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#romans – nouvelles
mmepastel · 4 days
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J’ai fini hier le dernier roman d’Alice Zeniter, et le premier que je lis d’elle. Oui, c’est incompréhensible mais je n’ai toujours pas lu L’art de perdre.
En revanche, j’avais été éblouie par son spectacle Je suis une fille sans histoire, écrit et joué par elle-même.
Pour synthétiser grossièrement, on pourrait dire qu’Alice Zeniter est une femme extraordinairement intelligente, un peu comme Zadie Smith à mes yeux. Où qu’elle soit, où qu’elle regarde, elle apporte un éclairage inhabituel, très personnel et lumineux. C’est presque intimidant.
Là, j’ai été très contente de la lire sur le sujet de la Nouvelle-Calédonie car je savais à peine où ça se trouvait et méconnaissais totalement l’histoire de ce territoire outre-mer ; elle s’amuse d’ailleurs au début de cette ignorance plus ou moins généralisée des métropolitains sur cette île si lointaine à laquelle on peine à rattacher une figure célèbre, une géographie… malgré les remous assez actuels.
Mais Alice Zeniter c’est une bosseuse, et le récit des origines, ça la passionne. Alors elle s’est largement documentée, et elle y est allée. Sur le Caillou.
Elle en revient avec ce récit assez copieux et foisonnant, qui dès le titre, annonce vouloir secouer le lyrisme habituel de la conquête des territoires ; en effet, on a du mal à trouver les vrais héros de cette histoire de colonisation, puisqu’au fond, il s’agit bien de cela.
En la lisant, j’ai appris une foule de choses. J’ai pleinement mesuré le racisme auquel les Kanaks ont été confrontés, auquel sans doute ils doivent toujours être renvoyés ; l’idée de l’autrice c’est en effet, que même auprès des bagnards d’ailleurs, eux-mêmes colonisés (par exemple les algériens envoyés là-bas plutôt qu’en Guyane où l’on meurt trop vite), ils ont subi du rejet, comme s’ils étaient la lie de l’humanité… terrible…
Mais, malgré les coups audacieux du récit, les surprises et les inventions de l’autrice, j’ai trouvé que le roman se faisait un peu « manger » par la dimension historique et politique. J’ai eu un peu de peine à me passionner pour Tass, le personnage a priori principal. Je pense que la part politique et historique l’emportent, un peu sur le dos du romanesque, voire même du style. Un peu comme si elle était partie dans tous les sens, un peu comme si son esprit brillant et fourmillant d’idées (et de visions) avait eu du mal à tout « digérer » à travers la fiction en quelque sorte. Je ne sais pas si je suis très claire, ni très juste. C’est une impression. J’ai été décontenancée, au fond, ce qui n’est jamais mauvais en soi… mais je crois que j’aurais voulu plus ressentir les choses plutôt que de les comprendre. Oui. Ça c’est assez proche de mon ressenti. Bref, je continue d’être éblouie par son esprit, sa vivacité, son culot, j’ai une immense estime pour ce qui jaillit de son cerveau, mais je ne crois pas que c’est un livre qui ait éveillé beaucoup de sentiments en moi. Un peu comme le dernier Zadie Smith. CQFD.
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for a new novel, alain robbe-grillet
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andresylupin · 24 days
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Interesting to see how differently these situations played out: Yvonne d'Origny is forever grateful that Lupin gave her back her son, and nothing could ever change that, while Clarisse Mergy can't get past the fact that he's a criminal, despite how he's helped her.
Granted, there are additional factors that weigh into this: Yvonne originally had feelings for Horace Velmont, she knew him outside of his criminal activity, so that might help in any lingering good will she feels towards Lupin. For Clarisse, Lupin contributed to Gilbert living a life of crime, so that's already not great, plus she only knew him as a criminal, and she was also entirely focused on saving her son, not a good time for romance. (+ their respective partners: Yvonne was trapped in an abusive marriage, Clarisse was a widower who loved her husband)
Still, in both of these the fact that Lupin returned a son to a mother is given as reason as to why said mother should at least feel positively about him. And even though the last sentences in Crystal Stopper imply that Clarisse could harbour some feelings for him, she still seems to have rejected him quite harshly at first.
I don't think there are other love interests that are also mothers except for these two and Patricia, who is a very different story altogether. But it'd be interesting to revisit this topic when I'll reach Les Milliards in my reread!
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lerefugedeluza · 11 months
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Vlog de lecture, n'hésitez pas à regarder si vous aimez les livres et/ou la culture coréenne ! Et comme toujours, merci pour vos retours, vos j'aimes et vos partages ♡ Bisous !
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girafeduvexin · 2 months
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Je relis un vieux texte à moi et honnêtement hilarant que j'arrive (je pense) facilement à être drôle dans mes textes mais que je fasse quand même le choix d'écrire des trucs tortueux, névrosés et déprimants.
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luma-az · 1 year
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Mon renard
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 2 août 
Thème : Apprivoiser/ce que cache un masque
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Peut-on apprivoiser un renard ?
Imaginons que j’en ai envie. Juste pour l’idée. Mettons que, par exemple, j’ai rencontré ce renard, et que j’ai envie de l’apprivoiser. Comment est-ce que je devrais m’y prendre ?
Non, non, ce n’est pas un renard à quatre pattes qui vient creuser sous les poulaillers pour se faire un banquet de volaille. Je ne vous parle pas de ce genre de renard. Non, la question était plutôt à propos des renards à deux pattes. Vous savez. Ceux qui ont l’air humain, très aimables, rusés mais sympathiques, ceux qui ont toujours un petit mot amusant à vous murmurer à l’oreille pour médire discrètement du reste de la société… Ceux qui connaissent très bien les conventions et s’en amusent, ceux qui savent faire danser les autres à leur rythme, pas après pas, jusqu’à ce qu’ils les aient amené exactement là où ils le souhaitaient. Et ensuite les dévorent, j’imagine. Après tout, un renard est un renard.
Ils portent tous des masques, ces renards-là, de beaux masques dont on ne voit pas les ficelles – la seule chose qui les trahit, au final, est de voir leur queue touffue cachée sous leurs vêtements d’humain. Vous savez de quoi je veux parler. Vous connaissez les signes, vous aussi. Comment je le sais ? Oh, disons que ça se sait. J’ai demandé à gauche, à droite, et me voilà. De toutes manières, quelle importance ? Je n’ai pas l’intention de vous faire du tort.
Non, c’est d’un tout autre renard que je viens vous parler – je ne suppose absolument pas que vous êtes un renard vous-même, bien entendu, jamais je n’oserais dire une chose pareille, vous pensez bien. Non, je vous parle d’un autre renard. Un très, très beau renard. Séduisant, amusant, captivant. Je sais très bien comment attirer son attention, il suffirait d’être une jolie proie. Mais je veux plus. Je veux l’apprivoiser. Je veux qu’il devienne mien. Comment pourrais-je m’y prendre ?
Allons. Vous pouvez me le dire. Nous sommes entre nous. Quel risque y a-t-il ?
De la nourriture, peut-être ? De la viande crue, ou au contraire des plats délicats ? De l’extraordinaire ou du réconfortant ? Qu’est-ce qui pourrait détendre mon renard toujours sur ses gardes ?
Du charme, alors ? C’est lui le maitre charmeur, mais peut-être a-t-il envie d’être courtisé à son tour. Tenue experte ou naturel désarmant, qu’est-ce qui peut faire mouche et faire tomber le masque ?
Et si je me contentais d’être honnête, après tout ? J’ai deviné ce qui se cache derrière son masque, mais peut-être sera-t-il touché que j’enlève le mien. J’hésite. J’ai peur de lui faire peur. Vous, depuis que je suis là, je vois bien que vous n’êtes pas du tout à l’aise. Je le sens, même. Alors que tout de même, nous ne sommes plus au moyen-age. Soyez moderne et cessez de trembler, que diable.
De nos jours, qui a encore peur du loup ?
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castilestateofmind · 2 years
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"A man without memory is of absolute plasticity. He is recreated at all moments. He cannot look behind himself, nor can he feel a continuity within himself, nor can he preserve his own identity".
- Alain Besançon.
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n-a-colia · 2 years
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Les Funestes Mésaventures de Willibert Köll
Roman à retrouver sur Wattpad, ici : https://www.wattpad.com/1274843096-les-funestes-m%C3%A9saventures-de-willibert-k%C3%B6ll
         C’était une soirée mondaine comme une autre. J’avais été invité par le fait de mes exploits sensationnels auprès du duc de la Vierge. C’était bien la première fois qu’un mercenaire allait mettre le pied dans cette demeure gargantuesque, mais quelque chose me disait que cela ne serait pas la dernière…
         La fille du duc m’avait dévoré du regard lorsque j’avais amené, à son père, la tête du baron mégalomane qui tourmentait les villageois du coin. La vue du sang ne semblait pas l’effrayer. J’eus même l’impression que l’excitation s’était emparée de ses tripes lorsqu’un morceau de chair sanglant s’était défait de la trachée du baron. Le souffle court, elle n’avait pu décrocher son attention des yeux vitreux, enfoncés dans la tête en décomposition du pauvre sans vie qui fut, autrefois, son oncle. C’était une femme peu commune, certes. Sanguine et sadique, je songeais à la paire exceptionnelle que nous ferions. Elle sera ma femme ou ma prochaine victime…
         Je grimpais les dizaines de marches, devant le manoir du duc. C’était un escalier sur lequel la lumière ne pouvait se refléter. L’on pouvait tout de même apercevoir une lune miniature dans les barrières d’acier noir en forme de pique, qui emprisonnaient les marches par leurs côtés. Pour cette ascension, j’étais accompagné du cocher que le duc avait envoyé me chercher. C’était un homme habile de son éloquence, qui dégageait une grande prestance. Il était originaire de la région et j’aurais pu miser, sans trop prendre de risque, qu’il avait vécu toute sa vie dans la ville de Mortelune. S’il ne m’avait pas prévenu de son statut, je l’aurais appelé « Monseigneur ». Il portait un costume long et noir, d’où sortait, au niveau de sa jugulaire, une multitude de fioritures en tissu blanc. Celles-ci s’��parpillaient autour de son cou, comme s’il s’agissait d’une fleur en éclosion.
« À quelle heure viendras-tu me chercher, mon bon Jacob ?
— À l’heure qu’il siéra à Monsieur.
— Dans ce cas, attends-moi non loin du grillage et ne pars pas avant que je sois sorti.
— Bien, Monsieur. »
Il ne me regardait jamais dans les yeux et il était toujours courtois. J’aurais espéré une fine résistance de sa part lors de ma demande, mais son attitude trop respectueuse de mes ordres me plaisait également. Je m’accoutumais peu à peu à la vie de baron.
         Mais je réfrénai rapidement mes joies pour me reconcentrer. Ce soir, j’étais également pourvu d’une autre mission. Une fois ma tâche accomplie, le duc m’avait fait part, en supplément de paie, d’une information importante : Ma tête était mise à prix. Un sombre couard avait eu vent de mes agissements passés et il avait embauché un autre mercenaire pour en finir de moi. Si le duc ne sut me dire qui était le commanditaire, il put tout de même me renseigner sur l’aspect de l’homme d’arme. J’avais réalisé mon travail avec un tel brio qu’il m’avait fait la fleur de l’inviter à cette fête pour que je puisse m’en débarrasser. Cependant, il m’avait précisé qu’il ne tolèrerait aucun grabuge. Il avait ajouté que le mercenaire avait pour ordre de m’attaquer dès que la grande horloge de la salle du buffet finirait de sonner les douze coups de minuit. À ce moment, j’aurai alors le feu vert pour l’effacer. Le duc ne devait pas avoir l’habitude de fréquenter des mercenaires, car il m’avait signalé qu’aucune arme ne serait tolérée lors de l’évènement… Bien sot est celui qui pense pouvoir me séparer de ma dague fétiche… C’était un poignard orné de joyaux et forgé à partir d’un acier parfait dont l’unique courbe sur l’émouture faisait penser à un petit serpent. Une fine lame qui avait gouté à tant de sang… Je la gardais cachée dans son étui dissimulé sous ma veste, au bas de mon dos.
         Une fois au sommet du mont de marbre, Jacob mit sa main sur la poignée de l’immense porte vert sombre qui nous faisait face, avant de m’examiner de la tête aux pieds un court instant. J’avais été habillé par les femmes du duc, lesquelles avaient jugé bon de me vêtir d’un long manteau rouge bordeaux aux manches blanches. J’avais l’allure d’un noble de haut rang mais Jacob ne semblait pas convaincu. Il resta figé un instant à la vue de mes cheveux longs qui ne laissaient passer aucune lueur avant de remarquer que je m’impatientais.
« Je vous souhaite une bonne soirée, Monsieur. » termina-t-il en tirant la poignée d’or qu’il tenait d’une poigne de fer.
Bonne chance pour l’attente dans le froid glacial de l’hiver, mon cher Jacob.
         Quand il ouvrit la porte, je fus ébloui par les mille lumières qui sortaient dans les ténèbres. Je mis ma main en barrière à ce présent divin, puis, je pénétrai dans le hall du manoir. C’était une gigantesque pièce blanche. Sur le sol reposait un grand tapis bleu royal tandis que, du plafond étincelant, l’on pouvait à peine discerner un majestueux lustre de diamants. Immobile mais imprévisible, il ne semblait tenir qu’à un fil. En outre, le tapis recouvrait l’escalier devant moi, menant au premier étage. Il faisait chaud ici… C’était bien plus agréable que les froides limbes de la planque secrète où je séjournais, dans le val Tourmenté. Néanmoins, malgré la chaleur, l’atmosphère dégageait quelque chose d’hostile.
Un vieil instinct me tordit l’estomac lorsque j’eus le sentiment que mes crimes passés étaient gravés sur mon front en lettres de sang, mais un noble à l’allure de prince bleu me sortit de mes ruminations d’un coup de paume sur l’épaule. [...]
Retrouvez la suite de l'aventure sur Wattpad : https://www.wattpad.com/1274843096-les-funestes-m%C3%A9saventures-de-willibert-k%C3%B6ll
Il s'agit de l'introduction de mon prochain roman.
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lecturedesam · 15 days
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    Auteur : Lisa Jackson Titre : Celle qui a survécu ISBN :9782487149113 Format numerique – Éditions Mera Date de sortie officiel : 12 septembre 2024       4eme de couverture :  « Lisa Jackson développe progressivement les différentes  strates de ce thriller psychologique complexe pour aboutir à une conclusion époustouflante. » PUBLISHERS WEEKLY Douce nuit, sainte nuit… UNE FAMILLE MASSACRÉE…
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mmepastel · 5 months
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Juste un petit mot en passant parce qu’en cherchant à lire un roman ou des nouvelles de la grande Antonia Susan Byatt, aka A.S. Byatt (il paraît qu’elle détestait qu’on dise ses prénoms), je me suis aperçue qu’elle était morte en novembre dernier. C’est passé complètement sous mes radars, et je suis vraiment triste d’apprendre cette nouvelle car j’ai pour elle une immense admiration. Pour tout vous dire, elle écrit un de mes livres préférés au monde : Le livre des enfants, que j’ai lu en 2011. Quelle merveille. Je le relirai, c’est sûr.
Elle était très érudite. Une dame de lettres anglaise, pleine d’esprit et de fantaisie, qui avait un don pour raconter les histoires, et les truffer de détails historiquement vrais et pertinents. Dans Le livre des enfants, elle recrée l’Angleterre victorienne au tournant du XIXe siècle, le socialisme naissant transmis par le mouvement des Arts & Crafts de William Morris, la féerie de l’amour de la beauté de l’époque, les sursauts féministes, jusqu’à la Première Guerre Mondiale, cruel point final au récit éblouissant.
Elle a aussi écrit des récits courts poétiques et assez vifs, dont des contes noirs, qui m’ont aussi beaucoup marquée, ainsi que des Anges et des Insectes, adapté fadement au cinéma. Possession lui a fait remporter le Booker Prize, mais ce n’est pas mon préféré, sans doute trop érudit pour moi, un peu trop ampoulé, un peu trop ardu.
Je replonge ce soir dans ses pages, celle du recueil Le Djinn dans l’œil-de-Rossignol, qui paraît-il, est un hommage -à sa façon - aux Mille et Une Nuits. Les premières pages sont déjà éblouissantes. Quel esprit brillant et original…
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leehamwriting · 29 days
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Le petit Nat - Françoise AUTIN - 2020 - Ed. Les trois platanes
Quatrième de couverture Après La Maison dans la Drôme, voici Le Petit Nat : une suite et un renouveau. Le lecteur retrouvera l’atmosphère, la couleur, le charme et le feu des nouvelles précédentes. La fureur de vivre peut même devenir le ressort d’un drame. Des chats, messagers d’au-delà inaugurent et clôturent le recueil. Il arrive aussi que l’actualité sous-tende l’action de plusieurs…
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Alice Zeniter - Frapper l'épopée
Rentrée littéraire 2024, présentation du roman Frapper l'épopée d'Alice Zeniter une exploration littéraire de la Nouvelle Calédonie, bien au-delà des clichés.
Rentrée littéraire 2024 Exploration littéraire de la Nouvelle Calédonie, bien au-delà des clichés paradisiaques Quel titre, Frapper l’épopée, le nouveau roman de Zeniter Alice ! Toujours la même langue, généreuse, exigeante et même “chatoyante”, tant elle envoûte, mais aussi voix dérangeante, empreinte de révolte, souvent à peine estompée, pour découvrir ce territoire français du bout du monde…
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sylvielivres · 2 months
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Un recueil de nouvelles sur Wattpad: des portraits de femmes qui ne sont pas des victimes.
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girafeduvexin · 1 year
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Même question, mais pour les écrivain.e.s
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oreilletendue · 3 months
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Tropes orphelins
L’Oreille tendue, depuis 2011, propose un «Dictionnaire personnel de rhétorique». Il lui arrive de se retrouver avec des phrases dont elle ne sait que faire. Deux exemples. «Elle avait une maison à tenir et très peu de temps pour la douceur et jamais le matin» (Arvida, p. 130). «Il continuait à pleuvoir et le gardien à m’interroger» (Journal intime de Sally Mara). Ce sera tout pour…
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castilestateofmind · 2 years
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“Rome would die of its conquests and the corrupting influence of the Semitic East. The warrior republic had turned into a brothel for exotic parvenus”.
- Dominique Venner.
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