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#pourquoi j'en ai commencé autant ?
marie-swriting · 4 months
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Perte De Temps - Jake "Hangman" Seresin [1/2]
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Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Tu n'arrêtes pas de repenser à ta relation avec Jake, malgré votre rupture.
Warnings : angst, fin triste, Jake est un connard, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2k
Chanson qui m'a inspiré : Things I Wish You Said par Sabrina Carpenter
Assise sur ton lit, tu tiens ton téléphone en face de toi avec la photo de contact de Jake sur l’écran. Tu as un grand sourire à l’idée d’enfin pouvoir lui parler. Tu es actuellement en déploiement donc tu n’as pas pu communiquer avec ton petit ami ces derniers jours. 
Après quelques secondes, tu découvres le visage de Jake et tu vois qu’il est sur son canapé. 
-Hey, je suis désolée de ne pas t’avoir appelé avant, c’est la folie ici, t’excuses-tu.
-C’est pas grave, je suis bien placé pour comprendre que ça peut être compliqué d’appeler.
-Bon, qu’est-ce que tu as me dire de beau ? 
-Pas grand chose, c’est assez calme, dit Jake en évitant rapidement ton regard. En fait, je voulais te parler.
-D’accord, tu veux me parler de quoi ?
-Je… Écoute, commence-t-il, nerveusement et tu te redresses, craignant la suite, je ne sais pas comment le dire alors je vais le faire d’un coup, on devrait se séparer.
-Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?
-Ce n’est pas toi, je te le promets, c’est moi. 
-C’est quoi cette excuse de merde ! t’énerves-tu, perdue. Tout va bien entre nous. Je ne comprends pas pourquoi tu veux tout arrêter. J’ai fait quelque chose ?
-Non, comme j’ai dit, ce n’est pas de ta faute. C’est juste que je veux me concentrer sur ma carrière et…
-Et quoi ? Je suis une distraction ? Tu peux pas avoir une relation et travailler comme un grand garçon ? rétorques-tu, agacée. 
-Je comprends que tu puisses être énervée, mais c’est mieux comme ça, répond calmement Jake, ce qui a le don de te rendre encore plus en colère. 
-Clairement. 
-Y/N, tu es quelqu’un de bien, je ne veux pas que t’en doutes pendant une seule seconde.
La phrase de Jake qui se veut réconfortante te braque un peu plus. Tu ne regardes même plus ton téléphone, un million d’émotions traversant ton corps. Tu n’arrives pas à savoir si tu es plus énervée ou dévastée. Comprenant que ça ne sert à rien d’insister, Jake soupire avant de parler une dernière fois : 
-Je vais te laisser tranquille.
Tu reposes les yeux sur ton téléphone, t’attendant à ce que Jake dise quelque chose d’autre, mais rien. Jake n’ajoute même pas un “désolé” avant de raccrocher, te laissant dans ta chambre, seule et dans un silence lourd. Tu gardes les yeux rivés sur ton téléphone, toujours sous le choc par ce qui vient de se passer. Tu n’arrives pas à comprendre. 
Tu as rencontré Jake il y a environ quatre mois et tout s’est fait rapidement, mais ça ne semblait pas vous déranger. Certaines personnes avaient bien essayé de te prévenir en te parlant de la réputation de Jake avec les femmes, mais tu les avais ignorées. Jake et toi, vous vous étiez tout de suite bien entendus et c’était ce qui comptait. Et puis, tu ne vas pas mentir, il a su te rendre accro en une conversation. Tu avais l’impression que c’était pareil pour lui, que Jake était autant attaché à toi que tu l’étais à lui, maintenant tu en doutes. Ce qui te perturbe le plus dans cette histoire, c’est que votre relation devenait de plus en plus sérieuse, jusqu’à maintenant. Vous vous voyiez dès que vous pouviez, vous aviez même parlé de prendre une maison ensemble. Vous aviez commencé à imaginer un futur ensemble et un coup de fil, Jake vient de tout jeter aux oubliettes. 
Ce soir-là, tu n’arrives pas à lâcher une larme. Tu te dis que tu as sûrement rêvé ce coup de fil. Cependant, le lendemain, quand tu ne te réveilles pas avec le message habituel de Jake te souhaitant une bonne journée, tu prends conscience de la réalité et tu fonds en larmes lorsque tu finis ta journée. Jamais ton cœur n’avait connu une telle détresse, n’ayant rien vu arriver. 
Cinq mois se sont écoulés depuis ce sinistre appel. Tous les soirs, votre dernière conversation tourne dans ta tête, tu repenses à ta relation avec Jake, à la recherche de ce que tu as pu faire de mal et plus tu réfléchis, plus tu réalises que tu as toujours mis plus d’énergie dans cette relation que Jake. Maintenant, tu te trouves idiote pour avoir espéré quelque chose de beau alors qu’on t’avait prévenu que Jake ne savait pas s’engager. Tu pensais être différente. Tu ne l’es pas. Tu te trouves encore plus pathétique car Jake est toujours dans ta tête. Même quand il n’est plus avec toi, il arrive encore à te faire perdre ton temps. 
Ce soir en est encore une preuve. Tu as recroisé Jake lors d’une soirée spéciale pour la Navy. Tu as malheureusement revu Jake et te voilà maintenant allongée dans ton lit à repenser à lui et à cette soirée, mais surtout au moment où tu l’as vu dans le parking en partant, un moment qui ne quittera pas tes pensées pendant plusieurs jours.   
Tu t’es rendue à cette soirée, sans grande conviction. Tu as été accompagné par ton nouvel ami Scott que tu as rencontré lors de ta dernière mission. 
Au début, tu n’avais juste aucune envie d’être là, puis tu as vu Jake et à la seconde où tu as reconnu son rire au loin, tu as voulu fuir la soirée. Scott, en bon ami qu’il est, est resté à tes côtés et a su te divertir. Il a réussi à te faire rire, même si intérieurement, ton cœur se brisait à nouveau. Tu n’as pas parlé de Jake toute la soirée. En fait, tu ne t’es pas approché de lui, tu l’as évité comme la peste. Enfin, jusqu’à ce que ça devienne acceptable de quitter la soirée. À la seconde où la soirée a commencé à se conclure, tu as vite quitté les lieux. En marchant vers ta voiture, tu es tombée face à face avec Jake. Au début, vous êtes restés là, à vous regarder dans le blanc des yeux sans vous parler, puis n’étant pas prête à le confronter, tu as commencé à te diriger vers ta voiture quand Jake t’a retenu.
-Est-ce qu’on peut parler, s’il te plait ?
-Je n’ai pas grand chose à te dire, Jake, avais-tu dit, sur tes gardes. 
-J’imagine que me parler est la dernière chose que tu veuilles faire, mais j’ai besoin de te dire quelque chose.
-Tu en as assez dit la dernière fois, avais-tu déclaré en te tournant pour aller dans la direction opposée à lui.
-Justement, je n’en ai pas assez dit. Tu mérites que je m’excuse.
À sa phrase, tu t’es retournée, choquée. Avoir des excuses de Jake était bien la dernière chose à laquelle tu t’attendais. Tu t’es mis face à lui, les bras croisés sur ta poitrine afin de montrer que tu ne te laisserais pas attendrir facilement alors qu’en réalité, ça te demandait un effort surhumain.
-Je suis désolé d'avoir rompu de cette façon en donnant si peu d’explications. Je suis désolé d’avoir sorti la carte du “c’est moi, ce n’est pas toi”. Ce n’était pas réglo. Et je suis…, avait soupiré Jake, tu mérites de vraies excuses, mieux que celle-ci, mais je me devais de te dire au moins ça. Peut-être que je vais aller trop loin, mais je serais ravi de me faire pardonner comme il faut si on se revoyait un de ces quatre. 
-Jake, je ne pense pas que ça soit une bonne idée, avais-tu refusé en baissant les yeux pendant une seconde. Mais merci pour ce que tu m’as dit, ça fait du bien de l’entendre.
Suite à ta phrase, tu pensais que la conversation était finie alors tu as sorti tes clés de ton sac quand la voix de Jake a résonné à nouveau dans le parking : 
-C’est à cause du gars avec qui tu étais ce soir que tu refuses ? Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?
-Scott ? C’est un ami. 
-La manière dont il t’a fait rire…, avait dit Jake en riant jaune, ce n’est pas l’impression que j’ai eue.
-Pourtant, il n’y a rien, avais-tu répliqué, sur la défensive. Et puis, pourquoi ça t’intéresse ? On est séparés, c’était ta décision, je te rappelle.
-Et c’était con. Tu me manques, putain ! s’était-il exclamé avec un air coupable sur le visage. Tu n’as pas idée. Le moindre détail me fait penser à toi. Quand une de tes artistes préférées passe à la radio, je te revois en train de chanter les paroles, un grand sourire au visage. Qu’est-ce que je donnerais pas pour revoir ce sourire ! avait-il ajouté plus faiblement. Encore maintenant, quand je suis dans la voiture, il m'arrive de tendre le bras pour le poser sur ta cuisse puis, je réalise que tu n’es plus là parce que j’ai merdé. Je m’assure toujours d’entendre tes derniers exploits. J’ai toujours su que tu étais une pilote hors pair et tu continues encore à m'impressionner. J’aurais dû réaliser la chance que j’avais de t’avoir avant de la gâcher. Je n’arrive pas à avancer et je n’arrive même pas à m’imaginer aimer une autre personne que toi, avait avoué Jake avant de faire un pas vers toi. 
Quand tu l’as vu proche de toi, tu n’as pu t’empêcher de regarder ses lèvres, ses lèvres qui t’ont tant manqué. En le regardant avec plus d’attention, tu as bien vu que, lui aussi, il avait voulu te toucher. Ses mains étaient prêtes à prendre les tiennes, mais il s’était retenu, ne voulant sûrement pas ruiner ce moment en agissant encore plus impulsivement. Entendre la confession de Jake a presque réussi à te faire craquer et à te faire oublier la douleur qu’il t’avait causée. Toutefois, tu es restée mutique, sachant que si tu ouvrais la bouche, tu n’aurais su lui résister. D’une voix désespéré, Jake a tenté le tout pour le tout en déclarant une dernière fois :
-Je te jure que si tu me laissais une nouvelle chance, je saurais mieux agir avec toi. Je saurai être l’homme que tu mérites, je ne te briserai pas le cœur. J’ai appris de mes erreurs, je te le promets.
-Jake, tu m’as fait du mal, avais-tu dit d’une voix faible. 
-Je comprends, mais si tu changeais d’avis, je serais toujours libre. Encore une fois, je suis désolé. 
Sur cette dernière excuse, Jake t’a laissé tranquille et tu es monté dans ta voiture, les larmes aux yeux. Tu les as retenues jusqu’à ce que tu aies quitté le parking. 
Malheureusement, ça ne s’est pas passé de cette manière. 
Tu as bien croisé Jake sur le parking, mais il est resté mutique. À un moment, tu as pensé qu’il allait te dire quelque chose, mais il a juste quitté les lieux, un air coupable sur le visage. 
Et te voilà, maintenant, dans ton lit à imaginer les choses que tu aurais aimé qu’il te dise. Malgré ces cinq mois de séparation, tu es toujours aussi désespérée pour son amour. Malgré la douleur qu’il t’a causée, tu te languis d’excuses de sa part, mais surtout, tu voudrais qu’il te veuille encore et même si dans le scénario que tu as rêvé, tu as refusé de revoir Jake, tu sais qu’en rentrant chez toi, tu l’aurais appelé. Tu l’aimes encore et tu souhaiterais que ça ne soit plus le cas. Il joue encore avec tes sentiments alors qu’il ne te parle plus. Ton cœur complote contre toi en te torturant et en te faisant imaginer un Jake qui saurait réparer ses erreurs et être l’homme que tu mérites. Cependant, ça ne sert à rien. Jake ne changera jamais et s’il revenait, ça serait juste pour jouer un peu plus avec tes sentiments avant de te jeter à nouveau. Tu perds ton temps sur des choses futiles. C’est une perte de temps d’espérer qu’il change, c’est une perte de temps de penser aux choses qu’il aurait pu te dire et aux choses qu’il ne te dira jamais. Jake est une perte de temps et tu t’en veux de dédier autant ta vie pour un homme qui ne pense plus à toi depuis longtemps. Tu espères juste qu’un jour tu arriveras à avoir l’esprit plus léger, loin de Jake et de tes sentiments pour lui.
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chifourmi · 1 year
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En ce moment tout va bien dans ma vie sauf avec ma meilleure amie. Depuis que je suis revenue du Canada en janvier, notre relation a complètement changée. On a déjà eu 2 grosses discussions pour qu'elle puisse m'expliquer pourquoi elle m'en voulait. Suite à ça, j'ai bien compris ce que j'avais mal fait et j'ai tout fait pour me racheter. Je ne venais pas assez lui proposer qu'on se voit? Ok. Je lui ai proposé pleins de dates. Elle m'a dit qu'elle trouvait dommage qu'on ne se parle plus autant qu'avant par messages? Je comprends, moi aussi. Du coup j'ai commencé la conversation presque tous les jours ces temps ci.
Sauf que de son côté, elle ne fait plus AUCUN effort. Quand je lui propose de faire quelque chose elle me dit directement "je ne suis pas là tel jour et après 15h les autres jours 😅", genre AUCUN signe de joie ou d'envie, c'est direct je te balance mon horaire avec cet emoji de la mort (elle sait très bien que je le déteste en plus).
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Mais le pire c'est que je n'ose plus rien lui dire parce qu'à chaque fois que j'essaye de comprendre si c'est à cause d'un de mes comportements qu'elle agit de telle ou telle manière, elle dit que je me victimise??? Mais frérot j'essaye de comprendre pourquoi t'es aussi froide avec moi, tu veux que je fasse comment autrement?? Si tu me parles mal et que tu me traites comme de la merde c'est logique que je me demande si j'ai fait quelque chose de mal PTDR. Mais le PIRE c'est qu'avant elle m'avait dit "bah t'avais pas remarqué qu'on était distantes?? Tu faisais exprès de rien voir?" parce qu'elle essayait clairement de me faire comprendre qu'elle avait un problème avec moi. Mais après elle ose me dire que je me victimise parce que je me remets en question?? Alors que c'est elle qui me pousse à me remettre en question??
Puis la dernière fois elle m'a sorti "oui si c'est pour qu'il y ait à chaque fois un climat de tension, j'ai pas trop envie d'aller au concert avec toi" mais meuf oui y a des tensions mais on est obligé de se dire les choses pour avancer et moi j'en ai marre que tu me parles trop mal donc j'ai besoin de te dire les choses, c'est pas de ma faute si tu ne veux pas les entendre et les accepter. Ok oui j'ai fait des erreurs mais moi au moins j'accepte d'entendre les reproches, je me remets en question et j'essaye vraiment de m'améliorer??
Donc je ne comprends pas. Est-ce que notre amitié est totalement fichue pour elle? Est-ce qu'elle avait déjà tiré un trait sur moi avant nos discussions??
J'en ai trop marre qu'il reste ce gros point négatif dans ma vie. Je deviens complètement FOLLE, quoi que je fasse c'est jamais ce qu'elle veut. En plus notre amitié compte beaucoup trop pour moi, c'est vraiment une des rares personnes pour qui je pourrais donner corps et âmes pour sauver notre relation mais j'ai l'impression que c'est absolument pas réciproque pour elle. En plus là dit comme ça on dirait que c'est une meuf bien toxique mais elle n'était pas comme ça avant!! Je ne sais pas quoi penser de tout ça, je ne comprends RIEN et ça m'énerve.
(17/06/2023)
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swedesinstockholm · 10 months
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18 novembre
pire anniversaire de l'histoire de mes anniversaires celui-là il aura une place spéciale dans les lettres à kristen stewart tome 2. l'anniversaire covid de l'année dernière c'était une promenade de santé à côté. ce matin quand je me suis levée maman revenait de chez le fleuriste avec un bouquet de roses roses à la main et j'ai été prise de mélancolie qui m'a plombée toute la matinée, jusqu'à ce qu'elle me demande ça va pas? pendant que j'écrivais sur le canapé, alors je lui ai parlé de la coloc à bruxelles et de la psy qui a reporté notre rdv au mois de décembre mais évidemment elle comprenait pas pourquoi ça me plombait autant et j'ai commencé à pleurer sans plus pouvoir m'arrêter jusqu'à ce que m. rentre de chez son amie a. avec un bouquet de fleurs de leur jardin avec de la bourrache comestible elle m'a dit tu peux la manger ça a goût à huître, mais j'arrivais pas à me réjouir, j'arrivais même pas à faire semblant. elle a commencé à parler de leur petit-déjeuner avec le pain au levain que son père venait de faire cuire dans le four à bois et du concert d'archive de hier soir etc alors que moi hier soir je regardais une série tordue de nathan fielder enfermée dans ma chambre en mangeant du chou kale qui pue parce que maman faisait l'apéro avec le voisin en bas. ils voulaient qu'elle reste manger à midi mais elle a dit non je dois rentrer c'est l'anniversaire de ma soeur et pour la remercier de son sacrifice je suis partie pleurer dans le salon avec le visage enfoui dans le coussin du canapé. quand j'ai senti que les sanglots devenaient trop intenses je suis montée pleurer dans ma chambre sous ma couette pour étouffer le bruit et j'ai pleuré pendant ce qui m'a semblé être des heures. sans interludes dansants comme pendant ma crise du mois de février. c'était une crise uniforme et monopolaire. parfois ça se calmait et j'en profitais pour me moucher et reprendre mon souffle, et puis ça reprenait. parfois je pleurais comme kate winslet au début de the holiday quand elle se morfond sur son crush qui l'aime pas et qu'elle veut se tuer avec sa gazinière dans son cottage, et je me demandais comment la situation pouvait être aussi tragique et comique à la fois. j'étais une tragi-comédie à moi toute seule. mais ça me faisait pas rire. aucune envie de rigoler. trop sérieux, trop tragique. je pleurais tellement que ça me faisait trembler et dans le noir sous la couette j'avais l'impression d'être une petite créature fragile, j'avais l'impression d'être dobby de harry potter.
quand maman est entrée dans ma chambre en m'appelant parce qu'elle voyait pas qu'y avait un gros tas qui tressautait sous la couette et qu'elle en a brutalement retourné un coin en aboyant ça sert à rien de se cacher sous la couette cherche une autre psy si celle-là peut pas te prendre, j'ai commencé à trembler encore plus parce que maman est une SAUVAGE. elle m'a demandé ce que j'avais et j'ai dit j'ai envie de mourir mais comme je parlais depuis sous la couette elle a compris j'ai envie de vomir et j'ai répété non j'ai envie de mourir et c'était de nouveau la tragi-comédie. elle est ressortie de la chambre sans fermer la porte et dix minutes plus tard elle est revenue vérifier si le chauffage marchait en jurant comme une charretière parce qu'il marchait pas de nouveau (la sibylle ouvre ses bouches, elle dit: si votre chauffage ne marche pas, c'est que vous manquez d'amour) alors elle l'a purgé pendant que mon corps possédé se purgeait tout seul sous la couette, on se vidait simultanément de nos liquides superflus, le chauffage et moi, tous les deux dysfonctionnels et froids. peut être qu'en s'occupant du chauffage c'est de moi qu'elle s'occupait, à sa manière. elle est ressortie sans refermer la porte, après m'avoir demandé si je voulais qu'elle me ramène quelque chose de chez delhaize, mais j'ai pas répondu parce que je pleurais trop.
pour me calmer j'ai commencé à me répéter it's gonna be fine you're gonna be fine it's gonna be okay you're gonna be okay I GOT YOU en me caressant doucement la main et en serrant la couette autour de moi pour simuler une présence humaine. j'essayais de m'imaginer que quelqu'un me serrait das ses bras derrière moi, dans mon dos, quelqu'un que je voyais pas, une présence. j'avais tellement envie que quelqu'un s'allonge sur moi et m'écrase de sa présence tout en me faisant rigoler pour dédramatiser la situation avec moi. je sais pas pourquoi je me parlais en anglais. peut être parce que tous les exemples de réconfort que j'ai dans la tête sont issus de films et de séries et non de la vraie vie. alors je copie. ça a marché parce que j'ai fini par me calmer et j'ai sorti ma tête de sous la couette, mis mes lunettes, pris mon ordi et regardé des trucs chiants sur netflix parce que je savais pas quoi regarder. quand elles sont revenues de chez delhaize je suis descendue comme une convalescente et on a regardé le film avec la nageuse qui nage de cuba à la floride parce que j'avais envie de revoir jodie foster totalement mon genre en coach sportive lesbienne no bullshit de 58 ans aux bras bien dessinés. si seulement j'avais une jodie foster coach sportive amoureuse de moi pour me sortir de ma soupe.
j'ai mangé un paquet entier de chips de légumes en répondant à mes messages d'anniversaire, j'ai dit à n. que j'avais fait une crise, pour pas "rester seule dans mon trou," puis je l'ai dit à f., et puis c. a appelé et je l'ai mise sur haut-parleur pour que ce soit maman qui fasse la conversation et pas moi et je les entendais qui trinquaient et discutaient de je sais pas quel champagne dans le fond et j'ai tout de même réussi à ressentir un certain soulagement de pas être à narbonne avec eux. rien que d'entendre la voix aigue de la copine de t. me souhaiter un bon anniversaire m'a émotionnellement épuisée. comme j'ai pas pu faire ma banana cream pie, vu que j'étais trop occupée à pleurer, je leur ai demandé de me faire un gâteau au chocolat parce que je tenais quand même à manger un gâteau et maman m'a offert un bandeau chauffe-oreilles moche et un calendrier de l'avent de lotto parce qu'elle "trouvait ça drôle" et j'ai dit que moi je trouvais ça déprimant, ungrateful bitch. et puis j'ai regardé party girl avec parker posey en me demandant si je devais me lancer dans un master de bibliothécaire, même si ça me donne zéro envie, à faire un master je préfèrerais faire le master de création littéraire de la cambre ou celui de paris 8, pas un master de bibliothécaire, ce que je veux c'est travailler dans une bibliothèque pour pouvoir financer ma vie d'écrivaine, c'est tout.
dans tous les cas, chose positive au milieu du désastre: maman a soutenu mon envie de déménager à bruxelles, elle m'a pas dit de rester ici, même si elle m'a dit qu'elle pourrait pas m'aider financièrement parce qu'elle aide déjà m. et qu'elle peut pas nous aider toutes les deux, ce que je trouve incroyablement injuste, étant donné que m. a déjà un copain qui l'aime, un corps de rêve et un visage tumeur free et qu'elle arrive à gagner de l'argent avec son art, contrairement à moi, parce que plus de gens veulent voir ses jolies fesses que lire mes poèmes qui parlent tous de la mort et de masturbation.
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ayanna-tired · 2 years
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L'amour, le sexe, l'engagement, le futur... c'est pas fait pour tout le monde
Je suis incapable de me lier aux gens.
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C'est un fait, autant je donne tout lorsqu'il est question d'amitié, autant je suis toujours terrifiée à l'idée de me laisser approcher par quelqu'un qui pourrait devenir "spécial" pour moi. C'est chiant. Honnêtement, j'en ai marre... j'en peux plus... je suis fatiguée d'être fermée comme une huître, hermétique, trouillarde. Je me hais pour ça, très fort. Crise d'angoisse, trouillardise, un mauvais mot et "pouf" je prends la fuite, ou m'arrange pour qu'on finisse par me fuir comme la peste noire ! Voilà, j'ai l'impression d'avoir un panneaux "ne m'approchez pas !" autour du cou. Et de toujours décevoir. Pourquoi ? J'en sais rien... enfin... si. J'ai été blessée, dans le cœur, dans le corps, à de trop nombreuses reprises. Mes exigences dépassent le domaine du raisonnable, et je pense qu'inconsciemment, c'est voulu, pour faire fuir, pour ne pas prendre le risque de souffrir. Mieux vaut ne pas tenter que de rater dit-on... Je veux bien que mon inconscient soit d'accord avec ça, mais le conscient en a marre...! Quelques mots et 'hop', c'est fini. J'ai réussi à me faire détester... Alors voilà, j'ai toujours la meilleure excuse du monde... mais p***** ça fait ch*** !
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Et les échecs s'accumulent, les uns après les autres... ça à foiré avec Mori, avec Art, et maintenant, j'ai réussi à me faire haïr de "lui". Je suis vraiment très douée pour ça. Je pourrais/devrais m'excuser mille fois, mais ça ne mènerait à rien. "Ma décision est prise" m'a-t-il dit. Quelle décision ? Est-ce vraiment par choix que l'on s'isole ainsi ? Peut-on choisir d'être seul et malheureux ? Non. C'est une putain de trouille, trop de cicatrices, qui font qu'un jour, un soir, comme ça, on pète un câble et, prit de panique et de peur, on envoie tout balader. Bêtement, égoïstement, lâchement, mais c'est fait. Les mots sont dit, ils ne peuvent plus être effacés, et tant pis pour ta gueule ma pauvre petite Ayanna ! C'est fini pour toi ! T'as perdue la partie ! On ne te pardonnera pas cette fois non plus.
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Non, je ne joue pas, et non, ce n'est pas par choix. J'ai pété un plomb, un soir, une fois, à cause de toutes ces trahisons, ces sévices, mentaux, corporels, toutes ces souffrances, ce manque de confiance en moi, en l'être humain, en l'autre. J'ai prit peur, j'ai dit de la m erde, et voilà. Mais je ne vois pas en quoi c'est un reproche, un jeu, ou un choix. Je suis juste une pauvre folle qui a pété un câble, par peur d'être approchée, par peur d'être blessée. Bêtement, mais tellement ordinairement... Je suis stupide, oui, mais pas cruelle. Mon intention n'était pas de blesser, juste de préserver, autant que faire ce serait pu, le peu qui me reste de cœur, d'âme, d'estime de moi. Enfin... non, il n'y avait aucun but à cela, aucune raison, aucune réflexion. Seulement de la peur irrationnelle, une "crise" de panique, d'angoisse, de déprime. Appelons ça comme on le sent.
"[...] puis t'es arrivé et j'ai commencé à ressentir ce truc, ce début de quelque chose qui ne prendra jamais forme et que je veux pas voir parce que ça me fout les boules..."
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J'aurais vraiment voulu, sortir de ma cage, tenter, y arriver, enfin. Légèrement, sans trop y penser, sans lendemain, ou pas. Me perdre dans le bleu, foncer, sans réfléchir puis voir ce que ça donne... Mais j'ai eu la trouille et ai dit "stop", et quand bien même j'explique que je regrette, le mal est fait, et maintenant, c'est fini. "On ne se battra pas pour moi". La messe est dite, tant pis pour moi. Alors... non, je ne lui reproche rien, j'ai pété un câble, j'assume. Et puis... je sais bien qu'il y a d'autres choses plus importantes, d'autres combats à mener. Je sais aussi que l'on ne s'attache jamais suffisamment à moi pour que l'on se batte pour moi, ou même que l'on insiste plus que ça. Me "quitter" est tellement plus facile qu'essayer de me rassurer (je suppose qu'on ne rassure pas une névrosée dépressive, mal dans sa peau et totalement peureuse). Non, on fait sa vie, on continue sans elle, et c'est tant mieux. T'as plus que tes yeux pour pleurer ma pauvre petite ! C'est bête hein ? Le regret ne suffit pas ! Ce qui est dit est dit ! Tu n'es douée que pour tout foutre en l'air ma pauvre ! Alors excuse-toi encore, pleure, désespère, mais ne sois pas étonnée ! Tu n'es pas une princesse de conte de fées... les Happy End, c'est pas pour toi. Le prince charmant, oublis ! Résigne-toi et sache que tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
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Après tout... je ne suis ni intéressante, ni attirante, ni "normale", ni séduisante, ni rien de tout ça
Je suis un monstre, un putain de monstre qu'on ne peut pas aimer, pas désirer, pas apprécier.
Je ne suis rien ni personne, juste une gamine trouillarde et vraiment pas jolie, c'est ça, ce que je suis.
Alors bon vent ! Qu'il se porte bien, je l'espère du fond du cœur.
Qu'il aille mieux, qu'il trouve quelqu'un qu'il n'aura pas à "soutenir", car c'est lui qui a besoin de soutient.
Qu'il la gagne sa bataille, je ne lui souhaite que ça.
Moi, je me résigne, et je retiens enfin la leçon. Certaines personnes ne sont pas faites pour être aimées
J'en fais partie.
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lilias42 · 2 years
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Les différents types de magies dans l'univers de Fodlan
Bon ! Etant donné que ça commence à faire beaucoup de types de magie différents, je crois que je dois faire un billet pour faire le point et aider les gens à s'y retrouver (et me faire un petit pense-bête au passage) car bon, y en a une par endroit... ah ! Faudrait que je vous explique pourquoi il y en a autant je crois... ça sera plus logique.
En fait, je pars du principe que la magie est un élément culturel, technique, martial... comme un autre et donc, qu'elle évolue différemment selon l'endroit où on est et les différences influences. Dans cette optique, toutes les magies évoluent différemment selon les contextes géographiques, culturelles, techniques, l'époque... et donc, chaque pays a une magie différente ! Alors, pour s'y retrouver, voici ce "petit" (logiquement, ça aurait dû l'être) billet ! Je listerais donc les différents types de pratiques magiques selon les différents lieux, mise à part pour le premier paragraphe car on va voir leur ancêtre.
Attention !!! Ce billet est à 99% de la fanon !
Ce n'est pratiquement pas canon à part quelques points sur lesquels je m'appuie pour imaginer et développer la magie des différents endroits du monde de Fodlan ! Ne prenez donc pas ça comme base pour étudier la magie de Fodlan ! Ce serait comme utiliser Astérix pour étudier la période post guerre des Gaules !
(comme toujours, suite sous la coupe)
On va commencer dans l'ordre chronologique et avec l'une des premières formes de magie apparue : la sorcellerie. C'est un peu le point particulier car, c'est l'ancêtre de la magie actuelle dans le jeu ! J'en ai déjà parlé dans mes billets sur l'époque des Braves mais, c'est une pratique qui consiste à prendre la magie présente dans l'environnement, la passer dans le corps et la modeler selon qu'on désire avec, la seule limite étant l'imagination et l'audace du sorcier... à première vue. Son utilisation première est très souvent utilitaire car, elle peut permettre de manipuler son environnement pour le rendre plus facilement habitables et cultivables, et que la survie du peuple était la principale priorité à ce moment-là. Il n'y a pas de manière standard d'en faire, chaque sorcier a sa pratique de la sorcellerie qui lui est propre et adapté autant à son corps, sa pratique et sa résistance, qu'à ses objectifs, ses besoins et ceux de son peuple, ses priorités, voir à son caractère. Un emploi militaire est également possible quand le camp d'en face n'a pas de sorcier dans ses rangs mais, en raison de sa trop grande puissance et de son potentiel quasi infini si vous résister à l'entrainement, deux sorciers ne s'affrontent jamais car, il y a de grandes chances pour que leur confrontation mène la destruction totale du champ de bataille où ils s'affrontaient, et les effets de la sorcellerie peuvent le rendre inhabitable sur plusieurs siècles. Les résultats peuvent être très impressionnants et durer dans le temps, parfois sur plusieurs siècles ou modifier l'environnement de manière définitive.
Exemple : le lac Egua de Fraldarius est toujours pur et son eau saine car, le Brave Lucius Fraldarius Pertinax, sorcier lié à l'eau, a travaillé toute sa vie pour la rendre buvable pour son peuple, c'est même la raison pour laquelle il a commencé la sorcellerie. L'eau est toujours pure des siècles après et a des propriétés réputées curatives, notamment pour les personnes descendants du Brave.
Exemple : les peuples de Daphnel, Gloucester et Charon pensaient en voyant Ailell pour la première fois que deux sorciers s'étaient affrontés à cet endroit, un de feu et l'autre maniant la terre, d'où la création de cette plaie béante en Fodlan remplie de lave et inhabitable alors que les terres autour sont plus ou moins fertiles et cultivables.
Donc, la sorcellerie peut permettre de provoquer de véritables miracles ou des calamités selon comment elle est utilisée. Cependant, elle est très peu pratiqué à cause de sa dangerosité : en effet, même si dans mon idée, le corps des habitants de ce monde produit de la magie, la sorcellerie s'appuie surtout sur la magie présente dans l'environnement qui passe dans le corps, ce qui peut être extrêmement brutal pour le corps du pratiquant, en particulier au début. Le corps doit arriver à supporter le passage de la magie, ce qui occasionne une pléthore d'effet secondaire, qui vont du crachement de sang à l'hémorragie interne, les organes qui fonctionnent mal ou plus, perte temporaire ou définitive de mobilité...
Exemple : en apprenant à parler le langage des animaux, Gautier a souvent eu la gorge et les oreilles a vif et ne pouvait plus entendre ou parler pendant de longues périodes. Idem, quand il a commencé à apprendre à se métamorphoser en animal, ses os craquaient à chaque fois qu'il changeait.
Déjà, vous avez une bonne partie des apprentis sorciers qui meurent avec les premiers effets de la magie en eux. Et ça, c'est sans compter un autre effet de la magie : en passant dans le corps, si on arrive à résister, le corps va se modifier afin de mieux résister à cette énergie, ainsi que pour mieux la canaliser, surtout qu'elle est de plus en plus présente dans le corps. Cela provoque alors la pousse de ce qu'on appelle les "fiertés", des excroissances en tout genre qui reflètent le type de sorcellerie et les spécialités du sorcier. Elles sont nommés ainsi car, les sorciers en sont très fiers en règle générale et elles sont la preuve vivante de leur puissance, ainsi que la manière dont vous pratiquer la sorcellerie et parfois de votre personnalité.
Exemple : Blaiddyd Simplex a appris à manier la glace et le froid avec une flute au début alors, ses fiertés ressemblent à des cristaux gelés qui recouvrent toute sa gorge au départ et qui suit le passage de l'air, avant de se répandre sur le reste de son corps.
Exemple : Gonerilè, dite "Metaheta" a développé une grande force afin de défendre son village contre "la chasse aux humains" des agarthans, que ce soit en se battant, ou en construisant des fortifications, ou en l'entourant d'un labyrinthe complexe en modifiant son corps et sa taille plus tard ; ces fiertés sont des veines d'énergie qui souligne sa grande force, mais aussi des yeux qui ont poussé tous son corps en témoin de sa peur des agarthans et de sa paranoïa vis-à-vis d'eux, notamment car une de leurs ruses pour rentrer dans les villages, c'est de voler la peau d'un habitant pour se faire passer pour lui puis, faire un carnage dans le village où il a pu rentrer grâce à cette peau. Elle devait donc être en alerte en permanence et faire attention au moindre détail (c'est surement elle qui a inspiré la légende d'Argos, le géant aux cents yeux, en plus de quelques autres légendes, surtout que c'est une des plus anciennes sorcières connues, voir une des premières, et au moins la première en terme de puissance)
C'est aussi le deuxième gros choc pour le corps étant donné que leur pousse est très douloureuse et énergivore, ce qui achève la plupart des pratiquants qui n'arrivent pas à endurer la douleur des nouveaux organes et excroissances qui poussent dans leur corps. De plus, à ce stade, si les fiertés commencent à vraiment pousser, vous ne pouvez plus arrêter la sorcellerie car, votre corps a besoin de la magie que vous utiliser pour fonctionner correctement. On ne peut faire marche arrière vraiment que quand les toutes premières fiertés commencent à pousser et là aussi, ce sera long. Mais si vous continuez puis, que vous arrêtez de pratiquer la sorcellerie quand vous avez de vraies fiertés, arrêter provoquera aussi la mort.
Cependant, si le pratiquant survit à tout cela, il obtient une puissance hors normes, capable de provoquer de véritables miracles grâce à sa sorcellerie. Le sorcier devient aussi une véritable armée à lui tout seul grâce à cette force, même si les sorciers ne s'affronte jamais entre eux, histoires de ne pas rendre les terres inhabitables.
Exemple : dans les cités d'où viennent Charon, Riegan et Goneril, les règles de la guerre juste (polemos) ordonne que les sorciers ne doivent pas participer au combat, autant quand ils sont des deux côtés que quand un seul des belligérants en a un ou plusieurs dans ces rangs. Dans le premier cas, car c'est trop dangereux et destructeur, et dans le deuxième, car cela rendrait la compétition entre la cité injuste en offrant la victoire au camp des sorciers sans même avoir à combattre.
Le corps des sorciers devient également nettement plus résistants aux blessures, la maladie... et sa régénération est bien plus rapide. Par contre, attention, si l'élément que maitrise le sorcier est sensible à quelque chose, lui aussi le deviendra car, il sera principalement composé de cet élément à un certain stade. Son espérance de vie est également rallongée et le processus de vieillissement ralenti en contrepartie. Un sorcier bien entrainé peut vivre plusieurs centaines d'années, voir plus d'un millénaire en conservant sa jeunesse pour les plus puissant. Leur esprit s'adapte aussi en conséquence, même s'ils restent des humains qui ont besoin de vivre en groupe pour garder leur santé mentale aussi intact que possible même si souvent, à cause de l'accumulation d'expérience qu'ils ont vécu et de personnes qu'ils ont rencontré comparé à la durée de leur vie, ils sont paradoxalement en avance sur leur temps car, ils ont eu le temps de réfléchir à plus de choses et avec un angle plus de spectateur qui voie les choses défiler à toute vitesse, surtout qu'ils sont eux-mêmes hors de la norme la plupart du temps.
Exemple : j'aime bien m'imagine que Riegan (Kelon pour l'instant, la foudre en grec ancien mais, ça peut changer) a pris l'habitude d'aller discuter avec les jeunes sorciers qu'il rencontrait et tenter de les convaincre de se parler plutôt que de se battre, en particulier après qu'il ait participé à l'équivalent de la guerre de Troie qui l'a dégouté de la guerre (faut dire, ces deux frères y sont morts et quand il est rentré chez lui après dix ans de guerre, sa famille s'était tellement endetté que son père a dû vendre ses filles, son fils restant, puis sa femme et enfin lui-même pour les payer, l'esclavage pour dettes étant légal, et ils sont tous morts quand Riegan revient). Il est d'ailleurs devenu ami avec Pyrkaïa dite Charion ("appartient à Charon", le passeur des morts) car, tous les deux restaient en retrait quand leurs cités se combattaient, surtout qu'eux mêmes n'étaient pas d'accord, même s'ils ne pesaient rien dans la décision finale (Kelon car il est une voix parmi tant d'autres à l'assemblée des citoyens, même si on prend plus en compte son avis quand on utilise son pouvoir, Pyrkaïa parce qu'elle est une femme en âge d'être mariée dans l'équivalent de Sparte et qu'une femme ne devrait pas maitriser la sorcellerie mais, c'est la seule qui a survécu et elle n'est pas du genre à se laisser marcher dessus alors, on fait avec)
D'ailleurs, en parlant de Pyrkaïa, une notion très importante est le consentement : tout doit être consenti en sorcellerie, et le sorcier doit tout payer eux-mêmes, pas les autres. S'ils veulent s'améliorer en sorcellerie, ils doivent en payer le prix eux-mêmes et ne pas prendre la vie ou la force vitale des autres pour ça. D'ailleurs, forcer quelqu'un à devenir sorcier ou le faire par devoir revient pratiquement à condamner la personne à la mort car, soit il le fera car on l'aura choisi, et pas parce qu'il a choisi de faire de la magie. C'était d'ailleurs le cas de la cité de Pyrkaïa : les citoyens de sa cité ont vite compris qu'un sorcier était un avantage militaire certain, surtout que l'un d'entre eux l'est devenu pour ça mais, quand ils ont tenté de faire en sorte que plusieurs de leurs jeunes deviennent des sorciers pour servir leur cité, cela n'a conduit qu'à la mort car, ils ne sont pas devenu sorcier parce qu'il le voulait. La seule à avoir réussi à devenir une sorcière, c'est Pyrkaïa car elle, elle voulait servir sa tribu, mais aussi et surtout parce qu'elle le voulait, elle avait la volonté de le faire et le bon état d'esprit. Elle-même pense que si elle a survécu, c'est parce qu'elle avait assez la niaque pour devenir une sorcière alors qu'on lui avait interdit de l'être car, elle était une périèque (soit une famille de libre mais, qui n'avait pas les mêmes droits civiques que les homoioï à Sparte) et une femme.
Par contre, par conséquence, si le sorcier force quelqu'un à servir d'intermédiaire, de carburant ou autre à sa magie, ou force quelqu'un pour sa sorcellerie, il en subira les conséquences physique et mental.
Exemple : aveuglé par la haine d'une "créature de feu" qui a chassé son peuple de sa ville, Sextus Gloucester Gravis (pour le moment) a décidé de devenir sorcier afin de se venger et de récupérer leurs terres. Dans son désir de devenir plus fort que ce monstre enflammé et trouvant qu'il ne progresse pas assez vite, il va tenter d'utiliser la force vitale et magique d'un animal mais, cela le frappe d'une malédiction qui le prive de force (il peut à peine porter des vases légèrement lourds), il a dû mal à marcher et se déplacer sans une canne (déjà que le fait qu'il soit un sorcier de la terre n'aide pas mais là, c'est encore pire) et même visuellement, une partie de sa peau de son côté droit est tombé et révèle maintenant ses muscles et son squelette de métal, notamment sur son visage où il lui manque toute la partie droite à part son oeil dans son orbite. Si Riegan n'avait pas été dans le coin et aider à survivre en rendant son énergie à l'animal sinon, Gravis y serait resté. Il n'a pas tué l'animal, il n'a même pas utilisé toute l'énergie ou voulu le tuer, juste lui prendre un peu d'énergie pour l'utiliser pour lui-même et voir s'il pouvait le faire mais, la sorcellerie ne l'a pas loupé et il en a subi les conséquences, amplifié par le fait que c'est la haine qui a motivé son action. Il ne retrouvera une partie de sa santé physique que quand il se sortira de ce cycle de vengeance et commencera à utiliser ses pouvoirs pour le bien commun, notamment en utilisant ses pouvoirs pour fertiliser les sols de son peuple (et ceux de ses voisins Riegan et Daphnel, quand ils essayeront d'éviter que leurs peuples s'entretuent notamment en faisant en sorte que tous aient ce dont ils ont besoin [soit de bonnes terres] en mettant leurs sorcelleries en commun, même si Gloucester et Daphnel ne peuvent pas s'encadrer et leurs trois peuples avec des traditions et des cultures aussi très différentes les unes des autres encore moins)
Enfin bref, la sorcellerie, c'est très varié, unique à chaque sorcier qui développe la sienne selon ses talents et ses objectifs, avec un pouvoir assez puissant capable de provoquer des miracles incroyables. Mais en même temps, c'est extrêmement dangereux et imprévisible, et elle a provoqué beaucoup de mort parmi ses pratiquants alors, elle a été progressivement abandonné au fur et à mesure au profit de la magie moderne qui est surtout basé sur la magie nabatéenne à qui elles ressemblent beaucoup, tout en ayant quelques inspirations de la sorcelleries (comme les personnes qui ont des affinités avec des éléments différents [comme par exemple Annette qui manie que de la magie de vent, Linhardt le vent et le feu, Sylvain le feu, Félix la foudre...]).
Pour la magie de Nabatéa et de Fodlan, je passe assez vite car, on la voie dans le jeu et qu'elles sont assez proches, la magie fodlan étant directement hérité de la magie de Nabatéa. Tout le monde peut en faire sans trop de danger, chacun a les capacités d'apprendre la magie même si chacun a une maitrise plus ou moins facile.
Il faut cependant être doué en mathématiques et en sciences afin de savoir comment la magie va réagir et provoquer au combat. C'est d'ailleurs comme ça que j'explique les talents et faiblesse en Raison (en plus de l'histoire que les emblèmes aident qu'on voie dans le soutien d'Hanneman et d'Alois) : la plupart des personnes ayant une faiblesse dedans sont des personnes qui privilégies l'action à la réflexion (comme Félix avant son évolution [plus ma théorie perso qu'il n'aime pas pratiquer la magie car, c'est ce en quoi son père est doué et qu'il ne veut pas lui ressembler, d'où le talent caché], Caspar et Catherine) ou moins éduqué ou ayant reçu une éducation potentiellement moins poussé (Ashe, Raphaël, Cyril, Alois). Je suppose aussi qu'en plus, il y a aussi des différences culturelles dans la pratique de la magie pour Petra et Cyril. Avec ceci pour ses deux-là, il faut ajouter des difficultés avec la langue qui s'accentue quand on travaille sur quelque chose de plus pointues, et je vous donne ma parole que quand vous travailler sur des sujets un peu pointues ou qui demande un peu de maitrise, en maitrisant mal la langue du texte que vous lisez, même avec un traducteur, vous allez galérez même si vous connaissez votre sujet. Vous comprenez plus par anticipation car, vous savez ce que vous aller trouver dans l'article (et c'est pour ça que c'est stupide de mettre tous les articles scientifiques en anglais je trouve car bon, c'est pratique une langue véhiculaire mais, tout le monde ne parle pas cette langue mais je m'égare).
Et si c'est pas ça, il faudra m'expliquer pourquoi Dimitri est mauvais en raison alors que c'est un des persos qui réfléchit le plus et qui cherche constamment à comprendre les autres, à part le fait qu'il ait des difficultés en science (et si vous me dites à cause de son état mental, on va pas être copains vu qu'il s'en sort finalement alors, il faudrait que ce soit un talent caché pour que ça reflète son état mental qui s'améliore). D'accord, il fonce aussi dans le tas comme à Merceus mais, parce que ça marche et que c'est plus sa manière de faire... et ça permet de ne pas faire doublon avec Claude qui est le spécialiste des tactiques hors-normes. Claude d'ailleurs a aussi une neutralité alors que lui aussi n'arrête pas de réfléchir et qu'il est sans doute un des personnages les plus intelligents de toute l'histoire alors, à part qu'il ait encore quelques difficultés à déchiffrer certains passages des livres de magie (et le fait qu'il aurait été trop OP s'il avait eu un talent en plus) ce n'est pas très logique au sein même de l'histoire où les personnages intelligent comme Sylvain ont justement le talent caché "raison". Et pourquoi - POURQUOI ?! - Delagarde est la seule des trois à avoir un talent dedans ! Delgarde ? Sérieusement ? Le personnage qui ne cherche jamais plus loin que son nez, prend tout ce qu'elle sait pour la vérité absolue car elle, elle le sait, qui a toujours raison, et ne cherche jamais la vérité ? C'est pas du tout une pensée scientifique rationnelle sauf si vous voyez la recherche et la science que comme un moyen d'être plus puissant, et non un moyen d'aider les autres en en apprenant plus sur le monde (ou alors, ils ont pris la définition sociologique de la bêtise pour elle : c'est quand on s'enfonce trop dans sa croyance au point de tout faire selon elle et sans réfléchir autrement qu'on est bête, même si on est très intelligent tout du moins). Comment elle peut être doué en Raison ?! On peut également un peu faire ce reproche à Dorothéa et Hapi même si là, on peut dire que ça colle à son archétype et que c'est un peu la manière de se défendre qui est la moins chère vu que la magie vient du magicien, et que la première l'a travaillé pour se défendre à l'opéra, là où la deuxième est une valeur plus aberrante à cause des expériences qu'elle a subies.
A cause d'une fanon que j'ai sur la famille Charon (soit le plus grand clan familiale de tout Faerghus, ainsi que tout Fodlan vu qu'on est sur une génération de parents qui regroupe une fratrie de douze, des petits-enfants qui sont encore plus nombreux, et un matriarcat assumé [Cassandra prend le nom de sa grand-mère Catherine qui était une excellente femme d'Etat et de justice respectée de tous, et si elle parle surtout de son père dans le jeu, c'est que de mon côté, sa mère - et fille de la matriarche Charon - Myrina est morte à Duscur car il fallait bien que quelqu'un de chez eux y aille en plus de Kimon, le diplomate en chef du Royaume, qui est obligé d'y aller et étant le petit dernier de la fratrie - et un peu considéré comme le bébé de ses grands frères et soeurs - ses ainés ne pouvaient pas le laisser partir tout seul alors, Myrina - comtesse en titre et meilleure combattante de sa fratrie - a décidé de l'accompagner]), Catherine a un frère paraplégique de naissance qui se déplace en fauteuil roulant, Théophylacte, dit Théo. C'est un excellent juriste (au point que dans CF, c'est lui qui porte l'accusation et la voix des victimes de Delagarde pendant son procès) et un érudit spécialisé sur les Braves et leurs histoires au sens archéologique et historiques du terme, il va plus loin que les textes, même s'il a parfois du mal à cause de ses jambes qui sont complètement paralysées. J'aime bien me dire que les personnes comme lui ont mis au point une forme de télékinésie afin de faciliter leur quotidien. ça marcherait comme la magie offensive qu'on voie en jeu mais, ça aurait principalement une utilisation pratique et assez facile à apprendre.
Cela augmente aussi le "taux" (faute d'un meilleur mot) de magie dans le corps alors, un magicien expérimenté risque d'avoir mal s'il s'arrête trop brusquement de pratiquer, la magie en lui ne s'évacuera plus très bien. Cependant, contrairement à la sorcellerie, on peut arrêter, il faut juste faire gaffe à ne pas arrêter trop vite afin de laisser à son corps le temps de s'habituer, même si un arrêt vraiment brutale peut rendre très malade et dans les cas les plus extrêmes, conduire à la mort.
Exemple : Une scène coupée de CF était Rodrigue qui venait au chevet de Félix car, il a décidé d'arrêter de faire de la magie pour ne plus ressembler à son père mais, comme il l'a fait trop brusquement, son corps réagit mal. Cela a été coupé car sinon, ils se seraient réconciliés quand Félix se rend compte d'à quel point son père tient à lui quand il revient de la capitale pour s'occuper de lui (il a juste eu très peur que son louveteau meurt aussi), et ils auraient eu le temps de discuter (et Rodrigue l'occasion de dire d'où vient le fameux "il est mort comme un vrai chevalier") Donc, scène jamais écrite.
Cependant, tout ceci se paie par le fait qu'elle peut être considéré comme assez faible par rapport aux autres formes de magie, en particulier la sorcellerie. Montrer un sort de feu, aussi puissant qu'il soit, à Pyrkaïa, elle va ne pas vous croire si vous lui dites que c'est la plus puissante attaque de flamme au monde car, c'est une magie de base pour elle, là où elle peut manier la chaleur, le feu, résister aux flammes, dégage une chaleur de plus en plus intense qui peut faire fondre pratiquement tout et n'importe quoi et peut s'enflammer elle-même. Idem pour Riegan : quand t'as un type capable de manipuler la météo, d'apaiser les tempêtes tout comme en provoquer afin de nourrir ses champs et protéger les bateaux de sa cité, dont la magie est assez puissante et présente en lui pour avoir fait pousser des ailes dans son dos, il ne va pas comprendre ce qu'il y a de si incroyable dans une Fulguration. Mais même si on le paye par une puissance de feu plus faible, qui force à travailler en bataillon et à plusieurs pour faire de gros dégâts à la manière d'un bataillon d'archer, mais au moins, c'est la moins dangereuse de toutes et la plus accessible au plus grand nombre.
A Shambhala, on a une magie très différente et qui est à l'opposée de la sorcellerie sur plusieurs points. En effet, si la sorcellerie est basé sur le consentement, le dépassement de soi-même en payant seul le tribut de sa magie avec le corps qui encaisse tout, et qui devient petit à petit de provoquer des miracles si elle est bien utilisée avec un but utilitaire, tout en étant unique à chaque sorcier qui l'adapte à lui, ses pratiques et son environnements, avec des pratiques très différentes d'une personne à l'autre, la magie des Agarthans est bien plus tourné vers l'utilisation militaire et n'a aucun scrupule à utiliser la vie des autres pour l'améliorer, tout en étant très formalisé et rigide, on ne sort pas du cadre. L'utilisation de combustible animal ou humain est monnaie courant et souvent même la base de plusieurs sorts puissant. Si Gravis avait utilisé la magie agarthan, il aurait encore son corps en entier... pour un temps. Cependant, rien de positif ne peut sortir de cette magie qui utilise la vie d'autrui pour fonctionner. Sa manière d'être mise en oeuvre crée trop de souffrance pour donné quoi que ce soit de positif.
Exemple : Lamine (j'ai pas encore son prénom / surnom définitif, mais elle sera peut-être dace ou germaine, à voir) est empoisonné jusqu'au plus profond d'elle-même, corps et sang (au point qu'elle a vécu une bonne partie de sa vie seule car, juste être à côté d'elle était dangereux parce qu'elle exultait du poison sans s'en rendre compte, sauf si elle se concentrait assez pour le retenir en elle) car, elle a bu beaucoup de poisons et de venin divers pour renforcer son corps quand elle aspire la maladie et le venin des autres pour les soigner. Elle a fait la même chose en se brisant ses propres os pour s'entrainer à soigner les fractures ou les plaies ouvertes. Guérison et poison sont les deux faces d'une même pièce et elle devait connaitre l'un pour faire l'autre alors, elle a appris les deux afin de soigner le plus efficacement possible les membres de son peuple. C'est elle qui a payé le prix de ses recherches et elle n'a fait souffrir personne d'autre qu'elle-même, et sa sorcellerie de guérison permet de soigner tout et n'importe quoi jusqu'au blessure mortelle et les maladies incurables. Si elle provoque un mal ou un bien, c'est une décision de Lamine de ce qu'elle veut faire de son pouvoir. Elle utilise aussi sa voix comme véhicule de sa magie, ou alors sa cuisine car, ce sont des choses qu'elle aime faire. Ce n'est pas une pratique très physique car, ce n'est juste pas son truc. En face, un agarthan vole la substance vitale d'un autre pour la donner à un blessé mais, le sort le corrompra un peu le lanceur et encore, c'est assez rare qu'ils soignent. La plupart du temps, il vole plutôt l'énergie vitale de quelqu'un pour s'en servir comme carburant à leur magie. La plupart du temps, cela plutôt l'effet d'aggraver l'état de l'autre. Il y a également une procédure à suivre à la lettre qui efface toutes les spécificités de l'individu afin de le faire rentrer dans un moule, même si cela rend la pratique de cette magie très rigide et c'est elle qui plie son environnement à elle plutôt que l'inverse.
Ils sont donc passé maitre en magie obscure et causant des ravages à tout ce qui les entourent, notamment pour trouver du carburant. Etant donné que les agarthans ont un gros complexe de supériorité envers les humains (Solon appelle les humains "d'insignifiantes bêtes sauvages" et Kronya de "monstres" et de "créatures inférieurs" alors bon, ils s'en cachent pas...), ils n'ont aucun problème à utiliser des humains comme base de leur sort ou comme cobaye pour tester des sorts, humains qu'ils chassent sans vergognes. C'est pour cela qu'ils sont passé maitre dans l'art de transformer des personnes contre leur volonté en bête démoniaque ou tout ce qui touche au corps et à ses transformation (implantation d'emblème simple ou double). Les agarthans jouent vraiment aux dieux et feront tout pour les dépasser alors, modifier ses créations pour les "améliorer" ou les modifier est un bon moyen de se donner l'illusion d'être l'égale des dieux. Il peut parfois y avoir de bons côtés mais, c'est exceptionnelles et vraiment l'exception qui confirme la règle, et il y a toujours des effets secondaires négatifs. La plupart du temps, leur magie détruit le corps et n'a aucune limite dans l'horreur.
Exemple : c'est une autre histoire que je n'ai jamais publié (même si j'en ai déjà parlé ici ou par-ci, par-là à l'occasion - même si ça gâche l'idée de base si je la publie un jour vu que tout le truc, c'était qu'on ne connaissait pas l'identité du héros même s'il y avait de gros indice) mais une de mes premières fic sur Fodlan était basé sur l'idée que Glenn ne mourrait pas à Duscur mais, était récupéré par les agarthans (Pan plus précisément). Pour le maintenir en vie, Pan le transformait en simili-cyborg en mécanisant une grande partie de son corps qui avait été détruit par la Tragédie. En soit, c'est une bonne chose mais, c'est également à double tranchant car, il doit boire un sérum concentrant de la magie toutes les semaines puis mois pour survivre, afin de remplacer les fluides qu'il ne peut plus fabriquer lui-même et faire fonctionner ses prothèses (et après avoir relu, j'avais mis entre les lignes que la composition de ce sérum était en fait à base d'autres êtres humains, même si je pense que je ne reprendrais pas ce point si je reprend cette histoire). De plus, de base, ce n'était pas par charité s'ils l'ont sauvé : pour Pan, peut-être un peu vu qu'il a commencé à développer ses émotions au contact de Loog et de ses compagnons, et que Glenn ressemble assez à Kyphon pour lui rappeler son vieux compagnon mais, il ne se l'avoue pas encore à lui-même (déjà qu'il est l'original de service à Shambhala à cause de son tempérament joyeux et un peu foufou dans ce monde-là). Ces émotions sont encore à un état embryonnaire après autant de temps séparé des personnes qui l'encourageaient à les développer alors, la raison qui prime pour l'avoir sauvé était plutôt d'arriver à faire l'exploit de pratiquement ressusciter quelqu'un, ce que même la Déesse ne fait pas.
C'est simple, ce genre de magie n'apporte jamais rien de bon et finit toujours par exploser à la figure de ceux qui la manie. Le corps a d'ailleurs beaucoup de mal à la supporter, elle a tendance à dévorer l'utilisateur de l'intérieur comme de la corruption, ce qui finit par son autodestruction interne, que ce soit physique ou mental. On pourrait comparer ça à de la corrosion sur du métal, ou à de la pourriture qui dévore petit à petit une personne. Pour tenir la pression, il faut soit y être baigner depuis tout petit pour s'habituer à la corruption et vivre avec (c'est le cas des agarthans de sang), soit être conditionné avec un entrainement spécial (Hubert notamment est dans ce cas, et surement Jéritza aussi) ou alors avoir subi des expériences (Lysithéa, Hapi et Edelgard). Toutefois, la corruption reste et dévore petit à petit le corps sans que l'utilisateur le remarque. Pour un agarthan, ça va, ils sont très peu sensibles à cette corruption et peuvent vivre sans problèmes avec. Mais pour un humain, sa santé se détériorera bien plus vite et il mourra plus jeune. Pas au point de Lysithéa mais, l'espérance de vie est facilement divisé par deux ou plus pour quelqu'un comme Hubert par exemple. Par contre, vous n'êtes pas dans ces trois catégories, vous allez autant regretter d'avoir tenté de l'utiliser que si vous aviez tenté de faire de la sorcellerie : la magie attaque l'ennemi mais, comme la sorcellerie quand on tente d'utiliser la vie de quelqu'un d'autre pour alimenter son propre pouvoir, elle attaquera aussi son manieur et le blessera. Là, ce sont des brûlures diverses à des organes et des os qui pourrissent selon le sort.
Les agarthans peuvent également infuser leur magie noir dans des objets comme des marionnettes géantes. C'est le cas des Titanus mais, ce n'est pas eux qui ont mis au point les pantins de base. Il s'agit de technologie nabatéenne qui a été détourné : à la base, les Nabatéens leur ont donné des golems afin de les aider à cultiver les champs et à nourrir leur population mais, les agarthans ont détourné les golems avec leur magie pour en faire des armes de guerre leur obéissant à eux seuls. Ils peuvent également gorgé des récipients spéciaux de métal de magie pour créer des bombes très puissantes qui détruisent tout sur leur passage : c'est le cas des Epieux de Lumière, qui sont les versions les plus puissantes de ses bombes, même s'ils sont extrêmement longs et compliqué à fabriquer alors, les agarthans en ont un nombre très limité et ne les utilisent qu'en case d'extrême urgence (si on essaye de trouver un sens à ses missiles qui débarquent comme un cheveu sur la soupe dans cette histoire). Pour ma part, je pense que ce serait plutôt des objets à poser quelque part puis, il suffirait d'attendre que cela saute après une durée x, à la manière d'un explosif traditionnel et qui laisserait des traces de corruption sur une très longue période. Ailell aurait été créé à cause d'une importante quantité d'explosif magique, que les agarthans auraient fait sauter pour un, voir ce que ça provoquerait je ne sais pas combien de kilos de magie noire qui explose en même temps, et de deux, voir à quel point ils peuvent détruire et façonner dans la destruction leur environnement. Pour les désamorcer, il faut absorber la magie qu'elles contiennent ou au moins la disperser mais, c'est très dangereux pour le corps encore une fois alors, c'est à ses risques et périls.
Pour leur magie, j'ai essayé de faire un pendant très négatif de la sorcellerie, avec une magie qui semble plus facile à première vue (c'est pas toi qui prend cher quand tu l'utilises, c'est les autres) mais, qui est bien plus insidieuse et n'amène rien de bon, là où la sorcellerie est certes très rude d'entrée de jeu mais, si tu survis, tu peux vivre avec et provoquer plus de miracles que de catastrophes si c'est la bonne personne qui la manie.
Pour Sreng, c'est une magie assez différente qui fonctionne grâce à des tatouages. Leur magie est également un dérivée de la sorcellerie mais, eux, ils ont trouvé comme moyen d'éviter que la magie pénètre dans le corps, le modifie trop et provoque trop de dégâts internes, ils ont gravé des veines de peintures sur leur peau, afin que la magie passe par-là plutôt qu'à l'intérieur d'eux. Les magiciens sont donc couverts de tatouages de runes, fait à partir d'une encre particulière dont la préparation est précieusement gardée secrètes en Sreng. Un des sorts les plus communs est une marque de rune fait sur les mains qui permet de rappeler son arme par exemple. Son champ d'utilisation est cependant plus large que la magie fodlan qui est plus élémentaire, comme avec le coup de l'arme qu'on rappelle. Elle peut également permettre de renforcer les sens ou d'autres utilisations varié selon les besoins de l'utilisateurs.
Exemple : les espions ont souvent des tatouages renforçant leurs sens comme la vue et l'ouïe afin de faciliter leur mission, la mère de Sylvain, Fregn.
Exemple : les personnes chevauchant les valravens (des créatures volantes mi-loup, ni-corbeau directement inspiré de la mythologie danoise, et qui dans la légende, est né des corbeaux des champs de batailles qui ont mangé le coeur d'un enfant) ont un tatouage permettant de retomber sur ses pieds et sans se blesser, quand ils tombent de selle dans les airs. Les espions peuvent aussi l'avoir afin de sauter du haut des murailles et s'échapper s'ils se font repérer.
Les tatouages peuvent également évolué selon les progrès du sorcier, en devenant plus complexe et permet de transporter plus de magie. Par exemple, je pense que les srengs pourraient être capable de se transformer en animal mais, cela se ferait par étape :
1- un tatouage simple qui fait la silhouette de l'animal qui donne les capacités de la bête en question au début (sens, force...), en général dans le dos afin d'avoir de la place d'ajouter des détails pour plus tard
2- toute une série d'étape intermédiaire où le tatouage se complexifie, alors que le magicien peut de plus en plus prendre la forme et les capacité de sa bête (par exemple, le développement de l'organe de Jacobson afin de vraiment sentir les phéromones)
3-l'étape finale est quand le tatouage est complet, adapté à la personne qui le porte et qu'elle peut se transformer entièrement en animal sans qu'on puisse le distinguer d'un vrai. La seule différence est justement la présence du ou des tatouages, et le fait que ce soit dans le dos permet de les identifier plus facilement si on regarde sous la fourrure, bien que ce soit en grande partie caché. Ceux qui ne sont pas espion et spécialisé dans l'infiltration ajoutent souvent un tatouage sur leur visage afin qu'on les identifie comme humain sans qu'ils aient à parler et éviter les accidents, de chasse notamment.
Par contre, étant donné que c'est vraiment des sorts complexes et que c'est une magie délicate, en règle général, les métamorphes ne maitrisent pas d'autres sorts pour ne pas brouiller leur magie.
De plus, étant donné que ce sont des tatouages, les srengs peuvent les appliquer sur d'autres être vivants afin de créer un lien entre deux entités. Cela peut être très utile en cas de guerre et de raids, surtout que les srengs sont des spécialistes de la guerre psychologique, notamment avec leur habitude d'infiltrer les villes qu'ils visent afin de savoir si c'est une bonne cible à attaquer pour avoir du blé. Ils vont donc faire en sorte de faire stresser leurs ennemis et les pousser à ouvrir les portes pour récupérer ce qu'ils veulent puis se barrer en vitesse avant que la garde arrive.
Exemple : la reine Thorgil le Kaenn (soeur de Fregn et donc tante de Sylvain) a un tatouage autour de l'oeil qui lui permet de voir par les yeux de son corbeau, afin d'espionner discrètement elle-même ses ennemis et leur mettre de bon taquet de pression en étant courant de détail qu'elle ne devrait pas connaitre. Exemple dans l'exemple, j'écris un peu de temps en temps (même si ça avance pas vite vu que je bosse sur plusieurs histoires en même temps) une histoire alternative où les Fraldarius et les Charon laissent tomber Lambert devant la folie qu'est le voyage en Duscur, et Fregn prévient ses soeurs que le roi est indigne de respect et donc, pour un sreng, les traités avec lui ne tiennent plus car ça les pousseraient à trop le respecter (et donc s'insulter eux-mêmes). Ses soeurs et une bonne partie de Sreng descendent donc vers Fhirdiad et assiègent la ville le temps de trouver un moyen de piller tout le blé qui s'y trouve et d'imposer un nouveau rapport de force. Fregn fait bien son boulot d'espionne donc, elle sait qu'Areadbhar est enfermée dans un coffre au lieu d'être sur son présentoir, et que Lambert et Rufus l'ont fait ensemble car, d'après ce dernier, "elle ne sert vraiment à rien au final" mais, elle n'arrive pas à savoir pourquoi. C'est grâce au corbeau de Thorgil que les srengs savent que c'est parce que la Relique rejette Lambert qui n'écoute plus que ceux qui vont dans son sens et lui gèle les doigts en conséquence, l'oiseau s'étant posé près de sa fenêtre et attendu de voir ce qui allait se passer. Alors, évidemment, ça fait "oeil qui voie tout et sait tout (et bordel, comment ils peuvent être au courant ?!)" quand elle lui lâche discrètement la bombe pendant les négociation.
Exemple : toujours afin de faire la guerre psychologique à l'adversaire, quand ils ont un prisonnier ou un chef ennemi qu'ils doivent exécuter, ils vont discuter bruyamment aux portes de la ville de la manière horrible dont ils vont le mettre à mort, le tout dans la langue de l'ennemi pour qu'il comprenne ce qu'ils racontent, et souvent notent qu'ils ne donneront comme tombe à leurs ennemis que le ventre de leur valravens. Ils attendent aussi que le condamné à mort parle, afin que l'un des leurs capables de copier les voix entende assez la sienne pour la copier. Ils vont ensuite cacher qu'ils se contentent de le décapiter pour aller vite et l'enterre mais, la personne qui peut copier les voix va se mettre à hurler à la place du mort comme si on le torturait et qu'il agonisait dans une grande souffrance puis, on donne des morceaux de viande animale aux valravens pile sous les murailles ennemis (car ils ont un respect minimum pour la vie de l'ennemi quand même, et qu'ils évitent que leurs montures carnivores prennent gout pour la chair humaine histoire qu'il n'essaye pas d'en remanger). Ils sont limite niveau droit pour les prisonniers de guerre qu'ils exécutent mais, l'important est surtout de terrifier l'ennemi afin qu'il cède à leur revendication et leur ouvre les portes et là, les srengs respectent toujours leur parole de juste prendre la nourriture et de repartir sans blesser personne (et celui qui ne respecte pas les ordres ou l'accord avec la ville attaquée ou assiégée sera sévèrement sanctionné).
Par contre, c'est tout de même un dérivée de la sorcellerie en moins diluée que la magie Fodlan donc, ça peut être très puissant mais, son utilisation entraine des brûlures là où les tatouages sont faits et de la fatigue, même pour des magiciens expérimentés. Une des choses qui étonnent le plus les fodlans quand ils combattent les srengs est d'ailleurs le fait que dès que le combat est terminé, avant même de bander leurs blessures, les magiciens srengs se jettent dans de l'eau gelée ou plongent la partie tatouée de leur corps dans des tonneaux d'eau froide car, ils doivent refroidir leur corps. C'est donc à utiliser avec modération. Le seul cas où ça ne brûle pas trop, c'est pour les transformations animales : ça brûle bien quand on change d'apparence mais, une fois la forme stabilisé, le magicien peut se déplacer sans avoir mal.
Il faut également que les tatouages restent intacts pour être utilisables. S'ils sont barrés ou modifiés de la mauvaise façon, on ne peut plus les utiliser (c'est le cas de la plupart de ceux de Fregn à part celui qui lui permet de rappeler son arme car bon, déjà que c'est la meilleure espionne de tout Sreng, on ne va pas la laisser se balader avec des sens renforcés quand même !)
On a donc une magie puissante mais, qui peut être difficile à mettre en place et qui demande une longue préparation, notamment avec l'encre des tatouages qui est bien spécifique.
Pour Almyra, on a aussi une descendante de la sorcellerie qui a pris une autre forme. Là, pour contrer les effets de la magie sur le corps, ils ne la font pas passer par eux, et la concentre plutôt dans des petits objets et des petites boites qu'ils peuvent transporter sur eux. En cas de besoin, un familier tangible de différentes formes peut surgir et se mettre à attaquer l'ennemi. Cet être est composé de magie et d'énergie donc, elle n'a ni sens ni volonté propre sauf cas vraiment exceptionnel où ils peuvent développer une pseudo-conscience assez primitive mais, si ça arrive une fois tous les trois siècles, c'est le maximum car il faut vraiment que le magicien qui les crée soit d'une force hors du commun. Etant des pantins, c'est leur créateur qui les contrôle et les fait agir au combat, jusqu'à ce que la créature soit trop endommagé pour qu'elle soit utilisable et se disloque. Ils peuvent avoir des sens ajouté comme la vue ou l'ouïe qui est relié à son créateur mais là aussi, c'est rare et il faut être puissants pour le faire.
Le but du magicien (appeler un marionnettiste étant donné qu'il manipule des créatures sans volonté comme une marionnette) au combat est donc d'arriver à contrôler sa créature tout en se battant lui-même la plupart du temps, sauf s'il reste à l'arrière mais, étant donné que la créature est souvent aveugle, il doit s'approcher du front afin de voir précisément ce qu'il fait et ne pas viser ses camarade. Je pense d'ailleurs qu'afin de bien distinguer tout le monde, les soldats almyrois privilégient des couleurs très différentes de celles qu'on porte en Fodlan ou alors, les almyrois ont adopté depuis plus longtemps l'uniforme que tous les soldats portent, encore une fois pour être reconnaissable par leurs camarades magiciens et ne pas être visé par leurs créatures. Ils pourraient également avoir des duos chez les unités aériennes : sur une wyvern, vous avez un archer qui canarde l'ennemi depuis le ciel, plus un marionnettiste qui contrôle plusieurs créatures au sol et qui peuvent aussi servir de point de repère, afin que l'archer sache où viser l'ennemi depuis le ciel. De plus, en cas de chute de la selle en plein vol, les créatures peuvent récupérer les cavaliers et les marionnettistes pendant la chute et les ramener sur leur wyvern sans trop de blessure, ou servir à amortir les chutes.
Exemple : Nader (le vrai, pas le monstre crétin qu'on a eu dans cette horreur de Nopes) porte une amulette qui s'active quand il tombe pour le récupérer en cas de chute, et Claude en a surement une semblable même s'il la cache pour ne pas hurler "JE SUIS D'ALMYRA !!!". Les deux ont été offerte par la femme / compagne / meilleure amie avec qui il est en colloque à vie de Nader selon mon humeur et mon envie du moment afin de les protéger, celle-ci étant une marionnettiste confirmée qui est également en charge de la protection du palais royal, ses familiers pouvant voir et entendre.
C'est une magie plutôt courante cependant contrairement à la magie des srengs et à peu près tout le monde peut concentrer son énergie dans une amulette ou une petite boite, qu'il gardera sur lui afin de se défendre en cas de problème. Le tout, c'est d'avoir la force mentale de contrôler la créature sinon, elle risque de devenir incontrôlable. Cela peut être par contre assez long de remplir la boite, et il faudra remettre de son énergie régulièrement dedans pour "nourrir" votre familier alors, tout le monde n'en est pas capable. Les personnes avec des familiers portent d'ailleurs souvent leurs amulettes bien en évidence afin qu'on leur fiche la paix et de toute façon, c'est très compliqué de contrôler un familier qu'on a pas créer soi-même sans l'accord de son créateur donc, ils ne se le feront pas trop volé. Il y a surement aussi tout un commerce d'amulette et de boite à familier factice assez florissant, afin que ceux incapable d'en faire un puisse au moins donner l'illusion de pouvoir vous envoyer un familier à la figure si vous l'attaquer ou le voler. Les marionnettistes eux sont reconnaissables par le grand nombre d'amulette qu'ils portent sur eux, souvent sous la forme de bijou. En plus, les amulettes ont tendance à luire un peu à cause de la magie à l'intérieur donc, c'est plutôt jolie.
Les artisans en ont souvent, notamment dans les travaux de force où les familiers remplacent les porteurs de pierres ou autres objets lourds. Ce ne sont pas des créatures avec une volonté, elles ne demandent pas de salaire ou de nourriture (à part votre énergie pour continuer à tenir) et elles sont remplaçables donc, on les utilise comme des outils. Les marchands aussi en ont souvent une sur eux, même si les grandes caravanes et convois de marchandises ont toujours un service de sécurité qui assure leur protection et dans ses cas-là, il y a souvent des marionnettistes qui peuvent convoquer plusieurs créatures à la fois, là où des personnes ordinaires ne peuvent qu'en contrôler qu'une avec des difficultés même si dans ces cas-là, c'est pas encore trop dangereux.
Le vrai risque, c'est quand un marionnettiste utilise beaucoup de familiers d'un coup que son esprit n'est pas capable de le supporter, ce qui peut provoqué de gros dégâts sur sa psyché qui vont des troubles de l'attention pour les séquelles les plus légères à la folie dans toutes ses formes pour les cas les plus graves. Un magicien expérimenté se contente donc souvent d'envoyer trois, quatre, cinq grand maximum créature en même temps, s'il est sûr de pouvoir les contrôler sans devoir trop se soucier de sa propre survie ou qu'il peut se concentrer sur ce qu'il fait avec ses créatures.
L'armée en a évidemment aussi beaucoup comme dit auparavant, et ils s'en servent aussi pour effrayer l'ennemi. Mettez vous à la place des fodlan qui ne connaissent pas forcément cette forme de magie : vous avez un soldat ennemi et là, y a un démon qui semble sortir de ses vêtements pour se battre avec lui, et point bonus si le soldat en face a eu l'idée de mettre l'amulette dans sa bouche (ce qui est une pratique courante). Là, panique général car le type vient de cracher un monstre d'énergie qui peut sembler enflammer donc, vous avez juste les jetons ! Pour des soldats plus expérimentés, ça fait moins peur mais, l'esbrouffe qui peut accompagner l'arrivée des créatures, le contexte de combat, la surprise de tomber sur ces trucs... peut facilement impressionné, et les almyrois comptent sur leur sens de la mise en scène et l'esbrouffe pour que l'ennemi les fuient : on ne prouve pas sa valeur en battant des couards alors, autant faire fuir les plus trouillards et les convaincre de trouver un autre métier plutôt que les tuer. ça fait un pré-tri des bons adversaires, et ça évite des morts inutiles. Si vous vainquez psychologiquement votre ennemi, vous avez déjà en grande partie gagné et ils appliquent cette maxime à la lettre.
Une des marionnettiste des plus puissantes de l'histoire est Eudoxie Goneril, à l'époque de la Guerre du Lion et de l'Aigle et une alliée de Loog. Car oui, j'ai tendance à effacer le fait que techniquement, Leicester se révolte et est rattaché à Faerghus 50 ans plus tard, je préfère les voir se révolter tous ensemble, et ça permet d'être plus raccord avec ma manière de voir l'histoire de Fodlan en général avec les régions dites "barbares" du Nord et de l'Est où vivaient les Braves, ce qui fait qu'il y a presque un fossé culturel entre Adrestia et le reste de Fodlan, avec un bon vieux revanchard des familles dans les régions périphérique comme Gautier et Goneril qui sont fodlan que de nom : Gylfe Eriksson Gautier vit et se considère comme un sreng, il est sreng dans sa tête et jusqu'au bout des ongles et n'a quasi rien en commun avec Fodlan, encore moins Embarr avec une haine farouche pour les descendants de Wilhelm car, ils se souviennent qu'il y a des membres de sa famille et de son peuple qui ont fini décapité pour l'exemple pendant les annexions (oui car, si vous ne contrôler pas une partie de votre territoire, vous renvoyer l'armée pour mater les révoltes et leur apprendre que si, ce sont des bons adrestiens, c'est marqué ici mais bon, vu que vous ne faites rien pour vraiment calmer le jeu, les rébellions repartent très vite) afin de montrer la civilisation tuant la sauvagerie alors, merci connard mais, on te déteste maintenant et rêve pour qu'on t'obéisse.
Eudoxie Goneril, elle, est pratiquement almyroise à quelques différences près vu que même si c'est en marche, l'empire almyrois n'est pas encore arrivé à ses portes même si c'est des zones avec une culture proche mais sinon, elle l'est, surtout que chez eux aussi, le récit de l'empereur qui tue une de leur protectrice protégée par Ahura Mazda de manière inhumaine et impure est encore présent (même si des deux côtés, on a effacé Seiros avec le temps et qu'on mélange les deux générations de Braves). Elle utilise notamment leur magie à base d'amulette et était capable de commander une véritable armée de plusieurs dizaines de créatures à elle toute seule sans jamais craqué (à condition de quand même pas faire ça tous les jours). Dans l'idée que je me fais d'Eudoxie, c'est une toute petite femme avec des cheveux roses (oui, j'aime bien m'imaginer que toute la famille d'Hilda est minuscule avec Holst comme valeur aberrante) qui porte énormément de bijoux qui s'avèrent être des amulettes, ainsi qu'un voile pour des motivations religieuses, de pudeur aussi (les cheveux ont été pendant longtemps considéré comme une partie intime du corps très lié à la séduction alors, partout dans le monde - dont en Europe -, on disait de les cacher pour préserver son intimité) mais aussi pour cacher des amulettes en-dessous. Les chroniqueurs de l'époque la décrive comme portant toute une armée sur elle et quand elle combat les forces adrestiennes qui tente de la faire rentrer dans le rang, elle les domine depuis les hauteurs des montagnes avec ses troupes qu'elle double de tant de familier que la pierre semble s'enflammer. Elle a aussi été capable de créer un tout petit familier avec un début de volonté qui se conduit comme une sorte de chat, dont elle se sert comme d'espion et de vigie, ainsi que d'animal de compagnie quand elle reçoit des gens afin de les impressionner (oui, mes almyrois ou personnes qui sont de culture almyroise ont fait de l'esbrouffe un art de vivre). Elle rejoint d'ailleurs Loog entre autre parce qu'elle respecte un type qu'il n'a pas peur de ses familiers, et même si elle est alliée à l'Empire d'Almyra, elle sent qu'elle va se faire gober par eux s'ils s'approchent trop, avec le fait que l'alliance que lui propose Loog et Walter Riegan est plus intéressante donc, elle plante un peu un couteau dans le dos des almyrois et rejoint Fodlan car, dans tous les cas, elle sait d'avance qu'en plus d'une alliance et une "soumission" qui est assez light vu que Loog considère ses alliés comme ses égaux, là où l'avenir est plus incertain si elle doit rejoindre l'empire almyrois. Par contre, ses derniers ont très peu appréciés qu'elle ne les ait pas rejoint alors de la proximité culturelle donc, ils vont tenter de récupérer les montagnes de Goneril qu'ils considèrent comme peuplés de leurs frères et qui leur a été volé par les Goneril en particulier et les fodlans en général, même si avec le temps, la motivation devient de plus en plus floue et perdue.
Duscur, c'est un peu plus compliqué. Pour ceux qui ont lu le billet sur Blaiddyd Simplex, vous savez que la magie est assez mal vue à cause de ce qu'il pense être une punition du dieu du ciel envers les sorciers qui ont fait brûler la terre (en gros résumé). Même si leur croyance a évolué avec le temps et qu'ils ont peut-être perdu cette peur de la magie, ça reste tout de même quelque chose de pas très développé et ils se sont surtout concentré sur la maitrise du métal afin de faire des armes puissantes et solides (laissez-moi croire que Zoltan était un duscurien, histoire d'effacer l'horrible soutien Félix / Dedue avec Félix et Dimitri qui sont tous les deux fans d'un grand forgeron duscurien !). Il s'agit donc plus d'un peuple de forgerons que de magicien.
Cependant, ils ont également trouvé du minerai avec des propriétés magiques dans leurs montagnes, comme le cristal d'arcane du jeu ou le mithril alors, ils ont pu s'en servir pour fabriquer des armes semblables aux épées Levin du jeu et autre hache Tonnerre. Ils pourraient également l'utiliser pour en faire des objets protecteurs plus discrets, comme sous la forme de bijou ou d'objet du quotidien.
Exemple : dans "Bye !", quand Pan sauve Dimitri de la Tragédie de Duscur et le confie à la famille de Dedue, il leur donne un bracelet de sa fabrication capable d'envoyer des ondes de chocs. Quand leur village se fait attaquer lors du massacre de Duscur (après que Dimitri soit rentré avec Dedue), les parents Molinaro donne le bracelet à leur fille Sasiama pour qu'elle puisse s'enfuir et se protéger avec. Elle finit dans un groupe de survivant en plein dans les maquis de Duscur, et personne ne s'étonne de ce type d'objet car, c'est quelque chose de relativement courant à Duscur comme arme d'auto-défense discrète.
Il y a donc de la magie mais, ce n'est pas très courant et surtout, elle est lié à des objets et pas à la personne. Tout le monde peut les utiliser à condition de savoir s'en servir et de diriger l'énergie à l'intérieur mais, si l'objet est cassé ou perdu, il faut le remplacer par un autre pour continuer à faire de la magie. Il faut également l'entretenir et surement le réalimenter en magie (ou le remplacer quand la magie contenu dans le métal est épuisé) régulièrement.
Enfin, du côté de Morfis, c'est un peu particulier. En fait, dans ma fanon, les morfisiens sont en grande partie des agarthans qui ont fuit la tyrannie de Thalès car, ils n'étaient pas d'accord pour faire du mal aux autres habitants de Fodlan, et qu'ils voulaient vivre tranquillement leur vie dans leur coin. La plupart sont né après que Sothis ait noyé le continent pour arrêter leurs ravages en Fodlan et sur les peuples voisins (par exemple : chassé des humains des continents d'à côté comme le village de Metaheta car, il leur faut des matériaux pour leur magie et que c'est drôle de voir des gens fuir en courant et en suppliant pour leur vie, et de leur voler leur peau pour ensuite attaquer à l'intérieur même de leur village... entre autre), surtout qu'à part vivre sous terre, leur mode de vie n'est pas si différents de celui des artisans et des paysans de Fodlan : ils travaillent toute la journée pour nourrir leur ville et leur famille comme tout le monde car, il faut bien des petites mains pour faire tout ça. Le traumatisme reste d'avoir été éliminer mais, ils ne l'ont pas directement vécu comme leurs chefs et en nourrissent moins rancune mais, ils n'ont pas leur mot à dire, ils sont obligés de suivre Thalès et ses proches.
Cela a surtout commencé à partir de Pan qui a plus ou moins redécouvert les sentiments pendant sa mission auprès de Loog. Les agarthans méprisant les sentiments et les émotions, ils font tout pour les étouffer et surtout, ils ont une pensée de ruche : tout le monde doit écouter l'Agastya Thalès et faire tout ce qu'il ordonne sans poser de question, et la réflexion des masses est très mal vue. Pan réfléchissait mais, uniquement sur ses recherches et assez peu sur sa propre condition, existence ou ce qu'il voulait. On l'a formaté depuis qu'il était une "larve" pour être obéissant et vu qu'il est plus intelligent que la moyenne, on l'a laissé faire ses recherches mais, tout doit rentrer dans la vision et les désirs de Thalès et ses sbires directs. Vu qu'il peut être assez créatif avec ses sorts mais, pas dans le sens que veut Thalès, je pense aussi qu'on lui a ordonné de réorienter ses recherches, ce qu'il a fait par obéissance et fidélité envers son Agastya. C'est d'ailleurs cette obéissance en plus de son intelligence qui ont poussé Thalès et ses hommes à le désigner pour la mission en Faerghus quand ça commençait à péter de toute part. Pan accepte car, les ordres sont les ordres, même s'il aurait préféré rester dans son labo à expérimenter des sorts et s'infiltre donc dans la maison de Loog et devient proche de lui. Cependant, être en contact avec des humains très différents qui assument leurs émotions, il commence à en être curieux et à développer les siens. C'est notamment le cas avec Loog qui est une personne très chaleureuse et agréable, qui le pousse à se rapprocher des autres même si au départ, Pan n'arrive à montrer ses sentiments - et donc une part de sa vulnérabilité - qu'à Loog. Il arrivera ensuite à se connecter à d'autres personnes, dont à la Dame des Vents, Lucine, fille bâtarde du baron Dominic de l'époque avec une duscurienne, avec qui il se lie à cause de leur passion commune pour la magie et la science, puis bien plus tard avec des personnes très différentes de lui, comme Kyphon alors qu'ils ne pouvaient pas s'encadrer à la base. Il apprend aussi toutes les merveilles de la surface et d'être en vie, même si c'est simple et un peu stupide à première vue mais, Pan finit par y prendre gout et à aimer et surtout respecter ces êtres de la surface. Il va donc trahir Shambhala pour rester auprès de ses amis et entrainera d'autres de ses camarades dans son sillage, sa trahison et surtout son courage de s'opposer à l'Agastya poussant d'autres agarthans à se remettre en question, puis à partir, même s'ils gardent en eux une peur viscérale de Thalès et du sort qui les attends s'il les rattrape un jour.
Ils vont alors fuir à Morfis, en plein milieu d'un désert aride et ils vont établir leur ville dans une grande formation rocheuse, où ils vivent la nuit pour échapper aux agarthans et au Soleil de plomb. Ils sont parfois appelé "les morfisiens" mais, ce ne serait pas le plus juste étant donné que des humains vivent aussi dans les oasis du désert et que ce sont des morfisiens alors, ils prennent le nom d'Hégra / hégréens pour désigner leur cité (et ce ne serait pas le nom d'un personnage, je les aurais appelé Pétra / pétrarques vu que c'est un peu l'idée de leur ville et que cette ville est un vrai mille-feuilles de civilisation mais bon, ça marche aussi car les deux sont des sites nabatéens dans le monde réel). Leur magie leur sert donc à adapter leur vie à leur environnement, mais ils font également beaucoup de recherches sur... bah à peu près tout et n'importe quoi tant que ce n'est pas de la magie noire. La manière de faire de la magie ressemble à un mélange entre la magie fodlan, la magie duscurienne avec des objets enchantés (apprise de Lucine) et quelques restes de leurs anciennes pratiques agarthans mais, à présent, leurs compétences sont utilisés pour le bien de tous, surtout en médecine.
Exemple : pour les Titanus, au lieu que ce soit des armes de guerres, ils sont utilisés comme des outils pour l'agriculture et la vie de tous les jours, comme des sortes de petits "robots" avant l'heure. Pan a commencé à fabriquer des automates inoffensifs quand il était avec Loog et que la fille de Kyphon, Clothilde, et les enfants de Gylfe venaient lui tourner autour, à la base pour qu'ils lui fichent la paix mais, ça a tellement touché Pan de les voir aussi heureux de jouer avec qu'il a continué à fabriquer ses jouets.
Les hégréens ont donc un mélange de magie et de technologie. Ils passent d'ailleurs maitre dans la mise au point de prothèse destiné à remplacer des membres perdus. Ils peuvent faire des membres mécaniques de grandes précisions, comme des mains ou des yeux. Une des premières réalisés fut d'ailleurs pour Loog quand il a perdu une de ses mains au combat, Pan ayant fabriqué une mécanique pour que leurs ennemis continuent à le prendre au sérieux, et pouvoir monter sur le trône car normalement, un invalide qui ne peut plus se battre ne peut pas gouverner comme roi, même s'ils ont fait passé ça pour un miracle du Brave Blaiddyd pour faire croire aux adrestiens que la Déesse est de leur côté. Ils sont d'ailleurs très connus pour cela et beaucoup d'écloper et de malade tentent de trouver leur cité cachée dans le désert. Ils les soignent sans problème mais, dès que l'emplacement de leur cité devient trop connu, les hégréens font leurs bagages et vont emménager ailleurs avec leurs automates qui servent de porteurs dans le désert. Ils vident leur ville de toute leur technologie, objet, installation histoire de s'assurer que personne - Thalès et les autres agarthans les premiers - ne puisse se douter qu'ils étaient là. Il y a donc beaucoup de cités fantômes qui cadrillent le désert de Morfis.
J'irais plus rapidement pour les suivants, étant donné que je ne suis pas très sûre que cela restera comme ça (et qu'honnêtement, je n'y ai pas encore beaucoup réfléchi).
Pour Brighid, je me base sur les moments où Pétra dit qu'il y a des esprits partout chez elle, et que certaines personnes en ont un en elles et que cela leur permet d'accomplir des miracles. Je pars donc sur l'idée que ce sont des personnes capables faire une projection astrale : leur esprit quitte leur corps et ainsi, elles sont plus en contact avec la magie environnante sans que leur corps n'encaisse la magie, et la magie n'endommage pas l'âme. Etant immatériel, ils peuvent voler et marcher sur l'eau, tout en influant sur leur environnement en redirigeant la magie pour obtenir ce qu'ils veulent, même si ses effets sont plus limités que la sorcellerie. Il faut donc un très long entrainement pour y arriver, et leur corps est très vulnérable quand ils sont hors de leur corps. Ils ont donc besoin de protection quand les magiciens se projettent. Ils ne doivent aussi ne pas rester trop longtemps hors de leur corps pour ne pas tomber dans un état végétatif. Etant entre Fodlan et Dagda, ils ont également appris de la magie des deux et l'incorporent à la leur pour devenir plus habile. Les magiciens brigilènes sont d'ailleurs passé maitre dans la maitrise de sort fodlan tout en étant désincarné, même si cela les fatigue très vite et qu'ils doivent rapidement retrouver leur corps quand ils les utilisent.
A Albinéa, cela ressemble un peu à la magie de métamorphose des srengs sauf que là, c'est pour tout le monde. Quand ils arrivent à l'âge adulte, tous les albinois doivent effectuer un rite de passage où après avoir bu une mixture spéciale, ils vont dormir et rêver de l'animal qui les protège ou alors, un prêtre de leur village leur indiquera selon leur personnalité (à voir s'ils ne font pas les deux). Ils auront alors cet animal gravé dans le dos (pas tatoué, c'est des cicatrices pour les contours, c'est les couleurs qui sont tatoués). Il est censé donné des indices sur leur destin, leur tempérament, ainsi que leurs forces et ils pourront se transformer en cet animal s'ils s'entrainent, ce que font la majorité des gens afin d'avoir plus de compétence pour survivre dans leurs terres gelées. Leur armée est donc surtout composé de métamorphe et cela les rend assez imprévisible car, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber en face car, ils peuvent se transformer en toutes bêtes, du mammifère à l'insecte en passant par les poissons en tout genre et les oiseaux. Aucune transformation n'est vu comme plus faible que l'autre mais, plutôt avec des utilisations dans des contextes différentes. Ils peuvent également offrir à des anciens ennemis avec qui ils font la paix de leur graver leur animal protecteur, en signe d'amitié car, dans leur tête, ils leur montrent quel est l'animal que les dieux ont choisi pour le nouvel allié (et en général, ils s'arrangent pour que les dieux choisissent un animal respecté dans sa culture et pas trop moisi) et les albinois les considèrent comme faisant partie de leur communauté. Fort probable que quand Ludovic a réussi à signer la paix avec Albinéa, on lui ait proposé de graver un lion majestueux dans son dos, à lui comme à tous ses proches alliés en adaptant à chacun, mêmes s'ils n'ont surement pas pu le faire à cause de la tentative de régicide lors de l'arrivée du roi albinois qui s'est conclu sur la mort de Guillaume, qui a un peu chamboulé tout ce qui était prévu.
Enfin, pour Dagda, c'est ceux où mes idées sont les plus flous alors, je pars sur des sorts écrits sur des rouleaux ou les bras des magiciens, qui projettent la magie inscrit dans l'encre sans plus développé (désolé Shamir). Même si, vu la taille du pays, ils pourraient y avoir beaucoup de variances locales de leur magie.
Et pour finir, on va passer en revue les emblèmes qui forment une valeur assez aberrante : en effet, quand j'écris en fanon, les emblèmes ont souvent des effets secondaires mais, qui est plus lié à la sorcellerie des Braves qu'au nabatéen assassiné, alors que la sorcellerie n'est pas transmissible. Bon, honnêtement, c'était parce que je trouvais ça intéressant de voir leur magie être transmise et pour mieux marquer les successions pour le point de vue narratif.
Exemple : Félix adore l'eau et nager dans ma version, avec le lac qui lui sert aussi de cachette quand il veut être seul car, être dans l'eau l'apaise, tout en sachant que personne ne viendra le déranger à plusieurs mètres de profondeur. Cela vient de son ancêtre Lucius Fraldarius Pertinax, qui était un sorcier lié à l'eau et aux fluides, ce qui permettait aussi de renforcer l'idée que même quand il la rejette, Félix fait corps avec sa famille et il y reste attaché de toute son âme, même quand il se ment à lui-même en disant qu'il la déteste. S'il avait un pouvoir hériter du nabatéen dont il a l'emblème, ce serait plutôt une plus grande résistance car, il s'agissait du dragon du bouclier (vu que ces surnoms donnent des indices sur leur pouvoir, comme avec Indech qui est le dragon de l'eau et manipule l'eau, et Indech qui manipule le vent en étant le dragon du vent, même si Rhéa est également une valeur aberrante étant donné que ses sorts sont lié au feu [à cause de son lien avec l'Emblème du feu et Sothis] et ses attaques sous sa forme de dragon sont lié à la neige / froid)
D'un point de vue de l'histoire, je pense que cela peut venir du fait que même si ce n'est pas transmissible, les emblèmes et la proximité avec les Reliques (où l'âme des Braves de la première génération est enfermée avec celle du nabatéen) ont permis à leur descendant d'hériter de bride de leur pouvoir, en plus de la puissance hors du commun de leur sorcellerie. Les Braves de la première génération devait faire partie des sorciers les plus puissants de l'histoire alors, on peut dire que cela les a assez altéré pour qu'ils puissent transmettre un peu de leur pouvoir à leur famille, afin de la protéger. Leurs descendants ont donc hériter de quelques caractéristiques de leur ancêtre, et l'emblème permet d'amplifier ces caractéristiques, même si ce n'est pas forcément visible ou présent pour leurs descendants sans emblème.
Exemples : Atta Gautier Loquax est le Brave des animaux, il sait leur parler et se transformer en animal, tout en copiant leurs capacités (force, ouïe, sens en général... à part la vue étant donné qu'il est aveugle). Son bon contact avec les bêtes s'est transmis à ses descendants : Sylvain a naturellement un bon contact avec eux, même si cela vient surtout de lui. Par contre, à cause de son caractère, Miklan se fait haïr des animaux et il n'a pas un bon contact avec eux (notamment car ils sentent que c'est un humain terrible). Mon Glenn n'aimait pas trop l'eau contrairement à Félix qui est un vrai poisson. Hilda a naturellement un peu plus de force et de souplesse qu'Holst car, Metaheta était la Brave de la Force et la Brave Changeante, pouvant modifier tout son corps.
On a donc un mélange entre les emblèmes nabatéens dans le sang des humains qui permettent d'utiliser les Reliques, et un héritage de leurs ancêtres pour les humains.
Du côté des nabatéens, leur emblème est lié à leur pouvoir et à la magie où ils excellent, comme dit auparavant avec Macuil et Indech, même si cela n'a pas l'air automatique comme on l'a vu avec Rhéa / Seiros. Pour cette magie-là, cela peut être relativement comparable à la sorcellerie, étant donné qu'elle peut provoquer tout ce qui est en lien avec, de manière défensive, offensive ou pratique.
Pour mieux comprendre, je vais prendre un autre exemple, qui est aussi le cas particulier dans ma fanon des emblèmes : celle de Charon.
En effet, on sait grâce aux soutiens entre Lysithéa et Catherine qu'il pleut toujours quand ça les arrange le moins, quand elles font la lessive par exemple. Rien ne le confirme et elles-mêmes veulent tester mais, je vais partir du principe que c'est vraiment le cas. Pour moi, ce n'est pas grâce à leur ancêtre, pour rappel la Brave Pyrkaïa maniant le feu, mais du nabatéen dont elles ont l'emblème pour une raison toute simple : leur famille n'a pas reçu son emblème car, Pyrkaïa a dû boire du sang de dragon sous la contrainte mais, parce qu'elle est naturelle. Dans ma tête, Pyrkaïa a rencontré un nabatéen (dont je n'ai pas encore le nom définitif, peut-être Oengus) qui était en train de voyager dans le nord pour mieux connaitre les peuples nouvellement arrivés en Fodlan, ils ont appris à se connaitre et au final, ils sont tombés amoureux et ont eu des enfants ensemble (jusqu'à ce que Némésis casse leur idylle en assassinant son mari puis, en la forçant à boire son sang et à utiliser ses os en combat par pur sadisme). La famille de Charon descend donc vraiment d'un nabatéen, ce qui fait que son emblème est plus ancré dans leurs veines (des yeux et des cheveux verts comme ceux des nabatéens ressortent même parfois au fils des générations, comme pour la mère et le frère de Catherine qui ressemblent à des nabatéens) et mélange autant la sorcellerie de Pyrkaïa, mais aussi la magie des nabatéens en lien avec son emblème. "Oengus" est surnommé "le dragon de la Foudre" alors, ses pouvoirs étaient en lien avec le temps, ce qui fait que ses descendants humains peuvent parfois influencer l'arrivée de la pluie, même si c'est rare et incontrôlable (et si on veut une pointe d'ironie, ils l'appellent souvent quand ça les arrange le moins car, ils pensent au fait qu'ils ne veulent pas de pluie, ce qui l'appelle par accident).
Si on tire un peu sur les cheveux, ça pourrait même expliquer pourquoi Catherine peut sentir qui a un emblème et lequel, son emblème majeur naturelle lui donnerait la capacité de repérer d'autres nabatéens ou en partie (même si Félix ne le peut pas car, la sienne n'est pas vraiment naturelle, on a forcé Pertinax à boire le sang). Après tout, d'après Flayn, elle sent dès le départ que Byleth a l'air différente des autres personnes qu'elle a rencontré, et qu'elle sent quelque chose de particulier / familier en iel alors, peut-être que c'est possible qu'elle sente qu'elle soit plus ou moins nabatéenne, même si la méfiance de Seteth envers Byleth met du plomb dans l'aile à cette théorie, d'où le fait que je dis que je tire un peu les cheveux ici (enfin, encore plus que le reste).
Et voilà ! Voici ma manière de voir les différentes magies dans l'univers de Fodlan ! Cela permettra à ceux qui lisent mes chapitres / billets sur "Bye !" de mieux s'y retrouver vu que c'est assez variés. Encore une fois, c'est surtout de la fanon mais, j'espère que ça vous aura plu de lire mes petits délires sur la magie et que tout cela se tient ! Merci beaucoup d'avoir lu !
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omagazineparis · 5 months
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Entretien avec Justine Gallice : influenceuse fitness & entrepreneuse inspirante
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Avec ses 570 000 abonné.e.s sur Instagram, Justine Gallice s'est imposée depuis quelques années comme l'une des figures de proue du fitness digital. Néanmoins, Justine n'est pas seulement influenceuse fitness, elle mène également d'une main de maître avec son compagnon sa marque de vêtements SOWL et son programme fitness My Fiit Challenge. Envie de découvrir cette entrepreneuse pleine d'ambition et passionnée de sport ? Vous avez tapé à la bonne porte ! Entretien avec Justine Gallice, femme forte et entreprenante. Première partie : entre fitness et influence Avant tout, je t’invite à te présenter en quelques mots ! Je suis Justine Gallice, influenceuse dans le milieu du fitness. Je suis passionnée par l'univers du sport et de la motivation, et ce depuis maintenant plus de sept ans ! Quels étaient tes rêves, que voulais-tu faire étant plus jeune ? Jeune, j'étais une fille tout à fait normale. J'étais plutôt attirée par le milieu du théâtre et du cinéma. J'étais au conservatoire de Lyon, j'en ai fait pendant treize ans. Plus jeune, j'étais donc plutôt attirée par l'artistique, je ne voulais pas forcément faire de grandes études, j'avais vraiment ce métier-là en tête. Je suis ensuite tombée sur les réseaux sociaux un peu par hasard. Les opportunités ont ainsi été différentes et heureusement d'ailleurs ! Comment a commencé ton aventure sur Instagram ? J'ai vraiment commencé aux prémices des réseaux sociaux. Je suis arrivée sur Instagram parce que l'appli commençait à monter en France, c'était il y a à peu près huit ans. J'avais donc téléchargé l'appli, dans un même temps je m'étais inscrite à la salle. J'ai ensuite découvert un univers fitness très communautaire sur Instagram, on pouvait vraiment partager sa passion du sport avec ceux qui allaient à la salle, allaient s'entraîner. J'y ai donc vraiment trouvé un terrain de réconfort, avec des gens qui faisaient la même chose que moi à ce moment-là. J'ai commencé à poster de mon côté, comme un blog personnel en fait. Mon compte Instagram s'est organisé comme cela de nombreuses années, avant qu'il y ait d'autres opportunités plus professionnelles.  Ensuite, ça s'est fait progressivement. J'ai commencé, j'avais 100 abonnés, puis 1000, puis 10 000. Ça s'est vraiment fait step by step depuis sept ans finalement. Et sur YouTube ? T'attendais-tu à autant de succès ? J'ai commencé YouTube parce que je recevais tellement de messages sur Instagram qu'à un moment donné je ne pouvais plus répondre individuellement. C'est là que je me suis dit : « pourquoi ne pas basculer sur YouTube et faire une vidéo qui regrouperait les questions qui sont régulièrement posées par les audiences ? ». En plus, c'était souvent les mêmes questions, les mêmes thématiques donc c'était plus facile pour moi ! J'ai tout appris sur le tas. J'étais une jeune fille normale, qui s'était mise à la salle normalement, comme beaucoup d'autres jeunes filles de mon âge quand j'avais 20 ans. Du coup, je partageais mon parcours au fur et à mesure que j'étais en train de le vivre. Aujourd'hui, je n'ai plus les mêmes connaissances et le même état d'esprit qu'il y a sept ans, j'ai essayé avec les années de trouver ma propre patte ! À cette époque-là, je faisais un peu partie des précurseurs. On formait un petit groupe, pas si nombreux que ça par rapport à l'étranger, donc tout se fédérer autour de nous. Il y avait des comptes féminins, des comptes un peu plus bodybuilding, et puis il y avait certaines têtes d'affiches qui mettaient vraiment le fitness en avant comme Tibo InShape par exemple. Donc forcément, il y avait un bel engouement sur les réseaux, ce qui nous donnait encore plus envie de persévérer et continuer. Moi je m'éclatais tellement, même si YouTube a aussi mis du temps à se lancer. Il m'a fallu un peu de temps pour que je trouve mes marques petit à petit et que je comprenne comment ça fonctionne. Mais je pense que ma chaîne a bien marché parce qu'elle mêle à la fois l'intérêt et l'utile, comme pour tout Youtubeur ! Comment décrirais-tu l'esprit de ta chaîne, quel est ton univers ? Je suis beaucoup tournée autour du sport fun. Donc je fais des lives, j'en ai fait très tôt sur ma chaîne, même bien avant le confinement. Ça date d'il y a 3 ans, et c'est quelque chose qu'on retrouve également dans mes programmes. Je trouve que c'est plus spontané, plus naturel. J'ai créé ma chaîne fitness telle que j'aurai voulu en trouver une comme cela il y a 7 ans. C'est-à-dire avec des conseils clairs, pas non plus trop scientifiques, qui parlent à tout le monde. Des conseils qui sont donc accessibles et qui sont également des choses que j'ai vécues. Sur ma chaîne, on va donc forcément avoir à peu près les mêmes conseils que sur les autres chaînes thématiques fitness. Je ne peux pas réinventer notre style, mais j'essaie d'amener ma touche, des choses rigolotes, avec par exemple un personnage un peu humoristique que j'ai appelé Janette. Je tiens vraiment à rester dans l'univers fitness, quitte à ne pas partir dans du divertissement, mais pour moi ça me ressemble plus de poster des choses qui sont en rapport avec ce que je vis au quotidien. Donc je pense que c'est ça ma petite patte à moi, mon petit côté Janette, accessible, et en même temps avec des vidéos très carrées et des conseils fitness, sur l'évolution esthétique et physique. Finalement, je pense que c'est ça qui plaît ! Chaine Youtube de Justine Comment t'es-tu adaptée au confinement, par rapport à tes réseaux, ta chaîne YouTube ? J'avais un format qui sortait chaque année, même deux fois par an, qui s'appelait La Semaine FIIT, où je suis connectée en live sur YouTube pendant sept jours consécutifs. C'est un format que j'ai donc repris lors du confinement. J'y ai vu une occasion de proposer à la communauté une Semaine FIIT 4. Les gens allaient s'entraîner chez eux, ils étaient en demande et c'était un format que j'allais sortir de toutes les manières au mois de mai. Donc je me suis dit : « il est prêt, autant le sortir. » Je l'ai adapté et prolongé et j'ai également adapté d'autres formats pendant tout le mois d'avril. Ainsi, j'ai été extrêmement présente pour ma communauté pendant le confinement. Après, personnellement, j'ai l'habitude de travailler à la maison, je vis chez moi un peu à huis-clos. J'ai mes bureaux, une salle de fitness pour les tournages. Cela fait trois ans qu'on habite chez nous avec mon compagnon, donc on connaît cette vie. On est souvent enfermés chez nous longtemps lorsque qu'il y a des grosses périodes de travail donc on a très bien vécu le confinement. Par contre, il est vrai qu’on n’a jamais autant travaillé que pendant le confinement. Après, cela nous a fait passer le temps plus vite et en plus les abonnés étaient très contents. Mais il faut avouer que le rythme était assez intense ! Tous les jours, il y avait quelque chose : soit tourné, soit monté, soit en live, plus les programmes et les projets personnels en parallèle qui se montaient. Voilà comment ça s'est organisé pour moi pendant le confinement en tout cas ! Comment expliques-tu l'engouement pour le sport pendant le confinement ? Pourquoi les gens se sont motivés d'après toi ? Je pense qu'il y a eu une grande part d'ennui. Les gens ont voulu passer le temps, ils se sont dit : « comment passé du temps de manière agréable tout en étant productif ? » Ils se sont donc dit que c'était donc peut être l'occasion de faire du sport. Il y avait tellement de contenus disponibles sur les réseaux, tout le monde s'est mobilisé. J'ai trouvé ça très bien d'ailleurs. Et surtout, pour une fois, les gens avaient le temps, ils avaient aussi envie de remplir leurs journées. Le confinement a vraiment été une bulle temporelle un peu à part. Même le rythme de training que l'on proposait aux gens était beaucoup plus soutenu que dans une vie classique, où ce n''est pas forcément adapté. Les gens ont été plus intéressés, ils y ont vu un moyen de vraiment se reprendre en main. Soit parce qu'ils avaient le projet de le faire, soit pour passer le temps, mais avec des bonnes choses, et c'était donc pas plus mal non plus ! Quel est l'univers de ta marque SOWL, qu'est-ce que tu y proposes ? C'est une marque qu'on a voulu créer à 100%, du début à la fin, c'est-à-dire de la création du patron jusqu'à l'usine textile. On a vraiment voulu créer une marque fitness qui nous ressemble, c'est-à-dire autant homme que femme, et elle s'appelle SOWL. Avec cette écriture spécifique, on a voulu marquer la prononciation et l'intention dans le mot vis-à-vis du français. Cela veut dire l'âme, « soul » en anglais, donc cela représente l'âme du sportif, son état d'esprit, son mode de vie. Cela représente aussi tout ce que l'on partage avec mon compagnon sur nos réseaux sociaux, on a voulu que tout cela soit représenté dans notre marque. Nous avons donc des vêtements que nous avons conçus nous-mêmes, qui nous ressemblent : des brassières, des leggings, de la couleur, du plus foncé. Personnellement, j'aime les tenues fitness assez sexy pour la musculation, mais on s'adapte également à la demande et à comment le public réagit ! Finalement, notre but est que notre marque soit accessible, qu'elle reste alignée avec nos valeurs et qu'elle ne soit pas hors de prix. Mais en même temps, on ne souhaite pas non plus qu'elle soit fabriquée en Chine et de mauvaise facture. On avait envie de quelque chose de qualitatif et c'est vraiment le cas pour SOWL. Nous avons également fait des efforts sur des emballages biodégradables. Ils sont donc fabriqués à partir de micro-éléments comestibles qui deviennent des engrais au contact de l'eau. On fait également tout distribuer sur Lyon, par nos équipes. C'est donc vraiment nous qui gérons toute l'organisation de notre marque du début à la fin. De fait, c'est vraiment un BEAU projet. La marque a mis un an et demi à voir le jour, et elle s'est officiellement lancée en décembre 2019, donc ça a été un projet assez intense et d'ailleurs ça l'est toujours ! https://www.youtube.com/watch?v=U4FahsAU55s As-tu des projets à venir ? Nous avions quelque chose de prévu depuis longtemps, on avait failli l'annuler à cause du confinement. C'est notre programme fitness #MyFIITChallenge, qui est sorti en live. C'est un programme qu'on sort en live depuis 4 ans. Donc le live on connaît bien ! (Rires) Il a commencé le 1er juin, on en a fait la promo pendant tout le mois de mai et là on ne peut plus s'inscrire puisqu'il est en cours. Donc ça c'était déjà un gros projet, surtout avec beaucoup de boulot en amont. En parallèle, on continue de développer et de sortir des choses pour notre marque de fitness SOWL. Pareil, nous avons été en stand-by pendant tout le confinement. Nous n'avons pu faire aucun envoi, les usines étaient à l'arrêt. Par conséquent, des collections ont forcément pris un peu de retard. Donc on essaie de rattraper un peu tout ça et cela représente donc déjà des bons gros projets pour nous ! Deuxième partie : une entrepreneuse confirmée ! Quel statut as-tu juridiquement par rapport à tes activités d'influenceuse fitness ?  Quand on commence sur les réseaux sociaux, qu'on commence à avoir des partenariats ou des sponsors, il faut avoir un statut juridique officiel sur Internet. Aucun influenceur ne peut travailler sans être déclaré, ça n'existe pas ou alors je ne suis pas au courant ... On a donc le statut d'auto-entreprise. Ensuite, en fonction de l'activité, l'entreprise grossit. Après, on peut monter des plus grosses structures, des vraies sociétés, c'est mon cas aujourd'hui entre mes différentes activités. Quels sont les points positifs d'être une entrepreneuse, d'être à son compte ? Les points négatifs ? Au niveau des points positifs, on est totalement libres de faire ce qu'on veut. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas de patron derrière moi. Attention, c'est aussi un désavantage parce que ça veut dire qu'il y a une charge mentale qui est un peu plus présente parce qu'on est aussi tributaire seulement de nous-mêmes et de notre activité. Et parfois, cela peut être un peu stressant. Mais quand on a une âme un tant soit peu entrepreneuse, on sait que quelles que soient les difficultés, s'il y a quelque chose qui marche tant mieux, si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on refait autre chose. C'est donc une bonne dynamique malgré tout. Moi j'adore me lever le matin et avoir le choix de ma journée. Avoir le choix de me lever tôt, et si j'ai envie, d'aller me faire les ongles en pleine semaine. Je suis LIBRE. Et puis, être dans la création, faire des choses que j'adore, ça n'a pas de prix ! Vivre du sport, faire des programmes, partager sur les réseaux sociaux, c'est incroyable, je n'y aurai jamais pensé quand j'ai commencé. Donc, franchement, je suis super épanouie ! Après, concernant les désavantages, ce n'est pas forcément lié au travail d'entrepreneur. C'est plutôt par rapport au métier d'influenceur au sens large. On est assez tributaire des abonnés, des mauvais commentaires qui peuvent impacter notre vie quotidienne. Mais après, heureusement, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Par ailleurs, on découvre malheureusement aussi la fiscalité française, ce qui est pour moi un gros bémol de l'entrepreneuriat. On découvre l'envers du décor par rapport au temps où l'on était simplement salarié, et ce n'est franchement pas pareil (rires) ! Ça peut décourager beaucoup, mais il faut s'accrocher et essayer de faire des grandes choses pour se développer. Décris-nous une de tes journées types ? J'ai une nouvelle routine que j'ai instauré pour être plus productive et justement plus sereine. Je me lève tôt, je dors entre 6h et 7h30 pour faire des cycles de sommeil suffisants. Donc je me lève entre 6h30 et 7h le matin. Je me fais une petite routine d'étirements/mobilité qui dure 10-15 minutes, le temps de me réveiller. Justement, je me lève plus tôt pour avoir le temps de le faire, de prendre du temps pour moi, m'occuper de ma peau, faire mes soins beauté. Je prends en suivant mon petit-déjeuner, seulement si j'en ai envie, vers 7h30. Et ensuite, je suis devant mon ordinateur jusqu'à 12h-13h en général. Effectivement, ça fait beaucoup de travail sur l'ordinateur pour moi. Finalement, le côté fitness ne représente seulement que 20% de mes journées. Ensuite, l'après-midi, je travaille de 14h à 16h. Et en général, s'il faut beau, surtout l'été, je m'accorde une petite pause de 16h à 18h, au soleil, tranquillement. Le soir, en général, nous faisons notre sport à partir de 18h. Ensuite, on mange, soit on sort, soit on reste à la maison. On peut également travailler le soir, mais globalement voilà comment s'organisent mes journées, sauf si j'ai des rendez-vous, ou que je bouge pas mal, je peux aller à mon local sur Lyon aussi. Mais grosso modo, ma journée type se structure plus ou moins comme ça ! Quelle est ta plus grande réussite ? D'en être là où j'en suis aujourd'hui, clairement ! C'est assez incroyable. Quand j'ai commencé, on ne vivait même pas des réseaux sociaux, on ne savait même pas qu'un jour on pourrait en vivre. Toutes celles qui sont actuellement dans le fitness aujourd'hui n'en vivaient pas il y a cinq ans. Je suis donc ultra fière d'avoir eu des belles opportunités. Et surtout, je suis également très fière d'être totalement indépendante, sans les marques, sans les placements de produits, avec mes propres projets. Je suis très heureuse d'avoir eu « assez de courage » pour sortir des projets aussi gros et qui peuvent faire peur. Mine de rien, sortir ma marque aura été un sacré parcours de combattant. Me savoir indépendante et avoir mes propres trucs à moi, c'est vraiment une belle fierté ! Être à la direction de quelque chose c'est hyper plaisant, c'est valorisant pour soi, on se construit, c'est vraiment agréable. https://www.youtube.com/watch?v=KsisGwjNiE4 Quel est ton plus bel échec et qu'est-ce qu'il t'a appris ? Il y en a eu plein de petits échecs ! Après, je ne les considère pas comme des grands échecs de vie. J'ai toujours su rebondir ! Néanmoins, il y a eu plein d'échecs pour moi. Ou même des claques de vie tout court d'ailleurs ! Il y a eu des périodes à mes débuts où j'ai pris la grosse tête et je me suis calmée par la suite. J'ai ensuite eu des périodes où j'ai tenté des expériences sportives sans succès, comme la prise de masse par exemple. C'était il y a bientôt deux ans, et je me suis ensuite blessée pendant un an. Cela a été un gros échec pour moi. J'ai énormément perdu en temps et en évolution sportive pendant un an et demi et ça a été assez dur. Il y a également eu des événements comme le raid en Croatie que j'ai fait en Octobre dernier. Cela a été très dur pour moi. J'y suis allée avec ma collègue, pourtant aussi très sportive, et on a fini les dernières en tout (rires) ! En plus, comme nous étions invitées à partager l'aventure avec l'organisme, nous avons partagé l'échec avec nos abonnés sur les réseaux. En fait, je pense qu'il faut accepter qu’on ne peut pas être bon en tout ! C'est quelque chose que j'aborde pas mal sur ma chaîne : il y a des hauts, des bas, et il faut l'accepter ! On apprend qu'on ne peut pas briller partout, et surtout qu'il faut savoir rebondir ! Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaiterait lancer son entreprise, être indépendant.e comme tu l'es ? Mon plus gros conseil, que ce soit sur les réseaux ou pour un business, c'est de faire quelque chose que les gens aiment vraiment, au-delà de l'aspect financier. Parce que quand cela va être dur, quand cela va galérer à se lancer, quand cela ne va pas marcher tout de suite, la seule qui fera tenir jusqu'au succès, parce que si on s'acharne et qu'on travaille ça marche toujours, c'est d'être PASSIONNÉ.E par ce que l'on fait. Par exemple, lorsque cela marche moins pour moi sur les réseaux, parce que les gens ont moins d'intérêt pour le fitness, ou alors parce que moi je suis moins à fond dedans, je continue toujours le sport parce que j'aime trop ça, j'aime trop ce que je fais. Voilà donc pourquoi je conseille aux gens qu'avant de penser à la célébrité et l'argent, il faut bosser pour quelque chose que l'on aime profondément et qui fait partie de son quotidien. Peu importe le sujet, c'est comme cela qu'on a toujours des idées, qu'on est créatif et qu'on s'acharne quand ça ne va pas ! As-tu un dernier mot à adresser à nos lectrices/lecteurs ? Je souhaite aux gens d'être heureux, épanouis dans le sport. Il y a beaucoup de belles choses dans le fitness, au-delà du cliché des fitgirls. Les gens sur Internet sont des gens comme eux. Et si moi j'ai réussi à faire tout ça, tout le monde peut le faire ! Vous l'aurez compris, Justine Gallice n'est pas qu'une simple fitgirl. Audacieuse et pleine d'ambition, elle s'est donnée les moyens de réussir et est aujourd'hui à la tête de deux sociétés florissantes. Cette entrepreneuse d'exception est donc une véritable source d'inspiration ! Alors, n'hésitez pas à aller en découvrir davantage sur sa page Instagram ou sa chaîne YouTube ! Read the full article
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elinaline · 4 years
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naliya · 3 years
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Je suis contente de voir le French side se réveiller un peu sur le Covid, les mesures censées lutter contre Omicron ont l'air d'être la goutte d'eau qui fait déborder le vase et c'est tant mieux. Le fait est que ce virus est une saloperie qui circule trop vite pour qu'on puisse vraiment lutter contre. Je doute qu'on en soit jamais débarrassés, c'est pourquoi la politique actuelle n'a strictement aucun sens. Je bosse à mi-temps en pharmacie et je vois bien que tous les jours, on fait environ 100 tests, et une personne sur deux est positif. À longueur de journée on voit venir des enfants de plus en plus jeunes qui ne comprennent pas pourquoi on leur fait mal en leur enfonçant des trucs dans le nez et pourquoi on leur crie dessus quand ils pleurent. C'est révoltant !
@mandragores
Comme je l'ai dit dans un post en anglais sur ce sujet il y a quelques jours, le Covid est probablement devenu endémique. Essayer de le stopper revient à tenter d'éradiquer le rhume; on y arrivera pas, et encore moins dans les délais promis et préconisés par notre gouvernement afin de retrouver une vie "normale".
Pour moi, c'est aussi là que le mensonge d'état a commencé, quand on a essayé de faire croire aux gens que le vaccin serait une baguette magique permettant à tout le monde de retrouver ''la vie d'avant'' en un claquement de doigt, comme si il ne s'était rien passé. Il est évident depuis le départ que ça n'allait jamais se dérouler de cette manière, pour une bonne et simple raison: construire une immunité collective ne se fait pas en un jour, ce genre de chose prend du temps, et il était illusoire et malhonnête de promettre une telle chose. Et je suis tout bonnement dégoûtée de les voir en profiter pour faire passer de plus en plus de lois liberticides tout en cachant leur échec derrières des boucs émissaires désignés. Ce n'est sûrement même pas de la faute du vaccin par ailleurs (qui semble fonctionner contre les formes graves), car si les vaccins ont bel et bien permis d'éradiquer nombre de maladies mortelles, ce genre de choses se fait rarement du jour au lendemain, et quelque part, dans toute cette hystérie collective, on a oublié de vraiment écouter la science et notre bon sens afin de nourrir une illusion qui n'allait jamais se réaliser.
Personnellement, ma méfiance vis a vis des décisions prises autour du Covid ne date pas d'hier, j'avais déjà fait un post sur ce sujet il y a plus d'un an, quand de confinements en confinements et de couvre-feux en couvre-feux, j'avais osé poser la question de proportionnalité vis a vis des mesures ''sanitaires'' et alerté sur le fait qu'il fallait faire très attention aux portes qu'on était entrain d'ouvrir car il allait être très compliqué de les refermer. Autant te dire qu'à l'époque, je n'avais pas eu la même réception qu'aujourd'hui, pourtant, force est de constater que mes peurs étaient plutôt fondées et qu’après deux ans, on en voit toujours pas le bout.
Toute cette affaire m'a fait réaliser une chose : la plupart des gens ne comprennent pas ce qu'est un état de droit ni même comment il fonctionne. Si c'était le cas, les sophismes répétés de notre cher président auraient beaucoup plus de mal à convaincre les masses. Le pire de tout c'est que quand il débite des trucs du genre ''ma liberté s’arrête là où la mise en danger des autres commence'' [paraphrase], il n'y croit même pas lui-même, personne ne me fera croire qu'un homme ayant une formation de philosophe ne se rend pas compte de la débilité de cette phrase – si j'avais le temps, j'expliquerais pourquoi, mais ce n'est pas le sujet de ce post – et pourtant les gens continuent de se faire avoir.
Pour la même raison, j'en ai un peu marre des comparaison nazes telle que ''on oblige bien les gens a mettre une ceinture de sécurité'', à chaque fois, j'ai envie de leur hurler d'apprendre ce qu'est le principe de proportionnalité et après de revenir en discuter. Mais bon, si ils pensent tous sincèrement que l'état de droit, l'indivisibilité et le caractère inaliénable de nos droits est optionnel en temps de crise pour une durée illimitée, grand bien leur fasse, mais j'espère sincèrement qu'ils savent dans quoi ils sont entrain de mettre les pieds. Si demain Le Pen ou pire encore, Zemmour, arrive au pouvoir et qu'il/elle décrète un état d'urgence migratoire, il ne faudra pas venir chouiner après la ''procédure établie'' et les ''droits de l'homme'' par exemple. J'ai conscience que beaucoup me diront que je compare des pommes et des oranges, sauf que ce n'est pas le cas, ce que je dis c'est que vous avez mis des outils dans les mains du gouvernement auxquels il n'aurait jamais du avoir accès, et penser que ce ne sera jamais qu'utilisé à des fins que vous pensez personnellement être justifiées est illusoire.
Donc oui, je pense qu'il est temps de se poser vraiment la question de savoir quel type de société vous voulez laisser a nos enfants, car nous sommes lentement mais sûrement entrain de glisser d'une société de libertés à une société d'autorisations. Aujourd’hui il s'agit d'un virus, mais demain ? Au risque de me répeter ; le gouvernement a maintenant des outils dans les mains qu'ils vont pouvoir utiliser à d'autres fins si ils leur en prend le désire. Croire qu'on ne risque pas de se retrouver avec un pass citoyen à la chinoise serait d'une naïveté dangereuse. Que diriez vous si demain le pass commence par devenir écologique ? Que d'un seul coup on vous limite dans vos déplacements, dans vos émissions, que si vous dépassez votre quota autorisé on vous ''désactive'' de la même manière dont le gouvernement vient de ''désactiver'' des centaines de milliers de Français, devenus ''mauvais citoyens'' car ayant refusé la troisième dose. Le risque est là que vous le vouliez ou non.
Soyons très clairs:commencez par vous demander si il est vraiment proportionnel d'aller emmerder à ce point des enfants pour une maladie qui ne les tue pas (et non, aller chercher l'exception ne change rien à la règle, le pourcentage de morts du Covid chez les 0-44 ans est actuellement à 0 en France!). Une société qui pense sincèrement qu'il est justifié d'utiliser des enfants comme bouclier pour les peurs des adultes est une société qui s'est perdue. Il ne s'agit même pas de santé ; sinon le gouvernement en aurait quelque chose a faire des 300% d'augmentation du taux de suicide chez les mineurs, et l'épidémie de bronchiolite qui a fait bien plus d'hospitalisations pour cette tranche d'age provoquerait une plus grande inquiétude.
La santé ne se résume pas au Covid, il est temps de s'en souvenir, et donc il ne s'agit pas ici de santé publique, ça va beaucoup plus loin que ça.
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La partie 1 est ici
=====< https://50-nuances-de-demence.tumblr.com/post/663310110646484993/httpswwwyoutubecomwatchv-nngcjlnjh8e-tout TDI BONZOIIIIIIIIIIR!!!!!!!
On continue ???? Après des examens de routine, je nous fais sortir de là……elle semble toujours prostrée sans vouloir réagir , je l’entends complétement éteinte... comme une litanie elle murmure son prénom…. Je le déteste !!!! J’ai enfin le contrôle et pourtant j’en veux plus. Ca me semble d’un coup super compliqué d’etre Elle…. Je me casse au fond de la foret personne me fera chier…sauf un espèce de chevelu à lunettes… mais je peux lui dire merci… grâce à lui elle semble se raccrocher à nouveau au fil de sa vie…et parfois je la sens sous la surface… je me sens moins seule. …. Je suis pas habituée à tout ce silence et cette solitude moi !!!! Bref je ne sais pas ce qu elle a foutu mais voilà que je me retrouve à gerber comme une truie !!!!! Enceinte ?!!!!!!! mais vas y shit c’était pas au programme ça !!! D’où il vient ce gosse putain ???? Aux dernières nouvelles le dernier mec avec qui on a couché c’est un dinguo avec une tresse, je l’aime bien lui, même que j’ai eu des grandes discussions avec lui Sauf que ça fait mega giga longtemps et que j’aurais déjà du exploser !!!!! Je relis à tout hasard nos notes respectives, y a bien eu le frère de Maé mais par ce trou c’est pas possible…..je vois qu’un truc qui correspond… tous ses bleus , ses douleurs on a subi un …enfin vous voyez quoi ??!!!! Je voulais avorter elle en aurait rien su , …..mais après plusieurs semaines seule à bord la voilà qui revient à elle et qui nous emmene à Sulani….elle note « c’est ce que Jessy aurait voulu que je vive pour deux pas que je me laisse dépérir » Et là ??? aubaine pour moi dans nos notes respectives elle note projet mère porteuse…. Peut etre que c est l occas de faire passer cet alien pour le gosse de ce Hunter là ??!!! Elle semble tellement revenir à elle avec ce projet de porter la vie et de faire un truc positif, et de briller comme un phare pour les bateaux je chai pas quoi anyway moi je veux juste qu’on tienne le cap , donc ce chiard ca sera la 12eme merveille du monde tout le monde sera content !!!!! Puis comme je me suis super bien conduit en son absence, on arrive à plus ou moins s’entendre avec Harley, elle admet que j’ai tout autant la possibilité qu’elle de garantir notre sécurité physique et affective……et commence une cohabitation des Alters un peu plus à mon avantage...
Cet été là on a pris beaucoup de plaisir, dans tous les sens du terme.....moi j'aime aussi les femmes donc je me suis offert le plaisir d'en embrasser...combien de fois j'aurais aimé quand on était plus jeunes qu'Harley se réveille dans les bras d'une femme sans rien comprendre D'aileurs ma première fois à moi c'est avec Seth la sienne avec Liam à cette époque on permutait sans le vouloir et c'était parfois super marrant. Bref on a dit on refait pas tout les bails Comme elle avait envie de se remettre de la mort de l'autre fiote, bah wai on apprécie pas les mêmes gens , j'ai profité d'être plus souvent aux commandes pour la décoincer, plan culs Puis y a eu l'autre idiot de Lopez qui lui claque qu'il l'aime ... bouffon va deja à 16 ans t avais pas de service 3 pièces, et voilà qu'il me la replonge en pleine déprime ,..par chance y a ce mec qui la remonte un peu et l'aide à passer au dessus de sa perte... on aurait pu rester dans cet espèce d'équilibre et de grace, sauf qu'un abruti a squouicker Lenwëchou et là Harley elle s'est sentie vrillée... est ce que j'en ai profité? BAH CARREMENT !!!! j'ai demandé poliment pour prendre souvent le contrôle et moi qui suis plutot du type sans empathie j'allais mieux gérer J'ai tenté une vie normalisée, après tout elle a eu des tas d'histoires d'Amour pourquoi ca serait pas mon tour???? J'ai toléré ses mecs... elle allait tolérer le mien 😈😈😈😈sauf que moi j'ai juste fait des expériences sociales, puis je voulais faire mes preuves en tant qu'hôte principal, parce qu'en effet elle avait perdu de l’influence avec cette accumulation d’épreuves rudes. Si on voulait que le système perdure et survivre elle devait accepter de me voir comme celle capable de mener à bien le quotidien. Son empathie, sa bienveillance et son hypersensibilité c’est pas ce qui allait nous permettre de surmonter cette crise.
Alors pendant ce laps de temps, j’ai flirté avec un de nos plans culs et j’ai entamé une histoire, mais je le sentais pas vraiment ce type, et quand il a commencé à s’éloigner de nous, parce que oui elle a du accepter de vivre une histoire affective avec lui… je me souviens d’un jour ou elle s’est réveillée contre lui et a failli l’assommer , comment elle a rattrapé le coup la bougre en accusant le coq et un mauvais rêve
Donc je disais quand il a commencé à se la jouer détaché, et à nous faire des petits coups de tepu….j ’ai fait un truc machiavélique, à l’insu d’Harley j’ai stoppé notre contraception et j’ai porté ses gosses et j’ai poussé le vice en nommant notre fille Lyssie comme la nièce du mec qui n’a jamais quitté le cœur d’Harley, oui ca peut vous paraitre dingue mais c’est ainsi les Alters peuvent être en dormance des mois entiers, sans avoir conscience de ce que vivent, ressentent, les autres Alters ou l’hôte principal. Et en tant que pièce maitresse centrale l’hote a une grande capacité à pouvoir obstruer tout ou partie de ce qu’il vit. J’ai pris soin dans ces moments là de ne laisser le contrôle à Harley que dans des moments particuliers, le seul moment ou je ne pouvais pas agir c est dans les rêves…..et il a fallu que l’autre emplumé aille dire à Harley je t aime toujours non mourir m’a pas soulagé putaaaaaainnnnn le feuilleton à l’eau de rose de merrrde. Harley tellement chamboulée elle est partie au Canada on aurait pu laisser cette expérience sociale et les morveux derrière nous, sauf que le Darylou de mes cojones il a fait le trajet, ce con allait tout faire foirer , alors j’ai joué la fille perdue dans le passé , tu mérites mieux blablablablabla et direction l’exil , pendant plusieurs mois… jusqu’à ce que ce con de lapiloup se pointe, et parle de ramener Jessy…. Qui j’étais pour refuser à Harley qu’elle soit heureuse….
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maracujapassion · 4 years
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À cœur ouvert,
En janvier 2020, j'étais stressée mais pas trop inquiète par rapport au coronavirus. Notre ministre de la santé de l'époque avait jugé la propagation faible, une épidémie quasi nulle. J'écoutais religieusement tout en étant sceptique. Pourquoi pas ? Bon, il ne me reste plus qu'à attendre l'évolution de la situation puisque j'avais en mains un billet pour un road trip mémorable en Asie (lol). Je l'attendais ce voyage. Je voulais du soleil à foison, être perdue, désorientée et kiffer ma vie.
En mars 2020, coup massue. On est confiné avec NG. Je relativise. C'est l'histoire de quelques semaines voire mois tout au plus. Je suis confiante et putain ça fait du bien de ne plus aller à la fac. Bon, ma fac était fermée depuis janvier par rapport à la grève à laquelle je participais contre la LPPR (je vous laisse vous informer tant c'est nauséabond). Je me crée une petite routine. Je suis à fond NG et des progrès. J'imprime, je plastifie, je réalise des expériences. On continue à faire nos courses comme d'habitude. Rapidement, la farine et le papier toilette deviennent une denree rare. Mais je refuse de céder à la panique. On continue notre routine. Je jongle entre les apprentissages et activités de NG et mon mémoire, les cours à suivre. Je suis à quelques mois de réaliser mon rêve. J'ai tout donné pendant 3 ans de licence + bientot 2 ans de master. C'est pas pour avoir un coup de mou maintenant. 
En avril 2020, le beau temps arrive. Je mesure ma chance d'avoir des extérieurs. Je peste contre les gens qui ont un comportement jugé hors norme. Je veux une pause dans ce confinement mais on tient bon. Petit à petit, le rythme devient moins soutenu avec NG qui veut sortir, parler a des enfants. Je lâche un peu de mou. Elle ne va pas passer le bac non plus. C'est déjà éprouvant pour elle alors tranquille. J'avance sur mes écrits mais une partie de moi s'est vidée. Plus rien ne fait sens. Mais courage nous dit-on, c'est bientôt la fin du master, la fin de ce cauchemar.
En mai 2020, je réussis mes derniers écrits. Je ne savoure pas. Ce n'est pas pareil de rendre un devoir en ligne que de venir pour la dernière fois à la fac. Mais pas le temps de se morfondre, il y a un titre à décrocher. Je me résigne à l'idée de partie. On annule les billets et je pleure. C'est bête mais ce billet c'était mon sesame. J'ai tout idéalisé. J'avais tout fondé sur ce voyage. Pour la première fois j'allais me déconnecter, j'allais me récompenser de toutes ces années de labeur. Tout ça partait en fumée. Ma mère a eu le covid. J'appelle et j'entends son souffle douloureux. J'ai peur. Peur qu'elle parte et que je ne puisse même pas avoir le temps de la revoir.
En juin 2020, j'envoie un mail à ma directrice de mémoire. Je lui annonce que j'arrête. Je n'en peux plus. J'étouffe. Elle, si bienveillante, me demande de ne plus bosser pendant 10 jours. À situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. Pendant 10 jours, je déconnecte un peu. Je ne suis QUE maman, QUE conjointe et rien d'autre. Je ne suis pas en flux tendu. Les 10 jours passés, je me remets au travail. Je suis perdue mais avec ma collègue, on s'entraide et on s'en sort. Plus qu'une dizaine de jours et je soutiens. J'ai 2 jurys de la mort. Les crises d'angoisse et de larmes s'enchaînent. J'ai peur. Je ne me sens pas à la hauteur. J'étouffe à la maison.
En juillet 2020, je deviens psy. J'ai fini. J'ai du mal à y croire. Je pleure devant mon jury. Les mots manquent. Les félicitations pleuvent. J'ai du mal à réaliser que j'ai réussi. Je sors me balader en forêt à défaut de le fêter au restaurant. Je suis psy mais ce virus existe toujours. Je rêve de la vie avant. J'ai envie de voir des gens, de sortir un peu de la ville. Je me sens égoïste alors je reste confinée. Je veux aider à inverser la tendance. Je ne vais toujours pas en magasin. Je fais tout pour ne pas avoir à le faire. Les anniversaires s'enchaînent. On voit quelques personnes. Ca fait du bien! NG a changé de comportement et panique quand les gens n'ont ps de masque. Je suis triste de voir les effets du confinement sur elle. On en parle beaucoup. Je suis contente parce qu'on a toujours beaucoup parlé. Elle a peur du virus et je la comprends. Je tente de la rassurer comme je peux.
En août 2020, nous assistons à un mariage et j'ai peur. Les gens sont détendus. Tres peu possédé un masque sauf quelques personnes et moi. Je veux rentrer chez moi. Ca m'étouffe. Je passe quand une bonne soirée et NG est heureuse. J'ai peut-être un emploi, je me projette et je me sens bien même si je n'arrête pas de penser à ce voyage de délivrance. On part dans le Sud Ouest un peu, pas trop loin.. l'Homme continue de travailler d'arrache pieds alors on part un samedi avec des potes et on revient le dimanche soir. Trop court. Mais suffisamment top pour me détendre. On rentre et je prépare la rentrée des classes. J'ai une appréhension. Le virus est encore là. NG est olus oi moins au point pour les gestes barrières mais et les autres ?
En septembre 2020, mon futur employeur fait le mort. Tout n'était que paroles. Il voit mes nombreuses relances. Je suis en colère. Je m'étais trop projetée et ça fait mal. J'avais commencé à travailler un petit peu et cette absence de réponse me poignarde en plein coeur. Je tente de remonter la pente mais je ne voulais ce boulot putain. Je sombre doucement. Je postule. D'autres projets ne fonctionnent pas. Je doute. J'ai peur. Que m'arrive-t-il ? Je me sens si seule, si perdue.
En octobre 2020, les retombés des vacances sont pointé du doigt. Ce virus putain je n'en peux plus. À quand la fin ? Je veux partir. Je veux souffler. On fait pause ? Je me sens glisser mais'vraiment. On part un week-end en Bretagne. Il pleut mais je suis contente. Vais-je me plaindre ? Certains n'ont pas quitté leur domicile depuis mars ou plus. On rentre et je reprends mes habitudes de confinement. Je ne sors toujours ps depuis mars. On parle de confiner encore. Coup de massue. Ca ne va donc jamais s'arrêter ? Je n'ai toujours pas fait de test parce que j'ai peur. Je suis épuisée. Ma vie se résume à être passée à côté de celle-ci.. je rêve de mon tour du monde en van dont je rêve depuis plus de 10 ans. Tous ces projets qui peut-être ne se réaliseront jamais parce qu'on danse une valse confiné/déconfiné.
En novembre 2020, je suis au plus bas. Je fais mon possible. Je me sens épuisée physiquement. J'ai mal à l'estomac. Je commence à de moins en moins manger. J'ai des pulsions alimentaires alors que c'est assez inédit. L'Homme m'achète un test. Il est positif. Suis-je heureuse ? Oui. Mais après, mon corps a lache.
En décembre 2020, je mange à peine 4 fourchettes par jour. Je vomis absolument tout. Je n'ai plus de force pour m'occuper de moi. C'est l'Homme qui prend le relais. NG ne comprend pas et est tantôt un amour, tantôt déboussolée, tantôt ingérable. Je ne peux rien faire. Je suis désolée de tant la décevoir, de décevoir le monde entier. Le monde s'écroule. Je n'ai plus de force pour me battre. Je baisse les bras. Rien ne se passe comme. Prévu. Je tombe. La tristesse, l'angoisse et la douleur prennent le dessus. Je suis enceinte. Enceinte en temps de COVID.. j'ai peur de revivre une grossesse seule. Je ne voulais pas autant de symptômes m; même si certains ont été amplifiés par mon stress. C'est ma dernière grossesse et je la vois affreuse. Si je suis autant malade maintenant, ça va donner quoi la suite ? Je suis épuisée. Je suis malheureuse. Le bilan de mon année est triste à mes yeux. Je veux tout arrêter. L'Homme me voit tomber et prend les devants. Il appelle une consœur et amie. Il fait tout mais il est hors de question qu'il assiste à ma destruction dit-il. Comment fait-il pour m'aimer ?
En janvier 2020, je n'ai plus de mental. Je n'ai plus rien. Hôpital, médecin, sage-femme, je m'effondre. Je supplie tout le monde de m'aider. Je ne sais pas ce que je veux. Je suis perdue. On va être confiné et je me sens déjà au bord du gouffre mais je tiens bon. NG est mon carburant. Je dois tenir bon. Si vous saviez comme j'aimerais être sur mon île maintenant à ne plus penser à rien...
J'avais besoin de dire tout ça quelque part. J'en ai marre des phrases toutes faites qui ne font pas sens. Je veux revivre. C'est quoi vivre ? Je veux pouvoir aller profiter un peu de la vie que j'ai. Je voudrais une pause dans toute cette pagaille. Ou est-ce que je vais ? Qu'est-ce que je dois faire ?
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payetoncouple · 4 years
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« tu es ma copine, tu devrais être celle avec qui je couche le plus »
J'ai décidé d'écrire mon témoignage, je crois que j'en ai vraiment besoin pour avancer. Il y a deux ans, j’ai mis fin à ma plus longue et plus sérieuse relation. Cinq ans, on parlait mariage et enfants, on vivait à distance depuis un an pour des raisons professionnelles mais avant ça, nous avions vécu ensemble. Il parait qu’à distance, le risque de séparation augmente grandement. A l’époque je n’ai pas compris que ce n’était pas un risque mais plutôt une chance, dans mon cas.
En apparence, mon ex-compagnon et moi formions un couple équilibré et heureux. En apparence.
Il m’a fallu deux ans pour comprendre pourquoi je m’étais enfuie comme ça, pourquoi j’ai tout fait pour rompre, pourquoi je me sentais aussi mal alors que tout allait si bien entre nous.
Durant cinq ans, j’ai vécu ce qu’on appelle une relation abusive.
Ça me donne envie de vomir quand j’y pense mais je sais (je remercie le médecin qui m’a suivie cette année), que si je continue à ne rien dire, j’en souffrirai toute ma vie. Alors voilà, je le dis, j’en parle, je témoigne.
J’avais dix huit ans, un climat familial tendu et un besoin d’indépendance. Il était à peine plus âgé, il avait une famille de hippies et un petit appartement à lui. Je suis tombée amoureuse très vite, je disais que tout se faisait tellement naturellement entre nous, c’était magique ! Mais c’est plutôt comme une araignée tissant progressivement sa toile pour piéger un insecte. J’aurais du mal à dire comment ça s’est vraiment fait, il était très distant au départ, il disait que je ne l’intéressais pas mais ses gestes et ses actes me prouvaient le contraire. Toujours très doux, toujours là quand j’avais besoin. Je me disais qu’il était peut-être réticent à s’engager à cause de son ex qui lui avait manifestement bien brisé le cœur.
Quand nous marchions dans la rue, il s’arrêtait toujours auprès des SDF pour leur donner quelque chose et discuter un peu. J’ai cru trouver l’homme le plus généreux et gentil au monde.
Un jour, il a dit qu’il m’aimait. Peu de temps après, je venais vivre chez lui. Ça avait l’air d’un conte de fée. J’avais trouvé un prince dont il ne manquait plus que le cheval blanc.
Et puis, ce que j’ai perçu comme « son seul défaut » a fait surface. Il était coureur et pas qu’un peu. Il justifiait son attitude par une frustration de longue date, liée au fait qu’avant il ne plaisait pas aux femmes. J’ai su ensuite que son ex l’avait quitté pour ça. Il m’a imposé sa vision du couple, lui qui se tapait qui il voulait quand il voulait. C’était à prendre ou à laisser. Je l’aimais, j’ai accepté avec un pincement mais accepté quand même.
Ç’aurait pu être tout, ok mon ex couchait partout comme il voulait mais certains couples pratiquent le libertinage et tout va bien. Moi, je n’avais jamais fait l’amour avec personne d’autre, et ça me gênait alors j’essayais de faire abstraction. Mais il y a eu le fichier Excel. Je crois que c’est là que j’aurais dû fuir parce qu’après ça, il m’a abimée de plus en plus. Sauf que j’étais déjà dépendante de lui. Financièrement et sentimentalement.
Un jour, il m’a montré un fichier Excel sur lequel il notait toutes les filles avec lesquelles il couchait. J’étais bien entendu dessus. Il m’a dit « tu es ma copine, tu devrais être celle avec qui je couche le plus ». Ça parait délirant ? Pour moi aussi, maintenant. Combien de fois ai-je couché avec ce mec alors que je NE VOULAIS PAS ? Combien de fois, je me suis sentie sale parce qu’il s’en était tapé une autre avant moi ? « Je me protège, t’en fais pas », « de toute façon tu seras toujours mon vaisseau mère, la principale de toutes » c’était toujours ce qu’il me disait. Il m’offrait ces phrases comme un genre de privilège de petite amie. J’écartais les jambes, et les points sur le Excel grimpaient. J’avais la pression, j’avais peur qu’il me quitte, j’avais peur d’avoir le cœur brisé, j’avais peur de ne plus avoir son amour, j’avais peur de devoir rentrer dans ma famille.
D’autres comportements se sont ajoutés, toujours justifiés. Il parlait avec une voix douce, il semblait ne jamais rien imposer et pourtant il me forçait sans cesse la main. Subtil et efficace.
Il m’a comparée de plus en plus aux autres femmes. Celles avec lesquelles il couchait, les actrices porno qu’il aimait, les inconnues croisées dans la rue. Par exemple, il disait que mes seins n’avaient pas la bonne forme, et de comparer avec image à l’appui pour me montrer ce que sont de beaux seins. Et il l’a fait avec de nombreuses parties de mon corps. Mais certaines était très bien, alors je pouvais me rassurer, ça sauvait les meubles. Aujourd’hui, je suis toujours complexée.
Il m’a prise en photo et filmée à mon insu. Il a stocké les fichiers sur une clé USB. Il a justifié son œuvre comme une aide quand il manquait de moi (NOUS VIVIONS ENSEMBLE, BORDEL). Quand je l’ai découvert, j’ai été horrifiée. Ma pression a monté d’un cran, j’ai commencé à avoir peur de ce qu’il pouvait en faire. Comme toujours, il justifiait ses pratiques déviantes par son manque de femmes dans le passé, c’était normal, il fallait que je sois compréhensive, le pauvre avait tant souffert.
Je dormais parterre. Parce qu’on avait pas la place pour un lit double (on vivait dans un 18m² très mal agencé, pour sa défense) et qu’il prétendait avoir besoin d’un vrai lit pour son dos. Puisque je ne souffrais pas du dos, pourquoi aurais-je eu besoin d’un lit ? Et il n’était pas question de déménager, trop cher, trop chiant, trop compliqué.
Comme j’étais étudiante et que je ne gagnais pas ou peu (selon les périodes) d’argent, il fallait que je sois utile. Alors je faisais le ménage. TOUT le ménage. En plus des cours, des stages. A un moment, j’ai quitté l’appartement durant quatre mois pour un stage dans une autre ville. Il n’a jamais fait le ménage. J’ai dû tout rattraper en rentrant, du moins j’ai essayé car autant dire que c’était devenu un taudis. Il y avait même une colonie d’insecte. Tout ça en quatre mois. Et lui, qui trouvait ça normal. (ET MOI QUI DORMAIS TOUJOURS PARTERRE !!) Au milieu de sa crasse. Mais je ne devais pas me plaindre, il faisait « quand même » la vaisselle.
Puisque c’était son appartement, je devais vivre selon ses règles. Je ne pouvais pas décider où ranger mes affaires, j’avais un demi niveau d’étagère pour tout mettre. Tout le reste lui appartenait. Il mettait son bazar partout et j’étais tenue d’être ordonnée de mon côté. Si je devais me lever plus tôt que lui, j’étais tenue de ne pas le réveiller, de ne pas faire de bruit. Je prenais mon repas soit dans la salle de bain, soit à la fac car je ne devais pas allumer la lumière et manger l’aurait réveillé. C’était comme ça tous les matins durant plusieurs années.
Lorsque j’étais malade, il me réveillait en plein milieu de la nuit car il ne supportait pas de m’entendre renifler ou tousser, il disait que ça l’empêchait de dormir. Peu importe si moi, j’avais 40 de fièvre et les poumons en feu, son sommeil était plus important.
Un jour, il a dit qu’il trouvait ma sœur canon et qu’il coucherait bien avec. J’ai été choquée, je lui ai dit que je n’acceptais pas ça. Il a répondu « ok, je ne la toucherai pas. Mais tu sais, si mon frère veut coucher avec toi, ça ne me dérange pas ». Et lors d’un événement de famille, son frère a justement eu des gestes déplacés envers moi. Je me sentais tellement mal que j’ai peiné à en parler à mon ex-compagnon. Quand finalement je l’ai fait, il a pris son parti en invoquant la même PUTAIN de justification que pour lui-même « il est célib depuis un moment, le pauvre doit être en manque ».
Des hommes de son entourage ont parfois été lourds voire plus, parce qu’ils pensaient (d’après ce que mon ex leur disait de nous et surtout de moi), que j’étais une fille facile, que j’étais une accro du sexe.
La dernière année de notre vie commune, il était au chômage. On vivait de l’argent de ses parents et de ma gratification de stage. Il a passé sept mois à jouer aux jeux vidéos avant que la pression parentale ne le pousse à chercher un job. Je n’avais plus rien sur mon compte bancaire.
Il disait qu’il était un grand économe et s’en servait pour justifier ses refus d’acheter quelque chose. En fait, il préférait dépenser son argent dans des composants informatiques et des jeux. Une année, il n’a rien fait et ne m’a rien offert pour mon anniversaire parce qu’il voulait s’acheter une nouvelle carte graphique. Une autre fois, il m’a offert un bracelet trouvé parterre. Lorsque nous étions en relation à distance, il prétendait ne pas avoir les moyens d’acheter un billet de train pour me voir et réclamait par contre que je vienne. Un de mes amis a voulu se montrer gentil et a proposé de venir le chercher lorsqu’il passait vers chez lui, il ne lui demandait rien en retour. Il voyageait donc gratuitement. Un jour, ils parlaient de jeux dans la voiture. Mon ex s’est vanté d’avoir acheté un casque de VR à 400€.
Quand nous avons commencé à parler de mariage et d’enfants, il a dit vouloir trois enfants pour « reproduire suffisamment mon patrimoine génétique, sinon ça sert à rien ». Oui, il a vraiment dit ça. Il s’est offusqué lorsque je lui ai dit que je voulais garder mon nom de naissance et continuer à travailler. « Mais qui va élever les enfants ? » Pour lui, refuser de porter son nom était un affront et ne pas devenir mère au foyer tout autant. Mais je n’ai pas lâché. Mon nom, c’est la base de la construction de mon identité, c’est moi, c’est important. J’ai fini par négocier un nom composé et il accepté l’idée que je travaille. On avançait. Ou pas. Il a alors déclaré qu’il travaillerait moins, que je rapporterai l’argent puisque je voulais le faire. Sur le papier ça sonne comme une victoire, mais sa façon de le dire ne m’y a pas fait croire une seule seconde. Et c’était toujours comme ça quand il y avait un désaccord. Lorsqu’il pliait en ma faveur, j’avais toujours une impression étrange, une forme de culpabilité, comme si j’étais horrible, comme si je le maltraitais. Dans d’autres cas, il acceptait parce qu’il trouvait un autre moyen de me pousser dans son sens, de façon plus détournée mais on finissait toujours par aller dans son sens. Son intérêt était toujours plus important que le mien ou celui de notre couple. Il n’y a jamais eu de « nous » dans ce couple, seulement du « lui ».
Dans les dernières années, ma confiance en moi était au plus bas et mon corps me dégoûtait toujours plus. Je n’arrivais plus à éprouver la moindre envie de faire l’amour. A chaque fois, je complexais. Je pensais à ses remarques sur moi, sur mes pratiques, sur mon manque d’expérience. Il a suggéré que je couche avec un autre homme pour être plus expérimentée. Avec la distance, il disait qu’il voulait de plus en plus se taper Machin ou Truc, j’avais l’impression d’être devenue secondaire. J’ai commencé à refuser certains rapports sexuels. Les tensions ont apparu. Il me faisait culpabiliser, il me disait qu’on ne se voyait déjà pas assez, qu’il était en manque, qu’il allait se sentir mal. Et puis, il a fini par me dire qu’il allait se taper plein d’autres filles puisque je ne voulais pas le soulager. Je précise qu’il ne l’a pas dit comme ça, c’était plus subtil, un truc du genre « il ne faudra pas t’étonner si je craque et que je fais ça avec Machin », quelque chose plutôt comme ça. Une fois, où je n’ai pas clairement dit non, où j’ai juste dit que je n’étais pas trop motivée, il y a quand même eu du sexe. Mais je ne voulais pas, vraiment pas du tout. Je ne savais pas comment refuser. J’aurais dû dire non, j’aurais dû partir. Je me souviens que j’ai réfléchi toute la nuit à partir de chez lui, prendre le premier train et rentrer chez mes parents. Je ne l’ai pas fait.
J’ai quitté cet homme après cinq longues années. J’ai rencontré quelqu’un en ligne qui me parlait de problèmes de couples et qui m’a fait me demander si je voulais vraiment l’épouser et surtout ce que je m’apprêtais à faire vivre à mes futurs enfants. Je n’allais pas bien. Je savais que je me sentais trop mal pour tout ça. Et il y a eu cette question « est-ce que tu veux que tes enfants te voient dans cet état quand ton homme part coucher avec Machin ou Truc ? ». A l’époque, je précise que tout ce qui a été dit précédemment ne me semblait pas anormal. Je disais qu’il n’avait vraiment aucun défaut, à part celui d’être coureur de jupons. Il m’a fallu deux ans et une thérapie pour comprendre.
J’ai vécu dans une relation abusive avec ce qu’on appelle un pervers narcissique. Ce genre de personne est malade et bien souvent refuse de s’en rendre compte. Dans son petit univers, tout le monde gravite autour de lui, il est parfait et tout le monde est inférieur à lui. Je ne veux pas lui trouver des excuses. Ce type est un malade mental et il m’a beaucoup blessée. Aujourd’hui, je veux dire que je ne méritais pas ça. Ni moi, ni personne d’autre.
J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai écris tout ça. Je voudrais que d’autres personnes s’échappent comme j’ai pu le faire, si possible plus vite que moi ou qu’elles ne s’engagent même pas, qu’elles comprennent tout de suite à qui elles ont affaire. Je pense que sans le forum et la relation à distance, je serai toujours avec lui, plus brisée que jamais, à le servir dans son appartement de merde et à endurer ses remarques et pratiques déviantes.
Un couple, c’est une égalité. La balance ne doit jamais pencher plus d’un côté que de l’autre.
Si vous vous êtes reconnu.e dans ce texte, s’il vous plait, allez vous en. Si vous avez déjà vécu ça et que vous êtes aussi déjà parti.e, ne vous en voulez pas, dites-vous que vous avez du mérite, que vous n’avez pas abandonné une pauvre âme mais bien quelqu���un qui NE VOUS VOULAIT AUCUN BIEN.
Et, je sais que c’est dur mais dites-vous bien que ce n’est pas votre faute. Vous êtes une victime. Vous n’avez pas à avoir honte ou à vous reprocher quoi que ce soit. Si vous en avez besoin, parlez. Ne laissez pas cette personne vous pourrir la vie, même à-travers vos souvenirs. Le couple est une relation bienveillante dans laquelle on doit se sentir en sécurité. Si tu trouves que ton partenaire te tient des propos blessants et te fait culpabiliser, n’hésite pas à te renseigner sur Le cycle des violences
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lesarchivesmagnus · 4 years
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Les Archives Magnus - Episode 1: Poisson-pêcheur
ARCHIVISTE
Test... Test... Test... 1,2,3... Bien.
*tousse*
Je m'appelle Jonathan Sims. Je travaille pour l’institut Magnus, à Londres, une organisation qui se consacre à la recherche académique de l'ésotérisme et du paranormal. Le directeur de l'Institut, M. Elias Bouchard, m'a engagé pour remplacer l'archiviste en chef précédent, une certaine Gertrude Robinson, décédée récemment.
Je travaille comme chercheur à l'Institut depuis quatre ans maintenant et connais la plupart de nos contrats et projets les plus importants. Je travaille comme chercheur à l'Institut depuis quatre ans maintenant et je connais la plupart de nos contrats et projets les plus importants. La plupart sont dans une impasse, comme on peut s'y attendre, car les incidents surnaturels, tels qu'ils sont - et je souligne toujours la rareté des cas authentiques - ont tendance à résister aux conclusions faciles. Lorsque l’investigation est allée aussi loin que possible, elle est transférée aux Archives.
Or, l'Institut a été fondé en 1818, ce qui signifie que les Archives contiennent à ce stade près de 200 ans de dossiers. Ajoutez à cela le fait que la plupart des membres de l'Institut préfèrent la tour d'ivoire de l'académie pure au travail compliqué de traitement des dépositions ou des expériences récentes et vous avez la recette d'une bibliothèque impeccablement organisée et d'un fouillis absolu d'archives. Ce n'est pas nécessairement un problème - les systèmes modernes de classement et d'indexation sont une véritable merveille, et il suffirait d'un archiviste à moitié décent pour les maintenir en ordre. Gertrude Robinson n'était apparemment pas cette archiviste.
De là où je suis assis, je peux voir des milliers de dossiers. Beaucoup sont éparpillés en vrac, d'autres sont écrasés dans des boîtes non marquées. Quelques-uns portent des dates ou des étiquettes utiles comme 86-91 G/H. De plus, la plupart de ces dossiers semblent avoir été écrits à la main ou produits sur une machine à écrire, sans aucune version numérique ou audio accompagnant. En fait, je crois que le premier ordinateur à entrer dans cette salle est l'ordinateur portable que j'ai apporté aujourd'hui. Plus important encore, il semble que peu d'enquêtes aient été conservées aux archives, de sorte que la seule chose qui figure dans la plupart des dossiers sont les dépositions elles-mêmes.
Il va me falloir beaucoup, beaucoup de temps pour organiser ce désordre. J'ai réussi à m'assurer les services de deux chercheurs pour m'aider. Enfin, techniquement trois, mais je ne compte pas Martin car il ne contribuera probablement qu'à retarder les choses. J'ai l'intention de numériser les fichiers autant que possible et d'enregistrer des versions audio, mais certaines devront être enregistrées sur un magnétophone, car mes tentatives pour les faire passer sur mon ordinateur portable ont rencontré... d'importantes distorsions audio.
Parallèlement, Tim, Sasha et, oui, je suppose, Martin vont mener une investigation supplémentaire pour voir quels détails manquent peut-être dans ce que nous avons. Je vais essayer de les présenter de manière aussi succincte que possible à la fin de chaque déposition. Je ne peux malheureusement promettre aucun ordre en ce qui concerne la date ou le thème des déclarations qui sont enregistrées, et je ne peux que m'excuser auprès de tout futur chercheur qui tenterait d'utiliser ces dossiers pour ses propres enquêtes.
C'est probablement assez de temps passé à trouver des excuses pour l'état de cet endroit, et je suppose que nous devons commencer quelque part.
Déposition de Nathan Watts, concernant une rencontre à Old Fishmarket Close, Edimbourg. Déposition originale faite le 22 avril 2012. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
Tout cela s'est passé il y a quelques années, alors je m'excuse si certains détails sont un peu obscurs. Enfin, j'ai l'impression de m'en souvenir clairement, mais parfois les choses sont tellement bizarres que l'on commence à douter de soi-même. Mais je suppose que le bizarre, c'est un peu ce que vous faites, non ?
Donc, j'étudie à l'université d'Édimbourg. La biochimie, en particulier, et j'étais en deuxième année au moment où cela s'est produit. Je n'étais pas dans un logement universitaire à ce moment-là, et je louais un appartement d'étudiant à Southside avec quelques autres étudiants de deuxième année.
Pour être franc, je n'ai pas beaucoup traîné avec eux. J'ai pris une année sabbatique avant de m'inscrire, et mon anniversaire se situe à la mauvaise période du mois de septembre, de sorte que j'avais presque deux ans de plus que la plupart de mes camarades lorsque j'ai commencé mon cours. Je m'entendais bien avec eux, vous comprenez, mais j'avais tendance à traîner avec certains des étudiants les plus âgés.
C'est pour ça que j'étais à la fête à la base. Michael MacAulay, un bon ami à moi, venait d'être accepté pour un Master en Sciences de la Terre, alors nous avons décidé qu'une fête s'imposait. Peut-être que "fête" n'est pas le bon mot, nous avons en quelque sorte envahi l'Albanach sur le Royal Mile, et nous avons bu assez longtemps et assez fort pour finalement avoir la zone arrière pour nous. Je ne sais pas si vous connaissez bien les bars d'Édimbourg, mais l'Albanach propose une large sélection d'excellents single malts, et j'ai peut-être un peu trop bu. J'ai de vagues souvenirs de Mike me suggérant de prendre mon temps, ce à quoi j'ai répondu avec des jurons qu'il ne savait pas célébrer correctement sa propre bonne nouvelle. Ou quelque chose comme ça.
Pour faire court, j'ai été violemment malade vers minuit, et j'ai pris la décision de rentrer chez moi à pied. Ce n'était pas loin de mon appartement, peut-être une demi-heure si j'avais été sobre, et la nuit était suffisamment fraîche pour que je me souvienne avoir eu l'espoir que le froid me remette d'aplomb. Je me suis dirigé vers le Cowgate et le moyen le plus rapide d'y arriver depuis le Royal Mile est de descendre à Old Fishmarket Close. Je suis sûr que vous n'avez pas besoin de moi pour vous dire qu'il y a quelques collines escarpées à Edimbourg, mais Old Fishmarket Close est exceptionnel, même à ce niveau. Il doit parfois atteindre un angle de trente ou quarante degrés, ce qui est assez difficile à naviguer quand on n'a pas autant de scotch en soi. Comme je l'ai mentionné, j'en avais pas mal, donc ce n'était probablement pas si surprenant que ça quand j'ai fait une méchante chute à peu près au milieu de la rue.
Avec le recul, la chute n'a pas été si terrible que ça par rapport à ce qu'elle aurait pu être, mais à ce moment-là, elle m'a vraiment secoué et m'a laissé de vilains bleus. Je me suis relevé du mieux que j'ai pu, j'ai vérifié que je ne m'étais pas gravement blessé, que je n'avais pas d'os cassés ou autre chose, et j'ai décidé de rouler une cigarette pour me calmer. C'est alors que je l'ai entendue.
"Je peux avoir une cigarette ?"
Les mots m'ont fait sursauter, car je pensais avoir été seul. Essayant rapidement de me ressaisir et regardant autour de moi, j'ai remarqué une petite ruelle de l'autre côté de la rue. Elle était très étroite et sans lumière, avec un court escalier qui y menait. Je pouvais voir un éclairage un peu plus haut sur le mur à son entrée, mais soit il ne fonctionnait pas, soit il n'était pas allumé, ce qui signifie qu'au-delà de quelques marches, la ruelle était enveloppée d'une obscurité totale. Une silhouette s'y tenait, à quelques marches de la rue. C'était difficile de juger son apparence, car elle se trouvait quasi totalement dans l'ombre, bien que si j'avais dû deviner, j'aurais dit que la voix était masculine. Il semblait se balancer, très légèrement, pendant que je le regardais, et je supposais qu'il était, comme moi, probablement un peu saoul.
J'ai allumé ma cigarette et ai tendu mon tabac vers lui, sans toutefois m'approcher, et je lui ai demandé si ça ne le dérangeait pas de la rouler lui-même. La silouhette n'a pas bougé, sauf pour continuer ce doux balancement. En l'écrivant maintenant, il semble si évident que quelque chose clochait. Si je n'avais pas été aussi ivre, je l'aurais peut-être remarqué plus vite, mais même lorsque l'inconnu a posé à nouveau la question "Je peux avoir une cigarette ?" sans aucune intonation, je ne comprenais toujours pas pourquoi j'étais si mal à l'aise.
Je regardais l'inconnu et lorsque mes yeux ont commencé à s'ajuster à l'obscurité, j'ai pu distinguer plus de détails. Je pouvais voir que son visage semblait vide, sans expression, et que sa peau semblait humide et légèrement affaissée, comme s'il avait une forte fièvre. Le balancement était plus prononcé maintenant, semblant se déplacer de la taille, d'un côté à l'autre, d'avant en arrière. À ce moment-là, j'avais fini de rouler une deuxième cigarette, et je la tendis délicatement vers lui, mais je ne m'approchai pas plus. J'avais décidé que si ce cinglé voulait une cigarette, il allait devoir sortir de la ruelle effrayante. Il ne s'est pas approché, n'a même pas bougé du tout, à part ce satané balancement. Pour une raison quelconque, l'idée d'un poisson-pêcheur m'est venue à l'esprit, un seul point de lumière se balançant dans l'obscurité, cachant la chose qui vous appâte.
"Je peux avoir une cigarette ?" Il demanda à nouveau d'une voix plate et je rendis enfin compte de ce qui n'allait pas. Sa bouche était fermée, elle l'avait été tout le temps. Quoi que ce fut qui répétait cette question, ce n'était pas la silhouette dans la ruelle. Je regarda ses pieds et ai constaté qu'ils ne touchaient pas tout à fait le sol. La forme de l'inconnu était soulevée, très légèrement, et se déplaçait doucement d'un côté à l'autre.
J'ai fait tomber ma cigarette et je me suis emparé de mon téléphone, en essayant d'allumer la lampe torche. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas couru ni ce que j'espérais voir dans cette ruelle, mais je voulais jeter un meilleur coup d'œil. Dès que j'ai sorti mon téléphone, la silhouette a disparu. Elle s'est en quelque sorte pliée à la taille et a disparu dans l'obscurité, comme si une corde s'était tendue et l'avait tirée en arrière. J'ai allumé la torche et regardé dans la ruelle, mais je n'ai rien vu. Juste le silence et l'obscurité. Je suis remonté en titubant jusqu'au Royal Mile, qui avait encore les lumières allumés et du monde, et j'ai trouvé un taxi pour me ramener chez moi.
Je suis resté au lit jusqu'à tard le lendemain matin. Je m'étais assuré de ne pas avoir de conférences ou de cours, car j'avais l'intention de dormir et me remettre d'une nuit de forte consommation d'alcool, ce que je supposait être, même si c'est cette rencontre bizarre  ne cessait hanter mes pensées. Ainsi, après avoir bu deux litres d'eau, quelques antidouleurs et un petit déjeuner très gras, je me sentais assez humain pour quitter mon appartement et aller explorer les lieux à la lumière du jour. Le résultat n'a pas été très éclairant. Il n'y avait aucune marque, aucune tache de sang, rien n'indiquait que la silhouette oscillante ait jamais été là. La seule chose que j'ai trouvée est une cigarette Marlboro Red non fumée, juste en dessous de l’éclairage brûlé.
Au-delà de cela, je ne savais pas vraiment quoi faire. J'ai fait autant de recherches que possible sur place, mais je n'ai trouvé personne qui ait eu une expérience similaire à la mienne, et il ne semblait pas y avoir de d'histoire ou de légende urbaine que je puisse découvrir sur Old Fishmarket Close. Les quelques amis à qui j'ai raconté ce qui s'était passé ont simplement supposé que j'avais été accosté par un inconnu et que l'alcool avait rendu la chose beaucoup plus bizarre qu'elle ne l'était. J'ai essayé d'expliquer que je n'avais jamais eu d'hallucinations en étant ivre, et qu'il était impossible que ce type ait été une personne normale, mais ils me lançaient toujours un de ces regards, à mi-chemin entre la pitié et l'inquiétude, et je me contentais de me taire.
Je n'ai jamais rien trouvé d'autre à ce sujet, mais quelques jours plus tard, j'ai vu des avis de recherche de personnes disparues circuler sur le campus. Un autre étudiant avait disparu. Il s'appelait John Fellowes, mais je ne le connaissais pas vraiment et je ne peux pas vous en dire beaucoup sur lui, sauf pour deux choses qui m'ont paru très importantes : il avait été à cette même fête et, autant que je m'en souvienne, il y était encore quand je suis parti. L'autre chose, c'est que, sur la photo qu'ils ont utilisée pour son avis de disparition, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer qu'il y avait un paquet de cigarettes Marlboro Red qui sortait de sa poche.
Je n'ai pas arrêté de fumer, mais j’ai pris l’habitude de prendre le taxi quand je dois rentrer tard chez moi.
ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
L'enquête menée à l'époque, et le suivi que nous avons fait ces deux derniers jours, n'ont trouvé aucune preuve pour corroborer le récit de M. Watts sur son expérience. J'étais initialement enclin à reclasser cette déclaration dans la section "Discrédité" des archives, une nouvelle catégorie que j'ai créée et qui, je pense, abritera la majorité de ces dossiers.
Cependant, Sasha a fait quelques recherches dans les rapports de police de l'époque et il s'avère qu'entre 2005 et 2010, lorsque la rencontre de M. Watts a prétendument eu lieu, il y a eu six disparitions dans et autour d'Old Fishmarket Close : Jessica McEwen en novembre 2005, Sarah Baldwin en août 2006, Daniel Rawlings en décembre de la même année, puis Ashley Dobson et Megan Shaw en mai et juin 2008. Puis enfin, comme l'a mentionné M. Watts, John Fellowes en mars 2010. Les six disparitions restent non résolues. Baldwin et Shaw étaient certainement des fumeurs, mais il n'y a aucune preuve concernant les autres, si ils sont bien liés.
Sasha a bien trouvé une autre chose, plus particulièrement pour le cas d'Ashley Dobson. Il s'agit d'une copie de la dernière photo prise par son téléphone et envoyée à sa soeur Siobhan. La légende est "regardes ce type bourré trop louche lol", mais la photo montre une ruelle sombre, apparemment vide, avec des escaliers qui y mènent. Il semble que ce soit la même ruelle que celle que M. Watts a décrite dans sa déclaration, celle qui, selon les cartes de la région, mène à Tron Square, mais il ne semble y avoir personne sur la photo.
Sasha a pris la liberté de le passer dans certains programmes de montage, toutefois, et l'augmentation du contraste semble révéler le contour d'une main longue et fine, à peu près au niveau de la taille d'un homme de taille moyenne. Je trouve qu'il est curieusement difficile de se débarrasser de l'impression qu'il nous fait signe.
Fin de l'enregistrement.
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panelun · 4 years
Note
Bonsoir! Je t'ai posée une question lundi dernier et je n'ai pas eu le temps de te remercier de ta réponse- merci beaucoup! J'ai pas eu l'occasion de revenir sur le sujet parce que c'est une classe que je n'enseigne pas encore mais j'ai beaucoup apprécié ta réponse. Je voulais te demander (et ça paraîtra sûrement débile comme question): est-ce que tu aimes être prof en secondaire? Beaucoup de mes collègues semblent en avoir marre, être prêts à démissionner d'ici deux à cinq ans (ils débutent) /1
Ou alors ils enseignent à mi-temps. Ils sont complètement débordés par la charge de travail et se sentent dépassés parce qu'on attend d'eux un travail surhumain. Enseigner une classe de 30, avec 5-6 très bons élèves qui finissent tout bien à l'avance et pour qui il faut prévoir des trucs en plus, des élèves "normaux" et puis des élèves qui ont un niveau de lecture CP en 6e, dans la même classe, en même temps. Pour avoir passé 6+ heures à planifier un cours de 6e, les mêmes activités à trois /2
niveaux différents, je comprends qu'ils en aient ras le bol. Comment rester motivée? Et tout ça pour se retrouver face aux médias, selon qui on fout rien de nos journées. Bref. Un autre sujet- je n'ai jusque là enseigné que des adultes et j'ai du mal à m'adapter au changement, notamment aux questions sur la date, la couleur du stylo, etc. et aussi à la gestion du comportement. Je comprends maintenant le fameux "je suis pas flic, je veux faire cours"-- comment gérer? Je suis dans une école de /3
garçons et je fais jeune (je le suis) donc ça aide pas. J'ai pas envie de passer mon cours à demander le silence, à pas avancer et j'en ai marre (déjà!) de sortir de cours en ayant l'impression qu'ils n'ont rien appris pendant le cours. Bref. J'espère que c'est pas déplacé de te raconter tout ça. Peut-être que je suis juste nulle comme prof, c'est très possible! /4
Bonjour !
Ne t’excuse pas de ne pas répondre ^^ Je me doutais que tu avais bien lu. Ca ne me dérange pas de parler de ce sujet. J’ai utilisé tumblr pour vider mon sac à plusieurs reprises quand j’étais stagiaire. 
 Si tu as un sentiment de ras le bol général en ce moment, crois moi, c’est tout à fait normal. C’est un classique des mois de novembre et décembre. Les élèves nous testent davantage, nous sommes plus fatigués et on doit préparer les premiers conseils de classe (même si on n’est pas forcément bien préparé).
 Il faut ajouter à cela que tu es sans expérience, jeune, que tu ne te sens probablement pas légitime et que tu dois te faire une réputation dans ton collège (les élèves vont te mettre à l’épreuve), ce qui rend le tout très difficile lorsqu’on ne débute pas dans un bahut paisible.
 Il faut aussi s’habituer à l’idée que les élèves ne sont pas autonomes. Je ne cadrais pas non plus mes classes la première année et il me fallait une demi-journée pour préparer un cours. J’étais certainement une professeur déplorable. J’ai failli être virée par l’ESPE d’ailleurs, si ça peut t’aider à relativiser. Je pourrais te raconter des anecdotes invraisemblables et surnaturelles sur la manière dont j’ai été traitée par mes formateurs en ce temps là. J’ai pris des anti-dépresseurs pour la première fois de ma vie à cette occasion. Rétrospectivement, je comprends mes erreurs, mais aussi les situations absurdes dans lesquelles je me suis mise parce que je ne me sentais pas légitime (merci les formateurs pour la confiance en soi…) et à quel point on m’a écrasé plutôt que de me conseiller. Pour l’avoir vécu il y a peu de temps, je peux te dire que cette première année n’est pas représentative de ce que sera ta carrière de professeur. Ce sera la pire, mais le fait est que ça ne cessera de s’améliorer.
Tu es légitime. Tu as passé un concours pour cela. Tu es légitime pour faire cours, pour punir tes élèves ou appeler leurs parents quand ils font des bêtises ou qu’ils ne se comportent pas correctement. Ne les laisse jamais dire le contraire. Ensuite, tu trouveras des moyens de gérer certaines situations, de présenter tes cours de manière plus ludique, de leur donner des indications précises et de varier le niveau de difficulté des activités pour qu’ils correspondent à tous tes élèves… Tout ça ce n’est que de l’expérience. C’est pour cela que la première année est très démoralisante. 
Précision importante : n’écoute pas les formateurs lorsqu’ils te demande de tout préparer toi-même. Tu vas te tuer à la tâche. J’ai des collègues excellents qui piochent leurs exercices de conjugaison dans des activités de primaire. Mieux vaut réfléchir à la manière de présenter le cours pour le rendre accessible qu’aux activités elles-mêmes.
Après ma formidable dépression-ESPE, j’ai mis environs un an à m’en remettre. Mon objectif était de ne jamais rentrer en conflit avec une classe comme j’avais pu le faire l’année passée. J’ai redoublé d’effort pour y arriver alors que j’avais des cinquième particulièrement compliqués. J’ai fait beaucoup d’heures sup non rémunérées pour m’assurer que ça ne tourne pas au vinaigre : coller les élèves avec moi pour leur expliquer pourquoi ils avaient été punis, beaucoup de dialogue, d’échange avec les collègues, leur montrer que je me souciais de leur réussite… les élèves fonctionnent à l’affect. C’est désolant, mais il faut en tirer parti. Si on établi une relation de confiance avec la classe, l’essentiel est là. Ensuite, on peu lever le pieds et se permettre d’être très strict si besoin, de rire avec eux à l’occasion. Depuis, j’ai beaucoup moins de problèmes. J’ai même laissé un souvenir impérissable à certaines classes qui demandent encore de mes nouvelles à mes anciens collègues et m’ont envoyé des lettres dithyrambiques quand je suis partie (ils voulaient tous contacter le rectorat pour que je reste) quand la première classe de ma carrière redoublait d’effort pour me faire renvoyer. Je n’aurais jamais cru que les choses puisse évoluer si vite en trois ans.
Donc, ne t’inquiète pas si cette année ne se passe pas aussi bien que tu l’espères. C’est un classique, et ça arrive même aux enseignants confirmés et très talentueux, de tomber sur un cru d’élèves absolument infect. Ca ne fait pas de toi un mauvais enseignant.
Enfin, pour ce qui est de rester motivé, il ne faut pas que notre vie tourne autour de notre travail. Il faut décrocher. Plus facile à dire qu’à faire : les deux premières années sont terribles. On est débordé. C’est tout juste si on profite encore d’une vie sociale et si on s’accorde des instants de détente ou de loisir. On est à cran tout le temps et ça se sent. Arrivée vers la fin de ma première année à temps plein, j’ai décidé de m’installer plus durablement : j’ai adopté deux chats, j’ai déménagé dans un nouvel appartement, j’ai repris l’écriture, l’apprentissage du japonais, un peu de jeu de rôle… Quand un cours se passait mal, j’étais plus sereine, je réagissais mieux parce que je ne me faisais plus autant de souci. J’ai aussi commencé à travailler presque exclusivement dans mon établissement et à ne plus ramener de copies chez moi. 
Je m’arrange personnellement pour ne pas me laisser déborder par le travail et je te conseille d’en faire autant les premières années. Un poste de professeur principal est disponible ? Non merci (surtout si tu ne connais pas la direction ! Ca peut être la triple peine si tu as une classe difficile et qu’ils sont incompétents) Les programmes extra-scolaires ? Seulement si je suis vraiment intéressée (énorme investissement avec des enjeux à la clé. Si tu ne te sens pas bien installée dans ton collège, que tu ne connais pas tes classes, tu peux très vite le regretter.) Je m’investi dans les club, je fais mes propres projets, seule ou avec certains collègues, et c’est déjà bien. On ne peut pas tout faire quand on est jeune professeur et TZR.
Très honnêtement, j’ai encore des ras-le-bol réguliers. Surtout parce que c’est un travail étouffant. La question qu’il faut se poser à ce stade, c’est : Est-ce que tu aimes enseigner ? Est-ce que tu aimes le contact avec tes élèves quand ça se passe bien ? Si c’est le cas, je penses que tu t’épanouiras un jour dans ton travail, même si ça demandera du temps. 
Quant à savoir si je serai prof toute ma vie… je pense que j’en aurai effectivement marre un jour. En attendant, ça me convient. Je verrai pour ma réorientation le moment venu.
Sinon, je préfère le collège au lycée ou au primaire, parce que j’aime le programme et que j’ai toujours apprécié les adolescents, même s’ils peuvent être terriblement horripilants.
N’hésite pas à me contacter si tu as besoin de soutien ou de conseils (pour préparer un cours par exemple.) Ca ne me dérange pas. Souviens-toi que l’année de stage n’est pas représentative des années à venir et si ta tutrice est quelqu’un de bien, n’hésite pas à lui parler de tes doutes et de tes craintes. Tu peux aussi discuter avec tes collègues. Il ne faut jamais se sentir seul. Prend le temps de faire autre chose, surtout. Ne fais pas les mêmes erreurs que moi !
P.S. : Pour ce qui est d’avoir l’air jeune, l’année dernière, les nouveaux AED me confondaient encore avec une élève de collège lorsqu’ils me croisaient dans les couloirs. Crois, moi je te comprends ! J’en joue avec les élèves (”Quand vous seriez aussi vieille que moi…”, “Quand j’étais jeune, Louis XIV…”)  Ça les fait sourire et j’accroche plus facilement leur attention.
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omagazineparis · 5 months
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Entretien avec Justine Gallice : influenceuse fitness & entrepreneuse inspirante
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Avec ses 570 000 abonné.e.s sur Instagram, Justine Gallice s'est imposée depuis quelques années comme l'une des figures de proue du fitness digital. Néanmoins, Justine n'est pas seulement influenceuse fitness, elle mène également d'une main de maître avec son compagnon sa marque de vêtements SOWL et son programme fitness My Fiit Challenge. Envie de découvrir cette entrepreneuse pleine d'ambition et passionnée de sport ? Vous avez tapé à la bonne porte ! Entretien avec Justine Gallice, femme forte et entreprenante. Première partie : entre fitness et influence Avant tout, je t’invite à te présenter en quelques mots ! Je suis Justine Gallice, influenceuse dans le milieu du fitness. Je suis passionnée par l'univers du sport et de la motivation, et ce depuis maintenant plus de sept ans ! Quels étaient tes rêves, que voulais-tu faire étant plus jeune ? Jeune, j'étais une fille tout à fait normale. J'étais plutôt attirée par le milieu du théâtre et du cinéma. J'étais au conservatoire de Lyon, j'en ai fait pendant treize ans. Plus jeune, j'étais donc plutôt attirée par l'artistique, je ne voulais pas forcément faire de grandes études, j'avais vraiment ce métier-là en tête. Je suis ensuite tombée sur les réseaux sociaux un peu par hasard. Les opportunités ont ainsi été différentes et heureusement d'ailleurs ! Comment a commencé ton aventure sur Instagram ? J'ai vraiment commencé aux prémices des réseaux sociaux. Je suis arrivée sur Instagram parce que l'appli commençait à monter en France, c'était il y a à peu près huit ans. J'avais donc téléchargé l'appli, dans un même temps je m'étais inscrite à la salle. J'ai ensuite découvert un univers fitness très communautaire sur Instagram, on pouvait vraiment partager sa passion du sport avec ceux qui allaient à la salle, allaient s'entraîner. J'y ai donc vraiment trouvé un terrain de réconfort, avec des gens qui faisaient la même chose que moi à ce moment-là. J'ai commencé à poster de mon côté, comme un blog personnel en fait. Mon compte Instagram s'est organisé comme cela de nombreuses années, avant qu'il y ait d'autres opportunités plus professionnelles.  Ensuite, ça s'est fait progressivement. J'ai commencé, j'avais 100 abonnés, puis 1000, puis 10 000. Ça s'est vraiment fait step by step depuis sept ans finalement. Et sur YouTube ? T'attendais-tu à autant de succès ? J'ai commencé YouTube parce que je recevais tellement de messages sur Instagram qu'à un moment donné je ne pouvais plus répondre individuellement. C'est là que je me suis dit : « pourquoi ne pas basculer sur YouTube et faire une vidéo qui regrouperait les questions qui sont régulièrement posées par les audiences ? ». En plus, c'était souvent les mêmes questions, les mêmes thématiques donc c'était plus facile pour moi ! J'ai tout appris sur le tas. J'étais une jeune fille normale, qui s'était mise à la salle normalement, comme beaucoup d'autres jeunes filles de mon âge quand j'avais 20 ans. Du coup, je partageais mon parcours au fur et à mesure que j'étais en train de le vivre. Aujourd'hui, je n'ai plus les mêmes connaissances et le même état d'esprit qu'il y a sept ans, j'ai essayé avec les années de trouver ma propre patte ! À cette époque-là, je faisais un peu partie des précurseurs. On formait un petit groupe, pas si nombreux que ça par rapport à l'étranger, donc tout se fédérer autour de nous. Il y avait des comptes féminins, des comptes un peu plus bodybuilding, et puis il y avait certaines têtes d'affiches qui mettaient vraiment le fitness en avant comme Tibo InShape par exemple. Donc forcément, il y avait un bel engouement sur les réseaux, ce qui nous donnait encore plus envie de persévérer et continuer. Moi je m'éclatais tellement, même si YouTube a aussi mis du temps à se lancer. Il m'a fallu un peu de temps pour que je trouve mes marques petit à petit et que je comprenne comment ça fonctionne. Mais je pense que ma chaîne a bien marché parce qu'elle mêle à la fois l'intérêt et l'utile, comme pour tout Youtubeur ! Comment décrirais-tu l'esprit de ta chaîne, quel est ton univers ? Je suis beaucoup tournée autour du sport fun. Donc je fais des lives, j'en ai fait très tôt sur ma chaîne, même bien avant le confinement. Ça date d'il y a 3 ans, et c'est quelque chose qu'on retrouve également dans mes programmes. Je trouve que c'est plus spontané, plus naturel. J'ai créé ma chaîne fitness telle que j'aurai voulu en trouver une comme cela il y a 7 ans. C'est-à-dire avec des conseils clairs, pas non plus trop scientifiques, qui parlent à tout le monde. Des conseils qui sont donc accessibles et qui sont également des choses que j'ai vécues. Sur ma chaîne, on va donc forcément avoir à peu près les mêmes conseils que sur les autres chaînes thématiques fitness. Je ne peux pas réinventer notre style, mais j'essaie d'amener ma touche, des choses rigolotes, avec par exemple un personnage un peu humoristique que j'ai appelé Janette. Je tiens vraiment à rester dans l'univers fitness, quitte à ne pas partir dans du divertissement, mais pour moi ça me ressemble plus de poster des choses qui sont en rapport avec ce que je vis au quotidien. Donc je pense que c'est ça ma petite patte à moi, mon petit côté Janette, accessible, et en même temps avec des vidéos très carrées et des conseils fitness, sur l'évolution esthétique et physique. Finalement, je pense que c'est ça qui plaît ! Chaine Youtube de Justine Comment t'es-tu adaptée au confinement, par rapport à tes réseaux, ta chaîne YouTube ? J'avais un format qui sortait chaque année, même deux fois par an, qui s'appelait La Semaine FIIT, où je suis connectée en live sur YouTube pendant sept jours consécutifs. C'est un format que j'ai donc repris lors du confinement. J'y ai vu une occasion de proposer à la communauté une Semaine FIIT 4. Les gens allaient s'entraîner chez eux, ils étaient en demande et c'était un format que j'allais sortir de toutes les manières au mois de mai. Donc je me suis dit : « il est prêt, autant le sortir. » Je l'ai adapté et prolongé et j'ai également adapté d'autres formats pendant tout le mois d'avril. Ainsi, j'ai été extrêmement présente pour ma communauté pendant le confinement. Après, personnellement, j'ai l'habitude de travailler à la maison, je vis chez moi un peu à huis-clos. J'ai mes bureaux, une salle de fitness pour les tournages. Cela fait trois ans qu'on habite chez nous avec mon compagnon, donc on connaît cette vie. On est souvent enfermés chez nous longtemps lorsque qu'il y a des grosses périodes de travail donc on a très bien vécu le confinement. Par contre, il est vrai qu’on n’a jamais autant travaillé que pendant le confinement. Après, cela nous a fait passer le temps plus vite et en plus les abonnés étaient très contents. Mais il faut avouer que le rythme était assez intense ! Tous les jours, il y avait quelque chose : soit tourné, soit monté, soit en live, plus les programmes et les projets personnels en parallèle qui se montaient. Voilà comment ça s'est organisé pour moi pendant le confinement en tout cas ! Comment expliques-tu l'engouement pour le sport pendant le confinement ? Pourquoi les gens se sont motivés d'après toi ? Je pense qu'il y a eu une grande part d'ennui. Les gens ont voulu passer le temps, ils se sont dit : « comment passé du temps de manière agréable tout en étant productif ? » Ils se sont donc dit que c'était donc peut être l'occasion de faire du sport. Il y avait tellement de contenus disponibles sur les réseaux, tout le monde s'est mobilisé. J'ai trouvé ça très bien d'ailleurs. Et surtout, pour une fois, les gens avaient le temps, ils avaient aussi envie de remplir leurs journées. Le confinement a vraiment été une bulle temporelle un peu à part. Même le rythme de training que l'on proposait aux gens était beaucoup plus soutenu que dans une vie classique, où ce n''est pas forcément adapté. Les gens ont été plus intéressés, ils y ont vu un moyen de vraiment se reprendre en main. Soit parce qu'ils avaient le projet de le faire, soit pour passer le temps, mais avec des bonnes choses, et c'était donc pas plus mal non plus ! Quel est l'univers de ta marque SOWL, qu'est-ce que tu y proposes ? C'est une marque qu'on a voulu créer à 100%, du début à la fin, c'est-à-dire de la création du patron jusqu'à l'usine textile. On a vraiment voulu créer une marque fitness qui nous ressemble, c'est-à-dire autant homme que femme, et elle s'appelle SOWL. Avec cette écriture spécifique, on a voulu marquer la prononciation et l'intention dans le mot vis-à-vis du français. Cela veut dire l'âme, « soul » en anglais, donc cela représente l'âme du sportif, son état d'esprit, son mode de vie. Cela représente aussi tout ce que l'on partage avec mon compagnon sur nos réseaux sociaux, on a voulu que tout cela soit représenté dans notre marque. Nous avons donc des vêtements que nous avons conçus nous-mêmes, qui nous ressemblent : des brassières, des leggings, de la couleur, du plus foncé. Personnellement, j'aime les tenues fitness assez sexy pour la musculation, mais on s'adapte également à la demande et à comment le public réagit ! Finalement, notre but est que notre marque soit accessible, qu'elle reste alignée avec nos valeurs et qu'elle ne soit pas hors de prix. Mais en même temps, on ne souhaite pas non plus qu'elle soit fabriquée en Chine et de mauvaise facture. On avait envie de quelque chose de qualitatif et c'est vraiment le cas pour SOWL. Nous avons également fait des efforts sur des emballages biodégradables. Ils sont donc fabriqués à partir de micro-éléments comestibles qui deviennent des engrais au contact de l'eau. On fait également tout distribuer sur Lyon, par nos équipes. C'est donc vraiment nous qui gérons toute l'organisation de notre marque du début à la fin. De fait, c'est vraiment un BEAU projet. La marque a mis un an et demi à voir le jour, et elle s'est officiellement lancée en décembre 2019, donc ça a été un projet assez intense et d'ailleurs ça l'est toujours ! https://www.youtube.com/watch?v=U4FahsAU55s As-tu des projets à venir ? Nous avions quelque chose de prévu depuis longtemps, on avait failli l'annuler à cause du confinement. C'est notre programme fitness #MyFIITChallenge, qui est sorti en live. C'est un programme qu'on sort en live depuis 4 ans. Donc le live on connaît bien ! (Rires) Il a commencé le 1er juin, on en a fait la promo pendant tout le mois de mai et là on ne peut plus s'inscrire puisqu'il est en cours. Donc ça c'était déjà un gros projet, surtout avec beaucoup de boulot en amont. En parallèle, on continue de développer et de sortir des choses pour notre marque de fitness SOWL. Pareil, nous avons été en stand-by pendant tout le confinement. Nous n'avons pu faire aucun envoi, les usines étaient à l'arrêt. Par conséquent, des collections ont forcément pris un peu de retard. Donc on essaie de rattraper un peu tout ça et cela représente donc déjà des bons gros projets pour nous ! Deuxième partie : une entrepreneuse confirmée ! Quel statut as-tu juridiquement par rapport à tes activités d'influenceuse fitness ?  Quand on commence sur les réseaux sociaux, qu'on commence à avoir des partenariats ou des sponsors, il faut avoir un statut juridique officiel sur Internet. Aucun influenceur ne peut travailler sans être déclaré, ça n'existe pas ou alors je ne suis pas au courant ... On a donc le statut d'auto-entreprise. Ensuite, en fonction de l'activité, l'entreprise grossit. Après, on peut monter des plus grosses structures, des vraies sociétés, c'est mon cas aujourd'hui entre mes différentes activités. Quels sont les points positifs d'être une entrepreneuse, d'être à son compte ? Les points négatifs ? Au niveau des points positifs, on est totalement libres de faire ce qu'on veut. C'est-à-dire que moi, je n'ai pas de patron derrière moi. Attention, c'est aussi un désavantage parce que ça veut dire qu'il y a une charge mentale qui est un peu plus présente parce qu'on est aussi tributaire seulement de nous-mêmes et de notre activité. Et parfois, cela peut être un peu stressant. Mais quand on a une âme un tant soit peu entrepreneuse, on sait que quelles que soient les difficultés, s'il y a quelque chose qui marche tant mieux, si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, on refait autre chose. C'est donc une bonne dynamique malgré tout. Moi j'adore me lever le matin et avoir le choix de ma journée. Avoir le choix de me lever tôt, et si j'ai envie, d'aller me faire les ongles en pleine semaine. Je suis LIBRE. Et puis, être dans la création, faire des choses que j'adore, ça n'a pas de prix ! Vivre du sport, faire des programmes, partager sur les réseaux sociaux, c'est incroyable, je n'y aurai jamais pensé quand j'ai commencé. Donc, franchement, je suis super épanouie ! Après, concernant les désavantages, ce n'est pas forcément lié au travail d'entrepreneur. C'est plutôt par rapport au métier d'influenceur au sens large. On est assez tributaire des abonnés, des mauvais commentaires qui peuvent impacter notre vie quotidienne. Mais après, heureusement, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Par ailleurs, on découvre malheureusement aussi la fiscalité française, ce qui est pour moi un gros bémol de l'entrepreneuriat. On découvre l'envers du décor par rapport au temps où l'on était simplement salarié, et ce n'est franchement pas pareil (rires) ! Ça peut décourager beaucoup, mais il faut s'accrocher et essayer de faire des grandes choses pour se développer. Décris-nous une de tes journées types ? J'ai une nouvelle routine que j'ai instauré pour être plus productive et justement plus sereine. Je me lève tôt, je dors entre 6h et 7h30 pour faire des cycles de sommeil suffisants. Donc je me lève entre 6h30 et 7h le matin. Je me fais une petite routine d'étirements/mobilité qui dure 10-15 minutes, le temps de me réveiller. Justement, je me lève plus tôt pour avoir le temps de le faire, de prendre du temps pour moi, m'occuper de ma peau, faire mes soins beauté. Je prends en suivant mon petit-déjeuner, seulement si j'en ai envie, vers 7h30. Et ensuite, je suis devant mon ordinateur jusqu'à 12h-13h en général. Effectivement, ça fait beaucoup de travail sur l'ordinateur pour moi. Finalement, le côté fitness ne représente seulement que 20% de mes journées. Ensuite, l'après-midi, je travaille de 14h à 16h. Et en général, s'il faut beau, surtout l'été, je m'accorde une petite pause de 16h à 18h, au soleil, tranquillement. Le soir, en général, nous faisons notre sport à partir de 18h. Ensuite, on mange, soit on sort, soit on reste à la maison. On peut également travailler le soir, mais globalement voilà comment s'organisent mes journées, sauf si j'ai des rendez-vous, ou que je bouge pas mal, je peux aller à mon local sur Lyon aussi. Mais grosso modo, ma journée type se structure plus ou moins comme ça ! Quelle est ta plus grande réussite ? D'en être là où j'en suis aujourd'hui, clairement ! C'est assez incroyable. Quand j'ai commencé, on ne vivait même pas des réseaux sociaux, on ne savait même pas qu'un jour on pourrait en vivre. Toutes celles qui sont actuellement dans le fitness aujourd'hui n'en vivaient pas il y a cinq ans. Je suis donc ultra fière d'avoir eu des belles opportunités. Et surtout, je suis également très fière d'être totalement indépendante, sans les marques, sans les placements de produits, avec mes propres projets. Je suis très heureuse d'avoir eu « assez de courage » pour sortir des projets aussi gros et qui peuvent faire peur. Mine de rien, sortir ma marque aura été un sacré parcours de combattant. Me savoir indépendante et avoir mes propres trucs à moi, c'est vraiment une belle fierté ! Être à la direction de quelque chose c'est hyper plaisant, c'est valorisant pour soi, on se construit, c'est vraiment agréable. https://www.youtube.com/watch?v=KsisGwjNiE4 Quel est ton plus bel échec et qu'est-ce qu'il t'a appris ? Il y en a eu plein de petits échecs ! Après, je ne les considère pas comme des grands échecs de vie. J'ai toujours su rebondir ! Néanmoins, il y a eu plein d'échecs pour moi. Ou même des claques de vie tout court d'ailleurs ! Il y a eu des périodes à mes débuts où j'ai pris la grosse tête et je me suis calmée par la suite. J'ai ensuite eu des périodes où j'ai tenté des expériences sportives sans succès, comme la prise de masse par exemple. C'était il y a bientôt deux ans, et je me suis ensuite blessée pendant un an. Cela a été un gros échec pour moi. J'ai énormément perdu en temps et en évolution sportive pendant un an et demi et ça a été assez dur. Il y a également eu des événements comme le raid en Croatie que j'ai fait en Octobre dernier. Cela a été très dur pour moi. J'y suis allée avec ma collègue, pourtant aussi très sportive, et on a fini les dernières en tout (rires) ! En plus, comme nous étions invitées à partager l'aventure avec l'organisme, nous avons partagé l'échec avec nos abonnés sur les réseaux. En fait, je pense qu'il faut accepter qu’on ne peut pas être bon en tout ! C'est quelque chose que j'aborde pas mal sur ma chaîne : il y a des hauts, des bas, et il faut l'accepter ! On apprend qu'on ne peut pas briller partout, et surtout qu'il faut savoir rebondir ! Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaiterait lancer son entreprise, être indépendant.e comme tu l'es ? Mon plus gros conseil, que ce soit sur les réseaux ou pour un business, c'est de faire quelque chose que les gens aiment vraiment, au-delà de l'aspect financier. Parce que quand cela va être dur, quand cela va galérer à se lancer, quand cela ne va pas marcher tout de suite, la seule qui fera tenir jusqu'au succès, parce que si on s'acharne et qu'on travaille ça marche toujours, c'est d'être PASSIONNÉ.E par ce que l'on fait. Par exemple, lorsque cela marche moins pour moi sur les réseaux, parce que les gens ont moins d'intérêt pour le fitness, ou alors parce que moi je suis moins à fond dedans, je continue toujours le sport parce que j'aime trop ça, j'aime trop ce que je fais. Voilà donc pourquoi je conseille aux gens qu'avant de penser à la célébrité et l'argent, il faut bosser pour quelque chose que l'on aime profondément et qui fait partie de son quotidien. Peu importe le sujet, c'est comme cela qu'on a toujours des idées, qu'on est créatif et qu'on s'acharne quand ça ne va pas ! As-tu un dernier mot à adresser à nos lectrices/lecteurs ? Je souhaite aux gens d'être heureux, épanouis dans le sport. Il y a beaucoup de belles choses dans le fitness, au-delà du cliché des fitgirls. Les gens sur Internet sont des gens comme eux. Et si moi j'ai réussi à faire tout ça, tout le monde peut le faire ! Vous l'aurez compris, Justine Gallice n'est pas qu'une simple fitgirl. Audacieuse et pleine d'ambition, elle s'est donnée les moyens de réussir et est aujourd'hui à la tête de deux sociétés florissantes. Cette entrepreneuse d'exception est donc une véritable source d'inspiration ! Alors, n'hésitez pas à aller en découvrir davantage sur sa page Instagram ou sa chaîne YouTube ! Read the full article
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sammyjomcl · 5 years
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Bonjour!
J'ai commencé une histoire il y a des mois de ça et je voulais vraiment la finir d'autant qu'il ne me restait plus grand chose à écrire donc voilà, je suis contente que ce soit fait. Elle prend place pendant CL quand Nath et Su sont déjà en couple mais elle comporte un grand flash back sur Highschool. Merci à celles qui ont le courage de me lire! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
A bientôt!
***
J'ouvre la porte de mon appartement et j'entre, ma petite-amie sur mes talons.
-T'as fait aucun effort Nath!
-Je me suis déplacé jusqu'au ciné, j'ai regardé ce satané film, je ne me suis même pas endormi et je suis encore debout. Je pense avoir fourni plein d'efforts!
On se chamaille depuis qu'on est sortis du cinéma qui passe des films rétro. Su' a insisté pour aller voir "Pretty Woman" et j'ai cédé. Mais ce classique n'est absolument pas fait pour moi. Ça se regarde oui mais pas de là à en faire des caisses.
Su' enlève sa veste et pose son sac avant de se diriger vers moi, les mains sur les hanches.
-Je t'ai entendu soupirer toutes les 2 minutes.
-Qu'y-a-t-il de mal à ça?
Elle se hisse sur la pointe des pieds et nous sommes presque nez à nez.
-C'est une jolie histoire d'amour, j'ai jamais dit que c'était un chef-d'oeuvre mais ça reste beau de voir comment leurs vies changent quand ils se trouvent et que malgré leurs différences ils veulent être ensemble.
Je vois qu'elle est sérieuse et je me retiens de rire. Elle n'a pas tout à fait tort mais surtout je la trouve adorable de vouloir défendre ce film qu'elle apprécie même si c'est peine perdue pour moi. Je l'attire contre moi.
-D'accord Su' tu as gagné, ils font un beau couple et tout finit bien pour eux. On peut même refaire quelques scènes du film si tu veux.
Mes intentions sont très claires et elle me sourit légèrement. Je me penche un peu pour l'embrasser mais elle pose un doigt sur mes lèvres.
-Hum... Et si tu allais nous faire un café? Je t'ai vu bailler pendant le film. Comme ça on pourra discuter de nos passages favoris... Et on verra après si j'ai envie d'être ta Julia Roberts...
Je ne réalise que trop bien que je me suis fait avoir par mon attitude mais qu'importe, autant répondre positivement à sa requête. Je la vois se diriger vers le canapé pour rejoindre Blanche alors que je vais dans la cuisine faire du café.
Seul l'affreux bruit de la machine à café résonne dans l'appartement. Bien vite, les cafés sont préparés.
-Ooooh mais moi aussi je t'aime!
Je manque de renverser les tasses par terre mais je parviens in extremis à les stabiliser même si cela me brûle les doigts. Je ne comprends pas du tout ce qui a pu déclencher cette phrase. à QUI parle-t-elle? Je déboule dans le salon et observe Su' en train de câliner Blanche. Je m'approche pour déposer les cafés et j'observe la scène. Blanche ronronne et Su' affiche un énorme sourire. Elle finit par relever la tête et la confusion doit se lire sur mon visage.
-Un problème?
-...C'est à Blanche que tu parlais à l'instant?
-Bah oui, à qui d'autre?
-Tu as dit à Blanche que toi aussi tu l'aimes?
Elle fronce les sourcils.
-Et? Toi aussi tu lui parles!
-Oui mais...
-Elle m'a dit qu'elle m'aime alors je lui ai répondu, c'est tout.
Je ne sais pas quoi répondre à ça... Il y a clairement quelque chose qui m'échappe.
-Elle t'a... enfin... Tu as entendu Blanche te dire qu'elle t'aime, c'est bien ça? C'est le film qu'on a vu qui t'a perturbée à ce point?
Elle me regarde avec des yeux ronds comme si j'étais un extra-terrestre.
-Nathaniel, j'ai du mal à croire qu'un amoureux des chats comme toi ne sait pas qu'un chat sait dire quand il aime quelqu'un! Tu n'as jamais lu de bouquins sur la communication avec les animaux?
-Je communique très bien avec Blanche, merci, on se comprend pas mal. Mais pas de là à se faire des déclarations.
-Et bien je vais t'apprendre quelque chose. Quand un chat te regarde et cligne lentement des yeux, il te dit qu'il t'aime. Il ferme les yeux devant toi, il sait qu'il peut se rendre vulnérable devant toi car tu ne lui feras pas de mal. Il relâche son attention en ta présence. C'est une preuve d'amour. C'est beau, non?
Quelques secondes de silence passent et elle soupire.
-Ma pauvre Blanche, ton maître ne te dit jamais qu'il t'aime?
-Je la nourris bien, je la câline, je la laisse dormir sur mon lit, je brosse sa fourrure, je la fais jouer et j'ai même investi dans un grand arbre à chat. C'est pas par amour tout ça tu crois?
-Pffff! C'est bien beau tout ça mais...
Elle ne finit pas sa phrase et elle se contente de caresser Blanche. Elle semble soudainement perdue dans ses pensées alors que sa main passe machinalement dans le même mouvement à répétition sur la fourrure du chat.
Je regarde les tasses de café qui dégagent encore de la chaleur mais les volutes ne me donnent aucun indice sur ce qui rend ma petite-amie si pensive.
Je promène mes doigts sur ses cheveux et elle sursaute, comme si elle avait oublié ma présence.
- Je donnerais cher pour savoir lire dans tes pensées, tu sais...
- Et moi je paierais encore plus cher pour que ça n'arrive pas!
Blanche se lève de sur ses genoux et va faire sa toilette plus loin. Su reste silencieuse et attrape sa tasse de café.
-Su'... ne m'oblige pas à te chatouiller jusqu'à ce que capitules et que tu me dises à quoi tu penses.
-Je pense que je veux du lait dans mon café.
Elle se lève en me souriant avec un air espiègle et disparaît dans la cuisine. Elle revient quelques instants plus tard et se dirige vers la fenêtre mais son regard se pose sur une petite balle au sol, qu'elle lance à Blanche. Celle-ci galope après le jouet. La balle rebondit jusqu'à ma chambre et Blanche y court en manquant de se cogner contre un mur. Je vais sûrement retrouver cette balle sous mon lit.
Je me lève et prends Su dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je la sens encore pensive.
Elle se retourne pour me faire face, toujours légèrement souriante.
-Tout va bien, Nath, je me remémorais juste certaines choses.
-Dont tu n'as pas envie de parler?
- Hum... c'est juste un souvenir... une journée qu'on avait passée ensemble à la fin des vacances après le lycée.
-On a passé pas mal de journées ensemble à ce moment-là...
-Oui mais là je parle d'une de nos premières fois. Une première fois... spéciale.
-Une première fois spéciale?
Elle fronce les sourcils et rapproche son visage du mien.
-Je parle bien d'une fois où on était dans ton lit mais pas de la première fois où on a fait l'amour. Je suis juste un peu nostalgique de cette époque, j'imagine...
Je me fige totalement et tout me revient comme si un mur de briques me tombait dessus. Ma réaction la fait rire. Elle m'embrasse rapidement mais je suis toujours immobile.
-Pas la peine d'en faire tout une histoire Nath, j'avais juste ce souvenir en tête, rien de plus.
Elle se libère de mon étreinte et se dirige vers ma chambre.
- Je vais voir si Blanche n'a pas mis le bordel dans ta chambre pendant qu'elle jouait.
Ses derniers mots m'atteignent à peine. Me voilà à mon tour plongé dans les souvenirs que j'avais pris soin de ranger bien loin dans ma tête pour oublier. Mais tout parait encore frais dans mon esprit. Cette journée en particulier où je lui ai dit pour la première fois que je l'aimais.
*** 4 ans plus tôt ***
-Je t'aime bébé... Oui moi aussi... bisous!
Enfin elle raccroche. Je suis dans le bus et une fille qui doit sûrement être au collège était pendue au téléphone à balancer des "je t'aime", faisant profiter tous les voyageurs de sa conversation qui pourtant n'intéresse personne. Elle se retourne vers ses copines qui sont en train de glousser.
-Ça se passe trop bien entre vous!
-La chance!
-Oui ça fait déjà trois semaines qu'on est ensemble!
Heureusement, je descends au prochain arrêt pour aller à la librairie. J'ai assisté à ce genre de scènes assez souvent, au lycée ou dans les transports. Je reste toujours perplexe. Tout le monde semble se balancer des "je t'aime" comme si c'était facile et sans importance. N'y-t-il que ça qui intéresse les gens? Cela dit... Je ne suis sûrement pas le mieux placé pour en parler. Je n'ai jamais prononcé ces mots et dans ma famille ça ne s'est jamais dit non plus. Je vois mal mes parents dire ce genre de choses d'ailleurs.
Je réalise que je suis planté devant la librairie depuis un petit moment. Inutile de penser davantage à tout ça, je dois rendre des livres et en prendre des nouveaux.
***
L'horloge du centre commercial sonne 16h. Il y a toujours autant de monde ici. Mais ma petite-amie a envie de tester un café qui vient d'ouvrir et je ne peux rien lui refuser. Je vois d'autres mecs beaucoup moins enthousiastes à l'idée d'être là avec leurs copines. Il y en a même une qui traîne littéralement son copain en le tirant par le bras.
-Alleeeeez encore une dernière boutique!
-J'en ai un peu marre tu sais, ça fait des heures qu'on marche!
-Je te promets je fais vite! J'ai besoin de chaussures!
-Tu as un million de chaussures.
La demoiselle se pend au cou de son copain.
-Allez, si tu m'aimes tu peux bien faire un tout petit effort!
-Je t'ai acheté une robe qui te plait, c'est pas assez comme effort?
-Hmmm dis-moi que tu m'aimes alors...
-Quoi, ici comme ça ???
-Bah pourquoi pas?
-C'est pas le bon moment ni même l'endroit!
Je ne sais pas comment ce type va s'en sortir mais... Il est grand temps pour moi d'arrêter de suivre la discussion.
Mon cerveau bloque cependant sur quelque chose... J'aime ma petite-amie, je n'ai aucun doute à ce sujet mais je ne lui ai jamais dit. On parle de tout, je ne pense pas qu'il y ait de réels tabous entre nous... Mais je n'ai jamais vraiment pensé à lui dire et... Quand ces mots se disent-ils? Et où? Est-ce si important? Toutes les filles ont l'air totalement obnubilées par ça. Je commence à avoir des sueurs froides alors qu'une main s'agite devant mes yeux.
-Naaath! Tu peux redescendre sur Terre!
Je réalise que Su se tient devant moi. Je ne l'avais pas vue arriver.
-B-Bonjour Su, je... enfin, désolé, je ne t'ai pas entendue arriver.
Elle m'embrasse et m'observe.
-Tu vas bien? Tu as l'air un peu pâle... Et tu étais complètement dans tes pensées, quelque chose ne va pas?
Je ne me vois pas lui dire que je me pose des questions sur la façon d'exprimer mes sentiments correctement parce que je vois trop de couples autour de moi qui en parlent.
-Je vais bien, ne t'en fais pas. On devrait aller au café, il doit déjà y avoir du monde.
-Oui je suis un peu en retard en plus. Le bus a fait une déviation. Pour m'excuser du retard je t'invite! Le café est au premier étage.
Je prends sa main et essaie de me concentrer sur ce qu'elle dit mais mon esprit refuse de penser à autre chose... aurais-je déjà dû lui dire que je l'aime ? Est-ce que c'est ce qu'elle attend? Je doute de plus en plus mais je me dois de faire bonne figure pour ne pas éveiller ses soupçons.
Le café est bien rempli quand nous nous installons. Des filles venues passer un moment entre copines et beaucoup de couples. Su regarde la carte.
-Il paraît que tout est bon et fait sur place! Je ne sais pas quoi choisir...
-Je choisis pour toi?
Elle lève les yeux du menu pour me regarder et un petit sourire apparaît sur ses lèvres. Elle pose le menu et je vois le challenge dans son regard.
-D'accord, je suis sûre que tu sauras choisir ce qu'il y a de mieux pour moi!
Une serveuse s'approche et je lui montre discrètement ce que j'ai choisi sous le regard amusé de Su.
-Tu veux faire les boutiques après ça?
Elle secoue la tête.
-J'ai déjà assez de fringues. Et je préfère ne pas dépenser trop d'argent. Comme ça on pourra faire d'autres sorties. Peut-être même un week-end ?
-Tes parents accepteraient?
-Je passe déjà des nuits chez toi. Et je suis majeure maintenant même si c'est récent. Mon père ne se fera jamais l'idée de ne plus être le seul homme de ma vie mais ça ira. Et puis c'est pas comme si on irait loin. Quoique... une escapade aux Etats-Unis ça me dirait bien.
J'aime beaucoup l'entendre se projeter. J'ai encore parfois du mal à le faire mais rien que de m'imaginer avec elle, que ce soit pour un week-end dans la ville d'à côté ou pour planifier un voyage très loin, je me sens déjà impatient comme un gamin. Et savoir qu elle économise de l'argent pour qu on puisse s évader un peu tous les deux... Ça me rend si heureux que je dois me retenir de lui dire que je prendrais l avion dans une heure si elle me le demandait. Je me sens bien bête... Je ne sais pas comment lui dire que je l'aime mais je suis prêt à la suivre n'importe où...
La serveuse arrive et dépose ce que j'ai commandé devant nous. Su regarde le tout avec de grands yeux ronds.
-Wouah c'est super beau! J'adore!
Je lui ai commandé un cupcake et un chocolat chaud. Le tout est décoré de morceaux de fruits joliment coupés, de chamallows et autres petites décorations.
-Il faut que je prenne une photo pour Rosa, elle va saliver en voyant ça! Et toi tu as pris quoi?
-Un thé et un tiramisu aux framboises.
-Oh ça a l'air super aussi!
-On peut partager si tu veux.
Nous profitons de notre pause sucrée. Su semble ravie d'être la. Elle soupire de contentement alors que je lui donne une cuillère de mon dessert.
-Tout est trop bon, les framboises sont excellentes! Merci d'avoir accepté de venir ici avec moi!
-De rien! Il y a pas mal de monde mais c'est vrai que c'est bon.
Du bruit vient d'une table un peu plus loin, attirant notre attention. La serveuse apporte un gâteau a un couple. Des cœurs en chocolats décorent le tout et une bougie trône sur le gâteau. Tout le monde chuchote autour. Su attrape ma main.
-C'est chouette, ils fêtent leur premier anniversaire ensemble! J'avais vu que le café pouvait faire des petites prestations pour les anniversaires et autres fêtes.
La jeune fille et son copain soufflent la bougie en même temps. Ils ont l'air bien heureux même si lui paraît gêné. Je serre la main de Su dans la mienne et je ne peux m'empêcher de m'imaginer avec elle ici, fêtant notre anniversaire de rencontre ou une autre date importante pour nous. Est-ce que c'est cela qu'attend? Est-ce que c'est ce genre de choses que je dois organiser pour lui montrer mes sentiments?
Je suis sorti de mes interrogations par Su qui me tend un petit cœur en chocolat qui se trouvait sur son cupcake. Elle le glisse entre mes lèvres. Se pose-t-elle parfois les mêmes questions? Je sais qu'il serait sage de lui parler de tout ça mais je ne suis pas sûr d'en avoir le courage pour l'instant.
***
Nous sommes heureusement bien couverts quand nous descendons du bus car il y a pas mal de vent sur la plage, même si le soleil arrive à se montrer.
Su et moi marchons tranquillement à quelques mètres de l'eau. Seules quelques rares personnes se promènent avec leurs chiens ou s'essaient au surf.
-Regarde, un bateau de croisière là-bas! Il y en a de plus en plus qui passent dans le coin.
-Oui il y a pas mal de publicités pour ces voyages. Ma sœur voulait que mes parents lui paient un tour du monde sur un bateau de luxe. Ils n'ont pas du tout aimé cette idée.
-Tu m'étonnes!
-Et toi Su, ça te tente?
-Disons que j aimerais bien voyager. Je suis assez curieuse de découvrir d'autres pays. J'ai un peu voyagé à cause du travail de mon père mais j'aimerais aller un peu plus loin. Cela dit...
Elle se tait et son regard troublé se perd sur les vagues. Je m'arrête et serre sa main pour l'encourager à parler.
-L'avenir me fait encore un peu peur. Tout me paraît si... incertain.
-On a que 18 ans Su, c'est normal. Ça reste grisant de m'imaginer avec toi, partant pour l'autre bout du monde.
Elle détache son regard de l'eau et me sourit.
-J'ai pas mal d'incertitudes mais il y a bien une chose dont je suis sûre. Nous. Notre relation. Ça m'aide beaucoup à appréhender l'avenir avec plus de sérénité.
Je lui ai déjà dit à quel point être avec elle m'a sauvé et que je lui dois mon bonheur actuel. Je ressens aussi que je peux affronter mon avenir plus sereinement avec elle à mes côtés.
Elle m’entraîne sur un banc de sable et s’assoit. J'allais m’asseoir à mon tour quand elle me tire pour que ma tête atterrisse sur ses cuisses. Elle se met à caresser ma chevelure. J'accepterais volontiers de rester comme ça pendant des heures.
Je ferme les yeux pour me concentrer sur ses mains qui se perdent dans mes cheveux ou sur mon visage, l'océan en bruit de fond. Et si c'était le moment opportun pour lui dire mes sentiments? J'ouvre les yeux pour l'observer. Elle semble totalement détendue. Mais les mots restent bloqués dans ma gorge. Peut-être parce que je me pose trop de questions?
Je me redresse, ce qui la surprend et sans lui laisser le temps de réagir je l'embrasse avec avidité. Sa surprise ne dure qu'une seconde. Elle m'entoure de ses bras. Nos lèvres se rencontrent encore et encore. Je la mordille et un petit gémissement lui échappe et j'adore ça. Elle en redemande, me laissant approfondir le baiser autant que je le souhaite.
Notre éteinte se termine plus langoureusement et je consens à quitter ses lèvres. Nous sommes presque à bout de souffle. Ses joues sont roses et le regard plein d'envie quelle m'offre quand elle ouvre les yeux reflète très certainement le mien. L'océan serait un excellent spectateur d'une déclaration mais les mots me paraissent inutiles à cet instant.
***
-Ambre tu commences à sérieusement m'ennuyer... commence par enlever tes chaussures du canapé, veux-tu?
Elle se contente de grogner. Elle est avachie sur le canapé et essaie de caresser Blanche mais celle-ci refuse de se laisser approcher. Elle connaît bien ma sœur mais elle n'arrive pas à vraiment lui faire confiance.
-Pffffff... il est difficile ton chat. Je vais bouquiner un peu. Tu m'apportes des snacks?
Bouquiner? C'est nouveau ça... Je vais dans la cuisine et lui ramène du chocolat et un jus d'orange. Elle boude.
-T'as pas des bonbons?
-...
- Oui je sais tu n'aimes pas ça mais tu pourrais en avoir pour moi !
Je fais mine de repartir dans la cuisine et elle m'attrape par le bras.
-C'est bon c'est bon je prends!
Elle sort un livre de son sac et j'en aperçois le titre.
-L'étoile de Beverly Hills?
-C'est l'histoire d'une fille qui part faire carrière aux États-Unis et elle devient célèbre petit à petit et se fait remarquer par le meilleur parti du coin. Elle va devoir se faire accepter dans un monde sans pitié pour vivre son histoire avec lui.
Je n'ai même pas fait un effort pour étouffer un rire.
-Y a quoi de drôle ?
-Déjà si elle est aux États-Unis c'est qu'elle parle anglais... Tu me rappelles ton niveau d'anglais ?
-Quel rapport avec moi ?
-C'est ce que tu veux il me semble. Être célèbre et rencontrer un homme riche. Mais ton livre ça reste de la fiction.
-Et toi tes bouquins y a que des meurtres !
-Ça malheureusement, c'est réaliste.
Elle n'a pas le temps de répondre, son téléphone sonne.
-Hum... Maman a une audition pour moi. Je dois filer.
Elle regarde les carrés de chocolat posés devant elle, soupire et se lève.
-Tu peux prendre le chocolat si tu veux, j'en ai encore.
-Non, ça va, une autre fois. Je file sinon maman va être de mauvaise humeur. Essaie de faire comprendre à ton chat que je suis une fille super d'ici ma prochaine visite!
Elle passe la porte en un coup de vent. Je ne sais pas ce que le futur me réserve mais l'avenir d'Ambre me fait assez peur. Je doute même des capacités de ma mère à s'occuper d'elle et sa carrière.
Mon téléphone vibre. Su m'indique qu'elle sera libre d'ici une heure... Parfait, on va pouvoir passer un peu de temps ici. Il commence à faire bien gris dehors, on sera mieux en intérieur.
-Blanche tu peux sortir de ta cachette, Su va arriver!
Elle passe la tête de derrière le canapé avant de se diriger vers ma chambre. Je sais qu'elle viendra demander à Su des caresses ou de jouer avec elle, elles s'entendent bien toutes les deux. Je ne sais pas quoi faire pour qu'elle s'attache aussi un peu à ma sœur. Je vais plutôt la laisser faire comme elle le sent.
Quelques moments de rangement plus tard, Su arrive et se pend à mon cou. Je la serre contre moi alors que je sens quelque chose frôler nos jambes. Blanche est bien sûr venue réclamer de l'attention.
-Bonjour Blanche! Oui je vais te faire des câlins à toi aussi, ne t'en fais pas! Je peux câliner ton maître d'abord?
-Elle risque de bouder mais ça lui passera. Tu as passé la journée avec ta tante comme prévu?
-Oui. Mes parents ont l'air assez occupés, je ne sais pas ce qu'ils ont. Sûrement trop de boulot. Du coup ma tante a proposé qu'on aille chez elle faire du tri pour ensuite donner des affaires à des associations.
-J'ai un peu de mal à imaginer le genre de choses qu'elle a chez elle.
Su secoue la tête et va s'installer sur le canapé.
-Elle a un million de choses. On a littéralement fait des fouilles archéologiques dans ses armoires. On a pu trouver plein de fringues à donner. Je suis contente qu'on ait fini, je n'en voyais pas le bout! Je me suis littéralement enfuie dès que j'ai pu pour venir ici.
-Tu dois avoir soif, je vais te chercher quelque chose...
-C'est gentil!
Je ramène un plateau avec de quoi boire et grignoter et je retrouve Su', un livre à la main.
-L'étoile de Beverly Hills? Ambre est passée te voir?
-Je suis content de voir que tu as deviné que ce livre lui appartient!
-Ça ne ressemble pas à du Agatha Christie donc forcément...
-Je pense qu'on en est même très loin! J'ai même un peu peur du genre d'histoire dont il s'agit mais je me dis qu'au moins c'est positif qu'elle lise un peu.
Su prend une gorgée de jus de fruits alors qu'elle parcourt les pages. Elle repose son verre en gloussant et se met à lire.
-Joshua enlaça Capri, ses mains se promenant sur sa robe à paillettes. Tu as encore des scènes à tourner ce soir demanda-t-il. Oui, répondit-elle, inquiète. Une scène d'amour. J'ai peur de ne pas montrer les bons sentiments à l'écran. Il chuchota à son oreille. Ne t'en fais pas ma chérie, on va répéter cette scène toi et moi.
-Je t'assure que je ne veux pas en savoir plus. Je ne suis même plus sûr d'avoir envie de le rendre à ma sœur ce bouquin mais si je le jette elle va se fâcher.
Hilare, Su referme le livre et le pose sur la table basse.
-Tu n'as qu'à lui dire que Blanche l'a déchiré, elle ne lui dira rien.
-Elle est déjà assez déçue que Blanche ne s'approche pas trop d'elle...
-Ha! Les chats savent qui approcher ou pas!
Je soupire en m'asseyant près de Su.
-Je suis désolée Nath. Je sais que ta sœur n'est pas vraiment mauvaise mais elle est si dure à encaisser et ça ne s'arrange pas avec le temps. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'entendre avec elle un jour. Mais je ferai des efforts.
-Je sais.
Son regard se tourne sur le plateau que j'ai ramené de la cuisine.
-Oh! Des chocolats?
-Ce sont des chocolats italiens.
Elle prend un chocolat et détaille l'emballage.
-Ça s'appelle "baci"? Ça veut dire "des baisers" en italien, non?
-Oui mais je ne sais pas pourquoi ils s'appellent ainsi.
Elle déballe le chocolat et croque dedans.
-Y a une noisette dedans! C'est bon!
-Je ne peux pas les faire goûter à Ambre à cause des noisettes. Mais je me suis dit que ça te plairait.
-Vu que tu es fan de nourriture italienne, c'est un pays qui est direct sur la liste d'endroits à visiter. Y a plein de musées que je veux voir là-bas!
On se met à parler d'éventuelles visites qu'on aimerait faire. Je ne sais pas si on aura l'occasion de voyager avec nos études. Peut-être pendant un été si on ne doit pas faire trop de stages.
Je regarde l'heure sur mon téléphone.
-Tu dois rentrer chez toi bientôt?
-Je n'ai rien de prévu. A part peut-être profiter de tes "baci" pour l'instant.
Elle se rapproche de moi. Les chocolats attendront. Ses lèvres se posent dans mon cou et je me détends pour profiter de ses caresses. J'ai besoin de sentir sa peau. Je passe mes mains sous son haut et j'ai déjà terriblement envie de lui enlever. Ses lèvres glissent de mon cou jusqu'à mon oreille. Elle a vraiment pris de l'assurance depuis notre première fois et ça me fait un effet dingue. Elle se retrouve à califourchon sur moi. Une de mes mains se perd dans sa chevelure. Elle tourne le visage vers moi et nos bouches se rencontrent encore et encore. Je finis par la soulever du canapé pour me diriger vers la chambre. Nous ne prenons que quelques secondes pour laisser nos vêtements tomber au sol avant de continuer nos caresses sur le lit.
Un miaulement me tire de mon court sommeil. Blanche se trouve sur mon bureau. Je ne sais pas quelle heure il est, elle a peut-être faim. Su dort encore, ses cheveux en bataille sur son visage et éparpillés sur son oreiller. Je m'accorde un petit moment pour l'observer en toute tranquillité. Ses gémissements d'il y a peu résonnent encore dans mes oreilles. J'aimerais que l'été ne finisse pas pour que nos journées ne ressemblent qu'à ça tout le temps: des moments rien que nous deux, à parler de tout et de rien, à profiter des regards pétillants qu'elle me lance et de moments tendres ou passionnés. Mes années de solitude me paraissent désormais bien loin.
Juste avant qu'elle ne s'endorme, j'ai eu envie de lui dire que je l'aime. Je ne l'ai pas fait, de peur que ça ne soit trop cliché, comme dans les films que ma sœur affectionne. J'ai même eu envie de chercher dans des livres des conseils mais je ne suis pas sûr que ça soit la bonne approche non plus. J'ai voulu m’entraîner devant mon miroir mais je me suis ravisé très vite. J'ai même pensé en parler à quelqu'un mais même si j'ai pensé à Armin ou même à Kim, je ne me sens pas assez proche d'eux pour le faire.
Me voilà avec ces mots au bord des lèvres et aucune idée de quand les laisser sortir. Quel idiot je fais. Je me sens parfaitement bien dans l'instant présent, pourquoi me compliquer la vie?
-Je t'aime Su...
Je sens mon cœur battre un peu plus vite et mes lèvres s'étirer en un sourire alors que je réalise que c'est aussi simple que ça. Certes, elle dort mais au moins c'est sorti et au final j'avais juste trop réfléchi à la question. Je pose une main sur mon visage, comme pour me cacher. J'aurais déjà pu lui 100 fois au lieu de me casser la tête. Pas grave, je me sens prêt maintenant.
-Tu.. Tu as QUOI?
Je sursaute en entendant sa voix bondir dans les aigus. Je me risque à enlever la main de sur mon visage et voir ses yeux ronds me dévisager. Sa peau se teinte de rose alors que moi je dois être blanc comme un linge. Elle m'a entendu? Qu'est-ce que je peux bien lui dire maintenant pour m'expliquer?
Elle se redresse et se jette sur moi.
-Nath! Tu as parlé, j'ai pas rêvé quand même???
-... Et bien... ça dépend... Tu dormais vraiment ou bien...
-JE DORMAIS! Et j'ai entendu un miaulement je crois? Et TU AS DIT QUELQUE CHOSE!
-... Oui...
-Et tu... tu me dis *CA* pendant que tu penses que je dors? Enfin... Tu as bien dit... tu as dit que........
-Je... C'est sorti tout seul. Je me demande depuis quelques temps quel est le meilleur moment pour te le dire et...
-Mais Nath!!!!!!!
Elle se lève et fait les cents pas à côté du lit. Elle finit par s'arrêter et se tourne vers moi.
-Le meilleur moment... Y en a pas de meilleur moment, ce sont des choses qu'on dit quand on en a envie mais surtout quand la personne à qui on veut le dire est RÉVEILLÉE!!!
Je me mords la lèvre pour éviter de rire. Elle est toujours nue, les mains sur les hanches et de toute évidence elle attend que j'arrange tout ça. Je laisse mon regard se perdre quelques secondes sur son corps, ce qu'elle remarque. Elle arrache la couette du lit et s'enroule dedans.
-Je vais prendre une douche.
Je saute hors du lit et la rattrape avant qu'elle ne passe la porte. J'essaie de la prendre dans mes bras mais la couette ne me rend pas la tache facile. Elle tourne la tête légèrement vers moi et je remarque que ses yeux sont un peu humides.
-Je suis désolé Su. J'aurais dû t'en parler avant mais j'avais envie de trouver les réponses à mes questions moi-même pour que ce soit parfait.
Je me voyais faire une déclaration dans un restaurant sympa ou dans un parc ou même dans la grande roue d'une fête foraine. Certainement pas nu dans ma chambre pendant que Su est à moitié couverte de la couette de mon lit.
Je l'embrasse tendrement et je la sens trembler un peu quand mon regard croise le sien et que ces mots que je me torturais à garder pour moi trouvent enfin leur place au creux de son oreille.
*** 4 ans plus tard ***
Je lui ai dit très souvent que je l'aimais après ça. Et depuis qu'on est de nouveau ensemble aussi. Elle est la seule à qui j'ai dit ces mots d'ailleurs. Il n'y a qu'avec elle qu'ils trouvent tout leur sens.
-J'ai récupéré la balle sous ton lit, y en avait même une autre! Nath?
Je sors brusquement de ma rêverie.
-Ah? OK merci Su.
Elle lance une balle à Blanche et l'autre dans ma direction. Je la rattrape.
-Tu me prends pour un chat?
-Tu as un petit côté félin je trouve. Ne me dis pas que tu étais perdu dans tes pensées pendant tout le temps où je jouais avec Blanche dans la chambre?
-... Je pensais à certains moments de notre passé moi aussi.
-Des bons moments?
-De très bons moments.
Elle sourit et vient se blottir dans mes bras.
-On en aura d'autres.
-Bien sûr. Tu n'as encore rien vu.
Elle me regarde, un énorme sourire en coin.
-Ah oui? Tu as des déclarations à me faire? Tout nu ou bien...
Je l'embrasse pour l'interrompre et je la sens rire contre moi. Elle me lance ce regard que j'adore pendant que je lui dis que je l'aime. J'entends distraitement une balle faire des rebonds contre les murs autour de nous.
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syruppawnao · 4 years
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Story Obey me FR 2-C suite
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Asmo - Mammon a eu des ennuis avec une sorcière particulièrement méchante à qui il devait de l'argent. Elle essayait de le forcer à conclure un pacte en guise de paiement. Solomon - Alors, est-ce que Lucifer est venu le renflouer ? Asmo - Non. Le contraire, en fait. Lucifer trouvait tout cela très drôle. Il a pris le parti de la sorcière et l'a aidée au point qu'elle a presque réussi à conclure le pacte. Apparemment, Lucifer est venu à sa rescousse à la dernière seconde, cependant. Solomon - Je vois. Je suppose qu'il ne ferait tout cela que pour quelqu'un qu'il aimait vraiment. Satan - En fait. J'ai entendu quelque chose de différent. D'après ce qu'on m'a dit, il y avait dix sorcières, et elles se disputaient pour savoir qui pouvait conclure un pacte avec Mammon. C’est là que Lucifer est arrivé. Il a suggéré qu'ils le coupent en dix morceaux égaux et le divisent entre eux, apparemment. Asmo - Attends, tu as dit dix morceaux?! Comment pourraient-ils être égaux ? Je veux dire, si tu finis avec la tête ou la fesse ou quelque chose comme ça, tant mieux pour toi. Mais que faire si vous restez coincer avec sa jambe droite ? Ce serait terriblement décevant, n'est-ce pas ? Solomon - Tu penses que se retrouver avec ses fesses serait une bonne chose ? Asmo - Oui. Je fais. J'adore les fesses !
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Satan - Je connais une autre histoire impliquant Lucifer et Mammon en fait. Mammon a essayé de brûler secrètement une pile de billets en les jetant dans une cheminée… mais Lucifer l'a surpris. Il a décidé de jeter Mammon dans le feu de l'enfer avec ses factures et de les laisser brûler ensemble. Asmo - Oh ouais, d'accord… Je m'en souviens. Finalement, Lucifer le laissa sortir après que Mammon se soit excusé et ait commencé à pleurer. J'en ai une photo sur mon téléphone quelque part. Satan – Faut que tu me l’envoies. Solomon - Moi aussi. Asmo - Très bien… et c'est fait ! Vous savez, en parlant de photos, cela me rappelle un autre incident de Mammon. Tu te souviens quand il a essayé de prendre une photo de Lucifer endormi ? Il voulait un gros plan de son visage.
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Solomon - Une photo de Lucifer endormi ? Pourquoi voudrait-il quelque chose comme ça ? Satan- Eh, bien, pensez-y. Ce serait un objet très rare, n'est-ce pas ? Apparemment, il prévoyait de le vendre à un prix élevé aux succubes de la RAD. Solomon - Ah, je vois. Cela ferait probablement un bon profit pour lui, ouais. Asmo - Donc, Mammon a essayé de suivre Lucifer en secret pendant quatre jours consécutifs, attendant qu'il s'endorme. Mais il ne l'a jamais fait. Finalement, ce fut Mammon qui finit par s’endormir. À ce stade, Lucifer a pris une photo de LUI à la place.
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Satan - Ah, c'est POURQUOI Lucifer avait une photo de Mammon endormi comme arrière-plan de son téléphone portable pendant un moment. Solomon - C’est une belle histoire. Ces deux-là s'aiment vraiment, hein ? Satan -… Tu penses ? Asmo - Eh bien, que ce soit une belle histoire ou non, il n’y a aucun doute que Mammon est l’un des démons préférés de Lucifer. Solomon - Donc, Lucifer a un faible pour Mammon et MC… Lequel est le plus supérieur ? Asmo - Ni l'un ni l'autre. Il ne fait aucun doute que Lucifer est le plus merveilleux. Solomon - Eh bien, ce n’est pas amusant. J'espérais que nous pourrions faire un pari amical. Mais nous devons d’abord être en désaccord. Dans ce cas, tu veux jouer un autre partie? Satan - Cette fois, je vais gagner. Tu verras. Asmo - Hmmm .. Satan, je commence à penser que tu est autant masochiste que Mammon.
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