Tumgik
#une fois de plus envie de pleurer de rage
interludebloom · 2 years
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quand je dis famille de merde vraiment je le pense.
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theoppositeofadults · 2 years
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j’ai eu une semaine au travail absolument horrible avec un highlight en cette fin de semaine : une journée “sans” travail mais avec un “jeu”
ce jeu consistait en moi et quelques uns de mes collègues présentant un sujet par duo. ok. jusque là ça allait. les consignes étaient incroyablement pas clairs et on avait dû passer des heures à préparer et j’avais récupéré le boulet (j’avais du faire sa partie)
nous présentons, ma partie se passe bien, ma collègue merde un peu mais ça va, puis vienne les questions de notre “public” (des collègues). et en fait, on avait pas du tout été préparé et les gens qui participaient n’avaient pas compris nos consignes. et donc nous nous sommes faits attaqués d’une manière incroyablement agressive et le pire est qu’on voyait que les gens s’amusaient et prenaient vraiment ça comme un jeu
sauf que nous on avait passé des heures (sur notre temps libre pour plusieurs!!!! j’ai fait la majorité dimanche dernier et j’ai fini hier à 21h30) à préparer ce sujet et ils nous disaient en gros que notre travail était merdique, et ils avaient des arguments vraiment injustes.
genre mon patron m’a critiqué parce que je n’avais pas proposé quelque chose comme argument, je lui ai quand même expliqué qu’on m’avait demandé de parler comme si je me présentais quelque chose pour un client et que si je prononçais ce mot devant le client, on était viré. il m’a dit que j’aurais du expliquer ça pendant ma présentation. à chaque fois, c’était damned if you do, damned if you don’t. 
lorsqu’on a ENFIN fini ce jeu pourri, avec le reste de notre groupe qui s’est fait tout autant victimiser, si ce n’est plus, le public était extrêmement amusé et ravi de leurs rôles, pendant que nous étions achevés. on a tous quitté le bureau immédiatement sans même faire semblant de finir notre journée de travail (j’avais un mojito dans la main avant 16h) (j'ai payé nos tournées avec la carte de crédit de l’entreprise pour dédommagement émotionnel) 
je crois que je n’ai jamais autant eu envie de pleurer au travail et je trouve ça très ironique parce que c’était censée être un exercice de motivation et de team building, and instead on a la rage et on est découragés
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eddylunique · 16 days
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Étouffant
J'en peux plus c'est de trop. C'est dur, très dur d'être le monstre. C'est encore plus dur de le savoir et surtout quand ce n'est pas dans les bonnes conditions.
L'ironie du sort c'est qu'il a fallut un meilleur ennemie pour comprendre la vérité et comprendre surtout ma peine ultime. Que je suis stupide, moi qui avait peur que quelqu'un était un monstre, c'était en fait nulle autre que moi. Il me pensait Simp et moi Charo, mais un de nous deux avait tord.
Quelle est grande ma tristesse et ma douleur, je suis tellement blessé, amputé comme d'une part de mon bonheur. Mais fallait bien s'y attendre, le problème c'est que je ne suis pas seulement triste mais je suis aussi énervé. J'ai la rage réellement en plus d'en pleurer.
Si des gens voulaient me comprendre avec une vrai compassion alors écoutez bien. Je le sais et depuis un moment, j'ai pas eu le bon comportement pour surpasser mes soucis et j'espérais avoir une vrai discussion pour faire évoluer ma situation. Cette discussion je ne l'ai pas eu et on a du passer outre si vite...
Ensuite, j'ai fais de mon mieux pour passer outre, pour qu'un électrochoc puisse être possible en moi en prenant petit à petit de la distance (certains ont vu des changements et d'autres non malheureusement). Mais je le jure que j'essayais dans plein de sens. Plus de pique sur son comportement, plus envie de la suivre partout, plus envie d'être à côté d'elle en soirée. Je la voulais libre, elle, qui s'est cru en prison par ma faute.
Alors oui cette soirée était celle de trop, mais d'un côté elle était nécessaire pour que je comprenne mieux certaines choses et les gens. On peut tous avoir tord à un moment ou à un autre, et j'ai eu tord sur mon jugement de quelqu'un. Je l'avoue.
J'ai aussi compris ce qui devait être dis et expliqué et le tout pour que ça aille dans le bon sens. Je ne peux décemment pas être quelqu'un de suffoquant pour autrui qui elle même me faisait aussi suffoquer. La relation comme elle existait était toxique, j'espère que si un jour elle se rebâtît, c'est sur une base plus saine et avec une seule amitié sincère et de confiance (qui aujourd'hui a l'air d'avoir disparu).
Si j'ai la colère aussi c'est que j'ai essayé d'anticiper que le problème de ma présence pouvait arriver, j'ai demandée et pas qu'une fois si je pouvais venir à cette dernière soirée et surtout si ça ne dérangeait personne. Ça dérangeait mais je ne l'ai pas su. Je me suis sentie invité par les gens, pour qui ça allait de me voir, et au final j'ai compris que c'était plus compliqué que ça.
J'aime pas les mensonges, et je ne sais pas mentir, je n'y arrive pas faut souvent que ça sorte de toute façon. Quand durant un certain temps j'ai pas arrêté de répéter que j'avais envie de tester des soirées techno et que j'aimais bien la tech même si pas la cigarette ou drogue mais que je voulais quand même voir, bah ça m'a déplu qu'on me dise "Pourquoi tu viens, tu aimes pas ça, tu aimes pas la tech." Je n'ai jamais dis ça, c'était un mensonge. Alors j'ai dis des mots de travers, qui évidemment ont transcendé ma pensée et qui était rude et pas mérité. Juste c'était déjà trop pour moi à cette soirée. J'en avait trop su, trop lu et un peu bu. J'ai mal agis car si à la base je voulais vraiment discuter sereinement, je me suis juste sentie attaqué et j'ai eu un mauvais réflexe.
Aujourd'hui, c'est avec un gros poids sur le cœur, un besoin d'être ailleurs et loin de tout ça, beaucoup de tristesse et aussi un peu de rancœur que j'écris.
J'écris assez librement ici car je pense avoir le droit de parler pour moi surtout quand j'ai le cœur aussi lourd et difficile à supporter. Surtout aussi après avoir séparé nos blog pour avoir le droit chacun d'y écrire l'esprit plus léger. Ça m'aide.
Mais je me permet tout de même d'écrire ces dernières lignes pour cette personne au cas où, car si je sais qu'elle n'est plus abonné, elle pourrait quand même peut être lire ça un jour. Alors si elle est dans le coin je souhaite simplement te dire quelques mots.
"Sache que j'aurais aimé qu'on puisse en parler, régler ça en communiquant l'un avec l'autre, qu'on puisse réellement poser les bases d'une relation plus saine pour nous deux car aujourd'hui elle m'a bouffé autant que toi je t'assure. Par ailleurs je m'excuse de ce que je t'ai fais enduré, je m'en veux terriblement.
Je pense aussi que j'ai besoin d'un temps un peu plus loin de toi mais si on devait se recroiser (en soirée par exemple) alors je serai simplement courtois et je te laisserai tranquille pour que tu te rapproches de ta liberté et des gens dont tu as envie.
Sache enfin que ça me fend le cœur tout ça, que je m'en veux avant toute chose, mais je n'ai pas le droit de te mettre dans ces états. J'espère que tu m'en pardonnera un jour même si il est lointain quand ça ira mieux notamment pour moi."
Maintenant que c'est dit, il me reste plus qu'à me poser et à avancer de mon côté.
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ondessiderales · 3 months
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L'appel à l'aide du clown triste
« Cette histoire raconte qu'un cirque ambulant au Danemark a pris feu. Le metteur en scène a alors envoyé le clown, déjà préparé pour le spectacle, dans le village voisin pour obtenir de l'aide, d'autant plus que le feu risquait de se propager au village à travers les champs secs et moissonnés. Le clown s'est précipité dans le village et a demandé aux habitants de venir au plus vite au cirque en feu et d'aider à l'éteindre. Mais les villageois pensaient que les cris du clown n'étaient qu'un excellent stratagème publicitaire pour attirer le plus de monde possible au spectacle ; ils ont applaudi et ri jusqu'à pleurer. Le clown avait plus envie de pleurer que de rire ; Il essayait en vain d'implorer les gens, de leur faire comprendre que ce n'était ni un faux-semblant, ni une ruse, que c'était extrêmement grave, que c'était vraiment brûlant. Ses supplications n'ont fait qu'augmenter les rires, les gens pensaient qu'il jouait parfaitement son rôle - jusqu'à ce que finalement le feu se soit propagé au village et que toute aide arrive trop tard, de sorte que le village et le cirque brûlent dans une égale mesure. » (Kierkegaard)
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« Pierrot est un personnage type de la pantomime et de la commedia dell'arte dont les origines remontent à la fin du XVIIe siècle au Théâtre italien de Paris.
Au théâtre et dans la culture populaire contemporaine, le personnage de Pierrot est celui d'un clown triste épris de Colombine qui lui préfère Arlequin. Sans masque, le visage enfariné, il est vêtu de larges vêtements blancs à gros boutons. Il porte parfois une fraise et un chapeau, plus rarement un bonnet d'âne, mais depuis son interprétation par Jean-Gaspard Deburau, il est généralement coiffé d'une calotte noire. Pierrot est défini par sa naïveté : il est candide et badin mais digne de confiance. »
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« Le paradoxe du clown triste est l'association contradictoire, chez les interprètes, entre la comédie et les troubles mentaux tels que la dépression et l'anxiété. Pour les personnes concernées, le début de la vie est caractérisé par des sentiments de privation et d'isolement, où la comédie évolue comme un moyen de libérer la tension, éliminant les sentiments de rage physique réprimés par un exutoire verbal.
Une série d'expériences psychologiques publiées pour la première fois en 1981 par le psychologue Seymour Fisher a indiqué certains traits comportementaux exclusifs aux comédiens et non retrouvés chez les acteurs réguliers. Des travaux ultérieurs menés par Kaufman et Kozbelt ont réinterprété ces résultats, en faisant comprendre que si la comédie sert de mécanisme d'adaptation pour cacher un traumatisme, elle peut également motiver un comédien à utiliser l'humour comme moyen d'établir des relations et de se faire accepter.
Il a été démontré que l'humour se développe dès le plus jeune âge, favorisé par le comportement parental. La nature immature d'un parent peut conduire à imposer des responsabilités supplémentaires aux enfants, ce qui peut évoquer des problèmes d'estime de soi et un besoin d'acceptation. La recherche constante d'approbation peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que l'anxiété ou la dépression. Le rire peut évoluer comme un moyen d'auto-préservation, détachant l'individu de toute adversité rencontrée, permettant ainsi un contrôle perçu sur les situations inconfortables.
Le paradoxe du clown triste se caractérise par un tempérament cyclothymique, qui encourage la création d'un humour léger dans un cadre professionnel, malgré les troubles intérieurs. L'utilisation de l'humour comme forme d'automédication procure de courtes périodes de satisfaction, nécessitant à plusieurs reprises de faire face à des troubles intérieurs. Il existe une inquiétude constante parmi les comédiens : leur popularité pourrait disparaître demain et, par conséquent, ils pourraient être poussés à l'épuisement dans leur travail. »
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livresderomance · 1 year
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Adieu, mon mari tyrannique ! Chapitre 1 Divorcer | Tonye Stern
Le bruit sourd des papiers tombant sur une surface dure a résonné dans la pièce.
Un accord de divorce a été jeté devant Tessa Lopez.
« Ta cousine s'est réveillée, et je lui ai promis qu'elle serait ma seule épouse aussi longtemps qu'elle vivrait. Signe-le, Tessa, pour que nous puissions enfin mettre fin à ce mariage. »
L'expression de Tessa n'affichait pas le moindre signe de surprise. Elle savait déjà que ce serait le cas dès l'instant où elle avait appris que sa cousine s'était réveillée.
Elle a regardé l'homme et a demandé amèrement : « Tu ne me crois toujours pas, n'est-ce pas ? »
Samuel Pearson a ricané. « Pourquoi devrais-je croire une femme avide et vaniteuse comme toi ? Bon, je ne vais pas le répéter. Signe-le, et cette villa sera la tienne. Cela devrait être suffisant pour toi, n'est-ce pas ? Je suis déjà généreux. »
Tessa a souri d'un air moqueur.
Il croyait vraiment qu'il était généreux avec elle juste car il lui offrait une maison.
Elle a ramassé le document et l'a lu. Il avait déjà apposé sa signature.
Tessa sentait une boule dans la gorge et une intense envie de pleurer.
Cependant, elle s'est efforcée de se calmer.
Elle a tourné à nouveau le regard vers Samuel et lui a demandé : « Est-ce que mamie est d'accord avec ça ? »
« Tu ne peux pas toujours compter sur elle quand les chances sont contre toi. Elle ne va pas t'aider à chaque fois. » D'un ton froid, Samuel a ajouté : « Tu sais parfaitement pourquoi je me suis marié avec toi. Maintenant, arrête d'être avide, ça ne me fait que te détester encore plus. »
Tessa a roulé des yeux. « Tu me méprises déjà. Quelle différence cela fera-t-il si tu me détestes encore plus ? »
« Tessa ! », a crié Samuel avec impatience.
« D'accord, je vais signer », a dit Tessa en prenant le stylo.
Après le réveil de sa cousine, Tessa avait reçu un déluge de photos intimes de celle-là et de Samuel. Il était évident qu'ils s'aimaient, alors il n'y avait aucune raison pour que Tessa reste mariée avec lui.
À cette idée, elle a rayé la clause concernant la villa sur l'accord de divorce avant de le signer.
Ainsi, leur mariage de trois ans a pris fin.
Enfin, elle est redevenue libre.
Tessa a donné les papiers du divorce à Samuel et lui a dit : « Donne-moi une heure. Je partirai dès que j'aurai fini d'emballer mes affaires. »
Samuel a froncé les sourcils. En lui jetant un regard sévère, il a répondu : « Cette villa est la tienne. Tu n'es pas obligée de partir. »
« Je n'en ai pas besoin. Pour moi, tous les endroits qui sont marqués par ta présence… » Après un petit rire, elle a poursuivi : « Ils sont tous sales. »
« Tessa ! »
Ignorant l'accès de rage de Samuel, elle l'a poussé hors de la pièce, n'étant plus aussi docile qu'elle l'était auparavant.
Une heure plus tard, en descendant, Tessa s'est aperçue que Samuel n'était plus là. Elle a regardé la montre pour homme qu'elle tenait dans la main.
C'était un cadeau qu'elle avait prévu pour son prochain anniversaire. Mais pour l'instant, cela ne servait plus à rien puisqu'elle n'attendait plus rien de lui. En fait, le simple fait de regarder cette montre la rendait extrêmement triste.
Sans hésiter, elle a jeté la montre à un million de dollars dans la poubelle.
Elle a soupiré profondément, se lamentant que ces trois dernières années n'aient servi à rien.
Mais tout cela était terminé. Désormais, elle vivrait pour elle-même.
Tessa a pris un taxi pour se rendre dans sa résidence privée.
Elle avait acheté sa villa des années auparavant, mais elle n'y était jamais retournée car elle avait déménagé pour vivre avec Samuel.
Les domestiques se sont tous étonnés de la voir. Un instant plus tard, ils se tenaient debout en rang, leurs voix s'élevant pour former un chœur respectueux : « Bienvenue à la maison, Mme Pearson ! »
Posant les bagages, Tessa s'est affalée sur le canapé et s'est massé la partie au-dessus des sourcils. Elle a rectifié : « Je ne suis plus Mme Pearson. À partir de maintenant, appelez-moi Mme Lopez. »
Autrefois, elle s'était sentie fière d'être appelée Mme Pearson, mais à ce moment-là, elle trouvait ce titre ironique.
Malgré leur curiosité, les domestiques sont partis sans poser de questions.
Arrivée dans sa chambre, Tessa a appelé son assistante, Monica Herbert. « Salut, comment ça va ? »
« Tu m'appelles vraiment ? C'est nouveau », a dit Monica, l'étonnement se faisant sentir dans son ton. « Il s'est passé quelque chose ? »
« À partir de maintenant, je suis officiellement à nouveau célibataire. Dorénavant, je ne ferai rien d'autre que de me concentrer sur ma carrière. »
« Quoi ? C'est vrai ? », s'est exclamée Monica avec incrédulité.
« Oh, mon Dieu ! Ai-je entendu mal ? Tu étais si dévouée à ton mari ces trois dernières années que tu as même abandonné ta carrière pour devenir une femme au foyer à plein temps. Pourquoi vous êtes-vous séparés ? Tu ne me fais pas une blague, n'est-ce pas ? »
Monica était son assistante. Elle était l'une des rares personnes connaissant l'autre identité de Tessa.
À l'insu des autres, Tessa était une avocate de renom qui se faisait appeler Iris.
Et ce n'était pas une avocate ordinaire. En fait, la simple mention de son nom suffisait à effrayer de nombreux avocats.
« Est-ce que quelqu'un m'a cherchée récemment ? », a demandé Tessa à Monica qui ne s'était pas encore remise du choc. « Y a-t-il des affaires intéressantes ? »
Se souvenant d'un événement récent, Monica a soupiré. « Oui, il y en a une, et le client offre une récompense très élevée à quiconque peut l'aider à gagner l'affaire. Mais personne n'est assez courageux pour l'accepter. En plus, tu ne peux absolument pas le faire. »
« Donne-moi plus de détails. » Tessa s'est sentie intriguée en entendant les paroles de Monica.
Lire le livre complet ici.
Résumé
On ne sait jamais ce que nous avons possédé jusqu'à ce que nous le perdions.
C'était le cas pour Samuel qui méprisait sa femme tout au long de leur mariage.
Tessa donnait tout à Samuel. Mais que faisait-il? Il la traitait comme un chiffon inutile.
À ses yeux, elle était égoïste, dégoûtante et sans scrupules. Il voulait rester loin d'elle à tout moment. Il était heureux quand une chance de divorcer s'est présentée.
Cependant, son bonheur n'a pas duré. Il s'est bientôt rendu compte qu'il avait laissé partir un bijou d'une valeur inestimable. Mais avant qu'il puisse regretter, Tessa réussissait déjà très bien sa vie.
« Tessa, mon amour, je sais que j'ai été un imbécile, mais j'ai appris mes leçons. Donne-moi une autre chance », a supplié Samuel les yeux larmoyants.
« Ha-ha ! Très drôle, Samuel. N'as-tu pas toujours été répugné par moi ? Qu'est-ce qui a changé maintenant ? », a ricané Tessa en le regardant.
« J'ai compris mieux, mon amour. S'il te plaît, reprends-moi. Je ne m'arrêterai pas avant que tu acceptes. »
Avec les yeux qui tiraient des lasers, Tessa lui a crié dessus : « Sors de ma vue ! Je ne veux plus jamais te voir ! »
Lire le livre complet ici.
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albertinefloyd · 2 years
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Jeudi 5 janvier 2023.
Bordel.
Bordel que c'est dur de rester maîtresse de ses émotions. De ne pas se laisser submerger. De ne pas se mettre à hurler sur tout le monde et à frapper dans les murs.
Que c'est dur de ne pas extérioriser sa colère, que ce soit sur soi ou sur les autres.
S'il devait y avoir une compétition entre les meilleurs partenaires de vie, Athos serait à un niveau olympique. Vraiment.
Mais Athos est un homme. Blanc. Et riche (même s'il est né pauvre). Et par conséquent, Athos ne saura jamais ce que ça fait, le sexisme. Il ne connaîtra jamais cette violence. Cette profonde haine qu'on peut ressentir face au fait d'être condamnée à vivre toute sa vie en demi-citoyenne. Il n'aura jamais cette furieuse envie de pleurer devant cette injustice immuable. Il n'aura jamais l'envie de baisser les bras et d'en finir pour ne plus avoir à supporter l'humiliation constante qui est imposée aux femmes dans un monde conçu pour les hommes.
Il m'a fait un sale coup ce soir.
"Mais c'est pas le sujet là, on peut pas juste oublier ça deux secondes et profiter du moment ?"
Non, non, on ne peut pas. Et il ne réalise pas la violence du propos. Évidemment que j'aimerais pouvoir oublier deux secondes que je suis une femme et que je ne serai jamais aussi libre qu'un homme. Mais je ne peux pas. Alors que lui, à tout moment, il peut juste détourner le regard quand ça le fatigue. Bon sang que j'aimerais pouvoir faire la même chose. Bon sang que j'aimerais, le temps d'une soirée, pouvoir juste me défaire de cette rage, oublier que je ne connaîtrai jamais la fin de cette abomination. Mais je ne peux pas, car je ne suis pas un homme.
Et ce qu'Athos a fait, ce soir, c'est juste me balancer son privilège à la gueule.
Évidemment, Artyom s'est précipité pour prendre son parti. Les hommes font toujours ça. C'est systématique, la situation peut se reproduire 100 fois, 100 fois les hommes resteront soudés face aux femmes.
Qu'est ce qu'ils étaient en train de me dire, ces deux hommes qui se prétendent féministes ? Que je devais taire ma colère ? Ne pas l'exprimer ? Juste serrer les dents ? Et que, comme je ne l'avais pas fait, j'avais plombé la soirée ?
C'est un discours tellement, tellement ancré dans la société que je crois qu'ils ne se sont pas rendus compte de ce qu'ils disaient. Et nous y sommes toutes habituées.
Mais putain, l'entendre de l'homme que j'aime, ça m'a déchiré le coeur ce soir.
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risiblesamours · 2 years
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I’M BROKEN DO YOU HEAR ME
– FT YUNA                                                               ✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩
Là, accroupis contre ta voiture sur ce parking quasi vide tu te répètes que la vie est injuste. Que le destin aurait mieux fait de te choisir cette nuit-là. Woosung lui il était fort, aurait été capable de faire proprement son deuil avec le temps. Puis t’aurais certainement moins manqué lui, toi la mauvaise graine. Tes parents n’auraient plus à supporter les déboires d’un fils si peu attaché à la vie qu’il use de tous les moyens pour s’en détacher. Et Yuna elle, n’aurait pas été arraché à son âme-sœur. Et même si tu ne devrais pas penser à elle, pas après les misères qu’elle te fait subir par ses humeurs changeantes et ses caprices d’enfant t’as forcément une pensée pour l’héritière qui actuellement fait face à la pierre tombale de son frère.
Car c’est elle qui a le plus perdu dans cette histoire.
Et dans ta tête, se joue les images de l’enterrement. Le cri perçant qu’a fendu l’air lorsque doucement ils ont commencé à faire glisser le cercueil vers le fond de la cavité terreuse. Ce cri de détresse qu’a émeut les gens par centaine, fait pleurer Somi qui la tenait pour qu’elle ne s’effondre pas complètement. Tu te rappelles quand tu l’as croisé au cimetière il y a quelques mois ; pense à ce qu’elle t’a dit aujourd’hui. T’as pas le droit de te plaindre, pas le droit de dire que t’aurais aimé être à la place de son frère. Elle te l’interdit, tu lui manques de respect. Et pourtant ça ne t’empêche pas de te sentir toujours aussi mal, d’avoir sincèrement envie de rejoindre une bonne fois pour toute ton meilleur ami pour ne plus avoir à autant souffrir. T’en viens à espérer qu’un éclat de foudre s’abat sur toi, qu’une voiture ne t’ayant pas remarqué te roule dessus. N’importe quoi tant que ça éteint une bonne fois pour toute la peine qui étreint ton cœur morcelé depuis l’année dernière. Tu ne sens même plus la pluie Hyujin, n’entend rien autour de toi. Pas même le cliquetis de ses talons jusqu’à qu’elle s’approche de toi, se mettent à parler pour attirer son attention. Tu relèves alors à peine les yeux, l’écoute s’offusquer de revoir ce modèle de voiture après ce qu’il s’est passé.
- C’est l’assurance qui a remplacé la voiture avec le même model, c’est la première fois que je l’utilise… Première fois que je reconduis depuis l’accident aussi.
Que tu finis par lui répondre la voix rauque, l’air complètement démuni et dépassé. Si t’as décidé de conduire aujourd’hui et que tu te n’es pas privé d’utiliser cette voiture de malheur c’est par pure provocation. Par envie que le destin te rattrape et que t’en finisse avec la vie une bonne fois pour toute. Mais ce n’est pas encore ton heure apparemment, tu dois encore souffrir, payer pour ce que t’as fait. Tu te relèves mollement quand elle te tend la clé de la fameuse voiture, effleure ses doigts tièdes comparé aux tiens qui sont tout bonnement gelé pour les récupérer. Tu regardes un instant la clé posé dans le creux de ta paume et fini par la jeter au loin avec rage.
- T’aurais pas dû prendre la peine de la ramasser, j’veux plus la voir cette voiture de merde, elle sert à rien.
Mot insufflés avec peine, les yeux rougis et injecté de sang. T’es l’ombre de toi-même aujourd’hui Hyujin, aucune fierté, aucun sang-froid non plus. Tu te mets alors à fixer tes pieds trempés dans tes baskets en toile, un bref instant avant que tu lui dises :
- Tu devrais y aller Yuna, il gèle et il pleut comme jamais. C’est pas un temps à trainer dehors.
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lady-foxy · 2 years
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J'ai pas envie que TR se termine.
L'arc final dure depuis plus d'un an, il est temps de conclure mais j'ai pas envie pour la simple raison que je vais être vide et vidée pour plusieurs semaines voire mois.
Je pensais pas en commençant TR l'année passée que ça prendrait autant de place dans ma vie mais voilà où j'en suis aujourd'hui : j'attends chaque mardi avec impatience parce que c'est le jour du chapitre, j'en parle avec qui veut m'écouter, je me suis attachée profondément à chaque perso (surtout ceux qui sont encore en vie mdrrr quoique certains morts je les aime bcp aussi) et j'ai du mal à me dire que je vais devoir dire au revoir à cette histoire.
Ça a occupé un petit (grand?) pan de ma vie, surtout à un moment où j'en avais besoin. Depuis la fin d'Haikyuu, je me sentais aussi vide, triste et un peu perdue vu que je n'avais nulle part où envoyer toute mon énergie en trop. Mine de rien, ça fait un an que TR est entré dans ma vie, ce n'est pas rien un peu plus de 365 jours. Ça en fait des mardis à se demander comment Wakui peut nous détruire plus profondément que la dernière fois. C'est beaucoup de jours à théoriser sur ce qui ça se passer, de moments où la hype l'emporte sur l'inquiétude, de chapitres où les larmes coulent sans que j'explique vrmt pourquoi parfois. C'est un petit moment où j'ai eu le temps de voir les persos changer, grandir, sombrer, rire, pleurer de rage ou de désespoir; un florilège de moments qui les rend humains et attachants, malgré leurs gros défauts ou leurs décisions douteuses.
Il faut bien que ça se termine un jour. Ça ne peut pas continuer indéfiniment, toute histoire doit trouver sa fin. Mais je ne suis pas prête. Même si j'ai souvent soufflé et maudis Wakui pour tout ce qu'il nous faisait traverser et que j'ai demandé à ce qu'on nous abrège nos souffrances, je ne veux pas que l'histoire se termine.
On ne sait pas comment tout va prendre fin. Qui va rester en vie? Qui connaîtra le futur dont tout le monde rêve, un futur en paix où le Bonten, Mikey ou même n'importe qui ne menace pas tous les autres? Qui va laisser sa vie, son idéal ou autre chose en chemin? Qui n'aura pas la chance de vivre paisiblement et devra se contenter d'observer les autres vivre enfin l'existence qu'ils méritent? Qu'est ce que le sort (ou Wakui) réserve à ces anciens enfants, ces adolescents ou adultes qui sont unis par les liens d'un même clan?
C'est dur de dire au revoir à une oeuvre qui m'a tellement apporté, qui était là au bon moment et qui m'a accompagné (et continuera avec la sortie de l'anime) pour un long moment. Comment dit on adieu à une histoire riche et des personnages vrais, pleins de défauts mais aussi de qualités? Comment ne se sent on pas déchiré quand vient le temps de clore ce chapitre?
Je ne suis pas prête. Je ne le serais surement jamais. Mais il viendra un moment où il faudra accepter que TR se termine, d'une façon ou d'une autre.
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manounoucka · 3 years
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Incompris et seule dans mes pensées. Je suis énervée et triste à la fois. Quand un proche est touché par le cancer, tu te rends compte que le temps ne tient qu'à un fil. Tout ne dure que le temps d'une bouffée d'air. Quand ton avenir est flou, noyé dans les boues des regrets. 
J'ai envie de pleurer depuis des mois et je n'y arrive plus.
Peut être ai-je déjà trop pleuré il y a quelques années, Oui car il y a quelques années j'avais encore des émotions...de la rage, de la jalousie, de la tristesse, du bonheur, de la rancœur et beaucoup de peur.
Désormais je suis une coquille vide qui ne sait pas ce qu'elle veut appart s'isoler toujours plus et vivre en introspection totale depuis des mois. La vie à pour moi un goût amer, j'ai étais plus bas que terre et désormais plus forte que jamais, les pieds sur terre prête à affronter les gens, leurs mensonges, méchanceté et vices. J'en ai trop souffert auparavant des gens, des relations, de l'amour (si au moins c'était sa...), des "amitiés" toutes aussi fausses les unes que les autres. 
Je suis à un moment de ma vie ou je sais enfin qui je suis et malheureusement j'ai peur des gens, devenue timide et méfiante. J'ai tellement changé que pour moi la personne que j'étais avant n'était finalement pas moi. Je ressens de la honte et de la culpabilité de comment j'ai aussi pu me comporter avec certaines personnes qui ne merriter qu'amour et bienveillance a qui j'ai su donner que de l'oppression et de la mechanceté. Peu etre c'est ça mon avenir? Ne jamais retrouver une personne avec qui partager ma vie, peu être c'est ça ma vie et mon destin. Rester seule et apprécier la vie qu'à travers mes yeux. Mais c'est tellement vide de ne donner aucun amour à personne et de ne vouloir de personne d'autre que lui. Je me sens bien mais il me manque qu'une chose putain..... Et j'ai même pas envie de le dire, de l'écrire et de le penser. Bordel. Putain. Shit. QUAND VAIS JE TOURNER LA PAGE ET MÊME BRULER CE LIVRE.
J'aime un souvenir, j'ai garder que les points positif et j'arrive pas a me rappeler pourquoi j'étais si malheureuse quand il etait la à la fin. J'ai décider, choisi, imposer cette rupture en me détournant volontairement de lui et finalement 2 ans et demi après j'y pense toujours.
Mais comment c'est possible?
Et peu etre qu'il s'est passé tout sa pour qu'il trouve son bonheur et que je trouve finalement le mien.
Mais c'est tellement tellement tellement dur d'oublier quand on s'en veut d'avoir fait mal à la seule personne avec qui on avaient atteint les étoiles. IL AVAIT CE TRUC QUE LES AUTRES N'ONT JAMAIS EU. Cette alchimie, cette place d'ami, d'amour, d'amant, de pppppfffff et merde pourquoi j'écris sa! 
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Un soir sans !
Ce soir j’ai envie de pleurer de rage, beaucoup de choses sont confuses, ce que je ressens face à mon cancer, la secrétaire de la chir qui m’a appellé à plus de 19h30 et qui ne tient pas compte une seconde des rendez-vous externe que je peux avoir. Pas une seule fois elle m’a demandé si j’avais d’autres rendez-vous médicaux, et voilà ça coince pour le 3 mais j’ai tenu bon, c’est elle qui décale l’anesthésiste d’autant plus que moi j’ai reçu le RV pour le 7 décembre et pas le 3. Les récriminations que j’ai face à ce désastre d’anniversaire sur lequel je butte encore, le taxi qui ne rappelle pas alors qu’il devait appeler hier soir pour les RV et malgré mon appel de ce soir sur répondeur. La peur du Pet-Scan, et si on découvre autre chose ?
Ce soir c’est pas terrible.
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aleksiev-lyuben · 4 years
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[Nia] “Did you just wink at me ?” / “Is this blood ?” / “Put me down.”
“Did you just wink at me ?”
Lyuben reproduit le clignement pour lui donner confirmation. Il voit un rictus s’installer sur le visage sa fille. “C’est que ça allait bien avec mon histoire sur le camping?” Elle contient un rire en pressant ses lèvres ensemble. Le vampire, qui la trouve adorable, se félicite encore, comme il le fait au moins trois fois par jour, d’avoir offert au monde cette petite merveille qu’il pouvait embêter avec ses blagues de papa. Il se sent comblé de la voir sourire. Aujourd'hui est un bon jour pour eux. Il doit quand même à nouveau tourner la tête vers la route, parce que ce ne serait pas malin de la tuer dans un accident juste pour la regarder. “Mon clin d’œil avait l’air super cool que dans ma tête?” Il lui demande très sincèrement, arrachant finalement un rire à Nia qui ne se retient plus de pouffer d’une moquerie tendre. “C’était que dans ta tête, tatko. Ne me fais absolument jamais ça en dehors de cette voiture.” Lyuben prend une fausse mine vexée. Quoi que vexé, il l’est peut-être un peu de la place qu’il a dans la vie de Nia dès qu’ils quittent leur intimité, et plus particulièrement quand ils rejoignent le lycée. Il comprend cependant que c’est peut-être un peu compliqué d’avoir son père dans son groupe d’amis. Un père un peu gênant qui fait des clins d’œil inappropriés et raconte des blagues un peu nulles. La voiture rejoint finalement le parking, et les Aleksiev se saisissent respectivement de leurs sacs sur la banquette arrière. Nia ouvre la porte pour s’apprêter à sortir. “On se voit en cours de sport, Lyuben.” L’entente de son prénom dans la bouche de l’adolescente lui donne toujours la sensation d’être diminué. Comme si il recevait une de ses bonnes tapes sur la tête que lui mettait son papa à lui, ou comme si il avait l’impression de perdre une miette de son lien avec Nia à chaque fois. C’est pas spécialement facile d’abandonner le papa pour devenir le frère. Mais son prénom est ici utilisé comme une raillerie affectueuse, il tâche de ne pas s’en formaliser plus. “Trésor attends!” Lyuben l’appelle, toujours assis à sa place de conducteur alors que Nia commençait déjà à s’éloigner. Cette dernière se retourne, son visage questionnant ce que son père allait bien pouvoir rajouter. Et c’est là qu’il le refait: le clin d’œil gênant. “J’ai le droit. Je suis toujours dans la voiture!”
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“Is this blood ?” 
Nia pose cette question en connaissant hélas la réponse. Lyuben peut lire un mélange d’émotions sur le visage de sa fille: de l’incompréhension, de la peur, et sûrement du dégoût. Tandis que le vampire n’en trahit qu’une seule: la honte. “Qu’est-ce-que tu as fait, tatko?” Murmure Nia avec une déception qui briserait le cœur du bulgare en mille morceaux si seulement il pensait en avoir encore un. “Je sais pas.” Lyuben se replie sur lui-même dans le coin de la salle de bain où sa fille avait fait son entrée. Il a envie de pleurer, de s’arracher les yeux, de mourir à nouveau. Il essuie le sang sur ses mains et sur ses lèvres avec le rideau de douche, avant de le rabattre pour cacher le corps inerte de la jeune femme dans la baignoire. “Pourquoi tu as fait ça?”  Nia n’aurait jamais dû voir ça. Quel putain de père infâme d’infliger ça à une fille de seize ans. Bordel de merde. Iva aurait élevée Nia avec tellement plus de facilité, elle ne l’aurait jamais exposée à de tels traumatismes. Et si elle pouvait voir ça, elle serait complètement horrifiée… Et parlons-en justement. “Parce qu’elle ressemblait à ta mère.” Confesse Lyuben avec une répugnance encore plus palpable. Il sait qu’avec cet aveu, il laisse sa fille dans un flou peut-être plus grand que tout à l’heure. Qu’est-ce-qui faisait que la ressemblance d’une fille avec sa mère mettait son père dans cet état? Elle ne pourrait l’imaginer. Pas le comprendre. Lyuben finit par quitter péniblement le sol, mais son regard tente de ne pas croiser celui de sa fille. A la place, ses yeux se focalisent sur le miroir. Le rouge n’a jamais été aussi rouge et il ne s’est jamais senti si mauvais et déplorable que maintenant. Il n’y a pas énormément de solutions. “On va rejoindre Aidan. On va venir vivre près de chez lui.” Et cette fois-ci ce n’était pas une des simples lubies de Lyuben pendant une de ses crises. Cette fois-ci il sait ce qu’il dit, et il est sûr de prendre la bonne décision. De faire en sorte de protéger son bébé en leur offrant à tous les deux une surveillance supplémentaire. “Mais papa... et Dylan?” Ah. Oui. Merde. Qu’est-ce-qu’il allait pouvoir faire de ce crétin de petit-ami.
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“Put me down.”
Les poings de Nia cognent contre le dos de son père sans lui arracher de quelconque réaction. Ce dernier presse le pas vers la voiture, le regard brûlant de rage. Dans la tête du vampire fusent dix milliards de visions: et si il n’était pas arrivé à temps pour empêcher Nia de prendre la drogue? Et si ce garçon en avait profité pour la toucher? Et si il lui était arrivé quelque chose? Le monde que refait le vampire avec ces “si” le pousse à mettre inconsciemment plus de fermeté dans sa prise autour du genoux de sa progéniture. Et encore plus, jusqu’à en oublier la force qu’il possède. “Papa! Tu me fais mal!” L’adolescente pousse maintenant un cri qui fait prendre conscience à Lyuben de son geste. Ses doigts se décontractent autour des os de Nia. C’est une partie de sa rage qui s’envole dans l’élan de culpabilité qu’il ressent à l’égard de ce qu’il vient de faire, et il s’empresse de reposer la bulgare les pieds au sol. “Est-ce-que tu as la moindre idée du danger dans lequel tu aurais pu te mettre?” Le dealer articule avec une volonté de reprendre son autorité. “Je sais très bien ce que je fais! Et que tu essaies de m’en empêcher ça servira à rien!” L’adolescente force de nouveau la colère à prendre possession de son père. “Tu veux m’obliger à t’enfermer dans ta chambre? C’est ça que tu veux?” L’impertinence de Nia met moins de deux secondes à la faire rebondir: “Je trouverai toujours quelqu’un pour me sortir de là si tu le fais, arrête d’insister!” Et elle n’hésite pas à tourner les talons pour retourner vers le bar, tout comme le bulgare n’hésite à rattraper son bras pour l’arrêter. “C’est quoi le problème? J’ai manifesté de l’intérêt pour quelqu’un qui n’est pas toi ou Aidan et tu peux pas le supporter c’est ça?” Nia se met à rire, comme si son père faisait totalement fausse route, alors qu’il sait pertinemment qu’il vient de mettre le doigt sur quelque chose. “Oui... c’est ça. J’attends de voir si t’apprécieras Graham de la même manière quand t’auras réfléchi deux minutes à où j’ai pu me procurer la drogue.” Le vampire se fige, les yeux braqués dans les pupilles de Nia, à la recherche de la vérité. Est-ce-que...? Non... Celle-là, il l’avait pas vu venir.
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    Ahlala, qui n’a pas entendu parler de Nos étoiles contraires, qui n’a pas été bassiné en boucle par un ami qui avait adoré le film ? Eh bien moi, je me suis dit des années après que ça pouvait être sympa de le lire. Et je n’ai rien regretté.
    Par où commencer ? Peut-être certains d’entre vous ont échappé au flot incessant de louanges qu’a reçu cette histoire qui est avant tout un concentré de sarcasme et de poésie, c’est pourquoi je vais vous faire un petit résumé :
    Hazel Grace, 16 ans, est en train de mourir depuis 3 ans d’un cancer des poumons, et, comme elle le dit si bien, ça craint. Un jour, alors que sa mère la traîne au groupe de soutien pour jeunes cancéreux, dans “Le Coeur Littéral de Jésus”, elle a l’heureuse surprise d’y rencontrer un garçon affreusement séduisant, qui ne se gêne d’ailleurs  pas pour le rappeler à qui veut l’entendre. Et à partir de là, ça craint un tout petit peu moins.
    Ce livre aborde donc, comme vous l’avez sûrement deviné, un sujet des plus joyeux ! Mais il le fait avec un tel humour qu’à certains moments j’ai réussi à oublier que j’avais superbement envie de pleurer ! En effet, les personnages sont à mes yeux très bien foutus (je ne parle pas d’attributs physiques même si ils ont l’air vraiment pas dégueu), leur sarcasme, leur humour cinglant et leur répartie à toute épreuve en fait des ados certifiés ! Mais soyons honnêtes, j’ai rencontré peu d’ados aussi géniaux dans la vraie vie. Encore un effet secondaire de mourir, dirait Hazel. En soit, il ne se passe pas grand-chose, c’est surtout la magnifique rencontre de deux êtres qui semblent faits l’un pour l’autre, mais qui ont une poisse d’enfer. Cette histoire d’amour est une douce évidence qui prend son temps.
    Bien-sûr, c’est très bien écrit, moi qui aime la simple beauté des mots, j’ai été ravie ! Ce qu’il faut de littérature, de cynisme et d’humour ! On arrive vraiment à ressentir ce qu’Hazel nous raconte, et pourtant, on a beau être en train de chialer, on sait que ce que l’on ressent équivaut peut-être à un tout petit dixième de ce qu’elle ressent.
    Quand on fini ce bouquin, on a à la fois envie de hurler sa rage contre cet univers tout pourri, qui jette des gens dans les bras les uns des autres, pour ensuite mieux les en arracher, ce qu’il ne fait pas que dans les livres, mais on se dit aussi que la vie est belle, que ces histoires déchirantes valent la peine d’être vécues, et que la fin tragique des évènements leur ajoute de la valeur. Somme toute, vous vous retrouvez à chialer en pensant que vous aimez la vie. Et, honnêtement, l’histoire de ces deux-là est tellement tragique que vous ne pouvez que relativiser.
    C’est donc un livre que je vous conseille absolument, je l’ai lu en à peine deux jours et je ne pouvais pas décrocher !
    PS: L’auteur, John Green n’en était clairement pas à son coup d’essai, j’avais lu l’un de ses livres, Qui es-tu Alaska, quand j’étais au collège, et, même si j’avoue ne me rappeler de rien, si ce n’est du mot flamant-rose, je sais que c’était un bouquin génial que j’ai adoré, et que l’image de ce livre est toujours ma photo de profil sur google plus de 5 ans après, donc n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu !
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mmepastel · 4 years
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Je saute une étape mais franchement tout le monde s’en fout je pense vu que vous êtes 3,7 à me lire.
J’ai envie de parler ce soir de ce disque, paru en 2005, qui est le disque de BB que j’ai le plus écouté, je le connais par cœur. Ça me permet de prolonger le plaisir de réécouter ce disque crucial, de faire une écoute active.
Un album urbain, fait de pluie, de tristesse, de rage, et de maux d’amour banals complètement sublimés entre honnêteté totale et grandiloquence classieuse et innovante.
Je crois que j’ai été époustouflée par le premier morceau, aux antipodes de mes goûts habituels : c’est presque du rap (mais mou et lent, de rage froide, désabusée). Mais les paroles me bouleversent. Dans cette quête d’origine, j’entends la nostalgie de l’enfance, renforcée par les chœurs d’enfants qu’on entend à la fin du morceau et la cacophonie mélodieuse finale qui m’évoquent A day in the life des Beatles, signature d’un morceau dissonant et important, qui veut marquer l’auditeur, l’inclure dans un monde partagé et incompréhensible, peut-être dangeureux.
Le deuxième morceau entre plus clairement dans le vif du sujet, la rupture amoureuse : « j’ai mal au ventre » ou « mon heure a sonné », qui contrastent avec les ironiques « plaisir d’offrir » et autres poncifs, quand bien même sussurés par François Hardy.
La troisième est très rock, bourrée d’ironie et de guitares malades. « Sur la vitre la pluie fait des croix » ; le ton est donné . L’amoureux malheureux est montré sous toutes ses coutures dans sa souffrance, parce que sa « chair est tendre »/« ma chère et tendre » (jeu de mot/maux cruel).
La suivante se fait plaintive, masquant la séparation sous des apparences apaisées alors qu’elles sont amères. Toujours un sort aux paroles que l’on se dit sans les penser, pour sauver la face. Les cordes ajoutent à la mélancolie.
Morceau bravache qui me fait penser à Bashung, parfois même dans la diction du chant. Qui semble vomir sa colère tout azimuts, Au Ground Zéro Bar, pour une tristesse alcoolisée au ras des pâquerettes, pour tous les homo sapiens égarés.
On poursuit avec la victimisation avec un de mes morceaux préférés du disque. Piano sobre, gravité. Mademoiselle virevolte et continue de vivre et torture l’amoureux éconduit ou trahi. Et « dans (m)on dos coule le sang », le fameux « qui n’a plus d’ailes », en raison du désamour. La mélodie, le trombone (?), tout me ravage le cœur ; la douceur de la chanson et la violence des paroles m’émeut totalement.
Après c’est le tube, pas volé, qui ressemble à une plongée plus en profondeur dans les origines de la désillusion, encore à l’enfance, la déception annoncée de son existence pour sa mère... parce qu’il est garçon et brun... « Maman voici ces quelques fleurs pour faner dans ta chambre ». J’aime car il chante clairement mieux qu’avant, osant jouer du grain grave et presque rocailleux de sa voix. Il entre totalement dans le personnage de ce garçon mal aimé.
Ensuite, une petite échappée presque sautillante : « Cours ». On ne sait pas trop à qui s’adresse cette injection, peut-être à lui même... il est d’ailleurs essoufflé. Envie de fuite ? La basse, lourde, ancre le morceau dans un truc assez plaisant, avec les violons tout lisses, cinématographiques, qui allègent. C’est pop et désespéré, presque schizophrène. Une envie de tout effacer et de tout recommencer de zéro, de l’origine, ou même avant, mais la fuite tourne court, elle n’est qu’un fantasme.
Comme on était entré dans un album urbain avec le titre d’ouverture, on continue avec la ballade à la gloire d’un Paris menteur, image d’Epinal, dans laquelle on se sent si seul. C’est le morceau le plus gainsbourien, melodynelsonien, avec guitares claires, ritournelle douce-amère, chœur avec Chiara.
Sonorités électros, samples, morceau aride qui se déploie dans une ampleur plus mélodieuse. Mais ici, le désespoir frise la paranoïa. Il se sent suivi, comme un dans cauchemar avec la voix enfantine qui dit : « ferme ta gueule et passe à la caisse ».
Morceau grandiloquent, mais super assumé et super beau. Je l’adore, une de mes préférées : Me voilà bien. « Vu ce que ça coûte, je n’ai aucun bagage dans la soute », et voilà le désespoir qui s’auto proclame crânement, avec orchestration raffinée, qui rivalise avec des guitares agressives et dissonantes, finalement tenues en respect par le chœur d’enfants. (Les chœurs d’enfants ça me donne toujours envie de pleurer).
Puis le duo avec Françoise Hardy, figure bienveillante sur ce disque, comme une aînée qui offre une épaule consolante. Comme si son adieu chanté avec elle, avec distinction et douceur, était un jeu de rôles destiné à appréhender la vraie douleur. C’est en effet très joli et très élégant.
Ah, voilà une autre pépite, selon moi. C’est super dark. Électronique et froid au démarrage. Et la cause qui revient sans cesse « Tant le ciel était sombre » qui débute chaque phrase, le morceau enfle progressivement, ça sent la claustrophobie, l’étouffement, on veut de l’air, et le voilà, avec les chœurs d’enfants encore qui nous sauvent ici, comme une éclaircie dans la noirceur de l’horizon, même si ce n’est que fugitif. Une mini symphonie.
Le final, tout doux, ciselé ? Ballade à la guitare sèche, paroles modestes ? Non, le plus intéressant arrive, des sonorités mélancoliques, étranges, mélodieuses et froides à la fois pour un bilan sombre « rien de moi ne restera ». C’est très beau et musicalement c’est vraiment inventif, avec les claps presque « dance » qui semblent donc ironiques vu le propos.
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Adieu Les Cons streaming film français 2020 Complet VF
Film Streaming - https://adieu-les-cons.blogspot.com/
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Suze Trapet (Virginie Effira), au début de la quarantaine, apprend qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre. Son dernier désir: retrouver le fils dont elle a accouché sous X alors qu'elle avait à peine quinze ans. Une étrange combinaison de circonstances la met en contact avec un informaticien déprimé (Albert Dupontel) et avec un archiviste aveugle (Nicolas Marié). L'improbable trio, poursuivi par la police, parviendra-t-il à retrouver le fils de Suze? J'ai toujours adoré Albert Dupontel. Je me souviens de son premier film, "Bernie" en 1996 comme un OVNI dans le paysage cinématographique bien élevé de l'époque. Une énergie folle en émanait, un humour dévastateur, un regard volontairement provocateur sur les maux de nos sociétés. Cette marque a été retrouvée dans ses films suivants: "The Creator" en 1998, "Locked Out" en 2005, "Nine Month Farm" en 2009 avec Sandrine Kibertlain qui m'a fait hurler de rire. Dupontel a été consacré en 2017 avec l'adaptation de «Au revoir là-haut», le Goncourt de Pierre Lemaître. Le directeur avait de l'or dans sa main. Le film a été un énorme succès critique et public, remportant cinq Césars dont celui du meilleur réalisateur. Mais «Au revoir là-haut» est peut-être le moins dupontélien des films de Dupontel. Adieu les idiots lui ressemblent plus. Il retrouve l'énergie galopante de "Bernie" et sait nous raconter une histoire qui nous fait pleurer sans tomber dans la sentimentalité. Pourtant, cette histoire, à y regarder de plus près, n'a ni queue ni tête. Il est construit autour d'une accumulation de coïncidences, toutes aussi peu fiables les unes que les autres. Ces incohérences, cependant, n'enlèvent rien au plaisir que nous prenons à suivre les personnages. Il faut dire que le trio d'acteurs est incroyable. Virginie Effira n'a jamais été aussi jolie ni aussi émouvante. Albert Dupontel vous donnerait presque envie de déprimer et de commencer à coder. Quant à Nicolas Marié, il introduit avec son personnage aveugle clairvoyant, habillé comme le Joker de "Batman", la touche de folie qui achève de faire basculer le film en pure bande dessinée. Ajoutons des décors entièrement artificiels qui tournent le dos au naturalisme et donnent à "Adieu les Cons" un parfum de "Brésil", la référence revendiquée de Dupontel. Le cocktail est parfait. Avec un titre qui passe partout et qui renvoie le ballon au gré des humeurs, Dupontel intrigue forcément. Il double ainsi les enjeux d'une forte personnalité: l'acteur et le cinéaste s'en tiennent une fois de plus à la graisse des situations. Peu ou pas de détails pour détruire principalement l'ordre établi et les ramifications d'un nouveau monde. Les policiers le prennent pour leur rang, avant que la dématérialisation de notre société gérée à distance sur claviers et écrans, achève le combat sociétal afin de venir en aide à une femme gravement malade, qui peine à retrouver l'enfant abandonné à sa naissance, alors qu'elle n'avait que 15 ans. Dupontel élève ce postulat dramatique au rang d'une humanité fantaisiste qui résiste aux clichés des discours préfabriqués. La rage qu'il y met n'est que de l'amour. Vous devez encore le voir et l'entendre.
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floufleur · 4 years
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J’essaye du mieux que je peux de faire du bien autour de moi, tu sais faire du bien c’est réussir à trouver la force au fond de toi pour comprendre leurs maux et mettre les tiens de coter, tu sais c’est aussi les regarder dans les yeux quand ça va pas et leur dire que même si ça va pas, bah ça passe parce que aucun maux ne dure éternellement et que tu leur promet que personne n’est mort de ça, en fait, peut être que si mais toi tu vas pas mourir parce que bah t’as pas envie de mourir de ça, tu sais moi je veux pas mourir parce que jveux montrer et apprendre encore plein de choses, j’ai soif de vivre tu sais, tu sais pas.
Moi je sais, parce que jpeux pas vivre, et j’ai soif de courir et faire ce que je veux, j’ai l’impression que tout va mal mais en fait tout va bien parce que tout est relatif. Que mes maux ne sont pas les tiens et les tiens ne sont pas les miens, mais quand on était assis dehors et tu me regardais pleurer en te sentant impuissante, jpeux te dire que tu étais la plus utile du monde, parce que je n’ai pas besoin que tu me trouves des solutions parce que y’a pas de solution, j’ai juste besoin de sentir ta présence et ton soutient, pas plus, parce que plus, ça serait surhumain et nous ne sommes que des simples humains.
Et puis tu sais, être prétentieux ça marche bien aussi, moi je suis prétentieuse tu sais, parce que j’ai la prétention de penser que jpeux changer le monde, mais jsuis encore un peu bloquée, mais ça va venir, un jour jvais faire ce que j’ai envie, et là ça ira mieux, toi tu pourras voir l’évolution, parce que tu es là et que t’as pas prévu de partir, parce qu’on est ensemble, pas pour toujours parce que rien ne dure toujours mais on est encore là, ensemble.
 Je devrais écrire des mots d’amour à mes amies, plutôt qu’à mes amants, je commence seulement à réaliser certaines choses, je devrais leur écrire des poèmes à la Apollinaire pour leur dire à quel point ils peuvent être aimable, du verbe aimer, parce que je les aime. Tu sais ils sont tellement tout ce dont j’ai besoin, ils m’apportent stabilité, confiance, tendresse, joie, sourire et bien encore tu sais. Ils sont une source de bonheur constant, même quand ça va pas, même quand on va pas, même quand ils vont pas, on est ensemble.  
Les amants, eux, ne restent pas, et je ne comprends toujours pas pourquoi je suis bloquée avec eux, je devrais les oublier et ne plus les voir, ni leur parler, mais tu sais, on a tous nos faiblesses. On dit que ce sont les femmes qui font le plus grand mal mais moi ce sont mes messieurs qui m’ont poussé dans les enfers, j’ai mis du temps à en sortir et je n’en suis toujours pas sorti entièrement je crois, parce que parfois, je pense à Thomas, à Arno, à Guillaume et tous les autres, et je me dis que j’ai perdu beaucoup d’énergies, beaucoup d’énervement, de rage, de larmes, de tristesses.
J’ai voulu leur donner ma lumière mais c’était vain, parce que qu’on ne donne pas sa lumière à ses amants. C’est ma faute, c’est moi qui ne savais pas, mais personne ne m’avait dit, j’ai cru que je pourrais être ce que je suis avec eux aussi, que je n’aurai pas besoin de me cacher, de me « protéger » d’eux, je ne savais pas que des inconnus pouvaient être aussi violant, sur tous les plans d’ailleurs, tu sais, j’ai crié. Je ressens une certaine colère contre moi même quand je pense à tout ça. Je suis en colère contre moi parce que quand je pense à eux, je me dis qu’ils me manquent, enfin, qu’il me manque. Les autres n’ont pas au temps compté que lui et c’est tant mieux parce qu’un, c’est déjà beaucoup.
Vers la fin, il s’était surnommé, « Monsieur-Pipe-Violente » hahaha, ça m’avait fait sourire, aujourd’hui, y’a une forme de dégoût, il me dégoutte parce que maintenant, je suis plus aussi libre qu’avant, il a créé des blocages chez moi, je peux plus faire, être ce que j’aimais être sans que ça soit associé à des souvenirs négatifs, je ne veux pas me retrouver en pleure devant un autre homme parce que j’arrive plus à faire ce que j’aimerai faire, parce que c’est bloqué, BLOQUE.
T’imagine, juste imagine,
Je ne veux pas imaginer, mais
Je dois y penser, après tout, depuis lui, aucun homme ne m’a vraiment redonné envie, de manière durable, tu vois, genre tu vois, tu vois ?
Après lui, je n’ai pas revu d’autres hommes, quand je suis dans une nouvelle démarche avec un monsieur, j’ai tendance à faire en sorte que ça ne marche pas, soit je le saoule pour qu’il me dégage, ou alors, je le dégage avec une vieille excuse tout simplement.  Comme si je ne voulais pas être bien de nouveau, c’est peut-être de la peur.  Peur de quoi ? Parce que je sais qu’en soit il ne sera pas comme Thomas, parce que ce que j’ai vécu avec lui est simplement isolé, y’a aucune raison que ça se passe pareil, leur envie et mes envies ne seraient même plus les mêmes mais bloqué, je te dis.
Soit c’est un mécanisme d’autodéfense, soit l’envie d’être encore malheureuse, soit juste, je n’ai pas encore fait mon deuil de cette relation catastrophique. Comment on fait son deuil de « ça », comment on s’en remet, avec du temps je présume. J’en ai marre, d’attendre, d’être comme ça, il compte même plus, il existe plus, je lui ai fait ma lettre d’adieu, elle est dans mon carnet, noyer entre des milliers de mots qui parlent de lui, qui parlent de moi, de nous, de tous ce qui n’allaient pas, de tous ce qui avait de négatif, mauvais, toxique, triste, effrayant, misérable dans nous, surtout misérable. Quand il allait mal, il me disait qu’il était trop misérable pour qu’on se voit, c’était un miséreux et moi je devenais un peu plus comme lui, une miséreuse. Il allait profondément mal, le véritable mal, celui qui te rend vide de sentiment, celui qui t’enlève toutes saveurs, toute odeurs, à tout ce que tu pourrais entreprendre, qui te bloque dans tous, une mélancolie poussée à son extrême. Je crois que personne ne m’a au temps fais de la peine, j’ai pleuré pour sa peine, je la ressentais au plus profond de moi, tu sais la première image que j’ai eu de lui quand je l’ai vu, c’est un petit garçon triste qui pleure dans son lit la nuit, et le pire c’est que cette image était complètement vrai. Tu sais, la seule fois où il m’a fait l’amour, c’est le moment ou j’ai le plus ressentis sa tristesse, il cherchait désespérément le baume pour atténuer sa profonde tristesse, il s’agrippait à moi comme s’il allait mourir, comme si j’allais le sauver, comme si j’étais devenue sa poupée/bouée qui lui ferait du bien.
Quand j’y repense maintenant, je peux encore ressentir tous ça, et me dire qu’il était vraiment cassé et que je n’aurai rien pu faire. Je n’ai pas la force pour te sauver Thomas car il y a trop de choses qui n’allait pas entre nous, je ne veux pas être triste avec toi, je veux te tirer vers le haut, faire en sorte que ça aille mieux, mais moi-même, je suis encore bien fragile, je n’ai pas les épaules pour être avec toi.
Disons simplement, que je ne veux plus te voir, ni te recroiser, ni avoir affaire à toi sous n’importe quelle forme. Je souhaite de tout mon petit cœur qu’on ne se revoit jamais, et que cette histoire s’arrête ici, parce que deux ans c’est suffisant, j’ai eu assez de toi.
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wardaproject-blog · 5 years
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Marhaban - A day to arrive
Le bruit et la poussière, le béton, la fumée et le chaud. Tout est si grand et sale, abîmé. Tout crie et rampe, râle, fourmille. Des chats, et des chiens sur le béton souillé. Tout est si vivant, en mouvement. Merveilleuse cacophonie. Ca vie, ça parle, ça le fait savoir à forte voix, au coin dans le café de cette arrière cour en chantier, de ce carrefour improbable perdu au milieu des autres carrefours improbables de la ville. Des petits fanions bleus, un drapeau rouge blanc et noir flanqué d’un aigle, des lampadaires déjà allumés dans la rougeur du début de soirée. Assis seuls, par deux, en petits groupes, on regarde les voitures passer, on renifle avec habitude leur fumet gris et lourd de plomb brûlé, on sirote un thé à la menthe avec parfois, au centre de quelques hommes couronnés d’un petit bonnet de crochet, une chicha consumant de cônes semblables à de l’argile. De vieilles tables et des chaises de plastiques rouges réparties un peu partout dans l’espace. 
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Je suis arrivée ici il y a deux heures à peine, jetée dans la cohue, en transit comme un camion. Je ne suis plus là-bas et pas encore d’ici. Tout me trahis et je baisse les yeux, je cherche à me fondre dans la masse, dans les corps, dans les étoffes. Je suis repérable entre tous, heureuse élue désignée à attirer leurs regards et j’ai honte de ne pas faire partie des leurs, sans raison. Je mesure toute la démesure, la non-mesure, de ce que je suis et de ce que je vais faire. Je ne suis rien de plus qu’une nouvelle parmi les 25 millions. un corps en plus en mouvement dans cette fourmilière. Je voudrais crier de joie et d’impatience, et pleurer de rage et de tristesse, mon corps n’es pas, je ne suis pas, nous nous sommes perdus ensemble dans un entre-deux de cette chaleur qui nous colle à la peau. Nous flottons, je flotte, dans une sorte de temps ralenti je suis incertaine du comportement à adopter: écouter l’impérieuse envie de manger ou couler dans cette torpeur étrange qui plane autour de moi. Faire comme les gens, ressembler aux autres, les imiter, lorsqu’ils se lèveront pour manger je les suivrai, indécise, et tandis que je pense à ce potentiel repas une brise se lève. Je reçois une feuille verte et épaisse dans ma tasse de thé. Elle est pleine d’une poussière crayeuse, je ne veux plus boire mon thé et maintenant j’attends. Sûrement va-t-il se passer quelque chose qui me fera sortir de ma mollesse. 
Et voilà que je ris. Maintenant on me regarde en coin sur toute la terrasse, je rigole bien toute seule et je crois que pour la première fois je vais apprécier ma compagnie. On va être bonne copine elle et moi ces prochains temps. Bienvenue au Caire
(Appel à la prière #1 résonne)
CAIRO, 31.07, 6.30 pm
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