Tumgik
#une pensée pour toutes les choses qu'il ne fait pas à cause de son comportement
adam-brewer · 2 years
Note
Quel est ton plaisir coupable ?
Je suis pas quelqu'un qui culpabilise sur ses plaisirs... je me sens coupable quand je réalise que ça fait 4 heures que je joue du piano au lieu de faire mes devoirs, alors disons que ça peut fonctionner.
Tumblr media
7 notes · View notes
crazy-hanji · 12 days
Text
Lucifer Morningstar est un Hypersensible
Tumblr media
Dépressif , père absent mais pas que , beaucoup n'apprécie pas la personnalité de ce roi des enfers un peu atypique et enfantin beaucoup attendez autre chose de lui . Qu'un petit gars mignon pas du tout intimidant mais il est juste à l'image qu'on dépeint de lui avant sa chute .Un Chérubin ange a l'apparence enfantine ( oui d'après mes nombreuses recherches il n'est pas un archanges et pas un séraphin dans la bible ) , dans Hazbin hôtel débordant de créativité et de fantasie prête à être donné au monde . Point qu'on donnent aux Hypersensible venant balayer le fait qu'il pourrait être autiste comme dirait dans certaine théorie . Les autistesont un goût pour rester dans les régles et ne seront jamais créatif spontanément . Même si les hypersensibles et les autistes partagent de nombreux point commun comme avoir de forte émotions et une mauvaise gestion c'est bien pour cela que les hypersensible peuvent être vue a tords comme autiste vu leurs réaction . Sa passion des canards tournant à l'obsession peut être un TOC ( Le trouble obsessionnel-compulsif demeure souvent une énigme pour ceux qui n'en sont pas directement touchés. C'est un trouble anxieux qui se caractérise par des pensées intrusives et indésirables (obsessions) entraînant des comportements répétitifs et ritualisés (compulsions). En gros la fabrications de ses canards en plastique pouvant être une manifestation de sa dépression .... Dépression qui le force à se reclure chez lui voulant le moins contact possible due à son mal être .Les Hypersensible ont aussi cette volonté pas pour les même raison mais juste que les contacts les mettent mal à l'aise et épuise .... L'hypersensibilité peut être juste la cause qui la mené à la dépression par le rejet des autres anges ...Voir ses rêves s'envoler ainsi que ses croyance étant condamné à voir que le mauvais chez les humains comme le dit si bien sa fille dans l'introduction quand elle conte la légende de ses parents
Il est certes absent pendant une bonne partie de la vie de sa fille PAS par choix mais par fatalité .L'hypersensibilité quand tu es dans un cadre favorable peut être un don ou une malédiction un vrai démon si tu es pas dans un cadre favorable pour apprendre à la dompter ...Indomptée d'autre chose peut s'y mêler comme la dépression ...Donc selon moins Lucifer aurait au moins deux démons son Hypersensibilité et Dépression ... Son cerveau ne pouvant que resasser les choses en boucles et souvent le négatif l'entraîne dans cette spirale infernal le rendant incapable et faisant s'éloigner tout ceux qu'il aime .
Et en quoi il serait à l'image du Lucifer de la bible , lui aussi voulait notre bien .Nous aimant d'un amour débordant mais encore une fois jugé comme étant un individu dangereux avec ses idées pour l'équilibre il finit chassé . Sauf que le Lucifer biblique donna une autre réponse que la dépression .Mais la colère , une rage débordante
Que ce soit répondre par de la tristesse ou la colère c'est deux réponses que les Hypersensibilité peuvent donner tout cela à cause du même sentiments d'injustice que les deux ont ressentis
J'ai été moi même diagnostiqué Hypersensible ou j'ai appris à enchainer mon démon car je suis bien entourée mais il fut une époque ou j'étais partie sur le même chemin que notre Luci pour ça que je me sens proche de lui ( Pour exemple mon Toc serait de me mordre la main dès que j'ai une émotions peut importe la quelle qui risque de me submerger c'est un pour me calmer .Selon moi la fabrication de canard en plastique à pour but que Lucifer se calme et redescent émotionnellement )
Depressed, an absent father, but not just that—many don't appreciate the personality of this somewhat atypical and childish King of Hell. A lot of people expected something different from him. A cute little guy, not intimidating at all, he is simply a reflection of how he was portrayed before his fall. A cherub, an angel with a childlike appearance (yes, according to my many studies, he is not an archangel or a seraphim in the Bible), in Hazbin Hotel overflowing with creativity and fantasy, ready to be given to the world. Points that are attributed to hypersensitive people dismissing the notion that he could be autistic, as stated in some theories. Autistic people tend to stick to rules and are rarely spontaneously creative. Even though hypersensitive people and autistic individuals share many similarities, like experiencing strong emotions and having poor emotional regulation, hypersensitive individuals can often be wrongly perceived as autistic due to their reactions. His obsession with ducks could be a form of OCD (Obsessive-Compulsive Disorder). OCD is often a mystery to those not directly affected. It is an anxiety disorder characterized by intrusive, unwanted thoughts (obsessions) leading to repetitive, ritualized behaviors (compulsions). In short, the creation of his rubber ducks could be a manifestation of his depression… Depression that forces him to isolate himself, seeking minimal contact due to his inner suffering. Hypersensitive individuals also tend to avoid contact, not for the same reasons, but because interactions make them uncomfortable and drain them. Hypersensitivity could be the very cause that led to his depression, possibly stemming from rejection by other angels. Watching his dreams and beliefs crumble, doomed to see only the worst in humans, as his daughter says so well in the introduction when she recounts the legend of her parents.
He was certainly absent for much of his daughter's life, not by choice but by fate. Hypersensitivity, when nurtured in a supportive environment, can be a gift or a curse—a true demon if you are not in the right setting to learn how to tame it. Untamed, other issues can arise, such as depression. So, in my opinion, Lucifer has at least two demons: hypersensitivity and depression. His mind, constantly ruminating on things, often focusing on the negative, traps him in this infernal spiral, making him incapable and pushing away everyone he loves.
And how is he like the Lucifer of the Bible? He, too, wanted our well-being. He loved us with an overwhelming affection, but once again, judged as a dangerous individual due to his ideas about balance, he was cast out. Except the biblical Lucifer responded not with depression, but with anger, with overflowing rage.
Whether responding with sadness or anger, both are reactions that hypersensitive people can have, all due to the same sense of injustice that both have experienced.
I myself was diagnosed as Hypersensitive or I learned to chain my demon because I am well surrounded but there was a time when I went on the same path as our Luci because of that I feel close to him
(For example, my OCD would be to bite my hand as soon as I have an emotion, no matter what it is, which risks overwhelming me. It's to calm me down. According to me, the purpose of making a rubber duck is to make Lucifer calm down. and come down emotionally)
12 notes · View notes
claudehenrion · 1 year
Text
Du Pouvoir... ou de ses défaillances
  Le Pouvoir semble être une des ''denrées'' les plus impossibles à conserver en son état natif, tel qu'en lui-même. Il ne se passe pas un seul jour sans que l'un ou l'autre d'entre nous, habitants de ce monde en pleine folie, ne constate –et ne déplore-- la multiplication des mauvaises utilisations qui sont faites de toute parcelle d'autorité confiée –en toute naïveté-- à tel ou tel des récipiendaires de ce cadeau, béni pour lui, empoisonné pour ceux qui l'ont imprudemment délégué : le Pouvoir, dès lors qu'il est confié à qui que ce soit et pour quoi que ce soit, semble être l'une des choses les plus impossibles à conserver dans la situation initiale où un ancien détenteur l'avait ''délégué, '' en tout ou partie, à un délégataire (?) qui, l'histoire le démontre à satiété, ne savait trop quoi en faire... sinon en abuser ou le confisquer.
Il est un peu tard et hors saison pour se demander s'il en a toujours été ainsi : ce qui compte, pour nous, c'est que tout détenteur de la moindre portion de cette ''chose'' pourtant si importante pour tous et pour chacun, se montre indigne de la confiance spontanée qui lui a été ainsi confiée. Et sans doute est-ce là qu'il faut chercher une des causes de ce gouffre si souvent évoqué partout, entre des soi-disant ''élites'' qui, nous le constatons pour le regretter, ne sont pas dignes (en tout cas : pas à la hauteur !) des attentes et des espoirs qui ont été placés en eux …
On en 'est en arrivé au point où  parler de l'immensité du ''gap'' qui sépare les administrés de leurs tyrans relève presque du lieu commun, et ce à tous les échelons de la structure sociale... ou de ce qu'il en reste. L'exemple –à peine caricatural-- qui suit peut être lu, et appliqué à presque tous les échelons des détenteurs de la plus petite parcelle d'autorité réputée ''officielle'' : un individu brigue vos suffrages pour obtenir un poste ou une fonction élective dont il rêve... Il se met à votre place (dit-il !), vous comprend, et partage vos soucis . La preuve ? Il trouve qu'il y a trop d'insécurité, il veut diminuer la ponction fiscale, il veut rendre enfin ''la France aux français'', il va réintégrer de vrais programmes dans la scolarité, va être très vigilent sur tout ce qui touche aux libertés individuelles, il va se montrer moins tatillon que ses prédécesseurs, va être plus ''normal'' dans son comportement avec les automobilistes, en finir avec les outrances sociétales, rétablir l'orthographe, le calcul, la littérature et –c'est promis-juré-- un regard redevenu honnête sur l'histoire de France, ses grandes heures, son formidable passé... et que sais je, encore.
Et c'est là que votre destin bascule vers un ''grand n'importe quoi'' dont les limites sont in-évaluables : tout et n'importe quoi risque de vous dégringoler sur la cafetière dans n'importe quel ordre et quelle direction, et vers les plus imprévisibles des résultats, tant est riche et vaste la palette des ''dérapages'' possibles. Car aussitôt le résultat proclamé, le même individu, une fois élu, celui-là-même qui était jusque là humain en apparence, va basculer dans l'univers de folie des abus de pouvoir, des dérives de la pensée et de la recherche effrénée de contraintes toutes inutiles, toutes mortifères, toutes absurdes … et toutes terriblement contraignantes !
Le nombre et la variété de ces ''dérapages'' est si énorme qu 'on se demande où ils vont chercher autant de mauvaises idées, toutes plus idiotes les unes que les autres. Votre ''ex-candidat'' tellement rempli de bonnes idées et prolixe en belles promesses, va tout-à-coup se transformer un tyran obsessionnel, et se mettre à employer un jargon dénué de tout sens et de toute raison, où vous allez avoir le désagrément de retrouver toutes les notions absurdes, susceptibles de faire le bonheur des gens contre leur gré : contraintes, obligations contre nature, ''défense de'' et interdictions injustifiables... Effaré, ''KO debout'', vous allez entendre cet individu qui vous paraissait normal se saouler de mots vides de sens , mais empruntés au jargon le plus éculé de ces idéologies da la gauche-magistère qui ont, tous sans exception, la particularité de n'avoir jamais fonctionné, en aucun lieu, en aucun temps, en aucune circonstance... mais que notre caste d'intellectuels encartés persistent à nous imposer comme étant les seuls souhaitables.
Alors,  votre ex-gentil va se transformer en machine à répéter les mêmes contre-vérités, mélange aberrant de climat mal analysé, de météo incomprise, de CO et de CO² mélangés avec ''El Niño'' et le Gulf-Stream comme seul le Giec est capable de le faire, d'incompréhension profonde de toute approche scientifique, de confusion entre les faits et les croyances, dans un discours abscons (je dis ''abs'' uniquement pour être poli !) où il est question de répression routière accrue, de pistes cyclables sans cyclistes, de voies rétrécies parsemées d'obstacles cachés et de radars vicieux, d'amendes sans raison, de ronds-points en série, de ZFE, ou  d'immigration devenant souhaitable (mais oui... Ils vont jusque là, ces idiots !), de stationnement interdit (''pour faciliter le commence’’ !), d'énergie et de décroissance, de lois sociétales plus perverses les unes que les autres  de racisme à tous les étages (succès garanti auprès des cons !), de la culpabilité exclusive de la race blanche (ou des seuls catholiques : ça marche aussi !) dans les malheurs du monde et la montée des températures. Reste :  l'augmentation de la ponction fiscale sur ''les riches''... (NDLR : une fois tout ce qui compte abandonné à Ursula Von der truc, il ne reste plus que le ''sociétal'' (sic !) pour exercer une autorité de carnaval !),
Le but poursuivi par toute caste dirigeante semble être l'acceptation por tous de l'obligation de soumission, fût elle douloureuse, liberticide et fort coûteuse, à cette nouvelle hydre qu'est ''l'administration'', au détriment du bonheur des pauvres gens qui persistent (en nombre réduits , on comprend pourquoi !) à croire au baratin de gens qui se fichent pas mal de leur état de satisfaction des services rendus (ou pas rendus... ou si mal rendus !). Mais que je sache, personne à ce jour ne s'est jamais intéressé aux raisons de cette dérive persistante qui transforme (ou déforme) tout Pouvoir institutionnel en son contraire insupportable... le comble el la matière étant constatable –avec regrets, mais il est trop tard !) à rechercher du côté de l'Europe-institution qui ne sait recommander que l'exact opposé à tout ce qu'il faudrait. Mais ceci est un autre sujet d'étonnement qui sortirait du cadre de cet ‘’éditorial’....
H-Cl.
3 notes · View notes
danganronpa-21 · 1 year
Note
Pourrais-tu nous lister tes cinq ships préférés de Danganronpa ?
Certainement! Et merci pour le question. Désolé s'il y a des fautes ici et là.
… Et désolé pour les réponses qui sont peut-être un peu typiques, mdr ! :P
1. Naegiri
Il n'y avait aucune autre réponse possible. Depuis ma jeunesse, j'ai bien aimé le cliché où une personne optimiste et gentille se tombe amoureux d;un personne qui est sérieuse et las du monde. Et alors, quand j'ai trouvé Naegiri, c'était décidé. J'aime leur développement comme amis, particulièrement avec le fait que Kyoko est si bien écrit. Elle ne perde pas son indépendence, et son comportement ne change pas complètement parce que Makoto est là. Son amour ajoute à son personnage au lieu de prendre quelque chose, et ceci n'est pas toujours garantis avec l'écriture des ships m/f. J'aime qu'elle reste réservé, mais a plus d'un sens de soi-même à cause de leur relation aussi. La relation est aussi bien pour Makoto, car Kyoko ne pense pas qu'il soit ennuyant comme les autres. Elle est la première personne qui reconnaît sa valeur comme individu, et ça c'est important pour lui. Pour moi, c'est tellement important d'avoir les ships où c'est 50/50, et selon moi, Naegiri fait ceci facilement.
2. Sondam
Tout le monde aime les nerds en amour, et moi je ne suis pas une exception. Ces deux sont tellement mignons, avec leur amour partagé des animaux et l'occulte. Sonia est vraiment ouvert avec son affection pour toute la vie, et donc je pense qu'elle va traiter Gundham avec le même amour. Gundham, de l'autre côté, est tellement doux et pensif avec les êtres qui le comprennent — ses animaux, sa mère — et, après un peu de temps, Sonia. Même avant la Tragédie, les deux ont été les amis, donc je pense que rien peut séparer ces deux fanatiques amoureuses. Adorable!
3. Kuzupeko
Je sais que ceci est un peu controverse selon quelques personnes, car ils étaient élevés ensemble, mais Peko n'est pas comme sa soeur. Elle a été son utile, et oui ceci c'est un problème pour la relation, mais c'est important que Fuyuhiko n'a jamais pensé de Peko comme ça. Comme chacun des personnages en Danganronpa, Peko a besoin de la thérapie. Mais en misant cela à part, je pense qu'il y a beaucoup qui est intéressant à propos du ship. C'est clair que Fuyuhiko aime Peko beaucoup, il veut savoir ce qu'elle sait sur plusieurs sujets, il veut prendre soin d'elle, et il veut qu'elle pense d'elle-même comme plus d'une personne. Sur le côté de Peko, on peut voir qu'elle a plusieurs bonnes souvenirs avec Fuyuhiko, et sa vie est vraiment importante pour elle, non-seulement d'un point de vue d'utile, mais comme personne. C'est vrai qu'ils ont beaucoup d'un chemin à traverse ensemble, mais je pense que quand c'est le temps, ils pourraient avoir une relation tellement forte.
4. Saimatsu
Cette ship me fait toujours penser à propos de mon petit ami, alors il y a un peu de biais ici. Nous sommes un peu comme Shuichi et Kaede en comportement. J'aime la juxtaposition entre optimiste et pessimiste dans leur relation, et que chacun ajoute à l'autre. Même si Kaede est plus confiant que Shuichi, elle a aussi des problèmes avec l'estime de soi, mais Shuichi est toujours prêt à dire à Kaede sa vraie valeur. Kaede est aussi toujours en train d'encourager Shuichi à aller plus loin et faire ce qu'il a pensé impossible. J'ai vu quelques personnes qui disent que Saimatsu met toute la pression sur Kaede, mais comme une Kaede moi-même, je pourrais dire que ceci n'est pas vrai du tout. D'avoir quelqu'un qui vous aimez avec tout le coeur et qui vous encouragez n'importe quoi, c'est toujours un travail à deux.
5. Nanamiki
Celle-ci est probablement le moins typique, mais c'est vraiment mignon. Chiaki est la première personne qui a vraiment pris le temps d'être gentille à Mikan. Elle a invité Mikan à jouer des jeux vidéos avec elle, et elle n'a jamais traite Mikan comme une nuisance. La manière douce de Chiaki pourrait rassurer Mikan, et avec un peu de temps, je peux voir Mikan en faisant plusieurs choses gentilles pour Chiaki comme une vraie amie. Si reconnaissant d'être traite avec la gentillesse, Mikan peut transformer à une meilleur personne, et aider Chiaki à devenir plus la personne qu'elle voulait être aussi. Avant la renaissance récente de Danganronpa, je sais que c'était considéré plus d'un rarepair... mais c'est mignon, qu'est-ce que je peux dire? J'aimerais en voir plus de contenu et voir où les deux pourraient aller ensemble.
3 notes · View notes
christophe76460 · 1 month
Text
Tumblr media
D’où viens-tu et où vas-tu ?
« D’où viens-tu et où vas-tu ? » Genèse 16. 8
FAISONS LE POINT
On croyait construire un monde stable, juste et bien ordonné. Alors pourquoi, à l'entrée du troisième millénaire, est-il agité comme la mer avant la tempête ? Pourquoi rencontre-t-on plus d'angoissés que de satisfaits ? Pourquoi sont-ils si nombreux à dire que la vie n'a pas de sens ?
Jadis l'optimisme était la règle. Mais tout a basculé ; les espoirs se sont éloignés.
Des progrès ? Oui, il y en a eu de très beaux. Mais ils ne débarrassent pas la société de ses lèpres : disparités sociales, solitude, chômage, refus des notions morales, drogue, assauts répétés contre l'institution familiale, violence, mépris de la vie, terrorisme et autres sujets d'inquiétude. Ces maux font de la vie une jungle où chacun doit s'imposer à l'autre, ou subir sa domination. Les anciens repères se perdent. Un philosophe voit dans cet état "l'absurdisme du monde".
On cherche des solutions ; on cherche dans l'homme. On le prétend naturellement bon, plein de ressources. On fait des plans pour une nouvelle société, un nouvel âge, un ordre mondial, de meilleurs moyens de communication, une religion universelle ; on attend un vrai leader.
Peut-être deviendrions-nous meilleurs si nous avions un bon modèle ? Il suffirait de l'imiter ; un homme bon, juste, fidèle un homme qui cherche l'avantage des autres et le bien de tous.
UN MODÈLE ?
Mais ce modèle, il a déjà vécu parmi nous ! C'est Jésus Christ. Son existence est prouvée historiquement par plusieurs hommes de son temps. On lui reconnaît une vie exemplaire.
Nous, nous avons tous des points faibles, nous nous permettons plus d'un écart. Jésus, « le saint et le juste » Actes 3. 14, n'avait pas de point faible, tout était parfait en lui : « Il fait toutes choses bien. » Marc 7. 37 Et il dénonçait vigoureusement le mal.
Égoïstes de nature, nous pensons d'abord à nous-mêmes, et nous nous faisons valoir devant les autres. La toute première pensée de Jésus était de faire la volonté de son Père : « Moi, je fais toujours les choses qui lui plaisent. » Jean 8. 29 Et il faisait du bien à tous ; il apportait consolations et secours aux malheureux. Sa fermeté s'accompagnait d'une admirable humilité. – « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. » Marc 10. 45 « Il s'est abaissé lui-même. » Philippiens 2. 8
Nous subissons des influences, nous acceptons des compromis, nous tolérons des recoins obscurs dans notre cœur. Sa vie et ses paroles sont droites et claires. « - Toi, qui es-tu ? Absolument ce qu'aussi je vous dis. » Jean 8. 25
Notre patience et notre bonté sont bien limitées. Jamais personne n'a montré patience et amour comme lui : « Jésus vit une grande foule, et II fut ému de compassion envers eux. » Matthieu 14. 14
LE VRAI PROBLÈME
Ce modèle, nous l'avons depuis vingt siècles ! Pourquoi, sauf de magnifiques exceptions, ne l'avons-nous pas davantage imité ? Pourquoi l'humanité n'est-elle pas devenue meilleure ?
Chercher à devenir meilleur en corrigeant le comportement, c'est négliger le vrai problème ; c'est vouloir guérir un malade des effets de son mal sans traiter la cause ? Bien sûr, il y a un problème de comportement et il faut aussi le résoudre. Mais ce n'est pas par là qu'il faut commencer.
Quelle est la cause de nos comportements ? Pourquoi ne sont-ils pas transformés par les philosophies, les "spiritualités", la religion formaliste, ou par l'imitation d'un modèle ?
Pourquoi ? Oh, il nous est difficile d'accepter l'explication, si contraire à nos opinions ! Mais il est salutaire de laisser la Bible nous convaincre :
qu' « en moi, c'est-à-dire en ma chair, il n'habite point de bien. » Romains 7. 18
que « du dedans, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées... les méchancetés... l'orgueil... » Marc 7. 21
qu' « il n'y a pas... d'arbre mauvais qui produise de bon fruit. » Luc 6. 43
La vraie cause, c'est notre nature morale. Voilà ce que Dieu démasque en nous ! Une nature incapable d'imiter le modèle laissé par Jésus Christ ; une nature captive de la loi du péché, impuissante à se transformer elle-même, même chez le meilleur d'entre nous.
« Le léopard peut-il changer ses taches ? Alors aussi vous pourrez faire le bien. » Jérémie 13. 23
Dieu ne peut pas nous recevoir dans cette nature, portant ces fruits (nos péchés, nos fautes) ; le sort des pécheurs, c'est l'enfer ! Peut-on plaisanter sur un pareil sujet, et dire : « Je n'en ai rien à faire ? » Oh non! Car « chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. » Romains 14. 12
D'ABORD UN SAUVEUR
Oui, Dieu condamne le péché ; mais il aime le pécheur infiniment. Il sait que nous ne pouvons pas suivre un modèle. Aussi il nous fait un don : il nous donne un Sauveur qui nous délivre :
« DIEU A TANT AIMÉ LE MONDE QU'IL A DONNÉ SON FILS UNIQUE. » Jean 3. 16
« Son Fils unique », une personne divine, infiniment glorieuse, le « Fils de son amour », avec qui il demeure éternellement dans une relation d'amour sans limite.
Le Fils est venu parmi les hommes, vivre comme un homme, lui qui est Dieu : pour faire du bien à tous, pour consoler, enseigner ; pour donner l'exemple d'une humanité parfaite.
Voilà le Sauveur,
Dieu et homme, absolument.
Il est venu non seulement pour vivre, mais aussi pour donner sa vie. Dieu l'a considéré comme portant la culpabilité de toute notre misère et de nos péchés. Le châtiment de Dieu qui devait s'abattre sur les hommes, c'est lui qui l'a subi, sur la croix, dans les terribles souffrances de l'expiation : « Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5. 8
Voilà l'œuvre du Sauveur ;
elle est complète. Seule elle peut régler le problème de fond.
« Christ est mort pour nos péchés. » « Jésus Christ… nous a lavés de nos péchés dans son sang. » 1 Corinthiens 15. 3
« Dieu a donné son Fils unique afin que QUICONQUE CROIT EN LUI ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » Jean 3. 16
TOUS les hommes peuvent bénéficier du salut de Dieu. En bénéficie réellement QUICONQUE CROIT EN JÉSUS CHRIST. Nul autre !
Et le modèle ? II ne peut pas changer un monde qui rejette le Sauveur. Le modèle est pour le vrai croyant. Il « doit lui-même aussi marcher comme lui (Christ) a marché. » 1 Jean 2. 6
« Christ... un modèle, afin que vous suiviez ses traces. » 1 Pierre 2. 21
0 notes
manue-ringo · 4 months
Text
Chapitre 120 : La mise en garde de Skinner
Tumblr media
Le silence dans le bureau de Skinner était presque oppressant alors que Mulder et Parker entraient, leurs regards furtifs se croisant brièvement avant de fixer leur attention sur leur supérieur. Une tension palpable flottait entre eux, non seulement en raison de la situation, mais aussi à cause de l'intimité complexe qu'ils partageaient depuis un certain temps. Skinner, assis derrière son bureau, les observait avec insistance, un courrier ouvert devant lui, ses traits figés.
Asseyez-vous, dit-il d’une voix calme, mais ferme. Il attendit qu’ils prennent place avant de continuer.
Mulder et Parker échangèrent un regard complice avant de s'exécuter. Cette simple interaction n'échappa pas à Skinner, qui les avait déjà vus fonctionner ensemble dans des situations tendues, mais cette fois-ci, il percevait quelque chose de plus. Quelque chose de non-dit.
Votre comportement d’aujourd’hui a été… Problématique.
Mulder, toujours prêt à défendre leur position, prit une profonde inspiration, mais avant même de parler, Parker croisa les bras, ses yeux pétillant d’une provocation à peine dissimulée, presque amusée par la situation.
Nous avons toujours…
Je sais ce que vous allez dire, Mulder, l’interrompit Skinner, levant une main pour stopper toute justification. Et je comprends pourquoi. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de telles attitudes face aux auditeurs. Ils ont le pouvoir de rendre nos vies très difficiles.
Parker, son attitude toujours défiant, leva un sourcil et lança avec un ton mêlant nonchalance et défi :
Ah oui vraiment ? Alors, que va-t-il se passer ? Allons-nous être suspendus ? Réaffectés ? Personnellement, ça m’est égal.
Mulder la regarda du coin de l'œil, une lueur d'amusement et de respect traversant son regard. C’était typique de Parker de défier l’autorité, et il ne pouvait s’empêcher d’admirer son courage, même dans ces moments où il savait qu’elle allait trop loin. Skinner, quant à lui, ne perdit pas son calme et se pencha légèrement en avant, joignant ses mains sur le bureau.
Non, rien de tout cela. Mais je veux que vous compreniez la gravité de la situation. Nous sommes sous un microscope. Chaque action, chaque dépense, chaque décision que nous prenons est examinée.
Merci pour cette précision, monsieur, nous l’avions constaté à nos dépens, ajouta Parker avec un air désabusé qui fit naître un sourire en coin sur le visage de Mulder. Même dans les situations tendues, elle trouvait toujours un moyen de le déstabiliser par sa franchise.
Mulder allait ajouter quelque chose pour atténuer l’ambiance, mais Skinner, apparemment déterminé à garder le contrôle de la conversation, reprit aussitôt :
Navré de vous couper, agent Mulder, mais j’aurais une question officieuse pour l’agent Parker. Pouvez-vous m’expliquer ceci ? Demanda Skinner en se saisissant du courrier habilement posé sur son bureau.
C’est simple, je demande ma démission. Je crois en avoir assez vu comme ça. Je n’ai clairement plus ma place ici. Répondit Parker avec une franchise brute, son regard défiant et empreint de rancœur. La tension dans la pièce monta d'un cran, mais cette fois, Mulder sentit une forme de panique poindre en lui. L’idée de voir Parker partir le troublait plus qu’il n’était prêt à l’admettre.
Skinner la regarda, visiblement touché par la détresse qu'elle dissimulait sous son ton acerbe. Il choisit ses mots avec précaution, cherchant à ne pas envenimer la situation :
Je ne peux que vous encourager à suivre votre instinct et si telle est votre décision, alors faites ce que vous avez à faire, Parker. Vous avez enduré bien trop d’épreuves qui ont failli vous coûter la vie. Je pense que vous faites le bon choix. Il est grand temps pour vous de reprendre votre vie. Vous avez fait de votre mieux et je vous en suis redevable.
Parker hocha la tête, son regard soudainement perdu dans ses pensées. Un silence s'installa de nouveau, mais cette fois, il était empreint de mélancolie. Mulder, de son côté, resta silencieux, le regard fixé sur elle. Un flot d’émotions contradictoires l'envahissait : de la colère contre son impulsivité, du respect pour sa détermination, mais surtout, une profonde inquiétude à l'idée de la perdre, sur le plan professionnel et peut-être personnel.
Skinner, qui n'était pas dupe, se tourna vers Mulder, l'interrogeant du regard :
Tout va bien agent Mulder ? Quelque chose semble vous tourmenter.
Mulder redressa les épaules, mais il évita le regard de Parker, sentant l'intensité de la situation peser sur lui.
Ce n'est rien monsieur. Dit-il d'une voix plus rauque qu'il ne l'aurait voulu.
Skinner n’insista pas et leur donna congé.
À peine avaient-ils franchi le seuil du bureau de Skinner, que Scully s’empressa de les rejoindre, l’air préoccupé.
Ça n'a pas été trop long. Est-ce que tout va bien ? Comment ça s'est passé ?
Il nous a simplement mis en garde, c'est tout. Skinner est de notre côté, c'est l’essentiel. Dit Mulder tentant de dédramatiser la situation pour rassurer son amie.
Pour l'instant. Soupira Scully. Je regrette que les choses aient pris une telle ampleur. Si nous ne pouvons même plus avoir confiance en ceux pour qui nous luttons, alors tout cela perd son sens. C’est une trahison abominable envers notre nation. Ajouta-t-elle avec une amertume palpable.
À qui le dis-tu Dana. Je vous souhaite à tous les deux beaucoup de courage. Lança Parker avec une lassitude évidente avant de s’éloigner, mais Mulder, sentant que quelque chose n’était pas réglé entre eux, réagit avant qu’elle ne puisse s’éloigner davantage. Il attrapa son poignet d'un geste rapide. Le contact, bien que léger, fit l'effet d'un choc électrique pour Parker. Elle se retourna, les yeux agrandis par la surprise, son cœur battant plus vite.
Eh ! Qu’est-ce que tu fais ? S’exclama-t-elle en se dégageant brusquement.
Pardon. Je peux te parler en privé ? Lui demanda Mulder d'une mine contrarié.
Parker le fixa, incertaine. Pendant une fraction de seconde, elle sembla hésiter, comme si un combat intérieur se jouait derrière ses yeux. Finalement, elle hocha la tête, un geste rapide, presque imperceptible.
Désolé ma belle, apparemment ça ne peut pas attendre. Déclara-t-elle à Scully dans un sarcasme.
Scully, consciente de la tension palpable entre ses deux collègues, esquissa un sourire amusé. Elle s'écarta avec un léger signe de tête, laissant Parker et Mulder à leur propre dynamique.
On peut discuter dehors ? Ces murs m'oppressent. Dit-elle à Mulder sur un ton sec.
Mulder ne dit rien, mais il hocha la tête en signe d’accord. Ils sortirent ensemble, marchant côte à côte dans un silence pesant, chaque pas accentuant l’intensité de la tension entre eux. Parker, nerveuse, alluma une cigarette, le geste presque mécanique, comme si elle cherchait à se donner une contenance.
Après quelques bouffées, elle brisa enfin le silence, sa voix tranchante comme un couteau :
Bon, alors ? Qu'est-ce que tu as à me dire ?
Mulder s’arrêta et se tourna vers elle, son regard pénétrant se plantant dans le sien. Il était direct, comme à son habitude, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus personnel dans ses mots, une inquiétude à peine voilée.
C'est à propos de ces documents appartenant au Centre que nous avons subtilisés. J'aimerais savoir ce que tu en as fait.
Parker, sentant l’intensité de son regard, se sentit prise au piège pendant un bref instant. Elle détourna les yeux, jetant un regard prudent autour d’eux. La méfiance était désormais un réflexe, même avec Mulder.
Je ne peux pas te parler de ça ici. C'est trop risqué. Et je doute que nos appartements offrent plus de sécurité. Murmura-t-elle, son regard scrutant les environs.
Oui, tu as raison. Reconnu t-il.
Qu'est-ce que tu proposes ?
0 notes
phylax999 · 10 months
Text
Relier la Terre au Ciel, est l'objectif de mon œuvre.
La Terre, c'est la base ; c'est sur cette planète que nous nous animons. La Terre est en correspondance avec l'élément Terre qui représente la matière, la densité, et la forme.
Dans l'idéal, la forme est une sphère, c'est pourquoi, les atomes et les cellules, les planètes et les étoiles, ont la forme d'une sphère, tout comme l'Univers.
Cependant, aucune graine ne peut germer sans eau et sans chaleur, sans mouvement et sans amour, sans les cycles du temps, et sans l'espace adapté à la morphologie, c'est pourquoi, la vie sur la Terre n'a pu se développer qu'avec le soutien des Astres du Soleil et de la Lune, par le biais de leurs actions respectives.
Le Soleil est comme un Père, et la Lune est comme une Mère. Lorsque le Soleil éclaire le corps, il le réchauffe, et lorsque qu'il éclaire l'esprit, il donne la vue. Le Soleil est en correspondance avec l'élément Feu, qui représente l'esprit.
Dans l'idéal, l'esprit est une parcelle de conscience de Dieu.
La Lune qui est en correspondance avec l'élément Eau, forme les cycles du temps, conjointement avec la Terre ; tandis que la Lune effectue une révolution autour de la Terre en 29,5 jours, soit un mois, la Terre effectue une révolution autour du Soleil en un peu près 365 jours, soit un an ; le Soleil est quant à lui, le centre de l'orbite spatial, des autres Astres qui tournent donc autour.
Celui qui est apte à comprendre que le fait d'aimer, c'est le fait d'imiter le Soleil, c'est-à-dire réchauffer, éclairer, prendre soin jour après jour, donner une chance de s'épanouir, faire éclore, etc, doit également être apte à comprendre qu'il faut nécessairement faire un effort conscient pour se comporter de la sorte, pour aimer.
Ce qui signifie que c'est d'une force consciente que vient l'énergie solaire, la lumière.
Rendez-vous compte que le Soleil pourrait nous détruire à tout moment, mais qu'il ne le fait pas, et qu'il ne le fera jamais, car il nous aime.
Le Soleil, c'est le Grand Jardinier, de la planète Terre. L'honneur et les hommages lui reviennent de plein droit.
Cependant, ne pensez pas que je désigne autre chose que Dieu, car en effet, l'Univers est fractal, et l'esprit se trouve dans l'élément Feu.
Du point de vue humain, le Soleil est comme sur son trône, il représente la Puissance Suprême, d'ailleurs, par respect pour sa Divinité, il vaut mieux éviter de le regarder droit dans les yeux...
D'un point de vue Cosmique, le Soleil a une taille relative, ainsi il existe des mondes bien plus lumineux que le nôtre, et l'endroit le plus lumineux, se trouve au centre de la Sphère Universelle.
Vous voyez que les échelles sont relatives, mais que tout a été très bien ordonnée, afin que chaque monde de toutes les échelles reçoivent la quantité de lumière physique et Lumière spirituelle, selon les nécessités.
Cet ordre cosmique ne vient pas du hasard, il est même très ordonné. Chaque être vivant est doté d'une flamme subtile et d'origine Divine, c'est ce qui maintient en vie et ce qui fait prospèrer.
La flamme de l'être humain a la particularité de donner conscience, en effet, là où il y a l'élément Feu, il y a de l'esprit, et plus cet élément est subtile et éthérique, et plus il est raffiné, plus il a un caractère Divin, donc conscient.
L'élément Air est lié à l'expression, il est en correspondance avec le Verbe et avec la vibration.
C'est par le biais de l'élément Air que nous communiquons, par le biais de ce qui a un caractère vibratoire, comme la parole, l'écriture et la forme, ou comme la pensée, les émotions ou nos actions.
Voyez comme le Soleil nous aime et comprenez que l'on reçoit en fonction de ce que l'on donne, c'est-à-dire en fonction de ce que nous émettons par le biais de nos vibrations.
Ainsi aimer devient la plus noble des causes mais également la plus profitable pour soi-même et pour son environnement direct.
Avoir des pensées positives liées à l'Amour, à la joie et au bonheur, devient une évidence car il s'agit de la source de la prospérité.
Être dans la gratitude pour l'Esprit, pour Dieu, pour la lumière physique et la Lumière spirituelle devient également une évidence, car il s'agit de la source de l'abondance.
Romain Borlet
- Relier la Terre au Ciel -
Tumblr media
0 notes
Text
POURQUOI L'ÊTRE HUMAIN A-T-IL PEUR D'ÊTRE TOTALEMENT LUI-MÊME EN TOUTE CIRCONSTANCE, AVEC TOUT LE MONDE ?
POURQUOI AVONS-NOUS SI PEUR DE CE QU'AUTRUI VA PENSER À NOTRE SUJET, S'IL APPREND CERTAINES CHOSES NOUS CONCERNANT ?
POURQUOI NE VIT-ON PAS NATURELLEMENT ET LIBREMENT EN ÉTANT 100% NOUS-MÊME, SANS NOUS PRÉOCCUPER DE L'AVIS DES AUTRES ?
EN RÉALITÉ, DEPUIS LE PÉCHÉ ORIGINEL, IL EST À CONSTATER QUE L'HUMANITÉ A PERDU SA LIBERTÉ D'ÊTRE LUI-MÊME, ENVERS TOUT UN CHACUN.
ON VIT DEPUIS CET ÉVÉNEMENT DANS LA PEUR D'ÊTRE DÉCOUVERT, TEL QUE NOUS SOMMES RÉELLEMENT PAR QUELQU'UN.
On préfère donc tout faire pour nous cacher du regard d'autrui.
On choisi plutôt de faire bonne figure et de donner de bonnes impressions de nous aux autres.
Nous vivons dans un mode d'apparence depuis la chute de l'humanité.
On préfère porter un masque de bon comportement, que d'être simplement nous-mêmes.
On ne veut que personne apprenne ce que nous faisons ou que nous avons fait, qui peut porter préjudice à la belle image que les autres ont de nous.
POURQUOI PRÉFÉRONS NOUS VIVRE EN APPARENCE OU EN MENSONGE, EN RÉALITÉ ?
Car depuis la chute de l'humanité dans le Jardin d'Eden, l'être humain vit dans le mensonge ou encore, il se cache, par peur de la vérité à son propre sujet.
En réalité, nous vivons tous dans l'illusion de notre propre bonté et nous faisons tout pour rester dans cette illusion, quel que soit le prix à payer.
Vous seriez étonné de tout ce qu'on est capable de faire à cause de la peur d'être découvert par quelqu'un.
Quand auras-tu assez de te cacher, cher ami(e) ?
Quand accepteras-tu la vérité que tu n'es pas une bonne personne ?
Quand accepteras-tu la vérité que la méchanceté, l'égoïsme, et l'orgueil sont ta véritable nature ?
Sinon, pourquoi Jésus a dit qu'il n'y a de bon que Dieu seul, si tu dis être une bonne personne ?
Tu aimes vivre basé sur tes intérêts personnels et non par pure générosité sans penser à toi. Non ?
Tu aimes rendre le mal pour le mal.
Tu aimes que tout se passe bien pour toi, qu'importe ce qui arrive à ceux que tu n'aimes pas.
Tu aimes paraître mieux que les autres.
Tu aimes avoir une belle image de toi et tu prends plaisir au malheur de tes ennemis.
Pourquoi ne pas vivre ouvertement tel que tu es, cher ami(e) ?
Pourquoi cacher ta nature sombre, obscure et ténébreuse ?
Car vivre comme tu le fais, en faisant croire que tu es une bonne personne, c'est être forcément frustré.
Car nous avons tous envie d'exprimer nos ténèbres. Non ?
En effet, personne ne peut être épanoui, s'il ne vit pas en se révélant complètement à la lumière, s'il ne vit pas en étant 100% lui-même, tout le temps.
Ton créateur regarde au cœur pas à tes apparences.
Cela signifie qu'il ne regarde pas ton comportement physique ou extérieur, mais il regarde au comportement de ton cœur, ton attitude intérieure.
Ce qui signifie, que pour Dieu, tout mal auquel tu as pensé, pour lui, tu l'as effectivement commis.
Mais moi, je vous dis que si tu regardes avec convoitise une femme qui n'est pas ton épouse, tu as déjà commis l'adultère dans ton cœur. Matthieu 5:28 TPT
Donc tes péchés sont plus nombreux que ce que tu penses, cher ami(e).
À MOINS QUE, COMME LE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, TU NE RÈGLES CE QUE TU PENSES AVEC TON PÈRE CÉLESTE, JUSQU'À TRANSPIRER DU SANG, JUSQU'À CE QUE DIEU TE CHANGE LUI-MÊME.
CE QUI EXPRIME LE PUISSANT DÉSIR DU SEIGNEUR DE NE PAS FAIRE CE QU'IL VOULAIT, MAIS UNIQUEMENT CE QUE DIEU VEUT, JUSQU'À CE QUE DIEU CHANGE SURNATURELLEMENT SA VOLONTÉ, POUR LA RENDRE CONFORME À LA SIENNE.
JÉSUS PAR CET ÉVÉNEMENT NOUS RÉSUME, COMMENT IL EST DEVENU LE CHRIST, EN RÉALITÉ.
JÉSUS A VÉCU UNE INFINITÉ DE CHANGEMENT SURNATUREL DIVIN, QUI L'ON FAIT DEVENIR EN 30 ANS LE FILS DE DIEU, DONC DIEU, EN RÉALITÉ.
DIEU EN DEVENANT UN HUMAIN, NOUS A MONTRÉ QUE C'EST POSSIBLE DE DEVENIR COMME DIEU, SI ON SE LAISSE CHANGER, EN AFFRONTANT NOS PÉCHÉS, NOS FAUTES AVEC L'AIDE DIVINE.
DEVENIR COMME DIEU EST UNIQUEMENT UNE QUESTION D'INTERVENTION DIVINE DANS NOTRE ÊTRE INTÉRIEUR.
PLUS DIEU TE RENDRA CONFORME À LUI INTÉRIEUREMENT, PLUS TU AGIRAS NATURELLEMENT COMME DIEU, TOUT SIMPLEMENT.
Donc que tu fasses le mal physiquement ou pas, tant que dans ton cœur, tu l'as commis, pour ton créateur, tu l'as effectivement fais ou commis, cher ami(e).
Sans être tout le temps toi-même, tu ne réaliseras jamais ton besoin d'être aidé.
Car avoir un bon comportement en apparence, nous donne l'illusion d'être une bonne personne.
Or, pour Dieu, tant que tu as des mauvaises pensées, c'est la preuve que tu as un mauvais fond.
Ton combat, pour agir bien est dû à ta mauvaise nature.
Agir bien en apparence n'a pas changé ta nature intérieure.
Alors que vas-tu décider, cher ami(e) ?
Vas-tu finalement faire tomber tous tes masques et être tout le temps toi-même, qu'importe l'opinion d'autrui ?
Vas-tu assumer qui tu es en public, comme en privé ?
Car rappelle-toi, Jésus était proche des personnes menant de mauvaises vies à son époque.
En effet, en étant toi-même, ce n'est que là que Dieu s'approchera de toi et voudra t'aider.
Tant que tu vivras pour les apparences, en pensant que tu es une bonne personne, tu seras considéré hypocrite par le ciel.
Car il n'y a de bon que Dieu seul.
TU AS ÉTÉ CRÉÉ NON POUR ÊTRE BON PAR TOI-MÊME, MAIS POUR BÉNÉFICIER DE LA BONTÉ DE TON CRÉATEUR.
0 notes
beatlesonline-blog · 2 years
Link
0 notes
lilithdusk · 3 years
Text
Avant que tout implose - partie 6
Maintenant disponible sur wattpad!
A écouter durant la lecture “Masquerade” de Groundfold
https://www.youtube.com/watch?v=pHM2XurGgKA
Tumblr media
Le soleil se reflétant sur ses cheveux blonds, le petit garçon jouait avec des poupons. Il était posé dans l'herbe, au fond du jardin, seul. Il faisait voler une poupée en produisant le bruitage adéquat quand une silhouette s'arrêta devant lui. Le garçon leva alors la tête, curieux, tandis que la personne s'accroupit. Émilie Agreste adressa un regard empli d'admiration envers le garçon devant elle.
- Adrien, mon cœur.
Son visage s'illumina et elle le prit dans ses bras, le serrant fort contre elle. Adrien posa alors sa tête sur l'épaule de sa mère, ses petites mains autour de son cou. Il huma son odeur, prit entre ses doigts ses cheveux et profita de la proximité de leur étreinte avant qu'on ne l'y arrache, comme toujours.
- Émilie ! S'exclama plus loin Gabriel. Tu dois rester alitée, ne t'épuises pas inutilement !
Sans répondre à son mari, Émilie se détacha juste assez pour pouvoir plonger son regard vert dans celui de son fils qui en avait hérité, et caressa sa joue. Elle ne dit rien, son comportement était bien assez parlant. Ses yeux s'étaient adoucis et admiraient la chose la plus précieuse qu'elle avait dans sa vie ; celle pour laquelle Émilie continuait à se battre contre la maladie rien que pour recevoir un sourire de son ange. Ses lèvres s'étirèrent vers le haut, faisant ressortir ses pommettes, et d'un ton empli d'un amour inconditionnel, Émilie prononça quatre mots.
- Je t'aime Adrien.
Ce souvenir si cher au cœur d'Adrien le faisait maintenant souffrir. Il se sentait impuissant, écrasé par une force si soudaine dans sa violence qu'il comprit qu'il n'avait jamais connu la douleur avant cela. Le monde autour de lui sombra pour ne le laisser que lui et sa mère, face à face, qui l'admirait avec le même sourire que ce jour-là. Adrien sentit ses yeux piquer et son corps trembler. Son cœur s'affolait et sa respiration s’accéléra. Comme le petit garçon qu'il était, Adrien ressentit le besoin de se replier sur lui-même et pleurer. Son chagrin était immense et grossissait chaque seconde qui s'écoulait, comme un tsunami prend de plus en plus de hauteur avant de tout raser et de ne laisser qu'un endroit saccagé sans vie après son passage.
- Adrien, ta mère reviendra si tu me donnes ton Miraculous et celui de Ladybug.
- Tu ne crées que des cauchemars ! Répliqua Ladybug avec affront, pourtant sa voix parut lointaine pour Adrien.
- Le miraculous de la coccinelle et du chat me permettent un vœux s'ils sont assemblés. Émilie peut être ramenée. Ta mère sera de nouveau à tes côtés et ta famille sera enfin complète.
Adrien ne put se retenir plus longtemps et éclata en sanglot. Ses épaules tressautèrent violemment alors qu'il serrait les poings, les jointures tournant blanches. La vague s'était abattue avec puissance, écrasant et piétinant tout ce qui avait été construit et appris. Adrien avait envie de disparaître. La douleur, la souffrance, tout était décuplé. Il se sentait aspiré par les flots, incapable de remonter à la surface. A chaque respiration, il sombrait un peu plus tandis que l'eau remplissait ses poumons. Adrien se noyait dans son chagrin et était attiré dans les profondeurs par le poids de ses désillusions.
Ladybug était réduite au silence. L'état d'Adrien l'avait paralysée. Ses pensées voyagèrent entre chaque souvenir de Chat Noir qui n'osait pas s'ouvrir à elle. Chat Noir portait sur ses épaules le chagrin d'Adrien et essayait de l'enterrer en abusant d'une personnalité joyeuse et enthousiaste à chaque épreuve. Ladybug avait été aveuglée par le jeu d'acteur d'Adrien. Face à autant de désespoir, elle ne savait comment réconforter le garçon qui, au contraire, trouvait toujours les bons mots pour lui remonter le moral. Que pouvait-elle faire pour ce garçon déchiré ? Elle était impuissante pour consoler une si grande tristesse.
Les larmes lui montèrent aux yeux et la possibilité de donner ses boucles d'oreilles pour arrêter ce supplice lui traversa l'esprit. Au bord du vide, Ladybug envisagea toutes les options et elle ne sut si ce fut son sens de la justice et le sacrifice qui en découlait ou son instinct, enfoui au plus profond d'elle, qui parlèrent mais la jeune fille ne put se résoudre à cette hypothèse. Le vœux ne résoudrait pas tout le mal-être d'Adrien. Et Ladybug réalisa qu'Adrien l'avait déjà compris. Ce que le Papillon pensait être de la résolution de sa part était en fait un sacrifice. Acculé et brisé à cause des fantômes du passé, il ne renoncerait pourtant jamais au bien absolu. Il pouvait bien être déchiré et laissé pour mort, tant que ses amis et Paris étaient sain et sauf, Adrien serait satisfait. Il était l'incarnation même du sacrifice pour le bien de tous. Ladybug fut submergée par l'adoration. Adrien, Chat Noir, son partenaire, son coéquipier, son meilleur ami, son âme-sœur était un véritable ange. Tombé du ciel, il s'était heurté à la dure réalité des relations et émotions humaines pour ne devenir qu'une coquille vide, prête à se fissurer. Déçu, il n'en restait pas moins qu'il choisirait toujours le côté des bons.
Alors, Ladybug comprit que le cauchemar qu'était en train de vivre Adrien n'avait peut-être pas tout anéanti. Il restait la personne la plus précieuse qu'elle connaisse et, si la jeune fille voulait lui prouver la confiance qu'elle avait en lui, il n'y aurait pas meilleur moment que maintenant. Après tous ses sacrifices, c'était à Ladybug de lui montrer qu'elle était aussi là pour lui, peu importe la situation. Elle l'aimait et s'il avait décidé qu'il renonçait au mal au détriment de son bonheur, alors Ladybug serait à ses côtés à le soutenir.
Marchant jusqu'à lui, le poids des pas de la jeune fille résonnait à l'intérieur d'elle. L'air autour d'eux pesait, cependant, Ladybug ne ressentait pas la moindre angoisse. Son cœur s'était calmé pour des battements plus réguliers. Elle rejoignait sa moitié, rien ne comptait plus qu'à cet instant.
Sa main glissa dans la sienne, réchauffant la peau glacée du garçon. Elle entrelaça ses doigts aux siens. L'aura apaisée et calme de Ladybug eut pour effet d'arrêter la chute d'Adrien. Un rayon de soleil toucha sa peau à travers l'eau et il releva la tête. Ce rayon était si fin mais si intense qu'Adrien dut plisser les yeux. Un autre s'échoua sur sa joue, suivi d'un autre sur sa paupière puis son front. Bientôt, l'eau opaque dans laquelle il sombrait fut éclaircie par les nombreux rayons de soleil qui créèrent un chemin jusqu'à la surface. La pierre a son pied continuait de l'entraîner vers le fond mais quand il baissa la tête, la chaîne en fer avait été transformée en une simple corde. Il se baissa, défit le nœud autour de sa cheville et décida de suivre la lumière tandis que la pierre continua à couler. Il nagea, remontant à la surface, alors que les rayons commençaient à faiblir. Adrien accéléra alors la cadence et s'apprêtait à sortir de l'eau quand le dernier s'éteignit. Il fut à nouveau plongé dans l'obscurité.
- Adrien, mon cœur.
Cette voix, il la reconnaîtrait entre milles. Plongé dans le noir complet, Adrien entendait la voix de sa mère. Depuis sa disparition, il avait rêvé de l'entendre à nouveau parler, ne serait-ce qu'une seule fois. Il voulait à nouveau ressentir la chaleur de sa main, la tendresse de son sourire, ses paroles réconfortantes. Elle lui manquait terriblement et ce vide ne disparaîtrait probablement jamais. C'est pourquoi Adrien se permit une dernière fois de revivre ce souvenir.
- Adrien, mon cœur.
Son visage s'illumina et elle le prit dans ses bras, le serrant fort contre elle. Adrien posa alors sa tête sur l'épaule de sa mère, ses petites mains autour de son cou. Il huma son odeur, prit entre ses doigts ses cheveux et profita de la proximité de leur étreinte avant qu'on ne l'y arrache, comme toujours.
- Émilie ! S'exclama plus loin Gabriel. Tu dois rester alitée, ne t'épuises pas inutilement !
Sans répondre à son mari, Émilie se détacha juste assez pour pouvoir plonger son regard vert dans celui de son fils qui en avait hérité, et caressa sa joue. Elle ne dit rien, son comportement était bien assez parlant. Ses yeux s'étaient adoucis et admiraient la chose la plus précieuse qu'elle avait dans sa vie ; celle pour laquelle Émilie continuait à se battre contre la maladie rien que pour recevoir un sourire de son ange. Ses lèvres s'étirèrent vers le haut, faisant ressortir ses pommettes, et d'un ton empli d'un amour inconditionnel, Émilie prononça quatre mots.
- Je t'aime Adrien.
Adrien serra ses bras autour de lui, les yeux fermés, pour se raccrocher à quelque chose, avant de sombrer définitivement. Il sentait la chaleur de la main de sa mère sur sa joue, ses longs cheveux dans ses mains, son odeur. Je t'aime Adrien. Une phrase qu'il rêverait d'entendre à nouveau. Je t'aime Adrien. Moi aussi maman, avait-il envie de crier.
- Je reviendrai te voir, prononça la voix d’Émilie.
C'est impossible. Adrien le savait parfaitement, pourtant, l'accepter ne diminuait en rien la douleur de la vérité.
- Adrien, mon cœur.
Adrien grimaça et se recroquevilla un peu plus sur lui-même. Que le supplice s'arrête, il avait bien assez souffert. A nouveau, il sentait la chaleur de la main de sa mère sur sa joue, ses longs cheveux dans ses mains, son odeur.
- Je reviendrai te voir, répéta-t-elle.
- Arrêtez, souffla-t-il d'une voix brisée.
- Adrien, mon cœur.
Un sanglot échappa à Adrien. La chaleur de sa main, ses cheveux, son odeur.
- Je reviendrai te voir.
Adrien secoua vivement la tête de gauche à droite, hanté.
- Adrien, mon cœur.
- Arrêtez ! Hurla-t-il. Taisez-vous !
La chaleur, le toucher, l'odeur. Le jeune garçon posa ses mains sur ses oreilles.
- Je reviendrai te voir.
Les doigts du blond se recroquevillèrent dans ses cheveux, prêt à se les arracher.
- Adrien, mon cœur.
Épuisé de se battre, Adrien abandonna. Tout son corps se décontracta. La chaleur de la main  de sa mère sur sa joue, ses cheveux dans ses mains à lui, son odeur. A quoi bon se battre ? Il pouvait rester ici, dans le noir, avec sa mère. Il ne serait plus jamais blessé ou déçu, au contraire, il serait en sécurité, dans son cocon imaginaire.
- Je reviendrai te voir.
Il avait rêvé d'entendre à nouveau ses quatre mots. Adrien ne désirait qu'une chose : se sentir aimé. Par sa famille, ses amis. Qu'avait-il fait pour devoir se battre pour entendre ces quatre mots ?
- Adrien, mon cœur.
Qu'avait-il fait pour que son père ne lui adresse la parole qu'en cas d'extrême nécessité ? Qu'avait-il fait pour qu'il le déteste à ce point ? Que devait-il faire de plus pour qu'il s'intéresse à lui?  Que devait-il faire pour qu'il lui dise ces quatre mots ?
Le garçon ferma les yeux. Il attendit la voix réconfortante de sa mère. Je t'aime Adr-
- Je reviendrai te voir.
Adrien rouvrit soudainement les yeux. Qu'avait-il entendu ? Je reviendrai te voir ? Non, il était persuadé que les quatre mots que sa mère avait prononcé dans son souvenir était « Je t'aime Adrien ». Le blond entendit à nouveau la voix de sa mère, sentit à nouveau sa chaleur, son toucher et son odeur et attendit la dernière phrase.
- Je reviendrai te voir, répéta-t-elle.
La confusion et l'incompréhension remplacèrent le calme et l'acceptation. Son souvenir était lucide. Il l'avait toujours été, c'était l'un des seuls dont il se rappelait. Il n'aurait pas pu confondre deux phrases aussi différentes l'une de l'autre qui exprimaient pourtant l'amour d'une manière distincte. Comment aurait-il pu à ce point se tromper ? Sa mère était la seule personne lui ayant dit « je t'aime » et à exprimer son amour de façon explicite, allant droit au but. Son père, quant à lui, le faisait plus implicitement, passant par plusieurs détou-
Le sang d'Adrien ne fit qu'un tour. Son père ne lui dirait jamais « je t'aime ». Il n'exprimait aucune émotion positive pour son fils, c'est pourquoi Adrien n'oublierait jamais quand son père avait joué du piano avec lui ou avait regardé le film de sa mère. S'il l'entendait dire « je reviendrai te voir », cela signifiait qu'il n'avait pas perdu son temps et espérait encore meilleur la prochaine fois. Il reconnaissait maintenant le ton de son père dans la voix de sa mère. La mâchoire d'Adrien se contracta et ses poings se serrèrent. Un orage commençait à gronder à l'intérieur du blond, prenant sa source en son cœur. Son père avait abusé de lui et avait voulu se servir de lui en détournant un souvenir qu'Adrien chérissait plus que tout au monde. Ce fut la goutte de trop. Relevant la tête, le visage déformé par la rage, Adrien remonta à la surface, plus déterminé que jamais à mettre fin au règne de Papillon et du pouvoir qu'il exerçait sur son propre fils.
2 notes · View notes
visenya-den · 4 years
Text
La société et les personnes handicapées.
Cela fait un moment que je voulais écrire un texte, pour raconter mon ressenti vis-à-vis du handicap, du regard, des réactions des autres personnes, et surtout, pour rendre hommage à une personne incroyablement forte aka ma sœur. Vous y trouverez aussi le mien, du coup. 
TW warning : pensées suicidaires, dépression, opérations, hôpital, médicaments.
Avant tout, je tiens à dire que le témoignage de ma sœur se trouve ici, publié lors de la journée internationale du handicap. Il est trop court à mon goût mais ses mots sont si puissants.
Tumblr media
Nous sommes nées le 12 septembre 1995, à minuit cinq et minuit sept. Notre mère a été alitée pendant presque toute sa grossesse, avec interdiction de se lever. Interdiction qu'elle a scrupuleusement respectée pour nous. Pas une seule fois elle n’est allée aux toilettes, pas une seule fois elle n’a été prendre une douche. Malheureusement, la vie ou le destin a quand même frappé. Les médecins disaient que j'étais trop petite, que je ne survivrai pas. Et nous avons fait, un mois après notre naissance, une hémorragie cérébrale. Pas grave pour moi mais concernant ma sœur, le pronostic des médecins était mauvais : elle ne marcherait, parlerait jamais, ne serait jamais autonome. La nouvelle a détruit nos parents mais ils ont décidés de se battre, chaque jour ils nous faisaient faire des exercices pour nous entraîner, nous éveiller comme nos futurs restaient quand même assez incertains.
Je me souviens que ma sœur ne marchait pas. Elle rampait. Elle apprendra à quatre ans. En maternelle, ça a été compliqué. Je crois que déjà à cet âge-là je voyais sa différence, qu'elle n'était pas comme les autres enfants. Mais je ne savais pas pourquoi. Le mot handicap, je ne le comprenais pas. Je ne le comprendrais pas pendant des années, je n'en prendrais pas conscience. 
Contrairement à ce que les médecins ont prédit, ma sœur est à peu près autonome, elle marche, parle, elle est juste plus lente dans sa motricité. Mais je suis une enfant bête et méchante. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à saisir pourquoi elle est ainsi. Pourquoi elle n’est pas comme moi. 
Notre enfance était marquée par les rendez-vous médicaux en tout genre, orthoptiste, orthophoniste, kiné etc... Les opérations aussi, pour elle. J'ai été méchante avec elle, parce que sa lenteur m'exaspérait. Quand mes parents me disaient que c'était normal, parce qu'elle était handicapée, cela ne m'atteignait pas parce que je ne comprenais pas. Handicapée? Qu’est-ce que c’était? Elle avait un problème au cerveau? Et alors, à quoi ça sert le cerveau? 
Nous avons toujours été avec les mêmes personnes de la maternelle à la primaire, mais, au collège nous avons déménagé. Mes parents ne voulaient pas que nous restions là où nous habitions, et la recherche d'une maison ainsi que d'un collège a été compliquée. Il fallait une maison accessible, avec une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, ainsi qu'un collège avec un ascenseur. Nous avons visités trois ou quatre collèges. Seul un avait un ascenseur. UN. Quand aux maisons, en trouver une accessible c’est le parcours du combattant quand on ne veut pas faire construire. 
La rentrée en sixième a été d'une violence inouïe. Pour elle. Parce que les autres élèves ont remarqués son handicap. Ont commencés à l'insulter parce qu'elle ne marchait pas droit. Elle a été insultée de tous les noms. Je la défendais, mais comme j'étais aussi stupide, je n'aimais pas qu'elle soit tout le temps avec moi, qu'elle me vole tous les amis que je me faisais. Mais je la défendais quand même, une part de moi ne supportait pas cette injustice dont elle était la cible. Elle ne voulait pas que je dénonce ses agresseurs et agresseuses.
La vérité, c'est qu'elle avait sans doute peur, et honte de son handicap. Quand on est jeune, surtout à cet âge-là, on a pas confiance en soit. Je sais maintenant que cela a dû être tellement dur pour elle. Et cela s'est manifesté par son comportement à la maison. Entre nous c'était entre indifférence et haine. Je l'aimais au fond, c'était ma sœur, mais je ne la supportais pas, je ne supportais pas ses crises, ses cris. Elle était comme le vase plein, qu'une goutte d'eau suffisait à faire déborder, mais en permanence. Normal, vu sa vie, vu toutes les difficultés auxquelles elle devait faire face.
J'ai eu honte, je me suis sentie coupable. Que je ne sois pas handicapée à sa place, j'étais persuadée que j'aurais été plus fort qu'elle (spoiler alert : non jamais je n’aurais pu l’être.). Je maudissais cette vie, le destin. Je me détestais de pouvoir faire des activités qu'elle ne pouvait pas pratiquer, la danse, l'équitation. Je me détestais tout en mesurant ma chance, et la sienne, parce qu’au fond, son handicap n’était que moteur. Pas mental. Et tous les mois j’allais à des séances de thérapies avec d’autres frères et soeurs de personnes handicapées où je me rendais compte que finalement, j’avais de la chance de l’avoir. 
Beaucoup de personnes ne respectent pas les personnes handicapées, ou se permettent de les juger en leur disant que ce n’est rien, qu’ils n’ont rien. Cela me mettait hors de moi qu'on ne respecte pas son handicap, même quand on présentait sa carte handicapée, elle ne disait rien, au contraire, elle nous demandait d'arrêter de nous battre, parce qu'elle avait honte. Elle voulait qu’on se taise. Une personne handicapée a des droits. Des droits que beaucoup bafouent (big up à ce prof de physique chimie qui lui a carrément refusé un tiers-temps lors d'un contrôle parce que cela ne l'arrangeait pas et qui a envoyé chier mes parents lorsqu'ils le lui ont fait remarquer).
Être handicapé, c'est un combat de tous les jours. Parce que les trottoirs ne sont pas adaptés, parce que les escaliers ne sont pas adaptés. RIEN n'est adapté. On ne le voit même pas lorsqu'on est pas concerné. On le voit lorsqu'on a à nos côtés une personne qui trébuche à cause d'un trottoir inégal, qui ne peut même pas descendre d'un trottoir parce qu'il est trop haut. Une personne qui a besoin de s’accrocher à nous à cause d’une pente, d’une montée que seule, elle ne pourrait pas franchir. 
Malgré son manque de confiance en elle qui l'a rongée littéralement, elle a réussi à avoir son bac. Elle a pleuré ce jour-là. Je trouvais cela stupide qu'elle pleure, parce que je n'avais pas réalisé à quel point elle avait eu peur de ne pas l'avoir, justement à cause de ce manque de confiance en elle.
Ensuite, les choses ont changés. Physiquement. Elle faisait de plus en plus d'entorses à la cheville, la même, en permanence. Pendant des années, elle avait porté des semelles spéciales. Elle avait détesté ça. Mais elle l'avait fait parce qu'elle n'avais pas le choix, parce que c'était le seul moyen pour elle que la situation ne se dégrade pas.
Les médecins lui ont proposés de l'opérer pour lui redresser les pieds (ils rentraient vers l'intérieur). Elle a refusé malgré la promesse que sa marche serait plus facile à l'avenir. Cela ne prendrait que six mois. Le reste de notre famille avons fait le forcing. Fini les entorses, fini le boitillement. Elle a fini par accepter.
TW warning : opérations, hôpital, détails des opérations. 
Elle a donc été opérée avant son entrée en L2 d'anglais. Les médecins lui ont coupés les deux fémurs, les deux tibias pour lui mettre des plaques et des vis. L'opération a duré plusieurs heures. C'est à ce moment-là dans notre vie, que j'ai pris conscience de mes actes par le passé, de combien j'avais été bête. A ce moment-là que j'ai pu apercevoir la souffrance qu'elle avait du ressentir, la souffrance qu'elle avait exprimée par son comportement.
Lorsqu'elle s'est réveillée de l'opération, en plus de la douleur physique, on a découvert qu'elle était allergique à la morphine, ce qui causait d'autant plus de vomissement. Et puis, pour elle, l'opération c'était être alitée, incapable de se lever pour se lever ou aller aux toilettes. Pour une jeune femme de 19 ans, c'était un coup porté à sa féminité, à son estime. 
Tumblr media
Ma sœur mettra deux ans, ou trois à voir les améliorations de cette opération. Pas six mois comme on lui avait promis. Elle restera un an dans un centre de rééducation, suivant des cours à distance. Six mois après sa première opération, un de ses os cicatrisant mal on devra lui faire subir la même opération à nouveau, hospitalisation, immobilisation et la douleur, encore. Et échec scolaire. 
Je me souviens des premiers mois, si durs. Des premiers retour à la maison. J'ai retrouvé cette sœur que je n'aimais pas, celle qui faisait des crises à la moindre contrariété. Celle qui pleurait, faisait pleurer nos parents. Mais cette fois-ci, elle a fait une dépression. Elle ne voulait plus vivre, plus se battre. Des anti-dépresseurs ont aidés mais c'est véritablement les années qui vont passer qui vont l'apaiser, tandis qu'elle va reprendre peu à peu possession de son corps.
Elle a regretté l'opération au début, tandis qu'elle réapprenait à marcher. Mais au final, elle a été bénéfique malgré le temps. Elle marche presque droit, ses pieds sont droits, fini les entorses. Mais la voir tout réapprendre à faire a été dur. On se sent si... incapables, impuissants. 
La seule chose qu'on peut faire, c'est rester à côté, lui tenir la main, le bras. Lui faire savoir qu'on est là, si jamais. Toujours. 
Le coup fatal viendra de la MDPH (Maison Départementales des Personnes Handicapées). Les personnes handicapées doivent renouveler leurs cartes tous les ans, remonter un dossier etc etc... Une année donc, le médecin s'occupant du dossier de ma sœur a décidé que, ma sœur n'était plus handicapée parce qu'elle avait été opérée. Quid de l'hémorragie cérébrale ? Quid du fait que sa motricité n'est quand même pas la même qu'une personne non handicapée ? Ses jambes ne sont pas les seules touchés, ses mains aussi, ses doigts. Ses pieds ont juste été redressés pour lui faciliter la marche.
Malgré les recours, rien n'a abouti. Mes parents ont décidés de se battre, comme ils l'ont toujours fait, sont allés jusqu'au procès. Nous avons dû témoigner sur notre honneur, que ce que nous racontions n’était pas un mensonge, qu’elle était bien handicapée et que malgré son opération, elle serait toujours incapable de faire des choses comme du ski, de la danse etc... Qu’elle aurait toujours plus de difficulté pour se déplacer, faire ses courses. Nous avons été écoutés, mais pas entendus. Ma sœur n'est plus reconnue comme une personne handicapée depuis lors. Suite au procès on a juste daigné lui accorder une carte coupe-file et une carte pour se garer sur les places prioritaires. C'est une honte. L’État français ne la considère plus comme une personne handicapée mais pourtant, elle doit quand même faire face à la discrimination tous les jours. Lorsqu'elle recherche du travail, on refuse de l'employer, si certains disent que son profil ne convient pas, d'autres (bonjour Sephora sur une avenue très célèbres de Paris dont on ne citera pas le nom) lui ont carrément dit qu'à cause de son handicap ils ne la prendraient pas. C'est non seulement illégal, mais d'une violence inouïe pour une femme qui se bat en permanence contre tout le monde.
Le handicap n'est pas un sujet de blague. Le handicap est une différence, mais les personnes handicapées n'ont pas besoin de s'entendre dire qu'elles sont différentes (vous ne savez pas quel est leur état mental, ni ce que cette phrase, si anodine en apparence, peut vouloir dire pour eux), nous sommes tous différents, nous sommes tous des êtres humains. Pas besoin de le faire remarquer à une personne en particulier c'est vexant et blessant.
Le handicap est perçu comme un tabou, une honte. Les personnes handicapées n'ont pas besoin de ça, certains ont déjà bien trop honte d'être un poids, un boulet pour leur famille et leurs proches, ils n'ont pas besoin que tout le monde autour d'eux le leur rappelle. Ils ne sont pas des poids, ni des boulets, c'est juste que la société n'est pas adaptée, et qu'il faut que cela change. Que les mentalités changent.
Ma sœur est la personne la plus courageuse que je connaisse, parce que malgré sa souffrance, les douleurs physiques et sans doute mentales qu'on lui a infligées, malgré les bas, elle a réussi à faire face. Elle a réussi à se construire une vie, avec beaucoup de détours parce qu'on lui a barré la route beaucoup de fois. Mais elle a réussi. Je pense qu’à ce jour encore, son combat n’est pas fini mais elle est en bonne voie pour s’accepter pleinement. De toute façon, ce n’est pas comme si elle avait le choix. 
Je suis fière d’elle, malgré tout ce qu’il y a eu entre nous. Fière qu’elle soit ma sœur parce qu’elle est forte, courageuse, déterminée. Sa vie, son combat, c’est un modèle, un exemple, malgré ce qu’elle a enduré, malgré les moments de faiblesse et de doute, elle n’a pas lâché. La route sera encore longue pour elle, mais ces derniers temps, elle commence à parler, parce qu’elle en a assez de se taire, et parler lui fait du bien, tout comme il permet de faire connaître sa vie quotidienne, son combat quotidien. 
Tumblr media
10 notes · View notes
lagrandebelleza · 3 years
Text
Analyse des personnages
L’art est représentatif de la plupart des personnages. Etat de vie ou échappatoire à la monotonie d’une existence sans saveur, l’art est le moyen d’expression de nombre d’entre eux. Bien évidemment, la manière d’exprimer est différente pour chacun d’entre nous. La chanson, la peinture, la mode, tous ces moyens sont bons pour exprimer sa vision des choses, ses pensées. Comme le boulanger façonnant son pain, tout se passe au travers des mains. Que ce soit celles de Talia Concept, sa cigarette entre les doigts, ou celle de Carmelina avec la peinture, toutes deux ont en commun ce feu ardent pour l’art. A tout âge et à toutes saisons, l’inspiration se déverse dans leur imagination se métamorphosant en œuvres plus intimes les unes que les autres. L’expression de l’art se fait non seulement au travers de doigts mais aussi au travers de mots. Les lettres sont également usées par les autres artistes de ce film. Notons que Jep Gambadella, Roi parmi les rois, Mondain parmi les mondains, reconnu et apprécié de tous, est le personnage central autour duquel gravite l’ensemble des autres adjuvants ou opposants. L'Italie, berceau des arts, notamment du baroque ou de la renaissance, a exploité la religion comme sujet de représentation. Au travers d’un cardinal, d’une sainte et de religieuses, l’auteur de l’œuvre audio-visuelle traite ce sujet avec brio. Il parvient à refléter les vices et valeurs de nombreux d’entre eux. Ainsi, des sujets profonds sont traités au travers de ces individus fictifs.
La religieuse
Personnage représentant la religion. Sa présence est dissimulée au sein de l’histoire, du début jusqu’à la fin de l’œuvre. Elle est le réconfort et le recueillement des protagonistes. Elle ajoute un côté mythique au film. La religieuse représente la quiétude et la plénitude mais parfois gangrénée par les profiteurs. Elle démontre la double facette religieuse avec notamment la Sainte et le cardinal. La première a dédié sa vie à Dieu, le second l’utilise pour obtenir prestance, titre et richesse. La religieuse permet le franchissement et l’explication divine des évènements.
La chorale
Malgré qu’elle ne soit présente que deux fois dans le film, la chorale a toute son importance puis ce qu’elle sert à montrer le côté impressionnant de la religion. Grâce à celle-ci, nous pouvons deviner les deux faces de la religion : souple et rigide. En effet, les chœurs démontrent plutôt la souplesse tandis que la voix solitaire de la femme principale démontre à son tour la rigidité. Il y a également un lien entre les tenues que portent les femmes de la chorale : le noir, étant en rapport avec la mort, l’illustre parfaitement, au quatrième plan, lorsqu’un homme s’effondre face à la beauté de Rome.
La Sainte
La Sainte est un personnage très idolâtré par tous les autres. Elle est positionnée comme supérieure dans la société. En effet, ce personnage contraste fortement avec les autres qui représentent la mondanité et le monde de la nuit. Elle ne prend pas souvent la parole, comme si elle l’économisait, mais lorsqu'elle parle elle s’en sert pour remettre bon nombre de gens à leur place grâce à l’utilisation de métaphores. Elle possède une certaine force de penser, ce qui permet à son esprit de contrôler son corps. Elle est le symbole même de la Religion et représente la véritable vision de celle-ci. En effet, elle vit simplement. Par exemple, nous pouvons remarquer qu’elle dort à même le sol. Elle est capable d’apprécier la simplicité des petits moments de la vie. A la fin du film, lorsqu’elle monte les marches de l’église, c’est pour elle, le dernier accomplissement de sa vie : celui vers la mort. Comme un symbole de Dieu, elle semble, de par sa sagesse, pouvoir contrôler tout ce qui l’entoure, que ce soit lorsqu’elle interagit avec les flamants roses ou lorsqu’elle semble décider elle-même de sa mort dans les escaliers.
Tumblr media
Elisa de Santis
De par son apparition unique, Elisa de Santis dégage un idéal parfait que nous ne pouvons pas atteindre. Cette jeune femme au physique sans faille n’est autre que le premier amour de Jep. Depuis leur romance, la jolie blonde s’est engagée dans un mariage stable mais il n’égale pas la passion connue durant sa relation avec Monsieur Gambardella. Ils sont l’exemple même de l’amour qui n’est connu qu’une seule fois au cours d’une vie. Dans le film, nous les observons dans leur souvenir, s’aimant face à la mer. Ce passage pourrait symboliser les regrets : ceux d’une relation passée, qui est finie alors que, pour eux, elle aurait dû continuer.
Tumblr media
Les bourgeois
À première vue, les bourgeois nous paraissent riches, prétentieux, capricieux,… Ils sont présents à chaque soirée, où le champagne coule à flots. De plus, nous pouvons remarquer que certains sont payés dans le but d’apparaître aux événements mondains. Ils ne savent se satisfaire de la simplicité et vivent dans l’extravagance. Mais sous ce masque d’argent, se cache une autre réalité. Les bourgeois sont pessimistes. Lors d’une fête, lorsqu’ils se retrouvent tous sur la terrasse, ils se plaignent sans cesse, ils parlent continuellement d’un futur désastreux,… Malgré leur statut élevé, ils peuvent perdre tous les avantages qu’ils ont pris tant d’années à acquérir en une fraction de seconde et cette vision les effraye. De ce fait, ils fuient la réalité. Ils sont constamment à la recherche d’un idéal qui leur donne l’impression de contrôler la situation.
Romano
Romano est l'un des amis de Jep, il écrit des pièces de théâtre mais n'a pas un grand succès. Il est également à la solde d'une femme qu'il affectionne particulièrement. Romano est caractérisé tout au long du film par sa naïveté et sa grande gentillesse, faisant de lui une victime et un soumis manipulé. Ce n'est que lors de son départ de Rome qu'il se rend compte de sa situation précaire. Si le film traite du monde et de la vie mondaine, Romano est celui qui s'y trouve sans y appartenir, s'efforçant à trouver sa place dans cet endroit qui n'est pas le sien. C'est un grand idéaliste et il permet au spectateur lambda (et donc non mondain) d'avoir un repère et de pouvoir un minimum se reconnaitre dans certaines situations.
Tumblr media
Le cardinal Bellucci
Le cardinal Bellucci est décrit comme un personnage influent, capable même de devenir le prochain pape. Si dans un premier temps, la Sainte montrait à l'écran l'image idéale de la religion, le cardinal expose les débauches et dérives de celle-ci. Si dans sa jeunesse, il avait été un excellent exorciste, désormais il ne fait que profiter des avantages de son statut et aller à des fêtes mondaines. L'hédonisme serait une philosophie le caractérisant de par le fait qu'il évite la souffrance grâce à son pouvoir et savoure les plaisirs fugaces de la vie.
La naine
Ce personnage est conscient de la réalité du monde qui constitue également la belle ville de Rome, et de l’illusion qui réconforte tant les individus d’aujourd’hui. Elle n’est pas noyée dans une vie fictive qui la soulagerait de tous ses maux. En ayant l’esprit ouvert, elle est une personne importante pour le personnage principal, Jep. En effet, elle le soutient dans sa façon de percevoir le monde. La manière dont elle agit et dont elle résonne penche sur le rationalisme ; elle vit sa vie selon sa raison.
Tumblr media
Carmélina
Mère d’un enfant à problème, qui ne lui cause que des soucis, elle ne cessera d’essayer de le « guérir » mais pourquoi ? Le bonheur de son fils ? Non, pour son image à elle. Elle est fêtarde, dépensière et représente à la perfection la mondanité. Carmélina ne se soucie pas de la conséquence de ses actes. Elle négligera son fils jusqu’à la découverte du suicide de ce dernier. Elle se voile la face et ne remettra jamais en cause son implication dans la mort de sa progéniture. Malgré toutes ces mésaventures, le personnage n’évoluera jamais à cause de son comportement irresponsable.
Tumblr media
Romana
Le personnage de Romana fait référence à l’épicurisme, son seul objectif est d’atteindre le bonheur par la satisfaction de ses désirs. C’est une femme libertine qui profite de tous les plaisirs que la vie lui offre. Tout au long du film, nous comprenons qu’elle est malade et qu’il lui reste peu de temps à vivre. De par sa maladie, elle prend conscience du monde authentique, de la « vraie » vérité. Elle se détache de ce monde extravagant, où seule l’apparence compte. On peut aussi constater que Romana influence positivement les choix de Jep. Elle lui fait découvrir un monde différent, en d’autres mots l’envers du décor mondain. La maladie qui touche Romana, rappelle à Jep le décès de son premier amour, Elisa.
Tumblr media
Stefano, l’homme aux clés
En possédant les clés de tous les monuments et bâtiments précieux de la capitale italienne, il détient un certain pouvoir. Il n’appartient pas spécifiquement aux mondains même s’il est ami avec plusieurs princesses. Il garde un regard extérieur à toutes les illusions qui constituent la vie de chaque personnalité mondaine, il est spectateur de ce qui les consume. Contrairement à son entourage, il garde sa propre réalité. Il ressemble légèrement à Jep. Il se rend compte de ce qui se déroule dans sa vie et de ce qui compose l’environnement dans lequel il vit. Lorsqu’une personne est consciente de la réalité, il est supérieur en tout point des mondains.
Le voisin du palier
Au début, simple voisin de palier pas très commode, qui ne parle jamais avec Jep et qui l’ignore dans l’ascenseur, il révèle par la suite son vrai visage :un criminel. Gambardella se rend compte que son voisin et un exemple même des faux-visages qui constituent la société et qui la détournent de son droit chemin. Jep est déçu de ce que cela peut signifier ; il a été trompé par un faux-visage qui se trouve être son voisin de palier.
Les vieux riches
Le rôle des vieux riches est réducteur, humiliant. Ce groupe de personnes âgées demandent de l’argent en échange de leurs présences à des festivités, ce qui n’est pas éthique. En effet, vers la fin du film, on peut y voir qu’ils demandent une somme de 250 euros par personne en échange de leurs venues, sans compter la voiture. Malgré qu’ils ont pu se trouver au sommet de la richesse, rien n’est gagné, on peut tout perdre en une fraction de seconde. Effectivement, durant le film, un flash vers l’enfance d’Isabella Colonna di Reggio explique qu’un jour tout a changé, sa famille fut ruinée.
Stefania
Stefania est une femme qui incarne la mondanité au maximum. Luxe, soirées mondaines, bijoux, richesse, elle se persuade elle-même d’avoir accompli une belle vie prodigieuse. Elle s’auto-satisfait de par sa pensée en s’éloignant le plus possible de la réalité (réalité qui lui échappe totalement). Tout au long du film, elle se persuade tant d’avoir réussi dans la vie qu’elle finit par y croire.
Jep Gambardella
« J'étais destiné à devenir Jep Gambardella. »
Tumblr media
Il est amoral, cynique, puissant, à l'effigie du roi des gladiateurs dans l'arène des mondanités. Mais bien plus que cela, Jep Gambardella est un personnage complexe de la grande bellezza à la recherche de la grande beauté. Également l'écrivain de génie d’un chef-d’œuvre de la littérature italienne, "l'appareil humain."
Maintenant, nous allons nous attarder sur une analyse psychologique de Jep. Gambardella avait trouvé ce qu'il pense être la grande beauté, son long fleuve tranquille rempli d'espoir et d'avenir. Sa Vénus à lui s'appelait Elisa de Santis. L'amour, lui, était une promesse impossible, l'idylle était une illusion, son ange sacré en perdition et trahison comme signe d'affection. Rome, seul? Rhum que possède l’homme perdu. Rome n'est que mirage et vitrine pailletée, comme une sirène, elle emporte dans les profondeurs de l'insignifiance tout pauvre humain émerveillé par sa beauté. Flaubert aurait sûrement pu y trouver l'inspiration pour son roman sur le néant. « Ils sont beaux les petits trains de Rome, ce sont les plus beaux, car ils ne vont jamais nulle part ». Une fois dans Rome, impossible d'en sortir car tous les chemins mènent vers la ville éternelle. Voilà un vieux Jep Gambardella perdu et addict ce que l'on pourrait appeler the unbearable lightness of being (Milan Kundera).
« Je ne voulais pas juste devenir un mondain, je veux devenir le roi des mondains ». Selon Lisa Bourbeau la trahison est l'une des blessures qui empêche une personne d'être elle-même. Chaque traumatisme est accompagné d'un masque bien précis, la trahison est associée aux masques du contrôlant.
Dès notre l'entrée dans le film, Jep Gambardella nous fait grande impression de sa puissance par cette fête aux mille fastes à en couper le souffle. Mais aussi par ce regard dans la caméra, le premier personnage à avoir regardé directement l’objectif. À la suite de cela, il se positionne rapidement au centre de ce long-métrage. À ce moment-là, l'on peut découvrir les quatre grandes facettes de Jep Gambardella.
La première manière dont elle se manifeste, est celle du contrôle. « Je ne voulais pas seulement être un mondain, je voulais devenir le roi des mondains ». Il l’est devenu, un despote absolu de droit divin gouvernant sur un peuple lui étant totalement dévolu. Son couronnement a été un vrai tour de force diplomatique. Son règne totalitaire est naturellement digne de celui du roi soleil, Jep se fait considérer comme une sorte de Dieu vivant, et pour cause il semble omniscient. Il est bien connu que les courtisans pourront aller jusqu’ à conclure un pacte avec le diable pour se rapprocher de leur divinité. L'avis de Gambardella vaut de l'or. On le remarque bien lors de l'apéritif entre mondains, notre protagoniste est toujours au centre de la discussion et quand le roi dit quelque chose ou fait une quelconque remarque, cette dernière sera directement mise en évidence. Quiconque essayant de lui prendre son pouvoir sera rapidement humilié. Devenir le roi des mondains lui permettait d’avoir un contrôle total sur la situation.
La deuxième facette et celle de l'intelligence. "L'appareil humain" et indéniablement le grand monument avec lequel Gambardella s’est imposé comme puissance intellectuelle. Même quarante années après sa publication on en parle et on le mentionne encore. La modestie et l'autodérision de l'auteur sous ses airs innocents est bel et bien feinte. En effet, contre toute attente cette manœuvre n'est rien d'autre qu’un rappel de sa puissance. Comme le dit une des maximes de La Rochefoucauld « Le refus des louanges est un désir d'être loué deux fois».
La troisième facette est celle de l'agressivité. Nous l'avons bien remarqué lors de la confrontation avec Talia concept. Confrontation ? C'est bien le mot qui définit cette entrevue, étant donné l'attitude conflictuelle du principal personnage de ce long métrage. Il l'utilise comme une arme offensive destinée à humilier toute personne se mettant en travers de son chemin, comme il l'a bien fait avec Stéphania.
La quatrième est facette complètement opposée aux trois autres. Elle caractérise le mieux ce à quoi Jep Gambardella était destinée : la sensibilité. Cette dernière se manifeste de 2 façons. La première manière dans laquelle elle se manifeste c'est son roman. Ensuite, elle se manifeste également à travers la contemplation, mais à la suite de la trahison de sa promesse de mariage le jeune Jep si sensible comprend que cette qualité peut être un défaut. C'est ainsi que la contemplation devient un regret de ne plus avoir accès à ce monde.
Les pensées existentialistes de Jep nous font voyager à travers la débauche de la mondanité, loin de l’illusion de la perfection. Nous avons vu à travers ses yeux la laideur de la solitude, à la recherche de la grande beauté.
Talia concept
Talia concept est sans aucun doute l'un des personnages les plus énigmatiques, les plus incompris du film. Son spectacle commence sur une scène longiligne, elle est à genoux à l'avant du décor et se fait embaumer dans un léger tissu blanc par des enfants déguisés en anges. Une fois légèrement drapée, elle se relève, donnant ainsi une certaine visibilité à son pubis peint en rouge et surmonté du signe de l'URSS. Ensuite, elle se retourne en se plaçant dos au public quelques mètres plus loin. Elle semble prendre un instant pour méditer avant de s'élancer à toute allure en criant droit vers la colonne en fin la scène. Après avoir violemment percuté le mur, elle se redresse chancelante et titubante, la tempe ensanglantée. Et puis elle s'avance vers le devant de la scène d'une manière désemparée et hurle à toute voix « Je ne vous aime pas ».
L’embaumement par les anges est censé représenter la bénédiction de sa vie, comme si cette dernière était parfaite et que rien au monde ne pourrait un jour venir la troubler. En se relevant Talia concept fait découvrir au public son pubis peint en rouge, surmonté du signe de l'URSS. Ceci pourrait représenter le viol et le sentiment que son vagin ne lui appartient plus, comme s’il était devenu communiste, ceci explique également pourquoi elle fait l'amour six fois par jour comme elle l'a mentionné dans l'interview avec Jep Gambardella. Ensuite, Talia se retourne et s’élance a pleines jambes dans la colonne juste en face d'elle, comme si sa vie fonçait droit dans le mur et qu'elle ne pouvait rien faire contre. Quand elle se relève en grognant, elle exprime sa douleur. Lors de la dernière phase de son acte elle crie au public « Je ne vous aime pas », elle y montre sa colère, sa rage contre le monde entier et une douleur qui ne sera jamais graciée.
Thalia Concept a une fonction bien précise dans ce long-métrage. Son but est de montrer à l'auditeur l'insensibilité de Jep Gambardella. En effet, ce dernier, au lieu d’essayer de comprendre et de compatir à sa douleur, préfère se moquer d’elle juste pour s’amuser comme un chat qui jouerait avec une souris sans la manger.
Rédigé par :
Pourtois Manon
Adyns Evaëlle
Hancart Gwenvael
Simoens Kattie
Spanneda Gianni
Ramu Annaëlle
Jauniaux Théo
Defechereux Léa
Delbouvry Théo
Platiaux Robin
Lancelle Lucas
Nickmilder Eleonore
3 notes · View notes
a-room-of-my-own · 4 years
Note
Tu sais, on parle souvent des raisons pour lesquelles les lesbiennes veulent changer de sexe pour échapper à l’homophobie, mais je voulais donner ma vision des choses en tant qu’hétéro qui a été dysphorique dans son adolescence et au début de l’âge adulte, parce que je ne supportais le rôle de la femme dans le couple. Je ne me suis jamais reconnue dans les rôles attribués aux femmes dans les relations amoureuses. (1)
Encore aujourd’hui, je ne connais presque aucune femme (exceptée ma meilleure amie, qui est lesbienne) qui se comporte comme je le fais avec les hommes. Payer un repas à mon rencard, draguer ouvertement, faire le premier pas, avoir envie de coucher le premier soir et prendre les devants… Ce n’est pas quelque chose que j’ai vu dans des films, dans les livres, chez des amies, sans que la concernée ne soit cataloguée comme une pute, une castratrice ou que cela ne tourne en dérision l'homme. (2)
À l’inverse, la plupart des femmes hétéros que je rencontrais étaient considérées comme de « vraies filles » avec de « vrais comportements de filles ». On me comparait à elles et on m’a souvent prise pour une lesbienne, jusqu’à m’agresser parce que « je dégageais quelque chose » de lesbien. J’ai longtemps été confuse à l’égard de la sexualité. J’aimais les hommes, mais j’avais l’impression que ma manière d’être n’était pas « normale ». (3)
Dans une société égalitaire, j’aurais simplement été entreprenante. Là, je suis potentiellement une pute, une chaudière, et au mieux, je drague « comme un homme ». C'est presque considéré comme un kink par certains proches, une sorte de « jeu de rôle » avec inversion des rôles genrés. Je trouve ça absolument dégradant pour moi. (4)
Je n’en avais parlé qu’à ma meilleure amie et à mes soeurs un jour où j’a craqué, mais à un certain moment, c’était plus valorisant pour moi de me sentir homme. Si je ne pouvais pas être « une vraie fille », ça me semblait plus vivable être gay. Si j’avais été un homme gay, j’aurais pu draguer, prendre les devants sans que certains hommes trouvent cela gênant ou castrateur, sans être considérée comme une perverse alors que je ne faisais rien de mal. (5)
L’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à côté comme on dit. Les gay n’ont pas la vie plus facile que les femmes hétéros, mais certains « homme trans » sont probablement des femmes bloquées (comme je l’ai longtemps été) par le jugement des autres ou les réactions des hommes face à une femme entreprenante. Je voulais donc dire qu’il existe de nombreuse des manières de vivre bien et heureux, mais qu’aucune n’implique la « validation » des autres. (6)
Si vous avez besoin d’être « validé », cela signifie que le jugement que la société porte sur votre écart à la norme est la vraie cause du problème. Pour ma part, j’ai cessé de m’inquiéter de ce qu’on dirait de moi et je suis une femme très heureuse à présent. Je suis bien contente d’avoir pris le temps d’y réfléchir. Je réfléchissais sérieusement à entreprendre une transition et je me serais laissée convaincre si j'avais été plus jeune. (7)
Désolé pour le pavé. En tout cas je voulais te remercier pour ton courage et ta bienveillance à l'égard des gens qui viennent échanger sur ce sujet avec toi. Je te souhaite une bonne journée ! (8)
---
Merci beaucoup d'avoir partagé ton expérience, je suis très heureuse que tu aies pu te sentir en confiance ici pour le faire.
Tu sais je me reconnais beaucoup dans ce que tu as décris, notamment le fait de vivre et séduire librement. J'ai toujours été célibataire et c'est troublant pour beaucoup de gens, il y a un jugement immédiat et une pression qu'on n'aurait pas si on était des hommes. Je paie aussi mes rencards et si je veux séduire quelqu'un je le fais. Et puis j'ai des phases qui peuvent être très longues où ça ne m'intéresse pas du tout. Le fait que ni une attitude ni l'autre n'est bien tolérée ou comprise.
Je comprends aussi ce que tu veux dire quand tu parles des hommes gays. C'est évidemment une projection, mais quand on est comme ça, je suppose que c'est pareil pour toi, on est dans une recherche d'altérité radicale. D'une relation profondément égalitaire, où notre liberté est totalement respectée. Et on peut se dire que c'est peut être quelque chose que deux hommes expérimentent, parce qu'il n'y a pas entre eux la barrière de la culture, de la misogynie, des attentes sociales qui sont tellement différentes. Après évidemment c'est une construction, mais je comprends pour l'avoir parfois pensé.
Chez moi ça n'a jamais provoqué un rejet de la féminité, plutôt de la déception, en fait. Surtout quand j'observe que ceux qui apprécient notre liberté vont ensuite chercher pour se "poser" des femmes qu'ils peuvent dominer sur un plan ou un autre: matériel, intellectuel, générationnel. Et donc on se pose la question est-ce que je suis trop, est-ce que je dois changer, est-ce que je dois voir mes ambitions à la baisse ? La réponse finit toujours par être non, mais l'interrogation fait mal.
Je comprends aussi tout à fait ton point sur les stéréotypes dégradants accolés à la femme qui "drague comme un homme". Il faudrait absolument qu'on soit un peu brisées, un peu perturbées. Ce qui me gonfle aussi, c'est le présupposé qui veut que parce qu'on est indépendante et pas jalouse, alors on a besoin de personne, comme si on était des machines sur le plan émotionnel.
Bref, je pourrais disserter longtemps aussi !
16 notes · View notes
claudehenrion · 3 years
Text
Le poids des mots, l’échec des idées…
  Les gourous successifs que le monde s'est choisi pour le guider (et qu'ils soient souvent élus plus ou moins démocratiquement est un motif supplémentaire de honte) semblent se donner un mal de chien pour le rendre inextricable et invivable ! Les idées qui circulent sont implicitement sous-tendues par cette grosse erreur fondamentale que nous serions devenus tellement riches (relativement comme en valeur absolue) qu'il nous serait aussi possible d'être extravagants et de nous comporter en enfants gâtés que rien ne vient arrêter dans leurs mauvaises idées 
 Les grandes idées qui menaient le monde jusqu'à l'époque de ce que mon maître  Jean Fourastier appelait “les trente glorieuses” –qui, à l'échelle de l'humanité, sont encore proches– ont toutes sombré derrière des ramassis de notions vagues, non définies et mal conçues, inutiles pour les “moins pires” et cauchemardesques pour toutes les autres, qui ne peuvent déboucher, à terme proche, que sur des séries de catastrophes prévisibles, voire annoncées. Un “retour sur images” s'impose, si l'on veut essayer de comprendre le pourquoi et le comment de la succession de “coups de pas de pot” qui nous ont conduit dans les impasses absolues dans lesquelles nous nous débattons.. sans oser regarder en face les mesures drastiques qu'il faudrait prendre de toute urgence pour avoir une petite chance de nous en sortir par le haut avant qu'il ne soit trop tard. Le regretté Georges Pompidou  écrivait, dans “Le Nœud gordien” : “Le matérialisme de la société d'abondance ne peut pas satisfaire les aspirations de l'homme : il ne donne pas un sens suffisant à la vie’’.
La perte (largement entamée) de la perte de maîtrise du langage a entraîné une perte corrélative de la compréhension du sens des mots et des notions qu'ils recouvrent (à moins qu'elle n'en ait été la cause !).  Ne sachant plus trop de quoi ils parlent, nos contemporains n'ont plus aucune chance de trouver des chemins vers ce bonheur que des faux gourous / vrais salopards ont osé nous promettre ! Des mots comme démocratie, religion, science, Histoire, Europe, France, famille, père et mère, art et beauté, bon et mal, nos Liberté, Egalité et Fraternité et depuis peu homme ou femme, tout simplement, veulent dire des choses différentes pour chaque français, par là-même privé de toute possibilité de pouvoir retrouver une forme d'équilibre moral et d'espérance : tout est mis ‘’En Marche’’ pour que les lendemains qui nous sont encore ouverts ne chantent plus jamais que des chants funèbres. Il nous reste encore un peu de temps pour nous ressaisir avant que tout ne soit définitivement perdu. Mais pas assez pour que nous flânions en chemin !
En fait, tout cela aurait pu ne pas être aussi grave : après tout, les mots, comme toute chose, naissent, évoluent, font des cabrioles et meurent. Nous avons tous en tête nombre de mots qui ont traversé le temps en changeant de sens à plusieurs reprises. (’‘drôle” est un bon exemple, qui est passé de lascar à gamin, avant de devenir bizarre, et enfin comique. Mais “République” n'est pas en reste : à une extrémité de notre défi à tout bon sens, ce mot peut signifier aujourd'hui  “tout et n'importe quoi qui pourrait déplaire à ceux qui se proclament républicains’’… Mais à l'autre extrémité, c'est à la fois un synonyme de ‘’démocratie revue et corrigée’’, de ‘’tolérance mal comprise’’, de ‘’bisounours face à l'islam’’ et de ‘’protection de la vie garantissant le meurtre de bébés presque arrivés à terme’’. Et tout ça ’'en même temps”, dirait Emmanuel Macron pour achever de nous confondre et de nous ‘’paumer’’). Le monde peut-être, mais la France, ça, sûrement, sont devenus fous.
Mais là où une évolution somme toute normale est devenue révolution (donc insupportable), c'est que, contre toute attente, les mots ont pris le pouvoir… et les mots les plus insensés (= “qui n'a pas de sens”) ont été plutôt plus rapides que d'autres à s'imposer –ce qui n'est pas  étonnant, en fin de compte : notre époque préfère les inepties dangereuses aux choses souhaitables ! Il serait vain de nier que le monde d'aujourd'hui est dirigé par les mots, et plus exactement des mots sans définition, sans raison d'être, et sans âme. Le grand visionnaire George Orwell, dans “la Ferme des animaux”, l'expliquait clairement : “Celui qui a le pouvoir n'est pas tant celui qui dit les mots que celui qui dit ce que les mots veulent dire”. Nous y sommes ! Le titre de “1984” était le fruit d'une erreur de calcul : il fallait lire “2021”. Espérons que de très nombreux lecteurs avaient corrigé d'eux-mêmes !
Car qu'on ne vienne pas raconter que des glissements sémantiques comme ceux qui affectent à répétition des mots comme mort, race, père, fascisme, liberté, et même Europe… ou France  ne sont pas comme orchestrés dans un sens qui veut influencer et faire évoluer les pensées, les idées, les croyances et les réactions des gens, dans le but d'apporter une pierre à l'immense processus de déconstruction en cours. Lorsque un pays de longue civilisation tombe à un point bas où son chef suprême, Emmanuel Macron, déclare officiellement, lors d'une réception à l'Elysée : “Votre problème,  c'est que vous croyez qu'un père est forcément un homme” (je n'invente rien, c'était le 20 janvier 2020), un an à peine après que sa ministricule (sans majuscule) Agnès Buzyn ait affirmé (sans en mourir de honte) que ‘'un père pouvait être… la propre grand-mère du nouveau né’’, on se demande comment on va pouvoir descendre plus bas dans la laideur, l'inconséquence… et l’imbécillité !
Comme le dit Georges de Vries dans son ouvrage “le Hold-up des mots”, toutes les réformes (?) dites sociétales, qui ne sont que dénaturation du sens des mots, nous conduisent très rapidement à la retransmission sur BFM-tv, en “prime time” d'un accouchement  par une femme devenue homme, portant barbe et faux pénis, d'un enfant “obtenu” par croisement des gamètes d'un autre homme et de deux femmes inconnues, sous le sourire bienveillant et attendri de Macron et de Schiappa. Dites-moi : que reste-t-il d'humain, dans leur “homme nouveau”… qui ne serait bientôt plus qu'une femme, par attrition (ce n'est pas péjoratif, mais c'est un regret !) ?
La crise de l'intelligence que nous traversons –et qui, pour le plus grand malheur de l'humanité, à l'air de vouloir durer plus que de raisonnable– nous empêche de penser autrement que par slogans. Le faux angélisme de “la France d'en haut” voit des complots contre elle sous le seul prétexte qu'elle ne prend que des décisions insanes. comme le prouve le fait que 68 % des français s'abstiennent de participer à ce jeu de massacre, que jusqu'à 88 % ne se sentent plus chez eux, et que, pour 75 à 91 %, nous sommes en plein déclin (sondage JDD-Sud Radio, 2 avril 2021).
La nation profonde est massivement attachée à … tout le contraire des cauchemars dystopiques que quelque centaines ou milliers de “fadas” (mes origines “du sud” remontent, dans la colère ou le chagrin !) qui se sont propulsés et incrustés dans la cabine de pilotage peuvent ainsi imposer contre tout bon sens et contre tout le monde. Tout est à reconstruire… mais surtout à repenser et à redéfinir.  Il nous reste un an pile pour redresser la barre, après, ce sera foutu. Chacun doit apporter sa pierre, même petite, à la reconstruction de ce que 50 ans de pensées perverses n'ont tout de même pas réussi à détruire complètement… La tâche est belle. Elle est noble, elle est grisante. Et tellement nécessaire !
H-Cl.
5 notes · View notes
capitaine-anchor · 4 years
Text
Le capitaine 1
Dans le ciel bleu d'une nuit d'hiver, des traînées abordaient un dégradé vert. Aucun nuage n'était sorti, et pourtant, on ne pouvait pas voir à plus de 10 mètres devant soi. Un brouillard épais masquait la glace flottant sur l'eau salé de la mer. Je pensais aux cimetières... à tous ses morts étalés par terre... Et redevenue poussière... Ils s'étaient redonnés à la mère... Je lève les yeux et je m'aperçois que dans le ciel, il y a le même nombre d'étoile que d'être redevenue poussière. Telle la mère, je me nourris du spectacle offert par la mer en observant le reflet de ce paysage directement dans l'eau calme de la mer d'huile.
Puis, méchamment, horriblement, fracassant le silence, un bruit d'explosion retentit. Une fumée âpre tache le beau paysage. Une personne sortit de la fumée en toussant au même moment que je quitte mes pensées. De suite, je repris connaissance de la dure réalité. J'étais sur un bateau. Un très beau bateau avec trois mats et toute la voilure avec. La Voilure était tellement brillante, tellement blanche et tellement fine, qu'elle se montrait comme embrassé par le ciel du soir. Le bateau était vieux d'apparence, mais il venait de sortir du chantier naval. Le bois, les planches, la cale, la cabine, les quartiers de l'équipage... Tout était neuf. L'équipage de ce navire était composé de 3 dizaines d'hommes et de femmes tous volontaire, ou contraint par d'autre que moi. Oh, je ne me suis pas présenté, je suis Kaeya Capitaine du navire Anchor, pour vous servir. Un oiseau me fit reprendre corps à mes actions et je regarde de loin la trappe de la cale, "Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" dis-je de ma voie forte et implacablement grave. D'une voix rocailleuse on me répondit : "Rien de grave capitaine, juste une petite poudre qui a pris feu", je donna l'ordre de nettoyer et de réparer et 5 matelots se mirent au travail.
Je me remit à observer le noir de la mer et le ver du ciel. Je savais que l'ont pouvait difficilement me voir à cause de ma peau mate. Mes cheveux, aussi sombre que l'eau bleu foncé de la mer. Avec le peu de lumière que nous laissât se nouveau jour, Seule mes vêtements était visibles. Mon assortiment de fourrure blanche et bleu sur les pointes tombant d'une de mes épaules, avec les motifs blanc et bleus de ma veste sans oublier mes épaulières et ses coutures en or; me rendait plus visible que mon bas simple noir. Pied nu, je ressentait le froid de l'air et du sol en bois de mon navire. Lui aussi avait froid, mais il ne se laissât pas abattre et restait dans l'eau froide sans broncher. Ce froid n'était pas assez froid pour qu'un capitaine reste terrer dans sa cabine au chaud. Aussi, il laissait chaque fenêtre ouverte dans sa cabine pour que le froid s'installe et qu'il puisse lui aussi, bénéficier des mêmes intempérie que son navire à quelques exceptions prêtes.
Il haïssait la chaleur, il haïssait les vêtements chaud, les maisons, les cheminées, la lumière jaune mais il aimait le soleil. Grace à lui, il possédait la peau bronzé et il pouvait observé de ses yeux bleues ses couchers et ses levers. Depuis son plus jeune age, il se couchait et se levait en même temps que celui-ci. Il lui adressait chaque jour un sourire que ses lèvres montrèrent fin, ce simple sourire suffisais à le remplir d'énergie pour passer la journée qu'elle soit pire ou plus mauvaise que la veille. Il toucha le diadème en or qu'il avait autour du coup, c'était un cadeau de Jean quand il a accepté de prendre le poste de capitaine de la garde de l'Ordre de Favoris.
JE regardait encore le ciel, je laissait mon regard vagabonder entre les différente étoiles, tantôt il regardait une naine jaune, tantôt il regardait une naine bleu... Tout ça pour se poser sur la lune qui était si grosse qu'elle paraissait à porter de main. JE tend la main ver elle, puis en tournant le poignet ver le haut, et je ferme mon poing. Ce geste n'avait rien de significatif pour lui. C'était un geste comme un autre. Je regarde une dernière fois le ciel, une dernière fois la mer et aussi le pont. Je finit tout de même par me faire violence et arracher mon regard de ma vie et de me tourner pour avancer de quelques pas. Je me trouve maintenant dans ma cabine. Sans aucun doute l'endroit le plus froid du navire.
Il n'y avait rien de bien exceptionnel dans ma cabine, seulement quelques tapisserie brodées en or, des tableau, des joyaux, de l'argenterie, des lames allant de l'épée à deux mains à la lance en passant par la simple lame et grimoire. D'autre tissue était étalé par ci et la, quelque sculpture plaqué or, de l'ivoire et bien d'autre babiole que j'ai amassé dans mes aventures. Mais rien de bien précieux à mes yeux. Ce que j'avais de précieux dans ma vie d'antan, je l'ai perdue en même temps que j'ai eu mon navire. Il représente tout pour moi. Mon navire, mon navire et encore mon navire. Nous sommes comme lié par le sang, il est mon corps, je suis son sang. C'est le pain, je suis le vin. Il est le corps, je suis l'esprit. En temps idem ou je pense cela, je ferme mes fenêtres. Perdue dans mes penser, je n'hésite pas à malmener quelques babioles pour me former un passage. De cette dernière penser qui me resta dans la tête, s'ensuit un mal-être et une incompréhension. Je m'allonge dans mon lit et en regardant le plafond, je me mit à penser. « C'est quoi l'esprit ? Qui est cet esprit ? À quoi il ressemble ? Comment il est ? Depuis quand il est la ? Depuis quand il existe ? » Toute ses questions sans réponse se répercute dans mon esprit et m'assomme. J'ouvre les yeux, perdu. Ma première question est « ou suis-je », question logique quand on ne sais pas ou on est.
Je n'aurais jamais penser que l'ont me répondrais, pourtant, une voie plutôt grave mais avec des consonance aiguë se fit entendre « tu es la ou tu es ». Cette réponse était vrai, mais elle ne m'apporta pas plus de précision sur ma question. Restant dans mon incertitude, je me demanda intérieurement « qui m'a répondue ». Et, ceci était tellement étrange que c'est une voie de femme qui me répondit « c'est moi, qui t'ai répondue ». Je me lève sans pouvoir prendre de repère, en effet, il n'y avait ni sol, ni mur, ni plafond, ni même de gravité. Cela devrait me faire peur, pourtant je reste calme intérieurement. Quelque chose me disait que je risquait beaucoup si je commençait à paniquer. Je regarde donc, le... Pardon, la nouvelle venue. Je tomba inconscient et tout devient noir.
Je me réveille difficilement, gardant les yeux fermé j'écoute ce qu'il ,se passe. La mer se déchaîne contre mes fenêtres, l'eau se déversa dans la cabine et ne tarde pas à mouiller mes draps. J'ouvre mes yeux et tente de me lever... J'ai bien dit « tenter » car je me retrouve à terre en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. En ignorant la douleur, je me lève et je cour ouvrir ma porte pour observer mes matelots s'affairer sur le pont et la mer en fureur. Je lance mes ordres et le contre-maître lance des insultes pour motiver les autres hommes. La mer n'est que vague et tempête, dans cet immense chaos le bruit et la violence des chutes d'eau je n'arrivais pas à m'y retrouver. Quels repère prendre ? Voilà la question de chaque tempête. On pouvait facilement s'effondrer inerte sur le sol quand la violence fait partit de la vague, ou encore se faire emporter, ce qui était bien plus violent. Car un navire ne va pas lui même mettre en danger son fragile équipage pour recueillir un seul d'entre-eux. J'entendis un matelot crier en se faisant emporter par une vague... Mais son cri s'éteignit. Je m'élance à la barre, poussant à terre le matelot qui s'y trouvait et regarda devant mon navire pour affronter cette tempête. « Capitaine, La Géante ! » un matelot s'était écrié en voyant la prochaine vague. Je tourne brusquement la barre en sens contraire du vent en criant « Ce n'est pas aujourd'hui que s'éteindra la légende du Prince Des Mers ! »... Et la vague se fracassa sur le pont et le navire se retrouva perpendiculaire au « sol ». La situation était désespérée, pourtant la géante était passer et le peu de matelot restant était en bonne forme. Après quelques heures encore ou l'on brave cette tempête, nous reussîmes à sortir de cette zone tumultueuse et nous regagnons aussitôt le ciel bleu et la mer calme des Arranges.
J'eus peur pour mon navire, aussi je dépêcha un marin me faire l'état des lieux. LE contremaître vient me voir après qu'il soit partit « on a eu chaud capitaine, j'ai rarement vu une Géante aussi grosse» dit-il, « oui, elle était exceptionnel celle ci. Heureusement pour nous nous sommes toujours la. JE plain les camarades que nous avons laisser dans la tempête. » répondis-je sur un ton grave, auquel on ajouta un silence pesant sur tout le pont. Ce silence vient d'être brisé par le matelot venue faire son rapport. Seulement la quille abîme, certaine voile arraché et un mat endommagé, franchement... Je pensait que les dégâts serait beaucoup plus important que ça. Enfin bon, tant mieux ça me coûtera loin cher. Le matelot prit congé pour se remettre à ses taches, le contre maître me parla d'une île comportant un village pas très loin de notre position. Je tourne la barre d'un grand mouvement et mit cap sur cette île, le contremaître n'avait pas mentit et bientôt j'aperçus l'ile... Le petit îlot pardon. Ce petit îlot comportait un quais suffisamment grand pour pouvoir accoster sans trop de difficulté. JE réussi ma manœuvre et sauta sur le quai tendit que le reste de l'équipage resta sur le bateaux pour assurer les canon et la poudre. Je quittait le ponton en bois pour gagner le sol en pierre de cette île. Je regarde tout autour de moi, mon regard analyseur ne chôme pas et chaque aspérité du terrain, chaque ombres, chaque recoins s'inscrit dans mon crâne. C'est une faculté difficile à mettre en place et aussi, à vivre.
Après quelque mettre, j'arrive devant une boutique ou je réussit à trouver le capitaine du port grâce au bicorne qu'il portait sur ça tête. C'était un vieil homme assez fin et fort avec ses muscles bronzé dessinés. Il portait comme vêtements une vielle chemise maronnasse avec une tache rouge, signe de son dernier repas ?, et comme pantalon, il portait un bermudas grossièrement découpé dans une voile de navire et qui n'était plus très blanche. Après mettre suffisamment approché, je pu distingué clairement son assez gros nez écrasé et les marques sous ses yeux blanc. L'odeur putride qui accompagnait tout cela me confirmait dans mes doutes... Le capitaine du port était bel et bien mort, suspendue à une branche par la corde d'un navire qu'il avait du réparer. Je restait planté la entrain de regardé le nouveau mort... En pensant à ce qui aurait pu le tuer... Le poids de la vie ? Il était assez vouté pour cela. Marre de vivre ? Il était vieux, il aurait clamsé un jour ou l'autre. Je me perdit dans mes pensés, une fois de plus, et c'est un gamin pas plus haut que trois pommes qui m'aborda sèchement « que voulez-vous, capitaine ? » il faisait la référence aux tricorne que je portait sur ma tête. Je lui dit que je cherchait le capitaine du port « Le voici devant vous, que vous faut-il ? » Je me mit à rire en le regardant car je trouvait cela drôle, ensuite, je le regarde « toi, capitaine du port ? Soit un peu sérieux mon garçon ». Il ne me répondit pas un peu vexé et je comprit alors qu'il était sérieux. Je le dévisage avant de le regardé de haut en bas, mains abimés, vêtement sale, carrure d'homme... Il en avait vu des vertes et des pas mures. Reprenant plus sérieusement la discussion, je lui confit la réparation du navire et je l émit sous la garde d'un homme. Pendant ce temps, je me dirige ver la taverne ou je massied sur une chaise.
« Hola, Tavernier ! À boire et pas de l'eau ! » dis-je en le hélant. Il me répondit « bien sur, lavette ! » en m'envoyant une bouteille de rhum, je ne fit pas suite à l'insulte qu'il m'a faite. Cela ne m'aurait rien amener de bon, il retourna bavarder méchamment en me regardant. C'est quand j'ouvre la bouteille qu'un gros pirate se leva et s'approcha mollement de moi en faisant rouler ses muscles. Il s'assied en face de moi et me dit « lavette, qu'est-ce que tu viens faire ici ? Tu n'es pas la bienvenue » auquel je répondit « je viens de traverser la tempête et une Géante, j'ai le droit de me reposer, et mon navire aussi. ». « Pas une lavette dans ton genre, tu n'as pas prouver ta valeur. Bat moi et je te laisserait tranquille » me lança t-il. Je ne me fit pas prier, je renverse la table d'un coup de pied, elle atérie sur la tête du pirate qui se releva avec la pointe d'une épée à la gorge. Cet homme qui la tenait n'était pas le Capitaine, mais le contremaitre qui dévisageait le pirate avec l'œil mauvais « pauvre fou, tu défies le Capitaine ? Tu veux défier celui que l'on appelle le Princes Des Mers ? » dit-il de sa grosse voie, comme je m'y attendait silence, comme toujours quand on entend se nom. « Messieurs, dis-je en regardant tout le monde, Que ceci soit le premier et dernier avertissement que je donne. Le prochain qui tentera de poser la main sur moi ou sur mon équipage, se retrouvera pourfendue de notre épée. La mort sera votre salut comparé à ce que je pourrais vous faire... » Sur la fin de ce petit discourt, ma voie avait été emplie de violence. Je me calme et m 'assoit sur ma chaise de manière théâtrale, en ayant récupéré ma voie normale je me commande à boire et attendit que l'on me serve. Ce qui ne tarda pas avec le tavernier qui s'amena avec l'une de ses meilleures bouteilles en me l'offrant en guise d'excuse. D'autre pirate remette la table sur pied et on vient me présenter des cartes au trésor. Je n'en avais pas besoin car je suis déjà riche. Je but à la bouteille, et une fois que ma bouteille était finit je me lève en partant.
Quittant la taverne je me dirige ou vont mes pas. Sans surprise, je finit par apercevoir une armurerie. Un petit bosquet à côté de c elle ci bougeât, mais je décide de ne pas m'arrêter en étant toutefois sur mes gardes. L'électricité dans l'air devient de plus en plus intense quand je m'approchait du bosquet. Je finit par le arriver à sa hauteur et le dépasser sans qu'il ne m'arrive rien. Tant mieux, ça m'évitera quelque mort sur la conscience. Je saisit la poignée d'une porte en bois abimé par le temps et l'eau et l'ouvrit. Quand j'entre une odeur pestilentiel couplé à une odeur de renfermé se dégage de l'intérieur de la boutique. Je me fit encore violence et m'avance au comptoir en appuyant sur la cloche car je ne voyait personne. Personne ne vient, je me demanda alors ce que je serais venue acheté. Il me faudrait une bonne épée et une paire de pistolet plus puissant. Je regarde un peu les modèles et j'opte pour une rapière assez longue mais de bonne qualité. Le protège main était draconien. C'était le signe d'un bon forgeage et aussi de puissance, de respect et de supériorité. Je prit cette épée sans demander l'avis de personne et je me dirige ver les étalages de pistolet. Deux pistolet me tapèrent dans l'œil, c'était des pistolet avec un garde gâchette et une crosse métallique le tout usiné de petite fresque précise. Du grand travail sans aucun doute, en plus de tout cela je prend aussi quelques munitions et deux ou trois tissue. Je sort enfin de la boutique en disant merci au vide, une fois dehors je me dirige ver le port et atteignit mon navire. En montant dessus à l'aide d'une échelle, je me dirige ver ma cabine et je m'assied sur une chaise avant de me relever et de m'affairer à ranger ce foutoir laisser par la tempête. J'ouvre aussi les fenêtres et je me pose sur mon lit, les pistolets et l'épée près de moi. Je fixe le plafond et je réfléchit. Je réfléchit beaucoup, pour tout et pour rien. Pour le meilleur et pour le pire. Mes yeux sont fatigués et s'alourdissent. Je m'endormit dans un sommeil sans fond.
1 note · View note
christophe76460 · 2 months
Text
Tumblr media
Sommes-nous tous nés pécheurs ?
Nous ne sommes pas pécheurs parce que nous péchons ; nous péchons parce que nous sommes pécheurs...
La Bible enseigne que nous sommes tous nés pécheurs, avec une nature égoïste. Si nous ne renaissons pas de par l'Esprit de Dieu, nous ne verrons jamais le royaume de Dieu (Jean 3:3).
L'humanité est totalement dépravée, c'est-à-dire que nous avons tous une nature pécheresse indéniable et profonde (Ésaïe 53:6 ; Romains 7:14). La question est de savoir d'où vient cette nature pécheresse. Sommes-nous nés pécheurs ou avons-nous simplement choisi de le devenir après notre naissance ?
Nous sommes nés avec une nature pécheresse, que nous avons héritée d'Adam. "De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché" (Romains 5:12). Chacun d'entre nous a été affecté par le péché d'Adam, sans exception. "Par une seule faute la condamnation a atteint tous les hommes" (Romains 5:18). Nous sommes tous pécheurs et nous partageons tous la même condamnation, car nous sommes tous des enfants d'Adam.
L'Écriture indique que même les enfants ont une nature pécheresse, ce qui prouve que nous sommes nés pécheurs. "La folie est attachée au cœur de l'enfant" (Proverbes 22:15). David dit : "Ma mère m'a conçu dans le péché" (Psaume 51:5 LSG). "Les méchants sont pervertis dès le sein maternel, les menteurs s'égarent au sortir du ventre de leur mère" (Psaume 58:3 LSG).
Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair (Colossiens 1 : 21) Avant d'être sauvés, nous étions "voués à la colère de Dieu" (Éphésiens 2:3, BDS). Notez que nous étions voués à la colère de Dieu non seulement à cause de nos actions, mais aussi à cause de notre nature. Cette nature est celle que nous avons héritée d'Adam.
Nous sommes nés pécheurs et, pour cette raison, nous sommes incapables de faire le bien pour plaire à Dieu dans notre état naturel, à cause de la chair : "Ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu" (Romains 8:8). Nous étions morts dans nos péchés avant que le Christ ne nous ressuscite spirituellement (Éphésiens 2:1). Nous sommes dépourvus de tout bien spirituel inhérent.
Personne ne doit enseigner à un enfant à mentir. Au contraire, nous devons nous efforcer de lui faire comprendre qu'il est important de dire la vérité. Les tout-petits sont naturellement égoïstes, avec leur compréhension innée, bien que défectueuse, que tout est "à moi". Le comportement pécheur est naturel pour les petits car ils sont nés pécheurs.
Parce que nous sommes nés pécheurs, nous devons connaître une seconde naissance, spirituelle. Nous sommes nés une fois dans la famille d'Adam et sommes pécheurs par nature. Lorsque nous naissons à nouveau, nous naissons dans la famille de Dieu et recevons la nature du Christ. Nous louons le Seigneur car "à tous ceux qui l'ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu, puisqu’ils sont nés non du fait de la nature [...] mais qu'ils sont nés de Dieu" (Jean 1:12-13).
Source :
https://www.gotquestions.org/Francais/ne-sinners.html
Article complémentaire :
https://toutpoursagloire.com/article/pourquoi-les-chretiens-croient-que-nous-naissons-tous-pecheurs
Extrait :
La doctrine du péché hérité ne fait pas de l’homme la victime innocente de quelque chose qu’il n’aurait pas désiré. Dieu n’est pas injuste. Il nous a aussi révélé que nous sommes tous pécheurs et coupables par nos propres actes. Le principe selon lequel nous avons à rendre des comptes de nos actes personnels reste vrai aussi. Il ne faudrait pas opposer les deux. Mais c’est la nature pècheresse que nous avons héritée de notre représentant Adam qui s’exprime dans nos actes coupables. Nos péchés ne sont en fait que la partie visible de notre vrai problème du Péché.
Sans cette doctrine, les problèmes se multiplient
L’une des conséquences « heureuses » de la doctrine du péché hérité, c’est que nous partons tous du même point. Aucun de nous ne « mérite » plus qu’un autre d’être pardonné par Dieu par grâce.
Inversement, l’une des conséquences désastreuses de penser que nous ne serions capables de nous maintenir dans une certaine innocence est une belle promotion de l’orgueil et de l’auto-suffisance qui nous poussent à voir les autres comme inférieurs. Et ça, c’est l’essence même du péché.
0 notes