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#héraldique
fallen-gabrielle · 1 month
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Yo, it's been a while since I had the idea to make the Unos/Wigglestein a coat of arms and I finally made one!
I went with a simple design and only two different symbols because there's no need to do complicated. A dragon and a flame had to be on it with obviously the main colours of red and black.
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ornamental-wood-carver · 10 months
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gregdotorg · 11 months
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my best guess so far for this crest, which recently appeared over a chateau in provence, is that it belonged to a lady from aix named angelique de fagou.
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flagstudies · 2 years
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World-famous vexillologists at the Heraldry Society of Scotland’s Annual General Meeting today. Repost from @theheraldrysocietyofscotland • The Heraldry Society of Scotland held its AGM today in Perth. One of the highlights was the conferring of the Society's Fellowship for Services to Heraldry of Dr David Bertie. After lunch, Graham Bartram Chief Vexillologist of the Flag Institute gave a very interesting and enjoyable lecture about the origin, development and meanings of flags particularly in the context of community/national identity. At the end of the lecture, he conferred upon our President, Dr. Joe Morrow, the Lord Lyon @officeofthelordlyon Fellowship of the Flag Institute as recognition of the work which he and the Lyon Court's Honorary Vexillologist Philip Tibbetts @vextibbetts have done to promote Vexillology in Scotland. #heraldry #heraldic #flags #vexillological #vexillology #vexillologist #banner #standard #communityflag #heraldik #heraldique #héraldique #coatofarms #armorial #pennon #heraldika #wappen #royalstandard #nationalflag #scottishsaltire #standrewscross #lordlyon #agm #perth #perthshire #flagpole #hoist #wave #picoftheday (at Scotland) https://www.instagram.com/p/CjMkbFJLKf-/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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chic-a-gigot · 3 months
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La Mode nationale, no. 41, 5 février 1887, Paris. No. 1. — 1. Redingote en cheviotte. 2. Robe d'intérieur. 3. Toilette en lainage fantaisie (dos). 4. Toilette d'intérieur. 5. Toilette en lainage fantaisie (devant). Modèles de la Maison Vidal, 104, rue de Richelieu. Bibliothèque nationale de France
(1) Longue redingote en cheviotte, boutonnée sur le côté. Deux bandes de velours ornent l'un des côtés de la jupe. Poche garnie de velours croisés. Epaulettes, revers et parements en velours. La jupe, formant pouf, est montée à gros plis derrière.
Capote-bébé en fantaisie, garnie d'un bouillonné en velours sur le devant. Aigrette et panache sur le haut.
(1) Long cheviotte frock coat, buttoned on the side. Two bands of velvet adorn one side of the skirt. Pocket lined with crossed velvet. Velvet epaulettes, lapels and facings. The skirt, forming a pouf, is fitted with large pleats at the back.
Fancy baby hood, trimmed with velvet bubbling on the front. Egret and plume on the top.
(2) Robe d'intérieur, forme princesse, en lainage blanc. Un plissé, à larges tuyaux, surmonté par une garniture en broderie anglaise, orne le bas de la jupe, garnie du même plissé devant, dans toute sa hauteur. Jabot d'étoffe brodée, entouré de petits plis. Manches plates, garnies de volants brodés. Poches héraldiques brodées.
(2) House dress, princess shape, in white wool. A pleat, with large pipes, topped by an English embroidery trim, adorns the bottom of the skirt, trimmed with the same pleat on the front, throughout its height. Jabot of embroidered fabric, surrounded by small folds. Flat sleeves, trimmed with embroidered ruffles. Embroidered heraldic pockets.
Métrage: 5 mètres lainage blanc, grande largeur, 6 mètres broderie anglaise.
(3) Dos du numéro 5, en lainage fantaisie, mi-partie écossais et tissu uni. Jupe ronde plissée à larges panneaux, recouverte par une longue draperie relevée en laveuse, formant long pouf derrière et cascade sur le devant. Corsage à basques, très ajusté du dos, garni par un large biais ne écossais. Pointe écossaise au milieu du dos.
(3) Back of number 5, in fancy wool, half tartan and plain fabric. Round pleated skirt with large panels, covered by a long drapery raised in a washer, forming a long pouf behind and a waterfall on the front. Basque bodice, very fitted at the back, trimmed with a wide Scottish bias. Scottish stitch at the center of the back.
(4) Toilette de maison en limousine. Première jupe plissée, recouverte par une longue draperie, échancrée sur le côté, où elle est reliée par un velours croisé. Corsage court, très ajusté, garni à l'intérieur par un faux gilet de velours, ouvrant, en pointe, sur une chemisette de surah crème plissée. Manches plates, échancrées du bas, avec une garniture de velours.
(4) House dress in limousine. First pleated skirt, covered by a long drapery, indented on the side, where it is connected by crossed velvet. Short, very fitted bodice, trimmed inside with a false velvet vest, opening, at the point, onto a pleated cream surah shirt. Flat sleeves, notched at the bottom, with velvet trim.
Métrage: 12 mètres limousine grande largeur, 1 mètre velours, 1 mètre surah crème.
(5) Devant du numéro 3. Longue draperie relevée ne cascade, sur les panneaux de la première jupe à carreaux. Corsage-veste, boutonné sur le côté ouvert sur un plastron plissé. Garniture du corsage et col en écossais. Larges boutons de métal sur le devant.
(5) Front of number 3. Long raised drapery cascading over the panels of the first checkered skirt. Bodice-jacket, buttoned on the open side over a pleated bib. Bodice and collar trim in tartan. Large metal buttons on the front.
Métrage: 4 mètres écossais grande largeur, 5 mètres étoffe unie grande largeur.
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philoursmars · 5 months
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Il y a une petite quinzaine, je suis allé avec Julien et Katie, au Louvre-Lens pour une expo temporaire : "Animaux Fantastiques". Une très belle expo ! Ici des dragons.
Emile Gallé - verre soufflé, "Dragon Héraldique" - Nancy, 1894
2, 3 (et 5, 6) : atelier marchois - tapisserie, "Verdure à feuilles de choux - Flandres, 1550 (le dragon est dissimulé dans les feuillages, en compagnie d'animaux moins exotiques)
Gabriel Viardot - miroir sur chevalet - Paris, 1880
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percehaies · 1 year
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Héraldique: Sainte Croix-en-Plaine
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ochoislas · 2 years
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LA PRIMERA NOCHE
Cae la noche, grata al lujurioso viejo. Como esfinge en blasón posa mi gato Murr y receloso escruta con iris fantástico la clorótica luna rodando al horizonte.
Reza el niño a esta hora, y París-lupanar arroja a la calzada de los bulevares mozas de fríos pechos que bajo el gas murrio husmean con los ojos un macho de albur.
Pero yo ante el cristal me abismo, con mi gato. Cavilo en tantos niños que vienen al mundo. Cavilo en tantos muertos que hoy tiran al hoyo.
Me figuro que estoy dentro del cementerio, y hasta ocupo el lugar, metido en su ataúd, de quien allí hará noche por primera vez.
*
LA PREMIÈRE NUIT
Voici venir le Soir, doux au vieillard lubrique. Mon chat Mürr accroupi comme un sphinx héraldique Contemple, inquiet, de sa prunelle fantastique Marcher à l’horizon la lune chlorotique.
C’est l’heure où l’enfant prie, où Paris-lupanar Jette sur le pavé de chaque boulevard Ses filles aux seins froids qui, sous le gaz blafard Voguent, flairant de l’œil un mâle de hasard.
Mais, près de mon chat Mürr, je rêve à ma fenêtre. Je songe aux enfants qui partout viennent de naître. Je songe à tous les morts enterrés d’aujourd’hui.
Et je me figure être au fond du cimetière, Et me mets à la place, en entrant dans leur bière, De ceux qui vont passer là leur première nuit.
Jules Laforgue
di-versión©ochoislas
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22 mars : les Berlinois fêtent Albert l’Ours, symbole de la ville
Aujourd’hui, la ville de Berlin fête l’anniversaire son emblème. Cette Journée de l’ours de Berlin (der Tag des Berliner Bären) fait référence à la première mention de l'animal héraldique de sa ville. L'ours est apparu pour la première fois en 1280 sur une lettre de guilde munie d'un sceau, datée du 22 mars. « Sigillum burgensium de berlin sum » signifie quelque chose comme : « Je suis le sceau des citoyens de Berlin ». Depuis sa découverte, cette lettre de guilde des marchands berlinois est considérée comme la naissance de l'ours de Berlin. L'ours de Berlin fêtera donc son 744e anniversaire en 2024. 
On raconte qu’Albert Ier, fondateur et premier dirigeant du margraviat de Brandebourg, serait à l’origine de ce symbole. Rien n’est moins sûr, on ne sait rien de ce monarque, pas même sa date de naissance. Le Brandebourg a toujours eu pour emblème une aigle et on ne s’explique pas le diminutif, Berlin (“le petit ours”). « Bär », l’ours en allemand, « Ber » en phonétique… Les historiens n’ont pas tardé à remettre en cause la légende.
Cette région, une « marche » germanique a été établie sur une région slave peu hospitalière et couverte de marécage. La ville a été fondée en 1237, longtemps après la mort d’Albert Ier, sous le nom de Cölln. On ignore quand le terme de Berlin s’est imposé. Il viendrait d’un terme slave : « Berl » le marais,  avec la terminaison « in », en somme un lieu au cœur des marécages, des lacs et des marais qui se sont formés de part et d’autre de la rivière Spree. C’est toujours vrai aujourd’hui, « Berlin a plus de ponts que Venise », selon le dicton. La plupart sont très discrets, aucun n’a la renommée du Rialto, mais la capitale de l’Allemagne a tout de même deux fois plus de ponts que celle de la Vénétie.
Ayant chassé l’aigle brandebourgeois en 1935, l’ours figure désormais seul sur le blason de Berlin.  En 1937, pour le 700e anniversaire de la ville, la ville de Bern a offert à Berlin un couple d’ours. La ville les installera en 1939 dans un chenil du parc Köllnischer, non loin du Märkisches Museum. Des ours s’y succéderont pendant huit décennies. Cependant, depuis la mort du dernier animal, Schnute, en 2015, l’enclos des ours est déserté. La ville de Bern dont l’emblème est aussi un ours, en rapport à une légende liée à la fondation de la ville. La capitale de la Suisse entretenait au cœur de la ville, une fosse aux ours depuis le XVIe siècle. En 2009, ils ont été transférés dans un parc des environs.  Mais, comme pour Berlin, l’étymologie est à chercher ailleurs : un mot celte « berna » (gouffre, gorge) qui a donné son nom à la ville suisse.
En dépit d’origines plus que douteuses, comme Bern, Berlin cultive sa mascotte dont l’effigie apparaît un peu partout dans la cité. Elle est même décernée, en or, lors du festival de cinéma.
À l’échelle internationale, une Journée mondiale de l’ours tombe demain,  le 23 mars, c’est le hasard. Mais, l’ours polaire a une date bien à lui le 27 février. S’il est en peluche, ce sera le 9 septembre dans le monde anglo-saxon. Quant au bonbon, l’ours d'or (Goldbär) ou l’ours de gomme (Gummibär) qui a fêté son centenaire en 2022, Haribo lui a inventé un jour de fête pour l’occasion, le 27 avril.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 21 mars 2024
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lefeusacre-editions · 2 months
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LE RITUEL "VERTIGO", par Pierre Pigot
Continuons sporadiquement sur ce blog à réexplorer la filmographie d'Alfred Hitchcock. Après Rear Window en février : "Vertigo", chef-d’œuvre inépuisable d'exégèses et de remakes cachés ou avoués (mais, au fond, peut-être est-ce la même chose ?). Il est le film des obsessionnel.le.s, de celles et ceux qui pensent que la vie offre des secondes fois. On y revient sans cesse, parce qu'il nous fait croire que revivre est possible. Pierre Pigot nous raconte cette énigme et son rituel.
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"Je suis née quelque part par là..." dit Madeleine à Scottie en pointant une des lignes concentriques d'une coupe de sequoia.
I.
Bientôt sur l’écran la spirale de Vertigo va déployer ses crêtes et ses vagues, ses danses et ses abîmes – pour beaucoup une nouvelle fois, pour certains de manière inaugurale. Les brefs blasons anatomiques que déploiera le générique ne s’adresseront pas qu’à ces néophytes : pour les chevronnés du labyrinthe, dès l’instant où le film recommencera à les envelopper de son atmosphère fascinante, la bouche féminine qui reste muette, et les yeux qui guettent anxieusement leurs angles morts, intimeront aussi, respectivement, de retenir tout langage intempestif, et de laisser les images nous guider le long de leurs sentiers anxieux. Alors, tandis que la musique de Bernard Herrmann laissera suspendues ses rosalies hypnotiques, et que les spirales de Saul Bass, coupant l’espace comme des couteaux sacrificiels, surgiront de leur sombre abysse, nous n’aurons plus qu’à pénétrer dans cette forêt d’images, où un rideau de séquoias californiens millénaires semblera un simple écho primordial, et à la laisser nous engloutir. Que la première spirale surgisse de l’œil isolé, et soit littéralement l’expression héraldique de cet œil védique que Hitchcock laissa planer sur l’Occident et ses rites souterrains, ne sera pas même le prélude à une rumination des idées : celle-ci sera obligatoirement repoussée à la fin, telle une précaire illumination qui ne peut nous posséder que lorsque toutes les cartes du jeu semblent avoir été posées sur la table de montage mentale.
II.
Vertigo est un film structuré autour de trois visions, successives et entremêlées, de ce que peut être un rituel : l’enquête, le deuil, le simulacre. Mais ces deux derniers ne sauraient développer organiquement leurs sucs vénéneux et superbes, si le premier ne leur avait préparé un terrain métaphysique de premier ordre. Si l’enquête policière est l’avatar métamorphe dans lequel l’Occident a déversé la majeure partie de ses outils d’exploration du monde et de l’âme, c’est pourtant à travers une modalité précise qu’elle se dévoile comme telle – et dans les premiers temps de Vertigo, cette modalité est tout simplement la filature. James Stewart, policier reconverti en détective privé après le drame qui ouvre le film (et bien entendu les significations de son titre), est chargé, par un ancien ami de jeunesse, de suivre sa femme, qu’il soupçonne d’être hantée par une de ses ancêtres au destin fatidique. Alors, dans les rues de San Francisco, au gré de ses résidences, de ses commerces, de ses musées, de ses monuments, James Stewart suit Kim Novak – il la suit non seulement à la trace, comme un chasseur distinguant des pas de cervidé dans la neige fraîche, mais il en suit aussi les traces, les indices extérieurs dans lesquels semblent constamment se refléter les lambeaux d’une psyché que, en accord provisoire avec le mari inquiet, nous supposons mise en danger par des souvenirs ataviques. C’est dans cette optique que James Stewart (et nous avec lui) ausculte la silhouette d’un tailleur gris, la tache colorée d’un bouquet de fleurs, la spirale d’un chignon blond qui se dédouble sur un portrait peint. Et de manière insensible, tout comme Stewart, nous basculons d’un univers dans l’autre : le San Francisco industrieux et moderne des années 1950, dont le relief escarpé semble lui-même une spirale urbaine, laisse entrevoir des carcasses rescapées de son passé colonial, des ruelles sordides où l’inquiétude se redouble, des lieux déserts où la mort rôde. Dans ce labyrinthe soigneusement orchestré, Hitchcock nous a alors guidé depuis l’épitomé de la modernité (le magasin de fleurs, et son mur-miroir où le simulacre féminin, approché pour la première fois au plus près, ne peut d’abord être distingué que par son reflet, comme la Gorgone sur le bouclier de Persée) jusqu’au lieu où l’âme se retrouve isolée, prête à se dépouiller avant son auto-sacrifice : les eaux primordiales, grises et vertes, qui stagnent à l’ombre du Golden Gate Bridge, ces eaux où le héros, croyant sauver, enclenchera en réalité une double destruction.
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L'oeil-spirale du générique imaginé par Saul Bass.
III.
Parce qu’une icône appelle toujours un geste sacrilège, la critique comme les spectateurs n’ont jamais hésité à prendre Vertigo comme objet de leur vindicte revancharde. Aujourd’hui encore, certains trouvent James Stewart trop âgé pour son rôle, et Kim Novak, décidément trop vulgaire pour un personnage qui, sur le papier, appelait un nuancier de subtilités psychologiques. On sait que, pour cette figure féminine autour de laquelle allaient se cristalliser des décennies de recherches inconscientes, Hitchcock souhaitait Vera Miles. Tout avait été préparé pour elle, y compris les costumes (si importants dans le film). Mais il suffit d’observer Vera Miles dans un autre Hitchcock (Psycho, où elle interprète la sœur de la pauvre Janet Leigh) pour comprendre que Vertigo, s’il souhaitait être ce labyrinthe émotif et morbide planté au milieu des collines technicolor d’Hollywood, était destiné à être subverti par le visage animal, hautain, malléable, de Kim Novak. C’est elle qui transforme un James Stewart vieillissant en un nouveau Charles Swann de San Francisco, s’éprenant malgré lui d’une femme « qui n’était pas son genre ». Au filtre d’amour symboliste de Botticelli dont usait Proust, Vertigo substitue la découverte d’un tableau aussi médiocre que fascinant sur les murs d’un musée. Mais c’est dès sa première apparition que Kim Novak contresigne la conjonction stellaire qu’il lui était assigné de devenir : lorsque, dans ce restaurant où James Stewart la découvre à la dérobée, elle se lève, moulée dans son imposante robe de soirée vert émeraude, et qu’elle s’arrête devant la caméra, de profil, sur un fond de tapisserie rouge. Soudain, l’espace d’une ou deux secondes, ce fond rouge devient une aura écarlate, qui semble s’enflammer autour de ce profil de camée antique, rehaussé de cette touche de vulgarité qui lui donne la vie pure. Et ce fond purpurin aussitôt reflue et disparaît, comme le regard espion de James Stewart se retire, avec un dernier plan sur un pan de robe verte qui s’enfuit dans le reflet d’un miroir. A cet instant, nous assisterons, chaque fois que nous le reverrons, à une allégorie dressée par Hitchcock à l’adresse de sa propre obsession, allégorie incarnée par la moins docile, la plus récalcitrante de ses fameuses « blondes hitchcockiennes ». Cette aura qui apparaît et disparaît, c’est celle d’un mythe cinéphilique, qui dissimule un autre mythe, plus ancien, plus profond, celui du simulacre, cette blonde Hélène de Troie fictive pour laquelle, selon Euripide, les héros moururent en vain. La blondeur auréolée de Kim Novak est le lieu où toutes les blondes, passées et à venir, de la filmographie hitchcockienne, convergent dans une même danse érotique : le chignon sadisé de Tippi Heddren, l’iceberg trompeur d’Eva Marie-Saint, le marbre frémissant de Grace Kelly. Et à la suite de cette brévissime allégorie, Vertigo se fera le récit de sa propre destruction et reconstruction, sous les yeux toujours hagards et fascinés de ses spectateurs, qui n’en reviendront jamais qu’on ait pénétré aussi profond et aussi crûment dans un tel repli psychique. C’est au-dessus de cet abîme que cette aura initiale persiste à voler, telle une phalène guettant une lumière enfuie. Comme l’écrivit un jour Goethe dans l’un de ses romans : « Tout commencement est aimable, le seuil est le lieu de l’attente ». Le profil de Kim Novak demeurera cette médaille royale posée au seuil de Vertigo : pure illusion surgie d’une trame fictionnelle en abyme, et sur laquelle nous ne cesserons de nous pencher.
IV.
Aux yeux de celui qui le découvre, Vertigo ne semble être qu’un mystère policier. Pour tous ceux qui y reviennent, encore et encore, c’est une tragédie grecque, dont les rebondissements et la fin sont depuis longtemps connus, mais dont il est toujours difficile d’appréhender avec précision le fond primitif. En partie parce que les catégories cinéphiles ont enroulé autour de ce film une épaisse pelote d’analyses, souvent animées par une souveraine terreur de se retrouver en terrain inconnu ; mais surtout parce que, face à un film de deux heures aussi structuré, aussi incisif jusque dans ses lenteurs calculées, aussi virtuose dans le balisage de ses sentiers qui bifurquent, il subsiste une crainte de percer le mur de la fascination : cet instant où la poésie absolue de l’image se briserait sous la pointe cruelle de l’analyse. Peut-être les grands chefs-d’œuvre du cinéma sont-ils cousins de la grenouille humoristique de Mark Twain : au-delà d’un certain pas, ils ne supportent plus la dissection. Ou alors, ils conservent malgré cela assez de puissance en eux pour que cet outrage semble toujours glorieusement inefficace, que la somme des mots reste toujours inférieure à la totalité des images. Dans Vertigo, les rites que James Stewart va élaborer dans son délire tourneront tous au désastre, nous abandonnant un indéfectible goût de cendre. Mais ces rites ne cessent de se répéter, à chaque projection, que parce qu’il existe un autre rite qui les encadre, nouvelle mise en abyme : celui des spectateurs qui, presque soixante ans plus tard, persistent à se déplacer dans une salle de cinéma pour le voir, parce qu’ils pressentent intimement que c’est la seule manière de rendre justice à l’énigme que nul ne se lasserait de creuser jusqu’à la pellicule. En cette époque sociétale où les rites resurgissent d’autant plus maladroitement qu’on ne cesse de vouloir les assécher, Vertigo apparaît donc comme un rituel dédoublé, une série de rites encadrée par le rite supérieur qui le fait survivre, répété encore et encore, sans que jamais l’œil ne s’épuise. Et c’est grâce à cet œil insatiable qu’une fois encore, ce rituel va recommencer – maintenant.
Ce texte a été rédigé à l’occasion de la projection du film le 25 août 2016, au cinéma Le Petit Casino de Saint-Aignan-sur-Cher dans le cadre des séances "Les Voyeurs".
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heraldique · 3 months
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Safari héraldique à Rothenburg
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Surplombant la vallée de la rivière Tauber, la petite cité médiévale de Rothenburg ob der Tauber en Franconie (Bavière) est un véritable musée héraldique à ciel ouvert. La ville qui fut déclarée ville impériale par l’empereur Rodolphe Ier en 1274, a connu une grande expansion sous la direction de riches familles patriciennes, souvent aristocratiques, qui ont laissé des traces héraldiques de leur prospérité un peu partout sur les murs de la ville. Read the full article
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode nationale, no. 51, 21 décembre 1895, Paris. No. 7. — Corsage élégant. Bibliothèque nationale de France
Explication des gravures:
No. 7. — Corsage élégant, en peau de soie vert clair et velours violine. Corsage en velours, forme blouse, garni d'un galon brodé façon héraldique. Ceinture brodée avec pan héraldique sur la jupe. Manches flottantes en soie, poignets en cornet, col Mercure.
No. 7. — Elegant bodice, in light green peau de silk and purple velvet. Velvet bodice, blouse shape, trimmed with a heraldic-style embroidered braid. Embroidered belt with heraldic panel on the skirt. Floating silk sleeves, cornet cuffs, Mercury collar.
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philoursmars · 3 months
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L'année du Dragon arrive !
Une longue série de dragons arrive... Ici des dragons plus XIXe, néogothiques, etc.
Bétharram (Béarn), le Calvaire
Marseille - MAMA (Maison de l'Artisanat et des Métiers d'Art) - expo "Un Monde Merveilleux" - dragon de Liliane Guiomar
Louvre-Lens, expo "Animaux fantastiques" - Emile Gallé - "Dragon Héraldique" - Nancy, 1894
idem - Héliodore Pisan, d'après Gustave Doré - "La Sainte Bible - Vision d'Isaïe - Dieu fait périr le Léviathan" (oui, techniquement ce n'est pas un dragon...)
Gabriel Viardot - miroir sur chevalet - Paris, 1880
grottes de Bétharram , visitées en bateau
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