Tumgik
#Arthur qui a honte
lounesdarbois · 5 months
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines ! 
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938) 
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde. 
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017) 
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant. 
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001) 
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ». 
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819) 
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. » 
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020) 
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général. 
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021) 
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce. 
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976) 
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix. 
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) 
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire. 
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likielandco · 11 months
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Coucou coucou !
J'avais envie de te faire causer de Kaamelott donc j'espère que ce petit questionnaire ne te dérangera pas. J'aimerais bien que tu le fasses sur Guenievre 👉👈 (on sait à quel point tu apprécies ce personnage).
Apres, si ça te saoule, tu peux le faire pour un autre perso (ou pas du tout haha) ! No pressure.
N'hésites pas à épiloguer à l'envie, c'est sympa de découvrir les raisons derrière telle ou telle réponse. Mais si tu veux aller à l'essentiel, c'est bien aussi.
📚 Sa meilleure saison (et pourquoi surtout hehe) :
🤡 Sa réplique drôle préférée :
😢 Sa réplique PAS drôle préférée (s'il en a) :
😎 Son meilleur look (cela peut être une saison ou un épisode ou une scène) :
🌟 Sa meilleure coupe de cheveux (rhô la question à 2 balles ! ) :
🎭 Sa meilleure scène en terme d'acting (genre t'es tout wow devant) :
🔥 Sa meilleure répartie :
🤜🤛 Son meilleur duo (pas forcément un ship / plutôt avec quel autre personnage il a les meilleurs interactions à tes yeux) :
💔 Le truc chez ce perso qui te donnerait envie de casser des briques sur sa tête :
💗 Ce que tu aimes le plus chez ce perso :
🍿Sa meilleure scène / réplique dans KV1 :
🥚 Est ce qu'AA a fait du bon boulot sur ce perso dans Kv1, selon toi :
🎬 Qu'est ce que tu attends / espère le plus pour le perso dans KV2 :
Si tu as aimé ce petit questionnaire, tu peux taguer 2-3 personnes pour qu'elles le fassent sur le perso K de leur choix 😊
Merci merci d'avoir pris le temps de répondre en tout cas !
Coucou-coucou miung-dreamer! Je vais pas te mentir, j'évite de faire ça d'habitude car j'épilogue beaucoup trop et tout mon temps libre est déjà accaparée par LPDG, mais allez, pour toi, je me lance!
📚 Sa meilleure saison (et pourquoi surtout hehe) : Tu vois, je vais être chiante, je ne saurais pas choisir, elle est drôle, belle et ridicule du Livre I au Livre VI! L'accent de la saison un, la naïveté de la saison deux, la sass de la saison trois, la rebellion de la saison quatre, l'abnégation de la saison cinq, la jeunesse puis la résignation de la saison six... je peux pas choisir.
🤡 Sa réplique drôle préférée : Pour moi, le truc qui m'a fait hurlé de rire, c'est l'épisode "Au Bonheur Des Dames" - Livre III – épisode 55. Je te mets le script plus bas lol:
Arthur : (Agacé.) Qu'est-ce que c'est encore que cette nouveauté ? Guenièvre : (Enjouée.) La réunion des dames des chevaliers de la Table ronde ! Arthur : Sans déconner, vous n'avez rien d'autre à foutre ?Guenièvre : Déjà, non, nous n'avons pas grand-chose à... « foutre », comme vous dites... et puis euh... on a bien le droit de se réunir ! Arthur : Mais... pour faire quoi ? Guenièvre : Comme vous ! Pour euh... discuter ! Arthur: Oui non mais j'ai compris, mais... dans quel but ?Guenièvre: Ben comme vous ! Aucun.
Le "Aucun" m'a tuée, je saurais pas te dire pourquoi, mais en tout cas, il le méritait! 🤣🤣🤣🤣🤣
😢 Sa réplique PAS drôle préférée (s'il en a) :
Livre V, épisode 5 "Le Royaume Sans Tête" "Vous allez tenter de savoir si vous avez des enfants cachés, ça m'intéresse ! Et puis, euh… ça me concerne, quelque part, euh [...] Bah… un peu quand même, euh… si j'avais été fichue de vous les faire, vous seriez pas obligé d'aller les chercher ailleurs, alors"
😎 Son meilleur look (cela peut être une saison ou un épisode ou une scène) :
La robe bleu sombre, le bleu de la Carmélide, le bleu que mon headcanon désigne comme Picte, la robe qu'elle porte au chevet du lit de mort d'Arthur à Tintagel, durant, Dies Irae, épisode 9, Livre VI
🌟 Sa meilleure coupe de cheveux (rhô la question à 2 balles ! ) :
Pas à deux balles, juste étonnante! 😊 Je les aimes toutes, mais bon, j'avoue sans honte être en extase devant ses longs cheveux dans le film!
🎭 Sa meilleure scène en terme d'acting (genre t'es tout wow devant) :
La scène du film où elle recule quand Arthur grimpe la fenêtre de la tour. Pas un mot n'a besoin d'être échangé et AA explique ce que je ressens par rapport à l'acting de Anne, bien mieux que moi, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai retranscrit le texte et que je l'ai partagé à l'époque, pour ceux qui n'avait pas la chance d'avoir le commentaire audio: « Et je trouve le regard de Anne absolument dingue dans cette scène. Il est… y’a tout dedans. Elle est en même temps intimidée, en même temps elle sait ce qui se passe, en même temps c’est surprenant, en même temps c’est familier. En même temps, elle accepte la douceur, en même temps elle est étonnée… je trouve son regard absolument fou. » Alexandre Astier à propos de Anne Girouard • Commentaire audio de Kaamelott Premier Volet
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(Gif de Dagonet)
🔥 Sa meilleure répartie :
"[...] comme vous me touchez pas, les choses de l'amour je m'assois dessus, et je parle au figuré, alors je me suis plongée dans la pâte d'amande !" 
Livre I - épisode 90 - La Pâte D'Amande
🤜🤛 Son meilleur duo (pas forcément un ship / plutôt avec quel autre personnage il a les meilleurs interactions à tes yeux) :
Nessa. Pour pleins de raisons qui ont avoir avec le film et ma fic, mais si tu regardes bien les Livres V, et le film, tu peux voir que Nessa est potentiellement la seule femme (avec Séli) qui nous offre un "range" formidable des émotions que peut avoir Guenièvre... pas juste l'épouse indésirable ou la gamine naïve. Avec Nessa, Guenièvre est écrit comme une vraie femme. Je ne sais pas si ça a dû sens, désolée.
💔 Le truc chez ce perso qui te donnerait envie de casser des briques sur sa tête :
Sa passivité, voir sa permissivité avec certaines personnes, presque toutes les personnes qui compte à ses yeux.
💗 Ce que tu aimes le plus chez ce perso :
C'est difficile comme question, j'aime presque tout. Peut-être.... la façon dont elle aime. Pas juste Arthur. La façon dont elle aime en général. Si l'amour était une personne, cette personne dirait je t'aime à Guenièvre.
🍿Sa meilleure scène / réplique dans KV1 :
C'est plus son silence qui m'a marqué dans KV1, après que Nessa quitte la tour, quand Arthur grimpe la même tour, etc...
🥚 Est ce qu'AA a fait du bon boulot sur ce perso dans Kv1, selon toi : Oui. Je sais que pleins de gens adorent critiquer sans réaliser les années de boulot que ça lui a pris pour faire ce film et se remémorer comment il a laissé ce personnage de Guenièvre, comment il aime ce personnage et comment il envisage son futur.... en ce qui me concerne, il a fait un boulot fantastique parce qu'il a donné à Guenièvre de la tendresse, de la familiarité, de la douceur, de l'espoir, après treize ans de vide. Beaucoup de personnes (surtout des hommes aigris, il faut se le dire) utilise des memes de Guenièvre à des fins très misogynes et cruelles. KV1 et AA n'ont pas rendu Guenièvre belle ou désirable, elle l'était déjà. KV1 et AA ont simplement recadrer les cons.
🎬 Qu'est ce que tu attends / espère le plus pour le perso dans KV2 :
Qu'elle reçoive la romance et l'amour dont elle rêve tant. Qu'elle perde sa virginité aussi parce qu'elle en a envie, on l'a vu dans les Livres, c'est pas drôle à regarder aujourd'hui, c'est cruel. Et finalement, qu'elle ne finisse pas dans un couvent comme dans toutes les versions misogynes de la légende Arthurienne.
Voilà, j'espère avoir bien répondu à tes questions, je ne sais même pas qui me suit, mais si vous voulez participer à ce questionnaire, allez-y, sentez-vous taguer! 🥰 
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gerceval · 1 year
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Le Choix - chapitre 8
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Un long moment s'était écoulé. Lancelot n'avait pas envisagé une seule seconde qu'il réussirait à trouver le sommeil ce soir-là. Arthur était parti, et il avait attendu, ne sachant à quel saint se vouer. Seul dans le grand lit - cette chambre du long couloir du troisième étage devait avoir été conçue pour être destinée à des invités de marque - il avait attendu, et attendu encore. Et puis, la curiosité avait fini par venir. La curiosité, doublée d'un autre sentiment, dont il ne parlait jamais. Il s'était un peu tortillé sous les couvertures, pensait que cela passerait. Il avait observé ses mains pendant longtemps, et puis ses avants-bras en remontant les manches de ses vêtements de nuit. Et puis ses pieds, en repoussant les couvertures. Il n'avait jamais vu les pieds d'Arthur, s'était-il dit, pensif. Il n'avait certes pas essayé de dormir, mais il avait essayé de s'occuper autrement, il le jurait. Mais la situation était trop inhabituelle, et avait réussi à ébranler sa morale d’acier au moment où le soleil avant commencé à poindre à la fenêtre.
Il ne faisait jamais cela complètement nu. Pour commencer, il faisait cela rarement, il fallait tout de même le rappeler. Et lorsque cela lui arrivait, il gardait toujours la majorité de ses vêtements, peu enclin à y passer du temps ; peu enclin à voir ce vice comme une activité à part entière. Mais cette fois, seul dans cette grande chambre, seul dans un corps qui ne lui appartenait pas, il s'était déshabillé entièrement avant de toucher cette peau qui n'était pas la sienne. La sensation était si étrange, et le goût de l'interdit aphrodisiaque somme toute inimitable.
C'est pourquoi, quand Arthur entra en trombe dans la chambre, la honte se fit encore plus douloureuse que d’habitude.
- Qu’est-ce qu- Oh !
Et Arthur ressortit, claquant la porte derrière lui avec violence.
Il se rhabilla à toute vitesse - ou du moins il essaya de se rhabiller à toute vitesse, mit les deux jambes dans la même jambe, sa chemise devant-derrière et son bonnet de travers, souffla, vit rouge, grogna de frustration, tira sur les cordelettes de sa chemise sans faire exprès, trébucha dans ses chausses, retombant sur le bord du matelas, et il parvint après ce qui lui sembla être de longues minutes à être plus ou moins présentable. Puis, les joues rouges et le cœur tambourinant dans les oreilles, il se figea.
Arthur était reparti. Il était un imbécile. Comment avait-il pu croire qu'Arthur ne reviendrait pas dans la chambre ? Il avait l'apparence de Lancelot, il n'avait pas pu décider de retourner dans sa chambre. Comment avait-il pu penser qu'il avait le temps de... de... Décidément, ces choses-là rendaient idiot. Il fit les quatre cents pas sur les dalles de la chambre, fébrile. Puis, la porte se rouvrit.
- Je peux savoir ce que vous étiez en train de faire espèce de grand malade ?!
Le ton d'Arthur ne laissait pas la réponse à sa question très ouverte. Lancelot balbutia. Quand Arthur pointa un doigt accusateur dans sa direction, il sut que le reste de la conversation ne serait pas particulièrement apaisé.
- Non mais faut surtout pas vous gêner ! Je rêve, vous êtes complètement frapadingue !
- Je croyais que vous vouliez pas que je fasse ma mijaurée sire. Alors pardon, mais là c’est plutôt vous qu-
- Ah ne commencez pas à prendre ce ton-là avec moi Lancelot, parce que ça peut très mal finir !
- C’est une menace ?
- Je sais pas, approchez un peu si vous voulez vérifier par vous-même !
Une voix étouffé s’éleva depuis une chambre voisine.
- Eh oh, ça va ptetre aller là non ? Yen a qui aimeraient bien finir leur nuit !
Sans se démonter, Arthur continua à l’admonester en chuchotant avec une force hargneuse.
- Je ne vous permets pas de faire ce que vous voulez avec, avec…
- Ah parce que vous avez l’impression d’avoir particulièrement bien pris soin de mon corps peut-être ! Regardez la gueule que vous avez mon pauvre !
Arthur passa vaguement la main sur sa pommette gonflée, qui commençait à bleuir.
- Ça n’a rien à voir ! Mon beau-père m’a vu – vous a vu au coin d’un couloir et a subitement été pris d’envie de vous en coller une, et je commence à comprendre la velléité !
- Vous croyez peut-être que vous êtes d’un naturel aimable ! dit Lancelot.
- Ah ça va bien maintenant ! Vous allez commencer à faire preuve du respect que vous me devez, et c’est un ordre !
- Du respect que je vous dois parce que vous êtes mon roi ? Allez dire ça à n’importe qui, essayez de commencer à donner des ordres, et voyez si on vous rit pas au nez !
Arthur le toisa.
- Vous allez la jouer comme ça ?
- On a dit qu’on prenait le rôle l’un de l’autre le temps que Merlin trouve une solution, non ? Ça devrait pas être trop difficile de prendre le rôle d’un petit merdaillon tyrannique incapable de discuter de quoi que ce soit sans que son ego ne s-
Arthur avait à nouveau claqué la porte. Typique. Si c’était un conflit qu’il voulait, Lancelot saurait lui donner un conflit. Et puis après tout, Lancelot avait le visage du roi. Jusqu’à nouvel ordre, il avait les pouvoirs du roi, et s’il le voulait, il pouvait faire durer la situation aussi longtemps qu’il le voulait. Il était peut-être temps de prendre les choses en main – sans mauvais jeu de mots.
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !] [Lisez le chapitre suivant ici]
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elleferrocerium · 5 months
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En 2023
Je re-rencontre un homme aux yeux si malicieux. Sous les cheveux blancs, le crâne est rose comme une crevette.
Je regarde l’homme qui danse-vole en ailes de pardessus, devant le cercueil de son amour assassiné. Mon cœur s’est remis en marche.
Mon cœur repart en chamade. Attention.
Attention à celui qui a les yeux aux rides jolies.
C’est une folle envolée. C’est une pointe d’amour.
Au final, point d’amour, en 3 jours. Je ris. J’ai pleuré puis je ris. De m’observer être si nulle en ça. Je ne m'y entends pas en rétention d'homme.
A tout âge, on apprend. En 2023 je rencontre un goujat.
En 2023, Dominique A, Bertrand Belin, Inspector Cluzo, Arthur H, et aussi des plus et aussi des moins au Bateau Ivre.
Je fais un pogo à Aucard. J'adore Aucard comme tous les ans.
Je ne dors pas pendant une semaine. J'arrive avec mes valises à la librairie. Il y a foule et je sors les rames et ma honte.
Orelsan à Terres du Son. J'ai supporté Terres du Son comme il y a 15 ans.
En 2023, c'est l'été. J’attire la curiosité de deux petits alpagas. Je mange des larves d'insectes. Goût de chips. Je mangé des grillons. Goût d'amande. Je fais du pédalo, du VTT cross, du paddle, du canoë. J'ai le mal de mer en rêve tous les soirs au bord du lac.
Je suis claustrophobe quand je ferme le gilet de sauvetage. Ma fille rit.
En 2023 je rencontre Galaad le facho de 18 ans. Son espoir en la vie est de buter une racaille. Il a le bac, il reçoit un mail, il est admis dans un truc militaire pour devenir instructeur en arme à feu. Son papa chéri conduit un Duster avec un très gros autocollant " Support our troups". Il fait du jogging avec un sac à dos rempli de pierres.
Le chien vomit à l'avant de leur canoë kayak.
Je visite des trucs qui se visitent. Je pense aux trucs qui se pensent.
J'écris au calme et au cagnard au bord du Cher chez E et A.
En 2023, je fais l'amour deux fois pour la dernière fois avec l'homme de ma vie qui ne m'aime plus depuis 3 ans. On ne peut pas faire l'amour à deux, seule.
En 2023, je veux acheter un bidon d'eau.
Je serre fort Fanie ma belette dans les bras deux fois par semaine car la tendresse se partage.
Je récupère des bidons d'eau dans la rue.
Je perds beaucoup de kilos. Je cours des kilomètres en portant mes parpaings.
En 2023 j'entends bien creuser une cave ou un abri antinucléaire au milieu de mon jardin. Creuser la nuit.
En 2023 j’ai peur de manquer d’eau
En 2023 je fais l'amour quelques fois avec un homme qui se demande encore après 50 ans si elle est assez grosse.
Je veux me couper les cheveux en juillet.
En 2023, S tombe dans les bras d'un camion de pompiers.
Je prends M dans mes bras parce qu'elle tremble de peur. Je serre S dans mes bras car elle tombe d’effroi. Je prends J dans mes bras parce qu'elle est trop fière. Pour le faire. Je prends B dans mes bras parce qu'elle, son amour est mort à 47 ans. Je pleure longuement.
Je me coupe les cheveux en août et ils se rebiquent en biquelettes.
En 2023 je parle et pense espagnol, beaucoup. Je pense breton beaucoup à l'intérieur de moi.
Jane B. est morte et je pleure une avalanche
Je me souviens d'Agnès Varda. De Gainsbourg. Je pense à Charlotte. Tous ils sont mes intimes. Je ne suis pas la leur. J'ai écouté tous les podcasts. J'ai pleuré pour tous ceux qui étaient tristes.
En 2023, je me fonds toujours, en grâce, avec elle et eux: la Nature. Je suis devenue longuement une biche.
Je discute avec un rouge gorge très gourmand.
J'entends une invasion de geais.
En 2023 les deux canards en planeur sont empêchés par un grand bouclier de vent de traverser l’autoroute.
Le cormoran se prend les pieds dans les glouglous tourbillonnants du Cher.
Je parle des écrevisses de Californie, qui marchent des heures pour disperser leurs gènes.
En 2023, je m'inquiète pour Miossec. Je discute avec ma collègue MC. Pour qu'elle sauve sa voix. Elle dit que c’est du carton maintenant.
En 2023 j'ai dû faire un choix de merde. J’ai dit adieu à la libido. Le choix de vivre.
Je me suis enfin lancée pour expliquer aux miens comme Noël m’est un odieux moment. Je me sens libérée de Noël.
Je pense beaucoup trop à F et son amoureux décevant.
J’écrase une souris écrasée. Je la remets sur ses pattes. Plate.
Je compte 23 oiseaux. Mangés par mon chat.
Je mange une tarte au fenouil et au saint nectaire. Les Studio, un lieu safe, une deuxième maison, une tanière.
J’aime encore plus mon vélo d'amour, ma ville-cité, les cinés Studio, mes chats.
J’ai de nouveaux voisins. Ils sont gentils et silencieux.
Je fusionne avec ma fille enchantée.
Je glisse sur l'asphalte. Fais du roller à toute bombe
En 2023 je suis correspondante fière des Studio, je vais voir un match de Roller Derby.
Mes lunettes me vont bien.
En 2023, au Bateau Ivre j’ai porté à bout de bras une drag queen magnifique et terrifiante de désespoir.
Je compte 31 oiseaux.
Tu fais chier Paprika - c'est le chat.
J'aime encore plus fort Piment- c'est le chat.
En 2023, j’affine la légende de moi. Comment les autres nous voient. Est-ce soi ? Est-ce un bazar de soi ?
Je m’interloque.
Je réponds à la journaliste.
J’ai mon comportement-ben-ouais.
J’en fais trop mais avec conviction.
J’écoute les autres.
En 2023 je rencontre un plaintif,
Ça me fait chier.
Ma fille prépare une cape jaune fluo en crochet pour le chat.
J'aime mettre des chaussettes colorées. C'est du soleil aux chevilles dès le matin, et la fierté.
Je crois que j'ai fait une grosse boulette au boulot. Il y a 15 ans, j’ai couché avec le mari d'une collègue avant qu'il soit son mari, avant qu'elle soit ma collègue. Il y a des trucs à ne pas raconter mais aussi bon, je ne pouvais pas deviner hein. La reine des boulettes mais c'était drôle.
Je m’interpelle.
J’ai failli pleurer. Le film était si réussi. Ce n’est pas un film. Little Girl Blue. Et la tendresse en ce jour.
La boutique Emmaüs s’est rapprochée de la maison tendrement. Ma fille et moi déposons quelques euros pour des tas de vêtements à mettre en tous sens. C’est chaud et coloré, c’est vivant et plein de cœur de plein de gens.
Je parle beaucoup avec l’homme aux yeux malicieux. Il est tendre froid, il aime et n’aime pas, il est seul et entouré. Il aimerait, mais abandonne. Il aime, mais pas trop longtemps. Il ne sait pas, il est perdu au milieu de sa vie
On met les vêtements au congélateur pour ôter les phobies de punaises.
En 2023, j’ai envie de donner une vie entière et mon royaume pour la santé de mon fils.
Je fusionne tendrement avec mon amie I au poignet qui se tord de rire, mon amie A qui fuit à l'intérieur, mon amie A à l'épaule qui tressaute d'envie, mon amie B au bras qui s'enfuit déjà. Oublier le temps.
Je mange une galette FCPE. Ecoute attentivement ma copine D, chargée de comm'. On ne croirait pas comme cela, mais elle aussi a besoin des autres.
En 2023 je marche sur le fil des émotions de mon fils. Je me sens éléphant dans son magasin de porcelaine.
Je ne peux plus pleurer.
C'est l'hiver. J’écris au calme et encheminée chez E et A. J’y rencontre Totoro le vrai.
En 2023 je pense encore avec tendresse au goujat plaintif.
J’aime tant serrer dans mes bras celui aux yeux si malicieux et perdus.
Je fais arrêter les voitures pour la traversée lente du brocard. Il me sourit.
Le douanier Bolo, lui, ne laisse rien passer, son képi lui va comme un gant.
En 2023, je fais un doggy bag avec les macarons au fois gras du séminaire.
Dans le train du retour, j'ouvre mon doggy bag devant le gros monsieur qui fait semblant de lire le dernier F.O.G. Il regarde par-dessus, un peu en biais comme tous, les fesses rouges serrées de la belle lurette entrée après moi dans le wagon. On ne regarde plus mes fesses comme une belle belette.
J'emmène ma fille au spectacle encore. Elle parle au micro.
Mon fils est dans le dur.
En 2023 l’homme de ma vie qui ne m’aime plus depuis trois ans envoie en sms en décembre. Qu’en faire.
Quand.
Paprika ramène un 32ème oiseau.
Avec la cape jaune fluo en crochet, sa saison 2024 sera une saison maigre.
On ne peut pas laisser ce chat gourmet liquider tous mes efforts pour la biodiversité de ces jardins urbains.
Il n’y aura plus un seul hérisson dans deux ans, dit l’article.
Le 31 je marche seule dans les rues qui se donnent et j’m’en fous de ces chaines qui pendent à nos cous. J’apprends ce qu’est un Rashômon. Je reste jusqu’au bout du bout du film, je sors la toute toute dernière de la salle de la toute toute dernière séance. Je rentre à pied. Je verse des petites étoiles dorées dans les boîtes à lettres des gens de mon quartier.
Je monte une toute dernière fois en 2023 sur mon tabouret magique pour mieux y voir ce qui est tout petit, de haut.
Un petit tour de 2023.
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Un truc qui me fusille a chaque fois dans le final du livre 3 quand Guenièvre surprend Arthur et Mevanwi , c'est qu'elle s'en fout qu'Arthur soit avec une femme. Au contraire ça a l'air de presque être un jeu pour elle de savoir avec laquelle de ses maîtresses il est ou si c'est une nouvelle fille. Elle a tellement l'habitude et c'est devenu tellement anodin qu'elle s'approche gaiement avec un sourire.
C'est pas le fait que se soit son ami Mevanwi le probleme, c'est une femme comme les autres et la seule particularité qu'elle à c'est d'etre celle d'un chevalier. C'est pas qu'il la trompe non plus, Guenièvre s'est probablement fait une raison depuis le temps.
Les maitresses, ca va, ca vient. Guenievre accepte tout les caprices d'Arthur dignement, surtout qu'elle n'a pas le choix. Parce qu'au final, tout le monde sait qu'Arthur a des maitresses mais Arthur n'a qu'une seule femme* et il n'y a qu'une seule reine de Bretagne, Guenièvre. Si il avait voulu la remplacer par une autre, il l'aurait fait y'a un moment. Guenièvre n'est pas de nature jalouse non plus, c'est peut-être de la naîveté ou peut-être qu'elle a juste assez confiance en elle et en Arthur pour ne pas l'être ?
(* D'ailleurs si on y reflechis, Arthur est obligé de penser comme ca. La chose qui a le plus de valeur pour lui c'est sa promesse. Et la seule chose qui le lie toujours à Aconia, c'est son mariage. Si il désacralise son mariage avec Guenièvre, ca veut dire qu'il doit renier la conception du mariage ce qu'il ne peut pas faire puisque ca voudrait dire renier son mariage avec Aconia. Donc il est très important pour lui que Guenièvre reste 'sa femme' même si c'est un titre vide parce que quoi qu'il arrive, son mariage ne doit pas échouer.)
Quoi qu'il en soit, Arthur peut avoir toutes les femmes qu'il veut sauf celle d'un chevalier. C'est la seule règle importante. C'est la seule chose qui fait affront aux dieux (ca et morseler la terre de Logres).
En brisant cette lois, il se met en danger vis à vis des Dieux mais pas il n'est pas le seul. Guenievre n'a pas de poid ni les decisions d'Arthur ni dans celles des Dieux. Si Arthur faute, si il est puni, elle le sera aussi (directement ou indirectement, comme Viviane) parce qu'aux yeux du peuple et des dieux, elle n'existe qu'à travers son mariage avec Arthur : elle aussi n'est qu'une femme comme les autres.
Donc en plus de dire merde aux dieux et de la couvrir de honte, il menace aussi sa place de reine (elle s'en fout un peu imo), l'équilibre de son royaume, sa propre vie et l'idée d'une fin heureuse. C'est lui l'Elu. Si l'élu et les dieux se tournent le dos, si même lui : le plus a même de les mener abandonne, c'est forcément que personne n'a aucune chance. Alors quelle espoir pour le reste des hommes ?
(On en parle aussi du parrallele entre Lancelot et Arthur ou Lancelot est le premier a abandonner et Bohort lui dit 'Vous etes en train de detruire l'empire breton' en sachant que Lancelot n'en a pas le pouvoir mais qu'Arthur si)
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tchatso · 1 year
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Bon... Alors je sais que tu sais que je sais que tu connais mon identité car je suis un clown 🤡 Je pensais mettre mis en Anon mais non.. 💀 Vient on fais comment si de rien étais pour pas gâcher l'esprit de Noël?
OHOHOHOH
Donc je me présente ton père Noël secret sont tu ne connais absolument pas l'identité ! Maintenant que je me suis remis de ma honte je vais essayer de venir plus souvent t'accompagner dans tes ask!
Mes ptits lutin mon dit que tu aimais bien le pendranievre pourrais tu m'indiquer t'es préférence ou bien headcanon sur ces deux la? 👀
❤💚❤💚❤💚❤💚
Bonsoir à toi mon cher papa Noël secret, vraiment très secret
🎄
Je pense que Guenièvre et Arthur sont deux grand romantiques, mais peut-être pas dans le même sens du terme.
Guenièvre, elle a toujours pensée qu'elle se marierait par amour, et à toujours crut à l'amour avec un grand A.
Et Arthur comment dire, lui c'est le romantisme "violent" on vas dire; il à tuer par amour, il à tenu un serment à sa première épouse, alors que ON VAS PAS SE MENTIR mais Aconia (vue son âge) est probablement morte pendant la chronologie de Kaamelott. Le mec rien ne l'arrête.
Et à côté on à quand même Guenièvre qui est complétement dévouée et qui lui à sauvée la vie on n'oublie pas!
Ce couple me fais vriller. Je les adore.
Liste des choses diverses : Je pense que c'est Arthur qui à apprit à Guenièvre à lire, Léodagan ne voulait pas l'apprendre à sa fille il pensait que cela serait un fardeau pour elle et Séli ne sait pas lire (mais elle sait compter).
Si ils avaient des enfants Guenièvre voudrait lors donner des noms Pictes, Arthur voudrait leur donner des noms Latins.
J'ai encore plein d'idées mais je sais pas comment les lister
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pia-writes-things · 1 year
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Hellooo 👋🏼🎅🏼
J’espère que tu passes de bonnes fêtes ☺️
J’ai une petite question pour toi, qui pourrait peut être m’aider dans la confection de ton cadeau !
La relation entre Merlin & Vivianne tu l’imagines comment ?
Je sais que c’est des amoureux dans la légende mais je suis un peu perdu quand à leurs version de Kaamelott vu qu’ils ne sont jamais mis ensemble et ils ne se mentionnent jamais
🎄
Holaa !
Sorry de te répondre si tard, j'étais pas chez moi ces derniers jours et je voulais vraiment me poser pour prendre le temps de réfléchir à ta question et de faire une réponse cohérente ^^
Du coup, je connais assez mal la légende originale donc je ne les vois absolument pas comme amoureux haha
Pour moi, iels ont plus une relation très spéciale à la limite entre l'amitié et la co-parentalité. Premièrement, ce sont les deux seul.e.s êtres quasi immortel.le.s dans Kaamelott, et à avoir une connaissance plus profonde et intime du royaume des Dieux et de tout ce qui y est lié. Donc pour moi, iels ont une relation assez profonde et intime parce qu'au final, iels sont les seuls à pouvoir se comprendre mutuellement.
Et du coup, aussi relation de co-parentalité, surtout vis à vis d'Arthur. Iels ont toustes les deux participé à l'éducation et se sont passé la chandelle pour Arthur et même si Merlin n'a jamais élevé Lancelot, je pense qu'il est capable de comprendre ce qu'à vécu Viviane. Et découlant de ça, je les vois un peu comme les parents de tout le monde à Kaamelott à cause de ça : iels en savent beaucoup plus que les autres sur la quête du Graal, iels les ont toustes vu.e.s grandir, et leur mission à toustes les deux c'est de les guider et de les aider dans leur quête, exactement le rôle d'un parent.
Donc voilà, pour moi Merlin et Viviane sont deux être quasi surnaturels chargés de veiller sur Kaamelott et ses habitants, et de les aider et les guider comme des parents.
Disons que pour moi, le fait que Merlin et Viviane ne se mentionnent jamais dans Kaamelott, c'est un peu la même raison que des parents ne mentionnent jamais leurs disputes devant leurs enfants : Arthur et toustes les autres ont déjà suffisamment à faire et de problèmes (et surtout, ni Lancelot ni Arthur ne se souviennent de leur enfance avec Viviane et Merlin) pour que Viviane et Merlin mentionnent qu'iels se connaissent. Iels se côtoient de loin mais préfère laisser de côté cette info pour ne pas perturber tout le monde. Et puis après le bannissement de Viviane, je headcanon aussi qu'elle a très honte et s'éloigne donc volontairement de Merlin par réflexe d'auto-protection un peu malavisé. Et Merlin ne sait pas comment gérer la situation au milieu de la situation plus globale dans laquelle est Kaamelott à ce moment là donc voilà...
J'espère que ma réponse t'aura aidé.é ! Je me suis un peu laissée emporter donc prends ce qui te parle et laisse le reste de côté haha
Et bonnes fêtes à toi aussi ! 🥰
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llcircell · 2 years
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Angoisse de Arthur Rimbaud dans Les Illuminations - Peinture de Nikolay Nikanorovich Dubovskoy - Silence - 1890
Angoisse
Se peut-il qu’Elle me fasse pardonner les ambitions continuellement écrasées, — qu’une fin aisée répare les âges d’indigence, — qu’un jour de succès nous endorme sur la honte de notre inhabileté fatale ?
(Ô palmes ! diamant — Amour, force ! — plus haut que toutes joies et gloires ! — de toutes façons, partout, — démon, dieu, — jeunesse de cet être-ci : moi !)
Que des accidents de féerie scientifique et des mouvements de fraternité sociale soient chéris comme restitution progressive de la franchise première ?…
Mais la Vampire qui nous rend gentils commande que nous nous amusions avec ce qu’elle nous laisse, ou qu’autrement nous soyons plus drôles.
Rouler aux blessures, par l’air lassant et la mer ; aux supplices, par le silence des eaux et de l’air meurtriers ; aux tortures qui rient, dans leur silence atrocement houleux.
Arthur Rimbaud, Les Illuminations
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La première image dont je me souvienne est celle d’une grève, à Douarnenez, au début des années vingt : j’ai trois ou quatre ans. Nous habitons à l’école. Un potager le jouxte. Je suis assis sur le muret qui le borde. Ma grand-mère maternelle me tient dans ses bras. Elle porte la coiffe de Fouesnant. Comme elle est veuve, les rubans lui pendent dans le dos. C’est la tradition. Son visage est long et triste, avec un grand nez, des yeux gris et doux, où passent parfois des éclairs de férocité. J’aime beaucoup ma grand-mère. Parfois je regrette qu’elle prise, quand elle m’embrasse.
Ma vie commence là. Le soir tombe. En contrebas, au pied d’une sorte de ravin, une sombre procession descend la route de Ploaré. Des drapeaux rouges se déploient dans le vent. La rumeur monte, avec des chants de colère. Soudain, il y a des fouets qui claquent et aussitôt des cris, des clameurs qui nous arrivent, par bouffées. Des lueurs pourpres s’allument, sans doute des torches. On distingue des remous dans la foule. Des grappes d’hommes se forment. Elles s’empoignent. Ça cogne partout. On voit tournoyer des gourdins qu’on appelle pen-bas, en breton. Manifestants, contre-manifestants (« Les jaunes », dira mon père), forces de l’ordre casquées, la bagarre devient générale. Les fouets étaient des armes à feu. Il y a des rafales. Ma grand-mère m’arrache. Je n’ai pas le temps de souhaiter bonne nuit à Arthur, mon lapin préféré, qui grignote à longueur de journée des carottes dans son clapier. Ma grand-mère se met à courir.
- Vite, potic (petit), vite... C’est la révolution !
Malgré le milieu républicain où elle vit, ma grand-mère a la Révolution en horreur. Elle ne lui pardonne pas d’avoir guillotiné Marie-Antoinette et mis au bout d’une pique la tête de Mme de Lamballe. Elle est beaucoup moins sensible avec les lapins.
Le soir beaucoup de personnes s’entassent dans la cuisine qui est la salle à manger, l’atelier de couture de ma mère et la salle de séjour. A travers la cloison, le brouhaha des voix accompagne mon sommeil. Un mot revient : « La grève ». Pour moi, la grève, c’est la petite plage, sous les pins de Plomarc’h, où je vais jouer, à marée basse. Que vient faire la grève là-dedans ?
Mon père m’expliquera, plus tard... La grève, c’est aussi la guerre qui oppose les ouvriers et leurs patrons. Depuis des siècles et des siècles, pour obtenir des améliorations de salaire ou de conditions d’existence, les ouvriers n’ont jamais eu qu’un moyen : pratiquer la cessation collective du travail. Mon père n’était pas qu’un maître d’école de métier. Il était pédagogue de vocation. Il aimait expliquer : la cause, les effets, le pourquoi du parce que, etc. Le mot grève vient de la place de Grève, où les chômeur attendaient l’embauche. La grève est une épreuve terrible. Une fois lancée, il faut tenir. Pour vivre et faire vivre sa famille, le travailleur n’a que le salaire de son travail. S’il ne travaille plus et que la grève dure des semaines, voire des mois, les maigres économies sont vite épuisées. L’argent manque pour l’essentiel : le loyer, le charbon, le pain. On était pauvre. On devient miséreux. Se priver, on peut. Mais les enfants ? Les femmes s’encolèrent. Elles accusent les "meneurs". On arrive à des mots qui ne s’oublient plus. Des ménages craquent. Des esprits s’aigrissent. Des patrons, concurrents du patron frappé par la grève, l’utilisent contre lui. Des partis politiques et même des dirigeants de syndicats s’en servent. Le climat se détériore. Des incidents naissent. Ils dégénèrent entre ceux qui ne veulent pas céder, et ceux qui souhaitent reprendre le travail. Ces derniers l’emportent souvent. C’est dur de rester là, des jours et des jours, à tourner en rond, inutiles, fatigués de ne rien faire, sous l’oeil anxieux de la femme... Il faut alors rentrer à l’usine, avec, dans la tête et au coeur, le désespoir de l’impuissance, l’aigreur que laissent les batailles perdues, la honte d’avoir condamné les siens à la mouscaille, pour longtemps.
- Tu comprends ? disait mon père.
François Brigneau
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christophe76460 · 7 months
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RESURRECTION
O DIEU DE MON EXODE, grande était la joie des fils d'Israël, quand l'Égypte mourut sur le rivage, plus grande encore fut la joie quand l'ennemi du Rédempteur fut écrasé dans la poussière.
Jésus s'avance en vainqueur, vainqueur de la mort, de l'enfer et de tous les adversaires ; il brise les chaînes de la mort, piétine les puissances des ténèbres, et vit pour toujours.
Il est ma gracieuse caution, appréhendé pour le paiement de ma dette, sort de la prison de la tombe libre et triomphant du péché, de Satan et de la mort.
Montrez-moi la preuve que son offrande vicariale est acceptée, que les exigences de la justice sont satisfaites, que le sceptre du diable est ébranlé, que son trône injustifié est renversé.
Donnez-moi l'assurance qu'en Christ je suis mort, en lui je suis ressuscité, dans sa vie je vis, dans sa victoire je triomphe, dans son ascension, je serai glorifié.
Adorable Rédempteur, toi qui as été élevé sur une croix tu es monté au plus haut des cieux.
Toi qui, en tant qu'Homme de douleur, as été couronné d'épines, tu es maintenant le Seigneur de la vie, entouré de gloire.
Autrefois, il n'y avait pas de honte plus profonde que la tienne, aucune agonie plus amère, aucune mort plus cruelle.
Maintenant, pas d'exaltation plus haute, aucune vie plus glorieuse, aucun avocat plus efficace. Tu es dans le char du triomphe, menant tes ennemis captifs derrière toi.
Que pourrait-on faire de plus que ce que tu as fait !
Ta mort est ma vie, ta résurrection est ma paix, ton ascension mon espoir, tes prières sont mon réconfort.
Arthur BENNET
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ladychoco · 2 years
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Et voici ma petite fic
Merci a @milymargot pour sa contribution et j’espère qu’il vous plaira
Arthur réfléchissait beaucoup. D’ordinaire il passait son temps à trouver des solutions et à supporter les comportements de gens qui composaient sa cour. Il ne sait toujours pas comment il a pu s’entourer de personnes pareils (oui il sait c’est pour le Graal) mais son cerveau ne pouvait s’empêcher d’être en ébullition.
Alors il réfléchissait. Aux pistes pour le Graal, à comment faire comprendre à ses hommes l’importance de ce dernier, à faire plaisir à sa mère, même s’il sait que c’est perdu d’avance, à échapper aux différents complots qui peuvent être monté contre lui. Bref une vie de roi quoi.
S’il y a une chose qui ne l’avait pas manqué durant son exil c’était bien cet aspect-là. Il sait qu’il ne devrait pas dire cela mais une vie d’esclave c’est quand même la simplicité. Bon il est vrai qu’il était plutôt bien tombé avec Damanian comme maître, mais quand même. Une vie rythmée par les mêmes gestes, sans arrêt, en boucle, manger et dormir. La fatigue l’empêchant de réfléchir et de profiter de son environnement, ses journées passaient à une vitesse qu’il n’arrivait pas à compter les jours. C’est ainsi qu’il a pu tenir dix ans sans réfléchir, ne pensant à rien (si une fois à ce qu’il allait manger le soir).
Arthur ne s’était pas senti aussi libre et libéré depuis longtemps. À vrai dire il n’a pas souvenir d’avoir ressenti ça depuis qu’il est venu au monde. Promis à un destin dès son plus jeune âge ; envoyé dans l’armée romaine pour fuir l’oppression de son père puis roi du royaume de ce dernier (l’ironie). Non, la liberté il ne l’a jamais connu. Maintenant qu’il y a goûté, il sait désormais que ce n’est pas celle-ci qui l’a conduit à se battre contre l’esclavage. Ce n’est pas pour la liberté qu’il a œuvré toute sa vie contre ces personnes enchainées pour des raisons qui ne font pas sens. Ce n’est non plus par pur empathie ou par amour comme pour Shedda. Non s’il a fait tout ça c’est pour que ces personnes ne deviennent pas des pantins comme lui. Qu’ils puissent être maître de leur vie. Oui, c’est pour que le monde ne soit pas régi par des règles, des croyances qui vont à l’encontre du bonheur humain.
Maintenant qu’il est revenu, il en est sûr. Mais surtout sur d’une chose : qu’il a échoué lamentablement. Toute sa vie il s’est battu contre l’injustice mais il n’a pas su la faire régner au sein de son cercle intime. Lui qui est allé même jusqu’à tuer un bourreau, il l’était devenu pour quelqu’un d’autre. Pour une personne qui n’a jamais rien demandé, une personne à qui on n’a guère laissé le choix et qui durant des années à souffert en silence. Il y a des blessures qui ne guérissent pas, les blessures mentales en font partie. Comment a-t-il pu être égoïste au point de ne rien voir.
Du coup Arthur avait recommencé à réfléchir mais cette fois-ci par choix. Tout comme il avait choisit de partir il y a dix ans, il fait le choix désormais de cogiter. Non pas pour le Graal ou pour le royaume mais pour cette personne. Cette personne, qui à cause de son destin s’est vu retirer tout choix dans sa vie. Et elle n’est autre que Genièvre, son épouse, enfin ex-épouse. Allongé dans son lit en Carmelide, il repensait à tout ce qui s’était passé ces derniers jours. Il ne trouvait pas le sommeil de toute façon. Dix ans à dormir sur un lit de paille il ressentait un sentiment étrange à se trouver dans un lit bien trop grand pour une seule personne. Alors il décida de penser à elle et à ce qu’il avait ressenti en apprenant son enfermement dans la tour. A sa couronne de fleurs.
Une boule se forma dans son ventre à l’évocation de celle-ci. Le symbole de leur union préservé depuis plus de vingt ans par une personne qu’il avait rendue malheureuse. Une personne ignorée, trompée, humiliée et il en passe. Oui il avait conscience de tout cela, il l’avait toujours su mais préférait l’ignorer tant que ça pouvait justifier son mal être. Mais il ne pouvait plus désormais, pas après tout ce qui s’est passé. Lui qui pensait la libérer d’un mariage malheureux n’a fait qu’empirer la situation. Peu importe ce qu’il pensait d’elle durant son règne et toutes les choses qu’il lui a dites, au fond de lui il n’a jamais voulu la blesser réellement. Elle ne méritait pas ce sort, pas après ce qu’elle a subi avec lui.
L’embrasser en haut de cette tour était un moyen pour lui de lui rendre l’espoir, non pas avec lui mais de la vie en général. Tout comme il l’avait fait avec Shedda il voulait être son libérateur. Voir son prétendant échouer l’avait travaillé. Il tenta tant bien que mal de ne pas le montrer, plus exaspéré par son retour forcé. Mais l’évocation de sa couronne de fleurs a fait tomber toutes les barrières qu’il s’était mis vis à vis d’elle.
Et depuis il ne savait pas comment se comporter. Doit il faire comme si rien ne s’était passé? Ou au contraire mettre les choses au clair avec elle?
Difficile de répondre à ces questions, d’autant qu’il a appris plus tard qu’ils ne sont plus mariés. Sans le vouloir il a embrassé une femme mariée une nouvelle fois, et celle de Karadoc par dessus le marché. Décidément il n’était pas doué. Mais ce qui le gênait le plus c’est ce sentiment dont il n’arrive pas à s’en défaire : la honte
Honte de l’avoir malmenée, de l’avoir abandonnée durant son exil, de l’avoir échangée (surtout après avoir vu le début de folie de Lancelot).
Alors il l’évitait du mieux qu’il pouvait. Surtout depuis sa tentative de suicide. Il ne pense pas qu’elle soit au courant, du moins c’est ce qu’il espère. Il faisait de nouveau l’hypocrite. C’est plus fort que lui, sa dépression est plus forte que lui.
Finalement après un long moment à réfléchir il décida d’aller prendre l’air pour soulager son cerveau en ébullition. Connaissant Leodagan, il a du instaurer un couvre feu mis a part pour les gardes afin de renforcer la surveillance. Aucune chance qu’on ne vienne le déranger du coup. Enfilant son manteau de fourrure et s’équipant d’une torche il s’aventura dans les couloirs en direction des jardins. Un sourire se fait visible sur son visage. Jamais il n’aurait cru son beau père, enfin ex-beau père se lancer dans l’agriculture. Lui qui faisait tout pour éviter les séances de doléances et perdait patience face à Ropartz et Guetenoc s’est trouvé à jardiner. Quelle ironie.
Arrivant dans les dits jardins, il inhala un grand bol d’air frais, sentant son corps se détendre petit à petit. Repérant un banc derrière une parcelle de choux il commença à s’avancer quand il aperçut une silhouette féminine assise sur le banc qu’il visait. La personne était de dos mais il reconnaîtrait cette chevelure a des kilomètres: Guenievre.
Mince. Comment l’objet de ses tourments pouvait il se présenter devant lui comme ça alors qu’il n’a aucun moyen d’échappatoire. Il n’était pas prêt. Clairement pas. Il devait faire demi tour sans se faire repérer. Alors le plus silencieux possible il rebroussa chemin jusqu’à ce qu’il marche sur une branche d’arbre et tombe à plat ventre sur les choux.
« Qui va là ? »
Cette fois c’est sûr, il aurait dû respecter le couvre feu.
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frisquette27 · 2 years
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Petite alerte je ne suis pas mais alors pas du tout un auteur voir même pas niveau CM1 , mais après avoir fait une rétrospective de mes vieux carnets, j’essaye de remettre à jour une vielle histoire.
C’est la faute à tout ses talents que j’ai pu lire dernièrement et qui pour certains avait des idées qui me rappeler mes petites histoires donc désolé pas de relecture , pas de vrai ré écriture juste ma petite histoires
Attention il y a des extrait de la série mais au vu de la date des écrits je suis pas sur de l’exactitude des phrases et pas de chance je ne suis pas encore tombé sur cet épisode malgré les multiples rediffusions, en plus je le déteste cet épisode bon peut être pas à ce point mais bon...
ET SI ....
Chapitre 1 “ Une nuit SI calme”
L’aurore se lève doucement et les premiers rayons du soleil filtrent déjà à travers la fenêtre de la salle de bain, l’eau savonneuse qui commence délicatement à se teinter dans une couleur rougeâtre qui allait bientôt créer une confusion et un désarroi dans le château. Pourtant la nuit avait été à priori paisible, en tout cas silencieuse, mais pourtant elle avait tout perdu jusqu'à son identité , alors pourquoi sa vie.
Plus tôt dans la nuit , elle avait été réveillée par le froid dû à l’absence de son mari qui comme a son habitude avait fui le lit conjugal. Inquiète elle se lève pour partir à sa recherche en pleine nuit. Elle sait qu’il n’est pas chez une de ses maîtresses car ces dernières s’étaient plaintes auprès d’elle dans la journée que son mari ne venait plus les visiter depuis quelques jours. Guenièvre  pense elle que son mari avait dû encore s’enticher d’une nouvelle jeune fille, à qui il devait faire certainement faire la cour. Parfois elle s’avouait à elle même qu’elle était jalouse car avec le temps elle avait fini par tomber amoureuse de lui. Oui elle l’aime, juste Arthur, elle admire et respecte le Roi mais l’homme sans aucun doute elle l’aime. Elle aime son intelligence, sa patience avec certains chevalier certes pas avec elle, l’odeur de sa peau qu’elle sent dans leurs lit qui l’enivre, certains soir elle se rapproche pour le sentir pendant qu’il dort et ses doigts jouent avec ses boucles de jais qui dépassent de son bonnet de nuit. Seul son bien être l’intéresse, elle s’est oublié depuis longtemps.
Elle se dirige vers les cuisines quand elle voit de la lumière s’échapper du dessous de la porte, elle s’active et ouvre la porte avec entrain.
“Ah vous êtes là dit elle qui vous bécoter à cette heure”
Non elle doit rêver, ce n’est pas possible, il est bien là mais avec la femme de Karadoc, une femme qui se disait son amie.
“Mon dieu mais vous êtes complètement fou “
Arthur bégaye et perd toute sa prestance qui le caractérise si bien.
“Pourquoi ..qu’est qu’il y a ...”
Elle relève la tête et son corp se fige.
“La femme d’un chevalier , la faute suprême, vous me noyer dans la honte”
“Ah mais non c’est pas ça ...c’est que voyez pas bien, c’est une esclave grec..écouter”
Mevanwi perdu répond “grec , cela vas pas être bien probant”
Un froid glacial s’installe entre eux.
“Qu’est ce que vous allez faire, respecter la loi et tuer votre ami Karadoc”
“Je sais pas ...”
“Et qu’est ce que vous allez faire de moi”
“c’est à dire comment ça ..rien, ben si comme d’habitude, ben rien”
Son visage se fige, la tête toujours haute, royale, pour la première fois une vraie Reine.
Arthur est tétanisé, il ne sais que dire, il la regarde dans les yeux et il y lit toute la détresse du monde, une blessure qui ne pourra plus guérir. Les larmes montent aux yeux de Guenièvre et il baisse son regard de honte, cette fois il a dépassé les bornes, le désir d’avoir l’interdit, de maitriser son destin pour une fois et de faire un pied de nez aux dieux .
Elle ouvre la bouche doucement et comme si elle lisait dans ses pensées , d’une fluette dit :”Vous êtes allé trop loin , on pas jouer a ce point avec son destin, renier le bien et le mal”
Elle le regarde avec toute la douceur qui lui reste et tout en se dirigeant vers la porte, elle se retourne une dernière fois.
“Bonne nuit Arthur”, ses lèvres s’étire dans un sourire rempli de regret et de peine .
Arthur se laisse gagner par la culpabilité et une nouvelle née au creux de son ventre. La femme de Karadoc ne bouge plus, elle reste à côté de lui en silence. Guenièvre est déjà loin, le froid s’est installé définitivement dans la cuisine. Arthur tourne sa tête vers la femme à côté, elle est jolie certes mais est ce qu’elle en vaux la peine, tuer Karadoc, non , c’était un con mais c’était un de ses cons et elle que sait il sur elle, il la désir c’est une certitude mais la connaître et l’apprécier , il ne sait pas. Quelle connerie, qu’est ce qu’il avait foutu.
“C’est une erreur”
“Mais vous me disiez..”
“Certainement, mais ce n’est pas une vraie raison, je ne vous aime pas, en tout cas pas assez pour tout détruire, retournez auprès de votre mari”
De Retour dans sa chambre silencieuse, Guenièvre s’effondre sur son lit...non sur leur lit. Son cœur s’écroule sur les regrets de sa vie, il avait dit “RIEN” , elle juste rien , elle pleure à chaude larmes et sa respiration se bloque régulièrement. Elle a mal, tellement mal, pourquoi est elle encore là, un homme aime dans la forêt, elle pourrait le rejoindre , mais elle ne l’aimait pas , elle aimait Arthur.
Il la trouve laide , à vomir, ont lui avait rapporté plusieurs fois. De toutes façon que faire, ses parents passent leurs temps à lui faire des reproches, à lui rappeler son devoir. Non mais quelle connerie comment ils veulent qu’elle le fasse l’héritier, elle peut pas le faire toute seule. Les femmes de la cour ne lui parle pas, les chevaliers l’évite car ils ont peur des réactions de son mari, le seul, son confident , est parti.
Ses journées sont ennuyeuses à mourir, elle n’a jamais eu le droit de véritablement s’instruire, le strict minimum, le principal serait de s’occuper de son futur mari, voilà les excuses à la noix. Et maintenant elle était une gourde aux yeux de tous, conne comme une chaise d’après le tavernier.
Après quelques temps, les larmes ne coulent plus, elle est vidée. Elle lève la tête, quelle imbécile, alla a pleuré dans ce foutu oreiller pour ne déranger personne. C’est fini, elle ne peut plus, elle s’approche de son armoire et choisi une robe blanche avec des liserés argentés, cette robe est belle, elle l’avait choisi pour essayer comme toujours à son mari. Elle fait réveillée une des nouvelles servantes, pas Angarad, surtout pas elle. La servantes l’aide a enfiler sa robe et a nouer les lacets dans son dos, cette robe est provocante malgré sa couleur avec son corset serré qui révèle les formes de sa poitrine et son décolleté découvre ses épaules. Elle s’attache les cheveux en une tresse et insère de jolie perle et quelques rubans blancs.
La servante un peu décontenancé d’avoir été réveillé en pleine nuit, ne peut se retenir de lui dire:
“Madame est très belle, ou allez vous à cette heure”
“Faites moi couler un bain”
N’importe quoi pensa la servante, ces bourges je vous jure.
L’odeur des extrait de rose de son bain envahit la pièce, la servante s’éclipse, Guenièvre contemple son bain le regard perdu puis y rentre toute habillée, ses jupons flottent dans l’eau Elle tient fermement dans sa main un mouchoir dans lequel est emballé un petit poignard avec les emblèmes de la Carmélide gravé sur son manche.
Le jour se lève tandis que dans un élan de désespoir, elle approche son poignet et la lame rentre doucement dans chair, cela lui procure une douleur lancinante puis un soulagement. Elle recommence le sang ne coule pas assez vite , ses entailles ne sont pas assez profondes . Elle fini par lâcher le poignard qui se fracasse sur le sol, un bruit métallique retenti dans le silence, elle ferme les yeux et sourit.
Alors que le jour est levé, le château se réveille, les serviteurs s’activent, la servante qui avait été réveillée en pleine nuit croise Angarad.
“Tiens dis donc elle est pas bien dans sa tête la femme du Roi”
“Et puis savoir ce qui te permet de dire cela, Madame est une personne très gentille et au vu du mari qu’elle se tape je la trouve très seine d’esprit , en même temps dire qu’elle se le tape c’est un grand mot”
“Ouais ben là, elle me fait lever en pleine pour l’habiller comme si elle se rendait au bal et puis après elle vas prendre un bain”
Mais qu’est ce qu’elle raconte celle là, elle est pas bien, la Reine est beaucoup trop réservé voire parfois trop effacée même si elle peut avoir du caractère quand elle veux. Ce n’est pas normal cette histoire , elle doit en avoir le cœur net et se dirige vers la salle de bain sans plus attendre. Elle a un mauvais pressentiment , accélère le pas puis entre sans prendre le temps de frapper à la porte.
Le sang .....
Ce sang partout , son sang qui recouvre le sol autour de la baignoire, puis elle la voit , elle , la Reine qui glisse dans son bain , les poignet ensanglantés.
Angarad avait été coupé dans son élan , le choc , la peur , aucun son ne sortait de sa gorges , mais en voyant Guenièvre s’enfoncer dans l’eau , elle réagit vite avec une force qu’elle ne se connaissait pas elle la sortie de l’eau, et elles tombèrent sur le sol ensanglanté. Non ce n’était pas possible, pas elle , elle rêve non elle cauchemarde, elle pose ses mains contre les poignets pour arrêter le sang. 
La nouvelle servante qui avait suivie Angarad par curiosité arrive dans la salle de bain ouverte et le premier de cette affreuse journée avait poussé.
“Elias ...Merlin ....VAS CHERCHER hurle Angarad, MAINTENANT”
La servante pars en courant.
Cette nuit avait été calme et reposante pour les habitants du château, Et SI ça vie avait été différente peut être que la matinée aurait été aussi calme
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thehappyegg · 3 years
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Hey le Prendranièvre du Lac Crew, j’ai un début de fic pour vous à compléter !
à vous des jouer :)
- Qui est ce que vous bécotez à cette heure ? Depuis quelque temps, Guenièvre se doutait que son époux avait une nouvelle maîtresse. Il se perdait régulièrement dans ses pensées, un petit sourire au bord des lèvres. Il était un peu plus patient, plus affable. Oh de pas grand chose, mais elle qui le connaissait si bien, elle voyait la différence. Il ne devait en être qu'au début de sa nouvelle relation car il n'avait plus visité de maîtresse depuis quelques mois, mais il ne s'était pas encore absenté du lit conjugal. Son époux était un homme romantique. Enfin, amoureux de l'amour plutôt. Il aimait faire durer les débuts de la relation. Étirer la période où il faisait la cour à la nouvelle élue de son cœur. Personne n'aurait dit non au roi de Bretagne, mais Arthur aimait prendre son temps. Ses maîtresses, averties de son manège, le laissaient mariner un peu. Guenièvre avait hâte de découvrir la nouvelle amante de son époux, aussi elle était joyeuse lorsqu'elle l'avait entendu dans les cuisines. Elle n'avait rien prémédité, elle connaîtrait le nom de celle-ci tôt ou tard de toutes façons. Si Arthur avait pris tant de soin à courtiser cette dame, c'est qu'il était quelque peu sérieux dans ses sentiments. Sûrement une nouvelle maîtresse officielle. Elle était néanmoins heureuse de la coïncidence. C'est alors qu'elle les vit. Elle cru d'abord à une erreur. Elle avait mal vu, mal entendu. Elle balaya la pièce du regard mais le regard coupable de son époux lui disait qu'elle ne trouverait rien. Aucune femme cachée parmi les placards, aucune amante dissimulée sous les tables. Elle prit le temps de regarder quand même pour se redonner contenance. - Seigneur Lancelot. C'était à la fois une salutation et à la fois un constat. - Ma reine, la salua Lancelot. Et ciel, le chevalier était aussi rouge que Arthur était pâle. À part la chemise de Lancelot de travers, ils étaient plutôt décents. Mais leurs cheveux ébouriffés et leurs lèvres gonflées laissaient peu de doutes sur leurs activités. Guenièvre se tourna vers son époux qui fuyait encore son regard comme si ce simple fait pouvait le rendre invisible à ses yeux. - Votre convoitise ne connaît elle aucune limite ? Vous désirez, vous prenez. Au diable les lois de ce royaume et les conséquences de vos actes. Vous vous rendez compte que par vos indiscrétions, vous jouez la vie de votre ami, et votre place sur le trône ? - J'ai pas forcément réfléchi jusque là. Arthur se frottait les mains sur ses collants pour les débarrasser de leur moiteur. De là a dire qu'il s'en lavait les mains il n'y avait qu'un pas qu'elle était prête à franchir. - Ce qui se passe entre le roi et moi est très soudain et inattendu. Nos sentiments nous ont surpris tous les deux. Voulu expliquer Lancelot pour défendre son roi. - Sentiments, voilà autre chose ! Arthur eu la décence de baisser la tête pendant que Lancelot s'entêtait. Le chevalier défiait la reine du regard. Il n'avait pas honte de ses sentiments, oui, sentiments, pour Arthur. Ses intentions étaient pures et guidées par l'amour. Qu'importe que les lois d'ici l'interdisent. - Pourtant, le seigneur Bohort me rapportait d'autres sentiments à votre égard. Des sentiments contradictoires avec ce que j'ai sous les yeux aujourd'hui. - Il ne vous a pas menti, mon amie. - Si c'est là la façon dont vous traitez vos amies, je me demande quelles humiliations vous réservez pour vos ennemis. - C'est la vérité pourtant, Lancelot vous aime. - Et c'est pour cela que vous le convoitez ? Il vous était insupportable qu'un homme puisse m'aimer ? Il vous fallait prendre le seul ami que j'avais dans ce château ? - Seul ami, seul ami. Ça va, vous êtes pas toute seule non plus. Vous avez vos parents ici déjà. - Ah vraiment, vous êtes trop bon avec moi. - Et puis vous êtes amie avec Démetra et avec votre suivante... - Une boniche et une de vos maîtresses encore une fois, me voilà bien gâtée. Et maintenant Lancelot qui est votre amant ! Je vous préviens, si vous essayez de vous taper mon père, vous risquez d'avoir une sacré surprise. - Guenièvre, calmez-vous, vous dites n'importe quoi. - Et vous, vous faites n'importe quoi. Nous n'aurons jamais été aussi bien assorti, mon époux. Quand je pense que pendant tout ce temps je me sentais coupable. Quelle grosse gourde ! - Coupable ? répéta Lancelot surpris. - Dans tout le royaume on parle déjà notre folle romance interdite. Et qu'est ce que j'étais misérable, qu'est ce que je me sentais fautive. Qu'avais je donc fait pour encourager ces rumeurs adultères ? Depuis des mois, je surveillais chacun de mes gestes en votre présence. Je faisais bien attention à chacun de mes mots. Je les choisissais avec soin, pour cacher mon émoi. Et pendant ce temps, j'essayais de paraître plus présente aux côtés de mon époux. Mais ce n'était qu'un stratagème pour vous ? Un piège pour détourner le regard du peuple de ce qui se tramait entre vous. Menteurs ! En plus, si vous m’aviez demandé, je vous aurai aidé,moi ... Mais non ! Il fallait faire croire à la pauvre Guenièvre qu'elle était aimée. Pauvre sotte ! Qu'allez vous faire d'une femme aussi laide qu'elle est bête, cher ami ? Arthur ne répondit rien. - Oh mais c'est une vraie question. Que comptez vous faire de moi maintenant ? - Euh ben rien. Enfin comme d'habitude quoi. Rien. Voilà. - Dans ce cas, puisque vous n'avez que faire de moi, je vais me retirer, il semblerait que je ne vous manquerai pas. Arthur crut qu'elle parlait de se retirer dans ses appartements, aussi ne rentra-t-il pas dans la chambre conjugale cette nuit. Il trouva une quelconque chambre d'invité laissée vide. Il préférerait laisser à la Reine son espace. Mais s'il avait eu le courage de pénétrer dans sa chambre, il l'aurait trouvé vide, et la reine envolée.
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gerceval · 1 year
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Le Choix - chapitre 10
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
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Lancelot était un homme avec un plan. Il avait toujours eu un plan, même s'il ne se l'était pas toujours avoué, et même si ce plan avait parfois pris une importance moindre à son esprit, suivant les aléas de l'existence. Mais ce matin là, Lancelot avait un plan simple, clair, et précis (bon, peut-être plus simple que précis), qu'il comptait bien suivre jusqu'à nouvel ordre. Il avait toujours su qu'il saurait diriger le pays mieux que quiconque. Même... même mieux qu'Arthur. Il avait eu suffisamment honte pendant suffisamment longtemps de ce genre de pensées. Il en avait marre d'avoir honte. Il le savait. Il savait qu'il avait tout ce qu'il fallait avoir pour faire un bon souverain, qu'il était parfaitement capable de diriger des hommes ; qu'il avait la droiture, l'intégrité, le courage et la noblesse nécessaires. Il savait qu'il valait mieux que les trois quarts des clampins du pays. Voilà, c'était dit. Il avait tout. Tout, sauf le nom d'Arthur Pendragon.
Eh bien à présent, il pouvait avoir cela aussi. Il en avait au moins le visage.
Il n'y avait pas des milliers de solutions. Il tirerait parti le mieux possible de la situation en exerçant ses compétences de meneur de troupes. En même temps, il s'arrangerait pour que les admirateurs d'Arthur se rendent compte que leur bien-aimé souverain n'avait pas que des qualités. Il construirait le désamour du peuple pour les pratiques démagogiques de leur souverain. Quant à Guenièvre, elle avait des inclinations pour Lancelot, ce dernier le savait, et il était indispensable à son bonheur qu'elle s'aperçoive à quel point Arthur la traitait mal. En somme, il ferait en sorte qu'Arthur cesse de se tirer d'affaire aussi facilement après s'être comporté comme un mufle avec tout le monde.
Quand le sortilège prendrait fin, Lancelot saurait parfaitement gouverner, et connaîtrait toutes les ficelles du trône. Et Arthur ne serait pas aussi populaire qu'auparavant, lui laissant ainsi grandes ouvertes la porte de la salle du trône et celle de la chambre de Guenièvre.
Le petit pincement de culpabilité qui l'habitait était impossible à ignorer. Il ne comptait d'ailleurs pas l'ignorer. Il n'était pas là pour se mentir. Ce petit pincement, cette prémonition qu'il n'était pas en train de faire quelque chose de bien, était là pour lui rappeler cette vérité selon laquelle il vivait sa vie depuis toujours : la fin justifiait les moyens. L'honneur d'un chevalier n'était pas sali si ce dernier ne se laissait pas guider par de vils instincts ou par une vision du monde étriquée, mais plutôt par des desseins plus grands, plus ambitieux, qui visaient à la gloire du royaume et au bonheur de l'aimée.
Enfin confortable dans les chaussures d'Arthur, il commença par un court passage par la chambre royale. Après tout, c'était sa chambre à présent et jusqu’à la levée du sortilège. Il était temps d'agir et de faire en sorte que les choses aillent enfin dans la bonne direction. Il commencerait par vérifier jusqu'où le corps d'Arthur pouvait l'emmener. Il ne pouvait qu'espérer qu'Arthur n'avait pas osé se promener avec Excalibur à la ceinture tant qu'il avait l'apparence de Lancelot. Il frémissait d'impatience à l'idée de la tenir entre ses mains et de savoir enfin quelle sensation l'Épée des rois procurait à son porteur.
Mais quand il poussa la porte de la chambre, le cœur battant à l'idée d'embrasser du regard à la fois Excalibur et Guenièvre, les deux choses qui peuplaient ses nuits depuis tant d'années, la déception et la honte revinrent de plein fouet.
Il se vit lui-même – ou plutôt son corps – de dos, Excalibur à la main.
L'Épée flamboyait de mille feux.
S'il ne lui restait pas une toute dernière miette de sang froid, il eût pu se dire qu'elle brillait même encore plus fort que d'habitude.
Arthur avait eu la même idée que lui, et avait voulu lui aussi vérifier l'allégeance de l'Épée, et celle-ci n'avait pas changé. Le tableau qui se dressait devant lui était exactement le tableau idéal et impossible qui le hantait, la situation qui ne pourrait jamais se réaliser. L’Épée brillait pour Arthur et pour personne d’autre, peu importaient les enveloppes charnelles, et il se sentit idiot d’en avoir douté ne serait-ce que pour un seul instant.
Il se força à se sortir de sa stupéfaction honteuse pour refermer la porte de la chambre et repartir sans avoir été remarqué. Qu’à cela ne tienne. L’image d’un Arthur sans son Épée serait d’autant plus facile à saboter aux yeux du peuple, et il s’en donnerait à cœur joie, à commencer par la réunion de la Table Ronde de l’après-midi même.
Ce n’est qu’au milieu de l’escalier qu’il se rendit compte : il n’avait même pas pris la peine de regarder si Guenièvre était dans la chambre.
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loveinstreams · 3 years
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omg Bohort qui organise un bal pour fêter le retour du roi et à un moment Arthur trouve Guenièvre toute seule et il est genre “ben? vous dansez pas?” et elle lui réponds que non personne lui a demandé. ils restent assis ensemble quelques secondes jusqu’à ce qu’Arthur lui dise “bon allez on y va.” “on va où?” “danser.” “danser? avec moi? devant tout le monde???” “ben…si.” “oh non! ça fait trop longtemps je vais me faire honte devant tout ces gens!” Arthur soupire. “vous voulez danser ou pas?” Guenièvre l’observe, craintive, puis hoche la tête et lui prends la main. Sauf qu’au lieu de se diriger vers la piste, Arthur l’amène plus loin, à l’écart. “Voilà”, dit-il, “Plus personne.” On entends encore la musique et on peut apercevoir les autres autour du feu, plus loin, mais ici il n’y a que la lueur de la lune. Arthur l’entraîne avec lui, doucement, et bientôt ils dansent ensemble dans l’obscurité. Les lucioles autour d’eux brillent dans les yeux de Guenièvre. 
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Un homme en noir, une femme en blanc
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Debout près du rocher qui avait vu naître la légende du Roi Juste, Guenièvre regardait le ciel où pas un seul nuage ne semblait vouloir gâcher l'immensité de la toile unie bleue de ce jour radieux. Son visage inquiet était braqué vers l’horizon, vers l’avenir, alors qu’Arthur lui tournait le dos, à elle et au soleil. Cela ne devrait pas être une surprise, il lui avait plus ou moins toujours tourné le dos, jamais réellement à ses côtés, elle restait toujours dans son ombre, jamais son égale mais une chose à cacher dont il aurait honte ou un bagage dont il ne pourrait jamais se débarrasser.
Ils ne s’étaient pas reparlé de ce qu’il s'était passé à la tour, ou plutôt si, ils s'étaient vu et parlé mais pas de ça, surtout pas de ça. Elle avait l’impression que c’était hier qu’elle était dans les tunnels à attendre le moment fatidique de la destruction de Kaamelott, la peur au ventre d’une confrontation entre Arthur et Lancelot, alors qu’une semaine s'était déjà écoulée. Une semaine qu’il évitait soigneusement le sujet de cette nuit-là, comme s’il s’agissait qu’un horrible secret ; au point qu’elle commençait à douter que leur baiser ne fût rien d’autre qu’une promesse vide. Elle n'était d’ailleurs même plus sûre si elle n’avait pas imaginé cet échange, trop bouleversée par le retour de l’homme pour qui elle était restée enfermée si longtemps.
Arthur était impassible. Un homme en noir : les yeux, les cheveux, les habits, les pensées et même son âme d’après ses propres dires. Un grand mur les séparait. Pas physiquement mais elle pouvait sentir la froideur qui émanait des pierres invisibles. C'était une muraille épaisse, beaucoup trop solide, sans porte ni escaliers ou passage secret. Sa propre tour à lui, bien haute où les ronces et le lierre poussaient en buisson dense et où il s'était lui-même emprisonné bien avant le jour de leur rencontre. Mais contrairement à lui, elle ne pouvait pas monter le délivrer parce que cette tour n’existait pas et qu’il n’y avait aucune fenêtre d’où Guenièvre aurait pu se hisser.
Des cris et des applaudissements la ramenèrent au monde réel. Elle avait presque oublié qu'ils étaient à un mariage, un événement supposé heureux. L'union de deux âmes et de deux cœurs. Guenièvre avala la sensation étrange et désagréable qu’elle avait dans la bouche et releva la tête, s'efforçant de sourire, au moins pour faire bonne figure. Arthur lui ne souriait pas, il avait essayé un moment mais le rictus ressemblait plus à une grimace et comme s'il en avait eu assez d’utiliser des muscles inutilement, il avait arrêté d’essayer. Il n’avait pas envie d’être là et si elle devait être honnête, elle non plus. 
Elle lança un dernier regard à l'arrière du crâne de l’homme qui lui tournait obstinément le dos avant de soupirer.
Elle ne voulait pas être là mais elle ne pouvait pas être ailleurs non plus.
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Note :
Pour la nécessité de ce short, j’ai placé l'image finale en même temps que la scène du mariage des gamins mais je ne pense pas du tout que ces deux scènes aient un lien dans l’espace-temps du film. Pour moi, elles ne sont ni au même moment ni au même endroit.
D’ailleurs j'écrirais bien un autre short qui reprend la scène de fin mais cette fois ils sont au rocher pour assister à l'ascension de Viviane dans son plan astral :D (et plus gai du coup xD)
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