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#travail effectif code du travail
ericrocheblave · 2 years
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Le temps de trajet ou de déplacement des salariés itinérants entre leur domicile et les premier et dernier clients doit être rémunéré comme un travail effectif
Le temps de trajet ou de déplacement des salariés itinérants entre leur domicile et les premier et dernier clients doit être rémunéré comme un travail effectif
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thebusylilbee · 1 year
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«Il fait trop chaud pour travailler», disait la publicité dans les années 90. D’accord, mais à part boire un Pulco, on fait quoi ? Alors que les phases caniculaires tendent à se répéter année après année, la question est sérieusement posée. Car face à un code du travail pour le moins discret, la documentation du risque se fait de plus en plus abondante. L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), spécialisé dans la prévention des risques au travail, estime qu’«au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés».
Or, depuis quelques étés, ces températures virent au banal en extérieur. A partir de ce jeudi 17 août et pour plusieurs jours, des températures très élevées devraient ainsi s’installer sur une bonne partie du pays, avec des pointes à 40°C attendues dans le Midi.
Le secteur du bâtiment parmi les plus exposés
Les métiers concernés sont nombreux, et leurs effectifs considérables. Selon l’enquête «Sumer», menée par la direction de la recherche du ministère du Travail, près de 1,5 million de salariés «travaillent au chaud» – soit plus 24°C – et 3,6 millions travaillent en extérieur. Mais ils sont près de 9,7 millions de travailleurs à se dire incommodés par la chaleur dans leur activité professionnelle, selon l’enquête «Conditions de travail» menée par la même Dares.
Au final, on estime donc que 14 à 36 % des salariés sont soumis à la chaleur dans leur activité professionnelle. [...] Dans l’enquête Conditions de travail, plus de 80% des ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l’extraction disent subir un «inconvénient du travail lié à une température élevée».
Des conséquences sur le stress, la fatigue et la concentration
Dans la construction de routes par exemple, «on réceptionne le matériau entre 160 et 180°C, et on a les pieds dessus», explique Frédéric Mau, secrétaire fédéral de la CGT Construction. «Quand il fait 33°C au thermomètre, nous au sol on est déjà à 45°C.» La proportion est similaire chez les jardiniers et les maraîchers, et dépasse les 70 % chez les agriculteurs, les sylviculteurs et les bûcherons.
Les conséquences de la chaleur sur la santé des travailleurs sont connues. En premier lieu, ceux-ci subissent «un “stress thermique” qui favorise la fatigue, voire l’épuisement, et diminue un certain nombre de capacités : baisse de la vigilance et de la concentration, moindre qualité de traitement des informations, augmentation des temps de réaction, vision troublée, nervosité et modification de l’humeur, etc.», liste France Stratégie dans une note d’analyse publiée fin juin.
Mais il y a aussi des conséquences indirectes : «Dans le secteur manufacturier, une étude récente a montré qu’à partir de sept jours de température située au-dessus de 35°C, une augmentation de 5 % d’absentéisme est observée», relève France Stratégie, en soulignant que «les réorganisations en “flux tendu” qui en découlent peuvent ensuite favoriser une intensification du travail avec toutes les conséquences que cela peut produire en matière de santé».
Une aggravation des inégalités sociales
A quoi s’ajoute une réalité sociologique : bien souvent, les travailleurs concernés souffrent d’autres facteurs aggravants «liés à leurs conditions de vie». Ainsi, ils vivent plus que d’autres dans des logements mal isolés, eux-mêmes situés dans des quartiers éloignés de leur lieu de travail, qui peuvent être une «zone urbaine délaissée et touchée par le phénomène de l’îlot de chaleur urbain». [...]
Et les solutions parfois adoptées par les entreprises, comme une adaptation des horaires pour faire démarrer les chantiers aux aurores, souffrent de certains revers : en faisant se lever les salariés au moment le plus frais de la nuit, donc lorsque leur sommeil pourrait être le plus réparateur, on prend le risque de les fatiguer davantage, font valoir des syndicats.
Pouvoir moins travailler pendant les épisodes de chaleur
Le code du travail est-il suffisamment garni pour répondre à cette situation ? Non, estiment des partis politiques de gauche. Dans un «plan d’urgence pour passer l’été» présenté en cet été, Europe Ecologie-les Verts plaide pour introduire dans le code du travail «la possibilité d’exercer son droit de retrait lorsque la température est d’au moins 33°C». A LFI, les députées Mathilde Panot et Caroline Fiat ont, elles, déposé une proposition de loi contenant quelques évolutions législatives.
Certaines sont liées à l’activation des niveaux de vigilance météorologique : un temps de travail journalier qui ne peut excéder six heures en cas de vigilance orange (niveau 3), une obligation pour l’employeur de prendre «les mesures nécessaires pour permettre aux travailleurs d’arrêter temporairement leur activité sans perte de salaire» en cas de vigilance rouge (niveau 4). Et, dès lors que la température dépasse 28°C sur le lieu de travail en extérieur, un droit à des pauses plus longues et plus régulières sans perte de salaire.
L’exemple du «chômage intempérie»
Côté syndical, toutes ces idées ne sont pas accueillies de la même manière. Pour Frédéric Mau, de la CGT, la proposition écolo d’un droit de retrait à partir de 33°C constitue en réalité un recul : «Le droit de retrait est déjà dans le code du travail, à l’initiative du salarié quand il s’estime en danger. Le fait d’inscrire une température réduit ce droit !» [...]
En revanche, une idée qui figure dans la proposition de LFI semble emporter une forme d’unanimité, y compris patronale. Ce qui n’était pas forcément évident au départ [...]. Cette idée consiste à faire évoluer le dispositif du «chômage intempérie» dont s’est doté le secteur du BTP dans les années 50 pour, à l’époque, minimiser les frais en cas d’arrêt des chantiers pour cause de pluie, de tempête ou de neige. Proche du chômage partiel, la formule consiste en une indemnisation du salarié privé de travail à hauteur d’environ 75% de son salaire brut, tandis que l’employeur est lui-même indemnisé par une caisse abondée par des cotisations émanant des entreprises du BTP.
«Depuis 2004, le régime de chômage intempéries du BTP a mis en place une commission canicule qui indemnise au cas par cas, mais ce n’est pas généralisé», explique Sophie Sebah, directrice des relations du travail et de la protection sociale à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Début mai, les quatre branches du secteur, dont la FNTP et la plus puissante encore Fédération française du bâtiment (FFB) ont donc écrit au ministre du Travail, Olivier Dussopt, pour lui demander que la canicule soit intégrée parmi les risques climatiques permettant d’activer le «chômage intempéries». Même si «cela ne peut pas constituer l’alpha et l’omega», l’idée est accueillie favorablement par la CGT… «en attendant les transformations de fond», précise Frédéric Mau. Qui prévient, en écho à la dernière réforme des retraites : «Quand on fera travailler des gens de 64 ans par 50°C, le Covid et ses 150 000 morts apparaîtront comme une blague à côté de ce qui se passera.»
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ouyander · 10 months
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Jeux Olympiques 2024 : le retour du QR Code pour circuler dans Paris. Le préfet de Paris Laurent Nunez vient d'annoncer la mise en place d'un système de sécurité dédié aux JO, et qui va ressusciter les fameuses autorisations dotées d'un QR Code. Jeux Olympiques 2024 : le retour du QR Code pour circuler dans Paris Le QR Code est de retour Les Jeux olympiques qui vont se tenir dans un peu plus de huit mois à Paris s'avèrent être un casse-tête sécuritaire pour les autorités françaises. Raison pour laquelle certaines mesures d'exception ont été prises. La première, qui avait beaucoup fait parler, a été la mise en place de la surveillance biométrique. Et aujourd'hui, c'est un outil assez connu des Français qui est ressorti de sa boîte, avec le retour du QR Code ! Paris divisé en zones de sécurité Soldes - Kafunel.com - enceintes connectées TOP des promos high-tech chez Amazon ce lundi 15 millions de personnes devraient se rendre à Paris pour les Jeux olympiques. Alors pour réduire le plus possible les risques, des contraintes à la circulation motorisée vont être imposées par les autorités. Deux zones vont ainsi être établies. La première, la zone rouge, près des sites, interdira la circulation des véhicules motorisés, « sauf dérogation. » La seconde, dite zone bleue, concernera un périmètre plus large autour de la zone rouge. Les véhicules qui y entreront devront être ceux des riverains, ceux qui travaillent sur place ou ceux qui « veulent se rendre dans un commerce ou un restaurant. » Ces périmètres seront effectifs en moyenne deux heures et demie avant les épreuves, et une heure après. Le QR Code est de retour Le QR Code est de retour En plus de ces catégories, un certain nombre de dérogations sont prévues par la préfecture (par exemple pour les taxis ou les VTC), même si elle n'a pas encore achevé la liste des personnes qui y auront droit. Une fois celle-ci déterminée, une plateforme sera mise en ligne sur laquelle les individus souhaitant obtenir leur autorisation de passer pourront s'inscrire. Ils obtiendront alors un pass, avec un QR Code à scanner par la police en cas de contrôle. → A LIRE AUSSI Participation de tous les candidats à la Présidentielle : L’Église prend également position Le processus administratif risque tout de même d'être assez lourd, si l'on en croit les propos de Laurent Nunez. Il a en effet indiqué que pour obtenir la fameuse autorisation, « il faudra s'enregistrer en amont sur une plateforme numérique en fournissant un certain nombre de justificatifs, de domicile, mais pas que. » Jeux Olympiques 2024 le retour du QR Code pour circuler dans Paris → A LIRE AUSSI LIVE : Abdou Karim FOFANA et les responsables de Dakar remettent les fiches de parrainage à Amadou BA Enfin, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques sera de ce côté particulière. Étant la première de l'histoire à se passer hors stade, le long de la Seine, des contraintes plus fortes vont être imposées le vendredi 26 juillet. Ainsi, si vous habitez à côté de la Seine, et souhaitez inviter des amis chez vous ce jour-là, il faudra inscrire leur nom sur la plateforme. La démarche sera la même si vous voulez vous trouver aux environ du fleuve ce jour-là, pour, par exemple, aller au restaurant. Source : BFM TV
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domomir · 10 months
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École inclusive : Un nouveau rapport et ses silences…
Cet article a été initialement publié dans l'Expresso du Café pédagogique le 15 novembre 2023.
Créée en septembre 2022 par la Conférence des présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale, la Délégation aux droits des enfants vient de publier le rapport d’une mission sur l’instruction des enfants en situation de handicap. Destiné à informer la représentation nationale, ce rapport présente une étude de la question suivie de 35 recommandations. Il est autant intéressant par ce qu’il met en lumière que par ce qu’il passe sous silence.
Un rapport franco-français
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Les rapporteurs font évidemment référence à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cela s’impose puisque du point de vue juridique et politique, c’est elle qui pose encore aujourd’hui les fondements de la scolarisation inclusive. Les rédacteurs évoquent aussi la précédente loi handicap de 1975, puis la loi pour une école de la confiance de juillet 2019 (qui a institué l’organisation de l’intégralité du réseau scolaire en PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés). On s’étonnera de l’absence d’autres références tout aussi importantes : rien sur les références internationales pourtant signées par la France (Déclaration de Salamanque, 1994 ; Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU, 2006 ; Déclaration de Lisbonne de l’UE, 2007), et pas de mention de la loi de juillet 2013 de refondation de l’école de la République qui introduisit l’inclusion scolaire dans le code de l’éducation et le principe de la formation des enseignants aux besoins éducatifs particuliers pour que l’école de la République soit inclusive.
En fait, il y a dans ce rapport un tropisme franco-français et politique qui peut étonner. En effet, les auteurs reconnaissent qu’il existe « une approche française de la scolarisation inclusive originale ». Mais ils passent sous silence les appréciations sévères sur ce modèle par les instances de l’ONU chargées de suivre l’application de la Convention de 2006 dans les pays signataires. Loin d’être « pleinement inclusive » comme le prétendait le célèbre ministre Jean-Michel Blanquer, l’école française conserve une forte tendance à externaliser la prise en charge scolaire des élèves handicapés présentant des troubles du neuro-développement (dont l’autisme) ou psychiques et des élèves présentant des troubles sensoriels. Si le nombre d’élèves en situation de handicap inscrits dans les écoles, les collèges et les lycées a considérablement augmenté depuis 2005, les scolarisations partielles, voire ségrégatives en dehors ou dans les murs de l’école, sont encore très nombreuses.
Une critique de l’état des lieux
Le rapport présente néanmoins une vision critique de l’état des lieux qui ne manque pas de pertinence. Les auteurs ont eu le mérite de consulter de très nombreux acteurs concernés par la scolarisation des enfants en situation de handicap. Ils les ont écoutés avec sérieux. Ce faisant, ils constatent avec eux le manque de lisibilité des très nombreux dispositifs mis en place de manière cumulative au cours des années dans lesquels seuls les spécialistes s’y retrouvent. Ils déplorent aussi des conditions d’accueil insuffisantes dans nos établissements. Ils observent le manque patent de formation à l’inclusion des professeurs et l’écueil qui a consisté à faire des AESH, peu formés et rémunérés, le pilier de la scolarisation inclusive.
Les trente-cinq propositions qui concluent le rapport ont pour la grande majorité une légitimité évidente : avoir de meilleurs outils d’évaluation de la situation et des dispositifs, simplifier les démarches, rendre effectifs les droits, améliorer les conditions de travail des acteurs de l’école inclusive (notamment sur la formation), relancer le chantier de l’accessibilité qui a été peu investi, ouvrir l’école aux soins. On remarque avec une certaine malice la recommandation 26 demandant la revitalisation des RASED qui furent plus que décimés sous la présidence Sarkozy.
Confusions
Néanmoins, on peut s’étonner de certains choix qui auraient mérité d’être élucidés. Par exemple, cette figure de style qui consiste à réduire la question de l’enseignement scolaire au mot « instruction » consistant en une « transmission de connaissances et à leur évaluation ». Or la didactique, surtout quand il s’agit de rendre accessibles les apprentissages visés, ne peut se limiter à la seule transmission de connaissances suivie d’une évaluation. On s’étonnera aussi de voir que dans nombre de paragraphes de ce rapport, les rédacteurs confondent encore « handicap » et « troubles », semblant ignorer tous les travaux internationaux sur cette distinction pourtant fondamentale pour la compréhension et le traitement de ces questions. On regrettera aussi que n’ait pas été explorée la diversité des troubles et de leur expression en termes de besoins éducatifs particuliers.
On reste encore dans une approche catégorielle du handicap qui tourne le dos à une approche vraiment inclusive. Or l’école inclusive s’intéresse à la prise en charge des besoins éducatifs particuliers, quels qu’ils soient, chez tous les élèves sans distinction. Ceux des élèves en situation de handicap en font éminemment partie, mais ils ne sont pas les seuls à présenter des besoins éducatifs particuliers qui peuvent être communs à bien d’autres élèves qui ne sont pas pris en charge par la MDPH. Enfin, on s’étonnera de constater que la question du parcours de l’élève soit traitée sans envisager les répercussions pratiques par la préconisation de l’individualisation et des allers-retours entre la classe et le dispositif médicosocial. Pourtant, des études universitaires ont montré les écueils que présentent ces deux dispositions : l’individualisation rompt la dimension psychosociale du processus éducatif (on lui préfèrera les pistes de la personnalisation qui préservent la dimension psychosociale), et le système des allers-retours génère des difficultés supplémentaires pour l’élève qui ne cesse de rattraper vainement ce qu’il a manqué dans la classe et qui finit par ne plus savoir où il se situe.
Rien sur la forme scolaire
Mais surtout, on regrettera que la réflexion sur le cœur nucléaire de la problématique d’une école réellement inclusive n’ait pas été plus investie : à savoir la forme scolaire, la didactique et l’accessibilité de l’enseignement, et enfin les finalités de l’école de la République entre réussite pour tous et élitisme républicain. Pourtant, dans leur introduction, les rapporteurs ont noté avec clairvoyance que « toute réflexion sur la pédagogie ou les pratiques professionnelles afin d’accroître l’inclusion des enfants en situation de handicap est profitable à l’ensemble des élèves ».
Silence sur les PAS
Enfin, un silence marque ce rapport : la prochaine suppression des PIAL au profit de PAS (pôles d’appui à la scolarité) via la loi de finances 2024 adoptée par 49.3. Pourtant, le député Alexandre Portier qui a travaillé en commission sur le fameux article 53 qui porte cet énorme changement paradigmatique en sait bien la portée et les risques. Ce simple silence témoigne des limites d’un rapport pourtant fort pertinent dans son principe. La scolarisation inclusive mobilise des enjeux politiques qui dépassent la simple question technique. Passer ces enjeux sous silence ne permet pas de progresser efficacement.
Dominique Momiron
Le rapport
Le rapport Jumel de 2019
Le rapport de l’Inspection de 2022
Ce qu’il faudrait faire
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lounesdarbois · 4 years
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Quelques notes à propos de Martin Scorsese.
La musique - Dans Aviator les violons virevoltants de l'essai du MX1 (un fuselage étincelant glisse dans l'air cristallin) précèdent les trompettes crissantes de la folie et des ruptures. La trompette, le jazz, le blues, les “musiques noires” sont associés à des catastrophes : mise sous scellé des chambre fortes dans Casino, naufrage des personnages qui sniffent de la cocaïne dans Goodfellas, et Wolf. La grosse voix du chanteur de blues sert à figurer la puissance illusoire que donne la cocaïne : une voix qui en impose mais qui repose sur des pieds d'argile, vouée à hurler des revendications comme un bébé pleure, en spéculant sur la crédulité des auditeurs blancs. La révolte de William Costigan dans Departed s'accompagne d'une brusque montée de putter de Nobody but me (Human Beinz). Mais d'autres ont mieux parlé de l'emploi de la musique chez Martin Scorsese.
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Le gabarit - C'est un américano-sicilien asthmatique d'1,63 m qui fut le meilleur avocat des Blancs abrutis des années 1970-2020, lorsque le grand plan du génocide balbutiait ses premiers résultats. Le WASP égoïste on le voyait, se défendait mal : il réagissait. Racisme caricatural ou honte de soi: des réactions tardives, jamais de travail anticipé en amont. Le grand WASP regardait avec condescendance l'affection que lui témoigne le supplétif narbonoïde. Il tousse de gêne et congédie la bienveillance du teckel inutile au chien de combat. Il ricane même de cette offre qu'il méprise, y voyant la servilité que son âme fière abhorre. L'aryen naïf et prétentieux se sent trop à l'aise dans la lutte des mâles telle qu'il l'entend. Il n'a pas voulu d'un point d'appui extérieur? Il sera vaincu sur son terrain et selon ses règles. Dépassé par l'afflux de squatteurs plus grands que lui qu'il croyait respectueux du noble duel à la loyale, acculé dans les étaux dialectiques du "vous nous avez persécutés", le voilà dupé, battu, cocufié, rançonné, submergé, mais toujours bien antiraciste, mais toujours bien égoïste, obtus et buté, irrattrapable. Zéro-zéro, balle au centre, ça joue.
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Taxi Driver - Les critiques passent toujours à côté des chefs-d'œuvres. Tout a été écrit sur Taxi Driver sauf la vérité : grand film fasciste (Comme Seul contre Tous, comme De battre mon coeur). La vertu d'un quidam seul contre le monde, son martyr, son triomphe. Travis est trop candide pour séduire une riche aryenne, trop moral pour profiter d'une prostituée mineure. Sa vision très nette, son jugement très sûr de la racaille et des politiciens alliés ensemble pour tuer la classe moyenne que lui et la jeune Jodie Foster représentent n'est ni une idée ni une théorie, c'est le vécu de terrain d'un Blanc en immersion dans un monde qui n'intéresse pas les autres Blancs. Ces derniers ne s'intéressent pas à Travis non plus : qui se soucie du chauffeur de taxi? Ni les passagers, ni les passants, ni personne. Travis a la place idéale pour tout voir sans être vu*. Ce chrétien sans religion ira buter de sang froid les pires raclures que nos scrupules nous empêchent de seulement gronder : ces pédophiles vendeurs de chair blanche qui ont pignon sur rue ("vas-y tu peux lui..."). C'est Taxi Driver qui a inspiré Richard Durn, il l'a dit. * Voir à ce sujet les photos de Matt Weber, ancien chauffeur de taxi, dans l'album "The urban prisonner".
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Silence - En exégèse et apologétique, l'érudit chrétien est un imbécile aussi considérable que l'aryen en ingénierie sociale. "Le sang des martyrs semence des chrétiens" de Tertullien et autres commentaires de carte d'état-major peuplent de mirages l'horizon de son paradis mental. Pour l'histrion de salon en sûreté, le martyr est une émotion artistique, un "concept de martyr". Qu'il organise donc un tractage du genre "Les splendeurs de la messe" à la sortie d'une mosquée, ou qu'il soutienne dix secondes seulement la vision des crucifiés de Syrie, et il verra si le martyr est un concept.Dans Silence le choix offert aux chrétiens, apostasie ou martyr, masque une troisième voie possible : la protection des chrétiens par les armes.N'avoir pas armé les chrétiens de Nagasaki au 16e siècle ne rendait service ni à l'Occident, ni à l'Eglise ni au Japon. Un shogunat d'une cruauté inimaginable perpetua 4 siècles durant ses exactions en toute sécurité et ferma ses ports pour ne les rouvrir qu'en 1945 (après une bombe atomique tombée sur quelle ville déjà?). Mais les prélats invertis de l'Eglise sont réputés pour leur imbécillité politique somme toute logique puisque le politique repose sur des vertus antiques très mal vues après le Moyen-Age. Au lieu de former des pionniers mormons la paroisse forme des sacristains précieux. 
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L'accusation de racisme - La position de Scorsese est celle du petit débrouillard d'origine populaire dont Houellebecq rappelle les 3 forces : "d'abord n’avoir aucun respect pour le peuple ; n’avoir aucune peur de la gauche ; n’avoir aucune fascination pour la racaille". A l'inverse des riches babtous qui se gourent toujours de compassion par méconnaissance de la rue (ou par soumission à icelle façon Nekfeu), Scorsese sait à quoi s'en tenir concernant les brothas qui le traitent d'esclavagiste. Chacun des milliers de Ghanéens arrivé aux USA en 1996 a cent fois plus de chance de descendre d'un esclavagiste peul ou ashanti que d'un esclave alors qu'un Italo-irlandais fils de paysan a derrière lui 20 siècles de servage bien comptés. Scorsese sait qu'il ne doit pas un centime à qui que ce soit (l'extraordinaire ouverture de Departed).  C'est pourquoi il cantonna les brothas à des rôles subalternes qui correspondent aux rôles effectifs joués par eux dans sa cosmogonie, dans sa rue. Il en fut critiqué, et par qui? Précisément par ses éternels ennemis babtous ignorants, bourgeois cocus, jacasseurs de concepts abstraits jamais aussi bien dépeints que lors du déjeuner que fait Howard Hugues chez les Hepburn dans Aviator. C'est la haine absurde du Blanc pour son prochain affranchi des servitudes : le cocu bafoué reproche à Scorsese d'avoir gardé intact son honneur, comme le salarié reprochait à Cisia Zyke sa liberté. Les négriers sémites de toutes obédiences (traite transatlantique, traite saharienne, traite de la corne) gagnent cent fois plus de respect avec leur fierté et leur méchanceté que les Blancs affranchisseurs. Les "luttes sociales" autorisées cachent la proposition dialectique inverse. Tous ces squatteurs sauvés du Néolithique qui savent devoir leur eau courante à quelque ingénieur picard fraudent la reconnaissance qu'ils doivent à leurs bienfaiteurs et la tournent en revendications hurlées, souvent poussés par un intermédiaire véreux il est vrai. Bref, le Black Power est pour Scorsese illusoire, il peut tromper les boloss et les snobs mais pas un fils de pauvre. 
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Aviator - Biographie sous-estimée, du calibre du Nixon d'Oliver Stone, Aviator raconte la vie d'Howard Hugues, un homme de génie dont le destin rappelle celui de Martin Scorsese : mêmes angoisses, même dépendance aux femmes, même solitude, même racisme hygiéniste, même virtuosité, idée fixe, hermétisme au monde. La scène du MX1 est véridique. C'est la lutte d'un généraliste doué pour plusieurs choses, le contraire du spécialiste exigé par la dictature panoptique des experts : cinéaste, ingénieur aéronautique, investisseur, publiciste... l'homme de talent contre l'homme de réseau Juan Trippe, directeur de la Pan Am et ses relais au Sénat. Les aviateurs du 20ème siècle virent les premiers le monde où rampaient leurs semblables. Les Lindbergh, les Saint-Exupéry, les Mermoz, les Guynemer, les Blériot... les pionniers sont souvent borderline.
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Manière d'être, ethos et physis - Scorsese travaille, admire les hommes qui travaillent, méprise les profiteurs. Son ethos exhale le travail : il réfléchit vite, parle vite, fait des concaténations. Son temps est précieux, il a une oeuvre à produire, peu d'argent, beaucoup d'ennemis.Dans les années 1960 lorsque toute une société bascule dans le loisir, le shit et le shopping, la vigueur de l'esprit moyen s'affaisse accablée du tamtam des musiques d'intérieur (discothèques, magasins etc.).  La volonté de Scorcese de se séparer (sanctifier) du destin où se complaisent ses frères de classe transparaît dans des personnages dépensiers et leurs fins lamentables (Sharon Stone dans Casino, Cate Blanchett dans Aviator) et montre ces synthèses de magazines féminins pour ce qu'elles sont : des parasites saccageurs grotesques. La fréquence de production à laquelle Scorsese se voue requiert de garder concentrées ses facultés créatrices. Scorsese est un homme de café et de cocaïne, drogues torréfiantes, dans une société qui fonce au shit et au lsd, drogues hypnotiques. Scorsese pratique la constriction dans une société de vaso-dilatation qui découvre le laisser-aller. 1976 c'est l'heure du déboutonnage et de la consommation de masse vendue comme transgressive. Scorsese ne peut atteindre au luxe de détourner les codes pour mieux se jouer des conventions, comme la bourgeoisie en tongs qui le coudoie à Los Angeles. Dès qu'il en aura les moyens il portera d'impeccables costumes sur mesure. Élevé dans la misère digne des catholiques pauvres il revêtira à l'heure de la fortune dignement  ses habits de riche. Le maintien, la distinction, faisaient le charme de ces anciennes familles européennes que les porteurs de tongs nous ont appris à haïr pour rabaisser nos standards aux leurs. 
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L'Etat WASP - S'il déplore les dégâts sociaux causés par la mafia il sait aussi que l'Etat censé la combattre n'est qu'une mafia de plus, et la  plus terrible de toutes, une mafia légale. Sa haine du waspie fonctionnaire d'Etat aux yeux clairs et cheveux sombres transparaît dans les rôles détestables de Richard Higgs dans Taxi Driver, d'Alec Baldwin dans Departed et Aviator, d'Edward McDonald dans Goodfellas, de Kyle Chandler dans Wolf of Wall Street, de Jim Broadbent dans Gangs of New-York. Scorsese pense que la police n'aide pas l'Américain moyen voire que ses "moyens limités" sont voulus (ingénierie sociale, travail de Lucien Cerise, Laurent Ozon).
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L'ancien séminariste - La biographie de Scorcese écrite cent fois déjà manque toujours l'essentiel : la foi catholique. La ferveur qui le transporta enfant chaque semaine sainte, son année de séminariste à 14 ans, sa vingtième année coïncidant avec un concile qui abrogea par décret une liturgie deux fois millénaires... Tout cela laisse des traces sur une âme jeune.  Charles Scorsese, le père de Martin dût travailler comme Goy Shabbat le samedi dans les quartiers chics pour rapporter un complément de revenu au foyer. Il s'agissait certes d'actionner quelques interrupteurs électriques, mais quelles conclusions pouvait en tirer le dévot Martin à part que "Papa doit donner son temps à des bourgeois qui le tiennent pour impur en accomplissant les transgressions qu'ils s'interdisent à eux-même". De là à relier ces faits à Matthieu 23:4 il n'y avait qu'un pas.  LD 
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NOM : ANGELE - Fiche descriptive organisation - O2
Votre unité de travail (direction, atelier, etc…) :
J’occupe le poste de chargé de la Qualité et de la Cohésion, à la Mairie de Paris Centre.
Place de cette unité de travail dans l’organisation, composition et effectif :
Contrairement au Cabinet, qui applique la politique du maire d’arrondissement, les services administratifs de la Mairie sont apolitiques et gérés par un Directeur Général des Services. Les services administratifs comprennent 60 collaborateurs répartis en 7 Pôles dont :
•             La Direction Générale des Services
•             Le Pôle Administratif
•             Le Pôle Organisation
•             Le Pôle Population
•             Le Pôle Qualité
 Quelle place occupez-vous dans cette unité de travail ?
 J’exerce ma fonction sous la responsabilité directe de la Responsable du Pôle Qualité. En premier lieu, je représente le pivot entre les agents d’accueil et la Responsable du Pôle, et dans un second temps, je suis l’interface entre les différents Pôles de la mairie et le nôtre.
J’assure le bon fonctionnement du service en anticipant les besoins des agents et des usagers : je produis des brochures informatives sur les différentes démarches proposées aux usagers. En cas les relations conflictuelles entre les usagers et les agents, je suis chargé de trouver les outils et les mots pour pacifier la situation. Au quotidien, je gère également les plannings des agents d’accueil et le rendez-vous de la responsable du Pôle.
Je m'assure aussi du bon fonctionnement du service en anticipant les besoins de mes collaborateurs, tant au niveau des fournitures (logiciel …) que du cadre de vie sur notre lieu de travail (fauteuils ergonomiques…).
 Qui définit, contrôle et évalue vos activités ?
 La définition de mon poste a été établie via une fiche de poste, mais les obligations quotidiennes et les demandes spécifiques nécessitent beaucoup de réactivité et des prises d’initiatives régulières.
Étant seul à gérer certaines tâches (comme, par exemple, la gestion des retards et des absences), je suis très autonome et n’ai pas forcément de contrôle.
Pour l’évaluation, une fois par an un entretien individuel nous permet de faire le point sur les aspects positifs et négatifs du travail fourni.
Si des changements importants ont marqué l’évolution de votre emploi (fonction ou poste), de quel(s) ordre(s) étaient-ils ?
 Mes prérogatives et les limites de mon poste n'ont cessé d'évoluer. Je suis arrivé à la mairie en tant que Responsable de l’accueil, chargé de :
 •       Recruter et encadrer l’équipe des agents d’accueil (recrutements et intégration, plannings, relais de l’information ascendante et descendante, affectation et contrôle de la bonne exécution des tâches quotidiennes, évaluation trimestrielle …)
 •       Accueillir, orienter et informer les visiteurs, et les aider dans leurs démarches numériques
  Au bout de 6 mois, au regard de mes réalisations et de mon tempérament volontaire et réactif, une requalification de mon poste en Assistant de Direction m’a été proposée. En plus des missions de Responsable de l’Accueil, j’ai alors eu la charge de :
 •        Gérer les absences, congés et arrêts maladie des agents
•       Organiser les rendez-vous et réunion de la Responsable
•       Rédiger les procédures internes.
 Comment avez-vous fait face à ces changements ?
 Les changements sont courants dans des entreprises à taille familiale, il faut savoir s’y adapter, et cela, on en a conscience dès l’entretien d’embauche, où cette adaptabilité est fortement mise en avant.
Pour faire face à cette évolution, et devant la charge de travail qui augmentait, j'ai réorganisé mon temps de travail sur chaque activité en fonction de la priorité des dossiers à réaliser, en créant un planning quotidien sur Outlook. Ensuite dans un second temps, j’ai commencé à déléguer certaines tâches sans pour autant négliger mes tâches contractuelles, notamment la création des brochures informatives que j’ai confiée aux apprentis en Communication. Et en plus des formations de management dont j’avais bénéficiés, j’ai suivi des formations de perfectionnement sur les principaux logiciels de bureautique.
 Expliquez si vous avez eu la possibilité de proposer et d’introduire vous-même des changements :
 Ces nouvelles fonctions m'ont aussi permis d'introduire des changements dans les procédures de travail. Par exemple, avant mon arrivée les sources d’informations étaient peu fiables. Chaque agent consultait son propre cahier de notes mais ceux-ci n’étaient pas toujours à jour. Cela engendrait parfois de mauvaises informations délivrées aux usagers, et leur mécontentement quand ils recevaient de mauvaises informations. J’ai donc proposé de mettre en place une procédure de gestion des informations :
 • Créations de fichiers dématérialisés détaillant, pour chaque démarche administrative, les modalités d’obtention
 • Mises à jour régulières par un validateur unique
 Ces fiches fiables et centralisées ont été bénéfiques pour les agents d’accueil, soulagés dans leurs recherches d’information.
Elles ont également soulagé la responsable du Pôle et moi dans la mesure où il y avait moins de retours négatifs.
  En tant qu’assistant de direction, j’ai proposé la création d’une charte graphique pour la Mairie du 1er. J’ai réalisé des documents-types sur Word, Excel et Power Point afin d’harmoniser les communications internes et externes : courriers types de réponse à l’administré avec mise en page, logo et feuilles de style, formulaires types de signalement interne, Organigramme, annuaire téléphonique, et planning.
 J’ai également proposé le recrutement d’un agent administratif supplémentaire afin de renforcer l’équipe du service. Cette proposition a ensuite été suivie d’effet.
Indiquez vos marges d’initiative et d’autonomie :
 Ces marges sont très grandes car au bout de 6 ans de collaboration, ma responsable et mon Directeur ont confiance en mon travail ; ils m’ont laissé travailler en toute autonomie, sachant que si je ne suis pas certain d’une décision, je les consulterai, et que, dans le cas contraire, mon expérience et la connaissance de mon poste me permettent d’agir seul.
Précisez si vous exercez des fonctions d’encadrement :
 Mon poste d’assistant de direction m'amène à assurer des fonctions d'encadrement sur une équipe de 9 personnes (agents administratifs, contractuels, stagiaires et apprentis) que j’ai eu l’occasion de recruter et de former. Les phases d’encadrement comprennent notamment le recrutement et la signature des contrats, l’accompagnement des premiers mois pour leur enseigner le fonctionnement, les codes et les habitudes de la mairie, le contrôle de leur présence, des arrêts maladie et des demandes de congés.
 Donnez des exemples de situations imprévues que vous avez rencontrées et expliquez comment vous y avez fait face :
 J’ai rencontré une situation imprévue lorsque le Directeur de la mairie m’a demandé de créer une salle de sport pour les agents dans l’enceinte de l’établissement. Les délais d’exécution étaient très courts : deux mois. J’ai, pour cela, contacté une entreprise d’assainissement de l’air de la salle repérée, démarché des enseignes de sport pour obtenir des remises sur des appareils de musculation, réalisé des visuels de présentation Power Point et des comparatifs de prix sur Excel.
Dans ce genre de situation, des comptes rendus réguliers peuvent souvent suffire à rassurer la direction sur la maîtrise du temps.
Une bonne coordination échanges avec les différents prestataires (assurances, fournisseurs, électriciens ...) permet d’avoir une visualisation claire de la situation.
Cette fonction d'Assistant de Direction me permet d'assurer mon rôle de support et d'appui à la Responsable du Pôle tout en développant mes compétences professionnelles au quotidien.
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abridurif · 4 years
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Bouche cousue
C’est comme s’ils vous avaient coupé de l’espace public en vous assignant ainsi à résidence. Ce n’est pas comme si, c’est effectif et ça dure depuis déjà quarante jours. Ce qu’on appelait autrefois une mise en quarantaine, ils ont décidé de l’appeler « confinement », et depuis quelques jours, ils consultent, se concertent entre eux en vue d’un déconfinement progressif. Quant à la marche à suivre, ils vous donnent le sentiment de n’en savoir pas plus que vous. Jusque-là, votre usage de l’espace public se réduit à vos déplacements jugés indispensables, avec, en main, l’attestation datée du jour, pour : faire ses courses, se rendre au travail, se dégourdir les jambes, faire pisser son chien, aller incognito chez sa maîtresse, tromper son chien, faire semblant d’aller bien, tromper sa solitude, chercher un semblant de vie, croiser quelques-uns de ses contemporains. Pour aller se faire rafraîchir les douilles, faudra attendre encore un peu. C’est le retour du poil, de la main devant sa bouche, de la queue qui se balance dans le survêt. Ce qui fout la trouille, c’est la facilité avec laquelle ce confinement a été mis en place, comment il a été appliqué, avec la menace de la sanction, et de drôles d’insectes qui bourdonnent au-dessus de nos têtes pour nous remettre dans le droit chemin. Le droit chemin, oui. Le chemin qui conduit tout droit. Tout droit à son domicile. Droit dans le mur. Le mur dans la tête. Entre quatre murs. Chacun chez soi. Une fois chez vous, ce que vous pouvez bien fabriquer, tout le monde s’en fout. On vous demande juste de prendre soin de vous, c’est tout, c’est fou le temps que ça prend. À un moment donné, quelque chose se rebiffe, une sorte de dégoût : on ne va tout de même pas passer ses jours et ses nuits à s’occuper de soi, ça n’a pas de sens, il manque quelque chose, quelqu’un. Quelqu’un qui se dresse devant vous, vous adresse la parole, vous rend la monnaie ? Oui, le minimum survie. Qu’est-ce qui vous manque ? De quoi vous plaignez-vous ? Pensez à ceux qui sont bien plus nombreux que vous à vivre sous le même toit, dans un espace bien plus exigu que celui dont vous jouissez. De quoi vous plaignez vous ? Vous n’avez que vous, vous n’avez que vous à penser, et si vous voulez produire des pensées tournées vers les autres, il ne tient qu’à vous. Et si vous disposez d’une machine à coudre et de quelques mètres de tissu, vous savez ce qui vous reste à faire ? Et si je pensais par moi-même ? Ça, non, on ne vous encourage pas, laissez tomber, plongez-vous dans une série au long cours, remettez-vous à la broderie, fabriquez vous-même votre pain, contentez-vous de regarder le journal de 20h ou d’organiser un apéro sur Skype. Bientôt, quand vous sortirez dans la rue, tout le bas de votre visage sera gommé, comme oblitéré, recouvert par un rectangle de tissu plissé, si vous souriez, personne ne le verra, vous apprendrez à sourire avec vos yeux, vous vous habituerez à être perçu ainsi et à percevoir les autres avec ce même accessoire, vous deviendrez sensible à tous les autres plis de leur physionomie, la bouche deviendra presque un organe obscène, sale, rebutant, cachez moi cet orifice que je ne saurais voir, ce que vous engouffrez dans cette bouche, on ne veut pas le savoir, déjà on vous recommandait de ne pas parler la bouche pleine, dorénavant, on vous demande de la fermer, de la masquer, de vous tenir distance, d’éviter tout contact, de ne pas chercher à biaiser, d’avoir en tête tous vos codes et mots de passe qui vous assurent la sécurité optimale. Mots de passe, oui, ils sont là pour vous identifier, ils sont là pour que vous soyez débité, autant de temps que vous êtes en vie, ils vous permettent d’aller et de venir, de faire comme si vous étiez libre d’aller et de venir dans le dédale, et puis un jour, ils s’éteindront avec vous, c’est à vos proches qu’il sera demandé de clore tous les comptes auxquels vous êtes relié, et puis, tous vos orifices seront oblitérés, votre corps sera glissé dans une housse, mis en bière, coulissé, claquemuré, transporté, inhumé ou incinéré, et puis, plus un mot, deux dates, un trait, un rectangle découpé, un espace contraint vous sera concédé un temps donné, cinq, dix, trente, cinquante ans, selon les moyens dont vous disposez. Tout se monnaie, vous le saviez déjà.
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claudehenrion · 6 years
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Crise des Gilets jaunes... ou de la France ? Et si on arrêtait de déconner ?
  Pour parler comme Anne Roumanoff : ''Je sais pas vous, mais moi''... je  trouve que ces Gilets jaunes vont beaucoup trop loin. Laissons les naïfs se faire ‘’blouser’’ par les interminables monologues ''pro domo'' que Jupiter appelle ''un débat'', et partageons plutôt une analyse de Contrepoints (dont le nom est un hommage à la revue éponyme de Raymons Aron, dans les années 1960). Aux contraintes techniques de mon fournisseur d'espace-blog près, voici une analyse dont le titre  est inquiétant : ''Gilets jaunes : 6 causes d’un désastre annoncé''. Après la Saison XIV (et dominicale) de la Saga Gilets jaunes, c'est un autre regard.
''Il n’existe pas de société sereine sans discipline et sans respect''. Même si l’insurrection populaire et une certaine tradition de ‘’la casse’’ sont presque des traditions françaises, le mouvement des Gilets jaunes est d’autant plus inquiétant que les analyses des médias passent systématiquement à côté de l’essentiel : la crise actuelle est avant tout celle d’un système et d’un mode de pensée périmés. C’est la raison pour laquelle elle risque de se prolonger. (NDLR : je fais de mon mieux pour respecter autant que faire se peut le texte et la présentation de cet article, qui est si différente des codes habituels de nos ‘’billets’’ et de ce Blog)
1- LA BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT VIENT D’UN DÉFICIT DE TRAVAIL
Quel politique aura le courage de dire qu’on ne crée pas de la richesse -et donc du pouvoir d’achat- en regardant le foot à la télé ? La crise de la France est d’abord celle de la paresse :  64 % de la population âgée de 15 à 64 ans travaille, contre 79 % en Suisse ou 75 % au Royaume-Uni ou en Allemagne. Nous travaillons 15 % d’heures en moins par an par rapport à la moyenne de l’OCDE, et notre fonction publique, largement sous-productive, occupe près de 20 % de la population active. Soyons concrets : si l’essence et les produits alimentaires coûtent plus cher chez nous, c’est parce que nous disputons ces biens à des pays qui, travaillant bien plus que nous, voient leur pouvoir d’achat s’accroître pendant que le nôtre diminue.
2- L’IGNORANCE DES RÉALITÉS ÉCONOMIQUES CRÉE DE LA VIOLENCE
Selon l’OCDE, nous sommes le bonnet d’âne de la connaissance économique.  Les Gilets jaunes sont un reflet permanent de cette inculture : leur ''programme'' est une somme d’aberrations, un concours Lépine de l’ignorance. Ils veulent tout et son contraire : moins de taxes et plus de dépenses publiques (avec, par exemple, le maintien de lignes de chemin de fer non rentables, plus d’écologie et du diesel moins cher, davantage de jobs mais le droit de casser économie et commerce, un smic à 1 300 euros et des emplois pour tout le monde)... Or l’équation économique de la France est malheureusement simple à comprendre : peu de gens travaillent, car le travail est lourdement taxé et les taxes sont intolérables car il faut financer beaucoup d’assistés avec les transferts sociaux les plus généreux au monde.
Le plus surprenant est qu’une majorité de la population, qui a été enfermée dans l’ignorance par notre école qui a trahi sa mission, soutient les Gilets jaunes. Il faut dire que les médias ne jouent pas leur rôle d’information. À quelques très rares exceptions près, les chroniqueurs ne posent jamais les bonnes questions et ne fournissent aucune donnée de contexte. Personne, par exemple, ne recadre les inepties économiques d’un Mélenchon, et le peuple français s’enferme et s’enterre dans l’ignorance, dans une absence de perspective qui est avant tout intellectuelle
3- L’EFFICACITÉ DES SERVICES PUBLICS DÉCROÎT ET NE VA PAS S’AMÉLIORER
Une lettre met presque une semaine pour arriver d’un point à un autre en France, contre 2 jours dans les années 1980, et les performances de la SNCF sont en chute libre, malgré des coûts exorbitants. Les causes de cet enlisement sont multiples : les fonctionnaires sont vieux et les organisations, empâtées, sont centrées sur leur propre finalité plutôt que sur les clients-citoyens.
Aucune entreprise ne pourrait survivre sans se réformer, sans licencier des salariés sous-performants, sans ré-affecter les effectifs quand la technologie permet des gains de productivité... et pourtant, c’est bien le chemin que l’administration française a choisi depuis 30 ans. L’État français, contrairement à ses concurrents anglais ou allemands, a raté la transformation digitale. Le service aux administrés a encore empiré avec les tentatives de digitalisation. Le résultat est sans appel :  de par son poids, sa lourdeur et son inefficacité, l’administration entraîne notre économie vers le bas, et avec elle le pouvoir d’achat des français, qui régresse.
4- MACRON FONCTIONNE AVEC UN LOGICIEL ÉCONOMIQUE DU PASSÉ
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le jeune disciple fonctionne à l’instar de son maître, avec un système d’exploitation étatiste conçu au XXe siècle. Macron est un Hollande traditionnel dans sa pensée, mais en version numérique et holographique. Le service militaire nouvelle formule, la réforme des 80 km/h, l’islam à la française, la taxation comme unique remède et le prélèvement à la source sont des exemples de réformes technocratiques, frustrantes et inutiles. Et s’il a efféctivement réformé, à la marge, le travail dans le secteur privé. Il a laissé de côté la réforme de l’État et de l’assistanat, deux points qui concentrent les blocages de la France. Pour le moment, l’action du Président est à côté de la cible.
5- LES FRANÇAIS VIVENT DANS UN MONDE VIRTUEL
Le temps passé devant les écrans augmente en permanence. Est-ce pour cela que les Français vivent dans un monde virtuel, de rêves, d’argent facile, de jolies filles et de fake news ? Dans ce divorce avec la réalité, la publicité, traditionnelle et numérique, a atteint un niveau d’efficacité redoutable pour créer des frustrations et susciter l’acte d’achat, ce qui fait du capitalisme la cible des critiques des sots.   Avec l’extinction des idéaux religieux et politiques, le consumérisme n’a plus de contre-pouvoir. Il est révélateur que les boutiques de luxe soient pillées en premier : même les racailles d’extrême gauche rêvent de s’offrir du Chanel et du Vuitton.
Une autre promesse existe, celle d’un État ultra protecteur, tout-puissant qui garantit la paix et le bonheur du citoyen, de la naissance à la mort. Une vision imaginaire, impossible, mensongère et qui ne peut que décevoir, à la fin, et cruellement. Et pourtant, c’est cette terrible utopie que l’État promeut depuis des années, en s’appuyant sur des dizaines de chaînes de télévision, sur les millions investis dans les campagnes de publicité, toutes inutiles mais toutes perverses, et sur les écoles républicaines qui sont politisées au delà de toute raison... Et si l’on ajoute à cela une presse écrite qui ne survit que grâce à des tas de subventions gouvernementales et des artistes qui vivent payés par l’État grâce au régime des intermittents, on découvre un fantastique dispositif de propagande qui fait de l’État le premier émetteur d’idéologie de France, et de très très loin... 
6- L’ABSENCE DE SANCTION MÈNE À LA VIOLENCE
Il n’existe pas de société viable sans discipline et respect. Or si le contrat social a volé en éclats avec les Gilets jaunes, la tradition de tout casser n’est pas nouvelle dans notre histoire. Seulement, comme une vision erronnée de la société a fait supprimer les sanctions à l’école, et ne plus punir les délits mineurs, cette absence de discipline a eu pour résulante directe l’effondrement des services publics, et surtout ceux de la justice (partisane) ou de l’éducation, (qui ne transmet plus rien).
Le laisser-aller ambiant a permis que s’installe une idéologie hyper-permissive, particulièrement en ce qui concerne l’extrême gauche. Les syndicats ont légitimé des pratiques ultra-violentes, en toute impunité et dans le silence médiatique. Les Gilets jaunes sont en fait une version low cost et ‘’3.0′’ du syndicalisme, ils ont été formés à leur école. En moins organisés et, de plus en plus, hélas, en plus violents.
L’exacerbation des frustrations nourries dans la virtualité allume un incendie majeur, mais les pompiers ont interdiction d’agir, par choix politique.
On peut supposer que, pour entrer à l’ENA, Macron a été obligé de feuilleter ou de lire Machiavel. Mais il semble avoir oublié l’essentiel : ''Le prince doit prendre les bonnes décisions, celles qui créent de la richesse tout en minimisant les mécontentements du peuple, et il doit aussi savoir imposer le respect grâce à la force''. Macron ne sait faire ni l’un, ni l’autre, pour le malheur de ce pays.
Hector Allain
Moralité : les lendemains, pour nous, semblent beaucoup plus menaçants que rassurants... comme si la France avait besoin de ça, dans un monde tout en menaces, en dangers et en confrontations... Mais les vrais coupables ne sont pas tous sur les rond-points... et c’est sans doute infiniment plus grave !
pcc, H-Cl.
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opale-secourisme · 3 years
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🟢 FORMATION S.S.T. Obligations ? Selon l’article R.4224-15 du Code du travail, la présence du SST est obligatoire « dans chaque atelier où sont accomplis des travaux dangereux » et sur « chaque chantier employant vingt travailleurs au moins pendant plus de quinze jours et où sont réalisés des travaux dangereux ». Mais au-delà de cette obligation, et quelle que soit l’entreprise, les avantages à disposer d’un SST au sein de ses effectifs sont multiples : elle se préserve des accidents du travail et des risques professionnels, ainsi que de leurs conséquences (coûts directs et indirects, poursuites éventuelles, altération du climat social). Vous êtes à la recherche d'un emploi, valoriser votre CV grâce à cette courte formation ➡️ Inscription directement sur notre site internet www.opalesecourisme.fr Udsp Pas de Calais @opalesecourisme (à Opale Secourisme) https://www.instagram.com/p/CUsultgjAqn/?utm_medium=tumblr
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gayrauddomi · 6 years
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Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire : quel modèle économique pour la France ? LA TRIBUNE
Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire : quel modèle économique pour la France ?
 Par Michel Nakhla  |  06/04/2018, 12:40  |  2077  mots
   (Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2011. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp)
 Allemagne, Grande-Bretagne ou Italie sont déjà passées par la mise en concurrence de leur transport ferroviaire de voyageurs. 
Quels chemins ont-elles emprunté ? 
Par Michel Nakhla, Mines ParisTech.
 En Europe, la mise en concurrence du transport ferroviaire est pour bientôt : elle sera effective à partir de 2020 pour les grandes lignes et, au plus tard, en 2024 pour les lignes régionales. L'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie ont déjà ouvert à la concurrence le transport ferroviaire de voyageur au niveau national et régional, dans le cadre acté par Bruxelles. En France, pour l'instant, la SNCF Mobilité, établissement public industriel et commercial (EPIC), est toujours régie par l'article L2141-1 du Code des transports qui lui octroie le monopole de l'exploitation du transport ferroviaire de personnes sur le réseau ferré national.
Présenté le 14 mars en conseil des ministres, le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire prévoit de transformer le statut juridique de la SNCF en une société anonyme (SA). Celle-ci demeurerait privée, avec des capitaux publics, tout en gardant un contrôle plus important sur la dette. Un autre changement majeur attendu dans le cadre de cette refonte est la fin du statut des cheminots pour les nouveaux embauchés.
La réforme engagée s'inspire clairement de la libéralisation des chemins de fer allemands. Cette dernière peut-elle constituer un modèle à suivre pour la SNCF ? Existe-t-il d'autres alternatives que l'alignement sur l'exemple allemand pour mener à bien la modernisation de la société de chemins de fer français ?
En finir avec les monopoles historiques : le Sherman Anti‑Trust Act
Le Sherman Anti-Trust Act de 1890 constitua la première décision pour limiter les comportements anticoncurrentiels des entreprises aux USA. Il fut utilisé pour trancher plusieurs affaires, dont la plus célèbre, United States v. Terminal Railroad Association of St. Louisen 1912, a établi les règles interdisant les pratiques concertées et les monopoles restreignant le libre accès aux infrastructures essentielles. Ces dernières sont des infrastructures non duplicables, détenues par une entreprise dominante et dont l'accès est indispensable à d'autres entreprises pour proposer leur activité sur le marché. En 1985, la Cour de justice des communautés européennes s'est appuyée sur cette logique pour exiger l'accessibilité à certaines infrastructures sous monopole afin de permettre des offres concurrentes et une amélioration de la productivité.
Au cours des années 1980, les conceptions de l'économie de marché et de la libre concurrence selon Milton Friedman sont reprises progressivement par les dirigeants politiques, qui s'appuient sur elles pour lancer des reformes de privatisations et de démantèlement des monopoles étatiques, notamment en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Chili. Les fondamentaux de la pensée de Friedman sont exposés dans son best-seller, Capitalisme et liberté, publié en 1962. En résumé, le rôle des pouvoirs publics n'est plus de se substituer aux entreprises ni au fonctionnement du marché. L'État doit se limiter à garantir le respect de la loi, du droit et de la propriété privée. Il doit également agir contre certains monopoles et pallier les éventuelles défaillances du marché en favorisant la concurrence. Pour Milton Friedman, les monopoles d'origine étatique doivent être limités au maximum.
Transport ferroviaire : la longue marche vers la concurrence, avec ou sans privatisation
L'idée directrice de ces réformes est de s'attaquer aux monopoles, y compris les monopoles de service public. En effet, dès lors qu'il y a monopole, l'entreprise publique échappe à la régulation par le marché : elle peut choisir ses prix, s'enrichir abusivement, ou se laisser aller à la dette et aux dépenses, n'étant pas soumise au contrôle du marché des capitaux. Le monopole national peut être aidé indéfiniment par l'État, soit par des subventions, soit par des allègements de taxes ou des prêts pour équilibrer son budget. L'absence de risque de faillite n'incite donc pas forcément les managers publics à la performance ! La contrainte budgétaire qui pèse sur le monopole est une « contrainte molle ».
Si l'on excepte la stratégie « ne rien changer », difficile à défendre face à l'ouverture du marché européen, deux modes d'organisation dominent :
·         Le démantèlement du monopole public historique en plusieurs entreprises privées concurrentes comme en Grande-Bretagne. Le Railways Act de 1993, avait déclenché la vente totale du monopole public British Rail. Aujourd'hui, pour un passager britannique, le coût mensuel moyen est six fois plus élevé qu'ailleurs en Europe et représente 14 % de son revenu mensuel, contre 2 % en France. Une augmentation de 3,6 % est annoncée pour l'an prochain, qui s'explique notamment par l'augmentation de l'inflation depuis le vote du Brexit.
·         La séparation entre une entité qui gère le réseau et une entité qui gère le transport ferroviaire des voyageurs. Ce schéma, inspiré du Sherman Antitrust Act, semble s'imposer dans les pays déjà ouverts à la concurrence comme l'Allemagne et l'Italie. En France, la SNCF Réseau gère le réseau et la SNCF Mobilités gère le transport, non encore ouvert à la concurrence.
Dans ces deux modes d'organisation simplifiés, la concurrence peut s'opérer selon deux modalités :
·         Pour le marché (open access - libre accès) : les entreprises sont en compétition pour le prix proposé, les dessertes, les fréquences, la nature du matériel roulant, les services à bord, les créneaux horaires, etc. En France, certaines lignes sont déjà exploitées de cette façon : lignes TGV, Thalys et Eurostar, Thello de nuit Paris-Venise, Thello de jour Marseille-Nice-Milan.
·         Au sein du marché (marché contestable) : une seule entreprise gère le marché, mais tout opérateur a la possibilité d'y entrer, en répondant à « un appel d'offres compétitif assorti d'un cahier des charges stipulant les obligations de service public à respecter par l'entreprise retenue ». Le Royaume-Uni est allé très loin dans cette voie après démantèlement de son opérateur historique British Railways.
Deutsche Bahn : séparer politique salariale et avantages statutaires acquis
En Allemagne, le rail est ouvert à la concurrence depuis 1994 par la création de la Deutsche Bahn Aktiengesellchaf (sigle simplifié DB), une entreprise issue de la fusion des deux entreprises ferroviaires préexistantes (la Deutsche Bundesbahn de l'ancienne RFA et la Deutsche Reichsbahn de l'ancienne RDA). La DB est une société par actions de droit privé. L'État en demeure le seul actionnaire, toutefois cela ne lui confère pas plus de droit qu'un actionnaire privé. Certains commentateurs ont qualifié de privatisation cette modification. À tort, puisqu'il n'y a pas eu de changement de propriétaire. C'est d'ailleurs la grande différence par rapport à la « vraie » privatisation britannique. Cependant, ce statut de droit privé rend possible la cession ultérieure d'une partie du capital à des investisseurs privés.
Rapidement, la DB s'est structurée en holding avec plusieurs filiales : DB Netz (réseau ferré), DB Cargo (marchandises), DB Regio (transport régional) et s'est dotée d'un directoire qui gouverne l'entreprise, sous le contrôle d'un conseil de surveillance. À terme, la dissolution de la holding n'est pas exclue. En même temps que l'entreprise DB, deux organismes administratifs ont été créés : d'une part, Eisenbahn-Bundesamt (EBA), l'autorité fédérale du chemin de fer qui a la charge d'accorder les autorisations d'exploitation et du contrôle, d'autre part Bundeseisenbahnvermögen (BEV), l'entreprise qui gère le patrimoine ferroviaire.
La BEV a pris en charge en 1994 les fonctionnaires des deux anciennes entreprises (Deutsche Bundesbahn et Deutsche Reichsbahn). Certains d'entre eux ont aussitôt quitté BEV pour signer des contrats de travail de droit privé. L'organisation proposée a permis de dissocier la politique salariale de la nouvelle entreprise DB des avantages acquis par les fonctionnaires. Si ces avantages leur restent assurés, ils n'ont en revanche pas la garantie de travailler pour la DB. La réforme permet de diminuer progressivement le nombre de fonctionnaires, car les nouveaux employés ne bénéficient plus de ce statut.
DB : une entreprise débarrassée du fardeau de la dette
Parallèlement à la réforme législative, le gouvernement fédéral allemand a décidé de transférer l'intégralité de la dette, soit 35 milliards d'euros, à la BEV. Cette décision a été inspirée par la privatisation de la Japanese National Railways (JNR), menée en 1987. La DB est ainsi libérée de la dette et retrouve une position privilégiée sur le marché. Ce régime lui permet d'ajuster ses effectifs selon les besoins et de réorganiser le travail pour une montée en compétence des salariés.
À partir de 1996, ce sont les Länders qui établissent et financent les transports en matière de liaisons locales et régionales. Elles choisissent de les assurer par chemin de fer ou non, en passant des contrats avec un ou plusieurs opérateurs, dont la DB.
La fin du monopole, mais une DB toujours leader
En Allemagne, comme en Italie, l'ouverture à la concurrence est effective sur tous les segments de marché, au niveau national et local. Près d'un quart du marché régional est assuré par des opérateurs privés. Les entreprises françaises y sont très actives. Kéolis, filiale de la SNCF, opère en Allemagne depuis 15 ans. Toutefois la concurrence est rude, et seuls les opérateurs les plus performants survivent. Fin 2014, le groupe français Transdev a ainsi dû cesser d'exploiter la ligne Leipzig-Warnemünde. Lancée en 2016 et financée par crowdfunding, la startup ferroviaire berlinoise Locomore vient de déposer le bilan sur la liaison quotidienne Berlin-Stuttgart.
En Italie, l'entreprise Nuovo Trasporto Viaggiatori (NTV) opère aux côtés de l'opérateur historique Trenitalia depuis 2012, année de lancement du premier TGV de cette entreprise ferroviaire privée détenue par des investisseurs italiens. La SNCF est actionnaire à hauteur de 20 % du capital de NTV.
Privatisation et qualité de service
En Grande-Bretagne comme en Allemagne, la suppression du monopole des compagnies nationales a amélioré considérablement le service. Selon l'Europeans' satisfaction with rail services, avec un taux de régularité à 5 min de 80 % (en 2014), les TGV français se situent devant les trains allemands.
La situation est toutefois différente pour les trains régionaux : avec un taux de régularité de 90,3 %, la SNCF se situe derrière la Grande-Bretagne (92,9 %), et loin derrière l'Allemagne (96,3 %). En outre, avec une moyenne de 40 trains de voyageurs circulant chaque jour par kilomètre de ligne et par sens en 2015, la France ne se place qu'en dixième position en Europe en matière d'intensité d'utilisation de son réseau ferroviaire, devant l'Espagne, mais derrière la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie.
Jusqu'où aller plus loin ?
La réforme des chemins de fer en Allemagne s'est caractérisée par un très fort engagement de l'État. En plus de la Deusche Bahn, deux organismes publics ont été créés en même temps, afin de prendre en charge la gestion de la dette, le personnel fonctionnaire, le patrimoine immobilier hors exploitation et le financement de l'infrastructure. La réforme engagée en France semble s'en inspirer, tout en restant très mesurée.
Sans rentrer dans les détails techniques, en Grande-Bretagne, la réforme a été marquée au contraire par une volonté générale de désengagement de l'État. Ainsi, le réseau voyageur a été démantelé en plusieurs concessions sur une base régionale. Celles-ci ont été mises aux enchères et concédées à des entreprises chargées de les exploiter pour une durée limitée. Aujourd'hui, la quasi-totalité du réseau est gérée par une vingtaine de franchises attribuées après appels d'offres du Ministère des Transports. Dans le système ferroviaire britannique, l'investissement dans les infrastructures est confié à Network Rail (ex-Railtrack), entreprise privée propriétaire des infrastructures ferroviaires. Elle facture aux exploitants des droits d'accès pour l'utilisation des voies. Le matériel roulant a été vendu à des sociétés financières en charge de sa location.
Au-delà des exemples allemands et britanniques, les pays où la concurrence est effective ont tous mis en place des principes incontournables afin de lever les barrières à l'entrée de nouveaux opérateurs (homologation, péage, neutralité du régulateur, etc.). Nul doute qu'avec son marché de plus d'un milliard de voyageurs par an, la France sera elle aussi très attractive !
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 Par Michel Nakhla, Centre de Gestion Scientifique-I3 UMR CNRS 9217, Mines ParisTech
 La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation
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NOM : ANGELE - O1 - Fiche descriptive EMPLOI - E1
Votre unité de travail (direction, atelier, etc…) :
J’occupe le poste d’Assistant de direction au sein du Pôle Qualité, à la Mairie de Paris 1er  arrondissement de Paris.
 Place de cette unité de travail dans l’organisation, composition et effectif :
Contrairement au Cabinet, qui applique la politique du maire d’arrondissement, les services administratifs de la Mairie sont apolitiques et gérés par un Directeur Général des Services. Les services administratifs comprennent 25 collaborateurs répartis en 5 Pôles dont :
•             La Direction Générale des Services
•             Le Pôle Ressources
•             Le Pôle Organisation
•             Le Pôle Population
•             Le Pôle Qualité
 Quelle place occupez-vous dans cette unité de travail ?
 J’exerce ma fonction sous la responsabilité directe de la Responsable du Pôle Qualité. En premier lieu, je représente le pivot entre les agents d’accueil et la Responsable du Pôle, et dans un second temps, je suis l’interface entre les différents Pôles de la mairie et le nôtre.
J’assure le bon fonctionnement du service en anticipant les besoins des agents et des usagers : je produis des brochures informatives sur les différentes démarches proposées aux usagers. En cas les relations conflictuelles entre les usagers et les agents, je suis chargé de trouver les outils et les mots pour pacifier la situation. Au quotidien, je gère également les plannings des agents d’accueil et le rendez-vous de la responsable du Pôle.
Je m'assure aussi du bon fonctionnement du service en anticipant les besoins de mes collaborateurs, tant au niveau des fournitures (logiciel …) que du cadre de vie sur notre lieu de travail (fauteuils ergonomiques…).
 Qui définit, contrôle et évalue vos activités ?
 La définition de mon poste a été établie via une fiche de poste, mais les obligations quotidiennes et les demandes spécifiques nécessitent beaucoup de réactivité et des prises d’initiatives régulières.
Étant seul à gérer certaines tâches (comme, par exemple, la gestion des retards et des absences), je suis très autonome et n’ai pas forcément de contrôle.
Pour l’évaluation, une fois par an un entretien individuel nous permet de faire le point sur les aspects positifs et négatifs du travail fourni.
Si des changements importants ont marqué l’évolution de votre emploi (fonction ou poste), de quel(s) ordre(s) étaient-ils ?
 Mes prérogatives et les limites de mon poste n'ont cessé d'évoluer. Je suis arrivé à la mairie en tant que Responsable de l’accueil, chargé de :
 •       Recruter et encadrer l’équipe des agents d’accueil (recrutements et intégration, plannings, relais de l’information ascendante et descendante, affectation et contrôle de la bonne exécution des tâches quotidiennes, évaluation trimestrielle …)
 •       Accueillir, orienter et informer les visiteurs, et les aider dans leurs démarches numériques
  Au bout de 6 mois, au regard de mes réalisations et de mon tempérament volontaire et réactif, une requalification de mon poste en Assistant de Direction m’a été proposée. En plus des missions de Responsable de l’Accueil, j’ai alors eu la charge de :
 •        Gérer les absences, congés et arrêts maladie des agents
•       Organiser les rendez-vous et réunion de la Responsable
•       Rédiger les procédures internes.
 Comment avez-vous fait face à ces changements ?
 Les changements sont courants dans des entreprises à taille familiale, il faut savoir s’y adapter, et cela, on en a conscience dès l’entretien d’embauche, où cette adaptabilité est fortement mise en avant.
Pour faire face à cette évolution, et devant la charge de travail qui augmentait, j'ai réorganisé mon temps de travail sur chaque activité en fonction de la priorité des dossiers à réaliser, en créant un planning quotidien sur Outlook. Ensuite dans un second temps, j’ai commencé à déléguer certaines tâches sans pour autant négliger mes tâches contractuelles, notamment la création des brochures informatives que j’ai confiée aux apprentis en Communication. Et en plus des formations de management dont j’avais bénéficiés, j’ai suivi des formations de perfectionnement sur les principaux logiciels de bureautique.
 Expliquez si vous avez eu la possibilité de proposer et d’introduire vous-même des changements :
 Ces nouvelles fonctions m'ont aussi permis d'introduire des changements dans les procédures de travail. Par exemple, avant mon arrivée les sources d’informations étaient peu fiables. Chaque agent consultait son propre cahier de notes mais ceux-ci n’étaient pas toujours à jour. Cela engendrait parfois de mauvaises informations délivrées aux usagers, et leur mécontentement quand ils recevaient de mauvaises informations. J’ai donc proposé de mettre en place une procédure de gestion des informations :
 • Créations de fichiers dématérialisés détaillant, pour chaque démarche administrative, les modalités d’obtention
 • Mises à jour régulières par un validateur unique
 Ces fiches fiables et centralisées ont été bénéfiques pour les agents d’accueil, soulagés dans leurs recherches d’information.
Elles ont également soulagé la responsable du Pôle et moi dans la mesure où il y avait moins de retours négatifs.
  En tant qu’assistant de direction, j’ai proposé la création d’une charte graphique pour la Mairie du 1er. J’ai réalisé des documents-types sur Word, Excel et Power Point afin d’harmoniser les communications internes et externes : courriers types de réponse à l’administré avec mise en page, logo et feuilles de style, formulaires types de signalement interne, Organigramme, annuaire téléphonique, et planning.
 J’ai également proposé le recrutement d’un agent administratif supplémentaire afin de renforcer l’équipe du service. Cette proposition a ensuite été suivie d’effet.
Indiquez vos marges d’initiative et d’autonomie :
 Ces marges sont très grandes car au bout de 6 ans de collaboration, ma responsable et mon Directeur ont confiance en mon travail ; ils m’ont laissé travailler en toute autonomie, sachant que si je ne suis pas certain d’une décision, je les consulterai, et que, dans le cas contraire, mon expérience et la connaissance de mon poste me permettent d’agir seul.
Précisez si vous exercez des fonctions d’encadrement :
 Mon poste d’assistant de direction m'amène à assurer des fonctions d'encadrement sur une équipe de 9 personnes (agents administratifs, contractuels, stagiaires et apprentis) que j’ai eu l’occasion de recruter et de former. Les phases d’encadrement comprennent notamment le recrutement et la signature des contrats, l’accompagnement des premiers mois pour leur enseigner le fonctionnement, les codes et les habitudes de la mairie, le contrôle de leur présence, des arrêts maladie et des demandes de congés.
 Donnez des exemples de situations imprévues que vous avez rencontrées et expliquez comment vous y avez fait face :
 J’ai rencontré une situation imprévue lorsque le Directeur de la mairie m’a demandé de créer une salle de sport pour les agents dans l’enceinte de l’établissement. Les délais d’exécution étaient très courts : deux mois. J’ai, pour cela, contacté une entreprise d’assainissement de l’air de la salle repérée, démarché des enseignes de sport pour obtenir des remises sur des appareils de musculation, réalisé des visuels de présentation Power Point et des comparatifs de prix sur Excel.
Dans ce genre de situation, des comptes rendus réguliers peuvent souvent suffire à rassurer la direction sur la maîtrise du temps.
Une bonne coordination échanges avec les différents prestataires (assurances, fournisseurs, électriciens ...) permet d’avoir une visualisation claire de la situation.
Cette fonction d'Assistant de Direction me permet d'assurer mon rôle de support et d'appui à la Responsable du Pôle tout en développant mes compétences professionnelles au quotidien.
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cest-bon225 · 4 years
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Un Ivoirien, Une formation de qualité, Un emploi bien rémunéré c'est le projet du Président GNAMIEN Konan pour bâtir UNE NOUVELLE CÔTE D'IVOIRE. C'est un projet centré sur le bonheur de l'homme. Il met l'Ivoirien au travail pour produire la richesse et satisfaire ses besoins. Il vise à : •••••••Eradiquer la corruption•••••••• Bâtir une société du mérite et des valeurs Mobiliser nos ressources propres en vue de nous donner les moyens du développement. Garantir un taux de pression fiscale minimum de 25%. ••••••••Bâtir une nouvelle école•••••• Former chaque Ivoirien à un métier en vue de prétendre à un emploi bien rémunéré. limiter les effectifs au primaire et dans le secondaire à 35 élèves. Doter chaque département d'au moins un lycée technique et professionnel. Arrêter l'enseignement général en 3ème et débuter une formation professionnelleà partir de la seconde. Enseigner le code de la route et la conduite au secondaire, offrir gratuitement le permis de conduire à tous les jeunes à partir de 21ans. Consacrer au moins 1% du PIB à la recherche scientifique et �� l'innovation. Cette disposition sera constitutionnalisée. Promouvoir l’éducation numérique comme mode d’apprentissage à part entière •••••••Bâtir un Etat de droit et une administration intelligente•••••••••• Construire un Etat de droit et décentralisé qui garantit à tous la liberté, avec des institutions fortes, une justice transparente et indépendante. Construire une administration efficace,intelligente et gratuite (smart-administration) au service du citoyen tout en supprimant les institutions inutiles et budgétivores. Consacrer dans la constitution le principe d'un gouvernement limité à 15 membres. Offrir gratuitement la carte nationale d'identité à chaque citoyen à sa majorité. Rendre l'internet haut débit à moindre coût et accessible à tous sur toute l'étendue du territoire national •••••Bâtir une nouvelle économie••••• Concevoir un projet de 05 ans pour mettre sur le marché national la 1ere voiture made in Cote d’ivoire Interdire l'exportation de matières premières brutes (cacao, café, coton, cajou, or, bauxite, manganèse…). Transformer nous-mêmes sur place nos matières premières pour devenir https://www.instagram.com/p/CFFvaACME5A/?igshid=1b70bx5c1cg26
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absorbe-formation · 4 years
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Nouvel abondement Pôle Emploi : votre accès à la formation facilité via le CPF !
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Depuis le 8 juillet 2020, la réalisation de votre projet de formation est aidé par la simplification du principe d’abondement Pôle emploi. L’accès à un financement complémentaire est donc facilité ! Si vous étiez déjà familier du Compte personnel de formation (CPF), sachez que vous pouvez désormais plus facilement faire aboutir votre projet. Et ce même si vos droits sont insuffisants, simplement en faisant une demande d’abondement à Pôle Emploi. Cette nouvelle fonctionnalité est directement accessible depuis votre compte CPF, et se rapproche de la procédure classique. On vous explique tout !
Le CPF en bref
Anciennement connu sous le nom de DIF (Droit individuel à la formation), le Compte personnel de formation (CPF) est un dispositif français permettant à tout actif de poursuivre un projet de formation. Créé par la loi n° 288-2014 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, le CPF est accessible pour chaque personne dès son entrée dans la vie active. Que vous soyez salarié ou en recherche d’emploi, vous bénéficiez d’un compte personnel. Vous pourrez utiliser ce compte jusqu’à votre départ en retraite.
Du point de vue de son fonctionnement, le CPF est relativement simple puisqu’il est basé sur une forme de cotisation. Plus concrètement, le compte personnel de formation est crédité en “heures” chaque année travaillée. Le nombre d’heures cotisables est limité à 150 heures tous les huit ans. Par exemple, dans le cas d’un emploi à temps complet, l’alimentation du compte se fait comme suit :
120 heures les 5 premières années (à raison de 24 heures par an)
Puis 12 heures par an les 3 années suivante jusqu’à atteindre le plafond de 150 heures
S’il s’agit d’un emploi à temps partiel, les heures sont créditées sur le compte personnel de formation proportionnellement au temps de travail effectif. Néanmoins, pas d’inquiétude, le calcul prend tout de même en compte le temps d’inactivité. Comme celui consacré à un congé de maternité ou de paternité. Mais aussi à l’arrêt pour motif de maladie lié au travail ou les accidents professionnels.
Ainsi, les heures cotisées sont accessibles à n’importe quel moment de votre carrière. Et ces dernières peuvent être mobilisées dans le cadre d’un projet de formation. Cependant, il se peut que le nombre d’heures sur votre CPF soit insuffisant pour couvrir une formation. Dans le cas d’un salarié, il lui suffit d’attendre d’avoir suffisamment alimenté son compte personnel pour mener à bien son projet. En revanche, cette situation peut être plus problématique pour un demandeur d’emploi visant une formation pour combler ses ambitions professionnelles. Puisqu’il n’a plus la possibilité d’alimenter son compte, il est essentiel qu’il ait déjà un nombre d’heures suffisant.
La nouveauté de l’abondement Pôle Emploi intégré au CPF
Le dispositif était donc plus contraignant pour les demandeurs d’emploi; dans la mesure où ils ne peuvent plus cotiser pour alimenter leur compte CPF le temps de leur recherche. C’est désormais chose révolue !
En effet, depuis le 8 juillet 2020, les personnes inscrite à Pôle Emploi, et qui auraient un nombre d’heures insuffisant sur leur compte, peuvent compter sur une aide précieuse. L’abondement Pôle Emploi est simplifié. Il est maintenant intégré directement au CPF. Cela permet aux personnes en situation de chômage de bénéficier d’un financement complémentaire. Et donc de mener à bien leur projet de formation.
Pour faciliter cette démarche, l’abondement peut-être demandé par l’usager de la plateforme Mon compte formation. La demande se fait directement via son espace personnel, dès lors qu’il est identifié comme étant en recherche d’emploi.
Cette nouvelle mesure est une excellente nouvelle pour les demandeurs d’emploi dont la formation visée était trop coûteuse en terme d’ ”heures” disponibles. Si leur projet professionnel nécessite une mise à niveau ou de nouvelles qualifications porteuses, ils ne sont plus laissés sur la touche !
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Les profils et formations éligibles 
Qui peut avoir recours au compte professionnel de formation ?
Depuis sa création en 2014, le CPF peut être mobilisé par toute personne de plus de 16 ans. Et ce jusqu’à la fin de leur carrière professionnelle (jusqu’à la retraite, donc). Ainsi, le compte personnel de formation peut être utilisé par les personnes suivantes :
les salariés sous contrat de travail de droit privé (dont les salariés agricoles) 
les jeunes de 15 ans en alternance
les demandeurs d’emploi (qui peuvent bénéficier d’un complément de financement par Pôle Emploi)
les personnes en accueil par un établissement et service d’aide par le travail (Esat)
les personnes en contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
les retraités en situation de “cumul emploi-retraite”
Ce panel recouvre donc la globalité des actifs français, avec récemment une attention toute particulière portée aux demandeurs d’emploi. Ils peuvent désormais sauter le pas pour se former et mettre à jour leurs compétences !
Quelles sont les formations concernées par le dispositif ?
Les conditions à remplir
Si le dispositif est mobilisable par la grande majorité des actifs, toutes les formations ne sont pas éligibles au CPF. Pour s’assurer qu’elles puissent être prises en compte dans le cadre du CPF, elles doivent répondre à deux critères :
être “obligatoirement qualifiantes”
correspondre “aux besoins de l’économie prévisible à court ou moyen terme”.
Avant de vous lancer dans l’aventure, il conviendra de vérifier que la formation que vous visez entre bien dans le dispositif. Pour vous en assurer, il suffit que la formation remplisse une des conditions suivantes :
Acquisition d’une qualification (diplôme, titre professionnel, etc.)
Accompagnement dans le cadre d’une validation des acquis de l’expérience (VAE)
Réalisation d’un bilan de compétences
Préparation à l’examen théorique du code de la route ou pratique en vue de l’obtention du permis de conduire
Création ou reprise d’une entreprise 
Acquisition des compétences nécessaires à l’exercice d’une mission bénévole ou dans le cadre d’un service civique
Vous n’êtes pas toujours pas sûr que la formation que vous souhaitez effectuer entre dans l’une de ces catégories ? Sachez que les formations éligibles au CPF sont répertoriées depuis 2019 sur une liste unique. Celle-ci est mise à jour de façon hebdomadaire par la Caisse des Dépôts.
Quoiqu’il en soit, dans le contexte actuel de crise économique, le nombre de salariés en situation de chômage partiel ou technique a augmenté. En profiter pour remettre à jour ses compétences est une possibilité alléchante ! Si vous êtes concerné, pourquoi ne pas envisager dès aujourd’hui une formation à distance pour vous familiariser avec les qualifications porteuses ?
Des experts pour vous accompagner
Avec la multiplicité de formations disponibles, on peut s’y perdre un peu… Que choisir ? Quelles sont les formations éligibles au CPF ? Quels sont les vraies compétences porteuses ? Autant de questions que vous pouvez vous poser.
Si après lecture de cet article, vous avez toujours des interrogations quant aux formations que vous envisagez, nous pouvons vous aider ! La plupart de nos formations sont éligibles CPF et nos conseillers, experts en financement, sont disponibles pour vous accompagner
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La démarche à suivre pour bénéficier de l’abondement Pôle Emploi
Vous êtes demandeur d’emploi et souhaitez vous inscrire dans une démarche de formation, malgré un nombre d’heures insuffisant sur votre CPF ? Voici la démarche à suivre pour bénéficier de l’abondement Pôle Emploi.
Identifier sa formation
Dans un premier temps, vous pouvez vous renseigner sur les différentes formations à votre disposition pour faire évoluer au mieux votre projet professionnel. Sachez que les métiers du digital sont de plus en plus prisés. Et de nombreuses formations sont disponibles pour mettre à niveau vos compétences. Ces qualifications peuvent être enrichissantes pour votre CV ! Si vous travaillez dans les ressources humaines (RH), par exemple, il pourrait être intéressant de vous ouvrir à de nouvelles perspectives. Vous pourrez ainsi adapter vos pratiques au monde numérique. Il en va de même pour les métiers du management, de la communication, du marketing, etc.
Faire sa demande d’abondement
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Source: moncompteformation.gouv
Une fois la formation souhaitée identifiée, il vous faudra vérifier le nombre d’heures que vous pouvez mobiliser. Pour cela, connectez vous à votre compte CPF à l’aide de votre numéro de sécurité sociale et de votre mot de passe. Si votre nombre d’heures est suffisant, alors vous n’avez plus qu’à vous lancer
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Sinon, vous pouvez faire une demande de financement auprès de Pôle Emploi.
A savoir, la demande d’abondement peut se faire soit via votre compte CPF, en suivant les étapes ci-dessous :
Se connecter au site MCPF.fr ou sur l’application dédiée et faire une demande d’inscription
L’organisme en charge de la formation étudie la demande
Faire sa demande d’abondement à Pôle Emploi. La place peut être réservée pendant 12 jours le temps d’avoir une réponse de Pôle Emploi
Pôle Emploi envoie une réponse sous 10 jours
→ Si la demande est refusée : la personne concernée a toujours la possibilité de payer le rester de la formation à sa charge. Sinon, elle peut facilement annuler son dossier.
→ Si la demande est acceptée, une notification sera automatiquement envoyée par e-mail. 
Vous connaissez maintenant la démarche à suivre pour bénéficier enfin de la formation de vos rêves à moindre coût, mettre à jour vos compétences, et booster votre CV. .
Si malgré ces conseils vous avez besoin d’un accompagnement, n’hésitez pas à consulter notre guide du CPF, ou encore le guide 2020 des dispositifs de financement ! Peu importe la formation que vous aurez choisi, pas de panique : nous vous accompagnons dans toutes les démarches administratives pour constituer votre dossier afin de financer jusqu’à 100% votre formation
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juristique · 4 years
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Grille et salaire minimum prestataires de services 2020 conventionnel
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Grille et salaire minimum prestataires de services 2020 conventionnel
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En application de l’accord du 16 mars 2020, ci-dessous les grilles du salaire minimum des prestataires de services 2020 de la convention collective nationale du personnel des prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire du 13 août 1999 (IDCC 2098 – Brochure JO N° 3301).
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La convention s’applique à toutes les entreprises de France métropolitaine et des départements d’outre-mer de téléservices, des centres d’affaires et les entreprises de domiciliation effectuant des travaux de secrétariat, de réception ou d’émission d’appels, de télésecrétariat, de bureautique et  de transfert de données informatiques, de  réception ou d’émission d’appels téléphoniques et de traduction (code NAF : 7430Z).
Il s’agit de la grille des salaires bruts minima garantis pour 35 heures hebdomadaires (en euros) ou 151,67 heures par mois en fonction de votre statut, de votre niveau et de votre coefficient.
Pour les connaitre, référez-vous à votre bulletin de paye ou à votre contrat de travail, ces informations doivent en principe y être indiquées. A défaut, prenez contact avec le service des Ressources Humaines ou de la Paye de votre entreprise, à même de vous renseigner.
Barème et salaire minimum des prestataires de services en 2020
Statuts
Niveau
Coefficient
Indice
Point
Salaire minimum mensuel (en euros).
TAM
IV
200
507
3,482
1 765,37 €
220
534
3,482
1 859,39 €
V
230
548
3,482
1 908,14 €
240
563
3,482
1 960,37 €
VI
250
579
3,482
2 016,08 €
260
599
3,482
2 085,72 €
Cadres
VII
280
694
3,48
2 415,12 €
290
743
3,48
2 585,64 €
300
871
3,48
3 031,08 €
330
883
3,48
3 072,84 €
VIII
360
945
3,48
3 288,60 €
390
1022
3,48
3 556,56 €
420
1099
3,48
3 824,52 €
IX
450
1344
3,48
4 677,12 €
500
1590
3,48
5 533,20 €
550
1752
3,48
6 096,96 €
Grille des salaires des prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire en 2020
Barème et salaire minimum des effectifs commerciaux des prestataires de services en 2020
Statut
Niveau
Coefficient
Indice
Point
Rémunération annuelle (en euros)
Cadres
VII
280
694
3,48
31 879,58 €
290
743
3,48
34 130,45 €
300
871
3,48
40 010,26 €
330
883
3,48
40 561,49 €
VIII
360
945
3,48
43 409,52 €
390
1022
3,48
46 946,59 €
420
1099
3,48
50 483,66 €
IX
450
1344
3,48
61 737,98 €
500
1590
3,48
73 038,24 €
550
1752
3,48
80 479,87 €
Pour acheter la convention collective nationale du personnel des prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire du 13 août 1999 (IDCC 2098 – Brochure JO N° 3301) et ses mises à jour, dans un format papier ou un fichier PDF (téléchargeable immédiatement), vous pouvez vous rendre sur le site web de notre partenaire www.convention.fr :
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cgcunilever · 4 years
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ACTUALITES SYNDICALES UNILEVER France MAI 2020  
La CFE-CGC est toujours là pour vous informer (sinon qui le ferait ?) et vous défendre.
Négociations Annuelles Obligatoires.
Le 21 avril 2020 a eu lieu la 1ère réunion de négociation durant laquelle la Direction nous remet les documents servant de support aux négociations. La 2ème réunion de négociation a eu lieu le 28 avril 2020. Voici les demandes de la CFE-CGC transmises à la Direction des Ressources Humaines :
Augmentations dites « générales » : Investir dans les salaires pour la croissance : « il est indispensable d’augmenter les salaires, tous les salaires ».
Il faut un rattrapage des salaires à la hauteur de 5 % (cela ne représente qu’une demi-journée de chiffre d’affaire d’Unilever France).
Un salarié n’est pas une charge mais une richesse pour l’entreprise et l’ensemble des salariés a été privé d’augmentation dite « générales » l’année dernière.
La rémunération est essentielle pour attirer les meilleurs talents, mais ce n’est pas ce qui les fera rester. Participation, intéressement, plan d’épargne salarié, prime de vacances. la reconnaissance est un levier de performance, d'engagement, de fidélisation.
Il faut un réel partage des richesses, l’entreprise n’a pas seule vocation d’enrichir ses actionnaires.
Prime exceptionnelle.
1 000 € pour tous.
Comme le gouvernement l’a suggéré aux entreprises, distribuer une prime de 1 000 Euros, défiscalisée et désocialisée aux salarié(e)s qui continuent à s’investir pendant l’épidémie.
Valorisation du télétravail.
Différentes études montrent que la productivité individuelle s’accroit en télétravail de l’ordre de 22 % en moyenne sur une journée. Facteur d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle des salarié(e)s, impact positif sur la santé. Baisse de l’absentéisme, réduction des arrêts maladie, cela engendre des bénéfices pour l’entreprise. La diminution des transports domicile - travail permet de réaliser des économies de CO2.
Les économies réalisées par l’entreprise (participation patronale au RIE, énergie, espace de travail, etc…) doivent être partagées avec les salarié(e)s, il faut donc une revalorisation à la hauteur de 5 € par jour de télétravail.
Et afin de pouvoir décompter le temps de travail effectif des agents de maîtrise, la mise en place d’un système auto-déclaratif serait bienvenue.
Revalorisation du forfait repas de la force de vente terrain.
Le forfait repas n’a pas évolué depuis au moins 5 ans, il faut donc une revalorisation de cette indemnité à la hauteur de 21 €.
Revalorisation du forfait hôtel de la force de vente terrain.
Le forfait hôtel n’a pas évolué non plus, il faut donc une revalorisation de cette indemnité à la hauteur de 110 €.
Simplification des indemnités mensuelles « Frais de stockage » :
Pourquoi une différence entre les propriétaires et les locataires ?
Alignement des frais de stockage sur celui des locataires (110 € pour Paris et 77 € pour la Province).
Reconnaissance envers les salariés
Manque de reconnaissance = manque de motivation.
Il faut une reconnaissance envers les salariés. 1/3 des salariés d’Unilever France à plus de 25 ans d’ancienneté et pourtant, la société ne fait plus rien pour eux. Le simple geste de la remise de la médaille du travail est une forme de reconnaissance au sein de son entreprise.
Charge de travail
Une charge de travail trop importante et un climat social très négatif. Un taux de sur-stress lié à la vie professionnelle supérieur à d’autres sociétés et un niveau de bien-être au travail faible. Le principal facteur est l’intensité du travail. Des milliers d’heures écrêtées par les agents de maîtrise du siège, des pics d’activité très inégaux (ex : Finance, Assistante Enseigne avec les tarifs, RC Food avec les glaces et les soupes, RC HPC avec le blanc et la beauté) et beaucoup trop de temps passer sur les routes par les salariés du terrain.
Il faut une réelle mesure de la charge de travail.
·         Une définition adéquate des fiches de postes et des indicateurs de performance.
·         Un manque de pérennisation des salariés du fait des restructurations permanentes et, par conséquent une perte de l’expertise et des historiques.
Aller plus loin
Unilever prônant l’équilibre vie professionnelle et vie privée, il faut qu’Unilever soit précurseuse.
La société Unilever France pourrait octroyer un congé rémunéré pour les aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou en situation de handicap.
Application de la loi L. 2141-5-1 du Code du travail
Loi Rebsamen (article L. 2141-5-1 du Code du travail), de nouveaux droits pour les représentants du personnel.
 La seule réponse à date de la Direction des Ressources Humaines devant toutes ces demandes, est de proposer une augmentation de 0,50 % ou 0,70 % au 1er juin avec une partie individuelle modulée, mais toujours jusqu’au coefficient 350 uniquement. A suivre…
 Que vous soyez agent de maîtrise ou cadre, n’hésitez pas à envoyer un email à votre délégué syndical CFE-CGC, Stéphane Vittecoq si besoin, et faites circuler ce message à vos collègues.
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Les salarié·es se verraient ainsi privés du droit d'être protégés et représentés correctement !
Mesdames les Ministres,
Je me permets d'attirer votre attention en urgence sur un décret que vous envisagez de publier prochainement en application de l'ordonnance n°2020-460 du 22 avril dernier portant diverses mesures prises pour faire face à l'épidémie de covid-19.
En effet, l'article 9 introduit une dérogation qui va porter atteinte au dialogue social dans les entreprises pour les mois à venir.
Cette ordonnance prévoit d'une part, la réduction des délais des consultations des Comités Sociaux et Economiques (CSE) sur les décisions de l'employeur qui ont pour objectif de faire face aux conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l'épidémie de covid-19, et d'autre part, sur les expertises réalisées à la demande du CSE lorsqu'il a été consulté ou informé de ces décisions.
Ces dispositions seraient, qui plus est, applicables jusqu'au 31 décembre 2020.
C'est une remise en cause grave et profonde de l'article 1 du Code du Travail qui prévoit une concertation avec les partenaires sociaux avant toute réforme du droit du travail.
Alors que, du fait de l'épidémie, de nombreuses entreprises vont être contraintes de réduire leurs effectifs, réaménager les horaires, ce qui, nous le savons, peut être aussi prétexte à des dérives, les salarié·es se verraient ainsi privés du droit d'être protégés et représentés correctement !
Mesdames les Ministres, cette crise sanitaire ne peut avoir pour toile de fond de nouvelles atteintes via des dérogations multiples au code du travail, et ce, pour des motifs exclusivement économiques et financiers.
Nombreuses et nombreux sont les Français·es à subir déjà gravement les conséquences économiques et sociales de cette crise, il est de la responsabilité collective de leur garantir le droit de ne pas subir une pression supplémentaire de la part de leur employeur. Les instances représentatives des personnels sont un intermédiaire indispensable au dialogue social au sein des entreprises. Cette ordonnance porte clairement atteinte à leur bon fonctionnement.
Aussi, je relaie l'inquiétude de nombreux professionnel.l.es spécialistes du droit du travail, d'avocat·es, qui appellent à revoir le contenu de ce décret, et ce, en lien avec les organisations syndicales des salarié·es.
Dans cette attente, je vous prie de recevoir, Mesdames les Ministres, l'expression de mes sincères salutations.
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