Tumgik
#Comment écrire un roman
lerefugedeluza · 9 months
Text
Bonjour 2024.
Tu viens de commencer, mais j’ai déjà beaucoup d'espérances pour toi. 
Je ne voudrais pas te mettre la pression car ça ne fait que quelques jours que tu viens de d’arriver, mais sache que chacune de tes journées risque d’être bien remplies. 
Je sais qu’en 2023, je disais qu’il fallait que j’apprenne à respirer, à prendre mon temps, à lâcher prise. Mais il y a tout simplement beaucoup trop de choses que je veux faire dans la vie. Parce que je la sais courte, parce que tout m’intéresse, parce qu’il y a trop de possibilités mais jamais assez de temps. 2024, prépare-toi bien car tu vas être chargée ! 
Commençons par le travail, car il faut bien un peu gagner sa vie pour avoir la liberté d’en faire ce qu’on veut : je vais sans doute beaucoup travailler cette année aussi, car mon ambition d’acheter une petite maison à la campagne un jour ne m’a toujours pas quittée. J’espère ne pas trop ressembler à ce vieil oncle Picsou passant son temps à recompter toutes ses piles de piécettes, mais je vais essayer d'économiser comme je peux. 
Maintenant, passons à tous mes plans sur la comète, à tout ce qui me tient vraiment a cœur.
D’abord, il y a mes projets d’écriture, j’ai un roman pour lequel j’ai déjà tracé beaucoup de lignes, et cette année, j’aimerais au moins en terminer le premier jet. Je voudrais aussi essayer d’écrire quelques nouvelles et des poèmes, mais ma priorité pour les textes courts, c’est surtout d’écrire mes vidéos. Une par semaine je l’espère. Ce qui fait 52 vidéos de prévu pour toi, 2024. 
D’ailleurs questions vidéos, j’ai plein plein plein d’idées. Tiens-toi prêt 2024, car sache que j’ai déjà prévu le sujet de mes vidéos jusqu’à mi-juillet. Il y a aussi deux concepts auxquels j’aimerais faire voir le jour, mais je ne sais pas encore trop comment. Tu vas te dire que je suis folle et je sais que mon imagination est quelque peu débordante, mais je t’assure que ce sera une année merveilleuse ! Pleine de passions et de créativité. 
Ensemble, on va dessiner, écrire, lire, tricoter, jouer de la musique, danser et voguer vers mille et une autres aventures exaltantes !
J’adore les débuts de nouvelles années car cette idée de nouveau départ me donne un regain d’énergie et d’enthousiasme énorme et me donne l’impression que je peux tout faire, tout entreprendre. Et d’ailleurs, cette année, j’ai décidé de laisser carte blanche à mon esprit créatif et je n’ai pas vraiment pris d’autre résolution que de suivre les élans de mon cœur.
2024, je ne sais pas ce que tu as prévu pour moi, mais comme tu peux le voir, j’ai déjà prévu beaucoup trop de choses pour toi. Je sais bien que je n’aurais sans doute pas le temps de tout faire et que ça va certainement beaucoup me frustrer, mais peu m’importe. Là tout de suite, je suis tellement heureuse d’avoir tous ces projets dans la tête et dans le cœur, et je compte bien réussir à en réaliser quelques uns ! 
2024, j'espère qu’on s’entendra bien et que, contrairement à ton prédécesseur 2023, tu ne prendras pas un malin plaisir à me mettre plein de bâtons dans les roues. S’il te plaît, donne-moi du courage et de la détermination et je t’assure qu’on passera 366 merveilleux jours ensemble. 
Alors je te dis à très vite, car nous avons tant de moments à vivre tous les deux ! J'espère sincèrement que tu seras une année exceptionnelle, pour moi, et pour tous les autres aussi ♡ 
22 notes · View notes
ladyniniane · 7 days
Note
Coucou ! Pour le reblog sur les histoire de fond, une anecdote ou une histoire de fond sur ton histoire en cours avec Zoé ou d'Anselma si ça ne te gêne pas ? Merci beaucoup d'avance ! :D
Coucou et merci beaucoup pour les questions :) Du coup je vais faire les deux !
-C'est l'histoire de Zoé qui a lancé ma passion pour l'empire byzantin et pas l'inverse. En gros, je voulais écrire une histoire qui se passait dans un palais et je voulais un décor différent (j'avoue qu'écrire de la fantasy d'inspiration médiévale/Europe de l'Ouest/du Nord me lasse un peu. Surtout qu'on voit ça partout au final).
Cela faisait longtemps que les visuels de l'empire byzantin (les mosaïques, les vêtements etc.) me trottaient dans la tête et me plaisaient beaucoup.
Et puis il y a l'histoire fascinante de l'impératrice Théodora (la femme de Justinien I, je précise pour les autres lecteurs vu que ce n'est pas la seule impératrice importante à porter ce nom). Je me rappelle que j'avais lu beaucoup de romans sur elle après découvert le personnage dans Civilisation V (par contre je n'ai pas encore vu le péplum de 1954. Mais je suis sûre qu'il est mieux que la saison 3 de V*king V*lhalla).
Son histoire est juste romanesque en diable et du coup je suis partie dans cette direction avec une femme de condition modeste qui va devenir impératrice. Mais même si je n'écris pas un roman historique, je voulais faire des recherches afin de faire ça correctement et de trouver de l'inspiration. Surtout que des fois la réalité est bien plus incroyable/romanesque que tout ce que l'on peut imaginer.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert, je suis tombée dedans et je ne suis toujours pas revenue ! (Et je ne crois pas que mon retour soit pour bientôt vu que j'ai d'autres idées d'histoire dans le même univers).
-Pour Anselma, j'ai envie d'expliquer ce qui m'a donné envie d'écrire sur elle et comment on est arrivés au résultat actuel.
Ma première impression d’Anselma dans le jeu a été très positive à travers la description qu’en faisait Dimitri. Je me suis dit “tiens, une belle-mère qui avait l’air agréable ? C’est vraiment rare dans la fiction et plaisant”. Donc on avait un postulat original et intéressant.
Ensuite on est passés à l’horreur avec l’aspect “Cornelia contrôlait sa vie privée et tout ce qu’elle voulait c’était retrouver sa fille”. Je n’ai pas pu m’empêcher de remplir le blanc : elle voulait retrouver sa fille parce que… ? On l’avait séparée de sa fille ? On l’avait menacée ? Elle était seule ? 
Mais on restait dans une espèce de flou parce que ses motivations et son histoire n’ont aucun sens. On l’a dit et résumé plein de fois, mais même un bad trip sous acide aurait plus de sens que toute cette affaire. 
Son personnage m’inspirait malgré tout de la sympathie. Et comme un des principes de ma fic c’était “donnons de la personnalité aux mamans de Fodlan” et bien il me semblait logique de devoir m’y coller à un moment où un autre. 
Surtout que cette histoire de “mère seule contre le monde qui veut protéger sa fille” est un ressort émotionnel qui me touche énormément. Alors oui, je sais. Toutes les femmes et toutes les mères ne sont pas forcément bonnes. Et je pense avoir clairement évité cet écueil dans mon histoire vu la diversité des profils qu’on a (d’autant plus en comptant l’univers étendu avec Tiana et la mère de Mencia).
Et puis il y avait son passé. J’ai découvert les séries chinoises par des histoires se passant dans le harem (Legend of Zhen Huan etc.). Elles montrent des femmes pleines de ressources qui cherchent à s’en sortir dans un système toxique et destructeur. Pour moi, il était facile de voir Anselma comme la protagoniste de l’une de ces séries. D’autant que peu d’histoires s’attachent à ce qu’elle a pu ressentir. Je me dis que pour elle, arriver en Faerghus représentait l’espoir d’une nouvelle vie auprès de quelqu’un dont elle s’imaginait qu’il allait l’aimer. 
Bon du coup, je suis passée par toute la phase détective, à essayer de faire sens de la version du jeu puis à me dire “allez osef on change pour que ça en ait (un peu plus)”. Par exemple, si Hildegarde est dans le Royaume au moment de la tragédie, cela permet beaucoup mieux d’expliquer les actions d’Anselma. En quoi conspirer pour tuer Lambert aurait-il pu lui permettre de revoir sa fille si Hilde n’était déjà plus dans le Royaume ? Anselma n’aurait eu qu’à se tirer dans l’Empire et c’était fini ! 
Tumblr media
Ismène est apparue en parallèle. Je n’aime pas le concept d’un peuple entièrement maléfique. Et je voulais un personnage qui puisse représenter les Agarthais autrement. Et je me disais qu’Ismène avait besoin de quelqu’un pour la lier à sa part humaine. Qu’elle avait besoin d’une mère. Et je voulais qu’Anselma puisse raconter son histoire et qu’on sache où elle est allée après Duscur. Je voulais qu’Anselma puisse souffler un peu et finir sa vie avec des gens qui prennent soin d’elle. Et donc…
Tout c’est fait logiquement. C’est ce qui m’a appris à écouter mes idées qui apparaissent comme des dingueries. Souvent, les personnages meurent après avoir eu leur rédemption. Moi, je préfère quand ils vivent pour se confronter aux conséquences de leurs erreurs et essayer de faire mieux. Du coup, tout semblait logique : et si Anselma avait la possibilité de prendre en charge un troisième enfant et que tout se passe bien cette fois ? Et si elle pouvait lui offrir de la force et de l’amour ? Enfant qui a son tour soulagerait Dimitri en lui permettant de connaître ce qu’il s’est passé / ou qui aiderait le monde en s’opposant à Hilde ?
Le traitement d’Anselma et de Lambert dans le fandom m’a confortée. J’ai eu peu l’esprit de contradiction, surtout quand il s’agit de femmes qui s’en prennent injustement plein la tronche. Lambert est un mauvais mari et père. Pour moi ce n’est pas du headcanon. C’est aisèment démontrable à partir des éléments du jeu. Pourtant il est lavé plus blanc que blanc. Mais rien ne dit vraiment qu’Anselma ait été le monstre que certains décrivent. Elle a une histoire mal écrite. C’est différent. 
Ecrire sur elle et Ismène me donne de la sérotonine. Et j’aime aussi sa relation avec Stéphanos parce que amitié homme/femme ! Yes ! 
Pour l’UA avec Edith, je me suis toujours dit qu’elle et Anselma s’entendraient bien si elles se rencontraient dans d’autres circonstances. Si certaines choses les opposent, elles se ressemblent aussi beaucoup : altruisme, détermination, sens de la justice… Sauf que des fois ils se passent des choses en mettant les persos ensemble dans la même pièce. Et je me suis donc rendu compte qu’elles n’étaient pas amies mais qu’elles s’aimaient. J’avoue que c’est plutôt satisfaisant de voir les deux femmes déçues par Lambert ensemble. Comme ça, Anselma reste la belle-mère de Dimitri, les modalités sont juste différentes :P.
2 notes · View notes
swedesinstockholm · 5 months
Text
23 avril
encore une journée de rêve dans la vie de lara w., ce matin je me suis entrainée à chanter you still believe in me au piano en essayant de trouver les bons accords, et puis vu que j'arrivais toujours pas à écrire je suis de nouveau partie me promener dans un endroit que je connaissais pas, cette fois j'ai pris le bus jusqu'à la gare cents/hamm et en arrivant devant une église j'ai vu le plus GROS avion que j'avais jamais vu, juste au dessus de ma tête, on aurait dit un de mes rêves catastrophe sauf que personne n'est mort et aucun avion ne s'est écrasé, j'ai juste perdu l'équilibre sous le choc et parce que j'avais la tête en l'air. en baissant les yeux j'ai vu un bac à fleurs à étages qui ressemblait à une pièce montée ou à une fontaine et je me suis dit à cet instant précis que voir des gros avions passer dans le ciel était une très bonne raison de ne pas mourir et que je pourrais peut être remplacer les trajets à la pierre plantée dans la voiture de h. par des excursions à proximité de l'aéroport. de là je suis descendue dans une vallée par la forêt, j'y étais déjà allée mais pas de ce côté-là, j'ai reconnu l'odeur de l'alzette. je l'ai longée pendant une éternité en marchant sur une petite route déserte sans savoir où j'allais, puis j'ai pris un petit chemin dans la forêt et au bout d'un moment je suis remontée et j'ai atterri dans des champs de colza à bonnevoie. magique. j'ai marché jusqu'à la gare et je suis rentrée en bus. à la maison j'ai mangé du pain grillé avec du beurre de cacahouète et une demie pomme et puis au lieu d'écrire j'ai ouvert instagram où tout le monde avait l'air particulièrement prolifique, f. s. avance bien dans son roman, c. b. fait une performance aux halles de schaerbeek demain et r. est trop occupé par la pièce de sa soeur pour écouter les morceaux que je lui envoie. mais en ce moment ça va avec lui. ça va!!!
25 avril
j'écoutais l'interview d'un humoriste qui vient de réaliser son premier film à la radio et il racontait qu'avant il était cuisinier (je crois) et puis ses parents lui ont LOUÉ une salle à AVIGNON pour qu'il puisse faire son spectacle, ça leur a coûté 10000 euros et ils ont dit au pire on perd 10000 euros, ben oui, et puis un soir un producteur de laurent ruquier ou je sais pas quoi était dans la salle etc etc. autre histoire entendue à la radio: la fille d'un photographe connu qui était agente d'artistes et puis elle a lu un livre sur la botanique et la permaculture et elle est devenue maraichère mais elle préfère dire food gardener et maintenant elle adore sa vie. et moi hier soir pendant que je faisais mon lit je pensais à r. et à sa soeur qui font tous les deux les métiers que j'aimerais faire, même si soyons sérieuse deux minutes je serai jamais musicienne, et je pensais à a. qui me disait de faire des études de biologie marine, et je me demandais pourquoi j'assumais pas de dire aux gens que je voulais faire du spectacle vivant. enfin si je sais pourquoi, mais en plus de ça c'est un monde qui m'est totalement opaque et j'ai aucune idée de comment me lancer là-dedans. et si je retourne à l'école pour devenir bibliothécaire j'aurai pas le temps de m'occuper de ma carrière dans le spectacle vivant. est-ce que je m'en occupe maintenant que j'ai le temps? non, mais une fois que je me serai lancée dans ma carrière de bibliothécaire ce sera définitif. je préfère rester flotter dans le limbo des possibilités.
hier soir j'étais de nouveau sur le site du magasin de musique de sandweiler à choisir un micro et tout ça en calculant combien ça me coûterait en tout avec le synthé, mais j'ai l'impression que j'arriverai jamais à franchir le pas 1. parce que j'ai peur de dépenser de l'argent et 2. j'ai trop peur d'être nulle et d'avoir gaspillé de l'argent pour rien. j'ai peur de prendre des risques. je me fais pas confiance. quand j'ai dit à r. que je voulais faire du stand-up il a dit go! le monde a besoin de toi lara et je sais pas pourquoi ça m'a énervée. c'est un peu comme quand on me dit que je suis forte, dans le sens courageuse. go fuck yourself je suis tout sauf courageuse et le monde a pas besoin de moi. j'espère qu'il aura jamais le malheur de me dire que je suis forte parce que je risque de lui mettre une gifle.
27 avril
à la philarmonie ce soir j'ai eu des pensées très bizarres en écoutant l'orchestre jouer et plus particulièrement pendant le boléro de ravel, je pensais à mon fantasme de cuisiner avec r. et sa fille dans sa petite cuisine et je me disais c'est quoi ce fantasme de vie domestique là? qu'est-ce que ça veut dire? aurais-je envie... de fonder une famille?? et puis je me suis imaginé...tomber enceinte de r.??? est-ce que j'ai envie d'avoir un bébé?? et puis je me suis dit non il a déjà une fille, je peux très bien me contenter d'une belle-fille et j'ai commencé à m'imaginer en famille recomposée avec lui et c'était bien et j'avais pas du tout envie de me rappeler que ça n'arrivera jamais. et puis j'ai pensé à la naissance de sa fille, au moment où sa copine a du partir à l'hôpital, ou peut être qu'elle a accouché à la maison, à l'état dans lequel il devait être, à sa joie, à son excitation, à sa terreur dans doute, et puis au rêve qui tourne au cauchemar, et je me suis de nouveau demandé ce qui s'était passé pour qu'on lui enlève la garde de sa fille pendant deux ans VAZY c'est pas r. qui m'envoie mille photos de sa fille en me demandant si je trouve qu'elle lui ressemble (non) alors que j'étais en train de parler de sa naissance dans mon journal?? c'est quoi cette sorcellerie?? ils passent le weekend chez sa mère à la campagne. demain ils vont réparer son vélo et faire une tarte aux pommes.
BON. autres pensées de la philarmonie ce soir: pendant la fin du boléro de ravel j'avais envie de crier des trucs par dessus la musique et je me suis dit qu'il faudra que je le propose à r., de crier des trucs par dessus sa musique. j'ai aussi beaucoup pensé à mon livre, je l'ai enfin repris cette semaine et je me pose beaucoup de questions sur le style. j'arrive pas à décider si je pars plus dans la poésie ou plus dans le journal. pendant les danses polovtsiennes de borodine j'ai tranché pour le journal, you do you, ça sert à rien de se renier, et puis je me suis rappelé de rebeka rebeka qui est du journal et qui est un texte tout à fait légitime. mais j'ai vraiment du mal à m'y mettre. j'ai passé l'après-midi à regarder parlement dans mon lit cet après-midi. je sais pas pourquoi je me suis prise de passion pour les institutions européennes, à force de passer devant le parlement à bruxelles et de voir le grand drapeau européen flotter à la fenêtre tous les lundi soirs à la chorale. la série est ultra romancée et caricaturale mais elle satisfait mon envie de contenu eurocratique. lundi dernier à la chorale il manquait un ténor et quelqu'un a dit wilfried est à strasbourg, comme si c'était un truc qui allait de soi, et ça m'a fascinée, et maintenant que j'ai regardé la série ça me fascine encore plus, alors que bon y a vraiment pas de quoi être fascinée.
c'est pas vrai il est une heure et demie et j'ai mon cours de lux demain matin mais r. m'a flingué mon sommeil une fois n'est pas coutume alors que j'ai littéralement failli m'endormir pendant le début du boléro parce que c'est leeent et moi j'aime quand c'est rapide et surtout quand c'est FORT, j'aime le bombastique, surtout dans la musique classique, mais dans les autres musiques aussi, j'aime quand ça explose et quand ça crie et quand ça fait du bruit, et r. il m'impose que du doux tout le temps, du doux du doux et de l'ultra doux, ultra zacht en néerlandais, comme le pq, et j'aime l'ultra doux aussi, mais au fond du fond je suis pas une ultra douce, je suis une bombastique. une grandiloquente. une pompeuse. et pendant moussorgski je pensais au concert/dj set de rebeka warrior à bruxelles hier soir et je pensais à ma vie de retraitée avant l'heure et même si j'adore les concerts à la philarmonie et que j'avais des frissons tout le temps, presque tout le temps, ça m'aurait quand même plus dit d'aller percer mes tympans chez rebeka. j'ai de nouveau commencé à me creuser la tête pour trouver une solution à tout ça, j'espérais que moussorgski m'aiderait à avoir une illumination soudaine avec sa musique pompeuse, musique pompeuse pour fille pompeuse, mais à part mes fantasmes familiaux et mon envie de crier, aucune idée ne s'est présentée à moi.
4 notes · View notes
Text
Quelques trucs bien. Aout 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
Tumblr media
Finir la saison en apothéose avec la fête de mon anniversaire et une nuit blanche 
Penser et repenser à comment écrire ce discours pour le mariage de ma fille. Tenter de parler d’amour et de couple sans parler de ma propre expérience. Réaliser que j’ai probablement été meilleure mère qu’épouse 
Faire la rentrée de bonne humeur, encore énergisée par la fête récente et le week-end d’amitié avec mon amie C. 
Voir (encore) un arc-en-ciel. Présager le meilleur pour les jours à venir 
Organiser une fête d’anniversaire au dernier moment et à l’auberge espagnole : dépasser l’anxiété sociale. Youpi ! 
Passer plus d’une heure au téléphone avec ma cousine. Prendre l’apéro en écoutant ses confidences, puis dans une légère ivresse, lui envoyer une carte postale de remerciement 
Faire une prise de sang Check up le jour de mon anniversaire de 50 ans. Analyses impeccables ! Pourvu que ça dure 
Remercier mon fils qui pense à me préparer à manger 
Voir un arc-en-ciel pendant la canicule 
Espérer que l’armure se se fissure et que je trouve le courage de dire mes failles et mes désirs. Accepter d’être vulnérable 
Pouponner mon petit M. qui a déjà deux mois, prend du poids et des biscotos qu’adoucissent ses premiers sourires 
Bricoler avec mon fils pour rénover le mur coloré de sa chambre. M’émerveiller de son adresse et de son ingéniosité 
Préparer un cocktail Prosecco et sirop de fleurs de sureau. Trouver une alternative au Spritz trop amer 
Organiser un apéro dînatoire sous l’arbre en soirée. Mettre une nappe bleue pour donner une autre couleur à ce moment plus intimiste 
Accueillir Tatie M. à la maison pour quatre jours. Me sentir moi aussi un peu en vacances 
Sentir encore une accroche avec quelqu’un. Nous sentir engoncés l’un l’autre dans la timidité. Hésiter encore à prendre l’initiative de la rencontre 
Sortir manger une glace avec maman au village. La sentir en vacances un moment suspendu 
Trouver tous les accessoires pour le mariage de ma fille : sac pochette, bijoux, etc. 
Prendre de la distance avec ma sœur qui est partie deux semaines en vacances. Me dire qu’elle avait certainement besoin de couper et qu’elle ne vit pas dans la culpabilité comme moi 
Accepter les pertes de mémoire de maman. Me réconforter en me persuadant que c’est moins douloureux pour sa conscience de la perte d’autonomie 
Accompagner ma fille pour l’essayage de sa robe de mariée. La rassurer sur la beauté de son épanouissement de jeune femme et de jeune mère. Ce sera un des jours de sa vie où elle sera la plus belle 
Me voir offrir par les copines un bouquin intitulé « Fous à lier » parce que ça a immédiatement fait penser à moi 
Trouver du plaisir à jardiner : arroser le jardin et tailler les fleurs fanées 
Retrouver un ami de presque 30 ans pour une soirée. Reprendre le fil des confidences comme si le temps s’était suspendu depuis 
Passer une soirée entre filles à faire débat autour d’un roman féministe de Chloé Delaume. Finir la soirée en lecture à voix haute pour les copines de sororité 
Découvrir une nouvelle forme fixe de poème : ghazel
Surprendre une biche qui traverse la piste devant ma voiture. Surprise réciproque 
Découvrir une petite tarente perdue au plafond de ma chambre. Tenter de la chasser et m’endormir sans crainte
Aller chez le notaire avec ma fille. Me sentir enfin légitime après tant d’années
12 notes · View notes
marlysinistros · 9 months
Text
Tumblr media
Castle s01e01 Episode Script
_ Meurtres, mystère, macabres. Encore une fois, l'alchimie est là. J'ai l'honneur de vous présenter le maitre incontesté du macabre ! Rick Castle !
Mais sa vie plutôt tranquille jusqu'à présent, va être bousculé, car quelques heures plus tôt, à l'autre bout de cette ville : une 3ème scène de crime est découverte par le lieutenant Kate Beckett, qui reconnait soudainement une couverture de roman dans la position du défunt, réalisant alors que les 3 meurtres ont été inspiré de 3 romans policiers.
_ Quel homme idiot tue le personnage principale de ses best-sellers ? _ Est ce mon éditrice vampiresse qui s'inquiète pour mon compte en banque ? Ou ma sangsue d'ex femme ? Derrick Storm était ennuyeux, j'avais l'impression de bosser ! _ Tu ne devais pas me rendre un manuscrit il y a déjà deux mois ? _ Ça ne se commande pas le génie. _ Ah oui vraiment, et la page blanche ? Ça fait quel effet ? Je sais que tu n'as rien écrit depuis deux mois. [...] _ En fait,j'ai déjà remboursé cette avance... c'est ce que m'a couté notre divorce.
_ Servez moi une coupe de champagne ! _ Mettez en deux ! _ Bonsoir trésor ! Comment se fait-il qu'il ne serve que de l'alcool bon marché ? Les ventes de tes bouquins ont chuté ou quoi ? _ Alors à part ça, mère ? _ Tss Tss Richard, pas si fort, j'ai peut être encore une chance ! _ C'est toi qui a dit à Regina que j'avais du mal à écrire ? _ Non non pas du tout ! Je ne lui ai rien dit de la sorte, j'ai... j'ai.... oui d'accord ! J'ai peut être dit sans faire exprès qu'en ce moment, tu restais toutes tes journées planté en pyjama devant la tv à regarder les courses de chevaux... mais détend toi, tu es un artiste donc c'est normal !
_ Une seconde chéri, mon détecteur de cheveux gris s'est mis en alerte ! Bingo ! Pas d'alliance ! Poussez vous les enfants, maman va à la pèche. _ Tu n'aurais jamais du me laisser faire. _ Faire quoi, la laisser emménager ? Je trouve cela mignon. _ On verra lorsque je l'aurai étranglé !
2 notes · View notes
Text
Tumblr media
Excursions dans les Zones Interdites
"Cette valve doit bien aller quelque part fit frère Huit d'un air malheureux. Je n'ai jamais vu un engin pareil. Je commence à me demander si ce n'est pas une plaisanterie. Cette machine à karaoké semble pleine de saletés. Des vieilles balles de tennis transpercées d'un clou, des pailles à cocktail... Regardez. (Il désigna une souris mécanique sur une petite roue.) Je ne vois pas comment il peut fonctionner! - Moi si, dit Félix McMurdo en souriant. Et en effet, il voyait."
Toute la vérité, Robert Rankin
Ma lecture du moment, très drôle mais pas évidente à suivre !
Se plonger dans ce roman c'est apprendre à nager en plein délire... l'histoire a une logique qui lui est propre, avec des rebondissements plus loufoques les uns que les autres qui arrivent à la pelle et l'humour est très présent, avec beaucoup de références. Je pense que je dois louper une bonne partie des blagues 😅
Ça me rappelle un peu les histoires courtes complètement déjantées et loufoques que j'avais pu écrire dans ma jeunesse quand je m'ennuyais en cours.
1 note · View note
bonheurportatif · 2 years
Text
Quelques trucs bien en février
1er février Écrire Régler en deux mails un problème "urgent" Confier à son oncle quelques mots pour son père
2 février Inventer de nouveaux rythmes scolaires avec sa fille Passer à pied par la plage, entendre les cris d'oiseaux et ne pas les voir Passer à pied par le port pour aller à la librairie
Tumblr media
3 février Lire à haute voix plusieurs chapitres de son roman Manger des pizzas en tête-à-tête avec sa fille Découvrir après plusieurs décennies que l'air de la pub Playtex chantée à pleins poumons quand on était enfant est un morceau de Lalo Schiffrin
4 février Prendre une photo pour Scriptopolis Lire dans un café (une éternité !) Se projeter l'adaptation du livre qu'on vient de terminer, juste pour soi
5 février Lire presque toute la journée Apprécier la chaleur du soleil à travers la baie vitrée Boulotter une poche de M&M's
6 février Suivre un camion transportant du foin et rouler dans une pluie de paille Imprimer un deuxième jeu d'un texte qu'on est en train d'écrire Débarrasser le frigo de quelques fonds de pot périmés
7 février Finir les lessives Passer à la petite bibliothèque Se marrer tout seul dans son lit
8 février Retrouver femme et enfant à la gare Recevoir plus vite que prévu les photos commandées Entendre sa mère dire ce qu'elle veut
9 février Tenir son programme d'atelier Voir passer et repasser sous ses fenêtres un dragon du nouvel an lunaire Se perdre dans les rayonnage de la bibliothèque
10 février Observer un rouge-gorge timide s'approcher des boulettes Réceptionner un bouquin commandé Passer la soirée famille complète
Tumblr media
11 février Sortir les chaises de jardin Tomber sur trois occurrences du mot "pharmakon" dans trois lectures distinctes Envoyer un texte à une revue
12 février Trouver l'entrée dans le bouquin autour duquel on tournait depuis plusieurs jours Le lire à rebours dans la journée Ramasser une nacre sur la plage
13 février Découvrir son texte publié Graisser et gonfler les vélos Rouler le long de la promenade côtière
14 février Refaire son stock de lectures Prendre deux photos pour le Notulographe, et lui envoyer Papoter un brin avec Mme Patate
Tumblr media
15 février Aider sa fille pour ses lettres de motivation Faire le plein de gros bouquins de graphisme Bricoler une affiche acceptable pour une expo
16 février Finir la série d'affiches Grimper au dernier étage pour voir la ville éteinte Observer les étoiles
17 février Débloquer le renouvellement de sa carte bancaire Préparer ses ateliers tout en pliant le linge Voir s'éclaircir rapidement l'animation d'un prochain gros atelier
18 février Montrer à sa fille des liens entre le film vu la veille et des débats dans la presse. Reprendre un peu le sport Penser ne lire que quelques pages d'un bouquin et le finir dans la soirée
19 février Soigner son mal au dos Allumer un petit feu Remettre la main sur le bouquin que réclame la bibliothèque
20 février Recevoir les bouquins commandés Papoter avec la libraire ordinairement peu bavarde Pouvoir enregistrer l'entretien sur un sujet auquel on ne comprend pas grand chose
21 février Sortir à vélo Apprendre qu'on va pouvoir mettre la main sur un livre pas diffusé en France Cuire au feu de bois
22 février Sortir du lycée rasséréné Trouver des croissants mis là pour vous Prendre rendez-vous chez le dentiste
23 février Se faire attribuer un nouveau code de carte bleue super simple à retenir Faire réchauffer le tajine maison de la veille Faire un atelier sympathique, en tout petit comité
24 février Faire un crochet pour des croissants Pouvoir compter sur les copains pour résoudre un truc qui dépasse ses compétences Conduire sous un beau ciel
25 février Surmonter sa flemme et aller courir En profiter pour écouter une "lecture électrique" Prendre son temps à la médiathèque
26 février Lire pratiquement toute la journée Courir et ramer Préparer une tarte aux oignons
27 février Cuisiner une salade de chou-rouge repérée sur tumblr Repousser toute idée de travail Danser n'importe comment avec sa fille
28 février Acheter des merveilles Ne rien faire de la journée Faire un voyage dans le temps sur Google Map et tomber sur sa fille jouant avec sa mère dans le jardin huit ans plus tôt
Tumblr media
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
12 notes · View notes
birbliothecaire · 1 year
Text
Pour en revenir à la discussion (moi qui dit des trucs dans le vide) précédente, les personnages dans Le goût de l'immortalité ne sont pas si paumés que ça, c'est moi qui, même après cette deuxième lecture, suis perturbée par le fait que toute la tangente du milieu de récit n'a absolument rien à voir avec la choucroute.
Soyons clairs ce n'est pas un problème, parce que j'adore toute cette partie, c'est génial, mais ça ne sert absolument pas à clarifier la première partie. A mi-chemin, Catherine Dufour décide juste de nous écrire un autre roman, et se borne a préciser, à la fin, que oui, en fait, ce gars-là est le même que celui qui était là dans la première partie, mais rien de ce qu'il fait dans la deuxième ne justifie qu'il ait soudainement des réponses à ce qu'il se passait dans la première.
D'ailleurs, il n'en a pas : le récit qu'il fait des événements s'avère faux, et c'est pas super clair non plus comment la narratrice finit par avoir le fin mot de l'histoire. Même si pendant tout le récit elle démontre des capacités de hackeuse compétente, elle ne s'étend pas sur la manière dont elle finit par reconstituer la vérité. Le Réseau, dans ce bouquin, n'est pas un personnage à part entière comme il peut l'être dans du cyberpunk plus traditionnel. Tout au plus, il est une béquille pour cette gamine infirme, mais c'est sur l'infirmité qu'on s'arrête. Catherine Dufour aime trop les gens.
Bref, je me souvenais qu'il y avait une "référence" à Pâles Mâles, une mention en tout cas que la réalité décrite dans la nouvelle existe aussi dans le bouquin, mais en fait il y a vraiment la même phrase dans les deux, c'est pour ça qu'elle est gravée dans mon cerveau désormais. Eh bien lisez les deux hein.
2 notes · View notes
lilias42 · 1 year
Text
Meet the writer / rencontre de l'écrivain
rules: use this picrew to make yourself and answer the questions! / règles : utilise cette picrew pour te fabriquer et répondre aux questions !
tagged by / taggué par : @ladyniniane Merci de m'avoir taggué ! C'était amusant à faire !
Tumblr media
3 Choses amusantes sur moi :
-Je suis horriblement frileuse alors, j'ai toujours au moins un pull, une veste, un châle ou une écharpe jusqu'à 30 degrés, et après 30 degrés, j'ai toujours des manches longues mais, c'est une chemise, avec un foulard.
-Même si j'aime beaucoup écrire, j'ai les cours de français en horreur. C'est le meilleur moyen pour faire détester la lecture et l'écriture à des gens à mon avis (beaucoup trop culpabilisant quand juste, t'as du mal à retenir les 4000 règles d'orthographe et de grammaire).
-Mes premières histoires n'étaient pas des romans, mais des BD. ça a commencé en primaire où je dessinais des sortes de fanfics de FE Radiant Dawn auquel ma grande soeur jouait, puis surtout du dessin avec des personnages récurrent pendant longtemps à cause d'une copine qui avait commencé sa BD en 5e et qui voulait faire que les persos. L'écriture de roman, c'est vraiment venu en 2onde en fait et depuis, j'ai jamais arrêté.
Saison préféré : le printemps ! Il recommence à faire beau alors, on peut enlever une couche, et tout se réveille avec plein de couleurs. C'est quasi à égalité avec l'automne où il y a beaucoup de vent mais, vu qu'il recommence à faire froid, c'est moins bien. Par contre, je déteste l'hiver, il fait bien trop froid ! (c'est juste sauvé par toutes les fêtes de cette saison)
Continent où je vis : Europe
Comment je passe le temps : écrire surtout, un peu de couture, lecture (surtout manga et BD ou des livres scientifiques et des fanfics courtes, assez peu de roman), discuter avec des amis sur Discord, montez à la ville voisine pour voir les copains de l'assoc', regarder Tumblr et tous les fanarts dessus, tenter de me remettre au dessin (et surtout tenter de trouver du boulot en ce moment sans trop déprimée dessus [surtout que je passe tout le temps de 0 à 100 et de 100 à 0 pour la positivité / négativité], heureusement que les copains sont là)
Êtes vous publiée ? Non, surtout que je ne fais que de la fanfic en ce moment. Mes parents me disent de reprendre l'écriture d'histoires "originales" (terme que je n'aime pas, toutes les histoires ont une part de fanfic dedans, et inversement, toutes les fanfics ont une partie d'originale) justement pour tenter d'être publiée mais, j'ai pas encore la bonne idée pour ça (plus un bourgeon d'idée alors, on verra le moment venu)
Introvertie ou extravertie ? Introvertie de trèèèèès loin ! Je suis très timide, assez silencieuse et sensible au bruit alors, j'aime les endroits calmes et même si je peux travailler en étant en contact avec le public ou dans de grands groupes, à la fin de la journée, j'ai vu assez d'humains et je reste souvent seule avec juste ma famille et mes copains. Là, quand c'est avec des personnes de confiance, je suis plus extravertie et démonstrative dans le fait que je les adore (de nouveau le côté 0 et 100, j'ai du mal avec les entre-deux).
Repas préféré : j'aime pas tant manger que ça et j'aime peu d'aliment alors, c'est un gros casse-tête pour les repas. Enfin, je dirais un combo galette de sarrasin avec un oeuf et une saucisse, plus une crêpe de froment au caramel ou au chocolat (cette recette est juste trop bonne !!!). Là, déjà, j'ai de quoi tenir la journée. Par contre, j'aime bien cuisiner pour les autres, surtout tout ce qui est en pate, c'est agréable à agglomérer / mélanger avec les mains.
Bon ! Le tout est fait ! Si quelqu'un veut tenter, qu'il n'hésite pas si ça ne le gêne pas ! :D
4 notes · View notes
claudehenrion · 2 years
Text
Du droit à la liberté de pensée...
  Je dois reconnaître que les mots qui viennent sous mes doigts sont souvent très acerbes et parfois mordants, lorsqu'il est question de ces Nuls qui se sont auto-propulsés, sous des suffrages prétendus ''en toute connaissance de cause'', aux commandes de beaucoup trop d'Etats, dont le nôtre. Tout semble se passer comme si un film d'horreurs, dites à tort ''le progressisme'', obscurcissait pour l'humanité, les anciennes capacités de cogiter, de gamberger et de piger, remplacées par le roman noir de notre ''quotidien'' et ses laideurs mortelles. D'où certains excès...
Cette petite faiblesse de style a évidemment été remarquée par des lecteurs qui me demandent parfois (dont 2 fois récemment, d'où ce ''billet'') comment je m'arrange pour jongler avec un vocabulaire imagé et une pratique ''catho'' revendiquée –sans fierté particulière, mais sans la petite gêne qui congèle les tièdes frigorifiés ! (NB : tout-de-même, j'ai eu de la chance d'avoir été déposé dans une famille pratiquante par la gentille Cigogne –celle qui transportait les bébés nouveaux-nés, avant les césariennes sous péridurale, puis sous hypnose, et avant l'insémination artificielle, cette immense victoire du progrès (?) sur l'obscurantisme (??). Merci, la Cigogne !).
Car aucun faux-fuyant n'est accepté : Dieu nous demande, avec une insistance qui frise la lourdeur, d'aimer nos ennemis, même dans l'église dite ''post-conciliaire'' qui a pourtant remplacé le Dieu sévère et exigeant de mon enfance par la version ''soft'' d'un Dieu plus mièvre : les marches blanches ont remplacé processions, ''Pardons'' et autres événements polymorphes où sacré et profane s’entremêlaient dans la clarté cultuelle et culturelle d'une religion ''gagnant-gagnante'' qui s'efface de plus en plus souvent devant les assauts d'une autre foi, exogène, qui n'a rien de bon à nous apporter mais qui  nous impose ses us et ses coutumes, ce que certains considèrent normal –ce que ce n’est pas, bien sûr, en dehors de leur univers...
L'ancien Ad Majorem Dei Gloriam'' des jésuites (''AMDG'' = rien n'est assez beau pour la plus grande gloire de Dieu), se dit aujourd'hui, chez les mêmes : ''il ne faut pas faire de vagues (même vagues !)... il faut ''accueillir'' qui se dit ''migrant'' (?)... il faut s'excuser d'être chrétien... et il faut faire passer les fantasmes de Greta Thunberg avant le service, ex-prioritaire, de Dieu''... La Foi de nos aïeux  a abandonné la France de nos fils à un triste destin qui se manifeste chaque jour, mais n'est pas plus souhaitable pour autant... Comme on c’était prévisible (une civilisation ne pouvant naître et vivre qu'adossé à une religion, une foi, un Dieu), l'Occident, converti au consumérisme et au rien du tout (c'est pareil !), sombre.
Revenons à nos moutons –ou plutôt, à nos brebis : ''Vous devez aimer tout le monde'', insistait Saint Claude de la Colombière, un de mes Saints patrons, qui précisait : ''S'il y a un seul homme que vous n'aimez pas, vous manquez à la Charité'' (in ''De l'amour du prochain'', p 436). Mais qu'y puis-je, si... je n'y peux rien ? Je n'y arrive pas, pas du tout, avec certaines personnes... Mon avocat va avoir un sacré boulot pour me défendre devant des journalistes et des politicards, ces inconsistants insistants qui ne méritent pas d'être convaincus (qui devrait s’'écrire en deux mots, ici. Mais il faut rester ‘’bien élevé’’), tant ils ont tout faux.
Seulement, voilà : à l'âge que j'atteins, il vaut mieux être du côté ensoleillé du grand Chemin : on ne sait toujours ni le jour, ni l'heure, mais on sait que l'un et l'autre se rapprochent à toute vitesse ! J'ai eu l'idée de préparer ma plaidoirie en citant Alphonse Daudet qui, dans les Lettres de mon moulin (''A Milianah''), disait avoir vu ''de vieux arabes qui, sous le prétexte que le Coran dit qu'''Une seule goutte d'alcool est maudite'', trempaient componctueusement un doigt dans leur verre de vin, le secouaient très fort pour en faire tomber ''la goutte maudite'' et... buvaient le reste, mais c'est trop risqué : je serais accusé d'islamophobie ! Il faut que je trouve autre chose... Peut être paraphraser St Mathieu : ''Que ta main gauche ignore ce que ta main droite tape sur ton clavier''. Mais ça a un côté ''Alzheimer'' qui me déplaît...
Je pourrais tenter un ''Mais je ne leur suis pas franchement hostile... Et même... je ne doute pas qu'ils aient certaines qualités'', mais ça ne va pas aller, non plus : j'ai beau me tire-bouchonner les circonvolutions –ou les ''badigouinces'', pour parler comme Rabelais--, je n'arrive pas à leur en trouver une seule (de qualité, bien sûr). Je les trouve, tous, intrinsèquement nuls... et c'est avec sincérité que je les qualifie d'incultes, de cuistres et de tartuffes, et que je les trouve, tous, stériles, arides, arrogants, prétentieux, pédants, dépassés, démodés, méprisants et menteurs...
Par exemple, il ne faudra jamais oublier (ni pardonner : ce serait trop facile !) le scandale des ''intubations'' qui ont assassiné tant de pauvres gens qui ne demandaient qu'à vivre... ni nos soignants et nos pompiers jetés à la poubelle parce que le chef avait ''envie d'emmerder'' ceux qui ne partagent pas ses certitudes anti-scientifiques. Et en plus... il y a leurs horribles lois prétendues sociétales et qui ne sont que mortelles et vides de toute humanité... Pardonner, dites-vous ? En mon nom propre, à la rigueur, je pourrais peut-être y arriver, en me donnant des coups-de-pied. Mais ai-je le droit de pardonner au nom d'autrui ?
Et pourtant, dans le fond, je ne leur en veux pas tant que ça, à titre personnel : ayant décidé de ne pas subir ce non-vaccin dont personne ne savait rien (chose curieuse, c'était avant que ma fille Alexandra ne découvre qu'il était... prudent d'être sage et sage d'être prudent), je fais donc partie de ceux qui n'ont jamais ''eu'' le covid. Et comme la plupart de mes proches ont aussi suivi ce principe de précaution, les miens sont tous passés entre les gouttes-- ceux ont attrapé ce machin-truc pas chouette du tout... sont ceux qui ont été vaccinés et qui l'ont tous eu une fois, deux fois, parfois plus. Quant à leurs mesures vexatoires et inutiles, mon âge et mon mode de vie ont fait qu'elles m'ont à peine effleuré (par exemple, je n'ai dû me signer leur humiliante ''Attestation dérogatoire'' que 2 ou 3 fois en tout, pour ''bouger'' de 5 mètres une voiture garée juste devant ma porte... Dernier point : pratiquement pas un seul de mes proches n'a –jusqu'à ce jour-- été victime de leurs scélérates ''lois sociétales''. Donc... je ne leur en veux presque pas de n'être que ce qu'ils sont, et leur bêtise militante à tout détruire ne ferait plutôt rire... jaune.
Mais alors, me direz-vous, d'où vient ce besoin que j'ai de les désigner par ce qu'ils sont, de les appeler par leurs noms, de rappeler leurs méfaits, et de clamer la vérité sur leurs exactions, leurs mensonges, leurs erreurs de jugement, leur absence de jugeote, leur inculture scientifique, leur malhonnêteté intellectuelle, et le triste état dans lequel ils vont laisser la France ? D'où ? Mais de la France, justement ! Enfant de la guerre, j'ai grandi dans ''l'amour de la Patrie''. Nos parents, nos merveilleux instituteurs et nos excellents professeurs ne nous parlaient que ce ça, et nous récitions chaque jour : ''Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie, ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie''. Autres temps, autres mœurs ! Mon amour de la France explique mon rejet de la macronie.
Car ce qu'ils font à et de la France est insupportable, les rues de nos villes mutilées et empuanties en attestent. L'horrible Arnaud Amory vociférait : ''Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens''. Mes petits excès de langage espèrent trouver là une justification : je refuse de regarder passivement ma chère France sombrer, par la faute de gens dont on ne sait plus s'ils sont sataniques, nuls, cons, criminels, ou tout ça à la fois...  Et j'espère que, quand viendra pour moi le jour du grand ''test d'aptitude'' terminal (mon Parcoursup pour l'éternité, en quelque sorte)... Dieu reconnaîtra les siens... ou : ''un sien'', moi en l'espèce !
H-Cl.
4 notes · View notes
histoire-de-vivre · 2 years
Photo
Tumblr media
Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler rapidement du tome 2 de "Aristote et Dante" ! Rapidement, simplement parce que j'ai déjà fait un post sur le premier tome et que le second est dans le même genre. "Aristote et Dante plongent dans les eaux du monde", Benjamin Alire Sáenz, édition PKJ (2022) (format epub en VO) Roman de littérature jeunesse américaine CW : deuil, mort, homophobie, bagarres et blessures, prison, racisme, VIH Alors que l'auteur pensait au départ ne pas avoir de suite à écrire, il semblait ne pas en avoir fini avec ses personnages puisque les voilà de nouveau. Toujours autant attachants, Aristote et Dante vont énormément grandir dans ce tome-là. Ils découvrent ensemble comment créer leur place, comment alimenter leur monde dans une société qui les ostracise. Ce livre était à la fois très doux et assez bouleversant. Les tourments des adolescents sont très justement représentés et les personnages sont tous adorables. Vraie philosophie de la jeunesse, ce roman est une fin parfaite pour nos deux héros. J'ai beaucoup aimé ce livre, c'est un très bon moment de lecture où chaque interaction créée un sourire sur le visage de lea lecteurice. La qualité des questions soulevées grandit en même temps qu'Ari et Dante, et l'espoir qui est présent au fond de chaque page chaque mot, gonfle nos cœurs. Si vous avez l'occasion de lire ces deux livres, vous ne serez pas déçu-e-s. Bonne lecture, et de douceur je vous encense ! ✨💜 https://www.instagram.com/p/Co5GAarrt-_/?igshid=NGJjMDIxMWI=
2 notes · View notes
mmepastel · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Ce week end, c’était la clôture du festival littéraire Lettres d’Automne auquel je suis fidèle. Ils avaient comme invités d’honneur cette année Alice Zeniter et Pierre Ducrozet. Je n’ai toujours pas lu L’art de perdre, mais il est prévu dans mon planning, et je ne connaissais pas DU TOUT Pierre Ducrozet, c’est fou.
En revanche, j’attendais de pied ferme Jakuta Alikavazovic que j’admire énormément depuis que j’ai lu Comme un ciel en nous et Faites un vœu ! La rencontre/interview était à la fois fluide, drôle et brillante. Ça m’a donné envie de lire Londres-Louxor.
J’étais heureuse de l’entendre parler de son essai, mais aussi de sa découverte du roman que j’ai tant aimé d’Anna Burns, Milkman. Elle a tellement bien expliqué la richesse et l’originalité de ce texte. Je me demande comment elle a pu traduire ce livre tant le style m’a paru spécial.
J’ai pu avoir un court échange chaleureux avec l’autrice et une dédicace. 💚
La vieille, j’ai vu le spectacle assez éblouissant d’Alice Zeniter (qui semble si jeune ! Elle est jeune mais elle fait encore plus jeune !!) : JE SUIS UNE FILLE SANS HISTOIRE. Ça m’a vraiment beaucoup plu. J’ai adoré la démonstration effectuée. Seule en scène, elle nous promène avec humour et fantaisie, sur des sujets complexes et passionnants : l’emprise et l’importance des « récits » sur nos vies, voire leur suprématie sur le réel. Elle a des références pointues mais on parvient bien à suivre le propos que j’ai trouvé très convaincant (j’ai ensuite foncé pour trouver l’article d’Umberto Eco auquel elle se réfère et qui m’a tant impressionnée dans le spectacle). Ma seule réserve sera de la trouver trop dure avec Anna Karenine, qui ne mérite pas tant de raillerie 😜. Le dynamisme d’Alice Zeniter, son énergie, son intelligence, sont vraiment perceptibles et contagieux. En l’écoutant, on se sent moins bête ; et accessoirement, ça me rappelle mes études littéraires, ce qui n’est jamais désagréable.
Bref, Jakuta, Alice, Pierre et les autres invités ont ensuite lu chacun un extrait d’une texte qu’ils aimaient. De belles découvertes au rendez-vous.
Joie d’entendre du Sue Hubbel, du Colette, du Édouard Levé, et le fameux texte mystérieux choisi par Jakuta Alikavazovic : L’ami, de Sigrid Nunez, que je ne connaissais pas du tout et que je vais m’empresser de lire.
Ma conclusion sera la suivante : je vieillis, et ça me fait à la fois drôle et plaisir de voir des gens si jeunes et si talentueux. Confidence : en ce moment, j’écris et c’est très stimulant d’écouter des gens intelligents parler de récit et de littérature, de « je » dans l’écriture, car toutes ces questions tournent dans ma tête.
Jakuta dit qu’il faut de l’outrecuidance pour oser écrire quelque chose en disant « je ». Je vois très bien ce qu’elle veut dire. J’en suis au stade où je m’excuse presque d’oser. Je me sens égocentrique et prétentieuse. Mais je dois dire que je continue quand même, ne sachant pas trop où je vais, car c’est à la fois douloureux et jouissif, et que j’ai l’impression d’avoir toujours tendu vers cela, et que je suis désormais suffisamment lancée pour en être obsédée ; c’est soit le signe d’un délire inquiétant, soit l’indice que j’ai quelque chose à dire. Il faut donc relever la tête, et oser continuer. On verra bien plus tard ce que ça donne.
6 notes · View notes
swedesinstockholm · 9 months
Text
19 novembre
suite de mon weekend d'anniversaire de merde j'ai accompagné maman et m. au bazar de la croix-rouge pour passer dire bonjour à l. et quand elle m'a demandé comment j'allais j'ai dit bien en souriant et puis je suis rentrée seule parce que j'en pouvais plus du regard des gens sur mon oeil. il est très gonflé de nouveau et j'ai l'impression d'être un monstre. j'ai mis mes lunettes de soleil et je suis rentrée à pied parce que c'était le premier jour depuis un mois qu'il pleuvait pas. en rentrant j'ai changé mes draps encore imprégnés de larmes et passé l'aspirateur pour aspirer les restes de tristesse, puis j'ai lu le livre sur proust de laure murat et on a désinfecté la cuisine infestée de vers alimentaires. maman était tellement inefficace qu'elle me donnait le double de travail et ça me rendait 1. folle 2. triste. et puis le soir pendant que je regardais la cité de la peur à la télé parce que je l'avais jamais vu mon téléphone s'est éclairé avec une notif de r. qui m'envoyait un truc con et le monde s'est remis à tourner rond. je voulais lui écrire c'est pas trop tôt je commençais à me demander où t'étais passé, mais je me suis rendu compte que son dernier message datait d'avant-hier, ce qui n'est pas non plus si loin que ça. il est pas censé savoir que hier a duré mille ans non plus. à part ça meilleure nouvelle de la journée: j'ai enfin téléchargé une ancienne version de garageband compatible avec mon ordi et je veux commencer à expérimenter avec des samples asap!!!
22 novembre
j'ai écrit un poème aujourd'hui. demain je dois en écrire un autre. pour tenir mes engagements. mes engagements envers moi-même à propos des deadlines d'appels à textes inscrites dans mon calendrier. ce soir à la grande librairie ils avaient invité une poétesse et un astrophysicien pour discuter des liens entre la poésie et la science et c'est exactement comme ça que j'ai écrit mon poème de cet après-midi qui est à 50% constitué du texte de la voix off d'un documentaire sur les volcans qui passait sur france 5 un soir. je suis contente de me remettre au travail. je veux écrire assez de poèmes pour envisager un recueil. moins important à mes yeux qu'un roman, mais c'est un bon début, et au moins j'aurai publié quelque chose, puisque dans ce monde c'est tout ce qui compte. et quand j'aurai publié quelque chose moi aussi je serai peut être invitée à faire des lectures aux walfer bicherdeeg et je ne sais où, avec les autres auteurs publiés de ce pays. vivement demain que j'avance sur mon petit chemin vers la gloire. je veux plus mourir, see? tout va bien.
r. m'a demandé comment j'allais ce matin, il était dans un café à paris (il m'a envoyé une photo des toilettes), il est en tournée en france et il me demandait quoi faire à paris pour passer la journée et puis il a dit comment tu vas toi? et un océan s'est ouvert devant moi. j'ai passé quatre heures à réfléchir à une réponse tout en écrivant mon poème et j'ai fini par lui parler de ma crise de samedi. faisant référence à l'océan qui s'ouvre devant moi il m'a répondu un océan de larmes pour un futur fertile et navigable et je sais pas comment il a trouvé une réponse aussi parfaite en deux minutes chrono mais j'ai eu envie de me laisser fondre dans le carrelage de la cuisine. ce soir dans la cuisine je regardais un oiseau qui volait haut dans le ciel contre les nuages roses en écoutant un truc de ravel qui passait à la radio et j'ai souri à mon futur fertile et navigable. n. me disait qu'en 2015 elle avait autopublié un roman et qu'elle avait organisé une release party pour ses amis et je lui ai dit i want to throw a release party! write a book and throw a release party for it. ça fera partie de mon futur fertile et navigable. je pensais à la fête d'anniversaire que j'aurais pu donner si mes amis habitaient tous ici et puis j'ai commencé à faire la liste des gens que j'inviterais à ma fête d'emménagement à bruxelles et j'ai réussi à en rassembler une douzaine et je me sentais tout à fait capable d'organiser ça, de réaliser cet exploit de sociabilité, tout à fait dans les cordes dans mon futur fertile et navigable.
l'autre jour on parlait de l'endométriose et m. disait qu'elle connaissait des filles qui en souffraient et puis maman m'a demandé et toi t'en connaissais? et j'ai dit pourquoi connaissais? je suis morte? et elle a dit non mais quand t'étais à la fac encore, que tu fréquentais des gens, et j'arrivais pas à y croire. je lui ai dit que j'étais bien plus entourée maintenant que quand j'étais à la fac mais je sais pas si elle m'a crue. moi-même j'avais des doutes. est-ce que je suis vraiment plus entourée? en tout cas je suis plus entourée qu'y a deux ans, ça c'est sûr. donc je fais des progrès. donc je bouge. ce matin a. de let's move m'a invitée à venir chanter dans sa chorale lundi et hier j'ai reçu un colis d'anniversaire de n. qui contenait un exemplaire de son roman autoédité qu'elle a révisé et réimprimé cet automne. j'espère qu'en le lisant ça va me motiver x10000 à commencer le mien. j'ai aussi reçu une carte postale du tennesse de j. et une carte avec une baleine de f. et j'étais toute contente en tenant mes preuves de papier de gens qui pensent à moi.
2 notes · View notes
Text
Tumblr media
MARDI 25 OCTOBRE 2022 (Billet 3/3)
« HALLELUJAH, LES MOTS DE LEONARD COHEN » (1h 58min)
Un documentaire de Daniel Geller et Dayna Goldfine.
________________________________
Dimanche nous devions recevoir à déjeuner Eliane, la sœur de Marina… qui, ne se sentant pas très bien, s’est décommandée en milieu de matinée.
Du coup, nous avons décidé d’aller manger quelque part et peut-être de nous faire une toile. Le problème est que nous avons déjà vu tous les films que nous avions envie de voir. Et puis, en farfouillant sur l’application (Pathé-Gaumont), JM a vu que se donnait aux Fauvettes (un petit cinéma appartenant à Pathé, situé aux Gobelins, où sont projetés majoritairement des reprises de film, souvent remastérisés) un documentaire sur Léonard Cohen ou plutôt sur l’une de ses plus célèbres chansons : « Hallelujah ».
Aimant particulièrement cet artiste (poète, écrivain, auteur-compositeur et chanteur), nous sommes dits que c’était une bonne idée. Juste à côté du cinéma (voir les photos ci-dessous) il y a un petit restaurant italien que nous connaissons bien et comme, finalement, malgré les annonces météo, il ne pleuvait pas, nous avons même pu déjeuner en terrasse. Après un Spritz qui, vu l’endroit, s’imposait, Marina, jamais très affamée, a choisi un carpaccio et JM, un osso bucco. Excellents tous les deux. Pas de dessert mais un café que le propriétaire est venu nous apporter en personne, en nous offrant le petit Amaretto qui allait avec. Sympa, non ?
Quant au documentaire, nous l’avons beaucoup apprécié aussi. Certes il faut aimer Leonard Cohen, nous, on l’adore. Mais les goûts et les couleurs, vous le savez, peuvent être très différents d’un individu à un autre. Alors, comme pour toutes les critiques que nous publions sur le Blog, C’EST JUSTE NOTRE AVIS ! D’ailleurs, à partir de ce jour, nous n’utiliserons plus jamais l’expression « on vous le conseille ». Trop risqué ! Nous lui avons donné ❤️❤️❤️❤️ sur 5 tous les deux et nous en sommes ressortis avec une furieuse envie de réécouter certains de ses albums.
Quoiqu’il en soit, lisez le petit article ci-dessous, certaines informations vont vous étonner.
_______________________________
Dans « Hallelujah, les mots de Leonard Cohen », Daniel Geller et Dayna Goldfine tissent des liens entre sa chanson mythique et la quête spirituelle tourmentée de l’artiste canadien aux multiples facettes.
Six ans après la disparition du génial poète canadien, le 7 novembre 2016, le documentaire « Hallelujah, les mots de Leonard Cohen » rend hommage au parcours exceptionnel de celui qui a débuté sa carrière musicale à 33 ans, après avoir publié des romans et des recueils de poésie, et dont les derniers concerts, donnés à plus de 70 ans, suscitaient dans le public une ferveur quasi religieuse…  Surtout lorsque sa voix rocailleuse entonnait le célèbre « Hallelujah » après une succession d’accords mélodieux, faisant vibrer des rimes puissantes, aussi mélancoliques que lumineuses. Un hymne « qui vous brise le cœur et vous le recolle aussitôt », pour reprendre les mots de la photographe Dominique Issermann, compagne de l’auteur- compositeur- interprète au moment de l’écriture du morceau.
L’histoire de la chanson culte « Hallelujah »
C’est à travers le prisme de cette chanson culte que les documentaristes Daniel Geller et Dayna Goldfine s’intéressent au processus créatif et spirituel de l’artiste canadien, un doux fataliste aussi mystique que critique, hanté par sa quête d’absolu depuis la mort de son père lorsqu’il avait neuf ans. À l’aide d’archives inédites, de photos, de vidéos, de documents sonores et d’interviews données par des proches collaborateurs et amis de Léonard Cohen, le film entremêle trois fils : Leonard Cohen, l’homme et la seule personne dans l’univers qui aurait pu écrire « Hallelujah » ; la trajectoire de la chanson, du rejet par la maison de disques à un succès international stratosphérique ; et comment différents artistes en sont venus à réaliser leurs propres interprétations de cette chanson.
La mécanique d’une relation amoureuse
L’occasion d’en savoir plus sur cette ballade sortie de façon confidentielle en 1984, lorsque Leonard Cohen avait cinquante ans, et classée désormais en 74ème position parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine américain Rolling Stone (en 2021). Une chanson au texte métaphorique, à la fois limpide et mystérieux, libérateur et torturé, érotique et biblique qui décrit la mécanique d’une relation amoureuse. Une chanson qu’il a mis sept ans à finaliser, faisant preuve de patience, de minutie et de perfectionnisme pour ne retenir que cinq couplets parmi les quatre-vingt qu’il a écrits. Une chanson rejetée par Colombia, obligeant l’artiste à sortir son disque sur un label indépendant. Une chanson sauvée des oubliettes par John Cale (Velvet Underground), Bob Dylan, Jeff Buckley, puis popularisée par le dessin animé Shrek (et oui !!! NDLR du Blog).
800 versions
Hallelujah est une chanson à la fois définitive et inachevée dont il existe aujourd’hui plus de 120 reprises et 800 versions différentes. Une chanson qui signifie en hébreu « Louez le Seigneur » mais qui semble toujours vouloir créer un équilibre, un pont, entre le profane et le sacré. Une chanson pleine de grâce dont Léonard Cohen disait humblement : « la vraie chanson, personne ne sait d’où elle vient. C’est un don qui ne nous appartient pas. »
(Source : « reforme.net/cinema-critiques-de-films »
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
4 notes · View notes
12e-tpc · 2 years
Text
PORTFOLIO #1
Le français est une langue avec le grand plaisir d'avoir une grande documentation de l'histoire et le développement de la langue. Depuis le Moyen-Âge, les écrivains ont créé les œuvres qui ont suivi les thèmes du temps, permettant certaines des meilleures représentations des périodes de littérature. Mais, sans les auteurs qui avaient défié les normes des temps, nous n'aurions pas eu le changement des mouvements français - l'identité et la langue française ne serait pas comment c'est aujourd'hui. Quand nous considérions l'identité française et les controverses du temps, nous pouvions reconnaître que cette collective était subventionnée et créée par quelques-uns des personnes les plus privilégiées du temps, les riches hommes euro-français qui pouvaient avoir leur moyen d'existence critiquée sans grande conséquence. Ses hommes, à travers toutes les périodes de temps, ont aidé à influencer et développer l'identité française avec une seule idée dans leur tête, le concept de la modernisation avec un sens violé de qui pouvaient contribuer dans la collectivité.
Cette forme d'exclusion et discrimination dans le développement du français collectif était la plus concentrée dans le mouvement classique. Avec Louis XIV comme le monarque absolu, les gouttes devraient être raffinées, séparées par classe et devraient suivre les codes morales que le roi avait mis en place, (qui étaient souvent malveillants envers les femmes.) Un exemple de cette discrimination controversée était quand l'auteur Pierre Corneille voulait qu'un de ses personnages féminins choisiront son homme. Même si son choix d'un homme n'était pas complètement morale, l'Academie Français l'avait dit que la loyauté de la femme devraient être avec son père et alors, ce n'était pas vraisemblable.
Après la mort de Louis XIV, l'écriture et les idéologies à devenir plus non-conformative, mais il y avait encore un biais sous-jacent - qui pouvait écrire et comment ? Avec un peu de recherche dans les œuvres des mouvements post Louis XIV, ce n'est pas difficile de voir comment les écrivains ont activement décidé de n'inclure ou de ne pas valoriser les minorités. Dans une des œuvres les plus populaires du mouvement romantique, Les Misérables, Victor Hugo a consciemment donné les morts et vies le plus pire aux femmes et aux pauvres. L'idée centrale du roman était qu'ils étaient tous misérables, mais un des seuls personnages avec une bonne conclusion était l'homme riche et européen, Jean Valjean.
Le manque de diversité dans l'écriture historique est facile à critiquer dans notre âge, mais c'est important de se souvenir quel contexte de France ses écrivains vivent dedans. Seulement durant le milieu du mouvement romantique était l'esclavage aboli en France (1848), alors il y avait encore d'influence raciale dans le monde de littérature. Quand les personnages de couleurs étaient inclus dans les œuvres littéraires, trop souvent ses œuvres n'étaient pas aussi populaires que les autres.
« Few Creole authors, whose colonial background afforded frequent contact with slaves, entered the main stream of French literature. Convinced, moreover, that their economic status depended largely on the survival of the institution, they could hardly have treated the subject objectively. » (Cook, 378-88).
Les personnages de couleur, fréquemment des descendants d'Afrique et du Caraïbes, a été écrit par les auteurs qui n'avaient pas d'expérience avec les perspectives africains. Lorsque ce blocage systémique existait dans le monde littéraire, les écrivains avec l'ancêtre africain avaient écrit comme ils étaient les hommes blancs lorsque le racisme était si prévalent. Alexandre Dumas, écrivain des œuvres populaires comme Les Trois Mousquetaires et Histoire d'un casse-noisette, avait fréquemment écrit comme un homme blanc et n'a pas écrit beaucoup à propos de son héritage africain. Quand il avait, il a écrit Georges, une histoire à propos d'un homme mulâtre (terme espagnol prévalant pendant la colonisation dans un système de caste pour décrire quelqu'un qui était blanc et noir) qui pouvait passer comme blanche, mais qui avait eu ses accomplissements diminuer par son ancêtre.
Tumblr media
Alexandre Dumas
Avec cette œuvre, Dumas avait eu la chance de refléter l'influence de la race dans le monde de littérature et son expérience d'être écrivain de couleur. L'histoire de Georges est clairement un allégorie pour la diminution d'accomplissements de Dumas lorsqu'il était un homme avec l'ancêtre africain. Il y a une raison pour laquelle nous reconnaissons ses œuvres, mais pas l'écrivain lui-même.
Dumas n'est pas la première exemple de la discrimination dans le monde de littérature et ce n'est pas la dernière. Dans cet âge, il n'y a pas d'assez de représentation des voix des minorités dans l'histoire. Ce n'était pas qu'ils n'existaient pas, c'était que l'oppression systémique et l'exclusion du monde de la littérature ont arrêté les minorités de contribuer à la langue et identité collective française dans un temps où c'était la plus formative. Il y a un manque d'effort dans la recherche pour trouver et promouvoir la littérature historique qui appartenait à quelqu'un qui n'était pas un homme riche et euro-français.
Les peuples marginalisés avaient toujours leur propres expériences pendant l'histoire et le manque d'effort pour démontrer les autres perspectives dans les mouvements français donne à des audiences un contexte mal informé de l'histoire. Ce n'est pas juste une question de diversifier notre littérature historique; c'est une question d'ajouter les minorités dans un plus grand contexte, pour nous donner une meilleure perspective à langue et perceptions historiques de la diversité et de reconnaître que les minorités étaient toujours ici.
2 notes · View notes
spiritgamer26 · 5 days
Text
Emio - L'Homme au sourire: Famicom Detective Club
Tumblr media
https://www.youtube.com/watch?v=HOzXkyg1E4o
Emio - Le Retour du Passé Oublié de Nintendo
Nintendo et ses fantômes. Voilà comment on pourrait résumer la réapparition d'Emio - L'Homme au sourire, une relique improbable des archives de la mythique division RD1 de Nintendo. Cette branche historique, autrefois pionnière dans le développement de la firme, nous offre aujourd'hui un saut temporel audacieux. Le projet Emio, à l’origine conçu en 1988 et enterré un an plus tard, fait un retour fracassant, prouvant que même les idées les plus anciennes peuvent être revitalisées avec brio. Sept générations de consoles plus tard, nous voilà replongés dans la "préhistoire technologique", un passé qui, étonnamment, trouve encore une résonance incroyable dans notre ère moderne. Sakamoto, l'architecte de cette résurrection, nous rappelle pourquoi il est un maître dans l'art de ressusciter les vieilles idées. En quelque sorte, Emio incarne l'essence même de ce que Nintendo post-Switch tente de réaliser : un mélange entre une fierté assumée de ses racines et une innovation constante. Alors que certains éditeurs semblent avoir honte de leurs vieilles licences, Nintendo prend le contre-pied, criant haut et fort son amour pour ses créations passées, même les plus oubliées. Mais ce n'est pas juste une question de nostalgie pour les vieux briscards du jeu vidéo. Emio est une opération courageuse, une vraie leçon de dignité historique. Cette manœuvre est une sorte de rappel brillant : il ne faut jamais rougir de son héritage, ni avoir peur de montrer ce qui nous a permis d’arriver là où nous sommes. Nintendo, contrairement à tant d’autres éditeurs, ne renie pas son passé. Au contraire, elle l’expose, l’embrasse, et en tire des leçons pour le futur. Mais Emio - L'Homme au sourire n’est pas juste une capsule temporelle. C’est aussi un voyage dans les couleurs sombres du jeu vidéo des années 80, où les histoires étaient simples, humbles, sans surcharges d’effets ni artifices. Ce retour aux sources, signé Sakamoto, capture parfaitement l’esthétique minimaliste de l’époque : une époque où le gameplay primait sur les paillettes, où chaque pixel comptait, et où chaque dialogue pesait son poids de mystère. Emio est à la fois un clin d’œil au passé et une leçon de modernité. Un savant mélange de tradition et d’audace qui nous rappelle que certaines histoires méritent toujours d’être racontées, même 30 ans après leur naissance.
Emio – Le Détective du Passé qui Réinvente le Présent
Plonger dans le monde des romans graphiques japonais, c’est comme ouvrir une boîte de Pandore infinie de récits, de personnages, et de styles qui se croisent sans cesse. Si ce n’est que récemment que ce genre a déferlé comme une vague sur la communauté occidentale, il regorge d'anecdotes fascinantes depuis bien longtemps. Prenons Emio - L'Homme au sourire, chaque personnage de cette œuvre a une personnalité ciselée au scalpel. Les moments de silence en disent parfois plus long que les dialogues, et chaque interaction, non triviale, nous attire toujours plus profondément dans ce mystérieux univers. Parlons un peu de ceux qui ont pavé le chemin. Saviez-vous que Yuji Horii, avant de se lancer dans le JRPG, aimait écrire des thrillers rudimentaires pour des jeux vidéo ? Oui, avant d’inventer Dragon Quest, il se frottait à l’écriture mystérieuse, en compagnie de Kōichi Nakamura (le fondateur de Chunsoft). Ces deux-là, entre quelques pots-de-vin (c’est une longue histoire), ont même écrit The Portopia Serial Murder Case, un jeu qui a marqué l’industrie et inspiré de futurs créateurs comme un certain Yoshio Sakamoto. Sakamoto, ce maître du suspense, n’a jamais fait les choses à moitié. À tout juste 25 ans, il tissait déjà des intrigues complexes avec une facilité déconcertante. Ses œuvres, notamment les deux volets de Famicom Detective Club, sont devenues des pierres angulaires du roman interactif sur consoles. Et aujourd’hui encore, si vous avez joué aux récents remakes de Famicom Detective Club, vous aurez probablement noté à quel point ses intrigues, ses personnages, et cette manière si japonaise de dépeindre les sociétés restent fraîches et pertinentes. Il y a une imperfection délicieuse dans ces récits old-school, un rythme narratif qui sait encore captiver, même des décennies plus tard. Emio - L'Homme au sourire reprend cette même énergie narrative, mais la projette dans une modernité intrigante. L'agence du détective Utsugi, toujours présente, se refait une beauté en 2024, avec des mises en scène plus contemporaines et une photographie qui plonge le joueur dans une ambiance douce et captivante. On flotte dans cette enquête, sans jamais sentir le poids du monde. Le casting est précis, jamais excessif, et l’alchimie entre les personnages donne à l'intrigue un relief inattendu. Mais alors, qui est Emio ? Cette question simple devient un véritable fil rouge de l’aventure. Vous suspecterez tour à tour chaque personnage, chaque détail, chaque échange. Le jeu sait jouer avec votre esprit, vous invitant à plonger dans une enquête palpitante, telle une chasse au trésor narrative que l’on n'avait pas ressentie depuis longtemps. Le récit est riche en entrelacs, chaque dialogue – parfois long et sinueux – dessine une toile réaliste, dans le plus pur style japonais, mais sans jamais tomber dans l'excès. Et puis, contrairement aux vieux chapitres des années 80, Emio propose une variation constante des environnements, vous évitant de revisiter sans cesse les mêmes lieux. Le jeu ne se contente pas d’être une histoire interactive : c’est une véritable expérience d'enquête. Les indices sont distillés avec parcimonie, les interrogatoires se font plus subtils, et le gameplay a mûri pour offrir une expérience plus fluide et captivante, tout en gardant cette saveur rétro qui nous fait sourire à chaque nouvelle découverte. En bref, Emio est bien plus qu'un simple retour en arrière. C’est une relecture élégante d’un genre qui n’a jamais cessé de se réinventer. Un chef-d'œuvre qui mêle habilement nostalgie et modernité, pour le plus grand plaisir des fans de thrillers et d’aventures textuelles.
Quand Nintendo Affûte Son Art du Roman Détective
On ne va pas se mentir, Famicom Detective Club n'a jamais brillé par la fluidité de son gameplay. C'était une époque où les jeux textuels demandaient plus de patience que de talent, avec une interface minimaliste qui vous faisait cliquer sur chaque option, encore et encore, juste pour débloquer une conversation. Un titre où il fallait non seulement confirmer des questions, des dialogues, mais aussi passer en revue les mêmes scènes jusqu’à trouver ce qui ferait enfin avancer l’enquête. Parfois, il fallait répéter les choix ad nauseam juste pour réveiller un personnage trop silencieux. Bref, un peu laborieux. Les moments de déduction ? C'était un peu comme essayer de résoudre un Rubik's Cube les yeux fermés. Se souvenir des détails, interagir avec Ayumi, et surtout mettre en ordre notre propre flux de pensées pouvait vite devenir fastidieux. Certains indices étaient si alambiqués qu'on se demandait si les développeurs n’avaient pas voulu tester notre persévérance plus que notre intelligence. Mais voilà où Emio - L'Homme au sourire se distingue. Il corrige ces défauts avec une élégance rare, offrant un gameplay beaucoup plus fluide et honnête dans sa gestion des contrôles. Plus de réponses interminables ou de répétitions interminables de dialogues pour avancer. Ici, les réponses sont courtes, percutantes, et déclenchent véritablement l’envie d’explorer plus en profondeur. Le dialogue devient une arme narrative parfaitement aiguisée, et il en découle un plaisir immédiat : on "devine" les options à approfondir avec une satisfaction grandissante. Les personnages, les événements, les intrigues sont mieux tissés, plus riches et surtout, mieux rythmés. Sakamoto a gagné en maturité. Ce nouvel épisode de Famicom Detective Club est un pas de géant par rapport à ses prédécesseurs, offrant une expérience plus cohérente, plus digeste, sans pour autant sacrifier la complexité. La logique derrière la déduction fonctionne bien, et un système de résumés permet de ne jamais se perdre dans le méandre des indices. Tout se déroule avec un rythme maîtrisé, loin des lourdeurs d’antan, tout en conservant cette touche d'investigation visuelle réduite au profit d’une narration plus efficace. Ce n’est pas que dans le gameplay que l’évolution est flagrante. Artistiquement, Emio marque un tournant. On ne parle pas de révolution technique, mais les animations sont plus fluides, les expressions plus travaillées, et le design général a pris un coup de jeune. Tout reste fidèle aux origines, mais avec une liberté d’expérimentation subtilement appliquée. Le résultat ? Une œuvre modernisée sans jamais trahir ses racines. Les techniques d'animation appliquées par Nintendo dans Emio sont bien plus sophistiquées que celles des remakes des deux premiers Famicom Detective Club. Chaque scène, chaque séquence bénéficie d’un soin particulier. La palette de couleurs, saturée juste ce qu’il faut, vient accentuer ce style anime délicat mais irrésistiblement convaincant. L'interface, elle, est plus propre, mieux organisée, et surtout, les descriptions des personnages gagnent en clarté. L'option d'interagir en tapant directement du texte ou en sélectionnant des portions mises en avant dans les dialogues apporte une nouvelle dimension au gameplay. Cette approche engage constamment le joueur dans un processus de déduction et de comparaison avec Ayumi, notre fidèle collègue au sein de l’agence Utsugi. Ensemble, vous dénouerez les fils du mystère, pièce par pièce, comme des horlogers minutieux, jusqu’à ce que tout s’emboîte parfaitement. Avec Emio, Nintendo nous prouve qu'il est possible de revisiter le passé tout en l'amenant résolument dans le présent. Une œuvre soignée, moderne dans ses techniques, mais fidèle à l’esprit des thrillers japonais des années 80. Read the full article
0 notes