Tumgik
#y a probablement beaucoup de fautes
mochademic · 5 months
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100 Days of Productivity [Day: 55] || 100 Jours de Productivité [Jour: 55]
this holiday season I am extra thankful for caffeine, as I would not be surviving without it. I don’t think I’ve gotten to bed before 2A.M. for the last week, but somehow I’m still able to wake up for 6 without a problem. I haven’t been stressed; on the contrary, I’ve been quite satisfied & thankful. looking at where I was at the beginning of this year compared to now is almost surreal. & the best part of it all? I vowed to take this year slowly. I told myself I would stop over-working for the sake of the “grind-set”. the truth — or at least my truth — is that you must first get to know who you are & where your limits really are before you can successfully challenge yourself without burnout. could I have gotten more done? sure. we can always get more done. but that’s because there’s always going to be something else. but I’ve accomplished more than I ever have, & I have the results to prove it.
after finishing my first market weekend, I spent today working on custom orders & answering emails. this is probably one of the last days I’ll have this week to get preliminary work out of the way. I’m making the most of it.
currently listening // labour by Paris Paloma
En cette période de fêtes, je suis particulièrement reconnaissante à la caféine, sans laquelle je ne survivrais pas. Je ne pense pas m'être couché avant 2 heures du matin la semaine dernière, mais j'ai réussi à me réveiller pour 6 heures sans problème. Je n'ai pas été stressé ; au contraire, j'ai été très satisfait et reconnaissant. Regarder où j'en étais au début de l'année par rapport à maintenant est presque surréaliste. et le meilleur dans tout ça ? Je me suis promis de prendre cette année au ralenti. Je me suis dit que j'arrêterais de me pousser jusqu'au point de rupture au nom du "grind-set" dont beaucoup de gens disent qu'il est nécessaire pour réussir. La vérité - ou du moins ma vérité - est qu'il faut d'abord apprendre à se connaître et à connaître ses limites avant de pouvoir se lancer des défis sans s'épuiser. Aurais-je pu en faire plus ? Bien sûr, il est toujours possible d'en faire plus. Mais c'est parce qu'il y a toujours quelque chose d'autre à faire. Mais j'en ai fait plus que je n'en ai jamais fait, et j'ai les résultats pour le prouver.
Après avoir terminé le premier week-end de marché, j'ai passé la journée d'aujourd'hui à travailler sur des commandes personnalisées et à répondre à des courriels. C'est probablement l'un des derniers jours que j'aurai cette semaine pour faire du travail préliminaire. Je vais donc en profiter au maximum.
Chanson // labour par Paris Paloma
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odusseus-xvi · 2 months
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Désolé, je tiens juste à dire que je suis exactement comme l'autre anonyme... J'avais littéralement 'mcyt' filtré sur Twitter et Tumblr tellement j'avais une mauvaise image des fans et du peu des créateurs de contenu que je connaissais (Dream et de nom Quackity) et quand l'annonce est arrivée je me suis dit 'Étoiles et Kameto seront cancel en 5min top'. Bon, c'est pas exactement ce qui s'est passé, mais malgré les craintes que j'ai eu qui ont finis par se produire, le mélange de culture était tellement beau que je l'ignorais (en plus des oublis des francophones et des fans qui faisaient des cacas nerveux par rapport au rp sur l'autre réseau maudit). Finalement, ceux qui aimaient pas 'mcyt' repartent avec la même réputation qu'on avait au début et même avec tout l'amour que j'avais pour l'/idée/ du projet, ça faisait longtemps que j'avais pas vu un merdier pareil. Courage à ceux qui continueront à regarder! ♥️
Alors faut se dire que c'est pas MCYT qui fait ça, c'est l'internet en général et particulièrement, celui Américain, pour beaucoup de choses.
Il y a plein d'aspects sympa au MCYT, c'est juste que comme c'est probablement l'une des communauté internet LES PLUS GRANDES ben forcément, dedans ben ya plein d'embrouilles. On verra bien pour le futur mais à mon avis QSMP... Je sais pas s'il va vraiment se relever. Les interactions entre Streamers du QSMP par contre je pense que ça peut continuer, et ça c'est bien.
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pompadourpink · 1 year
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The Stranger
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
Today, Mum died. Or maybe yesterday, I don't know. I got a telegram from the asylum: "Mother dead. Burial tomorrow. Sentiments distingués." It doesn't mean anything. Maybe it was yesterday.
L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai même dit : « Ce n'est pas de ma faute. »
The old people's home is in Marengo, eighty kilometres from Algiers. I will take the bus at two o'clock and arrive in the afternoon. That way I can stay up and I'll be back tomorrow evening. I asked my boss for two days off and he couldn't refuse me with an excuse like that. But he didn't look happy. I even told him, "It's not my fault."
Il n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte. Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.
He did not answer. I thought then that I should not have told him that. In short, I had nothing to apologise for. It was rather for him to offer me his condolences. But he will probably do so the day after tomorrow, when he sees me in mourning. For the moment, it's as if Mum hasn't died. After the funeral, on the contrary, it will be a closed affair and everything will have taken on a more official air.
J'ai pris l'autobus à deux heures. Il faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit : « On n'a qu'une mère. » Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte. J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
I took the bus at two o'clock. It was very hot. I ate at the restaurant, at Céleste's, as usual. They all felt very sorry for me and Celeste said, "We only have one mother. When I left, they walked me to the door. I was a bit dizzy because I had to go up to Emmanuel's house to borrow a black tie and an armband. He lost his uncle a few months ago.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. J'ai dit « oui » pour n'avoir plus à parler.
I ran so as not to miss the start. This hurry, this race, it is because of all this no doubt, added to the bumps, the smell of petrol, the reverberation of the road and the sky, that I dozed off. I slept for most of the journey. And when I woke up, I was pressed up against a soldier who smiled at me and asked me if I had come from far away. I said "yes" so I wouldn't have to talk anymore.
L'asile est à deux kilomètres du village. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. Mais le concierge m'a dit qu'il fallait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j'ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j'ai vu le directeur : il m'a reçu dans son bureau. C'était un petit vieux, avec la Légion d'honneur. Il m'a regardé de ses yeux clairs. Puis il m'a serré la main qu'il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et m'a dit :
The asylum is two kilometres from the village. I walked all the way. I wanted to see my mother straight away. But the caretaker told me I had to meet the director. As he was busy, I waited for a while. During all this time, the concierge talked and then I saw the director: he received me in his office. He was a little old man, with the Legion of Honour. He looked at me with his light eyes. Then he shook my hand, which he held for so long that I didn't know how to take it back. He consulted a file and said to me:
« Mme Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien. » J'ai cru qu'il me reprochait quelque chose et j'ai commencé à lui expliquer. Mais il m'a interrompu : « Vous n'avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J'ai lu le dossier de votre mère. Vous ne pouviez subvenir à ses besoins. Il lui fallait une garde. Vos salaires sont modestes. Et tout compte fait, elle était plus heureuse ici. » J'ai dit : « Oui, monsieur le Directeur. » Il a ajouté : « Vous savez, elle avait des amis, des gens de son âge. Elle pouvait partager avec eux des intérêts qui sont d'un autre temps. Vous êtes jeune et elle devait s'ennuyer avec vous. »
"Mme Meursault came here three years ago. You were her only support. I thought he was reproaching me for something and I started to explain. But he interrupted me: "You don't have to justify yourself, my dear child. I read your mother's file. You could not support her. She needed care. Your wages are modest. And all in all, she was happier here. I said, "Yes, Director." He added: "You know, she had friends, people her own age. She could share with them interests that are from another time. You are young and she must have been bored with you.
C'était vrai. Quand elle était à la maison, maman passait son temps à me suivre des yeux en silence. Dans les premiers jours où elle était à l'asile, elle pleurait souvent. Mais c'était à cause de l'habitude. Au bout de quelques mois, elle aurait pleuré si on l'avait retirée de l'asile. Toujours à cause de l'habitude. C'est un peu pour cela que dans la dernière année je n'y suis presque plus allé. Et aussi parce que cela me prenait mon dimanche - sans compter l'effort pour aller à l'autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route.
It was true. When she was at home, Mum used to follow me with her eyes in silence. In the first days she was in the asylum, she often cried. But that was just habit. After a few months, she would have cried if she had been taken out of the asylum. Always because of habit. That's why in the last year I hardly went there anymore. And also because it took up my Sunday - not to mention the effort of going to the bus, getting tickets and driving two hours.
Le directeur m'a encore parlé. Mais je ne l'écoutais presque plus. Puis il m'a dit : « Je suppose que vous voulez voir votre mère. » Je me suis levé sans rien dire et il m'a précédé vers la porte. Dans l'escalier, il m'a expliqué : « Nous l'avons transportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu'un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. Et ça rend le service difficile. »
The director spoke to me again. But I hardly listened to him anymore. Then he said, "I suppose you want to see your mother. I got up without saying anything and he preceded me to the door. On the stairs he explained, "We took her to our little mortuary. So as not to impress the others. Every time a resident dies, the others are nervous for two or three days. And that makes the service difficult.
Nous avons traversé une cour où il y avait beaucoup de vieillards, bavardant par petits groupes. Ils se taisaient quand nous passions. Et derrière nous, les conversations reprenaient. On aurait dit d'un jacassement assourdi de perruches. À la porte d'un petit bâtiment, le directeur m'a quitté : « Je vous laisse, monsieur Meursault. Je suis à votre disposition dans mon bureau. En principe, l'enterrement est fixé à dix heures du matin. Nous avons pensé que vous pourrez ainsi veiller la disparue. Un dernier mot : votre mère a, paraît-il, exprimé souvent à ses compagnons le désir d'être enterrée religieusement. J'ai pris sur moi, de faire le nécessaire. Mais je voulais vous en informer. » Je l'ai remercié. Maman, sans être athée, n'avait jamais pensé de son vivant à la religion.
We passed through a courtyard where there were many old men, chatting in small groups. They were silent as we passed. And behind us, the conversations started again. It sounded like the muffled chatter of parakeets. At the door of a small building, the director left me: "I leave you, Mr Meursault. I am at your disposal in my office. In principle, the funeral is scheduled for ten in the morning. We thought that you would be able to keep an eye on the deceased. One last word: your mother, it seems, often expressed to her companions the desire to be buried religiously. I have taken it upon myself to make the necessary arrangements. But I wanted to inform you. I thanked him. Mum, without being an atheist, had never thought about religion while she was alive.
Je suis entré. C'était une salle très claire, blanchie à la chaux et recouverte d'une verrière. Elle était meublée de chaises et de chevalets en forme de X. Deux d'entre eux, au centre, supportaient une bière recouverte de son couvercle. On voyait seulement des vis brillantes, à peine enfoncées, se détacher sur les planches passées au brou de noix. Près de la bière, il y avait une infirmière arabe en sarrau blanc, un foulard de couleur vive sur la tête.
I entered. It was a very bright room, whitewashed and covered with a glass roof. It was furnished with chairs and X-shaped trestles. Two of them, in the centre, held a bier with its lid on. Only shiny screws, barely sunken, could be seen sticking out of the boards, which had been painted with walnut stain. Next to the bier was an Arab nurse in a white smock, a brightly coloured scarf on her head.
À ce moment, le concierge est entré derrière mon dos. Il avait dû courir. Il a bégayé un peu : « On l'a couverte, mais je dois dévisser la bière pour que vous puissiez la voir. » Il s'approchait de la bière quand je l'ai arrêté. Il m'a dit : « Vous ne voulez pas ? » J'ai répondu : « Non. » Il s'est interrompu et j'étais gêné parce que je sentais que je n'aurais pas dû dire cela. Au bout d'un moment, il m'a regardé et il m'a demandé : « Pourquoi ? » mais sans reproche, comme s'il s'informait. J'ai dit : « Je ne sais pas. » Alors tortillant sa moustache blanche, il a déclaré sans me regarder : « Je comprends. »
At that moment, the caretaker came in behind my back. He must have been running. He stammered a little, "We've got it covered, but I've got to unscrew the bier so you can see it." He was approaching the bier when I stopped him. He said, "Don't you want to?" I said, "No." He paused and I was embarrassed because I felt I shouldn't have said that. After a while, he looked at me and asked, "Why?" but without reproach, as if he was inquiring. I said, "I don't know. Then twirling his white moustache, he said without looking at me, "I understand."
Il avait de beaux yeux, bleu clair, et un teint un peu rouge. Il m'a donné une chaise et lui-même s'est assis un peu en arrière de moi. La garde s'est levée et s'est dirigée vers la sortie. À ce moment, le concierge m'a dit : « C'est un chancre qu'elle a. » Comme je ne comprenais pas, j'ai regardé l'infirmière et j'ai vu qu'elle portait sous les yeux un bandeau qui faisait le tour de la tête.
À la hauteur du nez, le bandeau était plat. On ne voyait que la blancheur du bandeau dans son visage. Quand elle est partie, le concierge a parlé : « Je vais vous laisser seul. »
He had beautiful eyes, light blue, and a slightly red complexion. He gave me a chair and himself sat a little behind me. The guard got up and went to the exit. At that moment the caretaker said to me, "She has a canker. As I didn't understand, I looked at the nurse and saw that she was wearing a blindfold under her eyes that went around her head.
At the level of the nose, the blindfold was flat. All you could see was the white of the blindfold on her face. When she left, the caretaker spoke, "I will leave you alone."
Je ne sais pas quel geste j'ai fait, mais il est resté, debout derrière moi. Cette présence dans mon dos me gênait. La pièce était pleine d'une belle lumière de fin d'après-midi. Deux frelons bourdonnaient contre la verrière. Et je sentais le sommeil me gagner. J'ai dit au concierge, sans me retourner vers lui : « Il y a longtemps que vous êtes là ? » Immédiatement il a répondu : « Cinq ans » - comme s'il avait attendu depuis toujours ma demande.
I don't know what gesture I made, but he remained standing behind me. This presence at my back was bothering me. The room was full of a beautiful late afternoon light. Two hornets were buzzing against the canopy. And I could feel myself falling asleep. I said to the caretaker, without turning round, "Have you been here long? Immediately he replied, "Five years" - as if he had been waiting for my request all along.
Ensuite, il a beaucoup bavardé. On l'aurait bien étonné en lui disant qu'il finirait concierge à l'asile de Marengo. Il avait soixante-quatre ans et il était Parisien. À ce moment je l'ai interrompu : « Ah, vous n'êtes pas d'ici ? » Puis je me suis souvenu qu'avant de me conduire chez le directeur, il m'avait parlé de maman. Il m'avait dit qu'il fallait l'enterrer très vite, parce que dans la plaine il faisait chaud, surtout dans ce pays. C'est alors qu'il m'avait appris qu'il avait vécu à Paris et qu'il avait du mal à l'oublier. À Paris, on reste avec le mort trois, quatre jours quelquefois. Ici on n'a pas le temps, on ne s'est pas fait à l'idée que déjà il faut courir derrière le corbillard. Sa femme lui avait dit alors : « Tais-toi, ce ne sont pas des choses à raconter à Monsieur. » Le vieux avait rougi et s'était excusé. J'étais intervenu pour dire : « Mais non. Mais non. » Je trouvais ce qu'il racontait juste et intéressant.
Afterwards, he chatted a lot. He would have been surprised to be told that he would end up as a concierge at the Marengo asylum. He was sixty-four years old and a Parisian. At that moment I interrupted him: "Ah, you're not from here? Then I remembered that before taking me to the director, he had spoken to me about my mother. He had told me that she had to be buried very quickly, because it was hot on the plain, especially in this country. Then he told me that he had lived in Paris and that it was difficult to forget her. In Paris, you stay with the dead sometimes for three or four days. Here you don't have time, you haven't gotten used to the idea that you have to run after the hearse. His wife had said to him: "Shut up, these are not things to tell the gentleman." The old man blushed and apologised. I intervened to say: "No, no, no. No, I didn't." I thought what he was saying was right and interesting.
Dans la petite morgue, il m'a appris qu'il était entré à l'asile comme indigent. Comme il se sentait valide, il s'était proposé pour cette place de concierge. Je lui ai fait remarquer qu'en somme il était un pensionnaire. Il m'a dit que non. J'avais déjà été frappé par la façon qu'il avait de dire : « ils », « les autres », et plus rarement « les vieux », en parlant des pensionnaires dont certains n'étaient pas plus âgés que lui. Mais naturellement, ce n'était pas la même chose. Lui était concierge, et, dans une certaine mesure, il avait des droits sur eux. La garde est entrée à ce moment. Le soir était tombé brusquement. Très vite, la nuit s'était épaissie au-dessus de la verrière. Le concierge a tourné le commutateur et j'ai été aveuglé par l'éclaboussement soudain de la lumière. Il m'a invité à me rendre au réfectoire pour dîner. Mais je n'avais pas faim.
In the little morgue, he told me that he had entered the asylum as a pauper. As he felt able-bodied, he had offered himself for the position of caretaker. I pointed out to him that he was, in fact, a boarder. He told me that he was not. I had already been struck by the way he said: "they", "the others", and more rarely "the old", when talking about the boarders, some of whom were no older than he was. But of course, it was not the same thing. He was a caretaker, and to some extent, he had rights over them. The guard entered at that moment. The evening had fallen suddenly. Soon it had become darker over the canopy. The caretaker turned the switch and I was blinded by the sudden splash of light. He invited me to go to the refectory for dinner. But I was not hungry.
Il m'a offert alors d'apporter une tasse de café au lait. Comme j'aime beaucoup le café au lait, j'ai accepté et il est revenu un moment après avec un plateau. J'ai bu. J'ai eu alors envie de fumer. Mais j'ai hésité parce que je ne savais pas si je pouvais le faire devant maman. J'ai réfléchi, cela n'avait aucune importance. J'ai offert une cigarette au concierge et nous avons fumé.
He then offered to bring me a cup of coffee with milk. As I like coffee with milk very much, I accepted and he came back a moment later with a tray. I had a drink. Then I felt like smoking. But I hesitated because I didn't know if I could do it in front of my mother. I thought about it, it didn't matter. I offered the caretaker a cigarette and we smoked.
À un moment, il m'a dit : « Vous savez, les amis de Madame votre mère vont venir la veiller aussi. C'est la coutume. Il faut que j'aille chercher des chaises et du café noir. » Je lui ai demandé si on pouvait éteindre une des lampes. L'éclat de la lumière sur les murs blancs me fatiguait. Il m'a dit que ce n'était pas possible. L'installation était ainsi faite : c'était tout ou rien. Je n'ai plus beaucoup fait attention à lui. Il est sorti, est revenu, a disposé des chaises. Sur l'une d'elles, il a empilé des tasses autour d'une cafetière. Puis il s'est assis en face de moi, de l'autre côté de maman. La garde était aussi au fond, le dos tourné. Je ne voyais pas ce qu'elle faisait. Mais au mouvement de ses bras, je pouvais croire qu'elle tricotait. Il faisait doux, le café m'avait réchauffé et par la porte ouverte entrait une odeur de nuit et de fleurs. Je crois que j'ai somnolé un peu.
At one point he said to me, "You know, your mother's friends are going to come and watch her too. That's the custom. I have to go and get some chairs and black coffee. I asked him if we could turn off one of the lamps. The glare of the light on the white walls was making me tired. He told me it was not possible. The installation was like that: it was all or nothing. I didn't pay much attention to him anymore. He went out, came back in, arranged some chairs. On one of them, he stacked cups around a coffee pot. Then he sat down opposite me, on the other side of Mum. The guard was also at the back, with her back turned. I couldn't see what she was doing. But from the movement of her arms, I could tell she was knitting. It was a mild day, the coffee had warmed me up and through the open door came the smell of night and flowers. I think I dozed off a bit.
C'est un frôlement qui m'a réveillé. D'avoir fermé les yeux, la pièce m'a paru encore plus éclatante de blancheur. Devant moi, il n'y avait pas une ombre et chaque objet, chaque angle, toutes les courbes se dessinaient avec une pureté blessante pour les yeux. C'est à ce moment que les amis de maman sont entrés. Ils étaient en tout une dizaine, et ils glissaient en silence dans cette lumière aveuglante. Ils se sont assis sans qu'aucune chaise grinçât. Je les voyais comme je n'ai jamais vu personne et pas un détail de leurs visages ou de leurs habits ne m'échappait. Pourtant je ne les entendais pas et j'avais peine à croire à leur réalité.
It was a graze that woke me up. Having closed my eyes, the room seemed to me even more brilliantly white. There was not a shadow in front of me, and every object, every angle, every curve, was drawn with a purity that hurt the eyes. It was at this point that Mum's friends came in. There were about ten of them, and they glided silently through the blinding light. They sat down without a single chair creaking. I could see them as I have never seen anyone before, and not a detail of their faces or their clothes escaped me. Yet I could not hear them and could hardly believe their reality.
Presque toutes les femmes portaient un tablier et le cordon qui les serrait à la taille faisait encore ressortir leur ventre bombé. Je n'avais encore jamais remarqué à quel point les vieilles femmes pouvaient avoir du ventre. Les hommes étaient presque tous très maigres et tenaient des cannes. Ce qui me frappait dans leurs visages, c'est que je ne voyais pas leurs yeux, mais seulement une lueur sans éclat au milieu d'un nid de rides. Lorsqu'ils se sont assis, la plupart m'ont regardé et ont hoché la tête avec gêne, les lèvres toutes mangées par leur bouche sans dents, sans que je puisse savoir s'ils me saluaient ou s'il s'agissait d'un tic. Je crois plutôt qu'ils me saluaient. C'est à ce moment que je me suis aperçu qu'ils étaient tous assis en face de moi à dodeliner de la tête, autour du concierge. J'ai eu un moment l'impression ridicule qu'ils étaient là pour me juger.
Almost all the women wore aprons and the drawstring around their waists still showed their bulging bellies. I had never noticed before how much belly old women could have. The men were almost all very thin and held canes. What struck me about their faces was that I couldn't see their eyes, only a dull gleam in a nest of wrinkles. When they sat down, most of them looked at me and nodded awkwardly, their lips all eaten up by their toothless mouths, and I couldn't tell if they were greeting me or if it was a tic. I rather think they were greeting me. It was at this point that I realised that they were all sitting across from me nodding their heads, around the caretaker. For a moment I had the ridiculous impression that they were there to judge me.
Peu après, une des femmes s'est mise à pleurer. Elle était au second rang, cachée par une de ses compagnes, et je la voyais mal. Elle pleurait à petits cris, régulièrement : il me semblait qu'elle ne s'arrêterait jamais. Les autres avaient l'air de ne pas l'entendre. Ils étaient affaissés, mornes et silencieux. Ils regardaient la bière ou leur canne, ou n'importe quoi, mais ils ne regardaient que cela. La femme pleurait toujours. J'étais très étonné parce que je ne la connaissais pas. J'aurais voulu ne plus l'entendre. Pourtant je n'osais pas le lui dire. Le concierge s'est penché vers elle, lui a parlé, mais elle a secoué la tête, a bredouillé quelque chose, et a continué de pleurer avec la même régularité. Le concierge est venu alors de mon côté. Il s'est assis près de moi. Après un assez long moment, il m'a renseigné sans me regarder : « Elle était très liée avec Madame votre mère. Elle dit que c'était sa seule amie ici et que maintenant elle n'a plus personne. »
Shortly afterwards, one of the women started to cry. She was in the second row, hidden by one of her companions, and I could hardly see her. She was crying in small, regular cries: it seemed to me that she would never stop. The others didn't seem to hear her. They were slumped, dull and silent. They were looking at the bier or their cane, or whatever, but that was all they were looking at. The woman was still crying. I was very surprised because I didn't know her. I didn't want to hear her anymore. But I didn't dare tell her. The caretaker leaned over to her, spoke to her, but she shook her head, mumbled something, and continued to cry with the same regularity. The caretaker then came to my side. He sat down beside me. After a long time, he told me without looking at me: "She was very close to your mother. She says she was her only friend here and now she has no one."
Nous sommes restés un long moment ainsi. Les soupirs et les sanglots de la femme se faisaient plus rares. Elle reniflait beaucoup. Elle s'est tue enfin. Je n'avais plus sommeil, mais j'étais fatigué et les reins me faisaient mal. À présent c'était le silence de tous ces gens qui m'était pénible. De temps en temps seulement, j'entendais un bruit singulier et je ne pouvais comprendre ce qu'il était. À la longue, j'ai fini par deviner que quelques-uns d'entre les vieillards suçaient l'intérieur de leurs joues et laissaient échapper ces clappements bizarres. Ils ne s'en apercevaient pas tant ils étaient absorbés dans leurs pensées. J'avais même l'impression que cette morte, couchée au milieu d'eux, ne signifiait rien à leurs yeux. Mais je crois maintenant que c'était une impression fausse.
We stayed like that for a long time. The woman's sighs and sobs became less frequent. She sniffed a lot. At last, she fell silent. I was no longer sleepy, but I was tired and my kidneys ached. Now it was the silence of all these people that was painful for me. Only from time to time I heard a peculiar noise and I could not understand what it was. Eventually, I guessed that some of the old men were sucking the insides of their cheeks and letting out these strange popping sounds. They didn't realise it because they were so absorbed in their thoughts. I even had the impression that this dead woman, lying in their midst, meant nothing to them. But I now believe that this impression was wrong.
Nous avons tous pris du café, servi par le concierge. Ensuite, je ne sais plus. La nuit a passé. Je me souviens qu'à un moment j'ai ouvert les yeux et j'ai vu que les vieillards dormaient tassés sur eux-mêmes, à l'exception d'un seul qui, le menton sur le dos de ses mains agrippées à la canne, me regardait fixement comme s'il n'attendait que mon réveil. Puis j'ai encore dormi. Je me suis réveillé parce que j'avais de plus en plus mal aux reins. Le jour glissait sur la verrière. Peu après, l'un des vieillards s'est réveillé et il a beaucoup toussé. Il crachait dans un grand mouchoir à carreaux et chacun de ses crachats était comme un arrachement. Il a réveillé les autres et le concierge a dit qu'ils devraient partir. Ils se sont levés. Cette veille incommode leur avait fait des visages de cendre. En sortant, et à mon grand étonnement, ils m'ont tous serré la main - comme si cette nuit où nous n'avions pas échangé un mot avait accru notre intimité.
We all had coffee, served by the concierge. Then, I don't know. The night passed. I remember that at one point I opened my eyes and saw that the old men were asleep, all on top of each other, except for one who, with his chin on the back of his hands clutching the cane, was staring at me as if he was waiting for me to wake up. Then I slept again. I woke up because my back was getting worse and worse. The day was slipping by on the canopy. Shortly afterwards, one of the old men woke up and he coughed a lot. He was spitting into a large checked handkerchief and each spit was like a tear. He woke up the others and the caretaker said they should leave. They got up. This uncomfortable vigil had made their faces ashen. On the way out, and to my astonishment, they all shook hands with me - as if that night when we hadn't exchanged a word had increased our intimacy.
J'étais fatigué. Le concierge m'a conduit chez lui et j'ai pu faire un peu de toilette. J'ai encore pris du café au lait qui était très bon. Quand je suis sorti, le jour était complètement levé. Au-dessus des collines qui séparent Marengo de la mer, le ciel était plein de rougeurs. Et le vent qui passait au-dessus d'elles apportait ici une odeur de sel. C'était une belle journée qui se préparait. Il y avait longtemps que j'étais allé à la campagne et je sentais quel plaisir j'aurais pris à me promener s'il n'y avait pas eu maman.
I was tired. The concierge took me to his house and I was able to wash up a bit. I had some more coffee with milk, which was very good. When I came out, it was completely light. Over the hills that separate Marengo from the sea, the sky was full of redness. And the wind that passed over them brought here a smell of salt. It was a beautiful day ahead. I had been in the country for a long time and I could feel what a pleasure it would have been to go for a walk if it hadn't been for Mother.
Mais j'ai attendu dans la cour, sous un platane. Je respirais l'odeur de la terre fraîche et je n'avais plus sommeil. J'ai pensé aux collègues du bureau. À cette heure, ils se levaient pour aller au travail : pour moi c'était toujours l'heure la plus difficile. J'ai encore réfléchi un peu à ces choses, mais j'ai été distrait par une cloche qui sonnait à l'intérieur, des bâtiments. Il y a eu du remue-ménage derrière les fenêtres, puis tout s'est calmé. Le soleil était monté un peu plus dans le ciel : il commençait à chauffer mes pieds. Le concierge a traversé la cour et m'a dit que le directeur me demandait. Je suis allé dans son bureau. Il m'a fait signer un certain nombre de pièces. J'ai vu qu'il était habillé de noir avec un pantalon rayé. Il a pris le téléphone en main et il m'a interpellé : « Les employés des pompes funèbres sont là depuis un moment. Je vais leur demander de venir fermer la bière. Voulez-vous auparavant voir votre mère une dernière fois ? » J'ai dit non. Il a ordonné dans le téléphone en baissant la voix : « Figeac, dites aux hommes qu'ils peuvent aller. »
But I waited in the courtyard, under a plane tree. I breathed in the smell of fresh earth and I was no longer sleepy. I thought of my colleagues in the office. At that hour they were getting up to go to work: for me, it was always the most difficult hour. I thought about these things for a while longer, but I was distracted by a bell ringing inside the buildings. There was some commotion behind the windows, and then everything calmed down. The sun had risen a little higher in the sky: it was beginning to warm my feet. The caretaker came across the courtyard and told me that the director was asking for me. I went into his office. He made me sign a number of documents. I saw that he was dressed in black with striped trousers. He took the phone in his hand and called out to me: "The undertakers have been here for a while. I will ask them to come and close the coffin. Do you want to see your mother one last time before then?" I said no. He ordered into the phone, lowering his voice: "Figeac, tell the men they can go."
Ensuite il m'a dit qu'il assisterait à l'enterrement et je l'ai remercié. Il s'est assis derrière son bureau, il a croisé ses petites jambes. Il m'a averti que moi et lui serions seuls, avec l'infirmière de service. En principe, les pensionnaires ne devaient pas assister aux enterrements. Il les laissait seulement veiller : « C'est une question d'humanité », a-t-il remarqué. Mais en l'espèce, il avait accordé l'autorisation de suivre le convoi à un vieil ami de maman : « Thomas Pérez. » Ici, le directeur a souri. Il m'a dit : « Vous comprenez, c'est un sentiment un peu puéril. Mais lui et votre mère ne se quittaient guère. À l'asile, on les plaisantait, on disait à Pérez : « C'est votre fiancée. » Lui riait. Ça leur faisait plaisir. Et le fait est que la mort de Mme Meursault l'a beaucoup affecté. Je n'ai pas cru devoir lui refuser l'autorisation. Mais sur le conseil du médecin visiteur, je lui ai interdit la veillée d'hier. »
He then informed me that he was going to attend the funeral, and I thanked him. Sitting down behind his desk, he crossed his short legs and leaned back. Besides the nurse on duty, he told me, he and I would be the only mourners at the funeral. It was a rule of the Home that inmates shouldn’t attend funerals, though there was no objection to letting some of them sit up beside the coffin, the night before. “It’s for their own sakes,” he explained, “to spare their feelings. But in this particular instance I’ve given permission to an old friend of your mother to come with us. His name is Thomas Pérez.” The warden smiled. “It’s a rather touching little story in its way. He and your mother had become almost inseparable. The other old people used to tease Pérez about having a fiancée. ‘When are you going to marry her?’ they’d ask. He’d turn it with a laugh. It was a standing joke, in fact. So, as you can guess, he feels very badly about your mother’s death. I thought I couldn’t decently refuse him permission to attend the funeral. But, on our medical officer’s advice, I forbade him to sit up beside the body last night.”
Nous sommes restés silencieux assez longtemps. Le directeur s'est levé et a regardé par la fenêtre de son bureau. À un moment, il a observé : « Voilà déjà le curé de Marengo. Il est en avance. » Il m'a prévenu qu'il faudrait au moins trois quarts d'heure de marche pour aller à l'église qui est au village même. Nous sommes descendus. Devant le bâtiment, il y avait le curé et deux enfants de chœur. L'un de ceux-ci tenait un encensoir et le prêtre se baissait vers lui pour régler la longueur de la chaîne d'argent. Quand nous sommes arrivés, le prêtre s'est relevé. Il m'a appelé « mon fils » et m'a dit quelques mots. Il est entré ; je l'ai suivi.
For some time we sat there without speaking. Then the warden got up and went to the window. Presently he said: “Ah, there’s the padre from Marengo. He’s a bit ahead of time.” He warned me that it would take us a good three-quarter of an hour, to walk to the church, which was in the village. Then we went downstairs. The priest was waiting just outside the mortuary door. With him were two acolytes, one of whom had a censer. The priest was stooping over him, adjusting the length of the silver chain on which it hung. When he saw us he straightened up and said a few words to me, addressing me as, “My son.” Then he led the way into the mortuary.
J'ai vu d'un coup que les vis de la bière étaient enfoncées et qu'il y avait quatre hommes noirs dans la pièce. J'ai entendu en même temps le directeur me dire que la voiture attendait sur la route et le prêtre commencer ses prières. À partir de ce moment, tout est allé très vite. Les hommes se sont avancés vers la bière avec un drap. Le prêtre, ses suivants, le directeur et moi-même sommes sortis. Devant la porte, il y avait une dame que je ne connaissais pas : « M. Meursault », a dit le directeur. Je n'ai pas entendu le nom de cette dame et j'ai compris seulement qu'elle était infirmière déléguée. Elle a incliné sans un sourire son visage osseux et long. Puis nous nous sommes rangés pour laisser passer le corps.
I noticed at once that four men in black were standing behind the coffin and the screws in the lid had now been driven home. At the same moment I heard the warden remark that the hearse had arrived, and the priest starting his prayers. Then everybody made a move. Holding a strip of black cloth, the four men approached the coffin, while the priest, the boys, and myself filed out. A lady I hadn’t seen before was standing by the door. “This is Monsieur Meursault,” the warden said to her. I didn’t catch her name, but I gathered she was a nursing sister attached to the Home. When I was introduced, she bowed, without the trace of a smile on her long, gaunt face. We stood aside from the doorway to let the coffin by.
Nous avons suivi les porteurs et nous sommes sortis de l'asile. Devant la porte, il y avait la voiture. Vernie, oblongue et brillante, elle faisait penser à un plumier. À côté d'elle, il y avait l'ordonnateur, petit homme aux habits ridicules, et un vieillard à l'allure empruntée. J'ai compris que c'était M. Pérez. Il avait un feutre mou à la calotte ronde et aux ailes larges (il l'a ôté quand la bière a passé la porte), un costume dont le pantalon tirebouchonnait sur les souliers et un nœud d'étoffe noire trop petit pour sa chemise à grand col blanc. Ses lèvres tremblaient au-dessous d'un nez truffé de points noirs. Ses cheveux blancs assez fins laissaient passer de curieuses oreilles ballantes et mal ourlées dont la couleur rouge sang dans ce visage blafard me frappa.
L'ordonnateur nous donna nos places. Le curé marchait en avant, puis la voiture. Autour d'elle, les quatre hommes. Derrière, le directeur, moi-même et, fermant la marche, l'infirmière déléguée et M. Pérez.
Then, following the bearers down a corridor, we came to the front entrance, where a hearse was waiting. Oblong, glossy, varnished black all over, it vaguely reminded me of the pen trays in the office. Beside the hearse stood a quaintly dressed little -man, whose duty it was, I understood, to supervise the funeral, as a sort of master of ceremonies. Near him, looking constrained, almost bashful, was old M. Pérez, my mother’s special friend. He wore a soft felt hat with a pudding-basin crown and a very wide brim—he whisked it off the moment the coffin emerged from the doorway—trousers that concertina’d on his shoes, a black tie much too small for his high white double collar. Under a bulbous, pimply nose, his lips were trembling. But what caught my attention most was his ears; pendulous, scarlet ears that showed up like blobs of sealing wax on the pallor of his cheeks and were framed in wisps of silky white hair.
The undertaker’s factotum shepherded us to our seats, with the priest in front of the hearse, and the four men in black on each side of it. The warden and I came next, and, bringing up the rear, old Pérez and the nurse.
Le ciel était déjà plein de soleil. Il commençait à peser sur la terre et la chaleur augmentait rapidement. Je ne sais pas pourquoi nous avons attendu assez longtemps avant de nous mettre en marche. J'avais chaud sous mes vêtements sombres. Le petit vieux, qui s'était recouvert, a de nouveau ôté son chapeau. Je m'étais un peu tourné de son côté, et je le regardais lorsque le directeur m'a parlé de lui. Il m'a dit que souvent ma mère et M. Pérez allaient se promener le soir jusqu'au village, accompagnés d'une infirmière.
Je regardais la campagne autour de moi. À travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman. Le soir, dans ce pays, devait être comme une trêve mélancolique. Aujourd'hui, le soleil débordant qui faisait tressaillir le paysage le rendait inhumain et déprimant.
The sky was already a blaze of light, and the air stoking up rapidly. I felt the first waves of heat lapping my back, and my dark suit made things worse. I couldn’t imagine why we waited so long for getting under way. Old Pérez, who had put on his hat, took it off again. I had turned slightly in his direction and was looking at him when the warden started telling me more about him. I remember his saying that old Pérez and my mother used often to have a longish stroll together in the cool of the evening; sometimes they went as far as the village, accompanied by a nurse, of course.
I looked at the countryside, at the long lines of cypresses sloping up toward the skyline and the hills, the hot red soil dappled with vivid green, and here and there a lonely house sharply outlined against the light—and I could understand Mother’s feelings. Evenings in these parts must be a sort of mournful solace. Now, in the full glare of the morning sun, with everything shimmering in the heat haze, there was something inhuman, discouraging, about this landscape.
Nous nous sommes mis en marche. C'est à ce moment que je me suis aperçu que Pérez claudiquait légèrement. La voiture, peu à peu, prenait de la vitesse et le vieillard perdait du terrain. L'un des hommes qui entouraient la voiture s'était laissé dépasser aussi et marchait maintenant à mon niveau. J'étais surpris de la rapidité avec laquelle le soleil montait dans le ciel. Je me suis aperçu qu'il y avait déjà longtemps que la campagne bourdonnait du chant des insectes et de crépitements d'herbe. La sueur coulait sur mes joues. Comme je n'avais pas de chapeau, je m'éventais avec mon mouchoir.
At last, we made a move. Only then I noticed that Pérez had a slight limp. The old chap steadily lost ground as the hearse gained speed. One of the men beside it, too, fell back and drew level with me. I was surprised to see how quickly the sun was climbing up the sky, and just then it struck me that for quite a while the air had been throbbing with the hum of insects and the rustle of grass warming up. Sweat was running down my face. As I had no hat I tried to fan myself with my handkerchief.
L'employé des pompes funèbres m'a dit alors quelque chose que je n'ai pas entendu. En même temps, il s'essuyait le crâne avec un mouchoir qu'il tenait dans sa main gauche, la main droite soulevant le bord de sa casquette. Je lui ai dit : « Comment ? »Il a répété en montrant le ciel : « Ça tape. » J'ai dit : « Oui. » Un peu après, il m'a demandée : « C'est votre mère qui est là ? » J'ai encore dit : « Oui. » « Elle était vieille ? » J'ai répondu : « Comme ça », parce que je ne savais pas le chiffre exact. Ensuite, il s'est tu. Je me suis retourné et j'ai vu le vieux Pérez à une cinquantaine de mètres derrière nous. Il se hâtait en balançant son feutre à bout de bras. J'ai regardé aussi le directeur. Il marchait avec beaucoup de dignité, sans un geste inutile. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, mais il ne les essuyait pas.
The undertaker then said something to me that I did not hear. At the same time, he was wiping his head with a handkerchief in his left hand, his right hand lifting the brim of his cap. I said, "How?" He repeated, pointing to the sky, "It's banging." I said, "Yes." A little later he asked me, "Is that your mother there? I said again, "Yes. "Was she old? I answered, "Like that," because I didn't know the exact number. Then he fell silent. I turned around and saw old Pérez about fifty metres behind us. He was hurrying along, swinging his felt at arm's length. I also looked at the director. He was walking with great dignity, without a single useless gesture. A few drops of sweat were beading on his forehead, but he did not wipe them off.
Il me semblait que le convoi marchait un peu plus vite. Autour de moi, c'était toujours la même campagne lumineuse gorgée de soleil. L'éclat du ciel était insoutenable. À un moment donné, nous sommes passés sur une partie de la route qui avait été récemment refaite. Le soleil avait fait éclater le goudron. Les pieds y enfonçaient et laissaient ouverte sa pulpe brillante. Au-dessus de la voiture, le chapeau du cocher, en cuir bouilli, semblait avoir été pétri dans cette boue noire. J'étais un peu perdu entre le ciel bleu et blanc et la monotonie de ces couleurs, noir gluant du goudron ouvert, noir terne des habits, noir laque de la voiture. Tout cela, le soleil, l'odeur de cuir et de crottin de la voiture, celle du vernis et celle de l'encens, la fatigue d'une nuit d'insomnie, me troublait le regard et les idées.
It seemed to me that the convoy was moving a little faster. All around me was the same bright, sun-drenched countryside. The brightness of the sky was unbearable. At one point we passed a section of road that had recently been resurfaced. The sun had blasted the tarmac. The feet sank into it and left its shiny pulp open. On top of the car, the coachman's hat, made of boiled leather, looked as if it had been kneaded in the black mud. I was a little lost between the blue and white sky and the monotony of these colours, the slimy black of the open tar, the dull black of the clothes, the black lacquer of the car. All this, the sun, the smell of leather and dung from the car, that of varnish and that of incense, the tiredness of a sleepless night, confused my eyes and my thoughts.
Je me suis retourné une fois de plus : Pérez m'a paru très loin, perdu dans une nuée de chaleur, puis je ne l'ai plus aperçu. Je l'ai cherché du regard et j'ai vu qu'il avait quitté la route et pris à travers champs. J'ai constaté aussi que devant moi la route tournait. J'ai compris que Pérez qui connaissait le pays coupait au plus court pour nous rattraper. Au tournant il nous avait rejoints. Puis nous l'avons perdu. Il a repris encore à travers champs et comme cela plusieurs fois. Moi, je sentais le sang qui me battait aux tempes.
I turned around once more: Pérez seemed very far away, lost in a cloud of heat, and then I didn't see him anymore. I looked for him and saw that he had left the road and gone across the fields. I also noticed that the road ahead of me was turning. I realised that Pérez, who knew the country, was cutting it as short as possible to catch up with us. At the bend, he had joined us. Then we lost him. He started again across the fields and like that several times. I could feel the blood pounding in my temples.
Tout s'est passé ensuite avec tant de précipitation, de certitude et de naturel, que je ne me souviens plus de rien. Une chose seulement : à l'entrée du village, l'infirmière déléguée m'a parlé. Elle avait une voix singulière qui n'allait pas avec son visage, une voix mélodieuse et tremblante. Elle m'a dit : « Si on va doucement, on risque une insolation. Mais si on va trop vite, on est en transpiration et dans l'église on attrape un chaud et froid. » Elle avait raison. Il n'y avait pas d'issue.
Everything happened afterwards with such haste, certainty and naturalness that I don't remember anything. Only one thing: at the entrance to the village, the nurse delegate spoke to me. She had a singular voice that did not match her face, a melodious and trembling voice. She said to me: "If we go slowly, we risk sunstroke. But if you go too fast, you get sweaty and in the church, you catch a hot and cold." She was right. There was no way out.
J'ai encore gardé quelques images de cette journée : par exemple, le visage de Pérez quand, pour la dernière fois, il nous a rejoints près du village. De grosses larmes d'énervement et de peine ruisselaient sur ses joues. Mais, à cause des rides, elles ne s'écoulaient pas. Elles s'étalaient, se rejoignaient et formaient un vernis d'eau sur ce visage détruit.
I still have some images of that day: for example, Pérez's face when, for the last time, he joined us near the village. Big tears of anger and sorrow were streaming down his cheeks. But, because of the wrinkles, they did not flow away. They spread out, joined together and formed a watery varnish on that destroyed face.
Il y a eu encore l'église et les villageois sur les trottoirs, les géraniums rouges sur les tombes du cimetière, l'évanouissement de Pérez (on eût dit un pantin disloqué), la terre couleur de sang qui roulait sur la bière de maman, la chair blanche des racines qui s'y mêlaient, encore du monde, des voix, le village, l'attente devant un café, l'incessant ronflement du moteur, et ma joie quand l'autobus est entré dans le nid de lumières d'Alger et que j'ai pensé que j'allais me coucher et dormir pendant douze heures.
There was still the church and the villagers on the pavements, the red geraniums on the graves in the cemetery, the fainting of Pérez (he looked like a dislocated puppet), the blood-coloured earth that rolled over Mama's bier, the white flesh of the roots that mingled there, more people, voices, the village, waiting in front of a café, the incessant hum of the engine, and my joy when the bus entered the nest of lights of Algiers and I thought I was going to lie down and sleep for twelve hours.
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danceofthedruid · 9 months
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Et quand la douleur fais son grand retour
w/ @x1037
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Cela faisait maintenant plusieurs mois que Mark était rentré à New-York, sans même le vouloir, mais à cause de sa blessure à la jambe qui le rendait inapte à continuer de servir son pays, comme il l'avait toujours fait depuis qu’il en était parti. Mais les choses avaient changées, il avait dû rentrer à New-York pour recevoir les soins, que même les médecins militaires ne pouvaient lui prodiguer, fautes de moyens. C’est donc à contre-cœur qu’il avait dû quitter l’armée et reprendre une vie civile qu’il n'avait jamais souhaité reprendre, à son plus grand désarroi. Mais à son retour en ville, Mark avait commencé sa rééducation et avais consulté un nouveau médecin, comme il lui avait été conseillé, car même s’il ne serait plus jamais le militaire qu’il avait été, il ne voulais pas rester handicapé à vie, il voulais tout de même retrouver un maximum de ses capacités motrices, même s’il ne la retrouvais pas à cent pourcent, mais au moins assez pour avoir une vie civile un temps soit peu normale et ne pas avoir à être dépendant des gens qui vont l’entourer.
Mais lors de ses visites pour sa rééducation, il ne s'attendait pas le moins du monde à y retrouver son ancienne fiancée, elle aussi engagée en tant que militaire comme infirmière, chargée de soigner les soldats blessés au combats et faisait la même chose à New-York quand elle n'était pas déployée sur une ligne de front. Revoir cette fiancée qu’il avait quitté pour l’armée, lui avais fais un pincement au coeur, car même s’il l'avait quitté pour ne pas qu’elle attende un soldat qui ne reviendrais probablement jamais, il ne voulais pas infliger un tel fardeau à la femme qu’il aimais, car il le savais, il ne quitterais pas le front de ci-tôt, et il avais fallu qu’l soit gravement blessé et jugé inapte pour le faire rentrer au pays, retrouvant ainsi une vie civile qu’il n’avais jamais souhaité reprendre. Malheureusement, ce choix ne lui appartenait guère à présent, obligé de faire avec, mais sans pour autant laisser tomber sans se battre pour améliorer un maximum sa situation, même s’il était condamné à vivre loin des lignes de front.
Pendant des mois, il n’a fait que se rapprocher toujours un peu plus de toi, ses sentiments étant toujours présents et l’ayant tenu en vie, même dans les moments les plus difficiles quand il devait faire face à ses ennemis, pour rester en vie, encore et toujours. Mais sa condition actuelle l'empêchait d’envisager quoi que ce soit pour un avenir, qui pour lui, n'avait toujours pas de sens, en tout cas, pas tant qu’il n'aurait pas retrouver un maximum de ses capacités motrices, il ne voulais pas être un fardeau, il voulait retrouver son autonomie, ou tout du moins, autant qu’il le pouvait, afin de reconstruire une nouvelle vie ici, à New-York, à défaut de pouvoir retourner protéger et servir son pays comme il l'avait toujours fait par le passé. Tant que tu étais en ville, tu l’aidais du mieux que tu le pouvais en plus de son médecin, pour aider le jeune Conrad à retrouver cette mobilité perdue, mais également, pour l’aider à retrouver un sens de la vie qu’il avait perdu quand le nouvelle de son inaptitude était tombée, ne sachant toujours pas ce que l’ancien militaire allait désormais bien pouvoir faire de sa vie. Puis tu fus rapidement déployé de nouveau, mais sans pour autant laisser le jeune homme sans nouvelles, puisque tu lui envoyais des lettres dès que tu en avais l’occasion, lettres auxquelles il ne pouvait répondre, il le savait.
Mais un jour, il reçut un appel de son ancien beau-père, général militaire pour lequel il avait la plus grande estime, et inversement, mais le général Dawz ne lui parla de rien au téléphone, une mesure que tout militaires connaissaient, au cas où les ennemis les auraient mit sur écoute, Mark s’était donc rendu tant bien que mal sur la base avec ses béquilles, sa mobilité n’étant pas totalement revenue, il lui restait encore beaucoup d’efforts avant de pouvoir espérer marcher un tant soit peu normalement, mais dès qu’il fût sur la base, il apprit la terrible nouvelle de la part de son ancien beau-père, sa fille, l’ex fiancée du jeune homme, venait d’être capturée par les terroristes les plus dangereux du monde après que son convoi ai été attaqué. La nouvelle laissant le jeune Conrad sous le choc, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire puisqu’il n’était plus apte à servir son pays, et donc, aller au secours de son ex-fiancée, qui restait tout pour le jeune homme, bien qu’il ne lui ai jamais avoué, préférant attendre de retrouver sa mobilité pour ne pas être une charge supplémentaire pour la jolie blonde. Il regarda alors le général, affirmant qu’il ferait tout ce qu’il peut à son niveau, sachant qu’il ne pourrait jamais retourner combattre ses forces à cause de cette blessure à la jambe droite qui l'handicapait.
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kilfeur · 5 months
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Mon avis sur le disque Indigo (My opinion about Indigo Disk)
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Alors il y a beaucoup de choses sur ce dlc. Déjà j'ai aimé le fait que la difficulté soit de retour ! Ça a toujours l'une des plaintes concernant la saga Pokémon, c'est que c'était devenu trop simple les combats. Là on a des combats duo avec des dresseurs qui utilisent les objets. Je vous jure quand j'ai dû affronter le conseil 4, j'ai galéré en particulier avec Irido. Il me restait que deux pokémons encore actif, les autres étaient tous k.o. Donc c'était assez plaisant et perturbant de retrouver de la difficulté.
Le conseil 4 est assez sympa, ma préféré c'est Nérisse vu son lien avec Roseille et qu'elle semble s'inquiéter pour Roseille mais aussi Kassis. Irido est assez attachant bien qu'au final il nous utilisait un peu pour vaincre Kassis car ce dernier mettait une mauvaise ambiance à cause de son attitude. Quand à Roseille, elle est toujours fidèle à elle même, mais je la trouve moins agressive que dans la première partie. Là on voit que les erreurs ont été apprises dans la première partie et qu'elle nous apprécie. Certains se demanderont pourquoi Roseille n'essaie pas de parler à son frère ? Et vous vous rappelez quand on a voulu s'inscrire ? Roseille a essayé de lui parler mais Kassis lui a répondu de fermer sa gueule ! Donc ouais, il était pas enclin à écouter sa soeur même si Roseille essayait. Et il semblait écouter personne d'autre ! Le seul qui semble vouloir nous écouter c'est nous ! Car on est la cause de son obsession !
Quand à Kassis, parlons en de ce gosse ! Déjà le fait qu'il a changé du tout au tout, s'entraînant d'arrache pied pour nous vaincre. Car oui devenir plus fort et nous vaincre, c'est devenue une obsession. Et de l'autre je peux comprendre que certains s'inquiètent pour lui. Et c'était le cas pour moi aussi au début puis quand j'ai appris que son comportement toxique causait des problèmes aux autres. Je me suis dit qu'il fallait que je lui botte le cul ! Son attitude et ses agissements causent des problèmes à lui même mais aussi aux autres. Depuis qu'il est devenu le maître de la ligue, il faisait n'importe quoi. L'ambiance n'était pas bonne comme pouvait le dire certains membres du conseil 4 voir même certains npc !
Donc ouais Kassis n'est pas qu'une victime dans cette histoire ! Bien qu'au final, il arrive pas à nous vaincre lors de l'affrontement final ! Il ne comprend pas pourquoi ! Tout cet entraînement acharné ! Tout ça pour rien ? Sans compter qu'Irido qui remue le couteau dans la plaie. Après je pense qu'il a agit ainsi à cause de ce qui s'est passé au club. Il lui en a probablement voulu et c'est pour ça qu'il lui a parlé ainsi. Je dis pas que ça l'excuse pour autant mais de l'autre. Je peux comprendre d'ailleurs même lui il se rend compte qu'il aurait pas dû faire ça à ce moment là ! Et qu'il s'est juste laisser porter par les évènements !
Sans compter que lors de l'expédition à la zone zéro, on retrouve l'ancien Kassis qu'on connaît par des dialogues. Surtout que lorsqu'il essaie d'arracher le cristal de Terrapagos, ça lui permet de vider son sac sur ce qu'il ressent. Et je pense que ça lui a fait du bien ! On a beau l'avoir vaincu, il veut nous affronter avec Terapagos mais une fois la cristallisation de ce dernier. Il se rend compte qu'il a merdé et n'ose pas nous aider alors qu'on est seule à affronter Terapagos ! C'est quand on lui demande de l'aide que cette fois ci, il vient nous prêter main forte pour affronter et capturer Terapagos. Bien que j'étais en colère contre Bria, elle a été irresponsable avec son expérience ! Je vous jure, y a des baffes qui se perdent ! Une fois de retour à l'institut, Kassis se rend compte qu'il a merdé mais qu'il compte se racheter et souhaite qu'on redevienne amis ! Donc ouais on est de nouveau pote avec Kassis, tant mieux car je l'aime beaucoup ce gosse !
Donc au final, j'ai pas mal aimé ce dlc, je pensais pas autant m'amuser mais faut dire qu'avec les références à la Gen5, je suis un peu biaisé
So there are a lot of things about this dlc. First of all, I like the fact that the difficulty is back! One of the complaints about the Pokémon saga has always been that battles have become too simple. Now we've got duo battles with trainers using items. I swear, when I had to face Council 4, I had a hard time, especially with Drayton. I only had two pokémons still active, the others were all knocked out. So it was quite pleasant and disturbing to find difficulty again.
Council 4 is quite nice, but my favorite is Amarys given her bond with Carmine and the fact that she seems to care about Carmine but also about Kieran. Drayton is quite endearing, although in the end he used us a little to defeat Kieran, who was creating a bad atmosphere because of his attitude in the club. As for Carmine, she's still true to herself, but I find her less aggressive than in the first part. Now we can see that she's learned from her mistakes in the first part and appreciates us.
Some may wonder why Carmine doesn't try to talk to her brother? Remember when we wanted to sign up to fight the Council 4 ? Carmine tried to talk to him, but Kieran told her to shut up! So yeah, he wasn't inclined to listen to his sister even if she tried. And he didn't seem to listen to anyone else! The only one who seems to want to listen to us is us! Because we're the cause of his obsession!
As for Kieran, let's talk about that kid! First of all, he's changed completely, training hard to beat us. Yes, getting stronger and beating us has become an obsession. And on the other, I can understand why some people worry about him. And so was I in the beginning, then when I learned that his toxic behavior was causing problems for others. I told myself I had to kick his ass! His attitude and actions are causing problems for himself and others. Ever since he became master of the league, he'd do anything. The atmosphere wasn't good, as some members of council 4 and even some npc members could tell!
So yeah, Kassis isn't just a victim in this story! Although, in the end, he doesn't manage to defeat us in the final confrontation! He doesn't understand why! All that hard training! All for nothing? Not to mention Drayton stirring the pot. After that, I think he acted the way he did because of what happened at the club. He was probably angry with him and that's why he spoke to him like that. I'm not saying that excuses it, but I can understand that even he realizes that he shouldn't have done that at the time! And that he just let himself be carried away by events!
Not to mention the fact that the expedition to Area Zero reunites us with the old Kieran, whom we know from dialogue. Especially when he's trying to get the Terrapagos crystal, it gives him a chance to vent his feelings. And I think that did him good! Even though we've beaten him again, he wants to confront us with Terapagos, but only once it's crystallized. He realizes he's screwed up and doesn't dare help us, even though we're the only ones facing Terapagos! It's when we ask him for help that this time he comes to our aid to confront and capture Terapagos. As angry as I was with Bria, she was irresponsible with her experience! I swear, there are some slaps that get lost! Back at the institute, Kieran realizes that he screwed up, but that he wants to make up for it and wants to be friends again! So yeah, we're buddies with Kieran again, and that's good, because I really like that kid!
So in the end, I really enjoyed this dlc, I didn't think I'd have so much fun, but I must say that with the Gen5 references, I'm a bit biased.
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les-portes-du-sud · 9 months
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Le corps
15.08.2023
La torche éclairait le battement des secondes sur l'horloge, le jour se pointe, mon saut du lit est sans enthousiasme, un peu cassé. Le corps physique reflète probablement la déception émotionnelle... Je suis allé à 2 entretiens. Et c'est un fiasco. Dans le premier, on s'est fortement foutu de moi. Dans mon CV, il est indiqué ce que je veux, le détail du salaire dans leur offre manquait, mais la réponse au téléphone, disait pas moins que le vôtre. C'est une entreprise assez connue et je rêvais déjà que la rémunération y soit encore plus élevée. Néanmoins , je suis allée à l'autre bout de la ville. Nous avons parlé pendant une demi-heure et ils n'ont toujours pas abordé la question financière. Quand j'ai posé la question vers la fin de la discussion, il s'est avéré que le salaire était deux fois inférieur à celui porté sur mon CV. Dans ce studio de tournage, j'entendis le réalisateur vociférant : - "oh, on a tellement de boulot, des volumes de scènes à préparer Et nous ne gagnons que des centimes pour cela ... Je m'interrogeais : quelle est leur logique, je ne comprends pas? Dois-je être motivé par cela ? Ne sont-ils même pas intéressés par les avantages du demandeur, même en théorie ? ...Mais la deuxième interview a été épique. Le début est bon, après une conversation avec une autre fille, j'ai été emmenée en stage. Ils ont commencé à nous expliquer l'essentiel du travail, tout était clair et j'ai même pensé que je pourrais travailler ici, car les conditions semblaient me convenir, même si c'était un peu loin pour le trajet Mais, après un certain temps, une personne entre et, au milieu d'une phrase, interrompant le professeur, nous crie - partez ! On ne comprenait pas du tout ce qui se passait?? Mais on nous a fait sortir de la salle sans explication. Eh bien, vous n'êtes pas des salopes ?
Mais, le paradoxe est que le scénario "tu ne peux pas rester les bras croisés", a néanmoins été fixé - et puis j'ai beaucoup travaillé dans ma vie. Mais c'est pratiquement inutile. Car je n'ai toujours pas réussi à me retrouver dans le plan professionnel. Et je me cache derrière le fait que - je ne veux pas de travail au fond de moi-même, mais je dois travailler, et par conséquent, je peux faire presque n'importe quel travail jusqu'à ce que je sois déprimé. .... J'envie les artistes qui vendent leur travail... ou les chanteurs qui vendent leur voix.. Même si, ici, en plus du talent, il faut fouiller un peu plus dans les ventes et améliorer le "personal branding" pour se démarquer et vendre , et plus encore, vendre régulièrement. Mais ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'a rien à vendre..... J'envie les belles personnes qui gagnent grâce à leur apparence... C'est à dire. tout vient d'une abondance fondamentale de quelque chose simplement accordé par la nature. Par exemple, une personne mince et plastique, engagée dans la danse, n'investit que son temps et sa force physique. Tandis qu'une personne sujette à la plénitude, inflexible, mais qui veut être danseuse, va investir toute sa vie, sa force, ses ressources, le rejet de tout autre plaisir, afin d'être au moins approximativement au niveau de ce premier. Autrement dit, leurs coûts pour le même niveau seront disproportionnellement différents. ....Quelqu'un dira qu'un talent ne suffit pas et qu'il faut des compétences supplémentaires. Eh bien, c'est compréhensible, seule une personne talentueuse, ayant des atouts physiques a une avance de cent pas sur celle qui a besoin de construire ce talent à partir de zéro. .... Et maintenant je cherche ces avantages en moi... mais bon sang, je ne les trouve pas. .... Cela signifie que la gamme de mes travaux est pratiquement quelconque, mais ils m'intéressent peu et sont très gourmands en ressources pour moi. ...Mais alors..?
Les-portes-du-sud
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saturdaystaars · 10 months
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@modocanis
(J'espère que tu le verras enfin 😭) Bonjour :D Bon tout d'abord je voulais commenter deux ou trois choses, la première c'est que je suis très reconnaissant envers vos œuvres car elles m'ont inspiré à continuer à étudier comment dessiner et à m'améliorer en cela à part ça elles m'ont aussi sorti de l'artblock et je veux ajouter que vos œuvres sont très amusantes à lire et avec des arrière-plans intéressants. Vous utilisez très bien les personnages bibliques et leur donnez des situations et des interactions entre eux qui sont assez particulières dans le bon sens du terme. Comme je l'ai déjà dit, à chaque fois que vous postez quelque chose de nouveau, je suis vraiment excité et j'en parle avec certains de mes amis xD J'aimerais aussi continuer à dessiner vos anges et faire mes propres dessins pour eux dans le futur (peut-être faire des animatiques si j'apprends à les faire).
En ce qui concerne le fanart, il est probablement trop doux pour ce que sont Lucifer et Michael, ils ne sont certainement pas calmes quand il s'agit de se toucher ou de s'embrasser (ne me blâmez pas s'ils sont trop ooc, je voulais juste les voir s'embrasser 😔). Il n'y a pas de raison particulière pour laquelle j'ai ajouté le bandeau d'oreilles de chat sur Lucifer, j'ai juste pensé qu'il correspondait au personnage et c'est tout xD.
Et enfin concernant son apparence je l'ai basé sur quelques fanarts que j'ai trouvé et de vieilles peintures d'eux que j'ai trouvé + ma propre interprétation parce que je n'ai pas pu trouver une description exacte des personnages et j'ai du improviser.
Je pense que c'est tout, encore une fois merci beaucoup d'avoir écrit un si beau travail et j'attends avec impatience vos nouvelles œuvres. Bonne journée :D
(PD:Désolé s'il y a des fautes d'orthographe ou des phrases absurdes, le français n'est pas ma langue maternelle :c)
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mmepastel · 2 months
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Pfffiou !
Quel drôle de livre !
Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris. A vrai dire, j’aurais beaucoup de peine à dire quel en est le sujet. Le pérégrin, c’est celui qui voyage évidemment, et ce livre évoque les déplacements en tous genres et en tous sens, par delà mers et océans, de la narratrice, qui ressemble fort à l’autrice, d’autant qu’elle évoque son parcours personnel au début. Oui, certes, le livre parle d’espace, de lieux, de déplacements, mais aussi de temps, de la mort. Du corps également. Le livre ressemble un peu à un cabinet de curiosités, dont elle parle abondamment d’ailleurs, à travers les destins de certains personnages, dont certains ont réellement existé, et qui n’ont eu de cesse de progresser dans la science ou dans l’art de connaître le corps humain, et donc la façon de le conserver, puis de le montrer. (Ces pages, très nombreuses, sont effroyables et fascinantes.)
Oui, ce livre à ce désir d’être une somme, une œuvre totale qui embrasserait l’espace-temps, le passé, le présent, leur découpage probablement trompeur, comme si tout était cyclique, voire parallèle, simultané. Il se présente d’ailleurs comme une série de textes plus ou moins courts, comme des objets curieux et stimulants pour l’esprit, comme dans un fameux cabinet de curiosités. Des objets épars, mais qui se répondent, par échos, rebonds (remarquez par exemple comme les fleuves de la couverture française évoquent des veines et leurs ramifications…). Des anecdotes ou des récits mythiques, des considérations hasardeuses ou troublantes. Parfois, des histoires, voire des contes, à la portée symbolique puissante. On passe par des sentiments variés, allant de l’effroi à l’émotion ou au rire. Car le ton d’Olga Tokarczuk est toujours surprenant, faussement sobre, émaillé de malice discrète.
J’ai beaucoup aimé lire ce livre, malgré sa complexité, et l’absence apparente de fil conducteur. J’ai aimé me perdre dans les méandres de ce voyage intérieur érudit et fantasque. J’ai aimé retrouver, chaque soir, l’assurance de trouver de l’étonnement, des idées neuves et stimulantes, un art évident de conter les histoires les plus saugrenues tout autant que passionnantes. On est sans cesse sur le fil, entre la joie de comprendre quelque chose de neuf, et la sensation vertigineuse de chute dans le surnaturel, jamais bien loin.
Je retiens toutefois des éléments de la conclusion qui suggèrent qu’il est judicieux de comprendre qu’on n’est pas vraiment différent de quelqu’un d’autre, qu’on y gagne, et que l’intérêt pour autrui est toujours enrichissant, que nous appartenons à un tout dont l’harmonie secrète existe, même si tout semble chaotique. Il y a une forme d’apaisement dans ces assertions, la promesse d’une humanité puissante, englobante, consolatrice, qui nous fait tant défaut au quotidien, il faut quand même bien l’avouer. C’est une dimension que j’ai ressentie au fil du livre, même si je ne suis pas sûre d’en saisir toute la portée.
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sloubs · 7 months
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Ui bonjour, j'ai vu que t'avais fait des stages en librairie et que t'aimerais bien y travailler, et j'avais une p'tite question (feel free to ignore ofc) : est-ce que tu as fait des études dans ce domaine ?
(J'avais voulu candidater dans une librairie pas loin de chez moi sans avoir fait d'études pour ça, mais je m'étais fait refouler parce que, attention les guillemets, "on est un vrai métier nous, on prend pas les gens qui ne sont pas formés" 🧍donc bon, ça m'avait un peu découragé...)
En tout cas bon courage pour ta candidature!
j'ai pas fait d'études dans ce domaine, j'ai fait des études d'art + j'ai taffé dans la vente pendant plusieurs années après mes études et j'suis giga passionnée de bd
là j'ai pu avoir un stage en librairie spécialisée grâce à pôle emploi et j'connaissais le libraire parce que j'allais tout le temps chez lui pour acheter mes bd. un jour j'lui ai laissé un cv en lui disant que ça m'intéresserait et du coup il m'a rappelé et ça s'est fait comme ça, et là j'vais bosser chez lui jusqu'à la fin décembre. donc j'ai pu apprendre comme ça fonctionnait et j'ai les bases du logiciel dont se servent les libraires mais vraiment j'ai appris sur le tas grâce à lui et j'pense que si j'avais jamais eu d'expérience en vente avant et que j'avais pas le contact client aussi facile ça se serait probablement pas fait
en tout cas là j'vais candidater spontanément pour des trucs mais sans vraiment de certitude pcq libraire c'est un métier ultra-précaire et y a beaucoup de demande pour peu d'offre, mais j'me dis qui ne tente rien n'a rien...et probablement je vais me lancer dans une formation courte à distance maybe histoire de renforcer ma formation et d'avoir ça en plus à mettre sur mon cv
donc voilà vraiment j'pense même pas que ça me permette d'obtenir quoi que ce soit, à la rigueur les mecs seront divertis pendant 5 minutes, mais bon j'aurais pas de regrets mdr
(ah et btw par rapport à ce qu'on t'a dit, y a des libraires qui sont giga cons et qui se prennent trop pour des grands préceptes de la culture, ceux qui te prennent de haut comme ça en mode "on a un vrai métier gneugneu" ils oublient trop qu'ils ont commencé de rien eux aussi, faut pas te décourager à cause de gens comme ça <3)
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1019-code · 11 months
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Au sujet des Intelligences Artificielles (IA)
Hello,
Je voulais faire un petit post à ce sujet : je vois quelques personnes parler du fait que les IA ne produisent pas un travail de qualité et que de ce fait on ne devrait pas les utiliser. Je voulais revenir sur ça.
Les IA de nos jours sont "nouvelles" et s'améliorent extrêmement vite en raison de leur ouverture au grand public (vous les nourrissez avec des images, du texte, etc). MidJourney au tout début avait impressionné beaucoup de monde malgré la piètre qualité de ses images.
Aujourd'hui, il est parfois impossible pour l'oeil non-averti de savoir qu'une image a été générée par une IA (Par exemple : The Phantom Painter, dont les générations n'ont pas les usuels défauts (doigts en trop, etc)).
Le début de MidJourney, c'était il y a moins d'un an (Juillet 2022).
ChatGPT, c'est pareil : c'est une IA encore toute neuve qui ne va pas cesser d'être alimentée ces prochaines années, que ce soit par des entreprises qui vont utiliser ses services pour le service client ou par des employeurs qui remplacent leurs auteurices.
Là où je veux en venir c'est que : les IA vont devenir aussi bonnes que les plus doués d'entre nous. Un jour, les IA écriront probablement de meilleures histoires, de meilleurs règlements, de meilleures dissertations que nous.
J'aimerais mettre en garde contre l'argument "de toutes façons le travail produit est de mauvaise qualité". C'est vrai aujourd'hui, mais pas pour longtemps.
Pourquoi boycotter les IA ?
La réponse se trouve en vérité dans leur conception. Les IA sont un bijou de technologie qui très probablement permettra par la suite de nombreuses avancées technologiques. Mais la manière dont elles ont été conçues n'est pas éthique.
Pour MidJourney, il faut savoir que l'IA s'est nourrie de banques d'images non-libres de droit, copyrightées, parfois de grand.e.s artistes, parfois de petit.e.s artistes. Ces personnes se retrouvent avec une clientèle en moins et dans le monde artistique, déjà pauvre, la possibilité de plagier en quelques clics, c'est précariser cette population. Les recours juridiques sont longs, difficiles, voire impossibles selon les pays. Également, l'IA est aussi capable de reproduire le style d'artistes récemment décédé.e.s... et tout cela sans parler de l'attachement émotionnel d'un.e artiste à son art, surtout s'il est une forme de revendication.
Quant à ChatGPT, sa méthode pour enrichir sa base de données est la même : code, articles, livres non-libres de droit, ou dont la copie n'était pas autorisée.
Mais plus encore : l'entreprise derrière ChatGPT a exploité des travailleurs kényans, payé entre 1$32 et 2$ de l'heure, très loin des 12$50 de l'heure annoncés par le contrat initial. Leur travail consistait à trier et étiquetter des données dont le contenu était extrêmement choquant ; des employés ont d'ailleurs développé dea troubles psychologiques à la suite de cette mission tant les contenus étaient ignobles. Un des employés qualifie cette mission de "torture".
De mon côté, c'est l'argument que je retiens pour justifier la non-utilisation de ces outils.
Mot de la fin et réflexions personnelles
J'aimerais préciser que ces technologies sont malgré tout (et malheureusement) intéressantes. Je pense qu'elles auront un impact important sur nos vies d'ici quelques années.
Cependant, elles sont détenues par des entreprises privées, dont la recherche de gains financiers n'est pas à prouver (abonnements hors de prix, pas d'open-source, exploitation de travailleurs,...). Cette recherche de bénéfices mène à des pratiques plus que douteuses, si ce n'est pas criminelles.
Aussi, je ne crois pas que le "vol de travail" par les IA et robots (caisse automatique, génération de code, de texte, etc) soit une mauvaise chose, au contraire. Selon moi, un monde idéal est un monde automatisé où nous pourrions nous adonner à nos loisirs sans devoir travailler.
J'ai un avis plutôt à contre-courant lorsqu'il s'agit de la propriété, du copyright et des droits d'auteur. J'avoue avoir un peu peur de le partager entièrement sur cette plateforme. Ce que j'aimerais en dire, c'est que le principal problème ne réside pas dans le fait que les IA volent nos jobs (d'artistes, d'auteurices, de rédacteurices,...). Le principal problème, c'est que nous avons besoin de ces jobs pour vivre.
Aujourd'hui, dans l'état actuel des choses, les artistes, les auteurices, les rédacteurices et toustes les autres ont besoin de leurs jobs. La suppression de postes, de nos jours, c'est tuer les plus pauvres d'entre nous.
J'aimerais donc conclure sur ça : soyez énervé.e.s, mais rappelez-vous qui est votre ennemi.
Personnellement je considère que ce ne sont pas les IA dans leur globalité, mais les entreprises derrière ces technologies et le capitalisme.
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harleystuff · 2 years
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Greugreu les crédits des gifs.
Bon j'ai clairement pas l'habitude de faire des messages comme ça là, probablement personne le verra mais tant pis faut que ça sorte.
On voit souvent des crackships passer ici et là, avec des des pairings plus ou moins originaux et c'est toujours incroyable de voir ce dont les gens sont capables en terme de créativité, vraiment. Perso j’adore voir ce que vous faites avec mes gifs, vous avez pas idée à quel point c’est même gratifiant qu’ils soient utilisés.
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Trop souvent les crédits ont tendance à être oubliés. Pour rappel on est beaucoup à mettre à disposition gratuitement des gif packs (là où certain.es font payer des com ou carrément l’accès au pack -j’ai vu des tarifs, genre j’aurai pu me faire au moins 2000€ si j’avais fait ça j’crois que je vais revoir ma vocation mdr-), ça prend énormément de temps à faire et la moindre des choses c’est de créditer les créateurices. (”Gnagnagna, on sait, vous êtes chiants à toujours dire pareil.” -bah oui mais ça a pas l’air de rentrer alors on répète.) Alors c'est volontaire ou pas, j'm'en fous, mais juste ça fout la rage quand on a passé des heures voire des jours à produire des gifs, tout ça pour que quelqu’un sans aucune considération s’en serve et récolte tous les lauriers.
Prendre les gifs des autres pour faire vos crackships, c’est ok (dans la mesure où c’est autorisé par lea gifmaker, bien entendu, tout le monde n’est pas d’accord avec ça alors prenez bien le temps de lire et de vérifier les attentes et les demandes de chaque créateurices, c’est super important), ne pas créditer, c’est pas ok.
Et imaginez pas qu’on le sait pas ou qu’on le verra pas, surtout à partir du moment où ils sont postés sur tumblr. Les gifmakers ont toujours moyen de savoir si c’est leurs gifs qui ont été utilisés ou pas, même si y a des redimensionnages ou autres colorings appliqués. Nous sachons, soyez-en sûr.es.
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Même sur les forums et si vous ne les postez pas dans une galerie ou sur tumblr, lorsque vous faites des crackships, que ça soit pour illustrer vos rp ou pour décorer vos profils, généralisez le fait de créditer les gifmakers originaux aussi, s’il vous plait. (Parce que voir “crackship par micheline” alors qu’on sait très bien que c’est pas ses gifs à la base, ça fait souffler très fort.)
Pour la plupart en plus on est franchement pas trop relous je crois, et on demande vraiment pas grand chose en contrepartie hein, juste un petit crédit (taguez nous ou pas on s’en fout aussi, genre juste foutez un lien vers le blog source et tranquille, tout le monde sera content.)
Et ça vaut également quand vous mettez juste un gif en illustration de profil ou de signature sur les forums, pour rappel “tumblr” n’est pas un crédit !! et c’est pas parce que ça vient d’un random gif pack ou d’un gifset ou d’un post edit qu’il faut y couper. Y a déjà eu des posts à ce sujet, y en aura sûrement d’autres et à raison parce que visiblement c’est encore un peu compliqué. Vous créditez bien vos avatars, ça vous coûte rien de rajouter un nom pour les gifs dont vous vous servez et nous vous avez pas idée à quel point ça fait plaisir.
Au passage, j’en profite pour du coup remercier les personnes qui le font systématiquement, comme je disais plus haut moi ça m’fait kiffer de voir ce que vous faites et c’est toujours super plaisant ! Continuez à régaler, j’vous aime. <3
Voilà, déso de râler et de sortir un long truc mais j’avais besoin là.
Merci d’avoir lu (ou pas), bisous.
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pikmininaplane · 1 year
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✨Pour l'askgame ✨
Quels sont tes headcanon sur Donatien ? 👀
Ohohohoho he 🫴 Beaucoup de choses à dire sur lui mais je vais essayer de ne pas trop répéter ce que j'ai déjà pu dire~
Sexuality Headcanon : Aroace <3 Parce que franchement. Franchement. Oui j'HC qu'il s'intéresse en rien à la romance et aux relations. Oui je le shippe avec plusieurs autres persos. Je suis une personne flexible aux multiples facettes <3
Gender Headcanon : Homme cis, se pose pas vraiment plus de questions ?
A ship I have with said character : Hmm, je suis sûre que nos MPs ne révèlent rien de particulier à ce sujet... Par Talos–
Sans surprise, le Donalenny dans mon cœur <3 Je peux pas croire que j'ai lu ta fic sur eux et qu'il m'a fallu plusieurs mois pour réaliser à quel point je l'aimais,, le ship, je veux dire, parce que la fic j'ai réalisé très vite 😭 Mais ugh, y a tellement de choses à dire sur ces deux-là et tellement de choses déjà dites sur ces deux-là, tousse tousse <3
Mais j'ai beaucoup d'affection pour le Donamaison aussi !! En tant que QPR, entre deux aros qui se comprennent mieux que quiconque, la tendresse, la complicité, vraiment <;3 D'ailleurs fun fact, c'est à cause d'eux que j'ai rejoint le serveur, parce que j'avais VRAIMENT envie de parler d'eux avec quelqu'un et j'en ai au final très peu parlé mais shhh
Et puis,, le Dona/Gérard sur un ton semi-blagueur ? X') Disons que j'ai une certaine... affection pour le trope enemies to lovers, ce qui joue 😔 Après tout, quoi de plus érotique romantique qu'une élection municipale, les flirts/insultes en plein débat, tout ça /hj
Sinon j'aime bien le Donacox mais uniquement poussé à l'un des extrêmes sur l'échelle du fucked up-comique. Genre, au hasard, Les Raisins de la Passion me fait hurler, et à côté j'ai un jour envisagé de faire un animatic ou une fic basés sur la chanson Amnesia was her name et un hypothétique enlèvement et séquestration de Dona par Cox. Par contre en relation normale ? Non merci <3
Oh, et je considère parfois le concept d'un Dona/Roy à sens unique de la part de Roy, qui struggle avec des sentiments très contradictoires envers son boss,,
Bref, beaucoup de paragraphes sur des ships pour un perso que je ne vois pas autrement qu'aroace 😭
A BROTP I have with said character : Fab le sang~ Mais j'aime aussi beaucoup la relation Dona-Michael ! Ça se sent qu'AD et Rivenzi aiment jouer ensemble, et là encore un ptit crush à sens unique de Michael... ?
A NOTP I have with said character : Err,, Dona-Guy, pour des raisons. Évidentes. À part ça, Dona-Kiddy, parce que je vois Dona en figure paternelle/mentor de Kiddy ? Et, euh, toutes les femmes de RPZ. Je le vois pas avec une seule d'entre elles, désolé Joséphine X)
A random headcanon : Je suis très fan de ton headcanon de la canne, et du coup, à ça, j'aimerais ajouter : post-RPZ, au début, Dona ne se sert pas bien de sa canne, surtout qu'il a insisté pour sortir de l'hôpital trop tôt et n'a pas écouté les conseils de Maison. Il galère avec, trouve qu'il marche presque mieux sans, il aime pas ça. Et puis un jour, Bernard le contacte, se rend au Domaine pour lui acheter des boissons pour le Unicorn, faute d'autres fournisseurs à Los Santos ; or, il se trouve que Bernard, lui aussi, a une canne, depuis l'accident Lucy. Bernard remarque que Dona galère, essaie de lui donner des conseils, et certes, Dona aime pas recevoir des conseils d'un Pichon, mais il lui faut bien admettre que c'est mieux comme ça. C'est cet événement qui marquera le début d'une lente réconciliation Pichon (enfin, ce qu'il en reste...)-Domaine :) (Moi ? Recycler mes idées de fics en headcanons ? Jamais.....)
General Opinion over said character : Mon premier fav de RPZ, et toujours probablement dans mon top 10, si ce n'est 5 <3 Il tape pile dans ce trope très précis du "businessman sournois, avide et un peu connard, mais qui cache peut-être un bon fond, si on cherche bien" que j'aime de tout mon cœur et il a un haut-de-forme, que demander de plus 🥰
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if-you-fan-a-fire · 10 months
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"NOS PETITES ENTREVUES," Le Petit Journal. August 1, 1943. Page 17. ---- Etes-vous en faveur que les femmes remplacent les hommes à bord des trams, des autobus et des chemins de fer? --- Qu'en pensez-vous ?
Henri-Paul Després, 315, rue Savignac. Je crois que l'idée a un certain bon sens. Puisqu'il manque des hommes, il faut bien les remplacer. Or on ne peut les remplacer que par des femmes, puisqu'on ne peut pas prendre des enfants. Il faudra donc faire l'essai, si l'on ne veut pas interrompre les services de transport. Reste à savoir si on pourra nous assurer le même service, car, à part quelques cas, ce n'est pas dans les cordes de la femme de faire ce genre de travail. Pour le moment, je ne me prononce pas. Cela peut réussir.
M. P.-E. Picard, Etats-Unis. "Si la chose se présentait en temps normal, je serais complètement opposé à l'emploi femmes dans des ce genre de travail. Mais nous sommes en guerre et par la force des choses la femme doit prendre certaines situations qui jusque là étaient réservées de permettre aux hommes, afin ces derniers de travailler à des besognes plus essentielles exigées par l'effort de guerre du pays".
John Sullivan, 1700, St-Timothée. Puisque les événements nous forcent à essayer bien des choses nouvelles dans presque tous les domaines, il n'y a pas de raisons pour que l'on ne substitue pas les femmes aux hommes sur les trams, les autobus et même les trains. Mais je ne crois pas que ce soit tout à fait la place du sexe faible. Il semble bien, toutefois, que ce sera une distraction pour les voyageurs et un apprentissage assez curieux pour le role futur qu'elles auront à remplir au sein d'une famille".
Wilfrid Jean, 10794. Lajeunesse. Nous en verrons de toutes les couleurs dans cette guerre. On en est maintenant arrivé à faire travailler les femmes comme les hommes. Mais comme les femmes ont souvent beaucoup plus d'entregent et d'am- bition, il y a un certain bon sens à les utiliser partout où on le peut. Il y aura une période de mise au point. On entendra quelques récriminations, puis les gens s'habitueront à la nouveauté, qui aura probablement son bon côté. Il n'est pas impossible que, pour faire mentir le dicton, les femmes arrivent à faire partir et arriver leurs voitures à l'heure.
Jean Ethier, 1053, Sanguinet. Au cours des 78 ans de mon existence, je n'ai jamais vu pareille chose. Il me semble que nos jeunes filles seront déplacées, au volant des autobus et derrière le moteur des trams. Pourtant je pense qu'elles pourront rendre des services, si elle sont appelées à remplacer les hommes dans ce domaine, car les femmes qui veulent travailler travaillent bien.
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profenscene · 1 year
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Mardi 4 avril
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"Monsieur, le cours il était amusant !"
Je ne m'offense pas de la remarque. Je pourrais répondre un truc du genre "Parce que d'habitude, mes cours sont ennuyeux ?" (probablement).
Aujourd'hui, volontairement, le cours de cinquième a été plus léger. Une heure autour de l'étymologie. D'abord pour aborder la question de l'analyse de mot au brevet, dans un long moment, ensuite parce qu'ils avaient besoin d'un cours doudou.
Les cinquièmes ne vont pas bien. Nous en avons parlé un peu plus tôt dans la matinée. Ils sont insupportables entre eux, et la plupart de leurs profs. J'ai la chance d'être épargné, absolument pas parce que je suis un bon enseignant - l'année dernière avec des cinquièmes, ce fut la cata - mais parce que cette mystérieuse magie des vases communicants, ils ont décidé qu'en français, ça irait.
Ça n'empêche que je m'inquiète pour eux. Alors pour une fois, je leur en parle à coeur ouvert : du fait que je ne veux pas qu'ils deviennent "la classe qui va mal", mais que ce que je vois n'est pas sain. Les mômes poussés à bout qui éclatent en sanglot dans la cour. Les carnets de correspondance débordant d'observations. Les harceleurs devenant harcelés d'un jour à l'autre. On parle, beaucoup, bien entendu.
Et après il faut faire cours, parce qu'il y a deux heures. Et ce sera un cours plus doux, donc. Avec des mots d'autres langues dont on retrace les racines et les radicaux, la décomposition, préfixe radical suffixe. Un cours où je suis moins rigoureux, parce que la rigueur, en général, c'est aussi ce qui les aide tous à suivre.
Cette classe, ces mômes sont à recoudre.
Aujourd'hui, c'était avec du coton.
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Le Langage “Poilu”.
“(…) Vous savez que la tête ou trognon se coiffe d'un képi, dit kébrock, pot de fleurs.  Le buste du poilu, la partie de son corps qui contient l'estomac et les entrailles, qui est par conséquent le réceptacle de la nourriture, se nomme pour ce motif: coffre, bide, buffet, lampe. Rien ne fait plaisir comme de s'en flanquer plein la lampe.  Le poilu met ses jambes, ses quilles, ses pattes, ses harpions, son compas, dans un objet appelé par certains pantalon, mais par lui: falzar, frandar, froc, fourreau, grimpant. On voit le geste de l'homme qui s'habille…
A ses pieds, panards, ripalons, il enfile des godillots ou, si vous préférez, des godasses, des grôles, des croquenots, des ribouis, des péniches, des chaussettes à clous, des pompes (à l'usage de l'eau des tranchées, probablement).  Tout le monde connaît Azor, le sac; Mlle Lebel, le fusil, et Rosalie, la baïonnette, trois fidèles amis du trouflon.
Le temps où le poilu se couchait dans un lit, appelé pajot ou plumard, en raison sans doute de l'absence de plumes dans la literie, est maintenant passé. Il dort (quand il dort, et alors il pionce, il roupille, il en écrase) sur la terre, heureux d'avoir de temps en temps un peu de paille en guise de drap ou de sac à viande. Au repos, en arrière, il trouve quelquefois un lit: quelle joie, quelle nouba. Quelle foire! Mais la chose est rare depuis que le poilu habite la tranchée et ses gourbis, ses cagnas, ses calebasses.  Sa grande préoccupation est alors de défendre sa peau. Car il reçoit des visites peu agréables: les gros noire, les marmites, les wagons-lits, les trains de wagons-lits, s'il y en a plusieurs, le métro.. Que sais-je encore? C'est alors que retentissent les:
« Planquez-vous! » Les poilus s'aplatissent sur le sol sans s'émouvoir: faut pas s'en faire! A quoi bon avoir les foies blancs, verts ou tricolores, en d'autres termes, avoir peur? On n'est pas une bleusaille!  Et quand résonne l'éclatement formidable du 105 ou du 120, le poilu apprécie d'un air amusé: C'est un pepère… un maous… un pépère-maous. De petits bourdonnements se font entendre: ce sont les éclats nommés mouches à miel, abeilles (ces qualilicatifs étant d'ailleurs communs aux balles) qui, heurtant un obstacle, cessent brusquement leur ronronnement.
Aussi, on est brave; on en a dans le ventre; on est blessé, attigé, amoché; on meurt, cela s'appelle être occis, clamecé, claboté,bousillé, zigouillé. II en tombe beaucoup, surtout à la charge à la a baïonnette, quand on va à la fourchette.  Notez enfin un autre petit inconvénient de la vie des tranchées. Ces cochons de Boches ont amené avec eux, laissés en liberté, une multitude d'insectes parasites, parmi lesquels on doit signaler, en raison de leur nombre et de leur universelle renommée, les poux, totos ou gos, petites bêtes blanches aux pattes agiles, appelées aussi pour ce motif mies de pain mécaniques… Et je vous assure que pour s'en débarrasser on a bien de da peine: quel boulot !
Ce sont là les ennuis d'un métier qui réserve, par contre, d'agréables moments. La soupe, par exemple… Il faut avoir vécu au front pour être capable de comprendre l'enthousiasme de l'accueil fait à l'homme sale que la guerre a révélé cuisinier, "Ah! te v'ià, l'cuistot! Eh bien! ça va, à la cuistance? Dis donc… vieux, qu'est-ce que tu nous apportes à becqueter?” Le cuisinier, louche en main, procède alors à la distribution. Chacun tend sa galetouse, lisez gamelle, et reçoit sa portion de rata: bidoche ou barbaque cuite avec patates, faillots ou riz. Avec cela, un quart de boule (pain ou bricheton) et de temps en temps, un morceau de frometon ou fromgi (fromage).
Seulement, il arrive parfois que, pour divers motifs, la soupe ne vient pas: attaques, changements imprévus de secteur, culbute du cuisinier et de sa becquetance sous la rafale des obus. Philosophiquement, en s'accompagnant d'un geste des mains qui esquissent un nœud imaginaire sur le ventre, le poilu se met la tringle ou la corde, serre un cran à la ceinture, ou, par antithèse, il se bombe. Et il le fait sans trop se plaindre - rouspéter ou rouscailler, - se réservant d'ailleurs de se tasser une boîte de singe.  Mais quelle n'est pas sa joie lorsqu'il peut se rassasier à son aise, se taper la tête ou la cloche, s'en mettre plein le col, plein le cornet!  Le comble du bien-être est atteint quand paraît le vin, le pinard tant désiré. On ne l'a plus, comme autrefois, en litre, en kil; on en touche - et encore!… - un quart. Sinon, au cas où le pinard a fait le mur, on se contente d'eau dite flotte ou lance. Puis vient le traditionnel jus, dont on ne se passerait pas pour un empire. De temps en temps, enfin, on distribue de l'eau-de-vie: la goutte, la gniole, le criq, le j'te connais bien. Mais généralement le poilu voit là un signe avant-coureur d'une attaque. Alors, malgré le plaisir de l'absorption, il trouve que ça la f…iche mal! Il eût préféré déguster en paix, que diable!
Ce plaisir de la soupe s'adresse à ce qu'Aristole appellerait l'âme inférieure. Il en est un autre d'une essence supérieure: celui de recevoir des lettres. Les babillardes sont toujours bienvenues: celles des parents, des vieux; des frères et sœurs, frangins et frangines; des amis, des copains, des connaissances restées au pays; des parrains et marraines de guerre. Souvent aussi on y trouve de quoi garnir son porte-monnaie Les yeux du poilu, ses mirettes, s'illuminent lorsqu'il voit son morling se remplir de ronds, de balles, de tunes. Bienheureux ceux qui ont du pognon, du pèse !“
Maurice Barrès
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french-ao3 · 2 years
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Salut!
Je viens de trouver ce blog, et c'est ce que je cherchais depuis un petit moment, j'espère ?
J'écris des fictions sur AO3 en français depuis un peu plus d'un an, et je me trouve un peu seule dans mon coin francophone, alors que je suis sûre que toute une belle communauté existe.
Est-ce qu'il y a des forums, discord, sites etc. où la communauté francophone AO3 échange ? Je suis encore un peu nouvelle, du coup je n’ai pas de porte d’entrée dans la communauté francophone, ce que je regrette. Par exemple, je n'ai pas de beta pour relire mes travaux, et j'aimerais en trouver. Ou tout simplement échanger avec les autres écrivaines francophones...
Le genre des œuvres transformatives est tellement méconnu ici en France, où j’habite, que l’exercice est très solitaire… J’espère qu’avec le temps cette littérature populaire, féminine et talentueuse fera son chemin et recueillera un peu plus de reconnaissance pour toute l’énergie et le travail déployé par ses créatrices ;-)
En attendant, je cherche des lieux d’échange avec d’autres passionné.é.s francophones.
J’ai complété une fiction (Stucky), et je suis en cours d’écriture d’une autre, ici :
https://archiveofourown.org/users/LenaPalmdeath/works
Lena
Bonjour bonjour !
Bienvenue à toi sur ce blog ! J'espère pouvoir t'aider du mieux que je peux
Beaucoup de francophones sont dans ton cas : Archive of our Own est tellement anglo-centrés que la plupart des gens francophones y écrivent en anglais, et sont donc difficiles à trouver au premier abord. Cependant, il ne faut pas désespérer ! La francophonie est un espace linguistique très étendu (et très actif dans le milieu de la fanfiction, contrairement à ce que l'on pourrait penser).
Il existe différentes portes d'entrées vers les communautés de fans francophones :
Les fandoms exclusivement français : Kaamelott, le Visiteur du Futur... Ils ne correspondent pas forcément à tes intérêts, mais on peut y dénicher un tas de gens qui produisent des œuvres en français. Ces personnes ne se limitent généralement pas à un seul fandom et tu as beaucoup de chances d'y dénicher (avec un petit peu de travail) des gens qui sont intéressés par Marvel en général et Stucky en particulier.
Les comptes personnels d'auteur.ice.s que tu apprécies sur Ao3. La plupart des gens qui écrivent sur Ao3 ont également un Tumblr, un Twitter, un Tiktok... Même s'iels communiquent en anglais sur ces comptent, tu peux probablement parler en français avec elleux. Iels ont probablement dans leurs abonnements et reblogs des œuvres d'autres personnes francophones avec lesquelles tu pourras entrer en contact.
Je ne fais pas personnellement partie de communauté Marvel/Stucky, mais voici quelques endroits où tu pourras peut-être trouver des pistes pour aller plus loin : le discord Marvel France officiel, la collection Ao3 Obscur Echange, le collectif NONAME
J'encourage les fans francophones de Marvel et de Steve/Bucky à se manifester dans les notes de ce post ou bien dans les messages privés de @lenapalmdeath. Je sais que vous êtes nombreux.ses les Stucky fans, révélez vos visages !
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