Tumgik
#comment sauver son couple à distance
ton-sourir · 1 year
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06.08.23
1er jour d'éloignement. Matin tôt, pas croisé. Il est passé dire bonjour, 1ère mise à distance. Il est beau et il prend soin de moi : ça va pour toi ? Oui, pas de réaction en plus. Je retourne de l'autre côté, je vais pas vers lui. Il s'approche me touche le bras, me propose à manger. Je refuse, je recule. Apéritif pour une collègue. Je reste. Je peux te.parler 2 min, je m'éloigne, j'essaie de sauver mon couple. Je comprends, je préfère que ça sois dit. Son regard, ça m'a brisé le cœur en morceau, tout petits morceaux que je pouvais presque voir autour de moi. L'enfer. La fin de la complicité, le début de la difficulté. Comment faire ? Si beau et si gentil. Tu me manques déjà. Ses yeux verts, si bienveillant semblaient me dire de venir me blottir contre lui. J'ai du lui envoyer un message pour lui dire encore une fois. Je suis désolé de m'éloigner de te voir moins et moins te parler, ça me rend triste mais il faut que le fasse pour avoir essayé au maximum. Il a dit tout haut à une collègue qu'il est intéressé par une autre collègue. Ça m'a piqué, comme une blessure presque fermée sur laquelle on voudrait appuyer fort, juste pour voir quel effet ça fait. Ça fait mal et on se rend compte que c'est pas guérit, c'est fragile et ça peut se ré ouvrir très facilement. Il faut plus de temps.
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assogba · 1 year
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Comment sauver son couple à distance- sort d'amour pour reconquérir son ex
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COMMENT RECUPERER SON EX A DISTANCE : LES 6 ASTUCES A UTILISER
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Lorsque l’on se trouve à distance de son ex à la suite d’une rupture, il est fréquent de céder à la panique. Vous vous dites que cette distance géographique est un obstacle pour récupérer votre ex, que vous n’y arriverez jamais. Vous aimeriez être en contact avec lui (elle) pour pouvoir entreprendre votre reconquête. Vous avez en grande partie tort! Il est possible de transformer cet obstacle en force à condition de suivre les conseils avisés que nous vous donnons.
Comment récupérer son ex à distance ? Nous vous livrons ici 6 astuces à utiliser pour réussir !
Prendre soin de vous et le faire savoir Lorsque vous êtes sans contact physique avec votre, il (elle) ne peut pas vous voir en direct. Vous pouvez soigner votre allure, avoir des activités stimulantes, votre ex n’en saura rien … à moins que vous ne lui fassiez savoir ! La dernière chose à faire pour récupérer son ex est de vous morfondre et de vous replier sur vous. Ce conseil est valable dans toutes les situations pour récupérer son ex, même si celui ci ne veut plus vous revoir.
Vous devez absolument tendre à votre ex une image positive de vous et de votre vie. Mais comment faire lorsque l’on est éloignés géographiquement ou lorsque votre ex refuse tout contact ? Comment récupérer son ex à distance ? L’internet est d’abord votre meilleur allié. Les réseaux sociaux vont être un outil de poids dans une reconquête à distance. Mais deux mises en garde s’imposent pour profiter vraiment de cette astuces.
Premier point de vigilance : n’en faites pas trop et restez mesuré. Evitez de publier trois fois par jour des photos sexy. Comment récupérer son ex à distance si on lui laisse penser que l’on cherche à séduire d’autres personnes via les réseaux sociaux ?
Selon vous, est-il trop tard pour récupérer votre ex ?
Je vous ai préparé un QUESTIONNAIRE unique capable de déterminer vos chances de récupérer votre ex, et de découvrir quelle stratégie vous devez mettre en place pour sauver votre couple..
Choisissez soigneusement des photos qui vous mettent en valeur dans des situations valorisantes pour vous. Une photo avec des amis lors d’une soirée festive, des paysages que vous découvrez. Vous n’êtes pas obligé.e d’apparaître systématiquement sur les clichés. Votre image sur les réseaux sociaux doit vous montrer sous votre meilleur jour, physiquement et moralement.
Attention également à ce que cela soit le reflet de la réalité ! Ne vous inventez pas une vie pour votre ex. Votre but final est de récupérer votre ex. Il faudra donc que la réalité face à laquelle il (elle) sera en vous revoyant soit en cohérence avec ce que vous aurez laissé paraître en ligne.
Cette rupture est donc l’occasion pour vous de prendre soin de vous réellement, de votre allure, de votre coupe de cheveux, de votre look… Mais c’est aussi l’opportunité de vous lancer dans de nouvelles activités et découvertes.
Si vous le pouvez, programmez des week-ends actifs, des vacances positives, renouveler votre rapport au travail, engagez-vous dans des associations. Les possibilités sont infinies et cette nouvelle vie vous rendra d’autant plus séduisant.e pour votre ex.
Ne pensez pas que votre ex sera séduit.e par votre tristesse. Vous n’avez pas envie de lui inspirer de la pitié ? Vous voulez le (la) reconquérir en lui inspirant de l’amour et de l’envie ! Alors vivez, soyez libre et partagez sur internet cette vie bien remplie.
PAPA LOKO VOGNON BOSSA CONTACT Appel Direct: +229 60 06 71 23 WHATSAPP/VIBER: +229 60 06 71 23 E-MAIL directe: [email protected] Site web:http://www.puissant-marabout-voyant-retour-affectif-immediat-sedonou-gueta.com
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mediumhounkpe · 2 years
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Comment améliorer son couple?, Booster sa vie amoureuse grâce au voyant africain HOUNKPE
Comment améliorer son couple?, Booster sa vie amoureuse grâce au voyant africain HOUNKPE
Booster sa vie amoureuse grâce au voyant africain HOUNKPE Vouloir trouver l’amour ou améliorer sa vie sentimentale est l’une des raisons premières qui motivent de nombreuses personnes à opter pour une consultation en voyance de l’amour. Celle-ci leur permet en effet de résoudre un certain nombre de problèmes et de trouver plus facilement l’âme sœur. Elle est notamment pratiquée par des voyants…
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agbidi · 3 years
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Comment jeter un sort amoureux à distance, envoûtement amoureux efficace
Comment jeter un sort amoureux à distance, envoûtement amoureux efficace
Un rituel est un puissant moyen de concentrer son intention afin de réaliser un but.Dans le cas des rituels de magie rouge, l’objectif est « l’amour » (ou la convoitise).Il faut croire en la puissance de la projection d’une forte intention positive, afin d’obtenir ce que vous désirez. Apprenons ensemble comment jeter un sort qui va vous apporter l’amour que vous cherchez. Voici un sort de base…
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nuit-pourpre · 3 years
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Lohorie Valendrin [ep.02]
[Fantasy]
La nuit tombe.
Je m’arrête au bord d’un sentier. Mes jambes supportent toujours mieux les heures de marche après un combat, d’habitude. Là, c’est comme si je vieillissais. Le vent frais chatouille mes os. Il me faut du petit bois.
Je m’appelle Lohorie Valendrin. J’ai plus d’une vingtaine d’hivers, dont cinq passés chez les patrouilleurs. Je suis très instruite, et habile au combat, pour une fille née dans un lupanar.
Ma mère m’a toujours dit et répété que le monde me ferait payer chaque action, bonne ou mauvaise, de la pire des façons. Parce que j’étais spéciale.
Elle avait en même temps la naïveté, ou l’hypocrisie, de prétendre que ces épreuves seraient une chance, et qu’elles me grandiraient. Pour la chance, j’aurais tout aussi bien pu naître homme.
Quand je parle de ma mère, je ne parle pas de celle qui m’a mise au monde et qui est morte en le faisant, mais de la maquerelle qui a fait de ma survie son cheval de bataille, pour une raison que j’ai pu que soupçonner au fil du temps. Les enfants qui tuent leur génitrice à la naissance, chez moi, on les appelle Agrippa ou Agrippine, en fonction de ce qu’on voit entre leurs jambes. Chez les putes, les coutumes sont différentes. On les appelle un peu comme on veut.
Il se trouve que Lohorie fait référence à une nymphe dans une légende des Syphorides. Elle aurait rassemblé sous un noyer les dépouilles de deux amants maudits, avant de les ramener à la vie par le pouvoir de leur amour. La fin est plus réaliste : parce que la nymphe a osé invoquer une magie impie sans l’autorisation des puissances supérieures, la région est maudite et une peste décime tout le monde. Tout ça pour deux jouvenceaux qui aimaient trop le sexe. Je crois que le message que ma mère voulait transmettre par ce baptême devait ressembler à “Ma fille, je sais pas ce qu’on va foutre de toi, mais une chose est sûre : toute ta vie tu causeras des désastres en croyant faire le bien”.
Ou peut-être qu’elle aimait juste bien la consonance.
Ma mère était assez instruite. Elle avait un client régulier, et de la haute. Le genre prêt à allonger neuf sols d’or pour une nuit à parler de philosophie entre deux étreintes pas folichonnes et plutôt courtes. Et neuf sols d’or, à l’époque, ça pesait au moins cinq écus de maintenant. En général je restais derrière la cloison, dans l’alcôve où je dormais, pour écouter leurs discussions, et je méditais dessus pendant les brefs et rares moments où les choses se corsaient. De temps en temps, c’est pendant, qu’il lui parlait de l’éclectisme de Coryathoras ou du système de Wilhelm Gszeiger opposant les vertus conséquentes aux vertus formelles. J’ai appris à quatre ans des mots que même les nobliaux n’acquièrent qu’à leur florescence. Et des euphémismes, aussi, beaucoup d’euphémismes. Il appelait toujours ma mère sa “vérité du cœur''. En gros il était marié.
Les curetons, les jeunes premiers, les couples racornis et les tristes époux que j’ai connus par la suite n’avaient pas la faconde de cet éminent professeur, mais à leur manière, ils m’ont tous appris de petites choses.
Elle ne m’a jamais dit qui étaient ses parents à elle. Vu ce qu’elle m’a appris d’autre, on pourrait croire ça étrange. J’ai gardé de ma mère deux enseignements majeurs, deux maximes qui m’ont profité par la suite, plus qu’elles ne m’ont nui : ne deviens quelqu’un d’autre que si on te paie très cher, et apprends à tuer avant d’être tuée.
Elle savait, elle, que quand on est une femme, on est d’abord une marchandise, et seulement à défaut, une menace. C’était sa façon à elle de me dire d’être moi-même. Ou de devenir une menace.
La chaleur du feu grésille sous le vent. Ma couverture réchauffe ce qui peut l’être, mes doigts insensibles remuent tant bien que mal, dans le creux de ma poitrine. Toute repliée, je m’éveille, alors que le ciel bleuit pour une autre journée.
Je vérifie que le médaillon en triangle est toujours dans ma poche, je me lance sur la route et je prie vaguement pour que le destin m’envoie un cheval pour remplacer celui noyé en mer avant mon arrivée. Je ne sais même plus ce que je prie, à force. Si Dieu existe, c’est un alchimiste à la retraite qui a bidouillé notre cosmos par erreur avant de laisser la mixture moisir sur sa commode.
Le bateau n’est pas loin, à quelques encablures à travers le maquis, si les indications des paysans sont bonnes.
La forteresse de Karwn-Tibba m’apparaît comme dans une fantaisie où ressusciterait l’ancien temps. Je suis trop jeune pour l’avoir connu, mais c’est à ça que devait ressembler le monde des seigneurs, de la courtoisie et des messes noires. La pierre des quatre tours qui encadrent le donjon exhalent une nuée d’oiseaux sur le ciel blanc, comme le souffle vaporeux que le froid trahit devant ma bouche.
Il surplombe un archipel de petits bosquets perçant la lande comme les touffes d’un chat galeux. Les brumes du matin sont tenaces. Les créneaux du bastion flottent au-dessus, dans le contrejour aveuglant.
Les cris des mouettes me parviennent. J’atteins le promontoire rocheux où la grande Roue de pierre à six branches est sculptée face à la pâleur levante, et j’observe au sud les ruines de la crique où le sloop est amarré. Il y a une véritable ville derrière cette grosse colline castrale, à l’est mais mon contact a décidé de m’attendre ici, à l’écart. Plutôt les vestiges d’une abbaye maudite que l’indiscrétion des quais marchands. Je dégringole tant bien que mal le chemin pierreux. Huit des dix matelots sont là, à glander sous le clocher effondré. Je les surprends avec ma voix.
Regardez-moi ces grands garçons ! Même pas peur des banshees ou des vampires ?
Alors que je m’apprête à excuser mon retard, je m’interromps et me fige, la main sur le fer de ma hache. Quelque chose ne va pas. L’un d’eux s’est levé, l’arbalète à la main, dont le crin est tendu, et qu’il pointe sur moi.
Lohorie ! Tu nous as foutu les jetons !
Ferme la et vise, le reprend le vieux Bænor. Toi, bouge pas !
J’incline la tête, l’air vaguement surpris. Mon cœur s’emballe et mes bras se tendent.
Là, les gars, c’est vous qui me foutez les jetons.
Ouais, à juste titre ! vocifère Bænor entre ses quelques dents.
Où est le chef ? Le Commandeur nous attend.
Il n’est pas en état de parler, le chef.
Bon, ça, ça vous regarde. Tant que vous m’amenez au Commandeur, je suis conciliante.
Ta gueule ! Ferme ta gueule, bordel. Ta hache ! Jette la vers moi doucement. Voilà… Et vire ta main de ta ceinture. Tes deux mains ! En l’air, que je les voie bien.
Il s’approche de moi lentement, sur le côté, laissant la mire dégagée à la jeune recrue en veste de laine noire. Puis, à une distance idéale pour que je sente son haleine de poisson, il me détaille de haut en bas.
On sait que le Commandeur t’a envoyée récupérer quelque chose de cher. Voilà l’idée : tu lâches ça à tes pieds, tu tournes les talons et tu survis. Et ton épée ? Jolie. T’as trouvé ça où ?
Sur un type qui n’en a plus besoin.
Tu comptais t’en servir ?
Faut être con pour prévoir de se servir d’une épée et la porter dans le dos.
Bah tu vas pouvoir nous la laisser aussi, alors.
Ne sois pas trop gourmand, Bænor. L’épée est à toi si tu veux, mais mon boulot doit être payé. Laisse moi trois des gars pour m’emmener jusqu’à ma paie, et je trouverai bien une histoire pour vous sauver le cul. Vous ne gagnerez rien sinon, crois-moi.
Il ricane, considère un instant ma proposition et parcourt mon faciès à la recherche de signes de trouille. Il les voit forcément. J’ai toujours été mauvaise en bluff. C’est déjà un miracle que la sorcière de la forêt se soit laissée avoir.
Je vais prendre les deux, ma p’tite Lohorie. Pas de geste brusque ou le gamin t’aligne. Pas vrai gamin ?
Le gosse acquiesce mollement.
Finnean… dis-je la voix tremblante alors que le vieux dégage la sangle autour de mes épaules pour s’emparer de l’épée du Chevalier-Intendant.
Tais-toi, Lohorie ! On te laisse la vie, c’est pas si mal, d’accord ?
C’est comme ça que tu me remercies d’avoir écouté tes pleurnicheries ? Ta fiancée te manque, mais je suis assez certaine que si elle te voyait maintenant, à suivre ce tas de merde en trahissant une amie…
Et la relique ? s’impatiente le vieux après avoir jeté l’épée dans l’herbe.
Quelle relique ?
Le truc que tu dois ramener au Commandeur.
T’en sais quoi, que je dois lui ramener un truc ?
Le chef l’a dit. Très exactement il a dit que le Commandeur voudrait voir ce que tu as trouvé
T’as pas pensé, génie, que ça pourrait être quelque chose d’abstrait ?
Comment ça ?
Mon boulot, c’était une information, que je vais lui rapporter. Un truc bien planqué dans ma tête. Un truc qu’on ne peut pas revendre à un receleur. Un truc qu’on ne peut physiquement pas toucher, et dont seul le Commandeur voit l’utilité. Un peu comme toi.
Sans lui laisser le temps d’y réfléchir, je brise son nez d’un coup frontal, broie son genou avec le talon et entends claquer la corde raide de l’arbalète. Le projectile éclate contre le chemin, derrière moi, me manquant assez largement.
J’attrape l’épée au sol après une roulade précipitée. Sans même extraire la lame, je frappe du pommeau la tempe du vieux tordu en deux, qui s’effondre sans mot. Les sept gaillards me font face, le gamin lâche son arbalète détendue et se fige.
Je… J’ai fait exprès de viser à côté, Lohorie !
Voilà ce qu’on va faire, camarades ! On oublie cet incident, j’en parle pas au Commandeur, et vous me faites pas chier jusqu’à la fin du boulot. Finnean, ta prochaine erreur sera la dernière. Compris ?
Je… Je suis désolé, Lohorie, tu sais, il nous a pas laissé…
C’est bon Finnean, conclus-je en faisant basculer le corps inerte d’un coup de botte. Aide moi à ligoter ce connard à un pilier. Les autres, préparez le sloop, on met les voiles !
Un peu plus tard, alors qu’un rais de lumière transperce les nuages dans une éclaircie dorée, Bænor s’éveille avec un mal de crâne, fermement ficelé. Je m’accroupis devant lui et finis de mâchonner un pain de seigle avant de lui sourire.
Dieu, ce que j’avais faim ! Tu vois cette abbaye, Bænor ? J’ai étudié auprès des savants du Sud. Je connais les fantômes. Y’a bel et bien une banshee, ici. Mais je vais te dire un secret : elles ne sortent qu’une heure après le crépuscule, ce qui te laisse à peu près… Six heures. Secoue la tête si tu préfères mourir maintenant.
Il respire lourdement. Ses yeux roulent frénétiquement, dissociés et globuleux. Il s’évanouit de nouveau. Je soupire, me lève et rejoins le gamin qui m’attend, un cordage sur le bras.
Nous nous éloignons et il déglutit en faisant le signe de la Roue sur sa poitrine. Il murmure :
C’est vrai, ça, pour la banshee ? Heureusement qu’on a pas campé dedans cette nuit…
Les fantômes ça n’existe pas, Finnean.
La tête me tourne. Voilà une journée et une nuit que le sloop fend la chair des vagues houleuses, en voyant les rumeurs d’orages très loin dans le ciel, danser autour de l’horizon comme une meute de loups suivrait de loin un voyageur blessé. Sans trop s’approcher.
J’ai passé le temps avec la mauvaise bière des quartiers du capitaine de ce rafiot. Une bière locale, que l’oncle de Finnean apprécie “ironiquement”. Elle est aussi trouble et pâteuse que brutale au palais.
C’est parce que les Tibbseits la brassent à partir de merde de cochon et de racines, pas d’orge !
Je le regarde un instant, le gallon presque achevé ayant partiellement raison de mon jugement, et lui sers une grimace sous la bruine glacée qui commence à mouiller le pont. Il éclate de rire.
Tu me fais marcher ?
Non non ! siffle-t-il du fond de son gosier, le sourire écarquillé. Et on y ajoute des algues rances pour la mousse.
Y’a pas de mousse.
T’es vraiment une déconneuse, toi, hein ? Tu viens de quelle île ?
Je pouffe. Puis percevant la sincérité dans sa question, hoche la tête en balbutiant le nom d’une vallée à des centaines de lieues au sud de l’archipel.
Alors là, je vois pas du tout…
Là où on boit plus de vin que de bière et où les oliviers poussent mieux que les chardons.
Beh merde… Avec ton accent, j’aurais pas cru à une continentale.
Il a sur cette phrase un vague recul, comme s’il trouvait tout à coup notre proximité physique dérangeante.
Ce n’est pas l’autre bout du monde, tu sais.
Partout où il peut se passer plus de trois jours sans qu’il pleuve, crois-moi, c’est l’autre bout du monde !
Le roulis s’intensifie. Le vent aussi. Les rideaux de pluie s’épaississent et remuent notre tas de bois. Un grand coup de lame me fait lâcher le bastingage et mon outre de bière. Je tombe sur le mât, l’équilibre chancelant. Je me réveille d’une petite claque et lève les yeux vers la pointe craquelante, la face trempée.
Un éclair saisit la mer à l’horizon. J’aperçois de l’autre côté une silhouette sur les eaux. Enfin c’est plutôt la voix de Finnean qui nous avertit...
La caravelle du Commandeur ! On y est, ça y'est ! On est au récif d’Asperal !
Prié soit-Il… soupire l’oncle. Après une demi-journée à tourner en rond, j’étais prêt à prendre moi-même la barre.
Tu aurais mieux fait ?
Hé, regardez !
Finnean escalade la proue. La silhouette du navire se dessine de plus en plus distinctement. Le vent remplit tout à coup la voile. Le sloop accélère. Je m’en vais moi aussi scruter, entre les dos d’écume et le ciel ombrageux, les deux colosses de bois flanqués l’un à l’autre, attendant à distance d’une pointe rocheuse noire et acérée.
Lequel est-ce ? je demande à Finnean.
Ce n’est pas normal, panique-t-il. Bon sang ! La voilure est abîmée…
Il hurle au barreur de virer, juste avant que mes oreilles ne perçoivent, sur le pont du château de bois compact formé par les deux nefs, un cri, puis deux, en sourdine. Un abordage. Je me retourne et hurle :
Le Commandeur est en danger ! Maintenez le cap et amarrez-nous à leur bord…
Vous voulez notre mort ou quoi ?
Le Commandeur me paie !
Nous aussi, mais pas pour crever !
Il ne paiera rien s'il meurt !
Un navire de cette taille ? Nous pourrons les semer si nous gardons nos distances, et si le Commandeur prend le dessus, il comprendra qu’on ait pas eu des envies suicidaires !
Je saute sur la poupe, après quelques enjambées, j’attrape la barre au matelot qui la tire de son côté, je le rue avec mon épaule et détourne le cap, avec une force désespérée.
Qu’est-ce que vous foutez ? me crache l’oncle de Finnean en relevant l’homme. On fonce droit sur des foutus pirates si vous virez par bâbord !
Je ne vais pas à bâbord mais à gauche ! je tente d’articuler en serrant les dents.
C’est la même chose, bougre d’âne !
Va me chercher mon épée et prépare un grappin. Un seul ! Je ne te demande pas de risquer ta vie, mais je dois monter à bord.
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blonde-mood · 4 years
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Tinder m’a tuer
Dimanche 27 septembre 2020, il est 11h20. 
Est-ce que Chipeur a agi seul ? 
J’ai pris le temps de réfléchir cette semaine à cette question. Comment en sommes-nous arrivés là .A mon sens, les sites de rencontres ont une part de responsabilité.
Avant l’avènement des réseaux sociaux et sites de rencontres, j’ai le souvenir que (dans ma jeunesse) les rencontres étaient fluides et sincères. On rencontrait des personnes à l’école, au centre commercial, dans des événements du type : fête de la musique… Les personnes qu’on rencontrait, cherchaient à nous connaître, elles nous posaient des questions sur nous, nos passions, ambitions etc… 
J’ai eu une longue relation et je suis arrivée assez tard (33 ans) sur le marché du célibat. En mode Candy (plein de naïveté) mais aussi assez confiante, je me suis vite rendu compte que les possibilités de faire des rencontres étaient quasi impossibles. Avec cette impression d’arriver à la fin du bal quand les musiciens commencent à ranger les instruments et qu’ils restent que les alcoolisés des soirées ou à la fin d’une réception où le buffet a été dévalisé et qu’il reste quelques mignardises à l’aspect et odeur peu appétissants.
J’avais une profil assez standard avec une vie sociale riche remplie de sorties et de voyages. Je travaillais dans une grosse PME dont 70% (même les stagiaires et alternants) étaient en couple (les 30% restants étaient veufs et / ou aigris).
Même si j’avais un réseau très dense, je n’étais pas fan des présentations. Les gens pensent toujours à des profils improbables et on peut vite se retrouver à « un date » à devoir être polie. Le pire c’est qu’après il faut rendre des comptes (et se justifier) et si ça ne fonctionne pas, on est estampillé « fille exigeante qui ne se mariera jamais ».
Entre-temps, les réseaux sociaux et applications de rencontres ont pris de l’ampleur. On a tous été séduit par cette digitalisation croissante et ses belles promesses : facile, simple et efficace.
J’ai longtemps été réticente à ce mode de rencontre car je suis une fille de la « vraie vie » et aussi parce que pour moi, les sites étaient comme les magasins d’usine remplis d’invendus.
Mais après avoir entendu quelques légendes urbaines : une copine, d’une copine qui a rencontré son mari sur un site. On finit par succomber à l’appel du numérique.
Comme beaucoup de personnes qui n’assument pas, je ne mets pas de photo pour sauver mon amour-propre (et j’indique que c’est pour des raisons professionnelles alors que personne ne me calcule à mon travail).
C’est ainsi que je me suis inscrite sur un site. Je ne sais pas si c’est la chance du débutant mais les premières personnes à qui on parle, ont l’air normales et nous donne l’espoir que notre passage sera éphémère. Mais très vite, on assiste à un défilé de profils et on ne trouve pas chaussure à notre pied. Alors sur les conseils d’amies, on va sur un autre site et puis un autre… Après quelques mois, notre téléphone a une page dédiée d’applications de rencontres.
Ce qu’il y a de drôle (c’est ironique), c’est que tout le monde procède de la même manière et on finit par retrouver les mêmes profils sur les autres applications. Le monde du célibat est un microcosme.
Le mode de fonctionnement est toujours le même. On pose les mêmes questions (prénom ? ville ? profession ? célibataire depuis quand ? enfants ? passions ?) puis on échange sur un réseau social ou par téléphone des photos, on s’appelle et si tout va bien on s’organise un rendez-vous.
La dernière étape est rarement atteinte. Je ne vais pas sortir des stats précises mais on parle (ou on est sollicité) par 50 gars, il y a en 10 qui vont passer l’étape du téléphone et seulement 1 qu’on va rencontrer. Et il faudra 5 rendez-vous pour se mettre en couple. C’est le taux de transformation le moins rentable du monde.
Le premier problème réside ici. Cette quête de l’élu (si tentait qu’il existe vraiment) est trop chronophage. Mais elle a aussi un effet invisible. Cette quête devient démotivante. On rencontre tellement de profils, qu’on est vite sujet à une crise de boulimie. Et cette idée qu’on ne trouvera jamais.
Ce taux de transformation s’explique en partie par la typologie des prétendants (typologie qui correspond à ma tranche d’âge 35-45 ans) : les mythomanes (ce n’est ni leur prénom, ni leur photo, si leur profession…) ; les papas divorcés (ceux qui cherchent une seconde maman et ceux qui sont aigris par leur mariage) ; les hommes mariés (cela, on ne les décèle pas tout de suite) ; les pervers obsédés (ils vous demandent des photos de vous en maillot de bain avant même de connaître votre prénom) ; les Peter Pan ( des mecs de 40 ans qui veulent encore s’amuser et qui vous disent : on a tout notre temps) ; les « éloignés » (habitant dans une autre ville ou pire à l’étranger, ils veulent une relation à distance) ; les philosophes / psychologues (des mecs instruits qui posent que des questions philosophiques ou ceux qui souhaitent nous psychanalyser) ; les baroudeurs de proximité (ceux qui en font des caisses sur leur ouverture d’esprit, leur humanisme, leur simplicité et quand tu creuses ce sont des mecs qui voyagent en Europe et qui sont un peu radins) ; les aigris (ceux qui écrivent des pavés négatifs sur les nanas) ; les mâles dominants (des smicards qui jouent les Christian Grey) ; les soumis (des mecs qui se prennent pour Anastasia), les hologrammes (les mecs qui veulent juste rester dans le virtuel) et j’en passe…
Malheureusement les catégories ne sont pas exclusives et on peut retrouver un homme dans plusieurs catégories.
Le second problème (à mon sens) c’est qu’il y a tellement de profils, qu’on finit par toujours chercher mieux. Il y a des profils très bien mais on finit par se convaincre qu’il y aura peut-être un jour celui qui coche toutes les cases de notre « love liste », le pompon (oui j’adorais les manèges enfant, surtout attraper le pompon). Et donc le site de rencontres devient addictif. Je suis sûre que certaines personnes sont inscrites depuis 5 ou 10 ans.  
Comme sur les paquets de cigarettes, il devrait avoir mention comme « fumer tue » ; « se connecter à un site peut nuire à votre spontanéité ou votre capacité d’aimer ou pire vous rendre aigri » (j’avoue c’est trop long mais c’est vrai).
« Tinder m’a tuer » (j’adore les émissions de criminels et j’étais obligée de faire un clin d’œil au fameux « Omar m’a tuer »).
Le troisième problème c’est que cette digitalisation, ce mirage de possibilités infinies, cette fausse accessibilité de contact a modifié les femmes certes mais surtout les hommes qui sont devenus attentistes. Ils ont fini par se cacher derrière une application de rencontres. Ils n’agissent quasiment plus.
Mais où sont les Hommes ?
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neant-blanc · 4 years
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La femme au piano 2/3
Il n'y avait rien le mardi, ni le dimanche. Le samedi était réservé à cette musique de barbare que l'on nommait l'électro et le lundi ainsi que le mercredi à d'autres genres parfaitement oubliables. C'était le jeudi qu'elle venait. Jamais il ne manquait un rendez-vous. Chaque soir, à dix heure précise, il l'écoutait.
Il avait fait sa rencontre alors qu'il habitait depuis deux mois dans son studio. Lors d'une nuit étouffante d'un mois de septembre caniculaire il avait ouvert le velux (seule ouverture de la pièce) pour espérer dormir un peu. Il avait toujours eu horreur des bruits lorsqu'il dormait et un rien le réveillait. Mais ces chaleurs tardives qui écrasent tout, sans une brise pour rafraîchir, avaient eu raison de cette aversion. Le bruit de la foule, toujours dehors à profiter de cet été prolongé, parvenait à lui en une vague rumeur. Quelques véhicules faisaient également entendre leur vrombissement. Il était sur le point de refermer la fenêtre, résigné à passer une nuit blanche, quand elle commença à chanter.
Le piano ouvrit la danse, lent. Quelque chose qui vous emportait sans vous brusquer. Puis sa voix s'éleva, se déversant dans la rue bondée. Les passants s'arrêtèrent, comme lui, puis repartirent d'un pas tranquille. Pas lui. Il resta subjugué, charmé par cette voix. Elle ne forçait pas, elle était puissante de nature. Les paroles s'envolaient, entourées de velours, suivant les intonations de l'ange qui les guidaient. Elle était parfaitement juste, aussi lente et envoûtante que le piano qui l'accompagnait toujours. Elle avait une pointe d'originalité qui emplissait l'oreille de douceur et faisait frétiller le pied. Il tomba amoureux de cette voix dès la première chanson.
La musique emplissait le quartier jusqu'à vingt-trois heure trente puis s'arrêtait sous quelques applaudissements et acclamations. Puis les bruits de la rue reprenaient le dessus. Discussions, voitures, cris, rires. Il fermait aussitôt la fenêtre et restait un moment à se remémorer cette femme à la voix sucrée, à l'imaginer. Et cela chaque soir qu'elle chantait, depuis dix ans.
Une belle femme, gracieuse, sans rien avoir en commun avec les canons de beauté standard.  De fines lèvres et un cou, un cou merveilleux et sans défaut. Un ventre sublime dont la forme si parfaite rendait possible un timbre de voix si hypnotisant. Voilà comment il la voyait. Il la pensait parfaite. Timide, enfin assez pour l'accepter tel qu'il était. Intelligente mais humble. Avec la douceur d'un ange, oui, surtout de la douceur, celle que l'on peut trouver chez une mère. Elle pourrait être son salut. Elle pourrait le sauver de sa phobie, lui insuffler la vie. Il en tremblait d'émotion quand, dans la nuit de sa chambre, il y pensait tout en l'écoutant chanter.
Il l'avait cherché du regard bien des fois. Restant  des journées entières à fixer l'entrée du bar d'où la musique provenait. C'était un bar à la mode, fréquenté par des jeunes et des couples bruyants. Mais il ne s'intéressait pas à ce genre d'établissements, il en ignorait jusqu'au nom. Il avait tourné autour, à bonne distance, mais jamais il n'avait osé en franchir le seuil. Et jamais il n'avait aperçu la chanteuse. Mais avait-il seulement envie de la voir, de la rencontrer ? Il éprouvait un certain plaisir à l'imaginer, et même un plaisir certain à l'entendre. Mais il était partagé entre deux émotions. Il y avait ce lumineux désir et puis il y avait son côté sombre. Pourquoi serait-elle meilleure que les autres ? En quoi était-elle différente ? Il avait des moments où il méprisait ses sentiments, où il souhaitait qu'elle ne fût pas réelle. Que depuis le début, cela n'avait été qu'une voix dans sa tête.
Le soir précédant l'épisode du lavomatique, il fit un rêve. Il rêva d'elle et de sa voix d'or. Il la voyait assise au piano, éclairée de biais par un spot qui ne permettait que de la voir elle et la surface lisse de l'instrument. Elle était belle, mystique. Quand ses doigts se posèrent sur les touches noires et blanches, sa voix s'éleva. Elle le regardait lui, et elle chantait. Il était debout, tout penaud. Seulement quand elle commença à chanter il sentit ses peurs glisser comme de vieux vêtements. Couche après couche, jusqu'à ce qu'il soit à nu devant elle. Toujours debout, il la regardait. Mais il n'avait plus honte. Un sourire étirait ses lèvres, tandis qu'une perle avait coulé de sa joue.
Quand il se réveilla le lendemain matin, il avait pris sa décision. Il irait dans ce bar, s’essayerait à la table la plus déserte, assez loin de la scène, et briserait l’obsession de la femme au piano ou s'y perdrait.
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sous-le-saule · 7 years
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Libre arbitre
“On ne faisait qu’obéir aux ordres, marmonna Rampa. 
-Oui. Et alors ? Il y a des tas de gens dans l’Histoire qui ne faisaient qu’obéir aux ordres, et regarde tous les ennuis qu’ils ont causés, eux.”
(De bons présages, Neil Gaiman & Terry Pratchett)
Tumblr media
[Crédit photo: AlfvanBeem]
Les rues sont trop larges. C’est idiot, mais c’est la première pensée qui lui vient. Privées de voitures et sans villageois pour les arpenter, elles semblent inutilement démesurées. Probablement l’effet est-il renforcé par le fait qu’il n’y a guère de visiteurs à Oradour-sur-Glane en cette fin d’automne. Jusqu’ici, ils ont seulement croisé un petit groupe de personnes âgées. Et devant eux, un jeune couple marche en silence, tenant par la main un enfant qui sautille entre eux deux. Il est tout petit. Deux ans, peut-être trois. Il rit, et c’est le son le plus incongru qui puisse résonner en ce lieu.
Les rues grouillent de véhicules militaires et de soldats, hurlant des ordres, scrutant nerveusement les fenêtres au cas où quelqu’un leur aurait échappé. Puis, plus tard, sortant des maisons en riant, les bras chargés d’objets hétéroclites. Chez certains, toutefois, le sourire forcé dissimule mal les yeux hagards et le teint cireux.
Le père chuchote en passant devant la carcasse d’une voiture. De vieilles enseignes rouillées attestent que ces murs à demi effondrés, privés de toit et portant les stigmates de l’incendie, ont été autrefois des commerces. Il est aisé d’imaginer les hommes s’y héler, les femmes changer de bras leur panier de courses devenu trop lourd en pestant contre les enfants qui les bousculent en courant, leur cartable au dos. Au milieu des éboulis, le squelette d’une machine à coudre, un seau de métal, une poulie ont été les témoins de ces innombrables journées sans histoire qui ont précédé le 10 juin 1944. Ils sont devenus malgré eux les symboles d’un quotidien fauché en deux heures à peine. Là, il y avait une grange. Une pancarte appelle à se recueillir. Une femme d’une quarantaine d’années balaie gravement l’emplacement des yeux, comme pour se représenter la scène.
Crowley n’est pas surpris de trouver des cadavres. Il a entendu les longues rafales sèches des mitraillettes, un peu avant de se faufiler discrètement en milieu d’après-midi dans le village bouclé par les soldats allemands, et partout l’odeur de poudre prend à la gorge. Mais il ne s’attendait pas à un tel nombre. Rasant les murs sans un bruit, il compte six endroits où les hommes ont été répartis. Dans chacun d’eux gisent pêle-mêle peut-être cinquante corps. Des adolescents, des hommes mûrs, des vieillards. Sans doute tous ceux d’Oradour, et même des hameaux voisins. C’était jour de marché.
En passant devant l’école des filles, la femme soulève l’enfant et le serre dans ses bras. L’écho des chansons et des jeux est lointain mais perceptible, sous la chape d’épais silence qui emprisonne le village.
C’est le silence gauche des cimetières. On ne veut pas déranger les fantômes. On s’excuse presque d’être vivant. C’est aussi le silence déférent des lieux de culte, quand les humains baissent instinctivement la voix face à une présence qui les dépasse.
Mais ce qui les dépasse ici n’a rien de divin. Ni de diabolique, d’ailleurs. C’est l’œuvre des Hommes. Et c’est parce que les visiteurs le savent que leurs regards évitent de se croiser.
Combien sont-ils à oser se demander s’ils seraient capables de telles horreurs, s’ils auraient eu le courage de désobéir, avant de reléguer la question dans un recoin obscur de leur esprit, angoissés de ne pouvoir y répondre de façon assurée, ou horrifiés par l’intuition qui s’est insidieusement imposée à eux ?
« Heureux ceux qui ne devront jamais découvrir la réponse à cette question », dit parfois Aziraphale. Eux la connaissent. Ils ont obéi aux ordres bien trop longtemps. Ils n’avaient pas le choix, ou ils ne savaient pas encore qu’ils l’avaient, mais l’ange a raison : c’est une piètre excuse.
Crowley devait surveiller de loin le débarquement allié puis la remontée de la division allemande du Sud-Ouest vers la Normandie. Les ordres étaient clairs. Faire un compte-rendu. N’intervenir en rien. Ni le ciel ni l’enfer n’étaient à l’origine de cette guerre, mais tous deux l’observaient avec un intérêt fasciné. Jusqu’où les Hommes allaient-ils aller, cette fois ?
Il avait obéi, dessoûlant de mauvaise grâce. Cela faisait quatre ans qu’il était rarement sobre. Surtout depuis qu’Aziraphale, de retour de Pologne où il avait été envoyé avec des consignes semblables, avait fini par desserrer les dents et raconter ce qu’il avait vu.
Ils s’arrêtent devant l’église en ruine. L’enfant ne veut plus être porté, il se débat. Sa mère le repose et il s’encourt malgré l’appel à la prudence de ses parents. Elle surveille du coin de l’œil qu’il ne s’éloigne pas trop, tout en parlant à voix basse avec son mari qui désigne la nef.
L’explosion fait sursauter Crowley. Les cris le guident jusqu’à l’église encerclée de soldats, dont il se tient à distance prudente. Une âcre fumée noire s’échappe du bâtiment, d’où proviennent des pleurs aigus et des supplications. Les femmes et les enfants. Ses mains se mettent à trembler quand il comprend que les S.S. ont décidé d’envoyer un message clair aux Résistants français qui détruisent les routes et sabotent les ponts pour ralentir leur progression vers les alliés.
Les humains n’ont besoin d’aucun démon pour leur souffler ce genre d’idées. Ils ont de l’imagination. Et le libre arbitre leur permet de choisir ce qu’ils veulent en faire.
Dans la poitrine de Crowley, la vieille compagne qui feignait le sommeil depuis l’entrée du village étend ses tentacules poisseux en une reptation déplaisante et familière. Semer la pagaille dans le Jardin est le tout premier ordre qu’il a reçu. Il ne savait pas ce qu’il faisait. Comment aurait-il pu deviner les conséquences de son geste ?
Dans ses bons jours, il parvient à se persuader qu’il n’a été qu’un pion utilisé pour jouer un coup décidé d’avance. Il aurait facilement pu l’empêcher de réussir, s’Il n’avait voulu éprouver ses créatures. Mais cette histoire d’arbre sentait le test à plein nez.
Ensuite, les mises à l’épreuve n’ont cessé de se succéder, un côté tente et l’autre montre le droit chemin, et peut-être les Hommes s’en sortiraient-ils mieux si on ne leur avait pas ainsi embrouillé l’esprit dès le commencement. Vient invariablement le moment où l’accumulation de mauvaises réponses semble venir à bout de Sa patience. Le déluge, Sodome et Gomorrhe, l’Apocalypse - évitée de justesse. Quel sens cela a-t-il ? Le démon a beau avoir fait partie du jeu depuis le début, il est aux prises avec les mêmes questions qu’un simple humain.
L’ignorance peut être une bénédiction. La pomme était un cadeau terrible. Et magnifique.
Parce que les enfants ne peuvent grandir qu’en faisant leurs propres choix. Et parfois, les Hommes choisissent de tendre une main, de conclure une trêve, de risquer leur vie pour défendre des idéaux ou sauver quelqu’un dont ils ne savent rien.
Dans ses très bons jours, Crowley se dit qu’il a agi pour le mieux. Simplement, aujourd’hui n’est pas l’un de ceux-là.
Les prisonnières tentent d’échapper à la fumée suffocante. Alors, les soldats mitraillent. A hauteur d’enfant. Puis, ils mettent le feu aux parties du bâtiment que l’explosion a laissées intactes. Si Crowley a l’espoir qu’il n’y ait plus que des cadavres à l’intérieur, les hurlements de panique le détrompent rapidement. Il ne peut endurer l’odeur de la chair humaine qui se consume et les cris d’agonie. A moins que ce ne soit sa passivité docile. Il se détourne. Quand il se redresse, la bile acide lui brûlant la gorge, il constate qu’un des soldats n’a pas l’estomac plus solide que lui. Le démon l’a entendu parler à un supérieur, tout à l’heure. A son accent, il a deviné un Alsacien. Enrôlé de force, probablement.
Il aurait dû être habitué. C’était loin d’être la première scène de ce genre à laquelle il assistait. Il pourrait même dire qu’il en avait vu de pires, s’il ne répugnait à instaurer une gradation. Et elle n’a pas été la dernière. Six millénaires. Et ça n’a jamais, jamais de fin.
Cela fait pourtant plus de vingt-cinq ans maintenant qu’Adam les a sortis de la partie, Aziraphale et lui. Plus d’interventions. Fini de brouiller les idées des gens. Soulagés, ils ont guetté avec impatience les signes d’un changement. Mais rien ne semble s’améliorer.
Assez souvent, il réussit à ne pas y penser. La vie est douce, à Londres. Il y a les canards et le Ritz et la librairie. Mais parfois, il ne peut s’empêcher de rester hypnotisé durant des heures devant les chaines d’information ou de faire, comme aujourd’hui, ce qu’Aziraphale appelle avec une moue désapprobatrice ses « pèlerinages ». L’ange essaie toujours d’en dissuader son ami, arguant qu’il n’a pas à s’infliger cette mortification stérile. Et qu’il y a cette exposition immanquable au British museum et cette bouteille rarissime qu’il vient justement de retrouver dans sa cave et, ce week-end, ils pourraient faire une virée en Bentley pour aller voir la mer, non ? Quand il parvient à ses fins, le démon lui en est reconnaissant. Et puis, il y a toutes les fois où Aziraphale échoue à entamer sa détermination. Alors, l’ange se lève sans un mot pour se préparer à l’accompagner, et la gratitude de Crowley est plus grande encore.
Les derniers cris finissent par s’éteindre. Les flammes, elles, dureront jusque tard dans la nuit, sans qu’il puisse se résoudre à s’éloigner de la fournaise qui réduit les corps en cendres, qui fige à jamais le village en un trop réaliste décor de film post-apocalyptique.
Il s’en est fallu de peu que la Terre entière ressemble à ce village. Plus le temps passe, plus il doute qu’une nouvelle Apocalypse figure au programme du plan divin. Comme si ce n’était même plus nécessaire. Comme si le test ultime consistait à voir si les humains allaient détruire leur propre planète tout seuls.
Des pleurs arrachent Crowley à ses pensées. L’enfant est tombé. Ses parents se précipitent, le relèvent, le consolent. Le père le gronde un peu. Ca ne serait pas arrivé si tu nous avais écoutés.
Résolument, le démon pénètre dans l’enceinte des murs grêlés d’impacts. La disparition des fenêtres, portes et toiture laisse l’église ouverte aux quatre vents. Il lève les yeux vers le ciel, à peine visible au-dessus des nuages gris qui défilent mollement, puis fixe longuement le chœur. Il entend des pas derrière lui, et la main d’Aziraphale se pose sur son épaule. Ils n’ont pas échangé un mot depuis qu’ils sont arrivés. Ils ont déjà eu cette conversation tant de fois.
Ils peuvent seulement espérer que les Hommes finissent par mettre à profit le sursis qui leur a été accordé. Après tout, qu’est-ce que vingt-cinq ans à l’échelle de l’humanité ? Il faut leur laisser un peu de temps.
Au dehors, l’enfant gambade déjà loin de ses parents à nouveau, avec un éclat de rire insouciant.
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Retrouver votre relation amoureuse perdue en 24 heures:envouter un homme-Marabout professionnel
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lamicrodose · 5 years
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PANDÉMIA WALKS - 1
PROLOGUE
J'm'appelle Justine pis je suis sincèrement une marde.
Je sais, j'ai un prénom de bonne tite fille qui a grandi dans la ouate. Pis j'ai 2 noms de famille, bingo - feu d'artifice, l'étiquette 'gosse de riche' me colle à la peau avant même que tu ailles eu le temps de jeter un oeil au CELI de mon père.
Je te les dis pas mes deux noms de famille, t'as rien que ça à faire, aller les taper dans google. Je préfère demeurer une marde anonyme.
Mon but icitte c'est pas de faire un appel à l'aide, guys, je vais bien, je vais semi-bien, je vais correct. J'aurais pu écrire mon journal à la main dans un petit cahier - ma mère aimait don ça m'offrir des tits cahiers, exprime - toi c'est important, qu'elle me répétait tout le temps. Elle avait pas vu venu venir qu'aujourd'hui, tout le monde s'exprimerait sans cesse, à longueur de journée, dans un immense journal collectif rempli de photos que t'as même pas besoin de découper pis coller. Je suis trop lazy pour le scrapbooking, mom. J'aime mieux la société du spectacle.
Je vous le rappelle, parce que ça va être important que vous reteniez cette information-là tout au long de votre lecture : je suis un déchet. Un déchet sympathique, mais un déchet quand même.
Je suis cute, je suis même mangeable - à plusieurs niveaux, plusieurs personnes ont dit ça - j'ai des beaux petits yeux, des beaux petits cheveux. Mes vêtements sont trendy, mes amis sont trendy. Ma job est simili-trendy - en temps normal, là je viens de tomber à zéro revenu comme tout le monde, je travaille comme coordonnatrice dans une boîte qui fait du multimédia. En fait je sais même pas exactement ce que tout le monde fait, au bureau, pis on en parle jamais tellement, parce que c'pas sexe de parler de la job, même à la job. En gros, je travaille avec des informaticiens qui font du code pour créer des événements rassembleurs et technologiquement époustouflants. Autrement dit : je prends les téléphones à l'entrée, parce que j'ai un cousin qui est sur le CA de la boîte.
Ce qui est important de retenir avec ma job, c'est que je vis de paies en paies. Autrement dit, sur le crédit.
Faque Justine, enchanté, pis si j'ai décidé d'écrire un journal c'parce que j'ai de la pression dans le chest depuis 2 semaines, pis que j'ai pas l'ombre d'un début de rhume. Faque je dois ben stresser pour quelque chose.
Ce qui est cool avec la pandémie, c'est que ça te met face à toi-même hein. Je lisais un article sur mon blogue santé préféré ce matin - c'est la seule chose de santé qu'il me reste, j'ai commencé la journée avec un shot de vodka café citron, semi-bon pour la peau, semi-bon pour le foie - qui disait que la pandémie allait redéfinir nos standards pour ce qui est des rencontres amoureuses. Qu'on allait apprendre à mettre nos limites.
Je me suis étouffée dans mon liquide. Wow. Mettre des limites ? J'ai aucune intention de me mettre des limites whatsoever. Faut dire que depuis que je suis célibataire, je rencontre beaucoup de monde, je fais la fête, j'ai du sexe incroyable, pas mal plus incroyable que la meilleure baise que j'aurais pu tirer avec mon ex Hugo, un comptable gentil mais germophobe. (Asti qu'il doit pas tripper en ce moment). J'ai trompé Hugo avec son frère Nico. On est pas dans des bons termes, alors je réfrenne mes élans à prendre contact avec lui. Anyway, faut que je me gère le chest, j'ai des choses à faire, avant de me dédier à sauver les autres, faut que je me sauve moi-même. Le petit masque à oxygène and shit ... comme dans l'avion ...
Anyway. Mon célibat, c'est tout ce qui me restait. Moi je trouve que les apps c'est du génie. Je suis quand même poche et bizarre dans la communication un à un, alors que pour l'écriture, God que je suis sur mon X. Si tu me donnes un cell, je pourrais même séduire une poignée de porte - à condition qu'elle me ghoste pas.
Faque bref, ouin : apprendre à mettre des limites. C't'un peu comme me donner un dare. La situation présente fait que j'ai zéro envie de me mettre des limites. Toutes mes grand-mères sont mortes avant les événements- Dieu ait leur âme, mais c'était pas des belles personnes - fait que là, je suis face à moi-même en maudit. J'ai pas de rêves précis, j'ai pas d'avenir tant que ça, je suis pas tellement une bonne amie non plus. J'ai de la misère à écouter les gens me raconter leur vie, souvent ils finissent par se rendre compte que je me suis parti un petit Netflix pendant qu'ils me jasaient. Je fais super bien à semblant, mais à un moment donné le temps c'est de l'argent.
Ouin. Peut-être pas là, là. Aujourd'hui, demain, la semaine prochaine. Le temps est suspendu, pis ma vie en même temps. Pis en plus de ça, faut que j'apprenne à me mettre des limites ?
Cette idée-là me travaille au corps, à peu près autant que l'envie de me douner. Je vous reviens dans 12 minutes
...
Ok, c'est bon, je suis là, je suis revenue, salut. De quoi on parlait ? Ah oui les limites.
Confession : la semaine passée j'ai volé la boîte Good Food de mes voisins. C'était juste avant les mesures extrêmes du gouvernement. Crisse que j'ai ben mangé ce soir-là. J'entendais la petite brailler à travers le mur, je me suis sentie mal. J'ai réfrigéré les restants, j'ai été sonné à la porte, et j'ai offert du réconfort à Nadine et Fabrice, qui travaillent pu eux autres non plus. J'ai joué 21 minutes aux Playmobils avec Camomille (Camomille !? a braille sans cesse), ce soir-là je me suis couchée avec le sentiment du devoir accompli. Faut dire que, si on revient 2 secondes à ma face, je suis le genre de fille à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Le problème c'est que je le revendrais au Pound Shop pour aller en revirer une avec des gars pas clairs qui se nourrissent à la IPA.
En gros, la limite, dans mon livre à moi, c'est pas à moi de la poser, c'est aux éléments. Par exemple, l'an dernier j'ai été 2 semaines sur le carreau à cause d'une ITSS qui a dégénéré. J'avais quand même le goût de voir du monde. Mais la vie a frappé : bronchite amydalite. Boum. Je crachais et pissais du sang. Je suis donc restée gentiment à la maison en espérant mourir dans cette grande hémorragie. Ce qui n'est pas arrivé, tant pis pour vous.
Je trouve que les gens en général sont tout le temps en train de s'enfarger dans leurs propres limites qu'ils se mettent eux-mêmes. Mes 'amies' de fille - je garde une couple d'amies dans ma garde rapprochée, on sait jamais quand est-ce qu'on pourrait avoir besoin d'une wingwoman - sont tellement engoncées dans les propres limites qu'elles ont placé elles-mêmes partout autour de leur vie, ça me fait halluciner. Ce que je peux manger, ce que je peux lire, ce que je peux boire, ce que je peux dire ou ne pas dire, and so on. Elles sont constamment en train de négocier avec elles-mêmes ce qu'elles peuvent faire ou pas. Tabarnak que c'est plate.
Moi j'ai aucune volonté. J'ai aucune envie d'en avoir non plus. En ce moment, j'ai personne à protéger ou à prendre soin de, mes parents sont en Estrie, pis sont en estie après moi depuis que j'ai manqué Noël. Je leur ai dit pourtant mille fois que je pouvais pas prendre le volant, que oui y'était midi, mais que j'avais déjà trop bu pour ça. Sacrament, mom, quand est-ce que tu vas me le dire que je prends les bonnes décisions ?
Anyhow, aujourd'hui, je contemple l'idée (!) d'aller prendre une marche. C'est la grosse main sur mon chest qui me suggère ça, j'ai aussi un trois et demie fait en carré dans lequel je tourne en rond, pis j'haïs le yoga, partez-moi pas là-dessus. La vie m'a donné une belle petite shape qui s'auto-régule malgré mon mode de vie de vieille ivrogne, faque je me mettrai pas à namaster comme une débile juste parce que y'a UNE PANDÉMIE QUI S'ABAT SUR LA PLANÈTE. Regarde, je suis bonne, j'en place une, limite, icitte, drette là.
Bref, je mets mon coat vintage pis ma tuque rose fluo, je me maquille un brin - on sait jamais quel badeau on pourrait croiser - pis je sors 'prendre l'air'. (autrement dit, chercher le trouble).
.…
Ça fait pas 2 minutes que je descends ma rue que je croise un gars. Quand il me voit je lui souris, y'é quand même cute. Il traverse la rue comme une balle pis y sprinte jusqu'au coin. Super.
Je continue d'avancer. C'est vrai que ça fait du bien de marcher. J'ai mal aux ischions à force d'avoir été assise depuis 10 jours. J'ai presque fini Netflix - je pourrais écouter Tou.Tv, mais je veux finir Netflix pis Crave avant - pis j'ai étiré les restants de la boîte Good Food.
Je tourne le coin et je vois une aînée assise sur un banc. La maudite folle. Juste en la voyant là, j'ai peur pour elle. Pis en même temps, je me dis qu'elle est peut-être comme moi, peut-être elle cherche le trouble.
Je me glisse sur le banc à ses côtés. Elle bouge pas. Elle sourit, et elle a la face face au soleil, les mains sur le ventre. Elle a l'air vraiment bien. Je me prends une petite gorgée - ben non pas d'eau, je me suis fait un petit flasque avant de partir de la maison, rhum and coke.
Le coeur me débat. J'ai pas parlé à personne en vrai depuis un bout - en excluant les caissières de l'épicerie, de la SAQ pis de la SQDC - pis je trouve qu'elle a une bonne vibe, la madame.
- Ça vous dérange-tu si je m'assois à moins d'un mètre de distance ?
- Non.
Bon. J'aurais espéré un peu plus, une jasette quelque chose. À la limite qu'elle m'emmerde avec ses souvenirs d'enfance, de peste pis grippe espagnole, go madame, parlez-moi sti !
Juste au moment ou je pense ça, elle me dit 'J'ai pas le goût de parler'.
Ok. Ça c'est space.
Je me dis que c'est pas la peine d'être bête, que je voulais juste être fine.
'Je suis pas bête, je suis ferme. Pis non, tu voulais pas être fine, t'es pas fine, toi.'
Je me lève d'un bon, le coeur me débat. Comment ça se peut ?
La vieille dame ouvre un oeil. Juste un oeil. As-tu déjà essayé d'ouvrir juste un oeil ? Moi, je trouve ça tof, personnellement. En tout-cas. Là, en ce moment, la moitié de son visage est détendu et méditatif, et l'autre est tendu vers moi.
- Je sais qui tu es.
- Ah bon ?
- Ouin. (elle ferme l'oeil pis elle fait des nons avec sa tête, ben découragée)
- Vous me niaisez. Vous riez de moi vous là.
- Avoue-le, que tu veux me contaminer. M'exterminer.
Là, je recule d'un pas.
- C'est vraiment des accusations gratuites. Je l'ai même pas, le virus.
- Viens me dire que t'es venue t'asseoir là pour une autre raison.
- Bon, j'vas faire un boutte.
- C'est ça ! C'est ça. Fuis encore.
Là, je me sens le rouge qui me monte dans les joues.
- Heille, ça va faire. Si je voulais vous exterminer j'aurais juste à vous donner un petit coup de pied, pis vous seriez faite. Je vous pousse dans la bouette pis je pars en courant. Pis le pire, c'est que c'est vrai que je suis pas fine, je vais ressentir aucun remord. Votre fin approche anyway, vous, pis moi, ma vie commence.
Elle se lève. Debout elle est environ de la même grandeur que moi. J'avais pas bien évalué ça.
Elle siffle, et de derrière un des buildings du Vieux Port, un cheval blanc arrive.
Je te jure.
Une bête hallucinante, comme celui de Gandalf dans Lord of The Rings.
La mâchoire me tombe.
La vieille dame défait son chignon, ses cheveux blancs sont vraiment longs, comme ceux d'un elfe. (Je te jure.)
Elle enfourche sa monture comme si elle avait aucun problème d'arthrite et le cheval se met à tourner autour de moi, de plus en plus vite. J'ai le goût de rire parce que je suis pompette, mais je suis toute seule, y'a vraiment personne pour voir ce qui se passe ou pour me sauver si jamais cette situation très étrange tourne mal. Alors, je ne ris pas, j'essaie juste de me retenir de roter, j'ai le tournis.
La vieille dame a pas l'air si vieille, maintenant que je la regarde comme il faut. Elle a peut-être 45 ans, je sais pas, ça tourne trop vite. Elle se met à rire, et le cheval fonce directement ... sur moi.
...
Je rampe jusqu'à l'appart, en essayant d'éponger le sang qui me coule de la tempe avec ma tuque rose. Assez simple de ne pas croiser de voisins ces jours-ci, mais disons que le coeur me bat dans la tête jusqu'à ce que je mette le pied dans mon appartement. La chance me sourit quand même ... y'a de l'eau chaude, pis j'ai pu me couler un bain, avec un vieux restant de sel d'Epsom. Je suis une personne de piètre qualité, qui oui, possède un bucket de sel d'Espom, c'est pas parce qu'on est des mauvais humains qu'on prend pas soin de nous, même au contraire.
Une fois dans le bain, petit gin tonic à la main, j'essaie de repasser dans ma tête ce qui s'est passé. Depuis le début du confinement, j'ai pris ça pas mal mollo, la life. Là, ce qui vient d'arriver dépasse mon entendement à tellement de niveaux.
Faudrait, j'imagine, que j'entende là un signe. Reste chez toi, Justine, comme tout le monde.
Que je mette la limite.
Criss, je me suis faite piétiner par un cheval, dans Griffintown, je veux dire. Y'a quelque chose dans l'air du temps qui a changé.
C'est pas parce qu'un cheval est blanc qu'il te fait moins mal quand y te piétine tsé. Je me dis que je prendrai plus jamais de marches.
Je m'endors dans le bain, en douleurs ... en me disant que c'est peut-être ben la seule résolution de ma vie que je vais réussir à tenir.
Mais j'en doute. J'ai vraiment mal. Mais quelque chose en moi me dit qu'il faut que je vais devoir retourner prendre des marches. Ma vie est en danger, certes, mais ma curiosité est vraiment triggered.
....
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reseau-actu · 6 years
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Gangrenée par le trafic de drogue, en proie à une délinquance en pleine expansion, la ville est devenue une gigantesque zone de non-droit. Reportage.
Elle a installé un trépied et fixé un appareil photo. Le téléobjectif est braqué depuis la fenêtre de sa chambre sur le squat en contrebas, au 38 de la rue d'Alembert. Isabelle Devigne n'est pas de la police, mais, depuis bientôt trois ans, elle documente la vie du quartier et accumule les preuves. De jour, comme de nuit. « De toute façon, j'ai perdu le sommeil. » Elle s'arrête. Corrige. « Disons plutôt que ce n'est plus possible de dormir. » Elle voudrait faire la sieste en pleine après-midi pour récupérer que ce ne serait pas davantage envisageable. Aujourd'hui, c'est atelier vélo. Dans la cour du « 38 », des punks à chiens, des clandestins, une famille de Roms tambourinent sur du métal, rafistolent des épaves à coups de clé de 12. La veille, « c'était couscous-partie, barbecue, jusqu'au bout de la nuit». Ou quelque chose du genre. Un concert. Une séance de cinéma en plein air, selon les jours de la semaine et l'humeur des occupants.
Ses plaintes et celles de deux autres riverains s'accumulent sur le bureau de la directrice de la Police nationale de Grenoble. Mais Isabelle Devigne est souvent trop lasse de composer le 17 pour s'entendre dire : « Courage, madame ! On est de tout cœur avec vous, mais nous, on ne peut rien faire. » Éric Piolle, le maire écologiste de la ville, qui a racheté cette ancienne école à l'abandon, n'a pas daigné répondre à un seul de ses courriers et n'entend pas évacuer ce squat. Les autres habitants du quartier Saint-Bruno préfèrent se murer dans le silence, se terrer chez eux, volets fermés, plutôt que de risquer des représailles. Comme s'ils s'étaient « résignés à l'enfer » .
Pourtant, si l'on s'en tient à la communication officielle de la plus grande ville des Alpes, Grenoble, ainsi que l'indiquent les panneaux à l'entrée de la municipalité, serait une « métropole apaisée ». Dans le centre-ville, les voitures voient leur vitesse limitée à 30 kilomètres-heure, mais les jeunes circulent à scooter sans casque et s'adonnent volontiers, cours de la Libération, à des rodéos furieux, sans craindre d'être inquiétés. L'écologie, la lutte contre le réchauffement climatique sont une priorité. La sécurité beaucoup moins, sorte de trou noir dans la couche de neurones des édiles. Élisa Martin, la première adjointe d'Éric Piolle, n'est-elle pas responsable de la « tranquillité publique » ? Terrible euphémisation de la réalité pour une ville qui, en quelques années, est devenue la capitale française des faits divers. Cet aveuglement doctrinaire exaspère les Grenoblois autant que les forces de l'ordre. « Il pense quoi, Éric Piolle, que Grenoble est une cité balnéaire ? », s'emporte Yannick Biancheri, du syndicat Unité SGP Police.
Une sorte de « Chicago français »
Selon les chiffres du parquet de Grenoble, les atteintes aux personnes ont augmenté de plus de 18 % et les violences non crapuleuses de près de 22 % sur les premiers mois de l'année. Tant et si bien que la délinquance générale est aujourd'hui de 53 % plus élevée que dans les autres agglomérations de taille similaire. Cette insécurité n'est pas le propre de certains quartiers qu'il faudrait éviter. Lorsque, quelques jours avant de partir en reportage, nous demandons à Alain Carignon, ancien maire de la ville, de nous préciser quelles seraient les zones de non-droit où enquêter, la réponse fuse, presque définitive : « Grenoble n'est plus qu'une immense cité. » Matthieu Chamussy, à la tête de Réussir Grenoble, liste d'opposition au maire écologiste, aimerait être plus mesuré. « On peut encore se promener dans la ville, tempère-t-il. Nous ne sommes pas à surveiller en permanence nos portefeuilles. Et pourtant, la violence peut frapper partout et tout le temps. Pas forcément à Mistral, Teisseire ou La Villeneuve. Et pas forcément entre 21 heures et 4 heures du matin. »
Le 6 septembre, c'est un ingénieur de 47 ans qui a eu droit de figurer à la rubrique fait divers du Dauphiné libéré après s'être fait « fracasser la tête, pour rien » , par un cycliste alors qu'il courait dans un parc à proximité de la mairie. Des agressions gratuites pour un regard. Des agressions crapuleuses pour un « bifton » ou une montre qui brille. Denis Setboune, qui travaille dans le milieu associatif, en est témoin. Il a été contraint de faire déménager sa mère de 90 ans qui vivait dans un quartier réputé calme de la ville pour Fréjus où vit son frère. « Elle était systématiquement rackettée lorsqu'elle sortait faire son marché. » Sur Twitter, le compte de la police de l'Isère, @PoliceNat38, relaie régulièrement des messages pour dissuader les habitants de sortir avec des bijoux afin de prévenir l'arrachage de colliers en ville, devenu monnaie courante.
La mort s'invite parfois. Le 29 juillet, Adrien Perez, un jeune garçon de 26 ans, a perdu la vie à la sortie d'une boîte de nuit de Meylan pour avoir voulu porter secours à un couple d'amis qui se faisait agresser. Ce qui a fait dire à Philippe Lepagnol, du syndicat Alliance Police nationale, que Grenoble était devenu une sorte de « Chicago français » . La formule a fait le buzz. Un rien exagérée. Destinée à frapper les esprits et réveiller les pouvoirs publics. Chicago, c'est deux homicides par jour. Mais la situation dramatique de cette ville de 165 000 habitants fait qu'elle n'a rien à envier à Marseille.
Plus de 90 tirs de balle recensés depuis janvier
Comment en est-on arrivé là ? En 2010, Nicolas Sarkozy, alors président, était venu au chevet de la ville pour promettre, dans le fameux discours de Grenoble, qu'il allait engager « la guerre contre les trafiquants et les délinquants ». « Ce n'est pas un problème social, ce qui s'est passé, c'est un problème de truands, ce sont des valeurs qui sont en train de disparaître. Il faut marquer un coup d'arrêt », déclarait-il déjà. À l'époque subsistait encore une volonté politique de régler le problème. Éric Piolle le minimise quand il ne le nie pas. La vidéosurveillance n'a pas été développée. Sur les 68 caméras que compte la ville, 40 sont en état de fonctionnement. Et quand ce ne sont pas les truands qui détruisent les éclairages publics pour être plus libres d'agir en toute impunité, c'est le maire qui, de manière aléatoire, plonge les quartiers dans le noir pour faire des économies de bouts de chandelle et sauver la planète. Les délinquants sont à la fête. « À la mafia des Gitans et des ritals sont venus s'ajouter plein de petits groupes. De jeunes Maghrébins qui jouent aux caïds. Des familles de Roms, nous explique un policier. Chacun grignote des petits bouts de la ville. » Parfois il y a des frictions pour un coin de rue. Une guerre de territoires qui se règle à la kalach entre gangs. Les forces de l'ordre ont recensé plus de 90 tirs de balle depuis janvier.
« C'est open bar partout » , résume un autre, en écho aux propos de Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble, qui tirait la sonnette d'alarme en juillet dernier, confessant : « Je n 'ai jamais vu une ville de cette taille aussi pourrie et gangrenée par le trafic de drogue. » « Aucun quartier n'est épargné. Il suffit de secouer une poubelle pour trouver des stups », observe Valérie Mourier, secrétaire départementale du syndicat Alliance Police nationale.
L'hypercentre n'échappe pas à la violence. Philippe Taylor, un grand gaillard d'origine écossaise, bâti comme une barrique de whisky, achète avec son fils une petite affaire à proximité de la chambre de commerce et d'industrie de Grenoble et d'un complexe cinéma. L'emplacement semble idéal. C'est compter sans les petits trafiquants qui dealent devant leur vitrine. Menaces, intimidations, vitres cassées, agression au couteau. Taylor ne plie pas et décide avec son fils de résister. Ils dorment dans leur restaurant pour veiller sur leurs murs. Une nuit, les trafiquants poussent à 4 h 30 une poubelle en feu contre l' Indochina . Les 110 000 euros qu'ils avaient investis partent en fumée. En décembre 2017, c'est un essieu de sa voiture qui est sectionné. Il perd une roue à 110 kilomètres-heure sur l'autoroute entre Grenoble et Bourgoin-Jallieu. La Mairie promet de leur venir en aide. Mais en réalité, « le problème, c'était nous , affirme aujourd'hui Taylor. Pour que le problème cesse pour la municipalité, il fallait que nous partions » . Abandonnés des pouvoirs publics. Exilés de l'intérieur. Citoyens de seconde zone.
Pour échapper à cette violence et ne pas risquer un coup de cutter ou de couteau à proximité de la place de deal, les étudiants, nombreux dans cette ville universitaire, adoptent ce qu'ils décrivent eux-mêmes comme « des stratégies d'évitement » pour continuer à sortir le soir. « On contourne certains quartiers, quitte à se rajouter des kilomètres », nous confie l'un d'eux à la terrasse du Verre à Soi , un bar à vin branché de la ville. Ces secteurs, touchés par les trafics, dépérissent. Les magasins ferment tandis que les baux à céder ne trouvent pas preneur. Les propriétaires voient leur bien se déprécier.
Les dealers recrutent leurs guetteurs sur Facebook et Snapchat
Mais la cité du Mistral, véritable supermarché de la dope, et celles de La Villeneuve et de L'Arlequin décrochent la palme de l'hyperviolence. Ici, les dealers se sentent tellement puissants qu'ils n'hésitent plus à défier les forces de l'ordre. À la violence verbale s'ajoute la violence physique. Les menaces de mort. À La Villeneuve, une bouche d'égout a fracassé le pare-brise d'une patrouille. « Avant , raconte Valérie Mourier, ils se contentaient d'insultes, tournaient en scooter, mais restaient à distance. Aujourd'hui, ils nous encerclent, viennent au contact, foncent sur nous. Au point qu'un policier s'est fait fracasser une bouteille sur la tête. » Surtout, ces délinquants sont de plus en plus jeunes. Le nombre de mineurs connus des services de police a explosé. Ils ne respectent plus rien. Ils ont incendié le collège Lucie-Aubrac. Mis le feu à une piscine de quartier. Place des Géants, des petits caïds qui ont à peine trois poils sous le nez vous toisent pour bien signifier qu'ils sont les maîtres. Impossible de songer à faire une tournée de maraude avec des médiateurs à la nuit tombée. Les gamins qui tiennent les cages d'escalier, squattent les parkings ne tolèrent que les têtes connues. Ici, les pompiers interviennent accompagnés de la Bac ; les infirmières renoncent souvent à faire des soins à domicile et les pizzerias ne livrent pas dans certaines barres d'immeubles. L'État de droit a déserté. Un autre droit s'est imposé. Celui du plus fort.
La Police nationale, elle-même, l'admet. Les délinquants mettent beaucoup moins de temps à occuper le terrain qu'eux à le reconquérir. « Quand ils mettent quinze jours pour mettre un quartier sous leur coupe, installer leur place de deal, il nous faut entre sept et huit mois pour espérer reprendre la main , explique Yannick Biancheri. Eux, c'est le PSG et nous, c'est Nîmes. On joue sur le même terrain, mais pas avec les mêmes moyens humains et financiers. » Signe de l'impunité et du sentiment de toute-puissance dont ils jouissent, les délinquants n'hésitent même plus à lancer des campagnes de recrutement sur Facebook et Snapchat pour enrôler de nouveaux guetteurs. L'endroit pour les « choufs » est même renseigné, carte à l'appui. À l'inverse, la police nationale peine à embaucher. À ce jour, 33 postes budgétés ne sont pas pourvus.
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universallyladybear · 6 years
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Ils ont suivi de très près à la finale dames et n’ont pas manqué de se faire remarquer tant ils étaient complices.
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Le visage de cette histoire qui s’était terminée… par e-mail Partager par SMS Autour de : couple Tendresse Roland-Garros Vianney Rejoignez vos amis et la communauté la plus glamour Connexion facebook Des contenus en avant-première ! Échangez avec l’équipe de Gala et plein d’autres surprises ! Gala newsletters Chaque jour soyez le premier à recevoir l’actualité Gala dans votre boite mail RECEVOIR Veuillez saisir un E-mail valide. Vous devez accepter les conditions générales d’utilisation du Site. Sur le même thème Complicité • 2017 PHOTOS – Roland Garros : Vianney très complice avec sa chérie Catherine Love is in the air amour • 2015 Le Pont des Arts bientôt en manque d’amour Les couples ne pourront plus y accrocher leurs cadenas portrait • 2016 Qui est Anna Eberstein, la compagne de Hugh Grant ? Leur couple a attiré l’attention à Roland Garros en 2017 est… Vianney mettra (momentanément) un terme à sa manière. Et entre deux échanges, Vianney n’a pas manqué de jouer les provocateurs avec les photographes qui l’avaient repéré, jouant avec eux à distance à grand renfort de grimaces. Le chanteur palois de 27 ans a également immortalisé son passage grâce à une photo avec l’iconique Nelson Monfort à qui il a pu dire toute son admiration. Le chanteur et auteur-compositeur s’est installé juste derrière Amel Bent. S’il a bien affiché une complicité amicale que l’on n’imaginait pas avec l’interprète du tube Ma philosophie, c’est surtout auprès de sa chérie qu’on l’a vu faire le show. Regards amoureux, complicité taquine…
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