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#étourdissements
toffavoyance · 8 months
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Comment traiter l'anémie rapidement ?
Les symptômes de l’anémie : pâleur, bien visible à l’intérieur des paupières, au niveau des ongles et des lèvres , essoufflement à l’effort puis au repos , fatigue persistante , palpitations ; maux de tête, étourdissements, vertiges, faiblesse en se levant d’une chaise, sensation de tête qui tourne, etc…, . La préparation des feuilles sèches de bananiers avec un peu de sel de cuisine.Boire un…
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art-vortex · 11 months
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(via Coussinundefined avec l'œuvre « "Trippy Trails of Perception" » de l'artiste Art-Vortex-fr)
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lesondupapillon · 5 months
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L'enfer n'était que l'ombre de mes pays, s'élevait au vent de mon manteau ;
comme une armure défendue, il me protégeait de moi-même
et de la hardiesse des sépulcres ;
c'était un étourdissant bruit de soie quand je m'élevais sur le eaux
et parfois comme une immense pierre de silence qui roulait au fond de moi.
/Jean Cayrol
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megaverserpg · 3 days
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Les êtres - peuple de l'eau
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HÉRÉDITÉ ‧₊˚ De nature héréditaire, le gène spécifique aux êtres de l’eau est transmis à la descendance, mais peut demeurer inactif. Ainsi, un·e sorcier·e issu·e d’un triton et/ou d’une sirène n’est pas forcément voué·e à l’être à la naissance. Iel demeurera alors similaire en tout point aux sorcier·e·s lambda et n’aura pas de réelle appartenance avec ce peuple, élevé·e à la surface par sa·on parent sorcier. En revanche, si le gène est actif et l’enfant naît sirène ou triton, iel dépendra du royaume sous-marin où iel sera élevé·e par son parent sirène/triton.
CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Êtres de l’eau évoluant en son sein, iels possèdent — et ce, dès la naissance, une queue de poisson aux écailles duochromes, des branchies et doigts palmés leur permettant de se mouvoir. Il est vital pour elleux d’être placé·e·s dans l’eau une fois extraits du ventre maternel, sous peine de ne pas pouvoir respirer, ne maîtrisant pas encore leur transformation humaine.
Avec l’apprentissage vient la capacité de muer la queue en une paire de jambes, rétracter ses branchies et palmes, afin d’évoluer sur la terre ferme. Le moindre contact avec la substance aqueuse les ramène toutefois à leur forme d’origine s’iels ne possèdent pas l'entraînement adéquat. Pour pallier à cela, une potion a été créée, les maintenant sous leur forme humaine pour une durée limitée. Les contreparties sont cependant lourdes et les prises doivent être rapprochées pour que l’effet persiste, les saignements de nez récurrents se muant par la suite en aiguilles sous la plante des pieds puis en faiblesse généralisée, les jambes lâchant sans plus réussir à supporter le poids du corps.
L’appel de la mer reste dans tous les cas dévorant, qu’importe que l’individu soit en communion ou non avec ses racines et son identité. Il lui faudra s’immerger s’iel ne veut pas dégrader sa santé, risquant le cas échéant d’éprouver des malaises, étourdissements, maux de tête, ainsi qu’une faiblesse généralisée et persistante, et par la suite, développer diverses carences. Iel entrera alors en phase de déshydratation avancée, la sensation de soif inassouvie le·a drainant et le·a rongeant, forcé·e de boire environ 3L d’eau par jour afin de compenser le manque d’eau.
Leur voix est une arme dont la mélodie chantante est fortement persuasive, aptes à manipuler autrui sans qu’iels n’en aient conscience. D'un simple "j'ai entendu dire que…", tournure essentielle à l'enclenchement du don, la personne est sous influence. Le secret se transmet de sirène en sirène — rendant celui-ci inefficace sur elles, ces dernières se gardant bien de partager la clé aux sorcier·e·s qui ne se souviennent pas de ce qu'iels ont pu entendre. Attention toutefois à ne pas dépasser les limites, l’équilibre restant subtil entre persuasion et contrainte, sous peine de risquer de déclencher un mécanisme de défense.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ peuple pratiquement autonome grâce au commerce de ressources sous-marines — comprenant ingrédients de potions, baguettes et trésors engloutis, l’entente avec les sorcier·e·s est cordiale. Leurs enfants sirènes/tritons sont scolarisés parmi eux, mais restent voués à retourner vivre dans leur cité engloutie, l’inverse étant très mal considéré.
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coolvieilledentelle · 11 months
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La femme-lavande par Fregat
Les pierres rêvent bien d’être des plantes, Les plantes de devenir animaux… Son violon confesse ce qui la hante : Avoir la grâce, sur un bleu coteau, De la lavande, légère et luisante.
Amoureuse du vent, elle répand Ses notes secrètes sans qu’on la voit, Avec la pureté qu’aurait un enfant ; Sa musique sur les épis ondoie D’un hymne (d’un parfum ?) étourdissant.
Dans sa robe lilas virevoltant, Au pays du Mistral gonflant ses ailes, Sous la lumière d’un soleil brillant, La fille-lavande, oui, c’est bien elle, Son archet frottant les cordes du temps.
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vvosgo · 7 months
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"L'Amour Caché d'un Homme Ignoré"
Dans le silence étourdissant de mon amour pour elle, je me tiens, un naufragé au cœur brisé sur les rives de son indifférence. Chaque battement de mon cœur résonne comme un écho, un murmure perdu dans le vide de son absence. Mes mots doux, mes gestes tendres, se perdent dans les méandres d'une distance qu'elle a érigée, une barrière invisible qui éloigne nos âmes déjà si éloignées. Ses yeux, autrefois des fenêtres ouvertes sur mon monde, sont devenus des volets fermés, refusant de voir la profondeur de mon affection. Je suis là, un artiste de l'amour, peignant des toiles de dévotion sur un canevas de solitude, espérant secrètement qu'un jour, elle lèvera le voile de l'ignorance pour redécouvrir le trésor caché de mon amour inconditionnel.
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philoursmars · 14 days
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Il y a une dizaine de jours, notre troupe de théâtre, l'Atelier du Tigre, est partie en région parisienne, à Nanterre pour aller voir "Le Conte des Contes" par Omar Porras (pièce que l'on devrait jouer nous-mêmes l'an prochain)
Nanterre, Théâtre des Amandiers, juste à la fin du spectacle, étourdissant d'imagination...
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mmepastel · 16 days
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News Parfums.
J’ai failli me racheter Never Spring de Björk & Berries car vraiment, j’ai adoré le porter… mais j’ai fait un tour à Santa Rosa, et mon cœur a fait boum pour le parfum d’Etat Libre d’Orange, Sous le Pont Mirabeau.
C’est marrant, c’est le premier que j’ai senti dans la boutique où je suis restée longuement, mais je l’avais repéré dans la presse par-ci par-là quand il était sorti l’été dernier. Je me souvenais juste que je l’avais estimé intéressant, que je pensais qu’il pourrait me plaire, je ne me souvenais plus du tout du descriptif.
Je l’ai vaporisé sur une touche d’essai, et je l’ai trouvé très étonnant, très mystérieux et équilibré, j’avais du mal à définir quelque chose de dominant, c’était comme un halo très envoûtant, très agréable.
J’ai bien compris que c’était un hommage à Paris, avec une forme de mélancolie avec ce titre emprunté à Apollinaire mais je n’ai pas ressenti quoique ce soit en rapport avec la capitale, ni avec la mélancolie.
C’est un mélange qui évolue lentement quand on le détaille (alors qu’au début j’étais saisie par son ensemble qui m’avait semblé indéfinissable), qui mêle tout d’abord (ce que j’ai identifié ensuite) quelque chose de légèrement piquant : la bergamote et des baies roses, ensuite, on distingue une odeur de bois fumé (l’encens, sans doute)et en même temps des notes aquatiques, presque proches du melon ; mais ces notes aquatiques évoquent plutôt l’océan que la Seine selon moi, il y a quelque chose d’iodé que j’ai beaucoup aimé ; puis on sent au fil du temps le bois s’arrondir, se faire doux et sophistiqué à la fois, un bois chic, du santal nous dit-on, et aussi du cèdre, de l’ambre gris, associés à la douceur de la vanille et du musc.
Je n’ai pas distingué les notes de figue et de violette, mais je ne suis pas étonnée qu’elles soient présentes dans ce parfum nouveau que j’aime car, surtout pour la figue, c’est un ingrédient récurrent dans les jus qui me séduisent.
Ensuite, j’en ai mis au creux du poignet et je suis allée me balader pour vérifier son évolution, et m’assurer que j’avais bien un coup de foudre (un autre m’avait plu aussi, mais c’était une Cologne, alors j’avais peur de sa tenue). Je suis revenue l’acheter assez vite.
Ce que j’aime, c’est de sentir en même temps le bois et l’eau, si je puis dire, un mélange peu habituel, parfaitement harmonieux, qui est réconfortant, hors saison pourrait-on dire, et l’impression d’avoir à faire avec de la qualité. Je me fais rarement ce type de remarque, mais il me semble que rien n’est « cheap » dans ce parfum (pas le prix non plus 🥴), rien ne semble factice, même les notes synthétiques sont bluffantes. Les couches de la pyramide olfactive se superposent et s’organisent à merveille, elles ne se volent pas la vedette. En résulte un ensemble super chic et enveloppant, assez unique, pas tapageur mais plein de caractère, étourdissant de douceur.
Ci-dessous les notes annoncées par le parfumeur :
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La vie selon les gens.
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Acte 1.
Ma journée a commencé très tôt vers deux heures du matin, quand j'ai été extirpé de mon sommeil paisible par des complaintes lancinantes de mon voisinnage. Il semblait s'agir d'une souris bionique courant sur le toit de Patochimbo. Après des investigations poussées par -15 degrés Kelvin, je découvris qu'il s'agissait en réalité d'une malheureuse sangle mal attachée. Ce problème enfin résolu, je pus retourner à la quiétude de mon sommeil sans rêves.
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Au matin, je pouvais admirer El Chalten dans toute sa splendeur matinale (et son absence du nuages. D'ailleurs El Chalten signifie pour les Telhuelche "la montagne fumante", d'où les nuages flottant perpétuellement au dessus de celles-ci.)
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S'ensuivit une belle journée durant laquelle le soleil nous ne nous quitta plus-ou bien nous fuyions la pluie, tout dépend du point de vue-. Nous marchions gaiement, et de superbes paysage succédaient à des panoramas de carte postale. Seule déconvenue, il était interdit de sortir du sentier (cependant, le temps que je m'en rende compte, j'avais ravagé la moitié des zones protégées du parc). Au final, ce fut un jour de plus vécu dans l'insouciance post-doctorale que le ciel sud-américain a bien voulu m'accorder.
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Acte 2.
Patochimbo et moi avons tout de suite noué des liens très forts. Lorsque la conduite nerveuse de Cothésard lui projette de féroces gravillons sur sa douce tôle, je couine de douleur de concert avec notre van. Et à mon image, il craint la pluie,le vent et le froid. Tout deux ce matin ,nous étions frigorifiés, inapte au moindre mouvement tant que les doux rayons du soleil ne se soient pas posés sur nos corps transis.
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Acte 3.
Après avoir été réveillée à 2h du matin par un énergumène bondissant sur le coffre de toit, puis à 3h par mon corps frigorifié atteignant le stade de rigidité cadavérique, je me résignai à utiliser un second sac de couchage par dessus le mien, pleurant par avance pour le trek du W que nous effectuerons la semaine prochaine. Ayant réussi à passer une fin de nuit tout à fait décente, c'est nullement perturbée par le nième décès de la batterie de Patochimbo que j'entame la journée, d'autant plus que l'attraction principale arrive bientôt : IL NEIIIIIIIIIIIIIIGE !
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Dr Rathatton passera bien évidemment la journée à couiner, son mode humidité binaire activé : au premier flocon de neige, c'est terrible, elle est trempée ! Après trois heures à observer en gloussant ses épluchages successifs et sa transformation en oignon géant, je finis par commettre l'erreur fatale : je m'approche de la bête durant l'opération... Elle profite d'un moment d'inattention pour effectuer une manchette sauvage à la pommette, tirant avantage de mon étourdissement passager pour me voler gants et bonnet.
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Nonobstant cet événement marquant, IL NEIIIIIIIIIIIIIIGE. Du coup on lui pardonne. Tout est pardonné quand on fait Schkrounch dans la poudreuse. Et puis le paysage est quand même sacrément beau toute la journée 🥰
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En chemin, nous croisâmes (oh que je sonne érudite) un petit oiseau au déjeuner semblant bien plus concluant que notre restaurant de ce soir.
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Conclusion
A vous de voir quel protagoniste a rédigé quel acte de l'histoire.
Des bizoux 😘
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3 nouveaux cas de personnes testées positives au réchauffement climatique dans le sud hier le 9 août 2023. L'Europe ayant enregistré sa pire Canicule depuis plus de 200 000 ans, avec des températures dépassant parfois les 28°c dans le sud. Les experts prédisent une hécatombe pour cet hiver. Il pourrait y avoir plus de 500 000 morts. Une réunion d'URGENCE du conseil scientifique a eu lieu ce matin pour discuter des mesures adéquates à mettre en place. C'est pourquoi à partir de demain 1- Retour des plages dynamiques les personnes de 25 à 97 ans ne devront pas rester plus de 45 secondes à la même position sur toutes les plages. Les parasols seront donc interdit
2- Les caddies de courses seront retirés dans tous les supermarchés de plus de 750 m2, entre 14h et 20h (sauf le mardi matin)
3- Les terrasses des cafés et restaurants resteront ouvertes, mais les 12 à 48 ans devront rester assis alors que les plus de 65 ans eux, devront rester debout ! (bien évidemment sauf le jeudi).
4- Les parcs, aires de jeux, ou toutes activités ludiques pour les enfants resteront fermés jusqu'à nouvel ordre
5- Le masque sera obligatoire en voiture entre 9h et 17h du mardi au samedi inclus.
6- Les wagons impairs des trains devront rester inoccupés.
7- Les hopitaux et services d'urgences ne seront réservés q'aux personnes présentant des symptômes graves de coups de soleil pour y rester en quarantaine !
8- Pour accompagner les personnes de plus de 73 ans présentant des symptômes, rougeurs, ou fièvres, elles seront traités au Rivotril. Une brigade spéciale sera déployée pour accélérer la prise en charge.
9- Le masque intégral (twitter.com/JohannFakra/st…) sera obligatoire dans tous les lieux Clos ! Si vous présentez des symptômes, Restez chez vous, n'ouvrez pas les fenêtres et isolez-vous. Une étude du Lancet a établi que l'eau n'était pas du tout efficace contre les problèmes de réchauffement climatique. Elle provoquerait même des problèmes de Myocardites aigües, AVC et Arrêts cardiaques pouvant entraîner la MORT. Le gouvernement prévoit de l'interdire. Un nouveau médicament Pfizer serait en test depuis lundi et arrivera dans l'hexagone d'ici quelques jours. Quelques effets secondaires sont à prévoir, comme des rougeurs voir brûlures sur la peau, des sensations de chaud, maux de tête, étourdissement. Cela-dit, ils permettent de prévenir à 76% des formes graves ! N'attendez pas qu'il soit trop tard, faites vous tester dès que possible pour savoir si vous aussi, vous êtes positif au coup de soleil. Protégez-vous... Protégez les autres !!! Et surtout... Protégez vous les uns des autres !!!!!!!
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art-vortex · 11 months
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(via Coussinundefined avec l'œuvre « "Infinite Illusions" » de l'artiste Art-Vortex-fr)
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lefeusacre-editions · 4 months
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"REAR WINDOW", LE COMPLOT DU STYLITE, par Warren Lambert
Avec sa réputation devenue vite ronflante de film méta sur le cinéma, on en serait presque à oublier que "Rear Window"/"Fenêtre sur Cour" est un grand film d'amour sérieux, un de ceux de la filmographie d'Hitchcock, avec plus tard "Vertigo"/"Sueurs Froides", au sous-texte le plus audacieux, tordu et un tantinet tragique. Avant que ce ne soit une image qu'il faille reproduire pour s'aimer (comme dans "Vertigo"), c'est une image qu'il faut halluciner ensemble pour tomber amoureux. Séance de rattrapage, donc.
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Trois panoramas de la cour à trois moments de la journée, réalisés à partir de photogrammes du film.
La caméra happée par ces volets ouverts, ce mouvement circulaire étourdissant qui survole la cour jusqu’à ce front perlé en gros plan de son personnage assoupi, le thermomètre qui dépasse les 90 degrés Fahrenheit... Peut-être Rear Window est parvenu toutes ces années, malgré sa mise en scène toute en lignes claires, à dissimuler le vrai postulat de son incipit : celui d'être la transcription, à l’échelle d’une résidence, d’une poussée de fièvre. Contre la léthargie des corps va s'arbitrer la véracité des images. Les photographies de Jefferies (James Stewart) disposées sur sa table le promettent par le tour d’horizon de morbidité et d’interdit qu’elles opèrent (accident, incendie, essai nucléaire) ; collection d’événements extrêmes dont le meurtre serait la pièce manquante de cet impressionnant tableau de chasse.
Mais cette image, il ne lui suffira pas seulement de la vouloir, il faudra avant tout que les autres y croient, qu’ils croient eux aussi l’avoir vue, en croyant le seul homme dans toute cette affaire qui veuille si suspicieusement avoir raison. C’est selon cette unique modalité, celle de la persuasion, que l’action trouvera – Jefferies étant momentanément infirme – les moyens physiques d’avancer, et avec elle l'histoire d’amour entre lui et Lisa (Grace Kelly). Pour la belle jeune femme, il se jouera effectivement autre chose dans la scrutation des faits et gestes de cet énigmatique Lars Thorwald, dont le prénom épelé par elle à Jefferies au téléphone marquera le point de départ incantatoire de leur romance, cette dernière culminant lors de l'épisode où Lisa se faufilera de l’autre côté de l’écran (enjambant la fenêtre du dit-coupable) pour se passer elle-même la bague au doigt (celle de l’épouse disparue). Que Thorwald découvre cette intruse chez lui et qu'il mime alors maladroitement sur cette pauvre Lisa le meurtre auquel Jefferies aurait rêvé d’assister, voilà le prix à payer envers celui qu’elle aime. La reconstitution supplante la preuve, et l’interprétation l’image. Peu importe l'intervention de la police, pour celle qui, téméraire et obstinée, cherchera le film durant à électriser son homme, les vagissements d’impuissance de Jefferies la regardant crier et se débattre évoqueront bien à s’y méprendre les spasmes du plaisir.
La cour et ses lucarnes agissant telle une caisse de résonance des ambitions comme des craintes des deux personnages vis-à-vis du couple et du mariage, un chantage tacite s’installe peu à peu entre eux sur la base d’un échange de bon procédé : Lisa accréditant le crime spéculé par Jefferies, et Jefferies soumettant à Lisa les épreuves qui s'assureront de ses sentiments envers lui, offrant ainsi à leur idylle, grâce à ce pacte, les meilleures chances d’aboutir. Il n’existe d'ailleurs pas, dans tout l’érotisme latent contenu dans Rear Window, de moment plus jouissif transpirant sur le visage d’ordinaire patibulaire de Stewart que ce reaction shot, dans lequel il s’illumine de l’amour naissant ressenti pour Lisa, à l’écoute de l’excitation que procure chez elle l'adhésion à sa théorie meurtrière. Par son timide sourire benêt, tout s’éclaire en effet : le meurtre promet bien d’incarner la caution de cette union, son facteur déterminant autant que sa condition sine qua non. Rear Window est un drôle de sitcom au sein duquel, en dépit de son happy end, réside cette équation pétrie d’un malaise sourd : l’assassinat vu comme une heuristique sentimentale ; la nécessité du meurtre pour que puisse éclore l'amour.
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L'instant où Jefferies tombe amoureux de Lisa.
Malicieusement, du reste, par touches discrètes, le film insinue que le crime pourrait aussi bien se dérouler ailleurs que chez les Thorwald, et cela parmi beaucoup d’autres recoins laissés inexplicablement vierges de toutes projections : un couple occupé la quasi-totalité du film à batifoler le store baissé (ou quelque chose de plus « sinistre », suggère même Lisa) ; une voisine étendue sur un transat, inerte, un journal ouvert recouvrant son visage. Dans ce hammam de visions potentiellement morbides, ce n'est pas un hasard que l’œil de Jefferies s'attarde sur ce couple à la femme alitée et au mari effectuant les cent pas entre le salon et la chambre à coucher. Un couple qui peine à se séparer comme Lisa et lui peinent à se mettre ensemble. Mieux qu’un écran : un miroir, et élu par son regard. Car il y a un alignement dans les destins qui lient aussi bien Lisa et Jefferies à Mr et Mme Thorwald que, par exemple, Miss Lonely Heart – la dépressive du rez-de-chaussée – à ce pianiste niché au dernier étage de l’immeuble d’en face, dont la mélodie envoûtante arrêtera miraculeusement le geste suicidaire.
La vie des autres fonctionne à la manière d’un decorum sentimental de ce que Jefferies est heureux de voir uniquement hors de chez lui, détaché de sa vie pareil à un album photo dont chaque vignette serait ce à quoi il a échappé : célibat douloureux, dénigrement artistique, sollicitude sexuelle. Il devine que la vie du couple Thorwald s'apprête à devenir son présent le plus imminent. C'est pourquoi lorsque ce mari se délectera dans son canapé d’un cigare qu’il n’a sans doute, par le passé, jamais eu la chance de savourer, cette paix retrouvée est bien ce qui alarmera le reporter. En proie aux hésitations de sa propre vie, la quiétude qu’il observe est la rupture la plus insupportable de ce jeu de reflets duquel Jeff pensait, la veille encore, se tenir du bon côté. Privé de ce rassurant et cathartique coup d’avance quant au devenir de son couple, ou pire de sa résolution lugubre, la ténacité dont il devra faire preuve aura pour but de rétablir l’ordre du cadastre amoureux dans lequel s'inscrivait son statut de célibataire endurci.
Dans l'écologie de cette alcôve new-yorkaise, toutes et tous se voient sans se regarder, jouissent sans se toucher, savent sans connaître, mettent à mort sans cadavre, et ce alors que chacun se plaît à rêver d’étreinte ou de liberté, de succès, de répit ou de tranquillité. Le chien inanimé des voisins posé au milieu de la cour figure cet élément sacrificiel, ce pavé dans la mare jeté aux visages des divers locataires, de leurs situations et de leurs aspirations muettes. Leur bref sursaut coïncide alors avec cette seule mort visible de l’intégralité du film, et acculant davantage Thorwald, non en raison de sa simple implication subodorée dans la mort de l’animal, mais parce qu’il n’aura aucunement pris la peine de feindre, avec l’ensemble de la cour, l’affectation polie qu’il était censé témoigner. De ce fait, le cri primal que pousse la propriétaire de la malheureuse bête est l’expression de cette défaillance qui règne dans ce cul-de-sac des passions ; l’indice de son moment de bascule. Il rappelle que les vocalises résonnant sur le visage endormi de Jefferies, et qui annonçaient la première apparition diaphane de Lisa dans la trame de Rear Window, en étaient la version préliminaire : un chant de sirène déjà synonyme de danger.
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Jefferies et Little Nemo, deux rêveurs et deux éveillés.
Les nuits, pour Jefferies, sont propices aux écarts et aux divagations ; elles sont une voûte urbaine faite pour nourrir ses oracles, cherchant à travers la loupe grossissante de son téléobjectif des réponses dans ce catastérisme tantôt attendrissant, tantôt effrayant. Telle son aide-soignante, Stella (qui clame dans l’une des premières séquences avoir prédit le krach boursier de 1929 sur la base de l’auscultation d’un directeur de General Motors), Miss Torso, Miss Lonely Heart, The Songwriter, tous ces noms affublés par Jefferies lui-même aux visages anonymes peuplant sa résidence, sont le dédale de son grand dessin astral privatif à l’égard de la crise affective qu’il traverse. Il lui aura fallu inventer un monstre (Thorwald) qui incarnerait donc cette crise, qui la séculariserait par un nom civil pour lui prêter les contours de ses accusations, inculpant plus lâche et détestable que lui – gage vivant de l’échec marital qu'il cherche tout du long à démontrer. Sous les pressions répétées de Lisa à venir partager sa vie de globe-trotter, cet opportun assassinat lui permettra un temps de remettre sa décision et son jugement entre les mains d’un autre.
Le duel final avec Thorwald, Jeffries le provoquera en ébranlant d’abord l’insouciance de celui qui lui ressemble le plus ; celui qu’il choisit de réveiller en dernier recours pour effrayer celle qui ne connaît rien du monde hormis les cocktails littéraires et les réceptions mondaines. Celle à qui il jure, s’il devait l’épouser, une aventure sans illusions et sans mensonges, crue de ce qu’elle contient de laborieux et de répugnant. Ce croque-mitaine aux cheveux blancs, invité à traverser à son tour ce méridien invisible qui le sépare de ses spectateurs, à briser le quatrième mur, est cette hallucination collective venue in fine réclamer son brevet d’existence spolié. Le regard-caméra lancé par Thorwald, à la découverte de celui qui intrigue depuis le début contre lui, reste glaçant et pathétique car il marque la perte brutale de cette innocence du mal qui le caractérisait jusqu’ici, averti désormais de cet autre homme qui en sait autant que lui sur la vie qu’il mène. Son regard suit le geste de Lisa qui s'est passée à l'annulaire gauche la bague de l'épouse disparue. Sans mot dire, c'est le meurtrier qui vient de bénir leur union.
Venu bientôt prier un peu de clémence auprès du responsable de cette rencontre interdite, Thorwald poussera Jefferies par la rambarde de sa fenêtre panoramique pour que s’interrompe l'inavouable, l'inimaginable qu'ils vivent alors tous les deux. À l’instar d'un Little Nemo dans les bandes dessinées de Winsor McCay, la chute est la clé de sortie pour Jefferies, en même temps qu'il sonne le glas de cette image que symbolisait Thorwald, cette image délogée de son cadre. Une fois ce dernier enfin arrêté par la police, soudain les lois de la gravitation se reconfigurent : les jeunes voisins tout juste fiancés ont la gueule de bois de leur serment ; la température redevient raisonnable ; une gynécée s’implante au cœur de la chambre d’un rêveur. Ses photographies les plus réussies, Jeff confessa à Doyle, son ami détective, les avoir à chaque fois prises durant ses jours de congés. Celle qui lui aura donné le plus de mal ne requit finalement aucune pellicule. Mais, après tout, ainsi sont peut-être toujours faites les vraies images.
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Les idées maîtresses de ce texte sont nées au cours d'une discussion avec Aurélien Lemant, Pierre Pigot et Steven Lambert suite à une projection du film dans le cadre des séances "Les Voyeurs" au cinéma Le Petit Casino de Saint-Aignan, en décembre 2015.
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oviri7 · 1 year
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« Vivre lentement, par souci de clarté. Refuser la fuite, les étourdissements faciles. Sentir que la vie passe, douloureusement s’il le faut. La lenteur est le silence que j’impose à l’espace pour mieux connaître sa profondeur. Pour mieux traduire mon évanescence. Je veux entendre chaque bruissement de mon âme dans le passage du monde. »
Ariya S.
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claudehenrion · 8 months
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Retour à Ravenne
Une des rares choses que j'ai trouvées agréables pendant mon exercice de ''retrait de la vraie vie pour cause de désespoir profond'', c'est la possibilité de pouvoir rêver à des hypothèses qui ne font normalement pas partie de mes soucis quotidiens. Par exemple, je n'ai jamais le temps de me poser des questions comme : ''Le monde allant si mal, où ai-je envie de me réfugier, pour attendre la fin ?''... Sorti des poncifs incontournables (''les villes où je pourrais vivre, hors Paris, sont Rome et Athènes'' –auxquelles j'ajoute, moi, mon cher Rabat, unique objet de mes désirs secrets), on est très vite essoufflé. L'île Maurice, peut-être ? Et au delà ?
C'est lors d'une de ces ''rêveries d'un promeneur solitaire'' que m'est revenu, brutalement, un souvenir en forme d'éclair : Ravenne, à laquelle tant de moments d'extase m'attachent. On a beau avoir été prévenu par des parents ou des amis qui y ont été avant vous, l'électro-choc culturel, historique, esthétique et autres est assuré. En venant de Rome, il a d'abord fallu traverser ce désert humain et artistique qu'est la côte entre Ancona et Cesenatico : un étalage de toute la laideur, la vulgarité, la prétention, le néant dont est capable notre époque. Des foules immenses, heureuses de leur ''laisser-aller'', des hordes de caricatures déguisées en touristes, des tenues ''négligées'' par millions, des usines à malbouffe par centaines de milliers, des hôtels moches par dizaines de milliers, des SUV trop gros par milliers... tout est laid, vulgaire, raté... Au loin, le rocher de San Marino domine à pic ce paysage désolé, mais n'intéresse personne : il est trop loin du bruit et des ''boum-boum'' des sonos trop fortes...
On manque d'abandonner lorsque cela se transforme en marécages plus ou moins asséchés, assez désespérants, car on a l'impression qu'ils ne vont jamais finir... Et tout-à-coup, un panneau, à droite, inespéré : ''Ravenna, 3 km''. Zut : Il est trop tard pour découvrir la ville. Un autre panneau, en face ''Lido di Ravenna, 1 km''. Le temps de trouver un hôtel les pieds dans l'eau, de piquer une tête dans l'Adriatique et de louer ''una Vespa'' pour pouvoir se prendre pour Gregory Peck et Audrey Hepburn dans ''vacances romaines'' (l'obligation de porter des casques –rouges dans ce cas-- garantissant que le rêve ne durera que quelques secondes !), et on est prêt pour la visite.
Et c'est là que le ciel vous tombe sur la tête : tout est beau, tout est grandiose, tout est à dévorer des yeux... Cette petite ville portuaire du delta du Po, de nos jours endormie et un peu boudée par les hordes assoiffées de vide ensoleillé et de nuits passées à se trémousser en rythme, fut en d'autres temps la seule ''charnière'' entre l'Empire romain d'occident, en chute vertigineuse, et l'Empire byzantin, alors au faîte de sa gloire. Devenue Capitale à la place de Rome, elle a entretenu pendant près de trois siècles l'héritage gréco-latin, devenant un foyer de maintien et le creuset de ce qui sera l'Europe.
Dans un ballet étourdissant –dont les traces s'étalent devant vous à chaque tour de roue de votre ''Vespa''-- apparaissent et disparaissent des empereurs éphémères, des rois barbares (germains, burgondes, wisigoths, voire huns), des généralissimes félons et des nobles exarques, des archevêques simoniaques et des cardinaux sans points éponymes (mais empêtrés dans le débat mortel du ''filioquisme'' qui offrira, un peu plus tard, Constantinople à l'islam... et nous à un futur peu prometteur), des architectes de génie, des créateurs de merveilles et des bâtisseurs pleins d'une foi évidemment d'inspiration divine, qui vont donner naissance à un monde nouveau dont la beauté vous explose littéralement au visage, dans un mariage réussi entre Rome, Byzance, Athènes, Jérusalem et tout le ''mare nostrum', dont Charlemagne s'inspirera (entre 793 et 813) dans la construction de sa Chapelle Palatine à Aix --dans laquelle il voudra être enseveli. en 814.
Décrire les monuments dignes de visite est inutile : d'abord parce que nous sommes dans un Blog, pas dans un guide touristique, et ensuite parce que... ils le sont tous ! En revanche, j'ai envie, en me replongeant dans les souvenirs de ces heures bénies, de vous expliquer le besoin que ces rues créent de vous faire revivre des moments de cette antiquité finalement proche (ou : rendue plus proche, grâce à elle) : c'est un temps peu connu de notre histoire, les programmes officiels ayant quelque peu tourné le dos à l'Empire byzantin. Outre Ravenne, j'ai ressenti cette attirance pour revivre l'épopée de Byzance-Constantinople dans les déserts de Syrie ou de Jordanie, où je ne pouvais me décider à quitter telles ruines de cités qui avaient été immenses (des arènes avec 15 000 places, ça implique des vraies ''villes'', avec cent mille habitants et plus !). Il faudra la poussée furieuse de l'islam pour mettre le mot ''fin'' sur cette merveilleuse aventure.
En 1453, Constantinople assiégée par Mehmet II el-Fatih (= le Conquérant) et sentant le danger de cette terrible menace, à supplié Venise, alors immense puissance maritime, d'envoyer sa flotte de galères pour desserrer l'étau. Mais l'une était ''filioquiste'' et l'autre, pas et cette querelle sur une préposition adverbiale (''par'', pour l'un, ''et'' pour l'autre !) a entraîné la fin du grandiose Empire byzantin... et a coûté aux générations suivantes un demi-millénaire (pour le moment) de malheurs, de contraintes, d'épreuves, de guerres (et de terrorisme !) et, depuis peu, de drames indescriptibles liés à la violence inhérente à l'Islam. L'histoire n'étant parfois qu'un éternel recommencement, fasse le ciel qu'une redite du destin de Ravenne (par exemple autour des mots ''amalgame'', ou ''migrant'' en lieu et place du ''filioque'' d'alors) nous soit épargnée, à nous et à nos descendants !
H-Cl.
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atticuswritersoul · 1 year
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Le cœur aux mille et unes couleurs
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   Un tourbillon d'émotions, toutes plus contradictoires les unes que les autres.      Du bleu, du bleu que tu t'efforces de cacher. Le bleu de tes peurs, le bleu de ses coups contre ton corps. Un bleu de plusieurs nuances, plus ou moins clair en fonction de ta confiance, de ton assurance, de ta volonté de cacher cette couleur qui te fait honte. Le même bleu que tes yeux, Abby.      Je le vois, quand tu sursautes. Quand l'un des petits fait un geste brusque près de toi, quand tu crois qu'on va te laisser, qu'on va t'abandonner. Qu'on va te jeter comme une vieille chaussette, lorsqu'on se rendra compte que tu ne nous sers à rien. Tu es beaucoup de choses, Abigail Filch, mais pour cette peur, pour penser de telles conneries, tu es surtout brisée, si tu veux mon avis.      Je ne suis pas comme ma mère. Je ne lis pas tes sentiments comme elle, je ne sais pas faire ce genre de trucs. Je ne peux pas comprendre tes réactions d'un claquement de doigts, en fermant les yeux. Je suis putain d'impuissant, et ça me tue, tu ne peux pas savoir à quel point. Quand je te surprends en train de crier, prise d'un horrible cauchemar au milieu de la nuit, et que je ne sais pas quoi faire. Je panique à chaque fois, je sens mon cœur battre à tout rompre. Entrer ? Voir ce qui se passe ? Te prendre dans mes bras ? Et si ça se passait mal ? Que tu te renfermais encore plus, que tu sois gênée que je sois au courant ? Je ne veux pas que tu fugues. Alors... alors, je vais prévenir ma mère. Elle sait quoi faire. Elle entre dans ta chambre, te prend dans ses bras, te berce. Et le bleu laisse place au rouge.      Un rouge d'un nombre étourdissant de teintures. Le rouge de la colère, la haine, la volonté de te venger. Tu veux le tuer, le massacrer, le détruire ! Oh oui, moi aussi, je veux le mettre hors d'état de te nuire. Mais ton rouge se mélange au bleu, et le bleu gagne en intensité, en brillance. Tu as peur de nous perdre par sa faute, aveuglée par ta vengeance. Et d'eux naît le mauve, ce mauve qui reflète tous tes secrets, tout ce que tu tiens à nous cacher. Tu en as honte, tout comme tu as honte des bleus qui parsèment ta peau pâle.      Abigail Filch, tu es malheureuse, apeurée, haineuse. Tu es putain de brisée, Abby !
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