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#miel pour garder son homme
christophe76460 · 8 days
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Introduction
Le chapitre 5 du livre des Proverbes est un cours sur la sexualité et le mariage. Précédemment, le maître de sagesse a mis le jeune homme en garde contre les malfrats. Ici, il l’avertit des dangers que pose pour son âme la femme adultère séductrice. Dame Folie a été décrite comme la femme d’autrui, l’inconnue aux paroles enjôleuses qui a quitté l’époux de sa jeunesse et qui a oublié l’alliance conclue au nom de son Dieu (Proverbes 2:16-17).
En Israël, les prostituées étaient exécutées. C’étaient donc des femmes étrangères, appartenant aux nations avoisinantes qui venaient faire ce travail. Mais plus le peuple élu s’est éloigné de Dieu et des commandements de la loi, et plus l’idolâtrie et l’immoralité sous toutes ses formes ont gagné du terrain. Au final, même des femmes juives se prostituaient.
Pour prévenir le jeune homme de tomber entre les mains de Dame Folie, le maître de sagesse va contraster la gratification immédiate du péché avec ses conséquences tragiques à long terme. L’insensé ne voit pas plus loin que le bout de son nez tandis que le sage, lui, voit très loin.
* * *
Mon fils, sois attentif à la sagesse que je t’inculque. Prête l’oreille à mes paroles qui t’enseignent la raison, pour que tu aies de la clairvoyance et que tes lèvres gardent la connaissance (Proverbes 5:1-2).
Les tentations des sens sont un piège redoutable parce qu’elles obscurcissent la capacité de réfléchir à ce qu’on est sur le point de faire. Celui qui se laisse prendre perd son discernement entre le bien et le mal. Seule une attention sans faille à l’enseignement reçu de Dame Sagesse permet au jeune homme de garder une raison saine.
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Car les lèvres de la femme adultère distillent des paroles mielleuses, et sa langue est plus onctueuse que l’huile, mais la fin qu’elle te prépare est amère comme l’absinthe, cruelle comme une épée à deux tranchants (Proverbes 5:3-4).
Aux lèvres du sage qui s’applique à garder la connaissance sont opposées les lèvres de la femme adultère qui cherche à attirer le jeune homme insensé. Dans l’ancien Israël, le miel était la plus sucrée et l’huile la plus onctueuse des substances connues. Ici, elles représentent la tentation avec sa gratification instantanée. Mais elles sont contrastées avec le fil de l’épée et l’absinthe qui est une plante très amère et empoisonnée au point où en arabe, absinthe a valeur de malédiction.
Si le jeune homme se laisse séduire, il connaîtra l’affliction et la détresse.
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pas-de-la-kaamelott · 2 years
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What if...Caius n’avait pas dénoncé Arturus ?
Ou la torture de caius dans miles ignotus
AN : je suis de retour pour faire du mal à mon enfant mon bébou mon amoureux, my favorite roman boy, aka la p’tite salope du quartier, j’ai nommé : caius camillus.
“On va commencer par une petite dizaine, histoire de se mettre en jambes.” la voix de Glaucia avait pris un accent franchement menaçant.
“Une dizaine de quoi ?” s’entendit-il demander. Il le soupçonnait fortement, mais il voulait en être sûr.
“Bah des coups de fouets !” répondit Procyon. “C’est quoi, ça ?” Il devait montrer quelque chose, mais ce débile n’avait pas compris que étant dos à eux, il ne voyait pas ce qu’ils faisaient.
Caius déglutit. Putain, j’en étais sûr, c’est encore moi qui prend. Même Iuventius l’avait prévenu qu’il allait manger. Parce que là c’était pas juste de la bouffe volée ou un entraînement loupé qu’il devait couvrir, c’est :
- que Mani et Arturus étaient entrés alors qu’il était de garde ;
- où ils étaient (même s’il ne le savait pas, c’était plus que probable qu’on le lui demande) ;
- que c’était Arturus qui avait marravé la gueule à Glaucia.
Deux possiblités s’offraient à lui. Soit il avouait tout, tout de suite, et avec un peu de chance il éviterait le fouet, mais il perdrait la confiance, voire même l’amitié des quatre autres. Soit il fermait sa gueule, pour changer, mais il pouvait dire au revoir à son intégrité physique.
“Quelque chose à ajouter avant qu’on commence ?” susurra Glaucia d’une voix dégoulinante de miel.
Caius prit une décision. Rien que pour emmerder cette horrible voix, il allait garder les mâchoires fermement serrées. 
Elles ne le restèrent pas longtemps, le premier coup partit, et lui arracha un sifflement de douleur.
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Comme d’habitude, Falerius se retrouvait à écouter aux portes. Sauf que là, il ne savait pas s’il aurait préféré ne rien entendre. 
“J’vais vraiment finir par te saigner, tu le comprends, ça, Caius ?” Glaucia criait. “Si tu me réponds pas, crois moi que tu vas pas apprécier la suite des évènements !”
Claquement dans l’air. Cri de douleur.
“Et dire que ça irait tellement plus vite si tu me disais tout ! Un nom et je te laisserais tranquille !”
Un autre claquement sec. Un autre hurlement. Une respiration hachée.
“Eh.” 
Un murmure de l’autre bout du couloir attira l’attention de Falerius. Papinius avait dû entendre tout ce raffut et rassembler assez de courage pour venir voir. 
“Caius ?” demanda-t-il doucement, pointant vers la pièce où se trouvaient leur ami et leurs supérieurs.
Falerius acquiesça. Papinius vint le rejoindre sur la pointe des pieds, non sans faire la grimace quand encore un autre coup de fouet suivi de la plainte douloureuse du prisonnier résonnèrent contre les murs.
“Il a bavé ?” interrogea le plus petit.
Son camarade secoua la tête. Jusqu’ici, Caius avait tenu, avec une étonnante résilience. Ce qui inquiétait le plus Falerius, outre le fait que si ses connards de supérieurs continuaient à ce rythme là, Caius allait peut-être vraiment y passer, c’est qu’il n’en puisse plus et avoue la culpabilité d’Arturus. Là, ils seraient tous dans une merde noire.
“Pour la dernière fois, Caius !” Glaucia s’était remis à hurler. “Qui m’a frappé hier soir ?!”
Des sons rauques parvinrent aux oreilles des deux soldats. 
“De quoi ? Parle plus fort, j’entends rien !”
Falerius et Papinius échangèrent un regard horrifié. Caius allait parler, il allait parler et dénoncer Arturus. 
“A-a...” la voix de Caius était brisée et rocailleuse, après presque deux heures de coups de fouets.
Oh non. Ca y est, c’était la fin des haricots pour eux, Caius avait craqué. 
“A-all-ez-”
“Allez où ?” demanda Glaucia, qui semblait s’être éloigné des tentures qui faisaient office de porte et rapproché du jeune homme retenu debout par les menottes pendantes au plafond. “Tu sais où ils sont, Manilius et l’autre qui m’a tapé ?”
Si Falerius ou Papinius avait repoussé un pan du tissu de la porte, il aurait pu voir Glaucia penché vers le visage trempé de sueur et de larmes de Caius, qui essayait tant bien que mal de former ses syllabes.
“Allez vous f-faire foutre.” arriva-t-il à articuler. 
Les deux soldats à l’entrée entendirent ce qui ressemblait fort à un coup de poing et une respiration qui se coupait brutalement. 
“Très mauvais choix que t’as fait là.” disait Glaucia, sa voix bien trop calme pour que ce soit rassurant. “Alors écoute-moi bien, espèce de petite salope de soldat, vu que tu veux pas parler, on se débrouillera sans toi, mais par contre je te garantis que tu ressortiras pas vivant d’ici. Je vais donner l’ordre à celui-là de persévérer avec le fouet jusqu’à ce que tu ressembles à un vieux chiffon moisi accroché à la fenêtre, et après, on te laissera crever la bouche ouverte dans la rue. Et si par le plus grand des hasards tu survis, on te traquera jusqu’à ce que tu reviennes à la caserne. Parce que tant que tu vis, tu bosses ici, compris ?”
Les pas du dirigeant de la caserne se rapprochèrent dangereusement de la porte. Falerius et Papinius allèrent se cacher aussi vite et silencieusement qu’ils purent, entendant déjà les coups de fouets repartir de concert avec les cris d’animal blessé de Caius. Une fois Glaucia passé, Papinius chuchota :
“Faut faire quelque chose. Ils vont le buter pour de vrai.”
“On peut pas foncer dans le tas et péter la tête à Procyon, fais pas ton Mani.” répondit Falerius. “Faut prévenir Arturus, il saura quoi faire, lui.”
“Mais comment ? Tu sais où il est, ptêt ?”
“Je sais qui le sait. Ecoute, voilà ce qu’on fait : tu restes là, et t’attends qu’ils le balancent dehors. Là, si je suis pas déjà revenu, t’essaies de le cacher quelque part. Moi, je vais chercher le mec qui sait où sont les autres, je lui dis ce qui se passe, je reviens et il nous mènera à leur planque.”
Papinius réfléchit une minute à ce plan.
“Ok.”
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Falerius courait comme un dératé à travers les rues de Rome. 
Un marchand de citrons. C’était tout ce qu’il savait de Verinus, le gars qui voulait toujours leur refiler des merdes quand ils étaient en patrouille ou en perm’, mais c’était aussi le seul gars qui savait où était Manilius et Arturus. 
Enfin il arrivait aux allées marchandes. Se frayant un chemin à travers la foule, Falerius avisa un petit stand de citrons et reconnut les épaisses boucles noires et le petit chapeau de Verinus. 
“Hep ! Verinus !”
“Qui le demande ?” répondit l’autre avec un sourire badin. “Ah mais attends, je vous connais ! Vous êtes à la caserne, nan ?”
“Ouais. J’ai besoin de vous.”
“Pour ?”
“Faut que vous préveniez Arturus et Mani, dites-leur que Caius a été interrogé par Glaucia et qu’on a besoin d’eux. Qu’ils bougent pas de leur planque, mais qu’il faut qu’ils se tiennent près à réceptionner.”
“Attendez attendez attendez, vous êtes qui, déjà ?”
“C’est pas important. Dites-leur que je suis un ami. Ah et aussi : que Caius a pas bavé. Et après, faut que vous veniez me rejoindre devant la caserne et que vous nous aidiez.”
“Mais pour quoi faire ? Et pis attendez, qu’est-ce qui me dit que c’est pas un coup fourré ?”
“D’une, parce que Caius pourra sûrement pas marcher et donc qu’on sera pas trop de trois pour le porter, et de deux, non c’est pas un coup fourré- tenez, je m’appelle Lucius Falerius. Voilà. Pourquoi je vous dirais mon nom si c’était un coup fourré ? Vous pourriez parfaitement me dénoncer comme complice de Mani et Arturus.”
Le marchand sembla considérer ce que le soldat disait, puis acquiesça.
“Ok, je vais voir avec eux.”
“Parfait. Par contre, grouillez-vous. Il s’en sortira vraiment pas, Caius, si on le soigne pas.”
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Malheureusement, Falerius avait vu juste. 
Il était revenu pile à temps à la caserne pour voir Caius se faire physiquement jeter dehors, atterrissant durement au sol, son sang tachant déjà les pavés. Une fois que les deux gardes furent rentrés à l’intérieur, lui et Papinius se précipitèrent sur leur ami.
Il était à peine conscient, et les longues marques sanguinolentes qui barraient presque tout son dos n’étaient vraiment pas belles à voir.
“Caius, c’est nous.” appela Papinius tandis qu’ils attrapaient chacun un bras pour le relever. “Allez, lève-toi, faut pas rester là.”
Faire jouer ses muscles aussi soudainement et aussi fort n’était apparemment pas une bonne idée, puisque le visage du soldat blessé se chiffonna en une expression douloureuse, un grognement d’inconfort s’échappant de ses lèvres. 
“Pardon, pardon !” s’exclama Falerius. “Je suis vraiment désolé mais faut qu’on bouge maintenant, mon vieux.”
Fort heureusement, c’est le moment que choisit Verinus pour faire son entrée. Son sourire se mua en une expression légèrement dégoûtée à la vue du trio.
“Ou-la ! Ah ouais, il est méchamment amoché, votre copain.”
“Aidez-nous plutôt. Voilà, prenez la taille, à trois on le met debout, un, deux, trois-”
L’ascension sur ses deux jambes ne fut pas sans douleur pour Caius, mais au moins Falerius et Papinius avaient une prise solide sous ses aisselles qui l’empêchait de se rétamer lamentablement au sol. 
“Venez,” dit Verinus. “J’ai le feu vert des deux autres, on filoche.”
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Des coups sur le mur à côté de la porte se firent entendre dans le petit appartement de Licinia.
“C’est qui ?” demanda Manilius.
“C’est Verinus ! Et les trois autres !”
“Entrez !”
Manilius ne savait de toute façon pas à quoi s’attendre. Mais la vue d’un Caius ensanglanté, tenant à peine debout, soutenu par un Falerius à la mine inquiète et un Papinius dégoulinant de sueur, ne faisait sûrement pas partie des scénarios qu’il s’était imaginé. 
Ils avaient déjà traîné le lit plus au milieu de la pièce, et Licinia, à peine dérangée par la situation, indiqua aux deux soldats :
“Posez-le là, voilà sur le ventre, parfait.”
Le dos de Caius n’était qu’un fatras de plaies ouvertes, certaines barrant presque toute la longueur, d’autres plus petites mais plus profondes laissaient échapper un sang sombre. Licinia fut plus réactive que lui, car elle saisit le seau d’eau près de la porte et s’affaira à tremper plusieurs chiffons jusqu’à la dernière fibre.
“Il est où Arturus ?” demanda Papinius.
“Parti avec Julia chercher des trucs pour le soigner. C’était assez vague “il va pas être frais”, alors je suppose qu’ils sont allés prendre plein de trucs.”
“Et toi, Mani ?” interpella Falerius. Il avait un petit sourire compréhensif. “Tu tiens le coup ?”
Manilius lui rendit son sourire.
“Je suis en train de virer dingue.”
Des pas résonnèrent dans les escaliers, et très vite, Arturus et Julia étaient entrés.
“Oh putain.” laissa échapper le jeune homme à la vue de Caius. Julia avait mis une main devant sa bouche, l’air horrifiée à la vue du sang. “Ils y sont pas allés de main morte.”
“Vous êtes vraiment sûrs qu’il a rien dit ?” questionna Manilius à l’intention de leurs deux autres amis.
“Certain.” assura Falerius. “J’étais là presque tout le long, le seul truc qu’il ait dit, c’était à Glaucia, et il l’a envoyé chier.”
“Non ? Caius ?” interrompit Manilius, un sourire joueur naissant sur son visage. “Caius Camillus a envoyé chier Glaucia ? Z’êtes sûr que vous nous avez ramené le vrai Caius ?”
“Je cite : allez vous faire foutre.”
“Putain, faudra que je le félicite.”
“Non, si tu pouvais éviter d’encourager, toi, ce serait pas plus mal.” rétorqua Arturus, posant le petit baluchon qu’il avait à la main. “Bon, c’est bien gentil tout ça, mais nous on a rapporté des compresses et au moins deux kilos d’onguent. Quand à vous,” dit-il en se tournant vers Falerius et Papinius. “la nuit va bientôt tomber, faut que vous retourniez à la caserne.”
“Et Caius ?” demanda Papinius.
“Vous inquiétez pas, on s’occupe de tout. On vous fera passer le message quand il sera en état de ressortir.”
Les deux soldats quittèrent l’appartement, non sans jeter un dernier regard inquiet à leur camarade. Ils étaient trop jeunes et trop fiers pour l’avouer à voix haute, mais leur petit groupe de potes, c’était leur seule famille. 
Licinia lança deux chiffons trempés à Manilius et Arturus.
“Tenez, rendez-vous utile, faites en sorte que ça arrête de dégueulasser mes draps et mon plancher. On s’occupe des médocs avec Julia.”
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Dix minutes qu’ils nettoyaient, mais il semblait toujours y avoir autant de sang. Etalé, mais toujours là.
La semi-conscience de Caius se ponctuait de légères plaintes, quand un des deux infirmiers nouvellement nommés touchait un point particulièrement douloureux. Les filles arrivèrent près d’eux avec assez de compresses enduites d’onguent pour transformer le pauvre soldat en ce truc des égyptiens, là, les momies. L’application de la première compresse glacée réveilla d’un coup Caius, qui eut un sursaut de douleur ; la seule raison pour laquelle il n’était pas carrément tombé du lit était qu’Arturus l’avait retenu.
“Hé la, doucement !” s’exclama Manilius. Il vint s’accroupir près de la tête du blessé. “C’est froid, ptêt même que ça pique, mais ça va t’aider. Alors essaie de pas bouger, steuplaît.”
“C’est quoi, là ?”
La question de Julia porta leurs regards vers un imposant hématome violacé au niveau du ventre de Caius, maintenant visible grâce à sa position sur le côté. 
“Bah il s’est pris une mandale, hein.” intervint Verinus, qui jusqu’ici avait gardé un silence providentiel. “Une de plus, une de moins...”
“Non mais ça si on fait pas gaffe...” commença Arturus. “La dernière fois que je m’étais fait tapé dans le bide à l’entraînement, à l’infirmerie ils ont dit que ça pouvait toucher les organes, carrément.”
Il vint apposer une main sur le bleu, et appuya légèrement sur la peau. La réaction de Caius fut presque immédiate, qui se manifesta en une espèce de couinement. Manilius vint écarter les boucles brunes collées aux tempes de l’autre par la sueur. Il fronça les sourcils, et mit sa main toute entière sur son front. Caius était brûlant.
“Y’a de la fièvre.”
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La nuit fut très, très longue. 
Ils avaient réussi à caler leur ami sur le flanc, ce qui permettait de lui éviter de clamser étouffé pendant la nuit, mais c’était à peu près la seule victoire dont ils pouvaient se targuer. Arturus avait dû aussi rentrer à la caserne, sous peine que son absence ne finisse par se faire remarquer, Verinus squattait le lit d’en haut tandis que Julia, Licinia et Manilius prenait des tours de garde. La situation ne s’était pas, mais alors pas du tout améliorée, car Caius nageait en plein délire de fièvre, son sommeil déjà bien agité entrecoupé de périodes d’éveil douloureuses. Face à ça, ses amis n’étaient armés que de linges plongés dans l’eau fraîche.
Mais au matin, la fièvre était complètement retombée, donc ils ne pouvaient pas dire qu’ils avaient fait tout ce travail pour rien. 
Caius s’éveilla lentement.
Il était toujours allongé sur la surface solide qu’il avait senti sous lui pendant les derniers...jours ? heures ? semaines ? qui s’étaient écoulés depuis qu’il avait perdu connaissance dans le bureau de Glaucia. Il esquissa un mouvement : son dos lui faisait toujours un mal de chien, mais moins qu’avant. 
“Caius ?”
La voix bien reconnaissable de Manilius le convainquit d’ouvrir les yeux, malgré le fait que ses paupières lui semblaient peser une tonne. Son ami se tenait au-dessus de lui, et parla à quelqu’un qu’il ne voyait pas :
“C’est bon, il est avec nous.”
Arturus arriva dans son champ de vision, tout en armure. Mais ce n’était pas son armure de soldat.
“...Je rêve ou t’es en costard de centurion ?” Les mots étaient pâteux dans sa bouche, mais ils étaient là, il en fallait peu pour soulager les deux amis.
“T’as loupé deux trois trucs. Ca me scie les épaules, cette merde.”
“Passe-le moi alors, t’façon ça m’ira mieux. Tu ressembles à une charrette.”
Arturus se pencha vers Manilius.
“T’es sûr que la fièvre est retombée ?”
“Oui, il se fout juste de ta gueule, là.” lui répondit son meilleur ami. 
“Ah bah bien.”
Les épaules de Caius tressautèrent dans un rire silencieux.
“Bon, moi je passais juste voir comment ça allait, mais là faut vraiment que je file, sinon ça va gueuler, à la caserne.”
“T’es centurion, pauv’ tâche.” lui rappela Caius. “Personne à plus le droit de t’engueuler si tu rentres pas à l’heure.”
Arturus médita un instant sur cette information. 
“Moui, oui c’est pas faux. Bon. Je vous laisse.”
Comme il s’en allait, Manilius lui tendit un bol empli d’eau fraîche. Le délicieux liquide faisait des merveilles pour sa gorge rêche. Avec un peu d’aide, Caius parvint à s’asseoir sur le lit.
“T’es chez ma meuf.” répondit Manilius à sa question silencieuse. “Licinia.”
“Salut.”
Une jolie brune étendait son linge sur la corde raccrochée à sa fenêtre.
“T’en a bavé, et nous aussi.” Manilius reprit son attention. “Encore un peu et ils t’auraient buté, ces connards. C’est vrai que t’as dit à Glaucia d’aller se faire foutre ?”
Caius pouvait pratiquement entendre Licinia lever les yeux au ciel.
“Blague à part,” reprit son ami. “Merci de pas avoir cafté. Y’en a qui auraient tout balancé rien qu’à la mention du fouet.”
“Vous auriez fait la même chose pour moi.”
“N’empêche.”
“Par contre, si on pouvait éviter que ça devienne récurrent que je casque autant pour vos conneries, franchement ça m’arrangerait.”
“Je peux pas te promettre que je ferais plus de conneries, tu me croiras pas en plus.” répondit Manilius avec un grand sourire. “Tiens, on t’as chipé de la bouffe.”
Once again je voulais que ce soit un p’tit truc et là à vu de pieds ça doit bien faire dans ses 3k. Quand est-ce que j’arrêterais
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alexar60 · 4 years
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Transparent le jour pour des amours nocturnes
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Comme d’habitude, elle ne me remarqua pas. Elle passa devant moi fixant du regard les élèves perturbateurs dans le couloir sans même un bonjour. Son air sévère, ses cheveux tirés en arrière, sa tenue de chef d’entreprise lui valurent le joli sobriquet de « peau de vache » des étudiants les plus respectueux, car pour les autres, c’était plutôt proche  de « la salope ». Et quand elle me croise, je ne peux pas dire le contraire puisqu’elle m’ignore totalement.
Mon statut de bibliothécaire ne me permettait pas d’entrer dans les petits papiers de la proviseure-adjointe. On ne fréquentait pas le même monde. Alors c’est tout à fait normal bien qu’impoli que de passer sans même un sourire ou un bonjour quel que soit l’endroit. Devant le CDI, dans les couloirs du collège, dans les bureaux administratifs, dans la cantine. Elle avait ses proches, j’avais les miens et c’était très bien.
Je la regardai crier sur les élèves. Ils devaient être en étude, dès lors, elle les amena directement en salle de surveillance. Les quatre adolescents ne faisaient pas les fiers. Elle avait la réputation de pratiquer la boxe française et ça chez les jeunes, ça se respecte. Avant d’ouvrir la porte de la bibliothèque, je la regardai marcher comme un homme dans son tailleur de grenouille de bénitier. A travers le hublot de la porte, je l’ai revue accompagnant une pionne qu’elle engueulait parce qu’elle venait de faire son taf. Un peu plus tard, elle entra dans le centre de documentation. Comme à chaque fois, elle passa devant moi ; assis derrière le bureau de l’entrée, j’enregistrai le prêt d’un livre. Elle ne répondit pas à mon salut mais à celui de l’élève qui attendait le livre. Elle partit afficher son sourire à ma supérieure, lui annonçant une bonne nouvelle dont on n’avait que faire. Puis, elle sortit sans même un regard dans ma direction.
Il en était de même à la cantine. Je mangeai avec les profs qui ne me considéraient pas comme un surveillant ou un banal assistant. J’étais leur égal. Avec eux, je m’amusais, nos discussions étaient délirantes. Soudain, elle entra avec son air pet sec. Elle prit un plateau avant de faire la queue et de se servir. Dans la salle voisine, à la table la plus proche des élèves, un troisième ne put retenir une connerie à son sujet: « Tiens, vlà peau de vache ! Elle va encore prendre de la salade pour garder la ligne... C’est normal pour une vache ! » A ses mots, s’ajoutèrent ceux de ses camarades à l’humour libidineux genre : « il serait temps qu’elle bouffe de la saucisse, ça la décoincerait » mais aussi, « je me ferai bien un sauté de vache…Faut la décoincer du cul, elle sera plus aimable » et j’en passe. Aucun prof n’intervint en jouant les sourds malgré leurs sourires pincés.
Pendant ce temps, Je relisais le petit mot: « Ce soir, devant le restau place royale ». C’était son écriture. Elle avait déposé le message discrètement sur mon bureau en entrant dans la bibliothèque. Il était volontairement chiffonné pour passer inaperçu et ne pas être lu par un autre. S’ils savaient qu’on était ensemble depuis la fac, ils me détesteraient ou l’apprécieraient. Je rangeai le mot, lorsqu’elle passa devant notre table sans jeter le moindre regard envers moi. Elle s’adressa à un prof d’anglais au sujet d’un projet pédagogique, à une prof de math lui demandant des nouvelles de son fils malade. Puis elle partit rejoindre la bureaucratie, des secrétaires gloussant autour du CPE à l’apparence de Johnny Depp version 21, jump Street. Elle accompagna les glouglous en riant avec elles sur les blagues à deux balles du bellâtre.
Dès qu’on se croisait dans la journée, elle faisait mine de ne pas me connaitre, marchant en faisant du bruit avec ses talons hauts. Ils étaient reconnaissables de loin et résonnaient dès qu’elle s’engouffrait dans un couloir désert. Mon après-midi se passa à conseiller, surveiller et gronder les élèves trop-bruyants. Puis vint la fermeture. Elle passa devant moi, la sacoche en épaulière. Elle entra dans la bibliothèque pour dire au revoir à la documentaliste en chef sans même jeter un œil sur moi. Après son départ, je remarquai un nouveau petit morceau de papier froissé sur le bureau que je venais de ranger : «Ne tarde pas ».
Elle attendait sagement sur la terrasse du restaurant, une cigarette à la main. Elle souffla de la fumée lorsque je me présentais. Elle se leva, nous nous embrassâmes sans se soucier de savoir si quelqu’un nous connaissait. Elle portait sa jolie robe rouge, celle que je lui avais achetée pour son anniversaire. Ensuite, je me suis assis en face d’elle, juste avant l’arrivée du serveur. Elle était souriante, me regardait avec des yeux qui pétillaient. Je vis le reflet de mon propre regard dans le sien. Elle me parla de la journée qu’elle a eue et que je connaissais déjà. Dès lors, je posai mon index sur ses lèvres rouges en signalant que maintenant, il n’y a plus de collège, il n’y a plus de travail. Il ne reste plus qu’elle et moi. Elle sourit de nouveau et me laissa prendre une bouffée sur sa cigarette. Pendant que nous choisissions dans le menu, elle s’amusait à me faire du pied.
Comme des amoureux, on picorait dans les deux assiettes, goûtant le plat de l’autre comme pour apprendre à se connaitre. Nous restâmes longtemps à manger et se parler tendrement. Quand vint l’addition, le cuistot, un cousin, nous rejoignit en apportant une  bouteille de cognac pour une dégustation digestive. Loin d’être amateur de ce genre d’alcool, j’appréciai toutefois son arôme fort et boisé. Elle taquina légèrement en disant qu’il y avait de la poire. Mon cousin répondit avec un air sérieux : « Il y en a !».
Les clients étaient tous partis depuis longtemps quand nous quittâmes le restaurant. La nuit s’offrait à nous sur cette place soudainement vide de gens et de voitures. Nous marchâmes, sans penser que la nuit était à nous. Elle commença par marcher sur le rebord de la fontaine pour en faire le tour. Elle semblait danser cherchant sans oser à tomber dans l’eau. Mais au dernier moment, je la retins et l’attirai vers moi. Alors, comme une folle envie, nous dansâmes au son d’une musique imaginaire et silencieuse. J’avais en tête : « I’m Kissing you » de Des’ree.
Nous sortîmes de notre slow en entendant les sifflements d’un groupe de jeunes qui se promenaient. Nous abandonnâmes la rue en se tenant par la main comme deux idiots amoureux. Puis, alors que nous arrivions devant chez moi, elle chuchota simplement qu’elle avait envie d’entendre la mer. Il était tard, pourtant, nous nous dirigeâmes vers ma voiture et partîmes pour une escapade nocturne. Il était définitivement fini le moment où j’étais transparent.
Il n’y avait pas beaucoup de circulation. Nous hésitâmes entre plusieurs endroits. Finalement, nous partîmes en direction de Pornic et ses plages isolées. Le trajet me parut agréablement long. Elle regardait l’obscurité du ciel qui se confondait avec le paysage. Tout était noir, impossible de reconnaitre quoi que ce soit. De temps en temps, elle frémit prise par le froid qui s’engouffrait dans la voiture ; elle utilisa mon manteau comme couverture et doucement, elle ferma les yeux en affirmant qu’elle se sentait bien. Les feux des quelques véhicules rencontrés m’éclairaient. Moi aussi, je me sentais bien !
Quand nous arrivâmes à destination, elle sortit de la voiture avant même que j’éteigne le moteur. Elle retira ses chaussures et courut sur le sable. L’odeur iodée m’enivrait agréablement. Le bruit des vagues l’attira comme une mouche sur un pot de miel. Je la cherchai au milieu de l’obscurité dans laquelle scintillait des milliers d’étoiles. On ne voyait rien à l’horizon, pourtant, par beau temps, on pouvait apercevoir l’ile de Noirmoutier. Soudain, elle m’appela. Je la retrouvai assise sur le sable. Elle écoutait la mer divaguer. Je m’assis à côté d’elle. Elle posa sa tête sur mon épaule. J’oubliai l’odeur iodé pour son parfum de vanille et de fleur d’oranger. Dans la tête, la voix de Des’ree continuait à chanter Roméo et Juliette.
Nous restâmes presqu’une heure à braver le froid et le vent sur la plage. Nous discutâmes de nous, de nos souvenirs d’étudiants, du weekend prochain. Elle proposa de rendre visite à sa famille, elle voulait que je vienne. Je demandai en souriant quel intérêt alors que d’habitude, on s’aime en secret. Elle laissa échapper un soupir et passa son bras contre ma taille pour mieux m’enlacer. Elle avait froid, moi aussi, mais on était bien.
Nous dormîmes dans la CORSA après avoir fait l’amour. C’était un jeu entre elle et moi. Nous commençâmes dans l’auto et finîmes complètement nus sur le capot. Entretemps, nous avions dansé nus sur le parking au son d’une playlist de chansons espagnoles. C’était une envie, une folie de s’afficher comme la fois où nous avons sauté par-dessus le portail fermé d’un parc parce qu’elle voulait baiser sur un banc public. Comme les nombreuses fois où nous avons baisé contre un mur dans une ruelle perdue, dans un champ sous le clair de lune. Comme la fois où nous sommes entrés au collège en pleine nuit et fait l’amour sur son bureau. Je ne fermai l’œil qu’une heure après, on se berçait sur la banquette arrière sans pouvoir vraiment dormir.
Le soleil se levait à peine quand nous retournâmes sur Nantes. Il sortait fièrement son jaune orangé  de l’arrière-pays. Je la déposai, rentrai chez moi prendre une douche. Ensuite, je partis travailler. Au collège, elle passa à côté de moi sans même dire bonjour, sans me regarder. J’étais de nouveau transparent jusqu’au soir, jusqu’à notre prochaine folie nocturne.
Alex@r60 – août 2020
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carolinedejoie · 4 years
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Petites oiselles de mauvais augure ou l'amour et la violence de Procné et Philomèle
Atelier corps genre art – EFFiGiE Réponse à l'appel à projets pour l'exposition « L'Amour et la Violence » Proposition de performance
Caroline Dejoie
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PROTOCOLE :
J'aimerais proposer une tentative de réappropriation du mythe de Procné et Philomèle, librement inspirée de la version issue des Métamorphoses d'Ovide. L'amour sororal et la récupération de la violence s'y font outils de sortie de la condition féminine riquiqui et étouffante, pour transitionner vers un devenir-autre chose : volatiles mutantes, ogresses queer hybrides et animalEs plurielles à mille têtes, misandres, perverses et plus que jamais, puissantes.
Le texte est enregistré et monté au préalable par moi. Il est diffusé dans l'espace d'exposition.
Nous sommes deux femmes sur scène. Nues et debout. Nous appliquons minutieusement du miel et des plumes sur le corps de l'une et l'autre pendant toute la durée de l'enregistrement (environ 15 minutes), afin de muter en oiselles hybrides / ogresses siamoises à plumes / sirènes volantes / harpies vengeresses, etc.
Ma partenaire sera mon amie Patrycja Toczec.
NB : Le texte est susceptible d'être légèrement modifié pendant la phase de travail.
Matériel : plumes, miel, dispositif de diffusion sonore, lumières (à définir).
TEXTE :
TW : Viol, violences mysogines, infanticide, cannibalisme.
« Je suis Procné. Ma soeur Philomèle, est une survivante. Elle a survécu au viol. C'est mon mari, Térée, qui l'a violée. Ça aurait pu être n'importe quel autre mari, n'importe quel autre mec, n'importe quel autre homme de n'importe quelle autre histoire. À la place de Philomèle, ça aurait pu être moi, ou toi, ou elle, ou n'importe laquelle d'entre nous. Car c'est nous contre eux, moi et ma sœur contre Térée, nous toustes contre nos violeurs.
J'ai été mariée à Térée sans le connaître, dans les mythes antiques ça se fait beaucoup. Il était roi de quelque chose mais ça n'a pas d'importance, ce n'est pas son histoire. C'est celle de Philomèle et la mienne. Je vivais avec Térée loin de ma famille. Mais Philomèle me manquait tant que j'ai demandé à mon mari d'aller la chercher pour qu'elle vienne vivre avec nous. Il a accepté, il ne la connaissait pas, ne l'avait jamais vue. Alors il est allé la chercher chez mon père. Et là, l'histoire raconte qu'elle était tellement belle qu'il n'a pas pu résister à ses charmes, et donc il l'a violée. Voilà ce que l'histoire raconte. Moi ce que je raconte c'est que ce genre d'histoires poussent les hommes cis hétéros à penser que le physique des femmes* justifie qu'ils les violent. Voire qu'ils les tuent. Et que ce sont eux les victimes dans l'histoire, piégés par les méchantes femmes fatales.
La suite de l'histoire est assez révélatrice de comment se passent les choses dans la mythologie comme dans la vraie vie, pour celles d'entre nous qui survivent au viol. On nous empêche de parler. Térée a coupé la langue de Philomèle. On peut difficilement faire plus littérale comme métaphore. Ensuite il l'a enfermée dans une putain de bergerie, il a ordonné à son garde de l'y garder pour toute la vie, et il est rentré à la maison où je l'attendais avec un gigot d'agneau et ses pantoufles, et il m'a dit, tout peneau, qu'il était trop déso mais que ma sœur n'avait pas survécu au voyage.
J'ai beaucoup beaucoup beaucoup pleuré. J'ai continué à faire des gigots d'agneaux et à aligner les pantoufles près du canapé, j'ai laissé mon mari me faire un enfant : on l'a appelé Itys. Mais je n'étais plus complètement vivante. En réalité, j'étais à moitié morte. J'avais le cœur brisé. J'avais perdu ma sœur.
Un jour, ma servante m'a amenée une tapisserie en secret. Je l'ai étendue au sol. Et là... toute l'histoire y était racontée. Philomèle, dans sa bergerie, avait brodé toute la vérité et me l'avait faite parvenir. Je comprenais. Je reprenais vie. Un feu s'était allumé en moi, m'avait sortie de ma torpeur : c'était de la colère, c'était de la rage, des sentiments que je ne m'étais jamais autorisée à ressentir auparavant.
Le lendemain c'était les fêtes de Dyonisos. J'ai semé Térée. J'ai retrouvé ma sœur. J'ai libéré Philomèle. Une fois réunies, nous étions enfin capables de voir la vérité : Térée ce chien de la casse ne méritait que le pire. Sur le chemin du retour vers lui, nous avons relu Valérie Solanas, écouté Virginie Despentes dans Les Couilles sur la Table nous dire que tant que les mecs n'auront pas peur de se faire taillader la bite à coups de cutter, ils continueront tout simplement de nous violer. On a acquiescé, calmement. Et puis on a fait un brainstorming pour mettre au point notre vengeance. Le problème n'était pas Térée, mais le système tout entier, cela dit on avait quand même vachement envie de le faire souffrir. J'ai repensé à Chloé Delaume qui parle dans ses livres de « la bonne mère de famille, blanche, bien assignée, qui d'un seul coup peut utiliser le mixeur à d'autres fins que de nourrir la famille ; voire même elle peut s'en nourrir. ». J'avais trop envie d'être ce genre de femme. En fait j'avais carrément envie de cesser d'être une femme parce que la définition qu'on m'en avait donné était trop étriquée pour contenir toute la rage, toute l'énergie et la violence que je sentais bouillir en moi. Je réévaluais mes modèles de féminité, et tout en haut de ma liste de femmes* inspirantes, je plaçais ma sœur Philomèle, que le mutisme, la colère et des années de séquestration avec des moutons, avaient transformée en une créature puissante et terrifiante. Un feu brûlait dans sa poitrine, dans ses bras ses jambes et son ventre, c'était électrique, elle avait soif du sang des agresseurs, et c'était communicatif.
Je crois que c'est ça l'amour. Aimer quelqu'une si fort qu'elle fait surgir des contrés inexplorées de notre être. Se sentir transformée. La rage et la violence, je les ai probablement toujours eu en moi, et Philomèle aussi. On avait simplement été dressées pour l'oublier. Ça s'appelle l'hétérosexualité. L'amour de ma sœur m'a permis de gratter le vernis qu'on m'avait appliqué, de découvrir tout ça et de me faire sortir de la case riquiqui de la féminité dans laquelle j'étouffais.
Alors nous n'étions plus qu'une, ogresse hybride à double tête partageant une parole unique. Nous étions plus que deux, les voix de celles qui inspiraient notre vengeance à venir se mêlaient à nos corps désormais pluriels. Monstrueuses et pailletées, nous avancions sûres de nous, en excès de vitesse sur la nationale qui nous ramenait à ce violeur de Térée.
Une fois à la maison, nous avons tué Itys, mon fils. Dans le système hétéro, n'oublions pas que les enfants sont aussi l'instrument de la domination des femmes, et ce gosse avait tout l'air d'être parti pour devenir la copie conforme de son père, un homme cis het blanc bourgeois qui me prenait pour sa bonniche et envisageait une école de commerce après le bac. On ne s’émouvra donc pas de sa mort.
Térée avait passé une mauvaise journée aux fêtes de Dionysos. Et comme je n'étais pas là, il avait cherché ses pantoufles toute la soirée. Quand il me vit, il m'envoya fissa lui préparer un gigot d'agneau. Alors, seules dans la cuisine, Philomèle et moi avons cuisiné le fils pour le servir au père. Une fois qu'il eut fini de dîner, Térée demanda où était Itys, et je répondis, tandis que Philomèle surgit derrière mon épaule et fit rouler la tête du garçon jusqu'aux pieds de mon mari :
« Ton fils est avec toi »
Philomèle et moi aurions dû mourir ce soir là. Mon mari aurait dû nous tuer. Mais ce ne fut pas le cas. Pour une fois, le mari floué ne tua pas son épouse et sa belle sœur. Pas de double féminicide dans cette histoire. Car nous n'étions déjà plus des femmes. L'amour et la violence que nous avions trouvé en nous, nous avaient transformées en quelque chose d'autre. Quelque chose de bien supérieur à Térée, de bien supérieur aux hommes. Nous prîmes la forme d'oiseaux – moi rossignol, elle hirondelle. Petites oiselles mutantes de mauvais augure, sirènes siamoises d'un autre temps, hyènes infanticides et hystériques, sœurs perverses, violentes, et misandres, ensemble nous avions fait exploser la cage de la féminité dans laquelle nous avions été élevées. Nous avions muté, abandonné la condition de femmes dorénavant incompatible avec nos ailes.
Redirige ton amour vers tes sœurs. Récupère la violence qu'on t'a confisqué. Alors nous volerons. »
REFERENCES, CITATIONS ET INSPIRATIONS
Bibliographie indicative :
CAEYMAEX Florence, DESPRET Vinciane, PIERON Julien (textes réunis et rassemblés par), Habiter le trouble avec Donna Haraway, Dehors, 2019.
CREISSELS Anne, Prêter son corps au mythe. Le féminin et l'art contemporain, Félin, 2009.
DELAUME Chloé, Les Moufflettes d'Atropos, Seuil, 2000.
DELAUME Chloé, Mes bien chères sœurs, Seuil, 2019.
DESPENTES Virginie, King-Kong Théorie, Grasset, 2006.
DESPENTES Virginie, Baise moi, Florent Massot, 1994.
HARAWAY Donna, Manifeste cyborg et autres textes, anthologie établie par Laurence Allard, Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Exils Éditeur, 2007.
LARUE ïan, Libère-toi cyborg ! Le pouvoir transformateur de la science-fiction féministe, Cambourakis, 2018.
OVIDE, Métamorphoses, traduction de Georges Lafaye, Folio, 1992.
PRECIADO Paul B., Un appartement sur Uranus, Grasset et Fasquelle, 2019.
SOLANAS Valérie, SCUM Manifesto (1967), traduction d'Emmanuèle de Lesseps, Mille et une nuits, 2005.
Banque d'images inspirantes :
Rebecca Horn, Federfinger, 1973 (Page issue du catalogue d'exposition « Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses ��, Centre Pompidou Metz, 2019)
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Ana Mendieta, Bird Transformation, 1972
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Blood and feathers, 1974
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Maxime Colin Yves, Première pluie, 2018
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@fifilariflette, Scylla, 2019
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Illustration issue du fanzine réalisé par mon COVEN (projet à l'initiative de l'artiste Nina Santes) octobre 2019 – légende issue du Manifeste de COVEN rédigé en juillet 2019
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Images non sourcées : Philomèle et Procné changées en oiseaux
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Merveilleuses représentations de chimères non sourcées issues du compte instagram @medievalmarginalia
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Je vous remercie de votre attention,
Caroline Dejoie
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aleatelife · 4 years
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Cantique des Cantiques vu sous un autre angle.
Et si ce livre n’était pas ce que beaucoup pense ou on pensé, si la Sulamithe et Salomon n’étaient pas que “l’homme” et la “femme” de cette écrit mais qu’ils étaient, en un sans plus large L’époux et l’épouse dans le cœur de chacun...
Tout commence avec cette question ; “Qu’est ton amant de plus qu’un amant la belle parmi les femmes ?”
(Pour ce billet, je vais uniquement cité les versets dans la version Chouraqui, vous comprendrez si vous lisez ce livre dans d’autre version pourquoi).
Chapitre 5 au début du verset 9 (version André Chouraqui) cette question est pausé par les “filles de Jérusalem” à la Sulamithe et ce qui m’a surpris dans mes longues méditations c’est la fin de la question “la belle parmi les femmes” autrement dit c’est la seule qui est Belle parmi TOUTES les Femmes, je me suis dit, Ah ! Merci Seigneur ! ici tu nous parle encore de ton épouse l’Église et cela, nous mène à Éphésiens chapitre 5 au verset 31 ou Paule site Genèse 2:24 en expliquant au verset 32 que le verset : “l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et ne feront qu'une seule chaire, ” concerne en réalité Christ et son Épouse l’Église on voit clairement ici que l’Écriture quand elle nous parle d’Homme et de Femme ne fais pas allusion premièrement à nous la race humaine en tant que tel, il y un sans bien plus profond.
Revenons maintenant dans nôtre fameux cantique des cantiques ou comme Chouraqui aime le dire “le Poème des Poèmes” parce-que la réponse de la Sulamithe est vraiment magnifique; je cite verset 10 “Mon amant transparent et rouge, éminent au-dessus des myriades” déjà là normalement si vous avez bien lus comme moi vous devriez vous pausé une question, parle t’elle bien d’un être humain ? pour vous donnez une idée ici les myriades fond clairement allusion au anges à l’armée céleste, je ne vais pas faire une étude la dessus, je compte simplement sur le Saint-Esprit pour vous le dévoilé, on continue avec ce parfait amant : verset 11 à 16 “sa tête est d’or vermeil ; ses boucles ondulent, noires comme le corbeau.
Ses yeux, telle des palombes sur des ruisseaux d’eaux, baignent dans du lait, habitent en plénitude.
ses joues, telles une terrasse d’aromates, sont des tours d’épices ; ses lèvres, des lotus, dégoulinent de myrrhe ruisselante.
Ses mains, des sphères d’or remplies d’émeraudes ; son ventre, un bloc d’ivoire évanoui dans des saphirs.
Ses jarrets, des colonnes d’albâtre fondées sur des socles de vermeil. Sa vue comme le Lebanôn, il est élu comme les cèdres.
Son sein est douceurs, son tout désirable. Voilà mon amant, voilà mon compagnon, filles de Ieroushalaîm”.
Alors là, on voit clairement que cette homme est un être céleste en tout cas c’est sur, il n’est pas normal selon la conception de la plupart des gens sur Terre ^^ et si on fait le parallèle, avec les versets d'Apocalypse au chapitre 1 du verset 10 à 18 je cite, pour la forme : “ Je me suis trouvé dans le souffle, au jour adonaïque, et j’ai entendu derrière moi une grande voix, comme celle d’un shophar,
  disant : « Ce que tu vois, écris-le sur un volume. Envoie-le aux sept communautés, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. »
  Je me retourne pour voir la voix qui m’a parlé. M’étant retourné, je vois sept lampes d’or,
  et, au milieu des lampes, un semblable à un fils d’humain, vêtu jusqu’aux pieds, ceint sur les seins, d’une ceinture d’or,
  sa tête et ses cheveux blancs comme laine blanche, comme neige, et ses yeux, comme une flamme de feu.
  Ses pieds, semblables à de l’airain, comme embrasé en une fournaise, sa voix, comme la voix des eaux multiples,
  avec dans sa main droite des étoiles, sept. De sa bouche, une épée à double tranchant sort. Sa face, comme le soleil, brille dans son dynamisme.
  En le voyant, je tombe à ses pieds, comme mort. Il met sa droite sur moi et dit : « Ne frémis pas. Moi, je suis le premier et le dernier,
  le Vivant. J’étais mort et voici, je suis vivant pour les pérennités de pérennités. J’ai les clés de la mort et du Shéol.
Dans ce passage il est question de Jésus-Christ = l’Époux c’est claire, et je pourrais encore cité beaucoup de passage pour vous le démontré, le rapport avec “Cantique des Cantiques” est tout de même frappant il faut l’avouer non ?
Alors sachant ceci mes chers
lecteurs/lectrices on en arrive sûrement à la même conclusion que dans ce merveilleux Poème entre Salomon et son épouse la Sulamithe il est bien question d’un discours allégorique, spirituel ou prophétique (libre à vous, dans juger,) qui ce fait entre l’Esprit de Christ et son Épouse l’Église.
Et ce qui est encore plus merveilleux c’est que tout cela ce passe dans le Cœur/l’être intérieur ; considérons les verset suivants : “ ...le Roi ma fait venir en ses intérieurs”... Chap 1 v 4,
“ il m’a fait venir à la maison du vin son étendard (son bataillon) sur moi, c’est l’Amour”. Chap 2 v 4
“...je trouvai celui qu’aime mon être. Je l’ai saisi et ne le lâcherai pas avant de l’avoir fait venir à la maison de ma mère, dans l’intérieur de ma génitrice.” Chap 3 v 4 
Déjà remarquons ensemble la drôle de coïncidence des versets à chaque fois au verset 4 il s’agit toujours dans ces verset de venir à l’intérieur d’un lieu, maintenant voyons ensemble quel est ce lieu mystérieux;
Chap 4 v 6 à 16 (c’est un peu long comme billet, je sais mais ça en vaut le détour) : “Avant que le jour se gonfle et s’enfuient les ombres, j’irai Vers Moi-Même au mont de la myrrhe, à la colline de l’oliban.  Toi, toute belle, ma compagne, sans vice en toi.  Avec moi du Lebanôn, fiancée, avec moi du Lebanôn, tu viendras ! Tu contempleras de la cime d’Amana, de la cime du Senir et du Hermôn, des tanières de lions, des monts de léopards !  Tu m’as incardié, ma sœur-fiancée, tu m’as incardié d’un seul de tes yeux, d’un seul joyau de tes colliers. Qu’elles sont belles, tes étreintes, ma sœur-fiancée, qu’elles sont bonnes tes étreintes, plus que le vin ! L’odeur de tes huiles plus que tous les aromates ! De nectar, elles dégoulinent, tes lèvres, fiancée ! Le miel et le lait sous ta langue, l’odeur de tes robes ; telle l’odeur du Lebanôn ! Jardin fermé, ma sœur-fiancée, onde fermée, source scellée ! Tes effluves, un paradis de grenades, avec le fruit des succulences, hennés avec nards ; nard, safran, canne et cinnamome avec tous les bois d’oliban ; myrrhe, aloès, avec toutes les têtes d’aromates ! Source des jardins, puits, eaux vives, liquides du Lebanôn !  Éveille-toi, aquilon ! Viens, simoun, gonfle mon jardin ! Que ses aromates ruissellent ! Mon amant est venu dans son jardin ; il mange le fruit de ses succulences.”
Voyez ici au verset 6 la deuxième partie de la première phrase il est écrit “J’irai vers moi-même” n’est-ce pas étrange, et au verset 12 Salomon/l’Époux décrit sa fiancé comme un "Jardin fermé" dans le quel sont tout plein de bon fruits, d’aromates etc. Et le dernier verset la Sulamithe conclu en disant que
“son amant est venu dans son jardin; il mange le fruit de ses succulences”
n’est-ce pas merveilleux, cela signifie qu’en nous il y a un jardin dans le quel Christ aime ce nourrir de bon fruits (en hébreu le mots pour fruits est = au fruits qui ce mange comme au fruit qui est l’acte de produire quelque chose de bon)
Et pour finir au chapitre 6 quand les filles de Jérusalem, demande à la Sulamithe ou est aller son amant au verset 2 elle répond, qu’il est descendu dans son jardin, sur les terrasses d’aromates pour pâturer dans le jardin, pour cueillir des lotus.
Au dedans de nous il y a un jardin qui quand il est bien gardé laisse une place pour que de bon fruits pouce afin que l’Époux puisse venir si reposé et si ravitailler, c'est fabuleux et si nous voulons le contemplé il nous suffit comme le disent les versets suivants d’aller, d’entré au dedans de nous : 
“La voix de mon amant ! Le voici, il vient ! Il bondit sur les monts, il saute sur les collines.  Il ressemble, mon amant, à la gazelle ou au faon des chevreuils… Le voici, il se dresse derrière notre muraille ! Il guette aux fenêtres, il épie aux treillages !
  Il répond, mon amant, et me dit : Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers toi-même !
  Oui, voici, l’hiver est passé, la pluie a cessé, elle s’en est allée.
  Les bourgeons se voient sur terre, le temps du rossignol est arrivé, la voix de la tourterelle s’entend sur notre terre.
  Le figuier embaume ses sycones, les vignes en pousse donnent leur parfum. Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers toi-même !
  Ma palombe aux fentes du rocher, au secret de la marche, fais-moi voir ta vue, fais-moi entendre ta voix ! Oui, ta voix est suave, ta vue harmonieuse”.
Le terme pour “Va vers toi-même” en hébreux Lekh(lèrr) Lekha(rra) signifi d’aller au dedans de sois, de faire l’action d’aller vers sois même dans son être intérieur sachant cela il ne vous reste plus qu'à le mettre en pratique, soyons à l'écoute de l'Esprit en Nous.
Voilà ce billet est terminé, vous comprendrez sûrement maintenant pourquoi, proverbes 4:23 nous exhorte à garder nôtre cœur/être intérieur plus que tout autres choses car de Lui, viennent ou jaillissent les sources de la Vie et cette Vie, c’est Christ en Nous qui comme on la vue ce nourrie du Jardin de nos cœurs !
Libre à vous de commenté ce billet ça fait toujours plaisir d’avoir différent point de vue je mettrais bientôt une petite vidéo qui parle du même sujet.  
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jesuisgay22 · 4 years
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Rencontre Gay : Le top 5 des pires erreurs qui risquent de vous coûter cher
C'est une chose de trouver l’homo de ses rêves, mais c'en est une autre de le garder.
En tant qu'entremetteurs, nous vous donnons des conseils dans chacune des différentes phases du processus de rencontre. Les rencontres entre gays sont difficiles dans le meilleur des cas, mais se permettre d'être vulnérable avec un homme que l'on aime - et peut-être même que l'on aime - s'accompagne d'une vulnérabilité inéluctable à être blessé - et à faire des erreurs.
N'ayez pas peur, ici nous avons identifié cinq des plus grandes erreurs de rencontres gays que nous avons vues au cours de nos années de travail en tant que conseillers. Poursuivez votre lecture et voyez si vous avez rencontré l'un de ces pièges - ou si vous êtes sur le point de tomber dedan.
1. Faire des compromis sur ce qui compte pour vous
Lorsqu'il s'agit des aspects d'une relation à long terme qui comptent le plus pour vous, le compromis peut être un jeu dangereux. Le rôle d'un entremetteur consiste en partie à mettre en relation des personnes qui aspirent aux mêmes choses dans la vie, en particulier lorsqu'il s'agit des principaux facteurs de rupture, à savoir le mariage et les enfants. Si l'un de vous veut des enfants et l'autre pas, les fissures peuvent se transformer en crevasses. Il n'est pas juste pour l'un et l'autre - ni d'ailleurs pour les enfants potentiels - de ne pas être totalement d'accord.
De même, si l'un de vous rêve de mariage et que l'autre estime que cela ne vaut pas la peine, il vaut mieux en discuter maintenant, et non plus à l'avenir, où il pourrait être trop tard pour réparer les dommages causés par le ressentiment sous-jacent. Bien entendu, il n'y a pas de sujets à aborder très tôt dans la relation - c'est pourquoi il est absolument indispensable de veiller à ce que votre entremetteuse ne vous mette en relation qu'avec un homme qui souhaite également des enfants ou le mariage, par exemple. Il est tellement plus facile de se détendre et de profiter de la romance naissante et naissante entre vous si vous savez que les principaux éléments de rupture à long terme sont déjà convenus.
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2. Rupture de la communication
Le stéréotype selon lequel les hommes luttent quelque peu contre la répression émotionnelle n'est, d'après mon expérience d'entremetteur, pas à mille lieues de la vérité, et cette notion est aussi pertinente pour les homosexuels que pour les hétéros. Si deux gentlemen ne peuvent pas exprimer assez clairement l'un à l'autre comment ils ressentent leur relation, des problèmes sont inévitables. La clé est de briser cette envie masculine classique de "se retirer dans sa caverne" et d'embrasser ses émotions ; souvenez-vous que ce sont ces mêmes émotions qui ont courtisé votre homme au départ. Cédez à son affection et vous serez peut-être surprise de constater à quel point elle vous est bénéfique, et à quel point elle affecte positivement votre relation.
3. Tenter de définir la relation gay trop tôt
Il n'y a rien de tel que l'excitation d'une nouvelle relation naissante, et il n'y a rien de mal à s'emporter un peu dans ses espoirs et ses rêves. C'est tout simplement la nature humaine. Mais, restez calme. Si vous et votre homme devenez exclusifs trop tôt dans la relation, vous n'avez peut-être pas pris assez de temps pour apprendre à vous connaître dans différents contextes. Sans cette expérience, vous ne pouvez pas nécessairement être sûre que vos valeurs sont vraiment en accord. Il peut être si facile de se laisser emporter par le tourbillon de l'amour et de croire que vous avez trouvé votre bonheur, mais gardez la tête froide. Apprenez à savoir comment il fait face à l'adversité, comment il traite ceux qui l'entourent, comment il vit au quotidien. De plus, le fait de voir d'autres personnes dès le début vous donne l'outil le plus précis pour mesurer la qualité réelle de la relation.
4. Modalités d'habitation chez les gays
Lorsque vous êtes en pleine période de romance au début de la relation, il peut sembler spontané et aventureux d'emménager ensemble - mais une cohabitation préventive peut couper cette période de lune de miel aussi vite qu'elle a commencé. Il est beaucoup plus sage de passer d'abord beaucoup de temps ensemble, juste tous les deux. Apprenez à connaître ses faiblesses, ses habitudes - préfère-t-il rester à l'intérieur ou sortir, venir le samedi soir ? Comment s'occupe-t-il de la maison, comment aime-t-il se détendre ? Il est essentiel de savoir comment vous allez vous entendre sur le plan pratique et sur le plan émotionnel. Mais à l'inverse, si vous êtes engagés depuis longtemps dans une relation et que vous n'avez même pas votre propre tiroir chez lui, il se peut que l'un de vous soit un peu phobique de l'engagement. Le désir de maintenir une telle séparation dans votre vie peut provenir de l'insécurité - vous avez peur qu'ils vous quittent - ou, en fait, de la peur de s'installer - vous avez peur de les quitter. Si vous avez du mal à vous engager, ou si vous marchez sur des œufs en attendant qu'il s'engage, il faut en discuter. N'oubliez pas que vous ne pouvez pas attendre que de telles énigmes se résolvent d'elles-mêmes. La vie est trop courte.
5. Les contraires s'attirent-ils vraiment ?
Il existe un mythe de longue date dans l'industrie de l'amour, ainsi que dans le monde en général : les contraires s'attirent. L'idée est que l'amour entre deux personnes radicalement différentes transcende leurs différences et qu'elles vivent heureuses pour toujours. C'est un motif commun au cinéma, et cela soulève la question : n'est-ce pas l'amour qui compte vraiment ? Eh bien, oui, c'est le cas - mais cet amour ne se produit pas par magie. Il provient, entre autres, de valeurs communes.
Pour conclure sur les éléments indispensables d’une rencontre gay
Vous ne pouvez tout simplement pas partager une vie avec un homme avec lequel vous n'êtes pas d'accord sur des éléments fondamentaux de votre vision de la vie, qu'ils soient liés à la religion, au bien-être, à l'argent, aux enfants, à la politique - la liste est longue. Qu'est-ce qui l'intéresse ? Qu'est-ce qui est vraiment important pour lui ? Retenez que les rencontres entre gay sur la base de leurs valeurs communes est un facteur inévitable pour que l'amour s'épanouisse entre les deux partenaires homosexuels.
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Ultime homme
B.
Comme tous les matins, Sydney se réveilla aux alentours de huit heures. Son métabolisme suivait l’horloge biologique régulière de ceux qui vivent sans contraintes. Il avait l’habitude de rester allongé une dizaine de minutes, parfois une demi-heure, regardant fixement le plafond sans le voir, pensant à la journée qui commençait, à celle qui la précédait et, plus généralement, au sens de la vie et de sa présence dans l’univers.
Sortant difficilement de sa réflexion hypnotique, il parvint à se redresser et même à se lever complètement. Son emploi du temps était routinier et commençait par une séance de renforcement musculaire. A son âge avancé, ce que certains avaient autrefois appelé sport était depuis bien longtemps remplacé par de légères stimulations directes des muscles, à l’aide d’une machine envoyant des impulsions électriques simulant les influx nerveux et provoquant la contraction des muscles essentiels de son corps.
A la fin de son heure d’exercice, il consulta les résultats de l’analyse de ses performances musculaires : elles étaient mauvaises et ne faisaient que se dégrader depuis de nombreuses années. S’il était possible d’atteindre un jour un état de léthargie musculaire, nul doute qu’il l’atteindrait très bientôt.
Après son exercice quotidien, il avait l’habitude de prendre un brunch. Il suivait un régime très strict, déterminé par son auto-cuiseur, qui visait à décupler ses capacités physiques et à rallonger son espérance de vie. Toutefois, cela faisait un bout de temps que son régime n’avait plus qu’un effet limité. Il n’avait lui-même plus beaucoup d’appétit et mangeait essentiellement par devoir.
En début d’après-midi, il se mettait à son roman, qui était en fait plutôt un journal, dans lequel il consignait son quotidien monotone et surtout la lente dégradation de sa condition physique. C’était le journal de son corps. Sa mission était davantage scientifique que littéraire : il documentait méticuleusement chacun de ces petits détails qui pourraient intéresser un spécialiste en gériatrie, mais la lecture de son oeuvre n’était pas destinée à captiver un public profane.
Pour travailler il s’installait à son bureau, qui faisait face à une large baie vitrée surplombant une vaste jungle urbaine. Les arbres y poussaient selon des inclinaisons diverses, entre des constructions aux formes hétéroclites, et la limite entre nature et architecture n’était nulle part parfaitement claire. La végétation luxuriante semblait receler d’animaux en tous genres, les oiseaux la traversaient en petites nuées, de nombreuses grenouilles lézardaient dans l’herbe humide et de-ci de-là apparaissait quelque rongeur ou un marsupial.
Il s’asseyait dans son fauteuil sur mesure et mettait son casque. Il était alors en symbiose avec son travail, la puissance virtuelle de la machine se mettant à son service, chacun de ses flux de pensée pouvant être perçu et retranscrit instantanément, l’ébauche de son roman modifiée à la vitesse de sa pensée, écrivant des centaines de pages en quelques minutes, Guerre et paix en une journée s’il l’avait voulu. Il y insérait les données issues de ses analyses matinales, des considérations métaphysiques sur la dégénérescence et intégrait des résultats d’analyse de données sur série longue : la conclusion était inévitablement qu’il était plus proche de la fin que du début, il n’y avait plus de retour en arrière possible de ce point de vue là.
Après une bonne heure de travail, ayant compilé une centaine de pages à propos de sa matinée, il se branchait au réseau de capteurs. Il pouvait ainsi voir les environs proches de sa maison, les différents quartiers de la ville où il habitait, ou des zones inaccessibles et inaccédées, situées à des milliers de kilomètres, où nul homme ne mettra plus jamais les pieds. Il avait alors une vision panoramique, tel un atome se promenant dans l’univers, pouvant scruter le monde dans le moindre de ses détails.
Il avait une lubie récente pour l’éthologie, ayant remarqué dans son voisinage proche que les animaux semblaient de mieux en mieux acclimatés à l’artefact urbain et montraient des signes étonnants d’intelligence. Il demandait depuis à l’intelligence artificielle de lui montrer les meilleurs exemples d’animaux faisant preuve d’innovation dans la maîtrise d’outils et de techniques. On lui montra des oiseaux qui récupéraient des artefacts humains, notamment cette corneille, qui ne sortait jamais dîner sans sa curette. Puis on lui montra des rats, qui avaient bâti toute une civilisation dans une aire de jeux, les castes les plus basses étant reléguées au bac à sable sous la balançoire et l’aristocratie des rats ayant pris possession du dernier étage du toboggan. Et enfin, on lui montra un singe, un énorme gibbon qui, ayant découvert les réserves d’une station-service, se promenait partout avec son jerricane afin de satisfaire sans tarder ses envies de barbecue.
Cette dernière vision lui laissa comme un goût d’achevé et il arrêta là-dessus son tour du monde. Ces quelques activités l’avaient amené jusqu’à l’heure du coucher du soleil, qu’il accompagnait toujours d’un dîner frugal. La machine lui fournissait un composé calculé pour répondre à ses besoins corporels et optimisé pour l’aider à dormir.
Après dîner, c’était l’heure de la connexion. Il se branchait au réseau des intelligences, qui était son unique moyen de garder le lien avec ceux qu’il connaissait. Tous ses proches avaient rejoint le réseau, avaient téléversé leur mémoire dans la machine. Ils y vivaient en tant que purs esprits, connectés au savoir universel, échangeant à la vitesse des ondes électromagnétiques avec le réseau. La connexion permettait à tous d’échanger instantanément, d’apprendre en permanence, de charger sa mémoire de savoir, tous les romans de Dostoievski ou toutes les saisons des Simpsons en quelques minutes. Ses capacités intellectuelles limitées, car physiques, bien qu’améliorées par la machine, restreignaient les interactions qu’il pouvait avoir avec ses presque semblables. Ses proches ralentissaient leur flux de communication suffisamment pour échanger, par la pensée, avec lui, ce qui leur laissait largement de quoi poursuivre leurs autres activités par ailleurs.
Il voyait le monde virtuel changer à une vitesse exponentielle et savait qu’il avait sans doute déjà trop tardé à le rejoindre. Ses proches n’avaient pas les mêmes problématiques que lui, leur pensée devenait meta, ils assouvissaient sans effort leurs soifs, qu’elles soient intellectuelles ou émotionnelles. Certains dévoraient tous les ouvrages de la Création, d’autres ne faisaient que se divertir, d’autres encore ne vivaient que pour l’échange, restant des êtres sociaux en connexion immédiate avec le reste de leurs congénères. La plupart faisaient même un peu des trois à la fois.
Après avoir échangé avec ses proches, expérience éprouvante, il se débrancha du réseau et se replongea dans les archives. Il regardait le déroulement des évènement depuis le début de la troisième grande pandémie : le confinement, l’amélioration des technologies neuronales, le casaniérisme qui se renforçait, puis les humains, ses amis mêmes, qui faisaient le choix de quitter le monde physique les uns après les autres. En réponse au confinement, ils choisissaient la retraite intérieure.
Il regarda ensuite les 142 ans de son existence. Sa naissance en l’an 2000, son adolescence heureuse, son premier confinement qu’il avait passé à jouer aux jeux vidéos, puis son mariage dont la lune de miel avait été ternie par le début de la première grande pandémie. La vie commune avec sa femme, ses deux enfants, leur réussite, puis la mort de sa femme lors de la deuxième grande pandémie. La construction de son sas, comme beaucoup d’autres, hermétique au monde extérieur, permettant d’y survivre des années, peu importe l’état des choses au-dehors, créant sa propre eau, sa propre nourriture, sa propre énergie. Enfin le début de la dernière pandémie, la distance avec ses proches, ses enfants qui rejoignent le réseau, lui qui décide de rester coûte que coûte, attaché à cette Terre qui l’a vu naître et dont il souhaitait encore voir la fin. Mais depuis qu’il est le seul, le dernier, c’est de plus en plus difficile de trouver l’envie de vivre. La technologie le différencie maintenant de ses congénères. Il touchait aux limites du genre humain.
Il avait pris sa décision depuis quelques jours, il savait qu’il était temps. Son passage sur Terre n’avait que trop duré, il savait son corps sur la fin. Il avait aimé son rôle de gardien du phare de l’humanité, mais il n’y avait plus besoin d’éclairer les hommes. Sa mission n’avait plus d’utilité, tous étaient dans le monde virtuel et il n’y aurait pas de retour possible. Il s’allongea dans sa capsule et repris son roman. Après avoir écrit quelques pages de ses dernières pensées, il regarda autour de lui, sa table de travail, les photos sur les murs de sa chambre, la jungle urbaine qu’il entrevoyait. Un écureuil monté sur le rebord de sa fenêtre le regardait avec un air curieux. Sans doute n’avait-il jamais vu pareil animal.
« Pourquoi fallait-il que nous ayons des corps ? » écrivit-il enfin. Et, convaincu, il se débrancha.
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valeriehervo · 5 years
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Prenez une pincée d’érotisme, quelques rondelles de tendresse, trois cuillères à soupe de fantasmes et vous n’êtes pas loin d’obtenir la recette parfaite pour un cocktail libidineux succulent. Il ne manque plus que quelques uns des aliment naturels aphrodisiaques, à déguster sans modération, pour que vos nuits riment toutes avec envie. L’envie d’avoir envie.
Les aphrodisiaques naturels dans notre assiette
Parmi les aphrodisiaques naturels gourmands-croquants, il y a en a des plus connus et accessibles que d’autres, comme le chocolat noir ou les huîtres.
Les huîtres
“Les huîtres sont connues dans le monde entier comme un Viagra naturel, mais c’est en Italie que l’on a, pour la première fois, entendu parler de leurs vertus émoustillantes, peut-on ainsi lire dans un communiqué de la marque LELO, spécialiste du plaisir en tout genre. Les huîtres contiennent une grande quantité de zinc, un oligo-élément que les hommes perdent à chaque éjaculation. Selon les croyances, pour compenser cette “carence éjaculatoire”, ces messieurs devraient manger 3 à 4 huîtres par jour ! Et si ce n’est pas la saison, on remplace les huîtres par du germe de blé brut (disponible en pharmacie) en traitement pendant un mois.
Le chocolat noir
Les actifs du chocolat, proches de la caféine, déclenchent la sécrétion de dopamine. Cette hormone est responsable de la sensation de plaisir, qui entraîne l’orgasme. De là à garder une tablette de chocolat sur sa table de nuit, pour en croquer un à deux carrés avant un les ébats, peut-être pas.
L’ail et l’oignon
Miam. Si ces deux condiments donnent mauvaise haleine, l’ail et l’oignon sont considérés comme stimulants et toniques, améliorant la circulation sanguine et fortifiant l’organisme. L’ail favorise également le maintien de l’érection, par ses pouvoirs vasodilatateurs, amplifiant la circulation sanguine. Il paraît que Henri IV en consommait tous les jours en grande quantité pour être à la hauteur de sa réputation de grand amant… L’histoire ne dit pas par contre si Ravaillac n’a pas suivi simplement l’odeur que le roi dégageait pour commettre son assassinat. Mais on s’éloigne du sujet.
Les asperges
Leur forme phallique pourrait mettre la puce à l’oreille : les asperges ont la réputation d’aphrodisiaque et ce depuis l’ère romaine. “Mais c’est en Allemagne que l'asperge a acquis ses lettres de noblesse. C’est une source de fibres, potassium, vitamines A, C et B6, de thiamine et surtout d'acide folique - qui favorise la production d'histamine, une molécule qui booste la capacité d'atteindre l'orgasme chez les deux sexes”, peut-on lire dans le communiqué LELO, susmentionné. Et c’est sans compter, qu’elle stimule la production de testostérone et qu’elle améliore la circulation sanguine, et favorise l’érection. Un légume d’été qui a tout bon !
Le céleri
Le céleri aussi a selon la légende des pouvoir aphrodisiaques. Il paraît d’ailleurs que Madame de Sévigné concoctait elle-même des gratins de céleri pour son mari… Les tiges de céleri frais aideraient le cycle de production de la testostérone pour plus de libido et favoriseraient la libération d’androstérone, une phéromone contenue dans la sueur. Préférez sans doute le céleri branche au céleri boule. Quoique, celui-ci aussi peut être excitant.
A table ! D’autres aphrodisiaques naturels, pour satisfaire tous vos désirs sexuels et booster l’orgasme : anchois, caviar, saindoux, piments, miel, truffes, tomates, concombres, saumon, noisettes, fraises…
Les épices comme aphrodisiaques naturels
Les épices rehaussent la saveur des plats et pas que des plats d’ailleurs. Certaines d’entre elles peuvent également attiser le désir sexuel, alors pourquoi se priver ? Attention, la plupart de ces épices sont à consommer avec modération pour ne pas créer l’effet inverse…
Le gingembre
Le gingembre reste le condiment aphrodisiaque par excellence. Son odeur particulière serait à l’origine de sa qualité d’aphrodisiaque, sachant que les arômes jouent un rôle très important dans la stimulation sexuelle. Cette petite feuille rose provoque un afflux de sang vers les organes génitaux. De quoi accroître la sensibilité et donc le plaisir ! Le gingérol, un des composants du gingembre permet également augmenter le nombre de spermatozoïdes.
Le safran
Attention à ne pas abuser du safran : les doses excessives provoquent le fou rire incontrôlable. Et non, ce n’est pas une blague. Mais en petite quantité, c’est une épice puissante pour la libido. Le safran possède des propriétés stimulantes sur les zones érogènes, semblables aux effets des hormones !
La vanille
Les gousses de vanille ont un effet euphorisant et combattent l’impuissance. La vanille agit également sur le système nerveux central, et son odeur délicieuse agit indirectement sur la stimulation sexuelle.
Les clous de girofle
Les clous de girofle sont considérés comme les plus puissants des aphrodisiaques. Son efficacité est reconnue pour redonner du tonus à vos partenaires masculins. Le clou de girofle augmente aussi l’afflux sanguin, et assure ainsi une meilleure irrigation des organes sexuels.
Le poivre de Cayenne
Le poivre de Cayenne, également appelé piment de Cayenne, possède un agent excitant qui provoque l’accélération du flux sanguin. Vasodilatateur et très stimulant, il favorise la libido.
Les plantes en gélules et autres huiles essentielles
Parmi les aphrodisiaques naturels, on trouve de nombreuses plantes et huiles essentielles parfaites pour booster la libido sexuelle.
Le ginseng
Utilisée depuis des millénaires par la médecine chinoise, la racine du ginseng contient des actifs stimulants pour pimenter les ébats sexuels. Le ginseng n’agit pas directement sur l’érection mais sur l’état général des hommes. Qui dit fatigue, dit abstinence. Concoctez un cocktail aphrodisiaque à votre partenaire sous forme de gélules, en magasin de produits biologiques.  
La maca
Au Pérou, la maca est reconnue comme le symbole de la fertilité et de la vigueur sexuelle. Cette tubercule, sous forme de complément alimentaire, combat énergiquement les pannes sexuelles chez les hommes et stimule la libido chez les deux sexes ! Appelé aussi “ginseng péruvien”, la maca permet d’être plus endurant pendant l’acte et d’obtenir des érections plus vigoureuses. Avaler une gélule bio de 500 g par jour pendant un mois, et vous retrouverez la forme et l’envie sexuelle !
Le bois bandé
Provenant de l’écorce de l’arbre vomiquier venu des Caraïbes, le bois bandé est un véritable aphrodisiaque de par ses qualités vasodilatatrices. Puissant stimulant sexuel, un des principes actifs du bois bandé provoque des érections solides chez l’homme et des poussées de désir intenses chez la femme. Le bois bandé se consomme le plus souvent sous forme liquide, dans un jus de fruits ou accompagné de rhum des Antilles. Mais attention, trop d’alcool inverse la tendance et diminue l’érection.  
Les huiles essentielles
Certaines huiles essentielles, utilisées par voie externe, constituent un puissant aphrodisiaque naturel. L’huile de jojoba et l’huile de rose s’utilisent comme lubrifiants, pour plus de plaisir et de durée de la relation sexuelle. L’huile d’ylang-ylang, 100 % naturelle, est largement utilisée en aromathérapie car son odeur stimule le désir sexuel.
Anaphrodisiaque : à éviter pour ne pas perturber le désir sexuel
Et puis à l’inverse de toute cette fructueuse liste, certains aliments sont annihilateurs pour le désir sexuel : c’est ce qu’on appelle les anaphrodisiaques.
La réglisse, un goût d’enfance qui perturbe le désir sexuel
La réglisse, à la saveur souvent associée à l’enfance, contient de l’acide glycyrrhizique. Outre son nom barbare, cet acide, consommé à trop fortes doses, provoque une diminution de la production de testostérone, hormone qui est en grande partie à l’origine du désir sexuel chez l’homme et chez la femme – dont le sang transporte aussi de la testostérone, même si c’est en quantités moindres.
Le soja n’a pas que des vertus pour le désir sexuel
Le soja est paré de mille vertus, notamment pour remplacer la viande, car c’est une plante très protéinée et pleine de nutriments bons pour la santé. On trouve du soja sous de multiples formes, dans tout un tas d’aliments : tofu, lait de soja et desserts à partir du lait de soja, miso, tamari, etc. Cependant, le soja peut perturber le désir sexuel masculin, car il contient une forte dose d’œstrogènes d’origine végétale qui peuvent inactiver la testostérone.
Les corn flakes, anaphrodisiaque historique
Si vous voulez réveiller le désir sexuel de votre partenaire au moment du petit déjeuner, préférez le pain de mie aux corn flakes. En effet, ces céréales, très sucrées, libèrent de la sérotonine… Cette hormone est idéale pour calmer le stress et bien dormir. Mais aussi pour diminuer le désir sexuel. C’est d’ailleurs, selon la légende, la raison pour laquelle le docteur John Harvey Kellogg, fondateur de la société éponyme, les avait inventés, puisqu’il était un tenant de l’abstinence sexuelle…  
Enfin on trouve aussi l’alcool, qui désinhibe certes mais qui n’a pas que des effets positifs sur l’érection, ni sur les facultés de discernement et de consentement. Et dans un autre style, ce n’est pas sûre que la raclette ou la tartiflette soit très conseillées pour booster la libido…
Que le plaisir de la table booste notre libido!
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christophe76460 · 8 days
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Introduction
Le chapitre 5 du livre des Proverbes est un cours sur la sexualité et le mariage. Précédemment, le maître de sagesse a mis le jeune homme en garde contre les malfrats. Ici, il l’avertit des dangers que pose pour son âme la femme adultère séductrice. Dame Folie a été décrite comme la femme d’autrui, l’inconnue aux paroles enjôleuses qui a quitté l’époux de sa jeunesse et qui a oublié l’alliance conclue au nom de son Dieu (Proverbes 2:16-17).
En Israël, les prostituées étaient exécutées. C’étaient donc des femmes étrangères, appartenant aux nations avoisinantes qui venaient faire ce travail. Mais plus le peuple élu s’est éloigné de Dieu et des commandements de la loi, et plus l’idolâtrie et l’immoralité sous toutes ses formes ont gagné du terrain. Au final, même des femmes juives se prostituaient.
Pour prévenir le jeune homme de tomber entre les mains de Dame Folie, le maître de sagesse va contraster la gratification immédiate du péché avec ses conséquences tragiques à long terme. L’insensé ne voit pas plus loin que le bout de son nez tandis que le sage, lui, voit très loin.
* * *
Mon fils, sois attentif à la sagesse que je t’inculque. Prête l’oreille à mes paroles qui t’enseignent la raison, pour que tu aies de la clairvoyance et que tes lèvres gardent la connaissance (Proverbes 5:1-2).
Les tentations des sens sont un piège redoutable parce qu’elles obscurcissent la capacité de réfléchir à ce qu’on est sur le point de faire. Celui qui se laisse prendre perd son discernement entre le bien et le mal. Seule une attention sans faille à l’enseignement reçu de Dame Sagesse permet au jeune homme de garder une raison saine.
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Car les lèvres de la femme adultère distillent des paroles mielleuses, et sa langue est plus onctueuse que l’huile, mais la fin qu’elle te prépare est amère comme l’absinthe, cruelle comme une épée à deux tranchants (Proverbes 5:3-4).
Aux lèvres du sage qui s’applique à garder la connaissance sont opposées les lèvres de la femme adultère qui cherche à attirer le jeune homme insensé. Dans l’ancien Israël, le miel était la plus sucrée et l’huile la plus onctueuse des substances connues. Ici, elles représentent la tentation avec sa gratification instantanée. Mais elles sont contrastées avec le fil de l’épée et l’absinthe qui est une plante très amère et empoisonnée au point où en arabe, absinthe a valeur de malédiction.
Si le jeune homme se laisse séduire, il connaîtra l’affliction et la détresse.
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tournevole · 5 years
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Ralentie, on tâte le pouls des choses ; on y ronfle ; on a tout le temps ; tranquillement, toute la vie. On gobe les sons, on les gobe tranquillement ;toute la vie. On vie dans son soulier. On y  fait le ménage. On a plus besoin de se serrer. On a tout le temps. On déguste. On rit dans son poing. On ne croit plus qu'on sait. On n'a plus besoin de compter. On est heureuse en buvant ; on est heureuse en ne buvant pas.On fait la perle. On est, on a le temps.On est la ralentie. On est sortie des courants d'air. On a le sourire du sabot.On n'est plus fatigué. On n'est plus touchée. On a des genoux au bout des pieds. On n'a plus honte sous la cloche. On a vendu ses monts. On a posé son oeuf, on a posé ses nerfs. Quelqu'un dit. Quelqu'un n'est plus fatigué. Quelqu'un n'écoute plus. Quelqu'un n'a plus besoin d'aide. Quelqu'un n'est plus tendu. Quelqu'un n'attend plus. L'un crie. L'autre obstacle. Quelqu'un roule, dort, coud, est-ce toi,Lorellou? Ne peut plus, n'a plus partà rien,quelqu'un. Quelque chose contraint quelqu'un. Soleil, ou lune, ou forêts, ou bien troupeaux, foules ou villes, quelqu'un n'aime pas ses compagnons de voyages. N'a pas choisi, ne reconnait pas, ne goûte pas. Princesse de marée basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre; n'a plus le coeur  à avoir raison. ... Ne résiste plus. Les poutres tremblent et c'est vous. Le ciel est noir et c'est vous. Le verre casse et c'est vous. On a perdu le secret des hommes. Ils jouent la pièce "en étranger". Un page dit "Beh" et un mouton lui présente un plateau. Fatigue ! Fatigue ! Froid Partout! Oh ! Fagots de mes douze ans, où crépitez-vous maintenant ? On a son creux ailleurs. On a cédé sa place à l'ombre, par fatigue, par goût du rond. On entend au loin la rumeur de l'Asclépiade, la fleur géante. ...ou bien une voix soudainvient vous bramer au coeur. On receuille ses disparus, venez,venez. Tandis qu'on cherche sa clef dans l'horizon, on est la noyé au cou, qui est morte dans l'eau irrespirable. Elle traine. Comme elle traine ! Elle n'a cure de nos soucis. Elle a trop de désespoir. Elle ne se rend qu'à sa douleur. Oh  misère, oh, martyre, le cou serré sans trêve par la noyée. On sent la courbure de la terre. On a désormais les cheveux qui ondulent naturellement. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est la soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil,on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine. On n'envie plus. On n'est plus enviée. On ne travaille plus. Le tricot est là, tout fait, partout. On a signé sa dernière feuille, c'est le départ des papillons. On ne rêve plus. On est rêvée. Silence. On n'est plus pressée de savoir. C'est la voix de l'étendue qui parle aux ongles et à l'os. Enfin chez soi, dans le pur, atteinte du dard de la douceur. On regarde les vagues dans les yeux. Elles ne peuvent plus tromper. Elles se retirent déçues du flanc du navire. On sait, on sait les caresser. On sait qu'elles ont hontes, elles aussi. Epuisées, comme on les voit, comme on les voit désemparées ! Une rose descend de la nue et s'offre au pèlerin ; parfois, rarement,combien rarement. Les lustres n'ont pas de mousse, ni le front de musique. Horreur ! Horreur sans objet! Poches, cavernes toujours grandissantes. Loques des cieux et de la terre, monde avalé sans profit,sans goût, et sans rien que pour avaler. Une veilleuse m'écoute. "Tu dis, fait-elle, tu dis la juste vérité, voilà ce que j'aime en toi." Ce sont les propres paroles de la veilleuse. On m'enfonçait dans des cannes creuses. Le monde se vengeait. On m'enfonçait dans des cannes creuses, dans des aiguilles de seringues. On ne voulait pas me voir arriver au soleil où j'avais pris rendez-vous. Et je me disais :" Sortirai-je ? Sortirai-je ? Ou bien ne sortirai-je jamais ? Jamais ?" Les gémissements sont plus forts loin de la mer, comme quand le jeune homme qu'on aime s'éloigne d'un air pincé. Il est d'une grande importance qu'une femme se couche tôt pour pleurer, sans quoi elle serait trop accablée. A l'ombre d'un camion pouvoir manger tranquillement. Je fais mon  devoir, tu fais le tien et d'attroupement nulle part. Silence ! Silence ! Même pas vider une pêche.On est prudente, prudente. On ne va pas chez le riche. On ne va pas chez le savant. Prudente, lovée dans ses anneaux. Les maisons sont des obstacles. Les déménagements sont des obstacles. La fille de l'air est un obstacle. Rejeter, bousculer, défendre son miel avec son sang, évincer, sacrifier, faire périr... Pet parmi les aromates renverse bien des quilles. Oh, fatigue, effort de ce monde, fatigue universelle, inimitié ! Lorellou, Lorellou, j'ai peur... Par moments l'obscurité, par moments les bruissements. Ecoute. J'approche des rumeurs de la mort. Tu as éteint toutes mes lampes. L'air est devenue tout vide Lorellou. Mes mains, quelle fumée ! Si tu savais... Plus de paquets, plus porter, plus pouvoir. Plus rien, petite. Expérience : misère ; qu'il est fou le porte-drapeau. ... et il y a toujours le détroit à franchir. Mes jambes, si tu savais, quelle fumée ! Mais j'ai sans cesse ton visage dans la carriole... Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trêve, je disais : "Corbeau! Corbeau ! " Ils se sont lassés. Ecoute, je suis plus qu'à moitié dévorée. Je suis trempée comme un égout. Pas d'année, dit grand-père, pas d'année où je vis tant de mouches.Et il dit la vérité. Il l'a dit sûrement... Riez, riez, petits sots, jamais ne comprendrez que de sanglots il me faut pour chaque mot. Le vieux cygne n'arrive plus à garder son rang sur l'eau. Il ne lutte plus, Des apparences de lutte seulement. Non, oui, non. Mais oui, je me plains. Même l'eau soupire en tombant. Je balbutie, je lape la vase à présent. Tantôt l'esprit du mal, tantôt l'événement... J'écoutais l'ascenseur. Tu te souviens, Lorellou, tu n'arrivais jamais à l'heure. Forer, forer, étouffer, toujours la glacière-misère. Répit dans la cendre, à peine, à peine ; à peine on se souvient. Entrer dans le noir avec toi, comme c'était doux, Lorellou... Ces hommes rient. Ils rient. Ils s'agitent. Au fond, ils ne dépassent pas un  grand silence. Ils disent "là". Ils sont toujours "ici". Pas fagotés pour arriver. Ils parlent de Dieu, mais c'est avec leurs feuilles. Ils ont des plaintes. Mais c'est le vent. Ils ont peur du désert. ... Dans la poche du froid et toujours la route aux pieds. Plaisirs de l'Arragale, vous succombez ici. En vain tu te courbes, tu te courbes, son de l'olifant, on est plus bas, plus bas... Dans le souterrain , les oiseaux volèrent après moi, mais je me retournai et dis : "Non. Ici, souterrain. Et la stupeur est son privilège." Ainsi je m'avançai seule, d'un pas royal. Autrefois, quand la Terre était solide, je dansais, j'avais confiance. A présent, comment serait-ce possible ? On détache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. Fatiguée on pèle du cerveau et on sait qu'on pèle, c'est le plus triste. Quand le malheur tire son fil, comme il découd, comme il découd ! "Poursuivez le nuage, attrapez-le, mais attrapez-le donc", toute le ville paria, mais je ne pus l'attraper. Oh, je sais, j'aurai pu... un dernier bond... mais je n'avais plus le goût. Perdu l'hémisphère, on n'est plus soutenue, on n'a plus le coeur à sauter. On ne trouve plus les gens où ils se mettent. On dit : "Peut-être. Peut-être bien", on cherche seulement à ne pas froisser. Ecoute, je suis l'ombre d'une ombre qui s'est enlisée. Dans tes doigts, un courant si léger, si rapide, où est-il maintenant... où coulaient des étincelles. Les autres ont des mains comme de la terre, comme un enterrement. Juana, je ne puis rester, je t'assure. J'ai une jambe de bois dans la tire-lire à cause de toi. J'ai le coeur crayeux, les doigts morts à cause de toi. Petit coeur en balustrade, il fallait me retenir plus tôt. Tu m'as perdu ma solitude. Tu m'as arraché le drap. Tu as mis en fleur mes cicatrices. Elle a pris mon riz sur mes genoux. Elle a craché sur mes mains. Mon lévrier a été mis dans un sac. On a pris la maison, entendez-vous, entendez-vous le bruit qu'elle fit, quand à la faveur de l'obscurité, ils l'emportèrent, me laissant dans le champ comme une borne. Et je souffris grand froid. Ils m'étendirent sur l'horizon. Ils ne me laissèrent plus me relever. Ah ! Quand on est pris dans l'engrenage du tigre... Des trains sous l'océan, quelle souffrance ! Allez, ce n'est plus être au lit, ça. On est princesse ensuite, on l'a mérité. Je vous le dis, je vous le dis, vraiment là où je suis, je connais aussi la vie. Je la connais. Le cerveau d'une plaie en sait des choses.Il vous voit aussi, allez, et vous juge tous, tant que vous êtes. Oui,obscur,obscur, oui inquiétude. Sombre semeur. Quelle offrande ! Les repères s'enfuirent à tire d'aile. Les repères s'enfuient à perte de vue, pour le délire, pour le flot. Comme ils s'écartent, les continents, comme ils s'écartent pour nous laisser mourir ! Nos mains chantant l'agonie se desserrèrent, la défaite aux grandes voiles pâssa lentement. Juana ! Juana ! Si je me souviens... Tu sais quand tu disais, tu sais, tu le sais pour nous deux, Juana ! Oh ! Ce départ ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Vide ? Vide, vide, angoisse ; angoisse, comme un seul grand mât sur la mer. Hier, hier encore ; hier, il y a trois siècle ; hier, croquant ma naïve espérance ; hier, sa voix de pitié rasant le désespoir, sa tête soudain rejetée en arrière, comme un hanneton renversé sur les élytres, dans un arbre qui subitement s'ébroue au vent du soir, ses petits bras n'anémone, aimant sans serrer, volonté comme l'eau tombe... Hier, tu n'avais qu'à étendre un doigt, Juana; pour nous deux, pour nous deux, tu n'avais qu'à étendre un doigt.
Henri Michaux
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Magie blanche pour garder un homme-Marabout professionnel
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Vous venez de tomber amoureuse et angoissez déjà à l’idée de perdre votre compagnon ? Vous aimeriez le garder près de vous le plus longtemps possible ? Comment faire ? La magie blanche peut vous aider à garder l’amour. Découvrez-le dans les lignes qui suivent pour garder l’amour grâce à la magie blanche du Meilleur Marabout Sobou !
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cesontlessaisons · 5 years
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ABEILLES :: Le matériel d’intervention de base
Les frères Souvent, apiculteurs à Mesland (41) proposent des stages extras sur la manière de mener une activité apicole. Avec mes collègues de BPREA, nous avons eu la chance de bénéficier de leurs précieux conseils.
Eric et Christophe nous ont, entre autres, présenté le matériel indispensable pour débuter.
Bien sûr, il faut une ruche complète et investie par une colonie d’abeilles vigoureuses (voir comment récupérer un essaim), installée sud-est dans un endroit protégé des vents dominants et bénéficiant d’une bonne couverture florale sur les 3kms environnants (zone moyenne de butinage). Bon, mais encore ?
° Si l’on ne devait acquérir qu’un seul outil, ce serait l’enfumoir qu’il faudrait choisir. Ce récipient muni d’un soufflet permet, comme son nom l’indique, d’enfumer la ruche. L’objectif est de détourner l’attention des abeilles en leur faisant croire qu’un incendie est en route, elles vont alors se concentrer sur le stockage de réserves de miel dans leur jabot afin de quitter la ruche si nécessaire. Dans tous les cas, elles vont fuir la fumée et vous permettre de travailler plus sereinement.
L’idéal est d’obtenir une fumée bien blanche et dense, pour cela, il faut ouvrir l’enfumoir et y placer, dans l’ordre en tassant un peu et en pompant régulièrement pour attiser le feu : - du foin pour que le feu prenne - un petit morceau de boîte d’œuf, qui constitue une bonne alternative à l’amadou, que l’on fait flamber - éventuellement des granulés au lavandin qui garantissent une combustion lente - des aromatiques sèches (laurier, mélisse, lavande, origan... mélange selon les goûts) pour que ça sente bon - de l’herbe verte pour obtenir cette fameuse fumée blanche qui ne vous fera pas tousser
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[Démonstration en vidéo (en cours d’upload sur mon téléphone liddl, ça vient - peut être)]
Et, comment on l’utilise ? On commence par prévenir la colonie en soufflant trois coups francs à l’entrée de la ruche. On peut ensuite ouvrir la ruche (ôter le toit, le nourrisseur), remettre quelques coups de fumée en surface puis dans les rayons que l’on souhaite explorer (on commence par le côté le moins actif pour éviter d’enfumer la reine). Il est important de pomper régulièrement sur le soufflet pour garder l’enfumoir efficace tout au long de la visite. Sinon, prévoir une mare suffisamment profonde et savoir courir vite... :) Attention, quand on travaille sur une hausse à miel, il faut éviter d’enfumer les cadres au risque d’obtenir un miel goût barbecue ! Heureusement, en périodes de miellées et si vous opérez pendant les horaires de butinage (autour de midi est idéal), les abeilles seront tellement occupées par leur travail de récolte qu’elles vous gêneront moins, enfin... sur le papier. A la place de l’enfumoir certains apiculteurs à l’ancienne utilisent le cigare, comme dans le génial documentaire Des abeilles et des hommes de Marcus Imhoof. C’est leur seule et unique protection contre les piqûres !
° Nous, nous sommes moins courageux et il est préférable d’avoir une combinaison ou au moins une vareuse, version sombrero ou escrime, pour se protéger des abeilles qui choisissent souvent le visage pour débuter une attaque... On travaille plus aisément lorsque l’on se sent en sécurité, n’est-ce pas? Aussi, on va bien vérifier que la fermeture éclair et le velcro au niveau du cou sont bien fermés, et que les élastiques au niveau des mains et des pieds sont bien positionnés.
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Il est très difficile de tourner la tête avec la version sombrero et avec les cheveux longs, ça peut vite devenir un enfer car le chapeau vous met la perruque sans dessus dessous à chaque mouvement. Pour ma part, j’investirai dans une version escrime. Les lavages abîment la toile de coton qui perd de sa rigidité, je pensais à un bain d’amidon ( comme pour les napperons de mamie ) afin de rendre le côté protecteur de la combinaison. A tester.
° Les abeilles aiment aussi jouer les kamikazes sur les mains, donc : des gants ! Il en existe en caoutchouc, des Mappa(c) de compétition en quelque sorte, facilement lavables mais qui ne laissent pas respirer la peau, bonjour l’ambiance moite... J’ai préféré emprunter des gants en cuir, beaucoup plus agréables, mais à l’entretien plus ardu... Dans tous les cas une partie tissée monte jusqu’au coude. On veille bien à la position de l’élastique.
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° Le lève cadre, qui sert à décoller les cadres soudés au propolis et les manipuler aisément, est également indispensable. Les abeilles ne laissent aucune fente ou fissure libres (en dehors de leurs couloirs de circulation), elle colmatent tout grâce au propolis, substance rougeâtre à base de résine d’épineux et de cire qui leur sert de mortier et qui a un fort pouvoir antibactérien. Sans lève cadre il peut être très compliqué, voire impossible, d’extraire un rayon ! Il est également utile pour casser les brèches (ponts de cire entre les cellules de deux cadres) et éviter tout accident lors du repositionnement du cadre. On l’utilise en prenant appui sur le cadre suivant, on évite de forcer sur les parois de la ruche qui pourraient finir par céder.
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° Pour compléter l’équipement, on peut s’offrir une pince en complément du lève cadre, pratique pour saisir et manipuler les cadres en gardant les gants “propres”. Notons au passage qu’il ne faut pas hésiter à s’écarter un peu de la ruche pour bénéficier des rayons du soleil et mieux observer la ruche (pour repérer les tout petits grains d’un couvain de moins de 3 jours par exemple).
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Quoi d’autre ? une paire de botte pour éviter les intrusions, des cadres à bâtir (ou déjà bâtis) pour remplacer éventuellement une partition ou des cadres pleins de miel de la hausse... et ce sera déjà bien ! Bonne visite !
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yes-bernie-stuff · 3 years
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Le trésor ignoré
Vivre aujourd'hui
Le trésor ignoré 23 NOVEMBRE 2021 J’ai de la joie à suivre tes préceptes autant que si je possédais tous les trésors. Psaume 119.14Un ami qui ramenait de vieilles affaires à la déchetterie trouva dans un des conteneurs un bel album intitulé « La Bible est un trésor ». C’est une sélection de textes bibliques magnifiquement illustrés… Comment l’ancien propriétaire de ce trésor avait-il pu l’ignorer au point de s’en débarrasser ainsi ? Car pour mon ami chrétien, la Bible est véritablement un trésor qui comble sa vie ! Il l’appelle même sa « carte aux trésors », car elle lui révèle des richesses inestimables… En effet, c’est par elle que nous apprenons l’existence du vrai Dieu, le Créateur de toutes choses. C’est elle qui nous révèle l’amour infini de Dieu. Aucune autre révélation ne présente ainsi un Dieu qui par amour s’est abaissé au niveau des hommes pécheurs et même au rang d’un malfaiteur supplicié pour les réconcilier avec lui. C’est par la Bible que Dieu nous révèle son amour à l’œuvre en son Fils Jésus-Christ par lequel nous pouvons être sauvés. C’est par elle que Dieu nous montre la bonne manière de vivre et nous dévoile tous les pièges des « faux trésors » : la séduction de l’argent, la recherche débridée du plaisir, l’asservissement aux anciennes comme aux nouvelles idoles… Il est facile de se procurer ce trésor. Peut-être même dort-il chez vous, oublié, délaissé… ? Alors, redécouvrez-le, suivez la piste de cette « carte aux trésors » !Bernard Grebille__________________ Lecture proposée : Psaume 119, versets 97 à 105.
97 Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.
98 Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi.
99 Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.
100 J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.
101 Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
102 Je ne m'écarte pas de tes lois, Car c'est toi qui m'enseignes.
103 Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche!
104 Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je hais toute voie de mensonge.
105 Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
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eglise22 · 4 years
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Mois de Marie : J9
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Dans la prière qui clôt l'Exhortation apostolique « La Joie de l'Évangile », le pape François s'adresse à Marie en l'appelant Notre-Dame de la promptitude. Surprise ! Mais une appellation tellement adaptée à la nouvelle évangélisation.
Il y a, dit le pape François, un style marial dans l'action évangélisatrice de l'Église (…) En regardant Marie, nous découvrons que celle qui louait Dieu parce qu'il a renversé les potentats de leurs trônes et renvoyé les riches les mains vides (…) sait reconnaître les empreintes de l'Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles.
En écrivant ces lignes, je voudrais en premier rejoindre ceux et celles dont l'âge et la santé ne permettent plus de remplir leurs journées d'activités multiples. Ils sont au centre de l'évangélisation. Le périmètre de leur existence s'est rétréci mais les imperceptibles « me voici » les placent au cœur de la communion des saints, c'est-à-dire au cœur du Salut de tous les hommes que Dieu aime (Luc 2, 14).
Je pense aussi à tous ceux que le pape François interpelle en ces mots. La mission au cœur du peuple n'est ni une partie de ma vie, ni un appendice, ni un moment de l'existence. Elle est quelque chose que je ne peux arracher de mon être si je ne veux pas me détruire.
"Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde". Il avait dit précédemment : les laïcs sont simplement l'immense majorité du peuple de Dieu (…) Même si on note une plus grande participation aux ministères laïcs, cet engagement ne se reflète pas dans la pénétration des valeurs chrétiennes dans le monde social, politique et économique. Il se limite bien des fois à des tâches internes à l'Eglise sans un réel engagement pour la mise en œuvre de l'Évangile en vue de la transformation de la société.
Marie, à l'heure de l'Annonciation, était dans un anonymat total. Sa réponse au Dieu qu'elle savait penché sur elle a eu des conséquences immenses pour l'humanité entière.
P. de CouëssinRecteur du Sanctuaire Notre Dame de Toute Aide25 mars 2014
Un poème
La Vierge Marie est penchée au bordDe son cœur profond comme une fontaineEt joint ses deux mains pour garder plus fortLe ciel jaillissant dont elle est trop pleine.
La Vierge Marie a fermé les yeuxEt voilé son cœur de ses deux paupièresPour ne plus rien voir, pour entendre mieuxUn souffle qui fait trembler ses prières…
La Vierge Marie est dans son bonheur.La Vierge Marie est là qui se noieDans le miel de Dieu. L'épine est en fleurAutour du jardin, autour de ma joie.
Il y a dans toi, Vierge, un petit Roi,Ton petit enfant, un Dieu ! Trois ensemble !Et nul ne s'en doute. Il y a dans moiUn petit oiseau dont le duvet tremble.
Marie Noël, poète
Marie Noël, nom de plume de Marie Rouget, née le 16 février 1883 à Auxerre et morte le 23 décembre 1967 dans cette même ville, est une poétesse française.Le procès en béatification de la servante de Dieu a été ouvert, le 23 décembre 2017, par l'Église catholique, à la cathédrale d'Auxerre, à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort. Beaucoup de ses écrits font penser aux Psaumes de l'Ancien Testament où l'homme de tout temps a cherché force et espérance parce qu'il y reconnaissait sa détresse.
Le chapelet
Nous pouvons nous joindre au chapelet récité à Lourdes sur KTO ou à la radio sur RCF à 15h30.
Nous sommes samedi. Louange à toi, Marie, pour les mystères joyeux ! Rassemblons-nous devant notre coin-prière consacré à la Vierge ce mois-ci.
L'Annonciation
La Visitation
La Nativité
La Présentation de Jésus au Temple
Jésus est retrouvé au Temple
Une intention
Avec Marie, prions le Père que notre paroisse soit un espace où son Fils Jésus naît dans le cœur de chaque chrétien pour constituer le « Peuple de Dieu », un espace de rassemblement pour tous les baptisés et pour tous les hommes de bonne volonté.
Un chant
Un peu d'exotisme ! ave maria corsa
Illustration
nostre dame de grasse - Toulouse
Entrée au musée des Augustins de Toulouse avant 1805, Nostre Dame de Grasse est considérée comme un des chefs d'œuvre de la sculpture gothique toulousaine du XVe siècle.
Son origine et son histoire sont pourtant assez mal connues : datée, grâce à des rapprochements stylistiques, du milieu du XVe siècle, elle pourrait provenir de la chapelle d'axe de l'église des Jacobins de Toulouse, consacrée justement à Notre Dame de Grasse dans le courant du XVe siècle.
L'inscription « Nostre Dame de Grasse » est en langue d'oïl et sa graphie évoquerait plutôt les régions bourguignonne ou bourbonnaise.
À la période révolutionnaire, les armoiries ont été bûchées (effacées avec un outil de sculpteur) et ne permettent plus d'identifier le commanditaire.
Cette Vierge à l'Enfant est assise, enveloppée dans les lourds plis de sa robe, couronnée, tenant sur son genou gauche un Enfant Jésus qui paraît vouloir s'échapper. Elle est représentée très jeune, d'une grande beauté. Sa chevelure dorée et ondulée est coiffée d'une couronne. Son visage, très clair, est extrêmement délicat. La bouche est joliment dessinée, le nez droit, les yeux en amande, son menton petit et rond. Les carnations très pâles, la moue de son visage, la délicatesse du modelé, l'impression de fragilité contribuent à donner une expression à la fois mélancolique et rêveuse.
Le visage de l'Enfant et celui de la Vierge ont des similitudes : on retrouve les mêmes yeux bleus, le même teint clair et une semblable expression triste du visage. Il est néanmoins potelé. Il porte une tunique à collet montant qui découvre sa jambe et laisse apparaître son pied nu.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/3bhphhC
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shalomelohim · 5 years
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Gardez les yeux fixés sur Yahshua !
“Voyant la violence du vent… il eut peur… et commença à s’enfoncer.” (Matthieu 14:30)
Avez-vous remarqué que, dans les bandes dessinées, la plupart des personnages sont capables de courir dans l’air même arrivés au bord de précipices vertigineux ?
Tant qu’ils continuent de pédaler de leurs jambes sans regarder en dessous, ils semblent se déplacer dans l’air comme sur la terre ferme. Mais dès qu’ils regardent sous eux, ils sont pris de panique et ne tardent pas à plonger comme une pierre vers le fond des précipices !
Tant que Pierre a regardé au Seigneur, il n’a encouru aucun problème. Mais quand il a porté son attention sur la violence des flots, il a pris peur et s’est enfoncé !
La foi l’a soutenu sur les vagues, la peur l’a attiré dessous.
Et il en sera toujours de même pour vous !
Moïse a envoyé douze espions en Terre promise et dix sont revenus en disant :
« Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. C'est vraiment un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits. MAIS le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes. Nous y avons vu des descendants d'Anak. Les Amalécites habitent la région du sud, les Hittites, les Jébusiens et les Amoréens habitent la montagne, et les Cananéens habitent au bord de la mer Méditerranée et le long du Jourdain. » Caleb fit taire le peuple qui murmurait contre Moïse. Il dit : « Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs ! » Mais les hommes qui l'y avaient accompagné dirent: « Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous », et ils dénigrèrent devant les Israélites le pays qu'ils avaient exploré. Ils dirent: « Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer est un pays qui dévore ses habitants. Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes de haute taille. Nous y avons vu les géants, les descendants d'Anak qui sont issus des géants. A nos yeux et aux leurs, nous étions comme des sauterelles. » (Exode 13:27-33)
Devant les mêmes épreuves, certains tremblent de peur, tandis que d’autres redoublent de courage.
Et vous, qu’auriez-vous fait ?
David amenait des vivres à ses frères engagés dans l’armée de Saül, quand il découvrit Goliath, candidat au titre de champion du monde des poids lourds de l’époque. Personne ne voulait boxer avec lui, mais David s’écria avant de l’abattre à l’aide d’une fronde et d’une petite pierre :
“ Aujourd'hui YHWH te livrera entre mes mains, je t'abattrai et je te couperai la tête; aujourd'hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu'Israël a un Dieu. Et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que YHWH sauve. Car la victoire appartient à YHWH. Et il vous livre entre nos mains. Aussitôt que le Philistin se mit en mouvement pour marcher au-devant de David, David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin.  Il mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde; il frappa le Philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre “. (1 Samuel 17. 46-48)
Dès que vous quittez Yahshua des yeux, vous ressemblez à un ouvrier perché au sommet d’un échafaudage haut de 200 m et qui regarde sous lui. Vous paniquez et vous ne savez plus comment vous agripper aux barrières de sécurité.
Mais Dieu ne vous a pas appelé à tomber. Il vous a donné le secret pour résister au vertige : garder les yeux fixés sur Yahshua !
C’est aussi simple que cela !
Source : saparole.com
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christophe76460 · 11 months
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LA LANGUE DÉBRIDÉE
La langue est l'un des plus puissants organes du corps. Bien qu'elle soit très petite de taille, elle est si puissante que la mort et la vie sont au pouvoir de la langue (Proverbes 18:21).
Tout croyant qui veut vivre une vie chrétienne victorieuse ou réussir dans son ministère doit apprendre comment contrôler la langue (Jacques 1:26).
👉LES ATTRIBUTS D'UNE LANGUE DÉBRIDÉE
La langue débridée conçoit la destruction et aime les paroles dévorantes. Elle est pleine de ruse et de mal. Elle prend grand plaisir à mentir, à causer des ennuis dans les foyers et à commettre le péché.
La flatterie, la médisance, la méchanceté et la tromperie sont les autres caractéristiques de la langue débridée. La langue débridée parle aussi trop.
Une langue débridée est sous le contrôle du diable. Elle est semblable à un feu qui détruit. Elle rend un homme impur. C'est un piège, une fosse profonde et un mal difficile à contrôler.
Lisons Jacques 3:6-8 ; Job 15:5 ; Psaume 52:2-5 ; Proverbes 17:4 ; Job 20:16 ; Psaume 109:2 ; Psaume 120:2 ; Psaume 5:9 ; Jérémie 18:18 ; Job 27:4 ; Matthieu 15:18-20 ; Proverbes 12:13 ; Proverbes 22:14 ; Romains 3:13.
👉LES RÉSULTATS D'UNE LANGUE DÉBRIDÉE
Une langue débridée détruit. La faveur ou la grâce sera très loin d'une personne dont la langue est débridée. La langue sera retranchée. Même si la personne acquiert la richesse, elle la gaspillera.
Dieu n'entendra ni n'exaucera la prière de celui dont la langue est débridée. Une personne dont la langue est débridée tombe dans le mal.
Lisons Proverbes 10:31 ; Proverbes 21:6 ; Ésaïe 59:1-3 ; Proverbes 17:20.
Un homme dont la langue est débridée mène une vie relâchée et incontrôlée. Le commencement de la vie parfaite est le bon contrôle de notre langue.
Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride (Jacques 3:2).
Bien-aimé(e), prie que le Saint-Esprit prenne le pouvoir de ta langue.
👉PRIONS :
Cher Père céleste, je Te remercie pour Ta Parole qui m'éclaire et m'édifie.
Seigneur, touche mes lèvres, sanctifie ma langue afin que mes paroles soient pleines de grâce, afin que mes paroles soient un rayon de miel, douces pour l'âme et salutaires pour le corps, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, touche et purifie mes lèvres afin que mes paroles soient des eaux profondes, afin que ma langue soit un arbre de vie, afin que ma bouche produise la sagesse, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, donne-moi un cœur sage et intelligent, afin que la sagesse se manifeste par ma bouche, au nom de Jésus-Christ.
Saint-Esprit, prends le pouvoir de ma langue et aide-moi à garder mes lèvres dans la pureté afin qu'il ne sorte de ma bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent, au nom de Jésus-Christ. Amen !
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