Tumgik
#pi lé
therhetoricalpurpose · 3 months
Text
0 notes
jade-curtiss · 10 months
Text
Ayoye devoir passer un call dans 4h...🙄
0 notes
chic-a-gigot · 1 year
Photo
Tumblr media
La Mode illustrée, no. 2, 7 janvier 1866, Paris. Toilettes de Melle Raboin, 67 r Nve des Pts. Champs. Coiffures de Mr Croizat, 76 rue de Richelieu. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Description de toilettes:
Robe de satin blanc, à jupe très-large et très-longue, avec queue arrondie; sur le bord inférieur se trouve une bande de velours vert, coupée en biais,' à dents très-larges à la base, et très-pointues, garnies avec une ruche de dentelles noires et blanches, qui ont au pied une rangée de perles de cristal. Sur chaque couture de la robe, un petit biais de velours vert, garni de chaque côté avec une dentelle blanche très-étroite, posée sur un fond de tulle noir. Corselet de velours vert, découpé sur ses borde (supérieur et inférieur), et garni comme le biais de la jupe. Corsage blanc en mousseline, à draperies et petites dentelles noires; le haut est liséré de velours vert et d'un rang de perles de cristal.
Robe de velours rubis en forme de tunique princesse, très-longue et très-large. Une bande de chinchilla figure la tunique par devant, et remonte en angles sur deux des coutures des lés de chaque côté du devant; la robe et les coutures des lés (contenues entre les bandes de chinchilla) sont garnies de boutons en filigrane d'or. Corsage montant, sur lequel le chinchilla simule des revers; les manches sont composées de bandes de velours en forme de vis, entrecoupées de bouillonnés de satin; épaulettes et bas de manches en chinchilla.
Dress of white satin, with very wide and very long skirt, with rounded tail; on the lower edge is a strip of green velvet, cut on the bias, with very wide teeth at the base, and very pointed, trimmed with a ruffle of black and white lace, which has at the foot a row of pearls of crystal. On each seam of the dress, a small bias of green velvet, trimmed on each side with a very narrow white lace, placed on a background of black tulle. Corselet of green velvet, cut on its edges (upper and lower), and trimmed like the bias of the skirt. White muslin bodice with draperies and small black laces; the top is trimmed with green velvet and a row of crystal beads.
Ruby velvet dress in the form of a princess tunic, very long and very wide. A strip of chinchilla appears on the tunic in front, and goes up in angles on two of the seams of the strips on each side of the front; the dress and the seams of the strips (contained between the chinchilla bands) are trimmed with gold filigree buttons. Rising bodice, on which the chinchilla simulates lapels; the sleeves are composed of strips of velvet in the form of screws, interspersed with swirls of satin; Chinchilla shoulder pads and cuffs.
154 notes · View notes
yes-bernie-stuff · 5 months
Text
Israel et les nations - Credo
1. Israël, peuple de Dieu 2. La mission du peuple d'Israël 3. La bénédiction sur Israël 4. La dispersion d'Israël 5. Le rétablissement d'Israël # Complément
Dès le début de l'Histoire, les hommes se sont rassemblés en familles, en peuples distincts ou nations (première mention biblique des nations: Ge 10:5). Chaque nation a été caractérisée par l'existence d'un chef, d'un roi ou d'un gouvernement plus ou moins élaboré.
Les nations ayant rejeté l'Eternel, l'humanité a connu une perversion croissante (Ge 6:1-7; Ge 11:1-9).
1. Israël, peuple de Dieu La descendance d'Adam ayant failli et celle de Noé également, Dieu a suscité un nouveau peuple, à partir d'un homme, pour réaliser son plan de salut (Ge 12:2-3). Dieu a appelé Abram (Ge 12:1) et désigné sa postérité comme propriétaire du pays de Canaan (Ge 15:18).
Le peuple d'Israël a été mis à part et séparé des autres nations (Lé 20:24; No 23:9; Est 3:8; De 33:28) pour être le peuple de Dieu (Lé 20:26; De 7:6; De 14:2; Es 43:1, Es 43:15, Es 43:21).
En contraste, la Bible désigne souvent par "nations" les autres peuples qui sont étrangers à l'alliance de Dieu (Ps 2:1; Ps 9:16; Lu 2:32; Ac 14:16; Mt 24:14; Ep 2:12; etc.).
2. La mission du peuple d'Israël Israël a été suscité:
pour être témoin du Dieu unique face à l'idolâtrie des autres nations (Ge 18:19; Es 43:10, Es 43:12; Es 44:8b-9) en leur faisant connaître son Nom; pour être au service de Dieu (Ex 19:5-6; De 10:12; Es 44:1-2); pour recevoir les révélations divines et en être dépositaire (De 4:36; Ps 147:19-20; Ro 3:2); pour être le canal humain de la venue du Messie-Sauveur (Ge 12:2-3 et Ge 22:18 comparés à Ac 3:25-26; 2 S 7:12-13 comparé à Ac 2:30; Jn 4:22; Lu 1:69). 3. La bénédiction sur Israël Dieu a promis des bénédictions en abondance à Israël à condition qu'il lui reste fidèle et obéissant (De 28:1-14; Lé 26:3-13). En effet:
Israël jouit de privilèges uniques (Ro 9:3-5); Dieu agit en faveur d'Israël lorsque la gloire de son Nom est en jeu (Ez 20:44; Ez 36:20-24); Israël est aimé de Dieu en raison de l'alliance faite avec ses pères (De 7:7-8; Ro 11:28-29; cf. De 4:37; De 9:5-6). La bénédiction s'est étendue aux autres nations à partir du peuple d'Israël par la révélation de Dieu dans l'Ecriture, la venue du Sauveur et la prédication de l'Evangile (Ge 12:2-3; Ga 3:8-9; Ac 13:46-48).
4. La dispersion d'Israël Israël a multiplié les désobéissances envers l'Eternel tout au long de son histoire (après la sortie d'Egypte, lors de la conquête de Canaan, au temps des rois et après l'exil à Babylone) et surtout il a rejeté Christ (Lu 17:25; Mt 23:29-39). Selon les avertissements divins (De 28:15-68; Lu 21:20-24), Israël a connu la guerre, la déportation, la famine, la persécution jusqu'à être "dispersé parmi toutes les nations" (Za 7:14; Ez 36:19; Jé 29:16-19).
La dispersion d'Israël a été accompagnée d'une suspension partielle de ses privilèges et de sa mission divine. Par l'endurcissement d'Israël, le salut est devenu accessible aux païens de toute nation (Ac 13:46-47; Ac 28:25-28; Ro 11:11-12a, Ro 11:15a; cf. 1 Pi 2:9-10).
Note Lu 21:24-27 appelle "temps des nations" la période allant du moment où Israël n'a plus exercé sa souveraineté sur Jérusalem - celle-ci étant occupée par une puissance étrangère - jusqu'au retour de Jésus-Christ dans cette ville. Cette période a débuté en 586 av. J.-C. La prise de Jérusalem-Est par Israël en 1967 ap. J.-C. marque un pas vers l'accomplissement du plan divin, sans que l'on puisse dire que le temps des nations est terminé.
5. Le rétablissement d'Israël Malgré la dispersion, l'alliance avec les descendants d'Abraham subsiste: Dieu s'est engagé à maintenir l'existence du peuple d'Israël jusqu'à la fin des temps (Es 54:8-10; Es 49:14-16; Jé 31:35-37; Jé 33:24-26; cf. Ro 11:28-29). Il le ramènera de toutes les nations où il a été dispersé pour l'établir à nouveau au pays de ses pères (Jé 31:8-11; Ez 37:21-22; Ez 39:27-28; Ez 34:13-15, Ez 34:23-31; So 3:20). La fondation de l'Etat d'Israël en 1948 marque une étape dans cette direction.
Dieu jugera toutes les nations qui se seront liguées contre son peuple (Joë 3:2-7, Joë 3:12-16; Jé 30:11-16; Za 2:8-9). Israël se repentira (Za 12:10; Ro 11:23). Christ viendra établir son règne de justice et de paix à Jérusalem (Jé 3:17; Mi 4:6-7) et Israël sera en bénédiction à toute la terre (Za 8:13, Za 8:20-23; Mi 4:1-2; Ro 11:12-15).
Note: Ce dernier paragraphe exprime la vue prémillénariste des événements (cf. note à la leçon 5.2.2).
# Complément Cette rubrique comporte des éléments qui ne font pas partie du cours CREDO original.
Données historiques concernant Israël Avant Jésus-Christ 722 Fin du Royaume d'Israël; exil en Assyrie 597 Attaque contre le Royaume de Juda: Première déportation à Babylone 586 Chute de Jérusalem; 2e déportation à Babylone; destruction du Temple 332 Alexandre le Grand fait son entrée à Jérusalem 301 La Judée passe sous domination égyptienne des Ptolémées 198 La Judée passe sous domination syrienne des Séleucides 63 Pompée s'empare de Jérusalem 37 Hérode devient roi de Judée
Après Jésus-Christ 70 Destruction du Second Temple de Jérusalem par Titus (cf. Mt 24:2; Luc 19: 43-44) 132-135 Jérusalem détruite 537 Edit de Justinien privant les Juifs de l'égalité civile et de la liberté religieuse 629 Baptême forcé et expulsion des Juifs de France sous le règne du "Bon" roi Dagobert 694 Tous les Juifs d'Espagne et de Provence sont réduits en esclavage 1096 Première croisade, massacre de communautés juives en Europe (12'000 Juifs sont tués en Rhénanie); les Croisés massacrent partout les Israélites sous prétexte qu'ils sont "déicides" 1099 Prise de Jérusalem par Godefroy de Bouillon; les Juifs qui s'y trouvent en sont chassés 1182-1198 Bannissement des Juifs de France par Philippe-Auguste 1189 Troisième croisade; massacre des Juifs d'Angleterre 1254 Les Juifs sont bannis de France par Saint-Louis 1290 Expulsion des Juifs d'Angleterre sous peine de pendaison 1298 Du printemps à l'automne, 100'000 Juifs sont tués en Franconie (Allemagne), en Bavière et en Autriche 1306 Expulsion de 100'000 Juifs de France sous menace de mort 1348 On accuse les Juifs d'être la cause de la peste noire et on en tue plus d'un million 1394 Dernier bannissement des Juifs de France par Charles VI 1421 Expulsion des Juifs de Vienne 1492 Expulsion des Juifs (300'000) d'Espagne sous menace de mort 1498 Expulsion des Juifs du Portugal 1563-1656 Massacre de Juifs en Autriche, Allemagne, Ukraine et Pologne (400'000 Juifs polonais tués) 1740 Bannissement des Juifs de Prague 1791 La Révolution française supprime la première les lois d'exception contre les Juifs 1827 Le tsar Nicolas Ier ordonne la conversion forcée des enfants juifs 1866 Pogroms de Jassy en Roumanie; les Juifs y deviennent étrangers 1891 Expulsion des Juifs de Moscou 1897 Fondation du mouvement sioniste par Théodore Herzl 1903 La Grande-Bretagne propose l'Ouganda aux Sionistes 1936-1940 Législation antisémite en Allemagne, Autriche, Roumanie, Italie 1939-1945 Seconde guerre mondiale; massacre de six millions de Juifs 1946 L'entrée de 100'000 Juifs en Palestine est refusée 1948 Proclamation de l'Etat d'Israël 1967 Jérusalem entièrement sous le contrôle d'Israël
(Sources: D. Catarivas, "Israël"; R. Pache, "Le retour de Jésus-Christ")
Tumblr media
0 notes
transseandiaz · 1 year
Text
I did a Guide on Brazilian Instruments! Get a break-down on how these Instruments were developed!
Brazil has one of the most culturally diverse cultures in the world. Brazilian Instruments fuel Candomblé, Capoeira, Samba, and many, many other traditional Cultural expressions.
If you’re a fan of Brazilian culture or just love the sound of traditional instruments like the Atabaque, Pandeiro, and Reco-Reco, you’ve come to the right place. We’ve created this comprehensive guide to help you navigate the world of Brazilian drums and percussive instruments.
We’re going to dive into the different types of drums used in traditional Brazilian music, such as Samba, Maracatu and Pagode, and take a closer look at some of the most common instruments.
Brazilian Drums and Percussive Instruments: The Complete list
Brazil is home to a rich and diverse musical culture, and the drums and percussive musical instruments play a crucial role in this tradition and passion for rhythm. From religious ceremonies to Rio de Janeiro-style Samba, drummers shape the Brazilian music heartbeat.
Here is a comprehensive list of the most common Drums and Instruments found in Brazilian Ground:
Atabaque
Construction: Atabaque (from the Arabic Al-Tabaq – Lit. Plate), is a multi-ethnic drum born in Brazil. . They are made with wooden planks, and headed with goat and sometimes calf or cows skin. They can range from 10” to 14”, and their size varies greatly, some so low as to be hard to be played standing, some so high as to need a platform to be played.
They can be tuned in a variety of ways:
Rope: A succession of PP ropes or sisal ropes are connected to the rings, one on the head and the other around the body, which links a metal ring at the base of the drum to the head. Sometimes wooden blocks are used to hold the bottom ring and help it to preserve the shell or tune when hit with a mallet.
Birro or wooden pegs: The Birro or peg are tied with rope to the drumhead ring, and after being firmly attached to the ring with the rope, they are hit with a hammer to tune the drum further
Tarrugo or Tension Rods: Similar to Conga’s Tuning, the head ring is connected via a metal hook to bolt and nuts, tuned with a wrench. Considered not to be a traditional method of tuning.
Culture: The Atabaque is played with the hands in Samba, Capoeira, Barravento and many other cultural expressions. In Candomblés Ketu and Jeje tradition the Rum is played with one Aguidavi stick and a free hand, and Rumpi and Lé with two sticks, which are called Aguidavi, typically made from Guava and other Plants branches.
In Candomblé, there are three Atabaque drums, and they constituted a pitch scale, from treble to bass: Lé Drum (Smallest Drum), Pi, or Rumpi Drum (Medium Sized Drum), and Rum Drum (Solo Phrases and Biggest Drum).
They are played in a wide variety of Afro-Brazilian cultural manifestations, being present as well in the vast majority of Terreiros.
The Atabaque is undoubtedly the most representative of Brazilian Instruments. There is much prejudice locally in Brazil, because of the prejudice for African-Based Spirituality, however, the Atabaque is undoubtedly being key in the development of Samba music, Capoeira, and other Brazilian Traditional Cultures stemming from Candomblé.
Alfaia
📷
Source: Leão Coroado Archives
Construction: Afro-Brazilian instrument, Goat skinned Dual headed drum, typically done with macaúba wood, with a wooden ring used for heading, tuned with PP or Sisal rope.
Culture: Instrument typical of the Pernambuco and Paraíba State, often associated with Maracatu and Samba de Coco cultural movements, where it is played together with the Agogô, Gonguê, and Ganzá, as well as Pandeiro in the Samba de Coco.
Pandeiro
Construction: Round wood hand frame drum, weaved with holes for one line of jingles, covered with goat, calf, and contemporary instruments often use plastic skin.
Culture: Afro-Brazilian Instrument with origins in the North African Tambourine. Played in its original form in Brazil, with a slightly different construction, using only one set of metal jingles instead of two as in the Arabic instrument, and a handle for holding one end with a hand, used for shaking the jingles, while the other will produce sound tones directly from the drumhead.
Used in many different rhythms from various regions, from Samba, capoeira, and coco, to many more. A very versatile instrument.
Timbal
Construction: Timbal is a customarily 14” plastic-headed Drum, 3 feet or 90 cm tall, made of laminated wood, getting smaller in diameter at the bottom. It is a symbol of contemporary percussive music in Brazil, especially Bahian music.
Culture: There is a great controversy regarding how and when the Timbal was created. There are reports that in the 1960’s it was already used in Bahia. Some claim that is only the tam-tam drum turned upside down like the Atabaque and tuned more tightly. What is known is that the Samba Duro, which is a variation of the original Samba de Roda of the Reconcavo region in Bahia, that took form in Salvador, fueled the use of Timbal.
To see the full list and Visuals please head to the complete Guide :)
submitted by /u/Vogonaut [link] [comments] from /r/Instruments https://ift.tt/D2hlQuz
0 notes
capteyepatch · 1 year
Text
I did a Guide on Brazilian Instruments! Get a break-down on how these Instruments were developed!
Brazil has one of the most culturally diverse cultures in the world. Brazilian Instruments fuel Candomblé, Capoeira, Samba, and many, many other traditional Cultural expressions.
If you’re a fan of Brazilian culture or just love the sound of traditional instruments like the Atabaque, Pandeiro, and Reco-Reco, you’ve come to the right place. We’ve created this comprehensive guide to help you navigate the world of Brazilian drums and percussive instruments.
We’re going to dive into the different types of drums used in traditional Brazilian music, such as Samba, Maracatu and Pagode, and take a closer look at some of the most common instruments.
Brazilian Drums and Percussive Instruments: The Complete list
Brazil is home to a rich and diverse musical culture, and the drums and percussive musical instruments play a crucial role in this tradition and passion for rhythm. From religious ceremonies to Rio de Janeiro-style Samba, drummers shape the Brazilian music heartbeat.
Here is a comprehensive list of the most common Drums and Instruments found in Brazilian Ground:
Atabaque
Construction: Atabaque (from the Arabic Al-Tabaq – Lit. Plate), is a multi-ethnic drum born in Brazil. . They are made with wooden planks, and headed with goat and sometimes calf or cows skin. They can range from 10” to 14”, and their size varies greatly, some so low as to be hard to be played standing, some so high as to need a platform to be played.
They can be tuned in a variety of ways:
Rope: A succession of PP ropes or sisal ropes are connected to the rings, one on the head and the other around the body, which links a metal ring at the base of the drum to the head. Sometimes wooden blocks are used to hold the bottom ring and help it to preserve the shell or tune when hit with a mallet.
Birro or wooden pegs: The Birro or peg are tied with rope to the drumhead ring, and after being firmly attached to the ring with the rope, they are hit with a hammer to tune the drum further
Tarrugo or Tension Rods: Similar to Conga’s Tuning, the head ring is connected via a metal hook to bolt and nuts, tuned with a wrench. Considered not to be a traditional method of tuning.
Culture: The Atabaque is played with the hands in Samba, Capoeira, Barravento and many other cultural expressions. In Candomblés Ketu and Jeje tradition the Rum is played with one Aguidavi stick and a free hand, and Rumpi and Lé with two sticks, which are called Aguidavi, typically made from Guava and other Plants branches.
In Candomblé, there are three Atabaque drums, and they constituted a pitch scale, from treble to bass: Lé Drum (Smallest Drum), Pi, or Rumpi Drum (Medium Sized Drum), and Rum Drum (Solo Phrases and Biggest Drum).
They are played in a wide variety of Afro-Brazilian cultural manifestations, being present as well in the vast majority of Terreiros.
The Atabaque is undoubtedly the most representative of Brazilian Instruments. There is much prejudice locally in Brazil, because of the prejudice for African-Based Spirituality, however, the Atabaque is undoubtedly being key in the development of Samba music, Capoeira, and other Brazilian Traditional Cultures stemming from Candomblé.
Alfaia
📷
Source: Leão Coroado Archives
Construction: Afro-Brazilian instrument, Goat skinned Dual headed drum, typically done with macaúba wood, with a wooden ring used for heading, tuned with PP or Sisal rope.
Culture: Instrument typical of the Pernambuco and Paraíba State, often associated with Maracatu and Samba de Coco cultural movements, where it is played together with the Agogô, Gonguê, and Ganzá, as well as Pandeiro in the Samba de Coco.
Pandeiro
Construction: Round wood hand frame drum, weaved with holes for one line of jingles, covered with goat, calf, and contemporary instruments often use plastic skin.
Culture: Afro-Brazilian Instrument with origins in the North African Tambourine. Played in its original form in Brazil, with a slightly different construction, using only one set of metal jingles instead of two as in the Arabic instrument, and a handle for holding one end with a hand, used for shaking the jingles, while the other will produce sound tones directly from the drumhead.
Used in many different rhythms from various regions, from Samba, capoeira, and coco, to many more. A very versatile instrument.
Timbal
Construction: Timbal is a customarily 14” plastic-headed Drum, 3 feet or 90 cm tall, made of laminated wood, getting smaller in diameter at the bottom. It is a symbol of contemporary percussive music in Brazil, especially Bahian music.
Culture: There is a great controversy regarding how and when the Timbal was created. There are reports that in the 1960’s it was already used in Bahia. Some claim that is only the tam-tam drum turned upside down like the Atabaque and tuned more tightly. What is known is that the Samba Duro, which is a variation of the original Samba de Roda of the Reconcavo region in Bahia, that took form in Salvador, fueled the use of Timbal.
To see the full list and Visuals please head to the complete Guide :)
submitted by /u/Vogonaut [link] [comments] from /r/Instruments https://ift.tt/t64NVh3
0 notes
crouton-point-net · 2 years
Text
rené et guy
*deidara parks bird* “c’est pars’qu’on va shopper l’autre bord des linges. pour des affaires plus belles qu’icite tsé. des affaires plus flyées.
zetsu: ah ouin. t’attend-tu quelqu’un?
deidara: quissé qu’tu penses qui est toujours en retard pis qui va avoir envie de pisser 5 secondes après qu’on soit parti?
itachi: bonsoir, bonsoiiiir. hey dei, j’ai une tite envie d’pipi
deidara: pourquoi t’es pas allé che vous?
itachi: pour pas que tu chiales que je suis toujours en retard! coudon, je fais jamais la bonne affaire moé
*tobi laughs from behind them*
deidara: ben voyons quessé ça??
itachi: oh, c’est mon neveux tobi. tobi, c’est deidara. dit bonjour
tobi: bonjour. comment allez-vous mr.deidara?
deidara: .. correct, correct..?
tobi: moi je m’appèle tobi .. pis euhm je va vous accompagner dans la voiture
deidara: coudon euh.. ta soeur prenais-tu des médicaments interdits à konoha quand elle était enceinte de tobi ou euh??
itachi: hey r’garde la.. moi j’ai arrêté d’essayer de comprendre son affaire a lui.. tsé dans ma famille, on l’appèle tobi, tsé juste pour te dire..
deidara: p’têtre pars’que c’est son nom...?
itachi: tu penses tu? nan, moi je penses que c’était le nom d’un autre mongole. s’pour ça qui s’appèle demime
tobi: j’m’appèle tobi en l’honneur de tobirama que i fesait des miracles
deidara: ben j’va te dire que c’est ben un miracle que j’t’ai pas jeté en bas de mon oiseau tsé
tobi: ben la si j’dérange.. dites-lé si je dérange.. dite-lé la si j’dérange.. dite-lé...
itachi: ouais ben, j’te dirais que tu commence un ti peu a pomper l’air ouais!
deidara: la itachi c’pas vrai que je vais faire 3h de vol avec le 2eme hokage version pas fin fin en arrière la
itachi: hey la dei, j’pogné avec lui pour la fin de semaine.
tobi: ma mère a m’a shippé icite pars’qu’a voulait boire d’la bière..
deidara: ben c’est ben sur
deidara: bon la tout le mon se ferme la boite, on est parti.
itachi: hey non la dei, faut vraiment qu’j’aille faire un ti tour a bécosse. soorry
deidara: hey itachi tu va pas me laisser tout seul avec lui?!
itachi: deux minutes dei
tobi: moi j’aime- j’aime ça quand i neige. j’trouve ça sent le ketshup :) toi deidara?
*camera pans to deidara’s face, then cuts to a few minutes later*
deidara: bon la itachi est parti a bol, ça fait que j’suis pogné-
tobi: hey dei! regarde, j’ai cinq doigts!
deidara, raising a whole fist: hey check moi aussi.
tobi: bon yé ou itachi la?
deidara: ça fais dix fois qu’il me le demande.. ITACHI EST APRÈS PISSER. OK?
tobi: ma mère, c’est la soeur de monconcle itachi. et y’ont le même pénis.
deidara: tsé moi j’t’un homme ben patient pis ben résilient, mais un moment donné-
tobi: monconcle itachi.. ya un secret.
deidara: ah ouin? tu sais ça toé?..
tobi: ma mère, a arrête pas de dire qui faut pas parler du secret d’itachi
deidara:.... mais quessé qu’a dit qui faut pas dire?
tobi: le secret
deidara: wowow oui oui,, mais le secret, le secret, c’est quoi le secret?
tobi: c’est ça c’est le secret d’itachi
deidara: je sais ben que c’est le secret a itachi mais tu peux p’t’être le dire le p’tit secret a deidara
zetsu: ouin mais si c’est un secret ça serait mieux de-
deidara: tais toi don toé
tobi: le secret à itachi, c’est quand qui dansait... mais .. tout nu
deidara:... tobi.. mon beau tobi! t’es tu en train de me dire que itachi i dansait dand un bar...euhm dans un bar de danseurs tout nus toi?
tobi: je sais pas, mais je sais que c’est ça qui faut pas dire ça c’est le secret d’itachi
deidara: oh bin, l’affaire est bonne! l’affaire est bonne!!
itachi: bon!! *sits on bird* let’s a go mon dei!
deidara: heh, toi t’en, hehe, t’en a tu profité pour euhh tsé veux dire?
itachi: hein?
deidara: mais non mais quand t’était en haut toute a l’heure ta tu mis d’la musique pis tout ou euh
itachi: ben voyon? j’aurais pas dut te laisser tout seul avec le p’ti pas fin, t’es rendu aussi perdu que lui
deidara: nonon, j’me comprend..
itachi: ben t’es ben chanceux- hey on y va tu qu’on r’viennent?
deidra, looking at tobi: quand on pense connaitre quelqu’un hein!
itachi: mais non mais c’est ben sur que je me vente pas d’avoir ça dans ma famille tsé
deidara: c’est ben certain :)
tobi: je l’ai dit
*itachi looks back, worried*
itachi: de qui tu parlais toi dei?
deidara: euhm,, je sais pas
itachi: tu parlais de tobi?
deidara:..... oui
tobi, getting closer: que nous autres la on a le même pénis
*itachi looks fucking euxhaused*
part two in two seconds
1 note · View note
tunglo · 2 years
Note
❤️❤️ Tunglo!! i need you to know that you're lovely and it's been roughly 1 year and a half since i joined lé stair warts fandom and your obikin and dinluke fics are the one constant in my life that i keep coming back to and reread over and over again. Hope you're having a wonderful day and getting into good mischief!!
(side note but Magnum PI 👀👀👀)
<333 You are way too kind - but it totally made my day!! :D (Though how has it been a year and half already, it does not feel any time at all!)
This week I've been mostly arguing debating with people on Twitter. Pointless, but great for letting off steam.
(I blame my mother! We were staying at my parents for the week and she had the first series on. I can never resist flares. xD)
7 notes · View notes
javieralonsocx9aaw · 3 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Detalles del buque patrullero Oceánico LÉ James Joyce (P62) que paso a estar atracado unos días para dar descanso a su tripulación en el muelle de trasatlánticos partiendo en el día de hoy lunes hacia Irlanda.
LE JAMES JOYCE  fue construido en el año 2015 es un buque del segmento de al marina de Irlanda. Su número IMO  9614672 y el número MMSI actual es 250003146. El buque tiene el indicativo numeral EIYZ. El peso muerto de verano es 779 DWT. LE JAMES JOYCE navega bajo la bandera de Irlanda Homónimo James Joyce, novelista y poeta irlandés: Constructor Babcock Marine Appledore, North Devon. Inicio de la construcción en noviembre de 2013 botado al mar el 23 de noviembre de 2014 bautizado el 1 de septiembre de 2015 fue su encargo el 1 de septiembre de 2015  En servicio Si y operativo Patrullero oceánico P62.
(Características generales)
Clase y tipo Buque de patrulla costa afuera clase Samuel Beckett Desplazamiento 2.256 toneladas Estándar Longitud de eslora 90,00 m (295,28 pies) Haz de manga  14,00 m (45,93 pies) Velocidad Crucero de 15 nudos (28 km / h; 17 mph) 23 nudos (43 km / h; 26 mph) máximo Alcance 6.000 nmi (11.000 km; 6900 mi) Complemento 54 (44 tripulantes + 10 aprendices)  Armamento1 × cañón OTO Melara 76 mm Cañón Rheinmetall Rh202 de 2 × 20 mm 2 × 12,7 mm HMG4 × 7,62 mm GPMG.
1 note · View note
jade-curtiss · 10 months
Text
Ayyyyy po le temps de lire des post ici c le business à temps pleeeeeein pis on retire des biiiiiig loaaaad comme woooahhh atta peu la la.
0 notes
chic-a-gigot · 1 year
Photo
Tumblr media
La Mode illustrée, no. 22, 28 mai 1865, Paris. Toilettes de Melle Lise, 17, r. Nve. St. Augustin. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Description de toilettes:
Robe en toile écrue très-pâle. — Le bas de la jupe est bordé avec une corde en laine rouge, remontant sur toutes les coutures réunissant les lés; au-dessus de cette corde, c'est-à-dire sur le bord de la robe, se trouve une guirlande de coquelicots avec feuilles, et tiges, le tout brodé en laine. La jupe est nouée par devant avec une cordelière de laine rouge. Corsage blanc, en nansouk, brodé au point russe, en laine rouge. Paletot pareil à la robe, bordé et brodé comme la robe. Chapeau rond en paille d'Italie avec grande plume blanche et petite plume rouge. Gants nuance chamois. Ombrelle blanche recouverte de dentelle noire.
Robe en foulard lilas, festonnée par devant depuis les pieds jusqu'à la taille, avec des boutons en passementerie lilas, ornés de perles blanches. Au-dessus de l'ourlet de la jupe (cet ourlet a seulement 3 centimètres de largeur) se trouve une légère broderie en lacets lilas, très-étroits, mélangée de perles blanches. Corsage montant, orné d'une basque en forme d'habit, entièrement faite en passementerie lilas, mélangée de perles blanches. Le corsage est boutonné devant jusqu'au cou. Grand bournous en dentelle de laine blanche. Chapeau en tulle lilas, brodé en perles blanches, orné d'une très-courte frange en marabouts lilas qui entourent le visage. Ce chapeau a été dessiné chez Mme Aubert, modiste, rue Neuve-des-Mathurins, 6.
Dress in very pale ecru canvas. — The bottom of the skirt is edged with a red woolen cord, going up on all the seams joining the lengths; above this cord, that is to say on the edge of the dress, is a garland of poppies with leaves and stems, all embroidered in wool. The skirt is tied in front with a red wool cord. White bodice, in nansouk, embroidered in Russian stitch, in red wool. Overcoat similar to the dress, bordered and embroidered like the dress. Round Italian straw hat with large white feather and small red feather. Chamois shade gloves. White umbrella covered with black lace.
Dress in lilac scarf, scalloped in front from the feet to the waist, with lilac trimmings buttons, adorned with white pearls. Above the hem of the skirt (this hem is only 3 centimeters wide) is a light embroidery in very narrow lilac laces, mixed with white pearls. High bodice, adorned with a basque in the shape of a coat, entirely made of lilac trimmings, mixed with white pearls. The bodice is buttoned in front to the neck. Large bournous in white wool lace. Hat in lilac tulle, embroidered with white pearls, adorned with a very short fringe of lilac marabouts which encircle the face. This hat was designed by Mme Aubert, milliner, rue Neuve-des-Mathurins, 6.
67 notes · View notes
minicachalot · 7 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Ouais ben, j’ai voulu faire un truc plus «sérieux» genre.. bon en tout cas. cé çô lô. À continuer peut-être ? MYSTÈRE.
5 notes · View notes
alexar60 · 4 years
Text
La chute
Tumblr media
Sa décision était prise, Martin ira visiter une demeure abandonnée aussi considérée comme  hantée par le voisinage ou les légendes locales. On raconte avoir aperçu plusieurs fois le fantôme d’une femme danser à la lumière d’une bougie imaginaire. Les plus sceptiques parlent d’une farce d’étudiants ou de jeunes désœuvrés afin d’avoir un squat pour des fêtes improvisées. Tandis que les plus crédules croient en une autre histoire. Celle d’une femme disparue et qui hanterait encore la maison. Fan de
paranormal et créateur d’une chaine d’exploration urbaine sur internet, Martin voulait en savoir plus. Alors, il passera une nuit dans cette maison afin de savoir si cette légende est exacte. Pour ne pas être dérangé par quelques blagueurs, il ne prévint personne. En effet, la dernière exploration nocturne de ce genre tourna au vinaigre à cause d’abonnés qui voulurent participer à sa vidéo. Il en garda une animosité de s’être fait roulé en perdant au passage quelques amis à l’origine du canular.
Après avoir garé sa voiture, il alluma une caméra accrochée à son épaule à l’aide d’un bras articulé et, marcha une dizaine de mètres le long d’un terrain entièrement en friche. Puis il escalada un portail rouillé et commença à s’aventurer dans le jardin devant une maison qui devait être magnifique quand elle était habitée. Auparavant, Martin s’était renseigné. La maison était abandonnée depuis près de quarante ans. A la mort du dernier propriétaire, les héritiers se disputèrent au sujet du prix pour la revendre, de même elle avait déjà une sale réputation et figurait sur la liste des lieux maudits de la région. Alors, la propriété ne fut jamais vendue, abandonnée et oubliée par les héritiers peut-être morts depuis.
C’était une maison ordinaire avec un étage et seulement quelques pièces. Il était difficile d’imaginer quelqu’un entrer dedans tellement les ronces et les hautes herbes s’imposèrent autours. Toutefois, Martin réussit à trouver une entrée après avoir éclairé la façade avec la torche de sa caméra. Pendant qu’il avançait difficilement, il n’arrêta pas de parler, expliquant chaque geste, il détailla aussi ce qu’il vit. Dans son sac à dos, une seconde caméra était à sa disposition au cas où la première s’éteindrait faute de batterie. Il présenta ensuite à la caméra, un détecteur EMF qui est censé réagir en cas de rencontre avec un esprit. Dehors, à part sa voix et ses pas, on n’entendit rien, un calme complet. Même les voitures se taisaient à leur passage sur la route. Cette ambiance ne rassura pourtant pas Martin qui avoua ressentir un malaise en entrant dans la bâtisse.
La porte entrouverte fit un long grincement. Elle racla le sol, gondolée par l’humidité et le manque d’entretien. Il sursauta en se retrouvant nez-à-nez avec un renard ; la gueule ouverte, il le surveillait au point de garder la patte en l’air comme s’il était à l’affut d’une proie. Martin se rassura en réalisant que l’animal était empaillé. Il ornait un meuble rongé par la moisissure et les toiles d’araignées. La caméra parcourut le salon dans son intégralité. C’était étrange mais il comprit que son entrée était celle d’une ancienne terrasse. Elle n’était pas la principale. De nombreux détritus jonchèrent le sol. Martin exclama sa crainte de croiser un rat ou une autre bestiole de ce genre. Toutefois, il avança, puis s’arrêta en appelant les esprits. Il se présenta, dit être bienveillant et demanda s’ils étaient d’accord de faire un signe pour prouver leur existence. Le silence régnait, Martin pouvait entendre sa propre respiration. Une chouette hulula dehors. Le détecteur resta muet.
De temps en temps, il s’arrêtait sur un objet ou un détail comme une photo, un cahier qui trainait. Il sourit en découvrant la télévision d’un autre temps, persuadé qu’elle était en noir et blanc et n’a jamais connu nos chaines actuelles. Il parla de l’état des murs recouverts par endroits d’une énorme tache de moisissure. Dans la cuisine, l’évier était devenu le repaire d’une énorme araignée. Il frémit en la voyant réagir et se cacher derrière le meuble décoratif. Puis, il continua son exploration tout en sollicitant les fantômes de se faire connaitre. Seulement, ils ne semblèrent pas motiver à lui répondre.
Soudain, la lumière du détecteur changea de couleur en passant du vert au rouge. Il clignotait indiquant une anomalie électrique. En bougeant, Martin s’aperçut que cela semblait venir des escaliers. Alors, il décida de monter à l’étage bien que les marches ne semblèrent pas solides. Il marcha lentement, sa caméra toujours en action. Chaque fois que le bois craquait sous ses pieds, il s’arrêta et tâta de la pointe du pied la solidité de la marche. A mi-chemin, il s’arrêta, persuadé avoir entendu une voix de femme. Cela ressemblait à un chuchotement. Il appela la personne sans obtenir de réponse. Puis voyant que le capteur grésillait toujours, il reprit la grimpette jusqu’à arriver à un couloir qui faisait la longueur de la maison.
De chaque côté, plusieurs portes se présentèrent. Il entra dans la première pièce, continuant son monologue. Il exprima son ressenti, l’atmosphère sembla subitement suffoquant. Il fut pris de malaise comme si son corps demandait de quitter immédiatement la maison. Il marcha entre les décombres, constata avec effroi dans la chambre que le plafond s’était effondré. Dès lors, il entra dans la seconde chambre. Le papier-peint rongé par les champignons se décollait en partie. D’ailleurs quelques lés étaient repliés à moitié. Le jeune homme expliqua à ce moment que le détecteur passait au rouge. Il tendit la machine afin de le filmer. Il entra au milieu de la pièce occupée principalement par un lit et une simple armoire. Doucement, il fit un tour complet dans le but de filmer l’intégralité de la chambre. Il espérait filmer un détail qu’il pourrait voir plus tard en visionnant chez lui. Toutefois, il s’attarda sur la coiffeuse, légèrement apeuré par lumière de sa caméra dans un miroir sale. Il s’approcha pour la fouiller, ouvrit une boite à bijoux sans valeur. Il présenta ensuite une brosse recouverte de poussière. Puis il fit demi-tour, gêné en partie par une forte odeur de renfermé que le meuble dégageait.
Tout-à-coup, un chuchotement vint à son oreille. Martin se retourna mais ne vit personne. Il garda le silence, espérant entendre encore cette voix. Il pensa à un chant. Puis, il appela de nouveau ; il chercha à rassurer même s’il sentait le stress l’envahir. Il savait qu’il ne risquait rien en cas de rencontre. Sans réponse, le jeune homme sortit de la pièce mais à peine le pied posé dans le couloir que le murmure revint. Cette fois-ci, Martin filma la preuve de l’existence d’une entité dans cette maison. Sur le mur, la moisissure avait pris une forme féminine. La silhouette gesticulait, elle dansait les bras en l’air. Ses mains agitèrent des doigts longs qu’on devinait fins. Le fantôme soupira un chant. Martin frissonna tellement il fut ému de rencontrer enfin un spectre. De plus, ce dernier sembla l’appeler car dans les gémissements il crût entendre son nom. Gardant la caméra fixée sur l’ombre en plein mouvement, il avança et quand le craquement résonna, c’était trop tard.
La chute fut rapide et terrible. Le plancher moisi ne résista pas au poids de Martin. Il tomba avec un tel fracas que le plancher de la salle à  manger ne résista pas non plus. Ainsi il se retrouva étendu sur le dos dans une sorte de faux trou secret sous le plancher. Le jeune homme essaya de se relever. Seulement ses jambes ne répondirent pas. Il comprit s’être cassé quelque-chose, espérant que la colonne vertébrale ne soit pas touchée. Cependant, il put remuer les bras malgré la douleur. Martin, essaya de remonter à la surface. Il n’y avait pas grand-chose, juste un mètre, pourtant, ce fut compliqué voire impossible. Martin fit parcourir l’éclairage de la caméra sur ses jambes qui le faisaient souffrir terriblement. De plus, il repéra une tache sombre sur son pantalon à hauteur du tibia. Il angoissa à l’idée d’une fracture ouverte, surtout avec toute cette saleté autours de lui. Après avoir repris ses esprits, il sortit son téléphone, malheureusement le smartphone était inutilisable car pas de réseau.
Martin se demanda pourquoi il avait décidé de ne prévenir personne de son périple nocturne. Il sentit les larmes jaillir se voyant mourir bêtement. Il appela à l’aide espérant qu’un squatteur soit dans le coin. Il espéra que la silhouette était un jeu et non un vrai fantôme. Mais personne ne répondit, laissant le silence planer dans ce qui restait de la maison… et un léger chuchotement.  Martin dirigea la caméra dans sa direction, il ne savait pas si elle pouvait encore filmer mais au moins, la torche fonctionnait toujours lui permettant de voir autours de lui. Le chuchotement venait de ses pieds. Il fixa, insista sur un objet étrange. Puis il se mit à crier en réalisant qu’il s’agissait d’un corps. Le cadavre momifié n’était qu’à quelques centimètres de lui. Il ne bougeait pas. Ses dents s’étalaient sur sourire grimaçant provoqué par le rétrécissement des lèvres. En voyant les cheveux extrêmement longs, Martin devina qu’il s’agissait d’une femme. Peut-être le fantôme venait de réapparaitre. Etre si proche d’elle, l’horrifia. Il fut épouvanté à l’idée qu’elle ouvre tout à coup les yeux ou attrape de ses doigts osseux et ses ongles longs, ses chevilles pour s’approcher et l’enlacer. Il dévisagea ce corps inerte pendant un long moment. Il garda le silence, préférant ne pas la réveiller. Le cadavre conserva la même position, la tête dans sa direction,
Comprenant qu’il ne lui arriverait rien, Martin retenta d’évacuer l’endroit. Le bois poisseux et en lambeau s’effrita au contact de ses mains. De plus, chaque mouvement fut douloureux. Au-dessus, le trou ne présageait rien de bon, il vit le plafond de la chambre et comprit qu’il était susceptible de s’effondrer à son tour. Il eut un mal fou à se dégager à la force des bras, regrettant ne pas faire de musculation. Il parvint péniblement à remonter dans la salle à manger. Puis, il rampa du mieux que possible entre les meubles et les merdes qui trainaient au sol. Tout collait à ses fringues comme de l’eau sur une éponge. Enfin, il retrouva le salon. Le renard, toujours la gueule ouverte semblait attendre le bon moment pour lui sauter à la gorge. Cependant, il ne se soucia pas de cette empaillé et sortit au milieu de la cour après s’être frayé un chemin à travers les ronces. Il s’arrêta souvent en raison de la douleur immense qu’il ressentait quand il bougeait les jambes, d’ailleurs les larmes jaillirent à force ne plus la supporter.
Blessé, fatigué, Martin reprit son souffle avant de hurler à l’aide. Bien entendu, il n’obtint aucun secours. Dès lors, il reprit son calvaire en rampant jusqu’au portail. Il se demanda comment le franchir. Derrière lui, il n’écouta pas les chuchotements ni ne regarda la silhouette qui dansait à la fenêtre au clair d’une lumière inexistante. Ce n’est que le lendemain vers midi, qu’un couple de randonneurs découvrit Martin. Il était encore en vie mais inconscient, allongé le long des barreaux de la grille. Il a eu beaucoup de courage à se trimbaler avec deux jambes cassées. Sur ses indications, les gendarmes découvrirent le corps momifie. Apparemment, il était là depuis longtemps, très longtemps. On n’a jamais su qui c’était.
Alex@r60 – mai 2020
Photo de Sergio A Angeles
23 notes · View notes
lamergelee · 4 years
Text
“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 38]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37] Jour 38 : le corbeau. Quoi ? Plaît-il ? On sonne encore ? Chez lui ou chez le voisin ? Non, chez lui ! Une erreur ? Le relevé d’eau ? Un duo de Jéhovah ? Ou peut-être la voisine ? Oui, la caissière du cinquième ! Sûrement qu’elle lui ramène son masque, depuis le temps ! Carrefour a pu leur en fournir des vrais en dotation ? Si ça se trouve elle apporte aussi un petit quelque chose pour dire merci : « Ah m’sieur F. vous m’avez bien rendu service, vous pouvez pas savoir ! Tenez, c’est du gâteau de Battenberg ! Oui, c’est la semaine anglaise chez Carouf, je me suis dit ça vous ferait plaisir ! J’ai aussi pris du kirch, ça va bien avec ! On s’en jette un petit verre ? En tout bien toute distance ! » Bon Dieu c’est sûr c’est elle ! Mais il n’est pas coiffé ! Vite, un peigne ! Où est son peigne ? Tant pis, avec les doigts ! Et les dents ? Il ne s’est pas brossé les dents ! J’arrive !  j’arriiiiiivee ! roucoulait-t-il en déblayant la table de tout le chantier. Une seconde ! Il lissa une dernière fois sa mèche sur le front presque chauve, et serra sa ceinture de kimono. Dans l’œilleton, personne… Mais l’œilleton était sale, et sur le palier il faisait sombre. Gustave entrebâilla doucement, passa une tête. Personne non plus. Quoi, elle était rebarrée déjà ?... J’ai mis trop de temps, se désola-t-il. Et il tendait le cou en vain vers l’escalier. Mais alors, comme il allait refermer, son regard rencontra quelque chose à ses pieds. Une tache blanche sur le paillasson. Il cligna les yeux, se baissa pour voir, c’était une boule de papier. Il hésita un instant, puis partit à la cuisine chercher sa paire de Mapa roses qu’il enfila jusqu’aux coudes en les faisant claquer comme un proctologue. Il déplia la boule. Mauvé Fransais, je te voie ! Si tu continu té mise en dangé d’autrui, gare. Lé gros cochons de ton espaice, ca saigne lontemps… 1ere somation. Signé : Furax Gustave fut comme deux ronds de flanc. Il restait sur le pas de la porte avec le fafiot dans la paume du gant, horrifié. Un corbeau ! Un corbeau dans l’immeuble… Et il ne put s’empêcher d’avoir en tête l’image de l’oiseau posé souvent sur le toit d’en face, qui le regardait de son gros œil tandis qu’il épouillait son plumage noir. Un corbeau d’accord, mais de quoi le blâmait-on au juste ? C’était la question qui à présent travaillait Gustave. Car c’est le propre des délations de nous faire sentir toujours vaguement coupable, fût-ce seulement d’exister. Et lui, Gustave, qu’est-ce qu’il avait fait de mal pour déclencher une telle ire ? Il respectait pourtant à la lettre le confinement… Oh, bien sûr, il y avait eu cette urgence humanitaire l’autre soir qui l’avait jeté dehors un peu tard, jusqu’au petit matin, c’est clair que ce n’était pas bien malin… Est-ce que c’était ce que lui faisait payer ce Furax, en termes aussi violents ? Et d’abord qui signait ainsi : Furax ? Gustave passa en revue toutes les têtes de l’immeuble qu’il se rappelait, essayant de deviner qui endossait le mieux le rôle. Il passa une partie du jour dans de mauvaises dispositions. Tantôt le papier qu’il froissait et défroissait dans ses gros doigts le faisait pouffer, tantôt il le rendait vraiment soucieux. Il le désobligeait aussi, plus qu’il ne voulait l’admettre : « gro cochons », avec même la marque du pluriel pour lui tout seul, c’était tout de même blessant ! En tout cas ça montrait l’idée qu’avaient certains de son extérieur, voire de toute sa personne… Du coup, est-ce que ça ne pouvait pas venir de la voisine du cinquième, est-ce qu’il avait été mufle avec elle ou quoi ? Mais non, il ne lui avait parlé qu’une fois, d’ailleurs il n’avait presque rien dit d’intelligible, il s’en souvenait, il avait voulu causer politique mais ça ne sortait pas dans le bon ordre, toutes les phrases s’embourbaient, alors c’est vrai elle l’avait regardé comme ces gens un peu curieux bien qu’inoffensifs qu’on engage aux guichets des préfectures, mais enfin elle n’avait pas eu l’air non plus d’une MeToo devant le porc à balancer. Il aurait bien pris un petit remontant là, mais il était à court, et avec ce corbeau il n’osait plus sortir en courses. Il envisagea de se couper une rondelle de saucisson mais à la perspective de bouffer maintenant du cochon, il blêmit. Bref, il devait se défendre. Le commissariat étant trop loin et sans doute pris d’assaut par les contestataires de contraventions, il eut l’idée d’aller sonner chez le flic du troisième pour lui demander d’agir. Il chaussa son masque artisanal et remplit à tout hasard une attestation de sortie. Motif coché : convocation judiciaire ou administrative. Le policier, un grand gaillard velu coiffé en brosse, se dressait dans l’encadrement de son entrée en pyjama deux pièces et mules assorties de chez C&A, il était justement en repos, il examinait le message du corbeau qu’il tenait au bout d’une grande pince à cornichons. Un malinois adulte grondait en frissonnant derrière ses jambes, lesquelles obstruaient médiocrement le passage, Gustave pas rassuré respectait très exagérément la distance sociale. À l’intérieur, Florent Pagny s’égosillait qu’on n’aurait pas sa liberté de penser. – La ferme, Sultan ! Vous en faites pas, il vous fera rien, il est dressé. Vous dites que vous avez trouvé cette merde sur votre paillasson ? – Affirmatif. Ce matin même, sur les coups des 9h. Je le sais parce que c’était encore « Bourdin Direct » sur BFM. – Hum, ça fait déjà un bout. Vous auriez dû venir de suite. Les premières heures qui suivent un crime sont déterminantes dans l’enquête. – Ben, j’ai d’abord voulu téléphoner au commissariat, mais c’était tout le temps le répondeur. C’est là que j’ai pensé à vous… – Je vois, je vois… Et le flic tournait le papier au bout de la pince sous l’ampoule de l’entrée, il l’approchait puis l’éloignait des yeux. Il renifla la chose, y goûta même. – Vous avez collé vos empreintes là-dessus ? – Heu, ben, au début je l’ai attrapé avec des gants de vaisselle, mais après j’ai dû les enlever parce que je sue dedans, ça me fait de l’allergie… – N’empêche, le coupa le FDO en se grattant lui-même le pli inguinal, il va falloir qu’on prenne vos paluches. Pour pouvoir vous éliminer, vous comprenez ? Gustave comprenait, mais il se demandait : – Vous avez tout le matériel qu’il faut ici ? – Système D, mon vieux. On utilisera le toner de l’imprimante pour la poudre. Vous poserez vos doigts dedans, et vous les presserez sur une feuille A4. On fera votre ADN aussi, j’ai des coton-tige et un microscope binoculaire qui vient de Nature & Découvertes. J’ai pas pu l’offrir encore à mon neveu, à cause du confinement. – D’accord, mais les empreintes sur la lettre du corbeau, et les traces biologiques, vous allez prélever ça comment ? – Écoutez-moi bien, la partie civile ! si vous voulez des résultats c’est moi qui mène l’enquête, ok ? Que ce soit bien clair entre nous, je veux pas d’interférences ! – Heu, oui… c’est entendu, déglutit Gustave qui n’en menait pas large, d’autant que le malinois dressait toutes ses oreilles et grognait de plus belle en montrant le rose des gencives. Obispo s’agitait aussi au fond du corridor, il couinait affreusement parce qu’il devait s’être fait mal au genou, expliquant qu’il était tombé pour elle (turututu). – Vous avez des ennemis ? Des gens qui pourraient vous vouloir du mal ? dit le policier d’un air pénétré, après quelques secondes, fronçant la broussaille vierge de ses sourcils charbonneux. Gustave attendit pour répondre que l’autre se penche pour rallumer la minuterie du palier, s'assurant qu’il ne lâchait pas le collier du chien. – Non, pas que je sache. À part mon père et le receveur des impôts, comme tout le monde ! ricassa-t-il, mais le policier ne rit pas. – C’est visiblement quelqu’un qui vous connaît bien… – Ah, à quoi vous voyez ça ? – La comparaison animale, c’est quand même proche. Ce doit être un voisin qui vous croise tout le temps. – Ça paraît évident, grinça Gustave à deux doigts de se vexer. – On ne se fie pas aux évidences dans une enquête, mon vieux. Les faits, rien que les faits, et les preuves ! voilà sur quoi on se fonde. – D’accord, dit Gustave qui là-dessus était d’accord. – Remontez chez vous jusqu’à nouvel ordre, et enfermez-vous à double tour. Je me mets en chasse, je viendrai vous voir dès que j’ai du neuf, ou d’autres questions. N’ayez pas peur, je vais le trouver moi, celui qu’a fait le coup. – Bon eh bien… merci. Je me tiens à votre disposition, hein… Au fait, vous êtes dans quoi exactement à la brigade ? Les stups, le grand banditisme ? – Service fourrière. Mais vous en faites pas, on fait pas mal de formations. Gustave rentra chez lui à la fois rassuré et plus soucieux. Le long des marches encaustiquées qui conduisaient à son étage, une conjecture atroce venait de lui traverser l’esprit à la manière d’une balle de LBD : et si le corbeau, c’était le poulet ? (À suivre).
5 notes · View notes
editions-nous · 5 years
Text
Tridents, de Jacques Roubaud, par Jacques Demarcq
Tumblr media
L’écriture au trident
Il est rare qu’un poète invente une forme fixe, aux règles suffisamment claires pour être transgressées. L’Oulipo n’a pas cherché à créer des formes poétiques ou romanesques ; il a expérimenté des techniques de (ré)écriture, ce qui est d’un autre ordre. Les œuvres limites que sont Cent mille milliards de poèmes de Queneau ou La Disparition de Pérec sont d’ailleurs restées sans suite notable. Pour qu’une forme s’impose en tant que telle, il faut que le laboratoire débouche sur une production. Le sonnet est un bon exemple : initié vers 1235 par des rimeurs de la cour de Frédéric II en Sicile, il ne s’est répandu qu’après avoir été repris par Dante dans Vita Nova, puis Pétrarque dans le Canzoniere, tous deux magnifiant la forme en lui attachant un sujet idéalisé : Béatrice, puis Laure. On connaît la suite : la Pléiade, Shakespeare, etc. Jacques Roubaud a de la chance : curieux de tout, il a beaucoup lu et traduit. Il a des savoirs, de l’imagination, des doutes, de la profondeur, de l’humour, de la persévérance dans ses projets et de l’expérience comme expérimentateur. En 2000, « sortie de millénaire », à 69 ans, il imagine « le premier trident », qui s’autodéfinit : « vers un : cinq syllabes / vers deux : trois / vers trois : cinq syllabes » (p. 7, n°1 ; les références suivantes à l’identique). Tout de suite, s’impose un thème : le temps qui érode le corps et l’esprit. Poème 2, « eau » est le titre en gras, et les vers : « sable sable sa / ble sous / sable sape sable ». Le vers 2 est bientôt défini « le pivot / sur lequel tournera le trident » (22, 66), qui peut se lire à l’envers : « sable sape sable / ble sous / sable sable sa » en un bégaiement inachevé qui est celui de la mémoire. Les mots se cherchent parfois jusque dans la contemplation qu’ils rendent dynamique : « peurpillent, parpillent / s’éparpillent / s’ébarbillent nuages » (74, 265). Les e muets, certes : « mais je compte comme / si j’étais / sous Hugo encore (112, 420). Autre définition, celle du sujet qu’inspire la forme : « l’instant parenthèse / qui s’entr’ouvre / déployant le mètre (11, 18). Illustration : « ce poème // aurai-je eu le temps / de le dire / avant de le taire ? » (64, 226). Le trident est dérivé de la tradition poétique japonaise qui a déjà beaucoup inspiré Roubaud ; du tanka plus précisément, composé d’un hokku de 5 + 7 + 5 syllabes, parfois détaché en haïku, et d’un distique de 7 + 7 : « par condensation / un trident / confine un tanka » (85, 312) ; « renverse un tanka / et de trente / et un livre treize » (179, 686). C’est l’occasion de méditer à nouveau sur des classiques : Bashô, qui a joué de son nom signifiant « bananier » et continue d’étonner : « feuilles trempées d’encre / fruit étrange / pour un bananier » (256, 989) ; ou un célèbre haïku de Ryokan, qui dit à peu près « le rossignol, son chant m’a sorti d’un rêve, le riz du matin », et griffe plus vif traduit en trident : « ougouissou no / grains, issues / hérissant harasse » (111, 415) ; ou Sanekata Shû : « je ne connais pas / ton chant, ô / toi, coucou, passons » (168, 643). Roubaud aussi est attentif aux zozios, observant leur disparition : « la fenêtre ouverte / dix fois moins / d’oiseaux qu’autrefois » (236, 908), ou se souvenant de Queneau : « zairs, zeaux, zondes, zherbes / et zétés, / zautomnes, zOiseaux » (513, 2035) – ce bref zézaiement, la probable amorce d’une kyrielle en z parue récemment dans la revue Po&sie. La forme restreinte, que Mallarmé nommait action, n’est pas un carcan. Paradoxalement, « la difficulté / du bref : c’est / si dur de l’emplir » (320, 1246). La restriction coupe court aux complaisances du discours : « qui sait trop bien dire / ne sait plus / comment ne plus dire » (169, 647) ; « poésie // s’opposer au monde / bavard d’un / arrêt de volée » (48, 163). Le Japon est également présent par des notes de voyages, où la trivialité peut croiser la tradition : « vieil ainu gelé / ice cream cone ! / rêve fuji-forme » (237, 912 ; les Ainu, un peuple du nord du Japon). S’y rencontre aussi l’inscape de Hopkins, cette singularité de chaque chose-être que saisit l’instress poétique : « la Fumée-Fuji / à la fois / inscape et instress » (248, 957). Nombre de poèmes se réfèrent à la littérature anglaise, comme ce vers final de Milton dans sa pastoraleLycidas : « to morrow to fresh / woods and past / ures new. voilà. dit. » (57, 198), où la coupe du vers pointe le passé, « past », dans le lendemain verdoyant annoncé. Une série « Shaking Zuk » taquine Zukofsky, dont Roubaud traduit en 2003 un poème fait de notes numérotées (inTraduire, journal, Nous, 2018) et lit la traduction de 80 Flowers par Abigail Lang (80 Fleurs, Nous, 2018). Zuk est confronté à Lewis Carroll : « ‘no smiling mouth with / out a face’ / except in Cheshire » (353, 1377), ou à Edgar Poe : « corbeau ‘exquisite’ / beau-noirceur / braillant‘nevermore’ » (355, 1384). Reviennent en mémoire des poèmes brefs de William Carlos Williams : ses bruants fouillant les feuilles sèches (46, 156) ou sa brouette rouge (138, 522). Le trident apprécie moins certains poèmes trop longs : « Olson, pompous ass / projecting / Maximal ennui » (416, 1631). Aux lectures, se mêlent là aussi des souvenirs de séjours en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Un troisième domaine non-étranger à Roubaud est la langue du « trobar// chante, rossinhol / chante, toi / qu’on ne ‘trouve’ plus » (60, 212). Les souvenirs retrouvés du sud de la France, où il a passé son enfance, sont parmi les plus nombreux avec les choses vues à Paris. Une fois vérifiée, la forme fixe peut bouger. Le nombre des syllabes n’est pas plus rigide que pour le haïku, le tanka, voire le sonnet pétrarquien. Le titre donne en général le contexte ou la référence du poème, mais il peut s’ajouter au poème qu’il commence : « ce dont on se souvient // dépendra des modes / de narra / tion dont on dispose » (581, 2298). Il peut être plus long que le texte, comme les 22 (ou 24) syllabes de « “Et dieu créa la femme” Athènes, juillet 1959, cinéma en plein air » préparant « oh ! – frémissement / de la toile / et des spectateurs » (593, 2341). Il existe des tridents doubles, triples, en miroir, avec coda, et même un centuple, « L’Approximatum » (pp. 643-660). Forme dérivée, le pentacle rejoint le tanka, ajoutant deux vers de 6 et 5 syllabes, ou 4 et 5, au tercet. Exemple, extrait d’une série « en train» : « de st raphaël / à paris / seul arrêt Les Arcs- / Draguignan. Le bar dans / la voiture 4 » (38, 121). Au compte des syllabes peut se substituer celui des lettres, générant des mantras rivalisant de vitesse avec Ungaretti : « CIEL D / OUB / LÉ D’OR » (114, 426) ; ou jouant d’une anagramme : « AMÈRE / MER / RAMÉE » (528, 2093). Assoupli ou pas, le trident peut frôler, égratigner, embrocher tous les sujets : citer Tino Rossi (242, 934) au même titre que Mallarmé (963, 232), vibrer d’une enseigne de bar (666, 20-22) ou d’une « lllibellullle » (540, 2136), se moquer d’Apollinaire, « entre sublime an / cien et mir / liton patriote » (429, 1721) comme du slam où « le besoin de rime / a produit / sa caricature » (841, 663). Le trident n’est qu’un instantané sans autre prétention que de retenir l’instant, face au tempus fugit : « je me veux restanque / retenant / les terrains passés » (124, 466 ; restanque : le muret d’une terrasse cultivée dans le Midi), car « composer un poème / n’est rien d’autre / que du jardinage » (259, 1002 ; trident : une bêche à trois pointes). En 2014, atteint d’ostéoporose, Roubaud se venge par le rire de ses souffrances : « dos en porcelaine // pas besoin d’un é / léphant, juste / un pied qui trébuche » (679, 31) ; « je m’éveille // moins de 5 secondes / après je / sais que j’ai eu tort » (683, 49). Approchant de la fin d’un troisième mille et, craint-il, d’« une vie », il avoue, « j’aurais voulu que / les tridents / m’autobiographisent » (900, 992). Autobiographie peut-être pas, mais assurément l’autoportrait du poète en action, délibérément restreinte par sa forme, d’écrire. Il en ressort une esthétique nourrie d’incertitude, de questionnements qui invitent à poursuivre : « composer un po / ème c’est / s’avouer perplexe » (484, 1926). Les tridents sont des cailloux de pensée semés par qui sait qu’il n’y a pas de retour : « être vivant je / suis, ici, / encore, mais / [coda] en ‘fin de droits’ » (560, 2213). Qu’espérer alors sinon qu’un ou plusieurs autres trouvent ces tridents sur leur chemin ? Inventer une forme, c’est l’offrir, dès le début : « don du poème // vous voulez écrire / un poème / en voilà un » (48, 161). Parvenu au 1 800e trident : « beaucoup, dirait-on / mais Issa : / 20 000 haïkus » (458, 1800). À la fin, le doute subsiste : « je ne sais pas si / cette forme / après moi vivra » (802, 511). Il est trop tôt pour répondre à cela. Mais le livre, 1 000 pages, quelque 4 000 poèmes, résiste à une vingtaine d’heures de lectures. Ce ne sont pas de beaux fragments de pensée gravés dans le marbre. Ce sont des poèmes, en équilibre instable sur le papier, des choses-mots qui éveillent la curiosité par leur vitesse, leur vacillement, leur mobilité. Si le lecteur, leur partenaire, remue avec eux, il ouvrira des milliers de boîtes à surprises d’où jailliront une plage de sable, un nuage, des tankas, un bananier, un rossignol, un coucou, une fenêtre, des cônes glacés, des pâtures, un chat du Cheshire, des bruants, une brouette, un cul pompeux, B. B, le TGV, le ciel et la mer, des bars tokyoïtes, une libellule, des restanques, un éléphant et j’en passe, il reste quantité de tridents à saisir et lancer. Jacques Demarcq
Source : Poezibao
https://poezibao.typepad.com/poezibao/2019/12/note-de-lecture-tridents-de-jacques-roubaud-par-jacques-demarcq.html
2 notes · View notes
simonelagrand · 4 years
Text
Warning : ce texte fait intervenir plusieurs langues. Je ne traduirai pas. San konbin. Deal with it.
Fucking violence en France coloniale – épisode 2 – Chants, drapeaux et lacrymo
Hier soir j’ai dodiné mon fils en lui chantant l’hymne des Insurgés de Mada :
« Tjwé mwen, zansèt pa ka mò »
Un bèlè d’une lucidité hardcore. Un champ à clamer pour récolter des fruits mûrs non pollués.
Attention, nos ancêtres nous regardent. Mon objectif chaque matin est de les rendre fiers. Oui. Rien que ça !
Les ancêtres nous surveillent, ils veillent sur nous. Ils sont là
Ils nous ont légué ce qu’ils ont pu. Pleins d’atavismes, de peurs, de craintes, de traumatismes, de blessures, de blès. Ça c’est d’un côté. De l’autre, ils nous ont laissé un héritage de luttes, d’insurrections, de grèves, de combats ouvriers, de dité péyi, de débouya pa péché, de créativité illimitée, de ou wè’y ou pa wè’y en mawonaj sublime.
Alòs, ki sa nou ka fè épi sa ?
On ne peut pas toujours tourner la tête de l’autre côté, en buvant du champagne dans un Suv. Primo on risque un torticolis. Segundo, c’est plus à la mode le champagne, t’as pas reçu le mémo ? : la nouvelle trend sé dlo koko !
Yo pa di’w dlo kaka (t’as dit Tcha ?! Mais oui je t’ai entenduE lol)
Quel est le but de cette pseudo punchline qui veut faire style ? Te rappeler que la malpropreté qui règne dans ce péyÎle doit CESSER.
Au nom des ancêtres. Ceux qui sont partiEs et ceux qui ne sont pas encore néEs.
Au nom des femmes et hommes partiEs, empoisonnéEs. MortEs de cancers et autres maladies du siècle.
Au nom des femmes qui souffrent (littéralement) d’endométriose. Une matrice dépotcholé est une matrice en colère aussi. Elle est en danger, elle est un danger. Watch out !
Au nom de la prostate de Tontons Frantz, André, Aimé, Marcel…
Au nom de celles et ceux qui ne savent pas ce qu’ils font.
Au nom de nos enfants qui savent déjà qu’ils doivent opérer une mutation vitman présé de leurs cellules, leurs neurones, leurs andidan tout neufs, pour ne pas faire que survivre dans ce temps d’effrondrement
Au nom de nos sourires qui voudraient bien retrouver leur place dans nos vies. Car contrairement à ce que les mauvais penseurs pensent, l’ambition de la lutte c’est de vivre mieux. L’objectif c’est le bonheur.
« Tjwé mwen, zansèt pa ka mò »
Allons-nous laisser des gens mal intentionnés marcher sur nos morts ? Sans rien dire, sans agir ? PétrifiéEs dans des postures ataviques qu’il est temps de faire péter.
À quand un ti brulis mental pour repartir sur des bases saines ?
À quand un monument à nos ancêtres combattifs (no offense pour les anciens combattants hein, mais ces guerres-là n’étaient pas mes combats)?
Une amie m’a dit ceci ce matin :
« Je prends conscience des schémas négatifs ingérés depuis l’enfance (penser au pire étant présenté comme méthode ancestrale de survie). C’est toute une île schizophrène qui fonctionne ainsi entre les jouisseurs et les autres ruminant à souhait le négatif. Les deux étant parfois incarnés dans la même personne. »
Il y a tant de blessures qui sont de l’ordre de la maladie, du soin mental, de la fatigue morale.
Pourtant, ce qui est phénoménal chez nous, c’est qu’on a en nous une flamboyance exceptionnelle qui relève presque de l’immortalité. Et comme dit la berceuse de mon fils : Tues-moi si tu veux, un ancêtre ne meurt pas.
Adossée à mes ancêtres, je regarde ce qui se passe. J’essaie de comprendre, de faire mes choix, de soutenir, de relater. Je suis témoin de cette nouvelle époque de soulèvement qui s’ouvre à nous. Mes chroniques ne sont que des confettis de pensée réveillée, mais c’est déjà ça. Je fais mon travail. Et pour mes ancêtres je fais attention de ne pas m’endormir trop longtemps au lambi de la bonne conscience. Pour mes ancêtres je cherche des alternatives à un consumérisme maladif. Pour mes ancêtres j’écris les poèmes des écoles de demain. Pour mes ancêtres je redresse mes peurs pou yo pa chayé mwen. Pour mes ancêtres j’arrose mon jardin avec de l’eau de pluie et j’arrache les mauvaises herbes raziant mes actes fondateurs.
Voilà ma manifestation. Elle ne se fera pas bouffer par le chlordécone. Aucun béké ne la mangera pour la chier au ministère de la pwofitasyon.
Ce n’est pas parce qu’ils ont de l’argent, ou qu’ils ont soit disant réussi que je souhaite qu’ils cessent. C’est parce qu’ils ont volé mes ancêtres, qu’ils les ont tuéEs ; et qu’on les a dédommagés pour ça. Qu’on leur a permis de rester sur les lieux de leurs crimes pour que leurs descendants poursuivent la tradition à leur manière.
Ils diront : c’est pas moi, c’est untel. Qui a demandé une dérogation. Qui plantait de la banane. Etc etc.
Ou lé man pléré ba’w ?
Allez vous saouler ailleurs avec vos petites larmes de ventres pleins.
Vous avez le pouvoir, nous avons des chants, des couleurs, des colonnes vertébrales cérébrales et célébrant leurs ancêtres coûte que coûte.
Chaque génération de militantEs a eu son chant. En 2009 les cœurs étaient blindés. En 2020, les ancêtres ne meurent pas. Je dirais même mieux : ils ne sont pas morts.
Assise aux pieds des immortels j’écris et j’écoute leur Histoire. Leur drapeau a trois couleurs et flotte dans mes cheveux. Wouj Vè Nwè
Wouj Vè Nwè ! crie la louve qui n’a pas peur du berger et qui ne mange pas les moutons. Tu croyais que le loup c’était toi ? Awa
É pwan gad man mòdé’w
Véyé zafè’w
Lajan sé pa sa kè’y sové’w
Awouuuuuuuuu
Tumblr media
1 note · View note