Tumgik
#animaux de la ferme
philoursmars · 5 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Je reprends ma série de vieilles photos. Ici les animaux de la ferme !
Domérat (Auvergne) , des oies et des enfants (qui ?)- 1928
Vichel (Auvergne encore), un coq - 1927
idem, des moutons. Un vieux berger barbu (qu'on reverra dans un prochain post), ma mère âgée alors de 6 ans et sa petite sœur qui décéda prématurément d'une méningite. Derrière, on voit ce qui fut longtemps notre maison familiale - 1936
Laps (Auvergne toujours). Des canards et mon frère - 1959
Château-sur-Cher (Auvergne évidemment) , des porcs roses et noirs (quelqu'un connaît-il cette race ?) - 1938
non localisé - mon oncle et ma tante pas rassurée par des porcs - 1949
7 notes · View notes
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Mouton - En élevage, on lui ampute sa queue pour éviter que les mouches à viande pondent sur lui en cas de diarrhée, et que les larves se nourrissent de sa chair ce qui peut le tuer. Cela facilite aussi la tonte des moutons à laine et évite de retrouver des traces d'excréments dans le lait des brebis laitières.
Lieu : Ferme de Noisette au Beau Thym, Sin-le-Noble
2 notes · View notes
praline1968 · 4 days
Text
Bon et chaleureux week-end 🌈
Have a good & happy weekend ☀️
Source : Facebook
99 notes · View notes
flammine · 9 days
Text
youtube
Nouveau pack annoncé pour Planet Zoo (je ne parlerai pas des derniers kits des sims sortis depuis peu et inintéressant selon moi).
Donc dans ce nouveau pack on part à la ferme !
Tumblr media
Au menu 7 nouveaux animaux !
Et oui, vive les chèvres alpine, les poules bien dodues de race sussex, les vaches Highland et les alpagas. On aura droit aussi aux cochons (porc Tamworth), à l'âne commun d'Amérique et aux moutons Hill Radnor.
Tumblr media Tumblr media
Comme d'habitude on retrouvera 60 nouveaux éléments de décor pour transformer vos zoos sur le thème de la ferme donc avec des bottes de paille pour s'assoir, des bobines de chantier en guise de tables, des clôtures, des pompes à eau, pompes à vent, girouette et puits.
Et 1 nouveau scénario de campagne dans lequel les joueurs doivent insuffler une nouvelle vie à une ferme autrefois négligée et créer un sanctuaire animalier florissant.
Tumblr media Tumblr media
Sortie prévue le 30 avril au prix de 9,99€ ! (le pack nécessite le jeu de base pour jouer bien sûr)
0 notes
Text
Ok j'appelle à tous les francophones ici. J'ai besoin de votre aide et c'est ultra urgent.
Il faut que j'ecrive un poeme sur la ferme des animaux et il me faut 20 vers. Par pitié aidez moi
0 notes
le-journal-catalan · 2 years
Text
C8 débarque à la Ferme de Découverte Saint André
C8 débarque à la Ferme de Découverte Saint André
La Vache Massanaise à l’honneur ce dimanche sur C8 !! En manque d’idées pour occuper votre dimanche matin ? Rendez-vous sur C8 où La Vache Massanaise de la Ferme de Découverte St André sera mise à l’honneur. Venez découvrir un tout nouveau reportage Dimanche 16 Octobre à 11h00, tourné avec Sandrine Arcizet et Elodie Ageron des “Animaux de la 8”, qui nous ont rendus une petite visite à la Ferme…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
gacougnol · 1 year
Text
Tumblr media
Robert Manson
Série "Travaux des champs et animaux de la ferme"
c. 1950
201 notes · View notes
vertalligatorus · 5 days
Text
nos chants en écho (ii)
Tumblr media
C’est généralement dans le gris et le brouhaha qu’elle vous trouve, l’île aux échos. Un flyer rédigé à la main à demi détaché d’un vieux mur décrépi, une annonce radio prodiguée par une voix nasillarde qui crépite ou encore une carte postale à l’aspect vieilli qui se glisse entre deux retards de paiements. Elle s’invite toujours là où vous l’attendez le moins, là où vous en avez le plus besoin. L’invitation est toujours différente, comme conçue spécialement pour vous — sans que votre nom y figure pourtant. Elle se présente toujours comme une coïncidence, ne s’impose jamais ; alors libre à vous de l’ignorer ou de prendre votre téléphone et de composer le numéro, seule constante qui y figure toujours. C'est l'Amiral qui décroche à chaque heure du jour et de la nuit. Il vous crie par-dessus les bruits de la mer agitée qu’il attendait votre appel et lorsque quelques heures plus tard vous posez le combiné votre bouche est sèche et votre valise à demi faite. Depuis le continent — ne vous avisez pas de mentionner lequel une fois arrivé.e sur l’île — il faut plusieurs heures pour la rejoindre. La mer est toujours capricieuse mais l'Amiral affirme qu’il amène toujours ces passagers à bon port. Puis le soleil finit par percer la brume et alors, les contours de l'île se dessinent devant vous. Et alors que vos pieds rejoignent la terre ferme, vos oreilles commencent à bourdonner; petit à petit il se fait entendre : L'Écho de l'île. Mais le bourdonnement ne vous inquiète pas plus que les nombreuses fleurs qui poussent en plein hiver, les animaux étrangers que vous apercevez en forêt ou encore ce nuage qui semble en permanence suivre votre voisin d'en face... Parce qu'arriver ici c'est embrasser l'étrangeté de l'île, accepter que les règles du normal ne cessent de se tordre, au plus grand plaisir des habitants loufoques de ce lopin de terre aux allures fantastiques...
NOS CHANTS EN ÉCHO. 🦪🐚🐮🌊
@jaamjaam (poupa), douce mélancolie. (ena), @adoko (pau) et moi vous présentons la deuxième version de notre très cher forum low fantasy!! nous avons en effet remanié un peu le fond et désormais, la magie est un peu plus forte à Brambles. Pendant ce temps, une tempête souffle fort et la pluie s'apprête à faire déborder les rivières...
— fc réels — pas de minimum de rps par mois, ni de mots — moodboard
comme promis, j'ai utilisé les merveilleuses textures de @carpathesknight my dear, i miss u<333 merci d'avoir créé ce pack je vais le saigner pour mes prochains avatars et devenir encore + d4rk. bref!! n'hésitez pas à nous rejoindre, à très vite!!
18 notes · View notes
harringtons-cupid · 1 year
Text
RichMarried!Steve Harrington x Fem!Mistress Reader
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
w.c: 3.2k
warnings -18+: Thigh-touching, suggestive looks, introductory relationship. Cheek kissing, flirting, alcohol use
Tagged: @bisexual-byers @luna-munson83 @queerpumpkinnn @littlepotatobeansworld @hazzaismyreligion  @littlepotatobeansworld @mikefaistwasinnewsies @urlbitchin @stevestummy @eddiemunsons-missingnipple @munsonsbaby @moonchildquinn @beesoo13 @nojerama1996 @sw34terw34ther
There is French within this chapter, the translations for them are here:
oh, Tu parle Française - oh, do you speak french? Ah oui, je venir du France et toi? - oh, i come from France, and you? Je venir du France et Etas-Uni - I come from France and America. Ah tres gentile, voulez-vous un tea - oh very nice, do you want tea? vous avez une petit ferme dans votre jardin, ma femme n’aime pas les animaux - You have a small farm in your garden, my wife doesn't like animals. oh non, je suis désolé. Eh bien vous pouvez avoir certains de mes oeufs de poulets quand - oh no, i'm sorry. Well you can have some of my chickens eggs whenever. ahah, merci beaucoup - thank you very much -J'aimerais mieux to connaitre - I want to get to know you better, tu es la bienvenue jolie fille - you're welcome pretty girl
Masterlist | KOFI
Tumblr media
Money was not something you needed from a man, you were independent and successful in your own right.
Living comfortably on your own in the house between the city and the country, your previous relationships had fallen apart because you didn’t want kids or to get married.
You were fine with that, your small little holding with chickens, dogs and cats was the perfect life for you.
In your solitude on Sunday afternoons was something that you cherished.
Today you were walking through the little village that you lived in, walking your beige and white beagle Petal when a big black BMW slowed down next to you.
Expecting some 60 year old man to peer his head out and ask for direction but you were taken back to see such a pretty young face raise his sunglasses to see you properly.
“Uh, Hi Miss. Could you tell me where number 5 Rosehill house is please?” His voice was calm and patient, as he waited for you to answer.
“Yeah of course” you flushed red, as his stayed on you. Leaning closer to the car as you directed him visually, he winked at with a nod before thanking you.
Stunned at the encounter, you brushed down your dress and cleared your throat. Still watching the road that his car drove down, leading Petal to continue walking.
Rosehill house was 2 doors up for your house, you had heard rumours in the town that a wealthy family had just bought it. Not wanting to assume things you shrugged of those tingly feelings for the stranger and walked home.
Later that evening there was a soft knock on your front door, as you left the rest of your dried cutlery and plates on the side. Too distracted to even look through the peephole, you opened the door.
To your surprise, the handsome stranger from earlier was stood in front of you with some flowers and a smile.
“Oh, hi again. My name is Steve, I live at Rosehill house and I wanted to give you these flowers, me and my wife have been handing them out to our neighbors as a welcoming gift” he stumbled slightly in shock as he looked you up and down.
He wasn’t wearing his sunglasses now, his hair was messy and had fallen across his face. He looked softer and kind as he stood there with the flowers that were slowly dying in his hand.
"Thank you, this is so kind of you" you smiled, taking the flowers off him. Indicating for him to come inside with you.
He admired his new surroundings as he looked around your house, you were loudly filling up the clear vase before placing them on the table. Your radio played quietly in the background, your favourite French show as the evening sun illuminated the room.
"oh, Tu parle Française? his voice was hot and seductive as slipped so naturally into French with a curious smile.
"Ah oui, je venir du France et toi?" you leant against the counter, closer to him as you scanned his face.
"Je venir du France et Etas-Uni" he smiled at you, the light was bouncing off his eyes as his smile spread across his face.
"Ah tres gentile, voulez-vous un tea" you waved the kettle in front of him, raising your eyebrows slightly as he nodded.
Staring at him as you waited for it to boil, it took you off guard that this stranger was speaking French back to you. Pouring the tea into the cups, you slid it in front of him. Watching him gaze between you, the tea and your garden.
''vous avez une mini ferme dans votre jardin, ma femme n’aime pas les animaux'' his voice seemed sadder as he dipped his head to stare at the contents of the mug with a sigh.
''oh non, je suis désolé. Eh bien vous pouvez avoir certains de mes oeufs de poulets quand'' you laughed with him as he raised his head from his mug.
"ahah, merci beaucoup" still laughing into his cup as your eyes locked with his.
You continued talking until he noticed your wall clock behind you that struck 6PM, he threw his coat on quickly and made his way towards the door. Turning to face you in the hallway,
"J'aimerais mieux to connaitre'' his voice was breathless and quick as he dashed out the door into the evening.
Leaving you stunned from your second brief encounter with this handsome stranger called 'Steve'.
You thought about him all night, tossing and turning to the thought of him. Waking up in cold sweat as you imagined what his lips would feel on yours, the way his body would cling to yours from behind.
The next morning you followed your usual routine for work, humming to yourself in the garden when you heard his familiar voice.
“ Morning miss, how are you today?” His voice was cheery as he shouted over the fence towards you.
Your chest fluttered as you found your legs in a pool of dampness, struggling to say anything coherent. Your cheeks flushing red as you clutched onto your egg basket, lifting it up above the fence.
“Uh, yes. Just collecting my eggs, do you want any?” Cursing yourself as you suddenly thought what you just asked.
“Only if you’re offering” he winked at you before making his way inside.
Once alone in your garden, you cursed under your breath at your own annoyance. Bringing the eggs inside, you quickly tidied yourself up but the sound of the bell ring through the house.
Swinging the door open with a smile, his sunglasses were perched on the top of his head as it shone behind him. Dazzling his pretty smile at you as you invited him in, the eggs were sat neatly on your kitchen counter.
He examined them as you waved towards the kettle, nodding with a laugh.
“You drink a lot of tea don’t you?” He seemed amused as he picked up the eggs and weighed them in his hands.
“I guess I do” you shrugged not thinking anything of it as you placed his tea down in front of you.
Your hands met as you exchanged the mugs between you, gasping as sparks flew up your arms. Giggling as you tried to distract yourself to avoid any embarrassment but to your surprise, he pulled your hand back on his.
Unable to fight the urge to pull your hand away, in those moments it felt oddly good to have his fingers play with yours.
Forgetting in that moment that he had a life beyond sitting at your kitchen counter.
You spent an hour talking to him with your hands and playing with each other until your work alarm sounded across the house from your bedroom. Gasping in shock, you rushed into the bedroom and slammed it off. Composing yourself slightly before you reentered the kitchen with an embarrassing smile, your cheeks flushed red.
"Sorry! I have to be getting to work now" you sheepishly spoke as you clipped on your bike helmet. Feeling ridiculous as he stood there and watched you.
"Where do you have to go? I can drive you" he asked, without even worrying.
You blinked at him a few time before slowly taking off the helmet and placing it down,
"Are you sure?" you felt bad, making him drive you. But it felt natural as he nodded and led the way outside.
Instructing you to wait on your drive for a moment, the sunlight shining in your eyes as you did as you were told. You heard faint voices over the high hedge rows that separated each house before the loud rumble of his black BMW rolled past your drive.
You took a deep breath in and looked around at your surroundings before climbing inside. His car was clean and smelt good, the seats were cream leather as you sat next to him.
"Thank you again for this, I really appreciate it" you blushed after thanking him profusely.
"tu es la bienvenue jolie fille'' he spoke smoothly, his hand slipping down from the steering wheel and stroking yours for a second.
His eyes drawing you, unable to do anything but stutter. The compliment alone made you flush, but the touch of his hand was stained on yours.
Your eyes followed the curves and features of his body in the sun, the flicks of brown hair that were clearly over-gelled. His faint tan lines reached just up to his short sleeve t-shirt, and his almost non-existent freckles that had just begun appearing on his face.
He was beautiful.
Wanting to continue following his features down his body, you were disappointed when he came to a stop. Turning to face you with a smirk, bringing you out of your trance.
"I think we are here" that smooth calm voice filled your ears once again.  Grinning at you as his hands touched yours again.
"Well thank you again, Mr. Harrington?" you questioned whether you had his surname right as you gathered your belongings in your arms.
"Call me Steve" he smiled at you, catching you off guard as he reached over your body to open the door. His face inches away from yours, his breath tickling your neck, you dared to turn your head.
Mixed feelings of wanting to feel his lips on yours but not wanting to embarrass yourself. Chuckling as the door swung open and you jumped out, hearing him curse under his breath.
You felt silly as you stood and waved him away from the entrance, the rush of adrenaline of being so close to him was flying through your veins. Your legs hot and sticky as you coated your underwear from such a rush.
The morning flew by, after completing the necessary tasks that you were requested to do. You decided to have your break, walking towards the front desk the receptionist Bethany called you over.
"There is a gentleman here for you, he said his name was Steve and he wanted to take you out for lunch'' she giggled, as she subtly pointed to the man sitting on the Karak green chairs.
That rush of feelings built up inside you once again as you straightened out your outfit, checked your makeup in your small compact mirror, and walked toward him. Clearing your throat to get his attention, watching as he jumped at once with that dazzling smile.
Motioning for you to lead first, you noticed that in the glass reflection, he was checking you out. Smirking to yourself as you continued to walk ahead until you reached his car. He once again leaned over you and opened your door, his lips practically grazing your cheek as he smiled.
He extended his free hand out for you and taking it you breathlessly climbed up, his eyes dropped onto your tights just below your skirt before meeting your eyes with a wink and shutting the door behind you.
The drive was silent as he stole glances your way, the radio played quickly in the background as he drove further away from your work. Your curiosity grew and grew until he stopped outside a quaint but fancy looking restaurant.
Helping you down out of his car, you clumsily tripped on the last step and fell into his arms. Breathing in his scent as your face brushed against his chest, his laugh vibrated against yours as you looked up at him.
Staring at each other for a moment, your eyes scanning between your lips and cheeks. After regaining more control, you pulled yourself from under him with embarrassment and stood next to him.
Not wanting to push the boundaries even more, he brushed past your hand as he strode ahead.
The restaurant was dimly lit and cosy, minimal daylight streamed through the small windows. A fireplace roared between two rooms, there was a mixture of comfy chairs, bar stools, and wooden chairs. After debating how far away from the fire to sit, he chose the seating area in the corner.
Pulling out your chair, his breath tickled your hair as he pushed you back underneath the table. His hands slid down the wooden beams reaching the tiny bit of skin that you had exposed, listening to a small gasp fall from your lips.
Smirking as he walked back round the table to face you, his brown eyes stared at back you. Clearing your throat, you grasped onto the menu and hid your face with a smile.
He was polite and kind as you sat at the table making fun of the fake French that was scattered across the menu.
When the waiter arrived, Steve attempted to communicate with the waiter in French much to his avail he was unsuccessful. Rolling his eyes at you before repeating the order in English, just to hear you giggle.
Once the food was eaten and you were significantly late back to work, he paid the bill much to your protests.
The car drive back to your office building was lively and talkative, you enjoyed getting to know your new neighbour. As he pulled over outside the entrance, your hand on the lever as he slipped a white card inside your spare hand with a smile.
Jumping out of the car, you turned to face him through the glass. He motioned the call sign with the words “call me”, making you laugh lightly before turning away.
Your cheeks flushed red as you walked through the office, Bethany the receptionist pulled a teasing face as she pointed at the time. Rolling your eyes with a smile, you continued walking. Not wanting to entertain her anymore than you already have.
The rest of the day went by quickly, glancing endlessly at his pristine business card in your hand. The print of his hands touching your body still tingled as you typed away at your computer.
Not realising until it was too late, that he was your only way home. The office was empty and eerily dark as you punched in the number off his business card, gulping as you anxiously waited for his voice.
It came after a painfully long wait, your hands were slightly shaking as more of the lights had been turned off inside. His reassuring words of “I’m sorry, I forgot that you don’t have a ride home. I will be there as soon as I can”.
He was kind, mysterious, and sexy.
You thought about him as you waited outside in the cold, it was dark on the pavement. The orange glow of a few broken streetlights flickered around you, the hum of his car finally arriving closer and closer.
Leaning forward as the car still ran and shouted “get in”, hurrying to be somewhere warm. You clambered up the steps of his car, shivering on his front seat until he blasted the heating.
Glancing over at you every now and then as he flew down the roads, getting further away from the city and closer to home.
“You called me just at the right time, I was in my office. Would you like to get something to eat?” He turned to look at you, your jacket had fallen down onto the seat.
“What now? You want to eat with me again?” You questioned, trying to hide the slight excitement and exhaustion in your voice.
“I do, of course, I do” He smiled, mumbling the last part. You didn’t hear it as your eyes watched the streetlights fly past.
“Okay then, you’re clearly not bored by me yet” you giggled and blushed meeting his eyes in the reflection.
He drove past the junction to the village, driving you both away from any known civilization. Anxiety and excitement filled your veins, rubbing your legs together in the chair. He sensed your mixed feelings, twitching at the touch of his cool hand on your thigh. 
“We’re nearly there now” his calm and soft voice soothing you, as his thumb rubbed in circular motions on your skin with a smile. 
Your legs were still bouncing as he continued to drive, accidentally causing his hand to slip down to your inner thigh. Your mouth made an ‘’op’’ noise as his hand grazed your underwear, laughing sheepishly as he slowly moved his hand back up to the steering wheel. 
Neither of you spoke after the close incident, your thighs still tingling from the touch of him. Clenching them tight together, you focused your attention on the faint lighting ahead. It began to rain heavily against the front window of the car, resting your head against the passenger window you watched as the building got closer and closer. 
He helped you out of the car, lifting up his heavy brown coat above both of your heads. Forcing you to be close to him, the strong smell of his faint cologne sent you into a trance. Gazing you up at him as the coat began to get drenched from the rain, you giggled as he picked the quick pace into the lobby of the restaurant. 
Sighing with relief at the warm air from inside, hanging up his wet coat on the coat rack that was standing behind you. Wondering if it was an excuse to lean over you again, maybe he had the same feeling as he smelt your faint perfume.  You hoped so. 
The glass double doors were opened to be greeted by the host waiter with a smile. 
“Ah, hello again. Mr. Harrington, would you like your usual table?’’ the host smiled, collecting two menus in his hand. Steve nodded, subtly slipping a note with a wink at you. 
You felt somewhat special as you were led to the table almost instantly, it was secluded similar to the table from lunchtime. His watch flashed in the candlelight that separated you both, as you looked at your surroundings you noticed that this table was the only one with a candle. Maybe there was a reason. 
It got cosy as his legs kicked yours, your famous giggle echoed across to him as he made a joke. His hands reached across the table as he picked up his wine glass, looking at you seductively. 
“So? Where does your wife think you are?” your fingers played with the rim of the glass, swirling 
Saving your questions for later, you began to tuck into your food. His eyes drifted towards you as your sucked in pieces of pasta between your lips, at that same moment his leg slid up your thigh. Slightly ripping a line in your black shein tights, gasping as he kicked your legs apart under the table. 
You ducked your head as your cheeks grew hot. 
“Look at me” his voice was hot and demanding, prying your legs open in the middle of the restaurant. Your eyes met his with a smirk and a red fast. 
You found it hot that you barely knew him but somehow he could make you feel so intense. 
He waved over the waiter, insisting on the bill as you finished up the last of your pasta. His feet were still keeping your legs open underneath the table, waiting patiently until you were able to get some air. 
After he paid once again for the meal, he helped you into your jacket. The rain had stopped as he opened the door for you, watching you elegantly pass by him. 
You drunkenly climbed into the passenger seat, kicking your legs against the fabric playfully. He started the car, his hand automatically slid back to its rightful place on your thigh. Stroking your skin with his thigh, his wrist watch was cool as he squeezed it making you squeal under your breath.
As he drove over the speed bumps of the carpark, his hand slipped closer to your underwear causing your breath to hitch. Suddenly, he removed his hand from your skin making you miss the way his finger felt stroking your underwear. 
You waited for him to place his back on your thigh but it never came, making you pout sadly out the window as he sped through the back lanes. As he pulled up to your house, you began to get nervous not wanting the day to end. 
He turned to you with a smirk, his wrist watch twinkled in the light of your house. Maybe it was the wine but you wanted to take him inside and have him manhandle you. 
“I had a wonderful night with you, I’m sad that has come to an end” his voice was lower as he leaned closer to you, his hands took a piece of your hair and twirled it between his fingers. 
“Me too, maybe we should do it again” you stuttered as his lips touched your cheek, kissing your skin for as long as he could before hovering over your face. 
You wanted to stay with him for longer but you decided to get out of the car, your cheek was still tingling from where his lips had been. The cool air hit your face as you wandered around the car, pausing at the drivers side. His window was down waiting for you, his hand was dangling against the metal with his pinky finger extended. You searched around before latching your fingers together, he pulled you closer so your faces were almost touching again. 
“I’ll be outside tomorrow to take you to work” he whispered in your ear watching your face flushed, meeting his eyes as he nodded. 
Letting you go, he winked at you before you bounced off inside. He stayed outside until you paused at the front door and waved with a smile. The sound of his car humming next door was heard as you wandered upstairs, your dogs were asleep at the edge of the bed peacefully. You sighed and collapsed onto your bed, he never left your mind. 
Tumblr media
86 notes · View notes
profenscene · 8 months
Text
Mardi 12 septembre
Tumblr media
Résumons.
Je suis remplaçant (TZR, pour parler acronymes de l'Éducation Nationale).
Pour la première fois dans en lycée (si l'on excepte une brève incursion il y a deux ans).
Au service partagé entre deux établissements.
Systématiquement affecté dans des salles différentes.
On ne va pas mentir, ce ne sont pas des situations d'enseignement éminemment confortables. On m'a rarement autant appelé "Excuse-moi comment tu t'appelles ?"
Pourtant, cette situation ne me déplaît pas. Alors que d'habitude, je suis le mec qui a besoin de s'investir dans mille projets, de s'inscrire au conseil d'administration, au conseil de vie lycéenne, de participer à collégiens / lycéens / grands-parents au cinéma, cette année, ça n'est tout simplement pas possible. Quand on ballote d'un établissement à l'autre, et que l'on retente un concours, il faut accepter que cette fois, on ne sera pas une sorte de mascotte poilue de la salle des profs.
Arriver quelques minutes avant la sonnerie plutôt que trois quart d'heures. Pour retrouver, finalement, celles et ceux qui m'ancrent. Les élèves. Avec qui, petit à petit, se construit la patiente géographie de notre territoire commun. Ils commencent à sourire à certaines de mes maladresses, me dévoilent ce qu'ils apprécient dans le cours : les figures de styles un poil exotiques - vive l'épanorthose - les travaux de groupe, les anecdotes croustillantes sur la création d'un bouquin. Doucement, les questions commencent à affluer, les voix s'attarder à la récréation. "Vous avez déjà lu La ferme des animaux ? J'ai détesté ! À la place, je lisais Bonjour Tristesse !" Et leurs visages, leurs voix, leurs noms s'inscrivent dans mon esprit.
Ça c'est solide.
Ça c'est stable.
Ces grandes silhouettes, qui m'impressionnent encore, me rassurent également. Cette année les murs sont mouvants. Alors on fixe sa boussole sur les regards.
26 notes · View notes
Text
Quintidi 5 Germinal an CCXXXII
(Dimanche 24 mars 2024 / Sunday, March 24th, 2024)
🇨🇵 Texte en français et en anglais / Text in French and English 🇬🇧/🇺🇲
Tumblr media Tumblr media
Le calendrier républicain, adopté pendant la Révolution française, était une tentative de rompre avec le passé monarchique et catholique en instaurant un système de mesure du temps basé sur les valeurs républicaines et agricoles. Chaque jour du calendrier républicain était dédié à une plante, un animal, un outil ou un événement symbolique, reflétant ainsi les idéaux de la Révolution.
Le mois de Germinal dans le calendrier républicain français représente le renouveau et la vitalité de la nature au printemps. Du 20 mars au 19 avril, Germinal est le mois où la terre se réveille de son sommeil hivernal, où les bourgeons éclosent et où les premières fleurs colorent les paysages. Il incarne le début de la saison des semailles et le travail de la terre, symbolisant ainsi l'espoir et la promesse d'une nouvelle récolte. Germinal rappelle également les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité, en invitant chacun à contribuer à l'essor de la société et à cultiver un avenir meilleur.
La journée du 5 Germinal dans le calendrier républicain français est dédiée à la poule, l'un des animaux de basse-cour les plus courants et les plus utiles. Cette journée offre une occasion spéciale de célébrer et d'apprécier la poule pour ses multiples contributions à l'agriculture, à l'alimentation et à la culture.
Les poules, sont élevées pour leurs œufs, leur viande et leur contribution à la gestion des déchets organiques. Elles sont également appréciées pour leur caractère sociable.
Les poules sont des animaux polyvalents qui fournissent une source importante de protéines sous forme d'œufs et de viande. Les œufs de poule sont une source de protéines de haute qualité, de vitamines (notamment la vitamine D, la vitamine B12 et la vitamine A) et de minéraux tels que le fer et le zinc. De plus, la viande de poulet est une source de protéines maigres et constitue une partie importante de l'alimentation dans de nombreuses cultures à travers le monde.
En plus de leur valeur nutritive, les poules offrent également d'autres avantages. Elles jouent un rôle important dans la gestion des déchets organiques en se nourrissant de restes de nourriture et en produisant du fumier riche en nutriments pour les cultures. De plus, leur présence dans les fermes et les jardins peut aider à contrôler les ravageurs et à prévenir les infestations de parasites.
La journée du 5 Germinal est l'occasion de sensibiliser à l'importance de l'élevage des poules de manière responsable et respectueuse du bien-être animal. Les poules élevées en liberté ont accès à un environnement naturel, une alimentation variée et la possibilité d'exprimer leurs comportements naturels, ce qui contribue à leur bien-être global et à la qualité des produits qu'elles fournissent.
En conclusion, la journée du 5 Germinal dans le calendrier républicain est l'occasion de célébrer la poule pour ses multiples contributions à l'agriculture, à l'alimentation et à la culture. En appréciant et en valorisant cet animal polyvalent, nous reconnaissons son importance dans nos vies et dans nos communautés, ainsi que son rôle essentiel dans la production alimentaire et la préservation de l'environnement.
***
The Republican calendar, adopted during the French Revolution, was an attempt to break with the monarchical and Catholic past by establishing a system of time measurement based on republican and agricultural values. Each day of the Republican calendar was dedicated to a plant, an animal, a tool, or a symbolic event, thus reflecting the ideals of the Revolution.
The month of Germinal in the French Republican calendar represents the renewal and vitality of nature in spring. From March 20 to April 19, Germinal is the month when the earth awakens from its winter slumber, when buds open, and when the first flowers color the landscapes. It embodies the beginning of the sowing season and the work of the land, symbolizing hope and the promise of a new harvest. Germinal also recalls the republican ideals of liberty, equality, and fraternity, inviting everyone to contribute to the development of society and to cultivate a better future.
The 5th of Germinal in the French republican calendar is dedicated to the chicken, one of the most common and useful barnyard animals. This day provides a special opportunity to celebrate and appreciate the chicken for its multiple contributions to agriculture, food, and culture.
Chickens are raised for their eggs, meat, and their contribution to organic waste management. They are also valued for their sociable nature.
Chickens are versatile animals that provide an important source of protein in the form of eggs and meat. Chicken eggs are a high-quality protein source, containing vitamins (including vitamin D, vitamin B12, and vitamin A) and minerals such as iron and zinc. Additionally, chicken meat is a source of lean protein and is a significant part of the diet in many cultures around the world.
In addition to their nutritional value, chickens offer other benefits. They play a crucial role in organic waste management by feeding on food scraps and producing nutrient-rich manure for crops. Furthermore, their presence on farms and in gardens can help control pests and prevent parasite infestations.
The 5th of Germinal is an opportunity to raise awareness about the importance of raising chickens responsibly and respecting animal welfare. Free-range chickens have access to a natural environment, varied diet, and the opportunity to express their natural behaviors, contributing to their overall well-being and the quality of the products they provide.
In conclusion, the 5th of Germinal in the republican calendar is an opportunity to celebrate the chicken for its multiple contributions to agriculture, food, and culture. By appreciating and valuing this versatile animal, we recognize its importance in our lives and communities, as well as its essential role in food production and environmental preservation.
8 notes · View notes
Text
Tumblr media
Mouton - Le fait de voir un de ses congénère au bout d'un labyrinthe complexe peut l'aider à en sortir.
Lieu : Ferme de Noisette au Beau Thym, Sin-le-Noble
5 notes · View notes
swedesinstockholm · 2 months
Text
1er février
ok mais revenons-en à g. vers la fin il m'a dit lara je vais te dire quelque chose de personnel et je me suis dit ok donc c'était vraiment un rdv pro, je dois vraiment arrêter de me dire que des gens puissent être intéressés par autre chose que par ma production artistique. au moins r. voulait être mon ami. je vise toujours un niveau de trop. et donc il m'a dit que son ex avec qui il venait tout juste de se dépacser était assise au fond de la salle et que ça lui faisait bizarre. je me suis demandé si elle m'avait vue et si elle s'était dit putain déjà il date? il vient de déménager dans une ferme avec des amis. une ferme avec des animaux. il dit que ça décélère la vie. j'ai envie d'aller leur rendre visite dans leur ferme et de caresser des ânes. en partant il m'a dit de le tenir au courant et de lui envoyer des trucs si j'avais besoin de feeback, qu'on pourrait se revoir pour discuter si je voulais. je me demande si je peux lui écrire pour lui dire que j'ai besoin de venir caresser des animaux dans sa ferme. est-ce que ça rentre dans le cadre de ce qu'il me propose?
hier soir en fixant notre rdv je lui avais demandé si je pouvais l'accompagner au concert de flavien berger avec son pote après, mais finalement j'y suis pas allée parce que je me sentais un peu bête de payer trente euros pour voir flavien berger (bof) alors qu'ils avaient gagné des places gratuites. je lui ai dit que j'aimais pas trop son dernier album parce que le son était un peu générique truc vaguement électro qu'on entend partout et je me suis dit oh non ça y est r. commence à déteindre sur moi. j'ose pas lui dire que j'ai parlé de son groupe à g. je lui ai parlé d'et caetera et de la maison poème aussi parce qu'il me disait qu'il cherchait des idées pour développer l'offre d'évènements littéraires au luxembourg et attirer un public plus jeune, et je suis en train de me dire que j'aurais du réagir plus vivement et lui dire de m'impliquer dedans parce que j'ai des idées moi, par exemple les soirées diary slam de berlin. je suis vraiment la reine de pas savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. peut être qu'on pourrait organiser des soirées open mic dans sa ferme.
putain je suis tellement deg de pas avoir eu la résidence. je déteste ne pas être la meilleure. la préférée. je vis pour être la préférée. et quand je suis pas la préférée ça me fait un trou dans le coeur.
2 février
léa seydoux vient de dire à la radio qu'avoir peur de tout c'est un peu comme avoir peur de rien. j'ai envie de dire que le 2 février 2024 léa seydoux a changé ma vie en disant sur france inter qu'avoir peur de tout c'est avoir peur de rien.
maintenant que je sais que j'aurai pas cette résidence et donc pas d'encadrement pour mon livre j'ai peur de jamais arriver à m'y mettre. j'ai juste envie de recopier mes journaux sur tumblr et de publier ça tel quel, en tant que journal posté sur tumblr, avec la mise en page de mon blog, avec ce contexte. j'ai plus envie d'aller à la sortie de résidence à la kufa cet après-midi, je suis fâchée avec eux et j'ai peur de revoir tout le comité de sélection et de vouloir me cacher dans un trou. j'ai envie de rester à la maison avec ma musique douce et de manger des crêpes avec maman. je crois que j'aimerais habiter dans une ferme moi aussi. vu que j'ai jamais envie de sortir ça me conviendrait bien. j'en profiterais. g. il en profite pas, il a pas le temps, il a une vie trop trépidante. il a son travail de programmateur, son groupe, son projet solo, son projet de festival de performance, son festival d'art de la rue à la campagne, sans parler de sa vie sociale foisonnante. je sais pas comment il fait. il disait qu'il avait une vie tellement débordante qu'il adorait les moments entre les choses, dans les transports par exemple, parce que c'était des moments rien que pour lui où il pouvait se retrouver et réfléchir. il a utilisé le mot temps mort mais je déteste cette expression parce qu'elle fait aucun sens pour moi. ça existe pas un temps mort, ou alors tous les temps sont des temps morts. les temps morts dans les transports c'est juste une continuation du temps mort de la maison. je vis dans un temps mort perpétuel. normal, je suis morte.
c. m'a raconté la suite de ses aventures à travers divers pays européens et ses milliards de nouveaux projets. il me disait qu'il se sentait rempli d'énergie et gourmand de la vie et d'autres trucs écoeurants, alors je lui ai dit que j'étais contente de savoir qu'il était heureux mais c'est pas vrai, je suis juste jalouse parce qu'il a rencontré une fille à budapest et qu'il l'a suivie jusqu'à stuttgart et depuis il flotte sur son nuage et évidemment que je suis pas jalouse de la fille mais jalouse de lui à qui la vie sourit parce que lui quand il décide de partir, il part, et quand il tombe amoureux ça se transforme en truc romantique international et non en psychodrame infernal.
6 notes · View notes
ditesdonc · 3 months
Text
Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
Tumblr media
D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
2 notes · View notes
jojobegood1 · 5 months
Text
Hiver : À l'abri | La vie cachée des animaux de la ferme | ARTE Family
youtube
🌼🌺���️
3 notes · View notes
zetaverein · 8 months
Text
Neuer Beitrag: Quand le débat sur la Zoophilie s’invite sur twitter
Neuer Beitrag: https://blog.zeta-verein.de/2023/10/wenn-die-debatte-ueber-zoosexualitaet-twitter-erreicht/
Quand le débat sur la Zoophilie s’invite sur twitter
Tumblr media
Le 5 septembre 2023 est publié sur mon compte intitulé Charles Menni – qui est le nom d’emprunt que j’utilise lorsque j’écris sur le sujet – un retweet d’un post effectué la veille par l’association de protection animale Once Voice montrant la vidéo d’une ponette battue par une professionnelle du cheval.
La spécificité de ce retweet est de relever la différence de traitement qu’il y a entre une personne condamnée pour violence à l’encontre d’un animal, qui sera généralement punie de l’amende, et d’une autre pour des actes sexuels sur un animal, qui risque en France en moyenne 6 à 18 mois de prison avec sursis, un enregistrement comme délinquant sexuel pendant 5 à 10 ans au minimum, une interdiction de détenir un animal qui est nécessairement à vie (contrairement aux actes de cruauté, pour lesquels elle peut être temporaire) et enfin une thérapie forcée. La gravité de ces peines ne dépend aucunement de celle des faits dans la mesure où l’usage de la contrainte, de violence ou d’éventuelles blessures infligées n’a pas de conséquence sur la peine, dont la gravité dépendra plutôt de circonstances extérieures, comme par exemple si l’auteur des actes est propriétaire ou non de l’animal.
Mon post relevait que, risque de telles peines, quiconque commet « [l]e moindre geste sexuel sur un animal qui le demande ». Publié par un compte sur lequel je me suis décrit comme un « Zoosexuel et amoureux des chevaux combattant les préjugés », le tweet deviendra viral au point d’atteindre en moins de deux jours 600 000 vues pour un compte ne présentant initialement que 20 abonnés. Une partie du message suscite particulièrement de réactions : le « qui le demande ». Il amène à se poser la question suivante : les animaux peuvent–ils proposer à un humain un rapport sexuel ? De tels comportements doivent–ils être réprimés en l’absence de violence, de contrainte et de blessure ?
Le terme de « moindre geste sexuel » a aussi été délibérément choisi puisque la notion beaucoup plus large d’« atteinte sexuelle », pertinente en matière de protection de l’enfant, a été reprise pour remplacer celle de « sévices de nature sexuelle » appliquée en France aux animaux jusqu’en 2021. En 2022, c’est un élu du Tarn qui en avait fait les frais, alors que celui–ci laissait deux de ses chiens lui monter dessus, il avait en effet déclaré „[j]e m’en occupe bien. Je ne pratique pas la sodomie, ce sont eux qui le font s’ils le désirent“ et aucun article ne mentionne de signes de mauvais traitements à leur encontre.
Dans un pays qui pratique l’élevage intensif, où l’insémination artificielle est le mode de reproduction usuel, y compris pour les animaux de compagnie, la très ferme incrimination de la zoosexualité interroge. Elle n’est pas simplement comparée aux mauvais traitements, mais toute personne rendue coupable de tels actes risque les mêmes peines que pour les actes de cruauté, voire plus en prenant en compte les mesures complémentaires comme l’inscription au FIJAS.
Dans mon compte Twitter, j’avais aussi effectué d’autres postes, notamment un remettant directement en cause les arguments et preuves scientifiques fournies par Animal Cross dans son rapport publié en 2019 et destiné à appuyer une plus ferme incrimination de la zoophilie(1).Dans un autre je rappelais qu’en 2006 le Comité d’éthique Animale Danois avait dans sa conclusion recommandé de ne pas interdire les interactions sexuelles entre humains et animaux en l’absence de violences et de contrainte ; et avait même averti qu’une telle politique pouvait se montrer contreproductive, risquant par exemple de dissuader toute personne ayant accidentellement blessé son animal de le présenter à un vétérinaire et recommandé une approche basé sur la prévention(2).
Alors que le post Twitter continuait à faire grand bruit, je recevais à longueur de journée messages de haine, menaces de mort, appel au suicide qui, même signalés, restent souvent lisibles plusieurs jours voire semaines. Parfois, une discussion se lançait avec certains, et des thématiques comme le consentement, le comportement sexuel des animaux et la santé mentale faisaient partie des thématiques les plus souvent abordées.
Le 7 septembre, mon compte a été suspendu. Si cela n’étonnera pas grande monde, c’est plutôt le motif utilisé qui, lui, est surprenant. La raison invoquée par la plateforme est celle de la « violation de la règle contre les contenus violents ou pour adultes dans la photo de profil ». Mon image de de profil, et ma bannière, trouvées sur l’un des premiers sites accessibles sur Google en tapant « horse pictures copyright free » et présentant respectivement la tête d’un cheval gris et trois chevaux broutant dans un pré au coucher du soleil, constituent donc, aux yeux de Twitter, des contenus pornographiques et/ou présentant de la violence crue. Un appel a été déposé sur la plateforme le jour même et le lendemain le Support Team de twitter a confimé le lendemain la décision de suspension permanente sans donner plus de détails.
Cette décision fait écho à celle prononcées en Allemagne dans les années 2009 – 2010 à l’encontre de la Zeta Verein, une association de défense des droits des zoosexuels. L’inscription légale comme association leur avait été refusé pour « contrariété aux mœurs » sans autres motifs ni explications. Elle rappelle aussi dans une moindre mesure ce qui est arrivé à la communauté française, qui, entre 2019 et 2021, a tenté de présenter ses vues sur la proposition de loi contre la maltraitance animale. Le 29 juin 2021, s’en était suivi des perquisitions sur fond d’accusation de menaces de mort, usurpation d’identité et harcèlement, effectuées dans le domicile de personnes supposées appartenir à la communauté. Elles faisaient suite à une plainte contre X d’Animal Cross et de son président Benoit Thomé. Deux ans plus tard, aucune preuve significative n’a été trouvée, aucun suspect n’a été renvoyé en jugement, alors que Mr Thomé a quant à lui été inculpé pour doxxing et est en attente d’un jugement en 2024.
Si le débat contradictoire devrait être au cœur de toute société démocratique, défendre une position ouvertement favorable aux intéractions sexuelles avec les animaux s’avère être lourd de conséquences, aussi bien pour des zoosexuels, que pour des chercheurs, politiciens ou  journalistes. Néanmoins, à mesures que les règles pénales en la matière se durcissent, la nécessité d’avoir un examen rationnel de ses motifs ne fait que se renforcer et il est donc inévitable, qu’à terme, le tabou finisse par être brisé. À cet effet, la décision de censure de Twitter marque un mauvais départ.
Charles Menni
1 MENNI Charles, Animal Cross, la Zoophilie et la Science, Blog des Zeta Verein, 15 avril 2023. Disponible sur :https://blog.zeta–verein.de/fr/2023/04/animal–cross–la–zoophilie–et–la–science/2 Conseil Danois d’Ethique Animale, Rapport au sujet des relations sexuelles entre des êtres humains et desanimaux, Novembre 2006.Version originale :https://www.justitsministeriet.dk/sites/default/files/media/Pressemeddelelser/pdf/2006/Udtalelse.pdfVersion française :https://www.animalzoofrance.com/wiki/Fichier:Danish_Animal_Ethics_Council_–_November_2006_VF.pdf
2 notes · View notes