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#barres au sol
surlapisteducentaure · 10 months
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7 novembre : virages serrés
Séance avec Queen ce mardi. Elle était au box, ouf, pas besoin d’aller patauger dans la boue ! Elle bougeait un peu au pansage, pas agressive, mais elle n’avait pas l’air à l’aise.
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On a travaillé dans un coin du manège, le nombre d’espaces de travail étant passé de 4 à 2, puisque le petit manège n’est plus (en attendant sa reconstruction) et que la nouvelle grande carrière n’est pas éclairée.
Détente tranquille au pas et au trot, en essayant de ne pas trop faire voler la poussière. Se retrouver dans 20x30 m après avoir eu tout l’espace de la grande carrière, ça fait bizarre. J’ai moins retrouvé le problème de la jument qui se tord vers la droite cette fois, mais par contre on tournait un peu comme un bateau.
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On a travaillé sur le dispositif ci-dessus avec des barres au sol, d’abord au pas, puis au trot, puis au galop.
Au pas, le plus dur est de maintenir l’allure pour avoir un vrai pas actif et engagé. Au trot, il y a la même problématique, mais aussi l’incurvation commence à faire visiblement défaut. Certaines courbes sont un peu serrées. Mais tant que le mouvement en avant n’est pas là, c’est difficile de demander l’incurvation. Donc, des jambes ! Et maintenir le contact, pas de rênes flottantes.
Enfin au galop. Point positif : Queen est partie au galop alors que j’avais à peine placé mes aides, c’est comme si elle avait lu mes pensées. Elle est petite et agile et les tournants serrés ne sont pas vraiment un problème. Point négatif : c’est un galop un peu désordonné, voire même chaotique, et les transitions au trot pour changer de pied sont difficiles. Visiblement, galoper à faux à fond les ballons, ça ne la dérangerait pas tellement. Premier passage vraiment moche, et pour la suite, j’ai décidé de bien m’asseoir dans ma selle et de penser à mes transitions. Pour le dernier départ au galop après la barre n° 5, j’aurais voulu en profiter pour galoper et me détendre, mais j’ai l’impression qu’on était systématiquement à faux et ça partait un peu dans tous les sens.
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firehananas · 1 year
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Incroyable mais vrai, ChatGPT est un antishipper
Je lui parlais d'Angels of Death et de Ib parce que ses connaissances sur le sujet sont vraiment brouillonnes, et le seul truc qu'il me sort en boucle c'est "il ne faut pas encourager ce genre de comportement".
Nooooon jure ??? Il ne faut pas tuer les gens ??? 🤡🤡🤡Heureusement qu'il est là parce que sinon houlàlà !!
Bon plus sérieusement je comprends qu'il ait besoin d'être le plus lisse possible... Mais c'est rigolo qu'il me répète en boucle qu'il vaut mieux chercher des solutions positives parce que les personnages sont tragiques par essence. Ils n'ont pas d'autres alternatives (soit parce qu'ils sont vraiment atteints comme dans Angels of Death, soit parce que sinon le statut quo est maintenu dans le cas d'Ib. Y a pas moyen que Mary se dise "hmmm en fait tuer c'est mal, même si je n'ai probablement aucun concept précis de ce qu'est la mort !").
Bon, en vrai mon but c'était de voir s'il pouvait vraiment simuler des fanfics car j'avais entendu des rumeurs sur le sujet.
En théorie, il peut. Mais c'est, forcément, très mécanique et brouillon. Parfois il manque des actions et ça rend pas l'histoire très claire. Dès fois c'est plus des résumés que des vrais fanfics. Et évidemment, c'est toujours très convenu comme histoire : ça se finit rarement mal, il n'y a pas de dilemme moral, etc. (Et quand ça fini mal, il se flag tout seul comme contenu potentiellement inapproprié)
Bref, j'aurai préféré qu'il me dise qu'il sache pas écrire de fanfic plutôt que ces machins sans âme qui ont été en partie volé à des collègues auteurs. Ça me sidère que certain.e.s trouvent que c'est bien d'avoir ça en guise d'alternative à des écrits de vrais personnes.
Mince quoi.
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gtsdreamer2 · 7 months
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12 avril. Le jour où ils ont dit à tout le monde de rester hors de l’eau. Cela a fait la une des journaux pendant des semaines. Ils rejetaient une petite quantité de déchets radioactifs dans l’océan. Les scientifiques ont effectué des centaines de simulations sur la façon dont l'eau serait sûre un jour seulement après le rejet. Quelque chose à propos de la dispersion et des courants. Ce qu’ils n’avaient pas calculé, c’était le nombre d’organismes affamés présents dans l’eau qui se nourriraient des radiations et muteraient.
Sebast se détendait sur sa chaise sur la plage. Il était en vacances et pensait qu’un après-midi de farniente à la plage serait la meilleure façon de profiter de cette belle journée. La plage était moyennement fréquentée, mais c'était un jour d'école, donc c'était surtout des adultes qui se détendaient et profitaient de l'eau. Sebast lisait le quotidien, mais ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'œil à toutes les belles femmes en bikini qu'il avait la chance d'être entouré par cette journée claire et ensoleillée. Il a commencé à se droguer en lisant l’article sur une étrange prolifération d’algues que les scientifiques commençaient tout juste à étudier. Pendant qu'il dormait, l'eau tout au long du rivage a soudainement commencé à briller d'un violet foncé tandis que les algues irradiées commençaient à affluer. Les femmes et les hommes furent rapidement recouverts de fleurs. Alors que les baigneurs quittaient la mer scintillante, deux choses sont devenues évidentes. Premièrement, les algues semblaient glisser et glisser des hommes et des enfants avant de retourner dans l'océan. Deuxièmement, les boules violettes semblaient se rassembler et recouvrir uniquement les femmes, se collant à elles et se liant à leur peau. Au début, ils ont fait de leur mieux pour éliminer les algues indésirables, mais alors que les masses de microfaune violette commençaient à recouvrir complètement les femmes, leur comportement est rapidement passé de la panique au plaisir.
Sebast se réveilla, surpris alors que les cris se transformaient en gémissements autour de lui. Regardant la femme la plus proche de lui, il ne pouvait que la regarder avec fascination alors qu'elle spasmait le sol. Écrasant ses mains sur son corps, elle massa avec force la pâte violette contre sa peau. Lentement, les algues étaient absorbées en elle et les créatures irradiées faisaient gonfler et grandir son corps, ce qui ne faisait qu'alimenter son plaisir.
"Putain, c'est incroyable !" cria-t-elle, se libérant rapidement de ses vêtements inadéquats. Autour de lui, des situations similaires se jouaient. Les femmes ont commencé à grossir à des rythmes variables en fonction de la quantité d’algues avec lesquelles elles avaient été en contact. Certaines femmes s’en sont vite rendu compte et ont couru vers l’océan, ramassant d’énormes poignées de créatures et les faisant mousser sur elles-mêmes. Alors que les femmes sur la plage commençaient à franchir seulement la barre des dix pieds, celles dans la mer doublaient et triplaient rapidement ce chiffre, car leur volume accru donnait aux algues plus d'espace pour se lier.
Sebast a vu une hiérarchie se former rapidement. Les femmes massives dans l’océan étaient désormais suffisamment grandes pour empêcher les femmes beaucoup plus petites de grandir. Cela a amené la femme la plus proche de lui à venir vers lui avec un seau pour enfants. Elle le dominait tout en battant ses longs cils. "Euh, pourrais-tu mettre ça dans l'eau et m'apporter plus de ce truc violet ? Je veux être plus grand et je te promets de te donner une grosse récompense !" Elle serra sa poitrine contre elle tout en tendant ses deux bras pour tendre le seau à Sebast. Il l’a saisi avec impatience et a attendu une opportunité. Alors que l'une des femmes monstrueusement grandes dans l'eau commençait à se disputer les ressources avec une autre, il s'est précipité vers le rivage, ramassant rapidement l'équivalent d'un seau d'algues. L'une des titanesses regardait avec espièglerie Sebast livrer le seau. La femme le jeta avec empressement sur elle-même et le frotta sur sa peau, gagnant rapidement un maigre deux pieds de hauteur. "Je ne rattraperai jamais ces déesses à ce rythme-là. Merci quand même, ma chérie." » Dit-elle en l'embrassant sur la joue.
La plus grande des reines des mers se moqua de la tentative de la mini-géante de prendre de la taille. "C'était pathétique." » se moqua-t-elle. "Regarder et apprendre." La marée a été forcée vers l'extérieur alors que la femme de la taille d'un kaiju s'est abaissée dans la mer, ne laissant que son nez au-dessus de la ligne de flottaison. Soudain, elle ouvrit la bouche et aspira des centaines de gallons d’eau de mer et toutes les algues qui en découlaient. De grandes quantités d'eau violette remplirent ses joues alors qu'elle gagnait encore cent pieds en quelques instants seulement. Elle gémit à travers sa bouche fermée, faisant attention à ne pas perdre le carburant de sa croissance jusqu'à ce qu'il ait tout absorbé en elle. Lorsque sa croissance a finalement ralenti, elle a aspergé d'eau claire tous les spectateurs qui étaient maintenant encore plus petits par elle. "Quelle course!" » grogna-t-elle, sa voix résonnant à des kilomètres contre les minuscules tympans qu'elle traversait. À sa nouvelle taille, elle n’a eu aucun mal à jeter sur la plage les femmes les plus proches de sa taille.
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"C'est tout à moi !" Elle rugit, levant les bras et ramassant des kilomètres de violet sur sa peau, qui s'élevait de plus en plus haut au-dessus de l'eau. Elle tâtonna sa poitrine massive et se frotta partout dans une démonstration de pure domination charnelle. Sebast regardait avec admiration les femmes qui étaient encore beaucoup plus grandes que lui se recroqueviller devant cette déesse ascendante. Il se tourna vers celle qu'il avait aidé à grandir et lui attrapa la main. "Sortons d'ici avant qu'elle ne nous écrase tous !" » dit-il en lui montrant un autre seau rempli d'algues. Elle rigola avant de le soulever et de s'enfuir dans un endroit plus sûr.
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thebusylilbee · 3 months
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Je viens de voir un reportage de Brut sur une poissonnerie qui est juste incroyable ! Elle s'inspire des savoir-faire japonais et tente de révolutionner le système français de pêche, traitement, conservation et même abattage du poisson ! Visiblement en France pour le moment on gaspille, on gâche et on tue cruellement... Niveau écologie et traitement éthique des animaux la barre est au sol et on creuse pour passer en dessous quoi...
Je vous conseille de regarder ! Ne serait-ce que pour vous changer les idées face au cauchemar politique actuel.
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rush-sykes · 24 days
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Test : Mika and the Witch's Mountain
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Les productions Chibig ont toutes une particularité commune, leur sympathie et le good feel qui s’en dégage. Alors ce nouveau titre déroge t’il à cette règle sacrée du petit studio espagnol? Réponse dans ce test complet. Le titre est disponible sur Nintendo Switch et PC au prix de 19,99€ et une démo est également disponible.
« Test réalisé sur nihotaku.fr »
« Test réalisé avec une version presse Steam mise à disposition par l’éditeur »
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Une apprentie sorcière
Notre histoire débute lorsque notre héroïne une apprentie sorcière arrive au sommet de l’île du mont Gaun devant la maison de la sorcière. En effet, Mika la future petite sorcière doit être formée et c’est pour cela qu’elle veut rencontrer Olagari qui sera sa professeure. Les choses ne vont pas se passer comme prévu puisque la sorcière n’a pas vraiment envie d’enseigner la magie et va repousser la petite tout en bas de l’île.
Cette chute aura pour effet de casser le balai de Mika mais heureusement notre petite sorcière s’en sortira sans égratignure. Blessée à l’intérieur et avec impossibilité de retourner voir la sorcière elle est désœuvrée.
En marchant quelque peu vous rencontrerez rapidement une habitante de l’île et potière se prénommant Allegra. Cette dernière vous proposera de réparer votre balai en échange d’argent. Malheureusement vous n’avez pas un denier en poche et devrez donc trouver un travail.
En avançant dans le bourg tout près vous découvrirez une agence de distribution de colis recrutant du personnel. Votre balai cassé ne peut certes plus voler mais il peut toujours vous transporter pour planer au dessus du sol et transporter un colis.
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Livraison sur balai
Greff le gérant du centre de distribution vous prendra à l’essai pour la fin de la journée. Vos premières livraisons fructueuses Greff vous embauchera à plein temps dès le lendemain. Le jeu est découpé en chapitre symbolisé par vos journées de travail.
Chaque jour, un nombre précis de livraison à effectuer ainsi que des livraisons annexes pouvant être faites à n’importe quel moment du jeu. Alors concrètement, vous prenez le colis au centre puis avec la touche X vous pouvez grimper sur votre balai et trouver sur la carte où se trouve le destinataire.
Votre premier balai ne pourra transporter qu’un colis mais en progressant dans le scénario vous débloquerez de nouvelles compétences et vous pourrez également vous balader avec plus de colis. Certains objets périssent avec le temps et vous devrez donc vous dépêcher à livrer.
Il faudra pour certains colis éviter les chocs et pour d’autres éviter l’eau. Les différentes marchandises ont une barre de durabilité symbolisée par des cœurs. Si l’objet en question est détérioré vous pouvez le retirer de votre balai et retourner le chercher pour réitérer la livraison.
Pour chaque jour de livraison vous aurez une carte avec tout les objets à livrer, une fois que le destinataire reçoit son colis il vous notera avec une pastille de couleurs. Les livraisons avec une pastille verte vous permettront de gagner de l’argent et comme on est dans un jeu chill vous pourrez bien sûr retenter toutes les livraisons. De plus l’île est d’une bonne taille, ni trop grande, ni trop petite, vous en connaîtrez donc rapidement les habitants.
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Un gameplay original
Le gameplay est très facile de prise en main et vous passerez le plus clair de votre temps sur votre balai. La maniabilité du balai est excellente, j’ai eu du mal à m’y faire mais plus parce que je suis mauvais qu’à cause du gameplay. On peut faire des virages serrés, on débloque un boost par la suite et grâce aux courants de l’île on pourra prendre de l’altitude. Cependant ne vous attendez pas à voler librement en choisissant votre altitude car vous n’êtes qu’une apprentie sorcière. Cela aurait aussi rendu le gameplay sans doute trop simple et sans piquant.
On peut dire que l’on est en face d’un jeu de plateforme planant puisque vous devrez faire avec les différents courants pour vous élever dans les airs et atteindre vos clients. C’est un gameplay que je trouve intelligent tout en restant accessible et motivant pour le joueur. Plateforme et exploration sont les maîtres mots de cette production mais pas que…
En effet, au fil de vos livraisons vous sympathiserez avec la population de l’île et aurez aussi un rôle de psychologue. Les jeux Chibig ont toujours des messages à faire passer, écologie, confiance en soi, amitié, amour, l’attention aux autres etc… C’est certes simpliste trouverons certains mais finalement dans le monde d’aujourd’hui les messages simples ont du sens.
Une autre partie du jeu consistera donc à discuter avec les destinataires qui se confieront à vous. Mika sera de bonne écoute et deviendra vite indispensable à l’île. Il y aura même quelques petits choix à faire mais je n’en dit pas plus. D’ailleurs la fin m’a plutôt surpris, je ne m’y attendait pas du tout.
Finalement le jeu n’est pas très long, comptez entre quatre et cinq heures pour terminer l’aventure en ligne droite et deux bonnes heures supplémentaires pour le cent pour cent ainsi que les succès du jeu. L’expérience est néanmoins assez longue vu que le gameplay est uniquement axé sur la livraison et l’exploration.
D’ailleurs il y a une centaine de statues à récupérer vous permettant de débloquer des costumes et autres accessoires. On trouve aussi de magnifiques cartes de tarots à récupérer. Sans oublier les livraisons annexes et même un personnage caché vous octroyant des quêtes une fois l’aventure terminée.
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Mignon et coloré
Sur le plan technique on est en face d’une belle production, colorée dans un style « The Legend of Zelda The Wind Waker » et plutôt fluide. L’avantage c’est que le jeu tourne très bien sur des configurations PC modestes tout en proposant de jolis environnements. Chaque dialogue propose des personnages dessinés pour les rendre plus vivants.
En revanche la modélisation des habitants reste sommaire. Mika est mignonne comme tout et l’île est très jolie en étant agréable à parcourir. La bande-son est aussi de qualité, discrète, elle accompagne bien le joueur dans cette aventure et propose de belles mélodies.
Le jeu est en early access mais complet et propose une fin, cependant du contenu est annoncé pour le mois d’octobre et de décembre et promet même un donjon. Au rayon des défauts je trouve dommage que la personnalisation ne soit pas plus poussée, il y a bien sûr des costumes et autres petits cosmétiques mais c’est vrai qu’une boutique n’aurait pas été de trop ainsi qu’une maison pour Mika.
Il aurait aussi été judicieux de proposer un système d’amitié pour se rapprocher plus des habitants et pourquoi pas leur offrir des cadeaux. Avoir son petit chez soi aurait été un vrai plus pour décorer son intérieur et prolonger l’expérience de jeu. On ne peut d’ailleurs entrer dans aucune maison et c’est bien dommage.
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Conclusion : 8/10
J’ai vraiment aimé ce titre, « Summer in Mara », autre production Chibig m’avait envouté et « Mika and the Witch’s Mountain parvient à en faire de même. Chibig a vraiment son style qui lui est propre avec des univers qui se connectent entre eux et les nombreux clins d’œil aux autres jeux du studio sont un vrai plus. Un jeu de plateforme sur balai c’est déjà un concept unique en soi mais couplé à de la livraison de colis c’est tout bonnement génial. Dommage que le jeu ne pousse pas plus loin et ne nous permette pas de s’installer sur cette île paisible comme on le souhaiterait.
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ekman · 1 year
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J’ai divorcé d’avec les Français au moment du confinement. Quand je les ai vus accepter sans broncher d’être parqués comme du bétail. C’est donc qu’ils sont, factuellement, du bétail. En plus, ils sont aussi leurs propres matons, s’accordant scrupuleusement des dérogations de sortie motivées et conformes. Fascinant. À cette époque, je m’amusais à leur faire part de mes nombreuses et longues escapades, moments magnifiques dans un quartier offert au silence, sur les sentiers d’une forêt désertée où toute la faune, usuellement contenue par le passage des ploucs péri-urbains et autres retraités queshuaïsés, sortait de son contenant convenu et débordait sur les chemins, les parkings, les bords d’autoroute. Il fallait voir leurs gueules interdites. Comme si j’avais avoué la préparation d’un attentat ou l’élaboration d’un assassinat. Et pourtant... Il suffisait d’ouvrir sa porte, de marcher, de gagner les bois puis de s’arrêter et d’attendre quelques minutes à écouter tous les oiseaux – c’est à dire ceux que la rumeur humaine laisse habituellement inaudibles – pour apecevoir, loin des ombres forestières, renards et biches, et noter le comportement étonnamment entreprenant des corvidés, bien moins craintifs que d’habitude, employés à réinvestir les lieux à grands renforts de cris perçants et de disputes renouvelées. Pendant ce temps-là, claquemurés chez eux, les Français regardaient les chaînes infos avec leur compteur rouge sang indiquant le nombre de morts en cours. Extraordinaire ! Une mise en scène totalitaire, une pression visuelle constante, un univers sonore saturé de mises en garde, de menaces et d’invectives. Et le masque. Le masque ! Muselière de tissu bleu destinée à faire taire tous et chacun. Distanciation sociale aussi : pas de contact, pas même de frôlement ! Un mètre réglementaire, avec les marques au sol comme dans les dépôts ou les usines ! Et dans la queue aux caisses des magasins, les regards suspicieux à la première toux, au premier reniflement... Je pensais que les gens étaient devenus fous ; ils étaient juste livrés à leurs névroses. On voyait le conditionnement à l’œuvre. On mesurait le champ infini de leurs renoncements. Et je me suis mis à les détester, accrochés à leur bulle existentielle, tétanisés par l’idée de mourir, prêts à tout trahir, tout balancer, dans l’espoir de s’entendre dire “allez, c’est bon, vous allez vivre à nouveau, et tout sera comme avant”. Voix de l’État qui sait tout mieux que vous, qui a barre sur votre volonté, vos divergences, vos doutes raisonnables. La France, et son assourdissant récit révolutionnaire, les combattants de la Liberté, la patrie des Droits de l’Homme, tout ce folklore clinquant montrait avec éclat sa vacuité, son inutilité, son imposture pour tout dire. Les Français se tenaient depuis longtemps éloignés du sacré, à l’abri - pensaient-ils – de toute tentation de transcendance, sans aucune morale autre que républicaine, sans éthique mais avec l’état de droit. Ils voulaient, pour toujours, jouir sans entraves. Ils découvrent maintenant ce que signifie souffrir sans répit. J.-M. M.
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olympic-paris · 2 months
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saga: soumission & Domination 231
Août 2012-3 Ric chez DGSE
Durant le mois j'ai reçu aussi la demande de reprise de DGSE. Il a toujours le même style de trip : policier, arrestation, recherche d'aveux par la contrainte physique, et bien sur baise du sujet !
Comme je n'ai pas le temps d'organiser le gang bang désiré par Ric, je demande à son père si je peux l'emmener chez ce client spécial. Je sais bien qu'il m'avait fait promettre de ne pas traiter son fils comme une pute mais d'un autre coté, il sait que Ric est demandeur de SM et que lui, n'arrive pas à aller très loin dans ce genre sexuel. Je suis le seul en qui il a confiance pour assurer ce genre de prestation. Il est vrai que Ric garde de ses années où il a subit le joug démentiel de sa mère, un besoin d'être plus que contraint pour prendre son plaisir maximum. Jusqu'à présent, c'est avec Marc que j'assurais ça dans notre donjon. Il aimait aussi le larvage plus psychologique des gangs bangs. Je dois discuter quand même un bon moment avec André pour obtenir son accord. Mais il veut faire plaisir à son fils qui, sans broncher, le vidange régulièrement depuis maintenant presque 4 ans ! Il finit donc par donner son accord. Je lui demande alors de m'envoyer son fils dès que possible. Il arrive dès le soir même. Je m'isole avec lui. Ce n'est pas que je veuille cacher quelque chose aux autres mais là c'est du taf.
Je lui parle de mon client et de ses lubies. Ce qui botte en premier Ric c'est le trip menottes, fessées, forçage de gorge... puis aussi le gabarit du mec. Ses 1,90 m, le fait qu'il soit très musclé et les 26cm de sa queue finissent de le convaincre. Il est tout prêt à essayer. Nous rejoignons les autres après avoir réglé les détails avec DGSE au téléphone. Le trip ne sera pas l'arrestation d'un dealer mais plutôt celui d'un jeune homo pris en flagrant délit de pipe dans un jardin public. Après tout, le client est roi et puis je serais là pour éviter les débordements et ramener Ric qui risque d'être trop fatiguer pour conduire après.
Ric reste avec nous pour la soirée. Evidement que nous partousons avant de dormir !! Ric apprécie bien les 24cm espagnols dans son cul et nous le terminons en double sodo, Ernesto et moi.
Deux jours plus tard nous roulions vers chez DGSE. Ric me demande de décrire à nouveau le bonhomme. Je fini la description alors que je me gare. La sonnette n'a pas retentie depuis 10 secondes que la porte s'ouvre. La masse de DGSE remplie toute la largeur du couloir d'entrée et je vois mon Ric qui avale sa salive. Je prends l'enveloppe qu'il me tend et ça commence.
Il attrape Ric par le bras et serre suffisamment pour voir mon Ric grimacer. Il le pousse devant lui dans l'escalier qui mène a son sous sol aménagé. Il le fixe debout devant son bureau la lumière d'un spot directement dirigé sur lui, après l'avoir menotté dans le dos. Je me fais transparent dans le fond de la pièce mais n'en perds pas une miette, y'a pas d'âge pour apprendre ! Il commence l'interrogatoire. Comme les réponses de Ric ne lui conviennent pas, il devient plus " violent " et commence à le brutaliser. Aux claques succèdent des coups de poing (maitrisés, pas d'inquiétude à avoir) sur les abdos et les pecs de Ric. Mon regard s'attarde sur l'entrejambe de Ric et je perçois qu'il bande à la vue du volume de sa braguette. DGSE s'en est aussi aperçu et il le traite de pédale, tarlouze et autre mots gentils. Il ajoute que puisqu'il ne veut rien dire sur son souteneur, il va être obligé de passer à la vitesse supérieure. Il défait les menottes et le déshabille complètement avant de lui ré entraver les poignets dans le dos, il ajoute à ses chevilles une barre d'écartement de pas loin d'un mètre, ce qui oblige Ric à rester les jambes écartées.
L'interrogatoire reprend avec maintenant des contraintes sexuelles. A chaque réponse non conforme, il lui pince les tétons, lui serre la bite et écrase ses couilles. Je vois que mon Ric n'en bande que plus. DGSE simule la colère et lui dit que s'il en " chante " qu'avec une bite en lui, il allait s'en charger. Si je n'ai pu filmer la séance, j'ai pris la liberté de l'enregistrer, les images étant plus facile à mémoriser que les dialogues !
Ric se retrouve donc rapidement avec la bite de DGSE sous les yeux. Il fait semblant de résister mais DGSE le forme à ouvrir la bouche et enfile son gland dedans. Comme il fait semblant de s'étouffer avec, DGSE lui prend la tête par les oreilles et s'enfonce entre ses dents. Il lui lime la gorge, bien 5 mn avant de se retirer et de lui répéter la question. Comme la réponse n'est toujours pas celle désirée, il remet ça.
Ric doit être aux anges, il se fait forcer, pincer et triturer ses tétons qu'il a très sensibles, le tout par un mec hyper viril et autoritaire.
La séance dégénère, DGSE passe aux godes dans l'espoir de le faire parler. Il ramène auprès du bureau l'étagère à roulettes qui supporte tout son matériel. Ric voit cela et ne peut s'empêcher de passer sa langue sur ses lèvres. DGSE le voit et il se fait traiter de malade. DGSE pousse Ric a poser son torse sur le bureau et recouvre sa rondelle d'une bonne couche de graisse à gode. Pour le décider à parler, il lui montre chaque gode avant de lui mettre dans le cul. Il commence par du petit (15 x 4) et s'aperçois que ça rentre tout seul. Du coup il fesse le cul de Ric avant de passer à la taille supérieure. Je vois ainsi défiler (ou plutôt enfiler) dans le cul de Ric une bonne demi douzaine de gode de plus en plus gros. Ric fait semblant de trouver cela trop mais je sais que DGSE est encore loin de ce que Ric peut prendre maximum. A un moment, DGSE se kpote et remplace le godage par un enculage en règle de mon Ric. Se dernier en déséquilibre ne peut résister aux grands coups de reins qui enfoncent le pieu de 26cm épais au fond de son trou. Là, Ric ne peut plus se retenir et nous l'entendons gueuler de plaisir. Il demande à se faire bourrer la rondelle, ruiner le cul, ensemencer le ventre.... DGSE ne se retient plus et accroché à ses épaules, le sodomise violemment. Il s'arrête quand même avant qu'ils n'aient jouis tous les deux et sort de l'étagère un monstre de gode. Une bête noire d'au moins 30 cm par 10 de large !
Heureusement que mon Ric est un habitué des doubles sodos et que mes blacks lui ont bien formaté son boyau à des dilatations extrêmes !
Il reprend son interrogatoire et comme Ric ne balance toujours rien (surtout depuis qu'il a vu l'engin, pour rien au monde il n'avouerait quelque chose qui ferait qu'il n'y aurait plus droit !), DGSE met sa menace à exécution et entame l'acte final. Lentement quand même, vu l'engin, après l'avoir quasiment fisté pour graisser le boyau, il force l'anneau de Ric et enfonce la monstruosité jusqu'aux fausses couilles. Quand il lui a tout mis, il se tourne vers moi, étonné d'avoir réussi à tout lui mettre. Je fais signe que c'est Ok et il reprend le travail.
Il alterne le godage du cul de Ric avec le remplissage de sa gorge par sa queue bandée à mort. Au bout d'un moment, il m'appelle et me demande de goder Ric pendant qu'il lui lime la gorge. Je manipule l'engin synthétique Ric tout en le faisant tourner. J'incline un peu le gode pour être sûr (quoi que vu la taille du gland c'est superflu) qu'il frotte bien la prostate de Ric à chaque passage. Pendant ce temps là, DGSE les mains sur le crane rasé de Ric lui défonce la gorge de plus en plus violemment. Heureusement qu'il est habitué aux 27cm de son père et qu'il a l'expérience pour savoir respirer quand il faut. Ce n'est que quand DGSE sort en urgence sa bite pour lui envoyer son jus sur la tête et le dos que Ric s'autorise à jouir aussi. Il inonde le sol au pied du bureau alors que je sors le monstre petit à petit, entre ses contractions anales.
DGSE s'écroule dans le fauteuil du bureau. Je pose le gode à coté de Ric et reprends ma place au fond de la salle. Je bande un max mais j'attends le retour.
DGSE mets un bon 1/4 d'heure avant de des redresser et de venir détacher Ric. Il l'emmène ensuite dans le coin de la salle équipé d'une douche et le laisse se laver. Il revient pour l'essuyer et je vois qu'il prend beaucoup de précautions pour le sécher. C'est le premier à qui je le vois faire cela, faudra que je demande à Jona s'il lui avait ce coup là ! Quand il est sec, il serre Ric contre lui, lui roule une mégapelle et je l'entends lui dire qu'il peut revenir quand il veut. A l'étage il nous offre un rafraichissement, Ric en a bien besoin. C'est la première fois que je vois son salon. Classique avec un grand canapé en cuir noir et un écran plat géant. Nous éclatons de rire quand Ric le remercie et que sa voix est digne d'une basse russe !
Alors que nous partons, DGSE me demande combien cela couterait de revoir Ric. J'ai beau lui expliquer que c'était à titre exceptionnel que Ric m'avait rendu ce service puisqu'il n'émarge pas à ma société, il ne veut rien savoir. De son coté Ric me pousse à accepter. Je me sauve en promettant d'essayer de convaincre le père de Ric de la chose. DGSE m'assure que côté financier, pour Ric, je peux quasiment lui demander ce que je veux et me propose le double de cette prestation que j'avais déjà majorée. Je ne sais pas d'où il tire son fric mais il n'a pas l'air d'en manquer ! Pendant le retour, alors que nous roulons calmement sur l'autoroute, Ric me purge de ma production de spermatozoïdes en souffrance d'expulsion. J'avais bandé pendant presque trois heures à les voir baiser ensemble, mes couilles me faisait limite mal quand j'ai pris le volant !
Cela fait, Ric est revenu à la charge m'assurant n'avoir jamais pris un plaisir pareil depuis son initiation par mes soins. Je lui dis qu'il exagère mais il me dit qu'il a trop kiffé le mec en plus de la séance. Quand nous arrivons chez lui, André est déjà rentré. Il veut savoir si cela s'est bien passé. Ric lui résume en trois mots la séance et ajoute qu'il serait très partant pour remettre ça. Cela étonne un peu mais pas trop son père qui commence à bien cerner son fils et ses besoins spécifiques. Il me demande des précisions sur mon client. Sans citer son nom je situe le mec et je lui précise jusqu'à combien il est prêt à mettre pour le revoir. Sifflement d'André qui connait mes tarifs habituels pour les subir quand il me demande un de mes Escorts. Je lui précise que Ric en aurait la moitié nette puisque toujours payée en liquide. On sera tous gagnant. André se laisse fléchir par l'expression comblé qu'il n'a encore jamais vu sur le visage de Ric et m'autorise à organiser les rendez vous, à conditions qu'ils soient sous mon contrôle et pour Ric que ses résultats de fac suivent.
Cela me promet encore des heures à avoir mal aux couilles à les regarder baiser !! Mais aussi une belle rentrée d'argent frais régulière.
Quand je les quitte, Ric me saute au cou et me roule un patin, glissant dans mon oreille que je n'aurais pas affaire à un ingrat. Je le connais bien maintenant, je sais que ce n'est donc pas une promesse en l'air. Je sais que maintenant je pourrais lui demander tout et n'importe quoi.
Jardinier
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les hommes suisses portent des sous-vêtement "Calida"
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maison des jeunes à Genève
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jeviensdevoir · 1 year
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Donjons & Dragons : l'honneur des voleurs, John Francis Daley et Jonathan Goldstein, 2023
Elle est au sol, la barre. Une scène drôle (Chris Pine déformé) et les poils sous les bras de Michelle Rodriguez. C'est furtif mais sur 2h15, il faut bien trouver une activité.
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Opération spéciale
Chap 2
Dans le hall d'entrée, il me lâche le bras.
- Ne bouge pas salope!
- Oui Maître...
Il sort son portable de sa veste et envoie un message bref.
On attend. Je baisse le regard et je me tiens bien droite. Immobile. Les bras le long du corps. Comme il me l'a enseigné.
Je ne pense à rien.
Ce genre de soirée, je commence à les connaître par cœur. Il me loue régulièrement pour des séances diverses. Chaque fois des nouveautés, suivant les goûts de ses clients. Des surprises. Mais toujours les pires perversités.
Une femme arrive du sous-sol par les escaliers. Elle semble très belle, mais paraît comme moi complètement soumise. Le crâne rasé. Elle porte une combinaison blanche qui lui colle à la peau. Du vinyle ou du latex. Des escarpins à talons aiguille. Blancs également. Des seins qui paraissent impressionnants même si je n'ose pas relever la tête pour la regarder en détail.
Elle parle d'une voix neutre et très douce.
- Bonsoir, suivez-moi je vous prie.
Il me prend à nouveau sous le bras. Fermement cette fois. Comme pour bien montrer que je lui appartient.
Nous suivons la femme dans les escaliers. Vers le bas.
C'est étonnant, d'habitude les séances se déroulent dans des appartements.
Au sous-sol, elle ouvre une porte de cave. Le cadenas est ouvert. Elle ferme à clef derrière nous.
Je commence à appréhender. Ce n'est pas comme d'habitude.
Il ne me lâche pas.
La femme en blanc s'arrête devant une autre porte métallique. Elle toque. Trois coups espacés puis trois coups rapides.
Un code.
Un bruit de verrou. La porte s'ouvre. Nous entrons.
C'est une cave aménagée. On dirait une chambre d'hôpital.
Je continue à baisser les yeux. Le sol est carrelé. Tout paraît propre. La pièce est très claire, entièrement peinte en blanc. Au milieu un lit médicalisé. Je perçois des armoires métalliques et un plan de travail avec un évier. Je n'arrive pas à tout voir en détail, mais ça sent le plan bdsm sur le thème médical.
La femme est immobile. Face à un mur. Elle doit attendre des instructions.
Un homme s'avance vers nous. En blouse blanche. Je vois principalement les baskets. Blanches.
Il salue mon Maître.
Ils ont l'air de se connaître et échangent quelques banalités.
Je commence à avoir un peu peur. Mon cerveau est toujours vide. Je n'arrive pas à structurer mes pensées. Putain de cachets. Comme si je dormais éveillée.
Celui qui ressemble à un médecin donne les instructions à mon Maître.
On va la déshabiller et l'installer sur le lit.
Cassandra, la femme en blanc, s'exécute pour aider.
Je suis déshabillée complètement. J'ai honte d'être ainsi debout. Cassandra pose soigneusement mes fringues sur une chaise. Je sens le regard du Doc sur moi. Insistant.
J'ai froid. Je tremble.
- Elle a froid ou elle a peur ta pute? Dit-il en rigolant.
- T'inquiète, elle est résistante, répond mon Maître.
Il me pousse vers le lit.
Je m'allonge sur le dos. Au plafond une lampe comme dans les salles d'opération. Devant moi une caméra avec un écran fixé au mur.
Ils vont faire une vidéo me dis-je. C'est souvent. Ça ne me choque pas. Au point où j'en suis, être filmée est le dernier de mes soucis.
Puis Cassandra s'approche. Elle a en main des sangles. Ca se complique. Je ne bouge pas.
Mon Maître a disparu de mon champ de vision.
Elle commence par m'attacher les poignets au barres latérales du lit. Je n'ai même pas un mouvement de recul.
Je me laisse aller complètement. Je grelotte. Il fait vraiment froid.
Le Doc en plaisante à nouveau. Il prépare du matériel. Je sens qu'il va y avoir de l'exploration. Ils vont sans doute faire une vidéo qui finira sur les réseaux sociaux.
Je pensais que tout allait démarrer rapidement,mais non. Cassandra prend son temps.
Après les poignets, elle m'attache les coudes. Puis elle me met dans la bouche un bâillon boule. Plutôt délicatement.
Elle l'a attaché derrière ma tête en la levant délicatement.
J'ai désormais une boule en plastique dans la bouche. Ce n'est vraiment pas agréable. Ça fait baver et je ne peux respirer que par le nez.
Cassandra installe ensuite des supports métalliques au bout du lit pour que je repose mes pieds dessus. Elle attache également mes chevilles avec des sangles.
L'appréhension monte à mesure que j'ai du mal à respirer et qu'elle règle les supports métalliques de manière à m'écarter les cuisses au maximum.
J'ai mal. Je crie. Mais le cri reste dans ma gorge.
- Du calme la pute!
Le Doc n'a pas l'air de rigoler!
Je prends sur moi pour essayer de me calmer.
Cassandra m'attache cette fois les cuisses et les genoux sur les supports métalliques.
Je suis complètement immobilisée. J'ai peur. C'est toujours le brouillard dans mon cerveau, mais j'ai le sentiment d'être tellement seule. S'il m'arrive quelque chose dans cette cave, personne ne le saura.
Des larmes coulent de mes yeux sans que je puisse les essuyer...
Le Doc a préparé son matériel. Il est assis sur un tabouret entre mes cuisses écartées.
Il s'adresse à Cassandra.
- Cale-lui la tête avec un coussin pour qu'elle puisse bien regarder la télé cette salope!
Il m'a regardé dans les yeux. Un instant. Juste un instant avant que je ne baisse le regard. Mes yeux remplis de larmes ont décelé dans son regard de l'assurance et de la perversité. Il savait ce qu'il allait faire et savait que je ne savais pas.
Ça avait l'air de beaucoup l'exciter!
Cassandra à mis la caméra en route. Je suis apparue à l'écran. Gros plan sur mon bas-ventre et mes cuisses écartées et le matériel du Doc entre mes jambes sur un plateau.
J'imagine que le thème de la vidéo sera spécifiquement la gynécologie...
Cassandra s'est placée à côté du Doc. Debout. A sa disposition. Ses seins sont vraiment énormes. J'ai maintenant vue directe sur elle. Son crâne est rasé de près. Elle reste pour autant très féminine avec son visage mince. Ses lèvres semblent très gonflées. Elle a dû se faire opérer... Aïe!
Le Doc m'enfonce une seringue dans le pubis. J'ai un mouvement de réaction... mais juste dans ma tête. Mon corps est tellement attaché serré que je ne bouge pas d'un poil.
Il me pique ensuite le haut des cuisses et le dessous des fesses. Je vois tout sur l'écran.
J'ai mal. Les sangles sont très serrées et ma position est inconfortable. Mes cuisses écartées me font mal.
Mais de moins en moins.
C'est bizarre. Mon corps lâche prise.
Je crois qu'il m'a fait des piqûres anesthésiantes en fait... oui. Je ne sens plus mon bassin, mes cuisses, mes fesses...
J'appréhende de plus en plus. S'il m'a fait ça, c'est qu'ils veulent me dilater au maximum. Plus c'est extrême, plus la vidéo rapporte sur les réseaux. Putain ils sont graves!
Je ne peux rien faire. Mon corps me lâche. Les sons ne sortent pas de ma gorge. Le bâillon m'étouffe. Je panique. Je tremble. Je pleure.
Le Doc rigole.
- Elle fait pas la maline ta pute, tu crois vraiment qu'elle va tenir?
- On s'en fiche, fais ce qui est convenu, on verra bien!
Mon Maître avait répondu cela d'une voix tellement détachée... ça confirmait bien que j'étais seule dans les mains du Doc...
Qu'est ce qu'ils avaient convenu entre eux? Cassandra était-elle au courant? J'essayais de capter son regard. Malheureusement elle restait Immobile. J'étais seule...
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10 octobre
On m’a encore volé ma Blue Eyes ! Inacceptable.
Du coup, c’est Queen que je suis allé chercher au pré. Ça a été plus facile que la dernière fois, elle s’est laissée approcher et licoler sans protester. Par contre, au pansage, elle avait l’air moins à l’aise que l’autre semaine. J’avais pas l’impression qu’elle était juste grincheuse, mais que quelque chose la dérangeait, sans pour autant réussir à trouver quoi. Peut-être qu’elle était un peu raide ou fatiguée ?
Ce qui est cool, c’est que j’ai eu plein de temps pour la détendre avant d’entrer dans le sujet du cours. Mes petites réussites pour ce travail en autonomie :
-des transitions pas>arrêt juste à l’assiette, sans toucher aux rênes, juste tout dans le dos et les abdos -des transitions trot>pas très rapprochées qui passaient plutôt bien. Je m’aidais des piquets de la lice pour me donner des repères : d’abord, trot, et au pas sur deux piquets, puis trot, ensuite, un seul piquet, et pour finir, transition trot>pas>trot sur un demi-piquet (ce qui veut dire qu’on a à peine le temps de repasser au pas qu’il faut déjà repartir au trot, il faut un cheval vraiment attentif !)
Par contre, Queen avait toujours un peu la tête à droite, peu importe que j’essaie d’aller droit ou de tourner d’un côté ou de l’autre, tant et si bien que si je voulais avoir les mains bien devant moi, elles n’étaient pas vraiment à égale distance de part et d’autre du garrot. Moi qui avais lu un chapitre sur la dissymétrie des chevaux juste avant le cours... Ça avait aussi une incidence sur les tournants, elle tournait comme un bateau en "tombant" dans les coins.
Bon, le cœur du cours portait sur des lignes droites. Quatre barres au sol, qu’on a d’abord passées au pas, en arrivant et en continuant bien droit jusqu’au bout, et en essayant de maintenir la cadence. Au début, c’est pas terrible, on ralentit beaucoup en arrivant sur les barres et Queen tape un peu dedans. J’ai fini par trouver un dosage qui avait l’air de marcher, en remettant juste un peu de jambes, mais pas trop, le temps de franchir les barres. C. a rapidement surélevé un tout petit peu les barres pour inciter les chevaux à vraiment faire l’effort de lever les pieds.
Ensuite, même chose au trot. Ça secoue et ça perturbe dans l’équilibre, là encore, pas facile de trouver juste le bon dosage, pour ne pas arriver trop vite et avoir le temps de comprendre ce qui se passe, mais ne pas être tellement mou qu’on en perd la cadence.
Après une petite pause le temps de gérer bébé Joya qui était fort agitée, on a entamé le dernier exercice. Normalement, ça devait consister à passer les barres au trot assis. C. m’a dit que pour éviter que Queen chauffe trop, je pouvais passer les barres au pas. Du coup, je prends le trot (assis) le long de la lice. Quand on tourne pour venir face aux barres, je sens bien que Queen commence à gagner en impulsion et pourrait bien se précipiter un peu. Je reste au trot, et puis, dos, abdos, on repasse au pas (mais un vrai bon pas actif) pour franchir les barres, et au trot à nouveau. En touchant pas ou très peu aux rênes. C’était cool !
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sh0esuke · 1 year
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" Sacrifice "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Geto Suguru
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́  : Geto et sa petite-amie avaient rompu depuis quelques mois déjà, cependant, Gojo refusait de lâcher l'affaire : ils finiraient ensemble. Qu'ils le veuillent ou non.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : angst mais happy ending.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑𝐤.
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« C'est que ça capte mal ici.. »
Geto bougeait son portable à clapet de haut en bas, de droite à gauche, il le fit en vain, aucune barre de réseau ne daignait se montrer. Sans attendre, une petite moue s'installa sur les traits de son visage.
« Qu'est-ce que je fous là, bon sang. »
La seconde suivante, il entendit quelqu'un arriver. Geto releva la tête dans sa direction.
Il faisait un peu sombre, les reflets du soleil obscurcissaient la silhouette en dehors des deux ponts routiers entre lesquels il se tenait. Geto posa son poignet contre son front, il plissa les yeux, pensant ainsi mieux y voir, mais ça ne s'arrangea pas. Il ne remarqua que deux détails : c'était une fille, et elle était étudiante. Il l'avait compris en la voyant avancer dans son joli uniforme d'écolière, accompagnée par son sac de cours de cuir très semblable aux valises avec lesquelles les professeurs avaient l'habitude de se balader. Lorsqu'elle fut arrivée sous le premier pont routier, Geto y vit plus clair, en conséquence; ses yeux s'écarquillèrent. Il l'avait immédiatement reconnue. Et il compris sans attendre la raison de sa venue ici, pourquoi il avait reçu ce message aussi étrange et pourquoi il n'avait pas hésité à faire le chemin du centre-ville jusqu'à la campagne.
« Tu étais obligée de passer par Satoru, hein ? » soupira Geto.
« Tu ne répondais pas par message. Tu m'as bloquée ? »
Il hocha la tête en rangeant son portable à clapet dans sa poche de pantalon.
« Je m'en doutais. » jura-t-elle.
L'adolescente plissa finement les yeux, elle foudroya le noiraud du regard, raffermissant au même moment la prise qu'elle exerçait sur son sac de cours, elle se mit à tapoter le sol de terre trempé à ses pieds de la pointe de sa chaussure.
« Il m'a tout expliqué. »
L'adolescent grogna, embarrassé. Il masqua brusquement une partie de son visage derrière sa main libre, la bouche écartée en une vilaine grimace.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »
La jolie demoiselle détourna le regard, elle aussi embarrassée par cette situation. Geto était drôlement imposant pour un garçon de seize ans. Il la dépassait largement et même sa carrure imposante aurait suffit à cacher son corps. Elle peinait à le regarder, elle était constamment frappée par des images du passé autant plaisantes que douloureuses, lui rappelant la sensation de ses mains sur son corps, l'onctuosité de ses lèvres, l'odeur de sa peau et l'adorable petit sourire qui prenait place sur ses lèvres à chaque fois qu'il l'avait autrefois taquinée.
« Satoru m'a dit que tu avais encore des sentiments pour moi. Il a ajouté que tu parlais beaucoup de nous, que ça le saoulait. »
Elle le remarqua immédiatement : Geto rougissait. Il se cachait derrière sa main, mais elle reconnut sans mal les quelques rougeurs éparpillées sur ses pommettes et celles remontant jusqu'à la pointe de ses oreilles. Geto se tourna de manière à être de profil devant elle. Il faisait face à un mur de béton, sur lequel les deux ponts routiers reposaient. Geto refusa de croiser son regard. Tout en songeant à quel point cela était humiliant, il ne put se retenir de maudire son meilleur ami Gojo, jurant sur le plus précieux de ses biens qu'il obtiendrait vengeance de sa trahison.
La demoiselle souffla. Elle se pencha sur sa gauche ᅳplus particulièrement le haut de son corpsᅳ de manière à mieux observer Geto.
« Il m'a dit que si je revenais vers toi, que si on arrangeait les choses, tu finirais pas arrêter de l'embêter avec nos histoires. » précisa-t-elle. « Alors me voici, sombre idiot. »
« Et tu l'as écouté ? » il gémit.
« Suguru, je suis pas abrutie, abuse pas non plus. Tu crois quoi, que j'ai avalé ton histoire ? Elle était bidon. »
Le noiraud lui jeta un coup d'œil à travers ses doigts. Elle le regardait curieusement, penchée sur sa droite et à partir de ce moment, il fut incapable de regarder ailleurs. La main de Geto lui tomba le long du corps et, toujours de profil, il l'observa.
« Tu as peur. »
La constatation de la jeune fille ne le fit point réagir.
« Je sais ce que j'ai dit à propos de l'année prochaine, et je sais que tu m'en veux. »
Elle avança gentiment sur sa gauche jusqu'à coller son dos contre le long mur de béton. Geto resta interdit. Elle lui faisait à présent face à deux mètres de là. Elle abandonna son sac à même le sol et se laissa glisser au sol, sa jupe s'en souleva légèrement et ses chaussures, elles, foncèrent la tête la première dans la terre humide. Geto soupira. L'image qu'elle lui offrait lui faisait mal au cœur, mais qu'elle pouvait être jolie.. À vous couper le souffle.
« Je continue de les voir, tu sais. Tous les jours. »
La charmante adolescente leva le dos de sa main dans sa propre direction, elle admira sa fine manucure transparente, dont les extrémités faits de blanc faisaient ressortir le côté lumineux et pétillant de son épiderme. Elle plissa finalement les yeux.
« Et je me dis, peut-être que si j'arrêtais d'être égoïste, je pourrais tout avoir. Je pourrais tout ravoir. » conta-t-elle. « Gojo, un avenir sûr, la fierté de ma famille, un haut rang dans notre société... »
Elle referma le poing, plantant soudainement son regard dans le sien.
« Et toi, Suguru. »
L'étudiant ne répondit pas.
« Mais c'est tellement bizarre. Toi et Satoru, vous avez trempé dans ça toute votre vie, Satoru est destiné à devenir l'exorciste le plus puissant. Il a déjà tout à portée de main. Et toi... Oh, Suguru. Il n'y a aucun doute sur le fait que tu deviendras quelqu'un de grand. Mais... Et moi, dans tout ça ? »
Comme pour appuyer ses propos, l'adolescente baissa le poing, tel le plus grand signe de défaite au monde : l'abandon. Elle n'avait plus la force de le conservé élevé dans les airs. Elle n'en avait plus la convictions.
« Tu te sens de trop ? » s'interrogea Geto.
« Pas spécialement. »
Sa réponse ne sembla pas lui suffire. Geto s'en contenta malgré tout, il avança dans sa direction, sans y réfléchir à deux fois, il prit place à côté d'elle. Il trempait son uniforme, tachait son derrière de boue et sans attendre, se saisit de sa main. Geto n'y eut point songé car il avait su qu'elle ne l'aurait pas repoussé et que, de plus, c'était la bonne chose à faire. Après tout, elle avait toujours aimé le toucher. Où qu'il soit, peu importe la situation, elle attrapait toujours sa main ou se collait à son dos, de même pour son flanc. Et il devait l'avouer : ça commençait à lui manquer. Geto Suguru n'était pas un garçon difficile à cerner, il était très expressif, presque incapable de mentir, il avait toujours tendance à obtenir ce qu'il désirait. Voilà pourquoi il n'avait pas résisté à la simple idée de la toucher. De plus que, à sa grande surprise, l'adolescente pensait comme lui. Tout ce qu'elle désirait lui faire, il planifiait déjà de le lui faire en retour.
Ils étaient comme une même personne, un même cerveau, un même cœur, séparé en deux et fatalement destinés à se retrouver.
« C'est effrayant. » parla l'adolescente.
« Pas les fléaux. » se reprit-elle dans l'immédiat. « C'est plutôt le fait de changer de vie. Je vais devoir tout réapprendre et ma vie va changer, je pensais qu'en ignorant mon don, j'aurais pu m'en sortir. Mais je vous ai rencontrés toi et Satoru et Choko. Et maintenant je vais devoir quitter mes amies tout en sachant que je ne les reverrais jamais. Je me demande juste... »
Elle se tourna, de manière à faire face au regard attentif de Geto. Et alors qu'elle eut à peine le temps de finir de parler, et l'assaillit en serrant fort sa main dans la sienne et parlant de nouveau.
« Est-ce que j'en suis capable ? »
Geto sourit à cela.
« Tu te penses faible ? »
« Est-ce que je peux me considérer forte ? »
Le noiraud roula des yeux au ciel, cette fois amusé, il se dépêcha, de sa main libre, d'attraper son bras; la limite entre celui-ci et son épaule. Geto plongea dans ses beaux yeux larmoyants, un regard rempli de conviction qui l'ébranla jusque dans le plus profond de son âme. Elle en frémit durement.
« Rejoins-moi. »
Geto balançait ses yeux dans les siens, de droite à gauche.
« Je vais pas accepter alors que tu m'as larguée, abruti. » répliqua-t-elle sèchement. « Je t'ai même pas encore entendu t'excuser. »
L'étudiant acquiesça.
« T'as raison, excuse moi. »
Il remonta sa main sur son épaule jusqu'à son visage. Il eut frôlé sa jolie nuque, et ses lèvres, avant de plaquer sa paume contre une grande partie de sa joue droite, ses doigts se fondirent dans sa chevelure tandis que le début de sa paume se tint sur sa mâchoire et que la plus grande partie de celle-ci se tint sur celle rebondissante de son joli petit minois. Et, sans surprise, Geto l'observa. Il se mit même à nouveau à sourire. Qu'elle était belle... Douce et aimante, tel le plus beau des anges.
Et c'était lui qu'elle avait choisi d'aimer.
« Satoru t'as dit pourquoi j'ai rompu ? » la questionna-t-il.
L'adolescente secoua vigoureusement la tête, le faisant ainsi rire de bon cœur.
« Si j'ai décidé de rompre, du jour au lendemain, c'était parce que j'avais peur. » expliqua Geto, soudain sérieux. « Le métier d'exorciste n'est pas vraiment reconnu, qu'est-ce que j'aurais dit à tes parents ? Et, sachant que tu ne voulais pas étudier avec nous, je ne voulais pas risquer de te mettre en danger. »
Il poussa un profond soupir, une partie de son cœur soudain allégé. Le poids qui s'y était accumulé depuis déjà trois mois commençait à disparaître.
« Nos vies allaient devenir différentes. J'étais terrifié à l'idée de te voir perdre tes sentiments pour moi, j'avais peur que tu m'abandonnes pour quelqu'un de plus normal. J'y ai tellement réfléchi, je pensais que c'était la meilleure solution pour nous deux. La meilleure solution pour te savoir en sécurité. »
« Oh, Suguru... »
La charmante adolescente pouffa.
« Tu t'imagines vraiment que ça m'aurait suffi ? »
Elle vit avec amusement les yeux du noiraud s'ouvrir sous la surprise.
« Je veux pas vivre sans toi. Je suis même prête à tout quitter si ça signifie vieillir à tes côtés, ou mourir au combat pour sauver ta peau. » affirma-t-elle.
À ces propos, Geto raffermit la prise de sa main sur la sienne. Son regard palpita un bref instant, si bref que l'adolescente jura que cela avait été une hallucination. Néanmoins, cela ne la retint pas de faire aussi pression sur sa main. Geto la touchait si tendrement, elle en avait oublié à quel point elle se sentait bien à ses côtés. Qu'il était grand et charmant... Elle peina à croire qu'elle avait osé le laisser partir quelques mois plus tôt. Alors qu'elle le contempla, elle jura que ça n'avait été que pure folie de sa part. Elle s'en alla jusqu'à se demander comment elle avait pu survivre sans lui jusqu'ici. Sans se noyer dans ses beaux yeux malicieux, sans fondre dans son étreinte et sans discuter à ses côtés la nuit, jusqu'à entendre les oiseaux gazouiller et sentir les premiers rayons du soleil se frayer un chemin à travers les volets.
Elle insista de nouveau : ça n'était que folie.
« Alors, j'ai décidé. »
La jeune fille plia et ramena ses jambes sur le côté droit de son corps, ainsi elle força son corps à faire face à celui du noiraud. Elle apporta sa seconde main à sa joue, où elle vint y cueillir celle de Geto. Après quelques manœuvres, elle posa leurs mains sur ses propres cuisses, leurs doigts entremêlés et impossible de s'en dégager.
« J'y ai réfléchi depuis que Satoru m'a écrit, tellement que j'en ai encore mal à la tête. » avoua-t-elle avec embarras. « Et je sais même pas ce que je veux être plus tard. J'y ai pensé, je te promets. Et... »
Geto arqua un sourcil.
« Je veux qu'une chose pour l'instant. C'est tout. Et c'est être avec toi, Suguru. Alors, je m'en fiche de ce que l'avenir nous réserve, tout ce que je sais, c'est que je resterai avec toi, peu importe les sacrifices que ça me demandera. Je t'aime. Et ça changera pas. »
Elle se pencha délicatement dans sa direction, le cœur battant à vive allure et le corps tout chaud. Geto restait stoïque. Il la regardait s'avancer, timide et presque incapable de soutenir leur contact visuel.
« Ça changera jamais. »
Il ne put se retenir plus longtemps. À ces mots, Geto se jeta sur ses lèvres; il pressa ses dix doigts contre les siens, dans ce nœud d'amour entre leur corps, et il lui vola un baiser. Un baiser rempli d'amour. Geto avait fermé les yeux, immédiatement suivi par la fille de ses rêves, et il l'avait embrassée à en devenir fou, à en sentir ses tympans palpiter et son cœur exploser tel un ballon. Le son fit écho dans ses veines. Il était assourdissant. Il tapait fort en lui, dans un rythme effréné, le forçant à s'abandonner toujours plus contre elle.
« Ça veut dire que Satoru avait raison ? » demanda l'adolescente une fois séparée de lui.
« Tu m'étonnes. » répliqua-t-il.
Geto apporta une de leur main à ses lèvres, il embrassa rapidement le dos de la sienne.
« Je promets de te protéger. Je t'aiderai à t'adapter, tu verras, ce sera génial. »
« Je vais continuer à voir ces créatures tous les jours ? »
Le noiraud colla son front au sien.
« Jusqu'à la fin de ta vie. » il avoua sans arrière pensée. « Mais je serais là pour t'aider à affronter tout ça, moi, Satoru et même Choko. »
« On va en tuer beaucoup ? »
« Des tonnes. »
« Bizarrement, ça m'enchante moins... »
Geto rit.
« Tu m'as manqué, Suguru. »
Son regard s'adoucit.
« Toi aussi tu m'as manqué. »
Ils étaient assez proches pour, front contre front, mains enlacées et doigts entremêlés. Alors en conséquence, Geto et la fille de ses rêves vinrent une seconde fois s'embrasser. Cette fois-ci, le baiser fut moins passionné. Les deux adolescents s'embrassèrent calmement, ils savourèrent cet instant, chanceux de s'être retrouvés et de s'être offert une seconde chance, malgré le futur sinistre qui, à présent, les attendait. Geto bécota les jolies lèvres de sa copine et, celle-ci, quant à elle, huma avec plaisir l'odeur de son eau de Cologne. La gorge de Geto sentait bon l'après-rasage, elle s'en délecta sans en oublier de l'embrasser en retour. Elle ne le lâcha pas. Au contraire, elle s'agrippa davantage à lui, désireuse de rester à ses côtés, de ne plus jamais le laisser s'en aller et de l'épauler même dans les moments les plus durs.
Même à bout de souffle, elle continua à l'embrasser. Son visage saisi en coupe, Geto sentit les lèvres de la jolie adolescente s'attaquer à toutes les parties de son visage. Que ce soit son front, ses tempes, ses paupières, l'arête de son nez, son menton, les lobes de ses oreilles et la commissure de ses lèvres, elle le laissa rien lui échapper.
« Je suis tellement heureuse. »
« Je t'ai manqué à ce point ? »
Geto arqua un sourcil.
« T'as pas idée. »
La charmante demoiselle se recula brusquement, elle quitta Geto pour se relever sur ses chaussures d'uniforme et tapoter son fessier. Des bribes de poussières, de cailloux et de terre humide tombèrent au sol, tachant au passage ses mains. Geto se releva à son tour. Il l'imita. Puis, la voyant se saisir de sa mallette de cour, il s'autorisa à vérifier si elle était encore sale.
« Ça partira au lavage ? » s'interrogea-t-il.
« De quoi ? Oh, mon Dieu. Suguru, me dis pas que je suis tachée derrière. »
« D'accord, je dis rien. »
Le noiraud s'avança jusqu'à la rejoindre, une fois à sa hauteur, il passa son bras autour de sa nuque et la colla contre lui.
« J'ai le cul trempé moi aussi, c'est pas grave. » il marmonna. « Au moins on est accordés. »
« Je te déteste. »
« Eh, c'était ton idée de te poser là. »
« Et il a fallu que tu me suives, hein ? »
Geto voulut lui répondre, rétorquer qu'il l'aurait suivie jusqu'au bout du monde, que ça n'aurait pas été la fin du monde. Cependant, il préféra plonger sa main libre dans la poche de son pantalon et en extirper son portable à clapet, Geto le zieuta curieusement en forçant l'adolescente à le suivre hors des deux ponts routiers sous lesquels ils s'étaient tenus. Elle le laissa faire, déjà bien occupée à apporter sa main à la sienne ᅳsur son épauleᅳ et à entremêler leurs doigts ensemble. Geto y répondit en faisant doucement pression dessus, son nez toujours vautré sur l'écran de son portable.
« J'ai pas la moindre barre. »
« T'en auras pas avant un sacré bout de temps. Pourquoi ? »
Le ton curieux dans sa voix força Geto à dévisager la jolie adolescente. D'un ton las, il lui répondit :
« Pour dire à Satoru de se préparer quand je rentrerai. Je vais lui botter le cul. »
Sa réplique suffit à la faire ricaner. La demoiselle enjamba la petite structure en briques les séparant du dessous du pont routier au terrain d'herbe qu'ils essayaient de rejoindre, tout cela, en riant joyeusement. Geto l'ignora, il pesta plus vivement en direction de son portable à clapet, y voyant du WiFi lui revenir, pour aussitôt disparaître. Finalement, il l'éteignit et le rangea à sa place.
« Tu veux rentrer ? » demanda-t-il.
« Pas maintenant. »
L'adolescente zieuta la montre à son poignet.
« Il nous reste encore un peu de temps, non ? Je viens juste de finir les cours. »
« Pareil. »
Geto serra sa main dans la sienne, il pressa leurs doigts les uns contre les autres, forçant sa peau à se mouler dans sa chair.
« Tu veux aller manger une glace ? »
« Tu m'invites ? »
Un sourire se forma sur ses lèvres.
« Toujours. »
« Alors je te suis. »
Geto expira l'inspiration qu'il avait réprimé le temps qu'elle réponde. Son cœur s'allégea. Il contempla l'espace d'un instant l'expression malicieuse de la fille de ses rêves et, la seconde suivante, la pressa contre lui. Une fois à sa portée, Geto embrassa tendrement son front. L'adolescente gloussa. Elle subit son baiser, une fois reculée, elle haussa les sourcils.
« Je savais bien que je t'avais manqué. »
Geto roula des yeux.
À l'instar de lui répondre, il préféra se focaliser sur le chemin qu'ils avaient emprunté.
« On va manger au centre-ville ? »
« Y'a pas un glacier ici ? »
« Je pense pas. » elle songea.
« C'est parti, alors. Allons-y. »
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Les photographies ⸺dont je me suis inspirée pour cet OS⸺ proviennent du compte Twitter de HakkenRyou
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ernestinee · 2 years
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Aujourd'hui c'était top au cirque ! La semaine dernière c'était nul parce que je n'y étais plus allée depuis un mois à cause des congés et de ma coupure au doigt, et j'ai eu l'impression que j'avais tout perdu, que j'étais archi nulle, que tout le monde évoluait et pas moi, et j'avais même abandonné une figure de trapèze parce que je n'étais pas sûre que mon bras allait me porter (la figure du drapeau), bref grosse déprime, tout le monde en a entendu parler autour de moi et je me suis raccrochée à fond à ce que mon ado de coach me disait, que ça l'inspirait que je n'abandonne pas (et c'est assez fou parce que c'est surtout lui qui m'inspire à ne pas abandonner, quand je vois comme il bosse sa jonglerie dès qu'il a 5 minutes)
Aujourd'hui NON SEULEMENT j'ai réussi les deux figures du jour et elles faisaient si mal omg j'ai les chevilles, les cuisses et les pieds en lambeaux parce que ce sont des figures où on enroule les cordes autour des jambes avant de soit se laisser tomber en arrière ou en avant, soit gainer pour être horizontal, MAIS EN PLUS j'ai tenté la figure "pour les plus téméraires" (et la prof ne s'adressait pas à moi pour celle-là parce que je suis là dernière arrivée dans le groupe, j'ai vachement moins d'expérience que les autres). Il s'agit de se pendre par les genoux au trapèze, jusque là rien de compliqué, c'est la figure de base, mais ensuite, on tend les jambes et en même temps on les écarte et en même temps on fléchit les chevilles, et on est censés être pendu par les pieds aux extrémités de la barre du trapèze, je sais pas si j'explique bien, fin bon c'est impressionnant à voir et à faire et .... tadaaaaam... J'ai réussi !
ET EN PLUS, j'ai tenu à réessayer la figure du drapeau parce que je l'avais en travers de la gorge depuis une semaine et devinez quoi j'ai réussi aussi, comme quoi la visualisation ça fonctionne. Et aussi les abdos et les pompages et le yoga.
Par contre, je ne vais pas participer au spectacle cette année. Je fais du trapèze malgré que j'ai le vertige (fort, mais je prends sur moi malgré la sensation que le sol bouge et que mes muscles vont lâcher), je participe à un cours collectif alors que je suis +- allergique aux gens, surtout que là c'est assez tactile au secours, je suis non seulement la plus âgée (berk) mais aussi la moins expérimentée (re-berk) et j'estime que ma zone de confort est suffisamment explosée comme ça pour encore y ajouter un spectacle. Du coup voilà, pas cette année.
Par contre j'ai répété un numéro de jonglerie/clownerie avec l'ado après l'école et on était hilarants ! On était morts de rire tous les deux. Peut-être qu'un jour j'aurai une fraction de son courage pour faire pareil sur scène.
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t-marveland · 7 months
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𝐗-𝐌𝐞𝐧 | erik lensherr
Erik Lensherr x Reader
Warnings : spoil xmen apocalypse
Mots : 203
Masterlist
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Cela faisait des années que Erik ne t'avait pas vu alors quand il te vit combattre Apocalypse pour aider Raven qui était tombée dans les pommes après avoir failli mourir étranglé, il ne put s'empêcher d'avoir un regard triste en pensant à ce que vous aviez vécu quelques années auparavant.
❝━ (T/P) ? Souffla-t-il à voix basse.❞
Grâce à ton ouïe surdéveloppée tu reconnus la voix d'Erik ce qui te déconcentra pendant seulement quelques secondes qui permirent à Apocalypse de t'attaquer plus violemment que les autres fois. Tu tombas au sol et Apocalypse t'attrapa par les cheveux mettant ta gorge en évidence prêt à te tuer. Tu regardas Peter d'un air désolé et fermas les yeux, prête à recevoir le coup final mais rien ne vint. En ouvrant les yeux, tu vis le bras d'Apocalypse traversé par une barre de métal ce qui fit qu'il te lâcha sous le coup de la douleur. Tu levas les yeux et vis Erik au-dessus de vous.
❝━Toi, tu me trahis ? Dit Apocalypse à Erik.
━Non, c'est eux que j'ai trahis. Répondit Erik en te regardant dans les yeux d'un air coupable.❞
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a-room-of-my-own · 2 years
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Je ne veux pas défendre les pères absents mais je pense que le travail y joue pour qchose. Beaucoup de mères sont forcés de ne pas travailler, alors elles s'investissent à 100% sur leurs gosses. Les pères n'ont pas de congé paternité + le stress de subvenir entièrement aux besoins financiers + longues heures + incapacité d'exprimer leurs émotilbs et j'en passe. C'est socialement construit. Les bons pères sont anti-système au final.
C'est faux malheureusement. La grande majorité des mères travaillent. Là où la proportion décroît pour les temps pleins c'est après le 3e enfant. Les femmes s'occupent beaucoup plus des tâches ménagères et la proportion ne bouge pas depuis 20 ans
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Les pères ont un congé paternité d'un mois - je suis tout à fait en faveur d'un congé plus long - mais il existe d'autres dispositifs pour passer du temps avec ses enfants comme le congé parental d'éducation ou passer à 80%, ce que font beaucoup de mères. Le congé maternité est relativement court et souvent les mères qui travaillent, si elles en ont la capacité financièrement, posent des congés payés + un congé parental. Le problème c'est l'indemnisation, poser un congé parental veut dire avoir une baisse drastique de revenus ce qui est infaisable pour beaucoup de familles.
Mais lorsque la mère a un emploi peu rémunérateur, ce sont les frais de garde qui deviennent vite trop chers et ça arrive effectivement que des mères arrêtent de travailler pour cette raison. Cela étant, cela ne justifie pas le peu d'implication des pères, puisque quand les mères travaillent à temps plein elles s'impliquent toujours deux fois plus qu'eux.
Lorsque les deux parents travaillent la charge financière est répartie entre les deux, peut-être pas forcément à part égale mais elle est malgré tout répartie. Le fait pour la mère de rester à la maison est une économie pour beaucoup de ménages qui ont des revenus bas, d'autant plus que ça s'assortit d'un certain nombre d'aides sociales. Donc le père - sauf s'il gagne très bien sa vie - subvient rarement entièrement aux besoins de la famille. Et même au cas où, c'est un choix de la part du couple.
Le temps de travail dépend du secteur d'activité mais pareil, les mères qui bossent à temps plein et s'occupent de 90% des tâches familiales trouvent le temps de s'investir pour leurs enfants, et pas seulement du côté pratique / matériel.
Enfin pour les émotions... C'est un cliché. Les hommes savent parfaitement exprimer leurs émotions. Je n'ai jamais - ou rarement - entendu parler d'une femme qui faisait des trous dans les murs à la première frustration. Ne pas communiquer à part pour exprimer de la colère ou des récriminations est un choix, encore une fois.
Plutôt que de considérer les hommes de manière passive comme s'ils étaient victimes des circonstances, regarde les choix qu'ils font et dont ils se plaignent ensuite. Tu verras que beaucoup n'étaient contraints à rien. Les bons pères sont tout simplement des adultes responsables. Le problème c'est surtout que comme pour les hommes dans le couple, la barre du 'bon père' est posée au sol, alors que celle de la bonne mère est en haut de la tour Eiffel.
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J26 ▪️ Rieth - Pfaffendorf
27,0 km [583,0]▫️+520 m [+12 555]▫️24 °C
Encore une journée ensoleillée ! On en oublierait presque l’automne des jours précédents ! Pour nos premiers kilomètres, nous suivons l’ex-frontière entre Allemagne de l’Est et de l’Ouest. Aujourd’hui appelée la ceinture verte, c’était à l’époque ce que la RDA appelait une zone de contrôle, la RFA la bande de la mort, un espace vierge de végétation large d’une vingtaine de mètres, grillagé et où circulaient les terribles Grenztruppen der DDR. Aujourd’hui, les barbelés ont disparu, les miradors des chasseurs ont remplacé ceux des militaires et le chemin n’est plus parcouru que par les randonneurs. Seuls vestiges visibles, ces plaques de béton ajourées au sol qui rendaient la zone carrossable mais dont les trous inégalement remplis de terre sont des pièges pour les chevilles des marcheurs. Nous parcourons ensuite la campagne de villages en villages avant de gravir le Zeilberg, un ancien volcan devenu une impressionnante carrière de basalt, et de redescendre vers Pfaffendorf où nous attend notre Gasthaus “Zur Sonne” (Au soleil) qui porte bien son nom. De loin, nous voyons la pancarte qui vante le restaurant et le Biergarten. Une bonne bière fraîche en terrasse ! On s’y voit déjà ! De près, la réalité est un peu différente. Un panneau indique que le restaurant et le Biergarten sont fermés mais que l’hôtel est ouvert (c’est déjà ça). Il y a aussi un ruban noir à la porte et la petite vitrine qui devait accueillir autrefois le menu contient l’avis de decés de deux vieux messieurs au même nom de famille morts à quelques mois d’intervalle. Ceci explique sans doute cela. Pour les clés, il y a une boîte dehors. Il faut appeler pour avoir le code. Ça répond, on ne dormira pas dehors. Je demande aussi s’il y a un endroit où manger au village. Nein. Nous convenons que, quand on est à pied, c’est dommage. Mais on aura au moins un petit déjeuner à 8 heures et demie demain !
Bon, on va quand même essayer d’assurer notre pitance du soir… avec notre petite barre de 4G, nous identifions avec GoogleMaos, dans le village voisin (1,1 km) joignable par la piste cyclable, un bar avec de belles photos de Biergarten mais sans horaires (louche) et une épicerie / bar à lait ouverte 24/24 mais dont les photos ne font pas très épicerie (bizarre). Nous décidons de tenter notre chance et nous voilà repartis. Arrivés au village, nous ne voyons pas l’épicerie. Pour le bar, tout s’éclaire ! C’est la vieille brasserie communale classée monument historique. Rien à voir, rien à boire. Dernier espoir, l’épicerie / Milchbar. On arrive devant le numéro. C’est une cour de ferme avec un portillon. Trois chats. La porte de ce qui s'apparente à une remise ouverte avec un écriteau Milchbar. À gauche, l’étable avec des vaches. Une jeune fermière avec un fichu en sort et, nous voyant, nous invite à rentrer. Elle parle aussi anglais, ça audera. Nous la suivons dans la petite remise. Oups ! Le chat a laissé une petite souris morte. Elle l'expédie dans la cour dans un ramasser-lancer éclair accompagné d’un « You didn’t see anything » désolé. Et nous découvrons l’épicerie 24/24. Du lait frais, des bouteilles en verre pour se servir, un frigo avec des fromages, des mueslis, du miel, des pâtes et de la liqueur d’œuf fait avec ses œufs. C’est 24/24 car la porte de la remise est toujours ouverte et qu’il y a un petit panier pour mettre l’argent. Pour manger ce soir dans notre chambre, il n’y a que le fromage. Pas de pain ? Non, elle n’a pas la vente. Pas de bière ? Non, mais elle en a à la maison. Elle part et revient avec deux bouteilles et aussi un paquet de pain en tranches. Elle veut nous donner le paquet entier mais six tranches suffiront bien pour notre fromage. Un grand merci ! Et pour combien ? Trois euros ! Nous sommes obligés de marchander pour arriver à cinq, ce qui est encore peu cher payé ! Cette jeune fermière est trop gentille !
Nous la quittons avec des grands « Thank you » et « Danke schön » et repartons savourer ce sympathique Brotzeit (casse-croûte) dans notre chambre d’hôtel.
Merci la providence (assistée de Google) !
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ohtumbly · 1 year
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M. chatouille chatouille tout le monde
Bienvenue à Misterland ! C'est une matinée claire et ensoleillée et tout le monde se lève.
M. chatouille se réveille et, toujours au lit, utilise son long bras mobile pour attraper un biscuit en bas. Puis il a sauté du lit.
M. chatouille s'est brossé les dents et a fait cuire une grosse saucisse, un œuf au plat et a fait du thé pour le petit-déjeuner.
Savez-vous à quoi ressemblait son petit déjeuner ? Disons que la saucisse ressemble au numéro 1, puis l'œuf et la tasse de thé, du haut, ressemblaient à une paire de zéros. L'avez-vous déjà deviné ?
C'est exact! Cela ressemblait au nombre cent.
Et M. chatouille a des centaines de personnes à chatouiller aujourd'hui.
Le premier qu'il chatouilla fut après avoir ouvert la porte. Il y avait Monsieur Timbre le facteur.
"Bonjour, M. chatouille!" Accueilli Monsieur Timbre le facteur.
Et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit de plus, M. chatouille les chatouilla, ramassa les lettres et s'en alla.
Il y avait madame propette qui pendait des serviettes sur une corde à linge. M. chatouille a étiré ses bras agités et l'a chatouillée. Une serviette est tombée sur madame propette.
M. chatouille est passé devant la maison de Robinson et a chatouillé Mr. Robinson par la fenêtre. Il a utilisé son autre main pour chatouiller M. petit après être sorti de chez lui.
M. chatouille a continué à chatouiller les gens qu'il voyait.
Il chatouillé madame tête-en-l'air qui en avait perdu la tête.
M. silence qui avait hurlé de rire.
M. grand qui s'était plié en deux.
Madame risette qui en avait eu les larmes aux yeux.
M. glouton qui en avait eu mal au ventre.
Madame timide qui était devenue rouge comme une pivoine.
Il a chatouillé madame beauté jusqu'à ce que son chapeau glisse,
et M. avare jusqu'à ce que son portefeuille sorte,
et madame têtue le fera,
et M. inquiet le fera pas,
et madame coquette a laissé tomber son sac à main,
et M. bagarreur recule,
et madame follette a dansé,
et M. rigolo tombe,
et madame sage recommence à réfléchir,
et M. pressé s'enfuie,
et madame double tournent,
et M. peureux a sauté sur un arbre,
et madame vite-fait a perdu l'équilibre,
et M. joyeux est tombé sur le sol en riant,
et madame boulot s'est cogné la tête contre une barre,
et M. etourdi jusqu'à ce qu'il se souvienne.
M. chatouille est allé chercher des œufs à Farmer Fields.
« Bonjour, Farmer Fields ! Puis-je avoir des œufs de vous, s'il vous plaît ? »
"Prenez votre temps, M. chatouille." Champs d'agriculteurs répondus.
M. chatouille est entré dans le poulailler, a attrapé douze œufs, les a mis dans un panier et est parti. Puis ses longs bras chatouillèrent les poulets.
Il n'a pas seulement chatouillé les poulets, il a chatouillé une vache, un cochon, les canards, le champ de maïs, le champ de blé,
et madame petite.
"Merci Farmer Fields." A remercié M. chatouille, et il a donné un petit chatouillement à Farmer Fields.
M. chatouille était en route pour Seatown et est tombé sur une école. Il chatouillait le professeur, un garçon à lunettes, une fille à couettes, et Jack. M. rêve sort en riant sur le bureau de Jack.
Il a continué son chemin vers Seatown et est passé devant le cabinet du médecin. Il a chatouillé M. atchoum, M. malchance, et Doctor.
Madame canaille attendait dans une boîte aux lettres bleue. Elle voit M. chatouille et a attaché ses bras en un nœud. Cela n'a pas arrêté M. chatouille, car il a utilisé ses doigts chatouilleux et a chatouillé madame canaille.
Il voit M. grincheux quitter l'épicerie. M. chatouille ne peut tout simplement pas s'en empêcher, peu importe à quel point un gars peut être grincheux. Il a chatouillé M. grincheux et son épicerie est tombée par terre.
M. chatouille a continué à marcher dans la rue quand madame prudente a marché dans la direction opposée avec son parapluie, ses bottes de pluie et son chapeau de pluie. Ses bras se tendirent et la chatouillèrent. Le parapluie s'ouvrit et fit rebondir les mains.
M. chatouille est arrivé à Seatown et s'est assis sur le sable. Une main sortit un sandwich et il en prit une bouchée. Puis l'autre main a chatouillé une mouette.
M. chatouille a continué à chatouiller plus de gens alors qu'il était assis là.
Il a chatouillé madame tintamarre construisant un château de sable,
et M. rapide levant un drapeau,
et madame indécise se promenant,
et M. malin lisant un livre,
et madame range-tout a laissé tomber une boîte de coquillages,
et M. parfait debout dans la brise marine.
Il a chatouillé madame geniale tirant sa planche de surf vers le sable,
et M. maigre sur un voilier,
et madame je-sais-tout sur un kayak,
et M. méli-mélo,
et madame autoritaire,
et M. etonnant,
et madame dodue.
M. chatouille voit M. incroyable sur un nuage. Il essaya de le chatouiller d'en haut en étirant ses longs bras. Ses bras ne sont pas assez longs pour chatouiller M. incroyable. Il a essayé, essayé et essayé.
Le vent a chassé le nuage de M. incroyable et il est tombé dans les bras de M. chatouille.
Il a continué à marcher et a rencontré Monsieur Pinceau le peintre. Il peint une clôture. Il a chatouillé Monsieur Pinceau et il est tombé par terre. M. curieux a regardé par-dessus la clôture et a vu M. chatouille. Avant que M. curieux ne dise quoi que ce soit, il a été chatouillé par une paire de mains orange. Les mains de M. chatouille !
Après le déjeuner, il se dirigea vers un arrêt de bus, M. maladroit marchait le long et enfila un couvercle de trou d'homme.
« Oh non ! » Dit M. maladroit.
M. chatouille lui a donné un chatouillement.
M. chatouille a attendu un bus. Il se tenait derrière M. heureux, debout derrière M. bruit, debout derrière madame catastrophe, debout derrière madame porquoi, debout derrière M. non, debout derrière M. nigaud, debout derrière M. costaud, debout derrière M. farceur, debout derrière madame oui, debout derrière madame tout-va-bien, dans une file d'attente de bus.
Lorsque le bus est arrivé, M. chatouille s'est assis à l'arrière, a étiré son bras et les a tous chatouillés.
C'était un long voyage, mais cela n'ennuierait pas M. chatouille.
En cours de route, il a chatouillé M. neige à Coldland,
M. malpoli près d'une fontaine,
et les bavards à la maison bavard.
Il a chatouillé M. tatillon dans une cabine téléphonique,
et madame bonheur dans un supermarché,
et madame chance au bord d'un lac,
et M. farfelu sous la pluie,
et madame collet-monté dans un bureau de poste,
et M. bing sur un terrain de basket,
et madame boute-en-train en jouant au frisbee,
et madame acrobate quelque part.
Il est descendu du bus et a poursuivi son voyage de retour.
Il a chatouillé madame chipie en rigolant.
Il a chatouillé madame en retard en courant vers la maison.
Il a chatouillé madame casse-pieds bavardant.
Il a chatouillé M. sale dans un tas de bric-à-brac.
Il a chatouillé M. endormi sur un hamac.
Il a même chatouillé un ver.
Il a chatouillé M. bizarre, M. á l'envers, madame vedette, M. courageux, M. grognon, madame moi je, madame contrarie et M. lent !
Ha ha !
M. chatouille avait encore une personne à chatouiller. Tard dans la soirée, madame magie était sur son tapis magique. M. chatouille étendit ses bras par la fenêtre et la chatouilla. Le tapis a atterri en toute sécurité.
M. chatouille a soupé, s'est brossé les dents et est allé se coucher.
Il y a quelqu'un que M. chatouille n'a pas encore chatouillé. Savez-vous qui ?
C'est M. chatouille, lui-même ! Il posa sa main sur sa tête et chatouilla dans son sommeil.
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