Tumgik
#je voulais juste un peu de magie dans ce monde trop réel
luma-az · 1 year
Text
L'aquarium
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 3 août 
Thème : Bleu lagon/le cheval doré
. .
Les humains s’agglutinent de l’autre coté de la vitre. Les reflets bleus de la lumière traversant l’eau dansent sur leurs visages. Ils sont presque tous silencieux, ou discrets – les voix se réverbèrent dans cette grande salle comme dans une cathédrale, et ceux qui parlent chuchotent, pour ne pas briser la magie du moment. Ils sont là pour voir, et ils n’en perdent pas une miette.
Il faut dire que le spectacle est à la hauteur.
La vie sous-marine d’un récif de corail se déroule sous leurs yeux émerveillés, dans un lent et superbe ballet mille fois rejoué. Devant un mur bleu lagon qui apporte ses teintes à toute la pièce, toutes les créatures se mettent en scène avec une gracieuse indifférence envers leurs admirateurs, occupés à fouiller, nager, explorer les coins et les recoins de ce minuscule bout de mer qui est devenu leur maison. Beaucoup n’en ont jamais connu d’autre. Ils ignorent ce qui se passe de l’autre coté de la paroi de verre, chez ces créatures qu’ils peuvent encercler, mais jamais toucher. Ça ne les concerne pas vraiment.
Sauf un petit hippocampe jaune, qui vient de tomber nez à nez avec un petit cheval doré. Jamais, de mémoire d’hippocampe, il n’avait vu de congénère aussi intriguant, aussi attirant. Il se colle contre la vitre. Pour la première fois de sa courte vie, il voudrait tellement passer de l’autre coté…
Le cheval est dans la main d’un enfant qui regarde, émerveillé, l’hippocampe suivre le moindre de ses gestes. Et la petite tête dorée semble réagir à la cour effrénée que lui fait l’hippocampe, bougeant d’avant en arrière, en haut et en bas… Le cheval des mers redouble d’efforts, ses congénères remarquent le manège et se mêlent à la danse, et pendant quelques instants hors du temps, un petit humain mène de la main le ballet sous-marin.
Les adultes remarquent. Des vidéos sont filmées. Des flash crépitent. Les hippocampes renoncent. Le moment est passé.
N’en reste plus qu’un jouet, dans la main d’un enfant qu’on emmène dans la salle suivante, un petit cheval doré et ses incroyables pouvoirs.
.
10 notes · View notes
lilias42 · 2 months
Text
Jeu de questions sur l'auteur
Tumblr media
Merci à @ladyniniane de m'avoir taggué ! C'est toujours intéressant de faire ce genre d'exercice, même si c'était parfois un peu difficile de tout répondre.
Sur moi :
Quand as-tu commencé à écrire ?
Je crois que j'en avais déjà parlé mais, avant d'écrire, j'ai surtout beaucoup dessiné depuis la fin de la primaire. Je dessinais des personnages que j'imaginais, qu'on imaginait avec des copines ou en m'inspirant des histoires que j'aimais bien. Ce qui m'a le plus poussé à dessiner plus intensivement, c'est quand une copine voulait faire une BD où elle voulait juste faire les personnages et l'histoire alors, elle voulait que je fasse les décors (ce qui est ironique vu que c'est ce que j'aime le moins dessiner maintenant, je crois que ça se voie dans mes BD...), même si ça ne s'est jamais fait au final. Pour ma vraie première histoire écrite en texte, ça date de mes grandes vacances de seconde. Je voulais me débarrasser d'une idée que je n'arrivais pas à m'ôter de la tête alors, je l'ai mis sur papier et depuis, je suis accro et je ne me suis jamais arrêté, là où j'avais des petites pauses plus ou moins longues pour le dessin, mais les deux sont vont assez ensemble à présent.
Y a-t-il des genres/thèmes que vous aimez lire et qui sont différents de ceux que vous écrivez ?
Alors, je ne lis pas beaucoup de romans, je suis bien plus BD et manga (enfin, surtout manga vu que ça coute moins cher que la BD franco-belge et je préfère leur état d'esprit). Sinon, je lis plutôt des manuels historiques ou des histoires un peu anciennes que j'ai envie de découvrir.
Pour ce qui est des types d'histoire, c'est surtout des histoires fantastiques ou qui sont détachés du monde réel. Pour ce qui est des histoires historiques, je suis assez... difficile on va dire pour ce type d'histoire : soit il faut que ça soit hyper proche de la réalité et que ça ne fasse pas trop d'écart avec la réalité (ou alors assumer quand on fait des écarts car on est pas à l'aise avec certains sujets) sinon, ça me sort de l'histoire ou alors, il faut assumer à fond que l'auteur prend la réalité pour en faire ce qu'il veut et raconter l'histoire qu'il veut. Ce que je n'aime pas trop, c'est quand c'est superficiel, ça me donne l'impression que l'auteur dit "Je fais de l'historique car je suis ultra sérieux ! Mais par contre, ça, c'est chiant à raconter alors, je vais tout refaire à ma sauce pour juste avoir une histoire qui pourrait se passer au XXIe siècle mais, avec un vernis ancien".
C'est une des raisons que j'aime bien écrire de la fantasy et que je ne fais jamais d'univers sans magie, même si je m'inspire souvent des époques anciennes : ça permet de faire ce que je veux en justifiant les différences avec la réalité car, ce n'est pas la réalité, et ça me donne plus de liberté.
Y a-t-il un auteur que vous aimeriez imiter ou auquel on vous compare souvent ?
Etant donné que je ne lis pas trop de romans, mes références sont plutôt des dessinateurs et auteurs.
Pour ce qui est de la création des personnages et d'histoires, j'aimerai arriver à faire des personnages aussi diversifiés et équilibrés que Yusei Matsui, l'auteur d'Assassination Classroom et The Elusive Samurai. Il arrive toujours à trouver le bon équilibre entre le sérieux et l'humour dans ses personnages, avec des personnages comiques qui vivent des histoires tragiques et difficiles, et ses méchants... aux noms des dieux, ses méchants peuvent être tellement terrifiants et impressionnants ! J'aimerais bien arriver à arriver à être aussi bonne pour mélanger ses deux extrêmes comme il le fait !
Sinon, ceux que j'admire le plus dans le dessin sont Kaoru Mori (autrice de Bride Stories) qui a un dessin magnifique et avec des détails impressionnants tout en conservant une rigueur historique absolu, le tout en racontant une excellente histoire, et Makoto Yukimura (auteur de Vinland Saga) qui sait vraiment faire des images symboliques retranscrivant tous les enjeux et les tensions entre les personnages de son histoire.
Pouvez-vous me parler un peu de votre espace d'écriture ?
J'écris toujours sur mon ordi à mon bureau, simple et efficace. C'est assez rare que j'écrive ailleurs ou sur papier à part dans les transports ou quand je m'ennuie.
Pour le dessin, je peux dessiner vraiment n'importe où, je trimballe mon bloc partout avec moi et dès que je me pose, je dessine un peu.
Quelle est votre manière la plus efficace de trouver de l'inspiration ?
Souvent, je dirais que ce qui m'inspire le plus, c'est ce que je lis ou alors, quand j'apprends des choses en histoire. Je trouve un cadre intéressant et je tente de trouver une histoire qui corresponds à l'ambiance. J'essaye aussi de dessiner les personnages ou les images qui me viennent quand je tente de m'imaginer l'histoire. Les dessins arrivent souvent avant l'écrit, histoire d'au moins visualiser les choses.
Par exemple, il y a ces quelques gribouillis qui sont représentent un test d'apparence pour Rosine von Lamine pour une histoire avortée, et la première image d'ambiance de mon idée de roman en train de bouillir qui m'est venu.
Tumblr media Tumblr media
Les endroits où vous avez grandi ont-ils influencé les personnages et les lieux sur lesquels vous écrivez ?
Peut-être pour la gestion de la foule et du peuple. Je suis de Saint-Etienne alors, c'est une ville avec une grosse histoire ouvrière et de lutte pour les droits et où le collectif a pu obtenir beaucoup, que ce soit seulement pour travailler ou pour conquérir des droits (on a quand même une préfecture en béton armée avec des trous pour faire passer des fusils car, on a tué un préfet tellement on a pas aimé quand le précédent préfet s'est fait dégagé de force et qu'il y avait tellement d'ouvriers que les bourgeois avaient la trouille d'eux). ça a dû m'influencer pour représenter les foules et le peuple en général comme une force en soi, une menace en soi pour le pouvoir lorsqu'il fait n'importe quoi, un groupe qui a son importance et peut influencer le pouvoir grâce à la pression qu'il exerce sur le pouvoir grâce à son nombre jusqu'à le faire tomber quand ça va trop loin.
Y a-t-il des thèmes récurrents dans votre écriture, et si oui, vous surprennent-ils ?
Pour les thèmes qui reviennent souvent, c'est la famille et son importance pour tenir, la force qu'on peut avoir ensemble, la résilience face aux épreuves pour rester une bonne personne malgré toutes les crasses et les personnes / situations qui tentent de te faire comprendre "le monde est pourri, tout le monde est pourri alors, c'est pas grave d'être pourri, on s'adapte", lutter ensemble pour renverser les personnes malveillantes, une institution censé être positive récupéré par de mauvaises personnes pour justifier de mauvaises actions mais qui finit par retrouver son sens originale grâce à un groupe, et la révolution qui arrive toujours pour chasser un mauvais souverain pour établir une démocratie ou au moins un début avec l'espoir qu'on y arrive (oui, c'est précis mais, ça arrive toujours dans mes histoires, je crois qu'il n'y en a pas une un peu longue où ça n'arrive pas).
Alors... je suis pas du tout étonnée d'avoir ce genre de thème récurrente, ça ressemble bien à ma façon de penser, même dans la vie de tous les jours.
Mes personnages :
Pourriez-vous s’il vous plaît me parler de votre personnage préféré actuel ?
Question épineuse vu que souvent, j'aime autant tous mes personnages à peu près de la même manière, même si je préfère des facettes différentes des personnages ou leur dynamique de groupe...
Mon personnage préférée doit être Aura (voir le dessin en bandeau, c'est elle), une petite extraterrestre haute de trente centimètres capable de voler et d'utiliser le feu, travaillant sur Terre pour rapporter ce qui se passe chez nous mais, c'est de la triche. C'est mon premier personnage, un que j'ai toujours gardé avec moi et qui a évolué pendant que je grandissais, et parti comme c'est parti, elle va surement rester avec moi jusqu'à ma mort (et je l'espère un peu aussi). Chaque étape d'elle correspond à ma propre évolution alors, elle est vraiment particulière pour moi.
Si je devais dire le groupe que je préfère hors Aura, je dirais que c'est la famille qui sera au centre de l'histoire que je suis en train d'essayer de mettre en place et qui est très inspiré de ma vision des Fraldarius mais, sans devoir me trimbaler avec le canon comme un encombrant boulet où on suivrait les parents (avec un petit peu la grand-mère, même si elle va surement mourir assez vite), les enfants et un peu les petits-enfants à travers leurs vies. C'est une famille très unie, très aimante, se serrant toujours les coudes alors qu'ils ne sont pas dans la meilleure des situations (c'est la toute petite noblesse qui ressemble plus à des roturiers) et les épreuves. J'aime autant leur caractère individuel où chacun à sa manière de réagir mais, malgré toutes les différences de caractère entre eux, ils s'aiment et se soutiennent toujours pour former un groupe uni qui arrive à avancer jusqu'au bout.
Avec lequel de vos personnages pensez-vous que vous seriez ami dans la vraie vie ?
Surement Félicia vu qu'elle est très positive malgré les difficultés, même si je m'inquièterais pour elle à chaque instant. J'aimerai aussi beaucoup entendre Ivy raconter ses histoires et sa force de caractère, et j'aimerai bien rencontrer Héléna étant donné qu'elle est calme tout en étant sociable et sachant discuter sans problème.
Lequel de vos personnages détesteriez-vous le plus si vous le rencontriez ?
Surement mes méchants, j'écris souvent mes méchants comme des personnes que je ne pourrais pas supporter ou que je rejetterai de toutes mes forces, sauf exception évidemment. Je détesterai Lambert s'il existait vraiment, surtout s'il était en position de pouvoir !
Parlez-moi davantage du processus de création de vos personnages.
Alors là... honnêtement, je crois que c'est un peu au petit bonheur la chance : soit j'ai le cadre que je veux utiliser et les personnages viennent après pour s'adapter à ce cadre au mieux, soit j'ai l'histoire en premier qui arrive et les personnages vont avec. Je garde mes idées d'histoire dans ma tête pendant un moment pour voir si l'idée reste sur le long terme tout en la structurant dans les grandes lignes avec l'évolution des personnages, avant de commencer à dessiner des esquisses de l'histoire et une fois que j'ai la forme à peu près établi, je commence à écrire l'histoire.
Etant donné que je ne prend jamais de note, la caractérisation des personnages peut pas mal changer au cours de l'histoire et de l'écriture alors, dans ses cas-là, si ce n'est pas encore posté nulle part, je peux revenir en arrière et tout modifier d'un coup pour adapter l'histoire à une nouvelle idée ou à un changement d'avis soudain. Par exemple, je peux changer le nom d'un personnage d'un coup car, j'ai rencontré une personne qui porte le même nom. Je ne m'inspire pratiquement jamais de mes proches pour mes personnages, je veux pas projeter quelque chose sur eux ou les mettre dans des situations de vie ou de mort alors, je ne donne jamais leur prénom à un de mes personnages (sauf un seul qui revient tout le temps pour des personnages de mentor / modèle / adulte responsable mais, il est toujours modifié) et je peux faire un grand ménage dans mes canons pour cette raison, ce qui a failli arriver pour un de mes personnages vu que les deux prénoms sont très proche.
Donc, pas très structuré mais, ça passe alors, je continue comme ça.
Remarquez-vous des thèmes/traits récurrents parmi vos personnages ?
La famille est toujours très importante pour mes personnages, et mes protagonistes font souvent partie de la même famille. Quand j'avais commencé, c'était même toujours des triplés qui suivait le même modèle (l'ainé aux cheveux longs calme et sage, le cadet aux cheveux courts plus tête brûlé et impulsif, et la benjamine qui a une personnalité qui varie plus que celle de ses frères d'une histoire à l'autre). Ils se serrent également toujours les coudes et s'il y a des problèmes dans la famille, ils finissent par se réconcilier et se retrouver.
Je crois que je fais à peu près autant de personnages masculins que féminins mais, les traits de personnalités ne sont pas genrés. Beaucoup de mes héros ont des traits de personnalités et des capacités traditionnellement attribués aux femmes, les femmes ont des caractéristiques qu'on attribue traditionnellement aux hommes sans distinction (vu qu'il n'y a pas en avoir), et si elles vivent dans une société sexiste, elles explosent les règles misogynes en aidant les autres femmes à faire de même.
Ils ont également souvent un métier artisanal ou manuel ou ils prennent soin des autres, et ils mettent souvent leur travail au service de la communauté.
Comment imaginez-vous vos personnages ?
Ils apparaissent souvent à peu près comme ils sont dans l'histoire quand je commence à écrire mais, ils deviennent plus clair quand je les dessine. ça me permet de mettre mes idées au clair et préciser leur manière dont je les visualise (notamment quand je dessine les yeux).
Mon écriture :
Quelle est la raison pour laquelle vous écrivez ?
Parce que j'aime ça ^^ Question suivante ?
Blague à part, j'aime beaucoup écrire et dessiner car ça me permet de m'exprimer, de sortir mes histoires de la tête sans les perdre ou les oublier, et tout simplement parce que j'aime ça.
J'avais une grosse panne d'écriture depuis deux semaines à cause de la fin de mon contrat, de la fatigue accumulée au travail et du "mal des vacances" on va dire et honnêtement, je ne me sentais pas bien d'arriver à aussi peu écrire. J'arrivais encore à dessiner ma BD, surtout pour faire l'enrobage des croquis mais, je trouvais que mes mots sonnaient faux ou mal et ce que j'écrivais du texte pur (le billet sur Pyrkaïa et l'histoire sur la Pierre de Résurrection, oui je ne l'ai pas oublié mais je me suis lancé dans dix trucs en même temps), tout sonnait très mal et j'avais l'impression d'avoir tout perdu, ce qui était extraordinairement frustrant. Maintenant, ça va mieux mais, je ne suis juste pas bien si je n'arrive plus à écrire alors que j'ai du temps pour le faire et l'envie mais, juste pas l'énergie.
C'est peut-être que je suis complètement droguée à l'écriture mais pour le coup, je vais pas me blâmer pour ça. J'aime juste trop écrire pour lâcher ça et ça ne fait de mal à personne.
Y a-t-il un commentaire ou un type de commentaire spécifique que vous trouvez particulièrement motivant venant de vos lecteurs ?
Pas facile... je dirais ceux où la personne dit simplement que l'histoire lui a fait du bien et / ou sourire. J'écris aussi pour avoir les histoires que j'aime et qui font du bien, et on a déjà la réalité pour être complètement déprimée alors, ça fait un bon échappatoire et si on est deux à pouvoir oublier deux secondes la réalité pour pouvoir rêver un peu, ça me suffit amplement.
Pour le dessin, j'ajouterai aussi les gens qui me disent que je dessine bien. Honnêtement, je me trouve assez moyenne comme dessinatrice et j'ai appris à dessiner sur le tas (je n'ai jamais pris de cours, de peur de tomber sur un idiot qui tente de me faire perdre mon style manga) alors, ça me fait toujours plaisir quand quelqu'un me dit qu'il aime ma manière de dessiner.
Comment voulez-vous être perçu par ceux qui lisent votre travail ?
Comme une histoire agréable à lire, avec des personnages attachants et qui fait du bien. Et mention spécial si les gens se souviennent de mon histoire sur le long terme.
Quelle est, selon vous, votre plus grande force en tant qu’écrivain ?
Mes personnages ? Peut-être... j'espère en tout cas vu que j'essaye toujours de les faire attachant à leur manière (ou qu'on ait envie de leur donner des claques pour les méchants)
Ah ! Et les scènes de rêve ! J'adore les écrire vu qu'il n'y a pas vraiment de règles dans un rêve à part celle du rêve en lui-même et du rêveur alors, je m'éclate pour en faire des scènes étranges chargés de sens et de symbole où les personnages affrontent leur subconscient et en voyant ce dont ils ont besoin / mérite.
Que pensez-vous de votre propre écriture ?
Je n'ai pas trop de regret (sauf un truc mais j'en parlerai après) et maintenant que ça va mieux avec le blocage de fatigue qui passe, j'aime plutôt ce que j'écris. Je fais ce qui me plait, et même si on est juste trois à aimer, je suis déjà contente qu'on soit trois à aimer mes trucs parfois assez bizarres. C'est peut-être pas très ambitieux de ma part mais, je me dis que rien n'est perdu si au moins une personne aime aussi et que je peux continuer à faire ce que je veux tranquillement de mon côté.
Si vous étiez la dernière personne sur terre et saviez que vos écrits ne seraient jamais lus par un autre être humain, écririez-vous quand même ?
Euh... question un peu bizarre vu qu'honnêtement, j'essaye de ne pas penser à cette possibilité. Je préfère garder espoir sur le fait qu'on va tenir et qu'on en arrivera jamais à une calamité pareille (surtout que vu comment je suis, j'ai dû mal à m'imaginer être la final girl de l'histoire...)
Enfin, si ça devait arriver, je dirai que oui, je continuerai à écrire encore et encore, que ce soit pour avoir quelque chose à faire en plus ou pour continuer à exprimer ce que je ressens (et puis qui sait, ça pourrait intéresser la prochaine espèce intelligente qui peuplera la planète après les humains ou si les aliens existent, ça pourrait aussi peut-être les intéresser ^^)
Lorsque vous écrivez, êtes-vous influencé par ce que les autres pourraient aimer lire, ou écrivez-vous uniquement ce que vous aimez ? Si c'est un mélange des deux, qu'est-ce qui a le plus d'influence ?
En dehors des critiques quand j'ai des doutes sur comment tournés une situation et que je demande des avis autour de moi, ou des gens qui critiquent un point mal fait où là, oui, je les écoute, je ne prend pas tant en compte que ça ce que me réclament les gens et j'écris juste ce qui me plait, quitte à ce que je sois la seule à aimer ce genre de délire.
Honnêtement, j'ai déjà essayé de me forcer à écrire une histoire afin de faire comme tous mes amis de lycée et la publier sur Wattpad en écrivant chapitre par chapitre sans plus de réflexion, et résultat des courses, c'est la seule histoire que je regrette avoir écrite car juste, elle était très mal pensée et pas très réfléchie vu que j'improvisais complètement tout sans aucun fil directeur et que je faisais un style que je n'aimais pas (une histoire dans un cadre pseudo-moderne centré autour d'une mafia, même si en réalité, il s'agissait d'un groupe d'exclu chassé par le gouvernement qui rejetais les personnes extraordinaires car il ne rentrait pas dans le moule, et travaillait ensemble afin de réussir à avoir une vie aussi normal que possible).
Les seuls éléments qui était bien dans cette histoire, c'était les figures d'anti-héros / antagoniste quand même un peu du bon côté de la barrière mais qui ont un code moral très tordu, des triplés étant en réalité l'incarnation même du temps intervenant parmi les mortels en étant les parrains de la mafia car, ils s'ennuient pendant leur éternité d'existence et qu'ils peuvent le faire, tout en tentant d'empêcher le vrai méchant de mettre leur dimension en pièce pour devenir immortel. Je les adorais justement pour leur côté surpuissant imprévisible que pratiquement rien n'arrêtait avec dix coups d'avance car ils connaissaient le futur... puis une copine de fac à qui j'avais raconté leur concept m'a dit que ce genre d'archétype était en gros pourri de base et que tous les auteurs commençait par des personnages un peu nuls comme ça (bref, que j'avais fait des sortes de Mary Sue). C'était pas très agréable à entendre, surtout que j'étais plutôt fière d'eux à ce moment-là et que je n'avais pas encore jeté cette histoire aux oubliettes mais, d'un autre côté, ça m'a blindé : tant pis s'ils sont nuls. Personnellement, je les aime, j'adore mettre les paramètres à fond avec eux tant pis s'ils deviennent surpuissant et c'est le principal !
Alors, je ne pense pas que je referai des histoires par pression sociale ou en écrivant ce que les autres pensent être "bien" ou "mieux" que mon scripte de base, encore plus si c'est le tribunal du bon gout selon le public d'internet ou un questionnaire pourri qui pense qu'on ne peut pas être badass quand on a plus 50 ans ou qu'on ne peut pas jouer de la musique sans être un surhomme irréel qui décrètent que ce n'est pas correct (je te regarde très, TRES fort le test sur les Mary Sue !). J'ai déjà donné et j'ai pas voté pour ce tribunal du bon gout selon internet ou je ne sais qui. Personne n'a les mêmes gouts, personne n'aime les mêmes choses alors, on ne pourra jamais contenter tout le monde alors, j'écris simplement ce que j'aime et ce qui me plait en me souciant seulement de si c'est bien écrit ou non. C'est déjà bien assez !
Pour les tags en réponses... mwezina a déjà répondu, LadyNiniane a déjà taggué les gens à qui je voulais poser la question... alors, on va dire toutes les personnes qui passent et qui veulent répondent sont la bienvenue. D'ailleurs, n'hésitez pas à vous manifester si vous voulez que je vous tague, je ne sais jamais qui mettre ^^'
3 notes · View notes
karrdr · 7 years
Text
L'ère de l'intello 2.0
Comment survivre sans s'intéresser à l'actualité?
Tu es ami avec un des chroniqueurs de Karrdr ou, comme tous tes potes, tu as “liké” la pétition pour une bonne prononciation du mot gwayav’ et depuis, grâce à la magie des algorithmes, ta timeline déborde d’articles tous les plus intéressants, riches et pertinents qui soient : analyse fine de la situation en Palestine, lettre ouverte au nouveau Président, hommage aux abstentionnistes et bilan socio-économique des six premiers mois de l’année 2017.
Sauf que toi :
Tu n’y comprends pas grand chose
Tu pourrais comprendre en t’appliquant un peu, mais depuis la fin de ta dictée à l’épreuve du brevet, tu ne t’appliques plus à grand chose, parce que maintenant tu es un(e) grand(e) et qu’au pire, et bien, tu laisses tomber et puis merde. 
Tu n’as juste pas envie de comprendre, parce qu’à côté, il y a aussi une vidéo de Buzzfeed sur 3 hommes qui portent un string (le même) pendant une semaine et que cela te semble être un premier pas nécessaire vers la victoire du féminisme.
Seulement voilà, demain, à la machine à café, on finira par venir t’en parler, de la situation en Palestine, ou de la dernière chronique de machin sur RTL. Pire, ta collègue un peu cool, cette traîtresse, te demandera ton avis sur la dernière saison de Dear White People et pas seulement pour connaître ton point de vue sur le fessier de Troy ou le teint parfait de Coco mais sur son traitement de la question raciale parce qu’en plus d’être un peu cool (pas autant que toi, clairement) elle est “woke”.
L’ère de l’intello 2.0
On reproche à internet et aux réseaux sociaux de bouffer notre jeunesse, d’en faire des zombies assoiffés de selfies. Soit. (Il faut cependant admettre qu’un bon filtre oreille de lapin peut sauver des vies. oui.) Mais un autre phénomène dévastateur dont on entend pas suffisamment parler c’est la croissance imperturbable du nombre de commentateurs et autres donneurs d’avis convertis au journalisme politico-socio-écono-philoso-microtrottoir qui telle la marée inévitable, te fait bouffer de l’information, en-veux-tu-en-voilà-t’en-voulais-pas-on s’en-fout-tu-la-mangeras.
Attention, je ne veux pas te parler ici de ton cousin George, no-life de formation classique, qui noie tes notifications d’articles plus que douteux sur les moeurs sataniques des hommes au pouvoir, ni même de ta maman, qui est adorable, mais qui partage systématiquement tout ce qui lui passe sous les yeux car pour elle il est inconcevable de “liker” en solitaire. C’est péché. Il faut partager.
Non, je te parle des divers sites, blog, podcast, twitterfeed et autres qui nous facilitent non seulement l’accès à l’information mais aussi à de l’analyse de qualité, loin des fake news, des médias aseptisés et/ou sous l’emprise des lobbys “charpentiers” (ahem...) ET C’EST UN PROBLEME CA MA P’TITE DAME!
Plus d’excuses : tu DOIS être informé, tu DOIS avoir un avis, une PASSION même, que tu DOIS être prêt(e) à chaque instant, à clamer sur la place publique, avec banderole ou commentaire d’au moins quinze lignes rédigées au préalable sur Word pour vérifier la syntaxe.
Tu n’as pas le choix. Tu es entouré(e) d’intello 2.0.
Fake it until you make it.
Sauf que toi, tu ne veux pas.
Tu veux continuer à étudier Instagram au réveil plutôt que de lire la compilation d’articles les plus pertinents sur l’actualité de la veille, compil' savamment sélectionnée sur Facebook par ton pote Guillaume qui a fait Science Po’, s’est barré avant la fin parce que fuck le système, pour aller élever six mois des moutons au Pérou, a enchaîné avec un stage chez Libé puis lancé en simultané son app de microcommerce équitable et son podcast de critique du cinéma indépendant hongrois.
Tu veux prendre le métro en écoutant “Unforgettable” de French Montana (parce que oui, en plus, tu écoutes du hip hop commercial), et pas une chronique politique, ni même le dernier audiobook du fameux économiste dont tout le monde parle mais dont tu te fous (parce qu’après tout, tant que ta carte de crédit fonctionne, l’économie, on s’en tape).
Alors comment faire, te demandes-tu? Comment survivre dans une société qui attend de toi que tu sois Guillaume alors que dans le fond, tu lis encore en cachette les articles partagés par George (parce qu’ils sont plus faciles à comprendre et que mine de rien, c’est intéressant les théories du complot, ça se lit comme un bon polar...)?
Ne t’inquiète pas mon grand, cela fait un moment que je pratique cette arnaque : la preuve, j’écris pour Karrdr, t’as vu?
“C’est troublant. Et toi? Qu’en penses-tu?”  Cette réplique te sortira de 80% des situations délicates relatives à ton absence de réel intérêt pour l’actualité. Accentue-là d’un haussement de sourcil et ton interlocuteur, qui n’attendait que cela en réalité, se lancera dans le monologue qu’il a répété dans le métro pendant que tu gigotais sur “Unforgettable”. L’intello 2.0 adore briller in real-life.
Souviens toi de ta supériorité a.k.a ta différence. L’intello 2.0 est en général (mais pas exclusivement) intelligent. Tellement intelligent qu’il sait porter un regard critique sur sa propre personne, sur ses acquis et sur ses faiblesses. C’est sur ce dernier point qu’il faut le choper.
Un exemple en situation :
8h20 au boulot
Moi (fixant des yeux la bouilloire en priant pour qu’on m’ignore) - Grouille, grouille, grouille….
Collègue (bien pensant)- Salut ça va? C’est vraiment un honte ce qui se passe avec blablablabablablabla Union Européenne blablablabla pyramide du Louvre  blablablabla la mort de Chavez blablablabla la moustache à José Bové blablablablabla la faute des Quataris de toutes façons! Non?
Moi - C’est vrai, c’est troublant. Qu’en penses-tu?
Collègue - blablablabla…….
Ici, le discours se fait trop long, je sens qu’il va encore me poser une question, les mains moites, je suis obligée de donner le coup de grâce. Kill or be Killed.
Moi - Tu sais, en tant que femme (BOOM) noire (BOOM), mère (BOOM) qui plus est, ça me révolte. Vraiment. Mais qui m’écoutera, hein?
Malaise.
Triple Kameha.
En général, l’Intello 2.0 s’éloigne en marmonnant “ah ben ça…” accompagné d’un hochement de tête. Plus tard, il publiera surement un statut, toujours bien pensant, partagera deux articles du New York Post sur BlackLivesMatter et réfléchira ensuite à son commentaire sur l’actualité du jour (à rédiger sur Word on a dit. Toujours.)
Pour survivre dans cette ère de l’Intello 2.0, il te faudra tout de même te tenir un minimum informé. Ne serait-ce pour savoir s’il y a deuil national, donc pas besoin d’aller au travail, ni de discuter avec ton intello 2.0 local in real life. Un jour, je te raconterai comment je me suis pointée en prépa le 12 septembre 2001 dans l’ignorance la plus totale, forcée de faire une minute de silence en interrogeant du regard ma voisine de table en mode “ispasskoi?” En attendant, je te conseille l’app de Reuters qui, d’une part te propose l’info en vidéo (tu peux ainsi conserver ton crédit lecture pour les citations-inspirations-versets bibliques d'Instagram) et prend en compte ta bien maigre capacité d’attention en te laissant choisir la durée que tu souhaites consacrer à l’Actualité.
Laisse les jouer entre eux va! Inutile d’essayer de participer, tu n’as pas les armes et tu as eu la flemme de participer aux échauffements, alors assieds-toi, détends-toi et attends. Il y a toujours un aperçu du Paradis qui se glisse dans débats animés en ligne des Intellos 2.0. La section commentaires des articles engagés est une source de divertissements sans fin. Un peu comme regarder les meilleurs moments du débat Le Pen-Macron (les meilleurs moments on a dit. Si possible sous forme de .GIF). Comment reconnaître l’un des nôtres dans la foule? Il a peut-être poussé le vice jusqu’à écrire : “I’m just here for the comments”
    Note de la Rédaction :  La rédaction recommande la lecture (ou relecture) de l'Ere des Haters après cet article.
0 notes