Tumgik
#parce qu’ils vont reprendre
a-room-of-my-own · 8 months
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J’entends beaucoup l’expression « nettoyage ethnique » en ce moment, avec évidemment personne pour évoquer ce qui est arrivé aux juifs du monde arabe après la création d’Israël
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Des milliers de personnes ont dû fuir leur pays, où ces communautés étaient présentes depuis des siècles, expulsées de facto par la violence des états de leur propres voisins. Ils étaient sensés aller où exactement? Beaucoup sont partis
Là la Tunisie - qui n’a plus qu’une poignée de juifs - veut maintenant criminaliser les relations avec Israël et prévoit des peines de 6 à 12 ans de prison pour toute «communication directe ou indirecte» avec «l’entité sioniste» - dénomination d’Israël dans le texte… qui apparemment est très populaire.
Si ce texte passe, combien d’autres pays vont emboîter le pas? Et combien de juifs devront encore fuir et se réfugier en Israël? Parce que l’Occident n’est plus une terre d’accueil, les manifestations récentes le prouvent.
Donc on expulse les gens de chez eux à coup de persécutions et de lois iniques, ils trouvent refuge sur un tas de pierres qui est un confetti face à la taille du monde arabe, et on applaudit encore quand 1500 d’entres eux sont massacrés.
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mirrorontheworld · 5 months
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Un collectif d’organisations et d’associations dont les Amis de la Terre, Greenpeace, Extinction Rébellion affichent leur soutien aux manifestants et annoncent les rejoindre.
Nous nous adressons à tous les agriculteurs et agricultrices ayant manifesté leur colère ces derniers jours, mais aussi à toutes celles et ceux qui hésiteraient encore à les rejoindre. Nous, organisations écologistes, paysannes et militantes pour un autre modèle agricole depuis des décennies partageons cette colère, et refusons le discours dominant qui voudrait faire de nous vos ennemis.
Nous sommes en colère parce que nous savons que la destruction des conditions de vie des paysan.ne.s comme la destruction des écosystèmes profitent aux mêmes personnes, et que ce ne sont ni vous ni nous.
Depuis les tout débuts des mouvements écologistes, nous nous sommes toujours mobilisés avec détermination sur la question du modèle agricole et des conditions de travail et de vie des agriculteurs. Parce que nous savons l’importance considérable de l’agriculture sur l’environnement : ainsi la qualité de la terre, de l’air, de l’eau, de ce que nous mangeons, et bien sûr le climat, dépendent de ce que nous cultivons et élevons et de la manière dont nous le faisons.
Nous avons lutté contre les traités de libre-échange, pour la souveraineté alimentaire et pour que chaque pays – et chaque paysan.ne – puisse vivre de son agriculture et la faire vivre plutôt que de la soumettre à la concurrence internationale. Nous avons manifesté main dans la main avec les agriculteurs contre la grande braderie du monde paysan à la finance, contre le Tafta (avec les Etats-Unis), le Ceta (avec le Canada), le Mercosur (avec l’Amérique latine), maintenant les traités de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le Chili et le Kenya soutenus par Emmanuel Macron.
Le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation
Nous avons en tant que consommateurs et militant.e.s soutenu l’agriculture paysanne, créé et promu les Amaps, les circuits courts, l’agriculture bio, nous avons mis la main à la pâte jusqu’à mettre de l’épargne au service de nouvelles installations. Nous appelons depuis longtemps à ce qu’il y ait au moins un million de paysan.ne.s en France, et nous savons l’urgence qu’il y a à trouver des repreneurs, car dans moins de dix ans maintenant la moitié des agriculteurs du pays partira à la retraite. Et même si c’est loin d’être assez, ce sont déjà des milliers de militant.e.s écologistes qui ont entrepris des reconversions en agriculture pour s’y mettre concrètement.
C’est encore pour cela que nous sommes nombreuses et nombreux à défendre désormais le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation, un système de solidarité entre consommateurs et producteurs qui permette à ces derniers de vivre décemment de leur travail et de reprendre la main sur notre alimentation.
Dans le domaine de l’agriculture comme dans d’autres, nous discernons bien aussi toute l’ambiguïté des normes. Certaines peuvent bel et bien protéger la santé des travailleurs, la fertilité des terres, les ressources en eau… Mais sous des prétextes vertueux, elles sont parfois aussi conçues pour impliquer des contraintes techniques, pratiques et une aseptisation du métier telles qu’elles vont dans le sens de la disparition des petites fermes au profit de ceux qui peuvent s’industrialiser et s’endetter plus encore. Il n’y a pas lieu de s’attaquer sans discrimination aux normes environnementales mais de les financer de manière à maintenir les revenus et d’en rendre l’application compatible avec la pratique paysanne.
Alors nous sommes nombreux à avoir soutenu et proposé sans succès une autre PAC, qui aide réellement aux reconversions et pour ne pas vous abandonner face à des normes environnementales imposées sans aucune contrepartie derrière pour les appliquer concrètement et de manière juste.
Même et surtout quand nous nous battons contre des projets agricoles, contre des mégabassines, ou des élevages industriels aux proportions absurdes : nous le faisons systématiquement avec des agriculteurs, et pour le monde paysan. Parce qu’il est injuste et hypocrite que quelques agriculteurs s’accaparent l’eau au détriment de ceux qui cherchent à produire autrement. Parce que les fermes-usines contre lesquelles nous nous battons détruisent de l’emploi paysan et mettent une pression déloyale sur les petits éleveurs qui sont contraints de s’aligner ou de mettre la clé sous la porte. Et tout ça au bénéfice de grands groupes qui les poussent à des élevages toujours plus grands pour leur racheter leurs produits à des prix dérisoires – c’est par exemple la stratégie du groupe Duc révélée par une enquête.
L’échec et le drame d’un modèle productiviste
Stopper ces projets, c’est défendre un modèle agricole qui protège le vivant mais surtout qui permet au reste du monde paysan de vivre dignement d’un travail de qualité.
Car, qui est à l’origine de la chute du nombre de paysan.ne.s à moins de 500 000 en France ? A l’origine des suicides d’agriculteurs chaque jour, des montagnes de dettes ? A l’origine des obligations de rendements toujours plus importantes, de la concentration toujours plus forte des terres dans les mains de quelques-uns, des prix toujours plus bas de ce que vous produisez ? Les prix agricoles ont baissé de 10 % en moyenne rien que l’année écoulée, tandis que l’inflation bondissait et les bénéfices des grands groupes agro-industriels et de la grande distribution également.
Cet échec et ce drame, ce sont ceux d’un modèle productiviste, poussé par la grande distribution et des gouvernements successifs depuis des décennies, contre lesquels nous alertons depuis tout ce temps.
Le modèle agricole que nous défendons se bat précisément contre les causes de ces drames. Mais aussi contre l’autoritarisme qui s’offre comme une solution, alors qu’en excluant plus qu’en rassemblant, jamais l’extrême droite n’a été du côté des travailleurs.
Depuis toujours, nous sommes les alliés des paysans. Et contrairement à ce que racontent la propagande du gouvernement ou les discours autoritaires qui attisent la haine entre nous pour mieux s’engraisser sur nos vies : nous continuerons à être vos alliés, parce que c’est une question de survie.
Alors c’est en tant qu’alliés que nous appelons à vous rejoindre dans vos actions les jours qui viennent pour porter ce message, et pour défendre le monde paysan.
Nous serons là avec différents points fixes pour discuter avec tous les agriculteurs qui le veulent, et ensemble rappeler que les véritables responsables de la crise que vit la profession ne sont ni les consommateurs ni les écolos – mais bien la lâcheté des gouvernements successifs, la grande distribution et l’agro-business qui s’engraissent pendant que tant d’entre vous se tuent à la tâche.
Nous refusons de laisser des industriels possédant des milliers d’hectares, le gouvernement ou encore les éditorialistes de CNews bien au chaud dans leurs bureaux parisiens nous traiter comme la cause de la crise que subit le monde paysan depuis si longtemps.
Nous préférons construire ensemble un modèle qui profite aux agriculteurs, aux consommateurs et à la vie, comme il aurait toujours dû l’être. Et nous serons ensemble dans la rue pour en discuter et manifester, car oui, il est bien possible d’être militant à la fois pour l’environnement et pour l’agriculture de demain.
Premiers signataires : Alix Brun pour les Youth for Climate, Jean-François Deleume, porte-parole Alerte des médecins sur les pesticides, Cyril Dion, réalisateur et écrivain, Simon Duteil et Murielle Guilbert, co-porte-paroles de l’Union syndicale Solidaires, Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre, Antoine Gatet, président de France Nature Environnement, Hanzo pour Extinction Rebellion, Axel Lopez pour la coalition Résistance aux fermes-usines, Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle-Mitterrand, Lotta Nouki, porte-parole des Soulèvements de la Terre, Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture et Alimentation chez Greenpeace France, Alessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées, Priscille de Poncins, secrétaire de Chrétiens unis pour la Terre, Jérémie Suissa, délégué général de Notre affaire à tous, Emma Tosini, porte-parole de Alternatiba, Victor Vauquois, co-coordinateur de Terres de luttes…
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selidren · 3 months
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Printemps 1917 - Champs-les-Sims
6/7
Sans doute ai-je les idées trop noires, mais j'ai l'impression d'en demander déjà tellement à mes enfants. Notre petite Eugénie a bien de la chance d'être si jeune, elle ne peut donc pas saisir l'ampleur des événements qui se jouent à l'heure où j'écris.
Peut-être ai-je trop laissé l'organisation des choses à Madame Eugénie et est-il temps pour moi de reprendre les décisions en ce qui concerne ma famille. Encore une fois, c'est une conversation nécessaire que j'aurai tant aimé avoir avec Marie.
Transcription :
Arsinoé « Grand-Mère, nous n’attendons pas Maman, Cléo et Sélène ? »
Eugénie « Non, je me suis dit que nous pourrions goûter tous les trois. Marc-Antoine, mon petit, tu liras plus tard. Pose ce livre. »
Arsinoé « Mais elles sont où ? »
Eugénie « Tu sais que tes cousines vont très mal en ce moment après ce qui est arrivé à leur Maman, alors elles sont parties goûter chez leur Tante Jacqueline. »
Arsinoé « J’aurai bien aimé aller les voir aussi. »
Eugénie « Tu iras une autre fois, ma petite. Marc-Antoine, lâche donc ce livre. »
Arsinoé « Mais pourquoi ? »
Eugénie « Parce que j’ai envie de prendre un peu de temps avec toi et ton frère voilà tout. Vous raconter quelques histoires, vous parler de quand vous serez grands tous les deux. »
Arsinoé « J’aimerai plutôt parler de Papa, Grand-Mère. Je suis vraiment inquiète après ce qui est arrivé à Oncle Adelphe. Vous n’êtes pas triste ? »
Eugénie « Voyons, ne va pas imaginer quelque chose ! Bien sur que je suis triste ! Ton oncle a toujours été un si beau garçon, et cela me navre de le savoir à la fois défiguré et veuf, mais rendons nous à l’évidence, nous sommes déjà chanceux de le savoir en vie. Et nous avons également l’assurance qu’il ne retournera pas faire cette maudite guerre. Et bien sur, je m’inquiète pour votre Papa aussi. »
Marc-Antoine « On ne dirait pas Grand-Mère. »
Eugénie « Mais enfin ! Qu’est-ce que tu insinue ? »
Arsinoé « Oh, je pense qu’Antoine voulait juste dire que tu es impassible, un peu comme Papa. Tu ne montre juste pas beaucoup tes émotions. »
Marc-Antoine « Oui, voilà, c’est ça ! »
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marie-swriting · 9 months
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Il Sera Là | Dans Ma Vie À Nouveau - Bradley "Rooster" Bradshaw [2/2]
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Top Gun Maverick Masterlist
Partie une
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : dix ans plus tard, Bradley veut s'excuser pour la façon dont ça s'est terminé entre lui et toi.
Warnings : se passe après Top Gun Maverick, Mitchell!reader, angst, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.6k
Chanson qui m'a inspiré : The Last Time (Feat. Gary Lightbody of Snow Patrol) (Taylor's Version) par Taylor Swift
Après avoir passé plusieurs heures à travailler sur l’avion P-51 Mustang de Pete, ce dernier et Bradley vont se rafraîchir dans la cuisine de Pete. Bradley s’assoit pendant que Pete ouvre le frigo à la recherche de deux bières. Les yeux de Bradley se posent sur une photo accrochée au mur. Il regarde avec nostalgie le cliché de son huitième anniversaire, son gâteau en face de lui et toi à ses côtés. Tous les deux, vous avez un grand sourire aux lèvres, ignorant ce que le futur vous réserve. Son cœur se serre quand Bradley se rappelle qu’il n’aura plus jamais l’occasion de voir ce sourire radieux sur ton visage quand il est à tes côtés. 
Pete posant une bière en face de lui le sort de ses pensées. Il le remercie et prend une gorgée, les yeux retrouvant leur chemin sur la photo, malgré lui. 
-Tu sais, commence Bradley en attirant l’attention de Pete, ce jour-là, il y a un moment où Y/N n’était plus à mes côtés alors je suis allé la chercher. Je l’ai retrouvée cachée dans mon placard, les larmes aux yeux. Quand je lui ai demandé ce qui lui arrivait, elle m’a juste dit de ne pas m’occuper d’elle, que je devais rester avec mes autres amis. Je lui ai dit que je m’en fichais d’eux, surtout parce qu’elle avait besoin de moi à ce moment-là. C’est là qu’elle m’a avoué qu’elle avait peur de me perdre, car j’avais rencontré des amis de mon âge qui allaient la remplacer. J’arrivais pas à croire qu’elle avait osé penser à ça ! s’exclame-t-il en ouvrant grand les yeux. Dans ma tête, c’était une évidence que jamais je ne l’aurais remplacée, peu importe à quel point je m’entendais bien avec mes amis donc je lui ai assuré qu’elle ne me perdrait jamais, que je serais toujours à ses côtés. Quoiqu’il arrive. Je lui ai fait la promesse et ça fait dix ans que je brise cette promesse, murmure Bradley en regardant en bas. 
-Tu as essayé de lui reparler ? demande Pete après quelques secondes. 
-Ouais, pleins de fois au fil des années. La première fois, c’était un an après notre séparation. Je n’étais pas loin de sa fac, alors je suis allé la voir. Pour te la faire courte, elle m’a envoyé balader. La dernière fois date d’il y a une semaine quand elle est revenue. J’ai eu le droit à la même réaction.
-Je suis sûr qu'elle a juste encore besoin d’un peu de temps, le rassure Pete en posant sa main sur l’épaule de Bradley. Je pensais que jamais tu ne me reparlerais et regarde nous ! Les choses peuvent s’arranger. Le lien que vous aviez était fort, Bradley, affirme-t-il.
-J’ai du mal à y croire, elle me hait. Et n’essaye même pas de me dire le contraire, ajoute Bradley en voyant Pete sur le point de parler.  Elle me déteste et c'est compréhensible, admet-il, tristement. Elle n’avait rien à faire dans cette histoire et pourtant je l’ai autant tenue pour responsable. Et le pire, c’est qu’elle m’avait prévenu, précise-t-il en prenant une nouvelle gorgée. Il y a pleins de fois où elle m’avait dit que je devais me reprendre et arrêter de ruiner notre relation à cause de ma colère envers toi et je ne l’ai pas écoutée. Je l’avais prise pour acquise donc j’ai continué à merder jusqu’à ce qu’elle en ait marre et j’en paye le prix depuis dix ans, s’exclame Bradley amèrement. Tu sais, j’ai fini par accepter le fait que je n’aurai jamais son pardon, mais j’aimerais pouvoir m’excuser correctement. Je veux juste lui dire à quel point je regrette comment c’est fini notre relation, peu importe si elle me répond ou si elle m’insulte. C’est peut-être trop tard, mais elle mérite que je répare mes erreurs, peu importe si elle me pardonne.
-Je peux lui parler si tu veux. Je peux la convaincre de t'écouter. 
-Non, ne lui dis rien, refuse Bradley après avoir bu. Si elle doit m'écouter, je veux que ça soit de son plein gré et pas parce que tu lui as demandé. 
-Comme tu veux, concède-t-il, à contrecoeur. 
Les deux hommes restent silencieux pendant un moment, appréciant leur boisson. Bradley arrive enfin à détacher son regard de votre photo, regardant dans le vide.
-Tu l’aimes toujours, n’est-ce pas ? demande Pete, ramenant les yeux de Bradley sur lui.
-Je l’aimerai toujours. Elle était ma première amie et mon premier amour. Elle aura toujours une place dans mon cœur, même si je n’ai plus ma place dans le sien depuis longtemps. Elle me manque tellement, Mav’, si tu savais, confesse Bradley, les larmes aux yeux.
-Elle ne l’avouera jamais, mais tu lui manques aussi. Bradley, je te promets que les choses s’arrangeront entre vous deux. 
Bradley prend une dernière gorgée de sa bière, espérant faire redescendre les larmes et le nœud qu’il a dans la gorge. Au même moment où il repose sa bouteille, la porte d’entrée s’ouvre. Il sait que c’est toi alors il se dépêche de se lever. Il ne veut pas te donner plus de raison de le détester par conséquent, il essaye de ne pas trop te croiser, même si son coeur ne demande que ça. Tu rentres dans la cuisine en parlant de ton après-midi avec Penny et Amelia à ton père jusqu’à ce que tu découvres Bradley. Instantanément, tu te braques et lances un regard noir à ton ancien meilleur ami. Bradley vous salue rapidement avant de partir. Pete lève les yeux au ciel face à ton comportement.
-Quoi ? Je ne lui ai rien dit, te défends-tu en cherchant quelque chose à boire dans le frigo.
-C’est tout comme.
-Ecoute, ce n’est pas parce que tu lui as pardonné que je dois être sympa avec lui, rétorques-tu en fermant le frigo, n’ayant rien trouvé d’intéressant. Contrairement à toi, je n’ai pas oublié la façon dont il nous a traités, la façon dont il nous a coupés de sa vie.
-Je n’ai pas oublié non plus.
-Ah bon ? Parce qu’on dirait. On dirait que tu as oublié toute la douleur qu’il nous a causée, qu’il m’a causée, toutes les nuits où j’ai pleuré à cause de lui, toutes les nuits où tu as dû me tenir dans tes bras pendant que je versais toutes les larmes de mon corps. 
-Je m’en rappelle très bien, admet Pete en essayant de rester calme, mais Y/N, il a changé, d’accord ? Et puis, il était en plein deuil, il était blessé, énervé et jeune…
-Jeune ? l’interromps-tu, outrée.  Il avait vingt-cinq ans ! C’était un adulte, il savait très bien ce qu’il faisait. 
-D’accord, il a ses torts également, mais il s’en veut vraiment pour la façon dont il t’a blessé. Tu pourrais au moins l’écouter, suggère-t-il et tu lèves les yeux au ciel.
-Et il t’a écouté quand t’avais essayé de t’expliquer ? Il t’a envoyé balader. Je vois pas pourquoi je ferais un effort. Et puis, en tant que mon père, tu ne devrais pas plutôt me dire que je dois rester loin de lui ?
-Pas quand je sais ce que vous représentez l’un pour l’autre.
-Il ne représente plus rien pour moi. Et ce depuis longtemps, affirmes-tu. 
-Ce n’est pas vrai et tu le sais. 
-Je ne comprends pas pourquoi tu insistes autant. 
-Je suis responsable de votre dispute. 
-Il a merdé de lui-même, corriges-tu, les larmes te montant aux yeux. Il est celui qui a laissé sa colère déteindre sur notre relation. Il est celui qui s’est éloigné de moi. Il a tout ruiné de lui-même. 
-C’est vrai, mais tu ne peux pas nier que si je n’avais pas bloqué ses papiers, vous seriez encore ensemble. Ça se trouve, à l’heure actuelle vous seriez même mariés avec un gosse !
-Wow, on va pas aller jusque là quand même, déclares-tu, choquée. Si, lui, il n’avait pas tout ruiné, on serait sûrement encore ensemble, certes. Le fait est que tu n’es pas responsable. Ecoute, je suis contente de voir que vous avez réglé vos différends, mais ça ne sera pas le cas pour moi. Bref, on va en rester là, ordonnes-tu en croisant les bras sur ta poitrine. Je ne veux pas me disputer avec toi, il ne me reste que deux semaines avant de rentrer chez moi.
-Ce que tu peux être têtue ! soupire-t-il.
-Je tiens ça de mon père, lui souris-tu.
-Parfois, j’aimerais que ça soit pas le cas. 
Tu lèves les yeux au ciel en lâchant un petit rire et commences à quitter la pièce. 
-Il est revenu pour moi, confesse Pete, t’arrêtant dans ton mouvement.
-De quoi tu parles ?
-A ma dernière mission. 
-Je croyais que c’était Hangman, dis-tu, les sourcils froncés. 
-Hangman est venu nous sauver quand on allait rentrer. Bradley, quant à lui, avait pour ordre de m’abandonner quand je me suis sacrifié pour lui. Mais il est revenu. Il n’a pas écouté et il est revenu. Sans lui, je n’aurais sûrement pas pu quitter le territoire ennemi. 
-Pourquoi tu ne m’as pas dit ça avant ? demandes-tu doucement.
-Bradley m’a demandé de ne pas le faire. Il ne voulait pas que tu penses qu’il avait fait ça par intérêt. 
Tu restes silencieuse pendant quelques instants, assimilant la nouvelle information. Tu ne peux t’empêcher de ressentir de la reconnaissance envers Bradley, même si ta colère est toujours présente. 
-C’est bon à savoir qu’au moins, dans les airs, il couvre tes arrières, déclares-tu en quittant les lieux.
Pete soupire en te voyant partir. Il sait qu’il a promis à Bradley de ne pas s’en mêler - même Penny lui a dit de rester en dehors de votre histoire, mais c’est plus fort que lui. Toi et Bradley étiez amis depuis ta naissance. Il n’aurait jamais imaginé qu’un jour, vous auriez arrêté de vous parler, surtout à cause de lui. C’est pourquoi il n’arrive pas à rester silencieux. Il a peut-être été la cause de votre conflit, mais il veut être la raison de votre réconciliation. De plus, il sait qu’il peut te raisonner et avec cette dernière information, il espérait pouvoir te faire changer d’avis. Pete ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en comprenant que ça n’est pas le cas.
Cependant ce que Pete ne sait pas, c’est que votre discussion t’a effectivement affecté. Cette nuit-là, il t’est impossible de t’endormir. Les mots de ton père et ton histoire avec Bradley se rejouant sans cesse dans ta tête. Tu n’arrêtes pas de te retourner dans ton lit, espérant désespérément que ton cerveau se mette sur pause. 
Quand tu n’en peux plus, tu allumes ta lampe de chevet et te lèves de ton lit. Tu marches jusqu’à ton placard et l’ouvres. Tu prends une grande inspiration avant de décaler une pile de vêtement dans le coin du placard jusqu’à trouver une boite. Tu ne l’as pas ouverte depuis des années. Quand tu as commencé à faire le deuil de ta relation avec Bradley, tu as mis toutes les photos, lettres ou autre objet te rappelant ton ancien petit ami dans cette boite. Tu étais encore trop attachée à lui pour tout jeter, mais trop blessée pour tout garder à tes côtés.
La boîte en main, tu t’assois par terre et l’ouvres. Les larmes te montent aux yeux quand tu tombes sur la photo de ton bal de promo - si ton cœur ne te faisait pas aussi mal, tu rigolerais de ta robe. Sur cette photo, vous vous regardez amoureusement. Tu aimerais retourner à ce moment où tout était plus simple. Tu poses la photo à côté de toi et continues à regarder les autres clichés d’anniversaire, de sorties, de voyages que vous avez faits à différents âges. Tu arrives à garder les larmes aux yeux jusqu’à ce que tu relises la lettre qu’il t’a écrite pour ton dix-huitième anniversaire. À ce moment-là, ça devient trop pour toi alors prestement, tu ranges tout et retournes dans ton lit. 
Bien évidemment, tu souffres encore de votre rupture. Bradley était la personne la plus importante pour toi, mais tu ne peux pas passer au-dessus de la façon dont tout c’est fini. Avec ce que ton père a pu te dire, Bradley a l’air d’être redevenu le Bradley que tu aimais, mais tu ne veux pas risquer une nouvelle déception. 
Pour la première fois depuis dix ans, ton cœur semble partagé entre rester en colère contre Bradley et l’écouter. Tu tentes de te raisonner, en te remémorant pourquoi tu lui en veux, mais ça devient compliqué. 
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Assise au restaurant proche de Top Gun, tu finis de dire ta commande au serveur. Quand il s’en va, tu récupères ton téléphone et envoies un message à ton père pour le prevenir que tu as commandé. Tu es censée manger avec Pete qui a plus de trente minutes de retard et honnêtement, tu commences à avoir faim. Tu ne t’inquiètes pas de voir que tu n’as pas de réponse, sachant qu’il n’a sûrement pas encore fini de travailler. 
En attendant ton plat, tu continues de regarder ton téléphone jusqu’à ce que l’hôtesse vienne vers toi. T’attendant à voir ton père, tu poses ton téléphone en souriant. Toutefois, ton sourire disparait en voyant Bradley. La femme vous souhaite de passer un bon repas avant de vous laisser seuls. Bradley est mal à l’aise à cause du regard que tu lui lances.
-Qu’est-ce que tu fiches ici ? questionnes-tu, séchèment. 
-Euh, je suis censé manger avec Mav’.
-Non, je suis censée manger avec lui et…, commences-tu avant de comprendre la situation, j’arrive pas à croire qu’il ait fait ça, soupires-tu, faisant froncer les sourcils de Bradley. Il nous a piégé pour être sûr qu’on se voie. Ecoute, j’ai déjà commandé et je suis sûre qu’il ne te reste pas beaucoup de temps avant de reprendre donc on peut manger ensemble.
-Ça ne te dérange pas ?
-C’est juste pour un repas, dis-tu pendant qu’il s’assoit. En tout cas, tu es toujours ponctuel, commentes-tu, sarcastiquement et Bradley te regarde, perdu. Je devais retrouver mon père à midi. Tu as trente minutes de retard, informes-tu en regardant tes notifications de téléphone.
-Il m’a dit qu’il avait reservé pour et demi.
-Il a vraiment pensé à tout.
Le serveur te donne ton plat puis prend la commande de Bradley avant de retourner en cuisine. 
Tu commences à manger ta nourriture silencieusement. Bradley n’arrête pas de bouger sur son siège, ignorant comment agir avec toi. Tu n’aimes pas la tension palpable non plus, tu es dans la même situation que lui. Autrefois, vos conversations n’avaient jamais vraiment de fins, un sujet faisait toujours son apparition naturellement. Maintenant, tu tournes ta langue sept fois dans ta bouche, ne voulant pas créer un moment encore plus embarrassant. 
Vous restez dans ce silence pesant jusqu’à ce que le serveur apporte le plat de Bradley. Bradley soupire de soulagement, ayant enfin quelque chose à faire au lieu de rester mal à l’aise. Quand tu as fini de manger, tu prends une gorgée de ton verre d’eau avant de parler. 
-Mon père m’a dit ce que tu as fait pour lui lors de votre dernière mission. Merci d’être revenu pour lui. 
-Tu n’as pas à me remercier. Je n’aurais jamais pu abandonner Mav’ là-bas, déclare Bradley, sincèrement. 
Tu lui souris rapidement et Bradley considère ce début de conversation comme une petite victoire. Il est reconnaissant envers Pete pour son aide, même s’il ne l’a pas écouté. Bradley se dit que ce moment est peut-être sa seule opportunité pour réparer ses torts avec toi alors il finit de mâcher le bout de viande qu’il a en bouche et éclaircit sa gorge pour attirer son attention.
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? Tu n’as pas besoin de dire quoique ce soit. Je serais heureux si tu m’écoutais tout simplement.
-Vas-y.
Bradley prend une profonde inspiration avant de plonger ses yeux dans les tiens et de commencer à parler : 
-Ecoute, je sais que j’ai merdé avec toi. Je m’en voudrais toujours pour la façon dont on s’est séparés. J’aurais dû venir à ton anniversaire et...
-T’es sérieusement sur ça ? questionnes-tu, de manière incrédule. Bradley, c’est pas ce qui m’a le plus…
-Je sais que ce n’est pas le pire, t’interrompt-il, sachant ce que tu allais dire. Je sais que ton anniversaire n’est pas ce qui t’a le plus blessé, le fait est que c’était ton point de non retour. Si j’étais venu, peut-être qu’on aurait pu trouver une solution, peut-être qu’actuellement on ne serait pas dans cette situation. Je suis désolé pour ce soir-là, je sais que je t’ai blessé en ne venant pas. Je sais également que je t’ai brisé le cœur en vous ignorant, toi et ton père, après qu’on se soit séparés ou encore avec les mots que j’ai pu dire. Je sais que ce n’est pas une excuse, mais j’étais tellement dans une mauvaise passe que j’avais besoin d’extérioriser ce que je ressentais et quand Pete a bloqué mes papiers, ça a été sur lui, puis sur toi. Je n’aurais jamais dû me déchainer sur toi, car notre relation en a pris un coup jusqu’à en détruire notre amitié et pour ça, je m’en voudrais toute ma vie. J’aurais dû te mettre en priorité. Je déteste savoir que je t’ai fait pleurer. Jamais je n’aurais pensé être la raison de ta souffrance. Je suis sincèrement désolé pour tout. Mais surtout, je suis désolé d’avoir brisé ma promesse. Si je le pouvais, je retournerais dans le passé, je ferais tout pour ne pas te perdre, pour ne pas briser ma promesse. Et peut-être que je vais aller trop loin en disant ça, mais tu m’as écouté jusqu’ici alors autant te le dire. Si tu acceptais de me donner une nouvelle chance, j’adorerais refaire partie de ta vie. Tu comptes toujours pour moi.
Bradley reprend son souffle quand il a fini de parler. Son ventre se tord, appréhendant ta réaction. Avant, il pouvait prévoir ce que tu allais dire ou faire avec juste un regard. Il n’aime pas la façon dont vous êtes devenus des inconnus. Il te faut quelques secondes pour assimiler tout ce que Bradley t’a dit avant de lui répondre.
-Merci pour tout ce que tu viens de dire. J’apprécie tes excuses, mais j’ai besoin de temps, confesses-tu avant de regarder l’heure sur ton téléphone. Je dois y aller. Je vais payer.
-Je peux très bien…
-J’insiste. Prends ça comme un remerciement pour mon père. Au revoir, Bradley.
Contrairement à il y a dix ans, ton au revoir est rempli de nostalgie et non d’amertume. Bradley reste statique quelques instants, les yeux fixés sur la porte du restaurant que tu viens de traverser. Certes, rien n’est encore réglé. Tu n’as pas dit que tu le voulais dans ta vie à nouveau, mais tu l’as écouté jusqu’au bout et c’est tout ce qui compte. Il n’a plus qu’à espérer que cette victoire soit assez importante pour te ramener à lui.
Pendant que tu rentres chez toi, les mots de Bradley ne cessent de résonner dans ta tête. Tes sentiments sont conflictuels. Tu ne sais pas si tu devrais être contente, triste, énervée ou indifférente. Entendre Bradley te devoiler ce qu’il ressentait a détruit la narrative que tu avais en tête ; il tient à toi et il regrette ce que vous êtes devenus. 
Les jours et nuits suivants, tu restes perdue dans tes pensées qui ont pour objet la même personne : Bradley. Tu repenses à ses mots et surtout à la façon dont vous étiez avant toute cette histoire. Vous étiez biens, fusionnels et amoureux. Les mois après votre rupture, tu voulais retrouver tout ceci avant que ta peine ne se transforme en colère. Si Bradley avait essayé de te faire ses excuses à ce moment-là et non pas un an après, tu lui aurais pardonné en une seconde. 
Maintenant, tu hésites. Tu as peur qu’un autre conflit éclate et que Bradley décide de vous couper de sa vie à nouveau. Tu ne le supporterais pas si ça devait arriver. Cependant, tu aimerais avoir Bradley dans ta vie à nouveau.
Pendant ta réflexion, tu as l’occasion de recroiser Bradley quand il vient chez toi. Vous ne vous parlez pas, mais tu l’observes et une partie de toi n’a qu’une envie, être proche de lui. Pete continue également de plaider en la faveur de Bradley, plus ou moins discrètement. Tous ces éléments te font changer d’avis et brisent la carapace que tu as créée pour ton cœur. 
Après une nouvelle nuit à rester éveillée, tu te dis que tu dois parler avec Bradley. Tu ne peux plus rester dans cette situation. Alors, dès que le soleil est levé, tu prends ton courage à deux mains et appelles Bradley. Tu lui donnes rendez-vous chez toi en fin d’après-midi, sachant que Pete sera avec Penny donc vous serez seuls.
Ton stress à son paroxysme, tu es assise sur ton canapé et joues avec les bords d’un coussin. Malgré la télé allumée, tes yeux dérivent en direction de la porte d’entrée puis, l’heure sur ton téléphone. Une boule se forme dans ton ventre en ayant une impression de déjà vu. 
Tu as l’impression d’avoir vingt-trois ans à nouveau, dans ta maison de l’époque avec ta robe et ton rouge à lèvres, à attendre désespérément Bradley sauf que cette fois, il arrive à l’heure, comme il te l’avait promis. En effet, cinq minutes plus tard, tu entends une voiture se garer devant chez toi avant que quelqu’un frappe à la porte. En un mouvement, tu es debout après avoir éteint la télé puis, tu ouvres la porte, découvrant Bradley replaçant sa chemise hawaïenne comme il faut. Tu l’invites à entrer et vous retournez dans le salon.
Quand vous êtes assis l’un à côté de l’autre, ton anxiété devient un peu plus forte. Est-ce vraiment une bonne idée ? Et si maintenant, c’était trop tard pour lui ? Et s’il en avait marre d’avoir attendu autant ? Du côté de Bradley, son esprit n’est pas plus tranquille : “peut-être qu’elle veut juste me dire face à face qu’elle ne veut plus jamais me revoir ? Ou peut-être qu’en plus de sa vie, elle veut aussi que je ne fasse plus partie de celle de Mav’ ?”. Finalement, c’est toi qui coupes court au suspense : 
-J’ai bien réfléchi, commences-tu en évitant son regard, à ce que tu m’as dit et à nous, déclares-tu en posant tes yeux sur lui. Et bien que j’apprécie tes excuses, une partie de moi ne peut s’empêcher de repenser à toutes les fois où tu t’es excusé pour que finalement tu finisses par me faire mal à nouveau, continues-tu et le coeur de Bradley se serre. Mais j’ai envie de croire que cette fois ça sera différent. Après tout, si tout a pu s’arranger entre toi et mon père, pourquoi pas avec nous ? J’ai envie de te pardonner, mais c’est la dernière fois que je te pardonne, je n’aurai pas la force de revivre ça une nouvelle fois. Je ne sais pas si on pourra retrouver ce qu’on avait avant et peut-être que notre amitié ne sera plus jamais aussi forte, mais tu me manques tellement. Mon meilleur ami me manque, confesses-tu, les larmes aux yeux. 
-Tu me manques tellement aussi, Y/N. 
-Si ce n’est pas trop tard pour toi, je te veux encore dans ma vie, chuchotes-tu en évitant son regard.
-Tu as toujours été celle que je voulais, ça n’a jamais été trop tard pour moi, affirme Bradley d’une voix déterminée, en posant une main sur ta joue. Je te promets que c’est la dernière fois, je ne te blesserai plus jamais et tu ne me perdras plus et je tiendrai réellement ces promesses. 
Sans réfléchir, tu sautes dans les bras de Bradley et serres contre toi la personne qui t’a le plus manqué ces dix dernières années. 
Top Gun Maverick Masterlist
Partie une
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lilie-stuffs · 2 years
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Pensée du jour, bonjour.
En ce moment, je lis ici et là, pas mal de choses sur les forums rpg. Je vois la colère, la haine parfois, le désespoir, la lassitude. Le plagiat. Le manque de respect. C’est triste. Quand j’ai commencé le rp, il y a ... fiou ... plus de 15 ans, presque 20. (J’ai arrêté de compter, ça ne me rajeunit pas sinon.) Bref, à cette époque, on s’en fichait du design, du codage, du nombre de lignes, des fautes. On s’en foutait d’avoir un bel avatar, une belle signature. Moi la première. Et puis on respectait le Staff. On acceptait les règlements. Un non était un non. Point barre. Et on a changé. Les rpgistes ont changé. De nouvelles générations sont arrivées. Des nouvelles envies. Certains se sont mis au codage, au graphisme. Des choses de plus en plus belles sont venues embellir nos forums, nos personnages. Nous sommes, je crois, devenus plus exigeants. Moi en tout cas, je le suis devenue, c’est vrai. Et ce n’est pas plus mal pour certaines choses. Je m’en rends compte. En devenant admin, fondatrice, j’ai voulu plus. Plus beau. Plus de qualité. De belles plumes. De beaux graphismes. Pour le plaisir des yeux, de cerveau, de la lecture. Pour plaire aux autres. J’assume. J’assume de demander un certain nombre de mots sur mon forum. J’assume de demander une certaine qualité de plume. Même si clairement, on est certainement pas les plus chiants avec ça. Mais c’est ok. On a le droit. Comme on a le droit de ne pas le faire. C’est ok ! Mais je n’accepte pas les choses dégueulassent qui vont avec cette “phase”, si s’en est une. La haine, qui s’installe. Pour tout et rien. Pour des causes qui sont justes, mais qui divisent tant. Et surtout, pour des membres qui en veulent, eux aussi, toujours plus. C’est bien de vouloir plus, quand ça apporte quelque chose. Que ça sert à une majorité. Mais vouloir plus par égoïsme, par pouvoir, par fierté. Là, c’est non. J’ai longtemps été trop gentille. Au point de me faire bouffer. D’en perdre le contrôle de mon propre forum. Parce que je n’osais pas m’imposer “chez moi”. Et quand l’occasion s’est représentée, de reprendre les choses en mains, j’ai sauté dessus. Je m’y suis agrippée, bien entourée. Admins, modos, staffiens. Ne laissez pas quelques emmerdeurs (parce qu’il faut appeler un chat, un chat, pas vrai ?), ruiner votre plaisir, vos envies, vos forums. Tant pis si on vous insulte. Si on vous traite de tous les noms. Vous savez ce que vous valez. Vous devez le savoir. Je suis attristée de voir des personnes dégoûtées, blessées, par ces cons. Nous aussi, nous avons eu notre lot. Ceux qui nous jugent, nous critiquent et nous trainent dans la boue, parce que nous avons dit non, une fois, ou plus, à leurs envies débordantes qui n’allaient pas avoir NOTRE forum. Ben oui. NOTRE. VOTRE. Ces forums, montés de toutes pièces, crampes aux doigts et aux cerveaux. Nos univers. Pas les leurs. Ils veulent faire ce qu’ils ont envie ? Qu’ils montent leurs propres forums. Je ne sais pas par quel miracle de la vie j’ai réussi, avec le reste du Staff, à monter un forum si bienveillant, avec des membres si fabuleux. Une v3 réussie. Avec des gens de tous horizons, mais si merveilleux. Des plumes différentes, des idées folles. Toujours là pour rire et protéger. Toujours présents pour aider, consoler, participer. Toujours des mots gentils. Des membres soudés pour envoyer chier les cons. Qui nous soutiennent peu importe nos décisions. Je vous souhaite, à tous•se•s de vivre ça. D’avoir ça.  Mais par pitié, ne laissez pas ces gens vous ruiner. Osez les envoyer chier. Leur dire non. Ce n’est pas parce qu’un écran nous sépare qu’ils ont tous les droits. Il y a des règles, dans la vie, irl ou non. Et il y a la base, apprise dès le plus jeune âge : le respect. Prenez soin de vous. Continuer à vibrer. Ecrire. Grapher. Coder. Lilie.
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maaarine · 1 year
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Charlotte Bienaimé:
“L’idée qu’un père violent peut être un bon père est encore largement répandue.
De nombreuses études et associations martèlent pourtant le contraire depuis de longues années, comme me l’a expliqué la psychologue féministe Annie Ferrand.”
Annie Ferrand:
“Un père, quelqu’un qui est capable de mettre en place des violences systématiques vis-à-vis de quelqu’un, a fortiori il aura du mal à inventer un autre style relationnel à autrui, surtout si l’autre est quelqu’un d’aussi proche que la femme qu’il maltraite.
Avant 6 ans, c’est énormément de chantage affectif, du chantage au suicide.
On a un père qui peut s’effondrer en larmes et venir se faire consoler par un enfant de 4 ans, juste après avoir frappé la mère.
La mère est à terre inconsciente avec éventuellement du sang, et le père va s’effondrer en larmes dans les bras de l’enfant.
Entre 6 et 10 ans, là où l’enfant a besoin de logifier son espace mental et comprendre les choses, la père va multiplier les phénomènes d’intoxication intellectuelle.
Des propos contradictoires, chaotiques, des explications qui ont l’air simples mais qui sont moralement inacceptables.
Bref, il va flouter les repères intellectuels puis, plus on monte en âge, les repères moraux de l’enfant.
La manière dont un père va exercer ces violences conjugales va avoir un impact majeur sur le développement de l’enfant.
La violence conjugale elle-même est à rebours des besoins fondamentaux de l’enfant: besoins physiologiques, de sécurité, d’identité, d’affiliation, de relation. (…)”
Pierre-Guillaume Prigent:
“L’enfant est aussi témoin des appels téléphoniques, de monsieur qui harcèle madame en permanence, de monsieur qui est violent pendant les remises.
Après la séparation, ce qu’on peut voir c’est qu’il va manifester moins de violence explicite, mais il va se saisir des institutions pour pouvoir reprendre le contrôle sur la victime.
L’une des manières principales dont l’agresseur peut légitimer sa violence c’est justement par l’autorité parentale conjointe.
Monsieur a le droit de décider si le fils a le droit d’aller faire du basketball ou si madame a le droit de continuer le suivi psy qu’elle a commencé pour son fils.
Il a un droit de contrôle sur beaucoup de décisions qui concernent l’enfant. C’est l’un des moyens privilégiés par lequel les agresseurs vont maintenir leur emprise.
C’est le quotidien des femmes, ça parasite leur existence. Elles renoncent à choisir des activités pour leur enfant parce qu’elles savent que monsieur va faire obstruction.
Par exemple, un père violent est la plupart du temps misogyne, et il va refuser que son enfant fasse des sports ou activités qui ne sont pas associés à son sexe ou à son genre.
Si elles ont des familles à l’international, elles savent qu’elles ne quitteront pas le territoire parce que monsieur va garder leur passeport et ne pas le leur rendre, ou même peut-être faire une interdiction de quitter le territoire.
Donc il va toujours se servir de tous les droits qu’il a en tant que père pour pouvoir obstruer les droits et la vie des femmes et des enfants.
L’intérêt qu’ils ont à se présenter comme un bon père est le fait que les institutions sont très susceptibles à être séduites par cet homme qui veut simplement voir son enfant.
Il va beaucoup jouer là-dessus. Cet argument va lui servir à maintenir le contrôle sur les enfants et la mère.”
Source: Un podcast à soi: Quand les pères font la loi
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christophe76460 · 2 months
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Des messages différents chaque jour !
Lisez, méditez et partagez
Mercredi, 3 Avril 2024
🍞PAIN QUOTIDIEN
DES MOTS FORTS DE LA PART DE L'ESPRIT
Si tu fais partie de l’Église de Jésus, alors des mots forts vont t'être adressés de la part du Saint-Esprit. Pourquoi ? Parce que l'Esprit crie en nous contre tout ce que nous pensons, disons ou faisons qui vient de la chair. Jésus dit : 'Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies' (Matthieu 15:19).
Mais le signe qui permet de distinguer chaque véritable disciple de Jésus, c'est la soumission à chaque parole de Christ. Ce genre de serviteur aime les réprimandes à cause de ce qu'elles produisent dans son cœur. Il voit les changements qu'elles apportent et il sait que c'est la vie pour lui.
Au plus profond de lui, c'est aussi pour cette raison qu'un pécheur vient dans la maison de Dieu. Ce n'est pas seulement pour être un membre de plus dans une grande assemblée. C'est pour être trouvé par Dieu, parce que dans son cœur, il sait qu'il est perdu. Son âme n'est pas en repos et il a trop de longues nuits d'insomnie. Il veut des réponses, la vérité, un réel changement, parce qu'il sait qu'il est voué à l'enfer.
Nous avons tous entendu que Christ est la pierre angulaire de Son Église. Paul dit que cette pierre est un rocher de scandale : 'selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus' (Romains 9:33). Pierre aussi qualifie Jésus de rocher de scandale : 'la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale ; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés' (1 Pierre 2:7-8).
Pierre peut te faire un récit de première main de ce qui arrive lorsqu'on essaye de faire disparaître le message de la croix. Il a été offensé quand Jésus a prédit Sa mort à Ses disciples. 'Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas' (Matthieu 16:22).
Mais Jésus lui a répondu avec ces mots cinglants : 'Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes'.
Voilà un exemple de la façon dont Satan peut implanter une fausseté, même dans le cœur d'un berger saint et aimant Christ. Et tu peux parier que Pierre n'a jamais oublié les paroles de son Maître. De la même façon, aujourd'hui, tous les pasteurs et chaque croyant doivent tenir compte de l'avertissement de Christ : 'Ma croix et Mon sang peuvent vous offenser. Mais si vous êtes honteux de Mon message ou si vous essayez de l'adoucir, alors vous êtes en scandale pour Moi. Vous ne représentez ni Ma Parole, ni Mon Église.'
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essai-collectif · 2 years
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envoi 3. troisième essai : des bouts d'intensité qui nous font tenir
écrire , pour vous et avec vous, permet de penser comment s'en sortir
et de trouver des bouts solides ,
des pièces d'intensité parmi le monde
Emma Lavigne,  présidente du Palais de Tokyo (centre d’art contemporain, Paris) depuis 2019, « souhaite être plus engagée dans la compréhension de notre monde troublé. Dans ce monde en crise, les artistes nous permettent de respirer. »
1.1/ écrire permet de penser comment s’en sortir !
que faire face à la beauté ! Que faire avec les problèmes ! avec les vôtres !
Et quand on est en difficulté : de prendre le temps en écrivant justement parce que c’est beaucoup plus long que le réel qui file déjà! il y a le temps de la surprise, de la peur, de l’angoisse..., alors essayer de s’en sortir en écrivant les premiers mots, et de construire mot à mot (partie 2). Et petit à petit une ligne de vie un bout qui nous tient (partie 3 et 4). « qui peut nous faire accéder à plus de force et de confiance. C’est nous montrer une ouverture pour la pensée, pour tous les mouvements de la vie qui tournaient en rond, ou étaient paralysés par l’adversité, par notre aveuglement. » Lorand Gaspard, poète, sur l’oeuvre d’art dans Apprentissage
écrire permet de trouver la beauté parmi les duretés !
1.2/ je sais aussi que nous avons le collectif, comme force !
je suis encore dans une grande émotion dès que je parle que j’écris...
je pense à vous et ça me porte (et ça me donne le courage d’écrire pendant des heures) !
je vous imagine en train de découvrir cet envoi et il est très important pour moi.
quand je dis je pense à vous c’est avec un grand amour et une désolation possible...
Comment allez-vous ? comment vont ta nièce qui est handicapée au pied et qui était harcelée à l’école et ta fille qui ne voulait plus grandir ?
Comment va C, notre neveu psychotique qui a subi sa première rupture amoureuse avec une nouvelle résidente d’un établissement d’accueil pour handicapés (et qui ne peut compter que sur sa petite amie imaginaire, la Vera (plus la blonde, mais celle avec des lunettes) de Scoubi Doo car elle ne le quittera jamais) ?
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avez vous pu jouer au houhou comme D la dernière fois ?
Voyez-vous des lucioles un peu partout ? ces lucioles qui ne se montrent qu’à ceux qui les regardent ...
c’est pour ça qu’il faut que j’écrive là encore, pour ça que je continue,
car il y a vous et le monde : quelles voix s’élèvent maintenant sur les rues de Dakar ?
Et quelles voix sont étouffées en Russie ? En Chine ? Au Maghreb ?
C’est pour tout ça que je continue d’écrire ...
et j’ai peur que tout s’arrête,
et j’ai envie de vous serrer dans mes bras car j’en suis capable maintenant (et c’est toi qui me l’a appris (j’en parle aussi dans cet envoi) !
dans l’envoi 2 je vous demandais qu’est ce qu’on en fait ? de toutes les choses qui passent trop vite... Et là je vous propose d’écrire pour vous, de reprendre les choses et d’essayer de trouver quelque chose . Pour vous le donner et pouvoir continuer ensemble si vous pouvez... parce que c’est trop beau et je me sens capable de tenter une première avancée, un premier bout solide pour se tenir, construire « du commun » (un mot qui le revient là de La friche la belle de mai), un début d’ « une nouvelle histoire » (mot de Guédigian) qui nous manque encore, qui me manque encore ! Car je suis perdu aussi et j’ai besoin de m’en sortir et de pouvoir me reposer jusqu’à demain !
Et comme je ne me rappelle toujours pas de mes rêves alors je commence à prendre tous les risques avec le réel en écrivant en rêvant les yeux ouverts !
c’est un écrit de libération ! écartelé entre plusieurs, rejeté par toutes ! Je suis bien obligé de « dépasser l’instinct de la tribu» lu, (et lien avec les noirs de dakar) ! je suis en manque ! de vie . Je n’ai presque rien connu enfant car j’étais étouffé … ! et j’ai un sentiment d’urgence par rapport à mon temps de vie ! Ces trois points font que je suis à fond, ému, …. et pour en avoir plus j’ouvre au max sur le monde, et aussi par le collectif ! Je suis prêt à prendre tous les risques ! La vie comme une performance avec « nos corps de spectateurs projetés au plus près de la performance...  : des nouvelles façons de regarder... » Lu . lors d’expo interactives, de spectacles au première rang , dans la vie, dans la danse entre nous , ex : je suis devant et je joue mon propre rôle avec la fille qui tremble dans mon dos... ! avec aussi sur ce point : le collectif, Spectateur et artiste…
et j’ai aussi la discussion avec toi il y a quelques jours, comme un nouveau défi ! tu me dis que tu n’as aucune confiance dans l’humanité ! tu vois toutes les peurs auxquelles tu es confronté à Nantes : trafic de drogues hyper présent, voyous en toute impunité, vol de portable... Et tu me fais remarquer que les gens ont perdu leurs rêves: les immigrés des dernières générations, mais toi aussi en tant que jeunes adultes qui a fait de brillantes études, normalement pleins d’espoirs ! tu as l’impression que les gens n’ont plus d’idéal d’humanité, et qu’on ne peut rien faire . Alors je te propose là, l’essai collectif comme tentative de solutions... On ne va pas tout changer mais déjà d’agir et nous mettre dans l’action de l’écrit et de la pensée possible ! pour nous protéger des gros problèmes urgents ! et ne pas laisser le monopole des images et de la pensée , mais se bouger en créant des choses importantes qui nous tiennent, des beautés ….. Et de proche en proche dans le collectif, ouvrir le cercle, se rendre plus solide, dans l’urgence déjà. Et continuer sous tous les niveaux sociaux : éducation, psy, PJJ, associations sportives et culturelles, ... on ne va pas agir sur tout mais on est un rouage qui manquait : intime et de proche en proche, de discussion, d’aide, oser faire confiance ...
Quand je vois aussi C, son ami, qui me parle de son envie d’écrire ! qu’il a déjà essayé d’écrire par rapport à un problème très personnel et il a ressenti la force de l’écrit qui l’a aidé. alors je pense que l’essai collectif peut être la solution...
face nos sociétés clivées, complexe, … face à nos problèmes intimes... la solution du collectif peut devenir un essai pertinent avec vous !
j’écris pour vous pour nous faire avancer et c’est un grand plaisir que de faire pour vous !
Voici une image d’un flyer du Lu, qui apporte des éléments pour le collectif avec ses différences comme forces :
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1.3/ comment penser pour s’en sortir, en étant réel, en faisant des bouts fiables ! et comment lever le niveau au niveau du réel :
c’est aussi ce qui m’est arrivé, quand je me sens mal, pas assez capable de trouver des choses ! Alors j’ai besoin d’ouvrir, pour voir ce que les grands penseurs de notre époque ont trouvé déjà face à ces difficultés.
Et c’est là que j’ai à nouveau besoin de Cynthia Fleury ( philosophe, psychanalyste) et Augustin Trapenard (journaliste, philosophe)  qui nous permettent de dire comment faire quelque chose du réel, et quoi viser, de singulier et universel .
Pour écrire (chercher une image... vivre) , j’essaie de : « manier les diversités en ouvrant au maximum sur le réel tel qu’il est, pour attraper du commun, des valeurs  » . c’est proche, donc non dépassé encore, du Eli Commins directeur du Lieu unique (Nantes)  : «Comment faire advenir du commun, en donnant voix à des pratiques et à des pensées multiples (« en maniant les diversités ouvertes » Fleury)  qui signalent les mutations qui sont fortement à l’œuvre aujourd’hui. »
première partie de la proposition : « manier les diversités en ouvrant au maximum sur le réel tel qu’il est » c’est :
pour trouver un comment qui soit efficace, il faut ouvrir au réel tel qu’il est (complexe, diversités, éphémère, en mouvement, énigmatique) car sinon la réponse va être trop partielle !réduite non suffisante
« par la circulation» lu avec des nouvelles figures : des formes hybrides... , des mutations d’aujourd’hui... : contemporains » Lu j’essaie d’avoir des contacts pluriels, recherchés dans le flux de la vie, des infos, des spectacles, les expositions, les films, des fêtes …) Je me mets face aux problèmes et aux beautés du monde contemporain, parmi tout le bazar... je cherche des choses sur le monde
avec le collectif, écrire pour et par vous me permet d’être encore plus réel de m’ouvrir encore plus par vos présences, vos expériences, vos beautés, vos problèmes , …
je suis face au réel et moi aussi, bien sûr que je suis en difficulté !
je trouve des problèmes qui tiennent compte du monde tel qu’il est – c’est ne pas être simpliste, bisounours - vus par les plus grands artistes, philosophes, poètes, chorégraphes, cinéastes, musiciens actuels ! car j’ai confiance dans leurs approches et ils sont reconnus pour leur pertinence !
comme moi je suis perdu, sans réponse, sans confiance dans ce que je pense... je cherche pour voir leurs solutions sur ces problèmes!
deuxième partie de la proposition : « pour attraper du commun, des valeurs  » de Fleury et Trapenard ! Et du Lu : faire advenir du commun » qui signalent les mutations qui sont fortement à l’œuvre aujourd’hui. »
« et la continuité du vivant dans toutes la chaîne des êtres, différents mais reliés par un horizon d’universalité restant toujours à construire !» lu Et aussi dans le collectif !
« des perceptions, des émotions, des souvenirs, de l’imagination, des concepts, autour des valeurs de beautés, en mutations d’aujourd’hui ! « et du croisement entre la tradition et les formes les plus contemporaines, Lu. ex : peur, courage, joie, beautés plastiques…» Fleury
Et je cherche des choses dans la philo, les arts, le cinéma, tout ce qui m’attire, car j’ai confiance dans le réel qui apporte des choses pour s’en sortir et se construire avec des apports plus solides
écrire pour et par vous me permet d’être encore plus réel de m’ouvrir encore plus par vos solutions !
1.4/ L’annonce des bouts fiables comme des forces possibles qui vont venir!
et écrire, chercher des textes, des images, des vidéos permet de penser comment s’en sortir !
lorsque je me suis mis face au réel dans l’expérience décrite en totalité dans la partie suivante :
j’ouvre les diversités en me mettant face au réel : à vous (à vos questions, à vos blocages, à vos déblocages, ..), aux actualités, aux propositions des artistes actuels, en art , en danse, en cinéma, en poésie, en philosophie et aussi et des apports historiques applicables pour faire avec le contemporain : ex : Merleau Ponty , Levinas,,spinoza, ex : jankelevitch sur france inter choisi par fleury pour l’été 2022 !
et je trouve des valeurs réelles ! en problèmes et leurs solutions :
pour résister à l'enfoncement, il y a la construction de beautés (sur la vie possible avec la beauté ! Du chorégraphe anglo-indien, Akram Khan, de l’artiste allemande Anne Imhof ! et Oedipe Re du cinéaste Pier Paolo Pasolini et de l’écrivain, psychanalyste Henry Bauchau !),
et ces beautés sont des bouts, des pièces d’intensités comme des refuges au milieu des duretés, de la bêtise (de tout le reste de la vie !)…
Et qui sont autant de pièces de sur-vie  : autour du collectif (rapido mais encore présent dans leur proposition), et surtout en détail : de la danse de libération (nos difficultés à danser ,des rituels collectifs réparateurs : d’Akram Khan et hyper contemporain d’Anne Imhof !), du vivre à fond entre la vie et la mort (d’ Anne Imhof, Wim Wenders cinéaste allemand et Eliza Douglas, chanteuse guitariste), de la rencontre du paysage (vos photos et vidéos de reflets du soleil sur l’océan. le paysage contemporain de la mer de Imhof et Ange Leccia, cinéaste et photographe , le point de vue de Transtromer, poète contemporain suédois prix Nobel hybride entre physique et poésie), de Bjork islandaise chant et musique avec joga) , des amours (les vôtres multiples et en philo, Spinoza et dans les arts hybrides du cinéaste allemand Wim Wenders, le danois Lars Van Tries, et de danse de Benjamin Millepied, d’art d’ Abramovic en couple)et de aimer tout (de toi qui me sauve, du visage de l’autre de Levinas, d’Abramovic au Moma) , de toi qui m’a appris, et de la coréenne Kimsooza) !
et il y a en fin provisoire , une proposition d’écrit et une citation de Fernando Pessoa (poète argentin)
Et je vous les donnerai comme des inestimables bouts de beauté et de vie! De la matière fiable (comme les amis qu’on appelle en cas d’urgence).
Des manières de vivre, de s’en sortir en visant le meilleur ! Bout aussi comme Extrémité de ce qui est possible d'un corps, d’un objet ou d'un espace ou d’un temps... le bout de la route... le bout d’une pensée dans une tete c’est déjà pas mal comme action mais limite provisoire chaque jour dépassé, par le réel du monde et du collectif
des morceaux de pensée solides mais aussi en cours de sublimation entre le liquide et gazeux, bouts d’air pur  :point de non retour de la pensée-passage où une matière bout, passe d’un état à un autre et encore à un autre : de figé à libre, de sans ressources à avec , de seul à ensemble avec des gens de confiance
Mettre bout à bout, se dit de l'assemblage de certaines choses, qui ne sont presque rien à les prendre séparément, mais qui forment un tout considérable, si on les réunit.
En mathématiques, le bout d’un espace topologique est une généralisation de la notion de points à l’infini. Et le bout d’un graphe est une classe d'équivalence de chemins infinis.
En botanique : de bouter (« frapper, pousser »), le sens de « pousse » explique celui de « bout, bouture, bourgeon terminal ».
Être un bout, debout, trois, 41 bouts, des milliers de bouts, debouts , boutures... qui, pousse, à l’infini
prononcé boute comme un féminin enfin pour s’accrocher comme la ligne de vie dans un bateau
qui tienne dans la tempête, et aussi pour avancer, avec les voiles
qu’est-ce qui va nous aider à respirer dans le monde en crise  ? les petits bouts que j’ai trouvé. j’écris pour qu’on s’en sorte.
Et je compte sur vous pour qu’on s’en sorte ensemble :
ce n’est qu’une partie que j’initie et vous pouvez amener des apports, si vous pouvez. Qui seront singuliers liés avec la force de nos différences... je sais que j’ai besoin de vous pour aller plus loin autour des thèmes de cet envoi ; je crois en la force du collectif pour construire les choses complexes. je vous propose de faire ensemble!
2/ essai d’expérience : face au réel, premier temps de la pensée et de l’écrit pour s’en sortir (la perception, la sensation, les émotions, les premiers mots,.... et comme tout se passe en même temps, de dire qu’on a besoin de temps pour construire une deuxième réponse!
écrire permet de penser comment s’en sortir !
je commence à raconter cette expérience  :
Je repense à ce que j’ai vu à la Belle de Mai de Marseille :  future is unwritten , critique défonce …
je suis pris dans vos nouvelles et dans les nouvelles
et qui m'obligent !
pris entre les beautés, les beautés pas belles, les problèmes, les solutions, les fausses solutions, les vrais problèmes, les faux problèmes ...
j’ai du mal à respirer !
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qui nous oblige à avoir peur ? à avoir de l'inquiétude ?
on a peur de la fin du monde par une catastrophe naturelle ou humaine incontrôlable.
là c'est juste un pompier pyromane !
mais il y a aussi Total qui veut s'emparer d'une partie préservée du Congo pour en faire des champs pétroliers!
et ça se percute avec l'annonce de choisir les Emirats arabes pour les jeux olympiques d'hiver !
pots de vin, monnaie de singe, peaux de vaches...
comment s’en sortir !
qu’en pensez vous ?
on ne peut pas laisser faire ! Et pourtant nous savons bien que nous retrouvons un peu trop dans le rôle de Peter Pan ?
Je me souviens là du film Melancholia du danois Lars van trier. Face à la fin du monde, il raconte l’immense lâcheté de tous les personnages pour ne pas assumer, par tous les moyens. Et il n’y aura que deux jeunes femmes et un petit garçon qui vont tenir ensemble (je vous raconterai comment ils tiennent ensuite ! Car là ça se bouscule encore avec une image trop forte :
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une femme qui demande de l'aide ?
a-t-elle peur de son agresseur ?
qui nous oblige à avoir peur? À ne plus respirer ?
à ne plus craindre pour sa vie ?
j'ai cette exigence : faire quelque chose ne pas laisser quelqu'un dans la merde : ni vous, ni elle ! Et écrire nous permettra de penser comment s’en sortir
nous sommes dans la même lutte
toi qui viens d’apprendre que ton enfant est harcelé via les réseaux sociaux (tiktok) !  Et qu’il refuse de les quitter par peur de ne plus avoir d’amis ...
et vous qui nous envoyez des photos et des vidéos de l’océan
et il faut que je vous réponde dessus
(mais sur l’Iran, je ne peux pas là je le ferai dans l'envoi 4)
qui nous oblige à avoir peur?
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encore une image impossible à laisser filer !
Et encore à être dégoûté ! À avoir peur
oh que je suis mal pour vous tous nos amis !
fils de pute d’anti homo en Inde
écrire permet de penser comment s’en sortir ! Même des insultes ! Permettent de bouger face à ce qui nous bloquent trop ! Mais penser dans une deuxième étape permettra de trouver d’autres réponses
fils de pute de clivages du monde ! assis ça pourrait être vous, nous assis (ils sont « blancs »: installés en Inde ? Essayent de faire avancer les mentalités... pas d’indiens de couleur parmi eux !
les gens ont peur des autres différents : les lgbt pour certains ; les autres ethnies ; les vieux dénigrent les jeunes ; les pauvres font peur ; les handicapés gênent...
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et ils construisent des systèmes de surveillance contre la peur des autres.
et aussi contre les libertés ce qui arrange sur plusieurs points ici le système chinois (on en reparlera avec Faust plus loin).
Voilà la grande réussite sur la surveillance en Chine à la pointe de la technologie avec le virtuel de la caméra et de la reconnaissance faciale et du tableau des points du bon citoyen !
Ça paraît fou, digne d’un film d’anticipation un peu simplet, mais c’est bien actuel et çà marche !
et ça devient encore réel quand ça vous touche ! vous dont le frère est bloqué en Chine parce qu’il s’est marié avec une chinoise ingénieure et ils ont eu un enfant (qui a été dans les meilleures écoles et il est attendu comme  « futur élite de la nation ») . Pour les autorités rencontrées, il n’est pas question de laisser faire une fuite des cerveaux et des savoirs classés « secret défense » : armée, sécurité, mais aussi médecine, industrie, agronomie, transport !
ça me fait penser à ce que j’avais gravé dans mon corps : et d’abord à la ligne barrée affichée par une artiste dans les toilettes de La Friche de la belle de Mai : «  puisque rien n’a de valeur au regard des hommes: qu’on leur crève les yeux. »
c’est radical et définitif ! mais que faire de plus ?!
écrire permet de penser comment s’en sortir ! Même face au plus horrible !
de plus que tout de suite après je vous vois en réel et vous nous parlez de vos problèmes de désirs !
On est beaucoup à avoir peur de ne pas plaire et de ne pas trouver l’amour (donc utilisation des réseaux).
Que vous arrivez à des choses paradoxales ! comme de prendre un euphorisant pour avoir du plaisir avec une rencontre via les réseaux et après d’avoir moins de plaisir avec son partenaire car sans euphorisant ...
c’est sûr, je suis perdu pour vous répondre en deux mots (j’ai trouvé des éléments dans cet envoi plus loin )
et ces deux choses (les yeux crevés en sang et le désir) me refont penser(écrire permet de commencer à penser et d’aller dans des directions étranges imprévues) à Oedipe Roi dans le film de Pier Paolo Pasolini ! Le désir l’a mené à faire ce qu’il aurait voulu éviter absolument !! un peu comme beaucoup d’entre nous !
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Une prophétie lui avait prédit qu’il allait tuer son père et désirer sa mère. Il fait tout pour éviter ça bien sûr. Mais sans raconter tout, son désir l’a amené à désirer sa mère et a tué son père ! Et il se crève les yeux de dépit. il est condamné à l’exil ! Et il est laissé à l’abandon, aveugle. Il n’y a que sa fille Antigone qui va s’occuper de lui. Et la suite nous verrons comment le cinéaste, poète, activiste, Pier Paolo Pasolini et Henri Bauchau, écrivain et psychanalyse, vont le décrire dans une vie après sa vie de roi et de destruction où il devient aveugle mendiant et joueur de flûte . je vois ça comme une possibilité d’évolution : une recherche de beautés simples (on le verra plus loin). On reparlera aussi d’ Antigone, comme puissance différente.
Ce sang me rappelle aussi l’image en haut de la femme qui demande de l’aide ! Oedipe demande de l’aide , il n’en peut plus de son système de destruction par le désir ! Et c’est une femme qui l’aide !
Et là bing, je viens de courir pour essayer de répondre au téléphone fixe et quand j’arrive : c’est un homme qui parle très bien le français, il essaie de me vendre un truc. Je suis dégoûté d’avoir arrêté mon texte si fragile, à cause de çà. Par provocation, je lui demande s’il aime danser et parce que c’est une victoire récente dont je suis fier. il me raccroche au nez.
Ma me reparle d’un film qu’on avait vu : Les ailes du désir de Wim Wenders, avec vous. je vois les images de la vie des humains qui se cherchent, font des essais de bons moments mais qui meurent ! Et que les anges les voient et ne peuvent rien faire, malgré leur pouvoir d’immortalité !
On en parlera puisque j’avais peur de parler de la mort. Le réel t’amène des choses que tu voulais absolument éviter pour le moment !
Écrire te permet d’y aller après de prendre les risques
j'ai cette exigence : faire quelque chose trouver quelque chose en commençant maintenant !
Et dans le flux des images, écrire permet de chercher des choses nouvelles pour penser, je trouve Anne Imhof, une des voix les plus provocatrices et pionnières de sa génération. Collectif, palme d’or à la biennale de Venise, et à qui le Palais de Tokyo propose le musée entier pour sa dernière expo ! je me penche sur ses propositions pour vous les donner : Faust d'abord (ensuite Sex, et Natures mortes) ! Elle fait un constat des problèmes et de ses moyens dans nos sociétés !
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"Dans Faust qui a vendu son âme au diable et qui signifie aussi poing en allemand.  Elle y met en scène la monumentalité fascisante du pavillon allemand datant de la période nazi, plaçant les visiteurs au milieu d’une métaphore de la transparence et du contrôle, structure de verre et de métal habitée par des corps jeunes, entre rage encagée et cauchemar cristallin. A l'entrée, les spectateurs sont « accueillis » par des dobermans dressés qui aboient furieusement. Dans un opéra de plusieurs heures dans un théâtre brutal, l’artiste génère un flux d’actions portés par des acteurs surgissant de façon imprévisible. les visiteurs découvrent un dispositif dérangeant : une plateforme en verre dévoile sous leur pied d’autres performeurs dans des rituels étranges de soumission. Elle dénonce la désespérance de nos sociétés contemporaines et le rôle des structures de pouvoir et de surveillance, les tensions politiques actuelles, des idéologies fachistes, xénophobes, antisociales qui contaminent notre quotidien. Les spectateurs et les performeurs deviennent des marchandises digitales, d’images consommables ! Et Faust qui vend son âme au diable ! et la résistance possible ?" klash (l’art en acte, arte).
"On peut aussi y voir une allusion à La Société de la Transparence de Byung-Chul Han (2012) : au travers (notamment) des réseaux sociaux, la transparence inonde nos vies, jusqu’à nous faire devenir, à l’image de la pornographie, incapables d’expérimenter l’ambiguïté et l’ambivalence." Zerodeux.fr
ils construisent des systèmes de surveillance contre la peur des autres : si fins transparents dont les gens sont volontaires !
rencontre impossible à cause de la surveillance et exposition généralisées par les vitres transparentes, barreaux, chiens de garde qui aboient, incursion des autres voyeurs dans nos vies, et sur les réseaux internet ! Non-communication malgré leur surexposition avec les spectateurs qui les regardent et qui n’interviennent pas pour les aider  ! les spectateurs n’arrivent pas croiser le regard des acteurs !
je vois aussi la proposition d’Akram Kahn . j’écris dessus car il amène un point de vue différents pour ouvrir par rapport aux autres choses :c’est un autre artiste qui tire la sonnette d’alarme à sa manière, il soulève la peur de la fin du monde et de l’humanité. c’est un chorégraphe de danse contemporain mondialement connu, anglais originaire d’Indes que Ma a vu dernièrement et que j’ai raté !
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« Akram Khan signe un spectacle dense, puissant et sombre, stupéfiant de beauté. Il fait une réflexion humaniste sur notre avenir commun. Pièce imprégnée de l’urgence actuelle, entre épuisement des ressources et accroissement des inégalités. D’abord le narrateur de la folie du monde : il livre ici une magnifique fresque, puisant aux origines des rites collectifs.  Outwitting the Devil (« tromper le diable ») signifie tout à la fois vendre son âme au Diable et espérer en tirer profit. (incroyable la même accroche que dans le Faust de Anne Imhof) Penser pouvoir flouer le Diable, le prendre de court, de vitesse, ou même à son propre jeu : c’est un peu ce qu’explore la pièce. Ici, comme le note Akram Khan, le diable est tout à la fois humain et abstrait. Il est à la fois la fascinante dévoration pour l’éternité et la richesse, et le temps lui-même. Cette entité que l’être humain ne cesse d’essayer de dompter ou déjouer. il s’origine dans la découverte d’un fragment inédit de Gilgamesh, épopée la plus ancienne de l’histoire de l’humanité, qui décrit une immense et naturelle forêt de cèdres que Gilgamesh, roi d'Uruk, et son compagnon sauvage Enkidu découvrent au cours de leurs voyages. Bien que fascinés par sa richesse et sa beauté, les deux hommes massacrent son gardien et détruisent la forêt. cette destruction insensée d’une forêt de cèdre et de son gardien rappelle le saccage des hommes et de notre écosystème. il délivre un message d’alerte sur la condition humaine sur l ‘épuisement de la terre. En cherchant à maîtriser la course folle du temps et à dompter la nature, les hommes semblent se mesurer aux dieux dans un effort vain pour tromper la mort et en oublient leur responsabilité de
« transmetteurs ».
À travers la puissance magnétique de ses danseurs, Akram Khan dessine le grand tableau de la condition humaine, avec une intelligence dramatique riche d’émotions . : Dans un monde qui semble avoir été réduit en cendres, l’un d’eux, plus âgé, incarne un Gilgamesh hanté par son passé : comment a-t-il pu commettre l’irréparable, le meurtre et l’incendie d’une forêt de cèdres ? Comment faire pour être plus malin que le diable ?
Est-ce une conjuration du destin annoncé de l’humanité ? » paris-art.com
que les humains sont capables du pire et du meilleur comme Gilgamesh … !
du pire par rapport à l’autre et la nature !  
je peux en montrer du contemporain : il y en a tant chaque jour dans nos vies, aux actualités, dans nos films, dans notre environnement, ...
mais là quelle coïncidence ! la première image qui m’a attirée pour sa beauté étrange, nouvelle ! Et c’est un pompier pyromane, comble de notre humanité ! Et les feux de forets ! (On n’est pourtant déjà bien assez capable de les détruire, à petit feu, sans qu’on s’en rende compte ) Donc que j’ai trouvé en premier ces derniers jours et qui parle du même problème encore qu’autrefois...
et nous aussi bien sûr on est capable du pire  ! Inutile de rentrer dans les détails ?
Comme dans sa danse: on est capable du pire ! Des choses négatives avec les pulsions : mise en tribu pour se protéger des animaux et mieux les tuer, rejet des différents, bagarre, vol des femmes, bataille, escroquerie, pour s’enrichir, et rechercher le pouvoir, abus de pouvoir, orgueil...
3 / deuxième temps de la pensée et de l’écrit : les solutions générales trouvées dans notre réel : l’écrivain, Borges, les philosophes , Laurence Hansen-Løve, Karl Jaspers, Cynthia Fleury et l’artiste, Anne Imhof 
Je vous attends aussi pour ouvrir notre réel avec vos visions, vos bouts solides, sur les solutions générales !
Nous sommes complexes et le monde est complexe : l'écrivain argentin Jorge Luis Borges a choisi  « le labyrinthe comme principe de l’existence humaine » ! c'est une figure constitutive de notre humanité, depuis l'antiquité. et Anne Imhof en fait un lors de sa dernière expo au palais de Tokyo, en 2022.
Un labyrinthe est un tracé sinueux, avec des fausses pistes, destiné à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s'y déplacer ! Dans nos vies, on peut se perdre dans le labyrinthe réel de la réalité, mais on peut aussi se perdre soi-même !
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écrire permet de penser comment s’en sortir !
tenter en essayant de tenir compte de nos pulsions ! des beautés et des problèmes du monde ! sans être simpliste ! l’important c’est de voir la possibilité de ne pas abandonner et de tenter justement en connaissance de toutes ces difficultés ! car justement ainsi on va faire quelque chose de plus vrai ! car tenant compte du monde tel qu’il est et de nous tel que nous sommes . car il y a aussi des solutions possibles dans le monde tel qu’il est  ! et les artistes, les philosophes … vont nous aider car ils en ont cherché eux aussi !
Pour pouvoir respirer eux aussi ! et nous donner un peu d’air respirable, et qu’on soit capable de les utiliser, non bloqué par nos peurs !
La philosophe Laurence Hansen-Løve : « la tradition philosophique n’oppose pas le courage à la peur :  Le courage  n’est pas l’absence de peur, mais la volonté de la combattre par les moyens dont nous disposons. »
Nous avons la volonté ! et nous disposons de moyens pour ne pas nous arrêter à nos peurs ! Je vais vous apporter ce que j’ai trouvé, dans la partie 3.
j’ai trouvé aussi en pièce centrale, machine respirante dans la proposition contemporaine et exigeante de Anne Imhof : extra sur « notre vocation à devenir réellement humains, au sein de l’Histoire » du philosophe Karl Jaspers .  
« Avec Axial Age (2005-2007) de Sigmar Polke, elle choisit les sept tableaux qui font écho à « l’âge axial » tel que théorisé par Karl Jaspers dans L’origine et le sens de l’histoire, publié en 1949. L’auteur évoque notre « vocation » au sein de l’histoire, celle de devenir réellement « humains ». Si l’histoire a un sens, c’est celui de donner lieu à l’émergence de notre « humanité ». Observons que cette problématique est sous-jacente à l’ensemble de l’œuvre d’Anne Imhof.  Serait-ce celle de la « Barbarie qui vient » telle qu’annoncée par Isabelle Stengers dans ‘Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient’ 2009 »
« devenir réellement humain au cours de l’Histoire » : c’est voir ce qu’on va faire face aux problèmes de nos sociétés, et de nos intimités.
Soit, de se faire inventer nos vies selon un modèle qui ne nous convient pas et qui nous asphyxie ! c’est réduire nos capacités créatrices.
Par exemple : pas d’attention à la beauté de la nature ... Tik tok, réseaux sociaux débiles hyper-sexualisés et déceptifs ... peur phobie des autres différents, racisme, anti lgbt +, les pauvres, les assistés,... surveillance généralisée (fine transparente ou par système chinois ridicule mais qui marche ) parce qu’on a peur des autres ou pour contrôler les libertés …
soit, on vaut mieux que çà ! Il faut bien croire en quelque chose et on a le droit au meilleur car on est capable du meilleur !
On a le droit à la rencontre profonde avec le paysage, avec le monde, avec les autres . de trouver le plus bel amour. d’aimer les autres et d’être aimer . Inutile de fuir la réalité cette fois ci car elle t’apporte de la profondeur, de la joie réelle ! se connecter aux mouvements de la vie contre la mort. De sentir la force de la danse de libération.
c’est nous construire plus complexe, plus adapté au réel... car ma proposition essaie de tenir compte de toute notre complexité !
c’est donc oser voir les beautés réelles du monde !
la beauté suffit pour tenir
j’ai des bouts puissants à vous donner en détail sur tous ces points dans la partie suivante !!!
(puisqu’on n’a toujours pas trouvé la drogue idéale)
c’est trouver de la beauté utile à vivre, et pour se construire
ce sont des bouts vivables pour moi et pour vous, utilisables, puissants car ce n’est pas de moi mais des plus grands penseurs !
et pour mieux tenir compte de la complexité et dépasser les limites et qui ouvre sur tout. j’y vois aussi une façon de faire avec le monde clivé avec ces extrémités qui s’opposent !
je vais essayer d’utiliser cette approche sur l’art d’Imhof relevé par le directeur du Art Institute Chicago... sur sa dernière proposition Sex en 2022 :
« une architecture qui divise la galerie en zones d'opposition : dessus et dessous, haut et bas, lumière et ombre, intérieur et extérieur, visible et invisible. Dans la performance qui inaugure l'installation, ces binaires s'étendent au masculin et au féminin, à l'espoir et au désespoir, à la douleur et au plaisir, et finalement à la vie et à la mort. Sex traite de la fluidité entre ces forces apparemment inconciliables, alors qu'Imhof et ses collaborateurs passent continuellement de l'une à l'autre et fusionnent ce qui semble incompatible. »  !
il nous montre que c’est une bonne approche enrichissante et qui respecte la complexité du réel : face à la vision mono réductrice et mensongère ; et aussi celle trop binaire ! les choses qui s’ignorent, qui s’opposent (dans le monde, les conflits entre les religions, les ethnies, les pays, entre les humains et la nature, les genres ... Je ne propose pas que l’un ou l’autre ! Mais l’un et l’autre ! Et l’un avec l’autre ! c’est dépasser l’un, par l’autre et par le monde ! « d’être fluide et de passer de l’une à l’autre et d’être capable aussi de fusionner » voir les deux extrémités et ouvrir pour voir tous les intermédiaires possibles entre ! Çà permet d’explorer en ouvrant encore plus les possibles ! çà nous fait avancer dans nos tètes avec une vérité plus complète, et moins clivée !
que nous pouvons pas à pas, changer le rapport de forces entre les humains et avec la nature .
Et entre les humains ; c’est lutter contre la monomanie identitaire ( religion, nationalisme, phénomènes de groupe) qui écrase les minorités liés aux ethnies, aux genres, à la pauvreté, aux handicaps...
et de proposer de faire pencher la balance pour aimer les autres et le monde (regarder leur photo de paysage, s’occuper d'une jeune femme sans même la voir, danser avec vous, aider les autres, répondre à une jeune fille qui découvre l’amour, rassurer une femme pas rassurée, aimer les amis, proposer la beauté rencontrée en arts, en danse, en cinéma, en philo, ...) est un geste primordial car on pourrait aussi céder qu’à la violence (on est capable du pire et du meilleur)!
Il faut faire même un peu c’est beaucoup. Cynthia Fleury nous dit que «  l’énigme restera... énigmatique » conclusion aussi des poètes Guillevic, et Char 
Le reél restera mystérieux ! Bien sur on n’aura jamais réponse à tout les problèmes . On ratera des tas de coucher de soleil. c’est décevant mais on fait ce qu’on peut, Il faut juste trouver une façon vivable ! Des bouts d’air
Et c’est toujours mieux car là ce n’est pas vivable : le si dangereux leurre de tout ce qu’on fait !
mais on n’a pas le choix , il n’y a que çà , faire des bouts !
déjà ces bouts que je vous propose maintenant sont sûrs, puissants : ils correspondent aux avancées contemporaines en philo, arts, danse, cinéma, ... !
4/ troisième temps de la pensée et de l’écrit écrire permet de penser comment s’en sortir ! les solutions détaillées trouvés dans notre réel : pour résister à l'enfoncement, la construction de beautés ! d’Akram Kahn, d’ Anne Imhof , de Pier Paolo Pasolini cinéaste, poète  avec son film Oedipe Re et Henri Bauchau poète, romancier, dramaturge et psychanalyste
Je vous attends aussi pour ouvrir notre réel avec vos visions, vos bouts solides, vos rencontres, votre amour.
réponse à vous tous, vous qui allez vous trouvez dans sa danse , vous qui êtes dans une vision romantique noire et qui allez vous retrouver dans sa vision , vous qui allez préféré le mythe ; vous qui aimerez les trois. toi qui pensais que la lumière sur la mer n’est pas si importante … vous, tous les autres qui découvrirons tranquillement
Comme Akram Kahn dans sa chorégraphie qui nous montre ses danseurs capables du meilleur dans une deuxième étape parfois après avoir vécu le pire ou ayant causé le pire ! coopération pour essayer autre chose car ils souffrent : alors ils s’entraident et se rebellent contre l’oppresseur . Plus tard ils partagent la joie de la danse. Ils vont connaître l’amour. Et aussi la compassion.
comme Anne Imhof dans son tunnel vers son intérieur , vers son labyrinthe  (intérieur et extérieur) crée dans les sous sols sans vie réelle de nos sociétés aseptisés, ridicules... même elle qui est réputée pour sa dureté et sa vision noire propose de la beauté  : ses oeuvres de coucher de soleil, sa femme devant l’eau, ses performances avec danse techno et guitare électrique, la politique, sa fête , son humanité …
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« Un labyrinthe de vitres d’un marron nostalgique cueille le corps : les vestiges d’un monde de puissance, récupérés d’un bâtiment turinois promis à la démolition. Il serpente sous la verrière, puis se complexifie dans les sous-sols, jusqu’à nous perdre dans les enfers du palais. rituel de passage, rampe de lancement. Les parois vitrées, légèrement fumées, sont marquées de tags témoignant de leur existence antérieure, vestiges de buildings arrogants recyclés en une sculpture gigantesque qui suggère leur ruine.
Au travers de ces vitres érigées luit un soleil couchant, éblouissement sur le déclin que fige une suite de tableaux. Parfois, il faut savoir regarder les couchers de soleil depuis les terrains vagues. Alors s’allient chaleur lointaine et poussière de béton, lumières tombantes et promesses de la ruine.
La certitude intangible d’une fragilité, de notre être autant que du monde qui l’entoure. C’est aussi une histoire de l’art et des idées qui se donne à lire en filigrane.
Son installation est une cité en dormance, entre deux âges : dans un silence de mort, elle semble promettre une renaissance possible. Des soleils s’y couchent, des chambres à soi s’y aménagent, des fantômes y surgissent. Elle s’enfonce dans les sous-sols où se déploie le labyrinthe de verre, architecture de l’exhibition et du voyeurisme, du reflet et de la perte de repères, où se logent des chambres minimales, domesticité de survie réduite à un couchage, un objet fétiche. Ce sont des cellules avec vue, factice, sur la mer (Anne Imhof, Untitled (Wave), 2021), ou parfois sur un éclat de couleurs, une résurgence de lumière (Joan Mitchell, La Grande Vallée XX, 1984). Au cœur de ce dédale, un ensemble de peintures de Sigmar Polke (Axial Age, 2005-2007), superpositions changeantes de pigments d’or, d’argent, et de lapis-lazuli, offre un sas de recueillement au milieu du chaos au cordeau. » Le monde.com
« natures mortes entre la vie et la mort avec des œuvres d’art » 
moi je dis des bouts , des pièces d’intensités comme des refuges au milieu des duretés, de la bêtise (de tous le reste de la vie ! … et les parties de cette partie sont autant de pièces de sur-vie !
Comme déjà ce film terrible de Pier Paolo Pasolini : Oedipe Re et Henry Bauchau poète, romancier, dramaturge et psychanalyste : avec son livre Oedipe sur la route
Oedipe fait partie de la lignée maudite des Labdacides. Il a une prophétie qui lui annonçait qu’il allait tuer son père et désirer sa mère. dans une première partie de sa vie il cherchait le pouvoir, les richesses, à prendre de nouveaux territoires... il voulait aussi éviter la prophétie, et il la fait s’accomplir : il tue le roi Laios qui était sans le savoir son père et couche avec la reine Jocaste qui était sa mère. alors que personne ne sait qui est qui . De cette union incestueuse naissent quatre enfants ! Lorsqu’il découvre les faits,Tirésias lui indique la voie pour sortir de ce destin fatal. Il faut être aveugle, comme lui, pour voir vraiment. Le voir est du côté de la raison et l’écoute est du côté du cœur. A un moment donné, lorsque le destin nous détourne de notre chemin, il convient de réunir le cœur et la raison et de donner la priorité au cœur et à l’écoute. Pour faire bonne mesure Œdipe se crève les yeux, cherchant ainsi à ouvrir le chemin de l’amour en écoutant battre le cœur de l’autre. » ! et il est condamné à l’exil. Aveugle, il est guidé par sa fille Andromaque . Il résiste à ses blessures et ils marchent pendant des mois et finissent par s’installer à Colone . il ne veut plus vivre comme un roi... il cherche autre chose : et il est mendiant. Il finit par jouer de la flûte ! aveugle il voit mieux ce qui lui convient ! Pauvre il vit mieux ! Il choisit de faire de la beauté, la seule qu’il peut comme aveugle , une beauté simple avec sa flûte, le plus simple des instruments !La voix d'Œdipe n'était pas, comme on le croyait, faite pour commander ou deviner des énigmes. Avec surprise, avec bonheur, Antigone et tous ceux qui l'écoutent s'aperçoivent qu'elle était depuis toujours prédestinée à la musique .Quand Œdipe s'arrête, l'assemblée reprend son souffle. Les voix s'élèvent, les coupes circulent et Diotime en se penchant vers Antigone lui dit : " Nous avons trouvé notre aède. "
myhesfondateurs.over-blog.com/ Comment le mythe d’oedipe et antigone peut nous aider
Henry Bauchau poète, romancier, dramaturge et psychanalyste , avec son livre Oedipe sur la route
« -Quand on a été, comme nous, très loin dans le crime, on ne peut en sortir que par la liberté, toute la liberté et sa lutte sans fin. - Et pour Antigone, demande Clios, qui n'a pas commis de crime, est-ce qu'il n'y a pas d'autre chemin ? - Non, il n'y en a pas, la liberté douce n'existe pas. »
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et moi çà me donne plusieurs raisons qui me permettent de tenir: j’ai subi l’épreuve du désir, et j’ai perdu un œil, je suis exilé volontaire par rapport à mon ancienne cité, mes anciens « pouvoirs », à ma mère et mon père ! Je suis à la recherche de la liberté ! avec Ma et ma fille, qui m’ont accompagné dans mon exil j’ai une nouvelle chance de vie et maintenant je suis mûr pour jouer de la flûte et que vous veniez écouté cette musique simple et humaine (pas celle d’un roi, ni d’une star de tiktok) pour faire triompher l’amour sur la toute-puissance.
4.1/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solution possible  : le collectif pluri : ethnies, ages, genres, qu’on avait détaillé dans l’envoi 2 ! mais ici en rapido : car c’ est aussi le choix d’Anne Imhof et Akram Khan
pour répondre à notre besoin de collectif encore
Anne Imhof insiste pour dire qu’elle est une équipe de 20 performeurs dans son collectif pour créer ensemble ses projets .
Akram Khan  propose en danse la construction par le collectif pluritout pour trouver de l’humanité lors d’une un rituel collectif à construire ! Âgés de vingt à soixante ans environ, les 6 danseurs ont été choisi leurs diversités d’ histoire, de mémoire, d’ age, de sexe, de genre, de pays et de danse) deviennent les acteurs d’un rite essentiel et collectif.  Une façon de plonger dans l’humanité et le collectif pour en faire ressortir les dimensions constructives.  À l’instar de Kadamati, qui avait réuni plusieurs centaines de danseurs sur la place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris, en septembre 2018. »
et ce que je fais, pourrais en être un aussi (symboliquement et en réel avec nos corps ) !
4.2/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: vivre à fond entre la vie et la mort d’ Anne Imhof (artiste), Wim Wenders (cinéaste), et Eliza Douglas (chanteuse guitariste)
face à la peur de la mort, c’est commencer un peu.
réponse à vous qui êtes fan de Nico, et/ ou sensible à la mort. toi qui n’ose pas à en parler. toi jeune enfant qui après la mort du mimosa avait gardé une petite branche car tu n’avais jamais rien vu d’aussi beau et fusionné : les fleurs ne tombent pas depuis 5 ans toujours pas . Vous qui vous dites trop vivant pour en parler .
pour Akram Khan, d ‘abord comme erreur  : « le diable est tout à la fois humain et abstrait. Il est à la fois la fascinante dévoration pour l’éternité et le temps lui-même. Cette entité que l’être humain ne cesse d’essayer de dompter ou déjouer. »
Premier élément de réponse : la dernière expo d’Imhof est décris par la directrice d’exposition Emma Lavigne : « un parcours entre la vie et la mort avec des œuvres d’art » donc c’est un sujet contemporain et qui mérite qu’on essaie d’en parler , ça peut aussi être le résumé d’une vie possible
avec cette ouverture entre ces deux extrêmes que sont la vie et la mort : être capable de vivre la mort (d’un proche, de l’autre, de la nature...) avec autant d’intensité que la vie ! on peut vivre avec les deux idées passer de l’un à l’autre les montrer en tant que telle et les trouver belles ! Çà rassure cette fluidité on peut passer de l’un à l’autre !
Et aussi sur sa propre mort : y penser sereinement !
Et avec la possibilité de fusionner en plus! fusionner la mort dans la vie. La vie dans la mort ! savoir qu’il y a la vie donne plus d’intensités à la mort / savoir qu’il y a la mort donne plus d’intensités à la vie !
Dans Les ailes du désir de Wim Wenders : les anges sont immortels mais ils ne ressentent rien des émotions, ils ne sont pas vu par les humains, et ne peuvent pas arrêter leur mort. Et là, l’un d’eux préfère devenir humain, pour pouvoir vivre ne serait ce que la durée de la vie d’un homme, soumis aux accidents, qui peut s’arrêter dans un instant ... ! pour pouvoir aimer la vie, sentir les odeurs, serrer une main, entendre rire un enfant … !
ce qui le décide complètement, c’est l’amour possible de la jeune femme trapéziste ! Et il est ensuite chargé de tenir sa corde de vie qui est accrochée à elle dans les airs ! Il peut agir désormais sur sa mort !
Donc oui c’est un rôle important des humains ! De protéger l’autre et de différer la mort .
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autre proposition sur ce thème : La guitariste performeuse d’Anne Imhof, Eliza Douglas qu’on voit en photo sur l'affiche. A un autre moment de la performance, elle est assise au bord d'une haute jetée et chante. La voix a quelque chose de la tendresse de Nico. Parfois, ils sont déchirants. "Mort, s'il te plaît, épargne-moi juste un an de plus", chante-t-elle. Elle a 20 ans !
D’en parler ici comme élément de la vie, çà nous fait avancer dans nos tètes avec une vérité plus complète et qui intègre le plus dur !
4.3/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: la danse de libération, du chorégraphe anglo-indoux Akram khan et la performance de l’artiste allemande Anne Imhof.
Face à la peur de danser, cette expérience de vie nouvelle radicale...
comme réponse pour vous qui aimez la danse , vous qui avez besoin de la ressentir pour la première fois dans votre corps comme une libération essentielle, toi qui n’avait pas le droit de danser, vous pour qui la danse est une revendication politique des genres, des ethnies ...
Faire quelque chose de vos mains tendues  il n’y a rien de mieux !
entre les deux positions extrêmes : de interdiction de danser et vie sans contact, sortir de la surveillance et jouer à la vie sa vie à fond en réel (sans fausses rencontres par les réseaux sociaux... par des performances actives de plusieurs heures de libération, à la danse de libération ! c’est ce qui m’est arrivé donc grand écart mental entre la censure et quand on se dit stop çà à assez duré . Et que je me suis ouvert aujourd’hui à toutes les musiques les plus folles avec tous les intermédiaires possibles : on peut essayer d’être fluide capable de toutes les intensités pour être plus complet
le chorégraphe anglais Akram khan. Plus qu’une catharsis (ou purgation des passions) est rituel de réparation, rassemble et réconcilie les énergies, par métissage des cultures et d’une réflexion humaniste sur notre avenir commun.
Solution trouvée par Akram Kahn :
« la danse collective des six interprètes qui questionnent, par leur diversité d’âge, de culture et d’histoire, notre rapport à l’autre et le devenir de notre planète. Une façon de plonger dans l’humanité et le collectif pour en faire ressortir les dimensions constructives.
Plus qu’une catharsis (ou purgation des passions), la danse d’Akram Khan rassemble et réconcilie les énergies. Désamorcent ainsi la rupture, par le rituel collectif. Et plutôt que d’oblitérer la part sauvage ou chaotique, intrinsèquement humaine, la pièce invite à en explorer la puissance. la danse se fait alors charnelle et animale.
Et aussi une exhortation à ne pas trop tirer sur la corde. Car comme l’enseignent aussi les mythes, la frontière entre petit bouffon et mal absolu peut être ténue.
La danse semble surhumaine, dans le mélange subtil propre à Akram Khan, mêlant contemporain, kathak, bharata natyam, danses traditionnelles du Sud-Est asiatique, arts martiaux. Sa danse, généreuse et virtuose, déploie un vocabulaire spectaculaire, toujours au service du métissage des cultures et d’une réflexion humaniste sur notre avenir commun. d’un rite essentiel et collectif. » Bonlieu scène nationale Annecy
Et moi aussi avec mon collectif moderne !
« Comment faire pour être plus malin que le diable ? »
Qui est une partie de nous tous ! Et qu’on peut faire évoluer, vers la plus belle sublimation possible !
Par la danse... en groupe et c’est ce que j’essaie de faire aussi avec le collectif !
qu’est ce que peut notre corps ? Dans sa liberté ? Dans son désir ? De mouvement, de se reconnecter à nos corps, à nos sentiments, à nos souvenirs !
comme les réponses fusionnées que nous avions su trouvé à trois , les trois derniers danseurs de la soirée sur de la musique post punk quand on va au bout de notre limite sur le fil des pulsions ! interpersonnel, de genre, d'âge, d'ethnies, ... pour former une entité composite puissante, supérieure à la somme des 3 ! tellement nouvelle et prêt à tout
que vous comme danseurs réels ou symboliques, avec nos différences comme apports décisifs … nos origines, notre genre, notre age, notre validité, notre force intérieure . il n’y a plus de norme de la beauté ( proche de aimer tout d’Abramovic ensuite) tout à inventer, non dieux ! essaient de construire ensemble en tenant compte de la réalité des pulsions, et de leur volonté de sublimation ! pour se rebeller contre les dieux, pour protéger les autres, et la nature !
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Autre solution si proche de nous, d’une artiste majeure, Anne Imhof propose aussi des grandes danses de libération par la transe dans ces performances de 4 à 6 h (Sex) sur de la musique et une guitariste électrique en performance . «  une partition originale chargée d'agressivité et de désir qui combine des références classiques avec du punk, de la musique électronique techno et du grunge. elle a également développé de nouvelles chorégraphies qui répondent aux conditions spécifiques de l'espace et de la dynamique entre les interprètes et le public. Une série de nouvelles peintures et objets qui fonctionnent à la fois comme accessoires et sculptures intensifient l'atmosphère mise en mouvement par l'architecture principale de l'exposition : s'éloigner de la lumière, dans l'obscurité, à la recherche d'un autre lever de soleil. »
4.4/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: la rencontre de Transtromer (poète). et sur le paysage Bjork (musicienne) Imhof coucher de soleil dans sous sol ! Film avec photos d Ange Leiccia
Comment rentrer en contact avec la nature, de l’océan ? Comment être sensible?
face à la peur de la fin du monde, de la destruction de la nature, de la foret de cèdre et de son gardien comme dans la danse d’Akram Kahn : le chorégraphe propose que les danseurs trouvent une solution collective pour sauver le nouveau paysage ! Je vous propose d être le gardien, la forêt de cèdre , et on n’aura plus envie de la détruire, on va chercher à la préserver, à montrer sa beauté comme avec ces photos de paysages d’océan, …
et à éduquer ceux qui auraient pu devenir les destructeurs par la connaissance et la rencontre profonde à la Transtromer de la nature !
pour répondre à vous qui êtes sensible au paysage , qui nous envoyez des photos de l’océan, toi et ton message écris après ; toi ta photo et ton haiku ; toi et ta vidéo courte de la pointe du Raz (grise courte bruit de tempête ? ), toi et tes photos d’Essaouira, vous qui n’osez pas trop, nous qui avons du mal de parler des paysages, à les sauver , toi qui aimes dis tu la lumière, vous autres
3.4.1/ Anne Imhof et Ange Leccia photographe contemporain, vous qui nous envoyez des photos et des videos de paysage marin
vous deux qui nous envoyez une photo de l’océan : «  Petit partage de cette superbe lumière et magnifique quelle chance ! »
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Merci à toi qui nous envoie une superbe photo. Car c'est si beau et dans mon manque de mot, çà me refait penser au vers que Rimbaud avait dit un peu en désespoir de cause à la fin d’un poème : « l'éternité c'est la mer mêlée au soleil ! »
et tu nous envoies ensuite un message : « j'y vais me ressourcer, quand besoin est ,et la je sais pas j'ai eu envie de partager ce plaisir que j'éprouvais sur le moment avec vous »
Et çà me refait penser à Albert Camus,
“La postérité du soleil
Le matin est radieux; la lumière pique. Renonce à ta visite. Ils peuvent attendre, et non ta joie.”
le paysage est un thème qui m’intéresse aussi, en tant que sans mot , peintre, et aussi photographe
Dans notre projet d'essai collectif, nous essaierons aussi de faire quelque chose de ces si grande beautés ! Car il faut en faire quelque chose, une photo, une vidéo c'est déjà si simple et si formidable! Même les plus grands (Rimbaud sont sans mot) . Donc merci à toi !
ce que propose aussi Anne Imhof dans sa dernière proposition : le paysage de la mer avec le soleil, la personne qu’on aime en performance et en photo devant l’océan
et de faire jouer les variations :
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et là c’est peut être une extrémité du paysage : presque sans lumière, dans le gris comme à l’ombre pointe du Raz à la tombée du jour d’Em
Avec le haïku de B :
juste après la pluie
quelques gouttes de lumière
flambée de soleil
Tes si belles photos d’Essaouira ! toi qui nous dis que le soleil est si important pour toi  ! Voici le lien de l’émission sur France inter /franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-vendredi-22-juillet-2022-3028922 que tu nous a envoyé et des extraits rapides :
«c'est un astre dans lequel tout le monde se reconnaît, tout le monde sait à quoi ça réfère et ça permet finalement de réunir les gens au sens de la religion, du latin religere.  
On ne peut pas regarder le soleil en face mais il révèle bien des choses : "C'est La Rochefoucauld qui dit que le soleil, c'est ce qui permet de voir les choses, c'est ce qui rend visibles les choses mais en même temps, on ne peut pas le voir, de même que la mort, puisque la mort, ça donne un sens à la vie, mais on n'est pas là pour la voir." L'ambivalence du soleil tient aussi dans le fait qu'il permet la vie, mais peut aussi la reprendre, car comme le rappelle Emma Carenini, le soleil assèche et désertifie, d'où une certaine philosophie de la mesure qu'elle propose à la fin de son ouvrage : "On est toujours entre deux extrêmes : se brûler ou justement ne pas en avoir assez. Ça m'a vraiment inspiré cette philosophie: toujours savoir voyager entre ces deux extrêmes." d'Emma Carini, Le Soleil, Mythes, histoire, et sociétés
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et là c’est peut être une autre extrèmité du paysage ; je repense à la première image d’incendie de foret avec le paysage pas agréable, de destruction du monde mais beau plastiquement !
En fusionnée paradoxale  : Imhof coucher de soleil dans sous sol : dans le noir, la poussière,  !
photos de Ma dans l’obscurité presqu’invisible
çà nous fait avancer dans nos tètes avec une vérité plus complète !
Et çà fascine encore les artistes contemporains :
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« la beauté de Ange Leccia ( qui a choisi comme titre aussi : Avez-vous déjà vu la mer aller avec le soleil ? en photographie  directeur du laboratoire de création du Palais de Tokyo. Il y accueille, dès la première promotion, le tout jeune Apichatpong Weerasethakul (futur Palme d'Or au festival de Cannes).   La lumière y devient un véritable personnage qui s’associe au mutisme des héros pour donner à voir leurs affects et leur psyché. C’est ce jeu constant entre intériorité et extériorité qui s’observe le plus souvent dans les œuvres de Leccia. »
et il parle là de la rencontre de Tranströmer:
3.4.2/comme solution essentielle , Tomas Tranströmer (poète danois prix nobel littérature). Hermann Hesse, Paul Celan (poètes allemands ) Stig Dagerman (poète suèdois)
Pour comprendre la portée de toute rencontre !
Pour vous tous : comme un formidable cadeau ! Pour vous qui êtes sensibles !
Comme formidable moment d’illumination qui change tout !
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« le réel surgit seulement dans le miroir d’une subjectivité qui se métamorphose elle-même. Seules demeurent possibles des situations transitoires, celles où la rencontre instantanée de l’être avec le monde redéfinit toujours les conditions de leur dialogue.  à un moment donné, une rencontre entre l’homme et son environnement a lieu.
Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre.
To sandheder nærmer sig hinanden. Den ene indefra / den anden udefra / og vi har en chance for at se hinanden på deres mødested.
dans le faisceau de toutes les perceptions. des situations, dans lesquelles le scintillement des choses un instant nous apparaît »
rencontre entre mon intérieur et l’extérieur pour le paysage dont il parlait. Mais si on l’étend à l’autre, tout le monde... si on étend sa pensée dans tous les sens çà fonctionne) et çà rend très vrai le message de Ch !
texte plus complet : Renaud Ego dans le volume poésie / Gallimard, étude intitulée « Le parti pris des situations de Tomas Tranströmer » :
« En 1926, Werner Heisenberg a défini sous le titre de "Principe d’incertitude" un théorème majeur de la physique quantique : en substance, il expliquait qu’on ne peut connaître simultanément la position et la trajectoire d’une particule ; en effet, pour mesurer la position d’une particule, il faut l’éclairer, et ce faisant, l’énergie même infime dégagée par les photons lumineux modifie sa trajectoire. La portée de ce théorème est immense, car il démontre que l’observation crée la réalité. [...] Ce "flou quantique" - que l’on nommerait mieux, appliqué à la réalité macroscopique, "incertitude mentale" -, Tomas Tranströmer en a l’intuition lorsqu’il se décrit lui-même en 1989, soit à cinquante-huit ans, comme "Un espace de temps / de quelques minutes de long / de cinquante-huit ans de large". [...] Mais il tire aussi les conséquences de cette incertitude : si le réel surgit seulement dans le miroir d’une subjectivité qui se métamorphose elle-même, alors le monde objectif cesse. Seules demeurent possibles des situations transitoires, celles où la rencontre instantanée de l’être avec le monde redéfinit toujours les conditions de leur dialogue. »
Il se produit ainsi sans cesse une « métamorphose dont le poème est la forme », chaque poème exprimant des circonstances précises, forcément instables, dans lesquelles, à un moment donné, une rencontre entre l’homme et son environnement a lieu.
Tranströmer l’affirme fortement : "Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre." "Rien n’existe en dehors des positions successives que toute chose occupe dans le faisceau de toutes les perceptions. Il n’y a même plus de "parti pris des choses "possible, seulement un "parti pris des situations" dans lesquelles le scintillement des choses un instant nous apparaît."
Hermann Hesse, dans Siddharta, en 1922: « Il regarda autour de lui, comme s'il voyait le monde pour la première fois. Il était beau le monde ! Il était varié, étrange, énigmatique : là du bleu, ici du jaune, là-bas du vert ; des nuages glissaient dans le ciel, et le fleuve sur la terre, la forêt se hérissait et les montagnes ; tout était beau, tout était plein de mystères et d'enchantements, et au milieu de tout cela, lui, Siddharta, réveillé en route vers lui-même. »
je trouve que çà rejoint aussi le poème de Paul Celan dont voici le début : « tu sais, l’espace est infini, ce qui s’est inscrit dans ton œil.... » !
et je dis ensuite que je peux étendre la rencontre de Transtromer à l’autre, à l’amoureux, à tous le monde, et c’est ce que j’avais fait dans mon premier message whats app ! (dernières parties de l’envoi )
et c’est ce que propose aussi Stig Dagerman, trouvé récemment :
Permettre la rencontre
entre la parole et la beauté,
et qui se prolonge :
tout ce qui donne à ma vie
son merveilleux contenu :
une caresse sur la peau,
une aide au moment critique,
le spectacle du clair de lune
(…)
3.4.3/ l’homme sensible du philosophe Merleau Ponty 
« Maurice Merleau-Ponty a voulu réconcilier l’homme avec la Nature en montrant que c’est en se laissant imprégner par les choses que l’homme accède à la conscience.  » (Bertrand Vergely, les philosophes contemporains)
3.4.4/ et dans Bjork, Joga
pour vous qui aimez la nature profonde
vous à qui on a conseillé d'aller en Islande pour sa nature extrême que l’on peut revoir avec tant de forces instantanément en fermant les yeux
(envoyé sur Whatsapp comme par hasard par toi, à la suite de mon appel)
je retrouve cette rencontre par soi à un moment : du paysage, et de l’autre presque un amoureux idéal qui est le paysage et d’elle qui est aussi le paysage et de leurs liens ! Formidable morceau sur l’urgence aussi ! les paroles la voix et la musique me bouleversent toujours !
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All the accidents that happen / Follow the dot / Coincidence makes sense / Only with you / You don't have to speak / I feel / Emotional landscapes/ They puzzle me / Then the riddle gets solved and you push me up to this ... ... state of emergency ! / is where I want to be/ All that no-one sees / You see/ What's inside of me / Every nerve that hurts you heal/ Deep inside of me / You don't have to speak, I feel / Emotional landscapes / They puzzle me/ Confuse Me /
Tous les accidents qui se produisent / Suit la trace/ La coïncidence n'a de sens / Qu' avec toi / Tu ne dois pas parler / Je le sens / Des paysages émotifs / Ils m'intriguent/ : Alors l'énigme est résolue et tu me pousse à cet / État d'urgence / Comme c'est beau d'être !/ Tous ce que personne ne voit / Tu le vois / Ce qui est à l'intérieur de moi / Chaque nerf blessé tu les guéris / Profondément en moi / Tu ne dois pas parler, je le sens / Paysages émotifs/ Ils m'intriguent / me confondent
3.5/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: l’amour et le désir en philosophie ( Platon, Aristote et Spinoza) en arts, imhof , abramovic, au cinéma, Wenders  ; en danse, Millepied
face à la peur de l’amour et du désir,
en plus de la solution de la rencontre profonde de Transtromer : entre mon intérieur et l’extérieur qui est mon amour... vaste sujet
comme réponse à nous tous qui ont eu la chance d’avoir trouvé l'amour !, de le voir, à nous qui en avons souffert aussi bien sur, avec toutes nos diversités de libido (hétéro, homo, lesbienne, bi, ) et vos capacités de transformation et de fusion (déguisement, fete)
à Honoré de Balzac étrange de le trouver là mais oui lisez j’ai été surpris par ses mots qui nous collent trop : Génies éteints dans les larmes,/ cœurs méconnus,/ enfants désavoués,/ proscrits innocents,/ vous tous,/ qui êtes entrés dans la vie par ses déserts,/vous qui partout avec trouvé les visages froids,/ les cœurs fermés, les oreilles closes,/ ne vous plaignez jamais !/ Vous seuls pouvez connaître l'infini de la joie/ au moment où pour vous/ un cœur s'ouvre,/ une oreille vous écoute, un regard vous répond/ Un seul jour efface les mauvais jours... »
arriver à sortir du positif pour l’autre tout en tenant compte de toutes nos complexités est un geste engagé
Transtromer appliqué à l’amour sous toutes ses formes ! : « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. »
Je me vois en leur point de rencontre comme humain ouvert aux différences, à leurs richesses, à leurs luttes, aux grands écarts mentaux dans la pensée qu’ils permettent vers l’empathie et la joie !
3.5.1/ performance Sex d’ Anne Imhof. Et aussi son amoureuse égérie lesbienne
comme réponse aux jeunes du nouveau millénaire ! Toi qui te bats pour qu’on respecte l’ intersexualité.
Toi qui as une copine qui s’est fait opérer pour enlever sa poitrine, et qui a changé de prénom et qui veut qu’on lui dise « ilelle » !Vous qui connaissez une personne qui est en train de changer de sexe  et qu’il est si heureux, pour la première fois …
vous qui avez choisi des préférences sexuelles différentes :  lesbiennes, homos, bi, + Vous qui nous dites que vous trouvez que la société va très vite dans ses avancées autour du genre et qu’elle vous oblige à progresser ! toi qui prenais des hormones pour avoir une moustache , pour toi qui n’a pas de rapport réel sur Tiktok, malgré tes images hyper-sexualisées !
Imhof : Les particularités de notre époque. Et une nouvelle réponse sur le genre ouvert !
« D’abord, les milléniaux ont beaucoup moins de relations sexuelles que les générations précédentes. Peut-être que d'autres formes d'activité érotique ou de fantasme ou de connexion interpersonnelle ont pris la priorité. Avec la minimisation de la charnalité au profit d'un rituel sans visage.
 Elle a expliqué que le titre Sex fait référence à de nouveaux cadres émergents pour repenser le sexe et l'identité de genre, plutôt que d'avoir des relations sexuelles, de se reproduire. 
Les revendications politiques de l'œuvre sont d’élargir les compréhensions contemporaines du «sexe» et incorporer une gamme de subjectivités non conformes au genre, non binaires et antinormatives!  »
3.5.2/ le désir et l'amour en philosophie : Platon, Aristote et Spinoza.
pour répondre à toi si jeune et qui te demande ce que c'est l'amour. nous qui savons que nous avons du mal avec le désir (et que çà nous mène dans des situations destructrices du reste). toi qui n’a plus confiance. vous qui dites être accro au sexe.  nous qui poussons toujours plus loin l’expérience dans l’amour … pour vous qui êtes rentrés dans l’exigence de l’hyper narcissisme de Tiktok pour les jeunes, et les autres réseaux sociaux de « rencontre », miroirs aux alouettes pour des corps idéaux (en passant par les photos et les corps retouchées) , et la sanction du commentaire, du nombre de followers, de la non acceptation que « tu n’es pas la plus belle ».
« ​Eros: en grec, c'est l'amour passion, celui que l'on rencontre au début d'une relation. C'est l'amour du Banquet de Platon, où l'amour est désir et où le désir est manque. Ce qu'on a pas, ce qu'on est pas, ce dont on manque, nous allons le désirer et l'aimer. Avec de la souffrance cyclique, puisque dès que j'ai quelque chose, je ne le désire plus. Et, notre désir risque alors de se tourner ailleurs, à nouveau vers quelque chose que l'on a pas. au risque de tomber dans l'ennui...
Mais, un couple heureux, ce serait quoi alors ?
​Philia: Ici, nous serons plutôt dans l'amour et le désir de Spinoza et d'Aristote, qui disent en quelque sorte qu'aimer, c'est se réjouir de. pour Spinoza, le désir c'est puissance de jouir et jouissance en puissance.  Ici, point de manque (comme chez Platon avec l’Éros), le désir est au delà du manque, le désir est joie de ce qui est et jouissance de ce qu'on a. c'est jouir et se réjouir de la présence et de l'amour de l'autre.
Finalement, aimer ce qui nous manque, c'est facile et basique. Se réjouir et aimer ce qui est, c'est autrement plus raffiné !". Philippe Blazquez, psy sur son site sur le désir
il y a tant de chemins différents du désir chez l’un et les autres ! Tant qu’on ne blesse pas l’autre, ni soi .
on est soumis au pulsions de vie (d’amour, de joie) et de mort (de destruction) et le désir est infini : il peut nous épuiser, nous détruire : donc savoir qu’il est infini et prendre la réalité pour son désir plutôt que de prendre ses désirs pour la réalité : et étendre çà à tout : aimer tout du présent : son partenaire du moment, son paysage, et aller chercher des choses possibles dans tous les domaines !
Autre point sur le désir : l’oedipe (ou complexe d’oedipe) en psychanalyse (Freud) décrit la situation de l’enfant dans le triangle enfant-mère-père  : il apparait au cours de la phase phallique entre 3 et 5 ans, il est défini comme un désir inconscient d'entretenir un comportement amoureux et voluptueux avec le parent du sexe opposé et celui d’éliminer le parent du même sexe considéré comme rival. Il va s’habituer à être frustré et passer à un autre objet du désir .
3.5.3/ la solution de Wim Wenders dans son film Les ailes du désir (cinéaste allemand)
réponse pour vous qui n’avez pas vu ce film toi qui as du mal à parler des choses importantes, toi pour qui mon ventre est ouvert relié …nous qui sommes romantiques Toi qui n’as pas de souvenir de tendresse de sa part... vous qui n’aimez pas ce film ...
je me rappelle qu'on avait montré à nos amis : les ailes du désir de Wim Wenders sur l'amour et sur la transmission de la beauté ! Et çà marche : elle tombe amoureuse aussi de lui car il a tant besoin d’amour et elle aussi pour d’autres raisons : donc c’est une coïncidence , une rencontre au bon moment où chacun était prêt pour l’autre ! Et leur amour est immense ! Comme nous !
Image 1 : l’ange qui ne connaît pas l’amour dit : « j’aimerai sentir en moi un poids/ qui abolisse l’illimité et m’attache à la Terre. »
Image 2 : la trapéziste avec des ailes (lien avec l’ange qui la reconnaît comme particulière)
Image 3 : ‘qui dans le monde peut dire qu’il a toujours été ensemble avec un autre être ?’
Il est au sol, il tient le fil qui l’assure en cas de chute. Il la suit des yeux et du bout des mains à guetter tous les signes positifs et négatifs (qui peuvent annoncer sa chute !). Il lui permet de s’exprimer dans son art en l’arrêtant dans sa chute avant la mort ! (Comme nous)
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3.5.4/ la solution de Juliette est un homme et Roméo un noir ! De Benjamin Millepied chorégraphe, 2022
comme réponse à toi qui n’ose pas affirmer ta sexualité, à vous qui avez souffert à cause de votre genre , toi qui a choisi un femme ou un homme d’une autre culture
Benjamin Millepied transforme "Roméo et Juliette" en une célébration universelle de l’amour ! Entre les genres, les ethnies , les ages...
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3.5.5/ la solution du couple qui repousse ses limites par la douleur : Marina Abramovic et Ulay
comme réponse à nos préjugés, à vos pratiques intimes de confiance
Marina Abramovic et Ulay éprouvent les limites physiques et psychiques de leur relation dans des performances souvent spectaculaires, comme celle-ci, basée sur la résistance. En 1978, dans Relation in Time, breathing in/ breathing out, ils collent leurs bouches l'une à l'autre, des microphones attachés avec du ruban adhésif près de leurs gorges, respirant, tour à tour, l'air des poumons de l'un l'autre, au point de n'échanger que du gaz carbonique, jusqu'au point de suffocation
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3.6/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles pour nous ouvrir à tous les autres ! le visage de l’autre du philosophe Emmanuel Levinas . le film de Lars van tries, la performance de Marina Abramovic en 2010, la « femme aiguille » de Kimsooja , artiste sud-coréenne
face à notre peur des autres différents ! Les ethnies, les lgbt, les vieux, les jeunes, les pauvres, les handicapés, ... 
en plus de la solution de la rencontre profonde de Transtromer : entre mon intérieur et l’extérieur qui est l’autre différent... avec tout ce que çà implique de fondamental et d’efficace !... et qui conduit aussi à se mettre à la place de l’autre...
comme réponse à vous qui êtes capables d’acceuillir les autres, les proches et les différents, arriver à sortir du positif pour l’autre. nous qui avons besoin de nous améliorer ! pour la fille qui tremble , pour toi qui me sauve ! jusqu’à tout aimer et que tout fasse partie de notre monde !
Transtromer appliqué sur l’amour de tous  pour moi rapidement  : « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. »
Entre mon intérieur et l’extérieur qui est l’autre. Les précautions pour ne pas vous effrayez , pour ne pas vous tuez ! Les femmes, les lesbiennes, les hommes, les homos, les trans, les neutres ! les bébés, les jeunes , les vieux ! Les arabes, les noirs, les blancs, les asiatiques, les roms !Les pauvres... Et votre accueil qui va plus loin que dans mes ‘rêves’ les plus fous !
3.6.1/ le visage de l’autre du philosophe Emmanuel Levinas . Le film de Lars van tries. Toi qui me sauve , la fille qui tremble dans mon dos
comme réponses à vous qui avez souffert de l’exclusion … à toi qui aimes le film Melancholia de Lars van tries, moi qui n’aimais pas ses autres films, à vous qui avez envie de découvrir , à ceux qui ne savent pas trop comment entrer en contact avec l’autre , à vous qui connaissez le mythe d’Antigone,
dans toute cette proposition qui tient compte de toutes nos complexité, de nos pulsions et du choix que l’on a d’aimer les autres ou de les détruire, de les ignorer... !: le texte sur « le visage de l’autre » du philosophe Emmanuel Levinas est important . « Le visage est exposé, menacé, comme nous invitant à un acte de violence. En même temps le visage est ce qui nous interdit de tuer. »
Levinas parle bien des deux positions opposés extrêmes en 2 phrases ! Et çà fait avancer la pensée du côté de cet extrême violence pour la première fois, et çà amplifie l’autre proposition qui nous rassure encore plus !
texte complet : « Je pense plutôt que l’accès au visage est d’emblée éthique. Il y a d’abord la droiture même du visage, son expression droite, sans défense. La peau du visage est celle qui reste la plus nue, la plus dénuée. La plus nue, bien que d’une nudité décente. La plus dénuée aussi : il y a dans le visage une pauvreté essentielle. La preuve en est qu’on essaie de masquer cette pauvreté en se donnant des poses, une contenance. Le visage est exposé, menacé, comme nous invitant à un acte de violence. En même temps le visage est ce qui nous interdit de tuer. » Levinas, Éthique et infini, 1981
et c’est l’essai d’ouvrir pour créer de la pensée nouvelle en cherchant autour et entre des intermédiaires possibles (et aussi sur quel type de visage ! Dans quelles situations ! : ethnies, genre, age, handicap, histoire  ) !
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ici leurs regards qui ne se lâchent pas pendant la fin du monde ! Dans une nouvelle fusion obligée pour pas que l’autre s’effondre !
Dans la scène du film Melancolia de Lars van tries, avec Charlotte Gainsbourg, Kirsten Dunst, et l’enfant Cameron Spurr ) deux jeunes femmes et un petit garçon, qui se regardent, se tiennent les mains, prennent soin des autres dans un grand courage, jusqu'à la fin du monde!
Alors que tous les autres ont abandonné !
Encore une fois ces positions extrêmes nous touchent !
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image récupérée en image par image sur la vidéo filmée dans une soirée, sortie du flux et du non vue , couleurs saturées non retouchées.
Et là, il a vu que mon regard ne suit plus (en contraste avec la fête autour) et il a eu pitié de mon visage et c'est aussi la solution possible qu’à trouvé D. il me sauve il m’a vu commencer à perdre raison (que mon regard ne suit plus) et il me sauve, il me voit tomber et il me sauve ! Et je l’ai senti faire et je l’ai écouté j’avais confiance en lui et c’est très émouvant
Et malgré nos différences qui aurait pu le rebuter
on ne se connaissait pas depuis longtemps
et c’est aussi ce qui s’est passé en très étrange ! il y avait une jeune fille dans mon dos, je l’ai sauvée sans même voir son visage. On était dans une grande fatigue, dans la fil d’attente du concert et il s’est mis à pleuvoir d’un coup. Alors on s’est abrité sous une bâche tendue avec ma compagne on était juste abrité. Et il y avait juste derrière moi d’autres personnes (des jeunes femmes mais je ne sais même pas combien, j’ai entendu leurs voix ) . Et comme il pleuvait on s’est tous serré pour mettre tous à l’abri. Mais la personne juste derrière moi , n’a pas pu rentrer en entier. Alors elle s’est serré sans rien dire contre moi ! Et çà m’a surpris : je sentais son corps trempé froid contre moi. Elle s’est serré et là j’ai senti sa chaleur. Et juste après je l’ai senti trembler ! Je n’osais rien faire , ne rien dire , pour ne pas l’effrayer car je voyais qu’elle avait besoin de mon aide pour tenir dans le froid ! Et après je n’ai pas osé me retourné vers elle, ni lui parler.
3.6.2/ la force de l’amour d’Antigone, fille d’ Oedipe Roi
comme réponses à toi qui connais la force de l’amour de la fille pour son père, vous qui avez la force d’aimer vos amis , votre famille, vous qui avez la force de l’amour pour tous les humains !
« En allant vers la mort, Oedipe ouvre un nouvel espace à la vie incarnée par Antigone, sa fille, une femme qui prend le relais et qui fera encore mieux  : elle fera toute sa vie triompher l’amour!
La peste avait envahi le royaume de Thèbes. Mais elle vient de disparaître au moment où Œdipe est reconnu coupable. Le héros prend alors son bâton pour rejoindre le bosquet des Erinyes, déesses chargées de punir les parricides. Antigone, sa fille, l’accompagne et toute la Grèce est secouée d’émotion à la vue de ce vieillard aveugle, en chemin vers l’exil et la mort, accompagné par une touchante jeune fille. Ils s’installent à colonne et sont mendiants. De son côté, Thésée, le roi d’Athènes, voudrait l’arrêter et lui offrir un gîte convenable. Mais le marcheur sollicite simplement un vêtement neuf pour effectuer son grand passage. Au moment venu, il retrouve la vue et descend la marche qui conduit au monde inférieur.
Pendant ce temps, les fils d’Œdipe, Etéocle et Polynice se disputent le pouvoir et finissent par perdre la vie dans un ultime combat fratricide. Seul Etéocle a droit à des funérailles nationales et le corps de Polynice est exposé à la rapacité des bêtes sauvages. Personne n’a le droit de l’enterrer sous peine de mort. Pour Antigone, chez qui le cœur a pris le pas sur la raison, le devoir de l’amour fraternel l’autorise à enfreindre les ordres du roi. Dans la nuit, elle fait une sépulture à son frère. Condamnée à être enterrée vivante, elle préfère se pendre à son voile plutôt que de laisser au roi la responsabilité de sa mort.
C’est ainsi qu’Antigone fit triompher l’amour sur la toute-puissance.
3.6.2/ aimer tout le monde de Marina Abramovic, à toi qui a réussi à me mettre dans cette situation
comme réponse pour vous qui n’osiez pas encore aimer assez, à toi qui dis que ce n’est pas possible , à toi qui a envie d’essayer
c’est voir les deux extrémités sur cet amour de tout le monde ! Car ça permet de voir le chemin à parcourir :
d’un coté, ne pas aimer : le rejet : sous plusieurs formes :
« on ne peut accueillir tout le monde » sous entendu les immigrés, les pauvres du monde entier !
Et le problème des « bourreaux, des agresseurs ».. ! qu’on ne peut pas pardonner ...
et là une artiste qui a subi la guerre de Yougoslavie, avec ses crimes contre l’Humanité (Shébrenivska …) nous dit qu’elle est capable aujourd’hui d’aimer tout le monde !
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Marina Abramovic fait une performance en 2010 au Moma de New York : elle propose de regarder tous les gens en face avec amour ! Connu, et surtout inconnu, avec tout ce que çà ouvre comme possible troublant ! Les inconnus ne sont pas obligés de dire leur identité, leur histoire... elle peut tomber sur un psychopathe, ou sur un criminel de guerre !
Elle propose d'aimer tout le monde !!!
je vous vois en train de la découvrir vous la regardez, la sentez, la toucher, lui parler ! Que fait-elle ?
Marina Abramovic rajoute, va plus loin ! elle a survécu à l'explosion de la Yougoslavie, à son père garde rapproché du maréchal Tito, à la guerre entre serbes et croates qui a été terrible (elle a été qualifié de crime contre l'humanité), et elle a mené des performances, expériences de torture sur son corps pendant des années ! Et là en voulant aller au bout du bout à son extrémité la plus osée, le pas dans le vide, elle propose d'aimer tout le monde, qui est une phrase si simple mais si difficile : elle englobe toutes les choses dans son effort personnel et se dépasse !
elle parle de l'assassin: elle dit oui ! , du nazi: elle dit oui! De ton agresseur elle dit oui ! On peut leur trouver des circonstances qui explique avec leur histoire personnelle (vous de la pjj et toi qui est avocat qu'en pensez vous?) pour moi çà bouge les lignes, pour elle aussi
pour moi c'est la dernière pièce du puzzle qui est si simple, si petite et si générale et qui englobe tout (mais il n'y a rien de plus ! ) elle valide mon projet: elle m'autorise et le prolonge au delà de ma limite impossible !
j'y vois que çà reprend mon idée sur l'amour plus fort !
Et très étrangement c’est une variation assez proche qui a eu lieu dans nos vies réelles, importante pour nous car elle nous a fait bouger dans nos têtes, nous dépasser !
Toi qui me dis que ce soir pour la première fois tu as envie de nous dire que tu nous aimais ! Et que tu me prends dans les bras et que j’essaie juste de te donner ce que tu as besoin car je me dis que ça peut être décisif pour toi ; comme un premier pas. Et après je t’ai vu demander des gros câlins à tes vieux amis présents à la soirée !
et que je nous vois maintenant dans la même position qu’Abramovic qui prend aussi les autres dans ses bras ! je vous vois à sa place et à ma place
elle que j’avais devant moi et qui me parlait en me disant merci mais c’est elle qui m’a ouvert à pouvoir prendre dans mes bras , dire merci à l’autre, accepter que je l’ai aidée
car je n’avais jamais osé le faire avant ! prendre dans mes bras est trop proche trop lié à l’expression de mon amour dans le couple
(et regarder dans les yeux çà va)
mais je l’ai fait car je voulais lui donner quelque chose de fort
je savais qu’elle avait tant souffert à cause des hommes (son mari, le père de sa fille, son père à elle, un ami de la famille qui importune sa fille, d’autres ) qui l’ont trahi...
et donc je vois que pour elle çà a du être un immense effort : de me faire confiance à moi !
je pouvais être, peut etre un moment de sursis, de survie, d’ étape dans son évolution (elle m’avait dit que mon texte l’aider) qui pouvait la faire espérer croire dans le genre homme
je voyais qu’elle appréciait mon dévouement, mon don et la réception de son geste si nouveau pour moi aussi
c’est que je l’avais.... mais j’avais aussi toutes les femmes ! toi , ma fille, ma femme, toutes les filles, les femmes : celles du collectif et celles du monde- qui avez souffert, vous dégoûtées, vous trahies par votre père, vous qui avez connu les coups, ou les insultes au quotidien. l’agression sexuelle... vous qui n’arrivez pas à former un couple, vous qui vous rassurez avec la fidélité de votre merveilleux chien, toutes les femmes victimes du monde : vous qui ne voulez plus suivre l'ordre de la cité, vous qui subissez des mariages arrangés, vous qui détestez tous les hommes, vous qui avez subi le contrôle de la sexualité et du plaisir par l’excision, vous qui êtes victimes de viol de guerre,... je les imaginais toutes qui n’avait pas pu se confier et se donner à l’autre avec confiance .
Lui dire qu’on est des pulsions de vie et de mort, de désir, mais qu’on est capable de sublimer et de ne pas détruire l’autre et d'aller dans le beau sens de l’amour
que je suis une première preuve vivante que c’est possible ! et c’est aussi permettre de construire sa confiance avec tous les hommes de bonne volonté !
Et cette expérience a été aussi une étape pour moi : elle m’a appris à être capable de donner en réel ! c’est ce qu’on pourra faire dans le collectif : par le net ou en réel...
J'essaie de t'aider profondément : dans des échanges intenses avec une grande place à l'écoute de l'autre !
je suis capable de te regarder, de te prendre les mains, de te serre dans mes bras. je te respecte
c’est accueillir l'autre, avec ses différences, ses forces, ses faiblesses, et on le met en valeur : ses beautés, ses luttes, ses problèmes sans solution on essaie de s'y coller: et on s'y met à plusieurs pour aider
Herman Hesse, Siddhartha, 1988
La tendresse
est plus forte
que la dureté,
l'eau
est plus forte
que le rocher,
l'amour
est plus fort
que la violence.
3.6.3/ comme extension possible en se déplaçant partout dans le monde : la « femme aiguille » de Kimsooja , artiste sud-coréenne
réponse pour nous qui avons besoin de nous occuper du monde mais on ne sait pas trop. et comme réponse pour accompagner votre démarche d’ouverture
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« Sur plus de 10 ans, Kimsooja se fige, debout, au milieu de la rue, face à la foule. Avec ce geste répété dans 15 métropoles du monde entier, la « femme aiguille » renverse la notion traditionnelle de l'artiste activiste en prônant le « non-faire » héroïque comme un acte manifeste. »
je la vois et elle se pose entre les autres et les autres passent à côté d’elle , ou s’arrêtent, la regarde, se moque d’elle , lui parle,...
peut être qu’elle les arrête dans leur course folle sans pensée.
Et elle fait çà c’est sa puissance dans le monde directement :
elle pousse la pensée vers plusieurs extrémités sur aimer les autres différents:
elle aborde dans les pays pauvres, les problèmes du monde de la pauvreté par rapport à la richesse, du manque de nourriture et d’eau, qui poussent les gens à s’exiler... chez nous qui ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde … point de blocage à l’accueil de l’autre
elle aborde aussi dans les pays riches, et elle prise comme une intrus, elle est asiatique, elle fait partie de la misère du monde ? Elle est souvent rejetée ! point de blocage à l’accueil de l’autre encore
elle vient d’une zone en conflit, coupé en deux qu’elle ne peut pas réparer et elle essaie de relier les zones en conflit ailleurs partout dans le monde (religieux, ethniques, économiques, climatiques). Elle vient de Corée, pays coupé en deux en , sans espoir de réunion à cause de l’état dictatorial complètement figé de la Corée du nord. elle n’a pas eu l’autorisation d’y aller bien sur .
c’est la musique du premier envoi : de You have to make a new love de Bjork qui me revient encore plus fort! Faire encore une évolution à notre amour : aimer tout le monde, les autres, du collectif et du monde entier, de partout ! Tous les paysages ! tout !
(presque tout car je ne peux pas finalement même aujourd’hui aimer les bourreaux)
4/ Comme solution possible : mon premier envoi du premier matin !
À ma grande surprise car je ne pensais pas en parler là !
Transtromer nous a dit : « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. »
mon premier texte posté sur whatsapp, écrit en état d’apesanteur au lendemain du premier envoi ! aussi avec mon texte au réveil du premier jour : sur le visage de l’autre dans la nature, tout confondu, tout lié, tout participant et cette impression de n’être plus seul ! (mais que j’avais écrit avant de concevoir cet envoi 3, comme une intuition fulgurante sans raison, presque somatique, presque sans réfléchir, à la limite de la nuit, et dont je vois un peu plus peut être avec tout ce que je viens de mettre dans cet envoi 3 aujourd’hui ? ) avec écrire permet de penser comment s’en sortir !, les textes de Transtromer sur la rencontre et Bjork sur l’imbrication des choses, voir le paysage, se voir dedans, s’y trouver, et y voir son amour (elle son amoureux aussi)! Et de chercher vos visages et de les tenir comme le plus précieux qui existe (Levinas) et de ne pas quitter du regard pour ne pas abandonner (lars van tries) , d’aimer tout le monde d’Abramovic : çà parle d’aimer tous les membres du collectif, çà parle de moi, de vous, tous avec Ma aussi et de tous les autres, et aussi comme l’ange qui tient la fille pour pas qu’elle tombe  (wenders)! et du monde (avec vos paysages) et proche de Kimsooja (paysage avec gens du monde et elle) ! mais j’avais écrit sans connaître tout çà explicitement !!!
c’est aussi ce que je trouve après : c’est « tenir compte des extrémités et une fusion de ce qui semble incompatibles » d’Anne Imhof : la nature et les humains, le collectif, les humains avec leurs différences de genre, d’ethnie, d’age, d’histoire , l'espoir et le désespoir, la douleur et la joie, et finalement la vie et la mort.
c’est une tentative d’avancée dans le vide.
Image : raimbow swamp d’ Elo Sarasvati
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alors que j’ai peur de ne pas réussir ce projet, que j’ai très mal dormi, entre espoir fou et désenchantement complet qui ferait si mal, qui me ferai perdre un de mes trois sens de l’existence !
whatsapp : Ce matin je me réveille à peine et c‘est étrange : quelle joie nouvelle, j’ai l’impression d’être dans ce paysage merveilleux , presque irréel, et je ne bouge pas pour ne pas déranger le paysage ! Et je me rends compte que j’entends le chant des oiseaux de l’aube (car c’est l’aube dans la réalité, ici dehors la fenêtre est ouverte) . Et je sais que vous êtes là ! Et en cherchant encore je vous vois tous avec vos visages et vos attitudes si différents je vous reconnais tout de suite ; et je vois que vous êtes déguisés en transparent !!! c’est incroyable et très beau ! , on ne voit que vos contours ! , je vois par exemple le paysage à travers vous !
Et nous essayons de ne rien déranger par nos mouvements, nous nous regardons émerveillés : les uns par les autres et par la nature autour et à travers nous !
Je m’entends marcher avec toi dans l’eau, en essayant de ne rien déranger .
c’est comme si dans ce paysage si beau je ne suis plus seul mais nous sommes ensemble et nous en faisons partie ! j’essaie de rester le plus longtemps pour profiter de cette euphorie ... et çà continue en écrivant sur un papier ce qui est là et en écrivant les choses s’amplifient, prennent de la réalité, tout en s’ouvrant à de nouvelles possibilités ! je n’avais pas prévu d’écrire et d’envoyer une photo...  sur whataspp je voulais juste laisser l’espace pour que vous vous exprimiez ! Et réagir à vos impulsions... mais je suis content de m’être octroyé ce droit à la rêverie ce matin : avec vous... pour vous ! Pour aussi le monde ! Et avec le monde ! comme çà à l’aube (et c’est que c’est un moment particulier nouveau pour moi dont Di et JS m’avaient parlé (je dors beaucoup mais là je suis levé bien avant Ma, elle dort profondément) j’improvise aussi sur comment utiliser whatsapp pour en faire un endroit de liberté, où tout est possible pour vous et aussi pour moi ! Donc soyons fou. Je prends tous les risques Moi qui ne me rappelle pas de mes rêves , face à la mort, la douleur, au désespoir... je suis bien obligé de m’autoriser quelque chose avec cette rêverie à fond !!!
« et on a une chance de se voir en leur point de rencontre » Transtromer ! : je me rencontre à l’endroit de cette rencontre ! en tant qu’humain essayant de vivre comme pour la première fois avec la nature, le collectif , le monde ! Et aimer tout comme un fou
et bien après je trouve ce poème de Fernando Pessoa (poète argentin) : « pour me trouver je dois me chercher parmi les fleurs les oiseaux les champs et les villes dans les actes et les mots des humains … »
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sweetiesplum · 3 years
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Moi, voyant le nombre de post que le #underusedfcchallenge a généré. (Allégorie)
BRAVO A TOU.TE.S POUR AVOIR PARTICIPER AU #UNDERUSEDFCCHALLENGE !
Que vous ayez participé à l’ensemble du challenge ou à seulement quelques jours, vous pouvez être content‧e‧s de vous : mes mentions ont littéralement explosées et j’ai plus réussi à suivre à venir passer chez tout le monde pour mettre un petit mot. Alors à nouveau merci à vous d’avoir participé ! ♥
Comme j’ai pu le dire en privé à mes proches ou le laisser entendre sur le post de remerciement que j’ai pu faire il y a quelques jours, je ne pensais pas du tout que cela allait être aussi suivi. Pour avoir organiser le fancastchallenge en juin dernier, j’avais appris que ce n’est pas parce qu’on a des gens qui se montrent intéressés qu’ils vont jusqu’au bout en participant de manière effective. Alors, voir que cela a autant été suivi, je peine encore à y croire donc, vraiment, merci encore ! ♥ (Oui, j’ai du mal à réaliser ! ->)
En tout cas, ce qui m’a fait particulièrement plaisir, c’est que les thèmes vous ont bien inspirés ! Et surtout malgré la production durant cette semaine (près de 300 posts pour vous donner une idée), j’ai été agréablement surprise de voir qu’il y avait si peu de doublons parmi les célébrités proposées. Je m’attendais sincèrement qu’à un moment ou un autre, on allait avoir les mêmes trombines mais en fait non ! :D
Je reconnais que j’ai été aussi particulièrement surprise par la proportion d’avatars qui a été fait. Je me suis pas amusée à compter mais je pense qu’on doit avoir un ratio de l’ordre de 98% d’avatars, 1% d’icons, 1% de gifs. Je me doutais que les avatars allaient être majoritaires mais je ne pensais pas forcément à ce point. Peut-être qu’un nouveau challenge pourra faire l’objet d’un type de créations autre que les avatars ? La piste est à creuser mais ce ne sera clairement pas pour tout de suite ! xDD (Mais je garde l’idée sous le coude.)
Du coup, afin de ne pas perdre toutes les créations qui ont pu être faites, j’ai rebloggé sur un tumblr tout beau tout neuf l’ensemble de vos créations ! ♥ Le tumblr s’appelle @sweetieschallenge. J’ai tâché de faire en sorte de reblogger au moins l’une de vos créations tout de suite et mettre dans la file d’attente les autres. Du coup, si jamais vous n’avez pas du tout de notifications de @sweetieschallenge c’est que je vous ai malheureusement zappé. T.T Je m’en excuse ! Mais si vous me mpez pour me le signaler, je vous ajouterai rapidement ! :) Par contre, attendez un peu avant de venir me voir avant de me signaler que l’ensemble de vos créations n’a pas été rebloggé. Il y a de fortes chances qu’elles se trouvent dans la file d’attente. File d’attente qui est actuellement à plus de 200 posts... J’ai mis une cadence à 50 posts/jour mais il va falloir un peu de temps avant que tout soit passé. -> Mais s’il y a des oublis, je m’efforcerai à les ajouter.
Concernant les tags, j’ai essayé d’optimiser au mieux pour éviter d’avoir des tags pas trop à rallonge tout en essayant de faire ressortir l’idée. Ce sera plus simple et plus de vous fier à la taglist pour retrouver tel ou tel jour. Pour les histoires de crédit, pour des raisons de facilités, je me suis basée uniquement sur le nom de tumblr et pas les éventuelles variations entre nom tumblr/crédit voulu. Je sais que ce n’est pas le plus idéal pour vous créat‧eur‧rice‧s mais cela me simplifie (un peu) la gestion. :)
SI VOUS SOUHAITEZ TERMINER/COMMENCER LE CHALLENGE ALORS QUE C’EST FINI, VOUS ETES LARGEMENT INVITE.E.S A LE FAIRE ! ♥ Je verrais pour vous ajouter sur le tumblr. Faites-moi juste un message ou mentionner-moi (ou le tumblr qui regroupe le tout) pour que je le vois. :)
Et sur ce, c’est l’heure pour moi de reprendre une activité relativement normale sur le tumblr avant que le @graphtober animé par @andthereisawoman et @wiisemary commence au 1er octobre. Si vous avez aimé l’#underusedfcchallenge, vous allez aimé le graphtober ! ♥
Des bisous ! ♥
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mariepierrard · 3 years
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#Être poulpe : Lire et écouter Vinciane Despret
Métaphysique du poulpe
Le poulpe c’est un peu comme si c’était un choix, d’une certaine manière, de la vie de se débarrasser de toute forme de dur. Le poulpe a commencé avec une coquille, quand on voit l’évolution et les fossiles, .. on voit en effet qu’ il y a à un moment donné bifurcation en faveur de la mobilité. Donc cela veut dire qu’avant : protection mais immobilité, ça peut nous faire rêver aussi ... et puis d’une certaine manière, à un moment donné, abandon de la coquille et mobilité totale. 
Quand on parle de l’abandon de la coquille - l’abandon de ce qui est dur chez le poulpe a été radicalisé à un tel point que sa mobilité est elle même un produit de cette radicalisation .. c’est à dire : pouvoir passer par un tout petit trou, pouvoir prendre toutes les formes, voir même toutes les couleurs ..le poulpe est celui qui est capable de prendre toutes les formes et les couleurs. 
Il y a un philosophe de l’esthétique qui parle très joliment de cela, qui dit : le camouflage, c’est du vol d’apparence, c’est de la capture d’apparence, c’est être capable de s’approprier toutes les couleurs de l’environnement, toutes les formes de l’environnement. Parce que le peuple est capable de modifier la texture de sa peau pour ressembler à un rocher, pour ressembler à du sable, pour ressembler à des algues.
(...)
Un poulpe vous le mettez quelque part, il n’a toujours qu’une idée, c’est de s’évader ou de jouer. C’est un animal qui continue à jouer, non pas jusqu’au bout, mais jusqu’à très tard dans la vie. On a vu des poulpes qui, dans un aquarium, avaient trouvé une sorte de petite bouteille en plastique qui flottait dans l’aquarium - et il y avait une pompe qui soufflait de l’oxygène et de l’eau pour renouveler l’eau ; et bien ils avaient trouvé très drôle de mettre la bouteille sur le jet de la pompe et de se la renvoyer et de jouer un peu d’une certaine manière au squash contre un mur (…).
Je pense qu’il faut multiplier les formes de raison chez le poulpe. Il y la raison prédatrice, la raison du camouflage, la raison peut-être sensuelle … 
Je vais reprendre le jeu. Par exemple, ce qui est intéressant, est que le poulpe défait en effet une conception utilitariste du jeu et ça c’est formidable. En général les éthologistes  avaient coutume de dire : pourquoi les enfants jouent ? C’est parce que ça les prépare à faire des choses qu’ils vont devoir faire dans le futur, ça leur permet d’exercer sans dangers, ou avec moins de danger, des choses qui leur seront nécessaires. 
Les poulpes jouent toute leur vie et ça visiblement ce n’est pas du tout pour se préparer … c’est à dire que le jeu est devenu, un acte gratuit, un geste gratuit. Et ça c’est intéressant de penser : tiens les biologistes sont contraints par les poulpes à considérer que le jeu est une forme gratuite d’être au monde. 
Qu’est ce que ça veut dire ? Et ça c’est très joli, parce que philosophiquement il a une définition du jeu qui dit : c’est l’activité qui émancipe les choses de leur être. Cette petite bouteille en plastique qui flottait, ce n’est plus une petite bouteille en plastique, c’est un ballon, c’est peut-être même un objet qui devient animé. Jouer c’est cette démarche d’émanciper les choses de leur être, de leur faire devenir autre chose que ce qu’elles sont.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/metaphysique-du-poulpe
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norellenilia · 2 years
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Eldarya, A New Era - Episode 7
Originellement publié ici le 20 janvier 2022.
Alo ui cer nore jsuis encore vivante lol
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Suite à une grosse flemme de quelques mois couplée à la gestion stressante d’une succession, j’ai un peu pris du retard. Mais comme j’suis sûre que j’vous avais manqué, j’ai décidé de reprendre l’écriture de mes avis sur les épisodes. Retour en premier lieu sur le 7 (heureusement que je les enregistre lol) Alors on va pas se mentir, je me suis ennuyée. Cependant, je prends en compte le fait qu’il est évident que cet épisode était un épisode transitoire dans lequel le but était de passer du temps avec les personnages secondaires. Et en soi, je trouve que c’est une bonne idée, et quiconque aime beaucoup tous ces personnages aura sans doute passé un bon épisode. Étant donné que moi je peux pas en piffer la moitié, vous comprendrez que j’ai pas vécu ce moment de la même façon😆 J’ai dépensé 2274 maanas en dialogues... Ce qui ma foi est très correct pour un épisode de cet acabit… Du coup j’ai franchement pas apprécié le rajout de 1152 maanas à la note totale. Je vois beaucoup de gens dire que c’est un prix correct pour la tenue. Alors ouais c’est sûr que ça fait moins mal aux fesses que 1300 mais dans TO c’était 700 maanas la tenue et on avait hurlé au scandale (à raison selon moi) quand y’avait eu celle à 1200. Faudrait voir à remettre les choses en perspective un peu. Mais c’est bien, tous les 2 épisodes on se plaint d’une tenue qui gonfle inutilement le nombre de maanas dépensés et vous continuez quand même. CDC TO : Valkyky le Non-Pleuré CDC ANE : Personne mais route de Mathieu
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On commence avec Nevra qui fait le résumé des épisodes précédents au Conseil, tout en continuant de sous-entendre que Leiftan sert à rien. Ben oui il sert à rien, il voulait partir élever des chèvres à la campagne, laissez-le donc y aller, le pauvre bougre. Même à moi il fait pitié. Et là, le couperet tombe : Hua nous annonce l’impensable… Eldarya et la Terre… tenez-vous bien… Vont fusionner !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Ça alors, on aurait jamais pu deviner !!!!!!!
Erika se dit que Lance doit puer le seum car ça signifierait que le sacrifice auquel tous les dragons (sauf Tia) ont consenti aura servi à rien. Nous apprenons également que d’autres portails similaires à celui de Genkaku semblent être apparus un peu partout sur Eldarya, ce qui n’augure rien de bon. Hua a des plans, et ça implique d’ouvrir un portail, au cas où y’ait besoin de fuir. Alors par contre ce que je pige pas… On parle du fait que les humains risquent d’envahir Eldarya, et elle propose de fuir… Vers la Terre ? Qui est pleine d’humains ? Parce qu’on est bien d’accord, les portails ils mènent qu’à la Terre, n’est-ce pas ? En sortant de la réunion, Koori nous fait une annonce de la plus haute importance : peu importe que notre mort à tous soit imminente, elle a bien l’intention… De préparer un bal. J’étais sûre à 100 % que personne allait la punir pour avoir manqué de faire capoter la mission, m’enfin j’pensais qu’on en parlerait au moins un peu pour la forme, et qu’on s’amuserait pas non plus à la laisser organiser un bal comme si de rien n’était ?! Vraiment hein c’est bien beau « la tolérance et le pardon » mais y’a des choses qui se pardonnent pas quand on dirige un truc comme la Garde d’Eel et y’en a d’autres qu’on peut pas juste laisser passer comme ça parce que pourquoi pas. Erika ressent l’envie de parler avec Ophélia. Elle la trouve en train d’écouter Adalric, et la petite finit par lui dire que le monde va changer blabla prophétique et qu’Erika est une enfant des deux mondes. Ah et Adalric nous confirme que c’est l’incarnation de l’Oracle wow much surprise comme si quelqu’un en avait jamais douté, et en repartant pour se coucher, Erika fait une rencontre dans le couloir…
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Elle surprend les deux femmes en train de se pécho goulûment, mais ne manifeste pas sa présence tout de suite. Elle est trop absorbée par « la tendresse et la fougue de leur étreinte, » c’est gênant mais ça l’émeut, et c’est même « agréable et excitant ». Hmm… Comment dire ça de façon claire et concise… Y’a rien qui va ?!?!
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Kill it with fire
C’est ni plus ni moins que de la fétichisation des lesbiennes. Voilà. On a une meuf qui, aux dernières nouvelles, est hétéro, et là elle voit ses deux potes en train de se bécoter, et elle reste à regarder parce qu’elle trouve ça excitant. Alors déjà que vous vous croyez malins à faire du pinkwashing alors que bon, on a vu ce que vous avez fait d’Alexy et de Priya, mais en plus, vous nous balancez le cliché dégueulasse de la lesbienne en tant que fantasme hétéro. Je sais qu’il y en a qui roulent déjà des yeux en mode « oh là là c’est bon elle aurait réagi pareil avec un couple hétéro » sauf que faut peut-être arrêter de jouer les naïfs qui font semblant de rien comprendre : c’est un choix scénaristique qui a été fait, les scènes avec Ewe/Hua et Karenn/Chrome auraient très bien pu être inversées, où Erika aurait été triste devant Ewe et Hua qui se tiennent la main et excitée devant Karenn et Chrome qui se pécho. L’impact n’aurait pas DU TOUT été le même, car la vision des couples homo et hétéro dans notre société n’est malheureusement pas DU TOUT la même. Alors ouais ça aurait été tout aussi malaisant de ouf avec Karenn et Chrome (entre nous j’ai déjà eu le coup de deux potes qui se pécho dans le lit JUSTE à côté du mien, à 0 moment j’ai trouvé ça excitant mdr je sais pas comment elle a pu trouver ça excitant bref), mais on aurait pas eu le côté fétichiste de merde de l’hétéro qui fantasme sur un couple lesbien. Je souhaite aussi parler brièvement des commentaires à ce sujet… Alors je les ai pas tous lus, j’avoue avoir arrêté après avoir lu dans des posts que Koori était « misandre » et que le jeu « glorifiait les femmes » (j’ai beaucoup rigolu très bonnes vannes 10/10), mais alors les messages en mode « j'ai rien contre les LGBT mais le passage Ewe/Hua c'était dérangeant parce que c’est du voyeurisme et ça m'excite pas moi » C’est quoi l’intérêt de préciser « j’ai rien contre les LGBT mais » ? C’est quoi l’intérêt de dire que ça vous intéresse pas parce que c’est du voyeurisme si c’est pour ensuite préciser que ça vous excite pas ? Si ça avait été Karenn et Chrome là ça aurait été c’est ça ? Si vraiment vous avez « rien contre les LGBT » vous devriez pas avoir besoin de le préciser hein, suffit de dire « j’aime pas cette scène parce que c’est du voyeurisme et que ça me gêne que mon perso soit excitée de voir ses potes se pécho » Bref ça m’a saoulée.
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Après un passage par les douches et une rencontre d’un Lance au zizi pixellisé, nous reprenons le cours de notre vie au QG, en commençant par gagatiser sur notre familier. Alors c’est bien que la gardienne se rende compte qu’elle lui parle de façon stupide, mais du coup nous on a toujours pas envie de la voir s’extasier dessus pendant 10 boîtes de dialogues. S’en suivent de petits événements comme le papotage avec Jamon qui a vu des poneys et Purriry qui promet de nous extorquer de l’argent, puis nous nous faisons kidnapper par Karenn pour aller à la cantine. Et là, quelque chose d’intéressant se passe… Karenn nous demande comment ça se passe côté mecs, parce que bon, eux ils ont eu le temps de faire le deuil de Valkyon, mais Erika… C’est alors qu’elle craque, toutes les émotions retenues depuis des semaines ayant enfin trouvé une ouverture. Car oui, c’est dur, d’avoir à peine eu le temps de pouvoir penser à lui, de faire son deuil, d’aller sur sa tombe. C’est compliqué de devoir avancer aussi rapidement, alors qu’on a sept ans de retard. C’est difficile d’admettre que l’amour de sa vie est parti, et c’est normal, ça ne s’efface pas en quelques semai– « BAH TU SAIS IL SE PASSE TELLEMENT DE TRUCS PIS IL M’A DIT DE PROFITER DE MA VIE DONC BON JE VAIS PAS RESTER PRISONNIÈRE DU PASSÉ NON PLUS DONC YOLO LE CUL LOL » Allez j’exagère, elle a eu une boule dans la gorge en en parlant, c’est bon elle a été un peu triste en pensant à Valkyon, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles🙄
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Ceci est votre rappel épisodique qu’on sait toujours pas ce qu’ils ont fait de la dépouille de Valkyon.
En vrai en plus avec le passage qui suit où Erika est « nostalgique » en voyant les deux nullos être super complices machin et qu’elle aimerait bien retrouver ça avec quelqu’un, c’était l’occasion rêver de dire que ça lui manque sa complicité avec [CDC de The Origins] quand y’en a un, quoi. Ça veut pas dire qu’elle est « prisonnière du passé, » juste ben oui quand une relation importante a pris fin pour raison X ou Y c’est pas déconnant que ce genre de trucs manque. On a une discussion psychologie de comptoir avec Adalric, quand soudain le sylphe ressent la présence d’un djinn dans la forêt et nous presse de venir avec lui prévenir Huang Chù. Il s’avère que notre cher ami Purral essaie de faire du commerce d’objets terriens, et que ledit djinn lui aurait promis des marchandises. Sauf que le minet ne sait même pas si les marchandises viennent bien de la Terre lol Vous voyez, c’est pour ça que je rage sur la Purro’Loterie et ses baluchons, là, l’autre il est même pas foutu de vérifier les sources de ses marchandises, il est indigne de confiance, moi le troc je sais ce que je vais obtenir en échange des marchandises que je donne, c’est pas un lot au hasard, Purral démission donne-moi ce que je demande et va voir ailleurs si j’y suis è_é Bref, après ça, on cherche un partenaire pour s’entraîner à taper, et on tombe sur Mathieu, qui nous raconte ses déboires avec la cheffe de l’Absynthe… Alors de base j’aime bien Huang Chù, mais là elle a tout simplement un comportement inadmissible. C’est une chose d’avoir une « incompatibilité de caractère, » c’en est une autre de s’adonner à la moquerie et aux insultes gratuites. Clairement le test de garde s’est trompé, tout le monde est au courant, mais évidemment, personne ne fait quoi que ce soit pour y remédier, ça fait un an que Mathieu est là et personne n’a eu l’idée saugrenue de faire un échange ou juste de le transférer alors qu’il aurait clairement plus sa place dans l’Obsidienne. Tout le monde y gagnerait, Mathieu serait dans son élément, l’Obsidienne aurait un bon combattant de plus (surtout alors que Mathieu passe déjà son temps à s’entraîner avec Lance) et Chù aurait la paix. Mais non, laissons-le dans l’Absynthe, comme ça on peut se moquer de lui et laisser sa cheffe l’insulter lololol🙄 Parce que ouais Sa Majesté Huang Hua la Superbe elle fout quoi quand sa sœur crache sa bile sur une recrue qui a rien demandé ? C’est à cause des valeur de « tolérance et de pardon » ? A l’heure où j’écris, j’ai déjà joué les épisodes 8 et 9, et on notera que, bien évidemment, personne n’a reparlé de ce comportement odieux. Bien évidemment.
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On apprend également que l’approche imminente de la fin du monde a rendu tout le QG chaud comme des lapins, dont Erika, qui pense tout le temps à des trucs coquins. Meuf au pire fais comme tout le monde et utilise tes mains, j’sais pas, fais quelque chose. Enfin bon on pourrait penser que tout le monde serait occupé à faire des trucs au cas où y’aurait une invasion mais non tout le monde s’en fout, Erika continue de rien glander de ses journées, elle fait la grasse mat’ et cause avec Karuto pendant des plombes, et Koori a le droit de préparer un bal. Finalement y’a pas grand-chose qui a changé depuis Miikonne :’) Leiftan veut nous voir cependant, et nous nous rendons au terrier. Il nous apprend alors qu’il a perdu ses pouvoirs. Il a essayé de s’en servir à Genkaku, mais c’est pas venu. Bon, ben ça explique des trucs ! Il nous dit aussi qu’il voudrait bien avoir accès à ses pouvoirs, même s’il veut pas s’en servir. Je comprends, c’est sur le principe. On verra bien comment ça se goupille. Trêve de plaisanteries, Purriry nous vole 1152 maanas pour une tenue qu’on a pas demandée, et c’est l’heure d’aller au BAL.
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PARTY HARD \m/
Hua vient nous chercher pour nous emmener à la salle de bal, qui se trouve être la Salle du Cristal. Tout le monde n’est pas d’accord sur le fait de s’enjailler autour des restes du Grand Cristal, mais si Huang Hua salue « la diversité des opinions » qui font « la force du QG, » ben qu’on soit d’accord ou non, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Elle fait un discours sur le Pouvoir de l’Amitié™ qui a permis à la Garde de traverser toutes les épreuves machin, et le bal commence. On découvre qu’en sept ans, Karuto n’a visiblement toujours pas eu le courage de dire à Feng Zifu qu’il était amoureux, c’est beau la patience mais au bout d’un moment soit tu te lances soit t’abandonnes mdr (j’espère qu’il choisira plutôt de se lancer mébon). Et enfin, le clou du spectacle, la danse avec le CDC (ou pas mais moi j’ai joué que avec des CDC mdr). Avec Mathieu, c’est parti pour une séance endiablée de rock acrobatique, on sue comme des porcs et c’est la fin de l’épisode.
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Le bal pourquoi pas, mais en vrai, étant donné que l’épisode était centré sur des moments avec les personnages secondaires, je trouve que le bal et le moment de romance arrivent comme un cheveu sur la soupe. Pour moi, il aurait fallu plus de moments avec le CDC (plus qu’une scène, quoi), ou de préparation du bal, pour que la scène prenne plus de sens. Parce que là, on passe l’épisode avec les autres persos, et d’un coup pouf, deux minutes de bal avec le CDC et c’est marre. Toujours un problème d’équilibre dans les scènes et les émotions. La Garde continue de faire n’importe quoi, c’est bien ça permet de pas se sentir trop perdu-e. Laissez les lesbiennes tranquilles. Ah oui et concernant les illus, j’ai eu celles de Mathieu et de Lance, il s’est passé quoi sur celle de Lance ? Il a l’air d’avoir 15 ans Oo’ Sinon, euh, voilà x) Je pense que j’en ai fini pour cet épisode. Go revoir le 8, maintenant, à plus !
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christophe76460 · 3 months
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Des messages différents chaque jour !
Lisez, méditez et partagez
Mercredi, 3 Avril 2024
🍞PAIN QUOTIDIEN
DES MOTS FORTS DE LA PART DE L'ESPRIT
Si tu fais partie de l’Église de Jésus, alors des mots forts vont t'être adressés de la part du Saint-Esprit. Pourquoi ? Parce que l'Esprit crie en nous contre tout ce que nous pensons, disons ou faisons qui vient de la chair. Jésus dit : 'Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies' (Matthieu 15:19).
Mais le signe qui permet de distinguer chaque véritable disciple de Jésus, c'est la soumission à chaque parole de Christ. Ce genre de serviteur aime les réprimandes à cause de ce qu'elles produisent dans son cœur. Il voit les changements qu'elles apportent et il sait que c'est la vie pour lui.
Au plus profond de lui, c'est aussi pour cette raison qu'un pécheur vient dans la maison de Dieu. Ce n'est pas seulement pour être un membre de plus dans une grande assemblée. C'est pour être trouvé par Dieu, parce que dans son cœur, il sait qu'il est perdu. Son âme n'est pas en repos et il a trop de longues nuits d'insomnie. Il veut des réponses, la vérité, un réel changement, parce qu'il sait qu'il est voué à l'enfer.
Nous avons tous entendu que Christ est la pierre angulaire de Son Église. Paul dit que cette pierre est un rocher de scandale : 'selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus' (Romains 9:33). Pierre aussi qualifie Jésus de rocher de scandale : 'la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale ; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés' (1 Pierre 2:7-8).
Pierre peut te faire un récit de première main de ce qui arrive lorsqu'on essaye de faire disparaître le message de la croix. Il a été offensé quand Jésus a prédit Sa mort à Ses disciples. 'Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas' (Matthieu 16:22).
Mais Jésus lui a répondu avec ces mots cinglants : 'Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes'.
Voilà un exemple de la façon dont Satan peut implanter une fausseté, même dans le cœur d'un berger saint et aimant Christ. Et tu peux parier que Pierre n'a jamais oublié les paroles de son Maître. De la même façon, aujourd'hui, tous les pasteurs et chaque croyant doivent tenir compte de l'avertissement de Christ : 'Ma croix et Mon sang peuvent vous offenser. Mais si vous êtes honteux de Mon message ou si vous essayez de l'adoucir, alors vous êtes en scandale pour Moi. Vous ne représentez ni Ma Parole, ni Mon Église.'
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zuzcreation · 3 years
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Reprise de l’activité
Après un mois d’arrêt pour me ressourcer et prendre du recul, le tumblr va reprendre de l’activité. Mais un peu différemment que uniquement partager mes avatars/icons et mes quelques headers. J’ai envie de faire des choses différentes et j’ai surtout envie de me réapproprier MON tumblr. Que ce soit ma zone, mon espace et que ceux qui ne l’aiment pas clique sur désabonner et me bloque. On ne peut pas plaire à tout le monde donc, j’ai décidé que je ferais d’abord mon tumblr pour moi et si certains l’apprécient et bien ils me suivent, les autres passent leur chemin. 
Concrètement comment les choses vont s’organiser ? 
- Je continuerais de partager mes ressources (qui sont majoritairement historiques/fantasy), mais j’aimerais faire un peu plus de création “moderne” pour me diversifier et faire plus de choses expérimentales. Pour le moment les asks sont fermés (et désactivés pour tous) donc à la rigueur si vous avez des suggestions (hors poc) n’hésitez pas en commentaire de ce post. Pourquoi pas de poc ? Je ne me sens pas encore prête à regrapher sur eux, je veux prendre davantage de temps pour éduquer mon oeil et apprendre à faire les bons réglages. Tant que je serais pas à l’aise et que j’aurais cette “peur” au fond de moi qu’on me tombe dessus, je ne publierais aucun poc sur mon tumblr. Ca reviendra mais quand je me sentirais prête ! Ce n’est pas le cas pour le moment !
- Je rebloguerais davantage de tuto que je vois passer, des ressources pour le graphisme/le rpg. Plus de pub pour mes forums et mes projets (parce que oui, c’est mon tumblr, je fais la pub pour ce que je veux !) ! 
- Je ne sais pas encore à quelle fréquence, mais je mettrais en lumière le créateur du moment qui m’inspire, dont j’ai des coups de coeur à chaque créa qui sort, pour l’univers. Et si j’en ai pas, des initiatives que j’apprécie. J’alternerais probablement avec des forums/sites qui me font de l’oeil. Certains où je serais inscrite et d’autres non. Bref, partager un peu plus mon quotidien de bidouilleuse de photoshop du dimanche et rpgiste. Bref des good vibes dans ce monde de brute !
- Je partagerais de temps à autre des photographies pris par mes soins car j’aime prendre en photo des choses lors de mes voyages, excursions, visites. Ce sera parfois des paysages, parfois des bâtiments, des fleurs,etc... Ca peut-être tout et n’importe quoi. Si vous les utilisez pour vos créations, n’hésitez pas à me taguer que je puisse voir le résultat final.
- Une fois par mois, je ferais un instant sciences fondamentales. Pourquoi ? Car je suis scientifique et que c’est une autre de mes passions. Je suis souvent frustrée de pas pouvoir partager cette passion, de pas pouvoir l’intégrer à mes écrits/créations. Donc, une fois par moi, sur ce tumblr ça va parler chimie et physique (voir astronomie car j’aime aussi cette matière même si je la maîtrise beaucoup moins) ! 
- Et ensuite, de temps en temps des posts sauvages sur des défis/challenge qu’il soit graphique ou pas. Juste pour penser à autre chose et s’amuser. 
En gros il y aura beaucoup plus de moi sur mon tumblr qui  était trop impersonnel et juste un libre service. 
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alexar60 · 3 years
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L’hôtel particulier (16)
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Les 15 premiers chapitres sont ici
Chapitre 16 : Premières confrontations
La porte d’entrée restait ouverte permettant ainsi aux ouvriers de ne pas être gêné dans leur déplacement. J’avais donné un double à mon amie architecte qui venait de temps en temps nous rendre visite. Je dis ‘nous’ car en dehors de moi et de boire une tasse de café, elle surveillait aussi les travaux.
J’entrai chez moi et entendis les travaux continuer à l’étage. Ils étaient toujours dans le même couloir depuis une bonne semaine. Après avoir posé mes courses, je montai afin de leur proposer une collation. Ils prenaient une pause vers quatre heures. Ils étaient trois à faire ce qui deviendrait une salle de bain. L’un d’eux spécialiste en carrelage, commandaient ses collègues tout en gardant un aspect convivial. Celui qui m’avait aidé à laver les traces de doigts sur la fenêtre me salua avant de répéter qu’elles ne partaient toujours pas.
-          J’ai même frotté avec des détergents puissants mais rien à faire. Je ne sais pas dans quoi le gars a mis ses mains mais c’est tenace, ajouta-t-il. Encore ce matin, j’ai essayé de les enlever.
-          Ce n’est pas grave, je compte faire changer les fenêtres de toute façon, dis-je avant de proposer une bière.
Les travailleurs affichèrent un grand sourire sur leur visage. Ils me suivirent jusqu’à l’escalier ou j’avais laissé le pack. Ils s’assirent sur les marches après avoir trinqué. Nous bûmes la première gorgée en même temps. Puis, ils parlèrent des travaux, de leur avancement ainsi que de la maison. Par ailleurs, je trouvai leur mine soudainement morose comme s’ils n’osaient pas discuter sur quelque sujet sensible.
-          Ça doit faire drôle de vivre tout seul dans ce château ? demanda tout de même l’un d’eux.
-          On s’habitue vite, dis-je.
-          Ho, ça ne doit pas être si terrible que ça. Et puis, il a sa dame et son chat, répliqua le plus vieux.
-          Quel chat ? Je n’ai pas de chat.
-          Bin, je parle du chat noir qu’on voit souvent. Il nous regarde travailler et puis il part en courant.
Je toussai légèrement avant d’avancer le goulot à mes lèvres et de boire un peu de bière.
-          Non, désolé. Il était déjà dans la maison quand j’ai acheté. Et depuis, il vit ici. Je n’ai jamais réussi à l’attraper. Et il reste sauvage.
-          Très sauvage, murmura celui que je connaissais. Je comprends son regard mauvais. On dirait qu’il est possédé.
Nous gardâmes le silence. Je pouvais entendre chacune de nos respirations. Le plus jeunes des employés, descendit les marches tout en sortant un paquet de cigarettes. J’entendis ses pas résonner  dans le vestibule. Le plus vieux but une grosse gorgée et décida de le rejoindre. Je restai avec l’ouvrier qui m’avait aidé à nettoyer la fenêtre. Toutefois, je n’avais rien à dire. Je comptais finir ma bière et descendre dans la partie habitable mais il me surprit en signalant un fait troublant.
-          Des fois on entend des enfants jouer.
Je ne répondis rien, plissant les yeux pour montrer à la fois mon attention et ma curiosité. Il racla sa gorge, regarda ensuite le bas des escaliers afin de voir si ses collègues revenaient.
-          La première fois, on a pensé que vous aviez des enfants et qu’ils n’allaient pas à l’école. Mais on n’a pas fait vraiment gaffe. Et puis, ensuite, on s’est rendu compte qu’on les entendait sans les voir. Des fois, ils courent jusqu’à nous puis plus rien ! Et il y a aussi des sensations de malaise parmi les autres. On évite d’être seul parce que des fois, on a l’impression d’être observé ou d’être dérangeant.
-          Je ne comprends pas, avouai-je.
Il prit d’abord une grande respiration afin de trouver les bons mots et se lança ensuite dans une plaidoirie étonnante. J’écoutai attentivement, je n’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit sur la maison. En plus, il dit pratiquement tout.
-          Quand on a voulu commencer à travailler chacun séparément, on a ressenti de l’embarras, la gêne était telle qu’on voulait partir. Un jeune a eu des vomissements. On a pensé à des produits chimiques dans l’air, à de l’amiante mais on avait jamais eu ça avant. Et puis, il y a eu les enfants qu’on entend, les traces de doigts sur la fenêtre qui ne s’en vont pas. Quelqu’un a aperçu dans le jardin des formes bouger. On entend aussi des bruits de meuble dans le grenier. Alors, il y en a qui se sont renseignés.
-          Et ?
-          Bin, la maison n’a pas une bonne réputation. On travaille parce qu’on doit gagner sa croute mais autrement, on ne viendrait pas.
Sans le montrer, je compatis à ses inquiétudes. Je finis ma bière et l’accompagnai au rez-de-chaussée. Les deux autres ouvriers fumaient tranquillement malgré le froid qui sévissait dehors. Il les appela quand nous sursautâmes en réalisant que les enfants étaient de retour. Leurs pas tapaient sur le plafond faisant bouger le récent lustre du hall. Après un bref regard croisé en direction des ouvriers, je grimpai afin de constater encore une fois leur absence. Je marchai lentement en direction des rires et des voies perçues comme appartenant à des mômes. Ne remarquant rien, je prévins les employés qu’il n’y avait bien personne. Ces derniers montèrent mais avant leur arrivée, je fus saisi d’une terrible frayeur en découvrant derrière la porte d’une chambre en travaux, la présence d’un personnage étrange.
Habillée d’une chemise de nuit blanche, une fillette ne bougeait pas. Sa tête penchée, le regard dans le vide presque inexistant, confirmèrent son aspect inhumain. Ses bras ballants étaient de la même couleur que le tissu qu’elle portait. Ses cheveux longs et noirs pendaient le long de ses épaules et son de cou sans cacher son visage. D’ailleurs, celui-ci ne semblait pas avoir de bouche.
Un énorme vertige bouleversa mon esprit qui crût s’éloigner. En fait, je vis le couloir s’allonger et la porte se déplacer tout en gardant le fantôme sur son seuil. Petit-à-petit, un voile recouvrit la robe de nuit de la fille, effaçant d’abord ses pieds puis ses jambes. Lorsque les employés me rejoignirent, il ne restait qu’un point noir à la place du sommet du crâne. Un frisson parcourut mon corps, je sentis un mouvement comme le frôlement d’une présence.
-          Ça va ? entendis-je.
-          Oui…oui
Je ne voulus pas les alarmer, et si elle est apparue avec moi, elle apparaitra auprès de quelqu’un d’autre un jour ou l’autre. Dès lors, je tins la rambarde et descendis doucement, la tête tournait encore. Les salariés discutèrent un peu avant de reprendre leur ramdam qui me rassura d’une certaine façon.
Je m’allongeai sur le canapé et réussis à contenir ma nausée. De même, je fermai les yeux au son d’un marteau dont l’écho parut lointain. Lorsque je me réveillai, je ne réalisai pas de suite que la porte était ouverte. L’enfant était descendue et prenait la même position qu’à l’étage. Elle me regardait en penchant la tête, ses épaules montées rendaient son corps difforme comme bossue. Elle ne dit rien, d’ailleurs, elle n’avait toujours pas de bouche. Elle m’observait simplement sans avancer ni reculer. De mon côté, j’étais paralysé par la fatigue et la peur… peur de l’effrayer ? Peur d’être attaqué ? Quelle importance ! Je me sentis mal à l’aise devant ce spectacle attristant.
Sa robe blanche se mêla à une lumière venue de derrière elle. Des rires d’enfants ainsi que des éclats de voix retentirent dans son dos. Le fantôme disparut lentement dans un brouillard de lumière me laissant seul. Je m’endormis en pensant avoir entendu de l’allemand. Mon téléphone sonna à six heures du matin. Tatiana arrivait du travail pour m’annoncer qu’elle avait pris un congé sabbatique. On allait enfin partir visiter le monde et j’en avais besoin.
Alex@r60 – février 2021
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visenya-den · 3 years
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La société et les personnes handicapées.
Cela fait un moment que je voulais écrire un texte, pour raconter mon ressenti vis-à-vis du handicap, du regard, des réactions des autres personnes, et surtout, pour rendre hommage à une personne incroyablement forte aka ma sœur. Vous y trouverez aussi le mien, du coup. 
TW warning : pensées suicidaires, dépression, opérations, hôpital, médicaments.
Avant tout, je tiens à dire que le témoignage de ma sœur se trouve ici, publié lors de la journée internationale du handicap. Il est trop court à mon goût mais ses mots sont si puissants.
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Nous sommes nées le 12 septembre 1995, à minuit cinq et minuit sept. Notre mère a été alitée pendant presque toute sa grossesse, avec interdiction de se lever. Interdiction qu'elle a scrupuleusement respectée pour nous. Pas une seule fois elle n’est allée aux toilettes, pas une seule fois elle n’a été prendre une douche. Malheureusement, la vie ou le destin a quand même frappé. Les médecins disaient que j'étais trop petite, que je ne survivrai pas. Et nous avons fait, un mois après notre naissance, une hémorragie cérébrale. Pas grave pour moi mais concernant ma sœur, le pronostic des médecins était mauvais : elle ne marcherait, parlerait jamais, ne serait jamais autonome. La nouvelle a détruit nos parents mais ils ont décidés de se battre, chaque jour ils nous faisaient faire des exercices pour nous entraîner, nous éveiller comme nos futurs restaient quand même assez incertains.
Je me souviens que ma sœur ne marchait pas. Elle rampait. Elle apprendra à quatre ans. En maternelle, ça a été compliqué. Je crois que déjà à cet âge-là je voyais sa différence, qu'elle n'était pas comme les autres enfants. Mais je ne savais pas pourquoi. Le mot handicap, je ne le comprenais pas. Je ne le comprendrais pas pendant des années, je n'en prendrais pas conscience. 
Contrairement à ce que les médecins ont prédit, ma sœur est à peu près autonome, elle marche, parle, elle est juste plus lente dans sa motricité. Mais je suis une enfant bête et méchante. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à saisir pourquoi elle est ainsi. Pourquoi elle n’est pas comme moi. 
Notre enfance était marquée par les rendez-vous médicaux en tout genre, orthoptiste, orthophoniste, kiné etc... Les opérations aussi, pour elle. J'ai été méchante avec elle, parce que sa lenteur m'exaspérait. Quand mes parents me disaient que c'était normal, parce qu'elle était handicapée, cela ne m'atteignait pas parce que je ne comprenais pas. Handicapée? Qu’est-ce que c’était? Elle avait un problème au cerveau? Et alors, à quoi ça sert le cerveau? 
Nous avons toujours été avec les mêmes personnes de la maternelle à la primaire, mais, au collège nous avons déménagé. Mes parents ne voulaient pas que nous restions là où nous habitions, et la recherche d'une maison ainsi que d'un collège a été compliquée. Il fallait une maison accessible, avec une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, ainsi qu'un collège avec un ascenseur. Nous avons visités trois ou quatre collèges. Seul un avait un ascenseur. UN. Quand aux maisons, en trouver une accessible c’est le parcours du combattant quand on ne veut pas faire construire. 
La rentrée en sixième a été d'une violence inouïe. Pour elle. Parce que les autres élèves ont remarqués son handicap. Ont commencés à l'insulter parce qu'elle ne marchait pas droit. Elle a été insultée de tous les noms. Je la défendais, mais comme j'étais aussi stupide, je n'aimais pas qu'elle soit tout le temps avec moi, qu'elle me vole tous les amis que je me faisais. Mais je la défendais quand même, une part de moi ne supportait pas cette injustice dont elle était la cible. Elle ne voulait pas que je dénonce ses agresseurs et agresseuses.
La vérité, c'est qu'elle avait sans doute peur, et honte de son handicap. Quand on est jeune, surtout à cet âge-là, on a pas confiance en soit. Je sais maintenant que cela a dû être tellement dur pour elle. Et cela s'est manifesté par son comportement à la maison. Entre nous c'était entre indifférence et haine. Je l'aimais au fond, c'était ma sœur, mais je ne la supportais pas, je ne supportais pas ses crises, ses cris. Elle était comme le vase plein, qu'une goutte d'eau suffisait à faire déborder, mais en permanence. Normal, vu sa vie, vu toutes les difficultés auxquelles elle devait faire face.
J'ai eu honte, je me suis sentie coupable. Que je ne sois pas handicapée à sa place, j'étais persuadée que j'aurais été plus fort qu'elle (spoiler alert : non jamais je n’aurais pu l’être.). Je maudissais cette vie, le destin. Je me détestais de pouvoir faire des activités qu'elle ne pouvait pas pratiquer, la danse, l'équitation. Je me détestais tout en mesurant ma chance, et la sienne, parce qu’au fond, son handicap n’était que moteur. Pas mental. Et tous les mois j’allais à des séances de thérapies avec d’autres frères et soeurs de personnes handicapées où je me rendais compte que finalement, j’avais de la chance de l’avoir. 
Beaucoup de personnes ne respectent pas les personnes handicapées, ou se permettent de les juger en leur disant que ce n’est rien, qu’ils n’ont rien. Cela me mettait hors de moi qu'on ne respecte pas son handicap, même quand on présentait sa carte handicapée, elle ne disait rien, au contraire, elle nous demandait d'arrêter de nous battre, parce qu'elle avait honte. Elle voulait qu’on se taise. Une personne handicapée a des droits. Des droits que beaucoup bafouent (big up à ce prof de physique chimie qui lui a carrément refusé un tiers-temps lors d'un contrôle parce que cela ne l'arrangeait pas et qui a envoyé chier mes parents lorsqu'ils le lui ont fait remarquer).
Être handicapé, c'est un combat de tous les jours. Parce que les trottoirs ne sont pas adaptés, parce que les escaliers ne sont pas adaptés. RIEN n'est adapté. On ne le voit même pas lorsqu'on est pas concerné. On le voit lorsqu'on a à nos côtés une personne qui trébuche à cause d'un trottoir inégal, qui ne peut même pas descendre d'un trottoir parce qu'il est trop haut. Une personne qui a besoin de s’accrocher à nous à cause d’une pente, d’une montée que seule, elle ne pourrait pas franchir. 
Malgré son manque de confiance en elle qui l'a rongée littéralement, elle a réussi à avoir son bac. Elle a pleuré ce jour-là. Je trouvais cela stupide qu'elle pleure, parce que je n'avais pas réalisé à quel point elle avait eu peur de ne pas l'avoir, justement à cause de ce manque de confiance en elle.
Ensuite, les choses ont changés. Physiquement. Elle faisait de plus en plus d'entorses à la cheville, la même, en permanence. Pendant des années, elle avait porté des semelles spéciales. Elle avait détesté ça. Mais elle l'avait fait parce qu'elle n'avais pas le choix, parce que c'était le seul moyen pour elle que la situation ne se dégrade pas.
Les médecins lui ont proposés de l'opérer pour lui redresser les pieds (ils rentraient vers l'intérieur). Elle a refusé malgré la promesse que sa marche serait plus facile à l'avenir. Cela ne prendrait que six mois. Le reste de notre famille avons fait le forcing. Fini les entorses, fini le boitillement. Elle a fini par accepter.
TW warning : opérations, hôpital, détails des opérations. 
Elle a donc été opérée avant son entrée en L2 d'anglais. Les médecins lui ont coupés les deux fémurs, les deux tibias pour lui mettre des plaques et des vis. L'opération a duré plusieurs heures. C'est à ce moment-là dans notre vie, que j'ai pris conscience de mes actes par le passé, de combien j'avais été bête. A ce moment-là que j'ai pu apercevoir la souffrance qu'elle avait du ressentir, la souffrance qu'elle avait exprimée par son comportement.
Lorsqu'elle s'est réveillée de l'opération, en plus de la douleur physique, on a découvert qu'elle était allergique à la morphine, ce qui causait d'autant plus de vomissement. Et puis, pour elle, l'opération c'était être alitée, incapable de se lever pour se lever ou aller aux toilettes. Pour une jeune femme de 19 ans, c'était un coup porté à sa féminité, à son estime. 
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Ma sœur mettra deux ans, ou trois à voir les améliorations de cette opération. Pas six mois comme on lui avait promis. Elle restera un an dans un centre de rééducation, suivant des cours à distance. Six mois après sa première opération, un de ses os cicatrisant mal on devra lui faire subir la même opération à nouveau, hospitalisation, immobilisation et la douleur, encore. Et échec scolaire. 
Je me souviens des premiers mois, si durs. Des premiers retour à la maison. J'ai retrouvé cette sœur que je n'aimais pas, celle qui faisait des crises à la moindre contrariété. Celle qui pleurait, faisait pleurer nos parents. Mais cette fois-ci, elle a fait une dépression. Elle ne voulait plus vivre, plus se battre. Des anti-dépresseurs ont aidés mais c'est véritablement les années qui vont passer qui vont l'apaiser, tandis qu'elle va reprendre peu à peu possession de son corps.
Elle a regretté l'opération au début, tandis qu'elle réapprenait à marcher. Mais au final, elle a été bénéfique malgré le temps. Elle marche presque droit, ses pieds sont droits, fini les entorses. Mais la voir tout réapprendre à faire a été dur. On se sent si... incapables, impuissants. 
La seule chose qu'on peut faire, c'est rester à côté, lui tenir la main, le bras. Lui faire savoir qu'on est là, si jamais. Toujours. 
Le coup fatal viendra de la MDPH (Maison Départementales des Personnes Handicapées). Les personnes handicapées doivent renouveler leurs cartes tous les ans, remonter un dossier etc etc... Une année donc, le médecin s'occupant du dossier de ma sœur a décidé que, ma sœur n'était plus handicapée parce qu'elle avait été opérée. Quid de l'hémorragie cérébrale ? Quid du fait que sa motricité n'est quand même pas la même qu'une personne non handicapée ? Ses jambes ne sont pas les seules touchés, ses mains aussi, ses doigts. Ses pieds ont juste été redressés pour lui faciliter la marche.
Malgré les recours, rien n'a abouti. Mes parents ont décidés de se battre, comme ils l'ont toujours fait, sont allés jusqu'au procès. Nous avons dû témoigner sur notre honneur, que ce que nous racontions n’était pas un mensonge, qu’elle était bien handicapée et que malgré son opération, elle serait toujours incapable de faire des choses comme du ski, de la danse etc... Qu’elle aurait toujours plus de difficulté pour se déplacer, faire ses courses. Nous avons été écoutés, mais pas entendus. Ma sœur n'est plus reconnue comme une personne handicapée depuis lors. Suite au procès on a juste daigné lui accorder une carte coupe-file et une carte pour se garer sur les places prioritaires. C'est une honte. L’État français ne la considère plus comme une personne handicapée mais pourtant, elle doit quand même faire face à la discrimination tous les jours. Lorsqu'elle recherche du travail, on refuse de l'employer, si certains disent que son profil ne convient pas, d'autres (bonjour Sephora sur une avenue très célèbres de Paris dont on ne citera pas le nom) lui ont carrément dit qu'à cause de son handicap ils ne la prendraient pas. C'est non seulement illégal, mais d'une violence inouïe pour une femme qui se bat en permanence contre tout le monde.
Le handicap n'est pas un sujet de blague. Le handicap est une différence, mais les personnes handicapées n'ont pas besoin de s'entendre dire qu'elles sont différentes (vous ne savez pas quel est leur état mental, ni ce que cette phrase, si anodine en apparence, peut vouloir dire pour eux), nous sommes tous différents, nous sommes tous des êtres humains. Pas besoin de le faire remarquer à une personne en particulier c'est vexant et blessant.
Le handicap est perçu comme un tabou, une honte. Les personnes handicapées n'ont pas besoin de ça, certains ont déjà bien trop honte d'être un poids, un boulet pour leur famille et leurs proches, ils n'ont pas besoin que tout le monde autour d'eux le leur rappelle. Ils ne sont pas des poids, ni des boulets, c'est juste que la société n'est pas adaptée, et qu'il faut que cela change. Que les mentalités changent.
Ma sœur est la personne la plus courageuse que je connaisse, parce que malgré sa souffrance, les douleurs physiques et sans doute mentales qu'on lui a infligées, malgré les bas, elle a réussi à faire face. Elle a réussi à se construire une vie, avec beaucoup de détours parce qu'on lui a barré la route beaucoup de fois. Mais elle a réussi. Je pense qu’à ce jour encore, son combat n’est pas fini mais elle est en bonne voie pour s’accepter pleinement. De toute façon, ce n’est pas comme si elle avait le choix. 
Je suis fière d’elle, malgré tout ce qu’il y a eu entre nous. Fière qu’elle soit ma sœur parce qu’elle est forte, courageuse, déterminée. Sa vie, son combat, c’est un modèle, un exemple, malgré ce qu’elle a enduré, malgré les moments de faiblesse et de doute, elle n’a pas lâché. La route sera encore longue pour elle, mais ces derniers temps, elle commence à parler, parce qu’elle en a assez de se taire, et parler lui fait du bien, tout comme il permet de faire connaître sa vie quotidienne, son combat quotidien. 
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themagikchafik · 3 years
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La semaine de l’enfer que je viens de passer
Il s’est passé plein de choses la semaine dernière, et j’avais envie de tout raconter ici, mais je sais pas pourquoi j’ai pas trouvé le bon moment pour le faire. Donc c’est un peu long mais voilà si ça vous intéresse, les montagnes russes de ma santé mentale cette semaine
Donc ça commence lundi dernier au travail. D’abord, j’avais une sortie (que je ne peux pas décaler, sinon c’est pas drôle) prévue depuis deux semaines avec une pote le samedi, mais mon emploi du temps au travail a été changé la semaine d’avant pour que je doive travailler ce jour là. J’ai essayé de négocier pour le récupérer mais c’était pas possible. Me voilà déjà assez contrariée qu’on me fasse un coup pareil alors que je demande vraiment rien d’habitude (oui je suis une enfant qui fonctionne encore sur le principe du mérite des enfants sages) :( 
En plus de ça, mes parents devaient me rendre visite cette semaine. Il y a un mois, j’avais fait une demande de congés juste pour le début de semaine, juste pour ça, qui a été refusée. Donc non seulement je ne peux pas profiter pleinement de ma famille quand ils me rendent visite, mais en plus j’essaie de prévoir un truc sur mon temps libre et ils me le gâchent. (là je suis plus contrarié mais j’ai carrément le seum)
Comme ce lundi partait mal, il fallait aussi que je sois en première ligne au téléphone toute la journée. Sur l’équipe de 10 on était que 2 à prendre les appels, on s’est fait passer dessus toute la journée c’était pas top pour le moral. (soit dit en passant, ce lundi c’était la même chose)
À la fin de la journée, je songe sérieusement à prendre un arrêt maladie pour la fin de semaine, en dernier recours. Puis en sortant du travail (à 20h) il commence à pleuvoir, et ça ne s’arrête pas. Je suis rentrée complètement trempée chez moi. Là c’est décidé, je ne vais pas au travail demain
Du coup je prends rdv chez un docteur, je lui demande de m’arrêter une semaine, et en plus de ça il me prescrit des calmants/antidépressants, very nice. En plus de ça je vais pouvoir passer la journée avec mes parents et mon petit frère (et mon coloc au milieu qui gêne un peu mais bon ok)
Et pendant toute la semaine même si ça me faisait du bien d’être avec ma famille, je me sentais tellement coupable de ne pas aller au travail alors que j’étais pas vraiment malade, peur qu’on me voie en ville, vraiment je ne me suis pas relaxée jusqu’à vendredi. (rongée par le remors, matrixée par le système, c’est vraiment triste d’en arriver là)
Quand la grosse angoisse est passée le dimanche, il fallait reprendre le travail ce lundi. Trop triste, juste quand j’allais mieux :( 
Et là, LÀ ! Ce lundi, la plus grosse erreur de ma vie, j’avais pris rdv chez le dentiste avant le travail (parce que je commence à 13h cette semaine) ce FOU je le connais ni d’ève ni d’adam c’est mon premier rdv avec lui je voulais juste qu’il jette un coup d’oeil et il part direct en mode opération parce qu’il m’a trouvé une carie au fond de la bouche ? Le mec m’a CHARCUTÉ en plus il était très désagréable comme monsieur. Déjà je me suis sentie agressée qu’on fasse ça sans me demander mon avis. Et surtout j’ai eu tellement MAL après !! J’ai failli faire un malaise dans le tram en allant au travail quelle horreur :(
Là ça va mieux (les dents et mon angoisse) je vais aller au travail la conscience tranquille demain et tous les problèmes vont glisser sur mon dos je vais être forte enfin j’espère
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