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#comment faire revenir son ex avec une photo faire revenir son ex avec un message
maraboutbadou · 1 year
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Envoûtement amoureux conséquence
L’envoûtement amoureux conséquence est l’ensemble de pratiques paranormales visant à faire subir des piqûres ou des coups à des figures, représentant une personne qui serait ainsi atteinte par ces mauvais traitements ou par le biais de philtres et autres rituels pour modifier son comportement. La victime désignée est alors dite « envoûtée ». Le terme renvoie également à la notion d’emprise ou de…
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roihangbe · 2 years
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Magie blanche flechée pour faire revenir l'amour perdu : puissant roi HANGBE
Magie blanche flechée pour faire revenir l’amour perdu : puissant roi HANGBE
Magie blanche flechée pour faire revenir l’amour perdu, sort pour ramener un amour perdu.Je peux vous récupérer votre ex avec la Magie blanche flechée pour faire revenir l’amour perdu et très rapidement. L’etre aimé a rompu avec vous et vous avez réalisé que c’était réellement l’amour de votre vie et qu’il faut très vite le/la reconquérir sans attendre. Une séparation douloureuse et imprévue peut…
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tagnon123 · 2 years
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comment faire revenir un homme avec du tomate en trois jours
comment faire revenir un homme avec du tomate en trois jours
Quelque chose que vous n’auriez jamais pensé se produire s’est produit : vous avez perdu votre amoureux, un homme formidable, et maintenant vous essayez de trouver comment le récupérer. Peut-être que vous avez mis fin à votre relation et que vous réalisez à présent que vous avez fait une grosse erreur. Il peut aussi arriver que ce soit plutôt lui qui ait mis un terme à votre relation et vous…
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babavigantrom1 · 2 years
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Reconquérir son ex qui n'a plus de sentiment. - Récupérer son ex quand tout semble perdu. Récupérer son ex en 4h. - ROI BABA VIGAN TROM
Reconquérir son ex qui n’a plus de sentiment. – Récupérer son ex quand tout semble perdu. Récupérer son ex en 4h. – ROI BABA VIGAN TROM
Reconquérir son ex qui n’a plus de sentiment. – Récupérer son ex quand tout semble perdu. Récupérer son ex en 4h. – ROI BABA VIGAN TROM Ce pendants. Reconquérir son ex qui n’a plus de sentiment, est une rituel qui raviver les sentiments de son ex et faire renaître les sentiments de son ex ainsi que récupérer son ex quand tout est perdu. Il as des comportement d’un ex encore amoureux parfois…
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agbidi · 3 years
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Comment jeter un sort amoureux à distance, envoûtement amoureux efficace
Comment jeter un sort amoureux à distance, envoûtement amoureux efficace
Un rituel est un puissant moyen de concentrer son intention afin de réaliser un but.Dans le cas des rituels de magie rouge, l’objectif est « l’amour » (ou la convoitise).Il faut croire en la puissance de la projection d’une forte intention positive, afin d’obtenir ce que vous désirez. Apprenons ensemble comment jeter un sort qui va vous apporter l’amour que vous cherchez. Voici un sort de base…
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lelivredecoco · 4 years
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CHAPITRE TROIS
La violence est venue progressivement. Il me l’a fait crescendo : des menaces ; les objets ; ses objets ; mes objets ; ses mains ; mes mains ; mon corps, mon visage, ma dignité, puis mon humanité.
D’abord les menaces,
En premier il ne me menaçait pas directement, il me menaçait en me parlant de son passé. Pendant nos disputes, ou après il me parlait des violences qu’il avait pu avoir durant ses relations précédentes, ou envers ses proches. Il m’a avoué avoir giflé son ex, à cette confession j’avais bêtement répondu que je n’étais pas elle, qu’il n’allait jamais me faire une telle chose. Il me l’avait pourtant dit clairement qu’un jour il allait me le faire, que je le pousserai à bout, et que par ma faute, il me giflerait sûrement. En prévention à ce destin, il m’a quitté plusieurs fois, je n’aurai jamais dû revenir, il a eu raison finalement. Mais toutes les fois où il m’a quitté pour éviter qu’un jour il ne me frappe, je revenais, le suppliant même parfois de me reprendre. J’étais convaincue qu’avec moi les choses allaient être différentes, je pensais être celle qui lui fallait, et j’ai même rejeté la faute sur les autres. Si il avait été violent, c’était à cause d’elle, ou des autres, mais jamais à cause de lui, jamais.
Puis il a commencé à menacer mes proches, pas à eux directement, à moi. Quand je faisais quelques choses qu’il n’appréciait pas, il s’imaginait que c’était à cause de l’influence d’une personne de mon entourage. Son rituel était simple; premièrement me dire des compliments d’un de mes proches puis de le rabaisser malgré tous ses bons côtés. En second il m’expliquait en quoi cette personne était mauvaise pour moi. Il arrivait à me convaincre que certaines de mes actions était influencées par celle-ci, et bien sûr que c’était contre lui, donc contre nous, contre mon bien être. Et enfin pour s’assurer que je ne recommence plus et que je m’éloigne de mes proches. Il me disait qu’il n’aimerait pas avoir à régler ses comptes avec un de mes proches. Car il était impulsif, et colérique malgré lui. Comme je vous l’ai dit plus tôt, il suggérait toujours, il n’a jamais menacé directement mes proches, sauf une fois, une semaine après l’avoir quitté, il a menacé un de mes amis directement.
Pour vous donner un exemple, sa cible préférée était un de mes meilleurs amis, qui est gay. Oui, mon ex est homophobe, mais en privé, publiquement il ne l’avouera jamais, et ne ferait rien d’homophobe. J’ai toujours été admirative du travail d’Alexander McQueen, il fait partie des artistes qui ont influencés mes choix professionnels. L’année où je me suis mise avec lui, Alexander McQueen a habillé Lady Gaga pour son clip Bad Romance. Vous le savez tous Lady Gaga est une figure du mouvement LGBT, j’ai toujours aimé ce qu’elle faisait. Alors McQueen et Gaga ensemble j’étais aux anges! Suite à ça, et booster par mon meilleur ami. J’ai osé acheter une paire de chaussure de Jeffrey Campbell, le modèle Nightwalk, les chaussures à talons sans talons ! Merveilleux ! J’ai décidé de les porter au lycée, c’était assez drôle. Avec les conseils de mon ami, j’ai porté ça de façon décontracté: un jean déchiré, un peu loose, un petit pull simple et mes Nightwalk à paillettes. J’étais à l’aise, jusqu’au soir où j’ai dû rendre des comptes. J’avais osé m’habiller de cette façon. Pas de fleurs, pas de baskets, j’avais commis une atrocité. Il m’a rabaissé, il a rabaissé mon ami, et les homosexuels en général. Il a rabaissé les artistes qui m’inspiraient. Puis m’a menacée d’aller rabaisser directement mon ami, et de le ridiculiser. À l’époque, cet ami la n’assumait pas entièrement son homosexualité. Je devais le protéger, la noirceur de l’homme que j’avais choisi ne devait pas atteindre mes proches. Je me devais d’être le mur entre lui et mes proches. Pour ça j’ai dû m’éloigner d’eux et l’écouter lui. J’étais incapable de le quitter, il m’avait eue, mais il ne les aura pas.
Un jour il m’a menacée de me faire dormir dehors si je fêtais Halloween avec mes amis. Je ne l’ai pas cru mais il l’a fait. Je me suis retrouvée à deux heures du matin, dehors. J’avais seize ans, ou dix-sept ans peut être. Je n’avais pas de permis, pas de moyen de transport en commun pour rentrer chez moi la nuit. Uber n’existait pas et je n’avais pas d’argent non plus, et il était impossible d’appeler mes proches pour leur demander de l’aide. Ils ne savaient pas ce qui se passait dans ma vie. J’ai donc dormi dehors, avec mon sac d’affaires qu’il m’avait jeté à la figure. Je n’ai pas vraiment dormi, j’ai passé la nuit adossée contre un mur dans son quartier, à réfléchir pourquoi j’étais dans cette situation et comment j’allais faire pour m’excuser. Oui, je pensais sincèrement que je méritais ça, que j’avais dépassé les limites et que je lui devais des excuses.
Le lendemain, j’ai attendu qu’il sorte de chez lui, il ne répondait pas à mes messages. Quand enfin je l’ai vu, il était normal, comme si il ne m’avait pas mis à la porte en pleine nuit. Il semblait calme, mais il y avait toujours la noirceur dans ses yeux. Il m’a juste dit en rigolant que j’étais minable, et pitoyable. Puis il partit faire sa vie, après des heures à pleurer et sans réponse de sa part, je décidais de retourner enfin chez moi.
Ensuite les objets,
Les premiers objets qu’il a cassé, étaient des objets sans importance. Il donnait un coup de pied dans une poubelle, jetait violemment un truc trouvé au sol. Il faisait ça juste pour appuyer sa colère, je ne pensais pas que cela devait m’alarmer. Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un signal, signifiant qu’il allait devenir violent. Je ne peux pas vous citer d’exemple précis, ces actes étaient tellement banales pour moi à l’époque. Ce n’est qu’avec du recul que j’ai pu me rendre compte de leurs importances.
Puis ses objets, 
Après les objets, il s’en est pris à ses objets. Le premier qu’il a cassé sous mes yeux par excès de colère envers moi, c’était son téléphone. 
Pour vous remettre dans le contexte, il venait de me prendre en photo avec sa chemise bleue, pendant que j’étais en train de mettre ma petite culotte. Puis il a ajouté cette photo à un album. J’ai demandé à la voir, je ne voulais pas de photo de moi dénudée dans son téléphone, et en me la montrant je vis juste à côté de ma photo, son ex. Elle était dans la même situation que moi, elle portait elle aussi sa chemise, et elle aussi n’avait rien en dessous. 
En vous racontant cette histoire je me rends compte à quel point cela est tordu, photographier deux filles différentes, dans la même situation, avec la même chemise. De plus que c’est lui qui m’avait demandé de la mettre et de me placer à cet endroit. Mais ce n’est pas cet évènement tordu qui m’a fait m’énerver. C’est le fait qu’il garde des photographies dénudées de son ex. Je ne comprenais pas pourquoi, et je me sentais trahie. Le pire est au moment où j’ai arraché son téléphone de ses mains, j’ai vu une autre photo de cette ex, encore nue, se prenant en selfie dans le reflet du miroir. Le détail qui m’a choqué est qu’elle portait des extensions de cheveux. Les extensions ! Ces fameuses extensions qu’elle avait mises il y a une semaine. Elle lui avait envoyé une photo d’elle nue il y a une semaine. En réponse à mes accusations, il m’expliqua, qu’elle n’avait pas confiance en elle. Elle voulait un avis sur sa nouvelle coiffure, et elle sortait de la douche quand elle lui en a parlé. Ceci devait m'expliquer le nude de son ex, et j’y ai cru. J’ai culpabilisé d’avoir insulté cette fille. Je me suis dit que si elle était mal dans sa peau et que de faire ça avec mon mec lui donnait confiance en elle, alors qu’elle le fasse. Je savais que peu importe les photos, il était amoureux de moi. Je lui ai donc présenté mes excuses pour avoir fouillé dans son téléphone. Mais c’était trop tard, la noirceur dans ses yeux était là. Et pour que je ne recommence plus, il a donné plusieurs coups de poings dans son téléphone. Il disait que comme ça il n’y aurait plus de photos, plus de conversations avec son ex, et plus de contact avec moi une fois que je partirai de chez lui.
Après cette dispute, c’est devenu régulier. À chaque dispute il cassait quelque chose qui lui appartenait en m’accusant. Il me disait que je le poussais à bout et qu’il fallait bien qu’il passe sa colère sur quelque chose.
*
Je me rends bien compte de la stupidité avec laquelle je pensais. Je vous explique les choses comme je les ai pensé sur le moment, j’aimerais que vous vous rendiez compte à quel point mon cerveau était formaté à aller dans son sens. Il arrivait toujours à inverser les situations, et à la fin je me sentais coupable. Dans ce cas, je me suis excusée d’avoir mal pris le fait que son ex lui envoie des nudes. C’est aberrant mais c’est la vérité !
*
Enfin mes objets,
Il a commencé à casser mes objets quand on a emménagé ensemble. En même temps j’avais tout acheté, tout meublé donc tout était à moi, mais il a volontairement cassé des objets de valeurs sentimentales. Tous mes cadres, mes étagères sont mortes durant ce combat. Je vais juste vous parler des deux choses qui m’ont le plus marquées. Le soir de la Saint-Valentin, j’avais espoir qu’il m’invite au restaurant. Comme il ne l’a pas fait, c’est moi qui lui proposa. Je n’aurai pas dû, ma proposition créa un débat sur cette fête commerciale qui, selon lui, salissait l’image de l’amour. À la fin, étant à bout car finalement mon point de vue n’avait pas changé. Il m’insulta, s’énerva, frappa dans le mur, m’insulta encore, frappa ailleurs, et continua ainsi un moment. J’ai fini par en pleurer, le suppliant d’arrêter de tout casser. Pour échapper à ma Saint-Valentin atroce, j’ai mis mon casque Marshall, qu’il m’avait offert, et j’ai écouté la musique dans mon lit. Lui était au salon, en train de se calmer. Puis il vint me chercher, et on retourna ensemble au salon pour parler. Je voyais bien que sa discussion n’avait pas pour but d’apaiser les tensions. Je sanglotais en tenant mon casque. Et dans un excès de colère il le cassa, en me disant qu’il détruirait tout ce qui nous lie. Il brisa aussi mes deux énormes verres à vin que j’avais acheté pour nos soirées, il détruisit mes tableaux avec mes peintures que je lui avais offertes. C’était un portrait de nous deux, et un tableau sur ma vision de l’amour. Puis il partit dormir, fier de ses actes, et moi j’ai dû tout nettoyer et dormir sur le canapé. Il avait pris soin de fermer la chambre à clé.
Je me souviens du jour où il a cassé une étagère. La base de la dispute c’était mon repas. J’avais fait des pâtes mais il voulait du riz. Je sais, cela semble ridicule mais je devais faire attention à tout, tous les jours. On avait un planning de repas, et je devais le respecter. Je ne l’ai pas fait donc il s’est énervé et m’a bousculé. Il m’a menacé, puis il s’en est pris à la table que j’avais dressée. Cette fois là j’ai crié après lui, j’en avais marre qu’il casse tout, pour des raisons stupides. Ma rébellion l’a juste incité à en casser davantage. Il donna un coup de poings dans mon étagère blanche. Elle éclata parterre, puis il continua à lui donner des coups à terre en me menaçant de me faire subir le même sort. Cette fois là me marqua car il y avait tellement de violences dans ses yeux, je ne le reconnaissais plus. J’ai vraiment cru qu’il n’arrêterait jamais de frapper. Et je crois que c’est une des premières fois où il me menaça directement.
*
Vous allez remarquer que je vais souvent vous parler de noirceur dans ses yeux. Je m’explique quand on se disputait, je sais que j’avais atteint la limite quand son regard changeait. Je ne sais comment expliquer, mais quand il devenait violent, il avait ce regard noir, sans émotion, juste de la noirceur. Et je redoutais ce regard, avec le temps, j’ai appris à accepter la signification de ce regard noir.
*
Et puis les objets ne suffisaient plus,
Ses mains, 
Ses mains, il a commencé à les utiliser « gentiment » contre moi au bout de quelques mois. Je dis « gentiment » car ce stade de violence n’était rien en comparaison au reste. Bien que toute violence est inacceptable, je suis restée. Je l’ai quitté deux fois uniquement, jamais avant ces deux fois là j’ai songé à le quitter. Il avait fait tout un travail mental sur moi. Je me sentais incapable de rien, seule je n’étais rien à mes yeux. Je ne savais plus ce que j’aimais, ce que j’allais faire, j’avais l’impression que lui seul pouvait me faire vivre.
Le premier geste de violence c’était une bousculade, au début il me poussait doucement, puis il m’a poussé de plus en plus fort. Jusqu’à ce que j’en perde l’équilibre, et que j’en tombe, pour qu’il puisse en rire. Il a fini par me pousser tellement fort que j’avais mal à l’endroit où sa main avait appuyé pour me déséquilibrer.
Après il a augmenté d’un niveau, il m’a giflé. Il me disait que c’était des « gifles éducatives », car je ne comprenais rien. C’était pour mon bien, selon lui. Il comparait son acte à l’éducation d’un enfant à qui on donne la fessée. Il ne me giflait pas fort, je ne sais pas si je me voile la face. Si mon cerveau me déconnectait de la douleur, ou si j’ai perdu la mémoire de la sensation. Mais j’ai l’impression que je n’avais pas mal après ses gifles, elles étaient beaucoup plus douloureuses par leurs significations qu’à leurs impacts sur ma joue.
*
C’est à ce moment là que j’ai commencé à avoir honte. Je n’ai plus jamais parlé de ma relation, jusqu’à aujourd’hui. J’ai gardé tout ce qu’il s’est passé secret. Je n’ai jamais eu le courage de me confier à quelqu’un durant ma relation. Je ne voulais pas qu’on accable l’homme que j’aimais. Je ne voulais pas passer pour une victime, car je ne me sentais pas comme tel. Bien sûr que je ne voulais pas qu’il m’arrive tout ça, mais je ne savais quoi faire d’autre, sauf rester. Je croyais en lui, en ses paroles quand il était pris de remords. Il avait l’air sincère quand il s’excusait, et m’assurait qu’il allait changer. Il me semblait si vulnérable après, que j’y croyais et je restais malgré moi. Je finissais toujours par m’excuser aussi, j’avais un sentiment de culpabilité énorme en moi. Pour moi c’était de ma faute, c’était ma personne qui faisait ressortir ce qu’il avait de plus mauvais en lui, le problème venait de moi. Dans ma tête j’étais l’échec de notre relation, le maillon faible c’était moi. J’avais l’impression que c’était lui la victime, victime de mon incapacité à être une bonne femme.
*
Mes mains,
C’est la première partie de mon corps à avoir reçu un coup de poing de sa part. Assis tous les deux sur son lit, il a donné un coup de poing de nerf dans son matelas. Sauf qu’entre le matelas et sa main, il y avait la mienne. Je sais qu’il a visé ma main, mais sur le moment je me suis dit qu’il ne l’avait pas vu. Ce premier coup m’a valu un hématome qui m’a empêché d’utiliser correctement ma main pendant une semaine au moins. 
Puis ma main est devenue son souffre-douleur, à chaque dispute, il me l’a serré fort. Je vous parle d’une force à en avoir des bleus. Sinon il s’amusait à me tordre les doigts, ou le poignet. Il faisait ça jusqu’à ce que je me soumette, je lui tenais tête parfois. Mais je me suis toujours soumise avant qu’il me fracture quelque chose. Je ne voulais pas devoir aller chez le médecin me soigner, je ne voulais pas devoir le dénoncer si le médecin ne croyait pas mon explication. Je me pliais à ses règles et en plus de ça mon envie de le protéger et de protéger ses actes du reste du monde ne faisait que grandir.
Mon corps, 
Il a commencé à m’étrangler je ne sais même plus comment. Mais c’est devenu un jeu pour lui. Avec ou sans dispute il m’étranglait. Il voulait savoir pourquoi je paniquais, et pourquoi je pleurais comme ça quand il le faisait. Il prenait ça pour une expérience. Je devais avoir confiance, il n’arrêtait pas de me le répéter quand il était au-dessus de moi, avec ses mains autour de mon cou. Dans ses yeux je crois que c’est de l’excitation que je percevais. 
Quand il refermait ses mains sur mon cou, je vidais mon esprit, je me forçais à ne pas faire couler mes larmes, car ce sont ces larmes qui le poussait à aller plus loin. Mais elles venaient tout le temps, elles coulaient le long de mon visage, pour son plus grand plaisir. Je cherchais de l’humanité dans ses yeux, mais je n’ai rien trouver d’autres que du plaisir. J’étais réduite à un jouet pour lui, peu à peu je perdais mon humanité.
*
Je ne me souviens pas de tout, je ne sais pas si c’est mon cerveau qui supprime certains souvenirs pour me protéger. Je ne sais pas si c’est parce que je me suis déjà évanouie sous son emprise. Je ne pourrais vous l’affirmer, la seule chose que je sais c’est que j’avais accepté le danger qu’il était pour moi à partir de là. Je savais que si je restais, je pouvais en mourir. J’en avais conscience, mais je suis restée, je n’avais toujours pas eu ce déclic.
Depuis lui, je ne porte plus de collier, je ne les supporte plus. Mon cou est devenu hypersensible, j’ai du mal à garder un col roulé aussi. Quand j’en mets un, je vais tirer dessus plusieurs fois dans la journée parce que je me sens étouffée. Je me force à en mettre, je trouve ça beau, et j’ai envie que ces séquelles partent. Quand je parle à une personne en qui je n’ai pas confiance, je me protège le cou maintenant, instinctivement. Ma main n’est jamais bien loin de mon cou dénudé, je n’arrête pas de le toucher, ça me rassure de voir qu’il n’y a rien dessus.
*
Désormais mon quotidien était rythmé par tout ce dont je vous parle depuis le début : l’isolement ; les violences mentales ; les insultes ; la manipulation ; les objets cassés ; les gifles ; les étranglements ; nos disputes ; sa colère ; ses excuses ; mes excuses ; et son regard noir.
Vous savez maintenant ce que j’ai accepté de supporter pendant plusieurs années, malgré moi. Sachez que j’ai peur du jugement des autres, les personnes ont tendance à jeter la pierre sur la victime, en insinuant que si on ne veut pas tout ça, on a juste à partir. Et que comme on reste ça veut dire qu’on le veut.
J’aimerais vraiment que vous compreniez qu’on ne veut pas de cette vie, que c’est pas la vie que notre conjoint nous avez promis. Et que si on reste ce n’est pas parce qu’on aime se faire maltraiter, non si on reste au début c’est parce qu’on a un sentiment de culpabilité énorme. Après cette culpabilité, il y a la honte et la peur qui se rajoutent. Puis forcément il y a l’amour qu’on pense ressentir. Certaines personnes se permettent de juger alors que peu de personnes ont le courage de quitter leur conjoint après plusieurs années. Parce que prendre cette décision c’est changer de vie radicalement. En partant on dit au revoir à tout ce qu’on connait, tout ce qui nous rassure, tout ce qui fait de nous ce que nous sommes, on dit adieu à nos espoirs et nos projets qu’on avait le jour où on est tombé amoureux de cette personne. Alors oui on reste, malgré les violences, mais simplement parce qu’on espère qu’elles vont disparaitre un jour. Et puis de toute façon pour avoir le cran de partir il faut avoir confiance en soi, et croyez-moi quand on subit cela, l’estime et la confiance qu’on a de soi est inexistante. Même le néant est beaucoup plus rempli que notre amour-propre.
Si vous vous reconnaissez dans ce que vous lisez, soyez attentif à ce qui va suivre. Moi aussi j’ai lu des témoignages où je me suis vue en ces inconnues. La plupart d’entre elles vivaient pire que moi, elles avaient été hospitalisées d’urgence ou certaines avaient même frôlé la mort. Sachez que même si la seule violence que vous ayez subi est une gifle, cela n’est pas normal. Peu importe le degré de violences, cela reste de la violence. La seule chose qui vous attend si vous restez, c’est la mort. Et si vous en êtes au début, partez. Prenez conscience que cela va juste empirer, qu’une personne violente ne change pas. Pas d’elle-même en tout cas, des excuses ou des beaux discours ne soignent pas leur comportement. 
Puis j’aimerais juste ajouter que vous êtes belles. Je pense que ce qui a fait que j’ai mis du temps à partir c’est que je n’avais plus confiance en moi. J’aurai aimé qu’une bonne fée vienne et me redonne un peu confiance en moi, juste assez pour avoir la force de me dire que je mérite mieux. Alors j’ai envie d’être votre bonne fée, il est important de savoir que vous êtes belle, que vous ne devez pas culpabiliser, vous n’avez pas à avoir peur. Je sais que c’est facile à dire, mais moi aussi j’avais peur, peur d’être seule, peur de ne plus jamais être aimé, peur de ne plus jamais me trouver belle. Je ne savais même plus qui j’étais, ce que j’aimais vraiment. Et aujourd’hui tout cela est derrière moi, j’ai confiance en moi, je me trouve belle, je suis pleine de vie et je me suis rendue compte que le secret du bonheur c’est d’apprendre à s’aimer et s’épanouir par soi-même. Vous pensez sûrement être incapable de penser tout cela de vous-même, commencez petit à petit. Brisez le silence et la solitude qui vous entoure, et admirez-vous.
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maraboutbadou · 1 year
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Symptômes envoûtement amoureux
L’envoûteur effectue un ou plusieurs rituels, appelés dans ce cas sortilèges ou symptômes envoûtement amoureux.En magie Blanche, le sorcier utilise généralement une photo qui représentera sa cible. C’est la méthode la plus couramment employée dans ma magie noire. Lorsque symptômes envoûtement amoureux est réalisé par un sorcier, les résultats sont pour être très rapides.En ce qui concerne le…
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nightmareiscoming · 5 years
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CADEAUX EMPOISONNÉS ET AUTRES SURPRISES.
Bonjour mes chéris ! C’est la saison des fêtes à Miami et apparemment, il y a parmi vous quelques petits délinquants qui se sont amusés à mettre à sac la ville. On ne leur a donc pas appris que si on ne restait pas sage, le Père Noël ne viendrait pas ? Ou peut-être agissent-ils au nom du Père Fouettard qui sait ? Mais alors pour quels agissements se sont fait punir quelques pauvres habitants innocents ? Creusons du côté de la première victime : Jake. Après avoir réussi à survivre à une tumeur au cerveau, voilà qu’il échappe de justesse à un feu de joie dans son appartement. A croire qu'une bande de lutins farceurs est passée par là pour lui adresser un message ? Comme par exemple, qu’élever un gosse avec cette cruche d'Emily allait être chaud ? Peut-être qui sait, le crime n'empêche pas la métaphore... Même s’il fait bon vivre à Miami, il aurait dû y penser à deux fois avant d’oublier de sortir couvert ! Maintenant il va se retrouver coincé toute sa vie avec la reine de l’égocentrisme et sa mini-elle, qui héritera possiblement de ses défauts et dégénérescences. Deux petites têtes blondes dites-vous, je dirais plutôt deux cauchemars ambulants. Peut-être que ta tumeur reviendra pour mettre fin à tes souffrances avant qu’elles ne te saignent jusqu’au dernier centime, Jake ! Nous prierons tous pour toi, en ces temps de partage. Du côté de notre second victime, Elisha, que pourrons-nous trouver ? Une galerie d’art vandalisée et tous tes espoirs de percer dans le monde de l’art s’envolent ma pauvre petite ! Mais est-ce que tu croyais vraiment avoir du talent pour ça ? Peut-être qu’une personne bien intentionnée a juste voulu t’éviter le désespoir d’un échec cuisant… Bizarrement, ton ex James se trouvait dans le coin, échoué sur une plage tel une âme en peine. Il prétend avoir fait fuir des voyous mais ça pourrait bien être un coup monté ? Le fait que tu veuilles être une femme indépendante n’a-t-il pas été une raison de votre rupture ? Décidément, tu devrais peut-être songer à trouver un moyen plus radical pour le garder loin de toi. Je ne veux pas rallumer un brasier déjà éteint, mais comme par hasard, James, ce pseudo-héros des rues, s’est retrouvé à sauver notre première victime de flammes destructrices… Un peu suspect tout ça, non ? Peut-être que jouer les pères modèles ça en était trop pour lui et qu’il a décidé de pimenter sa vie en se rebellant ? J’espère que nos braves policiers vont faire la lumière sur tout ça en tout cas. C'est terriblement triste de voir un tel désordre dans Miami et tant d'âmes blessées... j'en pleurerais presque. Bref. Finalement, pendant quelques semaines, la ville de Miami a fini par retrouver un peu de calme avant de sombrer de nouveau dans le chaos. Deux victimes ont été les nouvelles cibles de ce gang de criminels : Gabriel et Colton. Gabriel… Gabriel… Tu avais une vie bien paisible avant qu’une tempête n’arrive chez toi. Non je ne parle pas des quelques rafales de vents annoncés par le bulletin météo mais plutôt de ta demi-sœur Abigail. Bizarrement à peine est-elle arrivée que tu te retrouves à être la cible d’une mauvaise blague. Un cochon se fait égorger chez toi, dans ton appartement et ta nouvelle colocataire n’entend rien du tout ? Soit elle prend de super somnifères pour dormir en paix, soit elle te ment. Je me méfierais d’elle… Un conseil, ne la hait pas trop fort car comme on dit « il n’y a qu’un pas entre la haine et l’amour » et je ne suis pas certaine que des rituels de sacrifices de porc avant de faire l’amour ce soit vraiment trop ton genre… Quoi que ce ne serait déjà pas un peu cochon de baiser sa demi-sœur ? Colton, de ton côté ce sont tes enfants qui ont été la cible. Enfin pas directement, heureusement, ou malheureusement, je ne saurais trop le dire. En tout cas, quel message a-t-on bien pu te faire passer en brûlant le visage de tous tes marmots sur les photos ? Peut-être que quelqu’un veut que tu cesses de te reproduire ? Bizarrement cela survient juste après un malencontreux baiser avec ton ex Sky. Celle-là même qui reprochait à son petit-ami de fricoter avec April, voilà qu’elle ne se gêne pas pour t’embrasser ! Sky doit sûrement prôner le « fais ce que je te dis et ne fais pas ce que je fais ! ». Pour en revenir à tes pauvres petits, à ta place, je m'inquièterais un peu... ce serait bien dommage après tout que la prochaine brûlure ne soit pas sur une simple photo mais sur quelque chose de plus... criard. Je dois dire que ces nouveaux rebondissements sont très enthousiasmants pour moi. Mais heureusement, vous n'avez pas forcément besoin d'un gang de criminels pour rendre vos vies intéressantes... Car dans les quartiers à priori tranquilles de Miami, il s'en passent aussi, des choses. Du côté de Dowton-Brickwell, une sympathique petite visite l’hôpital est sur le point de tourner en avortement. En effet, Nathaniel et Alexie ont appris très récemment que leur heureux évènement était un peu plus compliqué que ça, finalement. Comment vont réagir vos proches quand ils vont savoir que vous voulez vous débarrasser d’un bébé avec un potentiel handicap ? Oui je dis potentiel car rien n’est avéré finalement… Oh quel vilain mensonge de vouloir cacher ça en fausse couche ! Mentir ce n’est pas beau les enfants, vous risquez de ne pas avoir de cadeaux cette année ! Et puis... vouloir tuer un enfant, un petit être innocent... mon dieu. D’ailleurs en parlant de mensonge, y en a une qui est bien mystérieuse en ce moment. Kathelyn est-ce que ce mariage ne serait pas un chouïa plus angoissant que tu ne le laisserais penser ? Pourquoi as-tu besoin de trouver un avocat ecclésiastique de toute urgence ? Quelque chose me dit que tu essayes de gagner du temps avec la date du mariage, mais pas que pour les bonnes raisons. Voilà qui n’est pas être très bonne chrétienne que de mentir à son fiancé avant même d’être marié. William tu devrais y réfléchir à deux fois avant de lui passer la bague au doigt, au risque de te retrouver lié à vie à une menteuse qui te cache de lourds secrets. Du côté de Coconut Grove, retrouvons mon couple préféré du moment… Erwan et Chris. Que dire de ces deux cas sociaux, si ce n'est que la situation est de plus en plus ridicule et désespérante, que rien ne s'arrange, que les conneries s'accumulent et que tout le monde commence à se demander : quand est-ce qu'ils finiront par dire stop ? Ca n'a pas l'air d'être d'actualité, étant donné qu'il faudrait peut-être commencer par admettre qu'il y a un problème de santé mentale assez intense. Après tentative de suicide et organisation de viol collectif, ce qu'on peut dire, c'est que c'est un couple plutôt solide qui a l'air de résister à tout et n'importe quoi... car oui, aux dernières nouvelles, il s'agit désormais d'un couple. Merveilleux. Peut-être que le petit cul d'Erwan finira par être la mascotte de la cause LGBTQ à Miami, après tout, il continue à être plutôt célèbre à la sortie des boîtes et sur les trottoirs. Peut-être que je devrais m'arrêter là pour aujourd'hui et vous laisser dans l'imagination de ce qui risque encore d'arriver avant la fin de l'année, car les choses ne vont pas aller en s'améliorant. Croisez les doigts, priez, achetez-vus un 9mm, et surtout, prenez soin de déguster ces quelques nouvelles avant un bon film de Noël et une tasse de chocolat chaud... enfin, je parle pour vous. Moi je suis plutôt pizza et film d’horreur, surtout quand il y a du sang de cochon dans une maison où les visages des enfants se sont fait brûler... Croyez-moi, la douceur de l’hiver ne me rendra pas moins amer mes petits anges et vous aurez très vite de mes nouvelles ! A bientôt, mes amours, N.
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devonis · 5 years
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Chapitre 3 : Par Elle
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Tallulah
Je me réveillai de bonne heure, bien avant que mon réveil ne sonne. Je pouvais toujours entendre Yeleen dormir profondément alors je me préparai sans faire de bruit. Une fois dehors, je me dirigeai vers mon lieu de travail. Clémence n'arriverait que dans l'après-midi, nous nous retrouvions donc seuls avec Hyun pour tenir le café.
-Wah, t'es matinale dis-moi, s'enjoua mon ami qui vint me faire la bise.
-Bonjour Hyun ! Oh…je n'ai pas cessé de me retourner dans mon lit. Je pense à mon rendez-vous, j'ai appelé le propriétaire de l'annonce, tu sais.
-Morgan m'a dit, oui. Je n'ai pas eu le temps de te contacter j'ai passé beaucoup de temps à réviser.
-Pas de souci…fis-je, peu sûre de moi. J'enfilai mon uniforme.
-Euh, tout va bien ?
-Disons que j'essaie de me souvenir quand est-ce que j'en ai parlé à Morgan, avouai-je en comprenant peu à peu qu'Alexy avait dû lui en parler. Je commençai à préparer les tables.
-Oh…t-tu ne voulais pas en parler ?
-Justement, si, mais j'aimerai bien qu'on me laisse le TEMPS de parler, rétorquai-je d'une voix enrobée d'un rire nerveux. Je soupirai avant de reprendre : Enfin bon, du coup, je vais visiter l'appartement avec Chani. Comme ça, si l'annonce s'avère être la plaisanterie du diable, elle saura quoi faire !
-Q-quoi !?
Hyun stoppa son geste tandis qu'il préparait l'écriteau à l'entrée. Je ris face à son air ahuri.
-Haha ! Désolée, une blague entre elle et moi !
-J'aurais bien voulu t'accompagner, mais je suis de service toute la journée. Tu me tiendras au courant pour la réponse ?
-Bien sûr ! En espérant qu'Alexy ne joue pas la commère haha !
Nous continuâmes à discuter dans la cuisine, le temps de préparer les pâtisseries et autres collations que proposait notre enseigne. Nous dérivâmes sur nos inquiétudes au sujet des partiels qui arrivaient à grand pas. Hyun préparait un oral pour le début du mois de décembre, et semblait en stress.
-Je devrais être habitué depuis le temps, mais c'est plus fort que moi, peut-être que si ça s'appelait autrement qu'un « oral », je ne sais pas…
-On ne croirait pas en te voyant si à l'aise au café, avec les clients, que tu balises à l'idée de passer un oral.
-Ma prestation au café n'a pas de répercussion sur mes crédits ! s'agita-t-il en tirant désespérément sur les bretelles de son tablier.
Je ris aux éclats tout en apportant les pâtisseries en salle de service. J'examinai l'heure sur ma montre, les clients n'allaient pas tarder à arriver. Même si je m'habituai au sale caractère de Clémence, je devais bien avouer que je me sentais vraiment plus à mon aise sans l'avoir sur mon dos. Mon service se passa sans encombre, je reconnaissais même les clients familiers avec l'établissement tout comme eux qui m'appelaient par mon prénom. Hyun se sentait moins seul et cela donnait un côté un peu famille. Ça me plaisait bien !
-Ma serveuse préférée ! entendis-je tandis que je préparai un chocolat chaud.
-Priya ! Comment vas-tu ? m'enjouais-je en voyant mon amie prendre place au comptoir.
-Mais très bien merci, et toi ? Je pourrai avoir un cappuccino à la vanille ?
-Tout de suite ! (Je sortis une tasse que je posai à côté de moi avant d'aller servir mon autre client) Bah écoute, ça va, je suis sur un coup pour m'évader de prison !
-Haha ! Toujours à la recherche d'un autre logement ? J'ai des contacts si tu veux, je peux toujours demander.
-Figure-toi que j'ai trouvé un appartement qui semble valoir le coup, (je parlais plus fort) mais comme je me fais traiter de naïve… !
-Je n'ai pas dit ça ! intervint Hyun presque outré qui s'en aller servir des clients en terrasse : Je te dis juste que tu ne te méfies pas suffisamment des gens…
Sa silhouette disparut.
-J'ai raté quelque chose ? osa demander Priya. Je lui servis son cappuccino : Merci ma belle.
-Tiens, attends…On a trouvé cette annonce au supermarché avec Alexy.
Priya s'accorda quelques instants pour la lire en silence.
-Il n'y a pas de photo ? Juste ce papier ? Hmm…j'veux pas faire mon Hyun, mais essaie de poser un maximum de question, histoire d'être sûre et certaine dans quoi tu t'engages.
-C'est gentil de t'inquiéter, mais oui je vais tout passer au peigne fin. Et puis c'est juste une visite, je n'ai encore pris aucune décision.
Priya me sourit, les lèvres pincées sur le rebord de sa tasse. Mon service se termina à quinze heures, et après avoir salué Hyun je décidai de passer un coup de fil à mes parents à qui je n'avais pas pris le temps de parler de mon rendez-vous. Je conversai, tout en me rendant à la fac, ma main libre dans la poche de ma veste en similicuir. Le froid mordait de plus en plus, et le vent avait décidé de se lever aujourd'hui. Mon crâne frissonnait sous Les parties tondues très coutes de mes cheveux, même voilées sous le reste de ceux bien plus longs. Je ne vais peut-être pas retourner arranger ma coupe tout de suite, me dis-je en écoutant mes parents se disputer sur qui viendrait m'aider pour le déménagement si je trouvai un appartement.
-Mais ne vous dérangez pas, je peux toujours louer un camion pour la journée.
« Ah oui ? Et ta voiture, tu comptes la laisser chez nous encore longtemps ? Là t'étais au dortoir, donc j'étais d'accord pour que tu la laisses ici et que tu utilises les bus pour tes courses et les trains pour revenir nous voir. Mais bichette…imagine que tu te trouves un studio trop loin des bus ? Puis avec les manifestations, on ne sait jamais, tu pourrais ne pas pouvoir prendre de train pour les vacances ! Non, ton père et moi te ramenons ta voiture ! Pourquoi t'être payée le permis sinon ? »
-Ouais…ta raison Moune…Mais et vous ?
« Il faudra bien qu'on te ramène tes affaires, le garage commence à être petit depuis que tu as ramené ce qu'il y avait dans ton ancien studio. Du coup, ton père hésite à prendre les deux voitures plutôt de repartir en train. »
-Je vous referais un plein. Sinon, t'as lu mon message au sujet de la bourse ?
« Ouiiii ! Rah, bah oui on s'y est pris tard, va falloir que tu gères avec tes économies des deux dernières années et ton salaire ma puce…Bon, t'as été sérieuse l'année dernière, je sais que ça va bien se passer. (Elle renifla bruyamment, un peu agacée) Mais je savais que tu n'aurais pas pu rester au dortoir cette année ! Ecoute ta mère ! »
-Oui moumoune…marmonnai-je d'une moue penaude.
Nous restâmes à discuter ensemble jusqu'à ce que je passe le portail de la fac.
-Bon, je vais bosser mon mémoire, je te recontacte après le rendez-vous, d'accord ?
« Avec plaisir ma chérie, allez, ton père et moi on t'embrasse ! »
Je pus entendre au loin la voix de mon père qui m'embrassait. Le sourire aux lèvres, je rangeai mon téléphone dans mon sac et me rendis dans ma chambre récupérer mes cours.
-Tu quittes la chambre ? me lança subitement Yeleen, laquelle je pensais être occupée à lire son manuel.
-Je vais réviser à la BU, pourquoi tu veux savoir ça ? demandai-je, sincèrement surprise de la voir s'intéresser à moi autrement que pour me faire un reproche.
-Mais non…(elle désigna la pile de catalogues sur ma table de chevet) Tu t'en vas ? Sa voix se fit étrangement mielleuse. Un peu comme la fois où elle s'était mise en tête de décaper notre chambre ! Méfiance Tallulah, méfiance…
Je croisai son regard un instant sans rien dire. Je répondis avec prudence, pour le coup, je n'avais pas l'impression qu'elle ressentait l'envie d'entamer un nouveau conflit.
-Je vie mal la transition entre mon indépendance de l'an dernier et cette année. Je pensais que le dortoir me suffirait mais j'ai besoin de mon espace…
-Dis tout de suite que je prends trop de place !
Ça y est, les conclusions hâtives ! Et elle se dit être ouverte d'esprit ? Je terminai de rassembler mes affaires et ouvris la porte pour m'en aller. Avant de partir définitivement, je lui dis :
-Non, mais tu fais trop de bruit avec tes commentaires intempestifs !
Je refermai la porte derrière moi, et partis en direction de la BU. Ma démarche énervée raisonnait dans tout le couloir. Jusqu'au bout on ne parviendra pas à s'entendre ! me dis-je en bourrinant le bouton d'appel de l'ascenseur. Je me demandais vraiment comment Yeleen ne pouvait pas comprendre que je décide de partir. Et qu'est-ce que ça peut lui faire de toute façon ? Elle qui répète chaque jour que ma présence est indésirable !
-Tallulah, attends !
Je fis volte-face et bloquai les portes sans même savoir qui venait de m'appeler. Jusqu'à ce que je voie sa frimousse !
-C-Chani ?
-Je t'ai appelée mais tu semblais sacrément remontée, encore une dispute avec ta futur ex' colocataire ?
-Noon, fis-je en prenant un air détaché : Mais on arrive au bout de notre début de relation.
Dire que j'ai quand même pris sa défense devant sa mère l'autre jour ! Pas que j'eus fait cela pour attendre quoi que ce soit en retour, mais elle qui ne cesse de clamer qu'elle sait faire preuve de bon sens, elle en manque cruellement ! Je chassai Yeleen de mon esprit et reportait mon attention sur mon amie.
-Alors alors, bientôt l'heure fatidique ! Je comptai réviser à la BU, tu veux venir avec moi ?
-Haha, nous étions faites pour nous rencontrer dans ce cas !
Je souris, comprenant qu'elle s'y rendait également. Mes tracas avec Yeleen se volatilisèrent en moins de deux grâce à Chani. Nous nous posâmes sur une table dans le fond. Je sortis mon ordinateur portable afin de poursuivre l'avancée dans l'organisation de mes recherches.
-Je dois absolument me trouver un superviseur…marmonnai-je pensivement.
-La même, mais il faudrait déjà que je me décide.
-Tu hésites encore sur ton sujet, c'est ça ?
-Oui…(Elle se pencha vers mon écran) Je peux voir tes recherches ?
-Oui vas-y, je vais trier mes fiches en attendant… dis-je, le nez déjà plongé dans mon sac : Mince ! J'ai oublié mon manuel. Je vais voir s'ils en ont un en stock dans les rayons.
-Il y a beaucoup de couleurs dans tes cours, j'aime bien ! me fit mon amie qui se remit à lire ses propres cours. T'as déjà vu tous les documentaires là ? Chani désigna les vidéos que j'avais stockées sur mon ordi pour consolider ma thèse.
-Oui, j'en ai besoin pour mes fiches, ris-je doucement en m'éloignant de notre table. Et non, pas toutes encore, il m'en reste trois je crois et leur analyse à faire.
Les bras croisés, je jetai un coup d'œil dans la section d'art moderne. Allez, juste un seul ! Je passai ma tête entre les rayons pour chuchoter à Chani.
-T'as pas le tiens par hasard ?!
Elle me sourit d'une mine désolée en secouant la tête. Je lui fis comprendre que ce n'était rien et me remis à chercher.
-Pff…bon bah je vais faire sans.
-Un souci ?
Surprise, mes épaules tressautèrent et je plaquai ma main contre ma bouche pour atténuer mon couinement. Ce fut nerveux, mais je me mis à glousser en levant les yeux sur Castiel qui me regardait étrangement.
-T'es pas possible.
-Oh ça va ! râlai-je un chouïa trop fort. Nous entendîmes quelqu'un demander le silence. Je rougis, mais mon sourire toujours aux lèvres. Je fis la bise à mon ami et lui demandai s'il était venu réviser lui aussi.
-Oui et non, je cherchai un livret de références musicales pour m'aider à compléter un cours, mais je ne comptai pas non plus attaquer tout de suite. Puis j'ai reconnu ta silhouette. Alors, qu'est-ce qui t'arrive ?
-Oh, rien de grave, j'ai oublié mon manuel je voulais simplement voir s'il leur en restait. Mais visiblement ce n'est pas le cas.
Nous sortîmes du rayon et mon regard vint aussitôt se poser sur la carrure d'un homme qui se tenait dos à nous. Posté debout face à notre table, Monsieur Zaidi discutait avec Chani. Mes yeux restaient fixés sur lui. Peu importe où il se trouvait, j'avais l'impression que c'était tout bonnement impossible pour moi de l'éviter ou l'ignorer. J'étais tellement tiraillée entre le désire d'aller lui parler et celui de mettre bien plus de distance…
Bon sang, nous avions beau être tous les deux des adultes nos statuts parvenaient à introduire le doute et l'hésitation en nous. En tout cas, j'ai beau me dire qu'on ne fait rien de mal, je sais qu'il risque beaucoup si je commettais un faux pas dans l'enceinte de la fac. Et je lui avais peut-être demandé qu'on se voit en dehors des cours…mais ce n'était pas comme si nous pouvions également aisément se rencontrer. Pas de numéro, pas d'adresse… Mais je déraille ! Agacée par mon comportement, je fis mine de chercher dans un autre rayon sans même regarder où j'allais. Je ne veux pas qu'il me voie. Non, la vérité était que je ne voulais pas lui parler, de peur d'aller trop loin.
-Tu joues à quoi ?
-Hein ?
Castiel faisait des allers-retours du regard entre moi et la table où se trouvaient Chani et Monsieur Zaidi.
-C'est quoi le souci, ça fait peut-être quelques années qu'on ne s'est pas vu, mais t'as toujours les mêmes mimiques quand t'as un pépin.
Je souris, malgré moi. M'adossant contre le mur, je croisai les jambes et fixai mes pieds.
-T'es déjà tombé amoureux d'une personne inaccessible ? demandai-je sans vraiment réfléchir.
-C'est quoi cette question ? fit-il, confus. Il prit ensuite un air amusé : On a le petit cœur brisé ? En fait ton histoire de manuel c'est du bidon.
-Mais non, j'ai vraiment oublié mon livre ! Laisse tomber, je ne sais pas pourquoi je t'ai posé cette question, excuse…
Je lui souris gentiment et pris un roman au hasard. Je le feuilletai et me rendis compte que c'était écrit en Russe ! Je suis bilingue mais faut pas pousser…
-Je ne sais pas ce qui t'arrive, mais ce n'est pas en restant là que tes révisions vont avancer.
-Castiel ? T'as de la fièvre ? me moquai-je en posant une main sur son front. Il me pinça les côtes.
-Hé, tu m'as dit que t'étais là pour bosser, je te le rappelai simplement fillette.
Je levais les yeux au ciel en le contournant.
-T'as raison, t'as qu'à te poser avec nous ?
-Nous ?
-Je suis avec une amie, viens je vais te présenter.
-Euh, attends…
-Ne t'en fais pas, Chani n'est pas du genre à créer un scandale. Elle aime bien ce que tu fais mais elle a du savoir-vivre.
-Toi, t'as vraiment pas peur de te faire mordre.
-Quoi ? Par une hyène aux hormones échauffées ? J'ai connu pire au lycée… dis-je en me souvenant du comportement exécrable d'Ambre.
-Haha, pas faux ! Au fait, t'as retrouvé tes marques ?
Je haussai une épaule.
-Pour être franche, pas vraiment. Je ne suis restée qu'un an et demi finalement, et revenir ici quatre ans après… Je me sens un peu paumée par moment. Et toi, tu t'en sors entre les tournées et les révisions ?
-J'ai parfois l'impression de manquer d'espace, entre mes devoirs de chanteur et ceux d'étudiants mais je parviens à gérer pour l'instant.
Je lui souris avec tendresse en ayant une petite pensée pour Lysandre. Je ne préfère pas parler de lui devant Castiel… Je savais que ce fut tout aussi dur pour lui de le voir quitter la ville. Je me souvins qu'ils avaient gardé contact, et que Castiel était parfois venu voir son meilleur ami à la ferme, mais le manque de temps avait fini par prendre le dessus. Se parlent-ils encore ?
Lorsque nous rejoignîmes Chani, je fis les présentations entre eux deux. Castiel resta un peu froid, tiré entre l'indifférence et la fascination. Chani joua de son charme naturel avec sa répartie propre à elle et je crois que cela intrigua un tantinet notre Rockeur ! Je revins à ma place en constatant que notre professeur n'était plus dans les parages. Mon cœur se mit à battre plus fort dans ma poitrine quand je sentis les effluves de son parfum qui flottaient encore sur son passage. Je me raidis sur mon siège en voyant un manuel d'art moderne et contemporain…
-Ah ! Monsieur Zaidi passait par là, et on est venu à discuter du fait que je révisai avec toi mais tu cherchais un manuel. Il a bien voulu laisser le sien, il doit repasser bientôt, il est parti faire des photocopies.
Le cœur amouraché, j'effleurai le livre du bout des doigts. Ce n'était peut-être pas grand-chose, mais sa bienveillance me toucha. Ce n'est pas comme ça que je me le sortirai de la tête. Tous les trois nous poursuivîmes nos révisions. Ma problématique avançait pas à pas, mais je n'étais jamais satisfaite de mes formules. Je m'éparpillai par moment, entamant la rédaction d'autres paragraphes pour lesquels je me sentais plus inspirées. Puis ma concentration s'égarait parfois. Mon regard se posait en direction de l'arrière pièce où se trouvait les imprimantes. Il ne revient pas. Et ça allait bientôt être l'heure de mon rendez-vous avec Monsieur Castillon.
-J-je reviens, les prévins-je en me levant sous leurs regards curieux.
Le manuel de Monsieur Zaidi en main, je me rendis dans l'arrière salle. La porte était entrouverte mais personne ne s'y trouvait. Il est parti ? Mal à l'aise, je glissai une mèche de cheveux derrière mon oreille et observait le reste de la salle. Pas là. Je ne peux pas garder son livre quand même ! Je revins vers Chani qui rangeait ses affaires en parlant avec Castiel.
-On va y aller ? Je vois que c'est bientôt l'heure, le temps qu'on trouve l'adresse…
-O-oui, justement tu ne saurais pas où Monsieur Zaidi est passé ?
-Euh, non, enfin je sais qu'il devait faire des photocopies mais…(elle regarda le manuel entre mes mains) Tu lui rendras Lundi. S'il en avait vraiment besoin, il ne te l'aurait pas prêté.
J'inspirai en pesant le pour et le contre. Je devais vraiment y aller si je ne voulais pas rater une chance de trouver un nouveau logement. Mais je ne voulais bloquer mon aîné dans la préparation de son cours…
-Respire fillette, c'est un prof, il va savoir se débrouiller sans ce genre de manuel, intervint Castiel en refermant son classeur : C'est quoi cette histoire de rendez-vous ?
-Oh, je compte quitter le dortoir, et j'ai une visite à passer bientôt.
-Bah vas-y, c'est quand même plus important que de rendre un livre. (Il se leva) Moi je vous laisse, à plus.
-Ça m'a fait plaisir de te voir, lui dis-je en le saluant d'une main.
Avant de passer les portes, il me sourit en coin.
-Je suis d'accord avec lui, allez, t'as autre chose à faire que de penser à Monsieur Zaidi. Go, go !
Chani me poussa vers l'extérieur tout en portant mes affaires. Je ris avec légèreté en récupérant mon sac. Je rangeai précautionneusement le manuel de mon professeur dans mon sac, et ressortis l'adresse de l'immeuble. Je lui rendrai Lundi.
-Bon, on va prendre la ligne B, ce bus dessert l'arrêt le plus proche de l'immeuble. Par contre on va devoir marcher longtemps après.
-Un peu de sport ça ne va pas nous tuer, me sourit Chani. Quoi que, j'ai des petites quilles, des petits poumons et une petite endurance…(Elle me fit des yeux de chiens battus) Tu me porteras ?
-Invoque un démon ou deux, j'ai déjà du mal à traîner ma couenne ! ris-je en m'asseyant sur le banc dessous le porche de l'arrêt de bus.
J'ignorai si mon amie s'en doutait mais j'étais vraiment contente de la savoir avec moi pour la visite. Bon, pas que je paniquai vraiment pour ce rendez-vous, -même si je redoutai de plus en plus que ça ne soit une arnaque- mais le simple fait qu'elle soit là pour partager cela avec moi, ça me comblait !
Pendant le trajet du bus, Chani me montra des photos de l'endroit où elle avait prévu de s'aventurer. Je lui eus dit que je trouvai l'espèce de « cabane » assez glauque et elle rit avec une pointe de moquerie. « L'urbex, ce n'est pas visiter le salon du chocolat ! » Certes, mais je la trouvai bien courageuse quand même…j'étais également très curieuse, et nous nous promîmes de planifier cela ensemble une autre fois.
Une fois que le bus nous déposâmes au bon arrêt, j'inscris l'adresse de l'immeuble sur le GPS de mon téléphone et je pris la marche en tête.
-Ça à l'air d'être plutôt loin de la fac quand même.
-Mes parents doivent me ramener ma voiture, et puis l'arrêt de bus n'est qu'à 5 minutes à pieds. (Je fis mine de réfléchir) J'ai juste à installer trente réveils autour de moi !
-Haha ! Je t'appellerai tous les matins à cinq heures, comme ça je suis sûre que tu ne seras pas en retard, plaisanta mon amie.
-Houlà, c'est rude cinq-heures ! Et sinon, à quand ta première journée de boulot ? Pas trop angoissée ?
-Angoissée ? Surexcitée surtout ! Je commence mardi prochain, je n'ai pas les mêmes options que toi, et je n'ai rien l'après-midi. Ensuite, c'est le jeudi après-midi, le samedi toute la journée et le dimanche matin. La boutique est fermée le lundi et n'ouvre pas de bonne heure les autres jours.
-J'ai hâte de te voir à l'œuvre ! Et tu m'as bien aguichée avec tes articles vintages.
-Je m'en doutai tellement, haha !
« Vous êtes arrivées à destination. »
Chani et moi nous stoppâmes net en plein milieu du trottoir, et fixâmes mon portable qui venait d'annoncer notre arrivée. Nos regards se croisèrent dubitativement, puis, lentement, nous les levâmes sur l'immeuble à côté de nous. C'est là… Je regardai autour de nous plus attentivement, et remarquai que nous étions proches de la grande place de la ville où se dressait le marché de Noël et les autres événements festifs. Trois autres immeubles entouraient celui-ci, mais finalement, l'aire restait vaste et pas trop envahie par le trafic.
-Il est magnifique… murmurai-je dans un souffle, tout bonnement stupéfaite.
-Tu m'ôtes les mots de la bouche, renchérit Chani sur le même ton.
L'immeuble arborait une architecture assez classique des façades en pierre blanche mais se mêlait à une touche de gothique avec ses hauts vitraux fenêtres. Elles semblaient toutes représenter quelques choses de différents. Le toit était plat, et l'on semblait pouvoir y accéder par un escalier de secours. Des gravures ressortaient timidement de la pierre, disposées sur chaque balcon, et représentaient un héron en pleine envolée. Ma fascination se ternit un peu lorsque je constatai, vers les appartements plus en hauteur, que deux fenêtres étaient cassées et que des plaques abîmées avaient été disposées.
Mon amie et moi échangeâmes un regard suspicieux, puis, nous nous décidâmes à entrer. Quelques marches étaient à gravir pour atteindre le porche d'entrée. A l'instar de dessus les balcons, un héron était gravé sur les deux battants de portes et il se scindait en leur milieu.
-L'Architect de cet immeuble devait avoir une sacrée passion pour cet oiseau !
-J'ai cru comprendre, (je désignai le carrelage marbré en vert d'eau strié de liserés blancs) j'ai vraiment du mal à croire que le bas loyer vaut la beauté des lieux.
-L'immeuble ne semble pas tout jeune non plus, la façade est salle et marquée par le temps. Puis, le plafond semble d'époque, regarde les craquelures.
-En effet, tout comme l'escalier en pierre. Les rambardes ne semblent pas très solides non plus…
Pour confirmer mon hypothèse, je m'appuyai un peu sur la plus proche barrière, faite de bois, qui grinçait et remuait légèrement sous ma poigne.
-Ce n'est pas du tout adapté pour les personnes handicapées. Ni même pour une personne âgée.
-Ça peut jouer sur le loyer, et puis, t'as vu les fenêtres des étages supérieurs ? me demanda-t-elle avec une pointe d'appréhension.
J'opinai. Nous avions beau parler à voix basse, le silence presque religieux qui régnait dans le hall, le haut plafond et l'espace peu occupé par des installations diverses exposaient librement l'écho de nos voix.
-Nous sommes un peu en avance, je vais appeler le propriétaire pour le prévenir.
Monsieur Castillon me prévint qu'il était déjà arrivé depuis quinze minutes et qu'il m'attendait dans l'appartement. Je fis signe à Chani de me suivre, je ris en la voyant soupirer face à cette ribambelle de marches que nous devions gravir ! Quoi que, une fois arrivées au troisième étage, je fus la première à m'asseoir sur le palier en lâchant un long soupire.
-Allez, allez ! m'encouragea-t-elle, hilare.
-Ah oui, je commence à comprendre pourquoi le loyer est bas ! râlai-je en me relevant comme un vieux robot rouillé.
-C'est quel numéro ?
-Le 21…mais ça ne rapprochera pas l'étage, tu sais ?
J'entendis Chani glousser avec une voix complètement désespérée.
Lorsque nous atteignîmes le bon étage, nous soufflâmes un bon coup avant de nous engager sur le palier.
-Une porte est grande ouverte, c'est là-bas.
J'arrivai devant l'appartement 21 quand je ne sentis plus la présence de Chani près de moi. Je fis volteface et la retrouvai devant la porte de l'appartement d'en face.
-Chani ?
-J-j'arrive !
Je lui souris en lui demandant ce qui n'allait pas mais elle ne fit que secouer la tête en m'incitant à entrer. Bon, c'est l'heure ! Je frappai quelques coups à la porte grande ouverte et osai un premier pas à l'intérieur. L'entrée était séparée par un mur de plus ou moins deux mètres trente de long de ce qui devait être le séjour. La fraîcheur des lieux nous assaillit et je tapotai mes mains pour les réchauffer un peu. Timidement, je passai l'arche qui menait au séjour, et un autre s'ouvrait directement sur notre droite sur un long couloir qui devait mener aux chambres.
-Monsieur Castillon ? hélai-je. Ma voix se répercuta entre les cloisons. Je fis un tour sur moi-même pour avoir une vue d'ensemble et manquai de faire une véritable syncope lorsque mes yeux tombèrent sur…
-Une cheminée ! Chani regarde, regarde il y a une cheminée !
-Tu n'as pas fait attention aux évacuations qui dépassaient du toit ?
-Mais pas du tout ! Oh m…une cheminée…
-Vous devez être Tallulah Loss ?
Une voix sage et aimable m'interpella. Tressautant, je refis demi-tour pour me retrouver face à un homme d'un grand âge, qui se tenait à deux mains sur le pommeau d'une canne en bois lustré. Il était aussi grand que moi, mais se tenait légèrement voûté sur lui-même. Malgré son âge, il gardait une belle toison blanche sur son crâne ! Tallulah, t'as pas autre chose à faire que de regarder ses cheveux !?
-Ahem, oui ! Bonjour, Monsieur Castillon c'est ça ? (Je tendis une main pour le saluer) Enchantée ! Je ne suis pas trop en retard ?
Il me serra la main avec autant de force qu'il pouvait tandis que son sourire dégageait beaucoup de chaleur.
-Enchanté Mademoiselle, et ne vous en faites pas, vous êtes pile à l'heure ! Mais comme vous avez pu le constater par vous-même, nous sommes au dernier étage et les marches sont rudes pour mes vieilles jambes. Je suis arrivé un peu plus tôt pour prendre le temps de monter l'escalier.
Oh, bon sang…j'aurai dû proposer un lieu de rendez-vous !
-Nous redescendrons ensemble si vous le voulez bien, dis-je d'une voix rassurante.
-Avec nous deux vous serez bien entouré, renchérit Chani qui se présenta au propriétaire.
-J'ai proposé à mon amie de m'accompagner, ça ne vous dérange pas ?
-Pas du tout, pas du tout ! Et puis, cet appartement et idéal pour deux personnes.
-Oh, je ne suis pas là pour visiter, assura Chani avec douceur.
-Je vois, (Il me sourit) donc tout repose sur vous ? Haha ! Bon, si nous commencions ?
J'acquiesçai d'un timide hochement de tête.
-Bon, en soit cet appartement n'est pas très vaste. D'autant plus qu'en refaisant l'électricité, nous avons dû doubler le plafond et l'abaisser. A cet étage, le froid et l'humidité sont plus ressentis, mais grâce à l'isolation refaite il y aura une petite amélioration. Vous avez vu l'entrée ? Vous avez de la place pour installer un meuble à chaussures, le mur est simplement là pour séparer le seuil avec le séjour. (Il se tourna vers un carré de pièce situé entre le mur de l'entrée et la cheminée, je vis une bibliothèque encastrée) Je ne l'ai pas précisé, mais il y a déjà quelques meubles dans l'appartement. Ce n'était pas très pratique de tout transporter en dehors. Je ne voulais pas les jeter non plus, je préfère laisser les locataires voir sur place.
-Oui, j'ai vu la table et les chaises là-bas.
Dans un angle de la pièce, derrière un demi mur assez haut, se trouvait une table en bois massif entourée de quatre grosses chaises assorties à son design. Sur notre gauche, au fond de la vaste pièce, une grande porte fenêtre donnait sur le petit balcon. La lumière qui s'infiltrait à l'intérieur faisait se refléter sur le parquet laqués les couleurs du vitrail dont les lignes représentaient une immense carpe koï colorée. Cela jurait un peu avec le bois gris perle des cloisons haussmanniennes. Mais ce mélange décalé s'harmonisait avec le concept de l'immeuble. Puis cette cheminée…Tallulah, concentration !
-La cheminée est d'époque, mais elle est toujours aussi vaillante ! s'exclama-t-il en tapotant fièrement la pierre légèrement couverte de suie. Son regard se fit plus tendre et j'eus l'impression qu'il se laissait submerger pas ses pensées. Sa voix tremble lorsqu'il me décrit les pièces… Cet endroit devait abriter de bien précieux souvenirs.
Nous continuâmes la visite et Monsieur Castillon me montra la cuisine, pour laquelle j'eus un véritable coup de cœur ! Elle n'était vraiment pas large, mais tout en longueur. Il y avait une gazinière et même un réfrigérateur en plus des autres équipements. Les comptoirs au plan de travail blanc et aux meubles laqués de couleur émeraude ressortaient parfaitement bien avec le mur du fond briqué ! Les trois autres murs étaient peints en un jaune très pâle. Il n'y avait pas de fenêtre, juste deux gros néons plafonniers qui s'épousaient parfaitement avec le style rétro de la pièce en guise d'éclairage.
Toute en joie, je tirai sur la manche de mon amie en sautillant à côté d'elle.
-J'ai vu, j'ai vu ! rit-elle.
-La pièce vous plaît ? Ce n'est pas du tout d'époque, on a refait la déco il y a quelques années maintenant en plus de la tuyauterie récemment. Vos prédécesseurs n'étaient pas très attirés, la cuisine et très petite et le fait de devoir acheter une bouteille de gaz n'intéresse plus personne de nos jours.
-Pourtant l'espace est bien utilisé, fit remarquer Chani qui découvrait avec moi les lieux, ouvrant les placards, inspectant la gazinière et le reste des équipements.
-Et vous laissez un réfrigérateur, renchéris-je abasourdi par les dires de mon aîné : L'appartement est bien équipé pour le loyer que vous proposez ! (Je croisai le regard de Chani) Je vois nos chambres au dortoir, c'est quasiment ce prix-là et on n'a pas le même espace.
-Ah pas du tout ! rit mon amie.
-Vous êtes toutes deux étudiantes, c'est ça ? A Antéros ?
-Oui, en Art, et on peut vous assurer que le bâtiment nous a charmé !
-Je suis content de l'apprendre, j'ai passé une grande partie de ma vie ici, et je sais à quel point c'est atypique mais ça n'a fait qu'égailler davantage nos vis à ma défunte épouse et moi.
J'allais répliquer, mais je restai sans voix à l'entente de cela. Chani sembla aussi troublée que moi et se frotta nerveusement le bras en fixant le sol. Monsieur Castillon remarqua notre malaise et nous adressa un sourire bienveillant en nous assurant qu'il allait bien.
-Cela fait des années maintenant, ma Dame n'aurait pas aimé vous voir faire ces tristes mines. Elle adorait cet appartement et regrettait ne pas pouvoir y passer plus de temps. Son travail de journaliste lui demandait de faire beaucoup de voyages. Ce ne fut qu'une fois à la retraite qu'elle s'est entièrement investie à la copropriété. Quant à moi, je suis bien trop vieux pour ces escaliers, je ne peux plus me déplacer si vivement qu'autrefois. J'ai déménagé il y a peu, mais je me refuse de vendre l'appartement. Comme je sais qu'il n'est pas facile pour des jeunes gens comme vous de trouver des logements, j'ai préféré le mettre en location en espérant qu'il fasse le bonheur de quelqu'un d'autre…
Bon sang, c'était fichu, je sentais mon émotivité m'assaillir au grand galop. Plus la visite avançait, moins j'eus l'impression que ceci était une arnaque. Les pièces n'étaient pas grandes, mais comme l'eut fait remarquer Chani, tout l'espace était très bien utilisé, et cela donnait l'impression que tout était spacieux. Le couloir avait effectivement besoin d'un coup de peinture, tout comme la pièce qui servait de bureau. Au fond du couloir, une penderie était incorporée au mur, seulement, les portes ne fermaient plus et des traces d'humidité noircissaient les plaques et les étagères.
-Vous pouvez toujours installer un petit radiateur dans le couloir, vous avez une prise ici (il pointa son doigt plus loin) et une autre là-bas. En revanche, elles se trouvent près du sol. Vous avez des enfants ? me demanda-t-il subitement.
-Oh là ! N-non…
Je ne pus m'empêcher de penser à Rosalya. Même si j'étais très heureuse pour ma meilleure amie, de mon côté, je me voyais très mal être maman à cet âge-là. Nous terminâmes par les toilettes, la salle de bain et la chambre.
-Oh ce lit ! s'époustoufla Chani qui fonça la première à l'intérieure de la pièce : Et la coiffeuse assortie !
Quand je pus enfin entrer dans la pièce, je compris aussitôt d'où provenait l'émerveillement de ma petite camarade. Trois meubles se trouvaient dans la pièce, et tous étaient assortis aux autres. Le lit, bien trop lourd à déplacer -et compliqué à démonter d'après les dires de Monsieur Castillon-, arborait une tête de lit capitonné, entouré d'un cadre au bois épais aux gravures baroques. Les pieds formaient des pattes de lion. Lysandre aurait adoré lui aussi, ne pus-je m'empêcher de me dire. La table de chevet à sa droite et la coiffeuse en face étaient du même aspect. Le tout, peint en un noir profond et laqué.
On pouvait tout de même voir quelques marques d'usure, des écorchures, dues au temps et au manque d'entretien. La pièce avait été repeinte en blanc, mais la moisissure s'était installée également ici. Tout comme pour le bureau et le couloir, le parquet était abîmé. Ici, les courbes sur la fenêtre représentaient le profil d'un papillon nuancé de mauve et de bleu sombre.
Voir Monsieur Castillon et Chani échanger énergiquement et joyeusement au sujet du mobilier me donna une idée qui mec contredirait sûrement vis-à-vis de la conversation que j'eus avec Morgan, Alexy et Hyun…Ne restait plus qu'à trouver le bon moment pour en faire part à mon amie. Nous finîmes notre visite et nous retrouvâmes tous les trois au séjour. Chani continua son éloge au sujet de la chambre ainsi que la salle de bain qui avait également eue raison d'elle. Elle est mignonne… Ne pus-je m'empêcher de me dire en souriant.
-Vous vous entendez vraiment bien ! Bien mieux que les précédents visiteurs que j'ai pu avoir. Ils n'ont pas cessé de se plaindre de tout et même d'eux même, haha. Je sais que cet appartement a ses défauts, mais en tant que propriétaire, je suis prêt à voir avec vous ce que vous désirez changer. Tout ce que je demande c'est que vous y preniez soin et animiez cet endroit isolé des autres logements.
J'ai tellement envie de lui faire un câlin ! me hurlai-je intérieurement. Chani et moi nous échangeâmes un regard complice. Puis, la voyant se pincer soucieusement les lèvres, je l'interrogeai.
-Tu veux rentrer au dortoir peut-être ?
Il était tard, la nuit pointait déjà le bout de son nez et je me dis qu'elle voulait peut-être se mettre au chaud sous sa couette avec un bon livre.
-Après avoir vu un tel endroit, difficile de vouloir rentrer dans un tel box que le dortoir, marmonna-t-elle en balayant de nouveau des yeux le séjour.
Mon cœur se mit à battre plus vite…Je me demandai si ce n'était pas le bon moment pour lui faire part de mon idée.
-Pourquoi ne pas faire une colocation mesdemoiselles ?
-Hein ? fîmes-nous en cœur en portant notre attention vers notre aîné. Ah, il a été plus rapide.
Si au début Chani avait précisé qu'elle ne faisait que m'accompagner, cette fois-ci, je la sentis hésitante. Curieuse, elle m'adressa un regard.
-Honnêtement, j'y ai songé lorsqu'on a vu la chambre, avouai-je en me passant une main dans les cheveux. La partie longue recouvrit la partie tondue : Après, s-si tu ne me veux pas comme colocataire, j-je peux comprendre…baragouinai-je en triturant nerveusement la pointe d'une mèche. Je m'adressai ensuite à Monsieur Castillon : Pour ma part, l'appartement me plaît beaucoup et pour en avoir parlé avec eux, mes parents sont prêts à se porter garants.
-Je dois passer trois autres visites la semaine prochaine. Je vais être honnête, le courant passe bien entre nous, je serais prêt à vous dire oui si je n'avais pas déjà ces rendez-vous. Cela pourra laisser le temps à votre amie de…
-C'est ok.
Monsieur Castillon et moi fixâmes étrangement Chani qui rougissait.
-Franchement, je serais bête de refuser une telle proposition. Certes, je n'ai pas les mêmes soucis que toi par rapport à nos coloc' au dortoir, mais je commençai à me demander si on ne pouvait se faire un arrangement entre nous, changer de chambre tu vois. Mais là…se partager un tel loyer, et avec toi, c'est clairement notre bonne étoile qui nous envoie un signe où j'vois pas ce que c'est !
-A-Alors…tu accepterais d'emménager avec moi si Monsieur Castillon venait à dire oui ?
Avec bien plus de confiance, mon amie hocha la tête et nous sourit à notre aîné et moi. Cette fois, mon trop plein d'émotions prit le dessus sur le peu de calme qu'il me restait et je me jetais sur elle pour l'enlacer avec force. Elle rit aux éclats en répondant aussi vigoureusement à mon embrassade, puis, nous ouvrîmes nos bras pour enlacer également le propriétaire qui ricana gaiement. Nous fîmes tout de même attention à ne pas trop le brusquer…
Après avoir tous repris contenance, Chani et moi vînmes à poser d'autres questions à Monsieur Castillon. Au sujet de la caution, des charges, des règles de la copropriété… Nous sûmes que les charges étaient prises en compte dans le loyer, et que, bien évidemment, il y aura une première avancée de loyer. Mais avant de nous inquiéter de tout ça, nous devions attendre la semaine prochaine pour avoir sa réponse. On ne sait jamais, il pourrait rencontrer des locataires avec des finances plus importantes que nous deux… Je ne pourrai que comprendre son choix s'il changeait d'avis pour cela.
-Et les voisins ? demanda Chani tandis que nous aidions notre aîné à refermer les volets.
-Oh, votre étage n'est pas habité, les autres appartements sont à vendre ou à l'abandon.
Chani oscilla un coup de tête, l'air entendu, et je poursuivis :
-On a vu des fenêtres cassées…
-Au quatrième ? Oui, il y a eu du grabuge, ces appartements aussi sont vides. Lors d'une réunion, nous nous sommes mis d'accord pour améliorer la sécurité, d'ici le mois de Janvier, un boitier devrait être installé pour entrer dans l'immeuble avec un code… là…(il agita sa main déductivement en cherchant le mot) mince…
-Un digicode ? tentai-je.
-Oui ! Ah…fichue mémoire.
-Vous allez bientôt vous reposer, vous habitez loin ?
-Des amis m'hébergent le temps de finir mes visites. Ensuite, je repartirai chez ma petite fille.
J'espérai sincèrement que les prochains locataires potentiels aient l'idée d'aider notre aîné à descendre les marches. Après quelques pauses, nous parvînmes à rejoindre la sortie. Chani et moi restâmes avec Monsieur Castillon, le temps que le taxi qu'il eut appelé vienne le chercher. Après quoi, j'explosai au milieu du trottoir.
-Je n'en peux plus, je n'en peux plus ! Oh, bon sang Chani j'ai tellement hâte d'être à la semaine prochaine !
Sautillant sur place, mon amie vint agripper mon bras et m'entraîna avec elle pour rejoindre l'arrêt de bus.
-Je dois avouer que l'idée de quitter le dortoir m'emballe de plus en plus. J'espère juste que tu ne m'as pas trouvé trop envahissante…
-Hein, pourquoi ça ? demandai-je, sincèrement étonnée par ses propos.
-C'est quand même toi qui as trouvé l'annonce. De base, je ne faisais qu'accompagner.
-Et alors ? Je te l'ai dit, j'y ai pensé pendant la visite. Je ne savais pas comment aborder le sujet, j-je crois que moi aussi…j'avais peur d'être envahissante avec mon caprice.
-Haha, tu parles ! (Elle soupira de bien être) Quelle journée… Tu comptes l'annoncer aux autres ?
-Bien sûr, en fait on va le faire toutes les deux. On va se poser en salle de repos et appeler tout le monde un par un ! Enfin, on va d'abord appeler nos parents je crois…
-Bonne idée oui, les miens ne s'y attendaient pas du tout.
Nous continuâmes à discuter ainsi et je profitai du trajet pour expliquer à mes parents comment la visite s'était déroulée. Chani en fit de même, mais sa conversation dura plus longtemps que la mienne. En même temps, quitter le dortoir n'était pas dans ses projets avant ce jour. Nous passâmes devant mon lieu de travail, où je vis Hyun nettoyer quelques tables sur la terrasse presque vide de monde. Je le désignai du doigt, sans dire un mot pour ne pas déranger Chani qui comprit où je voulais en venir.
Nous avançâmes vers le café, et nous installâmes à l'intérieur. Hyun nous vit une fois de retour au comptoir. Tout sourire, il trottina à notre table.
-Le boulot te manque à ce point ? plaisanta-t-il en sortant son carnet : Bonjour, Chani je suppose ?
Mon amie sourit, acquiesça du menton. Hyun s'excusa presque aussitôt tandis qu'elle raccrochait enfin.
-J-je n'avais pas vu, désolé…
-Pas de souci. Donc oui, je suis bien Chani. On n'a jamais eu l'occasion de se rencontrer mais Tallulah m'a déjà parlé de toi. Hyun ?
Il opina à son tour, semblant intimidé.
-Je vous sers quelque chose ?
-Oh que oui ! m'exclamai-je en tapotant sur la table : mais on va y aller doucement ce soir, en espérant pouvoir se lâcher la semaine prochaine ! Hiii !
-Haha, j'ai comme l'impression que ton rendez-vous s'est bien passé.
Je nous désignai Chani et moi en étirant un petit sourire malicieux. J'expliquai ensuite que « mon rendez-vous » avez fini en « notre » et que, tout déprendrait de la réponse de Monsieur Castillon la semaine prochaine, Chani et moi avions de fortes de chances de devenir colocataire.
-Honnêtement, même s'il venait à changer d'avis et à donner les clés à d'autres personnes, je parlerai à ma coloc' actuelle de ma proposition de changer de chambre, pour que Yeleen soit avec elle, et toi avec moi. Elle peut toujours refuser bien sûr, mais ça ne coûte rien de demander.
Les mots de Chani me touchèrent plus qu'elle ne pouvait le savoir. Nous commandâmes deux cappuccinos à mon collègue qui s'empressa de nous les ramener. Clémence passa dans le coin en me demandant en quoi s'était productif de rendre mon salaire en consommant ici pour le récupérer à la fin du mois. Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle repartit en cuisine.
-C'était qui ? osa demander Chani avec une pointe de méfiance dans le regard qu'elle eut posé en la direction que venait de prendre Clémence.
-Ma patronne ! Maintenant tu connais tout le monde au café.
-Décidément, tu sais comment t'entourer toi ! rit-elle.
Pendant que nous buvions nos boissons, Chani m'informa du fait que ses parents pourraient venir nous aider à transporter nos affaires du dortoir jusqu'à l'appartement si les choses se concrétisaient. Elle n'entra pas plus dans les détails de leur conversation, mais cela me suffit de savoir que cette idée un peu soudaine ne soit pas une source de conflit entre elle et sa famille.
Après quoi, nous saluâmes Hyun et prîmes la direction de la sortie. Au même moment, un client voulut entrer. Par reflexe je me glissai sur le côté et ouvris la porte en grand, afin de l'accueillir comme il se devait et ce, avec le sourire.
-Bienvenu Monsieur, merci d'avoir choisi le Cosy Bear Café pou-…Oh…
Il est donc venu… Souriant d'un air charmé, Monsieur Zaidi passa le seuil en me remerciant.
-Quel accueil ! (Il vit Chani) Re-bonsoir.
-Re-bonsoir, oui.
C'est vrai qu'ils se sont vus à la bibliothèque. Je réagis aussitôt, tandis qu'il allait prendre la parole, je l'interrompis.
-Bonsoir à vous Ta-
-Merci pour votre livre ! m'empressai-je, d'une voix sûrement trop forte, puisque tous les clients présents à l'intérieure détournèrent leur attention sur nous. Reprenant un ton normal, je fis comme si de rien n'était et le saluai aussi calmement que possible : Bonsoir Monsieur.
Le portable de Chani se mit à sonner. Pour ne pas déranger les clients, elle sortit en me disant qu'elle m'attendrait devant la terrasse.
-Q-quoi ? mais…
Elle m'adressa un clin d'œil dont je ne compris pas vraiment le sous-entendu, mais j'eus l'impression que ça avait un lien avec notre aîné qui se tenait toujours debout devant la porte. Je me décalai un peu plus, puis, machinalement je lui demandai où il désirait s'installer.
-Au comptoir, ça sera très bien.
-Bien…
Alors que je n'étais absolument pas de service, voilà que je me retrouvai à tenir le comptoir. Mais je n'osais lui dire, j'avais presque envie que Clémence me hurle qu'elle avait besoin de mon aide pour ce soir.
-Qu'est-ce que je vous sers, Monsieur ?
-Un café serré, avec un sucre s'il vous plaît.
-Tout de suite.
Je ne l'avais même pas regardé en répondant. Mes bras et mes mains bougeaient tous seuls et je ne parvenais absolument pas à rester calme face à lui. Il m'a prise au dépourvu, j'aurai tant voulu être de service et lui offrir ce verre que je lui ai promis ! ne pus-je m'empêcher de me dire à regret. Je désirai tant passer un moment avec lui.
-De rien, pour le manuel, me dit-il soudainement.
Je relevai le nez de ce que je faisais, et repris d'une voix que lui seul put entendre :
-Pardonnez-moi d'être partie avec, mais j'avais un rendez-vous important et comme je ne vous trouvai nulle part… (je m'accroupis pour fouiller dans mon sac et sortir le manuel) Tenez. Et encore merci.
Il le rangea dans sa mallette. Il doit tout juste quitter la fac.
-J'aurai bien voulu vous accorder plus de temps à bibliothèque, tout à l'heure, me confia-t-il : Je dois avouer que j'ai jeté un coup d'œil à vos recherches, je pourrai peut-être vous aiguiller. Non, en fait c'est mon rôle de vous aider, mais seulement si vous le désirez. En tout cas, ça me semble très engagé…
-Tous vos conseils seront les bienvenus. (Je sortis une tasse) Pour être honnête, j'aimerai interviewer l'artiste qui m'a inspirée pour ce sujet. Dans son pays, la liberté des artistes est bridée au point qu'elle a dû fuir sa propre patrie pour s'exiler au Québec. Et sans entrer dans la comparaison pompeuse, j'aimerai établir un lien avec nos propres artistes du 19e et de leurs œuvres engagées qui ont résulté sur un bon nombre de procès qui apporteront finalement la gloire qu'ils ne connurent qu'après leur mort.
-Ahh, j'ai peut-être de quoi v-
-Mais qu'est-ce que tu fais ? l'interrompit une voix derrière lui.
Hyun se tenait au milieu de la salle, un plateau vide dans les mains alors qu'il venait déposer une commande en cuisine. Enfin prêt, j'allais pour servir son café à Monsieur Zaidi mais Hyun fit rapidement le tour du comptoir pour me rejoindre. Mon professeur porta aussitôt son attention sur lui. Mon ami le remarqua également et je le vis arborer la même expression défiante que l'autre nuit. Doucement, il me bouscula d'un coup de hanche et chuchota :
-Je n'ai pas encore parlé à Clémence pour tes heures sup', rentre chez toi avant qu'elle ne te voie.
-M-mais je dois encore lui servir son ca-
Hyun versa le breuvage chaud dans la tasse que j'eus sortie et la déposa sous le nez de Monsieur Zaidi qui me toisait en fronçant les sourcils. Il ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait et c'était normal. Il devait croire que je travaillai…
-Puis-je avoir un sucre avec mon café s'il vous plait ?
-Bien sûr, sourit Hyun aussi poliment qu'à son habitude. Il se tourna ensuite vers moi : On se voit Lundi ?
-O-Oui, bien sûr.
Mon ami repartit en cuisine non sans fustiger des yeux mon professeur. Tandis que je récupérai mes affaires d'une mine penaude, ce dernier m'interpella doucement.
-Tallulah, je vous avais pourtant dis que je ne voulais pas vous ajouter plus d'heures que vous n'en avez. (Il se passa une main dans les cheveux, l'air agacé) J'aurai pu m'en douter aussi, vous ne portiez pas d'uniforme…
-Je sais, mais je ne m'attendais pas à vous croiser et j-j'ai…
-Il ne fallait pas vous sentir obligée, coupa-t-il un peu froidement.
Si mon sang ne fit qu'un tour à l'écoute de ses paroles, mes mains elles, devinrent moites et ma gorge nouée. Je soupirai, ne sachant que dire de plus.
-Passez une bonne soirée Monsieur Zaidi.
Je n'ajoutai rien d'autre qu'un sourire forcé et partis. Me sentir obligée ? Je retrouvai Chani, encore au téléphone qui m'accueillit par un regard curieux. Peut-être était-ce l'expression de mon visage qui l'inquiétait. Honnêtement, je ne savais même pas quelle tête je pouvais tirer, mais ça ne devait pas être très guilleret… Il me croit si influençable que ça ? Il n'a vraiment pas compris ?
Désabusée par ce qu'il venait de se passer, je reconnus avoir besoin de réconfort. Tandis que Chani était au téléphone, nous reprîmes notre chemin en direction de la fac. Le nez fourré dans le col de mon pull, je me demandai qu'elles eussent bien pu être les intentions de mon aîné à me dire cela. Et plus j'y repensai, plus je me trouvais ridicule d'essayer de le comprendre. Mon comportement avait dû le déstabiliser, mais finalement, il ne me voyait que comme une étudiante lambda. En même temps, c'est ce que tu es ma petite Tallulah !
Ça y est, je sentais que la déprime allait me rendre visite. Je sus que pour éviter cela, je devais m'efforcer de faire comme tous mes autres camarades, et ne le voir comme un professeur. Oh pire, je pouvais toujours agir aussi vulgairement que certaines filles de ma classe, qui lâchai parfois deux-trois commentaires libidineux en cours en reliant son physique attrayant à la problématique abordée. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes d'agir ainsi… Mais il était peut-être temps pour moi et mes faux espoirs d'être moins naturels avec lui.
Soudain, une petite main glacée vint enserrer la mienne. Tressautant sous le contact, je posai de grands yeux tout étonnés sur mon ami qui s'apprêter à raccrocher. Une fois cela fait, elle m'adressa un sourire plein de chaleur qui gonfla ma poitrine d'affection.
-T'es bien morose depuis qu'on a quitté le café. Le prof t'en a voulu d'avoir kidnappé son manuel ?
-C'est ça…pouffai-je en ne regardant pas vraiment le route.
Chani serra plus fort ma main. Ce que je pouvais apprécier, la faculté qu'elle avait de savoir quoi faire ou dire pour me sortir de mes sombres pensées sans pour autant imposer sa curiosité. Là-dessus, je devais admettre que Rosalya était parfois épuisante. Mais je ne tenais pas non plus à imposer mes soucis à Chani pour le moment…
Une fois de retour au dortoir, nous nous séparâmes un peu à contre cœur, mais l'épuisement de la journée riche en émotions appelait nos lits. De retour dans ma chambre, je saluai Yeleen qui était penchée sur un catalogue. Elle me salua d'abord brièvement, puis, après quelques minutes de silences, elle m'interpella :
-On peut discuter ?
Assise à mon bureau, je stoppai mon activité pour croiser son regard. Elle s'était retournée entièrement dans ma direction, mais son regard me fuyait.
-Alors, on peut parler ou pas ? reprit-elle un peu sèchement. Mais j'eus l'impression que ce fut son embarras qui l'eut poussée à paraître ainsi. Un peu fatiguée, je lui demandai de quoi elle voulait qu'on discute : Eh bien, ces catalogues d'agences immobilières je suppose que ce n'est pas pour ton mémoire…(Elle croisa enfin mon regard) Tu quittes vraiment le dortoir ?
Pour une fois que je ne la sentais pas mesquine, je ne me sentis pas le cœur à dresser des barrières. Calmement, je lui expliquai donc la vérité.
-L'an dernier, j'étais dans un studio avec une amie. En venant ici, j'ai pensé qu'une chambre de dortoir me suffirait mais…pas vraiment, non. Je ne sais pas si tu as déjà eu un studio, mais clairement l'intimité y est différente.
Elle secoua la tête.
-Non, j'ai fait toutes mes années fac ici, ma mère…(sa voix vrilla un peu) n'a pas jugé utile que j'ai mon un chez moi, à proprement parler.
Je grimaçai un sourire désolé, en repensant à sa mère et l'attitude presque acerbe qu'elle eut avec sa fille l'autre jour.
-Mais t'as déjà trouvé quelque chose ? reprit-elle, semblant à la fois soucieuse et intriguée.
-Peut-être. A vrai dire, j'ai passé une visite aujourd'hui, je dois avoir une réponse la semaine prochaine. Ne t'en fais pas, si jamais c'est positif, tu seras la première au courant et le responsable administratif aussi. (J'eus un rire sarcastique) Tu pourras fêter ça dignement.
-J-je ne m'inquiète pas ! s'offusqua-t-elle en fronçant les sourcils. Et je ne vois pas en quoi je m'en réjouirai, hein.
Elle est sérieuse ? Haussant les sourcils d'une mine stupéfaite, je dévisageai Yeleen longuement en me demandant ce qui avait changé chez elle. Désinvolte, je haussai une épaule et repris :
-J'sais pas, tu n'arrêtes pas de dire que tu serais mieux sans m'avoir dans tes pattes. Je m'attendais à ce que tu sautes au plafond.
Elle ouvrit la bouche comme pour parler mais sa voix resta coincée. Détournant à nouveau les yeux, je la vis secouer la tête, l'air désabusée, et se retourna face à son bureau. Le silence s'installa à nouveau entre nous et dura le reste du week-end.
A suivre…
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roihangbe · 2 years
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tagnon123 · 2 years
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Faire revenir son ex avec sa photo
Faire revenir son ex avec sa photo
ce rituel est tellement puissant,ces compostions son faites avec des ingrédients parfaite déjà avec sa votre partenaire reviendras dans les brefs délais,les problèmes sentimentaux peut arriver a tout le monde,dans votre couple soyer patient soit le problème viens de l’homme ou la femme souvent c’est les homme quand il trouve d’autre fille qui les satisfaits il oublie leurs voyer j’ai régler le…
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Comment faire un rituel de retour affectif à distance, Prière magique pour faire revenir son ex
Comment faire un rituel de retour affectif à distance, Prière magique pour faire revenir son ex
Whatsapp: https://wa.me/message/ISCY5 Comment faire revenir son ex avec une photo- comment reconquérir son ex comment reconquérir son ex Lorsque l’on se trouve à distance de son ex à la suite d’une rupture, il est fréquent de céder à la panique. Vous vous dites que cette distance géographique est un obstacle pour récupérer votre ex, que vous n’y arriverez jamais. Vous aimeriez être en contact…
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equipedefranceinfo · 5 years
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Fautes ! (de langage)
  Ce texte est un inspiré de mon mémoire de Master en sciences du langage. Le ton est plus léger.
  Hypothèse: on a l’habitude de dire que le footballeur parle mal. Je pose cette hypothèse après maintes lectures et écoutes sur les discours des footballeurs, ainsi qu'après avoir entendu de nombreux commentaires d'amateurs (ou non) de football sur leur supposé manque de maîtrise linguistique. Pour faire vite, si l'on utilise dans une même phrase "langage" et "footballeur", on aura souvent comme réponse: "Ribéry".
  Personnellement, je n’ai pas l’impression que le footballeur s’exprime moins bien que les gens qui m’entourent [1]. Pire, je pense qu’il parle beaucoup mieux après un effort d'une heure trente. Moi, après avoir couru vingt minutes, j’ai oublié toutes les règles de syntaxe.
      Le (sic), juge du discours
J’ai donc voulu savoir par rapport à quel usage dit-on que les footballeurs s'expriment mal. Quelles "fautes" font les footballeurs? [2] Pour ce faire, j’ai choisi d’analyser les discours des footballeurs marqués par un "(sic)" sur le site de L'Équipe.
  Pourquoi le (sic)? C’est un adverbe qui commente implicitement le discours rapporté. Pourquoi lequipe.fr? C’est le site du journal sportif le plus lu en France, et c’est gratuit.
  Sur l’année de l’étude (2017), le mot (sic) a été utilisé seulement 32 fois sur lequipe.fr, toutes catégories d’articles confondues (football et autres sports). Quand on se concentre uniquement sur les articles de football, on tombe à 17. C’est peu. Si on critique le langage du footballeur, son discours semble être très peu condamné par le (sic).
  Sur ces 17 (sic), 9 pointent une faute de langage, les autres soulignant un registre familier/grossier, une polysémie ou le contenu du discours [3].
  Et si on se limite au discours du joueur de football – puisque c’est surtout le discours du footballeur qui est moqué, et non pas ceux des autres acteurs du football (peut-être simplement par assimilation, on considère que tout acteur du football, quel que soit son rôle dans ce sport, n’est pas foutu de parler français) –, on chute à six occurrences (les trois autres portent sur des discours d’entraîneurs).
  Donc, sur l’année 2017, six fois seulement un footballeur a vu son discours souligné d’un (sic) dénonçant un langage fautif. C’est une bonne perf’ pour des illettrés.
    Quelles fautes font les footballeurs?
Analysons maintenant les citations des six condamnés, pour voir la nature de leur faute.
  Neymar, article du 7 aout 2017: "Neymar a aussi tweeté dans la nuit de dimanche à lundi une photo de lui devant le monument, accompagnée du slogan des supporters du PSG mal orthographié: «Ici Ces't Paris» (sic)."
  Contexte. La Tour Eiffel est décorée en l’honneur de l’arrivée de Neymar à Paris.
  Analyse. Bon, oui, l’apostrophe est mal placée. Mais le gars n’est même pas encore arrivé en France, on peut comprendre qu’il (ou son community manager) puisse se tromper. Et comme si le (sic) ne suffisait pas, le journaliste précise que le slogan est "mal orthographié". Double peine.
  Mendy, Benjamin, article du 1er décembre 2017: "Comment ca sdit chance en russe ? (sic)"
  Contexte. Tweet de Benjamin Mendy suite au tirage au sort du premier tour de la Coupe du monde 2018.
  Analyse. Là aussi, un problème d’apostrophe. Plus une élision utilisée dans le langage oral. On ne va pas en faire un drame. En plus c’est sur Twitter, un support où l’écrit a les caractéristiques de l’oral, avec son côté immédiat [4]. Autre hypothèse, ce (sic) pourrait ici juger le contenu du discours. Le journaliste a peut-être voulu souligner une certaine arrogance de Benjamin Mendy.
  Barton, Joey, article du 21 septembre 2017: "J'ai hâte de revenir. Je n'oublierai jamais le temps que j'ai passé avec vous (un an en prêt, en 2012-2013). L'OM dans la coeur (sic)."
  Contexte. Joey Barton s’adresse aux supporteurs marseillais, pour le cinquième anniversaire de ses débuts à l’OM.
  Analyse. Est-ce que le journaliste condamne la confusion de Joey Barton entre le masculin et le féminin? Est-ce qu’il pointe avec amusement cette confusion, habituelle pour un anglophone, entre le masculin et le féminin? Est-ce que le journaliste ne souligne pas cette confusion, mais le fait que "l’OM dans la cœur" soit écrit en français, alors que le reste du texte est en anglais?
  Gomis, Bafétimbi, article du 5 juin 2017: "Je ne suis pas encore partie (sic) ni pris ma décision je suis en pleine réflexion voilà tout..."
  Contexte. OM? Swansea? À l’intersaison, on ne sait pas où jouera Gomis en 2017-18. Il a posté une photo sur Twitter lors de sa reprise de l’entrainement avec Swansea.
  Analyse. Clairement, c’est l’accord du participe passé au féminin qui est visé ici. Cela dit, l’omission de l’auxiliaire devant "pris ma décision" nécessitait l’emploi de l’auxiliaire "avoir" dans la proposition précédente. Si on joue au prof, autant le faire jusqu’au bout.
  Matuidi, Blaise, article du 28 avril 2017: "Voilà je commence ce blog pour vous partager (sic) mes deux passions dans la vie: le foot et les Nerf. J'espère que vous allez kiffer."
  Contexte. Sur un Tweet, Blaise Matuidi nous dit qu’il est fan de Nerf, la marque de pistolets à eau. On apprendra plus tard que ce message est une grosse publicité en partenariat avec ladite marque.
  Analyse. Je pense que la syntaxe est ici jugée. Telle que la première proposition est écrite, le journaliste juge que le pronom "vous" devant le verbe "partager" doit être interprété comme un complément d'objet direct. Or, ce n'est pas ses lecteurs que Blaise Matuidi partage, mais c'est avec eux qu'il partage son blog. Et puis, si on tape "pour vous partager" dans un moteur de recherche, on voit que c’est une formule souvent utilisée. En plus, vu que c’est une marque qui a écrit le message, on ne peut pas blâmer le footballeur.
  Drogba, Didier, article du 12 avril 2017: "Heureux d'annoncer que je continue ma carrière au Phoenix Rising Football Club et par la même occasion rejoindre (sic) le groupe d'actionnaires"
  Contexte. Après un passage à Montréal, Didier va aux States.
  Analyse. Arrivé vers la fin de sa phrase, Didier Drogba en a oublié le début. C'est probablement une erreur de syntaxe qui est signalée ici, entre "heureux d'annoncer que" et "rejoindre le groupe d'actionnaires". Là aussi, c’est sévère. On entend ce genre de phrase à l’oral sans que quiconque souligne quoi que ce soit. Et comme dit plus haut, Twitter, c’est un peu de l’oral.
    Conclusion
Sur l’année 2017, on compte six footballeurs dont les propos ont valu un (sic) condamnant une faute. Sur les six, deux sont non-francophones (Barton et Neymar), un n’a probablement pas écrit son message (Matuidi), et les trois derniers ont fait des erreurs tout à fait acceptées à l’oral (Gomis, Drogba, Mendy), sur un support qui favorise cet écrit oralisé (Twitter).
  Certes, il y a le "e" de "je ne suis pas encore partie" de Gomis. Une faute signalée sur une année d’articles, c’est plutôt un bilan correct pour les footballeurs.
  Cependant, étant donné le peu d’utilisation de l’adverbe (sic) par les journalistes de lequipe.fr, (32 dans l’année), on peut plus raisonnablement conclure que si le footballeur fait des fautes, celles-ci sont alors peu signalées par le mot (sic), ou bien sont corrigées à la retranscription.
  Mais alors, où les trouve-t-on, ces supposées nombreuses fautes de langage des footballeurs? Peut-être dans les anthologies de déclarations que l'on se transmet, si connues que vous n'aurez probablement pas grand mal à attribuer celles-ci à leurs auteurs.
    [1] Indice sociologique: je considère être issu de la classe moyenne. Quartier pavillonnaire de la région parisienne. Bac S. Université. [2] "Fautes" est entre guillemets car cette notion est contestée en linguistique. J’utilise ce mot par simplicité. [3] Selon Alice Krieg, linguiste qui a étudié ce petit mot (sic), celui-ci peut avoir quatre significations. Selon les cas, il dénonce: - une non-conformité à la norme linguistique. Ex: "Si j’aurais (sic)". - le niveau de langue (familier, argotique etc.). Ex: "Merde (sic)". - une ambiguïté, une polysémie. Ex: "Brigide Bardot à St-Trop dans ses robes en Vichy (sic)". Télérama, 10 juin 1998 - Une inadéquation entre le mot et la chose. Cette inadéquation peut être jugée de différentes manières (plaisante, déplaisante, amusante, fautive...). Le journaliste se détache des idées portées par le discours qu’il rapporte. Ex: "Il ne faut pas confondre le business avec les droits de l’homme (sic)". Ion Tiriac, ancien joueur de tennis, homme d’affaires, lequipe.fr du 5 juin 2017. Ce qui m’intéresse pour cette étude, c’est le premier (sic), qui condamne la performance linguistique de celui dont on rapporte le discours. [4] Des études sur le cyberlangage: - Bouillaud Céline, Chanquoy Lucile, Gombert Jean-Émile, 2007/6, "Cyberlangage et orthographe : quels effets sur le niveau orthographique des élèves de CM2, 5e et 3e?", Bulletin de psychologie, n° 492, p. 553-565.  - Fairon Cédrick, Klein Jean René, 2010/3, "Les écritures et graphies inventives des SMS face aux graphies normées", Le français aujourd'hui, n°170, p. 113-122.   
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tendance-news · 7 years
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Vous avez rencontré une fille qui vous plaît et vous avez réussi à récupérer son numéro de téléphone ou son profil Facebook pour reprendre contact avec elle.
Problème : lorsque vous lui écrivez, elle ne vous répond pas. Ou bien, elle finit par ne plus vous répondre au bout d’un moment. Ou elle prend un temps fou pour répondre 2 mots sans intérêt.
Aujourd’hui, dans cet article, on vous explique comment réagir lorsqu’une fille vous ignore et ne vous répond pas.
Elle ne vous répond plus : la vraie bonne décision
En réalité, nous aurions pu faire un article très court.
Il aurait pu ressembler à ceci.
Comment réagir lorsqu’une fille vous ignore et ne vous répond pas ? Next ! Tout simplement.
Mais, comme nous savons que, de toute façon, vous allez la relancer quand même, voici quelques pistes de réflexion pour mettre toutes les chances de votre côté.
Pourquoi une fille ne répond pas aux SMS ?
Ni même aux messages sur Facebook !
C’est le cas N°1.
Vous la recontactez après avoir récupéré son numéro ou son Facebook et, dès le départ, elle ne vous répond pas.
La raison la plus évidente, c’est tout simplement qu’elle n’est pas intéressée.
Ou qu’elle ne l’est plus.
Peut-être qu’elle vous a donné son numéro pour se débarrasser de vous rapidement et n’a jamais eu l’intention vous répondre.
Peut-être qu’elle était emballée sur le moment lors de la soirée où vous avez fait connaissance, mais depuis, son intérêt est retombé et elle a changé d’avis en se disant que finalement, vous ne l’intéressez pas tant que ça.
Peut-être qu’elle a déjà quelqu’un.
Et vous ne le saurez pas. C’est sans doute ça qui est le plus dur à vivre : de ne pas savoir.
Ce n’est pas facile pour l’égo. Pas évident à accepter, mais c’est ainsi.
Elle n’a pas l’intention de prendre son courage à deux mains pour vous expliquer les raisons de son silence. Vous ne faites pas partie de sa vie et c’est comme ça.
Une femme a toujours un milliard de bonnes raisons pour ne pas vous répondre.
Nous vous invitons d’ailleurs à relire les 10 raisons pour lesquelles elle ne répond pas à vos textos.
La meilleure façon d’éviter ça, c’est encore de susciter un intérêt fort au moment où vous allez prendre son numéro.
Si vous la faites rire, que vous lui faites passer un bon moment et que vous lui apportez un maximum d’émotions positives, vous avez plus de chances qu’elle vous réponde.
La fille qui ne répond plus du jour au lendemain
Autre cas de figure pour comprendre pourquoi elle ne vous répond plus.
Vous avez pris son numéro et au début, tout semblait se passer pour le mieux.
Vous l’avez recontactée en lui écrivant un premier message fun et léger auquel elle a répondu tout de suite.
La phase de séduction semble bien se dérouler et vous vous dites que vous allez facilement pouvoir lui proposer un rendez-vous, la revoir, la mettre dans votre lit et pourquoi pas vous mettre en couple avec elle.
Et d’un coup, du jour au lendemain, plus la moindre nouvelle !
Plus de son, plus de lumière.
Elle était très intéressée et brusquement, plus rien.
Et bien sûr, vous ne comprenez pas pourquoi et vous vous posez plein de questions.
Quand on ne comprend pas quelque chose, il faut parfois simplement accepter de ne pas avoir en main toutes les informations qui vous permettraient de mieux comprendre la situation.
La plupart du temps, la réalité est simple.
Soit elle a rencontré quelqu’un d’autre. Comme cela peut être le cas avec une fille que vous avez rencontrée sur un site de rencontres et qui discutait simultanément avec plusieurs mecs.
Soit elle a un ex qui vient de revenir dans sa vie et elle a décidé de lui donner une nouvelle chance.
Et vous ne pouvez rien faire contre cela.
Soit elle s’est tout simplement lassée de vos conversations.
Toujours est-il que vous n’avez plus de nouvelles.
Et si elle met du temps à répondre à vos SMS ?
Dernier cas : elle vous répond, mais vous sentez que c’est vraiment le cadet de ses soucis.
C’est une situation qui a vite tendance à vous faire tourner en bourrique.
Vous lui écrivez un message et elle met des heures, voire des jours à vous répondre un pauvre « LOL ».
Mais, comme elle vous répond malgré tout, vous maintenez l’espoir de pouvoir la séduire.
Vous vous creusez les méninges et vous vous demandez ce qui cloche et pourquoi elle ne vous répond pas.
Et, c’est exactement comme ça que vous allez faire une fixette sur elle et tomber dans le one-itis.
Pour commencer, remettons les choses dans leur contexte.
Pour savoir si cette fille est intéressée ou pas, il faut considérer son attitude dans la durée.
Si globalement elle vous répond assez vite, mais que parfois, elle prend plusieurs heures, elle est peut-être vraiment occupée.
Par contre, si c’est systématiquement comme ça, arrêtez de vous prendre la tête.
Cela signifie tout simplement qu’elle n’est pas intéressée. Ou tout du moins que vous n’êtes pas sa priorité pour le moment.
Et dans ces cas-là, en plus de mettre du temps à répondre, elle va vous envoyer des messages sans intérêt, des onomatopées ou en tout cas des réponses qui n’appellent aucune suite pour le dialogue en cours :
« Oui / Non »
« Lol »
« Mdr »
« Je ne sais pas »
« Peut-être »
« Plus tard »
Bref, vous voyez ce dont nous voulons parler.
Ces moments où vous avez l’impression de mouliner et que le processus de séduction n’avance pas d’un iota.
Peut-être aussi qu’elle veut se faire désirer. Mais, dans ces cas-là, elle vous enverra des réponses plus développées.
Voyons maintenant comment faire pour essayer de donner un nouveau souffle à votre échange.
Que faire quand une fille ne répond pas sur Facebook ?
Ou plutôt, commençons par ce qu’il ne faut pas faire.
Nous savons combien il peut être agaçant d’attendre une réponse qui n’arrive pas.
Vous regardez votre téléphone toutes les 30 secondes comme un junkie en manque et vous vous demandez si vous devez lui envoyer immédiatement un autre message.
Résultat, vous allez avoir tendance à en faire trop et à la matraquer de messages jusqu’à ce qu’elle vous réponde.
Au début, vous serez sans doute plutôt inquiet.
Vous allez lui demander si elle a bien reçu votre message précédent. Puis, devant son silence assourdissant, vous allez lui demander si tout va bien.
Ensuite, en la voyant poster de nouvelles photos et en vous rendant compte qu’elle a bien lu votre message, vous allez comprendre qu’elle ne vous répond pas, tout simplement, car elle n’en a pas envie.
Vous allez alors lui envoyer des messages plutôt énervés.
Puis vous allez regretter et vous allez vous excuser platement pour essayer d’arranger le coup.
C’est vraiment tout ce que vous pouvez faire de pire.
Vous allez passer pour un mec désespéré.
Alors, quelle stratégie mettre en place pour la recontacter sans paraître needy ?
Que dire à une femme qui ne répond pas ou ne répond pas tout de suite ?
Idéalement rien !
Normalement, vous êtes quelqu’un qui a un cercle social élargi, qui pratique de nombreuses activités et si vous empruntez le chemin du développement personnel,votre lifestyle doit vous permettre de vous protéger du one-itis et d’être heureux et épanoui dans votre vie.
Donc, si vous voyez qu’une femme ne vous répond plus et qu’elle ne vous répondra sans doute plus jamais pour une raison qui vous échappe, ne perdez pas votre temps.
Cessez de la contacter et faites de nouvelles rencontres en allant vers des femmes qui vous correspondent davantage et qui seront sans doute plus motivées et plus intéressées pour vous connaître.
Mais nous savons bien que vous avez envie d’aller plus loin.
Donc si vous pensez que le jeu en vaut la chandelle et que vous voulez persévérer, la première chose à faire, c’est de ne pas paniquer.
Comme nous le répétons souvent, pour qu’une relation fonctionne, il faut que les deux partenaires avancent à la même allure.
Si c’est toujours vous qui lui écrivez en premier et que vous lui répondez toujours sur-le-champ alors qu’elle met une heure pour répondre à vos SMS, elle va sans doute se sentir étouffée.
Elle va se dire que les choses vont trop vite et cela risque de la faire fuir.
Donc, quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, apprenez à persister intelligemment.
Laissez passer au moins 24h après votre premier message.
Cela ne sert absolument à rien de lui redemander quelques heures après l’avoir contactée si elle a bien eu votre message.
Dans 99,99% des cas, elle l’a bien reçu. Donc, laissez-lui le temps de répondre.
Et, dans les 0,1% qui reste, on lui a volé son téléphone. Donc, elle ne pourra pas vous répondre.
Les femmes sont parfois comme nous : elles ont un boulot prenant, des réunions, des activités sportives et des sorties entre amis.
Donc, il est possible qu’elle n’ait réellement pas le temps pour répondre à vos textos.
Peut-être qu’elle compte vous répondre plus tard. Ou peut-être que votre premier message n’était pas suffisamment fun et ne lui a pas donné envie de répondre sur le moment.
Peut-être qu’elle n’a pas encore vu votre message et que si vous en envoyez d’autres dans la foulée, vous allez passer pour un désespéré en mal d’affection.
Mais, quelle que soit la raison de son silence, vous n’obtiendrez aucun résultat en insistant trop lourdement.
La plupart des femmes sont méfiantes quand elles donnent leur numéro à des hommes qu’elles ne connaissent pas.
Elles ont justement peur du mec qui va passer sa journée à les harceler de messages et dont elles ne vont plus pouvoir se débarrasser.
Ne devenez surtout pas ce genre d’homme.
Plus vous allez insister dans un laps de temps court, moins vous avez de chances d’avoir de ses nouvelles.
Recontactez-la après 3 ou 4 jours si elle ne répond pas
En règle générale, la plupart des hommes vont énormément insister après le premier message, mais vont ensuite complètement se désintéresser devant le silence de la fille.
C’est à ce moment-là qu’il faut savoir faire la différence entre insister et persévérer.
Insister, c’est la bombarder de messages le même jour alors que visiblement, elle n’a aucune intention de vous répondre.
Être persévérant, c’est prendre les choses avec détachement et faire preuve de patience avant de lui envoyer un nouveau message.
Et surtout, ne lui faites pas remarquer qu’elle ne vous a pas répondu.
Ne lui dites pas que c’est du « foutage de gueule », de l’irrespect, « pour qui tu te prends ? ». Ne vous montrez pas désagréable.
Bref, ne lui donnez pas une bonne raison de vous éjecter de sa vie.
Si elle sent que vous êtes déjà plein d’amertume, elle va sauter sur ce prétexte futile pour mettre un point final à votre interaction.
Mais alors, que pouvez-vous lui écrire ?
Ne lui proposez pas de rendez-vous tout de suite
Pour commencer, n’essayez pas de la revoir tout de suite.
Peut-être que votre premier message était pour essayer de lui fixer un rendez-vous.
Si elle n’a pas répondu, c’est sans doute qu’elle n’est pas forcément partante pour le moment.
Donc, ne remettez pas le sujet sur le tapis.
C’est probablement qu’elle ne se sent pas suffisamment en confiance ou qu’elle n’est pas attirée.
Avant de penser à la revoir, vous devez d’abord susciter son intérêt en lui apportant du fun et des émotions positives.
Quel message envoyer à une fille qui n’a pas répondu à votre SMS ?
Quand une femme ne répond pas, vous devez essayer de revenir dans le jeu en lui montrant que vous êtes quelqu’un de vraiment fun et qu’elle ne va pas s’ennuyer avec vous.
Utilisez le langage des émotions :
« Waouh, je suis en train d’écouter le dernier album de Kendrick Lamar, je crois que je vais avoir un orgasme musical. »
Choisissez vos mots avec soin.
N’écrivez pas : « Le dernier album de Kendrick Lamar est sympa. Écoute-le. »
Faites-la vibrer. Mettez de la passion dans votre écriture.
Partagez quelque chose d’intéressant que vous avez fait dernièrement :
« Salut ! Je sors d’un cours de salsa. Ça y est, je sais me déhancher comme Shakira. Et toi, quelle est la chose la plus fun que tu aies faite depuis notre rencontre ? »
Vous pouvez aussi ajouter une photo ou un GIF. Cela lui donnera toujours davantage envie de vous répondre.
Posez-lui une question amusante sur elle
« Si tu pouvais avoir le pouvoir d’un superhéros, tu serais qui ? »
Bref, l’humour est sans doute le moyen le plus facile pour revenir dans le jeu.
Si vous lui donnez le sourire, il y a plus de chances qu’elle se mette à vous répondre.
Il faut que le message que vous lui envoyez corresponde à votre style.
Et si vous manquez d’idées, nous vous invitons à relire cet article avec des exemples de messages pour reprendre contact avec une fille.
Conclusion
Rappelez-vous d’une chose.
Si une femme est réellement intéressée pour vous connaître, elle trouvera toujours un moment dans sa journée pour vous répondre, aussi occupée soit-elle.
Et elle fera ce qu’il faut pour vous faciliter la t��che et vous revoir.
Si elle ne le fait pas, c’est tout simplement qu’elle n’en a pas envie.
Donc, idéalement, ne perdez pas votre temps et passez à autre chose.
Si vous décidez de persister, faites-le intelligemment.
Ne prenez pas un ton accusateur et essayez plutôt de lui apporter du fun pour susciter son intérêt et repartir sur de nouvelles bases.
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maraboutbadou · 1 year
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COMMENT FAIRE REVENIR DES SENTIMENTS D’AMOUR
COMMENT FAIRE REVENIR DES SENTIMENTS D’AMOUR Votre partenaire prétend ne plus avoir le sentiment amoureux ni la passion des premiers jours ?Vous souhaitez désormais faire revenir des sentiments d’amour et lui montrer à quel point il / elle compte pour vous ?Comment séduire à nouveau et lui donner envie de se relancer dans une nouvelle histoire ?Il est assez intimidant et difficile de choisir le…
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