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#Est-ce possible de se séparer pour mieux se retrouver
maraboutbadou · 7 months
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Rituel à distance pour briser une relation de couple
Comment briser une relation à distance vise à ce que deux personnes s’éloignent physiquement et spirituellement l’une de l’autre. Il s’agit généralement d’un couple, mais il peut concerner également d’autres catégories (des membres d’une même famille, amis, collègue de travail… ). Par ailleurs, notez que ce rituel puissant de magie noir pour briser un couple est destiné à mettre fin…
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assogba · 1 year
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comment détruire un couple a distance, magie noire pour séparer 1 couple
comment détruire un couple a distance, magie noire pour séparer 1 couple comment briser un couple avec la magie noir vodoun Comment briser un couple à distance vise à ce que deux personnes s’éloignent physiquement et spirituellement l’une de l’autre. Il s’agit généralement d’un couple, mais il peut concerner également d’autres catégories (des membres d’une même famille, amis, collègue de…
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frenchdrarry · 9 months
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Les feuilles brunâtres collent au trottoir mouillé. Harry marche prudemment, il n’a pas confiance en son équilibre et refuse de glisser près de Malfoy.
—Hâte-toi, nous n’avons pas que ça à faire, aboie le blond devant lui.
Malfoy avance à grandes enjambées et sa cape noire vole au vent froid d’automne. Harry déteste tout chez lui : son attitude, sa confiance en lui, le charisme qu’il parvient à avoir même battu par le vent sous la pluie.
—On n’a plus rien à faire, grogne Harry tout en sachant qu’il n’avait pas envie de rentrer dans cette discussion.
—On a toujours mieux à faire qu’être sous cette pluie alors, pour l’amour de Merlin, dépêche-toi !
—Arrête de m’attendre et casse-toi alors.
En plus, l’ancien Gryffondor ne voyait presque plus rien à travers ses lunettes. Il avait froid parce qu’il avait donné sa cape à une personne qui en avait plus besoin que lui, il était trempé jusqu’aux os, il était fatigué après avoir fait une insomnie et il n’avait qu’une hâte : rentrer et ne plus voir Malfoy pour le restant de ses jours. Avoir un coéquipier aussi attirant que chiant devrait être proscrit. Ces derniers jours avaient été un carnage émotionnel où il ne savait plus quoi penser : avait-il envie de coucher avec Malfoy ou de lui fermer définitivement sa grande gueule arrogante ? Un éternel dilemme, comme avait déjà souligné Ron — qui avait déjà écouté Harry un milliard de fois sur le sujet. Hermione, elle, lui avait dit de faire les deux et d’arrêter de les emmerder.
En fait, Harry ne voulait pas que Malfoy se casse sans l’attendre. Il voulait que le blond ralentisse le pas, qu’il se tienne près de lui pour qu’il puisse profiter de sa chaleur corporelle et qu’il se taise au lieu d’être éternellement insultant. Évidemment, cela n’arriva pas.
—Hors de question. Nous sommes censés rester ensemble tout au long de la mission et nous allons le faire. Nous voir séparer est le meilleur moyen de nous attaquer, ça t’arrive de réfléchir cinq minutes parfois ? Alors dépêche-toi !
Harry aimerait tellement recourir à la magie et lui lancer un sale sort. Mais évidemment, ils ne pouvaient pas utiliser la magie sans se trahir. La vie était une succession de déceptions.
Quelque chose dû attendrir Malfoy car celui-ci soupira profondément et ralentit le pas pour que Harry se retrouve, bon an mal an, à ses côtés.
—T’es insupportable.
Aucun des deux ne compta la résignation de Malfoy comme une victoire de Harry. Ils se contentèrent de se diriger vers l’auberge moldue dans un silence seulement rompu par les reniflements de Harry.
*
Le feu crépitait dans la cheminée mais la pluie battait les vitres avec tant de force qu’on l���entendait à peine. Draco déplaça son cavalier en g4 après avoir réfléchit une dizaine de minutes puis observa la réaction de son adversaire. Après tout, les échecs nécessitaient aussi un peu de psychologie. Et il aimait regarder Potter.
Autant lui avait fait l’effort de se rhabiller de pied en cap et resplendissait dans un costume trois pièces, autant Harry ne lui avait pas rendu la politesse. Ses cheveux longs étaient maintenus par la baguette de Sureau, il était en pyjama et s’était emmitouflé dans un plaid. Ses oreilles fumaient encore un peu à cause de la Pimentine qu’il lui avait fourni et il était assis en tailleur juste en face de lui, ses lunettes dorés brillantes dans la lueur du feu. Ses sourcils étaient froncés et il tenait sa joue dans sa paume, en pleine réflexion.
Draco le trouvait beau dans toutes les situations possibles et celle-ci ne faisait pas exception. Il donnerait n’importe quoi pour ôter la baguette de ses cheveux et voir sa cascade de boucles noires se livrer bataille. Bref, toujours est-il que Potter n’avait pas l’air spécialement surpris par le coup. En revanche, il réfléchissait, donc ce n’était pas une variante qu’il avait déjà calculé. C’était bon signe.
Draco se força à regarder le plateau et à se concentrer. C’était déjà navrant d’avoir toujours un crush sur Potter après plus de dix ans à le côtoyer, il n’allait pas en plus perdre la partie.
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❤️J'ai quelques amies, une famille, de l'amour ! Aucune raison valable d'être triste. Pourquoi, à certains moments de ma vie, j'ai l'impression d'être abandonnée ou délaissée... Le sentiment d'être seul surgit seulement quand je me retrouve à la maison. Depuis 3 ans, je vis très mal cette "solitude", j'en ai peur. Quand je sors, je suis heureux, heureux de pouvoir rire, discuter, m'amuser et faire des rencontres. J'évite au maximum de dévoiler ma tristesse, car ce n'est pas moi... Je porte ce vide en moi comme un fardeau et je suis conscient que tout dépend du temps. J'essaie de voir le positif des choses et de me dire : "Ne t'inquiète pas , demain ça ira mieux “ je repense a des souvenir pas ci ancien que ça , j’en deviens nostalique . c’est  souvenirs qui m'ont rendu heureux et qui me procurent encore beaucoup de bonheur. Mais dans ce bonheur, la tristesse se mélange quand je repense à tous ces moments partagés, ces moments de partage, d'amour et d'amitié, en me posant la question : à quel moment tout a basculé ?" Comment une personne aussi aimée que moi a fini par se retrouver presque seule ? J'ai longtemps trouvé cela injuste. Je n'ai même pas essayé de me battre, je me suis laissé tomber sans même essayer , car je pensais que le monde tournait autour de moi alors que c’était le contraire ...... J'ai en tête quelque nom de personne qui mon brisé, des personnes avec qui je ne souhaite plus rien, j'ai encore énormément de colère, de haine et de tristesse, même si je trouve c'est adjectif lourd à mon sens, je n'arrive pas à trouver d'autre mots, c'est ce que je ressent. Je suis tellement horrible et hypocrites, parce que accepter de leur parler, c'est le seul moyens pour moi de sortir de ma solitude.... Alors que parfois je me sans tellement plus seul en leur compagnie. Un jour, je sais que j'arriverai à faire la part des choses à les supprimer définitivement de ma vie. Tout es une question de temps. Mon ami, mon frère, a toujours été là pour moi, un homme incroyable malgré la distance qui nous sépare. Peu importe la situation, il trouve toujours du temps. Un SMS, un message sur Instagram ou même un appel sur Snapchat, je n'ai jamais eu l'impression d'être relégué au second plan. J'ai le sentiment que le seigneur agit avec justesse, que la beauté succède à la tempête. J'y crois énormément. Parfois, certaines personnes surgissent dans nos vies, sans préavis, et tout change. Je ne saurais dire comment cela se produira , mais elles rentrera dans ma vie d'une manière singulière. Elles apportera un sourire qui illuminera mon visage, le genre de personne qui fait rayonner une journée pluvieuse, à rendre les choses grises plus colorées. Le genre de personne qui surgit lorsque l'on s'y attend le moins, une personne qui devient irremplaçable, car elle laisse une empreinte dans nos cœurs, une marque indélébile et réconfortante, teintée d'espoir. Elle comblera le vide qui manquait, un fragment de puzzle trouvé. J'y crois tellement, c'est en quelque sorte ma "3 ème" la personne en qui j'aurais envie de faire ma vie et rendre heureuse.
Je sais que cela va être très compliqué pour moi pour la garder, mais à 2 tout est possible, ont s apportera mutuellement des choses qui font que rien ne pourront nous séparer. S'élever l'un pour l'autre, s'entraider et s'aimer ! Le réel amour, la femme de ma vie, la pièce de puzzle qui me manquais j'ai l'impression que tout s'arrange dans ma vie. Tout devient plus clair . Pouvoir converser, échanger, j'ai l'impression d'être écouté et compris, me sentant moins seul.
Savoir qu'autant de bienveillance et de bonté résident en l'être humain me redonne espoir. Je me dis que je ne suis pas seul. J'ai repris le sport, mes ambitions n’ont pas été moqué mais encouragées. j’ai été  bloqué pendant près de trois ans, mais une rencontre a tout bouleversé... Ce bouleversement est tombé sur moi alors que je n'attendais rien, un cadeau du ciel pour me montrer que la vie en valait la peine, que j'ai le droit d'être triste ou heureux, de hurler quand ça ne va pas. Le seigneur m'a montré par ses signes que j'avais les cartes en main et que moi seule pouvais changer les choses. Il m'aide énormément et m'accompagne de jour en jour.
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lememegeste · 1 year
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sous vide
le sang avec le sang le sable avec le sable      il faut faire le tri dans la matière et toujours vider l’eau pour pas qu’elle se fasse boue     pour pas avoir à faire avec l’agglomérat boueux      avec l’indistinct sourd aveugle      l’un de l’autre séparer et choisir pouvoir choisir entre un autre un       et un autre      le distinct sang du distinct sable et le vide et toute l’eau et toute autre matière tenue à distance      de soi de l’autre      à l’écart séparés comme je fais pour le montrer une cloison de ma main      pour dire de part et d’autre tenir      maintenir contenir      mais rien de tel qu’un geste n’arrête l’eau ni le vide ni le sable     ni le sang      on a beau savoir et s’expliquer et savoir expliquer      tout finit tel que nous étant pris l’un dans l’autre emmêlés dans nos explications      tous membres en confusions diverses et l’eau et les paroles      il n’est plus alors possible de rien      prenez et mangez car ceci n’est plus ma chair      ceci n’est plus mon sang ni le tien      ça s’est perdu dans l’indistinct et tout est si mélangé maintenant que rien ne circule plus      que plus rien ne s’échange de l’un qui est autre à l’autre qui est un     un autre      encore un autre et un autre encore pris par surprise dans les organe de l’un      branché par les poumons à d’autres souvenirs à une autre mémoire et à d’autres vessies      sécrétant d’autres sécrétions      malaxés d’un à l’autre et pétris dans une autre pâte d’où il n’est plus possible de rien reconnaître de soi par le sentir ou le voir      le toucher s’engourdit sous la peau qui s’arrache      la peau qu’il faut quitter      on se glisse hors de ça comme serpent par sa mue      ça n’est pas si facile de sortir de sa peau par sa peau      se tordre sur la poussière      le sable avec le sable la peau avec la peau      tout se déverse dans tout      sous l’eau il y a de l’eau encore      et sous le vide le vide      chaque jour ce sont d’autres mains que nos mains qui s’enfilent comme des gants qu’on a du mal à retirer après      et pour rentrer chez soi il faut pas mal de lubrifiant      de soi à soi il faudrait que ça glisse mieux      l’intérieur l’extérieur tout ça n’est pas bien clair il aurait fallu dès l’abord mieux poser les limites      mais on a pour commencer grandi dedans un ventre      et on s’est répandus comme ça dans le monde dans les autres      comme l’eau se répand sur le sable pour être aussitôt bue      aussitôt se faire boue      agglomérat boueux      se durcit en ciment      à la fin on ne peut plus bouger      reconnaître l’autre de l’un cela n’est plus possible      sang et eau      sable et sang tout ça c’est la même chose      des membranes sous vide      on s’enfile comme des gants sans jamais se toucher      et l’un dans l’autre il n’y a plus personne      que deux dedans sous vide      et ma main dans ton cul ou ta main dans mon cul ça ne va rien changer     ramper à travers ça comme serpent par sa mue il n’y a pas d’autre bout pour passer au travers      par le dedans encore on ne se touche quand même pas     encore de soi à soi il manque la distance pour sauter d’un bord à l’autre      pour faire le passage d’un à l’autre      on se glisse d’un tunnel de peau à un tunnel de peau conduits par le conduit de l’organe à l’organe      sans plus toi ni moi c’est la même matière qui globule dans le sang      ensemble on coagule      dans l’ensemble l’un dans l’autre c’est la même matière qui prend     qui se fait consistance      de toi à moi c’est encore quelqu’un qui s’absente à la tierce      la tierce partie qui manque      de face à face c’est le même visage qui se fait indistinct sourd et aveugle      agglomérat boueux      se prend dans le semblable      se décolle à l’arraché en filaments de salive langue parole et souvenirs confus dans le commun      du pareil comme au même c’est toujours se soustraire      s’abstraire      se comprendre      se contenir      sous les paroles le sang et sous le vide l’eau      ça pousse dans le ventre ça repousse les poumons contre les côtes pour se faire de la place      ça désire exister      ça dilate au passage les artères      ça creuse son tunnel dans le tunnel de viande      ça passe par où ça peut      ça se conduit ça se guide à l’aveugle      ça se retrouve là en plein cœur par où ça aboutit et ça vient s’engorger déglutir digérer      et repartir par l’autre bout il semblerait qu’au bout du compte l’un dans l’autre on se fasse vraiment chier      et rechier      l’un dans l’autre      l’un par l’autre      le sang comme le sable et l’eau comme le vide      la peau comme la peau      dans la matière même à soi semblable s’��garer      de conduits en croisements diverticules couloirs de l’épaule à l’épaule large à peine passer      tout si plein que le vide      au plus près se glisser comme on peut par où ça passe      l’avancée dans le concave      par le sac      on se pousse par où ça peut      face à face par la bouche ventouse par l’œil par le menton par l’aorte de passage encombrée      ça se désire et ça passe      on passe tout son temps à pénétrer les autres      les ingérer les digérer et en faire nos viandes      on fait toutes nos viandes à partir de nos viandes      on creuse au travers de cette matière du début à la fin      pour se faire passage si on peut      on avance si on peut      tout si plein que le vide      ça se désire et ça passe      ça se pousse et ça passe      ça se désire et ça passe      ça se pousse et ça passe
[21/06/2023]
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saecookie · 3 years
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C’est re-moi ☺️
La 1 et la 18 pour Valzagar please ^^
Marchi!
La 1 c'est non parce que c'est 🤡 Quatre mots sur un piano qui est 🤡🤡 la chanson phare de ma fic pendranièvre du lac. Donc je t'ai pris le #2 qui est... 🤡🤡🤡🤡 dans un autre genre. Sérieux les trucs que je fais pour ce prompt, the clowing i n t e n s i f i e s mdr.
Miracle (nightcore edit), Cascada. Venec/Alzagar.
(Send me a pairing and a number between 1-100 and I’ll write a short scene based on my Spotify Top 100 playlist)
La soirée bat son plein. Alzagar serait presque jaloux de l'organisateur - il a dû se faire un paquet de fric. Il a bien observé en arrivant, accoudé au bar, biberonnant verre après verre.
Y a du beau monde, en plus. Oh, pas du gratin. Pas de ça dans les bas-fonds de la cité, il faut pas abuser. Mais par contre, pour tout ce qui est coup foireux, blanchiment d'argent et famille influente, là, il ne peut qu'être servi. Comme quoi, le réseau, ça fait vraiment tout. S'il arrive à bien se mettre, sa carrière va décoller.
Mais avant le boulot, le divertissement.
Il dépose lourdement son verre sur le bar avant de se retourner et d'appréhender la foule de corps en mouvement. Beaucoup de monde, peu de visage, pile comme ça lui plait. Se frayer un chemin n'est pas chose aisée, mais il n'est rien de plus triste que de rester en périphérie de la marée de corps. Il en profite pour ajuster ses chausses, ouvrir plus largement sa chemise.
Au pire ce soir il ne rentrera pas plus riche, mais certainement pas plus seul.
Le battement des tambours l'entraîne. Il commence à se mouvoir au rhythme de la musique, s'ouvre à ses voisins. Très vite le cercle l'accueille en retour. Il se retrouve collé à un autre danseur, joue avec lui, bouge contre lui. Leurs torses se cognent, s'écartent et se retrouvent. Une main trouve une épaule, descend le long d'un bras. Les muscles jouent sous la peau, la sueur perle.
La musique change de tonalité, mais pas de vitesse. Alzagar enroule un bras autour de la taille de son partenaire. « Ne t'arrête pas, » souffle-t-il. La foule possédée ne s'arrête pas plus qu'eux.
Ils repartent de plus belle. Leurs bras s'en mêlent, explorent, pressent. Une main se retrouve au creux des reins, s'arrêtent, questionnent.
Dans le regard qui le reçoit, Alzagar ne lit que de l'envie. Il se rapproche plus encore, et il s'étonne que ce soit possible. Une pause de quelques secondes pour échanger un souffle, s'assurer que l'autre accepte effectivement, et il prend possession de ses lèvres. Il se presse contre son visage et contre son torse et contre lui ; il presse et pousse et il avance, et bientôt ils fendent la foule. Avant qu'ils aient compris qu'ils s'étaient mis en mouvement, ils se retrouvent contre le mur au fond de la pièce.
Sa jambe se place de son propre chef entre celles de son cavalier ; ils bougent ensemble une fois de plus, mais la danse a changé.
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Le matin est plus lourd que tout l'alcool qu'Alzagar a pu ingérer la veille. Les draps collent à sa peau ; il se sent poisseux.
À sa grande surprise, le lit est vide. L'oreiller tombé du lit prouve pourtant bien qu'il a ramené quelqu'un jusqu'à sa chambre.
Le quelqu'un en question passe le battant de la porte au même moment. Alzagar plisse ses yeux encore gonflés de sommeil pour mieux l'apercevoir. Il est beau mec, et il a l'air éveillé. Il en demande pas plus. Avec un peu de chance, ils vont passer une bonne matinée avant de se séparer.
- Salut beauté !
Alzagar se laisse retomber dans le lit, l'avant-bras en travers du visage pour le protéger du soleil montant.
Le matelas s'affaisse sous le poids du mec qui s'assoit à son chevet.
- Ca va, t'as besoin d'un truc à boire ? De l'eau, j'veux dire. Il écarte une mèche de cheveux qui colle à sa joue. Il est gentil.
- Un gros p'tit déj', ça te dit ? J't'invite. Comme ça tu pourras m'dire c'que tu fais dans l'coin, et j'pourrais voir si j'arrive à t'convaincre que j'suis sympa et que t'as envie de repasser deux ou trois nuits avec moi. QU'est-ce que tu dis d'ça ?
- J'en dis que si tu m'amènes un verre d'eau et que tu me laisses dormir encore, je considérerais peut-être. Tu parles trop.
- Moins de mots, compris, c'est noté. J'arrête. Tu vas voir, j'comprends vite, tu vas vite être convaincu.
Alzagar ne répond pas, il se retourne. Il est encore tombé sur un gros relou de romantique. Il est mignon, il va peut-être lui laisser sa chance. Mais dans une heure ou deux.
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thebusylilbee · 3 years
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En 1978, fut organisée à Paris dans le cadre du Festival d’automne alors naissant une exposition japonaise qui fit date. Intitulée « Ma : Espace-Temps du Japon », elle fut conçue par l’architecte Isozaki Arata avec le soutien actif de Michel Guy, fondateur du festival. [...]
Le dictionnaire de la langue classique japonaise, que cite Isozaki dans le catalogue de l’exposition, définit comme suit la notion de ma : « Distance existant naturellement entre deux ou plusieurs objets placés l’un à la suite de l’autre, l’intervalle, espace ou vide entre deux éléments, ou encore actions successives ; intervalle, temps de pause existant entre deux ou plusieurs phénomènes se déroulant l’un à la suite de l’autre. » [...]
Suite à l’exposition de 1978, Barthes n’utilisa qu’une demi-douzaine de fois le terme ma. L’année suivante, dans un article consacré au peintre américain Cy Twombly, il écrit : « Deux minces traits blancs sont suspendus de guingois (toujours le Rarus, le Ma japonais) ; ce pourrait être très zen. » [...] 
Du point de vue de la critique déconstructionniste, le ma est une réduction, un concentré de l’Orient. C’est ce qui émeut, bouleverse, décentre. Mais l’Orient de Barthes est aussi un espace fondamentalement étranger, un monde avec lequel il n’existe aucune possibilité de communiquer en profondeur, auquel on peut prendre, mais avec lequel on ne peut pas partager. C’est une boîte à outils, un tout objectivé et mis à distance, pas un alter ego. Comme dans le passage suivant :  « Certains d’entre nous cherchent quelque idée de la différence en interrogeant l’Autre absolu, l’Orient (Zen, Tao, Bouddhisme) ; mais ce qu’il nous faut apprendre, ce n’est pas à réciter un modèle (la langue nous en sépare absolument), mais à inventer pour nous une langue « hétérologique », un « ramassis » de différences, dont le brassage ébranlera un peu la compacité terrible (parce qu’historiquement) très ancienne de l’ego occidental. C’est pourquoi nous essayons d’être des « Mélangeurs », empruntant ici et là des bribes « d’ailleurs » (un peu de Zen, un peu de Tao, etc.) – brouiller cette identité occidentale qui pèse souvent sur nous comme une chape. »
L’idée de l’Orient comme envers de l’Occident, comme Autre absolu, a une histoire séculaire. Mais elle est particulièrement forte depuis la fin du XVIIIe siècle et l’avènement du romantisme. C’est à cette époque, où s’affirme à travers le monde la supériorité du Nous européen, qu’on commence à rejeter l’Autre en bloc, de l’Empire Ottoman au Japon, dans une altérité radicale. Au XXe siècle, elle se retrouve entre autres chez Heidegger qui, opposant le « dire » occidental au « dire » de l’Extrême-Orient, nie la possibilité d’une médiation en profondeur, « de maison à maison » comme il dit, entre les langues. 
Comme cela a été souvent souligné, l’intérêt de Barthes pour l’Orient reste exotique, au sens où il s’agit d’un désir qui est le reflet d’un Nous masculin, bourgeois et cultivé qui s’exerce sur un ailleurs dans lequel il est permis de puiser librement, mais dans lequel il paraît impossible de se fondre. Il ne s’agit pas de se mélanger aux autres, mais de mélanger quelque chose à soi-même. Barthes n’est pas dans une logique de métissage, au sens d’une fusion à part égale. Il est toujours dans l’idée de la régénération interne au moyen d’emprunts à l’extérieur. Son rapport à l’Orient ne présente pas de différence de fond avec les vagues d’orientalisme ou de japonisme qui se sont succédé depuis le XIXe siècle. Il y a dans sa remarque selon laquelle le Japon ne distinguerait pas le temps et l’espace autant de part de fantasme et d’aveuglement que chez les voyageurs qui spéculaient jadis sur le caractère immuable des civilisations de l’Asie.
Dans le même ordre d’idées, Barthes rejette l’idée que l’Autre puisse servir de « modèle » ; il se pose au contraire en « inventeur ». Bien que Barthes affirme vouloir briser le carcan de l’égo et du logos occidental, on retrouve ici dans l’inconscient du texte le schéma romantique et idéaliste qui valorise la création, rejette l’imitation, clive l’espace mondial entre un Nous actif et un Eux passif.  Pour résumer, on a d’un côté un Nous qui affirme avec force son « identité », mais cherche des solutions pour rester dans la dynamique de l’histoire – d’où cette récurrence de verbes qui parlent d’un changement d’état : emprunter, ébranler, brouiller, mélanger – ; un Nous qui se projette comme une évidence, mais qui a besoin pour exister d’être toujours différent. De l’autre un Ailleurs abstrait, désincarné, composite certes, mais sans histoire, à qui l’on peut prendre librement, comme à un navire échoué sur la plage, des « bribes », un « ramassis » de formes. [...]
Barthes a utilisé beaucoup de mots étrangers dans ses textes, mais aussi des photos, et parfois des calligraphies. Manière de mettre en relief et en mouvement sa langue et sa pensée dans l’intervalle, dans le ma d’une différence. Le choix et la disposition des illustrations dans L’Empire des signes et La Chambre claire sont à ce titre remarquables. Il y a chez lui à partir de 1970 un vrai souci de mettre sa pensée en espace au sens du ma, c’est-à-dire de l’accorder plastiquement à des éléments allogènes pour que mutuellement ils se répondent et se renforcent. Dans L’Empire des signes, en vis-à-vis d’un bouddha dont le visage s’ouvre sur un autre bouddha, on peut lire dans une écriture manuscrite : « Le signe est une fracture qui ne s’ouvre jamais que sur le visage d’un autre signe. » Ou encore sous les portraits du général Nogi et de son épouse : « Ils vont mourir, ils le savent et cela ne se voit pas. » 
La tension générée par la rencontre entre la phrase manuscrite et l’image est une application extrêmement réussie du sens de l’intervalle que Barthes a vu (et recherché) au Japon à la fin des années 1960. En revanche, l’image photographique, comme la langue étrangère restent des Ailleurs par rapport à une pensée qui se pense dans une langue, le français, et se constitue par les mots. Des ponts, des rencontres stimulantes sont possibles entre l’ici de la langue française et le là-bas de l’image ou de la culture étrangère, mais une hiérarchie demeure : l’image est prise dans le texte des légendes ; quant aux mots étrangers, ils sont mis en réseau, se substituent les uns aux autres et sont traduits de manière différente sans qu’aucun ne s’impose véritablement, comme s’ils n’étaient que de passage. Ils n’existent pas pour eux, mais en tant qu’ils permettent de mettre à jour (dans l’espace et dans le temps) la pensée de l’écrivain. On retrouve donc sous un nouvel angle ce que l’on observait précédemment à propos de l’Orient. La notion d’interstice, d’intervalle chez Barthes correspond donc avant tout à la distance que le logos occidental doit constamment réinstaller vis-à-vis de lui-même pour se maintenir dans son être, conformément à une logique qui court de Hegel à Sartre. Barthes n’est pas un penseur du métissage des cultures au sens d’une fusion organique, au mieux peut-on dire qu’il s’agit d’un penseur du tissage des cultures, au sens où tisser c’est unir des éléments de sens différents que l’on peut séparer au besoin.
Source: Michael Lucken, Les limites du ma: Retour à l'émergence d'un concept « japonais », dans Nouvelle revue d’esthétique 2014/1 (n° 13).
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pauline-lewis · 4 years
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People are their principles
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J’ai beaucoup pensé à deux choses pendant le confinement : à l’engagement, et à Barbra Streisand. À Barbra parce que j’ai regardé une bonne partie de sa filmographie, que j’ai écouté sa voix douce, grave et veloutée. J’ai été soufflée par la force de ses personnages et l’énergie pure qui émane de tout son jeu. Qu’elle soit Dolly, Fanny ou Yentl, elle inonde l’écran d’une force vitale. Les après-midis avec elle ont accéléré le temps. Il y a quelque chose dans sa joie et dans sa tristesse qui m’a parlé au-delà des mots. Sa manière d’être au monde, dans les films, m’a vraiment inspirée. (j’espère que ça donnera un zine chouette bientôt)
Totalement indépendamment de Barb, j’ai aussi pensé à l’engagement. C’était souvent une réflexion paradoxale. Parce que dans le fond, j’avais resserré les vis de mon existence sur ce que je tiens très près de mon cœur : mon mari, ma famille, mon chat et ami·es proches, mes disques, mes films, mes livres. J’ai été sans cesse travaillée par cette envie très forte d’emballer tout ça dans un petit baluchon et de le délocaliser loin de Paris, loin du monde, far from the madding crowd.
Et en même temps comment ne pas avoir un œil ou même plusieurs dehors ? Alors j’ai aussi été travaillée par cette envie de m’engager. De porter mes principes plus haut. Est-ce que des articles, des idées, des lectures suffisent ? De mon point de vue, non. Non, plus maintenant. Ce n’est pas parce qu’on resserre l’amour plus fort qu’il ne faut pas aussi ouvrir grand ses fenêtres et faire partie du monde, profondément. Essayer de le changer, autant que l’on peut.
Et ces deux réflexions, sur la force de Barbra Streisand et l’engagement se sont alignéews en un film parfait, The Way We Were de Sydney Pollack. Il y a toujours, vraiment toujours, un film.
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The Way We Were de Sydney Pollack (1973)
Dans le cadre de ma rétrospective Barbra Streisand, j’ai majoritairement vu ses comédies musicales : Yentl, On a Clear Day You Can See Forever, A Star Is Born, Funny Lady. Et puis j’ai découvert The Way We Were de Sydney Pollack qui m’a vraiment retournée comme une crêpe (la Bretagne me manque vraiment).
Le film raconte l’histoire d’amour entre deux personnages que tout semble séparer : Hubbell Gardiner (Robert Redford) et Katie Morosky (Barbra Streisand). Nous faisons leur rencontre en 1937, alors qu’ils sont étudiants. Katie est une jeune femme juive et communiste ayant grandi dans une famille pauvre qui essaie d’éveiller les consciences sur les dangers du fascisme et d’insuffler un désir de révolution. Hubbell, lui, s’amuse avec ses camarades de classe dépolitisés (#teamKatie, en gros). Nous voyons très rapidement cependant que cet homme blanc privilégié qui semble vide de substance a un talent caché pour l’écriture. Pendant le cours de littérature, le professeur lit son devoir, une nouvelle sur le fait d’être un homme blanc aux États-Unis. Cette conscience de sa situation et de ses privilèges le rend soudainement plus intéressant aux yeux de Katie.
À la fête de fin d’année, Hubbell et Katie dansent ensemble et se parlent brièvement. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais voilà qu'à la fin de la guerre ils se retrouvent par hasard dans un bar. Ils semblent à un moment décisif de leur existence et ils passent une nuit assez triste ensemble où il est complètement saoul tandis qu’elle semble déjà amoureuse de lui.
Le film suit ainsi leur relation entre la fin des années 30 et les années 50 tandis que leur vie amoureuse se noue et se dénoue au rythme de l’intensité de leurs convictions politiques. La capacité d’Hubbell à faire des concessions sur tout, étant toujours protégé par son privilège d’homme blanc, met sans cesse leurs liens à rude épreuve. (#teamKatie, I said what I said) Hubbell s’adapte à tout : au monde hypocrite d’Hollywood, au maccarthysme sur lequel il accepte de fermer les yeux, à ses amis riant de tout comme si rien n’avait d’importance.
Katie, elle, ne cesse de défendre avec passion ce qui lui tient à cœur : la justice, l’égalité, la nécessité de ne pas se taire peu importe ce que cela lui coûte de parler. Elle est prête à tous les sacrifices individuels. Manifester enceinte contre les ravages du maccarthysme ? S’il le faut, elle le fait. People are their principles crie-t-elle à Hubbell pendant l’une de leurs disputes. Bien évidemment, le personnage de Katie m’a particulièrement émue, par sa passion et sa manière bien personnelle de sans cesse vouloir le meilleur pour ses proches, quitte à paraître over the top. J’ai l’impression qu’être intransigeant·e, ne pas faire de concession sur ses principes, être politisé·e sont souvent des caractéristiques associées aux personnages masculins. Comme il est plaisant de voir ce cliché se retourner complètement.
Peu importe ce que pense Hubbell, il n’influence pas Katie. Elle fait ce qu’elle doit faire et l’amour qu’elle porte à son conjoint n’y change rien. Et cette passion et cette énergie pure que je mentionnais dans mon introduction pour parler de Streisand explose à l’écran dans ce film.
Sydney Pollack filme magnifiquement bien ce couple (d’ailleurs j’adore tous les couples que Streisand forme au cinéma, je trouve qu’il y a quelque chose de magnétique dans son jeu qui fonctionne vraiment bien dans les face-à-face), leurs moments de symbiose, dans les bras l’un de l’autre, comme ceux où ils se déchirent dans l’ombre d’un bar. Il filme superbement bien les illusions d’Hollywood, la mer et la plage sur lesquelles on se dit que tout est possible malgré les apparences...
The Way We Were est une vraie réflexion sur l’engagement et la passion (politique et amoureuse) qui ne m’a pas vraiment quittée depuis.
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Ryan’s Daughter de David Lean (1970)
J’ai profité des jours fériés du mois de mai pour rattraper les films de David Lean qui durent plus de 3 heures : Docteur Jivago, Lawrence d’Arabie et Ryan’s Daughter. Ce dernier parle aussi, à sa manière, de l’engagement. (les trois en fait mais je ne vais pas vous accabler)
Ryan’s daughter se déroule dans une petite ville irlandaise pendant la Première Guerre mondiale. Au début du film la fille de l’aubergiste, Rosie Ryan (Sarah Miles), déclare sa flamme à Charles, l’instituteur du village (interprété par Robert Mitchum). Charles est très honnête avec elle : il pense qu’elle ferait mieux d’aller voir ailleurs, qu’elle va s’ennuyer si elle l’épouse. Elle lui tient tête, ils se marient et force est de constater que l’ami Charles avait pourtant raison. Au bout de cinq minutes avec lui elle en a déjà marre de son obsession pour Beethoven et elle trouve légèrement redondant de broder en le regardant corriger ses copies. Quant au sexe, David Lean n’a pas son pareil pour infuser toute la tristesse du monde dans cette première scène de pénétration sans préliminaires de dix secondes qui imprime en lettres capitales sur le visage de la jeune femme is that all there is. Le plus triste étant que cette scène se déroule pendant leur nuit de noce et que dehors les clameurs de la foule donnent une teinte ironique à la terrible désillusion qui se joue dans la chambre à coucher.
Il ne faudra donc pas plus que l’arrivée dans ce village figé dans le temps d’un jeune officier britannique en plein stress post-traumatique pour que Rosie décide de vivre cette vie aventureuse dont elle rêvait. Leur première rencontre est à l’inverse de sa vie avec Charles : rien n’est théorisé dans la relation, presque aucun mot n’est prononcé, tout passe par le corps et est rythmé par le désir. Avec l’officier britannique, elle vivra des heures passionnées dans des décors presque surréalistes au cœur de la nature.
Sauf que dans le village, les officiers britanniques ne sont pas les personnes les plus populaires de la terre et rapidement la relation va faire scandale. Plus d’ailleurs auprès des habitants qu’auprès de Charles, grande figure sacrificielle du film. L’arrivée de Tim O’Leary, leader de la Fraternité républicaine irlandaise, va achever de mettre le feu au poudre. Le film travaille profondément les questions de la loyauté (sous toutes ses formes) façon Roméo et Juliette au temps de l’IRA et de toutes les manières dont les êtres humains communiquent. Et de l’engagement, donc. Jusqu’où doit-on aller pour respecter ses convictions ? Quels sacrifices peut-on ou doit-on faire ? Où se termine le privé et où commence le politique ? Quelle place les individus ont-ils dans les guerres qui déchirent les nations ? David Lean a parfois des positions complexes sur la question, notamment dans son portrait assez négatif de O’Leary.
Quelque chose d’un peu bancal dans la construction du film laisse entrevoir le tournage compliqué traversé par le réalisateur et ses acteurs·trices (je vous conseille cet article si vous voulez en savoir plus, ft des fun facts sur Mitchum). Pourtant la grande mélancolie de Ryan’s Daughter et de ses personnages brisés par la vie que David Lean filme de loin, perdus sur ces plages infinies, m’a profondément touchée. Sa manière de jouer avec les tempêtes, le soleil, le vent pour donner corps aux émotions de ses personnages n’en finit jamais de me passionner.
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Odd Man Out de Carol Reed (1947)
J’ai terminé ma triplette autour de l’engagement sur un dernier film sur l’Irlande, Odd Man Out, qui encore une fois ne prend pas un parti franc pour les indépendantistes et s’éloigne un peu du contexte historique pour s’intéresser à l’errance d’un homme.
Johnny McQueen (James Mason) est le leader d’un groupe irlandais. Fait assez étrange, ce groupe n’est jamais identifié comme l’IRA. Un message au début du film explique que l'action se déroule en Irlande du Nord mais que le but du scénario est de s’intéresser au conflit “dans le cœur des personnages” plutôt qu’aux tensions entre les organisations illégales et la loi. Cela n’empêchera bien sûr à personne d’identifier clairement que le personnage de Mason est lié à l’IRA et que le film se déroule à Belfast.
Donc Johnny s’est échappé de prison et il s’apprête à organiser un vol pour récolter de l’argent pour son organisation. Mais voilà qu’il souffre, lui aussi, d’un stress post-traumatique qui le paralyse alors même qu’il allait s’échapper avec l’argent. Il est donc contraint de tuer un homme pour sauver sa vie et il est gravement blessé à l’épaule. S’en suivent des heures d’une cavale lente pendant laquelle il est balloté d’un groupe à un autre. Dans ce Belfast noir et crépusculaire filmé dans une pénombre magnifiée par Carol Reed, McQueen rencontre toutes sortes de personnages étranges. Au même moment, la jeune fille chez qui il était caché, Kathleen (Kathleen Sullivan), qui est clairement amoureuse de lui, part à sa recherche.
Odd Man Out est aussi à sa manière une réflexion sur l’engagement et sur le prix à payer pour nos convictions. Avons-nous le droit, pour suivre nos idéaux, de commettre un crime ? C’est avant tout un beau film sur la foi et toutes les formes qu’elle prend. La foi en l’art du peintre que croise Johnny, qui veut absolument capter l’essence même de l’humanité dans ses tableaux et pense ainsi trouver le sens de la vie. La foi de Kathleen, qui pense que l’amour est plus fort que tout et l’exprime dans un bouleversant monologue. Et la foi en sa propre vie, sur laquelle Johnny réfléchit tout au long de sa nuit. Tout le film prend la forme d’une dernière confession, où se mêlent les visages de ceux et celles qu’il a connu et des souvenirs de son enfance. Dans ces séquences Carol Reed explore de nombreuses pistes visuelles passionnantes, des hallucinations expressionnistes au fond d’une cave ou des visages qui apparaissent dans les bulles d’une flaque de bière étalée sur la table d’un bar.
Et on se laisse avec la voix de Barbra. Évidemment.
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alexar60 · 5 years
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Dans la peau de l’autre
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Nous dormions paisiblement quand l’alarme de mon portable fonctionna. Je m’étonnai d’être du côté gauche du lit alors que je dors habituellement à droite. Durant la nuit, nous avons certainement bougé sans s’en rendre compte. G. éteignit mon téléphone et le reposa sur la table de chevet. Je sursautai d’un coup en entendant sa voix inhabituellement rauque comme celle d’un homme. Je demandai si elle allait bien et à ce moment, ma voix m’horrifia ; ce n’était pas la mienne ! Nous nous regardâmes immédiatement. Elle hurla en découvrant mon visage, je fis de même, l’effroi était réciproque... Elle était dans mon corps, j’étais dans le sien !
Sans hésitation, nous nous levâmes en se demandant comment cela pouvait être possible. Quel sortilège avons-nous subit pour vivre ça ? Quel démon s’est amusé avec nous ? Je touchai ma tête devenue la sienne  sans pouvoir expliquer la triste réalité. Nous partîmes de suite dans la salle de bain pour se regarder dans la glace ; j’étais bien elle, elle était bien moi ! Nous déjeunâmes sans conviction, à se regarder mutuellement, à se poser de nombreuses questions : Quoi faire ou quoi dire si on vient à se séparer dans la journée.  Quand elle parlait, je ne reconnaissais pas ma voix. Je ne pensais pas avoir le même timbre qu’Alain Chabat. De son côté, G. sembla être en panique. Elle angoissa que je quitte l’appartement. Cependant, il n’était pas question de partir travailler. Je téléphonai à sa place à une amie pour décommander son rendez-vous, elle téléphona pour poser ma journée. Nous espérâmes ainsi que cette malédiction finissent avant lundi matin, nous étions vendredi. Nous passâmes la matinée, inquiets, ne sachant qui prévenir, quoi faire. Je n’osai pas me laver. Elle eut du mal à pisser, préférant s’assoir dans un deuxième temps. Pour blaguer, quand elle sortit des toilettes, je gueulai : « la lunette ! ». Elle soupira d’agacement.
Nous ne mangeâmes pas à midi. C’était perturbant, nous préférâmes fouiller internet, chercher un article qui puisse nous aider à retrouver nos corps respectifs. Je lisais un blog sur les envoutements quand elle commença à caresser mon dos. Toutefois elle continua de regarder l’écran. De plus, je laissai faire trouvant cela agréable. En utilisant le clavier, j’exprimai ma difficulté de supporter sa poitrine qui me gênait pour écrire. Elle répondit c’est normal, avouant au passage avoir du mal à s’habituer d’avoir un truc entre les jambes. Puis elle m’aida à mieux me positionner. A ce moment, je surpris sa main ou ma main caresser les seins qui pendaient sur mon torse. Je ressentis comme une forme de désir interne, un sentiment de réchauffement. Elle titilla mes tétons jusqu’à les raidir, je fermai les yeux avant d’affirmer qu’on avait une priorité. Elle répondit : « Je ne sais pas, j’ai envie. Je me suis imaginé te faire l’amour et ça m’excite ! » Je posai la main sous son short, elle bandait. Elle commença à m’embrasser, goutant mes nouvelles lèvres, je n’eus à peine le temps de susurrer un non timide. Entre deux baisers, elle affirma  même si je ne voulais pas, après tout c’est son corps. Si elle voulait elle pourrait me forcer. Puis elle questionna après avoir mordu le lobe de l’oreille: «Est-ce du viol si je baise mon corps ? ». J’étais conquis ou conquise, je ne savais plus moi-même ce que j’étais. Je murmurai simplement, la laissant me bécoter avec tendresse : «Tu es vraiment devenu un mec, tu as une bite à la place du cerveau : ». Sur ceux, elle répondit : « Affirmatif et je veux l’utiliser ! ».
Au début ce fut difficile pour elle comme pour moi. G. n’osa pas me pénétrer. Ensuite, une fois dans mon vagin, je ressentis une douleur comme si elle arrachait mes entrailles pourtant, j’aimais cela. C’était comme un feu qui brûlait en moi et réclamait d’être attisé. De temps en temps, elle m’embrassait, jouait avec mes seins gonflés par cette chaleur enivrante, les suçant, les léchant. Je ne savais que faire, me sentant envahi à en tourner la tête. Je serrai mes jambes contre ses fesses comme pour mieux enfoncer ma copine dans cette chatte qui me passionnait tant. Je me surpris à jouir un petit cri sans retenu possible. Enfin elle râla à son tour. Son corps ou mon corps s’effondra lourdement, la tête au-dessus de mon épaule. Elle continuait à remuer son bas-ventre entre mes cuisses mais je sentis que sa vivacité diminuait. Elle embrassa ma joue, le cou, mes lèvres, nous avions le sourire. Elle se leva ensuite pour se rafraîchir, je fis de même. Dans la salle de bain, nous apprîmes à mieux connaitre nos nouveaux physiques. Elle me donna quelques conseils sur les difficultés possibles, je fis de même à son sujet. Peu après, nous reprîmes nos recherches sur internet, nous ne trouvâmes aucun document, aucun blog…rien ! Déçus, fatigués, nous dormîmes, espérant trouver une solution le lendemain.
Vers une heure du matin, je me levais pour pisser. Les yeux ahuris, la tête dans le cul, je levai instinctivement la lunette, sortis ma bite et urinai en cherchant comment redevenir un homme. Une fois fini, je réalisai que j’étais retourné dans mon corps. Je courus dans la chambre pour réveiller G. Mon amie pleura de joie, Nous nous câlinâmes heureux d’être de nouveau nous. Elle voulut qu’on refasse l’amour. J’acceptai parce que je voulais de nouveau ressentir la maîtrise de mon corps, elle voulait se sentir femme.
Alex@r60 – juillet 2019
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cardborigami-blog1 · 5 years
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Conseils de camping pour vous aider sur votre chemin
Il est difficile de contester l'immense plaisir que les gens de tous les horizons tirent du camping. Pour vraiment maximiser votre prochaine aventure de camping, vous devrez posséder un bon nombre de trucs et de conseils précieux. L'article qui suit est rempli de renseignements utiles qui vous aideront à faire de votre séjour en plein air un succès. Pour ce qui est de la nourriture, n'apportez que ce dont vous avez besoin lors d'un voyage de camping. La nourriture supplémentaire en pleine nature est une carte de visite pour les animaux sauvages qui viennent visiter votre terrain de camping. Si vous trouvez que vous avez de la nourriture supplémentaire, attachez-la dans un tissu et tenez-la le plus haut possible dans un arbre, loin de votre terrain de camping immédiat. Cela vous aidera à éviter l'introduction d'animaux indésirables. Lorsque vous partez en camping, assurez-vous d'apporter le bon sac de couchage avec vous. Certains sacs de couchage ne vous garderont pas au chaud lorsque la température descend sous les 40 degrés, tandis que d'autres vous feront transpirer toute la nuit parce qu'ils sont trop chauds. L'étiquette sur le sac vous indiquera habituellement les températures appropriées pour chaque sac de couchage. Utilisez des glacières séparées pour les denrées périssables, la glace et les boissons. Bien qu'il importe peu que les aliments périssables et les boissons soient placés dans la même glacière, assurez-vous d'emballer la glace séparément. Cela permettra de maintenir la température à un bas niveau et vous aurez de la glace beaucoup plus longtemps que vous ne l'auriez fait autrement.
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Si vous voulez prévenir les piqûres de moustiques, mais que vous voulez éviter d'utiliser des produits chimiques forts, utilisez plutôt un zeste d'orange. Frottez la peau d'orange sur les parties exposées de la peau, comme le cou, les bras, le visage et les jambes, pour repousser naturellement les moustiques. Non seulement les peaux d'orange seront plus agréables sur votre peau que les produits chimiques répulsifs traditionnels, mais elles sentiront aussi meilleur ! Vous pouvez préparer des repas savoureux même lorsque vous campez. Vous n'avez pas nécessairement besoin de manger seulement des saucisses et des haricots ou des hamburgers. Préparez une boîte camping avec des herbes et des épices, de l'huile d'olive, du sucre brun ou tout ce que vous aimez. Vous pouvez préparer des repas qui ont de la saveur même lorsque vous la " dégrossirez ". Faites une liste des choses que vous devez apporter avec vous avant de partir en camping. Vous pensez peut-être que vous êtes doué pour faire vos valises, mais il n'y a rien de pire que de se retrouver au milieu des bois et de réaliser que vous avez oublié vos médicaments contre les allergies. Asseyez-vous et créez une liste complète de tout ce dont vous pourriez avoir besoin pendant la semaine précédant votre voyage de camping. Assurez-vous d'installer le campement avant la tombée de la nuit. Choisissez un emplacement de stationnement avec lequel vous vous sentez à l'aise si vous campez dans un véhicule récréatif. Recherchez un terrain plat et sec lorsque vous campez sous une tente. Si vous le faites avant la tombée de la nuit, vous pourrez vous familiariser avec votre environnement. Cela vous permettra également d'éviter la frustration de le faire lorsqu'il n'est pas facile de voir ce que vous faites. Achetez des oreillers qui sont faits spécialement pour le camping. Les oreillers standard peuvent devenir chauds et collants par temps humide. Comme ils absorbent l'humidité de l'air, ils peuvent se couvrir de moisissure assez rapidement. Les oreillers faits spécialement pour le camping ont une couche protectrice qui empêche ces choses de se produire. Une des choses les plus importantes à se rappeler en camping est de rester détendu. Le but d'un voyage de camping est de s'évader, donc si vous vous trouvez stressé par quelque chose, laissez-le tranquille et allez profiter de la nature jusqu'à ce que vous puissiez vous calmer. Vous serez ainsi heureux et en sécurité. Un article indispensable à emporter pour votre voyage de camping en Nouvelle-Zélande est le sac Ziploc. Vous pouvez séparer les articles de votre équipement comme la crème solaire et le spray anti-moustiques afin qu'ils ne se répandent pas sur tout votre équipement en cas de crevaison. Vous pouvez aussi les utiliser pour garder des objets comme des allumettes et des téléphones portables au sec s'il pleut. Il est important de faire encore plus attention à l'entreposage de la nourriture si vous prévoyez vous rendre dans une région où la faune est active et dangereuse. Vous devez bien envelopper vos aliments et les garder loin de la tente ; certains aliments, vous devrez peut-être les oublier. Cela peut prévenir une attaque.
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Assurez-vous de vérifier votre trousse de premiers soins avant de partir pour votre voyage. Vous devez vous assurer qu'elle contient toutes les nécessités de base. Assurez-vous qu'elle contient des articles comme des bandages, des pinces, du désinfectant, de l'onguent, etc. On ne sait jamais quand quelque chose peut vous blesser ou blesser une autre personne pendant votre voyage, alors il vaut mieux être préparé. L'éventail des personnes qui aiment le camping est étonnamment varié. Le lien commun qui relie tous les campeurs expérimentés et compétents est leur niveau de connaissance avancé sur le sujet. Tenez compte des recommandations contenues dans le document ci-dessus, et vous pouvez joindre les rangs des campeurs chevronnés qui trouvent que l'expérience est parmi les meilleures au monde.
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wehadtodayandstuff · 5 years
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3. Le jardin de la citadelle
Année 2219 - La Citadelle de l’Est, Nancy.
Ils l’ont fait. Ils l’ont finalement fait. L’urbanisation à outrance de notre monde, poussée à son paroxysme ces cinquante dernières années, a mis fin à toute forme de végétation sur Terre. Il ne reste plus aucune forêt, plus aucune campagne, plus aucun champ, plus un seul sol cultivable. Les jardins, les serres, les esplanades ; la flore, dans son ensemble, dans chaque lieu, chaque recoin, chaque habitation, a été décimée. Inutile de vous dire que la conséquence directe d’une telle tragédie est l’extinction, en parallèle, de la plupart des espèces vivantes de la planète. La grande majorité des lacs, mers et océans sont soient asséchés, soient contaminés à tel point qu’aucun organisme vivant ne peut y proliférer. La biodiversité, est un rêve lointain. La planète se meurt. On nous avait prévenus pourtant, encore et encore. Mais nos comportements n’ont pas changé, ou bien trop peu. Notre égoïsme et la sauvegarde de nos petits conforts personnels auront eu raison de l’humanité, rien que cela. La consommation à outrance, la pollution, la surpopulation, les causes sont nombreuses, et rien n’a jamais réellement été mis en place pour tenter de ralentir la catastrophe annoncée. Des paroles en l’air, des actions et décisions inadéquates et au final, une fuite vers l’avant qui se sera avérée fatale. Tant que cela ne nous concerne pas directement, on peut très facilement continuer à fermer les yeux. Le spectacle est désolant, à vouloir pousser la modernité toujours plus loin, mettre au point des technologies toujours plus perfectionnées, tout automatiser et nous rendre la vie plus facile au quotidien, l’humanité s’est construit une cage de pierre. Du béton, de l’acier, de l’aluminium, des buildings, des voitures, des avions ; tout est gris et neutre et moche. La planète bleue n’est plus bleue, et encore moins verte.
Mais ne vous faites pas, l’espèce humaine survie. Et c’est bien le plus important, non ? Ça l’a toujours été. Oui, excepté le fait que sa population ait diminuée de trois-quarts sur la surface de la Terre. Des pans entiers de la planète sont désormais laissés à l’abandon, les populations ont migré vers les grandes villes, se sont rassemblées, ont essayé de se serrer les coudes pour survivre. Enfin. Il faut toujours attendre le dernier moment. Attendre qu’il soit trop tard. Et trop tard, nous y sommes. Nous avons dépassé le point de non-retour, l’humanité vit plus que jamais à crédit, ce n’est plus qu’une question de temps désormais. Les gens meurent de faim, les rationnements sont drastiques et tous ne peuvent y avoir accès. Sans surprise aucune, les plus riches s’en sont le mieux sortis. Et pour ce qui est de se serrer les coudes, ils sont bien au-dessus de ce concept. Au moment de devoir choisir entre le sort de leurs compatriotes et le leur, le choix a été vite fait. Dans quelques villes encore peuplées à travers le monde, les groupes de personnes les plus riches et influents ont fait construire des citadelles au cœur de celles-ci. Des fortifications en béton, en acier, des constructions tristes et désolantes, sans âmes, dont le but est de séparer les privilégiés de l’intérieur du petit peuple de l’extérieur. Des châteaux du temps de la monarchie, en soi, mais adaptés à notre époque moderne. Le contraste est saisissant entre l’intérieur de ces constructions modernes et majestueuses, au sein desquelles la vie suit son cours tant qu’elle le peut encore, et les paysages de destructions, de décombres, de gravats, d’immeubles effondrés ou tenant à moitié debout de l’extérieur, où l’humanité laissée pour compte tente de survivre. 
Je vous emmène désormais à Nancy, dans l’est de la France, ville dans laquelle a justement été érigée l’une de ces citadelles. C’est la seule de l’hexagone à exister en dehors de celles des trois plus grandes villes : Paris, Lyon et Marseille. Elle a ainsi été surnommée la citadelle de l’Est. Pourquoi Nancy ? Nous allons y revenir, mais intéressons-nous tout d’abord à ce qu’il se passe dans les sous-sols de cette citadelle, aux cachots. Vous allez rencontrer un dénommé Philippe, qui n’est pas en position des plus accueillante, puisqu’il est actuellement traîné de force dans l’un de ces cachots par la police du régime de la citadelle. Ici aussi, tout a été modernisé, les galeries souterraines ont été renforcées avec du béton et les cellules d’emprisonnement sont dernier cri : portes automatiques avec barreaux d’acier que l’on peut activer avec des télécommandes. Malgré tout, à l’intérieur, le confort reste très minimaliste, à savoir qu’il n’y a absolument aucune fourniture d’ameublement et rien pour répondre aux besoins de premières nécessités. Philippe est tenu par deux hommes et alors qu’ils approchent d’une cellule vide qui semble lui être destinée, ce dernier, dans un ultime élan d’espoir, essaie de se débattre et de s’enfuir. Mais rien à faire, il prend un coup de taser qui le fait tomber instantanément dans les vapes et est balancé sans aucune considération dans son nouveau logis. Le prisonnier ne va pas revenir à lui dans l’immédiat, ce qui me laisse le temps de vous en apprendre un peu plus sur cette citadelle de l’Est.
Toutes les citadelles à travers le monde sont gérées de manières différentes, politiques internes aux pays, aux régions, aux villes, bref, je vous en épargne les détails. Mais de manière générale, il y a une règle universelle respectée de partout, qui énonce que les fondateurs de la citadelle, en sont ses dirigeants. Et que cette position s’hérite de génération en génération. La citadelle de Nancy a été fondée par un certain Dr Mathieu Langlet, médecin très aisé, originaire de la capitale. Et s’il a fait le choix de l’est pour monter sa fortification, c’est à cause de madame. Clotilde Langlet, qui aime que l’on réfère à elle sous le titre de Dame de l’Est, a convaincu son mari de s’installer dans la ville de Nancy, à cet endroit exact, puisque c’est à cet emplacement qu’existait il y a encore peu de temps, un magnifique jardin public. Venue en vacances étant plus jeune, Clotilde Langlet était tombée amoureuse de celui-ci. Elle a ainsi émis le caprice de le posséder pour elle seule lorsque l’occasion s’est présentée. Parce que oui, je nous vous ai pas tout dit. Il n’y a plus aucune végétation à la surface de la planète ; sauf dans certaines citadelles ! Les personnalités qui ont la mainmise sur le monde ont pu sauvegarder quelques espèces de plantes et quelques petits jardins existent encore, dans quelques coins du monde, jalousement protégés et monopolisés par les dirigeants de citadelles, et quelques autres personnes proches d’elles. Madame Langlet a ainsi pu récupérer quelques graines et racines qui résistaient encore dans l’ancien jardin public et monter le sien. Petit, cultivant peu d’espèces différentes, mais représentant malgré tout, de nos jours, l’une des merveilles du monde. Et c’est ce même jardin qui est responsable de la désagréable situation dans laquelle se trouve actuellement notre Philippe.
Philippe Solet, 43 ans, ancien chercheur en botanique, n’a pas eu le privilège de se retrouver du bon côté des murs lorsque l’humanité a commencé à se désagréger. Originaire de Nancy, il n’a rien pu faire pour éviter la construction de la citadelle, et Dieu sait qu’il a essayé. Il n’a jamais cessé d’essayer. Essayer d’empêcher cette séparation de l’humanité tout d’abord. Puis essayer d’aider l’humanité à survivre tant bien que mal. Et désormais, depuis qu’il a entendu les rumeurs du jardin secret de la citadelle se propager, essayer de redonner espoir à l’humanité. Sans aucune assurance de l'existence réelle de ce jardin miraculeux, Philippe a dédié sa vie à cette seule mission de faire éclater la vérité. Il a pour cela monter une organisation à laquelle il a donné le nom symbolique de “Green Hope”. Au fil des années, de nombreuses personnes l’ont rejoint et ensemble, ils ont donné leur temps et leur énergie pour récolter le plus d’informations possibles sur la citadelle de l’Est. Sa structure, son organisation, son fonctionnement, la composition de sa police, son activité, les plans détaillés du lieu. Tout ceci dans un seul but : préparer une mission d’infiltration pour révéler les vérités au grand jour et surtout, pouvoir offrir à l’humanité un espoir tangible en ramenant quelque chose de ce jardin. Cette offensive a été pensée et préparée durant des mois, voir des années, en vue du jour J ; à savoir aujourd’hui. Philippe et quatre de ses camarades les plus proches et les plus importants et doués de l’organisation Green Hope se sont lancés dans l’entreprise la plus importante et significative de toute leur vie. Bien préparés et renseignés, ils ont pu atteindre sans grabuge le fameux jardin. L'émerveillement et la joie dans leurs yeux étaient sans pareils. La vérité était là, l’ultime espoir à bout de bras. L’équipe a malheureusement rapidement déchanté lorsqu’ils ont compris qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir des informations et qu’ils étaient attendus. Piégés et encerclés, les quatre compagnons de Philippe ont été victimes d’une force de police sans foi ni loi, et ont violemment succombé à la pluie de balles qui s’est abattue sur eux. Philippe a été épargné. Il comprendra plus tard, peu avant sa propre mort, qu’il a été maintenu en vie juste assez longtemps pour être torturé et interrogé sur l’organisation qu’il a fondé et mettre fin à toute autre tentative de rébellion.
Mais pour le moment, l’ancien biologiste est encore en vie, livré à lui-même dans sa cellule. Il revient lentement à lui et se redresse en position assise, le dos appuyé contre un mur. Dès qu’il reprend pleinement conscience et que les souvenirs de ce qu’il s’est passé remontent, il ne peut s’empêcher d’être abattu et d’avoir une pensée pour ses camarades. Il réalise soudain quelque chose et plonge instinctivement la main dans une couture intérieure de son pantalon. Son expression change alors et on peut y déceler un certain soulagement lorsqu’il réalise que l’objet qu’il cherchait est toujours avec lui. Il laisse échapper un petit sourire alors qu’il ouvre la main. Au creux de sa paume, repose un petit iris bleu.
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valeriehervo · 6 years
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Lorsqu’un couple divorce, même le Ciel pleure, dit-on. Un divorce, y compris s’il s’avère être parfois la seule issue, est un déchirement, celui de deux âmes qui auraient dû n’en former qu’une jusqu’à la fin de leurs jours.
Jacob Azeroual, psychothérapeute spécialisé dans le couple, l’enfant et l’anxio-dépression, ne sait que trop bien les ravages que peuvent causer les problèmes conjugaux et un divorce. Par-dessus tout, il ne peut se résoudre à accepter que certains couples n’aient pas été sauvés alors que cela aurait été possible. C’est ce qui l’a poussé à écrire “Couple, clefs pour le réussir” (Maxima, 2016). Désormais disponible en version audible, il accompagne les lecteurs y compris dans leurs déplacements, et devient un guide disponible à tout moment.
Ce professionnel nous donne au-delà des clefs pour le couple, celles de la pensée positive, du bon œil et finalement du bonheur et de la sérénité.
Le P’tit Hebdo: Cet ouvrage est le dernier d’une trilogie: le premier, ”L’amour de soi commence par l’amour des autres”, le second ”Prendre l’enfant par la main” et enfin ”Couple, clefs pour le réussir”. De psychothérapeute à auteur: quel a été votre cheminement?
Jacob Azeroual: Après plusieurs années d’exercice avec comme spécialité, le couple, l’enfant et l’anxio-dépression, je me suis aperçu que le meilleur support pour véhiculer des idées positives était le livre. J’ai commencé par traiter de l’amour, suite à la canicule de l’été 2003 en France. Le fait que 15000 personnes aient pu mourir surtout d’indifférence, m’a choqué. Et quand on met cela en perspective avec l’effet des nouvelles technologies, de ce que l’on appelle très justement les ”écrans”, on s’aperçoit que les gens ne sont plus connectés entre eux, ni avec eux-mêmes. Ce sujet se retrouve aussi dans notre rapport aux enfants et au conjoint. Il m’a paru important d’écrire sur ces sujets. Mes ouvrages sont une sorte de compilations de pensées qui ont aidé des patients à s’en sortir, à aller mieux, et être heureux et sereins.
L’objectif est d’essayer de répandre à travers ces livres des messages d’espoir, de réconciliation, comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour réparer, reconstruire…révéler l’humain qui sommeille en tout homme….
Lph: Les chiffres des divorces sont en constante augmentation. Est-ce lié au fait que cet acte se soit ”libéralisé” ou au fait que dans nos sociétés, il est devenu difficile de maintenir son couple?
J.A.: Nous vivons, en effet, dans une société qui favorise l’individualisation. Il existe bien un égoïsme sain, que je suis le premier à défendre. Celui-ci nous enseigne que pour bien s’occuper des autres, il faut d’abord prendre soin de soi. Mais, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Les problèmes de couple se sont aggravés ces dernières années, y compris au sein de la communauté juive. Nous sommes confrontés à des problèmes de communication, de reconnaissance, de respect de l’autre. Tout est dans la confiance que l’on place dans notre conjoint. A l’origine, le titre de mon livre était ”Je, tu(e), nous”. Ce qui compte c’est le passage du ”Je” au ”Tu” puis au ”Nous” et le piège est quand le ”Je” tue le ”Nous”. Le mariage c’est entretenir un territoire commun. Il est plus facile de détruire que de construire, plus facile de rompre que de souder. Apprendre à se relier, à se rapprocher de l’autre demande en revanche de l’énergie, de la patience, de la créativité, de l’humour, de l’abnégation de soi. Mais c’est dans cet apprentissage que réside le véritable trésor.
Lph: Le divorce semble aussi être parfois la bonne décision.
J.A.: Le divorce est toujours une souffrance, il entraine une dislocation familiale, met en jeu des êtres humains: homme, femme, enfants. Les dégâts sont énormes, c’est pourquoi, il fait faire tout ce qui est possible pour sauver le couple. Mon expérience me permet d’affirmer que, bien souvent, ce que l’on ressent ou que l’on pense être inéluctable, est erroné. On pense que l’absence de lois, de cadre, faire ce que l’on veut, est synonyme de liberté. Une femme ou un homme peuvent penser ne jamais avoir aimé leur conjoint, qu’il ou elle ne changera jamais. Et lorsque l’on frotte un peu, on s’aperçoit que la couche de ressentiments ou de mauvais sentiments s’efface pour laisser la place à la force et la beauté du couple.
Lph: Où est la limite dans ce qui est acceptable pour sauver son couple?
J.A.: Dans mon ouvrage, un chapitre entier est consacré au pardon. Pour moi, l’expression populaire, ”chassez le naturel, il revient au galop” est une bêtise. On peut changer, à condition de le vouloir et de persévérer dans sa volonté de réparer. Je commence, dans le livre, par traiter de l’impardonnable. Oui, certains comportements sont impardonnables, on ne peut pas demander pardon dans tous les cas. Chacun a ses défauts et ses qualités, parfois même un seul défaut peut annuler toutes les qualités.  Tout le reste devient possiblement pardonnable.  Depuis que j’exerce, je me souviens avoir une fois dit à une patiente de divorcer dès la première séance. Sinon, très peu de couples passés par mon bureau en sont arrivés au divorce.
Lph: La plupart du temps, les divorces se transforment en ring. Les conjoints se déchirent, les enfants sont pris en otage et parfois même, l’homme retient le guett. Vous avez écrit un ouvrage pour réussir son mariage, peut-on réussir son divorce?
J.A.: J’ai toujours considéré que l’on pouvait juger la classe d’un homme à sa manière de rompre. Tous ceux qui ont voulu se venger pendant leur divorce, se sont surtout perdus eux-mêmes, ont détruit leur propre vie. Lorsque la thérapie de couple n’a pas fonctionné, alors on doit être capables de se séparer comme des adultes et ne pas utiliser les enfants comme boucliers humains. Il n’est jamais dans son intérêt de casser son conjoint. On ne peut pas revendiquer être une bonne personne quand on adopte ce type de comportement.
Dans notre tradition, le divorce est supérieur au mariage. En effet, le mariage est synonyme de plaisir alors que le divorce demande de l’altruisme pour affranchir l’autre. C’est pourquoi c’est aussi une mitsva de donner le guett. Cet acte est grand parce qu’il témoigne d’un acte d’amour envers l’humain: l’autre doit exister, il doit être respecté en tant qu’être humain. Lui refuser le guett c’est le déshumaniser.
Lph: Quels sont les points principaux pour entretenir voire sauver son couple, que vous traitez dans votre ouvrage?
J.A.: Mon livre sur une vision positive du couple. Il engage à se demander comment réussir son couple, comment se placer dans une dynamique de construction. J’y traite de tout ce qui concerne le couple, depuis la recherche de son conjoint, la vie conjugale (le ”je”, le ”tu”, le ”nous”),  jusqu’à la relation avec l’entourage (voir le chapitre ”Belle-mère”), les enfants et la relation à l’argent.
Lph: Quelle est la force de ces facteurs extérieurs sur le couple ?
J.A.: J’avais un professeur de français qui disait: ”la défaite vient de l’intérieur”. C’est vrai dans les grandes batailles, c’est vrai aussi sur le plan individuel. Si le couple est solide, il sera moins vulnérable aux pressions extérieures. Ceci étant, les couples aujourd’hui doivent faire face, là aussi, à une nouvelle tendance: avant, l’entourage, que ce soit les amis, la famille ou les voisins se mêlaient des histoires conjugales surtout pour réparer; de nos jours, ils poussent le plus souvent à la zizanie. J’explique donc comment se protéger de ces influences, le plus important étant de savoir les gérer sans couper les ponts avec notre environnement familial et social.
Lph: Vous abordez également en profondeur la recherche du conjoint. Finalement ne serait-ce pas l’unique clé de la réussite? Tout se joue-t-il à ce stade?
J.A.: En effet, c’est là que l’on peut trouver la bonne clé. Mais si vous ne la tournez pas dans le bon sens ou si vous ne la mettez pas dans la bonne serrure, elle risque de se casser. En parallèle de mon métier de psychothérapeute, je suis un passionné de chant. Et je sais que si l’on place bien sa voix dès la première note, alors le chant sera, a priori, réussi. Les débuts sont primordiaux. C’est pour cela que je considère aussi de la plus grande importance, le fait de réjouir les mariés. Pour cette raison, aussi, j’encourage les personnes en quête de l’âme sœur à faire le ménage en elle et à penser à ce qu’est l’amour.
L’énergie que l’on insuffle au décollage est déterminante. Ceci étant dit, j’insiste sur le fait que rien n’est irréversible. On peut toujours rattraper beaucoup de choses.
Lph: Finalement, ”Couple, clefs pour le réussir” est-il une thérapie ou un guide?
J.A.: C’est un guide. Son organisation par chapitre, par thème, permet au lecteur d’aller vers ce qui l’intéresse le plus, vers les problématiques qui le préoccupent. Je souhaite donner de l’espoir, montrer que les situations, même lorsqu’elles paraissent insurmontables sont réparables. Si je n’avais pas écrit ce livre, je me serais rendu coupable de non-assistance à personne en danger. Gardons à l’esprit que sauver son couple, c’est se sauver soi-même.
Merci à l’auteur pour ce livre passionnant et plein de bon sens.
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navisseli · 6 years
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Là où les mots n’existent pas
A comme Association, tome 5
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Déso pour la qualité, j’ai pas trouvé mieux pour cette édition... #Seli
Heureusement que je suis là :p #Naviss
Auteurice : Erik L’Homme
Maison d’édition : Folio junior
Date de publication : 2011
Nombre de pages : 210
Genre : Fantastique
Ce qu’en pense Seli : 
Replonger dans A comme Association, c’est comme replonger à nouveau dans les tréfonds de mes émois littéraires d’adolescente. Et pour une fois, c’est mon tour de raconter ma vie...
J’ai toujours été une lectrice dévoreuse de pages et de romans à la chaîne. Je me souvient d’ailleurs qu’il me tardait d’apprendre à lire pour pouvoir lire Harry Potter, et que je rongeais mon frein en attendant d’enfin entrer au CP. Je venais de voir le premier film et j’avais déjà conscience que prendre mon indépendance de lectrice me permettrait d’aller beaucoup plus loin que les petites histoires que mes parents me lisaient le soir. Cependant, une fois que j’eus appris à lire, je restais relativement sur un terrain balisé. J’avais beaucoup de mal à ouvrir mes horizons littéraires. L’enfant que j’étais devait singulièrement manquer de curiosité... ou avoir une immense peur de commencer quelque chose qui pourrait potentiellement la décevoir. 
Arrivée au collège, je me suis fait tout un groupe d’amies aussi férue de lecture que je l’étais, à un détail près. Elles connaissaient bien plus de romans jeunesse que moi. Ainsi que l’envie de les partager... J’ai un souvenir très précis du premier roman qu’on m’a prêté à cette période, et c’était Eragon. Mais après est venu Pierre Bottero, qui est le second créateur d’histoires à avoir chamboulé ma petite vie (la première étant J.K Rowling, et les troisièmes et dernières en date, les soeurs Wachowski...). Je me suis pleinement investie dans son univers, ses histoires, ses personnages. C’est Bottero qui a instillé en moi l’envie de créer à mon tour, d’écrire et de partager des histoires. Il m’a ouvert les portes de l’imaginaire et depuis elles ne sont toujours pas refermées. Je me souviens encore avec nostalgie de cette époque où ils nous arrivait de discuter bouquins durant les récrés et de commenter les romans et mangas qui passaient de mains en mains... J’ai également découvert Erik L’Homme à cette époque, dont j’appréciais aussi beaucoup les romans. Puis est venue à nos oreilles la nouvelle que Bottero et L’Homme travaillaient sur un projet commun. Il me semble que cette année là, ils étaient allés tous les deux aux Imaginales, pas très loin de chez moi. J’ai regretté des années de ne pas y avoir foutu les pieds plus tôt. Puis vint le drame... 
Un matin de 2009, je ne sais plus comment, j’apprends la mort de mon idole.
Vide. Trou noir. Néant. Infinie tristesse. Rien que d’y penser, j’ai les larmes qui remontent... 
Pourquoi j’en parle ? Parce qu’en lisant aujourd’hui ce roman, tout est remonté. 
En effet, Bottero a disparu alors que A comme Association était encore en cours de publication. L’Homme rédigeait les histoires de Jasper, Bottero celles d’Ombe. Arrive le cinquième tome, et L’Homme se retrouve avec une héroïne et une saga toutes deux orphelines. On sent tout du long que cette perte l’a marqué, et pour développer, je vais devoir spoiler...
{ZONE SPOILER} Comme il l’a dit en interview, L’Homme n’a pas voulu reprendre le personnage d’Ombe, et celle-ci meurt au début du roman, creusant un grand vide en Jasper au moment où celui-ci réalise qu’il l’aimait profondément (mais pas romantiquement, ce dont il était persuadé jusque-là). Traumatisé par cette perte, Jasper se met en tête de se venger, et au fur et à mesure qu’il avance dans sa quête, ses réflexions internes trouvent une réponse inattendue : la voix d’Ombe qui résonne dans sa tête. Le doute plane : est-ce juste une projection du souvenir d’Ombe ? Est-ce-que l’esprit d’Ombe, décédée dans des circonstances encore non-élucidées, s’est accroché à celui de Jasper et y demeure dans un coin ? Le doute semble planer. Comme Jasper ne semble pas choqué, soit il est conscient que c’est juste son cerveau qui lui joue des tours, soit c’est ce qu’il imagine et Ombe est bien là... Je trouve que les deux théories se défendent, et dans tous les cas, c’est un bon moyen de se séparer d’Ombe sans l’effacer complètement de l’histoire.
Il demeure que la mise en abîme est très touchante. Pas besoin d’avoir fait khâgne pour comprendre que l’auteur parle de la douleur d’avoir perdu son ami, et de son deuil. J’imagine parfaitement L’Homme en train de rédiger son texte tout seul, et qui imagine ce qu’en aurait dit Bottero au fur et à mesure, sachant qu’il s’agit d’un projet commun qui leur tenait à coeur, à l’image de l’histoire de Jasper et Ombe. Ce tome est entièrement centré sur les conséquences du décès d’Ombe, non seulement sur Jasper, mais aussi pour la suite. De la même façon, on comprend les conséquences de la mort de Bottero sur son ami et leur oeuvre : Ombe disparait et L’Homme est forcé de se réapproprier le projet pour le finir seul. {FIN ZONE SPOILER}
Lire entre les lignes le deuil de l’auteur est déjà fort. Encore plus si on le partage, même si ce n’est qu’à une moindre mesure. 
C’est pour cette raison que je ne parvient pas à me sentir légitime quand je critique ce qui m’a manqué dans ce roman. Déjà, la courte durée des tomes ne permet pas de développer l’univers autant qu’il le devrait, ce qui me donne toujours l’impression que ses limites sont floues. Le postulat de départ est simple, sans prise de tête, mais je reste parfois sceptique sur quelques points, même si il s’agit de détails. Disons que j’accepte parce que c’est orienté jeunesse et centré essentiellement sur les personnages. Ensuite, l’aspect transitionnel de ce tome saute aux yeux. Déjà parce qu’implique la prise de direction par un seul auteur, mais aussi par le fait que les enjeux montent d’un cran et ouvrent l’univers sur quelque chose de plus grand. Les événements de ce roman sont un levier pour mener vers la suite, et du coup j’ai l’impression de lire une bande annonce.
Pour ce qui est du reste, je retrouve ce pourquoi je préférais les tomes du point de vue de Jasper : la pratique de la magie. Contrairement au reste, je la trouve concrète et détaillée, empruntant beaucoup à la wicca, mais ayant du coup un fonctionnement clair. Je reste quand même dubitative quand à la facilité de réaliser des sortilèges impressionnants avec trois fois rien : passer dans un autre plan avec une rose et beaucoup de concentration, c’est un peu comme si on disait qu’il est possible d’inventer un téléporteur avec un miroir de poche, un verre à dents et du scotch...
Ce roman m’a fait éprouver de nombreuses émotions (qui demeurent cependant dans ma palette entre “mélancolie” et “envie de pleurer”), rien de mieux quand on s’apprête à passer une petite soirée relax avant d’aller doucement s’endormir... Résultat me voici à rédiger une chronique à deux heures cinquante du matin avec internet qui saute toutes les deux minutes... Bonne nuit !
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Source : Daily-b99.tumblr.com
Ma note : 15/20
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lamicrodose · 3 years
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Micro-dose 25 - Croire.
Curieusement, je ne me suis jamais posé de question à propos du sens que devaient avoir ma vie : j'ai toujours eu de l'énergie, j'ai toujours eu la foi. Foncer sans trop réfléchir, ça, c'est bien moi, ouvrir les 4 ronds du four en même temps dans un moment de désespoir, et se retrouver, quelques mois plus tard, à en avoir trop dans mon assiette : un bon résumé de mon existence.
J'ai toujours su que je devais être devant les gens, prendre parole, d'une manière ou d'une autre. La parole créative me sied mieux que les autres paroles, les paroles éducatives ou corporatives finissent toujours par m'assécher. La répétition m'ennuie, l'autopromotion me suce.
Ma vie d'adulte, je réalise, a été faite de moments de creux suivis de trop pleins. L'équilibre fût rare, mais dans mon cerveau l'équilibre c'était pour les faibles. Je me suis habituée à ce rythme de débile, à cette vie faite de hauts et de bas. Mon tempérament a été entièrement forgé - possiblement érodé - par ces vagues, et je me suis laissée porter, longtemps, longtemps. Le plus longtemps possible. J'avais confiance.
Ce qui est particulier depuis les derniers deuils que j'ai eu à avaler, c'est que depuis ma foi n'est plus pareille. Je suis encore troublée, ébranlée par ce que j'ai vu. C'est tout un monde de souffrances et d'étrangetés qui s'est ouvert devant mes yeux. Nous ne mourrons pas quand notre âme le décide : nous mourrons quand la mort arrive. Et si les bonnes habitudes de vie peuvent aider, elles n'empêcheront pas une personne de partir subitement alors que personne ne s'y attendait.
Pour l'avoir vue de près, la mort, je peux dire qu'elle a une odeur, et que toutes nos métaphores ne peuvent la renverser quand elle se pointe. Par exemple, 'bien se battre' pour vivre, c'est une manière de dire qui me pue au nez maintenant. Une personne qui agonise ne se bat pas : elle semble être plutôt dans un acte de stabilisation d'elle-même. Les morts que j'ai vues ont été fulgurantes, il n'y avait que très peu de place pour la bataille : il n'y avait que la résignation.
Il y a aussi que nous plaçons notre condition de vivants, comme un absolu. 'Profiter de la vie' est aussi une locution qui me perturbe. Les gens qui sont dans la rue, malades ou lourdement handicapés échappent au 'profit'. Bien sûr, la vie est ce qu'elle est, parfois une rivière incessante de joies et de fêtes, mais rien n'indique que la mort n'est pas plus agréable. Les maux du corps, les complexités incessantes du quotidien, les échecs : la vie est aussi ce qui pèse, ce qui heurte. Et certain.e.s sont en vie mais n'en 'profiteront' jamais.
Je réalise que ma foi s'est transformée. Moi qui ai passé des pans entiers de ma vie à dévorer la section self-help des librairies, je ne suis plus capable d'avaler la bullshit de certains gourous de la psychopop.
Par contre, l'intuition est plus grande, et nécessite plus de calme pour se faire entendre. Au risque d'avoir l'air cinglée, depuis quelques années, j'entends certains messages, je vois clair à travers les êtres et les situations. De ce fait, je dois prendre du recul, aller marcher en forêt, être seule plus souvent. Certain.e.s appelleraient cela de la sorcellerie. J'ai envie de dire : peut-être. Je savais que ma mère ne guérirait pas quand elle nous a annoncé sa maladie. Je sais quand deux personnes vont se séparer. Je ressens très fort, comme des faits, certains secrets que l'on tente de me cacher. Posséder ces informations, curieusement, me redonne foi. Comme si ma présence avait un sens. Cette 'sorcellerie' me réconcilie.
Cette nouvelle spiritualité ramène ma foi, qui était tournée vers l'extérieur, vers mon être. Elle m'ancre bien plus que n'importe quel désir que j'aurais d'être vue. Pour en arriver à être encore plus puissante, je voudrais en finir avec mon vieux désir paradoxal d'être vue, d'être élue. Ma belle - et commune - blessure.
Cette phrase de Thom Yorke m'est apparue hier et mon coeur s'est réchauffé : 'I want to be alone and I want people to notice me - both at the same time'. Oui, Thom, tout le temps. Je pense pas être seule à adhérer. À chaque fois que je me terre dans l'ombre je meurs un peu. À chaque fois que je me replace dans la lumière, je souhaite retourner chez moi et être seule.
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diariodebicicleta · 7 years
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Equateur, suite et fin
Cuenca:
Je passe donc quelques jours à Cuenca pour préparer la suite. La ville est très sympa, jolie et assez occidentalisée. C’est la troisième ville du pays après Guayaquil et Quito. Dans l’auberge où je me pose, je retrouve Brad et Shane que j’avais rencontrés à Quito. Shane est irlandais, Brad anglais et ils voyagent ensemble depuis plusieurs mois. Comme quoi tout est possible dans le monde du voyage. A Cuenca j’étais aussi sensé recevoir des lentilles de contact envoyé depuis la France par mes parents, mais elles sont perdues dans les méandres de la poste, et je crois bien que j’en verrai jamais la couleur. Tant pis, je continuerai avec les frijoles.
Pour rentrer au Pérou depuis l’Equateur il y a 4 postes frontières. Les voyageurs que j’ai rencontré ces dernières semaines semblent tous se diriger vers Máncora, sur la côte péruvienne pour y passer les fêtes de fin d’année. C’est tentant d’y aller aussi mais la route est fréquentée et la côte ne m’attire pas tellement. Climat très sec, pas grand chose à voir m’a t’on dit. Alors je me décide à passer la frontière du côté opposé, par la forêt amazonienne, j’y serai beaucoup plus tranquille et la route sera plus agréable et plus belle.
Je reprends donc la route plein sud, l’objectif est d'être au Pérou avant Noël. Et puis je pars de Cuenca avec seulement 30$ en poche et je n’ai pas envie de retirer de nouveau. Et vu que je mange comme 2 ça fait 15$ par personne. Pour environ 5 jours. C’est peu: pâtes, thon en perspective. Et pour grignoter ce sera des bananes. En Amérique Du Sud on trouve des bananes partout, et tant mieux, la banane c’est l’aliment du sportif. Encore faut il réussir à se faire comprendre. En Espagnol c’est facile c’est “banana”. Bon sauf en Colombie où on dit “Chocheco”. Enfin ça c’est vrai dans l’état de Santander parce que dans l’état voisin de Boyaca on dit “Artón”. Et puis dans les faits, le mot le plus utilisé c’est plátano. Enfin pas tout à fait parce qu’on dit “Verde” pour les bananes vertes et “Maduro” pour les bananes mûres. Sauf au Venezuela où, sur les marchés, on ne dit plus “Maduro” (non du président honni) mais “Amarillo”. Ça se vend mieux il parait. Et puis de toute façon au Venezuela on dit “Cambur”... Et en Equateur c’est Guineo… Et puis merde je ne mangerai que des mangues.
En route vers le Pérou
Je sors de Cuenca, roule et m'arrête le soir dans un village. Je me pose dans un petit restaurant. Deux cuyes cuisent sur une broche. Les cuyes ce sont des cochons d’Inde. Chez nous ce sont des animaux de compagnie mais ici on les mange. Et ça se prononce en insistant bien sur le son “ou” et en prononçant à peine le “y” final. Voilà, quasiment comme “couille”. Vous comprendrez pourquoi je n’ai pas pu m'empêcher de rire la première fois qu’on m’a dit qu’ici on mangeait des cuyes. Bref, je mange donc dans ce restau et pose ma tente à l’arrière, sur le terrain de volley.
Je repars de bon matin le lendemain. Ça grimpe pas mal. Vers 13h je suis rattrapé par John (Sud Africain) et Shawn (Américain), deux cyclovoyageurs. Ils se sont croisés alors que Shawn roulait en Afrique du Sud et ils ont décidé de s’organiser un voyage ensemble en Equateur car “c’est difficile de trouver des gens pour voyager à vélo”. “Tout le monde pense que vous êtes fou, surtout la famille”. Dans le monde des cyclovoyageurs je suis un poids léger. Mon matériel est assez optimisé et avec eau et nourriture il atteint environ 40 kg. Mais ces deux là ce sont carrément des poids plumes. Pas de sacoche latérale, seulement une au niveau du guidon, une derrière la selle, un petit sac à dos et c’est parti. Bon, ils ne voyagent qu’un mois, seulement la traversée de l’Equateur (la trans-ecuador singletrack), mais quand même, l'équipement est impressionnant. Ça leur permet de passer dans des chemins où je serais obligé de pousser mon panzer. On roule ensemble jusqu’à la fin de la journée et on pose le campement à proximité de Saraguro, en haut du col. On sort tous nos boîtes de thon et nos pâtes et on mange en profitant du paysage qui s'étale devant nous.
Le lendemain on reprend la route ensemble, jusqu'à ce que je sois victime d’une crevaison, ou plutôt d’une explosion de ma chambre à air sur une faille dans la route. Quand on arrive à 50km/h dessus c’est difficile à éviter. Surtout que la fissure fait toute la largeur de la route. Même si les routes sont plutôt en bon état en Equateur, le sol travaille pas mal et ce genre de surprise peut arriver. John et Shawn continuent sans moi, de toute façon on allait se séparer peu de temps après: ils prennent les chemins, moi la route. Je répare ma chambre à air (pas moins de 5 rustines) et je reprends la route. Le soir, j’arrive à Malacatos après une belle descente bien méritée. La petite ville est étrange. L’architecture ne ressemble à rien de ce que j’ai pu voir jusqu’ici en Amérique du Sud. Et pour cause, je suis dans une ville où beaucoup d’occidentaux sont venus s’installer, attirés par la réputation de la région qui abriterait un nombre élevé de centenaires. Je m’enfonce dans un quartier et campe près d’un terrain de sport. Oui ça devient une habitude. Il y a des vestiaires, et j’en profite pour me doucher à l’aide de ma poche à eau et laver mes vêtements. J’ai mal à la tête ce soir là et le lendemain ça ne va pas mieux. Je roule jusque Vilcabamba quelques km plus loin. Pas la grande forme, je m’arrête pour faire le tour de la ville et reprendre des forces. Alors que je me repose, je vois arriver Shawn et John. Pour eux c’est l’ultime étape avant de reprendre l’avion. Je ne fais pas de vieux os dans la vallée des centenaires, je leur dis au revoir et je reprends la route vers le sud. La route est difficile. J’enchaîne les cols. A chaque fois que j’en passe un, je découvre le suivant qui m’attend derrière. La cordillère se dresse là, tranquille, infinie, comme un défi lancé à la persévérance. Chaque fois, le paysage est un peu différent, plus ou moins sec, boisé, habité. Trois cols, j’arrive à Yangana. Les villages et la vie humaine se raréfient et je fais le plein de nourriture et d’eau en prévision de la nuit. Je reprends la route. Le goudron laisse parfois la place à la terre. Nouveau col, nouvelle descente, me voilà dans le parc national Podocarpus. Le paysage est sauvage, le temps est gris, le vent souffle. Je recommence rapidement à grimper. Le soir arrive, ça va être compliqué de camper dans ce relief escarpé. La pente semble vouloir battre des records d’inclinaison et je roule à 3 km/h et en zigzag sur la route déserte. La nuit est là quand j'aperçois un promontoire rocheux, sans doute les débris résultants de la construction de la route. Je m’y enfonce, trouve un endroit parfait entre les sapins pour camper à l’abri du vent. Au réveil je découvre le paysage et passe un moment à l’admirer avant de reprendre la route. Je me sens loin de tout dans cette immensité sauvage. Je repars. Il pleut. Je finis la montée puis descends jusque Valladolid où je m'arrête pour me réchauffer. J’en profite pour emprunter une clef à un mecano et rapprocher un peu mes patins de freins de la roue arrière. Le système de freinage commence à montrer des signes de fatigue, mais ma bricole règle temporairement le problème. La pluie cesse enfin et je reprends la route et passe Palanda. Le bitume disparaît définitivement. En bord de route, quelques maisons, je m’y arrête pour la nuit. Je discute avec deux filles. Si je comprends bien elles donnent des cours de catéchismes aux enfants. Quoiqu’il en soit, elles ont les clefs de l’église et m’offrent d’y passer la nuit. Après les prières du soir, j’installe donc le campement dans l’église. C’est assez étrange de poser son matelas, cuisiner dans ce lieu. Dans un coin, ma toile de tente sèche sur une grosse croix pendant que je mange en face de la crèche. C’est jour de fête dans le village et c’est impressionnant de voir tant de jeunesse et de vie dans un endroit si minuscule.
Le lendemain, je continue sur le chemin dont la pente continue de me donner du fils à retordre. Je finis pas arriver à Zumba où je m'arrête pour manger. Pâtes, thon. Des gens viennent discuter avec moi. Ma pitance semble leur faire de la peine et ils m’offrent du sel et des bananes pour agrémenter mon repas. Une petite sieste et je repars. J’arrive à Chorro. Avec le dollar et demi qu’il me reste j'achète du pain et des pâtes. J’ai eu des informations contradictoires et je ne suis pas sûr de pouvoir retirer de l’argent à la frontière. Je finis difficilement les derniers km. J’effectue sans problème les formalités douanières et je demande aux policiers Péruviens s’ils connaissent un endroit où je peux camper. “Derrière le poste frontière”. Très bien. Décrassage du vélo, pâte, thon, dodo. Me voilà au Pérou!
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leREincarnomicon49
4800               envol  
tel rêve me montre avec 2 proches, ceux-ci représentent ma vie en cours, nous assistons à un spectacle, celui-ci bien parti pour durer toute la nuit-----------------à tel moment, je décide, ne souhaite pas rester là encore, la nuit, déjà bien entamée, & je m'éclipse--------------je veux revenir chez moi, mais cela me semble si difficile, je passe par divers lieux, correspondant encore à ma vie présente--------------errance, différentes directions prises
01enfin me voici dans la bonne direction, celle de mon futur, & il s'agit pour moi comme d'un envol, comme un aigle je fonds sur un lieu collectif, inconnu, & c'est là que je vais pouvoir continuer à vivre, dans une nouvelle vie
02je me montre fier de mon envolée, de mon arrivée précise là où il s'avérait prévu que je me pose, arrivée virtuose, comme pourrait l’être celle d’un oiseau !-------------normal, je ne figure plus un corps, mais un esprit volatil
4803          présence croisée
Niveau1-----------------je prends en compte ce qui m’est adéquat dans ce qui se situe à ma portée, & de ce qui m’est imposé, adéquat d’office----------------à la seconde présente-----------------mais aussi dans le cadre d’un passé inéluctable & d’un futur probable----------------aussi : dès le N1 : j’existe dans un univers en état de continuation & en état de continuation, acceptable ou bien optimale
04aussi : d’autres êtres1 ont la même consommation du Niveau1 & je dois, veux, peux (&c.) m’accorder à celle-ci---------------mon territoire1 : déjà un territoire de + en + collectif du fait de mon adéquation à ce Niveau1
05Niveau2----------------je me REtrouve à nouveau avec une existence, une présence, & avec la présence d’autres---------------cette fois notre présence : « croisée » continuellement, cette fois dans le cadre d’une pérennité---------------je ne suis plus séparé d’eux, non seulement sur le moment, mais pour toujours
06nous travaillons ensemble cette fois à la haute Continuation3
4807              les descentes en forêt avec b.
telle nuit, au réveil, je peux penser : sans doute ai-je REvécu plusieurs moments d’osmoses2+ avec b. (la jeune fille qui m’avait été enlevée, volée / cette mort partielle de moi, d’elle, si tôt, dans ma vie…, celle dans le monde de la réalité)
08me voici  longuement avec elle (comme sans doute chaque nuit), cette fois-là faisant la descente de la forêt de mon 1er territoire, celui  de mes 1ères années, cette « descente », depuis le village, je l’aurais faite si souvent avec b. (dans le monde de la réalité) si on nous avait laissés nous joindre, au Niveau1 donc
09je suis en tenue de ville, & je me reproche bien d’avoir décidé d’aller dans la forêt ainsi !, il s’agit d’une aberration, moi qui ait descendu ce chemin si souvent, en tenue de campagnard----------------or autre rêve, à un autre moment de la nuit, me voici à nouveau dans cette forêt (sans doute donc encore avec b.), & à nouveau je me constate en tenue de ville, cette fois différente, de teinte + claire, ainsi ai-je non seulement persisté dans mon erreur, mais j’ai aggravé mon cas, mais qu’importe, cela restait anecdotique
10ainsi donc le Niveau2 m’a donné cet élément pour qu’au réveil j’eus au moins de quoi me rappeler des 2 moments, du fait donc : une aberration ne pouvait que me marquer----------------& il fallait me montrer : plusieurs fois (régulièrement) j’étais descendu dans ma forêt avec b.-----------------je devais savoir cela en mon être1, il fallait donc que ma conscience1 soit « provoquée », elle qui me surveille jusqu’en rêve !, & cela fut possible en effet avec cette petite aberration (laquelle aussi me précisait : tu allais dans cette forêt mais tu ne figurais plus alors un enfant ou bien un adolescent, cela se passait + tard, donc avec b.)
11(à noter : pour mes osmoses2+, mes fusions2 avec b., le Niveau2, bien embêté : comment représenter b. ?, alors que je n’ai quasiment rien vécu avec elle dans le monde de la réalité [quoique durant de nombreuses heures nous trouvions-nous non loin l’un de l’autre, dans la cour du lycée, ou bien en salle de classe, souvent si près d’elle j’aurais pu même l’effleurer], il peut être écrit : dans ce monde de la réalité nous nous nous sommes aussi (car les choses s’étaient accélérées quand même, hélas, aggravées) « trouvés »  « l’un en face de l’autre » 3 fois, & et dans des circonstances terribles (terribles, sur le plan amoureux), car celles-ci, confirmation après confirmation, allaient incompréhensiblement, mystérieusement, nous séparer -au Niveau1 donc- définitivement, ce qui fit d’ailleurs des moments d’harmonie d’auparavant : des moments d’une magie rare, comme ceux de 2 êtres qui s’aiment, séparés par 2 rangées de barbelés, dans un camp de la mort, & réussissent à nourrir un amour extrême par quelques rares approchements limités, quelques regards partagés démesurément)  
12aussi ce Rêve me permet-il de penser (une fois de +), cette nuit j’ai donc pu visualiser 2 osmoses2+ avec b., nous aurions réalisées notamment celles-ci ensemble voilà + ou moins d’années (celles-ci par exemple m’auraient « échappé », je n’en aurais pas eu conscience1
pendant ou bien au réveil, mais je pourrais les prendre en compte enfin, car assumées par b., puisque en cette année (2016), elle sait (tant d’années après) mieux les circonstances de notre approchement1 & de notre desapprochement1, & ainsi me reconsidère complétement bien sûr)
4813            cercles2      
tu ne t’étonnes pas d’exister sur le territoire particulier d’un territoire général au Niveau1
14ainsi, de même quand tu te positionnes en ton existence2 : cette existence demande-t-elle aussi un territoire particulier au sein d’un territoire général-----------------ainsi existes-tu (de toutes les façons possibles pour ton être2 individualisé) sur ces 2 territoires selon que tu te lies à ses divers cercles, selon que ton esprit2 embrasse tes territoires ou particuliers ou + « généraux »
4815                         (R de l’invitation 15 01 2017)
dans tel rêve, une situation collective (en fait duale) se REconstitue, & au réveil je distingue bien ce que j’apporte à cette omose2+, de moi-même, de mon univers, & ce que l’autre apporte, devenant un ailleurs pour moi
16pour celui qui participe à cette osmose2+ : il en est de même, celui-ci apporte une partie de son univers, & ce que j’apporte figure un ailleurs pour lui, dont il ne savait à peu près rien auparavant, & auquel je lui donne accès
4817          REalimentation
quand tu lis ceci--------------ce jour de ton incarnation présente-------------tu possèdes derrière toi, aussi, une existence2 essentiellement spir (sous forme de territoires-osmoses+ & de liens-approches permettant une éventuelle osmose+ ultérieure)
18ce jour nouveau (te voici en train de le vivre au Niveau1) va (comme les autres jours passés & futurs) te permettre de continuer ce qui figure ton existence2 individualisée au N2--------------car ce jour : tu vas (par tes diverses pensées, actions, rencontres, échanges) REalimenter certains liens spirs ou bien vas-tu en commencer d’autres toujours en inter/action avec l’existence des autres
4819           logique2
Niveau2----------------te voici dans un univers figurant le résultat de la communauté en mouvement des autres esprits (êtres2 agissants)-----------------tu figures aussi un esprit agissant de cette communauté alors (selon ton état2 spir, selon ta force2) tu vas (comme au N1) devoir exister dans le cadre de cette communauté2
20à nouveau te situes-tu dans le cadre d‘une existence possédant sa logique propre, de par son parcours passé & te voici là aussi entreprenant une avancée concernant aussi bien ton existence2 que l’existence collective2
4821               êtres-continuité
humain être : tu te situes à un stade où ta continuité s’avère irrésistible---------------continuité de REincarnation en REincarnation--------------Continuité de ton être3 donc
22tu te rends non compte de l’incroyable possibilité de vie haute que tu as pu obtenir à tel moment
4823     avant-gout
rencontrer l’autre dès le Niveau1 : cela signifie déjà en quelque sorte : avoir un avant-gout de ma prochaine incarnation----------------car REincarné : je serai un autre
4824     convocation2    (autre écriture)
dans tel rêve (en mon état2) j’établis une osmose2+ avec un proche du Niveau1----------------je vais REconstituer alors tel moment passé partagé avec lui au N1 & donc moment transcendé, pris en compte par mon être2 au N2, cela dans le
cadre de mon établissement spir au N2
25il me faut constamment me trouver présent en être2, exister en être2, (de même que je vois bien : d’une manière ou d’une autre je dois faire quelque chose de ma présence1 !) & ce rêve commun, cette existence commune donc de moi & cet autre, va me permettre & permettre à l’autre d’exister2 tout autant utilement, & cette foi existence = obligatoirement, emmêlement avec les autres, puisque rien d’autre, là, ne peut exister
26ainsi : je convoque des autres2 ou les autres2 me convoquent, ou bien le collectif supérieur me convoque, & peut commencer une consommation2, un établissement2
27le rêve montre le nouveau territoire spir 2 en création (en cours de formation), à un certain moment l’inter/action en cours  forcément convoque aussi des autres êtres2 concernés par mon existence & celle de l’autre rêveur principal & l’avancée spire en cours---------------ainsi : tout rêve consiste en un phénomène largement collectif
4828          inclusion
Niveau2----------------lorsque ton état1 a laissé « la place » & l’initiative à ton état2 : tu continues à exister (mais dans le cadre essentiellement spir de ta REincarnation présente & non plus dans le cadre de ton incarnation)
29être existant signifie là aussi : développement de ton entité2 individualisée dans un univers transcendé cette fois mais où (à nouveau) le collectif s’impose  à toi mais cette fois dans le cadre d’une inclusion devenant définitive
30cette inclusion -déjà esquissée au mieux par toi1 lors de ton parcours1- se fait automatiquement, se fait par « nature », par défaut, mais tu2 peux encore essayer de réussir au mieux cette inclusion, tu peux en tirer aussi déjà le meilleur profit immédiat pour toi & les autres impliqués dans ton inclusion
4831     vie précieuse      
le criminel croit pouvoir tuer un autre---------------essentiellement, si faussement bien sûr, il croit vaine la vie de l’autre mais car il croit vaine sa propre vie, alors, vain contre vain…, autant que cela soit lui qui prenne l’avantage
32lorsque tu sais la REincarnation : c’est tuer qui apparait vain, puisque tu ne peux tuer que l’être1, tu n’atteins pas sa continuation
33je suis une entité non ne se résumant à mon incarnation, je1 existe de par une continuation-esprit non atteignable dans le monde de la réalité--------------& vain  immensément donc s’avère l’acte possible du criminel
34celui qui sait la REincarnation au + profond de lui sait sa vie : non vaine---------------& la vie de l’autre : toute aussi continuelle & non vaine, précieuse, puisqu’elle aussi appartenant à un processus spir considérable
4835   existence2
tu existes donc au Niveau2---------------tu le vois en rêve !-------------or les autres existent au N2 !
36aussi s’avère-t-il non défendu de penser : un collectif existe là aussi !---------------& donc existent forcément des inter/actions (+ ou -) des uns avec les autres !
4837       tu es passé
ainsi vas-tu chaque nuit sur les chemins du Niveau2
38le Niveau2 : différent---------------ses chemins : différents, car ton parcours1 a été transcendé, réinterprété, l’essentiel peut vraiment être atteint, consommé
39ton parcours2 consiste à RErencontrer les autres en leur état2 + vertical, ainsi ces recontres2 : bien sûr différentes de celles du Niveau1, car toute en intensité, en profondeur !
4840    Futur =  prolongation
ainsi vas-tu aussi dans le futur, proche, - proche, lointain, + lointain--------------d’ailleurs déjà au Niveau1, ta présence consiste à être aussi dans le passé, & le futur
41bien sûr, quand cette fois tu entres dans le futur, également, & bien + encore tu découvres de l’inconnu, du nouveau, tu t’en REoxygènes, cela si différent encore de ton présent, de ton passé
42ton futur, c’est : toi & les autres, la prolongation---------------or déjà, tu existes, toi, & les autres existent, & cette prolongation de toi & les autres : si fondamentale, si substantielle que tu peux déjà exister dans cette prolongation
4843                 insistance
telle osmose2 se réalise avec tel ex-proche--------------ma conscience1 n’identifie pas, à l’évidence, ce proche, sans doute car je l’ai effacé de ma vie suite à sa mauvaise conduite
44alors dans le rêve, régulièrement intervient un message me rappelant l’existence de cet ex-proche, de façon incroyablement insistante !----------------ainsi, le voici identifié comme en train d’osmoser2+ avec moi, dans le cadre de la suite2 spir (obligatoire) de nos parcours croisés
 4845     fusion avec lau.     (17 / 01 / 2017)  
telle fusion2 réalisée cette nuit-là m’intéresse car me faisant progresser dans la compréhension du processus des osmoses2+
46du fait d’une initiative au Niveau1 impliquant mes années où j’ai rencontré l., archétype de beauté, je rêve avec elle donc----------------déjà, laur. !, alors croisée que je croisais tant d’autres êtres féminins édéniques, certes l. me plaisait particulièrement, & à ma demande elle m’avait aussitôt « pris en compte » & je rêve régulièrement avec elle (en comparaison donc avec d’autres archétypes de beauté d’alors, + lointaines), ce qui confirme cette prise en compte
47que dire encore sur une telle fusion2 ?-----------------une telle fusion2 étonnera déjà toujours par elle-même, comme satisfaisant un souhait perpétuel de ma part, il s’agissait donc d’atteindre quelqu’un que j’aime, de connaitre la sublime satisfaction que l’on sait, & obligatoirement de souffrir, forcément, au cours du même rêve, à la fin du chapitre, l’absence qui se réinstalle, laquelle absence certifie ce qui a été une osmose avec un véritable esprit & non avec un souvenir (ici encore cette souffrance du fait d’une dialectique sans doute entre la conscience1 & ce qui se passe au Niveau2, incompatibilité des 2 Niveaux)
48étonnement aussi : je suis chez elle, plus question de mon univers, & aucunement des situations vécues ensemble dans la réalité, naguère, j’aurais pu les reconstituer & embellir par l’imagination onirique----------------non, son univers ! dont je figurais l’invité, son univers comprenant d’autres personnes aussi (forcément)---------------ainsi, clairement, ma conscience1 identifie cet univers comme n’ayant rien à voir avec le mien, & de ce fait se concentre sur « cet ailleurs » forcément (à certains moments je veux lui acheter des objets lui appartenant, & qui m’intéressent, voici donc la preuve de ce qui précède)
49l’autre particularité de cette fusion2 : sa longueur, cela se passe sur un long moment, en ce sens : un tel rêve comprend de nombreuses situations, ce qui signifierait : notre importante
liaison spir, une facile fusion avec elle, même si cela, contredit par les périodes d’absence d’étreinte lors de certains situations, mais justement, à voir comme déplorées par moi, du fait de l’évidence de notre amour
4850enfin, la nouveauté pour moi, sans doute 1 heure ou 2 après avoir fait ce rêve, après avoir vécu ce rêve en direct, & j’étais passé par différents états de sommeil & et de rêves, forcément, voici : je me réveille du fait du voisinage, or je m’aperçois :  encore en inter/action2 avec l., & assez fâché sur l’instant de ce que cette autre fusion2  avec l. s’arrête, s’arrête ainsi du fait de ma voisine bruyante honnie----------------or cette fois, je ne vivais pas le rêve « en direct », ma conscience1 ne le visionnait pas, ce rêve sans ce réveil avant l’heure aurait sans doute été non conscientisé par moi
51ainsi donc, puis-je penser (ce que j’ai déjà proposé)-------------avec l., donc en fusion2 longue cette nuit, & je n’aurais pu conscientiser qu’une partie de cette longue fusion2 s’étendant sur toute la nuit (& dépassant largement alors un petit rêve de type compensation)-----------------avec tels êtres tu restes en constante osmose, & souvent donc régulièrement en existence-inter/action, & tu ne te rends compte, en être1, que de certains de ces moments, quand certaines conditions, réunies au Niveau1 (ou bien au N2 bien sûr), par ex.  suite à une action1 dans le monde de la réalité qui me rapproche de l. : alors tel moment2, particulièrement intéressant, emblématique de cette inter/action continuelle avec L. s’imposerait à mon être1 & je pourrais donc en rêver, il s’agirait d’un souvenir, oui, mais d’un souvenir d’une action spir, laquelle a eu lieu au Niveau2
4852            proximités
Niveau1------------------je me situe en fait efficacement au  bord du N2---------------tout ce que je fais1, non loin de ce Niveau2----------------au Niveau2 je me situe efficacement au bord du N3, tout ce que je fais au N2 je le fais tout autant pour le Niveau3
4853         dépassement de mon présent  
en être1 je sais peu de ce qui m’arrive au Niveau2 3, puisque je ne suis pas efficace continuité (ce que je commence à être à mon état2)--------------je sais peu comment se trace mon itinéraire2 essentiellement spir--------------car en fait : mon itinéraire2 me « concernant» non tout à fait !
54mon avancée spir haute dépasse 2 fois mon présent, le dépassant par la transcendance
que figure mon activité2, & par bien sûr ce que figure mon être3, cette continuité dont je1 ne suis qu’un élément, certes actuellement en pleine efficacité
55mon existence2 en activité me détache trop de mon présent pour que je sois en connaissance directe, complète d’elle--------------mon activité2 travaille à ce qui deviendra mon passé spir persistant & tout autant à la préparation de ce que pourra devenir mon être3, dans sa prochaine REincarnation, du fait de ce que je suis1, de ce que j’ai réussi à être1
4856      REgeneration
après chaque passage au Niveau2 (voire au N3) : ton entité globale spir 1 2 3 s’avère REgénérée---------------en ce sens : ce passage (en tant qu’être essentiellement spir) a pu étendre ta surface spir
57ainsi en ses 3 états : ton entité continue à exister en se trouvant légèrement différemment positionnée dans l’avancée collective spir haute--------------cette REposition-évolution pourra être + ou - consciente en ton état1 selon ta sensibilité spir
4858             sur-vision
Niveau1-----------------je vois bien en quoi consiste ma présence1 !---------------je vois bien quel a été mon parcours d’hier, des jours derniers & ses conséquences diverses sur ce parcours en continuation
59or : seulement en rêve je peux voir (« comprendre », éprouver) ce qu’a été & ce qu’a donné essentiellement spir cette présence1 spirituo-corporelle----------------je peux seulement voir par rêves ce que mon parcours1 au Niveau1 a modifié spécifiquement spir au N2
60je ne peux guère savoir consciemment comment (en mon état2) : ma présence hier au Niveau1 a été vécue pour ma continuité3 longue---------------je sais peu de ma continuité spir 2 3, sauf si en mesure d’être intelligemment attentif à mes rêves----------------mais je suis cela, je suis (au N1) aussi cet état2 (constamment) & je suis cette transformation continuelle 2 3
4861                                perdition
je relis tel rêve----------------il me rescontituait en adolescent (bien après cette adolescence), quand je passais une nuit chez une de mes sœurs habitant une grande ville, & alors il me fallait revenir en stop du côté de ma base habituelle
62je me voyais en perdition en mon état spir 1 d’alors, quand assez loin donc de ma base, surtout car je me confiais à l’automobiliste qui voudrait bien s’arrêter
63& par ce rêve je voyais la parallélisation spir 2 qui se faisait du fait de cet état d’esprit1----------------je me voyais en être2, donc, cette fois, lui aussi tentait de partir en stop !, mais cette fois, cela m’amenait à déjà vivre un état de perdition ultime, il s’agissait cette fois de ma vie présente (laquelle n’était plus d’actualité), je me voyais demander au futur de m’accueillir dans ma prochaine vie, je me situais bientôt à un endroit où depuis une meurtrière (je ne pouvais alors qu’apercevoir le futur, je restais dans ma vie présente pour le moment quand même) je voyais ce futur, constitué de structures gigantesques, & pourtant il ne s’agissait pas d’immeubles, je voyais soudain, toujours  au loin, quelqu’un se jeter dans le vide, une vie qui passait à une vie suivante ?  
64 dans de tels rêves tu es amené à bien concevoir : tu bénéficies de la vision fugitive de ta continuité, un tel paysage vu s’avère d’une irréalité criante, car tu dois voir non ta proche continuation mais ta lointaine continuation, cela à un moment où ton état1 s’affaiblit, quand tu te sens perdu---------------cette lointaine continuation, inconnue, seulement fugitivement visible, forcément prodigieuse
4865         acceptation combat    
mes vies précédentes (& surtout la précédente) pèsent bien sûr beaucoup sur mon incarnation présente---------------& le savoir me déculpabilise
66je sais : j’existe1 aussi dans le cadre d’une continuité3 spir, celle-ci me dépasse---------------------alors je peux accepter de figurer la pièce actuelle manquante au puzzle qu’est ma continuité3 & je peux accepter d’être aussi cela, avec ce que cela comporte d’adaptations obligatoires à ce puzzle----------------aussi : je sais quoi combattre lorsque ce passé me tourmente----------------& je peux donc vaincre, imposer + ou – ma façon à moi de m’adapter au puzzle
4867     allers vers le futur
Niveau1--------------je ne dois pas être obsédé par mes vies passées & ne dois pas les croire meilleures que ma vie présente----------------je possède assez de passé (à « revoir ») de ma vie présente si je veux me réfugier hors de mon présent-----------------car mes vies passées existent déjà & se trouvent régulièrement « traitées », harmonisées « automatiquement », inconsciemment par moi
68par contre : tout mon être peut se tendre vers mon futur, celui de mes autres vies à venir----------------& cela dans le cadre d’une préparation, laquelle (se faisant) peut magnifier & prolonger ma vie présente
4869              imposition3
ce que je suis dans le cadre de mon incarnation-REincarnation présente : forcément (au Niveau1 & au N2) constitué aussi de ce que je figurais dans mes précédentes vies (& principalement dans la précédente)
70le savoir me permet de comprendre mieux, le + possible, l’apport négatif & le positif qui viennent perturber (ou bien améliorer) mon cheminement présent----------------savoir les REincarnations c’est savoir les différentes forces qui font mon destin, que je dois accepter le + possible
4871          REtour3        
la sensation la + sublime--------------encore + sublime que celle ressentie lors d’une fusion2 avec un autre être----------------tu peux la ressentir au cours de  ta vie présente (au Niveau1) lors de, en toi,  la REconstitution furtive d’un moment d’une de tes vies précédentes---------------ou bien sans doute de ce qui peut être écrit : la REconstitution d’une vie précédente
72cette possibilité de consommation de cela---------------d’une vie passée qui s’est synthétisée en une micro seconde & a pu se substituer à la micro seconde consacrée à ta consommation normale, continuelle, de ta réalité1
73moment sublime déjà : ainsi sais-tu mieux ta faculté de REnaissance, avec la preuve de ton passé, & donc de ton futur  
74moment sublime toujours, car déjà un lointain moment heureux, haut de cette vie, ou bien une lointaine vie heureuse, haute, t’arrive, se montre à toi, tu en as soudain conscience, ce moment, cette vie, c’était toi, c’est à présent aussi : toi
4875      continuité
celui qui sait la REincarnation ne se suicide pas (sauf, souffrances insupportables)
76certes il sait son futur possible (& en effet lequel s’avèrera ? meilleur que son présent)
77il sait aussi : la seule possibilité de justement gagner une vie prochaine meilleure passe par : la prise en considération de sa vie présente en tant que préparation à la suivante, & qui doit donc être, & persister, qui doit aller à son terme, dans la logique de son existence
4878      autonomie2
Niveau1---------------bien sûr, déjà, en ton état1 : tu es un esprit (un esprit1)--------------cet esprit avec la capacité de s’activer au moins assez pour pouvoir consommer au mieux le N1---------------& pour ainsi pouvoir organiser une existence la meilleure possible dès ce N1
79aussi ton esprit2 t’organise aussi ton existence au Niveau2 !---------------adéquat à ce Niveau parallèle & autonome
4880             existence evolution2    
Niveau1-----------------tu bénéficies d’un territoire de naissance, une 1ère base--------------tu bénéficies de la possibilité de ne pas y rester, tu peux extrêmement agrandir ta surface de vie1 en te mouvant avec ton corps-esprit dans l’espace-Temps à toi imparti
81Niveau2---------------également tu restes dans le cadre de ta REincarnation (tu es né de celle-ci, du territoire de celle-ci) & donc dans le cadre d’un espace & d’un Temps, lesquels te sont donnés dans cet univers (essentiellement spir) qui te supporte----------------là aussi tu vas avoir la possibilité (grâce à ton envie d’exister au mieux, là) de te positionner sur les territoires possibles les + divers & ainsi avoir la possibilité d’assurer ton existence-évolution 2 spécifique
4882       déplacements3    
au Niveau1 & au N2, au N3 : tu bénéficies de la possibilité d’exister + ou – efficacement ou bien passivement dans certains territoires de ces Niveaux & quels que soient les contextes trouvés
83nos traversées, nos avancée à ces différents Niveaux : considérables---------------surtout celles aux N2 & 3 mais tu te heurtes aussi à des frontières là encore !
84ton parcours1 va déterminer tes avancées2---------------tu restes à ces 2 Niveaux dans le cadre de ton incarnation-REincarnation, ainsi passes-tu facilement de ton état1 à ton état2
85tes avancées2 vont déterminer tes avancées3--------------tu peux régulièrement passer du Niveau2 au N3--------------de ton état2 à ton état3, il s’agit là d’un grand changement de Niveau, car, au N3 ton être devient sa continuation extra-longue-------------cependant cet état : facilité car à l’état2 & à l’état3 tu figures un esprit sans un corps
86cette fois grâce à l’énergie spécifique de ton être2 : tu peux REvisiter certaines vies précédentes en t’y déplaçant donc tout aussi « simplement » que tu te déplaces au Niveau1 avec  ton corps-esprit1, & que tu déplaces sur toute ta vie d’incarné en cours, passé2 & futur2
4887           territoires complémentaires
je le vois en rêve : mon entité peut connaitre sans cesse l’ailleurs, puissance 1000, en comparaison avec l’ailleurs auquel je peux avoir accés en tant qu’en mon être1
88l’ailleurs2  : les territoires2 perso-collectifs des autres-------------ainsi par osmose2+ : je passe par les territoires si différents du mien (& donc si nourrissants), je m’associe aussi à ces territoires, à la manière spir, de même que je peux m’associer de multiples façons à un territoire1 & à ses occupants éventuels dans le monde de la réalité donc
89les territoires des autres2 de mon Temps incarnatoire déjà, traversés, & s’associant à ma continuation, avec tout ce que cela implique de suivi possible
90mais aussi je peux me hisser en mon état3 & cette fois puis-je dépasser alors les limites de ce Temps incarnatoire : alors, bien sûr l’ailleurs : mon passé lointain------------me voici me REconstituant spir en telle être que je figurais dans une vie antérieure, & me voici parallélisé avec le collectif de ce moment, collectif large, ou bien avec tels êtres importants alors pour moi
91de même, l’ailleurs : possiblement, éprouvé, & m’oxygénant tant, en pouvant vivre, dans le futur déjà existant, déjà esquissé, quand alors, mon être2 3 s’en va donc tester telle possibilité de continuation, par prochaine REincarnation, & donc : déjà une avancée peut être faite
4892       l’ailleurs c’est les autres
ton individation, ton devoir d’avancée éternelle, en tant qu’1------------tu ne peux que l’éprouver comme insupportable, & pourtant c’est : le cœur de toi
93aussi, tu n’as de cesse de te positionner avec les autres------------soit en ta verticalité, car chaque REincarnation passée, chaque vie antérieure : celle-ci figure aussi la demi-existence d’un autre, qui me sort de la spécificité insupportable de mon être1, si séparé des autres
94aussi, ma capacité d’être avec les autres horizontalement, me permet en
être2 de consommer spir le lien avec les autres, eux aussi en leur état2 esprit---------------de même l’osmose, possible, encore horizontalement, lorsque je REconstitue une vie antérieure, à nouveau les autres, alors, par mon appel, ou bien par le leur, peuvent se rallier à moi
4895                 je suis2
être2 : j’existe encore dans le cadre de mon incarnation-REincarnation mais je², si différent de mon être statique 1 limité
96être2 : « je suis », avec tout ce que cela signifie, autrement-------------autrement, car avec un état différent, volatil, & sur un socle différent, le socle-Temps2, mon Temps2---------------me voici en tant qu’existant par tout mon temps incarnatoire
97aussi : en mon état2 : ma REincarnation ne ressemble vraiment plus à une prison-------------je ne suis plus la victime de mon état1, en la seconde de vie que mon être1 spirituo-corporel embrasse en cet extrême présent
4898              oxygénation
savoir la REincarnation : éprouvé par moi comme positif bien sûr------------en me préparant non seulement nuit après nuit mais jour après jour à REnaître : j’oxygène aussi ma vie présente, je lui enlève de son poids, je lui enlève de l’exclusivité
4899/9999     savoir
déjà tu sais, ou bien un jour tu sauras : (pour résumer) ton existence bis spir, & l’existence spir collective bis
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