Jamais présenté en France, l’œuvre du visionnaire William Morris a fortement marqué son époque en théorisant une utopie sociale, politique, écologique et artistique et en posant les bases de ce qu’on nommera plus tard les Arts & Crafts, qui défendent l’art dans tout et pour tous en réaction à l’industrialisation des savoir-faire artisanaux.
Designer textile, écrivain, poète, peintre, dessinateur, architecte, fabricant, militant socialiste, écologiste et incroyable théoricien, William Morris a développé un œuvre complexe et a milité pour qu’on considère d’une nouvelle manière l’art et l’artisanat, mais aussi les artistes et les artisans de l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle, marquée par l’apparition d’une société industrielle. Il est célèbre à la fois pour ses œuvres littéraires, son engagement politique socialiste, son travail d’édition et ses créations dans le domaine des arts décoratifs.
En réaction à la révolution industrielle qui a marqué l’époque victorienne, William Morris affirme l’importance de toutes les formes d’art – peinture, architecture, graphisme, artisanat, littérature … Il œuvre ainsi à redonner des qualités esthétiques aux objets, même les plus usuels, en produisant, par le travail manuel, de la beauté à l’usage de toutes les couches de la société et en valorisant les savoir- faire les plus rares pour aller contre le prosaïsme du monde industriel. Ses recherches formelles et historiques sur la culture Celte et le Moyen-Age nourrissent son inspiration et celles de ses amis artistes dont beaucoup appartiennent au mouvement des préraphaélites – Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais…- qui se crée autour de lui.
La nouvelle organisation éthique de l’art, théorisée par Ruskin et mise en place par William Morris, ajoute à son œuvre une dimension sociale et écologique, qui est aujourd’hui parfaitement d’actualité : expérience d’ateliers collectifs, retour à la campagne dans des colonies d’artisans, entreprises dont les profits sont reversés aux ouvriers, attention portée aux conditions de fabrication des objets manufacturés et le désir de prendre en compte la dignité de ceux qui les fabriquent, conviction que la « beauté » contribue à donner un sens à l’existence.
Avec cette exposition, La Piscine propose aux visiteurs de plonger dans l’univers de William Morris. Tapisseries, tentures, mobiliers, peintures, dessins seront présentés dans une scénographie volontairement immersive imaginée par Cédric Guerlus.
exposition La Piscine, Roubaix du 8 octobre 2022 au 8 janvier 2023
René Lalique was born #OTD (6 April 1860 - 1 May 1945). Since it's also still #BatAppreciationWeek, here are a few of Lalique's many bats!
1. bat anklet c.1898-9; gold, enamel, antique & rose diamond, opal
2. bat ring c.1899; silver, enamel, moonstone, gold
both Musée des Arts décoratifs
Both these pieces were commissioned as gifts for American writer Natalie Clifford Barney (1876-1972), who was openly lesbian; bats were a Fin de siècle symbol of homosexuality. But they were also popular Art Nouveau motifs thanks to Japonisme. Here is another example:
3. Ring c.1901, gold, blue enamel, sapphire
And another, this one paired with another popular Art Nouveau animal:
4. "Butterflies and Bats" pocketwatch, c. 1899-1900; gold, enamel, moonstone.Via Christie's (sold in 2002 for US$207,500)
Marseille. Au musée Borély, musée des Arts Décoratifs, de la Faïence et de la Mode, il y a actuellement une expo très intéressante : "L'Asie Fantasmée", montrant comment , au XVIIIe et au XIXe s. , la France (et l'Europe), voyaient et surtout imaginaient les empires d'Orient, Chine, Japon et Empire Ottoman entre autres, avec parfois une réciprocité étonnante.
éventail "Entrée du Port de Marseille" d'après Claude-Joseph Vernet - Marseille, 1850
éventail avec chinoiseries, corne - 1825-1850
éventail avec scène d'audience, bois laqué, soie, papier - 1850-1900
éventail avec oiseaux, papillons, dahlias, satin - 1850-1900
Illustrations of birds and flowers taken from ‘Encyclopédie des Arts Décoratifs de l'Orient’ (Recueils de dessins pour l'Art et l'industrie. Ornements du Japon ) by Eugène Collinot, Adalbert de Beaumont.
Published 1880-1882 by Canson.
Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie.
Last week, we brought you black and white images of 16th century to the early 19th century European decorative lace work from La dentelle ancienne, style et technique by the German lace scholar and collector Alfred von Henneberg, with a foreword by the German art historian Wilhelm Pinder, and published in Paris by the decorative arts publisher A. Calavas for the Librairie des Arts Décoratifs in 1931. This week we present all the color plates from this volume demonstrating the various standard patterns used to make lace designs.
Click on the images to see the captions. The patterns shown here are called “bud,” “shell,” and “toilé.” The patterns are connected to each other with thread designs known as “brides,” which may be simple or extended. Other terms in the captions are fond de neige, a pattern found in Binche lace, a type of bobbin lace that originated in the town of Binche, Belgium, and “pillow-work,” lacework that is created using the surface of a pillow as its ground.
View more decorative plates published by A. Cavalas, Librairie des Arts Décoratifs.
Transformation dress with bee motif by Jacques Doucet (French, 1853–1929), Paris, c. 1900-1905.
Chiffon, chain stitch appliqué work with gold thread and motifs embroidered with drop stitches in chenille and silk thread, embellished with rhinestones, Brussels-style needlepoint lace frills, taffeta lining.