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#LE SOLEIL BORDEL
rollinginthedeep-swan · 6 months
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Le printemps est à nos portes et tous-tes les comparses graphistes sont clairement en forme pour nous émerveiller. ✨
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hurtbrokenheart · 5 months
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Voilà comment sont les choses aujourd'hui. Par où commencer ? Je suis une survivante d'une profonde dépression et je souhaite à tout le monde d'avoir cette fierté un jour. Évidemment, ça ne veut pas dire que mes jours sont remplis de soleil, de paillettes et de sourire. Ça veut juste dire que j'ai récupéré la force de vivre malgré tout ce qui peut me tomber dessus. Je suis encore submergée souvent par mes émotions, mon cœur crie souvent beaucoup trop fort ce qu'il ressent et c'est parfois difficile à gérer. Mais je fais de mon mieux. Oui c'est ça, je fais de mon mieux et pas seulement pour ça, pour la vie en général. J'apprends à canalyser mon anxiété seule, sans me reposer sur les gens ou les cachetons. J'échoue parfois, mais je sais que j'ai le droit d'échouer. Je ne m'en veux pas pour ça. Ou plutôt... je ne m'en veux plus. J'essaye d'accepter toute les émotions à bras ouvert, de pleurer quand l'envie s'en fait ressentir, taper du pied quand je suis contrariée et exprimer mes angoisses quand c'est le bordel dans ma tête au point où je ne m'entends même plus penser. Ah et j'ai des objectifs aussi. Dans le futur je veux dire. Si j'avais su que je m'y verrais un jour dans le futur... c'est fou comme j'avance. Je sais aimer sainement, manger à ma faim sans me priver, sortir dans des lieux publics, faire de nouvelle rencontres, pardonner et surtout j'apprends à m'aimer. Évidemment, la période de ma vie où j'étais au plus bas est encore taboue, je n'aime pas l'évoquer ou m'en souvenir. Mais je sais qu'un jour j'aurai digéré ces événements et que je saurai les accepter.
Je laisse le temps au temps, je me donne le droit d'exister, je me suis pardonné, je me donne la permission de vivre, d'être celle que je suis, de m'aimer. J'ai cessé cette guerre contre moi même car finalement, il n'y aurait jamais eu de gagnant.
Voilà où en est ma vie aujourd'hui. Et toi, comment vas-tu?
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swedesinstockholm · 1 month
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13 août
de retour sur mon île, cette fois j'ai pris le petit-déjeuner, pas le temps de déjeuner à la maison, je voulais arriver le plus tôt possible pour éviter la chaleur. hier après-midi en remontant le rivage du treptower park j'ai pris le soleil sans m'en rendre compte et j'ai du m'assoir sur le petit banc en bois devant le centre d'informations parce que j'avais la tête lourde et remplie de magma. la femme qui travaillait au centre était française. j'avais envie qu'elle me parle. je portais mon tshirt céline sciamma. je me demandais comment elle avait atterri là et pourquoi. je me suis imaginé qu'on devenait amies mais je suis repartie avant d'en avoir eu l'occasion. en rentrant à l'appart, pendant que je me passais de l'après-soleil sur le visage j'ai entendu d. j. et leurs cinq amis rentrer et j'osais plus sortir de ma chambre. ça faisait quatre jours que j'avais parlé à personne alors sept personnes d'un coup c'était trop. au bout d'un moment je me suis quand même dit lara t'as 33 ans t'es chez toi t'as le droit d'aller te faire un sandwich à la tomate dans la cuisine arrête de te faire souffrir tout le temps bordel alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai ouvert la porte de la cuisine, ils étaient tous les sept assis autour de la table avec leurs gros sacs à dos qui prenaient toute la place, sales et fatigués et détendus, contrairement à moi. j'ai fait coucou vite fait, encore ensuquée par le soleil, je me suis fait mon sandwich avec mon thsirt pyjama croppé qui me glissait sur l'épaule (sexy) et je suis repartie me terrer dans ma chambre pour regarder un épisode de bored to death.
j'ai rêvé de r. il était à moitié allongé sur moi, je sais plus dans quel contexte. il avait la tête cachée sous un drap et je le découvrais doucement. je crois que je lui caressais les cheveux, même si c'était interdit. les filles et les garçons que j'ai envie de toucher sont toujours des territoires interdits, même si on m'a jamais explicitement interdit de toucher quoique ce soit.
l'hydrogéologue de l'expo l'autre jour disait qu'elle aimait pas trop anthropomorphiser l'eau et je la suis là-dessus, mais je note quand même que l'eau est un peu longue à la détente dans son temps de réaction aux évènements extérieurs, comme le passage d'un bateau par exemple. elle commence à s'agiter avec quelques instants de retard et elle met beaucoup de temps à se calmer, longtemps après que le bateau soit passé. à la soirée de spoken word une poétesse disait que l'eau prenait les coups sans rien dire. on jette une pierre dans la rivière. elle avale la douleur et elle souffre en silence. l'eau est un sujet très à la mode. l'anthropomorphisation aussi. on l'utilise beaucoup je veux dire. moi aussi je le fais. mais pour donner une voix à la nature on est bien un peu obligé de le faire non?
j'ai presque frais à l'ombre de mon saule pleureur qui ne pleure pas. il fait tremper la pointe de ses branches dans la rivière. ça me donne envie de me mettre dessous pour me faire caresser. mon fantasme écosexuel numéro un: le poulpe, numéro deux: le saule pleureur. on dirait les lanières-serpillère du carwash qui s'agitent dans tous les sens. n. m'a parlé d'un poète qu'elle suit sur ig qui a fait des expéditions de poète en arctique et en antarctique. sa bio dit artist-on-boat. peut être que je pourrais me faire envoyer en antarctique pour écrire un recueil de poèmes écosexuels de la banquise? est-ce que je peux fantasmer sur un iceberg? je parie que oui. c'est les fleurs de nénuphar qui se font effleurer à ma place par les branches du saule, petites veinardes. c'est toujours quelqu'un d'autre qui se fait toucher à ma place de toute façon.
14 août
j'ai rêvé de oleg, l'hydrogéologue de la fête dans le jardin. j'étais à l'école mais c'était le soir, le prof un peu spécial et mystérieux nous avait conviés à une espèce de soirée et tout le monde était odieux avec moi, y compris le prof. c'était comme en 7e, y avait même quelques personnes de ma classe de 7e, mais en cent fois pire. on me faisait remarque sur remarque méchante, on se moquait de moi, on me traitait de nulle, tout ce que je faisais était critiqué, on me trouvait répugnante on me disait de pas m'assoir là et on me disait de fermer ma gueule. et puis mon téléphone a sonné et c'était oleg. il était resté chez lui pour faire des traductions latines. il me parlait d'une phrase avec une araignée et j'essayais de me rappeler comment on disait araignée en latin. je suis sortie de la salle pour être au calme mais j'arrivais pas à comprendre ce qu'il me racontait parce qu'il disait des choses trop intelligentes et j'avais l'impression d'être trop bête pour le comprendre. mon cerveau était tout embrouillardé. mais j'étais contente de discuter avec lui et j'avais très envie de lui proposer de passer jeter un oeil à ses traductions. mais je me suis réveillée avant d'en avoir eu l'occasion. à un moment m. voulait que je lui montre le chou que j'avais accroché à la porte de ma chambre, mais quand je le lui ai fièrement montré, il était mort. elle m'a montré comment le faire revenir à la vie mais il était trop mort. c'est la deuxième fois de ma vie que je rêve d'un chou mort.
de retour au treptower park avec ma serviette, un pique-nique, mon kindle et un litre d'eau. il m'aura fallu du temps pour y arriver mais ça y est. on m'a volé mon spot sous le saule pleureur alors je me suis mise sous un autre arbre non identifié parce que je suis nulle en arbres. je les aime mais je retiens pas leurs noms. je suis allongée en face du cimetière sur la presqu'île. hier après-midi comme j'avais pas envie de rentrer de peur qu'y ait encore les amis de j. et d. à l'appart (ils ont l'air gentils mais j'ai du mal à me refaire à la vie sociale après quatre jours de solitude intense, presque six maintenant vu que je continue à voir personne) j'ai entrepris l'exploration de l'autre rive. je me suis arrêtée au supermarché pour me ravitailler en pain (edeka font les meilleurs petits pains de supermarché, j'adore surtout leurs laugenbrötchen briochés salés qui sont légèrement élastiques à la mâche) et au bout d'une marche trop longue sous l'écrasante chaleur je suis tombée sur un cimetière au bord de l'eau avec beaucoup de fleurs, des petites colonnes de pierres empilées sur les tombes dont j'ignore la signification mais j'aime bien, le joli clocher qui me donne l'heure depuis l'autre rive et que j'entends sonner toutes les demies heures et une petite allée de saules pleureurs dont les branches ondulaient sous la brise. je me suis mise dessous pour qu'elles m'effleurent mais j'étais plus dans le mood. c'était un peu décevant. peut être que c'était tout simplement pas le bon saule, chaque arbre est son propre individu, comme les humains, ça peut pas matcher ave tout le monde. et puis on fait pas l'amour dans un cimetière. enfin j'en sais rien, si, pourquoi pas, qu'est-ce qu'ils en ont à foutre les morts, ils sont morts. n. elle aime pas les cimetières et elle aime pas les hôpitaux. je crois qu'on a un rapport à la mort très différent. moi je me sens plus à l'aise au cimetière ou à l'hôpital que dans un club. la mort c'est sur le dancefloor que je le vois. comme rebeka warrior. (je vois la mort ELLE DANSE SUR LE DANCEFLOOR)
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desamorce · 10 months
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Dans ce mélange de chagrin et de haine,
Je peine à croire que ça n'arrivera jamais.
Chaque jour toujours plus difficile que le précédent.
Plus aucune pensée ne me survient.
Tu te meurs chaque minute qui passe.
Ne sachant plus quoi faire, tu t'effaces petit à petit.
Aucun sourire, aucune parole, tu sombres dans la folie.
Tu revois et feuillètes ton passé.
Après tout, qu’est ce que tu as bien d’autres à faire ?
C'est dur de tenir debout et de ne pas pleurer,
Ces larmes qui n'attendent que de tomber.
Mais bordel je le veux alors pourquoi je n’y cède pas ?
Je n’entend que mon cœur tambouriner,
Si fort on dirait qu’il va exploser.
C’est quand j’ai voulu l’arracher,
Que finalement quelqu’un d’autre l’a fait.
Tu attends le coucher du soleil pour pouvoir te coucher,
Dans ce lit avec qui tu as vécu tant de passé.
Avec le temps,
Tu commences à ne plus aimer les gens,
À ne plus aimer le présent.
Et ça recommence,
Au final il n'y a que le passé qui n’est point absent.
Tout revoir ne t'aide en rien,
Mais c'est tout ce que tu as.
Cela fait des années que le mauvais temps te court après,
Mais que l'espoir lui ne t’as jamais lâché.
Et au final, l'avenir est bien là.
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tar-one · 1 year
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youtube
Yow, New shit sur YT et les plateformes.
Classic Boom Bap. Dope Beat Dope Rhymes Dope Cuts. Du Rap dans sa forme pure, bon petit plat simple préparé avec Amour dans les vieilles casseroles. Ça marche toujours.
Cette fois-ci j'ai l'honneur de partager le micro avec Big Mod aka Modal, mon légendaire et vénérable aîné que j'ai vu brûler des scènes de l'underground à Forest National ou Dour depuis que je suis Rookie. King Size, RAB, le 9mm, les maxis, les tapes, les compiles... Très vite il m'a montré du Respect (évidemment réciproque) et on a partagé qques chills, ultimes passionnés amoureux de cette culture que nous sommes.
Au Beat, un gars un peu plus jeune mais qui est plus de l'époque que les gars de l'époque ! Si bcp de ceux qui s'accrochent à la Vibe 90s sont relous, passéistes et sans saveur, lui c'est tout le contraire. Un des rares spécialistes pour cette recette MPC à l'ancienne mais avec style et goût. En solo, avec son gars le Fak ou aux manettes pour la crème de l'under néerlandophone, il livre perles sur perles dont la magnifique prod de Main Tendue qu'il m'a filé ya pas si longtemps.
Mon fidèle DJ Sauze a été chauffé par le bordel et malgré des conditions pratiques compliquées s'est demerdé pour me fournir des cuts de luxe. Puis comme très souvent, cover du Homie Daex et mix du Homie Taipan.
On fait tout ça avec le coeur et sans grandes retombées comme bien des talentueux passionnés qui passent sous les radars donc tsé bien, donne de la Force de quelconque façon si "ça vous chante et que nos couplets vous parlent". C'est l'épisode 8 de ma série "Juskomsa and Friends", le 7/7 j'enchaîne avec un "micro EP" qui sera suivi d'une poignée de surprises avant l'apothéose : le bouquin/album ! Merci à tout le monde embarqué dans l'aventure de près ou de loin, Pazzzz
Tar One ft Big Mod – Napalm. Lyrics
Tar One :
Je tue tellement que quand je l’dis, c’est de la modestie
Tu vas te faire molester avec force et style
Comme dans les classic maxis vinyles du 9 milli
T’es un imposteur comme Milli Vanilli
Nous avons connu cette ère que les jeunes idéalisent
On rimait à 10 chez Aral sur des Beats des 90’s
À l’arrache, pour nous la nostalgie est admise
Mais faut pas croire, on s’disait déjà « Tout n’est pas si facile »
Des sarcasmes pour ces tas d’nazes qui voudraient nous dire
« C’est ça le Rap ! » C’est quand même inouï qu’ils nous nient
Nous oublient nous qui avons connu l’inoubliable
Ou l’avons fourni et continuons même si tout c’biz foire
Donc célébrons, même si pas d’succès accélérons
On taxe le Showbiz de farce car pas axé sur les bons
Sur les bombes qu’on sert concerts après concerts
Entre confrères la bonne Vibe il faut qu’on conserve
Refrain Big Mod :
Design, dans l’mind
Rap machine, alcaline, pipeline
Laisse couler l’flow, ils n’ont pas de palmes
Ici c’est trop chaud, Napalm !
Big Mod :
Y a ceux qui défoncent tout ceux qui gagnent
Ceux qui renoncent qui s'enfoncent et y a ceux qui stagnent
King du rap attitude révolution par minute
Comme d'habitude chute libre sans parachute
Haute voltige trop aviateur
Chaleur hivernale trop radiateur
Prestige loyauté honneur
Grimpe pour atteindre l'Olympe dans toute sa splendeur
Old school new school true school Defi J
Monumental statue à mon effigie
Transfert dans la cypher
Esprit trop dangereux Michelle Pfeiffer
Tu connais la méthode hors norme hors mode
Matos calibré pour Ipod
Désordre bordel mortel martèle ta cervelle
Pêle mêle males femelles crée l'étincelle à coups de perles.
Design, dans l’mind
Rap machine, alcaline, pipeline
Laisse couler l’flow, ils n’ont pas de palmes
Ici c’est trop chaud, Napalm !
Big Mod :
Corrige moi si j'me trompe y a pas qu'l'argent qui compte
Leurs couplets sont trop courts ils vont pas la faire longue
On a pas les mêmes sources les mêmes souches
Ici le soleil se lève là bas le soleil se couche
Bras longs et poches profondes à la conquête du monde
Toujours efficace avec la classe de James Bond
Depuis l'époque des k7 memorex
Mon micro fout le feu avec des couplets en silex
Tar One :
Au nom du Verbe, du Bic et du Saint Vrai Style
J’m’investis, feat avec un gars bien qu’j’estime
Les faux font plein de bêtises, primates qui singent Mesrine
Sur leur cahier doit y’avoir un panneau Sens Interdit
Des tas d’idées en stock, pas novice, stakhanoviste
Comme Starks à New-York, combativité inamovible
Pas de mobile inavouable, intentions nobles et louables
Écoutez si ça vous chante et que nos couplets vous parlent
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valontheroad · 1 year
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Variations sur les chemins du soleil. Jour 3: L’éternel retour. On ne devrait jamais prévoir un retour
Ça commence plutôt bien avant de devenir ce que se doit d’être une étape de retour : un passage obligé avec beaucoup de moments chiants et des surprises que tu n’as plus la patience de prendre positivement. Je me réveille à 5h15 et décide qu’il est temps de me préparer lentement. Je me fais un petit dej royal: riz - jambon Serrano - oeuf. Je plie les gaules et lance le top départ vers 6h45.
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La petite matinée commence avec des chemins bucoliques puis ça devient le bordel. Je trouve difficilement ce qui est censé être ma trace, je m’enfonce dans la forêt, je dois passer sous des arbres, puis par dessus, puis entre les ronces, le bordel quoi. Je me rends compte que je ne suis plus sur la trace alors que je n’ai vu aucune bifurcation. Tant pis je continue, le chemin finira bien quelque part. Je me mets à douter car ça devient de plus en plus la forêt vierge. Je manque de glisser avec le vélo dans la pente en dévers. Cette forêt est très très mal rangée ! Je rejoins finalement une petite oute au pris d’efforts démesurés face à la distance parcourue. Ce ne sera pas la dernière fois aujourd’hui. Je retrouve des petites routes, des chemins qui monte, je pousse parfois mais c’est plutôt cool. J’entame ensuite la descente vers la Via Rhona.
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J’arrive sur Chanaz que je connais déjà et décide de ne pas m’y arrêter, je prendrais un second petit déjeuner plus loin d’ici à  Seyssel. Je rattrape un Bikepacker en VTT, un allemand qui fait une sorte d’européanisations divide. Il est parti il y a six semaines du Portugal et va poursuivre jusque Bâle puis rentrer chez lui en train. On fait un petit bout de route ensemble et c’est fort sympathique. On se quitte à Culoz et là je prends un chemin de halage qui va m’amener jusque Seyssel. Sauf qu’il reste pas mal de kil, que j’ai le vent de face et que ça s’avère très chiant. Je prends mon mal en patience mais c’est dur pour le moral. Je mets la tête dans le guidon et je fais l’erreur de regarder de temps en temps ma trace qui reste invariablement droite.
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A Seyssel je fais un arrêt Boulange café et je vois un Kougn Aman seul dans la vitrine au milieu des croissants qui semblent lui porter un regard mauvais. Je pris pour que les gens devant moi dans la queue ne le voient pas, je suis prêt à me battre. Mon tour arrive “dites moi ce ne serait pas un Kougn Aman dans la vitrine ?”-”Mais oui cher monsieur” - “Et bien servez-le moi gente damoiseau”. J’en ai déjà la salive aux bords des lèvres.
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Après la pause je relance et je sais que quelques côtes m’attendent pour remonter le Rhône. Je passe par des chemins de collines similaires à ceux du deuxième jour. J’accuse tout de même la fatigue et le manque de concentration qui en découle se paie cache. Sur une fin de descente anodine je vois qu’à la fin du virage, m’attend une grosse flaque de boue. Je freine un peu en urgence alors que j’ai le temps, mais à l’endroit où je suis il y a aussi un peu de bout. Je perds le contrôle du vélo et me jette en avant pour entamer un roulé-boulé et anticiper la chute. Je me relève sans véritable bobo ni pour moi ni pour le vélo (seule ma gourde a pris un pet). Le petit coup d’adrénaline m’a réveillé, c’est reparti. Je décide de ne pas suivre ce que j’avais tracé pour rejoindre la Suisse car ça me semble bien raide en descente comme en montée afin de passer de l’autre côté du Rhône et que je ne me sens pas assez alerte pour gérer ça convenablement. Connaissant le coin pour y être souvent passé sur de la longue distance sur route, je sais où me diriger et j’improvise quand je peux prendre des petites routes ou chemins de travers. Après quelques découvertes qui valent le coup, je rejoins la Via Rhona puis je prends des chemins pédestre sur Suisse techniquement bien costauds mais aussi assez superbes.
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Malheureusement ce sera de courte durée car une fois que je rejoins ma trace initiale, je me rends compte qu’elle ne prend qu’une piste cyclable jusqu’à Genève alors qu’il reste un sacré fichu paquet de kilomètres. Je ne vois pas trop d’autres itinéraires et j’avoue ne pas avoir envie de prendre le temps car il faut que j’enquille des bornes. J’ai le vent de face et c’est sans doute une des routes les mieux classées au monde dans l’échelle des plus chiantes. Je passe un long mauvais moment où je peste contre les suisses, contre komoot et contre moi-même qui n’ait pas vérifié cette partie de la trace. J’ai envie de descendre de vélo et de taper quelqu’un gratuitement. Je pourrai faire un peu d’introspection et analyser ce qu’il s’est passé en moi pendant cette phase de ma vie de cycliste - chiant - chiant - chiant - CHIANT !
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J’arrive tant bien que mal à Genève et là c’est à nouveau le bordel. Les feux ne marchent pas, tout le monde traverse en même temps, c’est bourré de monde. Putain mais les Suisses ne sont pas censés être organisés ? Je comprends quand j’arrive sur les quais. Il y a la fête “le feu O lac”. Toutes les berges sont interdites à la circulation, ce qui explique le bordel ailleurs. Il y a des stands de partout, des scènes musicales, c’est assez ahurissant. Je profite de la route libre , comme ses enfants et adultes qui font du rouler, du skate ou de vélo en toute sécurité sur cette vaste avenue. Mais c’est comme ça qu’elle devrait être la vie non ?
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Après une pause Samossa trop épicé, je repars pour le dernier round. Je sais que l’est il y a plein de petites routes et de chemins, mais komoot s’escrime à me faire passer tout droit par les routes les plus chiantes. Je me demande s’il n’y a pas un complot international dans lequel la Suisse exige de komoot qu’il ne fasse pas passer les vélos sur ses itinéraires piétons. Quand on pense que parfois sur les cartes françaises ce logiciel vous fait faire un détour de 3km par des chemins impraticables pour éviter 100m de route, c’est normal d’avoir des doutes non ? Comme disait l’ami Pierre “ce n’est pas parce que je suis pas parano qu’ils ne sont pas tous après moi”. Du coup j’improvise. Je pars à droite et je trouve en effet plein de petits chemins beaucoup plus agréable. Je passe la frontière et là, la trace daigne à nouveau passer par des chemins. Pour le pire. Vous me direz que je suis jamais content. Mais qui l’est à 20-30 bornes de chez lui, le vent dans la gueule et l’envie d’en finir ? Je me retrouve dans une forêt marécageuse à pousser 80% du temps. Le vent à fait aussi son oeuvre et me propose une course de haie.
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Je sors de la forêt et décide de ne pas passer par la dernière montée que komoot avait tracé. Je suis fatigué et je n’ai pas envie de me gamelle juste avant l’arrivée. Je me dis que je vais donc passer par le bas-chablais que j’ai pas mal fréquenté quelques années plus tôt. Je connais des chemins, oui, mais je ne vais pas les retrouver, du moins pas au début. J’improvise en regardant de vagues traces sur mon GPS. Je m’embourbe, me retrouve dans la forêt sans plus de chemins à suivre. Je fais du hors sentier pour sortir de la forêt, puis je coupe à Traver s un champ de mais jusqu’à retrouver un chemin. Je suis Rambo et je veux rentrer maison. Le reste est anecdotique, je vais finir par rentrer et j’oublierai vite les contrariétés pour garder toutes ses images colorées de vert, cette sensation à l’air libre dans laquelle je baigne pendant ce genre de voyage et qui m’imprègne encore quelques jours ensuite, me donnant qu’une seule envie: repartir au plus vite. Un jour peut-être sans avoir à prévoir un jour de retour ?
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Bilan de la journée: 140km. 1460 D+ et 1250 descente en 11h
Trace finale
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Jasmine
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#5 - Les mots de Brigitte
Elle est belle.  Tous les hommes sont à ses pieds. On voudrait toutes lui ressembler parce qu’elle s’en fout du regard des autres. Elle balade avec fierté son corps au ventre moelleux, strié de vagues et de vergetures, traces sacrées de la présence jadis de petits êtres. Et ce sont sur elle les plus belles marques du monde, les plus graphiques, artistiques, harmonieuses.  Elle exhibe ses seins, non pas comme des trophées, mais des trésors.  On les regarde subjuguées, émues. On les trouve magnifiques.  Elle se déhanche avec toute la grâce du monde.  Elle n’a pas peur de la nudité : ni de la sienne ni celle des autres.  Elle s’assume tout entière, avec ses bosses, ses courbes et ses vallées, ses plis et ses irrégularités, qui ensemble forment la singularité de sa beauté. Tout est inscrit, là, dans son corps.  Les enfants qu’elle a portés, les hommes qu’elle a aimés, ceux qu’elle a subis.  Tout est inscrit : le lait qu’elle a donné, celui qu’elle a gardé parce que la bouche de l’enfant qu’elle venait d’enfanter serait à jamais fermée.  Elle n’a pas besoin de dire. Son corps raconte tout. D’ailleurs, elle ne dit rien.  Tout ce qu’elle sait faire, c’est sourire, danser et chanter. Et nous, on la regarde faire tout ça, et ça nous fait beaucoup d’émotions parce qu’elle fait tout ça très bien, avec un naturel qui désarmerait même les aveugles, même les sourds, et ces personnes étranges qui ne sourient jamais.
Jasmine était le soleil du bordel. On ne pouvait pas la rater : même les yeux fermés elle nous éblouissait.
[Fragment d’un roman en cours d’écriture]
// Dédé ANYOH //
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Liste des choses qui m'énervent
Quand je suis un acteur depuis trente plombes, qu'il atteint enfin une popularité méritée mais qu'il commence à faire des films de merde et se la péter sur le tapis rouge, dude why ???
Quand je rate mes muffins parce que je les ai putain d'oubliés et que je dois jeter la plaque entière et j'ai pas ce qu'il faut pour en refaire putain
Quand je me cogne dans tous les objets qui m'entourent
Quand je prends conscience du monde dans lequel on vit, à quel point c'est crado le capitalisme et à quel point les gens souffrent et personne ne fait rien et rien ne change j'ai l'impression et après j'arrête d'y penser sinon je pars en dépression
Quand je me rends de tout ce que mon père m'a fait louper comme opportunité quand j'étais gamine et je ne peux pas lui gueuler dessus ou changer quoi que ce soit et du coup je suis bloquée avec mon sentiment d'injustice ???
Quand je tombe sur des clients péteux qui pensent que je leur dois tout parce qu'ils ont posé les pieds dans le magasin, reste tranquille frérot
Quand tous mes projets sont repoussés pour X ou Y raisons, genre tu te lances dans un truc et l'univers te met des bâtons dans les roues, mais pourquoi ????
Quand je tombe sur un film génial mais il ne sort ni au cinéma, ni en DVD, genre les gars vraiment ????
Quand je découvre une bande originale de film incroyable et qu'elle ne sort pas en CD, re-pourquoi ???
Quand j'ai l'impression que toutes les décisions que je prends ne sont pas les bonnes ou c'est trop tard mais j'y vais quand même en essayant d'être tolérante avec moi mais bon j'y arrive pas trop ???
Quand je commence une thérapie des schémas avec ma psy, que je suis au bord de la dépression au point d'hésiter à prendre des médocs parce que je pète les plombs dans ma tête, et que là elle décide de changer ses horaires et de ne plus être dispo, du coup je me retrouve en danger mental et le cul entre deux chaises et seule avec toutes les émotions qu'elle a fait remonter et je suis genre ???
Quand j'apprends que le "livre" (oui je mets des bons guillemets) Cinquantes Nuances de Grey a été vendu à plus de 125 millions d'exemplaires. Juste, laissez moi mourir.
Quand je me rappelle que mon frère fait constamment de la merde et m'écrase et tout le monde fait en sorte qu'il s'en sort, toujours, ça commence tout juste à changer et c'est pas suffisant, je vous jure je vrille
Quand je comprends que je n'aurais jamais vraiment de père. Que dire de plus.
Quand je réalise que je n'aurais jamais la classe de Pocahontas ou de Mulan. Que voulez-vous, on fait avec ce qu'on a.
Quand je vois que je suis agressive avec mon mec que j'aime, estime et apprécie énormément, mais c'est ma colère qui prend le dessus et après je m'en veux et je peine à m'excuser tellement j'ai honte et en plus il est gentil, patient, tolérant, d'accord envie de crever
Quand je vois des photos d'animaux avec des habits, genre ce sont des ANIMAUX, pas des peluches, arrêtez bordel c'est cringe en plus d'être à deux doigts d'être de le maltraitance parfois
Quand je me rappelle de toutes les crasses que les gens ont pu me faire sans qu'il n'y ait jamais eu justice de faite malgré que j'ai pris mes couilles à deux mains pour en parler aux adultes, référents, personnes qui pouvaient m'aider etc, quelle fatigue je vous jure
Quand je comprends que je fais une liste de tout ce qui m'énerve et que c'est narcissique et que ma noirceur prend un peu trop le dessus.
Mais à part ça, tout va bien hein. Heureusement que les animaux existent et quelques gens chouettes aussi. Heureusement qu'on peut manger des choses qui ont tant de goûts différents. Heureusement qu'on peut voir un coucher de soleil régulièrement. Heureusement que je peux sentir le vent me caresser le visage. Heureusement que je peux respirer et profiter de ma santé. Heureusement que je ne meurs pas demain.
La vie, ça vaut le coup, même si c'est dur putain.
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kiirex · 2 months
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C'est toujours la même chose avec toi ? Dès que tu arrives à peine en cours faut que tu déranges tes camarades ! avais-je hurler dans le couloir qui menait dans le bureau de la CPE. Alassane était de ses garçons qui ne travaillaient pas à l'école qui s'en foutait de tout et qui par dessus tout venait juste pour emmerder le monde et faire son intéressant. De retour dans la salle des profs, Luna me disait qu'on essayait de me joindre par téléphone via l'établissement depuis ce matin. Etrange me suis-je dit ! J'ai quand même un téléphone personnel où on peut me joindre facilement. Je suis donc aller, en croisant Alassane et la cheffe d'établissement, dans le bureau du secrétariat de direction. A peine avais-je ouvert la porte que le visage de Mme Khabir s'est figé et m'a donné le numéro a rappeler d'assez bonne urgence. Elle avait l'air désolé de quelque chose. Je m'inquiétais déjà avant même de pouvoir composé le numéro. J'ai 30 ans et je me suis dit que c'était forcèment ma grand-mère qui avait un problème. Quand j'ai eu quelqu'un au bout du fils après un deuxième essai, une femme a répondu. Je me suis présenter et elle m'a annoncé une nouvelle avec des mots incompréhensible. ''Y'a eu un accident'', ''un monsieur qui avait bu'', ''il y avait beaucoup de soleil'', ''le pont s'est fissuré'', ''le rouge était dans sa poche gauche'', ''il est décédé sur le coup''. Je ne comprenais pas la logique de l'histoire, je ne savais pas qui était ''décédé''. Il y avait, d'après mon décryptage, un homme décédé. Mais qui ? Mon père ? Impossible, il a quitté ce monde il y a déjà maintenant 5 ans. Mon frère ? Impossible aussi, c'est un casse cou, il aurait pas pu mourir comme ça si bêtement. MAIS QUI PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ? ''On a pu l'identifié avec sa cicatrice au visage, la mère était formel, il s'agissait bien de son fils, enfin je veux dire de votre compagnon''.
J'ai mis du temps à réaliser de qui elle me parlait même en ayant dit ''votre compagnon''. Je ne serai pas comment l'expliquer mais mon cerveau s'est demandé, pendant un bref instant, quel compagnon ? Comme si j'en avais plusieurs. Et puis, mon cerveau n'a fait qu'un tour. V est mort. V EST MORT ! Selon ses dires, parce que je n'y ai pas cru, je voulais absolument voir le corps au plus vite ! Comme si je pouvais, moi, faire quelque chose pour le ''réveiller''. Il était hors de question pour moi de croire à ces phrases de merde qu'on prononce seulement quand on s'y attend un peu forcément. J'ai quitté l'établissement en courant je ne savais pas comment j'allais me rendre là bas. D'ailleurs je ne savais même plus ou pas où me rendre. Alors j'ai courus en direction de chez moi et j'ai trouvé le lieu de l'accident comme si mon corps ou du moins mon cerveau savait où je devais me rendre. J'ai passé la barrière de sécurité policière et je me suis figé en voyant le corps. Au début, j'ai ris parce que je savais que c'était pas lui. Il ne portait pas de vêtement de la sorte, et son bras n'était pas naturellement noir. Mais à y regarder de plus prêt, le bracelet rouge dans sa poche gauche ne pouvait n'être que mon compagnon ! C'était un bracelet que je lui avais offert, sur mesure, dans une boutique qui personnalisé des objets à Brighton. Ce corps, sans vie, devant moi, c'était bien le sien. Je me suis effrondré par terre, je voulais être encore plus bas pour trouver du réconfort. Je sentis des bras me prendre par dessous les aisselles mais je refusais qu'on me touche. Je ne voulais pas être touché. Bien que j'ai voulu avoir du réconfort je le voulais seul et surtout par terre contre le bitume. J'arrivais pas à croire ce que je voyais. Le bras de V était complètement broyé, la tête dissocié de son corps. C'était une horreur. C'est une image que je n'arriverais jamais à effacer de ma mémoire. Ce corps que j'avais si longtemps effleuré, caresser, aimer, lecher, senti était esquinté par l'horreur de l'accident. J'ai rampé jusqu'à lui, ou du moins jusqu'à sa tête, je l'ai prise dans mes mains, et j'ai embrassé sa bouche. Le personnel d'urgence me regardait avec dégoût et
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ochoislas · 4 months
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PUES LOS HOMBRES ASÍ VIVEN
Todo es cambio de telón, otro cuerpo, otro jergón; para qué si al fin soy yo quien a sí mismo se vende… quien rastrero se prodiga, una sombra sin camisa, en los brazos de otra chica donde arraigado se miente.
Muda el temple, leve o grave, se alarga el sueño un instante, tantos días por delante… tantas noches que llenar. No tenía amor ni abrigo, ni bajo el pie un suelo fijo, pasaba como un zumbido, me dormía como el mar.
Pues los hombres así viven, y sus besos los persiguen.
Era un tiempo sin cabeza, sientan muertos a la mesa, de arena es la fortaleza, el lobo es perro guardián. Norte, arrimo, todo cambia: ¿era tragedia? ¿era farsa? Como yo no me aclaraba, mi papel hice fatal.
En el barrio Hohenzollern, entre río y barracones, como de mielga las flores brotaban pechos de Lola. Su alma de golondrina en un diván se tendía de aquella casa de citas con hipidos de pianola.
Pues los hombres así viven, y sus besos los persiguen.
En el cielo anubarrado volaban los grises gansos gritando la muerte al paso sobre las casas del dique. Por el cristal los miraba, su canto me traspasaba como si lo que cantaran fueran los versos de Rilke.
Era pálida y morena, la mata por la cadera, su carne ponía en venta hasta fiestas de guardar. Tenía de loza los ojos, se empleaba con arrojo por un artillero mozo que nunca vio regresar.
Pues los hombres así viven, y sus besos los persiguen.
Pero soldados hay miles, y de noche, los civiles; ponle a tus pestañas rímel: Lola, cierra la función… bebe otro vaso de vino. Era abril sobre las cinco, rompiendo el alba, su filo hincó en tu pecho un dragón.
Pues los hombres así viven, y sus besos los persiguen como soles idos ya.
*
EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT
Tout est affaire de décor Changer de lit changer de corps A quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis Moi qui me traîne et m'éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays
Cœur léger cœur changeant cœur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent
C'était un temps déraisonnable On avait mis les morts à table On faisait des châteaux de sable On prenait les loups pour des chiens Tout changeait de pôle et d'épaule La pièce était-elle ou non drôle Moi si j'y tenais mal mon rôle C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern Entre la Sarre et les casernes Comme les fleurs de la luzerne Fleurissaient les seins de Lola Elle avait un cœur d'hirondelle Sur le canapé du bordel Je venais m'allonger près d'elle Dans les hoquets du pianola
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent
Le ciel était gris de nuages Il y volait des oies sauvages Qui criaient la mort au passage Au-dessus des maisons des quais Je les voyais par la fenêtre Leur chant triste entrait dans mon être Et je croyais y reconnaître Du Rainer Maria Rilke
Elle était brune et pourtant blanche Ses cheveux tombaient sur ses hanches Et la semaine et le dimanche Elle ouvrait à tous ses bras nus Elle avait des yeux de faïence Et travaillait avec vaillance Pour un artilleur de Mayence Qui n'en est jamais revenu
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent
Il est d'autres soldats en ville Et la nuit montent les civils Remets du rimmel à tes cils Lola qui t'en iras bientôt Encore un verre de liqueur Ce fut en avril à cinq heures Au petit jour que dans ton cœur Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent Comme de soleils révolus
Louis Aragon/Léo Ferré
di-versión©ochoislas
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swedesinstockholm · 1 year
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25 février
j’ai oublié mon bloc-notes à tic tac hier soir, j’arrive pas à y croire, ça m’arrive jamais, j’étais trop distraite par laura. j’aurais du lui chanter love me tender à elle au lieu de m’adresser au mur, tenter le tout pour le tout et me mettre à genoux devant elle. mais peut être que j’ai bien fait de pas le faire. mon texte commençait par i met a dancer. she was so beautiful, mais je parlais de cybille. cybille qui est retournée vivre chez ses parents avec ses enfants et les cachalots femelles qui vivent avec leur mère et leurs bébés cachalots et pendant que je parlais des cachalots tanguy me traînait par terre en me tenant sous les épaules mais je savais pas qu’il allait le faire, il m’a déposée contre le mur et je me suis laissée dégouliner sur moi-même comme une glace qui fond au soleil. je suis longtemps restée allongée par terre sur le côté comme si je dormais, j’adore ne pas bouger sur scène, faire durer, étirer les choses. moi-même j’étais en train de me demander si je me relèverais un jour. j’aime aussi beaucoup la répétition.
y avait beaucoup de cris dans la perf du groupe de laura, ça m’a rappelé ses cris du cours de danse de l’été dernier. je crois que mon rapport à la danse est lié à mon rapport au sexe. je crois que ça influence ma façon de bouger, d’appréhender mon corps et celui des autres. leur perf était très intense, très axée sur le bassin, avec des mouvements suggestifs, des pleurs, des gémissements, des cris, et 1. j’étais dévastée de pas être dans le groupe de laura mais 2. j’aurais jamais survécu. mon groupe à moi était parfait pour moi et j’ai aimé tout ce qu’on a fait, sauf la chanson de mumford & sons que tanguy voulait mettre dedans mais j’ai tenu ma bouche et j’ai serré les dents. au début je pensais qu’il avait un petit crush sur moi mais hier soir je l’ai googlé et j’ai vu qu’il était psy et peut être qu’en fait il était juste très intrigué par mon cas. un cas d’école, obviously.
quand je parlais de la réalité de science-fiction de l’autre jour après avoir dansé sur lady gaga, c’était rien comparé à la réalité dans laquelle je me trouve en ce moment-même, une réalité où j’ai un date avec laura qui m’a écrit cet après-midi pendant que j’étais en train de lire de la littérature lesbienne chez rile* pour me proposer de venir la voir répéter son nouveau solo à son studio de molenbeek, you can help me put on the tracks, put on the tracks comme dans la scène de l’auberge espagnole avec cécile de france et sa prof de flamenco? à chaque fois que j’y pense j’ai l’impression que le bas de mon corps est en train de se désintégrer, il devient de la gelée comme le bras d’harry potter quand il tombe de son balai au quidditch, j’ai l’impression que je vais vomir mais de mon vagin, que je vais perdre les eaux, je sais pas, je suis terrifiée.
le point positif, puisque c’est le leitmotiv de ce journal, ou de cette année je sais plus: tout à l’heure en attendant le métro sur le quai je me suis approchée des rails pour les regarder et éventuellement sauter mais c’était plus un automatisme qu’une idée sérieuse. j’en avais pas vraiment envie, la mort est toujours à marrakech, elle a l’air de bien apprécier ses vacances, et moi je dis bonjour à la VIE, même si dans la vie parfois on se prend des murs, on lui chante love me tender et puis on se le prend en pleine face, parce qu’on se raconte des histoires, et moi je suis la reine des histoires, mais alors la reine incontestée, unbelievable comme dirait la chanteuse de nnhmn dans le morceau de techno dont parlait rebeka w dans une interview, rebeka w qui est une valeur sûre elle parce qu’elle n’existe pas, c’est une star, et quand j’ai sorti mon téléphone pour mettre sexy sushi en rentrant, pour détendre l’atmosphère, j’ai poussé un soupir de soulagement de retrouver ma rebeka qui est toujours là pour moi, parce qu’elle n’existe pas. et donc elle ne me décevra pas. pas comme laura a. qui est hétéro putain de bordel de merde. j’arrivais pas à y croire. unbelievable. on parlait du workshop et du prof et de son tempérament de mâle alpha et elle a commencé à dire que parfois elle se demandait s’il était pas attiré par elle et si elle était pas attirée par lui et puis j’ai arrêté d’écouter, j’étais tellement déconcertée par ce qu’elle racontait que je savais pas quoi dire quand elle m’a demandé mon avis, j’ai dit je sais pas je me suis pas trop posé la question je me suis pas trop posé la question parce que je m’en foutais complètement du prof toute mon attention était focalisée sur TOI laura et je croyais que la tienne était focalisée sur MOI mais apparemment NON. UNBELIEVABLE. je sais plus à quel moment de la conversation elle a précisé i’m heterosexual, comme si elle sentait qu’elle avait besoin de mettre les choses au clair, qu’elle avait besoin de m’allumer la lumière pour que j’arrête de me cogner partout.
comment j’ai pu à ce point me tromper? dans quelle réalité je vis? je vis dans la fiction, le monde où je fais mes propres règles et où je décidé qui est gay et qui ne l’est pas. elle a des doigts bagués dont le pouce elle a les cheveux courts et elle fait attention à moi? elle est gay. elle disait que son ancien boss qui dirigeait la compagnie dont elle faisait partie était un mâle alpha encore pire et qu’à l’époque elle cherchait une figure paternelle parce qu’elle avait grandi sans père et je lui ai pas dit que moi aussi j’avais grandi sans père mais bizarrement moi c’est les figures maternelles que je cherche. comme toi laura.
j’étais pas son seul public finalement, elle avait invité deux de ses amis danseurs qui sont venus plus tard. heureusement parce que seule j’aurais explosé comme une cocotte minute, son solo était incroyable (unbelievable) et après coup je me suis rendu compte que c’était un peu une mise en abîme de la situation. la douleur, ce qu’on traîne avec soi, les réalités alternatives, et puis les moments de séduction. à un moment elle me parlait en tant que performeuse qui parle à un membre du public mais je l'ai pris pour moi, et puis elle s’est allongée par terre et elle me regardait avec insistance et je savais pas si je devais mettre la musique ou pas, puisque c’était ça mon rôle de la soirée, press play, mais non ça faisait partie du show, et puis tout en me regardant elle a fait un bisou au micro et j’ai senti mes joues s’enflammer tout en m’enfonçant dans ma chaise, parce qu’à ce stade-là de la soirée je pensais encore qu’elle voulait me draguer, et puis elle a fait la même chose avec les deux autres et je me suis sentie exactement comme le petit de love actually quand sa crush le pointe du doigt en chantant all i want for christmas is you et puis elle continue à pointer du doigt d’autres gens dans le public et qu’il fait la tête. c’était moi.
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kohlanthai · 8 months
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Réveil un peu tôt pour tenter de profiter du temple de Pho sans trop de monde, sans trop de soleil non plus. Las, on fond quand même dans la foule, mais le sanctuaire vieux de 2 siècles vaut quand même la visite, d’abord pour son immense bouddha couché (45mx15), mais aussi pour l’ensemble des petits temples qui copient avec le plus grand, pour les moines en goguette et une rencontre avec une touriste chinoise de Xi’An francophone et heureuse de tailler la bavette.
On poursuit la journée dans les quartiers indien et chinois, à peine plus au sud. Marchands d’or, de tissus, métiers et marchands organisés par rue… ambiance bordel organisé habituel.
On passe l’après-midi en pachas sur un bateau longue-queue (moteur diesel de voiture et hélice déportée 3m à l’arrière du bateau) pour une croisière en duo sur les canaux (les khlongs) des faubourgs de Bangkok. On y croise un varan qui se réchauffe sur des gravats, un immense bouddha assis, et des scènes de vie des petits veinards, riches ou moins chanceux, qui vivent aux abords du canal, et qui nous saluent à peu près tous cordialement.
Retour dans nos quartiers en fin de journée, par le fleuve et un plus gros bateau cette fois-ci, avant un dernier massage des pieds bien fatigués après cette dure journée.
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manue-ringo · 2 years
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Chapitre 82 : Le témoin
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Ils partirent donc pour le Maine, le cœur lourd d'incertitudes, mais l'esprit déterminé à percer le mystère qui les hantait depuis des semaines. Le voyage, habituellement synonyme d'excitation pour une nouvelle mission, fut silencieux et pesant. Parker, Mulder et Scully savaient que les enjeux étaient élevés, bien plus que d'ordinaire. Le soleil se couchait lorsqu'ils arrivèrent à leur Motel, une petite bâtisse isolée qui leur servirait de base pour les prochains jours. Parker, en rangeant ses affaires, repensa à l'homme qui avait osé s'en prendre à elle. La colère refit surface, brûlant avec la même intensité que le jour où elle avait été attaquée.
Les mots de Raines résonnaient encore dans son esprit, comme une menace latente. Ses mains tremblèrent légèrement en refermant la porte de l'armoire. Elle devait en parler, c'était trop lourd à porter seule.
Je repensais à une chose dont m'a parlé Raines, dit-elle d'une voix basse, presque hésitante, mais empreinte d'une colère contenue. Il m'a laissé entendre que ce fumeur avait participé à ses travaux. Ce qui veut dire que Raines et lui collaborent ensemble. Je vous laisse imaginer ce que ces deux malades trafiquent en secret.
Elle s'interrompit, la gorge nouée par le dégoût.
Il y a de quoi avoir la gerbe.
Mulder la regarda, ses traits habituellement calmes marqués par l'inquiétude. Il connaissait le poids que ces révélations faisaient peser sur Parker, et il partageait son angoisse.
Si ce que vous dites est vrai, alors nous avons un sacré problème. Dit-il, sa voix trahissant l'inquiétude qui l'habitait.
Parker hocha la tête, ses yeux cherchant un point fixe pour ancrer ses pensées.
Je vous parie même qu'il s'est servi de lui pour ces ignobles tests qu'ils m'ont fait subir. Murmura-t-elle, la peur et le dégoût se mêlant dans son regard.
Scully, d'un pas léger, s'approcha d'elle. Elle posa une main rassurante sur l'épaule de Parker, un geste plein de douceur mais aussi de détermination.
Andréa, écoutez. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour stopper cette ignominie.
Ses mots étaient un serment, une promesse qu'elle se faisait autant qu'à Parker.
Parker inspira profondément, essayant de se calmer.
Je suis bien d'accord. Mais pour le moment, nous allons devoir reprendre l'enquête depuis le début. Demain, nous irons interroger le témoin qui a retrouvé le corps. Proposa Mulder, avec la même détermination.
Le lendemain matin, ils partirent à la recherche de l'homme qui avait découvert le corps. Le chemin jusqu'à sa maison, nichée près d'une vaste forêt bordant le fleuve St Jean, leur sembla interminable. Parker, déjà nerveuse, se renferma de plus en plus à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la campagne. Chaque virage, chaque kilomètre supplémentaire renforçait son agacement.
Bordel, mais pourquoi faut-il que le seul témoin oculaire que nous ayons se trouve au fin fond de la cambrousse ? Vous pouvez me le dire ? Lâcha-t-elle enfin, sa frustration perçant à travers ses mots.
Ils arrivèrent finalement devant une grande maison en bois, isolée au milieu des pins majestueux. Mulder, toujours calme, s'avança vers la porte d'entrée et frappa. Le léger grincement de la porte qui s'ouvrait leur parut presque irréel dans ce décor paisible.
Monsieur Vernon ? Bonjour, nous sommes du FBI. Je suis l'agent Mulder et voici l'agent Scully et Parker. Nous enquêtons sur cette sombre affaire de meurtres en série qui a eu lieu dans la région. Nous souhaiterions vous poser quelques questions sur le corps que vous avez trouvé tout près d'ici. Auriez-vous quelques minutes à nous consacrer monsieur ? Demanda Mulder, avec une politesse feutrée.
L'homme leur sourit, un sourire qui n'atteignait pas tout à fait ses yeux, comme s'il redoutait déjà ce qu'ils allaient évoquer.
Bien sûr. Je vous en prie, entrez.
Il les invita à entrer, leur proposant une boisson chaude qu'ils déclinèrent avec gratitude. Le salon était simple, mais chaleureux, une bulle de confort dans une enquête qui ne l'était pas.
Je vous écoute. Dit-il, une fois qu'ils furent tous assis.
Que pouvez-vous nous dire sur le corps de cet homme que vous avez retrouvé dans les bois ? Demanda Scully, sa voix douce, mais professionnelle.
L'homme s'arrêta un instant, son regard perdu dans le vide, comme s'il revivait ce moment.
Eh bien, il s'avère que ce jour-là, je n'avais pas prévu de passer par ce côté du fleuve. Puis en continuant ma route, j'ai aperçu une forme ressemblant à une silhouette au loin, cachée sous un tas de feuilles mortes. Au début, j'ai cru que j'avais halluciné. Mais en me rapprochant, j'ai réalisé avec stupeur qu'il s'agissait bien d'un corps. J'ai tout de suite appelé les secours dans la foulée.
Sa voix trembla légèrement, comme s'il était encore sous le choc.
Mulder hocha la tête, comprenant la difficulté de ce qu'il demandait.
Navré de vous faire revivre ça, mais avez-vous remarqué quelque chose d'inhabituel sur les lieux ? Un détail qui vous aurait marqué ?
L'homme sembla hésiter, son regard devenant plus trouble.
Mis à part le cadavre de ce pauvre homme, je ne vois pas… Attendez une minute. Si, il y a peut-être quelque chose en effet.
Son expression se fit plus tendue, comme s'il essayait de rassembler des souvenirs flous.
Pendant qu'ils récupéraient le corps, j'ai aperçu un homme un peu plus loin qui discutait avec l'un des employés de l'équipe médicale. Ça m'a un peu surpris, car j’étais persuadé d'être totalement seul à cet instant. Vous savez, peu de gens connaissent ce raccourci. D'autant plus qu'il était encore très tôt ce matin-là.
Parker fronça les sourcils, une étincelle d'intérêt brillant dans ses yeux.
Pourquoi est-ce si surprenant que ça ? C'était peut-être un joggeur ou un promeneur curieux. Vous pouvez nous le décrire ?
L'homme sembla encore plus déstabilisé par la question, son regard se faisant plus intense.
Eh bien, je dis ça parce que ce type n'avait pas du tout l'allure d'un randonneur comme moi. Il portait un costume. Vous serez d'accord avec moi pour reconnaître que ce n'est pas le genre de tenue qu'on choisit pour aller se balader en forêt.
Son rire nerveux résonna dans la pièce, tentant de masquer son malaise. Les trois agents se regardèrent, leurs esprits tourbillonnant de nouvelles hypothèses. Scully prit la parole, tentant de clarifier les choses.
Vous êtes sûr que ce n'était pas un employé qui travaillait avec eux ?
Non, je ne crois pas. Il n'avait rien à voir avec l'équipe qui était sur place. Répondit-il, sûr de lui.
Est-ce qu'il fumait ? Demanda Parker avec empressement.
Je ne sais pas. Désolé, je ne me rappelle pas. C'est tout ce dont je me souviens. Dit-il, confus.
C'est déjà un bon début. Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps, monsieur Vernon. Dit Mulder, avant de se lever pour repartir.
Mais je vous en prie. Bonne chance pour votre enquête. J'espère que vous arriverez à retrouver le responsable de ces terribles crimes.
Alors qu'ils prenaient le chemin du retour, Mulder se tourna vers ses deux partenaires.
Alors, qu'en pensez-vous ? Demanda-t-il, le regard tourné vers l'horizon, son esprit déjà en train d'assembler les pièces de ce puzzle complexe.
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esmezeminx · 11 months
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[PART.1] Angoulême. Une putain d'épopée. Tout le monde était là. On a commencé à prendre la route vers Mont-De-Marsan. Après une heure de route, le cortège mené par la MobiChill s’arrête sur une aire d’autoroute : on a reçu la loca et on est reparti pour 4h de caisse. Il y a une autre teuf à Foix, beaucoup plus proche. Après de longues délibérations, niksamèr, foutu pour foutu, on prend la direction d'Angoulême. On arrive sur le parking à 00h30. On comprend à peine où est-ce qu’on arrive, la nuit noire est éclairée par les phares des voitures et les conducteurs, guidés par l’orga, finissent par trouver une place. Juste à temps pour Skone, tout le monde s’équipe, et dans un SHEEEE général le bataillon part au son. La foule est impressionnante et le caisson paraît inatteignable mais la smarteam, plus deter que jamais, investit le premier rang pour ne plus le lâcher de la nuit. Je me retrouve collée au caisson, les basses - qui résonnent dans toute ma cage thoracique - semblent remplir un vide en moi que je ne soupçonnait pas. Et je pense que la meuf à ma gauche, son corps entier collé au caisson, sera d'accord avec moi sur ce point. Comme montés à bord d’une navette spatiale, on traverse la nuit à la vitesse du son, lunette de vitesse sur les yeux. Quand d’un coup, un pogo est lancé et ne tarde pas à atteindre une bonne partie de la foule. Un putain de vrai pogo, authentique de crasse et de rage. Les t-shirts sont imbibés de sueur et de bière, pour ceux qui en ont encore un. La bataille soulève des nuages de terre, le tout sur fond de grosse core. Et moi en extase au milieu du bordel je me suis dis que c’était à ça que devait ressembler les premiers pogo punk. Le tout est suréel. Le pogo finit par prendre fin. MERDE, plus de téléphone. Niksamèr. Si tel était le prix à payer, ainsi soit-il. J’ai vite perdu le fil de mes déambulations nocturnes, rejoint un moment par Kevin et sa bouteille de rhum banane. On voit le ciel s’éclaircir petit à petit et on attend impatiemment les premiers rayons du soleil.
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penseescafeinees · 1 year
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Dans ma tête 16 - 09 - 2023
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Hier soir, j'ai pris la route pour allée chez Arph'. J'avais pour 1h47 de route. Je me suis arrêtée sur une air pour grignoter un truc. J'ai pris une petite salade de fruit. Ma pause n'a pas été très longue.
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J'ai beaucoup aimé conduire. Le soleil n'était pas trop fort. ♥ Je dois dire même que j'étais pleine de gratitude d'avoir vu un aussi beau couché de soleil. Et malgré les angoisses que j'avais. Le trajet s'est bien passé.
Je suis chez Arph, et je passe un bon moment. ♥ Nous profitons de temps à 2 avec M (ma méta.) Nous avons fait une petite sortie shopping dans un magasin. Et j'ai été un peu gâtée. Ce soir, nous allons mangé un pokebowl toustes les 3. Je n'ai jamais goutté. ça sera une première.
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Hier soir, nous sommes allé nous sommes allé nous balader. Nous sommes passé par une petite réserve. Le ciel étoilée était magnifique. Je me sens pleine de gratitude d'avoir des hommes comme Arph' et Indhara dans ma vie. ♥ Ils sont juste... géniaux. Ce que je vais dire devrait être la base. Mais... Je suis tellement heureuse qu'ils m'acceptent et me soutiennent avec mes traumas et mon hypersensibilité. Je les aimes tellement. J'aime ce que je partage avec chacun d'un.
Bordel... Que c'est génial d'être polyamoureuse. ♥
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ame-haine · 1 year
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Elle veut se marier au vent
Et attend la pluie des renards.
Tous les astres veulent être témoins
Ils se rassemblent sous la même voute
Étoile lune soleil trou-noir les plus lointains
Tous dans le même ciel
Mais quel bordel lumineux.
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