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#j'y pouvais rien
tealviscaria · 7 months
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e642 · 2 months
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Je suis allée au tabac, et j'ai dit "un paquet de tabac à rouler fréro". Le buraliste m'a enclenchée comme quoi j'étais pas sa pote, que je devais pas lui parler comme ça. Jlui ai dit que jetais bien d'accord avec lui mais que j'y pouvais rien si mon tabac à rouler s'appelle frérot. Il s'est calmé direct ptdrrr. C'était le plus gros plot twist émotionnel que j'ai vu depuis longtemps: 😡 to 😳
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rayondelun3 · 8 months
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C'est mon meilleur ami qui m'a fait ça. C'est lui qui m'a fait ça et qui a fait en sorte que les autres m'utilisent aussi.
Je me mutilais déjà, j'avais déjà un pied dans la mort, il le savait. C'est mon meilleur ami un jour de pluie qui m'a fait ça.
Depuis je n'oublie pas. J'y penses. J'y penses tout le temps.
C'était mon meilleur ami. Et puis il y a eu tous les autres. Tant d'autres. Tous des merdes.
Et avant lui qui était ce ? C'étaient des professeurs, professionnels en humiliation et harcèlement.
Je me souviens de ce qu'il y a eu encore avant ça. Je me rappelle l'origine du mal. Au fond de mon cœur que je voulais arracher chaque jour tant j'avais mal. Mal au ventre, mal à la tête, plaques d'eczéma sur les bras, piqûre de la sueur et du sang.
Je me rappelle des bleus des coupures des ongles rongés du sang et des larmes qui coulaient. Le visage n'est pas flou. Je me rappelle le sol froid. Je me rappelle que c'étaient ceux qui voulaient que je les appelle « papa » et « maman ».
J'oublie la plupart des moments de bonheur. Je suis couverte de cicatrices, celles qui se voient et celles qui ne se voient pas.
J'ai tenté d'arracher mon cœur et de vivre sans mais je ne suis pas comme ça. Oui je me suis battue, oui j'ai la haine, oui j'ai encore des larmes, oui ça fait toujours mal et parfois j'ai peur.
Dites-leur qu'ils m'ont presque tuée. Dites-leur que j'ai essayé environ 7 fois et que des autres je ne m'en souviens pas. Dites-leur que ce sont des merdes et qu'ils ont tout intérêt à se faire soigner. Dites-leur que j'ai voulu me venger, dites-leur que je veux leur mort. Dites-leur qu'ils pourrissent en moi, dites-leur qu'ils font partie de moi. Dites-leur que je me suis mise à dire les mêmes choses qu'il me disaient, à me faire ce qu'ils me faisaient, toute seule. Dites-leur que parfois ça revient et que c'est comme un ras de marrée. Dites-leur que j'ai laissé mon corps se faire emporter par la mer un nombre incalculable de fois en plein hiver en pleine tempête. Dites-leur que j'ai perdu des années de ma vie, que je n'ai quasiment pas connu l'innocence. Dites-leur qu'ils ont bousillé une partie de ma vie et de mon enfance et de mon adolescence et de ma vie de jeune femme.
Mais dites-leur que je peux me tenir sur le toit d'un gratte-ciel sans me jeter dans le vide. Dites-leur que je me bats toujours et que je fais le bien autour de moi malgré le mal qu'on me fait encore. Dites-leur que je me suis faite ma propre famille et que je peux aussi la défaire. Dites-leur que je vis ma vie à ma guise. Dites-leur que je danse en boîte de nuit, que j'aime le vin et qu'à n'importe quelle heure j'aide les gens. Dites-leur que j'aime la pluie et que je n'ai plus peur de souffrir.
Dites-leur qu'ils aillent se faire foutre. Que mes amies tueraient pour moi et qu'on est des tarées. Dites-leur que c'est moi la plus dingue parmi mes sœurs. Dites-leur que c'est moi qui ai sauvé une vingtaine de vies du suicide en 5 ans. Dites-leur que je sors des mecs du métro et que je les tabasse. Dites-leur que s'ils s'approchent je n'ai pas renoncé à la violence, dites-leur que je ne renoncerai jamais. Dites-leur que je dois prendre des tonnes de cachets comme une droguée et que si je pouvais je les traumatiserai à mon tour, dites-leur qu'eux ne survivraient pas comme mes sœurs et moi avons pu survivre.
Ou ne leur dites rien. C'est mieux comme ça.
Si vous aussi vous les connaissez, et vous en connaissez forcément, fuyez avant qu'ils ne vous attrapent. Sinon, appelez à l'aide. Appelez moi. Racontez moi.
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swedesinstockholm · 2 months
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1er février
ok mais revenons-en à g. vers la fin il m'a dit lara je vais te dire quelque chose de personnel et je me suis dit ok donc c'était vraiment un rdv pro, je dois vraiment arrêter de me dire que des gens puissent être intéressés par autre chose que par ma production artistique. au moins r. voulait être mon ami. je vise toujours un niveau de trop. et donc il m'a dit que son ex avec qui il venait tout juste de se dépacser était assise au fond de la salle et que ça lui faisait bizarre. je me suis demandé si elle m'avait vue et si elle s'était dit putain déjà il date? il vient de déménager dans une ferme avec des amis. une ferme avec des animaux. il dit que ça décélère la vie. j'ai envie d'aller leur rendre visite dans leur ferme et de caresser des ânes. en partant il m'a dit de le tenir au courant et de lui envoyer des trucs si j'avais besoin de feeback, qu'on pourrait se revoir pour discuter si je voulais. je me demande si je peux lui écrire pour lui dire que j'ai besoin de venir caresser des animaux dans sa ferme. est-ce que ça rentre dans le cadre de ce qu'il me propose?
hier soir en fixant notre rdv je lui avais demandé si je pouvais l'accompagner au concert de flavien berger avec son pote après, mais finalement j'y suis pas allée parce que je me sentais un peu bête de payer trente euros pour voir flavien berger (bof) alors qu'ils avaient gagné des places gratuites. je lui ai dit que j'aimais pas trop son dernier album parce que le son était un peu générique truc vaguement électro qu'on entend partout et je me suis dit oh non ça y est r. commence à déteindre sur moi. j'ose pas lui dire que j'ai parlé de son groupe à g. je lui ai parlé d'et caetera et de la maison poème aussi parce qu'il me disait qu'il cherchait des idées pour développer l'offre d'évènements littéraires au luxembourg et attirer un public plus jeune, et je suis en train de me dire que j'aurais du réagir plus vivement et lui dire de m'impliquer dedans parce que j'ai des idées moi, par exemple les soirées diary slam de berlin. je suis vraiment la reine de pas savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. peut être qu'on pourrait organiser des soirées open mic dans sa ferme.
putain je suis tellement deg de pas avoir eu la résidence. je déteste ne pas être la meilleure. la préférée. je vis pour être la préférée. et quand je suis pas la préférée ça me fait un trou dans le coeur.
2 février
léa seydoux vient de dire à la radio qu'avoir peur de tout c'est un peu comme avoir peur de rien. j'ai envie de dire que le 2 février 2024 léa seydoux a changé ma vie en disant sur france inter qu'avoir peur de tout c'est avoir peur de rien.
maintenant que je sais que j'aurai pas cette résidence et donc pas d'encadrement pour mon livre j'ai peur de jamais arriver à m'y mettre. j'ai juste envie de recopier mes journaux sur tumblr et de publier ça tel quel, en tant que journal posté sur tumblr, avec la mise en page de mon blog, avec ce contexte. j'ai plus envie d'aller à la sortie de résidence à la kufa cet après-midi, je suis fâchée avec eux et j'ai peur de revoir tout le comité de sélection et de vouloir me cacher dans un trou. j'ai envie de rester à la maison avec ma musique douce et de manger des crêpes avec maman. je crois que j'aimerais habiter dans une ferme moi aussi. vu que j'ai jamais envie de sortir ça me conviendrait bien. j'en profiterais. g. il en profite pas, il a pas le temps, il a une vie trop trépidante. il a son travail de programmateur, son groupe, son projet solo, son projet de festival de performance, son festival d'art de la rue à la campagne, sans parler de sa vie sociale foisonnante. je sais pas comment il fait. il disait qu'il avait une vie tellement débordante qu'il adorait les moments entre les choses, dans les transports par exemple, parce que c'était des moments rien que pour lui où il pouvait se retrouver et réfléchir. il a utilisé le mot temps mort mais je déteste cette expression parce qu'elle fait aucun sens pour moi. ça existe pas un temps mort, ou alors tous les temps sont des temps morts. les temps morts dans les transports c'est juste une continuation du temps mort de la maison. je vis dans un temps mort perpétuel. normal, je suis morte.
c. m'a raconté la suite de ses aventures à travers divers pays européens et ses milliards de nouveaux projets. il me disait qu'il se sentait rempli d'énergie et gourmand de la vie et d'autres trucs écoeurants, alors je lui ai dit que j'étais contente de savoir qu'il était heureux mais c'est pas vrai, je suis juste jalouse parce qu'il a rencontré une fille à budapest et qu'il l'a suivie jusqu'à stuttgart et depuis il flotte sur son nuage et évidemment que je suis pas jalouse de la fille mais jalouse de lui à qui la vie sourit parce que lui quand il décide de partir, il part, et quand il tombe amoureux ça se transforme en truc romantique international et non en psychodrame infernal.
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Je voulais chopper de quoi fumer du coup je suis allée dans la rue connue pour ça, mais j'y suis allée entre midi et 2, et dans la rue il y avait que des vieux darons mdr donc j'ai pas osé aller demander où je pouvais acheter, j'étais juste là à marcher dans la rue en regardant tout le monde mdr on aurait dit une touriste ou une indic.. bref j'ai rien réussis à chopper j'ai du demander à un pote qui m'a dépanné et qui m'a donné le numéro d'un pote à lui
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gfxced · 7 months
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Oldblog #1
Excerpt from avaluk.skynetblogs.be (2004-2010) Jazz8 concert venue, Mazy, Belgium 28th of September 2007 (aged : 22)
J'aurais pas dû bouger. J'aurais pas du m'exposer aux stimuli. Et quoi ? T'serais resté chez toi à te morfondre, imbécile ? Dans un sens oui; ne pas s'exposer c'est bien, on est juste déprimé au lieu de bouger de chez soi et de revenir déprimé, frustré et névrosé en même temps. Il y a tellement de choses à faire, que j'aimerais faire, que j'aimerais être capable de faire. Des manières de réagir, d'être, d'interagir et d'aborder. Des désirs de perfection qui te paralysent, la peur du rejet et du ridicule qui fait de même, l'impression omnipotente que tu es socialement inepte. Et de l'autre côté cette voix qui te semble tellement extérieure, celle que tu n'es pas capable de croire, qui te dit que tu es capable, intéressant, enfin bref, tout le contraire des pensées qui font "la loi" dans ton cerveau. Le choc. Les deux courants se rencontrent. Insupportable.  Plus - moins. Moins - plus. Le clash. Eclairs et tonnerres cérébraux. Plus la soirée passe plus je sens que ca me tombe dessus. Cela commence avec un stimuli visuel fort plaisant qui éveille ma frustration. J'ai l'humour, rigoler le plus possible comme manière d'y échapper. Toujours cette négation des possibilités. Cette paralysie. Ce NON tyrannique à toute tentative d'initiative qui m'exposerait aux autres, à l'inconnu. Mais ce genre de truc, j'y suis tellement habitué que c'est mon quotidien ingérable. J'arrive encore à l'enfouir sous ma carapace désormais très étroite. L'appréhension arrive, non ca n'ira pas! J'oublie peu à peu, mais à grand regret, (et à forte protestation interne), mon idée de départ de demander à jammer avec les musiciens présents. J'oublie cette non-existence en prenant mon appareil photo. Déclencher. Je fais des photos pour m'occuper l'esprit. Je me suis d'ailleurs dit en moi-même : Je vais faire la seule chose que je sais plus ou moins bien faire. Pendant ce temps, mes amis apprécient la musique. Moi, je ne sais même pas si j'écoute vraiment. Il y a tellement de remous à l'intérieur. Je déclenche. Encore. Encore. J'arrive vite aux 2 Go de ma carte mémoire. Le concert se termine, la jam session commence. On demande un batteur. Merde, non. Pas moi putain non. "Je suis trop nul pour jouer ici!" Négation. Horreur. Certains ont eu la bonne idée d'essayer de m'appeller. Bien fort. Tout le monde à entendu. Bien peu savent que c'est moi... mais moi... mais moi je sais. Silence. Non c'est pas moi. Je me sens mal. Putain. Encore plus mal que d'habitude, encore plus mal que ce que j'arrive à cacher derrière un sourire et mon humour débile. Faut que je sorte.   I'm so socially inept. Sadly enough it can't be helped. It's all my fault after all. Je tape dans le vide pour oublier, je monologue interne de rage. Bordel. Tu fais chier Ced! On a qu'une vie et regarde ce que tu en fais? Rien. Putain! T'arrête pas de te plaindre et t'es trop couillon que pour agir sur toi-même. M'en fous que tu aies de "bonnes" raisons pour ca. Vas-y réfugie toi derrière tous les traumatismes que tu voudras ca ne changera rien, que du contraire. Putain. Si je pouvais effacer tout ce qui te paralyse, mon très cher moi-même, je le ferais, car dans le fond je tiens à toi, à ton bien-être. Si je pouvais effacer tout ce qui te paralyse... Si seulement je pouvais supprimer tout ce qui me terrorise. Je respire, tout en préssentant que jamais je n'y arriverai. Un train de marchandise nocturne passe, Je reprends mon souffle. Ca se termine.  Je reviens dans la salle, C'est enfin terminé. Mutisme. Et je suis là. Je vous dit merci. Sur un petit fond de Porcupine Tree Je vous souhaite la bonne nuit. Always the summers are slipping away-iay. 
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vabazeri · 9 months
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Jour 11
Red était plus calme depuis quelques temps. A force de lui répéter les choses, il avait fini par me lâcher un peu la bride, enfin, depuis que son nouveau médecin lui avait dit surtout...
Étonnant, par 3 fois les médecins qu'ils avait croisé lui avait chanté mes louanges quand au fait que je prenne "soins" de lui, lui faisant gentillement comprendre que je n'étais pas obligé mais que cela me coûtait de l'énergie et du temps... Du coup, il a pris du recul et me foutais plus la paix. Mais en me rappelant régulièrement au combien il était bien de me laisser respirer pour me reposer de m'occuper de lui...
Mais je m'en plaind pas, avec cette liberté naissante j'ai réussi à lui faire comprendre que j'avais vraiment besoin d'un numéro de téléphone fonctionnel, notamment pour l'administration et dans le but de pouvoir travaillé. C'est le minimum si je voulais reprendre une indépendance financière.
Petit à petit, je le laisser ce débrouiller seul avec sa main, je lui demandais aussi à dormir seule car des qu'il était là, je dormais pas avant 4-6h du mat... Bah oui, il faut une oreille pour l'écouter radoter et digresser... C'était insupportable, la maison était constamment emplie de blabla inutile que cela vienne de lui ou de ses vidéos des réseaux sur haut parleur.. Et quand t'as envie de dormir ou la migraine, c'est vraiment insupportable.
Mais voilà, ce fut de courte durée, il a fini par me capter à discuter avec Hades, s'en ai suivis une embrouille sans nom mais je j'ai réussi à calmer par je ne sais encore quel miracle...
J'en pouvais plus de cette situation... J'étais épuisé, seule et je n'avais plus d'espoir...
Dans un dernier cris d'agonie, j'ai envoyé un message à Hades...
"tu ne me dois rien, je ne te dois rien, on est pas ensemble"
Ses mots résonnaient dans ma tête comme un marteau piqueur me rappelant à la réalité. Tous ses moments passer ensemble n'avaient donc eu aucun impact ? Toutes ses fois où j'ai jouer avec le feu et fait tomber mon armure était donc vain...
Je déteste faire ça mais j'étais au plus bas, alors j'ai demandé si mon espoir était vide de sens...
Oui
Je le savais, j'y ai cru, vraiment... Ma vie ne sera donc qu'un enchaînement de malheur et j'étais voué à être malheureuse toute ma vie...
Déprimé, au bout de ma vie, j'ai fini par m'écrouler de fatigue, en larme...
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vampywriter · 2 years
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2. Brouillon
Il marche en rond, il fait les cents, les mille pas, il cherche ses mots, mais les mots s'échappent. Si seulement il pouvait les attraper, les mettre sur une feuille… Juste une feuille de brouillon, pour organiser ses pensées… Mais c'est trop tard pour ça, il n'aura pas le temps de trouver une feuille et un stylo, alors il sort son téléphone, ouvre l'application de notes, et essaye de coucher en vrac ses idées, mais c'est brouillon, c'est le bordel, et ses émotions prennent le dessus. Le téléphone, ce n'est pas si pratique pour organiser ses idées, mettre les mots dans l'ordre, les réorganiser, les lier, leur offrir de la logique. Les mots sont indisciplinés, ils se précipitent, à qui arrivera le premier, c'est une course, et il est le pauvre arbitre qui ne peut qu'observer et prendre note. Et en parlant de note… Son application se remplit, mais Lucas ne se sent pas plus prêt. Et voilà Anthony qui arrive. Son cœur, à Lucas, s'affole un peu plus qu'il ne l'était déjà. 
"Tu voulais me voir ?"
Anthony a l'air… cool. Il a l'air détendu, calme, sans stress, comme s'il ne risquait rien à être là. Et après tout, que pourrait-il risquer ? Il est cool. Il n'a absolument rien à perdre. C'est Lucas qui s'est ridiculisé la dernière fois. C'est Lucas qui a des explications à donner. C'est Lucas, seul, qui peut se ridiculiser. Mais il ne se ridiculisera pas… Après tout, il y a une raison pour laquelle son coeur se met dans tous ses états quand il s'agit d'Anthony, une raison pour laquelle son cerveau est en vrac et les idées s'emmêlent puissance mille quand il s'agit d'Anthony. C'est que ce gars est génial, et Lucas… il est juste lui. 
"Je… Oui… C'était pour la dernière fois. J'aurais pu te le dire par SMS, ou par messages ailleurs, l'écrire, mais c'était trop stressant. Et c'est encore stressant là, mais au moins je ne peux plus reculer, alors que par message je pouvais toujours ne pas l'envoyer. Ce que je veux dire c'est que l'autre fois, je suis parti sans rien dire, mais c'est pas que je t'en veuille ou aux autres, c'est juste que… je voulais pas… Depuis que je te connais, j'en ai vu des gens qui cruchaient sur toi, mais t'as rarement prêté attention à ça, et je sais pas comment tu fais, mais j'y peux rien…"
"Hey," Anthony le coupe, "ça va ?"
Lucas le regarde, la bouche entrouverte, pas sûr de ce qu'il devrait répondre.
"C'est juste que t'as l'air plus que stressé, et ton monologue est très brouillon, et je ne sais pas où tu vas avec. Tu veux qu'on marche, ou qu'on aille s'assoir ?"
"Je… Je sais pas. Désolé, t'as raison, c'est trop brouillon." Il regarde ses chaussures, chasse une larme. "Désolé, j'aurais pas dû… T'avais pas besoin que je m'explique de toute manière. J'aurais pas dû te demander de venir."
Lucas rentre sa tête dans ses épaules, les yeux et les poings fermés. Il n'entend pas Anthony bouger ou dire quoi que ce soit, puis soudain une main est sur son bras.
"Lucas ?"
Sa voix est hésitante. Envolée, son assurance précédente. Lucas rouvre ses yeux et regarde Anthony, dont le regard et les sourcils froncés expriment l'inquiétude. 
"Je te demande pardon," dit Anthony, "je n'aurais pas dû t'interrompre. Je m'inquiétais juste que tu fasses des détours pour tourner autour du plot et que tu n'arrives jamais à destination. Mais je t'écoute. Si tu veux qu'on reste là jusqu'à la fin, on reste là jusqu'à la fin. Je t'écoute."
Son inquiétude est évidente, mais son assurance est de retour. Anthony est là. Il ne compte pas partir, et il ne va pas laisser Lucas seul. Il attend. Alors Lucas se lance à nouveau, et il prend des détours, mais Anthony lui sourit gentiment, alors Lucas continue, et sa tête sort de ses épaules, et ses poings s'ouvrent à nouveau. Ses mains sont moites, mais il y arrive.
"Du coup, tout ça, c'est pour dire que je… je t'aime… Et je voulais pas que tu me rejettes mais je voulais pas me ridiculiser en public et… et voilà," Lucas conclue.
Il baisse les yeux à nouveau, trop peu sûr de lui, pas assez fier pour garder la tête haute. Anthony le prend dans ses bras.
"T'es trop con, et moi aussi. T'es trop discret, et je suis pas assez attentif, j'avais même pas remarqué, je suis désolé."
"Tu pleures ?" Lucas demande, surpris, pas encore apte à donner du sens à ce qu'Anthony est en train de dire.
"T'inquiète, c'est rien, ça va passer," Anthony rigole, et ça sonne bizarre parce qu'il pleure aussi, mais Lucas rigole avec lui, et ça va un peu mieux. C'est nerveux. "Si j'avais su, on se serait évité ça."
Anthony recule un peu pour mieux voir Lucas. 
"Je veux être ton amoureux, et j'aimerais beaucoup pouvoir te tenir la main en public, et te prendre dans mes bras sans raison autre que j'en ai envie et t'embrasser, si tu le veux bien aussi."
Lucas sourit, et toute sa honte, toutes ses incertitudes disparaissent. Et cette fois, c'est lui qui s'avance, qui comble ce vide qui le sépare d'Anthony. Et peut-être qu'ils pleurent, mais ce n'est rien, t'inquiète, c'est un trop plein de bonheur que le corps doit bien évacuer.
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Tribune : parce que le harcèlement ne s'arrête pas avec les actes
Je tremble comme si j'avais 40 de fièvre. Mes jambes bougent toutes seules et mes yeux sont rouges. Inutile que je cherche à tout masquer ce matin par du maquillage, je l'ai déjà fait ça. Derrière des sourires, des " ça, c'était avant". Je me rends compte maintenant que je me suis menti pendant 15 ans. Même terminé, meme à des années lumière, le harcèlement scolaire est resté en moi et je n'en suis pas libérée. J'ai tout pris pour argent comptant à l'époque, j'y ai presque crû et j'ai bâti les fondations de ma vie sur du branlant. Sur cette image hautement dévalorisante que les autres m'ont renvoyée de moi-même : inutile et fragile.
Le nez qui coule et les yeux aussi, encore plus. D'une abondance rare après un cauchemar. Parce qu'après tout, les cauchemars ne sont que des constructions de l'esprit, des pièces qui ne s'imbriquent pas si l'on y regarde de plus près. Mais celui-ci était réel, je pouvais sentir le cauchemar recommencer. Les larmes remontent rien qu'à l'écrire et les tremblements se multiplient. Ma vue se floute. Les anciens souvenirs flottent à la surface, je suis adulte mais je me suis construite sur l'idée que j'étais moins bien. Pas assez. A l'adolescente que j'étais et au petit garçon de 3 ans qui grandi sous mes yeux et a besoin de sa maman pour s'épanouir sereinement, à mon mari aussi qui m'aime telle que je suis avec mes traumas et mes idées de travers, loin des fantômes qui sont les miens mais ne doivent en aucun cas devenir les leurs, je vais me soigner. Tout faire pour oublier ce bagage explosif qui est enfoui, pardonner ce qui doit l'être. A moi-même en premier parce que ce sont pas les harceleurs qui souffrent, ce sont les autres. Ce n'est pas parce que les racines de mon propre jugement sont altérées, bousillées, que demain, je ne pourrais pas les assainir. Ne nous appelez pas des victimes, nous sommes la force incarnée de vivre ensuite avec. Nous sommes plus que le harcèlement.
Aujourd'hui, faisons désormais au centuple tout ce dont nous avons été privés avant. A commencer par être nous sans la moindre once de crainte. Tu es toi et tu es suffisant.e, aimable.
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e642 · 2 years
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J'ai passé une nuit épouvantable et je suis maintenant sûre que je suis capable de faire des choses pour les gens qu'ils seraient incapables de faire pour moi. Je ne savais pas que j'avais autant chamboulé ce garçon quand lui n'a pas signifié grand chose pour moi. C'est horrible à dire mais ça reste vrai, on ne marque jamais de la même manière que l'on est marqué, tout comme on est jamais marqué de la même manière que l'on marque. J'ai jamais vu quelqu'un pleuré pour moi et cette nuit j'ai été navrée d'assister à ce spectacle. Il s'est d'abord mis une race, je l'ai aidé et nettoyé, quand on sait ô combien je suis émétophobe, ça n'a pas été facile pour moi. Puis il voulait absolument dormir avec moi, j'ai dit oui. Il était si triste, je ne pouvais pas lui refuser ça. Et il a pleuré, dans mes bras, environ 4h. J'ai toujours du mal à saisir pourquoi autant de garçons se répriment de pleurer. Et lui m'a remerciée je ne sais pas combien de fois de lui avoir laissé cet espace pour le faire. Il n'y a rien ni personne à remercier. Pleure juste. J'ai tout fait pour être réconfortante. On a parlé toute la nuit. Et il voulait absolument savoir pourquoi je ne voulais pas qu'on se mette en couple. Comment on dit à quelqu'un qu'on n'a jamais réussi à développer de sentiments amoureux à son égard ? J'ai beau être parfois fine dans mes mots, ils m'ont manqué. J'ai perdu mes moyens hier parce que je ne savais pas quoi dire. Même mon ex ne m'a jamais prise dans ses bras, ne m'a jamais donné de justification, n'a pas eu un centième des réactions que j'ai eu. Je ne compare pas, je dis seulement que j'ai été emprunte de nostalgie, et surtout d'affection. Il a fallu être affective et rassurer quelqu'un qui ne comptait pas comme je comptais. C'est dur en vrai. Les relations humaines c'est pas facile. J'ai dû refuser des avances, je me sentais mal à l'aise. Je n'ai pas voulu de cette situation, je voulais qu'il rentre, j'ai passé la nuit à lui dire que c'était pas grave, que je ne me forçais pas. La vérité, c'est que je me suis fait violence pour trouver les mots, pour être présente, pour être tactile, pour être réconfortante alors que je n'avais pas envie au fond. C'est terrible à écrire. J'ai été là pour lui montrer qu'il peut compter sur quelqu'un mais pourquoi compter sur moi ? Je ne peux même pas compter sur moi. Ça n'a pas de sens de rassurer quelqu'un qui nous aime sur le fait que quelqu'un d'autre l'aimera comme il nous aime. Je me suis sentie hypocrite cette nuit mais je devais le faire, je ne pouvais pas le laisser dans une telle détresse. C'est pour ça que je suis mieux seule parce que je ne peux pas supporter tout ce poids. C'est égoïste je sais. Je préfère que ma vie n'impacte celle de personne pour que celle de personne ne finisse par impacter la mienne. Je suis sincèrement fatiguée et j'ai tellement pas envie qu'on me prenne dans ses bras, je veux juste qu'on me laisse tranquille. Je ne peux pas être l'épaule de tout le monde. Je fais des efforts, je fais la meuf forte, je chiale jamais parce que j'y arrive plus, je trouve les mots parce qu'il le faut mais en réalité je suis autant désemparée que les yeux trempés qui viennentnse poser sur mon épaule moite d'angoisses. Je me sens mal.
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rayondelun3 · 4 months
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Ils hantent mes nuits, mes journées. Pourtant c'est moi le fantôme qui flotte sur les trottoirs de la ville. L'air est glacial, ça me rappelle son sourire quand il m'a vu. J'ai eu froid, j'ai eu peur. Il a pris ma main. « Tu es exactement comme je l'imaginais. Tu as l'air un peu plus fragile peut-être. J'aime tes yeux tristes. » ; quand il a commencé à me tuer.
Je ne pouvais pas m'enfuir. J'avais 17 ans, il en avait 24.
« J'ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de détruire quelqu'un, physiquement et psychologiquement. »
Plus grand, plus vieux, plus rusé. Il m'avait attrapé et plaqué contre le mur. Je n'avais pas eu le choix, il ne m'avait jamais laissé le choix. J'y retournais sans savoir pourquoi. Et puis après j'y allais parce qu'il me disait que j'étais spéciale, il arrachait mes collants et m'étranglait jusqu'à ce que je m'évanouisse. Il aimait ça. Il disait qu'il avait du mal à se contrôler avec moi, qu'il y avait quelque chose de sombre en lui et que je nous permettrais d'aller mieux.
J'avais des bleus, des traces de morsures, les marques de ses mains qui faisaient rougir ma peau. L'empreinte de ses mains sur mon cou. J'avais honte. Les gens nous regardaient. Soudain dehors il avait honte. Je n'étais plus là, il s'éloignait de moi. Il ne fallait pas qu'on nous voit ensemble.
Quelque chose ne tournait pas rond. Il se passait quelque chose de mal mais je préférerais l'ignorer.
De tous c'était lui le pire, de tous c'est de lui dont j'ai le plus peur.
Il y en avait d'autres. Des plus jeunes encore. Il aimait ça, mon innocence, ma fragilité. Il disait que j'étais jolie comme ça. Il disait que grâce à lui j'irais mieux même si j'étais folle, lui aussi était sûrement fou parfois mais il savait ce qu'il faisait.
Parfois il versait des larmes dans mes bras. Parfois il me disait que c'était mal mais que c'était plus fort que lui. Il pressait ses lèvres contre les miennes, ses yeux clairs grands ouverts. Parfois c'était comme un loup qui dévorait une proie. Parfois il me disait que de toutes j'étais sa préférée, la plus douce, la plus obéissante, la plus cassée. Parfois il se mettait en colère et je partais la nuit dans Paris. Parfois il disait que tout était ma faute.
Moi dès qu'il m'appelait je répondais. Dès qu'il me voulait je lui revenais jusqu'à ce qu'il me jette à nouveau.
Et puis j'ai essayé de m'enfuir. Un an était passé. Les séquelles étaient là. La violence était gravée à l'encre noir. Et puis une notification. Pourtant je l'avais bloqué. Il m'avait retrouvé.
Terrifiée.
Il me retrouvait à chaque fois.
Et puis il m'a eu entre les mains une dernière fois. Et puis là j'ai compris. J'ai compris qu'il n'avait pas changé mais que moi oui. Je m'étais débattue mais rien à faire. Il était toujours plus fort que moi. Il m'écrasait.
J'ai pleuré toute la nuit. On m'avait jetée dans l'antre du loup pour la dernière fois.
Cette nuit-là j'ai compris qu'il y avait des hommes-monstres. Et que ce qu'ils me faisaient était monstrueux, sale, brutal.
Non ils ne m'aimaient pas, ils m'utilisaient comme un jouet mais la poupée s'est cassée. J'ai ramassé la porcelaine et je l'ai enfermée dans une boîte. J'en sors parfois les morceaux ; sinon c'est l'acier sur la chair.
Je me suis jurée que je ne les laisserai plus jamais me briser. Ni moi ni personne d'autre. J'ai voulu devenir prédatrice. J'en ai chassé. Je les ai humiliés... Ça n'a rien changé.
Il m'arrive d'ouvrir la boîte noire ; je regarde les morceaux, je pleure la poupée toute éclatée.
Plus jamais. Plus jamais. Plus jamais.
Vampires qui buvaient mon sang. C'est moi qui saigne maintenant. Pas vous.
Mourrez. Mourrez tous.
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misskaraba · 1 year
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L'attachement
J'ai toujours pensé que j'étais une fille solitaire qui se complaisait dans sa solitude, et c'est vrai. J'aime être seule, mais c'était avant que je le sois réellement. Non pas que la solitude soit pesante, au contraire elle est agréable mais comment dire...
Mise en contexte
Cela fait un an que je vis dans un autre pays, et comme ceux qui ont déjà quitté le lieu où ils avaient grandi, le changement ce n'est vraiment pas le top, au fil du temps a cause de la distance j'ai commencé à perdre le peu d'amis que j'avais. De base j'étais une solitaire et maintenant se trouver loin de ceux à qui on a été proche c'est un comme se perdre sur une planète extraterrestre. Tout était bizarre et je comparaît tout de là où je venais versus la terre qui m'accueillait.
L'adaptation
En plus d'un nouveau pays, de nouvelles personnes et surtout une nouvelle langue. J'ai du prendre sur moi pour vivre tout ça, sans compter le stress, la peur de l'inconnu et tout les trucs malsains pour le mental qui vont avec. Et j'ai du me débattre pour m'ensortir et trouver un semblant de sérénité. Et je peux dire que j'ai fait de mon mieux dans les lieux où je fréquentais on peut maintenant me reconnaître, sans réellement que je sois connue, je me suis faite une seule amie et de même nationalité que moi après plus de 8mois. Tout en effet était parfait.
Routine
De base je suis quelqu'un de casanière donc, cela été facile pour moi de prendre mes marques là où je vivais, je sors généralement une fois par semaine, je me réveille entre 10h et midi, je m'endors a partir de 4h du matin, sans aucune vie sociale, encore une fois cela a un semblant de perfection tout a fait rassurant et ça me plaisait, quand j'avais un peu mal au dos ou, j'étais essoufflée en gravissant les marches je savais qu'il était temps pour moi de sortir prendre un peu l'air, et dans ces moments je marchais environ une petite heure puis je rentrais dans mon petit chez moi bien douillet.
Rencontre
C'est dans l'unes de mes petites promenades que j'ai rencontré ce jeune homme ( parce qu'il y en a toujours un) je ne sais pas réellement ce qui s'est passé mais il m'a plu d'une certaine manière. Il était sur le lieu de son travail, moi je marchais tranquillement aspirant dans tout mes pores la tranquillité qui émanait de cette rue déserte, quand il m'a interpellé, je me suis arrêtée mine de rien il m'a demandé mon nom un peu surprise, je lui ai dit comment je m'appelait, et c'est la qu'il m'a dit qu'il allait m'ajouter à ses amis de Facebook, c'était drôle, et j'ai souris. Je lui demandé le sien sachant qu'il serait plus facile pour moi de le trouver sur Facebook vu que le prénom que je lui ai donné n'était pas celui de mon Facebook et celui de mon compte aurait été un peu difficile pour lui de l'écrire dans sa langue maternelle. Voyant que j'avais mon téléphone en main il a préféré me donner son numéro pour faire plus simple.
Incompréhension
C'était bizarre et comme je l'ai mentionné plus haut ça m'a plu.
Bizarre pourquoi:
L'aspect désinvolte de la situation m'a charmé, il était là au calme sur son lieu de travail, face à ses collègues et très sûr de lui, il est allé droit au but sans faire palabres quoi!
Pourquoi la scène m'a fait plaisir :
J'ai aimé ce qu'il dégageait, j'ai rigolé, je n'ai pas été réticente, et après un an j'ai remarqué que quelqu'un m'a vu. J'aime passer incognito, mais quelque fois j'aime que quelqu'un ait remarqué que je fais l'invisible et c'était cela, c'était rafraîchissant de voir que quelque de mon âge me regarde dans une petite ville où se montrer gentil et devenir un pervers il n'y a qu'un pas. J'ai aimé cet échange. Cela a refait mon après-midi.
L'attachement
Étant donné que je n'ai que son numéro et son prénom. Je ne pouvais lui trouver sur les réseaux et dire que j'ai cherché c'est peu... Mais je l'ai quand même écrit, vu que c'est moi qui ai son numéro ce qui ne voulait rien dire parceque c'est lui qui m'a adressé le premier, pendant que j'y pense je me demande si je n'aurais pas du attendre quelques jours avant de lui parler bref, ce qui est fait est fait comme on dit. Ce que je trouve un peu saugrenue c'est mon attitude parceque de base je ne suis pas vraiment cool face aux inconnus, on me reproche même d'avoir mauvais caractère et l'air toujours énervé, face a lui, j'ai été aimable, souriante et lui ai donné mon numéro de bonne foi.
Je suis le genre de personne très méprisante dans le sens que je ne regarde pas ton mur, je mets rarement de statut, tu m'écris en ce moment je te réponds l'année prochaine, genre je suis le vrai profil fantôme. Voilà que je me suis mise a attendre ses sms, j'ai désactivé le mode ne pas déranger, je vérifie mes notifications tout ça le premier jour, ensuite on ne s'est plus parler. Et quelqu'un que je connais a peine dont j'ignore encore son nom de famille commence à me manquer, il est devenu celui dont je vérifie le profil chaque quart d'heure j'étais même prête à faire des statuts visés, tout ça après une seule discussion d'autant plus il y avait rien d'anormal on faisait seulement connaissance. On s'est parlé puis quelques jours plus tard, c'est moi qui l'ai écrit. Parceque je n'arrêtais pas de cogiter, en cherchant à savoir s'il s'est passé quelque chose de mal, si j'ai dit quelque chose de mal, s'il a été sanctionné dans son travail parcequ'il a parlé à une passante, s'il me trouvait ennuyeuse... Mais il s'avère que je ne lui ai pas demandé tout ça parcequ'il n'est pas encore ce que je considérerais comme un ami, se serait a la limite chelou, vu que lui posait déjà plein de question alors qu'à la base c'est lui qui a voulu me connaître. Voilà on ne s'est parlé que deux fois, et je pense déjà à lui. Je me rends compte a quel point ça m'a manqué d'avoir un ami et je ne peux pas lui dire ça non plus vu qu'on se connait a peine, il ne faut surtout pas paraître trop collante au risque de faire fuir mon premier éventuel ami depuis un an. Je pense même a reprendre mes cours juste pour parler un peu mieux et essayer de maîtriser cette langue étrangère qui veut me tuer! Ou mieux encore essayer de me libérer de ce début d'attachement maladif que j'ai envers cette personne quasi inconnue, parceque je n'ai jamais connu cette partie de moi.
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mauxpourdesmots · 2 years
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message
J'écris souvent en pensant à toi. Ça m'arrive si souvent que j'ai un carnet rien que pour toi. J'y écris mes regrets, mes peines, mon amour changeant. J'écris pour dire au revoir au futur que je pensais qu'on aurait. Tu sais, toutes ces belles choses dont on parlait et qui du jour au lendemain n'avait plus lieu d'être. Quand je te revois, tes yeux bleus ne brillent plus pour moi. Mais j'ai toujours le cœur qui bat quand je pense à toi. Si seulement tu pouvais lire tous ces mots qui ne sont destinés qu'à toi. Mais ils ne sont qu'à moi et à mon carnet.
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quelquespenseesblog · 2 years
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dans mon cœur
y'a rien à faire,
j'tai dans la peau
j't'ai dans la tête
et ça ne date pas d'aujourd'hui. ton regard, tes cheveux, ton sourire, j'y pense sans cesse. tu es si belle, j'aimerais que tu me crois quand je te le dis et que tu aies confiance en toi. tu as beaucoup de qualités, ton intelligence, ta gentillesse, ton humour séduisent beaucoup de gens.
y'a trop de gens qui t'aiment, j'ai même appris qu'une pote était amoureuse de toi... quels sentiments ambivalents tournoyaient dans ma tête!! elle avait le cœur qui battait la chamade en parlant de toi, des papillons dans le ventre, comme je pouvais la comprendre! obligé de lui dire de vaincre sa timidité pour oser te parler. en même temps, ça m'a malgré tout foutu un peu le cafard.
il y a des milliards de jolies femmes sur Terre mais pour moi, je n'y peux rien, il n'y en a qu'une!
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t-marveland · 2 years
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𝐇𝐚𝐢𝐤𝐲𝐮𝐮 !! | Tsutomu Goshiki
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ᵈʳᵃʷⁱⁿᵍ ᵐᵃᵈᵉ ᵇʸ ʸᵃⁿᵏᵃˢᵐⁱˡᵉˢ
𝐑𝐄𝐓𝐀𝐑𝐃
Tsutomu Goshiki x Reader
Warnings : aucun
Mots : 1 362
Masterlist
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❝hontō ? ❞
    ❝━ T'ES D'ACCORD ?
━ Évidemment ! T'exclamas-tu.
━ Parfait ! On se retrouve plus tard, alors !
━ Oui. À tout à l'heure ! Dis-tu avant de raccrocher le sourire aux lèvres.❞
    Goshiki venait tout juste de t'appeler pour te proposer un rendez-vous devant un petit café au centre-ville et tu n'avais qu'une hâte, le retrouver le plus rapidement possible. Cependant, tu devais encore attendre une heure avant de partir le rejoindre alors tu fis ce que tu savais le mieux faire : parler avec ta meilleure amie.
📩 Moi
Tu devineras jamais !
📩 Yachi
Qu'est-ce qu'il y a ?
Tu me fais peur.
📩 Moi
Goshiki m'a donné rendez-vous !
📩 Yachi
Quoi ?
Mais c'est trop bien !
📩 Moi
Oui !
J'ai tellement hâte !
📩 Yachi
Je veux tout savoir.
C'est où ?
A quelle heure ?
📩 Moi
Doucement, Yaki. 
Tu as l'air plus investie que moi !
📩 Yachi
Je suis obligée d'être excitée !
Ma meilleure amie qui sort enfin avec Goshiki.
Ça se fête !
📩 Moi
T'as raison !
C'est au café pas loin du lycée dans une heure.
📩 Yachi
Une heure ?
Oh mon dieu, c'est dans tellement longtemps !
Je t'imagine tellement en train de sauter sur place en attendant...
📩 Moi
Quoi ?
Comment tu peux savoir ce que je fais ?
T'as mis une caméra chez moi ?!
📩 Yachi 
Ahahahah !
Je te connais trop bien, c'est tout !
📩 Moi
C'est un peu effrayant à ce point-là...
📩 Yachi
Mince.
Faut que j'y aille, désolé :(
Tu connais Hinata et sa journée d'entraînement
📩 Moi
T'inquiètes pas !
Amuse-toi bien !
📩 Yachi 
C'est plutôt à moi de te dire ça !
📩 Moi ;)
📩 Yachi 
Profite bien !
Et je voudrais tout savoir quand ce sera fini !
📩 Moi
Compte sur moi !
Bisous !
📩 Yachi 
Bisous !
<3
📩 Moi
<3 <3
    Après cette petite conversation, tu décidas de commencer à te préparer. Même si c'était un petit peu trop tôt, tu t'en fichais. Au moins, tu ne seras pas en retard et tu pourras être sûre de ne rien avoir oublié en te préparant. Mais bizarrement, dans ce genre de moment, le temps passait au ralenti. C'était comme en cours, tu regardais ta montre toutes les minutes dans l'espoir que l'heure indiquée soit celle de partir.
    Après de longues minutes à attendre, affalée sur ton lit que ton alarme que tu avais programmée exprès pour ce rendez-vous sonne, la fameuse sonnerie retentit dans toute la pièce.
    Sans plus tarder, tu attrapas ta veste et descendis les escaliers en courant. Sur le chemin vers le café, tu ne pouvais t'empêcher de fredonner ta chanson préférée, le sourire aux lèvres.
    Ton humeur était lumineuse et tes pensées étaient toutes tournées vers Goshiki et la future après-midi que vous alliez passer ensemble. Ça allait être parfait ! Du moins c'est ce que tu pensais.
    Une fois arrivée sur le lieu de rendez-vous, tu jetas un petit coup d'œil à l'intérieur mais tu ne vis pas Goshiki signifiant qu'il n'était pas encore arrivé. Après tout, tu étais arrivée en avance alors il arrivera d'ici quelques minutes.
    Il était 15h36 et cela faisait plus de dix minutes que tu attendais Goshiki mais tu gardais espoir. Ça arrivait à tout le monde d'être en retard de temps en temps. Ça devait sûrement être son cas pour qu'il ne soit pas encore arrivé. Il ne pouvait pas te poser un lapin alors que c'était lui qui t'avait proposé le rendez-vous.
    Après plus d'une heure à l'attendre devant ce café, toute seule et voyant toutes ces personnes, main dans la main, passer devant toi, tu avais rapidement commencé à déprimer et à totalement abandonner l'idée qu'il arrive en courant en s'excusant pour son énorme retard.
    Alors tu te levas et commenças à faire le chemin inverse en direction de ta maison. Les mains dans les poches de ta veste et la tête baissée, tu marchais lentement et beaucoup moins enjouée que lors de l'allée. Tu n'avais qu'une envie, rentrer chez toi et te blottir sous la couette et te morfondre des heures en pensant à ce que tu venais de vivre.
    Quel genre de personne était-il pour te donner rendez-vous et ne jamais venir ? C'était typiquement ce que faisaient les connards populaires dans les films américains mais Goshiki n'en était pas un. Enfin, c'était ce que tu pensais jusqu'à aujourd'hui.
    Sur ta route silencieuse, un rire que tu aurais pu reconnaître entre mille, te parvint aux oreilles. Celui de Goshiki. Tu levas la tête et regardas aux alentours pour le trouver et tu le vis.
    Il était dos à toi et accroupi dans l'herbe de l'autre côté de la rue. En voyant ça, une immense colère apparue en toi et tu te décidas à aller lui dire ses quatre vérités en face. Pour qui se prenait-il ?
    D'un pas décidé, tu t'avanças vers lui et une fois arrivée dans son dos, tu te stoppas net. Un petit chat noir avait ses yeux fermés et ronronnait bruyamment tandis que Goshiki lui caressait doucement derrière les oreilles. Le chaton semblait vraiment apprécié ça et Goshiki aussi d'ailleurs.
    Toute ta colère disparut et laissa place à de l'admiration devant la petite bouille de ce chat. Alors toi aussi tu t'accroupis à côté de Goshiki et tandis ta main pour caresser le dos du chaton.
    ❝━ (T/P) ? S'exclama-t-il en tournant sa tête vers toi.
━ Salut. Murmuras-tu.
━ Qu'est-ce que tu fais là ?
━ Je rentrais chez moi...❞
    Un petit silence s'installa durant lequel Goshiki semblait dans une totale incompréhension.
    ❝━ Mais pourquoi ? On a bientôt rendez-vous, non ?
━ C'était il y a plus d'une heure. Et tu n'es pas venu...
━ Quoi ? Cria presque Goshiki.❞
    En entendant ce cri le chat se redressa soudainement et s'enfuit à quelques mètres de vous.
    ❝━ Tu l'as fait fuir. Soufflas-tu.
━ Sérieusement, (T/P) ! Il est quelle heure ?
━ 16h39, exactement.
━ C'est pas possible !
━ Puisque je te dis que si ! Commenças-tu à t'énerver.
━ Ça veut dire que je caresse ce chat depuis plus de deux heures ? Se dit-il à lui-même.
━ Attends quoi ? T'exclamas-tu, n'en croyant pas tes oreilles.❞
    Goshiki se releva brusquement et s'inclina à quatre-vingt-dix degrés devant toi.
    ❝━ Excuse mon énorme retard ! Cria-t-il.
━ Relève toi. C'est gênant...
━ Je t'en prie, accepte mes excuses. Je ne mérite pas de vivre ! Ajouta-t-il, faisant que les gens dans la rue se tournaient vers vous.
━ Oui, c'est bon. J'accepte tes excuses Goshiki mais s'il te plaît, arrête de crier.
━ Comment j'ai pu être aussi bête !❞
    Il s'accroupit une seconde fois pour être à ta hauteur et prit tes mains dans les siennes.
    ❝━ Je te promets que j'avais vraiment envie de passer du temps avec toi. Je suis même partie en avance mais quand j'ai vu ce chat j'ai pas pu m'empêcher d'aller le caresser et j'ai pas vu le temps passé. Excuse-moi.❞
    Après qu'il se soit expliqué, tu ne pouvais que lui pardonner. Comment tu aurais pu lui en vouloir ? Oui, il était vraiment tête en l'air mais c'était ce qui le rendait aussi mignon. Et puis un chat, c'était la meilleure excuse qu'il pouvait avoir pour justifier son énorme retard.
    ❝━ Je te pardonne mais ne me fais plus jamais attendre aussi longtemps. Lui souris-tu en serrant un peu plus ses mains.❞
    Il te sourit en retour et finalement décida de passer le reste de ma soirée avec toi. C'était quand même le minimum après que tu aies attendu plus d'une heure devant ce café.
📩 Yachi 
Alors ce rendez-vous ?
📩 Moi
Compliqué mais c'était ✨magique✨
📩 Yachi 
T'es sortie avec Goshiki ou Harry Potter ?
📩 Moi
Très drôle.
📩 Yachi 
Nan mais avoue, elle était trop bien ma blague.
Vu.
(T/P) !
Réponds !
Vu.
Je te déteste.
📩 Moi
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vampywriter · 2 years
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4. Chien / Pas un chat
Bal des anciens élèves. Il y en a certains que Martin n'avait pas vus depuis, pfiou, bien 10 ans, depuis le dernier jour des examens, et le jour où ils étaient revenus pour apprendre s'ils l'avaient ou non, ce sacré diplôme. Et les voilà, tous grandis. Certains sont venus avec leurs compagnons, certains ont même amené des enfants. Martin n'a pas d'enfants à amener… pas encore. Il aurait bien amené son compagnon, mais la situation est… délicate. Puis André n'avait pas envie de venir, et Martin ne pouvait que le comprendre. Déjà qu'il n'avait pas été sûr de vouloir venir, quel intérêt cela aurait-il eu pour André, quand les anciens parents d'élèves n'étaient pas invités. En y repensant, c'est dommage, les parents d'élèves seraient sûrement ravis de voir les anciens camarades de leurs enfants. Enfin, certains parents en tous cas. Et André aurait pu venir en toute discrétion. 
Au bout d'une heure, Martin décide qu'il a vu assez de monde, pris assez de nouvelles; il est temps pour lui de rentrer. Il regarde la foule une dernière fois puis se dirige décidé vers la porte d'entrée, et la cour pavée qui sépare la salle du parking. Là, il passe un coup de fil rapide. André a promis de faire taxi, au cas où Martin voudrait boire des boissons "pour adultes". Il n'en a pas bues, mais il n'a du coup pas de véhicule. 
""André" ? Sérieusement ? Où tu t'es dégoté un mec avec un nom pareil ?"
Martin se retourne pour voir Max, dont André est le père. Leur relation a pour le moins été… difficile. Elle s'est mal terminée, et Max n'a plus parlé à André depuis bientôt 10 ans. C'était avant que Martin ne rencontre André au travail. Par jeux de pistons, Martin s'était vite retrouvé dans un poste à responsabilité, et André était dans son équipe, alors la balance pouvoir - âge n'était pas complètement déséquilibrée. Mais là, Martin regarde Max, et il se demande comment répondre à la question. Il décide de choisir l'honnêteté, mais l'honnêteté stratégique. 
"Au travail."
"C'est pas un gars de notre âge, si ?"
"J'ai connu un André plus jeune que nous, tu sais ? Mais non, pas de notre âge. On a une certaine différence d'âge, mais on le vit bien. Et toi, tu n'as personne ?"
"Nan, mais je le vis bien," Max lui fait un clin d'œil et rit.
Martin sourit avec iel. Tant mieux, il aura de bonnes nouvelles à ramener à André… A défaut de ramener Max en personne. Martin ne sait pas quoi ajouter. Il aimerait parler pour André, mais Max ne voudrait pas l'entendre. Il t'aime, tu sais ? Personne ne t'a outé à lui, il se renseignait sur sa propre sexualité et a trouvé ton article dans un journal Queer. Ta mère n'ose plus rien lui dire à ton sujet, ça le rend malade. Si tu savais comme il s'en veut. Mais ce n'est pas à Max de le pardonner. Personne ne peut forcer Max à le pardonner. Et André n'a pas besoin du pardon de Max pour avancer dans la vie. Il aimerait juste être un père à nouveau… un père pour l'enfant qu'il a vu grandir.
Le téléphone de Martin vibre. Il décroche. C'est André qui lui dit qu'il est arrivé. Martin raccroche et relève la tête pour dire au revoir à Max, mais Max a le visage fermé. 
"Ton André, c'est—"
"Max, écoute—"
"Non! Comment tu peux— Tu étais dans ma classe, pendant des années, tu me connais bordel, tu sais ce qu'il m'a fait, comment tu peux lui pardonner, le laisser…"
"Max, il a changé, je te promets. Si tu pouvais juste lui parler cinq minutes… Et j'y peux rien si je l'aime OK ? Appelons un chat, un chat, ton père, c'est mon DILF," Martin hausse les épaules en levant les mains pour montrer pattes blanches.
"Mais t'as rien compris, moi je veux bien qu'on appelle un chat, un chat, mais c'est pas un chat ! C'est un chien, je lui pardonnerai jamais, et je veux plus jamais entendre parler de lui. Alors dis-lui que les cartes d'anniversaire et du nouvel an, il peut se les garder."
Martin perd toute trace de sourire. Dans sa tirade, Max s'est redressé.e du mur contre lequel iel se tenait, s'est avancé.e vers Martin, et dans son dos, André était venu à la rencontre de Martin plutôt que de l'attendre dans la voiture. Martin hoche la tête, distrait, pressé.
"Si tu veux bien m'excuser."
Puis il contourne Max et court après André, qui a déjà fait demi-tour.
"Je suis désolé, chat."
"J'ai bien fait de ne pas venir."
Martin n'ajoute rien. Il entend comme André a la gorge nouée. Il ne peut que le prendre dans ses bras et attendre que ça passe.
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