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Braucht es Alternativen zu komoot?
Unter denen, die viel Rad fahren und auch mal Wege, die sie noch nicht kennen ausprobieren und ihre gefahrenen Strecken aufzeichnen und speichern wollen, war und ist „komoot“ sicher sehr bekannt und beliebt. Viele werden dort Nutzer sein, sich registriert, Fahrten, Fotos und Daten hinterlegt und sich mich anderen Nutzer*innen vernetzt haben. Ich natürlich auch und ich habe komoot schon einmal als…
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Routen planen, erstellen, bearbeiten

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Un âne et un cheval broutent de l’herbe dans un pré, depuis près de trois heures. Le cheval dit à l’âne : – J’en ai marre de brouter, viens chez moi, je t’offre un coup à boire. L’âne acquiesce et ils se rendent tout les deux chez le cheval. Arrivé chez ce dernier, l’âne remarque une multitude de trophées sur des étagères ainsi qu’un tableau représentant un cheval et un jockey brandissant une coupe. L’âne demande au cheval : – C’est toi sur le tableau ? Le cheval répond : – Oui, c’est quand j’ai remporté le grand prix d’Amérique il y a quelques années. Impressionné, l’âne demande : – Et toutes ces coupes ? Le cheval répond fièrement : – Ce sont les nombreux prix que j’ai remporté durant ma carrière. L’après midi passe, et en partant l’âne propose au cheval de venir chez lui le lendemain, ce que le cheval accepte. Le lendemain, l’âne cherche dans toutes les brocantes de la ville des coupes ou tableaux, histoire de se faire un peu mousser auprès de son ami le cheval. Mais il ne trouve rien, excepté un tableau de zèbre qu’il achète sur le champs. Une fois chez lui, il accroche le tableau dans l’entrée, bien en vue, pour que le cheval ne puisse pas le rater. Le cheval tape à la porte. L’âne l’accueille : – Entre mon ami ! bienvenu chez moi. Évidemment, le cheval ne peut que remarquer cette immense toile de zèbre qui trône au milieu de l’entrée, et interpelle l’âne : – Oh l’âne, ne me dit pas que c’est toi sur le tableau ! Et l’âne répond : – Bien sûr que c’est moi, lorsque je jouais à la Juventus de Turin.
#Un âne et un cheval broutent de l’herbe dans un pré#depuis près de trois heures.#Le cheval dit à l’âne :#– J’en ai marre de brouter#viens chez moi#je t’offre un coup à boire.#L’âne demande au cheval :#– C’est toi sur le tableau ?#Le cheval répond :#– Oui#Impressionné#l’âne demande :#– Et toutes ces coupes ?#Le cheval répond fièrement :#L’après midi passe#ce que le cheval accepte.#Le lendemain#il accroche le tableau dans l’entrée#bien en vue#pour que le cheval ne puisse pas le rater.#Le cheval tape à la porte. L’âne l’accueille :#– Entre mon ami ! bienvenu chez moi.#Évidemment#et interpelle l’âne :#– Oh l’âne#ne me dit pas que c’est toi sur le tableau !#Et l’âne répond :#– Bien sûr que c’est moi#lorsque je jouais à la Juventus de Turin.
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7 haïkus datant de la semaine dernière (dans le même ordre que les photos auxquelles ils correspondent):
1) La neige à bonhomme Abrie duvet de bernache… De blancheur de ouate
2) Oie, as-tu des croûtes À manger? Pas une miette… L’herbe, t’en arraches!
3) S’enfarge en surface, Tête aux pieds, crâne art boiteux… Se la croulant douce
4) As-tu bûché fort? Dors comme une bûche, ô chien… N’ayant plus du chien
5) Brouter des rochers, Picorer des gouttes d’eau… Aussi bien draver
6) Mauvais pour minou, Bon pour pitou : mon chat, tu… Seras son chien-chaud!
7) Face aux coups de chien Du monde, Arès sort ses griffes… N’ayant pas la chienne
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CyclOSM: OpenStreetMap-based bicycle map
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Copernicus Browser
EarthCam - Webcam Network
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Je t’ai laissé shooter Dans mon cœur blême Des mots trop veloutés De trop vibrants poèmes Je t’ai laissé flouter La piètre image Qui m’avait tant coûté Avoue que c’est dommage Je t’ai laissé brouter À mes prairies Égoutier dégoûté Décepteur en série Je t’ai laissé bouter Mes certitudes Mon cul tu t’en foutais Le caleçon fut rude Je t’ai laissé douter Jeter le blâme Et ton œil redouté Me tordait dans les flammes Je t’ai laissé tous tes Cris tes colères Je t’ai laissé shooter Mon cœur pensant te plaire
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"Le Libéralisme est une évasion, depuis la dureté jusqu'à la douceur, de la masculinité à la féminité, de l'Histoire au troupeau en train de brouter, du Destin au Bonheur."
Francis Parker Yockey, Imperium (1948)
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"Le Libéralisme est une évasion, depuis la dureté jusqu'à la douceur, de la masculinité à la féminité, de l'Histoire au troupeau en train de brouter, du Destin au Bonheur."
— Francis Parker Yockey, Imperium (1948)

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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux. "Voilà les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »

D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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Un petit galop
Les jours passaient et la chaleur ne semblait pas vouloir redescendre. J’avais lentement commencé à inverser mon rythme. Je dormais au plus chaud de la journée et continuais mes activités dès que le soleil consentait à disparaître. Milo n’osait toujours pas vivre avec moi dans le château. Je l’avais encouragé à se réfugier à l’intérieur, un temps. À la troisième tentative, j’avais décidé de le laisser tranquille. C’était un corbeau après tout.
Ces quelques semaines passées avec lui avaient adouci ma routine. Il était toujours aussi prompt à répondre à mes besoins, parfois même avant que je les formule. Ses conversations étaient réconfortantes. Sa naïveté, couplée à sa bonhommie naturelle, formait un mélange auquel personne ne pouvait résister.
Accablée par la chaleur, je regardai les rayons de lumière filtrés à travers les lourds rideaux depuis mon lit. Mon corps me semblait si pesant, je me contorsionnai parmi les draps pour trouver le confort. Le plafond, les rideaux. Le plafond, les rideaux, mes mains. Je me fis une raison, le sommeil ne viendrait pas. Il me fallut un temps infini pour me lever enfin et enfiler une robe légère. Je savais ce qui pouvait me faire du bien. Je me maudissais de ne pas y avoir pensé plus tôt. Je descendis les escaliers quatre à quatre, ma morosité soudainement balayée par l’excitation.
Une fois dehors, je me dirigeai vers le pré où Estios avait l’habitude de gambader. J’avais retrouvé ma motivation mais pas au point de faire le trajet de mes pieds nus. Je le cherchai du regard et le trouvai plus loin que je l’avais espéré. Les mains sur les hanches, je le regardai au loin brouter l’herbe. Je n’avais pas attendu la fin de la journée pour sortir, le soleil tapait toujours aussi fort et il fallait qu’il aille se mettre à l’autre bout du champ… Je soufflai.
— Bon, j’imagine qu’il va falloir se bouger finalement.
Milo apparut à ce moment là.
— Vous êtes debout bien tôt aujourd’hui, ma dame.
— Je ne sais pas si on peut vraiment dire ça Milo. Il doit être bien 16 heures passées.
— Oui effectivement, mais je voulais dire que…
— Tu te fais toujours avoir aussi vite, dis-je en riant.
— Hum, oui, il semblerait ma dame.
Je regardai à nouveau le cheval au loin et eus une idée.
— Milo, mon petit oiseau, pourrais-tu aller me chercher ce bougre de canasson que tu vois là-bas ?
Il tourna sa petite tête en direction du cheval puis me regarda.
— Je veux bien essayer ma dame, mais je ne vois pas trop comment m’y prendre. C’est un spécimen assez…imposant.
Ce que voulait dire Milo c’était « gigantesque » ou bien « affreusement mastoc ». Imposant étant un euphémisme pour parler d’Estios.
— Oui, j’en ai conscience. Mais ! Je gage qu’il n’aime pas vraiment qu’on lui picore la croupe. Il suffit que tu le réveilles un peu puis il me verra sûrement lui faire des signes. Il viendra alors par ici et le tour sera joué !
Il me fixa sans rien dire, sceptique.
— Je vais essayer...ma dame, dit-il résigné et peu confiant.
Est-ce que je lui avais demandé ce service pour m’amuser ? Un peu, je l'avoue. Est-ce que Milo risquait vraiment quelque chose ? Non. Enfin, normalement pas. Estios était l’un de ces chevaux si massifs, qu’ils se mouvaient avec une certaine lenteur. Ce n’était donc pas le destrier le plus vif mais il ne fatiguait absolument jamais.
Milo l’atteignit rapidement et je crus le voir se prendre un mur invisible en arrivant à sa rencontre. Le voir de si près avait dû l’impressionner un peu plus. Il tourna autour un petit moment puis se posa finalement sur son dos. Estios ne bougea pas d’un pouce, comme je le pensais. Il planta son bec dans l’encolure du cheval mais rien ne se produisit. Il n'osait pas le piquer et je doutais qu’Estios sente quoi que ce soit à cet endroit-là.
— Allez Milo, un peu de courage, pique lui les fesses un bon coup, dis-je pour moi.
Je le vis sautiller d’avant en arrière, tentant de faire réagir le cheval mais rien ne semblait troubler son activité favorite, à savoir : manger. J'eus l'impression que Milo se tournait vers moi et tentait de me crier quelque chose. J’en profitai pour me mettre de profil et lui pointer mon derrière.
— Là Milo, lààààà.
Visiblement le message passa. Il s’approcha de sa croupe et piqua d’un coup sec. Le cheval releva la tête aussi sec et partit dans un galop endiablé. Milo s’envola dans un battement d’ailes alarmé et vint me rejoindre aussitôt. La scène me tordit de rire, je peinais à tenir sur mes jambes.
— J’ai bien failli mourir ! Qu'elle horrible bête vous avez là, s’écria-t-il en approchant.
— Milo c’était fantastique, je vais t’engager comme garçon d’écurie. Non pardon, corbeau d’écurie, lui répondis-je toujours secouée par les rires.
— Très bien trouvé ma dame, vraiment amusant, dit-il d’une voix haut perchée.
— Je plaisante mon petit oiseau, tout va bien, il n’est pas méchant pour un sou !
Après avoir couru dans tous les sens, Estios s’avançait enfin vers nous. Il s’arrêta devant moi et je lui passai la main sur l’encolure.
— Désolée de troubler ton insatiable appétit, mon beau. J’ai besoin de toi aujourd’hui.
Il consentit d'un souffle des narines et me suivit jusqu’aux écuries. Trop impatiente pour faire les choses correctement, je lui jetai un tapis de selle élimé, le premier licol que je trouvai, et lui grimpai sur le dos.
— On va se rafraîchir un coup Milo, tu nous suis ?
— Avec grand plaisir ma dame, répondit-il de nouveau plein de sollicitude.
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Einfach nur schön
Sonntag sollten es mal wieder 100 Kilometer werden, natürlich mit dem Rennrad. Dabei hatte ich allerdings zwei fixe Stationen, darunter das Geisterrad in Bedburg, das beschädigt worden war und bei dem nun die Schilder fehlten. Die hatte ich Samstag noch ausgedruckt und laminiert. Das Geisterrad steht ja an einer Querung einer viel befahrenen, aber nicht als Radroute gekennzeichneten Strecke vom…
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◀ 14 JUIN ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Il y aura plus de joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de changer d’attitude. Luc 15.7 (S21)
Me suis-je éloigné ?
Dans la Bible, Dieu, aussi appelé « Le Bon Berger », compare parfois les Hommes à des brebis (cf. Luc 15.4 ; Jean 10.14-16). Le verset du jour est d’ailleurs la conclusion d’une parabole qui commence ainsi : « Si l’un de vous a 100 brebis et qu’il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve ? ». Les brebis représentent ceux qui appartiennent à Christ, qui ont pris la décision de L’accepter en tant que Sauveur et de Le suivre en tant que Seigneur. Mais sur leur chemin de foi, certaines de ces brebis se sont laissé séduire par des pâturages qui leur semblaient plus verts. Rapidement ou peu à peu, elles se sont écartées du troupeau, se sont aventurées dans des alpages où l’herbe semblait bien plus verte. La nourriture engloutie, elles se sont hasardées encore plus loin pour trouver de quoi manger, mais à force de s’éloigner du Berger qui toujours les guidait, elles ont fini par se perdre, puis par tomber dans un ravin ou s’emmêler la toison dans les épines. Et voilà qu’elles se sont retrouvées en bien mauvaise posture, ne sachant pas comment sortir de ce trou dans lequel elles avaient chuté, ou ne parvenant pas à se libérer de ces buissons épineux. Elles étaient seules désormais pour affronter cette terrible situation. Auparavant, le Berger prenait soin d’elles et les protégeait. Qu’allaient-elles devenir ? Sans défense face aux loups et aux lions rugissants, plusieurs de ces « aventureuses » se sont fait dévorer, mais heureusement, parmi ces « insouciantes », certaines ont eu la bonne idée d’appeler le Bon Berger pour qu’Il vienne à leur rescousse. Et ce fut pour elles la meilleure des décisions. Car plutôt que se lamenter sur leur pauvre sort, et malgré la honte et la tristesse, elles ont bêlé assez fort pour être entendues de leur Maitre qui a laissé Son troupeau pour venir les rechercher. Oui ! Heureux d’entendre Sa brebis égarée l’appeler au loin, le Bon Berger l’a sortie de son trou, l’a installé sur Son dos, puis s’est réjoui de la voir brouter au milieu de Son troupeau ! Si un jour nous avons donné notre vie à Jésus, mais que nous nous sommes éloignés de Lui, attirés par les convoitises du monde, rappelons-nous qu’il n’est jamais trop tard pour revenir sur le chemin du Salut et reprendre notre marche, après nous être confessés devant Lui et nous être repentis. En vérité, à Ses enfants qui se sont détournés de Lui, mais ne l’ont pas renié, le Seigneur tend toujours une main secourable, sans juger ni accuser. « Le Seigneur (...) est patient, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3.9). - Lire plus ici :
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Je continue à lire dans le chapitre 4 du livre de Daniel.
Au terme du temps annoncé, moi, Nabuchodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. Je remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire : sa souveraineté est éternelle et son règne dure d’âge en âge (Daniel 4:34).
J’ai un ami qui est monté sur son échelle avec sa tronçonneuse pour tailler un arbre, mais ça s’est très mal passé. Une grosse branche s’est rabattue sur lui ; il s’est coupé la main avec la scie ; il est tombé et s’est cassé la jambe. Le tout lui a valu une semaine d’hôpital. La vie n’est pas faite que de pépins, mais on sait qu’on en aura et qui seront de dimensions variables. Souvent ils surviennent de nulle part et arrivent sans raison apparente, mais les ennuis peuvent aussi provenir de mon imprudence ou de ma propre folie. Dans ces cas, on sait qu’on aurait pu les éviter alors on s’en veut et on se mord les doigts d’avoir manqué de sagesse.
• Parmi les très grosses tuiles qui peuvent me tomber sur la tête, il y a la maladie grave ou débilitante et c’est exactement ce qui est arrivé au roi de Babylone, mais lui, il ne l’avait pas volé. En effet, Nabuchodonosor a été puni par l’Éternel à cause de son orgueil incommensurable. Dieu lui a mis le pied sur la nuque et l’a abaissé jusqu’au ras des pâquerettes en l’affligeant avec une démence psychotique qui l’a rendu amnésique et lui a fait perdre toute conscience de son humanité. Il s’est soudainement pris pour un animal, un bœuf pour être exact, et s’est comporté comme tel en mangeant de l’herbe et en négligeant totalement son apparence. Ce jugement divin a duré sept ans, période durant laquelle il se trouvait parqué dans un endroit discret en compagnie des troupeaux royaux.
• Les Écritures ne disent pas qui a dirigé l’empire pendant toutes ces années, cependant, connaissant la discrétion de Daniel et sa position élevée, puisqu’il dirigeait les affaires de la province de Babylone, il est probable que c’est lui qui assura l’intérim de Nabuchodonosor. De plus, lui seul savait avec certitude qu’après sept ans de châtiment, Dieu lui rendrait le trône. Étant l’intégrité personnifiée, Daniel s’est donc assuré qu’aucun usurpateur opportuniste ne profite de la maladie du roi pour prendre le pouvoir.
Je continue à lire dans le chapitre 4 du livre de Daniel.
Au terme du temps annoncé, moi, Nabuchodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. Je remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire : sa souveraineté est éternelle et son règne dure d’âge en âge (Daniel 4:34).
Le roi raconte simplement comment s’est terminé son temps de jugement. Après avoir mangé de l’herbe pendant sept années, il a finalement levé les yeux vers le ciel. Quand on réalise qu’il se prenait pour un animal et avait perdu toute conscience humaine, il n’a pu faire ce geste que parce que dans sa grâce, Dieu le lui a permis.
C’est aussi ce que Jésus essayait de faire comprendre à ses disciples quand il leur a dit :
Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père (Jean 6:65).
Si Dieu ne prend pas l’initiative de secourir ou de sauver l’homme, il est perdu car de lui-même, il ne peut strictement rien faire. À une autre occasion, Jésus a aussi dit à ses disciples :
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15:5), sous-entendu, rien de bon pour Dieu.
• C’est l’Éternel qui a donc donné à Nabuchodonosor la possibilité de se repentir. Le roi a fait la même démarche que le chien battu qui reconnaît qu’il a mérité la punition qu’il a reçue et qui supplie son maître de ne plus le frapper. Nabuchodonosor aurait pu s’endurcir davantage et continuer à brouter jusqu’à la fin de ses jours, mais ayant compris la leçon, il a accepté de s’humilier devant son Créateur. Un proverbe de l’Ancien Testament dit :
La malédiction de l’Éternel pèse sur la maison du méchant, mais il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs, mais il accorde sa faveur aux humbles (Proverbes 3:33-34).
Voilà exactement ce que le puissant roi de Babylone vient d’apprendre à la dure école de la discipline divine.
Il faut bien noter dans quel ordre les événements se sont passés : il a d’abord levé les yeux vers le ciel, et ensuite, la raison lui revint. Ce n’est qu’après s’être humilié que Dieu lui a rendu la conscience humaine grâce à laquelle il a pu éclater en actions de grâces et en louanges.
Nabuchodonosor a enfin pris sa juste place de créature et reconnu que le Très-Haut vit éternellement, et sa souveraineté et son règne durent d’âge en âge. Avant son châtiment, quand le roi se prenait pour le centre du monde et bombait la poitrine, il croyait être assis sur le trône à cause de ses talents innés ou grâce à la pointe de son épée, mais maintenant, il sait et reconnaît qu’il le doit à l’Éternel seul.
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Je finis le chapitre 4.
À l’heure même, la raison me revint, la gloire de ma royauté, la majesté et la splendeur me furent rendues : mes conseillers et mes dignitaires me rappelèrent et je fus réinstallé sur mon trône avec un surcroît de grandeur. Maintenant, moi, Nabuchodonosor, je loue, j’exalte et je glorifie le Roi des cieux, car il agit en accord avec ses paroles et tout ce qu’il fait est juste, il a le pouvoir d’abaisser ceux qui vivent dans l’orgueil (Daniel 4:36-37).
C’est dans son humiliation que Nabuchodonosor a reconnu au Dieu des cieux le droit de régner en souverain absolu à qui aucun homme n’a le droit de demander : Que fais-tu là ? Alors, la raison et le trône lui ont été redonnés. En fait, il est même devenu encore plus glorieux qu’avant sa maladie.
Cette histoire rappelle le pauvre Job qui, pour d’autres raisons que Nabuchodonosor, avait perdu tout ce qu’il possédait, mais alors absolument tout car même ses enfants périrent et lui était à l’agonie. Mais après sa terrible épreuve, il est écrit :
L’Éternel le rétablit dans son ancienne condition. Il donna même à Job deux fois autant des biens qu’il avait possédés. L’Éternel bénit le reste de la vie de Job plus que la première partie, si bien qu’il posséda quatorze mille ovins et six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses. Il eut aussi sept fils et trois filles (Job 42:10, 42:12-13).
Suite à sa restauration sur le trône, Nabuchodonosor a d’abord dit :
Je remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire (Daniel 4:34).
Maintenant il ajoute : je loue, j’exalte et je glorifie le Roi des cieux. Tous ces verbes expriment la révérence, le respect, l’honneur, l’admiration et l’adoration. Au niveau grammatical, le temps des verbes indique une action continuelle qui laisse entendre que cette attitude faisait maintenant partie de la vie quotidienne du roi. On ne peut guère douter que Nabuchodonosor se soit véritablement converti à la foi en l’Éternel, car non seulement il le louait et l’adorait, mais il s’était vraiment repenti puisqu’il a reconnu que le châtiment que le Dieu des cieux lui avait infligé était juste du fait de son orgueil et de son arrogance (Daniel 4:37; 5:20). Cette épreuve lui a été plus que salutaire puisqu’à travers elle, il a appris à connaître l’Éternel et son caractère a été transformé ; c’est dorénavant un nouvel homme.
La maladie dramatique qui a humilié Nabuchodonosor a une signification prophétique. En effet, depuis le sac de Jérusalem et du temple de l’Éternel, les Babyloniens ont provisoirement mis fin à la dynastie de David. Depuis, nous vivons dans ce que les Écritures appellent le temps des nations. Jésus a parlé de cette époque (Luc 21:24) qui s’achèvera à la fin de la grande tribulation. Et pendant tous ces siècles, il y en a déjà 26 au compteur, l’humanité dans son ensemble, hormis la véritable Église de Jésus-Christ, est dans un état de révolte contre Dieu, tout comme l’était Nabuchodonosor.
Dans les systèmes de croyances polythéistes, des foules innombrables adorent des idoles de plâtre, de bois ou de métal. En Occident c’est un peu moins courant, par contre les fausses religions et des sectes de toutes sortes abondent, et la venue du rationalisme qui a mis la science sur un piédestal aussi élevé que la statue de Nabuchodonosor est le nouveau faux dieu devant lequel tout être dit civilisé doit se prosterner bien bas. Mais à la fin des temps, l’Éternel, le Dieu unique et vrai humiliera toutes les nations ; il agira envers toutes comme il l’a fait avec le roi de Babylone.
À la fin du jugement qui embrasera la terre entière et qui est décrit dans le livre de l’Apocalypse (ch. 6-19), Jésus, le cavalier victorieux que l’apôtre Jean voit chevaucher un cheval blanc (Apocalypse 6:2; 19:11), descendra du ciel pour punir les nations. Puis, le texte dit :
Le septième ange sonna de la trompette, et des voix retentirent dans le ciel : Le royaume du monde a passé maintenant aux mains de notre Seigneur et de son Christ. Il régnera éternellement (Apocalypse 11:15).
Le châtiment qui a frappé Nabuchodonosor pendant sept ans jusqu’à ce qu’il courbe l’échine devant son Créateur, préfigure la tribulation qui durera elle aussi sept ans afin d’assujettir les nations à l’autorité de celui qui a le droit de régner et qui établira son royaume de mille ans sur terre.
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5 FEVRIER 2025
Programme littéraire.

1°) Amorce pour une histoire en 6 lignes et 6 minutes. « Les lampes s’éteignaient peu à peu. »
Les lampes s’éteignaient peu à peu. Les timides commençaient à faire le tour de la salle, là où faisaient tapisserie toutes celles qui ne savaient ni valser ni danser le rock, et celles qui n’avaient pas encore eu le bonheur d’attirer l’œil. C’était le moment des tangos, et juste après viendraient les slows, le moment idéal pour ne plus se faire chambrer par les copains, les durs, ceux qui profitaient de l’occasion pour s’enfiler un ou deux blancs cassés. Le bal était vraiment en route, désormais. La nuit était à nous.
2°) Mystère animal (10 minutes) : La chèvre. Petite narration explicative, ou portrait d’une chèvre, au choix.

On dit qu’elle pue, mais c’est faux. Pas plus qu’un chien mouillé ou un lapin nain qui a pissé. La chèvre, c’est la fantaisie et l’élégance réunies, même quand elle traîne son gros ventre et ses tétines qui débordent, même quand elle refuse d’avancer, plus têtue qu’un âne. La chèvre, c’est le regard insolent, bien en face, comme celui des enfants : elle attend pour voir si vous allez vraiment vous fâcher, avant de faire un demi-tour en cabriolant ou de vous donner un coup de tête. Tête qu’elle a dure, au physique comme au mental, et les grands coups qu’elle donne à ses copines ou à ses cabris résonnent moins dans sa caboche que dans l’espace où elle joue. Mais elle sait aussi être douce et câline, se frotter contre vous pour abandonner un peu d’odeur et quelques poils, quémander une caresse ou une friandise, sans vous remercier pour autant : tout lui est dû. Avec des sabots si fins et agiles qu’elle peut les faire tenir tous les quatre sur un caillou pas plus grand qu’une brique, sans trembler, elle peut aussi attraper les basses branches pour les mettre à portée de dents, et alors elle grignote comme un lapin. Et si l’arbre est penché, elle y grimpe comme un chat. La chèvre, que son œil fendu fait qualifier de diabolique, est en réalité l’un des animaux les plus tendres et affectueux. Capricieux, certes, et imprévisible : ne la laisser pas brouter n’importe quoi, elle digère aussi bien le coton de vos vêtements que le foin sec, et c’est ce qui rend son lait si délicieux ? Quand je me réincarnerai, si possible, j’aimerais bien devenir chèvre.
3°) Intégration forcée (15 minutes) : Trois citations pour un récit autobiographique. Voici trois citations assez disparates, qu’il faudra intégrer, dans l’ordre où elles se trouvent, au cœur d’un récit d’apparence autobiographique. Ce récit devra commencer par la citation numéro 1, et se terminer par la citation numéro 3. La citation numéro 2 devra être complétée à ses deux extrémités, la citation numéro 3 devra avoir un début cohérent.
1 - « Nous sommes des enfants qui avons besoin d’un tuteur sévère, la difficulté ou la crainte. » Bossuet, Sermon sur l’ambition, Prêche du Quatrième dimanche du Carême du Louvre, 10 mars 1662. 2 - « … partout circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture qui était comme … » Baudelaire, Petits Poèmes en Prose, XIV, posthume, 1869. 3 - « … des tas de copeaux énormes, amusants tout plein, dans lesquels on se roulait en montrant son derrière. » Zola, L’Assommoir, chapitre V, 1877.

« Nous sommes des enfants qui avons besoin d’un tuteur sévère, la difficulté ou la crainte. » Voilà bien le style pédant et coincé d’un curé, ou d’un évêque. C’est ce qu’on se disait, dans notre classe de Seconde 3, en découvrant le début du thème latin que ce salopard d’Abbé Gautier venait de distribuer. Toujours des textes moralisateurs, du Bossuet, du Racine ou du Fénelon ! Jamais de modernes, du Victor Hugo, par exemple ! Traduire un passage des Misérables, ça aurait de l’allure. Tiens, Cosette et son petit seau d’eau. Cosetta portabat aquam apud Thenardios. Mais non ! C’était encore un choix exprès pour le premier de classe, le chouchou, l’Arthur, le premier en latin, le premier en français, en tout, et en sagesse apparente. Et pourtant un sacré farceur dès qu’on quittait le Collège. Des bringues pas possibles, qu’il faisait, le Rimbaud. Et de retour en classe, la Sainte Nitouche, sage comme une image, un vrai fayot. Sa mère ne pourrait pas le punir… Une des meilleures bringues qu’on avait faites avec lui, c’était à la kermesse de Charleville. Des vendeurs de pain d’épices et de vin chaud, une fanfare pleine de cuivres et d’uniformes qui se déplaçait autour de la grand’ place, un boucan de tous les diables, et des filles du pensionnat qui venaient guetter discrètement les gars. Et ça sentait fort partout, le pain chaud, la saucisse, le patchouli, et partout circulait, dominant tous les parfums, une odeur de friture qui était comme un nuage, qui se collait à nos frusques et nos narines. On avait dévalisé le marchand de bières, et Arthur rotait le plus fort qu’il pouvait pour choquer les bourgeois, braillait des insanités païennes aux oreilles des femmes chargées d’enfants, faisait des grimaces dans le dos des gendarmes. Le clou de cette soirée, ce qui nous avait le plus réjoui, c’était la découverte, dans une petite rue, de l’appentis d’un menuisier, ou d’un scieur. Ah ! On était loin des Bossuet bien-pensants et des déclinaisons latines ! Deux ou trois gamines délurées nous avaient rejoints, de celles de l’école publique, celles qui n’ont pas froid aux yeux. On leur avait proposé, puisqu’il n’y avait pas de grange ou de foin pour y faire nos petites cochonneries, de venir avec nous dans la sciure. On s’était cachés derrière des empilements de planches qui sentaient bon le sapin, il faisait chaud, et une fois les présentations faites, on s’était précipités, tous ensemble et un peu pompettes, dans des tas de copeaux énormes, amusants tout plein, dans lesquels on se roulait en montrant son derrière.
4°) Déployer un ironème d’Étienne Candel (10-15 minutes) : Un ironème à étoiler dans tous les sens. On partira de cet ironème daté de 2018 : « Des tourments de mineur. » et on cherchera à obtenir un texte complexe où les mots-clefs se retrouveront développés, par association d’idées, par rapprochements sonores, par connotations de sens, par synonymes ou antonymes, et où peu à peu se constituera un texte complexe, soit narratif, soit descriptif, duquel l’idée même de « détournement de mineur » aura totalement disparu.
Au charbon ! Quand faut y aller, faut y aller. Ça fait mal, parfois, l’idée de s’enfoncer si loin, au point qu’on peut s’y perdre, mais la solidarité entre nous, les gueules noires contre les petits chefs, ça efface les crampes et la douleur dans les oreilles quand on descend de dix ou vingt mètres par seconde. Et on prend les lampes, on empoigne les marteaux-piqueurs. Les ampoules aux mains, on ne les sent plus. C’est nos femmes qui portent l’inquiétude, le souci des fins de mois, c’est elles qui pensent à l’avenir, et qui pleurent quand arrive l’accident. Soumises, infériorisées jusque dans le deuil. Nous, en bas, on y pense toujours, à l’accident. Mais le danger finit par devenir un compagnon si habituel qu’on vit avec, comme un vieux couple. Et on a les yeux tellement pleins de poussière noire que les larmes n’y passent plus. La claustrophobie est interdite, chez nous : on n’y va pas pour épater les galeries, mais pour les creuser, pour en vivre. Au charbon ! Descente dans cinq minutes. N’oubliez pas vos casse-croûtes, c’est parti pour dix heures…
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Gustave Doré, Le Cerf malade, 1867 (Les Fables de La Fontaine) "En pays pleins de Cerfs un Cerf tomba malade. Incontinent maint Camarade Accourt à son grabat le voir, le secourir, Le consoler du moins ; multitude importune. Eh ! Messieurs, laissez-moi mourir. Permettez qu’en forme commune La Parque m’expédie, et finissez vos pleurs. Point du tout : les Consolateurs De ce triste devoir tout au long s’acquittèrent : Quand il plut à Dieu s’en allèrent. Ce ne fut pas sans boire un coup, C’est-à-dire sans prendre un droit de pâturage. Tout se mit à brouter les bois du voisinage. La pitance du Cerf en déchut de beaucoup. Il ne trouva plus rien à frire. D’un mal il tomba dans un pire, Et se vit réduit à la fin À jeûner et mourir de faim. Il en coûte à qui vous réclame, Médecins du corps et de l’âme. Ô temps, ô mœurs1 ! J’ai beau crier, Tout le monde se fait payer."
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« Ce dernier empire, jeune encore au milieu du vieux continent, grandit depuis un siècle avec une rapidité singulière. Son avenir est d’un poids immense dans nos destinées. […]
Les destins futurs de la Russie sont aujourd’hui le champ ouvert à toutes les méditations. Ces terres du septentrion ont déjà plusieurs fois jeté le torrent de leurs peuples à travers l’Europe. Les Français de ce temps ont vu, entre autres merveilles, paître dans les gazons des Tuileries des chevaux qui avaient coutume de brouter l’herbe au pied de la Grande Muraille de la Chine […]. »
Victor Hugo, Journal des idées des opinions et des lectures d’un jeune jacobite de 1819 (1819)
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