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#surtout d'un seul
pugilatpugilatpugilat · 10 months
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lilias42 · 23 days
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La chassée devenue chasseuse
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J'enchaine vraiment en ce moment IRL alors, j'avais envie de dessiner un peu pour me vider la tête donc, voici une nouvelle version de Metaheta de dos avec plein de détour (juste un peu déçu qu'on ne voie pas les motifs autour de son oeil central dans son dos [mais ils se voient quand on grossit le dessin !]).
C'est une des Braves que j'aime le plus à cause de son histoire vis à vis des agarthans, son design qui est dur mais très satisfaisant une fois passé au noir, son caractère et sa force... même si j'en ai fait peut-être un peu trop pour cette dernière vu que... bah je sais même pas comment Némésis et Thalès ont pu réussir à la vaincre en fait 😅
Vu que la dame a 1 200 ans de sorcellerie à son actif, une force colossale, la capacité à moduler son corps comme elle le veut - que ce soit pour grandir, le tordre dans tous les sens ou changer d'apparence - et le contrôle comme elle le souhaite, voie sous tous les angles possibles grâce à ses yeux, se régénère très vite, lit dans les pensées des gens (vu qu'elle a développé ses sens et son corps, ça me semble dans la continuité qu'elle développe assez sa sorcellerie pour pouvoir voir et entendre les pensées des autres... et ce serait tout à fait son genre de lire de le faire pour repérer encore plus vite les agarthans)... ouais, arriver à la faire tomber est pratiquement impossible à ce stade, encore plus pour des agarthans vu que de base, si elle est aussi surentrainée, c'est justement pour les vaincre alors, elle connait tout leurs trucs et même armé de l'épée du Créateur, Némésis risque de ne pas faire long feu face à elle étant donné qu'il n'a ni son endurance, ni sa capacité de régénération ni d'adaptation. Encore, elle pourrait galérer contre des nabatéens qui pourrait la battre avec pas mal d'effort (même si je ne voie pas pourquoi elle s'en prendrait à eux, elle en a juste rien à cirer de ce qui se passe en-dehors de sa montagne et si on ne la menace pas), mais des agarthans... voilà quoi, elle les repoussait avant leur chute alors, avec les ressources bien diminuées, même pas la peine d'y penser. C'est elle qui va les éliminer, y a pas de débat là-dessus.
De base, je me disais qu'il l'épuisait en la forçant à combattre pendant des jours sans qu'elle puisse manger, boire ou dormir mais, il leur faudrait une véritable armée pour l'assaillir continuellement et à ce stade, je voie mal les agarthans avoir assez de ressources pour créer suffisamment d'automate ou recruter assez de gens pour ça... j'ai le même problème avec les autres sorciers vraiment anciens que son Lamine (avec son poison mortel en quelques secondes flottant dans l'air et sa capacité de régénération vraiment infinie vu qu'elle peut survivre à une décapitation et brûle moins vite qu'elle ne guérit), Kelon (idem, se régénère très vite, avec la difficulté en plus qu'il faut pouvoir l'attraper vu qu'il voie assez haut dans le ciel tout en étant ultra mobile avec ses ailes, avec ses éclairs qui peuvent toucher à assez longue distance) ou Pyrkaïa dans une moindre mesure vu qu'elle est une pointe plus jeune (bonne capacité de régénération et faut pouvoir attraper une véritable torche humaine) mais bref, à voir.
En plus, après tout ce qu'elle s'est pris dans les dents, les agarthans qui ont littéralement chassé son peuple pour s'amuser, voler les peaux des siens afin de s'infiltrer chez eux et faire encore plus de dégâts, tout ce qu'elle a enduré pour protéger sa cité, tout ce qu'elle a sacrifié pour son peuple, tout le travail pendant des siècles pour calmer sa paranoïa et qu'elle s'autorise un peu plus à vivre pour elle aussi et pas que comme une gardienne de sa cité... ouais, j'ai pas très envie de l'imaginer en train de perdre contre son pire ennemi, encore plus quelqu'un d'aussi arrogant et pourri que Thalès qui se prend pour un dieu, encore plus contre quelqu'un qu'il voyait comme une proie auparavant. Faudra bien un jour quand je me déciderais à faire son billet à elle mais bon, au rythme où je vais...
Alors, juste, vas-y reine, tu peux enfin en finir avec cette ordure qui a fait de la vie de ta cité un enfer, fait toi plaisir !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#goneril of the 10 elites#Metaheta Gonerile#Metaheta mérite de l'exploser cette pourriture !#C'est simple elle arrive à l'académie par voyage dans le temps raté elle défonce El et les agarthans qu'elle croise sans problème !#Pour Hubert El et Jéritza elle sent la magie agarthan autour d'eux idem pour Solon et Kronya#Elle risque même de prendre un grand plaisir à les défoncer vu qu'eux chassent les humains pour le plaisir...#... ou les utilise comme des cobayes d'expériences comme des animaux alors elle va leur faire ravaler leurs dents#alors si elle voie des humains alliés à des agarthans... ça va barder et ils vont prendre bien cher à coup de poings#même si elle épargnerait sans doute ses trois là... pas par pitié ou compassion juste parce qu'elle a lu dans les pensées de tout le monde#dont celle de Dimitri alors elle voie que c'est la personne dont Dimitri veut se venger alors elle ne lui volera pas sa vengeance#elle les gardera juste sous le coude le temps de s'occuper de tous les agarthans jusqu'à chez eux#même si elle pourrait épargner les civils qui ont été obligés de suivre comme elle l'a fait avec Pan dans le passé#même si elle serait du genre à le titiller sur le fait que sa tête est sans dessus dessous et qu'il consulter pour ses hallucinations#Elle n'a rien contre la vengeance mais elle sait aussi que c'est quelque chose qui peut te bouffer tout cru#alors quand c'est au point de voir des morts... ouais consulte gamin t'en a besoin#ce serait sa manière de mettre Dimitri en garde contre son envie de vengeance qui le rend aveugle à tout le reste quand il se perd#alors que des gens tiennent à lui et surtout ont besoin d'un roi compétent qui s'occupe de son peuple correctement#elle elle-même une personne très influente dans sa cité -peut-être née princesse - alors la protection de son peuple elle l'a dans le sang#-oui c'est la seule à être issue de l'aristocratie tous les autres sont plus au système D et des couches les plus basses de la société-#elle a le problème contraire d'Hilda elle ne s'arrête jamais que ce soit de travailler ou de construire pour son peuple
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kilfeur · 7 months
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Je me suis rendue compte d'un truc concernant les chara design de Nora et Qilby, certains trouvaient que celui de Nora était trop fade. Et au début je pensais que les animateurs lui avaient donné une tenue sobre pour mieux faciliter l'animations de ses combats. Mais en fait je me rends compte que c'est une dépersonnalisation. Je m'explique, on dit souvent que les vêtements qu'on porte reflète notre personnalité. Or durant cette saison, malgré leurs personnalité prononcé, le peuple éliatrope agissent pour la cause de leur mère. Et quand ils le font, ils agissent comme si ils étaient qu'une seule et même personne.
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Surtout que si on regarde bien, Nora et Qilby ne portent qu'une seule couleur, Nora c'est le rose et Qilby c'est le blanc. Et dans un sens, Nora et Qilby portent ses couleurs, Qilby a la couleur blanche de la peau de sa mère et Nora a la couleur rose venant de ses joues qui ont une teinte légèrement rosé ainsi qu'au niveau du nez. Yugo est le seul à porter deux couleurs, le bleu et l'orange qui reflètent aussi les couleurs de la déesse, Yugo et elle partagent la couleur bleu et orange : bleu : pour son chapeau et elle, ses cheveux et orange : pour son haut et elle, son collier. Du coup leurs chara designs prennent tout leur sens, leurs tenues ainsi que leurs couleurs ne les reflètent pas mais ils reflètent celui de la déesse. Ce qui veut dire que les tenues que portent les éliatropes sont une dépersonnalisation, ils n'agissent comme une seule et même personne au nom de leur mère et ne se démarquent pas. Car le peuple éliatrope ne font qu'un.
I realized something about Nora and Qilby's chara designs: some people thought Nora's was too bland. And at first I thought the animators had given her a sober outfit to make her fights easier to animate. But in fact I realize that it's a depersonalization. Let me explain: we often say that the clothes we wear reflect our personality. But in this season, despite their pronounced personalities, the eliatrope people are acting for their mother's cause. And when they do, they act as if they were one and the same person.
Especially since, if you look closely, Nora and Qilby only wear one color, Nora's pink and Qilby's white. And in a way, both Nora and Qilby wear her colors, Qilby has the white color of her mother's skin and Nora has the pink color coming from her cheeks, which have a slightly pinkish tint, as well as her nose. Yugo is the only one to wear two colors, blue and orange, which also reflect the colors of the goddess. She and Yugo share the colors blue and orange: blue for his hat and her, for her hair, and orange for his top and her, for her necklace. Their outfits and colors don't reflect them, but they reflect the goddess. This means that the outfits worn by the eliatropes are a depersonalization; they act as one in the name of their mother and don't stand out. Because eliatrope people are all one.
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radiant-fan-blog · 7 days
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Ma 2ème participation au concours de dessin Radiant de Ankama Editions et Clip Studio Paint.
Thème : Crée ton sorcier.
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J'ai créé ma sorcière Cookine pour l'univers de Radiant en 2017 déjà, et elle n'a presque pas pris une ride xD
Auto-proclamée "Wizartiste", Cookine est une sorcière qui préfère utiliser sa magie et son imagination pour s'exprimer et émerveiller que pour se battre. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle est sans défense, surtout en compagnie de son Labragold Titan. Tous les deux voyagent pour donner des spectacles là où la magie et les sorciers ne sont pas mal perçus. Ce qui fait hélas assez peu de coins du Pharénos.
Pour manipuler le Fantasia, Cookine utilise ses carnets et surtout son stylo baguette. Une fois qu'elle a rempli une page avec un croquis, elle utilise sa baguette pour que le Fantasia prenne la forme dessinée sur le papier (semblable à celui d'un parchemin).
Son infection se manifeste par une bouche à l'air "démoniaque" placée à l'arrière de sa tête. Lorsque Cookine est rongée par le doute et autres sentiments négatifs, cette bouche les renforce avec des paroles blessantes qu'elle seule peut entendre.
Pour être tout à fait honnête, j'ai hésité à participer à ce thème là, je n'étais pas sûre de moi. Mais comme j'ai créé Cookine il y a des années (je l'ai même demandée à Tony une fois en dédicace), je m'en serais voulue de ne pas lui laisser au moins une chance.
Technique : Traditionnel (feutres à alcool) et Digital (Photoshop) pour montage et corrections.
RADIANT (c) Tony Valente
Fanarts (c) @melachanart
DO NOT REPOST/STEAL PLEASE. Thank you.
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NOTE DE LECTURE : La chair est triste hélas. Ovidie. 2023
Un livre coup de poing pour continuer à découvrir la littérature féministe. Je ne connais pas Ovidie autrement que par sa réputation sulfureuse d'ancienne star du porno, mais surtout pour ses derniers travaux et engagements féministes. C'est donc avec curiosité que je me suis procurée ce bouquin témoignage d'années d'abstinence et de son analyse de comment en être arrivée là. Et puis il y a ce titre "La chair est triste hélas" tiré d'un poème de Mallarmé dont je me souviens encore des premiers vers. 
Un livre coup de poing, disais-je, puisque la violence du propos est tout d'abord insupportable, jusqu'à la nausée. Et puis le souvenir de mon propre vécu dans mes relations de couple, de ce rapport de force inévitable entre amour et mort.  Violence physique avec les rapports sexuels non consentis / viols ordinaires et objectification du corps féminin, violence psychologique avec les rapports humiliants de soumission / dépendance au regard de l'autre mâle et assujettissement de l'esprit féminin à son désir à lui. 
Un livre coup de coeur, finalement, puisque nous sommes de la même génération et que je partage sa position quant au féminisme dont je ne me revendiquais pas jusqu'à présent, mais qui fait tellement écho à mon ressenti de femme, aux thèmes qui me travaillent depuis toujours : féminité, identité, sexualité, et à la paix que j'ai trouvée depuis que je suis seule et libre, autonome et indépendante. 
Merci à Ovidie et toutes les autrices qui nous accompagnent dans la démarche et sur le chemin, puisque je n'ai pas encore lu tous les livres...
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asofterepilogue · 3 months
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Et le député lfi qui fait compagne sur tinder…
Maudet ? Franchement c'est con mais c'est tellement loin d'être le pire. C'est sûr que ça dit quelque chose de l'état de la France, mais perso ce qui m'inquiète le plus c'est plutôt la véhémence de la haine des idées de gauche dans leur ensemble. On en est quand même à entendre tous les abrutis du monde dire que LFI c'est l'extrême-gauche (donc le diable), critiquer Israël c'est antisémite, faudrait dissoudre le NPA et même LFI !
Je rappelle que le programme actuel du NFP fait d'énormes concessions à l'aile droite du PS (déjà pas super super à gauche), et est même pas aussi "radical" que ce que le PS lui-même a pu défendre au siècle dernier. Mais toute la fenêtre d'acceptabilité a tellement glissé à droite qu'on peut entendre sans sourciller qu'il n'y a pas de honte à avoir été dans la Waffen-SS, l'homophobie c'est surtout à gauche, faudrait faire barrage aux "extrêmes", si t'es juif tu seras plus en sécurité avec le parti des nazis qu'avec la gauche, etc. Par contre dire que tu veux taxer les plus riches c'est limite staliniste.
La campagne sur Tinder, pour moi c'est juste un autre symptôme de l'anti-intellectualisme général, mais ça a rien de nouveau, et c'est malheureusement pas un problème spécifique à LFI. Évidemment que je préférerais qu'ils s'y adonnent moins, mais je comprends que quand tes concitoyens sont cons au point de gober tout ce que BFM raconte et de voter Bardella parce qu'il est sexy (🤮) sur Tiktok (comme certains ont voté Macron pour les mêmes raisons en 2017 hein), à un moment tu te dis "si ça marche, pourquoi pas moi". Je pense que c'est une erreur à long-terme et qu'elle risque de leur coûter cher comme leurs compromis pour l'alliance leur ont coûté et vont continuer de leur coûter cher, mais en vrai peu importe comment ils font campagne, à moins d'arriver à racheter 15 chaînes avec des fréquences publiques, ils vont toujours se faire cracher dessus au nom du maintien du statu quo. Quand t'es le seul parti (hors extrême-gauche) à proposer quelque chose qui s'apparente à un changement, et que ta feuille de route est sourcée et crédible en plus, évidemment que tous les petits bourgeois et autres delulu en attente d'un héritage imaginaire d'un oncle en Amérique vont te tomber dessus, quitte à se vautrer dans le bon vieux "plutôt Hitler que le Front Populaire", quitte à renier tous les idéaux de gauche, quitte à inventer les pires idioties sans aucune preuve. Et comme en plus beaucoup de Français sont réacs de base, et qu'il est toujours plus facile de se recroqueviller sur son petit moi en trouvant des boucs-émissaires que d'imaginer un autre monde, c'est avec délectation qu'ils lèchent les bottes de l'extrême-droite et de ses alliés (Macron compris).
Je préfère pas relever les petites idioties de LFI actuellement parce que 1) les autres partis font pareil quand ils ne font pas pire, 2) y a bien plus grave, et 3) dans le climat actuel, je pense pas particulièrement utile d'en rajouter sur le dernier parti de gauche qu'il reste.
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fieriframes · 7 months
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[Who planted the dark seeds of your dreams?]
XIII - La Marche Triangulaire
Environ deux semaines plus tard, les livres sont arrivés. Deux grosses briques. C'était vraiment un plan formidable.
Je dois dire que ce sont de très belles rééditions. Comparé à l'article que j'ai imprimé, par exemple, les illustrations sont incroyablement claires, comme si quelqu'un avait voyagé dans le temps et scanné la première édition. Clair, seulement visuellement. Leur signification n'était certainement pas claire. Stéganographie surtout était jolie, avec ses instructions détaillées pour invoquer les esprits.
Le processus de traduction (Stéganographie était en latin) a été lent, mais il est vite devenu évident que les livres ressemblaient essentiellement à l'écriture d'un fou, et je savais qu'il y avait même une autre couche de folie cachée ou cryptée dans le texte. J'étais entouré de notes sur papier, d'articles, de livres, comme un vrai fou moi-même. Et comme tant de fois ces derniers mois, j'étais perdu.
Eh bien, les livres n'étaient pas utiles pour résoudre le puzzle, mais j'ai découvert que c'étaient de très bons oreillers. Un nuit, la traduction m'endormait et je me suis réveillé avec mon visage collé sur Polygraphie. L'article que j'ai imprimé, qui contenait une copie de la couverture du livre, était juste à côté. En regardant la couverture de si près (peut-être de trop près), je l'ai finalement vu. Les clés.
Dans l'article, l'homme tenait deux clés, mais dans le livre, c'était trois. Au début, je pensais que la photo dans l'article était simplement dégradée, mais il y a beaucoup de numérisations haute définition en ligne, et toutes contenaient deux clés, pas trois. Le description partout était: "Trithème, s'agenouillant et présentant son livre à l'empereur Maximilien. Derrière lui, Haselberger détient deux clés." C'est très subtil, mais quand regardé côte à côte, c'est si évident. Au lieu de deux clés, dans mon exemplaire, j'en ai vu trois.
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Tout le reste était pareil. J'ai jeté Polygraphie de côté et coincé mon nez dans Stéganographie.
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C'était beaucoup moins évident, mais je l'ai trouvé. Partout, la porte avait deux fenêtres, mais dans chez Mars Éditions, il y avait trois:
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Clefs altérées, portes altérées. Dans quel but ? Quelque chose de si subtil, si caché devait être important, mais pourquoi ? Trois : un nombre sacré et magique. Une trinité. 
Je suis retourné à Nuit Sans Fin et j'ai recommencé depuis le début. En pensant au chiffre 3, pour la première fois, le triangle de la première page (le triangle réapparu sur la dernière page) m'a semblé important. Ensuite, je suis revenu aux livres Trithème et au chiffre expliqué dans l'article. Pour dériver l’incantation, on prend la deuxième lettre d’un mot sur deux. Le nombre critique ici est donc 2. Deux. Deux clés. Deux fenêtres. Mais ce chiffre n'a pas fonctionné. Peut-être que le nombre qu'on cherche n'est pas deux, mais trois. Trois clés, trois fenêtres. Trois, le nombre sacré. Le numéro du triangle. Peut-être qu'on doit prendre chaque troisième lettre de chaque troisième mot dans Nuit Sans Fin ? Qu'une seule façon de le savoir.
Cet esprit ondulant Ce voyageur capuchonné Qui existe odieusement ailleurs  Vous vagabondiez et elle fantasmait  Elle a cultivée, avec les philosophes  une incantation évidente Pour les lucifuges Pour les moqueurs Ce fantôme fieffant Loin des fadasseries terrestres et badines Ils se perchaient Les cormorans aporétiques Une plaine vaste
Le résultat:
daphnisegoinsilvishincusqueadsideranotus
Mon cœur battait à tout rompre. J'ai immédiatement reconnu le nom Daphnis du tableau Et In Arcadia Ego et j'ai su que c'était la clé.
J'ai répété ce processus depuis le début du livre et suis arrivé au paragraphe suivant après avoir rempli là où je supposais que les espaces et les ponctions devaient se trouver :
Après être arrivé au lieu où se confondent existence et non-existence, une porte verte est apparue, invoquée là depuis les plaines pastorales de la plus ancienne Arcadie. J'ai chanté à la porte ces paroles qui précédaient les ténèbres : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus.
J'aurais dû être heureux que tout ce qui avait conduit à ce moment n'était pas une coïncidence après tout, mais tout à coup, j'ai été terrifié.
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chifourmi · 4 months
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J'ai besoin de parlerparlerparler pour m'enlever cette boule au ventre alors que j'ai déjà énormément parlé
Sur le moment la boule part mais dès que je m'arrête elle revient mais rien que le fait d'écrire ça m'aide purée ça fait du bien limite j'ai envie d'écrire pour ne rien dire en fait dès que je m'arrête de parler et d'écrire je réfléchis trop et des petites pensées autodestructrices arrivent beurkbeurk en 2024 il s'agirait d'arrêter surtout quand on est une bombe atomique comme moi avec un cœur beaucoup trop gros pour mon buste tout frêle
Ce qui est fou c'est de malgré tout savoir que c'était pas l'homme de ma vie et que j'avais aperçu des red flags que je me suis bien retenue de dire ici pcq j'avais la flemme qu'on me dise de fuir mais d'être quand-même blessée genre pourquoi et en plus j'ai aucune raison d'être blessée pcq on a jamais été clair genre j'arrive pas vraiment à savoir où ça me touche exactement, est ce que c'est pcq j'ai archi pas confiance en moi que ça touche à mon ego de me dire que j'étais pas aussi spéciale que je pensais être pour lui? Ça me fait flipper d'avoir fait tout un plat de notre relation genre wtf c'était un plan cul faut se calmer j'ai carrément fait un compte où je parle de lui mais beurk arrêtez moi quoi c'est fou de s'emballer comme ça et puis en même temps il a vraiment agi à l'inverse de mon connard d'ex et ça m'a redonné confiance en moi et je peux pas non plus effacer ça et tous les bons moments et en vrai oui ça sert à quoi d'effacer les bons moments peut être qu'il faut juste que je me contente de ce qu'on a vécu sans penser aux autres meufs pcq peu importe le reste ce qu'on a vécu c'était beau et je sais bien que s'il vient vers moi me faire un câlin c'est pas faux genre ça reste une envie de lui faut surtout pas que je me dise que tout était faux pcq c'est pas vrai aller ça va aller franchement tranquille
La fin sonne si faux mdr mais en vrai je suis sûre que ça va vraiment aller, faut juste que j'accuse le coup et en vrai je suis teellement contente qu'on ait mis les choses au clair
Ma seule question maintenant x'est est-ce que je continue la relation en sachant qu'il verra d'autres meufs? Pcq j'ai l'impression que je pourrais pas me passer de l'attention qu'il m'apporte sur le moment et d'un autre côté je me dis mtn que je sais tout je peux prendre du recul sur ses messages genre vivre ma vie sans les attendre h24 pcq ce qui est positif quand même là dedans x'est que hé crois être plus attachée à ses comportements que lui en lui-même pcq il est vachement égocentrique et trop cash et j'ai horreur de ça je sais qu'on serait pas bien ensemble enfin ce serait explosif et vous allez me dire pourquoi tu voulais lui avouer tes sentiments à la base alors bah écoutez je me suis dit one life jsp ce que ça va donner mais je veux tester ce qui est bien sur ce compte c'est qu'on remarque vraiment à quel point je suis instable après ob se demande pourquoi il m'est impossible de rencontrer des gens ici pcq y a des gens qui se considèrent comme fou ici mais je dois tenir la palme d'or je vous jure ptn quelle instabilité de merde
(17/05/2024)
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claudehenrion · 23 days
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Un autre regard : celui de la vérité brutale.
Avant d'entrer dans le vif de ce sujet, laissez-moi vous rassurer, Amis-lecteurs : je ne suis pas particulièrement royaliste, et c'est un point important, tenu compte de ce qui va suivre. On peut d'ailleurs dire que je ne suis pas républicain non plus, ni rien d'autre : du moment où il est admis que toute structure de rang plus élevé ne peut s'alimenter qu'en ponctionnant celles qui sont ''inférieures '', que ce soit un Roi, un Empereur ou un Macron (NB : sauf un Mélenchon, cas limite : lui, il vole tout !)... peu importe qui me détrousse, pour paraphraser l'âne de la fable d'Esope.
Il est cependant exact que je n'ai jamais supporté l'addiction inexplicable de nos ''élites'' (mais le sont-elles ?) pour la formule ridicule dont aucun de ces prébendiers n'accepterait de se départir : un ''Vive la République'' tonitruant, suivi d'un timide et adjacent ''et vive la France'' vite dit, mezzo (ou mezza) voce pour ne pas déranger les dormeurs durant leur sieste. Pour percer à jour le ridicule de cette formule (surtout dans un pays où rien de sérieux ne menace de près ou de loin la dite république), il suffit de mettre son équivalent dans les bouches de n'importe lequel des autres ''leaders'' à la manœuvre sur notre planète. Imagine-t-on, par exemple, LLMM Charles III d'Angleterre ou Felipe II d'Espagne n'ouvrir leur gueule royale que pour crier ''Vive la Royauté'' ? Voit-on Erdogan psittaciser sans fin ''Vive le Califat''... Xi-Jinping ''Vive mon régime indéfini et pour cause''... Viola Amherd (Présidente de la Confédération helvétique) expliquer sur les ondes les avantages de son système –qui, pourtant, a fait ses preuves, lui... ou, plus grotesque encore, Kim Il Song vociférer ''Vive mon régime, c'est-à-dire vive Moi'' ? Nos Nuls en mourraient de rire... mais leur ridicule à eux ne les tue pas, hélas...
Notre complexe de supériorité (plus con que plexe, si j'ose) trouve sa source principale dans la succession de ''les Lumières + la Révolution française'' qui, par manque de chance, a frappé notre pays plus violemment que beaucoup d'autres. Préparés par le faux brillant du cartésianisme, nos arrière-aïeux ont été tellement éblouis par leur propre intelligence d'avoir trouvé des mots à mettre sur des concepts foireux, qu'ils ont oublié que la seule définition connue d'une Civilisation passait par la fusion de modes de vie avec une religion dominante ou autour d'elle. Vous pouvez chercher : vous ne trouverez pas un seul exemple d'une véritable civilisation qui ne soit la conséquence directe d'une métaphysique pré-existante. La France, seule depuis la naissance du temps humain, a prétendu libérer les peuples de chaînes plus ou moins avérées et a mis l'Europe à feu et à sang pour lui offrir un cadeau empoisonné, dont les dits peuples ont mis pas loin de 2 siècles et demi pour se rendre compte qu'ils n'en voulaient pas.
Car le mal était fait : un appareil administratif alimenté par tous les mécontents du temps, s'est mis en place, faisant parfois regretter certaines des causes qui avaient entraîné LA Cause. L'indéniable grandeur résultant de ce qui a été rebaptisé ''Ancien régime'' avec tout le mépris du monde, a mis ou va mettre 3 siècles à s'éteindre, remplacée peu à peu par... rien –ou par ce que contemplent chaque jour nos yeux désespérés, et qui revient à peu près au même : le néant sous toutes ses formes et dans tous les domaines.
Ceux qui ont cru qu'un système sorti de cerveaux vite devenus ''d'un autre temps'' pouvait avoir une chance d'offrir à l'humanité l'équivalent de ce qu'elle avait mis tant de siècles a grignoter vers un mieux progressif mais régulier, portent donc une lourde responsabilité dans l'effondrement en cours (et qui semble irréversible) de ce qui fut la construction de la Civilisation judéo-chrétienne, de loin la plus réussie qu'ait connue l'Humanité, jusque là en marche vers sa propre grandeur, et depuis peu (à l'échelle de l'Histoire) vers une sale décadence faite –et c'est le plus triste, sans doute- - avec l'assentiment des peuples-victimes, qui mettent joyeusement la main à la pâte pour accélérer la et leur chute finale, France en tête et macronisme oblige !
Il faut vraiment avoir la citoyenneté bien accrochée pour avaler toutes les contre-vérités, les mensonges, le charlataneries qui sont la toile de fond de nos jours depuis, disons, 1981, qui a vu des idées intenables d'abord, puis fatales une fois votées, s'imposer et devenir le nouveau ''petit livre rouge'' d'une anti-religion, finalement mortelle à l'Homme sous de belles idées. La catastrophe avait commencé avec la super connerie giscardo-chiraquienne du ''regroupement familial'', vite suivie par les montagnes de faux humanisme des deux mandats de Mitterrand (leur liste dépasserait les limites de ce blog. Citer les 35 heures ou la redéfinition par le vide du mot ''Justice'' suffira !). On est alors entré dans la création d'une véritable contre-religion reposant sur la folie lâchée en liberté, mais dont les buts étaient doubles : détruire tout ce qui marchait plutôt bien en racontant que c'était mauvais... et remplacer tous les socles millénaires par des catalogues de mesures absurdes ne pouvant servir qu'à accélérer la chute de l'ensemble... Leur hymne ''Internationale'' dirait : ''C'est la chute finale'' !
Ce n'est pas sans raison que la veuve du gendarme assassiné hier à 200 m de chez moi par un multi-récidiviste (qui n'était là que parce que ''le système'' se moque pas mal des gens normaux, braves, gentils honnêtes et travailleurs) a évoqué courageusement ''1981'' comme début des folies permissives, destructrices et mortelles à terme (nous y arrivons !) qui nous assassineront peu à peu : à toujours tout confondre, ils finissent par se fondre eux-mêmes. Nous aurons, hélas, de nombreuses occasions d'approfondir ces idées. Ce soir, le chagrin de cette veuve si forte, si digne, tétanise trop la France (je veux dire : la vraie. Pas ce truc informe que LFI ose affubler de ce beau nom) pour que je puisse continuer : trop, ça devient vraiment beaucoup trop... Affaire à suivre...
H-Cl.
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madou-dilou · 2 months
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Harrow et Viren : analyse
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Viren, depuis sa résurrection en saison 4, est mis en parallèle avec Harrow.
"Beaucoup de temps a passé. Le royaume est prospère. Mes garçons grandissent sereinement. Nous vivons en paix. Il vaut mieux peut-être se concentrer sur le bonheur que nous avons" (Harrow).
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"Toute ma vie, j'ai couru après ce que je n'avais pas. Maintenant que je suis ici et qu'il ne me reste que trente jours à vivre, ai-je vraiment envie de passer ce temps à poursuivre cette quête ? Peut-être est-il temps pour moi de profiter de ce que j'ai, un mois entier avec ma fille. D'accepter que je suis simplement qui je suis. Et quand le moment sera venu, je serai en paix, et il sera temps de me laisser partir." (Viren)
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Tous deux réévaluent leurs vies, remettent en question les crimes qu'ils ont laissé dans leur sillage. Ils ont le sentiment d'avoir échappé à la justice. Leurs proches les encouragent à continuer de vivre, bien sûr, mais ils en sont venus à la conclusion que si leur vie a laissé une telle traînée de sang, la prolonger ne ferait qu'en répandre encore davantage.
Qu'à ce stade, la seule chose juste qu'ils pouvaient faire pour le monde, c'était de le quitter.
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Pour leur proches, qui se sont décarcassés pour eux, ce revirement est incompréhensible et même... franchement ingrat. "Vous -vous faites preuve d'obstination et... d'ingratitude !"/"Non. Non, papa, tu -tu n'as pas le droit. C'est moi qui t'ai sauvé ! Tu me dois la vie ! Il faut que tu restes !"
Pour citer Guenièvre, "vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j'avais moi-même fait couler."
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Surtout qu'Harrow et Viren sont tous deux incapables de formuler leur point de vue plus clairement que "Non, évidemment, vous ne comprenez pas. Veuillez me laisser" et "je dois trouver le chemin de la vérité et de la liberté."
Regardez-moi ça. Deux rois pris dans des vendettas de lignage, poussés par leurs âmes damnées à prolonger une existence dont ils ne veulent plus, même au prix de deux être créés pour être des sacrifices : un soldat, payé pour ça (contrairement au Haut Mage, hein Harrow), et... cet homonculus.
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D'ailleurs, tous deux renoncent ainsi à la magie noire en, comme le dit Harrow, "appelant un chat un chat" pour la première fois; et non plus "une solution créative pour régler ça" comme dit Viren.
Et tout comme Harrow avait écrit une lettre à son fils Callum pour le libérer des torts de la génération précédente, Viren tente de faire la même chose.
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A Callum, Harrow a tenté d'expliquer que le passé, que l'on doit cependant chercher à comprendre, ne devrait pas définir l'avenir; que sa mort doit clôturer le cycle de vengeance qu'il a initié par l'assassinat du Titan et pour lequel il assume toute la responsabilité; et que ses fils doivent assurer une nouvelle ère de paix.
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Il ne s'est cependant pas avisé de nommer officiellement un régent (Viren, Amaya ou Opélie), ce qui oblige le pauvre Ezran à assumer un rôle pour lequel, à huit ans, il n'est évidemment absolument pas préparé, et met du même coup son royaume dans le caca.
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A Soren, Viren fait moins de belles phrases. Il est très litéral. Il veut que Soren le juge, mais qu'il ait pour cela tous les éléments nécessaires; que Soren comprenne pourquoi il a commis toutes ces erreurs. Viren dit à Soren que toute la souffrance qu'il a ressentie n'a jamais été de sa faute, mais de la sienne à lui (c'est là qu'on regrette que le français n'ait pas de système de cas/déclinaisons).
C'est Viren et Viren seul qui a choisi de devenir un monstre en violentant Kppar puis Lissa, provoquant ainsi son départ, puis en le faisant payer à Soren tout au long de son enfance. La lettre avait pour but de libérer Soren de toute culpabilité. Parce que, quand tu te fais battre froid par ton père pendant toute ton enfance, tu te dis confusément que c'est de ta faute. Et de toutes façons, c'est bien connu, tous les enfants d'un divorce pensent que c'est de leur faute.
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Le problème, c'est que lire la vérité pourrait tout aussi bien faire sentir Soren encore plus mal. Parce que cette lettre confirme que c'est bien pour le sauver lui que Viren a détruit la famille, même si c'était un choix que Viren a fait. Si on se fie à Puzzle House, Soren se souvient qu'il était malade, que son grand-père a disparu, que son père l'a sauvé et que sa mère est partie, mais il n'a jamais pu faire le rapprochement entre tous ces événements.
Cette lettre veut dire que le simple fait que Soren soit vivant a bel et bien été la première fissure qui a fini par faire s'écrouler toute la maison.
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Viren a donc choisi de brûler la lettre, espérant épargner à son fils un tel fardeau.
Les morts de Viren et d'Harrow ont toutes les deux quelque chose du suicide, et pas seulement par les lettres qu'ils laissent derrière eux.
Vous vous souvenez de mon post comparant leurs actes à la citation de Kaamelott ? "Qu'est-ce que c'est quelqu'un qui souffre et qui fait couler son sang par terre pour que tout le monde soit coupable ? Tous les suicidés sont le Christ. Toutes les baignoires sont le Graal."
En résumé, j'essayais d'expliquer que leur masochisme faisait aussi souffrir les autres.
Harrow prétend se considérer comme un serviteur, et il est certainement sincère. Il est humble et a un grand sens de l'honneur, n'hésitant pas à défier certaines traditions -en partageant son portrait officiel avec Viren, et à mettre en jeu sa propre vie. Mais quand, par exemple, il ne trouve rien de mieux à faire que de priver son peuple de nourriture simplement pour honorer une promesse, ça fait doucement rigoler. Lui-même, assez hors-sol pour ne pas connaître l'état de son royaume, n'aura certainement pas à voir sa propre famille mourir de faim. Mais il semble considérer qu'en sacrifiant le royaume, c'est lui-même qu'il sacrifie. Et lors de sa mort héroïque, qu'en se sacrifiant, il sauvera le royaume au lieu de le plonger dans le chaos.
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Viren, très probablement en partie à cause de ses origines sociales qu'on ne cesse de lui rappeler (et d'une enfance pas très marrante, vu que le mec s'insulte devant le miroir jusqu'à craquer en pleurs et dévalorise sans cesse son fils) est hanté par le sentiment d'être inférieur aux autres. D'être inutile. Il a un besoin maladif de gratitude. Dans l'espoir de compter, de compter à leurs yeux, il a passé des années à s'auto-détruire par la magie noire, à se mettre constamment en danger, à se ruiner la santé, à payer les pots cassés du roi, puis à laisser Aaravos exploiter son corps de façon de plus en plus abjecte, bref, à ne se voir que comme un moyen en vue d'une fin.
Ce sentiment n'est d'ailleurs pas sans fondement : non seulement le roi est effectivement assez incompétent pour n'avoir pas la moindre idée de l'état des ressources de son royaume, mais en plus, là où n'importe quel épéiste arborerait avec fierté les cicatrices de son art, Viren est forcé de dissimuler son visage tuméfié -c'est même en partie la raison pour laquelle sa femme l'a quitté.
Le problème, c'est qu'il a cru que ça lui donnait le droit d'instrumentaliser les autres : sa femme, Sarai, Harrow, les princes, Soren, et quelques milliers d'autres, j'en oublie sûrement. Que puisque sacrifier les autres lui était difficile, cela faisait de lui le héros.
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Viren souffre (comme Lancelot dans Kaamelott, ainsi parla Sy Play qui a inspiré genre 99% de la présente analyse) d'un énorme syndrome du sauveur : ne pouvant exister que par la gratitude des autres, il se met à prendre en charge tous leurs problèmes, même si on ne lui a rien demandé, et quitte à en crééer d'autres au passage. Comme il est compétent, vif, pragmatique, réaliste et ingénieux, et littéralement magique, il finit par se rendre absolument indispensable. Personne d'autre que lui ne pouvait sauver deux royaumes d'une famine. D'autant plus Sarai, l'épouse d'Harrow, s'est sacrifiée pour le sauver parce qu'il était un mage. Cette culpabilité du survivant peut avoir aggravé ce problème.
Sa mentalité, qu'il a résumée en un "ressaisis-toi, bon sang," à un Terry traumatisé, a aussi probablement joué un rôle dans la dégradation de sa relation avec Harrow. Après la mort de Sarai, Viren a probablement pensé qu'il devait être le pillier inamovible et inébranlable sur lequel Harrow devait pouvoir se reposer. Que s'il montrait le moindre doute, la moindre faiblesse, Harrow, et avec lui, le royaume, s'effondrerait. Alors que si Viren avait été moins constipé, Harrow se serait sans doute senti moins seul, et aurait été moins susceptible de mettre fin à ses jours comme il l'a fait.
Viren est le cerveau du coeur. Il fournit un garde-fou à Harrow, dont le sens de la justice l'aveugle. Harrow a, après tout, bel et bien choisi le Bandeau dans son rêve, bandeau qui devrait le pousser à imaginer un système visant à protéger tout le monde de la même façon. Un idéal, irréaliste et inconsidéré. Viren est plutôt la Balance, à mon avis : il compare les coûts de ses actions aux conséquences positives qui en découleront.
Là, il est temps que je parle du Triangle dramatique, théorisé par le psychiatre Stephen Karpman dans son article Fairy Tales and script drama analysis. Il applique d'abord ce schéma aux contes de fées : Le Joueur de Flûte de Hamelin sauve les villageois, victimes des rats qui les persécutent; mais au lieu de le remercier, les villageois lui jettent des pierres et le bannissent sans payer leur dû; ce qui pousse le joueur de flûte à se venger, devenant persécuteur, en faisant disparaître tous les enfants du village.
Mais ce Triangle, comme Karpman l'explique, est aussi un jeu psychologique inconscient, un schéma relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur qui ne peut être appliqué à une situation d'urgence. Il n'est pas nécessaire que les trois instances du triangle soient présentes, mais il suffit souvent à une personne de jouer le jeu pour que les autres embrayent. Stephen Karpman ajoute que plus les rôles s'inversent au cours d'une seule scène, plus elle est intense en émotions et en conflit.
La victime est isolée, passive et est incapable de prendre des décisions pour résoudre ses problèmes. Le persécuteur la rabaisse, minimise ses souffrances et se moque d'elle en espérant la faire réagir. Le sauveur prend sa défense, se sent obligé de résoudre les problèmes de la victime à sa place même si elle ne lui a rien demandé, ce qui est très valorisant pour lui mais maintient la victime dans un état de dépendance.
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Le problème, vous le sentez venir, c'est qu'au fil des années, Harrow est devenu complètement dépendant de Viren pour mettre ses trop grandes idées en pratique, et donc des crimes "nécessaires" que Viren alignait comme des perles sur un collier. Non seulement c'est sale, mais c'est en plus infantilisant. Viren agit constemment en sauveur, ce qui place Harrow dans un rôle de victime, peu habitué à remettre en cause les décisions de Viren même quand il se trompe.
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Harrow n'en pouvait plus.
Il a eu tellement assez de sa dépendance à l'égard de Viren qu'il en a conclu que la seule façon de s'en débarrasser, c'était de mourir.
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Harrow aurait pu se cacher avec les princes, ou virer toute sa garde et assumer seul les conséquences de ses actes, mais il juste a saisi l'occasion de vendre chèrement sa peau et de mourir en héros. J'irais même jusqu'à dire que pour Harrow, sa propre mort servait trois objectifs :
Retrouver Sarai sans qui sa vie n'a plus de sens
Recevoir enfin son juste châtiment et mettre fin à son propre sentiment de culpabilité ainsi qu'au cycle de vengeance
Faire en sorte que Viren se sente enfin coupable de quelque chose, fut-ce son suicide.
Bref, d'enfin reprendre le contrôle en plaçant Viren dans un rôle de victime, tout en devenant le persécuteur.
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Viren, tout au long de la saison 1 et 2, payant les pots cassés d'Harrow et voyant inconsciemment une occasion de prouver sa valeur, a tenté de se placer en sauveur des royaumes humains faisant alors face à une situation de crise : il s'est retrouvé rejeté, complètement isolé, condamné à mort pour trahison et en totale incapacité de résoudre ses problèmes. Bref, une victime. Et qui c'est qui le "sauve" ?
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Aaravos, en se présentant comme le "serviteur" de Viren, flatte son ego et lui désigne des persécuteurs à blâmer. Cependant, Viren n'est pas un imbécile : il est conscient d'être manipulé. Il sait qu'Aaravos lui dissimule délibérément de nombreuses informations. Mais il s'y jette de son plein gré. Il est au pied du mur : pour ce qu'il en sait, il n'a fait que prendre une série de décisions inévitables, qui lui ont fermé portes après portes, le plongeant de plus en plus dans les ténèbres. Jusqu'à ce que le couteau devienne la frontière entre deux mondes, le sépare de l'unique source de lumière, blafarde, venant de "pire que la mort" : Aaravos.
Oui, c'est fait pour avoir toutes les allures du suicide.
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Viren (croyant bien faire) a tiré le pire d'Harrow, tout comme Aaravos (voulant foutre la merde) a tiré le pire de Viren.
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Autrement dit, comme pour Harrow, la seule façon pour Viren de se débarasser de son âme damnée, c'était de mourir.
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Et quant à la troisième mort de Viren dans la sixième saison, héroïque s'il en est (sur le balcon même où il a regardé son poignet dans la saison 2), ce n'est pas non plus un hasard s'il répète les derniers mots que lui a addressés Harrow afin de l'humilier : "Je suis un serviteur."
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Ce terme porte une ambivalence : la noblesse de l'abnégation et l'humiliation de la soumission.
Harrow avait beau se considérer lui-même comme un serviteur du royaume et promouvoir l'égalité dans ses réformes et ses symboles, il en a fini par en avoir marre. Il sacrifie certes sa propre vie pour mettre fin au cycle de la vengeance, mais comme il ne se donne absolument pas la peine de préparer sa succession, ne serait-ce qu'en s'assurant que les princes sont en sécurité, le résultat une catastrophe. Il consacre également les dernières minutes de son existence à se montrer d'une cruauté parfaitement injustifiée envers Viren. Cependant, lors de sa seule interaction avec son héritier de la série qui ne soit pas une analepse, Harrow ne dit rien d'alarmant à Ezran. Harrow se prépare à enfin affronter la justice, il se prépare à mourir et fait tout pour qu'Ezran ait, pour dernier souvenir de son père, une conversation anodine. Afin d'éviter qu'Ezran croie qu'il l'a abandonné. Il est trop tard pour lui, mais il veut que ses enfants écrivent une nouvelle histoire, où les conflits millénaires laissent enfin place à la paix.
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Viren, blessé qu'Harrow le rabaisse plus bas que terre, prenne son abnégation pour de l'arrogance et le laisse encore une fois payer les pots cassés de ses décisions, a fait de ce terme la justification pour ses crimes... confondant, dans ses bonnes intentions, "servir le peuple" et "se servir du peuple". Viren était tout à fait prêt à se sacrifier pour sauver Harrow dans la saison 1, mais Harrow, décidé à reprendre le contrôle, ne l'a même pas écouté; et Viren s'est immédiatement rétracté quand Harrow a refusé de le reconnaître en égal. Bien qu'on ne peut plus sincère, le sacrifice de sa vie a alors été rejeté par le scénario car fait sans humilité.
(ou alors, Harrow a immédiatement compris ce que Viren comptait faire et l'a pourri pour l'en dissuader)
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Aujourd'hui, Viren, hanté par la vision du sang d'Harrow par terre, choisit donc de se sacrifier, sauvant ainsi la population de Katolis face au feu des dragons, de se sacrifier lui seul et personne d'autre; mais honni, haï et incompris. Le portrait officiel de lui et d'Harrow, symbolisant ses nobles actions et le bien qu'ils ont pu faire, a brûlé dans l'incendie du château. Aux yeux de l'histoire, Viren restera le traître. Le Méchant Conseiller, le Jafar, le Richard III, le Iago, le Scar.
Personne ne verra son sang qu'il fait couler sur le sol de la chambre d'Harrow.
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"En tant que roi", dit Harrow, "j'ai essayé d'être altruiste. Mais en tant que père, j'ai un souhait très égoïste." Et il est mort de façon égoïste.
Viren a passé sa vie à être égoiste sans même le savoir. Pour la première fois, il est altruiste. Il meurt non en habits de cour mais en haillons, non en héros porté aux nues mais en traître. Soren ne saura jamais ce qu'il a fait pour lui enfant, il ne veut pas que sa mort le hante.
Servants of the realm indeed.
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Pour conclure, une citation de Kaamelott :
"Je pars pas sans bandages ! Si on croise un gamin, j'veux pas qu'il tombe dessus. Je suis le Roi Arthur. Jamais je perds courage. Je suis un exemple pour les enfants."
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e642 · 3 days
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Plus j'avance et plus j'introspecte, plus je remarque qu'une chose dont je souffre c'est aussi et sûrement un complexe d'infériorité. Ça vient, je pense, du fait que mes parents et surtout mon père, m'aient toujours rabâché que j'étais banale. Je me souviens d'une phrase de mon père "ta mère et moi on a toujours été banals, on a rien fait de grand, on s'est toujours contentés d'être moyen et tu devrais le faire aussi, tu es comme nous". Un manque assez criant de fierté à mon égard pour tout ce que j'ai toujours entrepris, du moindre saut d'un grand mur quand j'étais gosse, à ma licence, en passant par mon permis. Ça a toujours été médiocre, normal de faire ce que je faisais car il n'y a pas de quoi être fière de s'engager dans quelque chose. Si on s'y engage, c'est a priori que, on se sent capable de le faire, on a pas soulevé des montagnes. Ça m'a donc souvent induit ce sentiment tenace d'incompétence pour tout et n'importe quoi. Dès que je ratais je me sentais honteuse parce que je m'étais trop évaluée pour eux. La moindre chose est devenue frustrante car j'ai une phobie à la fois de rater car c'est normal je ne suis pas incroyable mais aussi de réussir car c'est normal que ça fonctionne. J'ai jamais trop su où me mettre sur ce curseur là car je n'ai jamais vu de réelle diff��rence de réaction. C'est pour ça que chaque minuscule petite chose triviale me tend parce qu'en réalité je crois que j'ai envie de prouver. Un échec qui a été dur ça a été quand j'ai redoublé ma terminale, l'année de ma tentative de suicide, j'ai eu peu de soutien de leur part. Mais si je dois ouvrir cette réflexion, je dirais que relationnellement parlant, j'ai toujours attendu qu'on me fasse me sentir spéciale, qu'on relève ce que je faisais, qu'on justifie la relation par un "tu nes pas n'importe qui". Parce que jusque là, on m'a toujours laissé penser et j'ai toujours accepté cette pensée, que j'étais n'importe qui car je ne ferais rien qui sortirait des sentiers battus. Personne à ce jour m'a même une seule seconde fait réaliser que j'étais quelqu'un de particulier pour elle/lui. J'ai seulement coché les attendus. Je ne veux pas dire spéciale dans le sens mes actions dépassent l'entendement de la bienveillance, de la sympathie, de l'amour et de l'humanité, j'en suis loin, mais spéciale dans le sens quelque chose qui émane de moi. J'ai voulu marquer les gens que je rencontrais, les gens avec qui je vivais mais ça n'est jamais arrivé. J'espère que je ne vivrais pas toute la vie dans cette sorte de prisme d'incapacité et d'insuffisance. J'espère aussi qu'un jour on me fera naturellement me sentir comme moi et pas comme tout le monde. Je ne crois pas que ce soit exagéré ni pathologique d'avoir ce besoin de singulier et d'unique en somme. Je ne suis pas dupe, l'unicité au sens large concernant l'être humain n'est pas concevable, peut-être juste alors faire découvrir une personne que les gens n'ont pas encore découvert. Juste être un bibelot de plus dans la palette de gens qu'on croise, de corps qu'on épouse, de personnalité qu'on s'amourache. J'ai peur d'être ce quelqu'un qui ne fait même pas froncer un sourcil, éveiller une seule pensée, allumer une seule flamme.
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olympic-paris · 14 days
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saga: Soumission & Domination 262
Kamal veut devenir Escort (suite), gang bang " privé "
Récit de Kamal Suite :
Alors que je pensais que nous resterions seuls, Kev a invité son pote à rester dormir.
Après un diner que Kev a fait livrer, nous avons discuté de tout et de rien. Ils voulaient savoir quand j'étais devenu Homo, qui était mon premier mec puis chacun y a été de sa propre histoire.
Kev nous a dit qu'avant d'avoir rencontré Marc et Sasha, il se faisait payer l'été par des vieux pour les défoncer. Cela lui payait ses études et il gagnait assez en deux mois sur la cote pour couvrir ses frais d'école et de vivre l'année sans trop se priver. Il s'était lié d'amitié (plus sexe) avec Sasha et Marc un été où ils étaient venus à La Palmyre où il oeuvrait. Grâce à Sasha il avait fait la connaissance d'Henri. Après l'avoir embauché comme secrétaire particulier (plus sexe), à l'exemple d'Emma la mère adoptive de Sasha, Henri qui est célibataire, l'avait adopté. Depuis, ils aimaient à se partager les petits mecs de Sasha ou bien ceux qu'il levait en boite.
Musclor, lui, avait commencé dans son club de gymnastique. Lors des déplacements pour les compétitions, les plus jeunes dont il faisait partie était encadrés par les 17/20 ans. Et évidement ces derniers les utilisaient pour décompresser les veilles de concours. C'est comme ça qu'il s'est retrouvé au " service " d'un des athlètes qu'il admirait le plus et auquel il n'a su/pu/voulu résister. D'après ce qu'il avait compris à l'époque, c'était la tradition dans ce club. En échange, les mecs prenaient soin d'eux, ils les encourageaient ou les consolaient en cas de défaite. Il avait eu la chance que son " mentor " soit doux car certains s'étaient fait dépuceler à la dure. Ils en discutaient entre eux. Il a vite compris qu'en plus du sexe, il y avait beaucoup de tendresse entre eux. C'est grâce à lui qu'il s'était fait un corps aussi musclé. Quand ça été son tour de se prendre un jeune sportif, il l'avait vite partagé avec son ancien mentor. Depuis il bossait comme Coach sportif dans la salle où Kev allait s'entretenir et il avait vite compris que, comme lui, les mecs l'intéressait plus que les meufs. Il avait fait en sorte d'encadrer ses exercices jusqu'à le draguer sous les douches un soir où il avait réussi à le garder jusqu'à la fermeture.
Kev intervient et me dit qu'il l'avait vu venir de loin avec ses gros sabots ! Il avait surtout été intéressé par la bosse volumineuse qui déformait son cycliste. Depuis ils avaient développé une belle complicité et s'étaient fait une bonne partie des jeunes du club, individuellement puis à deux.
Je leur demandais s'ils les enculaient en même temps. Musclor me réponds que certains appréciaient les doubles sodo et qu'ils en profitaient bien. Ça leur arrivait même de les baiser sur les bancs de muscu quand c'était son tour de fermer la salle. Rien que de les imaginer en train de baiser ensemble, ça me fait bander. Je les regarde et ils sont dans le même état que moi. Je me jette sur Kev, le fais tomber en arrière sur son canapé et embouche son gland. C'est reparti pour une bonne séance de baise. Moi qui voulais connaitre autre chose que la vie conjugale, je suis servi avec ces deux là !
Musclor n'attend pas que Kev me libère, je sens sa langue venir me travailler la rondelle. Il me fait ça aussi bien qu'Alexandre. Pour lui signifier mon plaisir, je gémis bien que bâillonné par le gland de Kev. Je suis content qu'Henri ait remporté les enchères, je m'amuse et prend un plaisir fou avec Kev. Heureusement que PH est venu au cours de danse d'Alexandre, sinon je n'aurais jamais connu tout ça.
Alors que je suce toujours Kev, je sens Musclor m'enculer à nouveau. Il met autant de délicatesse que la première fois. Je me laisse faire et se sont ses coups de rein qui rythme la cadence et la profondeur de ma fellation sur Kev. Régulièrement, il me fait plonger sur ses abdos jusqu'à ce que mes lèvres touchent son pubis et mon menton repousse ses couilles, me faisant engloutir la bite entière.
Vu mon format et les leurs, je suis comme un jouet entre leurs mains. Malgré mes 60 Kg tout mouillé, ils me manipulent aussi facilement qu'une poupée gonflable ! Ça me donne encore plus l'impression de n'être qu'à leur service.
De mon propre chef, je tortille du cul, le pousse en arrière à la rencontre de la bite de Musclor et me jette avec voracité sur celle de Kev. Ils ont de suite, compris l'évolution qui s'est faite dans ma tête et je les sens se lâcher eux aussi. Kev prend ma tête dans ses mains et teste ma capacité pulmonaire en me gardant planté sur sa bite le plus longtemps possible. Quand il me laisse reculer, un grand filet de bave suit mon recul. A l'autre extrémité de mon tube digestif, Musclor ajoute des doigts plein de gel le long de sa grosse bite. Je suis tellement parti que ça me fait plus gémir que protester. Kev me dose régulièrement en poppers et ça m'aide à suivre leurs délires.
Ils m'amènent doucement à accepter la double sodo comme une issue normale de ce plan baise. Quand Kev se lève, je suis prêt psychologiquement. Il se couche sur le tapis et me demande de le chevaucher. Sa queue rentre facile et je me l'enfonce jusqu'à sentir mes fesses taper son pubis. Il me tire vers lui et je me retrouve couché sur son torse. Je sens derrière moi, Musclor s'agenouiller entre les cuisses de Kev qui les écarte un peu plus, repoussant mes jambes vers l'extérieur. Il ne faut pas longtemps pour que mon anus soit la proie du nouvel assaillant. J'aide en me limant sur Kev. Musclor en profite pour placer son gland sous celui de Kev et quand je recule, ils pénètrent ensemble. Ils sont sympa et me laisse gérer le truc. Seul Kev m'aide en me faisant sniffer un peu plus de poppers. Mes vas et viens prennent de l'ampleur et je les fait entrer de plus en plus profondément en moi. Tout pendant mes efforts, Kev me caressait le dos et Musclor mordillait ma nuque provoquant en moi de nombreux petits frissons.
Quand j'arrive enfin à les avoir toutes les deux complètement en moi, je m'arête un moment en sueur. C'est Musclor qui s'impatiente le premier et il me serre la taille avant de se mettre à me labourer le cul. Kev ne bouge pas mais il profite des frottements de son pote contre son gland et s'excite. Il en vient même à me rouler des pelles. Ma propre bite est écrasée entre nos abdos et mon gland frotte, buttant régulièrement sur son nombril.
Ils ne tiennent finalement pas si longtemps que ça, heureusement pour ma rondelle !
Je les sens juter dans leurs kpotes et ça me fait jouir à mon tour. Je suis mort !!
Quand Musclor recule, je suis incapable de bouger seul et Kev doit me basculer sur le coté pour se dégager. C'est eux deux qui me portent dans la baignoire et me laissent le temps de se doucher. Ils reviennent s'occuper de moi, passer sur mon corps le savon comme s'ils me massaient. Ils m'en sortent avec les muscles étirés et détendus et me couchent entre eux dans le grand lit de Kev. Je m'endors comme un bébé.
Je me réveille le dimanche matin. Il fait grand jour et je suis seul, nu au milieu du lit. Quand je descends (toujours nu), je tombe sur Kev, seul, qui m'attendait devant un café. Il m'en sert un et avance une corbeille de croissants. L'odeur me fait sentir le vide abyssal de mon estomac. J'en mange trois rapidement avant d'y aller plus calmement sur deux autres. Kev est amusé par mon appétit. Je lui demande entre deux bouchées où est son copain. Réponse : il est rentré chez lui et il ajoute que nous sommes attendus chez Henri avant qu'il me raccompagne à la gare. Devant mon regard interrogatif, il me dit qu'il ne me reste plus qu'une dernière pipe et je serais libre. Je me lève, vais m'assoir sur ses genoux et après lui avoir roulé un patin de plusieurs minutes, je lui dis que s'il veut il peut m'enculer. Je complète ma proposition et précisant que s'il n'en avait pas l'idée, sa bite, elle, en avait l'envie vu la raideur qui est en train de l'envahir !
Il ne le nie pas. Je glisse entre ses genoux et plonge la tête en haut de ses cuisses. Son gland remplis de son sang chaud, déforme le jogging qu'il a enfilé ce matin. Je salive et mouille le tissus jusqu'à mouler parfaitement sa forme. Trop excité, Kev repousse son jogging sur ses chevilles, me laissant libre accès à son service trois pièces. Je me jette dessus enfilant son gland directement au fond de ma gorge. Surpris il prend ma tête entre ses mains et me maintient enfoncé sur son pieu. Je dois lui faire signe que je m'étouffe pour qu'il relâche la pression. Je recule vivement et respire un grand coup. Il s'excuse. Je reprends ma pipe. Il est plus raisonnable et me laisse respirer régulièrement.
Je crois que je commence à apprécier ce nouveau travail ! si tous les clients sont comme Kev, je suis prêt a travailler tous les WE !
Si ma bouche est pleine, je ressens un vide au niveau de mon cul. Je kpote Kev et m'assois sur ses genoux mais bien planté sur ses 21cm ! De face à face, il me tourne pour augmenter l'amplitude de mon " galop ". Nous ne varions plus jusqu'à ce qu'il remplisse sa kpote et que je me jute dans la main. Il me ramènera chez Henri pour une dernière pipe avant de me remettre au train.
Sur le quai à l'arrivée, je me jette dans les bras d'Alexandre venu m'attendre. Avant qu'il ne me pose des questions, je lui dis que c'était trop bon et que je veux continuer à travailler pour Sasha. Il tempère mon enthousiasme en me disant qu'il ne fallait pas que j'oublie que la clientèle de Sasha est plutôt dans les âges d'Henri que de Kev. Je sais mais je lui dis que j'aime bien le coté " salope " que j'ai découvert en moi.
Alexandre me demande si j'ai bien réfléchi. Il ajoute que si c'est ce que je veux, il ne s'opposera pas à ma décision.
Nous passons voir Sasha deux jours plus tard. Quand nous arrivons, avec toute son équipe, il est en séance de sport. Il nous en avait parlé mais nous n'avions pas encore eu l'occasion de le voir en action. Je ne peux m'empêcher de mater mes " collègues ". Ils sont trop beaux !! Je me sens petit au milieu d'eux. Sasha et Alexandre ont du mal à me faire descendre dans son bureau.
Sasha :
J'ai récupéré ce récit quelques jours plus tard. J'avais déjà eu les avis de Kev et Henri, très content de Kamal. Ce que je lis me plait bien. Je vois que Kamal n'a pas craint sa peine et qu'il s'est donné à fond auprès des clients. J'aime cet état d'esprit. Maintenant je vais devoir lui expliquer que c'était exceptionnel et que souvent ce sera plus des 50enaires qui ne voudront que le baiser sans trop de fioritures. Ça le refroidira peut être.
Mardi dernier quand je suis remonté dans la salle de sport, il avait déjà marqué quelques uns de mes Escorts. Maxou était content de ne plus être le plus jeune de l'équipe et quelques autres m'auraient bien aidé à le tester si j'avais eu besoin. Quand je leur dis que c'est un danseur classique, ils délirent de suite sur des positions impossibles à d'autres, je ne sais pourquoi mais le " grand écart " amène à pas mal de fantasmes. A la fin, ils me demandent s'il viendra à la séance du mardi. A m'entendre leur dire oui, ils se montent la tête sur les différentes façons avec lesquelles ils se feront son petit cul. Il est vrai que je n'ai jamais interdit les rapports entre mes Escorts tant que cela ne nuit pas au taf. Et que si ça ne dérape pas souvent c'est qu'ils se connaissent bien, qu'ils se sont " trouvés " deux par deux et qu'ils se retrouvent aussi en dehors.
Le mardi qui suit, c'est effectivement ce qui arrive. Après l'entrainement au Krav Maga, certains squeezent la suite " muscu " pour s'occuper du petit dernier. Ils sont très vite rejoints par les autres. J'annonce à Kamal qu'il va vivre son premier gang bang. Il rigole. Je les laisse entre eux. Je verrai de notre chambre, par les caméras disposées judicieusement la suite des évènements.
Cela " dérape " comme je l'avais pensé. C'est Morgan et Jonathan qui l'entreprennent en premier. Ils sont vite rejoints par leurs moitiés respectives Simon et François. Les quelques qui avaient continué par des exercices de muscu laissent tomber et s'ajoute aux intéressés.
Je ne vois plus Kamal caché par les corps de mes Escorts qui l'entourent. Je l'aperçois alors qu'ils le déplacent sur un banc de muscu déplacé au centre de la pièce. Ils doivent trouver que c'est trop bas car ils échafaudent une pyramide de bancs et replace Kamal au dessus. Du coup je le vois entre les épaules qui le cernent.
Pendent l'heure qui suit, il va se prendre toutes les bites dans sa bouche/ gorge et son cul. A un moment, j'ai peur qu'ils ne me le démontent mais quand je l'entends réclamer qu'ils continuent alors qu'il vient de juter sur ses abdos, je suis rassuré.
Même les plus passifs de mes Escorts lui passent dessus. En l'occurrence Maxou qui se déchaine à limer son petit trou qui maintenant ne doit plus l'être autant !
Ils le baisent tous avec Kpote. La réserve de la salle de sport va baisser méchament vu le nombre de rotation qu'ils effectuent entre sa bouche sans kpote et son cul avec kpote.
Je descends les rejoindre avant qu'ils aient tous terminés. Jona me tend une kpote et me dit avec un clin d'oeil, qu'il me l'on gentiment préparé. Kamal est plié en deux en train de sucer Benoît tout en se faisant saillir par Clem. Ce dernier me voit arriver. Il se recule et me cède la place. Je prends Kamal par la taille. Clem prend ma bite pour placer mon gland juste devant sa rondelle et je n'ai plus qu'à donner le coup de rein qui m'enfoncera dedans.
5 secondes plus tard je bénéficie de l'hébergement de Kamal. Son trou est brulant de s'être fait limer pendant les 3/4 d'heure précédents. Je lui dis de serrer son anneau. Il tourne la tête vers moi, me fait un grand sourire et s'exécute en me faisant un grand sourire. Il ajuste le temps d'ajouter un " trop bon " avant que Victor ne lui empale la gorge avant de se finir en beauté dans ses cheveux.
Mes 8 autres jeunes mâles se vident sur lui avant qu'emporté par l'excitation générale, j'ajoute à mon tour mon sperme aux leurs.
La quantité totale est telle que de longs filets coulent de son corps sur les tatamis.
Je crois qu'ils dormiront tous bien cette nuit ! entre le sport et la baise, ils devraient avoir le compte de fatigue musculaire.
Bousculades sous les douches. Bien que l'entraide soit générale, les bites restent au repos malgré leurs nettoyages appuyés.
J'appelle Alexandre pour le prévenir de l'état de fatigue dans lequel il va retrouver son Kamal. Il m'écoute et regrette de n'avoir été là pour profiter lui aussi de kamal pris dans ce plan.
Jardinier
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Vous allez automatiquement vivre l'une où l'autre situation suivante pour 2025 qui est enfin arrivé !
1. Être au bout du rouleau : Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.
2. Meta : Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.
3. GPS : Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.
4. Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que quand on est assis dedans.
5. Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.
6. Mozart : Célèbre compositeur que l'on écoute le plus souvent dans les pizzerias car on sent bien que mozzarella.
7. Sudoku : Qui a le nord en face.
8. Porte-clefs : Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs d'un coup au lieu de les perdre une par une.
9. État : Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.
10. Cravate : Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l'homme.
11. Voiture : Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux dans le moteur et un âne au volant.
12. Orteil : Appendice servant à détecter les coins de portes.
13. Égalité des sexes : Nouveau concept créé par les hommes pour ne plus payer le restaurant.
14. Monter un meuble Ikea : Expression moderne signifiant “passer un week-end de merde”.
15. Suppositoire : Invention qui restera dans les annales.
16. Les ex : C'est comme la prison, si tu y retournes c'est que tu n'as pas compris la leçon.
17. La beauté intérieure : Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.
18. Pruneau : Synonyme de personne âgée. Qui est ridé et qui fait chier.
19. Aides internationales : Aides payées par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.
20. Pharmacie : Confiserie pour vieux.
21. Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.
22. Un meurtre de sang froid : Un ice crime
23. Archipel : Outil pour creuser des archi trous.
24. Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes.
25. Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.
26. Femme : C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve.
27. Carte de crédit : Viagra féminin.
28. Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer.
29. L'amour : C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire, il vaut mieux avoir une bonne main.
30. Femme facile : Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme.
31. Homme riche : Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme n'en dépense.
32. Grand amour : Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans.
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De tout coeur avec toi
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tolivealone · 1 year
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✨Seuls les yeux ne vieillissent jamais
L'âge passe et ne touche pas le regard.
_Tahar Ben Jelloun
L'auberge des pauvres -1997
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage, et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus C'est pas la peine d'aller chercher plus loin Faut laisser faire, et c'est très bien
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps, tout s'évanouit
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être, mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment Avec le temps on n'aime plus
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kilfeur · 3 months
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Y avait quelque chose qui me tracassait concernant le passage où Kazi et Callum découvrent le poème ainsi que le texte de la lame de Nova. Donc j'ai voulu revoir l'extrait pour voir si je pouvais avoir une seconde lecture.
"Et bien qu'éternel, il rendit son dernier souffle, Laurelion l'immortel n'était plus."
@starry-skies-writes avait parlé dans un post que ce passage est assez paradoxal. Disant que si une étoile meurt, sa lumière traverse toujours l'univers et c'est ce qu'on voit. Donc ce serait possible que quelque chose de similaire arrive à Aaravos. Même si il meurt, il sera toujours présent d'une autre manière, peut être qu'il deviendrait une sorte d'esprit par exemple ? Ça collerait avec le seul sort de l'étoile qu'on connaît qui est capable de réunir un esprit et un corps ensemble.
Puis vient le passage décrivant la lame de Nova :
"Blanc est le coeur de l'étoile qui l'a transpercé, l'ivoire draconique a infligé la morsure de la mort. Désormais connu sous le nom de Lame de Nova"
A mes yeux, la Lame de Nova est comme Excalibur, une lame incassable capable de couper toute matière. Il est même dit de son fourreau qu'il le protège de toute blessure (bien que je doute que la Lame de Nova a un fourreau). C'est intéressant car justement dans les légendes, Excalibur est surtout connu pour être un symbole de la légitimité d'Arthur en tant que roi. Et je pense que quelque chose de similaire va arriver dans la tour pour Callum, il pourra recevoir la lame selon deux possibilités : soit la lame vient à sa main dans un moment crucial ou bien il devra la retirer de son socle. Mais seulement si il en est digne. Car je pense que c'est l'arme qui va choisir son détenteur et non l'inverse. Le fait que justement Callum a un parallèle avec Harrow vu que tout deux ont choisi le bandeau sans compter la couronne. Ça ne fait que solidifier ma pensée comme quoi il va être légitime de la Lame de Nova mais aussi de la couronne du paradis.
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En revanche, il y a quelque chose d'autre qui me tracasse au sujet de la lame de Nova. Si cette lame est aussi dangereuse, pourquoi elle est justement gardée dans une tour protégés par des elfes célestes ? Ça n'aurait pas été plus logique de détruire cette lame si c'est une menace pour eux ? L'une des seules description qu'on a du peuple des elfes des étoiles : c'est qu'Aaravos les voit comme arrogants, que selon Rayla ce sont les premiers elfes. Ils n'ont pas écouté les supplications de l'humanité et auraient provoqué des cataclysmes lorsque l'humanité avait utilisé la magie primale dans les histoires courtes.
Peut être que c'est justement à cause de leur arrogance, qu'ils se disent que tant que cette arme dangereuse est loin d'eux ils seront en sécurité. Ou bien justement ils pensent pouvoir être suffisamment puissant pour pouvoir surpasser cette lame. Du coup une question se pose qui a forgé la Lame de Nova ? Était ce l'humanité elle même qui a décidé de se venger contre les elfes des étoiles ? Ou bien il s'agit d'un elfe des étoiles lui même qui l'a forgé ? Et si la deuxième option est vrai, je pense que ce serait assez intéressant.
There was something bugging me about the part where Kazi and Callum discover the poem and the text of Nova's blade. So I wanted to see this passage again to see if I could have a second reading.
"And though undying, took last breath, immortal Laurelion was no more."
starry-skies-writes had talked in a post that this passage is quite a paradox. Saying that if a star dies, its light still travels through the universe and that's what we see. So it would be possible for something similar to happen to Aaravos. Even if he dies, he'll still be present in some other way, perhaps becoming something like a spirit? That would fit in with the only star spell we know of that's capable of bringing a spirit and a body together.
Then comes the passage describing Nova's blade:
"White is the heart of the star that pierced it, draconic ivory inflicted the bite of death. Now known as the Nova Blade."
In my eyes, Nova's blade is like Excalibur, an unbreakable blade capable of cutting through any material. Its sheath is even said to protect it from injury (although I doubt Nova's blade has a sheath). This is interesting, because in the legends, Excalibur is best known as a symbol of Arthur's legitimacy as king. And I think something similar will happen in the starscraper for Callum, who will be able to receive the blade in two possible ways: either the blade comes to his hand at a crucial moment, or he'll have to remove it from its base. But only if he's worthy because I think it's the weapon that will choose its owner, not the other way around. The fact that Callum has a parallel with Harrow, given that they both chose the blindfold, not to mention the crown. This only solidifies my thought that he'll be legitimate to the Nova blade but also to the Corona of Heavens.
However, there's something else that puzzles me about Nova's blade. If this blade is so dangerous, why is it kept in a tower protected by celestial elves? Wouldn't it make more sense to destroy the blade if it's a threat to them? One of the only descriptions we have of the startouch elves is that Aaravos sees them as arrogant, and according to Rayla, they're the first elves. They didn't listen to humanity's pleas and provoked cataclysms when humanity used primal magic in the short stories.
Perhaps it's precisely because of their arrogance, that they tell themselves that as long as this dangerous weapon is away from them, they'll be safe. Or maybe they just think they're powerful enough to overcome this blade. Which begs the question: who forged the Nova Blade? Was it mankind itself who decided to take revenge on the startouch elves? Or was it a startouch elf himself who forged it ? And if the second option is true, I think it would be pretty interesting.
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sh0esuke · 10 months
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" Love Spell "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Astarion
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Tav et ses compagnons se retrouvent autour d'un feu de camp, histoire de discuter, malheureusement pour l'héroïne, elle ne tarde pas à devenir le centre d'intérêt de tous, avec comme sujet principal : son affection pour l'elfe vampirique Astarion.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : morsure, description de sang, référence à la fornication
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟕,𝟔𝟑𝟕.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Qu'il est bon d'enfin se poser. » s'extasia Gayle. « J'ai bien cru que cette journée ne se finirait jamais ! »
Regroupés autour du feu de camp, Gayle nous avait rejoint. Il prit place entre moi et Ombrecœur, accompagné d'un profond soupir d'aise ainsi que d'un bol de soupe fumant, comme nous tous. Quelques-uns de nos compagnons manquaient à l'appel, Karlach, Wyll et Astarion. Le reste était présent. Cela faisait un assez bien grand groupe autour d'un si petit feu, surtout avec Halsin qui faisait la taille de deux hommes. Collés les uns contre les autres, cela fonctionna cependant. Gayle nous souhaita un bon appétit, je l'en remerciai et nous commençâmes notre dîner.
« Alors Tav, ta journée s'est bien déroulée ? »
La bouche pleine et les yeux ronds, je relevai doucement les yeux en direction de mon interlocuteur. La soupe était délicieuse, je m'en voulais de devoir m'arrêter, sans parler du fait que j'étais affamée.
« Excellente, Halsin, merci de demander. »
M'essuyant le coin de mes lèvres de mon pouce, je poursuivis :
« Et vous, au camp, tout va bien ? Vous ne vous ennuyez pas trop ? »
« Si seulement le mot ennui pouvait égaler ce que je ressens. » pesta soudain Lae'zel, nous coupant la parole. « L'idée de me laisser ici est totalement ridicule, je mérite d'être au front, pas enfermée en ce lieu empestant la peur. »
« Désolée Lae'zel. »
« Ne vous excusez donc pas, tâchez de faire mieux à l'avenir. »
Un petit sourire se fraya un chemin sur mes lèvres.
« C'est promis. » affirmai-je.
Gayle termina sa bouchée, il toucha mon coude du sien, attirant mon attention, et se mit à parler :
« De notre côté tout va bien. » dit-il. « Quelque peu ennuyant, en effet, mais un peu de repos ne fait jamais trop de mal. »
« Entrer en territoire ennemi va changer la donne, je crois. Je l'espère. »
« Le territoire des ombres est un endroit dangereux, » acquiesça Halsin. « nous aurons besoin des plus courageux pour pouvoir nous en sortir et ne pas succomber à la malédiction. »
« Il est évident que je serais de la partie. Monstres et fantômes se plieront à ma volonté inébranlable. »
Les propos de Lae'zel nous firent tous un peu sourire ⸺outre Ombrecœur. Il était vrai que parfois sa vantardise pouvait nous mettre dans l'embarras, Lae'zel et ses stéréotypes, la fierté de ses racines.. Elle ne cessait de nous conter l'histoire de sa race et leur féroce volonté de nous réduire en esclavage. Absolument charmant. En cet instant, néanmoins, ses dires furent les bienvenus, du moins à mon avis. C'était réconfortant en un sens. Si même elle n'avait pas peur de ce qui nous attendait en ces terres maudites, alors peut-être qu'en effet nous parviendrions à nous en sortir vivant. J'essayai de m'en convaincre.
Lae'zel nous regarda tour à tour de ses petits yeux rageurs. Elle nous défia méchamment, prête à sauter sur celui ou celle qui répondrait à sa provocation. Malheureusement, personne ne fit le premier pas. Elle retourna donc à son dîner.
« Il est possible de prendre quelques jours pour nous reposer, ça ne serait pas de refus. » songea Ombrecœur. « Ou envoyer d'autres personne à notre place. »
« Je dois avouer que notre amie n'a pas tort. Ça fera d'une pierre deux coups. » déclara Gayle.
Déposant ma cuillère dans mon bol de bois, je dévisageai Ombrecœur. L'expression confuse, je restai dubitative.
« L'underdark n'était pas si terrible que ça ? »
« Ce n'est pas ce que je dis, croyez-moi. » insista la concernée. « Ce voyage m'a beaucoup permis d'apprendre et de me dépasser, je ne vous en serai jamais assez reconnaissante. »
« Vous y avez découvert une immense forge, je me trompe ? » nous questionna Halsin.
« Mhh. C'est de là que Ombrecœur tient son bouclier et son armure. »
La concernée bomba le torse.
« Les armures des enfants de lady Shar sont extrêmement résistantes, mais je dois avouer que celle-ci est fantastique. Il me tarde de l'utiliser davantage sur le champ de bataille. »
« Je n'en doute pas. » sourit Halsin.
« Il n'empêche, avant de la revêtir de nouveau, j'aimerais me reposer. Ces derniers jours m'ont semblé interminables.. »
« Vous avez bien travaillé. » nous complimenta Gayle. « Grâce à vous, nous pouvons enfin avancer, alors en effet, vous méritez du repos. »
En réponse, Lae'zel claqua de la langue, s'attirant notre attention à tous.
« Un problème ? » demanda Ombrecœur.
Notre amie guerrière nous foudroya de nouveau du regard, cette fois-ci, un peu plus en colère. Nous la regardions finir son bol d'une traite et ensuite se lever. Elle le fit d'une manière étrangement élégante. Fièrement, Lae'zel se tint face à nous. Elle nous toisa, plissa les yeux, et déclara ces quelques mots avant de s'en aller jusqu'à sa tente :
« Le repos est un luxe auquel nous n'aurons pas accès avant d'être guéri. Attendez donc, mais ne feignez pas la surprise lorsque l'ennemi en profitera pour s'emparer de votre esprit et faire de vous son esclave. Quant à moi, je me battrai jusqu'au bout. »
« Cela me tue de l'admettre, mais Lae'zel n'a pas tort. »
J'hochai la tête, jetant un coup d'œil à Halsin. Ombrecœur poussa un long soupir.
« Il serait quand même judicieux que certains d'entre nous se reposent. » dit celle-ci.
« Chaque chose en son temps. » parla Halsin d'un ton calme, presque paternel. « Nous pourrons parler des choses qui fâchent demain, pour l'instant, profitons de cette belle soirée. Fêtons notre survie. »
Mes mains déposèrent mon bol près du feu. Les flammes s'en allèrent caresser gentiment ma peau, la colorant d'un doux mélange de orange et jaune. Il faisait toujours frais le soir, surtout dans cette contrée, mais un feu de camp suffisait amplement. Non seulement il nous éclairait, mais aussi il nous réchauffait. J'aimais me tenir auprès de celui-ci, il m'apportait un grand réconfort. Les minutes suivantes s'écoulèrent dans un silence de plomb. Outre le crépitement des flammes, les bruits de Gayle et Halsin mangeant tel les hommes maladroits qu'ils étaient, de Lae'zel et Wyll prenant place à nos côtés, pas grands mots furent échangés.
De mon côté, j'en avais profité pour admirer le ciel. Il était magnifique, d'une splendeur inégalable.
Malgré la température qui baissait, je ne fus point dissuadée de m'en aller. Ça n'était pas seulement à cause de la présence de mes compagnons ⸺elle me rassurait grandement lorsque je venais à douter ou à prendre peur⸺ mais plutôt du spectacle étoilé qui se déroulait sous mon regard. Il était d'une banalité pitoyable, mais d'un majestueux accablant. Le ciel était noir, quelque peu bleu marine, ici et là, et quelques courants d'étoiles le parsemaient. Il était effectivement banal. Deux couleurs et quelques points de lumières..
Ce tableau s'accapara pourtant mon entière attention.
« Ça n'était pas un repas cinq étoiles, mais je me sens soudain revigoré. »
Gayle fit sourire deux de nos compagnons.
« On fait avec ce qu'on peut. » parla Wyll. « Essayez donc de faire un dîner pour huit personnes avec des restes. »
« Je vous tire mon chapeau. » plaisanta le magicien. « Mais sans prétention, j'affirme pouvoir faire mieux. »
« Voyez-vous ça... »
« N'y a-t-il donc aucune trace d'humilité en vous, Gayle ? » demanda Ombrecœur.
« Pas de ce que je me souvienne, non. »
Leurs rires firent échos dans mes oreilles. J'avais fermé mes yeux depuis peu, mes mains posées en arrière à même le sol et la tête renversée en arrière. Ma chevelure tombait dans mon dos. La fatigue s'en prenait à moi, je n'étais pas très sûre de pouvoir tenir encore longtemps, j'avais même du mal à croire que Ombrecœur puisse elle-même continuer à tenir. Elle ne semblait pas le moins du monde épuisée. C'était impressionnant.
Lorsque mes yeux se rouvrirent, ils tombèrent sur la tente d'Astarion.
« Être magicien a ses avantages; je cuisine les repas les plus succulents. Elminster le sait mieux que quiconque. »
« Votre ami mage ? » s'étonna Wyll.
« Dommage qu'il ait été trop occupé à s'empiffrer de nos réserves... »
« C'est un sacré personnage. » rit Halsin.
« Ça je ne vous le fait pas dire. » le suivit Gayle.
La tente était refermée, malgré les éclats de lumière passant à travers le tissu, je ne voyais pas grand chose. Mes yeux se plissèrent. J'observai son grand miroir doré élevé sur une table aux côtés arrondis, les coussins parsemant le devant de sa 'demeure' ainsi que le tapis présent sur l'entrée. Le tout était contradictoire. J'esquissai un fin rictus à cette pensée, redressant ma tête et la tournant sur le côté ⸺pour mieux observer ce que j'avais sous les yeux⸺, songeant que, malgré son désir d'avoir une tente présentable, Astarion était resté maladroit.
Quelques instants plus tard, à l'entente d'éclats de vaisselle, j'avais entendu Halsin et Gayle converser.
« Très impressionnant. » parla Halsin.
« N'est-ce pas ? »
Au dessus de nos têtes, bols, cuillères et verres tourbillonnaient dans les airs. Du bout de ses doigts, Gayle les fit s'empiler. Le tout retomba joliment au sol. Cette fois, tout était rangé, présenté merveilleusement au centimètre près sous nos yeux émerveillés. Ma bouche s'entrouvrit à cela.
« C'est Elminster m'a appris ce tour, d'ailleurs. »
« Il vous trouvait désordonné, j'imagine ? » songea Wyll.
« Comment avez-vous deviné ? » s'étonna le magicien.
Je pouffai gentiment, accompagnée par Halsin et Ombrecœur. Wyll et moi échangeâmes ensuite un regard complice.
« Un intuition. » murmura ce dernier.
« Quoi qu'il en soit, le travail est fait. »
Gayle se vanta avec fierté. Il présenta son œuvre d'art d'un geste de la main très théâtral avant d'hocher la tête, visiblement satisfait avec lui-même.
« La magie n'est pas qu'utile sur le champ de bataille, voyez-vous, même au quotidien, elle peut se révéler adéquate. »
« Vous nous en cachez d'autre, des sorts aussi ridicules ? »
Malgré le ton tranchant et les propos violents de Lae'zel, Gayle étudia sérieusement la question. Son menton posé sur son poing, il songea.
« Pas que je sache, non. »
« Vous en apprenez d'autres alors ? » demandai-je.
« Toujours ! » me répondit-il avec vigueur. « Un magicien doit constamment élargir son champ de possibilité, soin, malice, combat, rien ne doit lui échapper pour mener à bien sa quête. Mais rien de ce que vous ne savez déjà, mes chers amis. »
« Fascinant. » le félicita Wyll.
Tout doucement, j'avais commencé à triturer mes doigts. Ma respiration se faisait lourde.
« Oh, peut-être... »
La plupart d'entre nous ⸺tous, pour ainsi dire⸺ dévisagèrent Gayle.
« Oui ? » s'intéressa Ombrecœur.
« Eh bien, il y a en effet un sort dont je ne vous ai encore jamais parlé. Il ne m'a pas été utile depuis que nous nous sommes rencontrés, principalement parce qu'il aurait été inutile face aux gobelins. »
Soudain, Wyll rit. Il s'essuya le dessous de l'œil en prenant la parole.
« Un sort de puanteur ? »
Halsin et Gayle le suivirent. Quant à moi et Ombrecœur, nous nous contentâmes de sourire, contrairement à Lae'zel qui, elle, était restée de marbre.
« C'est un sort assez différent. » parla le magicien, quelques temps après s'être repris.
Beaucoup d'entre nous arquèrent un sourcil. À cela, Gayle releva sa main et, soudain, une traînée rose brillante la suivit. Elle flotta dans l'air sur ses pas, nous éblouissant. Mon cœur battit un peu plus vite. La lumière du feu de camp faisait s'éblouir ce que nous avions sous les yeux, que c'était joli... Gayle inspira ensuite profondément et releva la tête dans notre direction.
« Un sortilège d'amour. »
Nous retînmes notre souffle. Ce fut unanime, immédiat.
À peine ces quatre mots prononcés, Gayle s'était accaparé notre attention entière.
« Manipuler l'ennemi par les sentiments est une tactique pitoyable. » pesta Lae'zel d'un ton frôlant l'outrance. « La fierté d'un soldat se trouve dans la force de ses membres. »
« Nos avis divergent sur ce point, j'en ai bien peur, mon amie. » annonça Gayle.
« Je ne suis pas votre amie. »
« Oui, oui. » il sourit. « Autant pour moi. »
« Un sortilège d'amour..? » murmura Ombrecœur. « Je pensais pourtant qu'ils étaient dangereux ? »
« Ils le sont, ils l'ont toujours été. »
Gayle baissa la main, emportant avec lui sa poudre rosée. Dans l'air, une légère odeur florale s'était levée, elle me titilla les narines.
« Mystra me l'a appris. Je ne l'ai jamais vraiment cru sur ça, mais elle avait tendance à dire que l'amour était l'une des plus grandes armes contre un adversaire. La possibilité de troubler l'ennemi, de réduire à néant ses espoirs et de lui arracher toute source de réconfort. »
Gayle ouvra la paume de sa main. Une source de lumière y scintillait. Il la referma aussitôt.
« Je n'aime pas l'utiliser. »
« Il est à ce point dangereux ? » le questionna Halsin.
« Je ne dirais pas dangereux. »
Gayle déglutit.
« Disons plutôt que ce sort a ses contre-bas. L'utiliser a un prix. » conta-t-il. « Il exige de faire face à des conséquences. Je peux vous le montrer, si vous le désirez. »
Wyll et Halsin hochèrent la tête.
« Tant qu'aucun d'entre-nous ne meurt à la fin de votre petit tour ça me va. » affirma l'épéiste.
« Je partage l'avis de notre ami. »
« Je suis d'accord. » murmurai-je.
« Très bien, alors. »
Gayle se tourna vers Ombrecœur, celle-ci assise à sa gauche. Gentiment, il lui tendit sa main.
« M-Moi ? » paniqua la noiraude. « Vous êtes certain ? Je ne pense pas que ça soit une- »
« Ne vous en faites pas, je ne vous ferais rien de mal. »
Gayle affirma ceci en emprisonnant sa main tremblante dans les siennes. Il les pressa ensemble, un peu comme un sandwich, et poussa un faible soupir. Ombrecœur fronça les sourcils. L'expression angoissée sur les traits élégants de son visage ne trompait personne. Je m'attendais à tout. La matérialisation de son amour, une explosion, un double, des paroles. Les secondes suivantes s'écoulèrent dans le silence. Nous attendîmes.
Finalement, une lumière survint. Puis, une flèche.
De la poitrine d'Ombrecœur, une flèche rose était apparue. Elle brillait immensément, m'éblouissant au passage. Je déposai ma main sur mon front afin de me protéger de ses rayons et l'observer curieusement pointer en direction du ciel. Elle était de taille normale, d'une banalité accablante, sachant les choses effroyables que Gayle avait dit à propos de ce sortilège, cela me laissa perplexe.
« Je n'irais pas jusqu'au bout, n'aie crainte. »
En abaissant la tête, j'aperçus les yeux d'Ombrecœur. À présent, son visage n'était plus tiraillé par de la peur. Ombrecœur avait l'air impassible, comme vidée de toute énergie, de tout sentiment, les traits de son visage détendus au possible, ses pupilles inexpressives, son cœur vide, cela me fit froid dans le dos. C'était comme si, en l'espace d'un seul instant, Gayle avait aspiré son âme. Elle n'était plus qu'une coquille vide.
« Pouvez-vous me dire ce que cette flèche indique ? » la questionna notre ami magicien.
Ombrecœur zieuta la dite flèche. Elle se racla la gorge, eu brièvement l'air confuse, puis prit la parole.
« Lady Shar. »
« Et, dites-moi, est-ce que vous aimez cette Lady Shar ? Est-ce que vous la vénérez ? »
« Je.. Je ne sais pas ? Je ne pense pas. »
Elle posa sa main sur sa poitrine, l'endroit même où la flèche s'était extirpée. Sa voix était tout aussi étrange que ses propos, Ombrecœur était à bout de souffle, chaque parole était un effort, une torture. Plus que confuse, elle était perdue.
« Je ne ressens plus rien. C-Comment est-ce possible ? Je suis pourtant née pour servir lady Shar, je suis supposée l'aimer et la servir. »
De quelques gestes de ses doigts, de manière tout à fait habile, Gayle fit pivoter la flèche ⸺au lieu de pointer haut vers le ciel, elle pointa en bas, en direction de la poitrine de Ombrecœur⸺, elle tourna sur elle-même, et il la fit la transpercer aussitôt. Ombrecœur hoqueta. Ses yeux s'ouvrirent en grand et elle serra sa poitrine dans le creux de sa main, inspirant d'un grand coup, à l'instar d'avoir été frappée en plein poumons. Elle questionna du regard Gayle. Ce dernier se contenta de déposer une main chaleureuse sur son épaule et de l'aider à se remettre de tout ce qui venait de se dérouler.
Gayle nous regarda juste après.
« Vous comprenez, maintenant ? »
« Qu'est-ce que vous lui avez fait, exactement ? » s'empressa de lui demander Wyll.
Gayle toisa l'épéiste. Il me jeta un coup d'œil.
« Je lui ai volé son amour le plus cher. »
Mon cœur se serra dans ma poitrine. J'en eus le souffle coupé.
« Volé ? » s'inquiéta Halsin. « Est-ce possible ? »
« L'amour est une chose complexe, instable. Mais Mystra elle-même me l'a autrefois dit, et je vous le répète : l'amour est une arme, tant qu'on sait s'en servir, rien n'est impossible. »
Gayle continuait de caresser le dos de Ombrecœur tout en parlant. Gentiment, il lui demanda si elle se sentait bien et elle répondit fébrilement, d'un simple hochement de tête.
« Est-ce qu'il y a des conditions à remplir pour faire ce sort ? » m'interrogeai-je.
« Vous êtes à ce point curieux ? »
La plupart d'entre-nous hochâmes la tête. Notre magicien en sourit.
« Eh bien, ça me demande beaucoup d'énergie. » confessa-t-il. « L'amour est une chose puissante, il est difficile de le manipuler ou de le supprimer. Ici je n'ai fait que l'emprisonner sous une autre forme et en montrer la source, mais je ne pense pas qu'un sort le supprimant puisse exister en ce monde. »
« Ce sortilège touche tous types d'amour ? » renchérit Wyll.
« Le plus intense. » acquiesça Gayle.
Il lâchait Ombrecœur et rapportait ses mains à ses jambes. Je le zieutai nerveusement.
« L'amour peut prendre différente forme, on peut aimer une mère, mais l'amour maternel aussi peut différer d'un amour romantique. Ce sortilège se focalise sur celui-ci. Il concentre l'amour d'une créature dans une flèche, » expliqua-t-il en démontrant le tout de ses doigts, il les fit former une boule invisible et instable. « et, généralement, sans amour, la chose perd l'envie de se battre, ou alors, si j'estime que cela ne suffira pas, soit je la brise, soit je la transperce avec. Je fais mine de lui rendre son amour, mais j'accélère la vitesse et son amour fini par la consumer. »
« Briser la flèche ? » répéta Halsin. « Cela ne reviendrait-il pas à briser son amour ? »
« En un sens. » le brun concéda. « Mais l'amour est perdu, pas supprimé. »
« Ça doit demander beaucoup de contrôle sur soi, de préparer un tel sort. » songea Ombrecœur.
« En effet. »
Gayle esquissa un rictus nerveux. Se grattant la nuque, il ferma ses yeux.
« Comme je vous l'ai expliqué, si je ne vous l'ai pas montré jusqu'à présent, c'est qu'il y a une raison. Je n'aime vraiment pas l'utiliser, et, face à des gobelins sans cœur, ça ne nous aurait pas permis de gagner pour autant. »
« C'était très impressionnant. » insista-t-elle.
Sous nos yeux émerveillés, Gayle rit.
« Vous voulez une seconde démonstration ? »
Nous hochâmes tous vigoureusement la tête. Il avait captivité notre attention, à présent, nous étions incapables de passer à autre chose.
Gayle me prit cependant de court lorsqu'il se tourna afin de me faire face. Persuadée qu'il allait choisir Lae'zel ou Halsin, je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me sourit avec ses si jolis yeux scintillants et qu'il me tende sa main. Hésitante, je le toisai.
« Moi..? »
« Oui, vous. »
Gayle glissa sa main chaude dans la mienne.
« Tav, ma bonne amie, je me suis toujours demandé quel pouvait être la chose qui vous poussait à aller de l'avant sans une once de doute. »
« Oh- C'est rien. Je- Je peux vous l'assurer. »
Je tentai de retirer ma main de son emprise.
« Essayez donc avec Wyll, il doit en mourir d'envie. »
Ma tentative de distraction tomba à l'eau lorsque Wyll répondit que la décision de Gayle lui suffisait amplement. Apparemment, lui aussi avait l'envie d'avoir le fin mot de cette histoire, son sourire complice ne trompa personne. J'en eus un peu mal au cœur, légèrement angoissée. Gayle raffermit sa prise sur ma main, il me tira un peu en avant. Ses yeux se perdirent dans les miens.
« Ça sera rapide, promis. »
« Je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée. Gayle, je- »
Immédiatement, quelque chose me transperça la poitrine.
La présence de ce corps étranger écrasa mes poumons contre les côtes de ma cage thoracique. J'haletai. M'agrippant aux mains de Gayle sur la mienne, j'ouvris grand les yeux et, à bout de souffle, le contemplai. Quelque chose me quittait. Douloureusement, je sentais quelque chose m'abandonner, s'extirper de moi, à l'instar d'un vieux pansement oublié, gluant à l'épiderme. Cela fut d'une violence inimaginable, néanmoins sans un bruit. Privée d'air, j'étais incapable d'exprimer ma douleur. Et plus cette chose me quittait, moins j'avais mal, car, peu à peu, j'oubliai ce qui m'abandonnait. Lorsque je rouvris mes yeux, je me sentis vidée. Aspirée de l'intérieur. J'étais...
J'étais bouche bée.
« Curieux, cette flèche ne pointe pas au même endroit. » observa Wyll.
« La mienne pointait en direction de lady Shar. » expliqua Ombrecœur en montrant le ciel. « Elle qui vieille sur moi et me guide. »
« Mais celle de Tav- »
Wyll fronça les sourcils.
Tous dévisagèrent la flèche extirpée de ma poitrine. Tout comme celle de Ombrecœur, elle se tenait au dessus du feu de camp. À bien la regarder, en effet, je m'aperçus qu'elle ne se tenait pas face au ciel, plutôt, à la hauteur de notre camp. Un peu vaseuse, je mis un certain temps à en comprendre la raison.
« Oh. »
« Eh bien, ça alors... » murmura Ombrecœur.
Lae'zel marmonna quelque chose dans les lignes de "stupide", "indigne" tandis que Gayle et Wyll échangèrent un coup d'œil pour le moins embarrassé. Je ne leur prêtais plus attention. Il me manquait une chose, là, dans ma poitrine. Un grand vide me consumait. J'y apportai ma main libre.
« Je ne m'y attendais pas, pour être honnête. » avoua l'épéiste.
« Oh, vraiment ? » s'étonna Ombrecœur. « Après tout ce temps ? Je pensais que c'était évident. »
Hein ?
« Astarion ? Compréhensible. » déclara Lae'zel en reniflant. « C'est un vampire, une créature de séduction, il n'est pas étonnant que l'un d'entre nous ait succombé à ses charmes. »
« Il faut dire que les deux se tournent aussi autour depuis le début. »
« Tout à fait. »
Ombrecœur et Lae'zel hochèrent mutuellement la tête.
« N'oublions pas aussi que Tav ne l'a jamais laissé de côté, il a participé aux moindres sorties de groupe. Pas besoin de se demander pourquoi. »
« Sans oublier la réunion festive que nous avons eu avec les Tieffelins. » compléta Lae'zel. « Les deux se sont éclipsés toutes la soirées et ont batifolé jusqu'au petit matin. »
Brusquement, Gayle s'exclama.
« D'accord ! D'accord, d'accord ! »
Il leva ses deux mains dans les airs, suppliant les deux femmes de la bande de se taire, ce qu'elles firent, bizarrement, sans attendre.
« N'allons pas jusqu'à exposer les secrets de nos amis, cette affaire ne nous regarde pas. » souffla-t-il.
« On ne fait que dire la stricte vérité. »
« J'avais moi-même remarqué une certaine affinité entre Astarion et Tav. » songea Halsin. « Mais je ne m'étais pas douté une seule seconde qu'il y avait quelque chose entre eux deux. »
« J'étais persuadé que ça n'était qu'une tactique d'Astarion pour boire son sang. » confessa Wyll.
« Manipuler et séduire ? Cela ressemble bien à ceux de son espèce.. » affirma Lae'zel. « C'est un véritable vampire, une bête assoiffée de sang, prête à tout pour festoyer. C'est remarquable, admirable. »
« Admirable ? » s'indigna Ombrecœur. « Dites plutôt répugnant ! Comment ose-t-il tromper notre amie pour sa propre survie ? »
« Les vampires n'ont jamais été des créatures de confiance. » reprit Wyll. « J'ai dû mal à croire que Tav ait pu tomber amoureuse de lui. »
« Allons, allons. »
Mes paupières se rouvrirent. J'entendis Gayle de nouveau essayer de calmer les spéculations de nos compagnons.
Les battements de mon cœur commencèrent à se calmer. Mes veines, quant à elles, persistaient à palpiter contre moi, elles me gênaient au niveau de mes poignets et de ma jugulaire, je sentais ma peau bouger d'elle-même et ma gorge se nouer. Toutes ces messes basses, ces affirmations et observations de la part de mes compagnons me mirent dans une position délicate. Je n'osais plus les regarder dans les yeux. Alors, comme ça, ma relation avec Astarion n'était pas passée inaperçue ? Je m'étais pourtant convaincue que, avec notre situation actuelle, nos amis n'en auraient que faire. Nous avions tous nos priorités...
Mais non, visiblement, ils avaient eu tout le loisir de nous observer et de se renseigner sur mes allers-retours auprès de Astation. Humiliant était un mot faible pour qualifier ce que je ressentais.
Avaient-ils aussi remarqué les traces de morsures parsemant ma gorge ? M'avaient-ils entendue me lever tard le soir, dans le but de rejoindre sa tente ? J'avais passée tant de nuits dans ses bras... Je ne comptais plus les fois où je m'étais perdue dans son étreinte, avec idiotie et amour. Peut-être étaient-ils au courant depuis le début, cela devait être synonyme de routine à leurs yeux.
« Je ne... Hum. Je ne suis pas amoureuse. »
Rouvrant les yeux, je constatai que la flèche avait disparu.
« Vraiment ? » s'indigna faussement Wyll.
« Nous ne sommes qu'amis. » insistai-je. « Astarion est juste quelqu'un dont j'apprécie la compagnie, c'est quelqu'un de profond. Et— »
Lae'zel m'interrompit.
« Dites plutôt que vous avez succombé à ses charmes, il est évident que vous ne trompez personne. »
« C'est faux ! »
Apportant mes mains à ma poitrine soudain chaude, je fronçai les sourcils. Que c'était horrifiant d'avoir à me justifier..
« La flèche n'a pas pointé sa tente, ça n'est qu'une direction ! Ma famille pourrait s'y trouver, ou alors un vieil ami, je n'en sais rien. »
Face au manque de réaction de mes compagnons, je soupirai. Leur attention entière était mienne, ils me regardaient tous avec de gros yeux accusateurs. J'en étais consciente : peu importait mes justifications, ils n'en seraient pas satisfaits.
« Vous aviez raison, Gayle. Le prix à payer est trop haut pour un tel sort. »
Mon ami magicien hocha la tête.
« De plus, rien ne dit qu'Astarion est dans sa tente, il pourrait très bien être parti chasser. Tout cela n'est que spéculation. »
« Il n'empêche, » ajouta Ombrecœur sur un ton observateur. « vous êtes drôlement sur la défensive, pour quelqu'un qui n'a rien à cacher. »
Je forçai un sourire.
« Vous trouvez ? »
« Tout à fait. »
Elle se rassis confortablement auprès du feu et y apporta ses mains afin de les réchauffer. Son visage de profil était élégant. Une lueur orangée brillait sur sa joue et faisait scintiller sa pupille, elle luisait aussi sur ses lèvres. Ombrecœur ne quitta point son expression sévère.
« Enfin, vous êtes maîtresse de vos décisions, je crains que nous n'ayons pas notre mot à dire dans cette histoire. »
« Évidement... Même si ça ne signifie pas que je suis amoureuse de lui. »
« Bien évidemment. » acquiesça Wyll.
« Absolument. » renchérit Halsin.
« Indubitablement. » conclut Gayle.
Lae'zel roula des yeux au ciel.
« Quelle discussion pitoyable, d'un ennui mortel. »
Elle se leva.
« Où allez-vous, ma chère ? Déjà prête à nous abandonner ? »
Lae'zel foudroya du regard le magicien. Elle eût vivement tourné la tête, faisant virevolter sa chevelure au passage et nous forcer à nous figer sur place de part son expression rageuse.
« Je n'ai que faire de vos discussions sentimentales. » aboya-t-elle. « Tout ce qui m'importe est de servir ma reine en me débarrassant du parasite corrompant mon esprit. Venez donc me chercher lorsque que vous aurez trouvé une solution à ce problème. »
Sur ce, la guerrière s'en alla. Elle retourna immédiatement à sa tente et s'y recueillit dans le but de prier, je la vis faire d'un œil curieux. Puis, au moment où Gayle parla, il détourna mon attention d'elle.
« Quelle rabat-joie.. »
« Pas étonnant. » répondit Wyll. « Ceux de son espèce ne sont satisfaits qu'au cœur de guerres et bains de sang. Lae'zel ne comprend certainement rien à l'amour. Dommage pour elle. »
Un bref silence s'installa ensuite.
Le tour de Gayle finit, Lae'zel partie, il ne restait que lui, Halsin, moi-même, Ombrecœur et Wyll auprès du feu. Accompagnés de quelques verres à moitié vides, nous les finîmes en un rien de temps tout en profitant de cet instant de repos amplement mérité. Ombrecœur était quelque peu recroquevillée sur elle-même, elle triturait son gobelet en argent sans un mot. Halsin et Wyll faisaient de même tandis que Gayle, lui, ne cessait de me jeter des coups d'œil. Malgré le fait que je ne levais pas la tête afin de m'en assurer, je la sentais, la lourdeur de son regard sur moi, cette curiosité qui le démangeait, et le sentiment d'inconfort qu'il faisait s'installer en moi. Je fis mine de l'ignorer, peu enclin à remettre le sujet de mon affection pour Astarion sur la table.
Mon verre de vin attira mon attention entière.
Lui aussi à moitié vide, son rebord était tâché par les marques de mes lèvres trempées, il reposait autour de mes doigts, majestueux, de grande valeur et fier. Le métal était dur. Au creux de ma paume, il me réchauffait l'épiderme. Je passai mon pouce sur les quelques motifs en relief et humai silencieusement. Le temps de l'observer, je me perdis dans mes pensées.
Je n'avais plus aucune notion d'espace ou de temps. Mais les rayons de notre chère amie la lune me certifiaient que mes compagnons et moi-même avions encore un peu de temps avant que le soleil ne se lève. Les paroles de Ombrecœur me revinrent à l'esprit, plus précisément, sa proposition de prendre quelques jours de repos avant de reprendre notre route. Ou alors de tout simplement laisser nos autres compagnons prendre la relève. Cette idée me charma.
Cependant, cette idée ne me plut pas autant que je l'eus cru. Du moins, pas à mon égard.
Ombrecœur pouvait bien rester au camp si elle le désirait, de même pour Lae'zel, Karlach ou Astarion. Ils le méritaient bien. Il était vrai que parfois je leur en demandais un peu trop. Quant à moi, j'étais dans l'incapacité de les imiter, je le sentais, je le savais. J'en étais parfaitement consciente. Faire une pause, dans des temps pareils ? M'autoriser un quelconque repos tandis que je risquais de succomber à mon parasite à n'importe quel moment ? À mes yeux, ça n'était que pure folie. Je le savais, en effet : je ne pourrais jamais trouver le repos dans de telles conditions.
Sentant Gayle se rapprocher de moi, je tendis soudain l'oreille. Tournant ma tête, nos regards se rencontrèrent.
« Quelque chose vous tracasse ? »
Je contestai gentiment.
« Non, je suis juste un peu fatiguée. »
« J'espère que ça n'est pas à cause de mon sortilège de tout à l'heure, je vous assure, je ne pensais pas que ça se conclurait ainsi. » se justifia-t-il.
Furieusement embarrassée, je me pinçai les lèvres. Et voilà que ça recommençait...
« Non, non, Gayle, je viens de vous le dire, je suis juste fatiguée. La journée a été dure. »
Ma tête était à présent remplie d'images d'Astarion. J'en avais le cœur gros et des papillons à l'estomac.
« Épuisée, même... » murmurai-je dans un souffle.
Ses beaux yeux couleur rubis qui tant de fois me laissaient sans voix, sa chevelure couleur neige emmêlée à la texture et splendeur divine, son sourire cynique charmeur. Tout me revint à l'esprit. J'en eus le souffle court. Je me demandais bien ce qu'il pouvait faire, voilà quelques heures qu'il s'était enfermé dans sa tente et n'en était pas sorti. Des heures que je n'avais pas entendu sa voix, effleuré la pulpe de ses mains de mes doigts...
« Tav ? »
Gayle passa vigoureusement sa main devant mon visage.
« Tav, vous êtes avec nous ? Vous me me recevez ? »
« Mhh ? »
Mes yeux clignèrent à répétition. Je n'avais pas entendu un mot de ce qu'il m'avait dit.
« Vous ne m'écoutez pas..? »
La moue renfrognée de Gayle était ridicule. Embarrassante au possible. Un grand gaillard de son âge... Son expression capricieuse me fit esquisser un sourire.
« Excusez-moi, j'étais perdue dans mes pensées. »
« Je vois ça... Vous n'avez pas écouté un mot de ce que j'ai dit. » conclut-il faussement contrarié. « Il serait judicieux que vous alliez vous coucher, vous m'avez l'air d'en avoir grand besoin. »
« Vous trouvez ? »
« Cela va sans dire. » affirma-t-il. « Loin de moi l'idée de critiquer, mais vous avez un teint affreux. »
Gentiment, je me mis à rire. Cachant mon sourire derrière la paume de ma main, j'hochai la tête.
« Message reçu, je vais me coucher. »
« Je pense faire de même. » acquiesça Ombrecœur, sortant soudainement du silence, son regard précédemment perdu dans les flammes du feu de camp.
« Il se fait effectivement tard, laissez moi suivre vos pas. » déclara Wyll.
Quelqu'un manquait à l'appel, cela titilla ma curiosité.
« Halsin est parti ? »
« Il s'est éclipsé il y a peu. » me répondit l'épéiste.
« Vous allez dormir, vous aussi, Gayle ?  » demandai-je.
Mon ami hocha la tête dans un petit sourire. Il suivit Wyll et Ombrecœur en se levant, sur son passage, tous les trois laissèrent leur vaisselle ⸺celle-ci sera faite au petit matin, comme d'habitude, malgré les dangers que cela pouvait représenter. Il me salua ensuite.
« Je le crains. Si personne ne se porte volontaire pour me tenir compagnie, j'ai bien peur que ma soirée ne se conclue sur une note amer. Autant y mettre un terme à vos côtés, mes chers amis. »
« Très bien alors. Bonne nuit à vous. »
« Bonne nuit. » me salua Ombrecœur.
Wyll la suivit presque immédiatement, juste après m'avoir saluée de la main.
« Bonne nuit, Tav. »
« Faites de beaux rêves mon amie. » conclut ensuite Gayle.
« À vous aussi. » souris-je.
Cela n'était pas étonnant pour mes compagnons, le fait que je reste auprès du feu du camp, choisissant de ne pas les imiter. Ils me laissèrent tous auprès de celui-ci, sans me poser de questions, sans me regarder curieusement. J'avais ma propre tente, en effet, elle m'attendait un peu plus loin, m'y rendre aurait été un jeu d'enfant. Cependant, je choisis la chaleur et beauté des flammes présentées sous moi au froid et l'isolement que représentaient mes quartiers.
Je vis mes amis s'en aller tour à tour, refermant leur tente sur leurs pas. Puis, petit à petit, mes yeux se fermèrent et je m'allongeais au sol. Mes paupières s'étaient faites extrêmement lourdes. Un silence de plomb dominait les lieux. Hormis moi, le camp était à présent vide, de peu plongé dans l'obscurité, rendu à l'état sauvage. Mes bras se croisaient, j'y posais ma tête. Mon corps fut parcouru d'un léger frisson. Je levai une de mes jambes, ramenant mon genou auprès de mes côtés, allongée sur le ventre. Je faisais face aux flammes, et, même si j'avais les yeux fermés, je pouvais les sentir me dorer le visage et danser sur mes paupières. Je les sentais presque bouger sur moi, vivre, étouffer, se mouver avec joie et ardeur, telle une douce berceuse m'accompagnant dans les bras de Morphée.
Je n'entendis que le feu crépiter, les feuilles des arbres bouger sous les mouvements du vent, et des animaux rôder aux alentours.
La nature m'entourait de sa tenue d'Ève.
Présentée à moi dans sa verdure naturelle, ses animaux fiers et admirables, aucunement tachée par les artifices de la vie urbaine. Je m'autorisais à me présenter face à elle de la même manière : sans arme, mes yeux fermés et ma garde baissée, et alors, des minutes s'écoulèrent. Mère Nature me berça en son sein, elle me protégea.
Cependant, Morphée manqua à l'appel.
Mes doigts se mirent à tapoter les bords poilus de mon sac de couchage, dans ma tête, j'avais commencé à compter un regroupement de lapins sautillant. Je les comptais, pensant que cela m'aiderait à m'endormir. Mes doigts s'enroulèrent autour de ma couchette, j'entortillai mon index auprès d'une mèche de poil et la frottai de mon pouce. Cependant, rien n'y faisait : je n'arrivais pas à m'endormir.
Il me sembla qu'une heure s'était écoulée lorsque je rouvris les yeux. Mes paupières papillonnèrent gracieusement, constatant que le feu de camp n'allait pas tarder à s'éteindre. Me redressant sur mon coude, je m'assis, me frottai les yeux et poussai un faible bâillement. Malgré mon épuisement, je n'arriverai pas à m'endormir, c'était certain.
Après un instant, j'entendis quelqu'un arriver. Un murmur se glissa au creux de mon oreille.
« Mais qui voilà... »
Astarion s'accroupit à côté de moi. D'un geste habile, il jeta deux bûches dans le feu, le ranimant aussitôt, et prit place à côté de moi. Mes sourcils se froncèrent.
« Qu'est-ce qui t'amène ici ? » m'interrogeai-je, intriguée.
Astarion me zieuta calmement.
« Quoi, je n'ai pas le droit de profiter d'un peu de chaleur ? Pauvre moi... »
« Ce n'est pas ce que je— »
« Je sais, mon cœur, ça n'est pas ce que tu voulais dire. Ça te tuerait de me briser le cœur, mhh ? »
Sa taquinerie me força à détourner le regard.
« J'avais un petit creux, mais à cette heure-ci les animaux dorment et je n'avais pas envie de m'éloigner du campement. » il m'expliqua. « Alors je me suis dis; pourquoi pas me nourrir de notre très chère et douce Tav ? »
Surprise, je le dévisageai. Astarion ne me regardait pas, il contemplait le feu devant nous, son regard ensanglanté illuminé par la couleur orangée des flammes. Ses yeux brillaient immensément, il était à bout de souffle.
« C'est là que je t'ai trouvée endormie. » ajouta-t-il.
Il se tourna et passa son regard sur mes clavicule et mon décolleté nus.
« Frigorifiée. »
Mes mains s'agrippèrent au tissu de mon pantalon, inconsciemment, je me mordis l'intérieur de la joue. Le ton de sa voix n'était pas inhabituel, Astarion avait toujours été quelqu'un de charmeur et sensuel. Chaque mot qu'il me susurrait était fait pour me charmer, me cueillir au creux de sa paume de main. Mais pouvais-je nier le fait que cela fonctionnait ? Non. J'en étais tout bonnement incapable. Rien que soutenir notre contact visuel était difficile pour moi.
« Il.. Il fait un peu froid, c'est vrai. »
Astarion guida sa main sur ma cuisse, il entremêla ses doigts aux miens et, l'espace d'un instant, je crus apercevoir dans son regard des mouvements, un peu comme un symbole d'hypnose.
« Je connais un moyen efficace de remédier à ce problème, je peux t'aider, si tu le désires. »
L'entendait-il, mon cœur ? Il tambourinait contre ma poitrine. Déglutissant, je priai les Dieux pour qu'ils m'offrent un instant de répit. À chaque mot chuchoté, Astarion frappait l'air hors de mes poumons, j'en avais la bouche pâteuse et les yeux humides.
« Je pensais que tu avais faim ? » le questionnai-je en guise de distraction.
Astarion esquissa un rictus.
« Je peux faire les deux à la fois, mais tu le sais déjà ça, n'est-ce pas, mon amour ? »
« Je— »
La peau de sa main était froide, son toucher était étrange ⸺du moins familier, à cause du nombre de fois où nous avions finis l'un contre l'autre⸺ mais la rugosité de son épiderme, la largeur sa main et fermeté de sa poigne me faisaient fondre sur place. La pointe de ses oreilles était finement rouge, sûrement à cause du feu, de même pour ses pupilles. À s'y méprendre, on aurait pu croire qu'il était troublé.
« Je pourrais commencer là. »
Sa main se détacha de la mienne pour toucher ma hanche. Astarion força un sourire satisfait en m'entendant retenir mon souffle, surtout lorsqu'il remonta ses doigts agiles sur mon nombril, puis en dessous de mon sein, là où mon cœur embrasé reposait.
« Remonter ici, et... m'attarder sur cette zone. » ajouta-t-il en frottant mon sein de son pouce.
Son regard s'était brièvement détourné du mien le temps de faire les yeux doux à ma poitrine. Astarion la fixa de manière avide. Ses lèvres se séparèrent et ses yeux s'ouvrirent en grand, il me sembla hors d'atteinte, comme dans un autre monde. Astarion s'arrêta peu après et força un énième sourire.
« Ça fera d'une pierre deux coups, je prends mon pied et tu t'endors. »
Secouant la tête, je me saisis de sa main.
« Et si je n'en avais pas envie ? »
Il m'accueillit par une expression confuse.
« J'ai envie d'autre chose, si ça ne te dérange pas. »
« Oh, tu veux faire tout le travail ? » sembla-t-il comprendre. « Ça me va, mais dépêche toi, je n'ai pas tout mon temps. »
Je secouai vivement la tête. Apportant sa main entre mes seins, je la serrai fort contre moi, rassurée par ce doux contact physique entre nos corps, Astarion me parut davantage perplexe. Je savais mes prochaines paroles osées, néanmoins, toujours sous l'emprise de la fatigue, l'idée de partager nos chairs à un autre niveau me séduit beaucoup plus que celle de fondre sur son sexe et de le laisser me guider jusqu'au septième ciel. Je ne me sentais plus trop moi-même. Mes paupières se faisaient si lourdes...
« J'aimerais... J'aimerais te prendre dans mes bras. »
Surprise fut un mot faible pour décrire l'expression qui s'installa sur son visage. Astarion me dévisagea. Outré, il ouvrit la bouche et grimaça.
« M'enlacer ? Tu veux m'enlacer ? »
À l'instar d'avoir été insulté sur trois génération, Astarion récupéra sa main.
« Tu te fiches de moi ? » s'exclama-t-il. « Je te propose mondes et merveilles et toi tout ce que tu me réclames c'est un câlin ? »
J'acquiesçai vivement, charmée par la simple pensée de pouvoir me fondre dans son étreinte. M'approchant de lui, je déglutis. Astarion ne reculait pas. Horrifié, il me laissa m'allonger contre son torse, le forcer à se reposer à même le sol. Mes jambes se mêlaient aux siennes, j'humai son odeur, l'inspirai à plein poumons et, gentiment, frottai ma tête contre son pectoral. Toujours rien de son côté, Astarion ne réagissait plus.
« C'est agréable. » murmurai-je.
J'étais du côté du feu, mon dos lui faisait face tandis que mon visage, lui, était noyé dans l'obscurité. Mon compagnon, lui, hormis son visage, était fondu dans le noir. Son corps ne recevait pas une once de lumière.
« C'est surtout stupide. »
Tout doucement, sa main se fraya un chemin autour de mes hanches, de son bras, Astarion me plaqua contre lui.
« Mais j'imagine que ça pourrait être pire.. »
Un sourire fleurit sur mes lèvres.
« Merci. »
« Mhh. N'en profite pas trop pour passer ta main dans mon pantalon, je t'ai à l'œil. » il ajouta.
Sa menace me fit pouffer.
« Bien évidemment, je n'aurais jamais osé. »
Je remontai ma tête et déposai un baiser sur sa mâchoire, mes lèvres s'y attardèrent un petit moment, chérissant la douceur de sa chair. Je fermai mes yeux en l'embrassant, même lorsque Astarion tourna la tête afin de m'embrasser en retour; je ne les avais pas ouvert. Notre échange dura un instant à l'allure éternelle. Astarion me serra contre lui, pressant sa bouche contre la mienne et remontant sa main au niveau de mon crâne pour que, lorsque je cherche à me reculer à la recherche d'une quelconque source d'air, il me jette dans les portes du paradis et me renvois à la recherche de ses baisers avides d'amour. J'y plongeai joyeusement. Je ne regardais pas en arrière, je me perdais dans l'intensité de son affection, dans le rythme fou imposé par sa bouche, dans l'étreinte de ses bras fermés. Je ne lui refusai rien.
Pas même lorsqu'il chercha à me mordre.
Docilement, je lui offris ma nuque et le laissai planter ses canines dans ma chair. Ma jugulaire fut poignardée. Une douleur vive s'empara de moi mais, accompagnée par les caresses de sa main, je ne le repoussai pas, Astarion se nourrit donc de moi. Il pressa ses lèvres sur ma peau déjà bien martyrisée et suçota le liquide s'en échappant. Son corps gagna en chaleur. Le mien devint froid et faible. La perte de sang mélangé à la fatigue me rendit extrêmement faible, cela m'en donna des fourmis dans les doigts. Rouvrir les yeux me semblait de plus en plus difficile.
« Bonne nuit, mon amour. »
« Non, je ne suis pas prête à dormir. » contestai-je faiblement.
Perdre cet instant pour le tromper dans les bras d'un autre m'était inconcevable. Morphée pouvait bien attendre. Qu'il attende une éternité entière si il le fallait, je n'aurais quitté l'étreinte de Astation pour rien au monde. J'y aurais péri, si tel avait été son désir.
« Je peux rester réveillée encore un peu, ça ira. »
Je ne m'étais pas sentie partir.
Mes paroles n'avaient été que murmurs dès l'instant où j'avais certifié à Astarion que je n'étais pas prête de m'en aller. Être blottie dans ses bras m'eût forcée à m'endormir plus vite que je ne l'eus cru. Je m'étais assoupie l'instant suivant, car, lorsque je me réveillai, je ne me souvins pas du reste. Seulement de la sensation de son corps contre le mien, et de la vitesse avec laquelle mon cœur s'était mis à battre.
Puis, comme les autres matins précédents, j'étais entrée dans la tente de Ombrecœur et, avec le sentiment d'embarras le plus infâme jamais ressenti auparavant, lui avais demandé de s'occuper des traces de morsures au creux de ma nuque.
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