Tumgik
#période de travail effectif
ericrocheblave · 2 years
Text
Le temps de trajet ou de déplacement des salariés itinérants entre leur domicile et les premier et dernier clients doit être rémunéré comme un travail effectif
Le temps de trajet ou de déplacement des salariés itinérants entre leur domicile et les premier et dernier clients doit être rémunéré comme un travail effectif
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
Text
FC Sochaux Montbéliard : Sidy Diagne, Maxime Bastian et Charly Dosso sont sur le départ
Le FC Sochaux Montbéliard a officialisé le départ de trois de ses joueurs professionnels. Le 30 juin marquera la fin de l'aventure sochalienne pour Sidy Diagne, Maxime Bastian et Charly Dosso. Ces départs s'inscrivent dans une période de transition pour le club, qui cherche à renouveler son effectif pour la saison à venir. FC Sochaux Montbéliard : départs de Sidy Diagne, Maxime Bastian et Charly Dosso FC Sochaux Montbéliard obligé de faire face aux départs de Sidy Diagne, Maxime Bastian et Charly Dosso. Sidy Diagne, joueur clé de l'attaque sochalienne, a décidé de tenter sa chance dans un autre championnat. Il laisse derrière lui des performances appréciées et un public conquis. Maxime Bastian, défenseur polyvalent, quitte également le club après avoir contribué de manière significative à la solidité défensive de l'équipe. Quant à Charly Dosso, milieu de terrain prometteur, il aspire à de nouveaux défis pour poursuivre sa progression professionnelle. Lire aussi : 21 équipes de National 2 reléguées en National 3 Négociations pour la prolongation de Kévin Zohi Dans ce contexte de réorganisation, le FC Sochaux Montbéliard est en pleines négociations pour prolonger le contrat de Kévin Zohi. Actuellement au centre des discussions, Kévin Zohi, avec ses compétences offensives et sa créativité sur le terrain, est considéré comme un élément essentiel de l’équipe. Le club souhaite le sécuriser pour les saisons à venir afin de renforcer l'effectif avec des talents confirmés. Discussions avec l'Olympique Lyonnais pour Mathieu Patouillet Parallèlement aux négociations internes, le FC Sochaux Montbéliard est également en pourparlers avec l'Olympique Lyonnais concernant le prêt de Mathieu Patouillet. Ce jeune joueur pourrait rejoindre les rangs sochaliens et apporter une nouvelle dynamique et une fraîcheur à l’équipe. Les discussions avancent bien, et un accord pourrait être trouvé dans les prochains jours, ce qui renforce les options du club en milieu de terrain. Possible prolongation de Boris Moltenis Le club de Sochaux a annoncé un accord oral pour prolonger le contrat de Boris Moltenis jusqu’en 2026. Cette prolongation vise à stabiliser l’équipe. Boris Moltenis est un défenseur central, il continuera donc à apporter son expérience et sa solidité défensive, un atout précieux pour le FC Sochaux Montbéliard. Voir également : National 3 : Ces clubs iront-ils en National 2 ? FC Sochaux Montbéliard plus que déterminé Ces annonces marquent une étape importante pour le FC Sochaux Montbéliard, qui travaille activement à la construction d’un effectif compétitif pour la prochaine saison. La direction du club montre ainsi sa détermination à renforcer l’équipe tout en assurant la continuité avec des éléments clés. Le départ de Sidy Diagne, Maxime Bastian et Charly Dosso, bien que significatif, ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour le club et ses supporters. Les prolongations et les nouvelles arrivées en cours de négociation montrent une volonté claire de combler les manques occasionnées par les départs Read the full article
0 notes
thewul · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media
La conjonction de ces deux sujets n’est pas fortuite, Barid Al Maghrib est effectivement une institution publique
Le cas d’étude qui se présente est le contexte de la privatisation de Barid Al Maghrib dans le cadre de sa fonction et utilité publique
Pour résumer, la privatisation de Barid Al Maghrib ne peut pas et ne doit pas obéir a une logique uniquement basée sur le profit, la réduction des effectifs de Barid Al Maghrib annule son rôle d’institution publique de proximité et ne prend pas en considération ni le travail effectué par le personnel des agences de Barid Al Maghrib 
Ni même la constitution du public de cette institution dont beaucoup sont encore illettrés et demandent plus d’assistance, de temps et de moyens, en quoi donc cela est il compatible avec la réduction du personnel des agences pour augmenter les profits, et essentiellment en quoi cela est il en conformité avec le rôle nécessaire, historique et utile de Barid Al Maghrib en tant qu’institution publique de proximité
Nous avons un nombre important d’usagers qui ne savent ni lire ni écrire, a qui on propose des agences quasiment vides de ces mêmes employés sur qui ils comptent pour leur expliquer les choses et les assister
Barid Al Maghrib n’est pas une banque, Barid Al Maghrib dispose d’une banque, ce sont deux choses fondamentalement différentes
Générer des profits en réduisant la masse salariale au détriment de la qualité et du service aux usagers n’est pas un exploit, cela veut dire qu’on ne sait pas générer de profits autrement
Pour en revenir a ces mêmes usagers qui comptent sur Barid Al Maghrib, Barid Al Maghrib a une responsabilité civile, morale et historique dans le service de proximité publique, des gens viennent la pour retirer 20 Dh a l’agence et non pas au guichet automatique car ils ne sauraient pas l’utiliser, ou pour déposer 70 Dh, ce n’est pas la BMCE
Donc il s’agit de rectifier le tir pour être en adéquation avec les réalités du pays et de ces gens, et avec le rôle historique de Barid Al Maghrib dans le service de proximité aux usagers qui a pris des décennies a construire
Et biensur la réintégration des employés de ces agences dans tout le pays, qui ont un rôle crucial et important dans l’assistance presque sociale, auquel l’état ne peut absolument pas palier en aucune circonstance
Oui le top management de Barid Al Maghrib doit évidemment prendre en considération et développer son rôle et son utilité qui sont historiques, dans le service de proximité aux usagers, cela même doit faire partie intégrale de sa stratégie
Le service public de proximité aux usagers, dans la période de transition vers une population éduquée en totalité fait partie des priorités de l’état, dans tous les secteurs
Donc en définitive puisqu’il faut arriver a une stratégie clairement définie pour Barid Al Maghrib, il s’agit de plus de services de proximité et d’accroître le nombre des petits épargnants, 
quitte a rémunérer l’épargne plus qu’ailleurs
La privatisation d’entreprises publiques qui remplissent des fonctions dans le service aux usagers, donc a un très large public et qui constituent le ciment social d’un pays, obéit a d’autres considérations que le profit
Elles doivent viser la rentabilité dans le cadre d’un équilibre budgétaire globalement positif et non pas la compétitivité avec le secteur privé, ou même dans le secteur privé la qualité de service a la clientèle n’est pas une notion c’est un facteur clé
On peut clairement discerner pour Barid Al Maghrib l’avantage d’un partenariat constructif sur le long terme avec son public visant a diversifier les services et accroître l’épargne, tout en maintenant des frais de gestion modéré
Ceci est un positionnement ce n’est pas une faiblesse, l’épargne populaire est une force immense pour une institution bancaire
Merci pour votre attention
0 notes
melubi · 1 year
Text
À peine arrivée me voilà repartie ?
Le pas de bol : j'ouvre à peine ma boutique Redbubble que je songe déjà à quitter la plateforme. Pourquoi donc ? Je viens de recevoir un mail de Redbubble sur la mise en place d'un système que je juge élitiste et exploitant. Je m'explique :
Il faut savoir qu'actuellement je ne touche qu'un faible pourcentage des ventes sur les produits Redbubble. Au maximum 20% pour être exacte. Je pourrais certes augmenter mon pourcentage mais les prix des produits (qui me semblent déjà élevés) seraient aberrants.
Rajoutez à cela que mes gains ne me sont virés que si j'ai accumulé minimum 20$ sur mon compte. Sans cela je ne peux réclamer mes gains. Prenez ensuite en compte que, non, je ne peux garder l'intégralité de ces revenus puisqu'ils sont déclarés auprès de l'URSAFF qui me prélève également une partie de ces ventes.
Maintenant il faut ajouter la blague à tout ceci : Redbubble a décidé de mettre en place un système de tarification et de classement sur son site (le tout annoncé fin avril, classement effectif dès le 1er mai et la tarification au 1er juin 😏).
En gros il existe à présent 3 classements :
Standard / Premium / Pro.
• Si vous êtes en "standard", on vous prélève dorénavant une partie sur VOS gains. Entre 30 et 50%. Rien que ça (Je vous rappelle que je ne touche de base que 20% MAX de leurs produits).
NB : Je me base sur les chiffres fournis par le site mais la fiche tarifaire (voir image jointe) ne montre aucune monnaie. Parle t'on d'€ ou de $ ? Est ce que c'est la même base pour tout le monde 🤷‍♀️ ? Les utilisateurs US ont reçu la même image de grille tarifaire que moi donc je présume que sur le visuel fourni on parle de $.
Tumblr media
• Si vous êtes Premium ou Pro vous n'êtes plus prélevé sur vos ventes, on vous met en avant sur le site et vous avez accès à d'autres privilèges (comme connaître à l'avance les périodes de promotions du site par ex)
Tumblr media
Donc si je comprends bien : les jeunes utilisateurs redbubble sont prélevés ET d'autant plus invisibilisés ? Sachant que, par défaut, pour vous faire remarquer vous devez partager massivement vos travaux sur les réseaux sociaux (ce qui permet au site de se faire de la pub gratuite au passage).
Pour passer de "standard" aux titres supérieurs vous devez remplir certaines conditions :
- faire des ventes (tâche rendue bien difficile en raison de l'invisibilité de vos travaux)
- partager massivement sur les réseaux (fonctionnement qui est déjà en place donc + pub gratuite du site)
- être actif sur le site
- avoir "acquis une certaine visibilité et apprendre à mieux connaître ses client·e·s."
- faire partie des meilleurs vendeur.se.s
Tumblr media
Plusieurs problèmes se posent ici : quand, comment et qui vérifie ces données pour vous changer de statut ? Je présume qu'il s'agit d'un algorithme mais rien n'est mentionné à ce sujet. Lorsqu'il s'agit du rééxamen du statut, il est dit : "plusieurs fois par an". C'est vague..
Si vous êtes nouveau avec une communauté conséquente sur les réseaux sociaux vous pouvez passer directement Premium... Mais ça aussi c'est flou : des comptes instagram (par ex) suivis massivement par des robots peuvent accéder directement au statut Premium ? Si non, comment Redbubble différencie les comptes "authentiques" aux comptes boostés artificiellement ?
Le site est constitué en très grosse majorité de petits artistes qui se lancent (Comme moi) donc bonjour les bénéfices pour RedBubble... Parmis ces petits artistes : combien viennent d'ouvrir leur boutique, n'ont pas encore atteint les 20$ minimum pour être payés et se sentent donc comme "pris en otage" par le site ? Car si vous vous désinscrivez avant d'avoir atteint ce montant minimum, il semblerait que vous puissiez dire adieu à vos gains... j'espère me tromper sur ce point.
J'ai vraiment le sentiment que ce nouveau système ne donne qu'un seul gagnant : Redbubble.. Le site peut ainsi faire des économies en pub en plus de se faire de l'argent sur le travail des illustrateurs. Le tout en instaurant un climat toxique de compétition entre les artistes (il faut se rendre a l'évidence : ça va se tirer dans les pattes pour essayer de monter en grade et maintenir le statut)... On ne va pas tourner autour du pot : la nouvelle formule est un système pyramidal.
Pour résumer : on prélève sur le peu que touchent les illustrateurs, on ne les rémunère pas pour le temps qu'ils passent à faire la promo du site tout en bénéficiant de cette promo... et RedBubble a tout de même le culot de sortir ça :
"Avec l’élaboration de cette nouvelle structure, l’idée était bien entendu aussi de continuer à permettre aux artistes d’être rémunérés de manière juste." Ça se passe de commentaire...
Bref... Je suis actuellement en train de rechercher une autre boutique de Print On Demand pour transférer mes oeuvres dessus. Le temps que je trouve, ma boutique Redbubble restera ouverte jusqu'au 15 mai au plus tard... Le temps de percevoir mes gains sans tarification en somme 😏
0 notes
chezveronalice · 1 year
Text
Fichier pour congés pris par anticipation
Fichier pour congés pris par anticipation
Tumblr media
Les congés pris par anticipation à des règles que de nombreuses assistantes maternelles n'appliquent pas et se retrouve avec toutes sortes de litiges en fin de contrat. Voilà pourquoi j'ai créé ce fichier assez simple pour une période de 3 ans afin de tenir à jour le compte des congés acquis et pris. n'hésitez pas à cliquer sur la pub, c'est un moyen de participer à la vie du site chez veronalice. MERCI Pour bien comprendre le mécanisme des congés payés anticipés, il est important de savoir que c'est possible, mais uniquement sur des droits réellement acquis sur la période de référence du 1er juin au 31 mai et qu'il vous faudra aussi au préalable avoir eu l'accord contractuellement de l'employeur. Le nombre de CP acquis est de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif, dans la limite de 30 jours annuels. La pose de congés se fait sur 6 jours ouvrables, sont considérés comme jours ouvrables tous les jours de la semaine, excepté les dimanches et les jours fériés chômés. Je pense que le fichier est assez claire, cependant si vous avez des questions vous pourrez les poser sur le groupe FB sur ma page chez veronalice où le fichier va être partagé. Pour télécharger le fichier pdf cliquez sur l'image ci-dessous.
Tumblr media
N'hésitez pas à venir nous rejoindre sur le groupe de bricolage et activités pour les tout-petits à très vite Veronalice Read the full article
0 notes
toutmontbeliard-com · 2 years
Text
Bilan de la délinquance 2022 dans le Doubs
Tumblr media
La crise sanitaire de 2020 et 2021, incarnée notamment par deux périodes de confinements, plusieurs couvre-feux (4 mois et 8 jours en cumul), le recours renforcé au télé-travail (44 % en périmètre ATE) et des déplacements limités, a eu des répercussions "positives" sur le bilan de la délinquance du département du Doubs. L’année 2022 marque le retour aux tendances observées lors des années précédant la crise sanitaire, à l’instar des tendances constatées au niveau national. Des atteintes aux biens (vols de véhicules, cambriolages et dégradation) qui augmentent en fonction de l’évolution de notre société mais en forte décroissance par rapport à 2019, dernière année de référence Les atteintes aux biens (AAB) enregistrent une hausse par rapport à l’année précédente, 11%, zones police et gendarmerie confondues, en raison notamment d’une forte recrudescence des vols sans violence contre des entreprises ou des établissements (+32%) et des vols liés aux véhicules à moteur (+18,7%). Ce dernier indicateur comprend les vols de carburant sur les véhicules professionnels (fret routier) et les véhicules agricoles. Compte tenu de la conjoncture économique actuelle, ce phénomène connaît une hausse constante, notamment sur les aires de repos bordant l’A36 dans le département du Doubs. Il semble important de distinguer les vols commis sur l’espace public de ceux commis sur l’espace privé. Sur l’espace public, augmentation du nombre de vols de véhicules (+9,3 %) mais stabilité par rapport à 2019 (576 faits en 2022 contre 579 en 2019) avec un taux de résolution de 20,8 % contre 9,9 % au niveau national. L'objectif de la Préfecture du Doubs : préserver les acquis par une mobilisation des effectifs de voie publique, une diligence dans les enquêtes contre les phénomènes sériels et la prévention grand public. Très forte hausse des vols dans les véhicules (+ 21,9 %) mais sans rapport avec 2019 (1 384 faits en 2022 contre 1102 en 2019) et des vols d’accessoires sur véhicules (+21,08 %) soit 492 faits en 2022 pour 433 en 2019. Les taux de résolution sont respectivement de 14,2% pour 7,4% au niveau national et de 7,7% pour 5,9% au niveau national. L'objectif de la Préfecture du Doubs : retrouver ses réflexes par une vigilance constante après deux années marquées par des déplacements limités en raison de la pandémie. Au sein de l’espace privé,  stabilité des cambriolages avec 1 733 faits en 2022 contre 1 719 en 2021 (à l’inverse de la tendance nationale +10,6 %) mais très forte baisse par rapport à 2019 avec 1 733 faits en 2022 contre 2 424 en 2019 soit -28,5%. L’impact positif du confinement des années 2020 et 2021, avec 4 mois et 8 jours souvent passés au domicile et un développement du télétravail (44 % de télétravailleurs dans la sphère ATE par exemple) sont à relever : 898 cambriolages de logements en 2022 contre 1 343 en 2019. En outre, nos concitoyens protègent mieux leurs biens. L'objectif de la Préfecture du Doubs : poursuivre les efforts en matière de lutte contre la délinquance itinérante et les vols d’opportunité. Pour mémoire : les confinements Covid-19 se sont déroulées du 17 mars au 11 mai 2020 (1 mois et 25 jours), du 30 octobre au 15 décembre 2020 (1 mois et 15 jours) et du 3 avril au 3 mai 2021 (28 jours), soit 4 mois et 8 jours. Des atteintes à l’intégrité physique qui révèlent une société plus violente dans la sphère privée Les chiffres des atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) poursuivent la hausse engagée ces dernières années avec 6 275 faits constatés en 2022 contre 5 910 faits en 2021 (+6,2%) et 5 602 en 2019 (+12% sur 2019-2022). Des violences physiques crapuleuses moins nombreuses : 250 faits en 2022 contre 269 en 2021 et 355 en 2019. Il s’agit principalement de violences constatées sur l’espace public. À titre d’exemple, les vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination), les plus traumatisants pour les victimes, sont en recul de 28,1% par rapport à l’année 2021 (41 en 2022 pour 57 en 2021) poursuivant une tendance baissière depuis 2019. Mais des violences physiques gratuites (non crapuleuses) en forte augmentation, au sein de l’espace privé : 3 925 faits constatés en 2022 contre 3 617 en 2021, et 3 420 en 2019. Nous devons également constater des violences sexuelles plus importantes : 594 faits en 2022 contre 572 en 2021, et 431 en 2019. L’année 2022 se caractérise par une augmentation des chiffres des violences intrafamiliales avec une hausse de 43,43 % du nombre de victimes par rapport à 2021 (dont environ 80 % sont des femmes) : 3 081 faits de violences intrafamiliales pour 2 148 en 2021 et 2 880 en 2019 (+7 % entre 2019 et 2022). Ce phénomène de fortes violences au sein de l’espace privé s’explique notamment par la hausse du nombre de victimes déclarées de violences intrafamiliales, par une libération de la parole et l’amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie nationales. En dépits des affaires ayant marqué l’opinion publique, des homicides et tentatives d’homicides crapuleux comme non crapuleux en recul de 8 % : 35 faits en 2022 pour 38 en 2021 et 25 en 2019. L'objectif de la Préfecture du Doubs : là aussi poursuivre les efforts engagés dans le cadre du protocole départemental de lutte contre les violences faites aux femmes 2023-2025, poursuivre l’amélioration de l’accueil des victimes avec la création d’espace (salle Mélanie à l’hôtel de police en cours de réalisation) ou dispositif dédiés (grille d’évaluation de 23 questions), former les personnels et traiter les procédures dans des délais contraints (90 jours en gendarmerie), avec l’appui de deux intervenantes sociales en commissariat et gendarmerie (ISCG) et de psychologues le cas échéant. Une mobilisation permanentes des forces de sécurité intérieure avec un renforcement de la présence sur la voie publique se traduisant dans les résultats 2022 Des infractions révélées par l’action des services (IRAS) en hausse significatives par rapport à 2021 de +6,55 %, les IRAS poursuivent leur croissance engagée depuis 2019 (+13,14 %). Les infractions relatives à la législation sur les stupéfiants et à la législation sur les étrangers contribuent à cette hausse. Le nombre de mis en cause se traduit par une augmentation de +5.54% pour les infractions à la législation contre les stupéfiants : 1712 mis en cause en 2022 contre 1622 en 2021. (le nombre total de mis en cause au niveau départemental s’établit à 9 057 personnes en 2022 pour 9 187 en 2021 soit -1,4%). Une présence sur la voie publique et dans les transports accrue en application des instructions du Ministre de l’Intérieur : La police nationale a ainsi dédié 6 462 heures fonctionnaires dédiées aux patrouilles pédestres en 2022 sur le ressort de la DDSP en hausse de 89 % par rapport à l'année précédente (3 406 heures en 2021 et 1983 heures en 2019). Par ailleurs, 2 501 heures fonctionnaires ont été affectées aux patrouilles dans les transports en commun, en hausse de 3 % par rapport à 2021 (2423 heures en 2021 et 1315 heures en 2019). La gendarmerie nationale a quant à elle déployé un dispositif de gestion des interventions et la gestion collaborative des procédures afin d’optimiser la présence de voie publique par rapport aux procédures. L’aller-vers sera renforcé dans le cadre du plan 200 brigades voulu par le Président de la République. Une intensification de la lutte contre les rodéos urbains avec 163 procédures initiées par la gendarmerie et la police nationales, en hausse de 33% par rapport à 2019, conduisant à la saisie de 102 véhicules sur le département. L’objectif assigné est de procéder à la saisie systématique des engins utilisés, d’optimiser l’usage de la vidéosurveillance pour confondre les auteurs et d’identifier les lieux de stockage des deux-roues. Une lutte constante contre les infractions à la législation sur les stupéfiants : sur l’année 2022, le nombre d’infractions liées aux stupéfiants a augmenté de 12,5% par rapport à 2021 sur l’ensemble département : 2 054 faits en 2022 pour 1 826 faits en 2021 et 1 609 en 2019. Depuis sa création en 2021, le nombre d’amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants demeure à la hausse, avec 1 620 amendes dressées, soit +33 % par rapport à l’année précédente. Des violences urbaines en recul avec -9,76 % de faits sur le département par rapport à 2021, et -14,63 % par rapport à 2019 : 379 faits (incendies de voitures et de poubelles / jets de projectiles) en 2022 pour 420 en 2021 et 395 en 2019. L'objectif de la Préfecture du Doubs : renforcer une présence de voie publique dynamique et le contact avec la population, déployer les démarches d’allers-vers pour les prises de plainte, maintenir la pression sur les trafiquants comme les consommateurs. Sur la route, une hausse du nombre d’accidents mais un nombre de décès stable Pour l’année 2022, 364 accidents sont recensés sur le département ayant entraîné le décès de 25 personnes, 450 blessés dont 170 blessés hospitalisés. À l’exception du nombre de tués qui est identique à 2021, les trois autres indicateurs sont à la hausse sur les 4 dernières années. Les facteurs de mortalité demeurent la vitesse et l’alcool, impliquant pour 60 % des jeunes ou seniors. Il est constaté en outre une hausse des accidents impliquant des cyclistes ou trottinettes liée au développement des nouveaux usages de voirie. L’attention des usagers de la route doit désormais porter sur les nouveaux modes de déplacement et la problématique de la cohabitation et du partage de voirie. Read the full article
0 notes
news24fr · 2 years
Text
Fles pompiers ont voté en faveur d'une grève pour un salaire équitable, et les chiffres parlent d'eux-mêmes. Avec 88 % de nos membres qui ont voté « oui » sur un taux de participation de 73 %, le syndicat des pompiers a un mandat emphatique pour l'action revendicative. En Irlande du Nord, le résultat a été encore plus important avec un remarquable vote de 94 % pour la grève.Dans un effort pour résoudre le conflit, nous avons donné au gouvernement et aux employeurs une fenêtre de 10 jours pour faire une offre décente. S'ils ne le font pas, nous procéderons à la première grève des pompiers à l'échelle nationale en 20 ans.On entend beaucoup parler de l'héroïsme des pompiers de la part des politiciens. Après la tragédie de la Grenfell Tower, la première ministre de l'époque, Theresa May loué leur « courage et leur dévouement [which] tellement inspiré la nation ». Alors que les températures montaient en flèche l'été dernier, Boris Johnson Souligné "le travail héroïque des pompiers face à l'impact continu de la canicule". En tant que travailleurs clés, les pompiers ont été applaudis comme des «héros Covid».Et pourtant, lorsqu'il s'agit de salaires équitables et de conditions de travail sûres, ceux qui sont au pouvoir se taisent. Les applaudissements et les paroles chaleureuses ne remplacent pas un investissement adéquat. Depuis 2010, le pompier moyen a perdu au moins 12 % de la valeur de sa paie. Au cours de la même période, un emploi sur cinq dans le service d'incendie a été réduit, le laissant surchargé et parfois dangereusement en sous-effectif. Les coupes ont entraîné la fermeture de stations, moins de pompiers et des temps de réponse de plus en plus lents aux urgences. L'année dernière, avec une inflation à deux chiffres et des factures d'énergie en flèche, on nous a proposé une augmentation de salaire de 5 %, ce qui aurait représenté une nouvelle réduction de salaire en termes réels. De nombreux pompiers se retrouvent aujourd'hui dans une situation financière précaire.Les gens se joignent au service d'incendie parce qu'ils veulent aider les gens et servir leur communauté. Nos membres risquent leur santé pour faire le travail qu'ils aiment. Ce mois-ci, nous recherche publiée montrant que les pompiers sont beaucoup plus susceptibles de développer un cancer que la population générale - et ils le développent à un plus jeune âge.La grève est une affaire sérieuse et ce n'est pas une décision que nous avons prise à la légère. Tout coup de feu entraînera une perturbation majeure du service. Comme l'a rapporté le Guardian, cela pourrait signifier le retour des troupes dans les rues d'Irlande du Nord pour la première fois depuis 2007. Mais la responsabilité de cette situation incombe entièrement au gouvernement et aux employeurs. Nous avons enregistré une réclamation salariale en mai 2022 et depuis, nous réclamons un règlement négocié. Si nous faisons la grève, ce sera parce que nous y avons été forcés par un gouvernement qui n'écoutera tout simplement pas.Au lieu de négocier avec les fonctionnaires, le gouvernement cherche à utiliser la loi pour persécuter le syndicalisme. Le Royaume-Uni a déjà les lois antisyndicales les plus draconiennes et autoritaires d'Europe. La loi est conçue pour aider les patrons et le gouvernement et saper toute réponse des travailleurs ; nos salaires en ont beaucoup souffert. Faire grève ici prend des mois de travail minutieux, qui est souvent saboté par des seuils de participation et des subtilités juridiques. Nous avons maintenant l'absurdité des ministres introduisant de nouveaux pouvoirs pour imposer unilatéralement des niveaux de service minimum pendant les grèves, alors que le NHS et le service d'incendie et de secours ne peuvent souvent pas maintenir un service décent un jour ordinaire - précisément à cause des coupes imposées par ce gouvernement.Tout aussi absurde est l'idée que le Royaume-Uni ne peut pas se permettre des salaires décents pour tout le monde. La semaine dernière,
le National Audit Office a rapporté que le gouvernement avait gaspillé 15 milliards de livres sterling en EPI et fournitures Covid inutilisés pendant la pandémie. Selon l'Institute for Fiscal Studies, cet argent couvrirait facilement le coût d'une augmentation de salaire supérieure à l'inflation dans le secteur public. Pendant ce temps, le Royaume-Uni abrite désormais un nombre record de 177 milliardaires, avec une richesse combinée de 653 milliards de livres sterling. Cet argent représente plus de quatre fois le budget annuel du NHS. Il financerait le service britannique d'incendie et de sauvetage pendant deux siècles.Que nous ayons des salaires décents et des services publics de qualité est une question de priorités politiques. Je suis fier que le syndicat des pompiers fasse partie d'un mouvement ouvrier plus large qui lutte pour les droits des travailleurs. Nous nous mobiliserons cette semaine derrière la journée d'action du TUC contre la nouvelle législation anti-grève, et nos membres montreront leur solidarité sur les piquets de grève, comme ils l'ont fait tout au long de cette vague d'actions revendicatives. Dans les semaines et les mois à venir, nous approfondirons nos liens de solidarité avec les communautés et les campagnes luttant pour un salaire décent et des services publics pour tous, et contre les attaques des conservateurs contre les travailleurs et leurs tentatives de diviser pour régner.En votant pour la grève, les pompiers ont envoyé un message sans ambiguïté au gouvernement : nous avons besoin d'un accord salarial équitable, et nous nous battrons pour l'obtenir s'il le faut. Avec un mandat d'action aussi écrasant, je peux dire avec confiance que nos membres sont solides et unis. Vote par YouGov en décembre a montré un soutien écrasant à l'action de grève des pompiers, le public l'approuvant à près de deux contre un. Notre objectif est toujours de résoudre ce conflit sans grève. Le gouvernement et nos employeurs ont 10 jours pour présenter une offre sur laquelle nous pourrons consulter nos membres de façon réaliste. La balle est dans leur cour. Nous restons fermes. Matt Wrack est secrétaire général du syndicat des pompiers
0 notes
helshades · 4 years
Note
Merci Hel ! Ça me rassure d'avoir ton analyse linguistique. Parfois (de plus en plus souvent), je suis assez soucieuse de la teneur et du vocabulaire des articles de presse (et assimilés) présents dans nos médias nationaux !
Je suis bien contente de t’avoir assistée dans ta Quête linguistique et toute prête à commisérer sur l’air de « c’était mieux avant ». D’accord, la presse de masse n’a pas toujours fait dans la dentelle (!!) et ce depuis ses débuts, mais je suis sincèrement perturbée de voir tant d’articles publiés dans de grands titres réputés écrits comme une rédaction de lycéen sous hakik (pensée émue pour Marcel Colucci)...
Je te copie in extenso, vu qu’il est court mais réservé aux abonnés, l’article du Diplo de ce mois consacré, justement, aux mutations récentes de la presse écrite, c’est saisissant autant que démoralisant :
Vendre de la discorde plutôt qu’informer
Un journalisme de guerres culturelles
(par Serge Halimi & Pierre Rimbert)
Le juste milieu ne rapporte plus. Hier assise sur la manne publicitaire, la presse modérée recherchait une audience de masse et la cajolait en simulant l’objectivité. La recette change. Désormais, les médias prospèrent en alimentant les guerres culturelles auprès de publics polarisés et mobilisés. Pour le meilleur ou pour le pire. Et sous le regard vigilant, parfois sectaire, de leur propre lectorat.
——————————
Il rachète à tour de bras médias et éditeurs (Vivendi, Editis, Prisma), convoite Europe 1, taille dans les effectifs et les dépenses, encourage un journalisme de racolage destiné à l’extrême droite (CNews), fait régner la terreur dans les rédactions — et menace de poursuivre en justice Le Monde diplomatique, qui enquête sur ses activités en Afrique : s’il fallait personnifier les nuisances du capitalisme médiatique, le nom de Vincent Bolloré s’imposerait d’emblée.
Abondamment commentée dans la presse, la brutalité du milliardaire breton ne fournit pourtant pas le meilleur indicateur du mouvement qui bouscule le paysage journalistique des années 2020. Car la force montante ne se trouve ni dans l’infographie des propriétaires (1), ni dans le Bottin des annonceurs. Elle se devine dans l’empressement des directions éditoriales à s’excuser quand un article déplaît à leurs lecteurs. Ce nouveau pilier de l’économie de la presse fut longtemps considéré comme la cinquième roue du carrosse médiatique : les abonnés. Leur influence croissante fait résonner au cœur des rédactions les clameurs et les clivages de nos sociétés. Cette irruption ne concerne pour le moment qu’une poignée de titres. Mais elle traduit un mouvement de fond.
Certes, l’appropriation privée rebat toujours les cartes du grand Monopoly de la communication. Mais elle a cessé de bouleverser un secteur depuis longtemps soumis à sa logique marchande. Et à son corset managérial : alors que les écrans dévorent toujours plus avidement le temps et les conversations, les forces qui produisent l’information se raréfient. En France, le nombre de journalistes s’effrite à un rythme modéré (— 6 % entre 2008 et 2019), mais l’effectif a chuté de près d’un quart aux États-Unis. Cette moyenne masque une disparité : les rédactions américaines ont supprimé 36 000 emplois dans la presse écrite tandis qu’elles créaient 10 000 postes dans les médias non imprimés (2).
Longtemps prophétisé, le régime d’information à deux vitesses — riche pour les riches, pauvre pour les pauvres — s’installe sous nos yeux. Il réverbère la géographie des inégalités éducatives et culturelles. Moins agile à se déployer en ligne compte tenu de l’âge et des habitudes de son lectorat, la presse locale s’appauvrit, se concentre ou, comme aux États-Unis, s’éteint : plus de 2 100 quotidiens et hebdomadaires y ont disparu depuis 2004, soit un quart du total, bien souvent remplacés par un réseau de sites partisans dont l’allure journalistique, la maquette classique et la couverture territoriale servent de paravent à la diffusion d’articles de complaisance financés par des intérêts liés aux partis politiques (3). La survie de la presse locale reposait sur la publicité et les petites annonces, deux ressources englouties par Facebook et Google, qui, eux, ne produisent pas d’informations mais pillent celles des journaux qu’ils ont préalablement privés d’annonceurs.
Proportionnel au nombre de paires d’yeux tombées sur la réclame imprimée, le prix de la publicité obéit à une tout autre règle sur Internet, où la qualité du ciblage remplace la quantité de public touché. Or, dans ce domaine, nul ne surclasse les prédateurs de la Silicon Valley. Leur concurrence force la presse généraliste à vendre ses espaces numériques à prix sacrifiés : de l’an 2000 (quand Google crée sa régie) à 2018, ses recettes publicitaires ont été divisées par trois (4). La pandémie leur porte le coup de grâce. Au deuxième trimestre 2020, la mise à l’arrêt de l’économie a sabré 20 % des revenus procurés par les annonceurs du Monde (5) — et 44 % au New York Times (6 août 2020).
Ci-gît le modèle du « double marché » inventé en 1836 par Émile de Girardin qui, d’un côté, alléchait le chaland par un faible prix de vente et, de l’autre, vendait le lectorat aux marchands souhaitant placer leur réclame. Cette économie impliquait une double dépendance : aux annonceurs quand tout allait bien ; aux actionnaires, sollicités pour remettre au pot, en période de vaches maigres. Elle connaît son âge d’or dans les années 1960 et 1970, puis, sur un mode plus frénétique, lors de la « bulle Internet » qui éclata en 2000 : dans les couloirs de Libération, un quotidien alors gavé de publicité, les dirigeants éditoriaux gloussaient qu’ils pourraient désormais se dispenser des ventes. Les journaux dits « gratuits » concrétiseront en 2002 cette stratégie de génie — avant de disparaître dans le trou noir de l’économie numérique.
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la prééminence de la ressource publicitaire avait transformé la vision du monde social renvoyée aux lecteurs : « La couverture du monde du travail a diminué et changé d’orientation, passant de la puissance des syndicats en tant qu’institutions aux désagréments que les grèves imposaient aux consommateurs », observe Nicholas Lemann, professeur de journalisme à l’université de Columbia (6). L’ère de la réclame avait coïncidé avec une élévation sensible du salaire, du statut et du niveau de diplôme des salariés de la presse. Elle se clôt dans un climat de précarité des producteurs d’information, de discrédit des médias, de défiance radicale entre les classes populaires et les couches intellectuelles. « Pour la toute première fois, moins de la moitié des Américains font confiance aux médias traditionnels », s’épouvante en janvier dernier une société de conseil (7). L’élection surprise de M. Donald Trump en 2016 aura dissipé aux yeux des lecteurs du New York Times le mirage d’une société de marché pacifiée par les vertus de l’éducation et de la communication. Un nouveau modèle émerge, mieux ajusté à l’anémie publicitaire et aux réalités d’une société fracturée : celui de médias hyperpartisans, de masse ou de niche, financés lorsqu’ils relèvent de l’écrit par une solide base d’abonnés.
L’abonné : « Temps futurs ! Vision sublime ! » Les médias sont hors de l’abîme… Hier jugé hors d’atteinte et hors du coup par les génies d’Internet, convaincus que l’information en ligne serait gratuite ou ne serait pas, ce souscripteur fidèle fait quinze ans plus tard l’objet de toutes les convoitises. Des chaînes payantes, plates-formes de diffusion vidéo et audio ont démontré que, à l’époque de la gratuité et du piratage généralisés, les utilisateurs restent disposés à payer un service spécifique pourvu qu’on ne le trouve pas ailleurs.
Au jeu de la conversion de l’audience gratuite en lecteurs payants, seuls les journaux les plus puissants et les plus spécialisés triomphent. Pour ceux nés à l’époque de l’imprimerie, la réussite économique passe par le sacrifice progressif du papier et de ses coûts d’impression et de distribution. Le Monde compte 360 000 abonnés numériques au début de cette année et vise le million en 2025, pour seulement 100 000 abonnés papier. De son côté, après une décennie de numérisation à marche forcée, le New York Times a plastronné : « Pour la première fois, les recettes des abonnés au numérique dépassent celles des abonnés au papier » (5 novembre 2020). À cette date, 4,7 millions de souscripteurs sur écrans rapportaient à peine plus que les 831 000 abonnés à l’édition imprimée : le salut économique impose donc un recrutement numérique tous azimuts. Dans un raccourci saisissant de notre époque, des fabricants de papier journal, comme Norske Skog, reconvertissent leurs machines afin de produire du carton d’emballage pour Amazon (8)…
« Avant Internet, le New York Times, comme tous les journaux, se contentait de servir ses maîtres publicitaires. Aujourd’hui, en l’absence d’autres formes de revenus — subventions gouvernementales, fondations à but non lucratif —, c’est le lecteur qui décide si une publication vit ou meurt, résume Ross Barkan, journaliste et militant de l’aile gauche du Parti démocrate. Et cela confère au public un pouvoir nouveau (9). » À première vue, la bascule marque un bond vers l’indépendance : les abonnés ne réclament-ils pas la meilleure information possible là où les annonceurs n’exigent qu’un temps de cerveau disponible ? Naguère perçu comme hétérogène et dépourvu de moyen de pression, le lectorat a rarement disposé d’une influence sur la ligne éditoriale. En se fixant une identité, politique (en France) ou locale (aux États-Unis), chaque publication naissante sélectionnait d’emblée une audience correspondant à sa vision du monde. De leur côté, les responsables de la presse « de qualité » se faisaient de leur clientèle l’image reflétée par le courrier des lecteurs : libérale éclairée, allergique au sectarisme, intéressée à la chose commune et à la marche du monde, ne formant son jugement qu’à partir de faits liés par des raisonnements ; la figure de l’« honnête homme », en somme, pour qui la lecture du quotidien représentait, selon la fameuse formule de Friedrich Hegel, « une sorte de prière du matin réaliste ». Le journalisme s’inventait un peuple de croyants dont il serait le dieu.
Ce mirage s’est dissipé. Toute source de financement comporte un risque d’influence éditoriale, et le modèle de l’abonnement ne fait pas exception. Les années 1990 et 2000 avaient été marquées par une discordance entre la polarisation sociale croissante des populations et l’homogénéité relative des médias dominants. Les parts de marché, estimaient les comptables de la presse, se gagnent au centre, comme les élections. De l’ère Brexit-Trump, l’élite du journalisme aura retenu cette leçon : l’exacerbation des divisions politiques — et surtout culturelles — alimente l’audience, mobilise les lecteurs et génère du profit. « Les entreprises cherchaient auparavant à attirer un public le plus large possible ; elles s’emploient désormais à capter et à retenir de multiples fractions de lectorat, a résumé le journaliste américain Matt Taibbi. Fondamentalement, cela signifie que la presse, qui commercialisait naguère une vision de la réalité supposée acceptable aux yeux d’un large éventail, vend à présent de la division (10) » (lire « Comment Donald Trump et les médias ont ravagé la vie publique »). Plutôt que ses « vieux » lecteurs, qui considèrent encore le journal comme une entité éditoriale à part entière, le New York Times s’emploie à séduire des « communautés » qui reçoivent sur les réseaux sociaux les liens d’articles isolés, détachés du reste de l’édition du jour, mais correspondant étroitement à leurs attentes. Sur chacun des sujets qui les mobilisent, ces petits groupes accueilleront tout faux pas par une tempête de tweets indignés.
Du consensus sédatif au dissensus lucratif, le virage épouse opportunément le fonctionnement des réseaux sociaux. Hier propre à Facebook et à Twitter, le modèle de la chambre d’écho qui renvoie inlassablement aux utilisateurs ce qu’ils veulent lire et entendre s’étend désormais aux médias traditionnels, à cette différence que les lecteurs paient cash pour recevoir les informations qui les caressent dans le sens du poil. D’autant plus persuadés que Twitter arbitre la vie publique qu’ils y passent eux-mêmes une partie significative de leur temps d’éveil, les journalistes confondent volontiers l’activisme polémique alimenté au quotidien par quelques centaines de « twittos » blanchis sous le clavier avec les attentes de leurs centaines de milliers d’abonnés. Échaudés par quelques orages d’indignation numérique, bien des dirigeants éditoriaux évitent de prendre à rebrousse-poil les militants du clic. « Le journalisme en ligne financé par les lecteurs favorise un contenu éditorial plus idéologique : des articles qui réaffirment ce que pense déjà son public, plutôt que de le contredire, écrit Lemann. Ainsi fonctionnent les chaînes d’information câblées (11). »
Selon une enquête réalisée fin 2019 par le Pew Reseach Center, 93 % des personnes qui utilisent Fox News comme source principale d’information politique se déclarent républicaines. Symétriquement, 95 % de celles qui choisissent MSNBC se disent démocrates ; tout comme, dans la presse écrite, 91 % des lecteurs du New York Times (12). Divisés de part et d’autre d’une barricade culturelle, deux publics enfermés dans leurs chambres d’écho respectives arment leurs convictions, les répercutent en ligne et, au moindre écart, somment leurs médias favoris de rectifier le tir ou de purger les déviants.
Mais les rafales de tweets qui charpentent les polémiques en ligne influencent-elles vraiment la production d’information ? Dans une large mesure, explique une enquête en cours de publication (13). Partant d’une série de plusieurs milliers d’« événements » lancés sur les réseaux sociaux et repris dans les médias traditionnels, les chercheurs établissent que la popularité d’un sujet apparu sur Twitter — mesurée au nombre de tweets, de retweets et de citations qu’il génère — détermine la couverture que lui consacre la presse : « Une augmentation de 1 % du nombre de tweets correspond à une augmentation de 8,9 % du nombre d’articles. » Et le phénomène est encore plus prononcé dans les journaux où les rédacteurs s’activent le plus ardemment sur la messagerie en 280 signes.
Car les journalistes ont trouvé dans ce réseau social souvent narcissique, péremptoire et moutonnier un monde qui leur ressemble. « Twitter est une fenêtre sur l’actualité du monde, c’est pourquoi certains des comptes les plus actifs appartiennent à des journalistes », claironne une page consacrée aux « bonnes pratiques » du groupe fondé par M. Jack Dorsey (14). C’est la définition même de l’effet Larsen : les journalistes les plus bouillonnants sur un réseau social où piaffent nombre de leurs collègues répercutent dans leurs colonnes l’écho de cet environnement électronique. Issus de plus en plus exclusivement de la bourgeoisie cultivée, au point que plus de la moitié des rédacteurs du New York Times et du Wall Street Journal sortent des universités d’élites américaines (15), les gens de presse oublient que Twitter lui-même attire une clientèle plus diplômée, aisée, urbaine, jeune et de gauche que la population au milieu de laquelle elle vit. Et que la « fenêtre » est elle-même distordue, puisque les 10 % de « twittos » les plus prolixes produisent 80 % des tweets (16). « Il faut souligner que les utilisateurs de Twitter ne sont pas représentatifs de la population générale des lecteurs de presse », insistent les auteurs de l’enquête précitée.
Mais il est si doux et, pour un temps, si payant de prendre son reflet pour le miroir du monde…
——————————
(1) Lire « Médias français : qui possède quoi ? ».
(2) Elizabeth Grieco, « 10 charts about America’s newsrooms », Pew Research Center, 28 avril 2020, www.pewresearch.org
(3) The New York Times, 19 octobre 2020.
(4) Séries longues de la presse éditeur de 1985 à 2018 — presse d’information générale et politique française, nationale et locale, ministère de la culture, www.culture.gouv.fr
(5) La Lettre A, 30 juillet 2020.
(6) Nicholas Lemann, « Can journalism be saved ? », The New York Review of Books, 27 février 2020.
(7) www.axios.com, 21 janvier 2021.
(8) L’Usine nouvelle, Antony, 17 juin 2020 ;  Les Affaires, Québec, 30 juin 2018.
(9) Ross Barkan, « The gray zone lady », The Baffler, mars-avril 2020, https://thebaffler.com
(10) Matt Taibbi, « The post-objectivity era », TK News, substack.com, 19 septembre 2020.
(11) Nicholas Lemann, « Can journalism be saved ? », op. cit.
(12) Elizabeth Grieco, « Americans’ main sources for political news vary by party and age », Pew Research Center, 1er avril 2020.
(13) Julia Cagé, Nicolas Hervé et Béatrice Mazoyer, « Social media and newsroom production decisions », Social Science Research Network, 20 octobre 2020 (prépublication).
(14) Jennifer Hollett, « How journalists can best engage with their audience », Twitter.
(15) Proportion plus élevée au sein de la Chambre des représentants, du Sénat, des juges fédéraux ou… des patrons du Fortune 500. Cf. Zaid Jilani, « Graduates of elite universities dominate the New York Times and Wall Street Journal, study finds », The Intercept, 6 mai 2018, https://theintercept.com
(16) Stefan Wojcik et Adam Hughes, « Sizing up Twitter users », Pew Research Center,  24 avril 2019.
2 notes · View notes
gaetanlappierre · 4 years
Text
Enquête sur le corps enseignant
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
                                       dossier enquête semestre 1 
 Partie 1 : Questionnement
 1) Il s’agit de rédiger une première version de votre questionnement que vous pourrez affiner au second semestre mais qui doit déjà pouvoir convaincre de l’intérêt et de la pertinence de votre sujet.
 Définitions :
Impact : effet produit, action exercée
Covid-19 : une maladie infectieuse due à un coronavirus découvert récemment
Relation pédagogique : repose sur les interactions entre l’enseignant et ses étudiants et est tributaire de facteurs sociaux, éducatifs et affectifs.
Enseignant : qui enseigne, est chargé de l’enseignement
Grande section : continuation des deux premiers niveaux de maternelle (petite, moyenne et grande)
Terminale : est la troisième et dernière année du lycée.
 Choix du sujet :
Au début de l’année, nous étions intéressés par le tatouage, mais il y a eu différents problèmes. En effet, on nous a dit que comme nous n’étions pas tatoués, ou que nous n’avions pas l’intention de le faire, l’accès au terrain serait nettement plus difficile. De plus, l’observation aurait été très difficile à cause de la pandémie. Effectivement, les tatoueurs ne font entrer que les personnes voulant se faire tatouer. Par exemple, pour mener des observations, un camarade de classe a dû se faire tatouer pour observer dans un salon.
Ensuite,  après quelques  séances  de réflexion,  nous  voulions nous  intéresser  aux métiers du milieu médical et plus particulièrement celui d'aide soignante. En effet, la crise sanitaire actuelle a mis en lumière les métiers du monde médical, par le biais des médias, ce qui nous a forcément inspiré. De plus, après avoir sondé respectivement notre entourage, nous avions plusieurs contacts qui travaillaient en tant qu'aides soignantes ou un métier similaire, nous avions donc plusieurs contacts à interroger et plusieurs terrains à investiguer.
Cependant, il y a eu encore différents problèmes. En effet, le métier d’aide soignante à domicile consiste en grande partie à faire la toilette des personnes âgées, on ne pouvait donc pas pénétrer dans leur intimité.  Il  y avait  aussi  le problème  de  la crise  sanitaire,  nous aurions  pu  observer les  autres facettes du métier mais comme les aides soignantes sont en contact avec des personnes à risque, nous ne voulions pas les mettre en danger. Au vue de la  situation et des contraintes des protocoles sanitaires, nous nous sommes vite rendus compte que ce terrain ne serait pas facilement accessible, voire pas du tout. Nous avons donc décidé d'abandonner ce sujet par souci de faisabilité.
Après plusieurs séances de réflexion, d'espoir et d'illusions, de réussites et d'échecs, Cassandre eut l'idée de s'intéresser au monde de l'enseignement. Cette nouvelle a suscité en nous un vif intérêt. En effet, nous avons entendu durant tout l'été, aux informations, l'impact qu’a eu le Covid-19 dans de nombreux domaines (sport, économie, éducation). De plus, nous avons été privés de passer le baccalauréat, diplôme auquel on nous prépare depuis le plus jeune âge. Nous avons aussi beaucoup entendu le désarroi de nos professeurs et nous avons vécu une période compliquée scolairement parlant. Il était donc inévitable que nous nous intéressions à un tel sujet. En plus, étant étudiants, le domaine scolaire nous a naturellement intéressé. Aussi, ayant tous les trois suivi la filière Économique et Sociale au lycée, la découverte des travaux de Pierre Bourdieu sur les inégalités à l’école, ainsi que les travaux de Bernard Lahire sur le même sujet, ont été des ouvrages passionnant qui nous ont motivés dans ce sujet. Nous avions envie d’en savoir plus. De plus, Cassandre a eu la chance de rencontrer des co-auteures de Bernard Lahire qui ont écrit le livre Enfances de classe et a beaucoup apprécié le récit de leur enquête. En effet, c’est quelque chose qui nous concerne depuis longtemps, c’est aussi une manière de mieux connaître le milieu qu’on fréquente, de se mettre dans une autre position.
Après avoir réfléchi à un sujet de départ, nous voulions nous assurer de la faisabilité de l'enquête et de l'accès aux terrains. Nous avons donc chacun de notre côté appelé les différents établissements scolaires où nous avons étudié (maternelle et lycée), l'intérêt est d'avoir des contacts, des connaissances pouvant nous intégrer plus facilement dans les différents établissements qui nous intéressent. Ayant donné leur accord à notre venue et ayant des connaissances (des enseignants) pouvant aider à l'avancement notre enquête, ces établissements  scolaires  devenaient des  terrains  d'enquêtes propices.  Il  est évident  que  nous avons aussi choisi ce sujet pour sa faisabilité.
Par ailleurs, comme nous avons vécu une année de terminale plus qu’inédite et une première année de licence  en  sociologie très compliquée,  nous  nous intéressons  aux  conséquences du  virus  sur le  monde  scolaire. Nous  avons d’abord eu l’idée d’un sujet lié à la pandémie. En effet, c’est un sujet d’actualité donc quelque chose de nouveau, même si c’est une prise de risque. De plus, la crise sanitaire actuelle est centrale dans notre année et dans nos vies. Nous voulions donc nous poser la question de ce que cela aurait pu changer dans la vie des autres, en l'occurrence dans l’enseignement, d’autant plus qu’avec notre position d’élèves, on a vu comment ils pouvaient être impactés. En effet, on observait quelques changements et nous nous demandions comment maintenaient-ils la relation pédagogique avec leurs élèves. Nous avons voulu nous pencher sur les relations avec leurs élèves car nous nous sommes dit que c’était un sujet sociologique car il s’intéressait aux interactions. On a également envie de s’interroger sur la propre relation qu’on a pu avoir avec nos enseignants, d’aborder cette question d’un point de vue moins objectif et plus “scientifique”.
Au début, nous voulions étudier plusieurs types de relations (par exemple avec les élèves, les autres enseignants, les personnes de l’établissement, les parents, la hiérarchie...) mais il a fallu commencer à restreindre la question de départ. Nous avons donc choisi principalement de nous intéresser à leur relation  avec les élèves, c’est la relation dans sa globalité qui nous intéresse, alors même si on se focalise plus sur l’enseignant, on aime aussi s’interroger sur l’élève. Néanmoins, sur certains points, d’autres personnes que les enseignants et les élèves peuvent être abordés. Par exemple, les parents (inégalités) ou d’autres enseignants (préparation des cours) peuvent avoir un rôle à jouer dans la relation pédagogique de l’enseignant et de l’élève. Toutefois, nous veillons à ne pas trop nous disperser non plus. C’est donc tout naturellement que nous sommes arrivés au sujet suivant : “Quel est l’impact de la pandémie sur la relation pédagogique entre les enseignants (maternelle et lycée) et leurs élèves ?”. Cependant, il n’est pas immuable et se spécialisera sans doute au fil de l’enquête.
Pour cette enquête, nous nous intéresserons aux effets (aussi bien positifs que négatifs) du Covid-19 sur les stratégies pédagogiques des enseignants et ce que cela entraîne. Comment  les enseignants peuvent maintenir un enseignement correct dans des conditions nouvelles (distancielles; masques; les élèves ont  passé  plusieurs mois  sans  travailler, ils  ont  donc accumulé  du  retard et/ou  décrochage scolaire/notions  non acquises), qui empêchent la  réalisation des pédagogies misent en place auparavant. Quel peut être le suivi de l'enseignant sur ses élèves lorsque ceux-ci sont en distancielle ? Tels sont nos questionnements.
 Contexte et décisions politiques :
Le jeudi 16 mars 2020, le président Emmanuel Macron décide que les écoles maternelles, primaires, les collèges, les lycées et les universités fermeront dès le lundi 20 mars 2020.
Jean Michel Blanquer déclare juste après ce discours que les enseignants sont préparés à cette
fermeture, que toutes les mesures ont été mises en place afin qu’ils puissent continuer à faire cours, pendant cette période. Cette fermeture des écoles durera jusqu’au 11 mai 2020, jour du
déconfinement. Toutefois, tous les élèves ne sont pas obligés de retourner en cours en présentiel, notamment les terminales. Les écoles doivent respecter les gestes barrières et doivent rouvrir en demi effectif. Néanmoins, si les élèves ne retournent pas à l’école, ils doivent quand même suivre un enseignement à distance.
Les mesures pour la rentrée des classes de l’année 2020/2021:
* En maternelle, les élèves peuvent reprendre le chemin de l’école normalement, les
enseignants doivent seulement porter un masque et se désinfecter les mains régulièrement.
* Au lycée, les élèves doivent porter un masque et se désinfecter régulièrement les mains, tout comme leurs professeurs. Il est aussi demandé de respecter les distances de sécurité
dans la mesure du possible. Par exemple, des sens de circulation sont mis en place pour éviter aux élèves de se croiser et éviter «l'effet de foule» lorsque la sonnerie retentit et que les élèves sortent tous en même temps.
Le 28 octobre 2020, Emmanuel Macron annonce un reconfinement du pays. Toutefois, les écoles restent ouvertes, sauf les universités. Courant novembre, après plusieurs semaines de contestations des lycéens et des enseignants, face aux problèmes du nombre d’élèves en classe, le ministre de l’éducation autorise les lycées à réduire leurs effectifs en alternant semaine en présentiel/ semaine en distanciel. Par exemple, le lycée Rabelais adopte ce fonctionnement, pour tous, hormis la filière STI2D qui peut respecter les distances de
sécurité dans les classes, sans être en demi-effectif, car le nombre d'élèves permet de mettre un élève par table et ainsi, respecter les distances de sécurité.
Partie 2 : Méthodologie et premières pistes
 2) Précisez le terrain et la population sur lesquels votre choix s’est arrêté pour réaliser votre enquête.
Dès le début de notre enquête, nous voulions étudier les enseignants des classes de maternelle et de lycée.
Dans un premier temps, ces deux groupes nous ont fortement intéressé. En maternelle, comme les enfants sont très jeunes, nous pensions qu’ils auraient peut-être eu plus de mal à comprendre et à s’adapter à la situation. En effet, les adultes portent un masque, ainsi, on ne voit plus leur visage. Ils ne peuvent plus avoir de contacts physiques avec leur enseignant et avec leurs camarades. Ainsi, nous avons tout de suite pensé que ce niveau pourrait être très intéressant. En plus, certains membres du groupe adorent le contact avec les enfants en bas-âge. Cette enquête a même permis à Cassandre d’envisager le métier d’institutrice comme perspective d’avenir. Le lycée, lui, est marqué comme la marche vers le baccalauréat et les grandes études. Ce sont donc trois années très importantes où les élèves sont davantage suivis par les enseignants, ce qui nous paraissait intéressant à observer. De plus, ces années sont pour tous les membres du groupe, comme les plus belles années de leur scolarité, pour le moment. C’est alors un niveau que nous apprécions particulièrement. Nous n’avons pas voulu nous centrer sur certains professeurs d’une matière ou d’une filière, pour l’instant, mais plutôt sur des professeurs de deux classes : la grande section et la terminale. Effectivement, toutes deux sont marquées par un changement : de la maternelle à l’école primaire et du secondaire au supérieur. Cela est donc une véritable transition et un changement de statut et d’institution. On voit donc les élèves de grande section devenir des CP, qui s'accompagnent d’une nouvelle manière de travailler. Les élèves de terminales eux, deviennent des étudiants ou des travailleurs, il y a donc en plus d’un changement d’établissement, un changement de ministère, de manière de travailler, mais aussi le passage de l’enfance à l’âge adulte. Ainsi, lors de nos observations nous avons aperçu que dans ses deux classes les professeurs préparaient énormément leurs élèves au niveau supérieur. Avec du recul, cela est comme un cycle, le début de la scolarité avec la maternelle et la fin de la scolarité avec le lycée. On peut donc constater l’effet du virus sur les enfants qui viennent d’entrer dans la scolarité et ceux qui vont en sortir. L’enseignement de ces deux groupes ne sont donc pas les mêmes, ce ne sont pas les mêmes façons de faire, pas les mêmes relations aux élèves. Le but est donc d’observer les différents comportements des enseignants dans ces deux cas de figure, leurs méthodes, les peurs, les problèmes rencontrés...
Dans un deuxième temps, nous avons choisi de nous intéresser aux enseignants de maternelle et de lycée par faisabilité et par contact. En effet, il est très difficile de pénétrer dans une institution publique comme l’école. En maternelle, il faut l’autorisation de tous les parents et parfois pour les lycées, il faut l’autorisation du rectorat. Avec le contexte sanitaire actuel, il est encore plus difficile de faire pénétrer des personnes qui peuvent être malades et qui ne sont pas élèves ou inutiles à l’institution. Effectivement, on peut mettre en danger les élèves et les acteurs de l’établissement. En plus, le fait que l’on ait le statut d’étudiant ne favorise pas les choses. Les universités étant les établissements qui se sont vu fermés, les étudiants sont perçus par la population comme des personnes qui ne font pas attention aux gestes barrières et qui font la fête, ce qui est un grand facteur de transmission du virus. C’est pourquoi nous  avons  pris contact  dans  un premier  temps  avec des  personnes  que nous connaissions, qui nous faisaient confiance.
Comme nous étudions le métier d’enseignant, et la relation pédagogique qu’ils ont avec leurs élèves, nous avons choisi de faire nos observations dans les salles classes des niveaux qui nous intéressent. Pour ce faire, nous avons choisi les établissements que nous avions fréquentés auparavant ou que les enseignants enquêtés fréquentent. Gaetan a donc effectué ses observations dans le lycée Robert Garnier de la Ferté Bernard, Grégoire et Cassandre dans le lycée Rabelais de Chinon et Cassandre dans l’école maternelle Charles Perrault de Sainte Maure de Touraine. Nous avons décidé de faire ces choix de terrains, car ce sont des établissements qui sont près de nos domiciles et donc plus facile d’accès avec notre emploi du temps, surtout en période de crise sanitaire où les déplacements sont  restreints. Deuxièmement, le contact avec les enseignants est plus facile, nous les connaissons personnellement, c’est le cas de Cassandre qui s’est vu accepté son entrée sur le terrain que grâce à sa connaissance personnelle avec la directrice de l’école maternelle. Grégoire, lui, ne pouvait pas accéder physiquement à l’école maternelle de Rivières. Ainsi, tous les enseignants que nous connaissions étaient prêts à nous aider par sympathie, pour nous aider dans nos études supérieures. Nous les avons contactés dans un premier temps par mail en expliquant le but de cette enquête, les modalités, et compte tenu du contexte sanitaire la compréhension de se soumettre aux règles pour y accéder.
 3) Quelle stratégie méthodologique pensez-vous ou avez-vous commencé à mettre en œuvre ?
 Conditions d’accès au terrain :
Nous avons tous les trois participé à la prise de contact, de sorte que nous ayons un terrain chacun. Ainsi, Cassandre a choisi l’école maternelle Charles Perrault de Sainte Maure de Touraine, ainsi que son ancien lycée : François Rabelais de Chinon, qu’elle partage avec Grégoire. De plus, il a également des possibilités d’entretiens avec la directrice de la maternelle de Rivières. Pour finir, Gaëtan est en lien avec son ancien lycée : Robert Garnier à La Ferté-Bernard.
 Prise de contact de Gaëtan :
Pour accéder au terrain, Gaëtan a pris contact avec son ancienne CPE, d’abord par mail. Toutefois, comme elle souhaitait plus de précisions, elle lui demanda de l’appeler pour lui expliquer vraiment notre projet. Après cela, elle a transmis le message et le mail à Gaëtan, à ses collègues enseignants, afin de trouver des volontaires pour participer. Suite à cela, quelques professeurs ont envoyé un mail à Gaëtan pour lui proposer de nous aider. Ainsi, ils ont échangé leurs disponibilités, et il a pu entrer dans leur classe pour observer.
Les deux professeurs observés par Gaëtan étaient tous les deux intéressés par le sujet. En effet, ils ont dit qu'ils avaient beaucoup de choses à dire. Ainsi, nous pensons que les données seront plus denses lors des entretiens.
 Prise de contact de Cassandre :
Pour contacter la maternelle, Cassandre a simplement pris un rendez-vous avec la directrice de la maternelle, par le biais de son fils qu’elle connaissait. Elles se sont ensuite vues à son domicile. En lui parlant brièvement de notre, la directrice à tout de suite accepté de nous aider. Il n’y avait aucune règle particulière, hormis les gestes barrières habituels que nous appliquons également à l’université (avoir un gel hydroalcoolique et un masque). Ainsi, la directrice n’avait pas besoin de demander l’autorisation aux parents, car dès le début de l’année, elle prévient que les étudiants peuvent intervenir dans l’école, même si la plupart du temps ce sont des stagiaires.
La directrice avait l’air très emballée par le thème de la crise sanitaire. Pour cause, quand elle lui parlait, elle avait l’air à la fois remonté contre sa hiérarchie et lassée de la situation. Alors, le fait que l���on s’intéresse à leur métier face à cette crise lui a plu. Elle a peut-être senti une reconnaissance de notre part, comme nous nous intéressons aux difficultés qu’elle a pu rencontrer.
 Prise de contact de Grégoire :
Grégoire a d’abord contacté l’école maternelle de Rivières. Il lui a envoyé un mail, puis ils ont eu un échange par téléphone. Ainsi, la directrice lui a dit que nous ne pouvions pas avoir accès au terrain pour mener des observations. En effet, à cause du virus, elle ne veut pas risquer de contaminer les élèves et les personnes de l’établissement. Alors, elle ne veut pas que nous soyons physiquement présents. Néanmoins, elle reste disponible pour mener un entretien et répondre à nos questions.
 Prise de contact de Grégoire et Cassandre :
Au lycée François Rabelais, la prise de contact fut beaucoup plus difficile. Pour cause Grégoire et Cassandre ont d’abord pris contact avec leurs anciens professeurs de sciences économiques et sociales, afin d’avoir leur soutien et qu’ils leur communiquent l’adresse mail de la principale. Toutefois, il y a eu une longue période d’attente pour qu’ils obtiennent une réponse. Ainsi, Cassandre envoya un mail à la secrétaire du lycée, afin de lui expliquer notre projet pour qu’elle nous mette en lien avec la proviseure. Avec elle, nous avons dû parler en détails de notre enquête, afin qu’elle accepte de nous aider et de transmettre le message. On voit alors qu’il y a une certaine méfiance qui n’est pas présente avec les professeurs que nous connaissons. Finalement, elle a fini par communiquer notre message. Grégoire aussi a envoyé un mail à la principale, suite à la réponse de son ancienne enseignante. Ainsi, elle répondit au mail de Grégoire et nous donna son accord pour intervenir au lycée. Les règles sont simplement de respecter les gestes barrières et de prévenir l’administration quand nous venons. Pour intervenir dans les salles de classe, nous convenons soit d’un rendez-vous par mail au préalable avec les enseignants, soit nous leur demandons en personne lors d’une journée d’observation. Par rapport aux impressions des professeurs sur notre sujet, le professeur de sciences économiques et sociales a dit à Cassandre qu’il ne voyait pas vraiment l’intérêt de cette problématique. En effet, il disait que la question de la pandémie n’était pas assez sociologique et que ce contexte n’avait pas vraiment de conséquences sur leur métier, hormis le port du masque qui est pénible quand ils font cours. Toutefois, l’ancienne professeure de sciences économiques et sociales de Grégoire avait l’air très emballée par le sujet. Elle a dit que c’était un bon sujet et qu’on pouvait réaliser une bonne enquête avec celui-ci. Cela nous a rassuré d’avoir un autre point de vue positif, surtout venant d’une professeure qui enseigne la sociologie.
 Dans nos prises de contact, la plupart du temps, nous n’avons pas eu besoin d’expliquer le but d’une enquête ethnographique ou de ce qu’était notre discipline. Nous pensons que c’est peut-être parce que les enseignants ont une certaine proximité avec les études supérieures. Effectivement, nous pensons que cela s’approche de ce que disait Trémoulinas. Pour cause, dans son enquête sur le football d’esplanade, il disait que les banquiers comprenaient beaucoup plus son objectif, car ils avaient eux aussi fait des études longues. Tandis que les ouvriers étaient beaucoup plus méfiants, car certains ne savaient pas ce qu’était la sociologie et ne comprenait pas vraiment son but.  
 Pour finir, nous avons remarqué tout au long de ce moment de prise de contact que les professeurs étaient heureux que l’on s’intéresse à eux. De plus, ils étaient aussi ravis de pouvoir aider leurs élèves dans les études supérieures.
 Utilisation des méthodes :
Dans un premier temps, nous allons décrire les méthodes que nous avons déjà utilisées. Puis dans un second temps, nous verrons les méthodes que nous voudrions utiliser.
Ainsi, nous avons d’abord fait des entretiens informels, ou de petits entretiens. Grâce à cela, nous avons pu en savoir un peu plus sur le sujet, sur les personnes enquêtées, ainsi que sur ce qu’elles pensent de notre sujet. Cela nous permet aussi de nous aider dans d’autres méthodes, comme l’entretien ou les observations. Effectivement, cela peut nous aider à avoir des idées de questions ou nous donner des pistes d’observations.
Nous avons ensuite réalisé des observations. Bien sûr, nous avons adopté la position d’observateur déclaré, car il est impossible d’entrer dans une salle de classe ou dans une école, surtout dans ce contexte de crise sanitaire, si nous ne sommes pas déclarés. De plus, dans cette situation, la participation n’est pas forcément utile. En effet, cela aurait pu être intéressant de se mettre dans la peau de l’enseignant mais nous n’avons pas les qualifications nécessaires pour le faire. En plus, nous pensons qu’il est difficile en première année de pouvoir participer et observer en même temps. Seulement observer est déjà quelque chose de complexe. Ainsi, l’observation nous permet de faire une première entrée sur notre terrain d’étude, d’avoir une vue d’ensemble de notre objet et d’en apprendre plus sur ce milieu professionnel. Comme on enquête sur un métier, on peut voir l’environnement de l’enquêté, le lieu où se déroule ses actions. On peut également voir comment il exerce sa profession, donc les actions en questions, son comportement. Cela nous permet aussi de voir les relations qu’il entretient avec les différentes personnes qui peuplent ce milieu, les échanges verbaux, par exemple avec les élèves. De la même manière, les observations peuvent également nous donner quelques pistes pour les entretiens que l’on mènera plus tard ou dans de potentiels questionnaires. En effet, certains constats et hypothèses peuvent déboucher sur des interrogations. De plus, nous pensons qu’il sera intéressant de comparer les actions et comportements des enquêtés avec leur discours. Pour cause, Peretz disait qu’il y avait une grande différence entre réaction symbolique (ce que les gens disent) et réaction effective (ce que font les gens véritablement). Toutefois, l’observation présente plusieurs risques. Effectivement, il est possible que les enseignants changent leur comportement de part notre présence. Par exemple, c’était parfois le cas pour Cassandre quand l’enseignante de maternelle appuyait certains exercices en demandant aux élèves de lui expliquer pourquoi ils font cela. Grégoire lui, avait bien fait attention à cela en ne révélant pas notre question de départ à son ancienne prof de sciences économiques et sociales. De la même manière, les élèves peuvent aussi changer leur comportement. C’était notamment le cas en maternelle où les enfants étaient très attirés par la présence de Cassandre. Ils étaient parfois moins attentifs parce qu’elle était là. Pour finir, il y a aussi des problèmes d’attention. Par exemple, Cassandre avait souvent envie d’aller vers les enfants, comme ils venaient vers elle, ce qui l’aurait détourné de son observation. Elle était confrontée au même risque de Trémoulinas, celui de pouvoir se détourner de son réel objectif. Gaetan, lui, avait du mal à tout observer en même temps, problème que nous avons rencontré tous les trois. Effectivement, notamment en cours d’EPS, il avait du mal à regarder tous les groupes d’élèves. Grégoire, quant à lui, avait du mal à sortir de son rôle d’élève de terminale. En effet, lors d’une observation en classe, avec son ancienne professeure, il a eu l’impression d’être élève en plus d’être observateur. Il a donc dû se concentrer sur son objectif principal à plusieurs reprises. Ainsi certes, il pense qu’il y a des avantages à observer un ancien professeur, pour établir des comparaisons. Néanmoins, il faut faire attention à ce danger de changement de statut. Alors pour certaines observations, il est préférable d’observer un professeur que l’on ne connaît pas ou qui enseigne à une autre filière.
 A l’avenir, nous souhaiterions mener des entretiens semi-directifs, comme ceux que mènent Bourdieu et ses collègues dans La Misère du Monde. En effet, cela permettra de diriger l’enquêté, de le guider, tout en lui laissant assez de liberté pour répondre. Pour notre enquête, ce type d’entretien nous permettra d’avoir des données sur des interrogations précises et un contexte particulier. Le problème d’un entretien libre aurait été qu’on se perde dans les données que nous fournit l’enquêté. De plus, l’entretien nous permet d’avoir des informations sur des choses qui ne sont pas observables. Par exemple, sur ce qui s’est passé lors du confinement, sur un changement de point de vue sur leur métier… Ensuite, l’entretien nous permet aussi de savoir le sens que les enquêtés donnent à leurs pratiques que l’on peut observer pendant les observations. Pour mener des entretiens, on peut trouver des avantages à la familiarité. Pour cause, les enseignants ont envie de nous aider et sont disponibles pour notre enquête. De plus, la confiance qu’ils nous accorde évite qu’ils se méfient. Cassandre a notamment remarqué lors des observations que les profs qu’elle avait eu n’étaient pas du tout méfiants, ne lui posait aucune question, tandis que ceux qui ne la connaissaient pas étaient beaucoup réticents à la laisser observer. Ainsi, nous sommes certains que les enquêtés seront à l’aise avec nous et seront certains de ne pas exercer la violence symbolique, dont parle Bourdieu, sur eux. En plus, notre plus jeune âge est aussi un avantage pour ne pas exercer ce type de violence, ils ont une position sociale plus élevée dans la hiérarchie sociale.
Bien sûr, l’entretien présente également des risques. Le premier est que les enquêtés ne disent pas tout ou pas la réalité, pour plusieurs raisons. Par exemple, ils peuvent estimer que certaines choses sont inutiles, en oublier certaines, ou encore dissimuler ou exagérer certaines informations. Ainsi, il ne faut pas oublier que les données récoltées dans l’entretien résultent d’un point de vue. Le second risque est que la familiarité peut aussi être un danger. Pour cause, nous connaissions les personnes interrogées avant l’enquête, sous un statut différent, celui d’élève. Ainsi, ils nous attribuent une position autre de celle que l’on souhaite adopter dans cette enquête. Alors, ils vont peut-être finir par mener le jeu, comme ils le faisaient en cours et prendre le pas sur nous. De cette manière, l’analyse pourrait être faussée si les enseignants livre seulement leur témoignage, ce qu’ils souhaitent raconter, en oubliant que c’est une enquête ethnographique. Ainsi, il faut être conscient de tous ces risques pour les limiter.
Ensuite, nous envisageons de créer un questionnaire destiné aux élèves. Celui-ci permettrait de recueillir le discours des élèves sur cette situation inédite. Pour cause, dans une relation il y a deux personnes, donc c’est important pour nous d’étudier les deux côtés, les deux visions. Ainsi, le questionnaire pourrait nous permettre de collecter plusieurs réponses à des questions précises. Ces différents points de vue nous permettront de révéler les principales réponses communes. Ensuite, cela nous permettra de ne pas recourir à l'entretien. En effet, cela représenterait une charge de travail supplémentaire et prendrait du temps. En plus, les élèves ne sont pas notre objet d’étude principal, cela nous semble donc normal de leur accorder moins de temps. De plus, le questionnaire sera moins contraignant pour les élèves. Effectivement, ils n’auront pas forcément le temps et l’envie de nous accorder du temps, pour un entretien, entre leurs cours. Alors, nous pensons que le questionnaire est le bon compromis. Toutefois, cette méthode comporte aussi des risques. Le premier est que les élèves ne répondent pas correctement aux questions, que ce ne soit pas la réalité. Cela peut être dû à une mauvaise compréhension de la question. Ainsi, il faudra impérativement que nous y travaillons, afin qu’elles soient le plus claires possibles et qu’il n’y aucune ambiguïté. Néanmoins, ils peuvent également atténuer ou exagérer leurs réponses, comme pour l’entretien. Les élèves pourraient aussi prendre ce questionnaire à la
légère et ne pas prendre le temps pour y répondre correctement.
 Finalement, tous les outils mobilisés serviront à compléter l’analyse. En effet, chaque outil peut nous apporter des données différentes, auxquelles on n’aurait pas pu accéder avec d’autres, ils se complètent. Par exemple, ce qui n’est pas visible lors des observations peut être dit au cours des entretiens. De la même manière, ce qui ne peut être dit lors des entretiens peut être montré lors des observations. Ainsi, en les assemblant, on enrichit l’analyse.
 4) Vous présenterez au moins une situation de recueil de données menée en phase de pré-enquête. Quels sont les apports de ces situations de recueil ? En quoi, cette expérience vous permet-elle de progresser dans la définition de votre méthodologie.
Situation de recueil de données de Gaëtan :
 L’observation  avec un  de  mes anciens  professeurs  d’EPS a  été  très enrichissante,  durant  ce moment le professeur me confia énormément de choses sur le métier de professeur de sport en temps de Covid, sur les élèves et sur la relation pédagogique. En effet il me fait part de gros problèmes dû à la séparation des classes de lycée en deux groupes, on retrouve donc certains groupes  d’amies  séparés et  parfois  même certains  élèves  se retrouvant  seuls. Pendant  nos discussions il me dit qu’en tant que professeur principal il a de nombreuses peurs par rapport à ses élèves, la peur de perdre du relationnel avec eux par le fait de les voir seulement deux heures toutes les deux semaines et la peur du décrochage des élèves dans d’autres matières. A la suite de cela, il me raconte le cas d’une élève peu intéressée par l’école qui s’est vu s’attacher aux cours grâce à une amitié avec une autre élève. Cependant les deux amies se sont trouvées séparées par la séparation des classes. Le professeur me confie donc avoir très peur pour elle et pour son avenir  au  lycée, ce  qui  confirme son  grand  intérêt non  seulement  pour la  réussite  des élèves mais aussi et surtout pour leur bien-être. Pendant nos échanges, le professeur est très honnête et interagit avec moi comme il pourrait le faire avec un journaliste et non comme avec un élève. L’entretien fut très intéressant car en lien avec les relations à la fois pédagogiques mais aussi
relationnels  entre élèves,  on  constate dans  mon  observation que  le  professeur se  soucie énormément de ses élèves, ce qui me motive davantage à travailler lors de notre enquête sur la relation  pédagogique  des enseignants.  Durant  l’observation,  j’étais peu  à  l’aise avec  le professeur car l’interaction n’était pas habituelle pour moi, en effet les propos que le professeur tenait  étaient  pertinent, cependant  mes  réponses n’étaient  pas  sûres et  je  ne relançais  pas forcément  la conversation  mais  pouvait parfois  enchainais  mes questions,  je  ne savais  pas toujours quoi répondre et répondais assez souvent par des «
je vois» ou bien «d’accord» qui, pour l’interviewé n’est j’imagine pas très agréable. Mes entretiens pourraient être mieux si au lieu d’y voir un questionnaire, j’y voyais plutôt une conversation.
 Situation de recueil de données de Grégoire :
 Pour cette question, j’ai choisi mon observation du 20/11/2020 au lycée François Rabelais de
Chinon de 13h05 à 15h dans la classe de Mme Lys, dans un cours de SES pour des terminales ES. Pour cette observation, je suis accompagné de Cassandre, avec qui nous avions, un peu plus tôt le matin, fait une autre observation dans la salle d’une professeure avec qui je n’avais eu aucun contact l’année précédente, alors que pour celle-ci, nous somme accueilli par ma professeure de sciences économiques et sociales de l’année dernière. Comme lors de la précédente observation, nous entrons, la professeure nous donne du gel hydroalcoolique et nous nous installons au fond de la salle. La professeure nous présente brièvement. Les élèves semblent curieux. Ils sont en demi-groupe (12 élèves) et sont répartis 1 par table. Classe calme (digestion) et se tient bien. Mme Lys a la même élocution que l'année dernière et ne hausse pas la voix pour se faire entendre. Elle déambule dans la classe pour avoir un œil sur les notes des élèves. Il n'y a pas de masques mal portés. Durant la vidéo, les élèves sont captivés. Les élèves touchent constamment à leur masque, tirent dessus
pour prendre de l'air et parler à voix haute. La salle est aérée continuellement. Il y a peu voir pas de différence avec les cours de l'année dernière, seulement, les élèves semblent avoir du retard. En effet, la professeure doit rappeler ou même faire des points de cours sur des notions vues en classe de première. Il me semble qu'il y a des lacunes par rapport aux notions qui auraient dû être vues l'année précédente (lorsque les terminales actuelles étaient en classe de première). Ceci est sans doute dû à l'arrêt des cours (mi-mars) et de la mise en place d'un
confinement national. Les personnes timides ayant une petite voix osent encore moins participer. Une élève prend la parole devant la classe pour sa revue de presse, elle a une voix qui ne porte pas et le masque atténue le son, on l'entend mal au fond de la salle. L’enseignante utilise Pronote pour le travail durant la semaine en distancielle. La sonnerie retentit, je ne remarque rien de spécial. Dans les deux classes, les élèves semblent avoir du retard et des lacunes, le premier confinement et le travail à la maison, la séparation des élèves les laissant seuls à une table (pas d'entraide possible entre eux) en sont sans doute les causes. De plus, il est à la fois intéressant mais aussi difficile pour moi de revenir dans la classe de mon ancienne enseignante (madame Lys). En effet je pouvais faire une comparaison entre la situation actuelle et celle de l'année dernière, cependant, je reprenais involontairement ma place d'élèves du lycée, devant à plusieurs reprises me concentrer sur le fait que je venais en tant qu'observateur. Un sentiment d’inachevé me resté au travers de la gorge, celui d’avoir quitté le lycée prématurément et de ne pas avoir pu passer l’examen final. Je me sentais illégitime de ma place actuelle, celle d’étudiant ayant le baccalauréat sans l’avoir passé. Malgré la remarque précédente, il y a des avantages à observer des cours d'anciens enseignants car nous pouvons comparer avec l'année dernière (je connaissais les habitudes et la pédagogie de mon ancienne professeure (sa façon de faire cours, de dicter en déambulant dans la classe pour pouvoir suivre les élèves dans leur appropriation du cours)) mais pouvons aussi être aspiré par notre identité passée d'élève du lycée. Parallèlement, le fait d'observer un enseignant que nous ne connaissons pas nous permet d'être plus reculé face à la situation, car nous n'avons avant cela pas eu de relation. Cependant, nous ne pouvons pas faire de comparaison avec l'année dernière. Aussi, durant les premiers échanges avec mon ancienne professeure, je l’ai sentie désireuse d’en savoir plus sur le sujet que nous voulions traiter, mais, connaissant le passé de chercheuse et enquêtrice en sociologie de mon ancienne professeure, j’ai décidé, de rester très vague sur notre sujet pour ne pas qu’elle change son attitude durant notre observation. Cependant, après l’observation, je n’ai pas hésité à échanger avec elle sur notre sujet et par son expérience, m’a donné beaucoup de conseils.
Je pense sincèrement que nous aurons plus de données durant les entretiens et que les professeurs vont nous apporter des éléments très intéressants. Je pense cependant qu'ils ne devraient pas être les seules personnes interrogées. En effet, les élèves doivent avoir la parole pour exprimer leurs ressentis face aux changements scolaires qu'inflige la crise sanitaire actuelle. Ils peuvent être un formidable indicateur de données. Ces premières observations ont certes eu un faible rendement de données mais le fait d’avoir observé des classes assez tôt dans l’enquête (le sujet était beaucoup trop vaste) nous a permis de prendre conscience de plusieurs choses et de réduire considérablement notre champ d’enquête (en voyant ce qui avait changé ou non). De plus, le fait de devoir expliquer son sujet, quand on se retrouve nez à nez avec d’anciens professeurs, est vraiment un exercice compliqué. C' est un très bon exercice car il permet de voir si tout est clair dans notre tête, si notre raisonnement et si notre piste sont rationnels, il nous fait prendre conscience de nos lacunes. Dans mon cas, il m’a ouvert les yeux sur le fait que la lecture sur notre sujet était au fondement de notre enquête, qu’il fallait tout d’abord lire et relire encore des articles. Ceux-ci nous ouvrent à de nouvelles réflexions, étayent nos connaissances et spécifient notre vocabulaire.
 Situation de recueil de données de Cassandre :
 Description de la situation :
Pour cette présentation, j’ai décidé de choisir mon premier entretien informel avec la directrice de la maternelle. Cet entretien s’est fait à la fin de ma première observation. L’enseignante avait du temps à m’accorder pour que je lui pose quelques questions pour nous faire avancer. Ainsi, je lui ai posé plusieurs questions sur les grands axes que je voulais aborder et que j’avais préparé au préalable.
 Données récoltées :
L’école a rouvert en mai en demi-classes, surtout pour les grandes sections, qui étaient prioritaires comme ils entraient en CP. Ainsi, les élèves n’allaient pas tous les jours à l’école.
A la reprise, la directrice, s’occupant des grandes sections, a remarqué que le confinement avait creusé les inégalités. En effet, les parents ont eu une grande influence lors de cette période. L’enseignante me disait que des parents n'étaient pas capables de faire cours à leurs enfants ou ne s’en préoccupaient pas. Elle disait également que si l’enfant avait un ou plusieurs aînés, les parents s’occupaient plutôt de la poursuite de la scolarité des plus grands. Effectivement, pour certaines personnes, la maternelle a plus une fonction de garderie. De plus, certains parents n’ont pas remis leurs enfants à l’école car ils étaient des personnes à risque (mucoviscidose, asthme…). L’enseignante était en accord total avec le choix des parents, malgré que l’école soit obligatoire. Pour cause, elle se serait beaucoup inquiétée pour ces élèves. Lors de la rentrée, les élèves n’ont pas eu de mal à quitter leurs parents, au contraire ils étaient très heureux de retrouver leurs amis, malgré les distances.
Elle a fait des cours à distance pour que ses élèves de grande section gardent le rythme, notamment des petites vidéos où elle écrivait des lettres ou faisait des parcours de motricité. Elle envoyait aussi des liens pour que les enfants lisent avec leurs parents et créer des escape game pour les évaluer. Ainsi, on voit que l’enseignante s’est beaucoup impliquée, pour maintenir cette relation pédagogique avec ses élèves, malgré que certains parents ne jouaient pas le jeu.
Elle a également donné son numéro de téléphone, son adresse et son mail à tous les élèves pour garder un lien, que ce soit pour des questions sur le cours, ou pour raconter leurs vacances d’été.
Les élèves sont toujours proches d’elle et lui demandent souvent des câlins et des bisous. Alors, à la reprise, l’enseignante et les enfants ont très mal vécu ce manque de contact.
L’enseignante a ressenti une certaine frustration pendant le confinement, car elle ne pouvait pas voir ses élèves, ni les aider, particulièrement pour ceux dont elle n’avait aucune nouvelle. Elle a même dit que cela l’avait rendue anxieuse.
Quand je lui ai demandé si des solidarités s’étaient créées avec les autres enseignants, elle me répondit qu’elles étaient déjà très proches avant. Par exemple, elle me racontait que comme elles faisaient des réunions tous les mardis soirs, cela pouvait se passer dans un bar. Ainsi, lors du confinement, elles n’hésitaient pas à s’entraider, d’autant plus qu’une d’elles se trouvaient en zone blanche.
 Avantages :
Ce genre de petit entretien sert premièrement à en apprendre davantage sur notre objet d’étude. Puis, il permet de nous donner quelques pistes pour la période d’entretien. En effet, on commence à discerner les questions qui peuvent être pertinentes ou non. A l’aide des réponses, on voit les points qui méritent d’être approfondis. Ensuite, cela permet aussi de vérifier des premières impressions sur le sujet et d’en écarter d’autres. Par exemple, nous avons beaucoup pensé que ce confinement à creuser les inégalités entre les élèves, chose qui a été confirmée par l’enseignante. En revanche, je pensais que les cours à distance ne concernait pas les élèves de maternelle, chose qui est fausse. De plus, on remarque également les questions que préfèrent aborder les professeurs, ce qu’ils préfèrent raconter et développer. Par exemple, l’enseignante a pris plus de temps à me raconter le travail qu’elle accomplissait pendant le confinement. Cela peut nous donner des indications sur certains résultats, sur ce qui les touche le plus. Pour finir, cela peut nous diriger vers des points qu'il faut essayer de détecter lors des observations.
 Limites :
Premièrement, je pense que le fait d’avoir discuté dans son bureau était quelque chose de trop formel. En effet, nous avions toutes les deux l’impression que nous étions dans une situation d’entretien. Ainsi, personnellement, j’avais la sensation de mener un entretien trop tôt dans mon enquête et que j’allais lui poser les mêmes questions dans quelques mois. Cela m’a mit donc mal à l’aise, j’avais l’impression de lui faire perdre son temps, chose qui avec le recul n’était pas du tout le cas. Effectivement, en avançant le sujet sera plus recentré et les questions seront plus précises et développées. Alors, les discussions que nous avions dans sa salle de classe, après la journée de classe ou pendant la récréation étaient beaucoup plus détendues. C’est notamment lors de ces moments que j’ai vu la proximité qu’elle avait avec les élèves et comment elle préparait ses cours pour le lendemain. Je pense que ces discussions étaient plus naturelles parce que nous nous connaissons personnellement. Ainsi, je pense que cela peut être un avantage dans cette situation. Nous sommes toutes les deux à l’aise. Néanmoins, lors de cet entretien, j’avais peur que cette familiarité devienne un problème. A cause de cela, notre échange ressemblait plus à un interrogatoire. Pour cause, je posais les questions que j’avais noté, sans forcément me laisser porter par la discussion. Je pense que cela à accentuer l’aspect formel de cette discussion et a peut-être mis mal à l’aise l’enquêtée. De plus, je bafouillais beaucoup et n’était donc pas très claire. Pour finir, je n’ai pas utilisé le dictaphone de mon téléphone, comme ce n’était pas un “vrai entretien”, je pensais que la prise de note suffirait. Toutefois, je n’ai pas réussi à la fois à noter toutes les informations et à l’écouter totalement. Cela a aussi augmenté mon stress.
 Comment m’améliorer :
La principale chose à améliorer est la gestion de mon stress face à l’enquêté. En effet, le fait que je ne sois pas détendue met aussi mal à l’aise l’enquêté. Pour cause, il faut que mes questions soient claires et que l’échange soit plus fluide. De plus, il pourrait finir par diriger l’entretien, ce qui ne nous permettra pas de remplir tous nos objectifs. Pour finir, il faut toujours que je pense à enregistrer l’enquêté, même dans ce genre de petit entretien, s’il est d’accord. De cette manière, je serai plus détendue, apte à tout écouter et rebondir de façon plus pertinente et naturelle.
 5) Quelles premières pistes commencent à émerger ?
 Premiers constats :
➻ Premièrement, nous avons vu que les enseignants préparaient beaucoup plus leurs élèves (grandes sections et terminales) au niveau supérieur (CP et études supérieures). On a notamment pu le remarquer avec les élèves de terminales, car nous en faisions partie l’année dernière. Ainsi, au premier trimestre, donc avant le confinement, on ne nous préparait pas autant aux études supérieures. Nous pourrions alors éventuellement revenir sur ce point en entretien. Il serait intéressant de savoir si la directrice de la maternelle faisait déjà beaucoup cela auparavant, ou si cela s’est accentué suite au confinement. En effet, au début de notre enquête, nous avions émis l’hypothèse que les enseignants avaient peut-être insisté sur ce point, suite aux difficultés de leurs élèves et au retard dans le programme. Ils auraient pu sentir qu’il fallait accentuer cette préparation à cette transition, afin de limiter le retard et le malaise de leurs élèves.  
 ➻ Ensuite, nous avons vu que les élèves parvenaient à discerner les expressions des adultes, malgré le masque. Nous nous posions notamment cette question pour les élèves de maternelles. En effet, comme ils sont très jeunes, nous pensions que cela les aurait beaucoup perturbés et qu’ils seraient difficiles pour eux de s’habituer, comme ils ont besoin d’être très proche de leur enseignant. Toutefois, les élèves s’y sont faits, d’autant plus qu’ils comprennent cette situation inédite. De plus, ils sont finalement capables de capter les expressions des adultes masqués.
 ➻ Nous avons la sensation que les enseignants mettent particulièrement l’accent sur la participation. Il y a une volonté de créer une interaction avec les élèves, qu’ils soient pleinement intégrés dans le cours. Par exemple, dans la classe de grande section, elle sollicite beaucoup l’élève qui ne parlait pas français avant la rentrée. Au lycée, les enseignants sont plus insistants dans leurs questions. On peut également demander, notamment aux enseignants de lycée, s’ils ont mis l’accent sur la participation. En effet, cela ne s’apparentait pas à un cours magistral. S’ils ont changé leur manière de faire cours, quelle en est la raison ? Nous avions imaginé qu’un changement de pédagogie serait le moyen de rattraper, récupérer les élèves, qui ont une longue période sans cadre scolaire.
 ➻ Au lycée, Grégoire et Cassandre ont remarqué un certain retard chez les terminales, en cours de sciences économiques et sociales. En effet, ils ont eu l’impression qu’ils voyaient des choses que nous avions déjà faites en classe de première. Ils seraient alors pertinent de vérifier cela lors des entretiens.
 ➻ On voit aussi un fort encouragement de la part des professeurs envers leurs élèves. Par exemple, en maternelle, on voit des gestes ou des surnoms affectueux, avec un système de récompenses, une aide constante… Au lycée, cela se voit surtout avec les professeurs qui vont voir tour à tour les élèves pour apporter une aide si nécessaire.
 ➻ En maternelle, on a vu également que les parents ont une grande influence dans la scolarité de leurs enfants. On le remarque notamment avec la présence d’un cahier de vie, ainsi qu’avec l’échange que Cassandre a eu avec la maîtresse. Ce point nous permet d’aborder les inégalités entre les élèves et si elles se sont creusées pendant le confinement.
 ➻ On remarque aussi beaucoup de comportements déviants au lycée. Pour cause, l'ambiance de classe n’est pas toujours propice au travail. De plus, nous avons vu sur les trois observations que les classes de STI2D étaient plus agitées que les élèves de terminales ES. Ainsi, on se demande s’il est plus difficile pour les enseignants d’enseigner dans les filières technologiques, ou s’il y a eu plus de décrochage. Nous avions fait l’hypothèse que ces comportements auraient pu s’accentuer après le confinement. On peut donc demander aux enseignants s’ils voient un accroissement de ces comportements ou non.
 ➻ Nous avons remarqué qu’au lycée, les élèves avaient beaucoup de mal à travailler en autonomie et ce dans toutes les filières. Alors, nous commençons à écarter la possibilité que les élèves ont pu gagner en autonomie lors du confinement, avec l’absence de leur professeur. Maintenant, il serait intéressant de savoir en entretien si les professeurs trouvent que cela s’est amplifié suite à l’enseignement à distance.
 Grands axes que l’on envisage d’aborder en entretien :
 Bien sûr, pour l’instant nous pensons à ces grands thèmes. Toutefois, en fonction de l’évolution et l’affinement du sujet, certains grands thèmes pourraient disparaître et d’autres émerger.
 ❋ Inégalités
→ Une période de cours à distance a pu creuser les inégalités. En effet, ces inégalités peuvent être de nature matérielles. Pendant le confinement, la plupart des lycéens ont continué les cours grâce au numérique. Alors, les élèves ne sont pas tous équipés de la même manière. Par exemple, certains n’avaient pas un ordinateur ou un espace de travail pour eux tout seul. Ainsi, tous les élèves n’avaient pas forcément des bonnes conditions d’apprentissage. En maternelle aussi, ce problème peut s’appliquer. Effectivement, la directrice m’a informé qu’elle se servait aussi du numérique pour garder un lien avec ses élèves. De plus, ces inégalités peuvent être aussi de nature immatérielles. C’est à ce moment-là que les parents peuvent avoir un rôle à jouer. En maternelle, si les parents ne s’investissent pas dans la scolarité de leurs enfants, il est difficile qu’ils continuent à travailler seul ou qu’ils communiquent avec leur maîtresse. Ensuite, pour le lycée, nous pensons que les parents peuvent jouer un rôle dans la scolarité de leurs enfants, via le capital culturel qu’ils leur ont transmis, comme le montrait Bourdieu. Ainsi, nous pensons que sans contact direct avec l’institution, les élèves en difficulté seront encore plus en difficulté. La reprise des cours serait donc plus difficile pour ceux-là. On aimerait savoir si les enseignants tentent de réduire ces inégalités et si oui de quelle manière.
 ❋ Décrochage
→ La période de confinement a pu créer du décrochage, notamment chez les lycéens qui ont eu une longue période sans cours en présentiel. En effet, nous pensons qu’une relation virtuelle avec les enseignants, parfois (par expérience) inexistante, accompagnée d’un contrôle beaucoup moins important de l'institution, peut engendrer une baisse de motivation chez les élèves. Le fait d’être chez soi peut aussi amener les élèves à faire autre chose que travailler. Ainsi, ce décrochage pendant le confinement peut avoir des conséquences à la reprise des cours en présentiel. On peut aussi penser qu’il peut y avoir une certaine forme de décrochage chez les élèves de maternelle. En effet, s’ils n’ont pas garder de lien avec leur enseignante lors du confinement, la reprise a pu être plus compliquée. Cette baisse de motivation peut aussi se retrouver chez les enseignants. On veut donc dans un premier temps savoir comment les enseignants réagissent face à un potentiel décrochage de leurs élèves. Puis, comment se sont-ils re-motivés, si besoin.
 ❋ Déviance
→ Nous imaginons que certains élèves peuvent avoir plus de comportements perturbateurs en classe. Cela peut résulter d’un rejet de l’institution à cause de difficultés scolaires ou du fait qu’ils n’apprécient pas les cours. Ou bien, cela peut résulter d’une ré-adaptation difficile à l’enseignement en présentiel. Toutefois, il faut être conscient que tous ces comportements déviants ne résultent pas forcément de l’épidémie. Ainsi, nous voulons savoir comment les enseignants gèrent ces comportements, s’ils ont dû utiliser plus de sanctions. De plus, une ambiance de classe moins propice au travail peut aussi diminuer leur motivation.
 ❋ Méthodes/Outils pédagogiques
→Il est possible que les enseignants aient changé leur méthode pédagogique suite aux changements et complications entraînés par la pandémie. Par exemple, on peut imaginer que les enseignants ont adopté une pédagogie adaptative (cf.bibliographie), au vue des potentielles difficultés causées par les cours à distance. De plus, on peut s’interroger sur des changements d’outils ou de méthodes de faire cours. Effectivement, les professeurs ont pu mettre l’accent sur la participation et se sont peut-être plus intéressés aux élèves de manière individuelle. De plus, on peut imaginer qu’ils accordent encore plus d’attention à leur préparation de cours. Pour cause, pour “raccrocher” les élèves, ils ont pu mettre en place des exercices plus attractifs, afin de s’éloigner du cours magistral qui plaît moins.
 ❋ Soutien apporté aux enseignants
→Ensuite, on pourrait s’intéresser aux différents soutiens qui ont pu être apportés aux enseignants lors de cette période. Dans un premier temps, on pourrait se demander s’ils ont eu plus de reconnaissance. Pour cause, c’est un métier beaucoup critiqué pour plusieurs raisons (emploi du temps, grèves…) qui n’est pas forcément valorisé par tous. Toutefois, ils auraient pu sentir un changement sur ce point là. Ensuite, on pourrait aussi s’intéresser à un soutien de la part de l’Etat, sur des conseils, aides pour continuer à enseigner dans ces conditions, notamment lors de l’annonce du premier confinement ou à la rentrée. Pour finir, on peut réfléchir aussi sur un soutien entre enseignants. En effet, ils auraient pu s’entraider afin de trouver de meilleurs moyens d’enseigner.
 ❋ Règles sanitaires
→ Nous avions pensé que le port du masque pouvait altérer la relation pédagogique, notamment au niveau des expressions du visage, toutefois cette piste est écartée. Ensuite, nous pensons que les distanciations sociales entre les élèves peuvent avoir des impacts négatifs. En effet, l’entraide ou les travaux de groupes sont difficiles à mettre en place sans enfreindre cette règle. Ainsi, l’enseignant peut sûrement (même si en observation, nous avons vu qu’un enseignant le faisait) écarter cette méthode. Ensuite, cela peut peut-être créer des rapports plus distants entre les élèves et donc une ambiance de classe plus froide. Le fait de mettre en place un système de demi-classes peut aussi rapprocher les enseignants de leurs élèves. En effet, ils pourraient consacrer plus de temps à chacun.
 ❋ Point de vue sur leur métier et changements qu’ils ont pu ressentir
→ Cette crise sanitaire et ce changement de manière d’enseigner aurait pu bousculer leur vision de leur propre métier. En effet, cela aurait pu changer leur manière de voir les élèves. Par exemple, peut-être que le confinement a été un moyen pour eux de créer des liens plus forts avec leurs élèves. Ou alors, ils se sont peut-être rendus compte que les élèves ont besoin d’une aide soutenue de leur professeur pour réussir. De plus, cela aurait pu aussi bouleverser les valeurs qu’ils associent à leur métier. Par exemple, le fait que l’école soit obligatoire. Leur point de vue sur cette valeur peut changer s’ils ont par exemple un élève à risques. Les enseignants peuvent aussi sentir que leur manière de travailler peut changer. Effectivement, avec la découverte pour beaucoup des cours à distance, peut-être que l’enseignement en présentiel est menacé. Ainsi, des valeurs anciennes peuvent être remises en question et d’autres peuvent apparaître. Il serait intéressant d’avoir le point de vue de chaque professeur sur cette question.
Tumblr media Tumblr media
Thème 1 : Trajectoire personnelle de l’enseignant et choix de carrière. 
Objectifs : 
→ caractéristiques sociodémographiques 
→ formation des enseignants 
→ motivations à exercer ce métier + convictions 
→ établissement où ils ont enseigné 
⇒ processus de socialisation 
Question d’accroche : Vous êtes professeur depuis maintenant plusieurs années, pouvez-vous nous dire ce qui vous a amené à faire ce métier ? 
Questions : 
1) Pouvez-vous nous parler du milieu dans lequel vous avez grandi ?
2) Depuis combien de temps enseignez-vous ? 
3) Pouvez-vous retracer les établissements dans lesquels vous avez enseigné et quels niveaux ? (s’ils ont enseigné dans des collèges ou des écoles primaires) 
4) Comment pouvez-vous décrire les premières années d’enseignement ? 
5) Pouvez-vous nous parler de votre formation pour devenir enseignant ? Quel parcours avez-vous suivi?
6) Le métier d’enseignant a toujours été une possibilité/idée ou aviez-vous d’autres rêves/idées étant jeune ?
Thème 2 : Perception du métier (manières d’exercer et rapport aux élèves) 
Objectifs :
→ valeurs liées à leur métier (information transversale à tous les thèmes)  
→ méthode pour enseigner/ préparation des cours/ réception du cours 
→ rapport aux élèves/vision qu’ils ont d’eux (relation de confiance, de bien-être, de suivi, conflits...) + voir s’il voit les élèves comme des individus à part ou s’il les voit comme un groupe classe 
→ objectifs qu’ils veulent atteindre dans leur métier 
→ oppositions qu’ils peuvent avoir avec leurs collègues sur la perception du métier
→ moments déclencheurs de phases difficiles ou de moments d’épanouissement dans leur carrière 
Questions d'accroche : Depuis que vous pratiquez ce métier, quelle méthode adoptez-vous pour enseigner et est-ce que cette méthode à évoluer ? 
Questions : 
1) Qu’est ce qui vous motive à vous lever tous les matins ? 
2) A quoi pensez-vous quand vous préparez vos cours ?
3) Comment procédez vous pour donner envie aux élèves d’apprendre ? 
4) De quelle manière évaluez-vous ? 
5) Comment pourriez-vous décrire le lien que vous entretenez avec vos élèves ? Quelles sont vos relations ? 
6) Comment pensez-vous qu’ils vous voient ?
7) Qu’est-ce que vous souhaitez transmettre à vos élèves ?
8) Pour vous, quel est/sont votre/vos rôles en tant qu’enseignant ?
9) Quel est selon vous le plus gros du métier ? Ce qui est le plus important ?
10) Dans l’établissement, est-ce que beaucoup d’enseignants partagent votre vision du métier ? 
11) Avez-vous déjà pensé à arrêter ce métier ? Si oui, pourquoi ? 
12) Avez-vous une ou plusieurs anecdotes marquantes sur des moments de votre carrière à nous raconter ? (des moments déclencheurs) 
Thème 3 : La période de confinement 
Objectifs : 
→ adaptation ou non à la situation → manière qu’ils ont choisi pour exercer leur métier 
→ contact qu’ils entretenaient avec les élèves → inexistants ? récurrents ? 
→ sentiments personnels par rapport à cette période → mal-être ? démotivation ? 
→ principaux points négatifs et positifs qu’ils ont pu dégager
→ voir s’il y a des inquiétudes pour certains niveaux en particulier 
Question d’accroche : Lorsque les écoles ont été fermées, comment avez-vous vécu cette période professionnellement ? 
Questions : 
1. Quelle stratégie avez-vous choisi pour continuer à enseigner dans de telles circonstances ?
2. Aviez-vous des contacts réguliers avec vos élèves? Si oui, de quel genre étaient-ils ?
3. Comment avez-vous vécu le manque de contacts directs avec vos élèves ? 
4. Quels sont vos constats quant à l’enseignement à distance? Quelles sont les choses qui vous ont interpellé ? 
5. Quelles étaient vos plus grandes craintes/inquiétudes pour les élèves ? S’il ne l’évoquent pas, leur demander s’ils avaient des inquiétudes pour des niveaux en particulier 
6. Pour vous, quel était l’objectif principal qu’il fallait poursuivre lors du confinement ? 
7. Y-a-t-il eu, malgré ces circonstances, des points positifs ? Si oui, lesquels ? 
8. Pour les professeurs de terminales : Que pensez-vous du fait que les terminales de l’année dernière n'aient pas passé le bac ? 
Thème 4 : Le retour en présentiel 
Objectifs : 
→ savoir si pour eux c’est un retour à la normale ou une continuité de la crise sanitaire, avec une gestion de l’incertitude 
→ s’ils pensent que cette situation a fait évoluer le métier en général ou leur propre vision et pratiques
→ savoir s’ils ont vu des changements particuliers chez leurs élèves (retard, décrochage, augmentation des inégalités…) 
→ leurs relations avec les élèves ont-elles changées → rapprochement (discussions privées, demi-classes…) ou éloignement (comportements déviants, absences…) 
→ voir une nouvelle fois s’ils ont des inquiétudes particulières pour des niveaux 
→ sentiments personnels → motivation ? envie de continuer ou d’arrêter ? 
Question d’accroche : A la fin du premier confinement, le retour en classe a-t-il été selon vous, le synonyme d’un retour à la normale ?
Questions : 
1) Comment avez-vous vécu ce retour en classe ? 
2) Est-ce que ce confinement a bousculé votre vision ou vos pratiques professionnelles? → Avez-vous mis l’accent sur quelque chose en particulier (le but est de savoir s’ils ont adapté leur pratique à certains constats qu’ils ont pu faire) ? 
3) Avez-vous des inquiétudes particulières pour des niveaux ? (terminales pour le bac ou l’orientation, les secondes pour leur transition entre le collège et le lycée…) 
4) Que pensez-vous du système de demi-classes ? (seulement pour les enseignants de lycée)  
5) Avec un peu de recul, trouvez-vous que votre relation aux élèves a changé, depuis le confinement ? 
6) Socialement, comment pourriez-vous décrire l’impact du confinement sur les élèves ? Et qu’est-ce qui a causé cela ? (l’absence de sortie culturelle ou autres, l’absence de vraie relation, le masque …)
7) Scolairement, qu’est-ce qui a été selon vous le plus dramatique avec ce confinement?
8) Pour vous, sur la longue durée, quelles seront les conséquences de cela ?
9) Est-ce que ce confinement a impacté sur votre motivation ? Avez-vous eu envie d’arrêter ou au contraire de continuer ? 
10) Est-ce que vous pensez que le métier à évoluer ? (Positivement ou négativement?)
11) Trouvez-vous qu’avec le confinement, on a vu votre métier d’une nouvelle façon ? Si oui, de quelle manière ? 
12) Sentez-vous que le numérique peut devenir une menace ? 
13) Avez-vous senti que les gestes barrières étaient un problème lors du retour en classe ? Si oui pourquoi ? 
14) Avec du recul, est-ce que vous changeriez quelque chose dans votre façon d’enseigner s’il y avait un reconfinement, par rapport au précédent ? 
1 note · View note
Text
Achraf Hakimi veut partir du PSG à cause de l'ambiance ?
Tumblr media
Le Paris Saint-Germain se prépare à une période de transition majeure alors que le club procède à une réorganisation de son effectif en vue de la prochaine saison. Les départs confirmés de Lionel Messi vers l'Inter Miami et de Sergio Ramos ont déjà fait sensation, et les regards se tournent maintenant vers d'autres joueurs, dont le milieu de terrain espagnol Carlos Soler. Mais une incertitude plane autour d'Achraf Hakimi, le défenseur international marocain recruté par le PSG en 2021. Malgré son contrat en cours jusqu'en juin 2026, des rumeurs suggèrent qu'il envisage de partir, alimentant les spéculations et les interrogations dans le monde du football. Achraf Hakimi pas au niveau au PSG ? Des performances remarquables, mais une constance remise en question : Achraf Hakimi s'est fait remarquer grâce à ses excellentes performances lorsqu'il jouait pour le Borussia Dortmund et l'Inter Milan. Son explosivité sur les flancs et sa qualité de jeu ont rapidement attiré l'attention des grands clubs européens, dont le PSG. Malgré son talent indéniable, sa constance est remise en question. Certains observateurs ont noté des fluctuations dans son niveau de jeu, ce qui soulève des doutes quant à sa capacité à maintenir un niveau élevé de manière régulière. Mauvaise ambiance : Achraf Hakimi se plaint On parle beaucoup des rumeurs d'insatisfaction et d'ambiance délétère : Les rumeurs entourant le possible départ d'Achraf Hakimi s'intensifient à mesure que des informations circulent sur son insatisfaction dans le vestiaire parisien. On dit qu'il serait mécontent de l'ambiance actuelle et des relations au sein de l'équipe. Bien que les détails précis ne soient pas encore connus, cela soulève des interrogations sur l'atmosphère de travail au sein du PSG et sur l'impact que cela pourrait avoir sur la cohésion de l'équipe. Achraf Hakimi quitte le PSG malgré son amitié avec Kylian Mbappé ? L'amitié avec Kylian Mbappé remise en question ? L'une des relations mises en avant est celle entre Achraf Hakimi et Kylian Mbappé, l'une des stars du PSG. Leur amitié a été souvent évoquée dans les médias, mais les récentes rumeurs de départ d'Hakimi jettent un doute sur l'état de cette relation. Si Hakimi décide effectivement de quitter le club, cela pourrait potentiellement affecter l'équilibre de l'équipe et les performances de Mbappé lui-même. Son agent, Alejandro Camano, dément les rumeurs de départ Face à ces rumeurs persistantes, l'agent d'Achraf Hakimi, Alejandro Camano, a réfuté les spéculations sur le départ du joueur. Camano a souligné que Hakimi est toujours sous contrat avec le PSG pour trois ans supplémentaires. Cependant, il a admis que Hakimi garde une certaine affection pour son ancien club, l'Inter Milan. Cette déclaration laisse planer une certaine incertitude quant à l'avenir du joueur et à la volonté du PSG de le retenir si Hakimi exprime clairement son désir de partir. Achraf Hakimi va t-il rester à Paris ? La réorganisation de l'effectif du Paris Saint-Germain suscite de nombreuses interrogations et spéculations dans le monde du football. Alors que des départs confirmés, tels que ceux de Lionel Messi et Sergio Ramos, ont déjà été annoncés, l'incertitude demeure quant à l'avenir d'Achraf Hakimi. Sa possible insatisfaction et son désir de quitter le club alimentent les rumeurs, mettant en lumière l'importance de l'ambiance dans le vestiaire parisien. Le PSG devra faire face à ces défis alors qu'il continue de façonner son effectif pour la prochaine saison, en tenant compte des joueurs clés qui souhaitent rester et en prenant des décisions éclairées concernant les joueurs en question, y compris Achraf Hakimi. Seul l'avenir nous dira si Hakimi restera fidèle au PSG ou s'il cherchera à poursuivre sa carrière ailleurs. ________ Pour retrouver toute l'actu du foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
0 notes
archeoenlutte · 4 years
Text
Petit témoignage à deux voix sur notre parcours et notre situation actuelle
Avec mon compagnon, nous sommes archéologues de formation et passionnés par ce domaine depuis notre plus tendre enfance. 
Nous sommes tous deux spécialisés dans le domaine sous-marin/subaquatique. Nous avons été diplômés en juin 2018 d'un master spécialisé dans ce domaine, dont la volonté affichée est de garantir l'obtention d'un emploi directement dans le domaine de l'archéologie subaquatique et sous-marine à la fin des études des candidats à cette formation… Mais bon, on va dire qu'entre la volonté affichée et la réalité de l'emploi en archéologie dans un domaine aussi spécialisé, ça ne se passe pas comme ça. Nous sommes également tout deux investis, bénévolement, dans la recherche archéologique subaquatique, en eaux intérieures donc, en Nouvelle-Aquitaine tout d'abord, où nous avons tout deux eu des responsabilités comme responsable scientifiques de prospections (inventaire pour ma part, thématiques de 2012 à 2017 pour mon compagnon, de façon annuelle). Notre investissement bénévole couvre aussi les lacs alpins avec des participations régulières en bénévoles à des opérations sublacustres en Savoie. Et bien d'autres…Pour ma part, je n'ai pour l'instant jamais réussi à décrocher des contrats, même de petits CDD, dans l'archéologie de terrain, aussi bien pour du subaqua que du terrestre, et je n'ai donc qu'une expérience bénévole (J'ai bien failli avoir un premier contrat en subaqua cette année, en qualité de Chef d'Opération Hyperbare sur un chantier du DRASSM, mais le confinement en a décidé autrement). Mon compagnon, quant à lui, n'a été rémunéré que deux fois pour des chantiers archéo (une expérience en terrestre sur un chantier préventif Paléotime en 2011, et un chantier en subaquatique en octobre dernier, en qualité de COH, pour une opération menée sur le lac d'Aiguebelette, en Savoie). Depuis, malgré de nombreux mails de candidatures en réponse à des demandes d'emploi ou spontanées, envoyés à divers organismes publics et privés, nous n'avons jamais eu de retours positifs (nous n'avons d'ailleurs eu qu'un seul retour : négatif).
Par chance, l'année dernière nous avons pu décrocher tous les deux un CDD de 6 mois en tant que médiateurs culturels dans un musée de Préhistoire. Nos CDD étaient en décalés, l'un (celui de mon compagnon) couvrant de mars à aout et l'autre (le mien) de juillet à décembre. Par chance encore, l'équipe du musée a réussi à convaincre le Département de nous engager à nouveau cette année pour les mêmes contrats, sur les mêmes périodes.
Si l'équipe dans ce musée, principalement composée d'archéologues, est géniale (super ambiance de travail, etc.), et ce travail de médiation très intéressant et enrichissant, la gestion du musée par le département et sa façon de considérer la Culture et le Patrimoine est symptomatique de comment est considéré ce domaine et celui de l'archéologie par ceux qui ont le pouvoir.Déjà, les personnes qui gèrent les sites et musées au Département, raisonnent plutôt en termes de chiffres d'affaires, les visiteurs des musées sont des “clients”. Pour cette raison, la tendance générale de ces dernières années pour le musée est qu'il doit faire en sorte d'attirer toujours plus de familles avec, en parallèle, une réduction chaque année du nombre de médiateurs et donc des possibilités de mettre en place des activités plus variées, voire de maintenir les anciennes activités proposées. Et cette année, cela risque encore d'empirer car, en l'état actuel des choses et malgré les réouvertures annoncées, il a été décidé au département de supprimer les contrats CDD prévus dans les musées et sites à partir de cet été… Donc je me retrouve sans emploi cette année et, au vu de la situation actuelle, cela va être compliqué, je pense d'en trouver un dans l'archéologie ou les musées…
Cette décision n'arrange rien car le musée, déjà en sous-effectif malgré les CDD de renfort (le mien et celui de mon compagnon), se retrouverait avec encore une personne en moins et l'impossibilité d'assurer un fonctionnement normal de ses activités, même adaptées aux mesures sanitaires.
Les CDD commencés avant le confinement sont maintenus, donc pas de soucis immédiat pour mon compagnon qui est toujours payé et fait, pendant ce confinement, du télétravail, notamment en alimentant la page facebook du musée. Dernièrement, après concertation avec l'ensemble de l'équipe, le directeur du musée à rédigé un plan pour la reprise d'activité du musée où, pour respecter les différentes consignes sanitaires, aucune activité de médiation ou presque ne peut être malheureusement envisagée. Les médiateurs feront simplement office de surveillants dans les différents espaces, de façon à s'assurer que les mesures de distanciation et d'hygiène soient respectées par les visiteurs… On espère que ce statut de “gardien de salle”, sans échange autour de l'archéologie avec le public, ne deviendra pas la norme par la suite car la Culture et transmission des savoirs, rôles des musées entre autres, ne peuvent être assurés comme cela.
Pour résumé, comme sans doute beaucoup d'autres archéologues et médiateurs, la situation, déjà peu glorieuse au départ, ne s'arrange pas du tout avec la situation actuelle, et, honnêtement, on ne voit pas trop comment vont évoluer les choses. Mais sans doute pas avec une évolution vers le haut au vu de la situation (Gouvernement et ministère de la Culture totalement absents jusque-là sur les questions liées à la Culture et au Patrimoine, volonté affichée de faire primer le redémarrage économique sur le reste, et j'en passe…).
Voilà un peu pour nos parcours et situation actuelle. C'est pas facile mais nous nous considérons quand même chanceux, par rapport à des personnes de notre entourage en archéologie, qui ne trouvent rien ou presque dans ce domaine. Cependant, au vu de la situation actuelle, nous sommes plutôt inquiets pour la suite. Il est très dur de se projeter dans le futur (même proche de quelques mois) et donc très compliqué d'organiser des projets (pro ou perso).
3 notes · View notes
alicencieuse · 5 years
Text
Yes we khâgne
Dimanche 8 mars 2020 
Tumblr media
     L’an dernier, à peu près à la même période de l’année, j’avais soigneusement rédigé mon bilan de première année en prépa littéraire, pensant qu’il ne serait assurément pas suivi d’un second bilan. J’étais persuadée que cette année serait la dernière dans ce que je pensais être l’enfer. Je ne sais trop pourquoi, mais je me retrouve à présent devant mon ordinateur, à vouloir vous parler aujourd’hui de ma deuxième année, débutée il y a quelques mois, et bientôt achevée. Let’s go. 
       En septembre, toute fraîche, ensoleillée et réjouie de l’été que j’avais passé sans travailler, je n’imaginais pas qu’une deuxième année pouvait être si différente de la première. J’avais adoré les derniers mois d’ hypokhâgne : je sortais librement boire des verres avec mes camarades de classe, découvrais de plus en plus de bouquineries, apprenais à connaître encore plus de monde, et tout cela dans une ambiance conviviale partagée avec nos professeurs. Après le marathon, je me détendais enfin, et reprenais goût à la littérature dont j’avais entrevue l’incroyable beauté à mon arrivée. Soudainement, une gigantesque hache vint s’abattre sur mon crâne bronzé : la khâgne. 
     Pour commencer, la classe avait perdu bon nombre de personnalités qui m’étaient devenues chères. Un ami photographe et adulateur de Guy Debord, une helléniste aussi admirative de Jane Austen que je ne l’étais, une philosophe aux vêtements toujours très colorés et au grand sourire, une bande de jolies filles aux boucles d’oreilles dorées. Nous avions perdu la moitié de notre effectif, et l’atmosphère de classe essuyait tristement cette lourde diminution. Peu à peu, cette dernière devenait bien plus calme, presque silencieuse, totalement amorphe et végétative. Il m’apparut clairement que jamais je ne pourrai plus rire ou proposer des soirées imprévues. Les professeurs nous le faisaient douloureusement remarquer : nous n’étions plus qu’une quinzaine d’élèves apathiques, semblable à une moule accrochée désespérément à l’espoir de retrouver un jour cette passion pour la littérature que nous partagions pourtant tous. Je pris donc, certainement trop rapidement, la décision de ne plus me soucier des personnes qui m’entouraient pour préférer fréquenter des amis de l’université. Je considérais (très égoïstement) que je ne pourrais jamais complètement m’entendre avec ces personnes-là. J’avais bien quelques amis dans l’autre classe mais les emplois du temps nous empêchaient de nous retrouver plus souvent. Un nouveau malaise social s’installait discrètement dans mon coeur, et une seule question galopait sans cesse dans mon esprit : qui étaient mes véritables amis ? (c’est très niais écrit comme ça, mais la formule ne peut être plus juste). S’ajoutait également une pression croissante, tout à fait distincte de celle de l’an passé. Le concours résonnait dans les bouches (et résonne toujours) comme l’échéance ultime, le Graal vers lequel nous devions tous tendre. Un climat cinétique, mécanique et méprisable selon moi prenait place. Je ne trouvais en aucun (presque aucun, mon prof d’allemand est une perle) de mes professeurs les génies autrefois rencontrés. On nous parlait jurys, épreuves, oraux, devoirs, concours, en taisant délicatement l’amour, l’adoration, la sensibilité, la fureur. Je notais mes cours en silence en me demandant à chaque minute pourquoi j’étais restée dans un tel endroit. Je me sentais si insignifiante, si stérile à apprendre des leçons qui ne m’intéressaient pas pour une école à laquelle j’avais tourné le dos, alors que la filière me paraissait florissante de connaissances. Machinalement, mes doigts tapaient sur le clavier dans des salles muettes, sombres et froides. Les professeurs comprenaient que nous étions atones et préféraient favoriser les plus dynamiques d’entre nous (ils sont très, très peu). Tout cela me semblait vide de sens. J’allais bientôt avoir 20 ans, dans une santé ravageuse, j’étais et je suis toujours avide de savoir, et je ne demandais qu’une chose : Profiter. Et me voilà à surligner avec acharnement les dates de la Révolte des Boxeurs en Chine. Le contraste m’avait offert sa plus belle gifle. Encore aujourd’hui, je suis parfaitement consciente que certaines notions disparaîtront bien vite et ne me seront en aucun temps utiles. Les semaines s’écoulaient laborieusement, je peinais à rendre mes devoirs au bon moment, abandonnais les révisions quotidiennes pour ne m’en tenir qu’à l’essentiel, et attendais péniblement le week-end pour me reposer et voir ma famille.
Tumblr media
    Comme l’année passée la claque est arrivée. Le genre de claque qui vous remet les idées en place et vous fait tourner la tête pour vous faire voir ce que vous vous étiez acharnés à ignorer. Cependant, cette claque s’incarnait cette fois-ci dans une personne que j’avais eu la chance de rencontrer à la fin du mois d’août, et que je retrouvais durant les vacances de Noël. Déjà à notre premier contact, j’avais ressenti la foudre de la vie jusqu’aux bouts de mes doigts. Il m’avait frappé par son enthousiasme, sa bienveillance, son intelligence, sa modestie et son humour. Lorsque je le reconnus durant ce mois de décembre, je redécouvris la fougue démesurée qui m’avait agitée quelques semaines auparavant. Toutefois, il m’est important de préciser que cette relation était, et demeure, profondément fraternelle. Je ne ressens rien d’autre qu’une profonde amitié. Pendant une semaine, nous nous voyions tous les jours, au cours de randonnées, de soirées, de messes, de sorties, et nous discutions sans cesse.  Il m’avait asséné du coup fatal de l’existence. La chute, au retour de ces semaines de folie, fut grandiose. Je recouvrais avec mélancolie la lassitude de la routine. Moi qui avais touché le ciel, je retombais brutalement sur la terre. Toutefois, il demeurait dans ma conscience la virulence de la vie qu’il m’avait présenté. Après tout, qu’importe les préjugés, les conséquences, les responsabilités, les réactions, les séquelles, les résultats. Il me fallait VIVRE. Je m’engageais à passer plus de temps avec les personnes de ma classe, à répondre franchement à un professeur lorsque j’en avais envie, et à abandonner le travail trop important pour favoriser les lectures hors-programme et la poésie. Je vis dans une ville magnifique, des personnes merveilleuses sont à mes côtés, et j’ai encore des années et des années pour devenir sérieuse. D’ici-là, je peux encore bien rire. Dans cette même envie de liberté m’accompagnait ma colocataire, petite fleur rare dans un champs fané. Son sourire a éclairé de nombreuses soirées tristes et autres moments de doute. Elle, sa passion pour la Guerre de Vendée, pour François Ier et Emile Zola, pour les vieux manuels de grammaire latine, pour la variété française, pour la correspondance de François Mitterrand. Nous poursuivions notre course sans considérer les obstacles, attendant la minute près pour agir, ne désirant que s’enivrer du plaisir sous toutes ses formes. Nous cuisinions joyeusement, nous faisions réciter notre vocabulaire en riant, nous nous partagions nos découvertes, nos poèmes favoris, nos livres préférés. Je suis si heureuse d’être son amie, et encore plus quand je sais que nous allons passer encore beaucoup de temps ensemble. J’ai eu la chance de connaître plus en profondeur certains camardes, leur complexité, leurs passions, et je suis si contente de partager leur table tous les midis. Les week-end, aux scouts, je me dépense sans prendre en compte ma fatigue, courant dans les prés suivie d’une bande de dix-huit petits garçons à l’énergie débordante. La semaine, je travaille le moins possible. Je crois que cet équilibre-là me convient. 
Récemment, j’ai fait la rencontre de quelques hypokhâgneux auxquels je ne m’imaginais pas autant m’attacher. Nombreux sont-ils à avoir une sensibilité artistique particulière : il y a des écrivains, des peintres, des musiciens, des linguistes, des poètes. Leur gaieté me ravive. Ils sont très doués avec les mots et parviennent à me toucher, à me rendre plus transportée, comme je l’étais en début de première année. Comme d’éblouissants soleils mobiles, ils transportent leurs rayons avec eux. J’espère passer plus d’instants à leur côtés, plus d’après-midis à dessiner dans les jardins, plus de fêtes à partager.
Enfin, je crois avoir été frappée d’une autre blessure : une grande et terrible flèche de ce cher Cupidon, parvenue de je ne sais d’où, je ne sais pour quelle raison, je ne sais véritablement à quelle moment. C’est terrifiant, effroyable, bruyant et redoutable. C’est une muse aux qualités de poète, aux chemises à carreaux et aux colliers extraodinaires, aux yeux envoûtants. C’est un homme au tendre sourire et aux belles mains. C’est un musicien, un danseur, c’est un cavalier de la vie et bientôt de mon coeur. Je suis tombée follement amoureuse, très rapidement, je ne sais pas trop où me diriger, mais je sais que j’aime cela. Beaucoup. 
Bien à vous, 
Terpsichore. 
4 notes · View notes
thebubblegumdragon · 6 years
Text
Le plus grand guide pour pombier
La rénovation énergétique, en compagnie de grands projets d'infrastructures puis cela renouvellement avérés effectifs ouvrent avérés opportunités aux jeunes diplômés. Néanmoins Icelui installe ensuite entretient autant ces canalisations industrielles alors domestiques d'courant, en compagnie de exhalaison ou bien d'visage comprimé. L'évolution agile vrais techniques nécessite bizarre recyclage continu. Ce plombier doit posséder une camériste exigence charnel, pullman Celui-là orient amené à charrier à l’égard de lourdes cargaison (baignoire, chauffe-onde, etc.). Qui n'a en aucun cas vociférationé unique plombier près réparer un robinet qui fuit ou bien seul montgolfière d'vague brûlant lequel menace d'exploser ? Les débouchés sont assurés. Malgré cela, les entreprises manquent en même temps que jeunes parfaitement formés. Le plombier consacre seul portion importante de tonalité Période en tenant travail aux réparations d'urgence. 2 an contre préembellir cela Avancée monteur Pendant agencement sanitaires, nonobstant les ouvriers, éventuellement complété parmi bizarre MC zinguerie ou bien maintenance Chez équipement thermique individuel (1 année) ou bien, après 2 année d'expérience professionnelle au minimal, par cela BP monteur Dans agencement du génie climatique après sanitaire ou bien cela BP métiers avec cette piscine Selon vue d'acquérir unique sournois compétence (2 année) ; 3 année malgré acquérir ceci auge technicien technicien Chez développement vrais systèmes énergétiques ensuite climatiques ou ceci baquet pro technicien avec auditoire avérés systèmes énergétiques et climatiques. Bizarre robinet lequel fuit, unique évier bouché, bizarre chauffe-onde Parmi panne... Je a toujours nécessité d'bizarre plombier ! Ceci métier requiert bizarre chambrière clause matériel, mais aussi une capacité à analyser cette emploi puis à choisir la domestique méthode d'affluence. Une fuite dans votre logement ? Seul déception avec votre chauffage ? Sûrs énigme sur ce vapeur en même temps que état ? Unique unique plombier saura assurer la mise en agora et l'entretien avec vos développement puis canalisations d'onde. Bizarre unique spécialiste Pendant aménagement thermique pourra réenjoliver ces pannes ou bien défauts de vos radiateurs. « Exécuter entrer l'École dans l'ère du numérique » : unique avérés mesures clés du projet avec loi près cette refondation en même temps que l'École. Présentée le 13 décembre 2012 dans Vincent Peillon, cette stratégie globale auprès généraliser ces usages du numérique éducatif boulon à créer rare Bienfait banal du numérique éducatif après Poser en placette une éducation au numérique, développer avérés ressources puis bienfait pédagogiques numériques accessibles à Complets, former les domesticité en compagnie de Condition formé manifeste en tenant cette Capeb (Confédération en tenant l'artisanat alors vrais bref entreprises du bâtiment), écrit « Métroisième du Sinonâtiment » Emploi en même temps que l'Observatoire prospectif avérés métroisième et qualifications du BTP Profession en même temps que la fédéportion française du Siâtiment Confédéportion en tenant l'artisanat puis sûrs laconique entreprises du Lorsqueâtiment Fédébout compagnonnique vrais métroisième du Sinonâtiment Fédébout française du Siâtiment Union nationale avérés chambres syndicales en même temps que couverture ensuite de plomberie en même temps que France Syndicat vrais entreprises en tenant génie climatique alors de couverture plomberie Autres métroisième à découvrir
Tumblr media
Rare bizarre professionnel pourra vous guider et intervenir sur votre agencement en même temps que émanation. l’Annuaire de La Poste vous-même cible en même temps que trouver le plombier ce plus adjacent avec votre endroit en même temps que action ou bien d'habitation, Pendant quelques clics. Selon porte depuis assuré années, le secteur du BTP (Quandâtiment alors assurés travaux commun) reprend certains couleurs depuis 2017, ensuite reste l'unique avérés originel employeurs en compagnie de France.
youtube
Prospection Thématique unique métier bizarre génération rare établissement bizarre canton d'neuve Totaux les secteurs professionnels Nos cookies nous aident à améliorer votre expérience sur cela disposition. Chez poursuivant votre outremer toi acceptez à nous diplomate d’utilisation en compagnie de ces cookies. l'éducation au ensuite chez ceci numérique, et guider ce développement sûrs emploi contre unique ancrage pécaribou du numérique à l'École. Elle est mise Parmi oeuvre Chez apport en compagnie de l'composition assurés représentants en même temps que cette communauté Qui'il ou salarié ou bien salarié, cela plombier levant polyvalent alors a quelques conception à l’égard de maçonnerie puis d'électricité. Cette équivoque compétence en tenant plombier-chauffagiste, en compagnie de plombier-couvreur ou en même temps que plombier-zingueur levant souvent exigée dans ces entreprises. Onisep.fr. L'info nationale et régionale sur les métroisième après ces composition. Ministère à l’égard de l'éducation nationale, à l’égard de l'enseignement supérieur après avec la recherche. L'école troc en compagnie de le numérique.
2 notes · View notes
news24fr · 2 years
Text
Le géant de la technologie Google licencie 12 000 employés, soit 6 % de ses effectifs. Impacté par la suppression d'emplois, un ingénieur logiciel du nom de Jeremy Joslin travaillant chez le géant de la technologie depuis 2003 a été licencié. La société lui a annoncé la nouvelle par e-mail. Dans un tweeterM. Joslin a écrit : "J'ai du mal à croire qu'après 20 ans chez #Google, j'apprenne de façon inattendue mon dernier jour par e-mail. Quelle gifle. J'aurais aimé pouvoir dire au revoir à tout le monde face à face ." Dans un article sur LinkedIn, M. Joslin a ajouté : "Je n'aurais jamais pensé que cela se passerait comme ça." Vendredi, le PDG de Google et Alphabet, Sundar Pichai, a partagé la difficile nouvelle avec ses employés. "Nous avons décidé de réduire nos effectifs d'environ 12 000 postes. Nous avons déjà envoyé un e-mail séparé aux employés aux États-Unis qui sont concernés. Dans d'autres pays, ce processus prendra plus de temps en raison des lois et pratiques locales", indique le message. lire. M. Pichai a déclaré : « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour égaler et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui. Les pertes d'emplois d'Alphabet affectent les équipes de toute l'entreprise, y compris le recrutement et certaines fonctions de l'entreprise, ainsi que certaines équipes d'ingénierie et de produits. La nouvelle arrive pendant une période d'incertitude économique ainsi que de promesses technologiques.
0 notes
devoirat · 2 years
Text
Devoir de Contrôle 2 Économie 3ème Economie & Gestion
Tumblr media
Lycée Béni Khiyar 21/02/2017   ECONOMIE Devoir de contrôle n°2 Durée : 2 heures 3 EG2   Prof :    Mr K. Badreddine   Année scolaire : 2016/2017   Nom et prénom : ....................................................................................................Classe : ……………….. Partie I : (10 points) Exercice N°1 :   Dans le but d’accroître sa productivité et d’améliorer la qualité de sa production, l’entreprise INFOMAX spécialisée dans la fabrication d’ordinateurs a introduit des robots dans son système productif sans pour autant modifier le nombre de semaines travaillées annuellement (46 semaines). Le tableau suivant met en évidence les principaux changements.   La production d'ordinateurs dans les usines INFOMAX   Avant la robotisation Avec la robotisation Effectifs pour le montage de cartes mères 30 9 Nombre de cartes mères montées par jour 180 3500 Temps de travail par jour 8 7 Salaire journalier 20 d 40 d Prix d'un ordinateur 1450 d 950 d Nombre d'ordinateurs fabriqués par an 41000 805300 Exemple   Travail à faire :   - comparez la productivité physique par tête dans les deux situations de deux manières différentes. Décrivez vos constatations et expliquez les changements. - La comparaison précédente vous semble-t-il judicieuse ? pourquoi ? - Sachant que le nombre de jours travaillés hebdomadairement était de 6 avant la robotisation et qu’il est régressé à 5 avec la robotisation, apportez les changements nécessaires à la comparaison. - Rapportez le salaire de l’ouvrier à sa productivité dans les deux Que constatez-vous ?   Question N°2 Comment la qualification du travail améliore la productivité ?   Partie II : (10 points)   En vous basant sur vos connaissances et sur le document ci-dessous, déterminez les causes et les effets du chômage et lui envisager des solutions.   Document : "Contre le chômage, tout a été essayé", affirmait François Mitterrand en 1993 (…) Le chômage de masse paraît durablement installé à des niveaux alarmants, plombé par une croissance qui s'annonce faible pour une période potentiellement assez longue. (…) Certes, depuis plus de trente ans, l'État a déployé une batterie sophistiquée de politiques destinées à le combattre ou à atténuer ses effets : exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires, emplois aidés, dispositifs ciblant les jeunes ou les seniors, mesures de flexibilisation du marché du travail, obligations   renforcées pesant sur les chômeurs, etc. Mais la plupart de ces politiques destinées à pallier les imperfections du marché du travail ne font l'effet que d'un cautère sur une jambe de bois. (…) Ironie de l'histoire, la seule mesure à avoir réussi à faire sensiblement reculer le chômage - la réduction du temps de travail, réalisée à travers la mise en place des 35 heures - paraît aujourd'hui discréditée sur le plan politique. (…)Le chômage est un poison. Non seulement il détruit des compétences précieuses et affaiblit l'économie, mais il déstructure aussi la société et menace le vivre ensemble. (…) Pas plus qu'on ne rejouera les années 1930, on ne reviendra aux Trente Glorieuses. Il y a cependant une certitude : la persistance du chômage à des niveaux élevés prépare des explosions sociales et politiques délétères pour nos démocraties.   Marc Chevallier Alternatives Économiques Hors-série n° 099 - décembre 2013   BONNE CHANCE Read the full article
0 notes
bassin-minier-regis · 12 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
                               Le charbon des Vosges et du massif armoricain
Dans la plaine de Lorraine, à l'ouest du département des Vosges, un gisement de lignite a été exploité dans la région de Contrexéville (commune où cessa définitivement l'exploitation en 1948). L'activité minière dura plus d'un siècle (alternant faillites et reprises) à quelques kilomètres d'un magnifique massif montagneux. Un affleurement avait été découvert en 1820 par le curé de Norroy-sur-Vair et dans la foulée plusieurs petites concessions avaient été établies à partir de 1826. La production de ce bassin est très modeste (moins de 500 000 tonnes de lignite).  A l'échelle géologique, le lignite est un charbon plus récent que l'anthracite et que la houille. Sa formation remonte aux ères secondaire et tertiaire. Il est en général de couleur brun-noirâtre. En 1944, un rapport du bureau de recherches géologiques et géophysiques classa le charbon des Vosges comme "houille triasique". Le Trias est la première période de l'ère Mésozoïque dite "ère secondaire". Il se place après le Carbonifère et le Permien et juste avant le Jurassique.
On peut constater sur de nombreux clichés que les mineurs des Vosges utilisaient des lampes à carbure (acétylène) pour s'éclairer (voir le lien ci-dessous).
Au début des années 2000, le cercle d'études locales de Contrexéville réalisa un travail de mémoire et d'archéologie exceptionnel sur ce petit bassin. Une cité minière a également été conservée à Gemmelaincourt.
http://www.bul-animation-tourisme.fr/patrimoine.htm
Des mines de charbon ont également été exploitées dans l’Ouest de notre Pays. Les archives de la région Pays de Loire relatent des problèmes posés par l’extraction du « charbon de terre » dès le XIIIe siècle dans le bassin de la basse Loire. A cette époque, il est fait mention que les propriétaires exploitent des affleurements de charbon sur leur terrain. L’exploitation se poursuivit ensuite par tranchées puis bien plus tard par le creusement de puits (37 puits sont en exploitation en 1750 en basse-Loire pour un effectif de 123 ouvriers). Restée longtemps artisanale, il faudra attendre le XIXe siècle pour que se développe l’exploitation. Malgré leurs superficies relativement importantes, les différentes concessions minières du massif Armoricain resteront d’importances secondaires en termes de production les veines étant en générale inférieures à 1m. En conséquence, ces mines seront peu mécanisées et ne seront pas nationalisées à l’issue de la seconde guerre mondiale. La production des différents bassins est de 7 millions pour la Basse Loire (Maine-et-Loire et Loire-Atlantique), 5 millions pour le bassin de Laval (Mayenne débordant sur la Sarthe) et de 1 million pour le bassin de Vendée (Loire-Atlantique et les Deux-Sèvres). Ce dernier fut découvert en 1827 par un sabotier qui creusait un puits (d’eau) dans la région de Faymoreau  et sera exploité jusqu’en 1958. Le centre minier de Vendée retrace l'épopée charbonnière de ce bassin (https//wwwcentreminier-vendee.fr/)                                                                
La toute dernière mine de charbon de l’ouest de notre pays ferma en 1964.
Un petit gisement avait également été découvert en 1627 dans le Finistère à Quimper. De nombreuses recherches se déroulèrent et quelques puits furent foncés sans donner de résultats satisfaisants pour envisager une exploitation rentable.
Source : http://infoterre.brgm.fr/rapports/79-SGN-437-BPL.pdf
0 notes