à marquer mon premier point en reconnaissant « Get Wild », le générique de City Hunter. Bon, je me suis promis de faire mieux la fois prochaine.
Le lendemain je suis reparti chez après avoir dormi comme un loir.
Ces derniers jours j'ai encore tenté de voir mon frère. J'avais très envie de sortir pour éviter de broyer du noir et comme le frangin ne cessais de m'expliquer, depuis des mois, qu'il n'avait pas les moyens de sortir, j'ai fini par lui dire « viens, et je te paierai le repas » pour qu'il accepte enfin de manger avec moi. Devinez quoi : il a accepté. En y repensant, c'est un peu humilient de devoir payer pour acheter sa compagnie mais que voulez vous, ainsi est ma vie de grand frère négligé.
Le lendemain j'ai revu mon frère qui est venu avec Paul, mon adorable neveu, manger un gâteau au chocolat pour célébrer mon 39ème anniversaire.
39, ça commence à faire beaucoup, je trouve. J'arrive au milieu de ma vie, dans le meilleur des cas. Mais je n'ai toujours pas la moindre trace de ride et mon esprit est resté puéril au point que j'ai envoyé à mon neveu une carte d'invitation à mon anniversaire à l'effigie de la pat' patrouille. Aucun regret.
L'autre jour j'ai reçu un message de Flora, ma cousine préférée, exilée en Hollande. Elle allait venir passer quelques jours en Auvergne et m'a proposé qu'on se voit. Bien sûr que j'étais d'accord. On s'est vu de bon matin et le temps était estival. On avait pas mal de choses à se dire et elle m'a même offert un petit cadeau du Japon (qu'elle a eu la chance de visiter quelques semaines avant).
Concernant mon état d'esprit actuel, je ne vais pas mentir, j'ai connu des jours meilleurs. Il y a des moments, comme la nuit dernière, où je me demande pourquoi continuer à me lever et si tout ça a un sens... je vous épargnerai les raisons exactes de tous mes tourments mais tout ça est très usant. Je crois que je me sens beaucoup trop seul, en gros.
Samedi prochain je retourne à Paris le temps d'un après-midi, j'ai prévu de visiter le musée de l'Orangerie en bonne compagnie, voilà quelque chose qui me fera changer les idées.
Ainsi s'achève le présent récit.
Merci à la poignée de gens qui me lisent encore et à Gladys en particulier, elle qui le jour de mon anniversaire a écrit sur Instagram mon éloge en quelques lignes et c'était le plus beau des cadeaux.
Bande son : Fragments, Bob Dylan
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tournesolaire · 4 months
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Blablabla
Petit résumé de cette journée
Ce matin je me suis réveillée sur l'oreiller encore humide de mes larmes, recroquevillée sur moi même, mais malgré tout il était là
Il était là
Dans le même lit
À côté de moi
Il était là et même si je vis très mal tout ce qui est en train de se passer, il était là, et ça compte
Je me suis préparée en vitesse mais toujours en pleurant, j'arrive plus à m'en empêcher, ça coule tout seul
Et puis
J'étais vraiment pas bien
Je suis pas fière de moi
Mais j'ai vu ces têtes de rasoir sur le meuble de salle de bain et j'ai essayé d'en démonter une, sans réussir, alors j'ai agis sous le coup de l'impulsion
Ça faisait vraiment très longtemps que c'était pas arrivé
Je l'ai emmené avec moi aussi
Et puis avant de partir en cours, j'ai profité du fait qu'il faisait dodo pour commencer à réunir mes affaires, ma switch, mon tarot etc parce que j'étais vraiment en colère et dans l'optique de partir
Finalement
Je suis allée en cours
Ça m'a permis de penser un tout petit peu à autre chose et de laisser tout ça faire son petit bonhomme de chemin dans un coin de ma tête
Il m'a envoyé un message quand il s'est réveillé et ça m'a rendu anxieuse parce que ça voulait dire que j'allais devoir le voir en vrai après ce qu'il s'est passé hier soir, que j'allais devoir prendre mes sacs devant lui et qu'il s'en serait peut-être rendu compte
Mais en fait
Je suis effectivement passée à l'appartement
Il était effectivement réveillé
Et ça s'est bien passé
Il m'a demandé combien de temps je restais et comme je lui ai dit que je partais vers 15/16h il s'est dépêché de se préparer et il est parti une petite vingtaine de minutes pour me "préparer une surprise"
J'étais hyper curieuse mais malgré tout je suis stupide alors en attendant qu'il rentre j'ai fini mon atelier démontage et je me suis contemplée tracer ces sillons écarlates
Quand il est revenu il avait les bras chargés de paquets de chez Paul et une enveloppe, et ma surprise c'était l'enveloppe
Il est parti faire un bond chez côté photo pour imprimer la photo de moi qu'il voulait absolument dans son portefeuille, et il a fait imprimer une photo de lui (ça faisait longtemps que j'en voulais une aussi), une d'Anubis et le dessin de nous deux
Ça m'a vraiment touchée
Il m'a proposé de manger avec lui mais j'ai encore refusé, il m'a proposé des trucs différents mais c'était non à chaque fois et je crois qu'il commence à comprendre ce qu'il se passe vis a vis de ça :/
Bon sinon
J'étais quand même étonnée de cet après-midi
Parce qu'on a réussi à rire ensemble
J'ai quand même réussi à passer un moment plutôt chouette, sans que mes pensées ne prennent le dessus sur tout
Enfait je me sens vraiment nulle parce que je vois que ça l'affecte mon état, je vois qu'il est très inquiet pour moi, et pour nous
Je sens ses yeux tristes quand il me regarde et que j'évite de croiser son regard, parce que je sais que si ça arrive je m'écroule
Je me rends compte qu'il ne m'a jamais autant dit qu'il m'aime
Il ne m'a jamais autant serré dans ses bras, tant en fréquence qu'en intensité
J'entends sa voix qui tremble un petit peu quand il me dit qu'il m'aime
Je me rends compte de tout ça
Et ça me détruit
Parce que j'aimerais que ce soit aussi simple que de dire "Moi aussi je t'aime mon coeur, très très fort, et je veux pas te perdre"
J'aimerais que ce soit si simple
Mais à côté il y a aussi tous ces "oui mais et si au final il la préfère elle ? Et si au final elle prend ma place ? Et s'il se lasse de moi ? Si leur intérêt mutuel prend l'ascendant sur notre relation ? Si
Si
Si
Si les limites ne sont pas posées clairement ou si les limites sont outrepassées ?"
Il y a tous ces si avec lesquels on refait le monde
Tous ces si qui rongent de l'interieur
J'aimerais que ce soit aussi simple, mais il n'y a pas que les si
Il y a eu ces regards que j'ai vus plonger l'un dans l'autre et que j'arrive pas à enlever de mes pensées
Ces regards qui m'obsèdent
Ces mots que j'ai l'impression d'entendre encore flotter dans l'air
Il y a eu ça
Il y a eu toutes ces minutes, ces longues minutes, ces heures même
Ces heures qui m'ont compressée petit à petit, puis broyée, réduite en bouillie
Ces heures qui m'ont fait disparaitre, qui m'ont comme tué à petit feu
C'est arrivé
C'est vraiment arrivé
Et j'aimerais tellement que tout continue comme avant
J'aimerais tellement qu'on retrouve notre légèreté, notre complicité
"oui mais c'est la routine qui s'installe, c'est normal"
Non
Non non non
Tu comprends pas
J'aimerais retrouver le nous d'il y a encore une semaine
Le nous en quel j'avais aucun doute
Le nous qui me faisait enfin vivre
J'aimerais retrouver mon amoureux
Le mien
Mon amoureux à moi, comme il était quand il était amoureux de moi aussi et que c'était nous deux ensemble, notre petite famille avec Anubis
J'aimerais le retrouver
Parce que je l'aime tellement
Tellement tellement tellement putain de merde
Je veux pas le perdre
Je veux pas perdre tout ça
Je veux pas sombrer encore
J'ai besoin d'être sauvée par un espoir
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christophe76460 · 6 months
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44. L'homme et la chaise
https://youtu.be/xHozdwlozMo
La fille d'un homme avait demandé au nouveau pasteur de venir prier avec son père. Lorsque le pasteur arriva, il trouva l'homme couché sur son lit, la tête appuyée sur deux oreillers et une chaise vide à côté de lui.
— Je suppose que vous m'attendiez ! dit le pasteur.
— Non, qui êtes-vous ?
— Je suis le nouveau pasteur de votre église locale, répondit celui-ci. Quand j'ai vu la chaise vide, je pensais que vous saviez que j'allais me manifester.
— Oh oui, a déclaré l'homme dans le lit. Voulez-vous fermer la porte ?
Intrigué, le pasteur ferma la porte.
— Je n'ai dit cela à personne, même pas à ma fille, dit l'homme. Je n'ai jamais su comment prier. À l'église, j'avais l'habitude d'écouter la prédication du pasteur, mais ça s'arrêtait là ! J'avais abandonné toute tentative de prière, continua le vieil homme, jusqu'à ce qu'un jour, il y a quatre ans, mon meilleur ami me dise : « Pierre, la prière est simplement une conversation avec Jésus. Voici ce que je te suggère. Assieds-toi sur une chaise, place une chaise vide en face de toi, et dans la foi, imagine Jésus assis sur la chaise. Ce n'est pas faux parce qu'Il a promis, “je serai toujours avec vous”. Ensuite, il suffit de Lui parler et d'écouter de la même manière que tu le fais avec moi en ce moment ». Donc, j'ai essayé et j'ai tellement aimé que je le fais deux heures chaque jour. Mais je suis prudent, parce que si ma fille me voyait parler à une chaise vide, elle serait inquiète pour moi.
Le pasteur profondément ému par l'histoire encouragea le vieil homme à continuer de la sorte. Puis il pria avec lui, et retourna à l'église.
Deux jours plus tard, la fille appela le pasteur pour lui dire que son papa était mort dans l'après-midi.
— Est-il mort en paix ? a-t-il demandé.
— Oui. Quand j'ai quitté la maison, il m'a appelée à son chevet, m'a souhaitée une bonne journée, et il m'a embrassée sur la joue. Quand je suis rentrée de mes courses, une heure plus tard, je l'ai trouvé mort. Mais il s'est passé quelque chose d'étrange. En effet, juste avant de mourir, Papa a penché sa tête et l’a posée sur la chaise à côté de son lit.
#Papa #homme #vieux #mort #parler #prière #message #predication #Jesus #Dieu #foi #pasteur #predicateur #chaise #vide #etrange #tete #lit #enfant #parent
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lalignedujour · 8 months
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J'enlève mes lunettes. A vingt centimètres de moi, elle est nette. Derrière, les arbres perlés de soleil sont flous. L'impression d'être dans un film. Plus précisément dans le flashback d'un film, au moment où le perso se souvient d'instants heureux. Voilà, je suis - en vrai - à ce moment-là du film. Le moment où je lui fais de la place dans ma vie.
Je lui raconte ma journée, les meilleures scènes. Pendant l'instant de convivialité avant l'atelier de jongle, j'ai énuméré les excuses des personnes absentes ou en retard. Puis je les répétais à celles qui nous rejoignaient. C'était à peu près tout ce qu'on avait à dire. J'aurais peut-être pas dû prévoir une demi-heure d'accueil-café. La scène trop longue, qu'on peut pas passer dans la vraie vie. Il faut aimer le cinéma contemplatif.
Il y a eu de beaux échanges. A un moment, deux gars ont eu une complicité, sans parler, sourires figés, concentrés sur leurs bolas. On aurait dit une scène de cinéma muet. Genre burlesque. Mais en vrai, et personne d'autre que moi voyait le film. Séance privée.
Et puis, un des gars m'a posé des questions après l'atelier. Il avait le regard qui pétillait. Sur le retour, je me suis demandé en voix-off, s'il avait ce regard pour tout le monde (parce que ses yeux étaient si noirs qu'ils reflétaient parfaitement le blanc des fenêtres), ou juste pour moi (parce que ce que je voyais, c'était une émotion, plus que de la couleur et du reflet).
Le soir, j'ai continué mon livre, en voyant exactement comment il pourrait être adapté en film. Ça faisait en moyenne un plan pour trois phrases. A la fin du chapitre, j'ai mis pause et j'ai éteint la lumière.
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douceconstellation · 1 year
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Spor fra fortiden.
Une fois, j'ai dû subir à nouveau une intervention. Encore.
Je m'en rappelle comme si c'était hier.
Le médecin était là, à parler à maman comme si j'étais inexistante et il a prononcé ces mots : "Il y a un risque sur deux qu'elle tombe dans le coma."
Ouais, le coma. Ça craint.
Ce jour-là, j'étais totalement absente. Je n'étais plus moi. J'étais juste présente physiquement, mais mon esprit était ailleurs. Parce que ça m'a foutu la trouille. J'avais seulement 15 ans.
Alors en rentrant à la maison pour chercher quelques affaires avant de retourner dans une énième chambre d'hôpital, j'ai fait ce qui me semblait le mieux : je l'ai quitté.
Non pas que je ne l'aimais plus, non. Mon amour pour elle ne peut même pas se décrire. Il est inconditionnel. Intemporel. Éternel.
Non. Je ne l'ai pas quitté parce que je ne l'aimais plus, mais parce que je voulais que si jamais il venait à m'arriver quoique ce soit, elle, elle puisse continuer à vivre.
Vivre pour moi, pour nous, mais surtout pour elle.
Il était hors de question qu'elle continue à m'attendre si je venais à avoir la malchance sur deux de tomber dans ce sommeil. Parce que nul n'était capable de prédire le temps que ça pouvait durer, si ça venait à se passer. Je voulais qu'elle continue à vivre sa vie, sans s'accrocher aux heures et aux minutes.
Ou pire. Je ne voulais peut-être pas qu'elle m'attende, mais je ne voulais pas non plus qu'elle continue à m'aimer si, dans l'hypothèse du coma, la suite suivrait. Je ne pouvais pas. Je ne pouvais juste pas l'imaginer continuer à m'aimer alors que j'allais peut-être devenir inexistante. Qu'elle continue de s'accrocher à un fantôme, à attendre mon retour, à être malheureuse. Non. Je voulais son bonheur. Qu'elle continue d'être qui elle est. D'être elle. D'aimer. Et d'être aimée. Parce qu'elle le mérite.
Alors oui, je l'ai quitté.
Ce jour-là, elle m'a traité d'égoïste d'avoir pensé ainsi. Parce que pour elle dans le fond, je n'avais pensé qu'à ma gueule. Mon dieu ce qu'elle se trompait.
Mais peut-être qu'elle n'avait pas tord au final. C'est moi que je cherchais à rassurer en ne la laissant pas toute seule, au final. C'est moi qui voulait m'assurer que quelqu'un lui prodiguerait toujours de l'amour. Pas autant que j'aurais pu lui en donner, pour sûr, personne n'y arrivera. Parce que je lui ai donné mon cœur tout entier. Mais du moins, je voulais qu'elle continue à sentir à quel point elle est importante. Et à quel point elle fait du bien au monde, même sans moi dedans. Tout comme elle fait du bien à mon monde à moi.
L'opération a alors eu lieu.
Et si j'écris ça aujourd'hui, c'est que j'ai eu la chance sur deux de me réveiller, il y a de ça quelques mois.
Mais ce n'était pas un réveil normal, non. C'était douloureux. Et angoissant. Parce que ce jour-là, je me suis réveillée avec un tuyau dans la bouche qui m'aidait vraisemblablement à respirer.
Et c'est bête, mais à nouveau, ma première pensée était en partie pour elle. Parce que ça a toujours été le cas. Avec maman et mes frères.
À chaque opération, au fameux "compte jusqu'à 10" une fois le masque posé, je ne comptais pas jusqu'à dix, non. Je pensais à maman. Je pensais à mes frères. Et je pensais à elle. Et je lui disais une énième fois "je t'aime" silencieusement, comme si les étoiles là-haut pouvaient lui transmettre mes mots.
Alors c'est ce que je lui ai dit en revenant du bloc, et après avoir dormi une bonne journée en voyant son message qui me demandait si tout s'était bien déroulé et qu'elle avait peur pour moi. Je lui ai simplement répondu "Je t'aime." et ça suffisait.
Pas besoin de précision sur l'intervention. Sur mon état. Sur mon réveil. Sur ma douleur. Je voulais juste pouvoir lui dire de moi-même et ne plus laisser les étoiles s'en charger. Je voulais qu'elle le sache. Parce que si je l'aimais, alors cela signifiait que mon monde continuait de tourner. Parce qu'elle est mon monde.
Ça a été difficile. Tellement difficile.
Je dormais toute la journée. Ma tension était basse au possible. Parler m'épuisait. Je ne tenais pas éveillée, même lorsque mes frères venaient me rendre visite.
Maman elle était là tout le temps, de mon réveil le matin, assise sur la chaise à côté de moi, jusqu'à ce que je m'endorme le soir. Pas une seule seconde de la journée ne se passait sans qu'elle soit à mes côtés. Et le seul moment où elle s'en allait, la nuit, je ne le réalisais pas. Et je crois que ça, ça me rassurait. De ne pas être seule. D'être entourée.
Mais c'était difficile. Très difficile.
J'ai dû réapprendre à manger. Les bases de l'alimentation de A à Z, parce qu'une cuillère de yaourt n'était visiblement pas suffisant pour les médecins.
J'ai dû réapprendre à parler longtemps, à ravoir des réflexes, parce que ça aussi, c'était important pour eux.
Puis j'ai dû réapprendre à tenir debout droite, puis à marcher droite. C'était une sorte de rééducation sans en être une. Mais c'était long et complexe.
J'ai dû réapprendre des gestes du quotidien, comme me doucher seule même si je passais une heure dans la salle de bain parce que le moindre mouvement me demandait une force inhumaine. Mais je l'ai fait.
Au final, j'ai dû réapprendre à tout,
Sauf à l'aimer. Ça, j'ai toujours sû le faire et ça ne changera jamais.
Et aujourd'hui je suis reconnaissante. Reconnaissante envers moi-même, de m'être battue. Parce qu'aujourd'hui, je peux de nouveau tout faire toute seule. J'arrive à nouveau à tout effectuer, comme avant.
Reconnaissante envers les médecins qui ont fait un bon travail.
Reconnaissante envers l'infirmier au bloc, qui a marqué ma vie à jamais et à qui je ne pourrais jamais dire merci de vive voix. Alors je lui dis ici : merci énormément.
Reconnaissante envers mes frères et ma maman, qui sont venus me voir tous les jours. Qui ont toujours continué de me soutenir jour après jour une fois à la maison. Qui ont toujours eu foi en moi.
Et reconnaissante envers elle. De m'avoir donné la force et l'amour nécessaire pour continuer à me battre.
Merci d'avoir changé ma vie.
Merci d'être toi.
Merci de m'aimer.
Merci de m'offrir l'univers du bout de tes lèvres.
Merci.
Je t'aime.
2020
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eamjournal · 1 year
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Lettre 63
Samedi 8 Avril 2023
Cher Hugo,
Je me suis réveillée vers 12h, heureuse et pleine de vie comme un petit soleil. Un petit message de Thibault me demandant de me réveiller pour ne pas oublier le cinema s'était affiché sur mon téléphone. La synchronisation était parfaite ahah. La séance était à 14h donc je me suis empressée de me préparer pour être à l'heure. Malheureusement pour moi, mes cheveux n'étaient pas bien et j'ai du les attacher pour le premier date. Malgré tout, j'ai tenté de me faire toute belle pour être au top. Je n'étais pas super satisfaite du résultat à cause de mes cheveux mais j'ai fait au mieux. J'ai mis mon manteau et mes lunettes, choses qu'il avait souligné adorer. J'ai marché d'un pas décidé vers le cinéma et nous sommes arrivés quasiment en même temps. Comme à son habitude, on ne va pas se mentir, il était tout beau. J'étais contente de le voir, il était souriant et déjà plein de conneries pointaient le bout de leur nez. Dans l'attente du film, assis dans la grande salle, nous nous sommes gentiment chamaillés, c'était doux et tendre à la fois. Je ne saurais comment le décrire parfaitement, mais c'était cette sensation là. Je me sentais bien, il me regardait avec des yeux tellement brillant et son sourire idiot ahah. Pour parler du film, nous sommes allés voir "je n'oublierai jamais vos visages". Ce choix s'explique par le thème du film qui n'est autre que la victimologie et la renaissance après des traumatismes divers. Il expose la rencontre encadrée entre des victimes et des criminels, que l'on nomme la justice restaurative. Tous les deux très au fait sur l'actualité judiciaire, il paraissait certain que nous voudrions tous les deux voir ce film. Quoi de mieux que de profiter de cette coïncidence pour partager un moment à deux ? Il y avait beaucoup de références dans le film qui nous faisaient penser à la soirée de la veille. C'est ainsi que nous avons échangé beaucoup de rires et de regards complices durant le visionnage.
A la sortie du Cinema, Tib m'a proposer d'aller boire un verre et par la meme occasion, de nous balader. Nous avons déambulé dans les rues du Havre à la recherche d'un bar que je n'ai évidemment pas aidé à choisir. Je me suis délectée de cette tâche pour la lui remettre alors qu'il déteste ca également. Petit pique de la journée qui l'a beaucoup fait rire. Tout le long du chemin nous avons papoté, rigolé. Nous nous sommes poussés, battus et chamaillés comme à notre habitude, folle expression de notre affection commune. C'est finalement au News que nous nous sommes posés afin d'échanger autour d'un verre. J'étais contente de lui consacrer la journée après la soirée d'hier, le date s'était bien passé et il s'allongeait un peu plus. Les choses évoluent doucement, je me permets d'etre un peu plus tactile avec lui que précédemment. Parfois pour l'embêter ou le secouer quand il boude, je lui prends le bras en le secouant légèrement. Une manière de supplier d'arrêter les bêtises ahah. On certainement mignon vu de l'extérieur et je crois que le pire c'est ça. Nous sommes loin d'être idiots donc on sait forcément de quoi nous avons l'air mais avons nous envie d'en avoir conscience ? Je ne pense pas ahah. Au final, aucune conversation à notre sujet n'aura été commencée et aucune avancée physique n'est a noter. Je peux désormais dire avec certitude que si je lui plais autant qu'il me plait, c'est pour de serieuses raisons et non de légères. Il prend vraisemblablement son temps et souhaite faire les choses correctement. J'en suis très contente.
Une fois rentrée chez moi après ce verre, j'en ai profité pour debriefer avec ma meilleure amie. Louise était très contente pour moi, elle n'arrêtait pas de dire qu'elle était certaine que Tib était en crush sur moi. Cette nouvelle me faisait sourire, je ne me sentais pas effrayée. Tu sais quoi ? Je pense qu'en fait, je l'aime vraiment bien. C'est quelqu'un d'intéressant, de serieux et d'intelligent. Il est droit dans ses bottes et se montre profondément gentil avec moi, il ne laisserait pas un malheure m'arriver, je le crois. Alors cette idée me plait, il me plait.
Tard dans la soirée j'ai appris que Tib sortait rejoindre Noam et Martin qui étaient déjà en bar. Je n'étais pas très motivée et je me suis tâtée à y aller avant de me rappeler que je n'avais plus beaucoup de temps avant que Tib ne rentre à Caen, il fallait donc que j'en profite si je le voulais. C'est sur cette pensée que j'ai sauté dans un outfit de choix, j'ai pris mes clés et mon sac direction le centre-ville. Quand je suis arrivée, Tib était deja au News mais Noam allait arriver au Vent. Quand je l'ai croisé il m'a dit de venir avec lui, Thibault lui ayant dit que quand je serai là il arriverait. Il nous a rejoint une vingtaine de minutes plus tard en compagnie d'une autre falucharde. Assez contente de le revoir, il s'est installé à côté de moi sans poser de questions avant que l'on décale dehors. Lors de cette soirée il était très occupé avec les autres personnes et il avait totalement raison de profiter. Ainsi nous ne nous sommes pas tellement chamaillés. Cependant, au fur et à mesure, les gens sont tous partis du vent, même Noam et la falucharde. Tib et moi nous nous sommes retrouvés tous les deux dans le froid, un peu idiot. Le temps passait et quand il a été l'heure de rentrer, monsieur s'est mis à critiquer ma conduite alors que je n'avais aucune carte en main pour faire de meme. Sur cette remarque, nous avons décidé de manière absurde d'aller à sa voiture et de conduire vers la mienne pour en juger. Finalement embarquée dans un énième délire, je me retrouvais quelques minutes plus tard à dévaler les falaises du Havre à bord de la voiture de Tib. Le moment etait doux, nous rigolions, dans le calme et sous les étoiles de la nuit noire. Il etait agreable et concentré, encore un petit rdv me dirais-tu, oui parce que cela y ressemblait beaucoup. Il y a eu quelques regards et sourires plein de tendresses qui n'ont pas réussi à rester enfouis. C'était plus fort que nous. Quand il m'a raccompagné à ma voiture après ce petit tour, il n'est pas parti tout de suite. Je lui ai fait la bise même si le moment aurait été propice pour autre chose. Quand il a baissé sa fenêtre pour m'insulter, j'en ai profité pour le copier en lui demandant un menu maxi best off. C'est sur ce dernier échange que nous nous sommes quittés. En soi, la soirée a été bonne même si j'aurais préféré qu'elle se termine encore plus tendrement. La balade était un beau cadeau et je le conçois, c'est déjà bien pour quelqu'un de renfermé comme Tib. Les choses évoluent petit à petit et alors, peut-être qu'un jour nous aurons cette conversation tant désirée.
Je te souhaite une bonne nuit et j'espère de tout coeur que tu t'amuses à Budapest avec Maud et Jordi. Tu ne me manques plus autant qu'avant mais je te souhaite quand même d'aller bien, je ne supporterais pas que tu n'ailles pas bien. Je t'adore Hugo
M.
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9 ET 10 FÉVRIER 2k23 - PANTIN(E)
LA VEILLE:
Le 8 février, jour de montage de la scénographie. C'est avec une intense satisfaction que j'ai déjeuné dans le parc devant la salle Jacques Brel à Pantin (rebaptisé Pantine par le maire pour un an)
J'ai la vague impression de jouer à domicile - tout près de mon nouvel appart (17 minutes à pieds), et de chez ma mère (30 minutes en voiture), et de mes amix (Paris c'est pas loin du tout, et je tiens vraiment à avoir un retour des gens que j'aime sur mon travail)
Pendant un montage qui dura plus longtemps que d'habitude, j'ai découpai de grandes feuilles pour le spectacle pendant plusieurs heures d'affilé, dans l'espace bar du théâtre. Posé près de moi mon téléphone diffuse un épisode du podcast de @Mimabycami, avec ponctuellement des petits coucous de Jean-Louis qui essaie de mettre ses accessoires dans le noir, étant donné que l'heure est aux réglages des projecteurs. Il y a aussi les interventions de régisseurs, qui ont donné leur avis sur le sujet du podcast: l'amour et la séduction à l'ère d'internet. L'épisode s'appelle "Le guide de la chieuse partie 2" (j'avais un peu honte mais eh ca parle d'amour à l'aube des codes de ma génération - j'écoute ca comme un témoignage exotique, ou sociologique disons)
J'étais dans une énergie bizarre. Parfois arriver dans un nouveau lieu me remplis d'énergie, j'ai envie de parler et d'être très expansive. Mais là je me sentais très décontenancée, comme un premier jour d'école.
Au moment où on a eu besoin de nous, vers 17h30, j'étais crevée (pas à cause du découpage de papier, mais j'ai pris un cours de boxe le matin même)
On a fait les réglages d'ombres et de mécanismes jusqu'à presque 20 heures, et ensuite j'ai continué ma journée ma journée de mon côté. Être à domicile est piégeux car on se Calle des choses à faire après le taff et on est pas entièrement concentré sur la compagnie, et donc le projet.
PREMIER JOUR:
Arrivée à 9h pour les ultimes réglages sons. Échauffement, filage technique et pause déjeuner.
Je suis fébrile comme jamais car ma mère et mon frère seront là. Je commande leur Uber à 14h, ils arrivent 5 minutes avant la représentation. J'entends ma mère dire "pourquoi elle viens pas nous chercher?" à mon frère, alors que je suis au téléphone avec lui, depuis les coulisses (haha )
Ca c'est super bien passé, même si pendant tout le spectacle j'allais beaucoup trop vite, en essayant de me freiner sur les moments où Jean-Louis a beaucoup de manipulations à faire dans l'ombre. On avait un rythme désaccordé lui et moi.
Une première journée épuisante - mais très stylé car j'ai pu montrer mon travail à ma famille, et aussi à Grace, dont j'espère bientôt avoir les retours!
DEUXIÈME ET DERNIER JOUR:
Arrivée à 11 heures. Échauffement puis déjeuné. La fait de jouer deux fois alors que je suis courbaturée à mort est éclipsée par la venue Serine l'après-midi puis Jaubert le soir. J'avais un peu oublié ce truc de jouer près de ceux qu'on aime, de leur "présenter un travail". Peut-être que jouer loin de chez moi trop longtemps m'éloigne aussi un peu d'une des choses qui me plaisent beaucoup au théâtre: Être vue autrement par mes proches.
Il y avait Severine pour les deux dernières séances, et j'ai bien aimé aussi avoir des retours. Car au final je ne me regarde jamais et me démobiliser sur le plateau est très simple. Alors qu'avec le point de vue extérieur de Severine, et même de Nama à Rodez, je me recharge d'intentions, et d'émotions.
Prochaine et avant dernière étape avant la fin de la saison: Sarzeau!
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thespookydiary · 1 year
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Jeudi 02 Février 2023
21h49. Bon j'ai plein de truc à dire ! Hier, on était mercredi et ça a été une journée chargée et stressante.
A 11h00, Ev m'a invité a venir manger pour me changer les idées avant mes rendez-vous. Adorable ❤.
A 13h30, j'ai eu mon rendez-vous avec la psychiatre et clairement je m'en suis pris plein la figure. Pour elle, j'ai beaucoup d'attente mais je ne fais rien pour aller mieux vu que je ne veux pas de médicaments. Que pour elle avoir postuler a un nouveau boulot ça n'a pas une grande importance, etc... Je me suis effondré en larme, j'ai commencé a partir en crise d'angoisse et mon syndrome de l'imposteur est revenu. Bref, en partant je n'étais vraiment pas bien.
A 16h00, j'avais rendez-vous avec Yv et deux thérapeutes. Elles nous ont reçu dans une grande salle avec des fauteuils installé en rond. J'ai trouvé le rendez-vous très intéressant mais je m'en veux pour un truc. Yv a hyper bien parlé. Je pensais qu'il allait être hyper en retrait mais non. Et a un moment, il disait que ces parents m'appreciaient toujours etc... Et en faite, n'ai pas pu secouer la tête et avoir un petit rire parce que quand son père dit certain truc pour moi c'est pas des choses qu'on dit quand on apprécie la personne et ça m'énerve que ça Yv le voit pas. Du coup, je crois qu'il a vu m'a réaction parce qu'il m'a regardé et avec le recul je me dis que ça peut être blessant... Je m'en veut ! La prochaine fois, il faut que je sois plus neutre. Mais sinon, a un moment la thérapeute demande a Yv "vous pensez qu'elle vous reproche quoi ?", il a réfléchis puis a dit "je ne sais pas". Ça aurait été moi qui aurait poser la question, il m'aurait répondu ça et j'aurai laissé tomber. Alors que la, la thérapeute a insister "au moins une chose" et du coup il a répondu. Parce-que les thérapeutes attendent une réponses et c'est plus compliqué de faire l'impasse. Il a répondu "que je sois trop proche de mes parents" et il m'a regardé et m'a dit "tu es d'accord ?", donc je lui ai dit que c'était à lui qu'on avait posé la question donc c'était sa réponse / son impression qui était importante. A la fin du rendez-vous il a vraiment chercher une solution pour les horaires des rendez-vous.
A 18h30, j'avais Qi-Gong avec les filles. C'est Ev qui emmenait mais a 18h20, il n'y avait toujours personne a la maison et en faite Ev pensait que je restait en ville après mes rendez-vous. Du coup, j'y suis allé avec ma voiture. Et par "chance" la salle ou on fait le QG était fermé donc ils ont du chercher un autre endroit. Donc Ev les a suivis pour voir ou c'était et âpres elle est venu m'attendre sur le parking. Elle était hyper gênée et encore aujourd'hui elle m'a envoyé un message (trop d'amour j'en peux plus !). Au final on a fait QG dehors dans un parc. Il faisait froid mais c'était sympa. A la fin, on se dirige avec les filles sur le parking et puis il y avait des gens du cours et on a comme ralentir pour les laisser partir en premier pour être tranquille et discuter. Et puis Ev ou Mel a dit : "on se met dans une voiture pour se faire un debrief". J'ai adoré ! Du coup, on a discuter des deux rendez-vous dans la voiture de Ev pendant 1h30 sur le parking. Et vraiment je les adore Ev c'est ma grande soeur copine qui me comprend parce qu'elle a vécu la même chose. Et Mel c'est ma maman copine qui dédramatise toujours la situation avec une blague ou des imitations. En partant, on c'est dit que le mercredi ou il n'y avait pas cours parce que la prof était absente, on se faisait quand même un truc comme un resto japonais. Du coup, j'hésite quelques jours avant de leur envoyer un message pour leur demander si elles sont toujours partante pour se faire un resto ou autres. Et si c'est le cas dire que j'appelle pour réserver pour 19h si ça leur va. J'aimerais bien le faire pour faire quelques choses pour notre groupe d'amies car c'est toujours elles...
La soir, on a reparler par message avec Yv. On a reparler de sexe. Et il voulait venir pour me faire un câlin et me doigter et c'est tout. Du coup, je lui ai expliqué que j'avais envie mais que si dans deux semaines il décidait de nouveau de me faire la tête, l'ascenseur émotionnel allait être difficile a gérer. Il a répondu "je comprend" et il n'es pas venue. Je ne sais pas si j'ai bien agis. Parce que ça aurait permis de recommencer a discuter et peut-être a repartager des moments comme un repas... Et du coup, reprendre un rythme avec lui m'aurait peut être remotivé a reprendre le travail. Pour l'instant la psy m'a arrêter encore deux semaines et après elle envisage un mi-temps thérapeutique... Mais pour moi c'est encore trop tôt. Je me sens pas encore assez forte mentalement. Bref, me prochain rdv va être stressant. Je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision avec Yv... Et la il n'est pas la jusqu'à Samedi ou Dimanche et il me manque. Et je pense que ça va être compliqué cette nuit.... Voilà, c'est pas top mon moral...
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Encore une bien bonne journée sous le soleil 🥰 (ça fait du bien de remonter un peu en température !!)
La journée commence (tôt) avec une plongée ... Bon, vous ne m'en voudrez pas, la résistance à l'eau de mon téléphone étant équivalente à ma tolérance à l'amertume, je n'ai pas de photos ! Mais comme vous êtes gentils, je suis allée chercher sur internet les deux trois spécimens vraiment jolis que j'ai pu voir <3
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La même que dans Nemo ! Et j'ai aussi vu deux tortues, on a plongé pile dessus, je suis super contente ❣️ Et deux gros requins (2,5-3m) avec les poissons ventouses qui s'accrochent dessus, c'était assez impressionnant... Mais ils ne nageaient pas, je n'ai pas eu à me demander s'ils allaient me grignoter au goûter ! Il y avait aussi des requins léopards absolument partout dans le récif, mais également posés au fond bien tranquillement.
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Après être revenue sur la terre ferme (et avec la cheville en état, elle se renforce, je suis contente !), petit tour sur un énorme marché qui s'est monté magiquement pendant notre sortie en mer : c'est uniquement les premiers dimanche du mois, lucky! Du coup, ce sera direction les Philipinnes ce midi, avec un plat de viandes marinées, un délice.
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Ensuite, une bonne sieste sur la plage (mine de rien, il y avait beaucoup de courant ce matin, je suis claquée) ...
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... et une balade jusqu'au phare de la baie !
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Dommage, le chemin est en travaux, pas d'accès au point de vue duquel on peut apparemment voir des dauphins.
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Peut être une autre fois ! En attendant, le soleil tape bigrement fort, et on perd 10° dès qu'il se cache, c'est impressionnant. Je suis contente, j'ai bien bronzé en deux jours moi ...
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Petit retour tranquille vers une autre plage, celle depuis laquelle j'ai plongé ce matin ...
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... et la journée se finit sur un coucher de soleil, un bon livre entre les mains. Que du bonheur 🥰
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