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#comment se calmer quand on est en colère
alexar60 · 1 year
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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kilfeur · 10 months
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Les principes d'Ezran se retournent souvent contre lui (Ezran's principles turned against him)
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En saison 3, Ezran se retrouve face à un dilemme, continuer à être un roi et devoir faire face à un future conflit entre les elfes et les humains. Ou bien renoncer à son titre, c'est ce qu'il a fait pour éviter davantage de morts. Il se retrouve en cellule alors que Viren devient le roi. D'ailleurs je me souviens à peu près ce que disaient ces deux là, Viren qui s'excuse et il sait que c'est pas sincère, ce que ce dernier affirme. Mais quel salaud !
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Ezran est connu pour son pacifisme, la violence lui a prit son père. C'est pour ça qu'il tient à éviter le plus de conflits. Cependant, Ezran se retrouve souvent dans des situations où il doit prendre des décisions difficiles. Par exemple pour Soren et Claudia, ils décident de les libérer car il veut pas qu'ils paient pour les actes de leur père. Il y a sûrement aussi le fait qu'il soit attaché à eux. Et comment ça c'est retourné contre lui ? Bien que Soren soit de son côté, Claudia est désormais son ennemi faisant croire que Viren allait tuer Ezran mais ce n'était qu'une illusion. Et dans la saison 5, elle était prête à le tuer pour avoir la prison d'Aaravos.
Même avec Rex Igneous quand il essaie de le calmer alors qu'il est furieux, il a failli se faire brûler vif par le dragon. Finnegrin ne voyait pas Ezran comme un roi, traitant sa couronne comme de la camelote. Et il était d'accord pour lui donner un bateau en échange de Bait sans compter les autres bébé battrapat qu'il comptait utiliser pour attirer le leviathan. En conséquence de son amour pour les animaux et qu'il souhaite les sauver, Soren, Callum et Rayla ont prit cher. Et il s'est certainement senti coupable vu qu'il était prêt à donner sa main pour éviter que Callum fasse de la magie noire !
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Est ce que ça veut dire qu'Ezran ne ressent jamais de colère ou de tristesse ? Non, dans l'épisode où il apprend la mort de son père il part de lui même pour retrouver Claudia et après lui avoir parler, il se rend à Katolis pour assumer ses responsabilités ! Ezran parle du deuil de son père mais aussi de sa mère qu'il n'a malheureusement jamais connu ! Ezran parle peu de ce qu'il ressent, le seul qui pour l'instant arrive lui faire parler de ça est Soren. Vu qu'il lui dit qu'il grandit trop vite et qu'il doit profiter qu'il soit encore un gosse pour s'amuser ! On a vu dans l'histoire courte, comment sortent cette colère et cette haine enfouie en écrasant la flèche de Runaan.
Si jamais on a une scène où il finit par craquer, je pense pas que ce serait dans le sens il va crier et tout faire valdinguer. Non je verrai plus l'équivalant de Ruby quand elle craque dans le volume 9.
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Tout comme Callum, les principes d'Ezran se retournent contre lui. Pourtant il a pu avoir des alliés qui justement comprennent d'où viennent ces fameux principes et pourquoi il tient à le suivre. Certains penseront qu'il choisit un chemin simple alors que c'est justement ce chemin qui est le plus compliqué à suivre.
In season 3, Ezran was faced with a dilemma: continue to be a king and face future conflict between elves and humans. Or renounce his title, which is what he did to avoid more death. He ends up in a cell while Viren becomes king. By the way, I remember what the two of them were saying, Viren apologizing, and he knows it's insincere, which is what Viren says. What a bastard!
Ezran is known for his pacifism; violence took his father away from him. That's why he's keen to avoid conflict as much as possible. However, Ezran often finds himself in situations where he has to make difficult decisions. In the case of Soren and Claudia, for example, he decides to set them free because he doesn't want them to pay for their father's actions. There's probably also the fact that he's attached to them. And how did this backfire? Although Soren is on his side, Claudia is now his enemy, making him believe that Viren was going to kill Ezran, but that was just an illusion. And in season 5, she was ready to kill him to get the Aaravos prison.
Even with Rex Igneous when he tried to calm him down when he was furious, he almost got burned alive by the dragon. Finnegrin didn't see Ezran as a king, treating his crown like junk. And he agreed to give him a boat in exchange for Bait, not to mention the other baby battrapats he planned to use to lure the leviathan. As a result of his love for animals and his desire to save them, Soren, Callum and Rayla took a hit. And he certainly felt guilty, since he was ready to give his hand to prevent Callum from using dark magic!
Does this mean Ezran never feels anger or sadness? No, in the episode where he learns of his father's death, he sets off on his own to find Claudia, and after talking to her, he goes to Katolis to assume his responsibilities! Ezran talks about mourning for his father, but also for his mother, whom he unfortunately never knew! Ezran doesn't talk much about his feelings; the only one who can get him to talk about it is Soren. He tells him that he's growing up too fast and that he should enjoy himself while he's still a kid! We've seen in the short story how this anger and hatred buried in crushing Runaan's arrow.
If we ever have a scene where he finally snaps, I don't think it would be in the sense that he's going to scream and blow everything to smithereens. No, I'd rather see the equivalent of Ruby snapping in volume 9.
Like Callum, Ezran's values are turning against him. Yet he may have allies who understand where these principles come from and why he insists on following them. Some will think that he chooses a simple path, when it is precisely this path that is the most complicated to follow.
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skylleramber · 4 months
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« Nature humaine » (chapitre gratuit)
« Les émotions de base »
Les émotions, ses petits ressentis qui nous font passer d'un état jouissif à un état dépressif en quelques secondes, mais qu'est ce que c'est réellement une émotion ? C'est un état d'esprit lié à une expérience psychophysiologique,l'esprit et le corps réagissent en même temps, elles surgissent à n'importe quelle occasion ce qui fait que nous avons du mal à vivre avec et à les supportaient par moment.
Quelles sont les émotions principales ? Comment les contrôler ?
Les émotions de bases sont : la joie, la tristesse, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et le mépris, ses 7 émotions sont celles que nous ressentons le plus au cours de nos vies, bien sûr, ils en existent bien plus, nous y reviendront en détail dans un autre chapitre.
L'émotion est un état d'esprit fort qui nous submerge et nous fait perdre nos moyens, mais qui reste passager, à ne pas confondre avec un sentiment qui lui est une prise de conscience émotionnelle qui peut perdurer sur le temps.
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Comment contrôler ses émotions ?
Voilà une question que l'on se pose au moins une fois dans sa vie, sauf pour ceux qui arrive parfaitement à contrôler leurs émotions.
Il existe cependant plusieurs moyens de les contenir,la première étant par « la parole », oui aussi bizarre que cela puisse paraître,ça fonctionne,par exemple vous êtes en colère au lieu de laisser cette émotion vous submerger et exploser,répéter vous « je ne veux pas me mettre en colère contre toi », « je veux pas être en colère contre moi-même » suivant la situation qui déclenche cette émotion,trouver la phrase qui convient,en la disant à haute voix,vous rejetez cette émotion,vous l'exorcisez,vous apprenez à gérer votre colère,suivant l'émotion qui vous submerge,essayer de trouver l'inverse de ce
que vous ressentez pour déjouer l'émotion et avoir un contrôle dessus,ceci est la première technique.
Deuxième technique : « la pensée », quand on ressent une émotion, on pense, on rumine, cela nous ronge de l'intérieur, si c'est une émotion négative comme la peur, la colère, la tristesse...
Pour retourner la situation par la pensée,la méditation est un excellent remède,elle permet de se focaliser sur autre chose qu'un état négative,de se détendre également les muscles et d'être plus serein(e), pour remédier à une émotion par la pensée,il faut changer de jugement sur la contrariété,voir les choses autrement pour modifier l'émotion,par exemple vous êtes dans la situation où vous voyez une araignée,exemple classique beaucoup sont arachnophobes,la peur vous submerge,vous penserez que à ça,ne rester pas bloqué dessus,trouver une pensée positive pour modifier l'émotion négative.
Troisième technique : « l'acte », vous vous demandez comment nos actes peuvent avoir le dessus sur nos émotions ? L'acte, c'est le courage, exemple vous voulez plus voir une personne et vous avez peur de le/la croiser, cette peur va grandir, alors que si vous affrontez, votre émotion va diminuer « j'agis donc je ressens », il vous suffit juste d'une expression faciale comme le sourire, vous pensez à sourire et vos lèvres le font à votre place, chaque acte aussi anodin, nous donne du pouvoir sur nos émotions.
Quatrième technique : « le corps », vous devez penser que c'est impossible, le toucher, le goût, l'ouïe, tout sur le corps peut provoquer une émotion, et pourtant,il est possible de contrôler une émotion grâce à son corps, par le biais de la respiration, inspirer ou expirer, que ce soit long ou court, peut calmer la colère par exemple, le sport ou la pratique du yoga, peut dissiper les émotions négatives et nous apporter un bien-être.
En utilisant ses 4 techniques en symbiose, vous pourrez apprendre à gérer vos émotions, bien sûr, vous pouvez aussi les contrôler par moyen thérapeutique comme un traitement médicamenteux ou une TTC (thérapie cognitivo- comportementale) mais il est préférable d'apprendre par nous-mêmes, sauf si cela est trop difficile, dans ce cas prenait rendez-vous avec un spécialiste.
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Comprendre ses émotions.
C'est quelque chose de très délicat, qui demande beaucoup de
réflexion. Comprendre une émotion peut vous permettre également de la gérer, parfois, nous ressentons un mal-être sans savoir d'où cela vient, par exemple d'une profonde tristesse, une peur viscérale, on se demande pourquoi on est aussi mal alors que tout va bien dans notre vie ? Dans ses moments, nous devons prendre du recul, entrer en introspection pour découvrir d'où vient cette émotion, essayait de terminer si elle est récurrente, passagère, ou si elle part et revient, nous devons essayer de savoir ce qui est le déclencheur de cette émotion, si elle arrive à un moment bien spécifique, lié à une personne, un travail, une relation ou à l'environnement dans lequel nous vivons.
Affronter ses émotions peut nous permettre de les comprendre pour mieux les gérer mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde,quand vous identifiez d'où provient l'émotion négative,provoquer du changement,le moindre petit détail peut changer un mal être,exemple vous êtes démotivé par votre travail vous y allez car vous n'avez pas le choix,c'est un automatisme, vous rentrez mais vous vous sentez pas mieux car le lendemain faut y retourner,dans ce cas précis,certains chercheraient un nouveau boulot car il s'épanouisse plu dans le leurs,mais pour ceux pour qui cela est difficile,choisissez la pensée positive,changer un détail au travail pour vous permettre de vous sentir mieux,ou un détail chez vous pour avoir le plaisir de rentrez sans penser au lendemain.
Il n'y a pas de formule miracle pour gérer ou comprendre ses émotions, mais y’a des moyens à disposition pour nous aider à mieux les supporter. Pensez-y et pensez toujours à quelque chose de positive au quotidien.
Lien Amazon———>>> https://www.amazon.fr/dp/B0CX4QYQ57/ref=mp_s_a_1_2?crid=3AJ3LEBKCK0V9&dib=eyJ2IjoiMSJ9.1XODf_QN_eqdVn9-or7E0Rc-9LwIOPfOZg2soBclQVJ3NNDUV9eJckE9ECdK-nG24mQ-MiyxEHP3Wr4qHycwh1eizzPOgxlMP2NHXI8p2OaiaQVO5k__kpY7GQuDWQJSRP_2p_wdH9NrtaXDIH1Wn5aUcDnDgZAfO04q63MGAxmw_fmrz7qd2qArLU-jimg-.isHJqhT8uUYzxN9kEc7Um3JKEmk5fo_FzTbFXOt0z3Q&dib_tag=se&keywords=skylar+amber&qid=1709639496&sprefix=skyller+amber%2Caps%2C142&sr=8-2&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0-rtUf19ICtMhKeKIkGeGP7GNAxIA6FPy5SfIN9KF-6J5x-7Nirrp4NQs_aem_AenZThSEa2ppSuzzVfbsiURO4xq2jH6uDlOSvW4FSnmpyb4_mQkNFignRaAvCvnImG3iFaSfv4wGnP4hieAN9qSG
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manue-ringo · 7 months
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L'implant partie 2
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Scully observa son amie avec inquiétude, les traits tirés par la fatigue et l'angoisse. Elle savait que Parker avait besoin de réponses, mais elle craignait que la vérité ne soit trop difficile à entendre.
Laisse-la un peu respirer, Mulder, murmura Scully, ses yeux pleins de sollicitude. Andréa ? Est-ce que ça va ? Tu es à l’hôpital de Georgetown. Tu as eu un malaise et les médecins se sont occupés de toi. Dis-moi quelque chose.
Parker cligna des yeux, encore sous l'effet de l'anesthésie, sa voix à peine un murmure.
Qu'est-ce que tu me racontes, Dana ? Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? Demanda-t-elle, sa voix tremblante, encore embrouillée par la confusion.
Scully sentit une pointe de douleur en voyant son amie si vulnérable. Elle lui tendit un verre d'eau, sa main légère sur celle de Parker.
Doucement, tu es encore sous le choc. Garde tes forces. Tiens, bois un peu d'eau. Dit-elle doucement, essayant de calmer son amie.
Parker prit le verre d’eau et but quelques gorgées, ses yeux sombres cherchant des réponses dans ceux de Mulder. Elle sentit une vague de méfiance monter en elle, se demandant ce qu'ils lui cachaient.
Je peux savoir ce qu'il m'est réellement arrivé ? Demanda-t-elle en jetant un regard perçant à ses partenaires.
À vous voir, on dirait que j'ai frôlé la mort. Vous commencez à me faire peur tous les deux.
Scully échangea un regard rapide avec Mulder, hésitant à en dire plus. Elle savait que Parker n'était pas encore prête à affronter la vérité.
Nous parlerons de ça plus tard, Andréa. Tu dois te reposer, tu es encore très faible. Répondit Scully, sa voix douce mais ferme.
Parker, cependant, ne l'entendait pas de cette oreille. Elle serra les poings, sa détermination refaisant surface malgré sa faiblesse.
Cessez de me materner et répondez-moi ! Je veux savoir ce que j'ai. Je suis assez lucide pour avaler la pilule. Répliqua-t-elle avec une fermeté retrouvée, son regard brillant de peur et d'impatience.
Mulder se sentit déchiré. Il voyait l'angoisse dans les yeux de Parker, une angoisse qu'il partageait profondément. Il savait qu'ils ne pouvaient plus la laisser dans l'ignorance. Il s’assit près d’elle, prenant une grande inspiration avant de parler.
D'accord, écoute-moi. On vient de te retirer un corps étranger, logé dans ton abdomen. Tu as fait une hémorragie interne à cause de cet implant. On ignore encore comment et pourquoi, mais je te jure qu'on retrouvera les salopards qui t'ont fait ça. Dit-il d'un ton résolu, mais ses yeux trahissaient sa peur.
Parker écarquilla les yeux, le choc de la révélation la laissant sans voix un instant. Elle cligna des paupières, cherchant à comprendre ce qu'elle venait d'entendre.
Quoi ? Mais qu'est-ce que tu me chantes là ? Dana, c'est quoi cette histoire ? Pourriez-vous être plus clairs, nom de Dieu ? S'écria-t-elle, sa voix tremblante de confusion et de colère.
Scully s'avança, sentant le poids de la vérité s’abattre sur elle.
Ce que Mulder essaie de te dire, c'est que tu as subi une intervention chirurgicale à ton insu dans le but de te placer cette chose à l'intérieur de ton corps. Les médecins sont inquiets, car la matière qui le compose semble être d'origine inconnue. On ignore encore les raisons et les répercussions sur ta santé, et c'est pour cela que tu dois rester en observation durant quelques jours. Je suis vraiment désolée, Andréa. Dit-elle, sa voix empreinte d'une tristesse qu'elle ne parvenait plus à dissimuler.
Parker porta ses mains tremblantes à son visage, sentant une vague de panique monter en elle.
Oh mon Dieu, murmura-t-elle en étouffant un sanglot. Pourquoi moi ? Comment est-ce possible ? Quand est-ce que cet affreux cauchemar va s'arrêter ? Je veux sortir d'ici ! S'il vous plaît, je veux rentrer chez moi !
Elle se redressa brusquement, son corps frémissant sous le poids du stress et de l'épuisement. Mulder, le cœur serré par la douleur de la voir si désemparée, la prit dans ses bras, essayant de lui apporter un peu de réconfort.
Ça va aller, Andréa, je suis là. Murmura-t-il, sa voix brisée par l'émotion.
Parker resta un instant figée dans cette étreinte, troublée par cette démonstration d'affection. Puis, mal à l’aise, elle le repoussa doucement.
C'est bon, ça va. Je ne suis pas encore à l'article de la mort. Dit-elle en essayant de reprendre contenance, bien que ses yeux rougis trahissaient son désarroi.
Ce que je n'arrive pas à comprendre dans tout ça, c'est que je n'ai aucun souvenir de cette perte de connaissance, ni même de cette affreuse intervention clandestine. C'est le noir complet !
Son visage se crispa sous l'effet de l'émotion tandis qu’elle essayait de trouver des réponses à son angoisse. C’est alors que le chirurgien entra dans la pièce, une expression calme sur son visage. Dès qu’elle le vit, Parker se redressa, déterminée à obtenir des réponses.
Vous arrivez juste au bon moment, docteur. Je crois que je commence à perdre la mémoire. Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il m'est arrivé ! S’exclama-t-elle, sa voix empreinte de panique.
Le chirurgien s'approcha d'elle, posant une main rassurante sur son bras avant de l’ausculter brièvement.
Il peut y avoir plusieurs explications à cela, mademoiselle Parker. Vous êtes encore très faible et vous semblez souffrir d'un stress très important. Je vais vous donner ce qu'il faut pour remédier à cela. Dit-il d'une voix posée.
Parker secoua la tête, son regard empli d'une peur presque palpable.
Non, attendez, je ne pense pas que ce soit ça. Vous ne comprenez pas, docteur ! Tenta-t-elle d'expliquer, ses yeux s’emplissant de panique.
Voyant son amie au bord de l’effondrement, Scully intervint, son ton professionnel masquant son inquiétude.
Pardonnez-moi, mais serait-il possible de vous parler en privé, s'il vous plaît ? Je suis médecin également. Demanda-t-elle au chirurgien, espérant ainsi apaiser la détresse évidente de Parker.
Scully suivit le chirurgien dans un coin tranquille du couloir, l'air grave. Elle savait que ce qu'elle allait dire dépasserait tout ce qu'il avait pu imaginer. Le chirurgien l'écouta attentivement, son visage se crispant peu à peu, à mesure qu'il prenait la pleine mesure de la situation. Il se frotta la barbe, les sourcils froncés par l'inquiétude.
Un sérum expérimental ? Murmura-t-il, incrédule.
Et cet implant… Nous devons absolument découvrir quelle est sa fonction exacte.
Scully hocha la tête, réfléchissant à la manière la plus prudente de formuler ses pensées. Elle savait que chaque mot comptait.
Peut-être que cet implant a été conçu pour interférer avec les signaux neuronaux. Dit-elle d'une voix mesurée.
Mais nous ne savons pas encore dans quel but précis. Quant au sérum, il semble agir sur la mémoire et provoquer des hallucinations. Nous avons besoin de plus d’informations sur ces expérimentations, et vite.
Le chirurgien détourna les yeux, se perdant un instant dans la vue par la fenêtre. Le poids de la situation semblait peser lourd sur ses épaules. Après un long moment de silence, il se tourna de nouveau vers Scully, l’air pensif.
Je n’ai jamais été confronté à un cas aussi complexe. Avoua-t-il, sa voix marquée par l'inquiétude.
Mais si ce sérum a altéré sa mémoire, il doit y avoir un moyen de la rétablir. Nous devons consulter des spécialistes en neurologie, en psychiatrie… Et peut-être même en médecine expérimentale.
Scully acquiesça, ses pensées tourbillonnant alors qu'elle imaginait les implications de tout cela. Le temps était leur ennemi, et elle le sentait dans chaque fibre de son être.
Je suis d’accord. Répondit-elle, son ton pressant.
Mais il faut agir vite. L’agent Parker est en train de perdre pied, et je crains que ses pertes de mémoire ne la conduisent à des actions dangereuses. Elle pourrait devenir une menace pour elle-même si nous n'intervenons pas rapidement.
Le chirurgien se tourna vers elle, ses yeux brillants d'une détermination nouvelle. Il savait qu'ils marchaient sur un terrain miné.
Nous allons tout mettre en œuvre pour la sauver. Affirma-t-il avec fermeté.
Mais il faudra garder cela confidentiel. Si quelqu’un découvre ce que nous faisons, nous risquons de mettre en péril sa vie et la nôtre.
Scully plongea son regard dans celui du chirurgien, lisant dans ses yeux la même détermination qui brûlait en elle. Elle sentait que, malgré la gravité de la situation, ils étaient en cela sur la même longueur d’onde.
Je suis prête à tout pour la protéger. Répondit-elle, sa voix ferme et résolue.
Nous devons trouver des réponses, quel qu’en soit le prix.
Leurs regards se croisèrent avec une intensité nouvelle, scellant un pacte silencieux. Ils se serrèrent la main, un geste simple mais lourd de sens, témoignant de leur engagement commun à percer le mystère qui entourait Parker, coûte que coûte.
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christophe76460 · 9 months
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NE PLUS S’EN FAIRE !
« MON JOUG EST AISÉ, ET MON FARDEAU LÉGER » Matthieu 11.30
Jésus a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (v.28–30).
Il est bon de savoir que l’on n’a pas à s’en faire, ni à tout comprendre ou à porter ses propres fardeaux. En fait, il est plutôt agréable de réaliser qu’il est inutile de tout savoir sur tout !
On devrait se sentir à l’aise quand on se dit : « Je n’ai pas de réponse à cette situation difficile. Mais je ne vais pas m’inquiéter à ce sujet parce que Dieu est aux commandes et je lui fais confiance. Je vais me reposer sur lui et vivre tranquille ! »
Lorsque l’on est submergé par les soucis et les difficultés de la vie, on a besoin d’une pause intellectuelle et émotionnelle. L’esprit a besoin de se reposer et de cesser de vouloir trouver des solutions à tout prix, et les émotions doivent se calmer pour éviter la colère.
L’inquiétude prive du repos et de ses bienfaits. Alors, la prochaine fois que vous vous sentirez inquiet ou anxieux, rappelez-vous que vous pouvez vous sentir libre et léger. Tout ce que vous avez à faire est de vous reposer dans l’assurance de l’amour, des bienfaits et de la direction de Dieu.
Si on vous demande comment vous allez résoudre votre problème, dites que vous n’y pensez pas pour le moment. Si on vous demande pourquoi, dites que vous l’avez confié à Dieu, et que vous lui faites confiance pour le résoudre à votre place.
(paroledujour)
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faloulou · 2 years
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RESTER CALME LORSQUE VOTRE ENFANT A DES ÉMOTIONS INTENSES
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Que se passe-t-il souvent lorsque notre enfant (ou quelqu’un d’autre dans notre vie) se met en colère et commence à agir ? Nous faisons de même.
Il est difficile de ne pas s’énerver quand on a un autre humain devant nous qui “ flippe “, n’est-ce pas ?
Voici 4 étapes qui peuvent nous aider à rester calmes dans ces situations émotionnelles à haute intensité.
Étape 1 : Arrêtez, respirez et comptez
Lorsqu’un parent peut identifier l’un des signes de colère courants (c. simplement pour ARRÊTER . Commencez par lever la main et annoncer fermement mais calmement « STOP », à vous-même et à l’enfant.
Étape 2 : « Se voir et s’entendre » Une fois qu’un parent a arrêté la montée de colère initiale, il est fort probable qu’il soit dans un meilleur état d’esprit pour voir la situation. Lorsque les parents sont calmes, ils peuvent voir la situation d’un point de vue plus objectif.
Étape 3 : Ajuster les attentes Les parents s’exposent parfois à la colère en nourrissant des attentes irréalistes. Des attentes réalistes anticipent les petits écarts de conduite qui mettent souvent les parents en colère. De cette façon, lorsque le comportement se produit, il ne prend pas le parent par surprise. Garder des attentes réalistes et adaptées à l’âge aide les parents à vivre la vie telle qu’elle est, plutôt que telle qu’ils aimeraient qu’elle soit. En se renseignant sur le développement de l’enfant, les parents peuvent reconnaître quand leurs enfants « agissent simplement selon leur âge ».
Étape 4 : Analysez et ayez un plan de secours
Prenez le temps d’analyser la situation et de décider de la meilleure façon de la gérer. Un plan de secours est sage pour qu’un parent reste calme et productif. Donnez-vous un peu de « temps mort » pour vous rafraîchir si vous le pouvez.
En tant qu’êtres humains, nous nous mettons tous en colère parfois. Avec la pratique, les parents peuvent constater que suivre ces étapes pour rester calme les empêche en fait de se mettre en colère en premier lieu.
Pour en savoir plus sur les émotions intenses, voir Comprendre les grandes émotions
La Fiche technique pour gérer les émotions des enfants à télécharger ICI
Quelles sortes de choses faites-vous pour aider votre enfant à se calmer ?
Des outils parentaux très important pour chaque parent positif
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2vil-miss-fight · 2 years
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[Headcanon DMC5] Comment ils réagissent si tu te fais draguer par quelqu'un d'autre ?
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Nero :
Si tu es en couple avec lui :
🌵 Il rougit instantanément de colère.
🌵 Il arrive directement derrière toi et passe ses mains autour de ta taille et pose la tête sur ton épaule en demandant ce qu'il se passe.
🌵 Au regard que Nero lance à ton assaillant, il sait tout de suite qu'il vaut mieux laisser tomber.
🌵 Tu ressens sa colère quand il te serre un peu trop fort contre lui.
🌵 Il ne va plus te lâcher de la soirée, au cas ou un autre essaierait.
🌵 Après la soirée, en tête à tête, il va s'excuser d'avoir été aussi possessif. On peut lire la honte sur son visage. Mais il explique que c'est plus fort que lui.
S'il crush sur toi mais que vous n'êtes pas encore ensemble :
🌵 Il rougit toujours de colère. Il se dit qu'il aurait dû tenter sa chance plus tôt.
🌵 Il sert les poings pour se contrôler un maximum.
🌵 S'il voit que ton assaillant est très insistant et que tu n'en veux pas, il viendra te demander si tu as besoin d'aide.
🌵 Il va répondre de façon agressive aux autres, tant il a du mal à se contrôler.
🌵 Il ne s'en ira pas, il restera pour observer et garder un œil sur l'assaillant.
🌵 Intérieurement, il a déjà tué l'assaillant 10 fois.
🌵 Une fois qu'il rentre chez lui, il explose un ou deux objets pour se calmer.
🌵 Une fois calmé, il se résigne et se dit qu'il ne te possède pas. Il est triste et déçu mais s'efforcera de ne pas le montrer.
🌵 Il va tenter de prendre ses distances le temps de se faire une raison ou que tu te décides à aller vers lui.
V :
Si tu es en couple avec lui :
🎻 Il se rembrunit, en serrant sa canne. Une colère froide s'empare de lui, mais il ne dit rien dans un premier temps.
🎻 S'il voit que tu traînes trop à envoyer ton assaillant sur les roses, il finira par sortir de ses gonds.
🎻 Il viendra t'attrapper par le poignet, sans rien dire et te traînera à l'extérieur.
🎻 Il marmonne "little wanderer" le temps de sortir. Il veut que vous rentriez immédiatement.
🎻 Devant ton refus, il te plante là et rentre seul.
🎻Quand tu rentres plus tard dans la soirée, il n'est pas tout à fait calmé, il marmonne encore dans ses dents.
🎻 Il essaie de t'expliquer maladroitement qu'il n'aime pas quand on te drague, surtout sous ses yeux.
S'il crush sur toi mais que vous n'êtes pas encore ensemble :
🎻 Ce qu'il voit ne lui plait pas du tout, mais il sait qu'il n'a pas le droit de dire quoi que ce soit.
🎻 Il serre tout autant sa canne pour se contrôler.
🎻 Il va essayer de penser à autre chose en discutant avec les autres, mais son regard revient toujours sur toi.
🎻 Quand il sent qu'il va vraiment s'énerver, il préfère partir. Il va érer dans les rues avant de rentrer.
🎻 Il va attendre que tu rentres pour être sûr que tu vas bien et il se sera calmé.
Dante :
Si tu es en couple avec lui :
💋 Il est plutôt joueur.
💋 Il va prendre un malin plaisir à venir t'embrasser devant ton assaillant.
💋 Il va faire remarquer à tout le monde à quel point SA partenaire est jolie.
💋 Va retourner les compliments faits à sa partenaire vers son aissaillant pour le draguer.
💋 Il va essayer d'impressionner sa partenaire pour récupérer son regard sur lui, en faisant le malin à une partie de billard par exemple.
💋 S'il parle avec quelqu'un d'autre, il va parler plus fort et rire exagérément pour attirer ton attention.
S'il crush sur toi mais que vous n'êtes pas encore ensemble :
💋 Poker face ! Il fera comme si de rien n'était, et ne montrera aucune émotion.
💋 Soit il se retire de la situation et fuit, soit il attend simplement que ça passe.
💋 La seule mimique que tu verras est sa mâchoire serrée.
💋 Selon à quel point il est amoureux, il rentrera au Devil may cry et se saoulera pour ne plus y penser.
💋 Il pourrait intervenir seulement s'il voit que tu n'es pas réceptive et que tu essaies de fuir la situation ou si tu cherches sont aide du regard. Alors il se placera entre vous deux.
💋 Il se montrera alors plus menaçant, même si son ton reste joueur.
Vergil :
Si tu es en couple avec :
🩸 Son sang ne fait qu'un tour, il se précipite vers vous.
🩸 Si tu as le temps de le voir arriver, retenir son bras et lui parler peut le calmer, même s'il faudra quelques secondes pour ça.
🩸 Si tu n'as pas le temps de le voir arriver, le pauvre gus sera collé au mur, tenu par le col, avec Vergil exigeant qu'il te laisse tranquille.
🩸 Une fois qu'il est calmé grâce à toi, il culpabilise, non pas de l'avoir épinglé au mur, mais d'avoir réagit aussi vivement vis-à-vis de toi.
🩸 Il ne s'excusera pas pour autant, il te fera des cadeaux pour te le montrer.
🩸 Bien évidemment, si ça arrive encore, il recommencera.
S'il crush sur toi, mais que tu n'es pas encore avec lui :
🩸 Il ne dira rien sur le moment. Il ne te le fera même pas remarqué.
🩸 Il attendra de coincer le gars pour l'intimider et le dissuader très fortement de retenter sa chance.
🩸 Il a bien évidemment pensé à le tuer, mais il se retient un minimum.
🩸 Il finira par se dire que c'est injuste, que lui n'a droit à rien et pourrait possiblement retomber dans ses anciens travers.
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sammyjomcl · 3 years
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Voici un autre bout de Moments oubliés. Nath est si beau dans son costume de futur marié que ça m'a donné envie d'écrire ce petit texte qui me trotte dans la tête depuis un moment.
Merci d'avance à celles qui me liront. Si vous pouvez me laisser un petit message pour me livrer votre ressenti ça serait génial car j'ai bientôt fini ces Moments oubliés et ça sera ma dernière histoire donc ça compte pas mal pour moi.
Bonne lecture!
Moments oubliés (suite)
Je regarde l'horloge et le constat ne change pas. Ma sœur est en retard. Je prends mon téléphone pour lui envoyer un message mais c'est à ce moment-la que la sonnerie de la porte de l'appartement retentit. Je vais ouvrir et elle me sourit avant de me prendre dans ses bras.
- Bonjour Ambre, toujours à l'heure à ce que je vois...
- Bonjour mon adorable frère qui remarque ce genre de choses immédiatement au lieu de me saluer chaleureusement après tant de temps sans se voir...
Je la regarde et j'ai envie de lui ébouriffer les cheveux. Elle devine mes pensées et fait un pas en arrière.
- Ah non Nath, pas touche à ma coiffure!
Je lève les yeux au ciel. Mais je sais bien que son apparence compte plus que tout pour elle, surtout depuis que sa carrière professionnelle dans le mannequinat se déroule bien. Je prends un moment pour l'observer. Bien coiffée et maquillée, vêtements tirés à quatre épingles... mais surtout...
- Tu as l'air en forme.
- Tu t'inquiètes toujours pour ma santé, n'est-ce pas?
- ...
- Eh bien tu peux être rassuré. J'ai même fait une prise de sang la semaine dernière et je vais très bien. A moins que tu ne préfères lancer une enquête sur moi...
Je suis intérieurement soulagé. Elle voyage beaucoup et on se donne peu de nouvelles. Je n'ai donc que rarement l'occasion de lui demander comment va sa santé. Elle croise les bras sur sa poitrine et fronce les sourcils.
- J'imagine que tu ne regardes même pas les photos que je fais pour certains magazines ?
- Huummm Ambre... tu fais surtout des photos pour de la lingerie alors j'ai pas tellement envie de voir ça...
- Ha! Idiot, je ne passe pas mon temps en petite tenue. Il y a différents styles de lingeries. Et certains magasines demandent de très belles photos.
Devant mon air blasé, elle secoue la tête. Passons à autre chose.
- Tu viens prendre un thé ? J'ai acheté celui dont tu m'as parlé.
- Ah ça fait plaisir de voir que tu m'écoutes de temps en temps.
Nous voilà vite installés devant nos thés. Je prends un autre petit instant pour l'observer pendant qu'elle caresse Blanche. Elle me fait penser à notre mère. Je dirais même qu'elle lui ressemble de plus en plus. Mais... je ne peux m'empêcher de sourire en réalisant que je la trouve plus... épanouie... Je suis vraiment soulagé que la ressemblance s'arrête à certains traits physiques. J'espère qu'elle ne sera jamais aigrie comme notre mère.
Blanche finit par s'en aller et Ambre se tourne vers moi.
- Tu as bonne mine toi aussi. Et comment va Su'?
- Elle aurait aimé être là mais elle recrute justement une nouvelle serveuse parce qu'elle a de plus en plus de travail et... on a aussi besoin de temps pour nous.
- Je suis contente que ça se passe bien pour vous. Alors...
Devant mon mutisme, elle soupire.
- Nath, j'ai bien compris par tes nombreux messages la semaine dernière que tu avais quelque chose d'important à me dire. Je me suis libérée rapidement pour ça. Ça n'a pas l'air d'être une mauvaise nouvelle alors j'attends que tu me dises de quoi il s'agit...
Elle n'a pas toujours été perspicace à mon sujet mais elle s'est améliorée avec le temps. Et comme je n'ai pas envie de tourner autour du pot...
- Je vais me marier l'an prochain. J'ai donc pensé que je devais te prévenir aussi vite que possible pour que tu me réserves une date dans ton emploi du temps bien rempli.
Elle ne bouge pas et me regarde fixement. Une seconde plus tard, sa tasse de thé manque de tomber alors qu'elle me saute dessus en criant.
- Mon petit frère va se marier !!!! Je...
- Tu quoi?
Elle me regarde, un peu gênée.
- Disons que j'avais des doutes sur ton envie de te marier un jour.
- Je ne peux pas te jeter la pierre à ce sujet, le mariage a longtemps fait partie des concepts qui ne me disaient rien. Et puis... c'est venu naturellement alors... pourquoi pas?
- Je suis si heureuse! Bon... je vais t'emmener faire les boutiques. Et je vais contacter quelques personnes qui ont des boutiques à l'étranger... j'ai travaillé avec des gens qui...
- Du calme, pas la peine d'appeler toute l'industrie du mariage !
Elle me regarde, sévère. J'ai compris, madame n'acceptera pas que son frère se marie avec un costume trouvé dans la boutique du coin.
- Nathaniel... j'ai très envie de t'apporter mon aide.
- Tu as surtout envie de me surveiller parce qu'il paraît que mon sens de l'habillement a toujours été questionnable...
Elle pince ses lèvres et finit par avoir un sourire en coin.
- Il est vrai que tu n'es pas particulièrement doué côté fringues. Mais là c'est différent. Mon petit frère se marie et j'ai envie que tu aies un costume qui te correspond. Et aussi pour que tu sois magnifique sur les photos.
Je secoue la tête, amusé. Elle se met à fouiller dans son téléphone.
- J'ai aussi de très bons contacts pour des robes de mariées...
- Su' a déjà des tonnes d'adresses à voir mais j'imagine que quelques unes en plus ne feront pas de mal.
Après une petite heure à parler tenues de mariage, ou plutôt à écouter Ambre parler de tenues qu'elle a vues de par le monde, elle finit par poser son téléphone. Son ton change et je sens qu'elle va aborder un sujet délicat.
- J'ai hâte de me trouver une superbe tenue. Il faudra voir si Su' a un code couleurs en tête pour sa famille et... Nath... tu comptes le dire aux...?
- Non.
Je ne lui ai pas laissé le temps de finir sa phrase. J'aurais même pu lui écrire une grande pancarte avec un gros NON marqué dessus avant même qu'elle ouvre la bouche.
Elle se mord la lèvre et cherche ses mots, sans parvenir à les trouver.
- Ambre, ma famille c'est toi. Je n'ai besoin de personne d'autre. Et je vais même aller plus loin. Je vais très bien en pensant à mon mariage sans nos parents. J'ai beaucoup travaillé sur mes sentiments à leur égard et... je n'ai plus cette colère aveuglante. Mais je suis arrivé à la conclusion que je n'avais pas envie de leur pardonner leurs erreurs. Et je n'ai pas envie qu'ils fassent partie de ma vie. Nous sommes assez grands pour savoir ce que l'on veut, qui l'ont veut avoir autour de soi. On me répète sans arrêt qu'on ne doit inviter à son mariage que les personnes que l'on veut vraiment voir. Se forcer à inviter des inconnus ou des membres de la famille lointaine n'est jamais une bonne idée. Je sais que tu trimballes dans ta tête tes rêves de gosse où nous sommes une gentille petite famille. Mais ma vision de la famille c'est ça; Toi. Et Su'. Et Blanche bien sûr.
Ambre sourit légèrement. Elle hoche la tête.
- Je comprends. Et tu as raison. Ce jour-là doit être fêté avec les personnes que tu souhaites voir. Je reste en ville jusqu'à la fin de la semaine. Je vais te trouver un beau costume.
- Tu sais qu'on a le temps...
- Oui mais si tu craques sur une tenue maintenant, ça sera déjà ça en moins à prévoir ! Tu as une préférence de couleur? Je dois peut-être voir avec Su'...
- Elle m'a dit de choisir parce que je suis "magnifique dans n'importe quel costume" et que ça doit d'abord me plaire à moi.
- Compte sur moi et tu seras encore mieux que "magnifique" !
Je suis content de la voir si motivée. Je n'en attendais pas moins d'elle. Ça me fait aussi plaisir de savoir que je vais passer un peu de temps avec elle.
- Demain, RDV à 10h pour aller dans la ville voisine pour un premier repérage. Et une autre boutique se trouve à une heure de route mais on va y passer aussi.
Hum... bon je vais peut-être un peu regretter de passer du temps avec elle au final. Elle va être sans pitié avec moi pour trouver la tenue parfaite.
Les mois ont passé et j'ai dû un peu calmer ma sœur niveau achats. Je sais que c'est mignon d'un côté, elle se donne à fond pour mon mariage mais elle est limite à vouloir me trouver un costume cousu au fil d'or.
Nous voilà devant une énième boutique. Ambre affiche une moue boudeuse.
- Nath, je ne connais pas cette boutique. Certes, on y trouve quelques marques de qualité mais...
- Mais quoi? Leigh a donné cette adresse car il connaît une vendeuse qui lui a dit avoir eu un bel arrivage. Il a un peu vu leur collection et il pense que ça pourrait me correspondre.
Elle hausse les épaules et nous rentrons dans la boutique. L'humeur maussade de ma sœur disparaît quand elle voit certains costumes et elle se met à parler frénétiquement avec une vendeuse. J'ai l'impression qu'elle m'a oublié... bah, autant que j'aille faire un petit tour pour voir ce que je trouve.
J'ai du mal à me projeter dans une tenue. J'ai l'impression que tous ces costumes feraient l'affaire. Est-ce vraiment si important d'en essayer une centaine pour en choisir un ? J'ai bien entendu envie que ma future épouse me trouve parfait pour cette journée spéciale...
Un coup d'œil rapide vers Ambre m'indique qu'elle a jeté son dévolu sur un costume noir et un autre blanc. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, elle a du mal à se decider sur laquelle de ces deux couleurs m'irait le mieux. J'imagine que le moment des essayages va bientôt commencer.
Juste avant de faire marche arrière, un bout de tissu bleu clair attire mon attention. Je m'approche du mannequin qui porte le costume et...
- Nath, qu'est-ce que tu fais?
- La même chose que toi, je regarde ce qu'il y a d'intéressant et je trouvais cette couleur pas mal du tout.
Ambre hausse les sourcils. J'aurais juré qu'elle aurait rigolé en me disant que, évidemment, j'ai choisi du bleu, qui est une couleur que j'apprécie. Mais après tout pourquoi pas?
- J'ai déjà essayé un costume bleu nuit. Tu m'as dit que c'était trop sombre et que ça n'allait pas avec mes cheveux ou je ne sais plus quoi. Ce bleu me plaît bien.
- C'est la première fois qu'une tenue a l'air de te plaire. Ça vaut le coup d'essayer !
Ni une ni deux, elle fond sur une vendeuse qui va me chercher un costume à essayer.
Je me retrouve dans la cabine d'essayage, devant le miroir, à me regarder en tentant de deviner si Su' apprécierait de me voir ainsi habillé. C'est beaucoup moins classique que du noir ou du blanc. J'essaie même d'imaginer ma future épouse à mes côtés dans une belle robe mais l'exercice s'avère compliqué car je n'ai pas trop d'imagination à ce sujet. Elle sera superbe sans aucun doute.
- Naaaath tu es prêt ? Je peux voir? Qu'est-ce qui te prend autant de temps?
Décidément, la patience n'est pas une histoire de famille. Je sors pour me faire inspecter sous toutes les coutures par ma jumelle. Son visage est neutre pendant toute la durée de son inspection, qui semble ne pas finir. Elle finit par hocher la tête et me lance un énorme sourire.
- Ça te va vraiment très bien! Je pense qu'on touche au but! Il nous faut des chaussures claires et tu seras parfait. En tout cas tu as bien choisi, ton mauvais goût vestimentaire a su rester au placard pour l'occasion!
- ... C'est un compliment, ça? Je devrais peut-être demander à Su' ce qu'elle en pense...
- Tu n'as pas envie de lui faire la surprise ?
Je me regarde à nouveau dans le miroir. Je dois bien avouer que cette tenue me plaît. Je me tourne vers la vendeuse.
- Je pense qu'on a trouvé ce qu'on cherchait.
- Une minute, papillon! On doit prendre tes mesures pour que ce soit à ta taille. Puis vérifier que tout est raccord niveau couleur de la tête aux pieds.
- Ambre, je dois rentrer chez moi bosser sur un dossier...
Les mains sur les hanches, elle me regarde, sérieuse. La vendeuse qui se tient à côté se retient de rire. Il va me falloir encore un peu de courage.
Je rentre à l'appartement et m'effondre sur le canapé du salon. Su' émerge de la chambre.
- Bonjour mon chéri! Oh... tu reviens du boulot? Tu as l'air crevé, je croyais que tu étais avec Ambre.
- J'étais en effet avec la fashion police qui me sert de sœur et elle m'a lessivé.
Elle rigole et vient s'asseoir à côté de moi, m'invitant à poser ma tête sur ses cuisses. Ses mains se glissent dans mes cheveux et enfin je me sens me relaxer.
- Alors, ça a été dur?
- Oui et non. Prendre des mesures de la tête aux pieds, c'est pas ce que je préfère. Mais j'ai choisi un costume. Je peux officiellement dire que je suis habillé pour notre mariage.
- Oh mais c'est super! Je peux savoir ce que tu as pris?
- Hum...
Elle explose de rire. Ses doigts se promènent toujours entre mes cheveux.
- Ne t'en fais pas mon chéri, j'ai hâte de te voir dans ton costume mais ça ne me dérange pas que tu gardes la surprise. J'ai déjà ma petite idée sur la question.
- Ah bon?
- Connaissant Ambre, elle aura essayé de te trouver un élégant costume noir ou à l'opposé blanc, d'une marque qu'elle juge digne de sa confiance. Mais moi je te vois plutôt choisir du bleu, vu que c'est la couleur que tu affectionnes le plus.
Ma tête surprise la fait sourire. Je ne devrais peut-être pas être si surpris, après toutes ces années ensemble, on se connaît bien donc l'entendre si proche de ce qui s'est passé est plutôt normal. Je lui souris à mon tour.
- Future Madame Carello, vous êtes définitivement parfaite pour moi. Nous devrions nous marier sans plus attendre.
- On vérifie les prochains vols pour Las Vegas et on se marie dans la foulée puis on loue une voiture pour longer la côte ouest avant de partir sur la route 66?
- Tentant. Enfin, jusqu'à ce que ma sœur nous retrouve pour nous faire la scène du siècle.
- MIAOU?
- Ah... Blanche n'est pas d'accord en plus...
Je finis par me lever du canapé et tend pour main à Su' pour qu'elle se lève à son tour.
- Il se fait tard, on va se cuisiner un petit dîner ?
- Avec plaisir!
- Et toi côté robe de mariée, tu en es où ?
Elle hausse les sourcils.
- Inspecteur, vous n'avez pas le droit de mener cette enquête. Je ne répondrai à aucune question.
- Je suis sûr que je peux te faire craquer.
Un petit sourire en coin, elle me lance un défi du regard. La soirée ne fait que commencer.
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nancyisabellelabrie · 4 years
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Qu’est-ce que la créativité? Première partie
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Avant d’entreprendre quoi que ce soit, le sage commence par réfléchir. Il considère tous les éléments du travail à exécuter, du problème à résoudre: ensuite il fait intervenir l’amour, c’est-à-dire le goût, l’intérêt pour la tâche à accomplir; enfin, il décide de se mettre au travail pour réaliser son projet. Donc, on peut dire que ce qu’il a bien conçu par la pensée, le sage le renforce et le vivifie par un sentiment d’amour, et enfin il le réalise grâce à une volonté sans faille. Et voyons maintenant comment s’y prennent la majorité des humains. Ils se lancent brusquement dans l’action sans avoir bien étudié le projet, ils se heurtent évidemment à des obstacles, ils souffrent, ils se lamentent, et ce n’est qu’après s’être bien lamentés qu’ils finissent par réfléchir aux causes de leurs échecs. Eh bien, c’est un peu tard, il fallait commencer par la réflexion. Omraam Mikhaël Aïvanhov
Qu’est-ce que la créativité?
La créativité, c’est l’outil principal que nous avons pour créer, s’épanouir, transformer notre vie. C’est un muscle à entraîner, que chacun de nous possède.
Avec cet outil nous fabriquons notre réalité. Dès que nous choisissons d’en être conscients, notre vérité se transforme, prend un sens différent. En fait, nous prenons la maîtrise la maîtrise de ce que nous manifestons. En comprenant bien notre processus créatif, il devient de plus en plus facile de développer nos projets, d’atteindre nos buts.
Créer consciemment, c’est aussi plonger dans un questionnement, développer des outils pour s’ancrer, évoluer vers ce que l’on désire profondément et se réaliser. À force de créer de façon consciente, nous modifions doucement notre manière d’agir, nous devenons mieux outillés et, au lieu de subir, nous endossons le rôle de co-créateur de notre vie. Le changement nous fait de moins en moins peur, puisque nous en venons à comprendre que c’est la seule chose vraiment permanente dans nos vies, et nous apprenons à travailler avec lui.
Créer, c’est aussi bricoler, chanter, s’amuser. Tout cela nous ramène au jeu. Jouer est une activité importante que l’on a presqu’exclue de nos vies en vieillisant, en devenant des adultes ayant des tonnes de responsabilités. La vie d’adulte, c’est du sérieux. Assez sérieux pour se déconnecter de notre véritable nature. Jouer nous permet d’entrer dans le monde du possible, d’essayer, sans les conséquences de la “vraie vie”. Ça détend, ça dédramatise, ça fait fonctionner notre imagination. Sans pression. Et ceci est une part très importante du processus créatif.
Le processus de la création.
La création, c’est prendre quelque chose de non défini et le modeler selon une envie, une impression, une vision. La création commence par un besoin. Un questionnement, un défi, un problème, une envie. Le coeur nous envoie une impulsion première. Et en général, le mental nous envoie des questions: ‘Qu’est-ce que je peux faire avec ça?”, “Que dois-je faire?” “Qu’est-ce que je veux et ne veux pas faire avec tout ça?”. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans notre coeur se retrouve la carte routière de notre vie. Rien n’y est écrit d’avance, Notre coeur fonctionne comme un radar qui nous informe de ce qui est approprié pour nous, et de ce que nous devons accomplir, pour relever le défi qui se présente à nous. Il nous parle de nos propres défis aussi. Parfois ce sont des peurs qui montent, et l’on sent que nous devons les traverser, même si cela ne nous plait pas toujours. C’est dans le coeur que le germe apparaît. Par notre petite voix, notre ressenti physique. On l’appelle souvent intuition. Elle fonctionne très simplement. Et c’est un outil dont nous avons tous fait l’expérience à un moment ou l’autre de notre vie, que nous l’utilisions régulièrement ou pas.
Ensuite vient le rêve. Rêver, c’est un peu comme jouer. C’est se laisser aller dans notre imagination sans censure, sans limite ni obligation, se tremper totalement dans notre imaginaire. Ouvrir la porte à tous les possibles. Nous appelons aussi ça “visualiser”. Voir et ressentir cette réalité que l’on commence à créer,  avant même qu’elle ne se soit manifestée.
On doit savoir que cette partie du rêve est présente même quand n’est pas en train de visualiser consciemment. Quand on se met à paniquer, on est encore en train de rêver, se sont nos vieilles programmations qui réagissent. Par contre, cela met la table pour la suite. Et comme on n’est pas aux commandes, ça rend les choses plus difficiles. On se sent à la merci de l’extérieur, en n’étant pas conscient que nous sommes en train nous-même d’alimenter la possible catastrophe.
Ce qui est important avec la visualisation, c’est l’idée de nous laisser aller dans différentes directions pour explorer, et évidemment choisir. En restant branchés à notre intuition, notre “6e sens”, les choix deviennent plus faciles, plus clairs. Bien sûr il peut y avoir les peurs qui se montrent au même moment. De là l’importance de prendre les moments nécessaires pour calmer et comprendre le besoin qui se cache derrière la peur, et faire la part des choses. Ce qui nous permet d’en revenir à notre intuition, à notre sagesse intérieure. Nous nous programmons alors vers une avenue particulière et commençons à mettre en place l’énergie puis les actions appropriées qui manifesteront le résultat souhaité. Nous appelons cela émettre une intention.
Ensuite, c’est le temps de passer à l’action (structure et rituels) pour enclencher la prochaine étape sur la roue de la manifestation et commencer à obtenir des résultats concrets. On peut passer sa vie à rêver, si on ne fait pas les pas dans la matière pour concrétiser, rien n'arrivera. Sauf la frustration fort probablement grandissante, qui se montrera avec ses amies l’insécurité, la colère, le manque de confiance en soi et en la vie, etc. Pour changer les choses, il faut souvent changer sa manière de faire. Parfois certaines peurs se dépassent simplement en avançant, en agissant, en répétant le processus jusqu’à ce que notre nouvelle aptitude soit solide. D’autres peurs elles, peuvent avoir besoin de plus d’attention, de temps, de soins de guérison. Certaines de nos croyances, qui nous avaient servies par le passé, peuvent nous nuire maintenant en nous empêchant d’avancer. Mais ça aussi, ça s’accueille, ça se travaille, ça se guérit.
Et pour passer à l’action efficacement, rien de tel que de se faire un plan. Attention à ne pas tomber dans la rigidité et les expectatives irréalistes. On continue à visualiser, mais cette fois en découpant le projet en étapes, jusqu’à notre but. On agit, on avance.
Il importe de garder notre vision devant nos yeux, notre destination en tête, en vérifiant avec notre intuition si la pulsion qui nous porte est toujours présente, et réajuster au besoin. Ainsi, nous prenons de plus en plus conscience des conséquences de nos choix, nous observons si oui ou non, ce que l’on fait nous mène dans la direction souhaitée. Soyons flexibles par contre! Et gardons à l’esprit que la vie nous apporte ce que nous souhaitons de manière plus ou moins exacte par rapport à ce que l’on a souhaité au départ. La nuance est toujours importante. Tout n’est ni complètement noir ou blanc. Nous pouvons, devons même, réajuster le tir lorsque nécessaire. C’est ce que j’appelle “garder le cap”.
Finalement, “la traversée”. Nous devons accepter de réussir. Le décider profondément. C’est un point qui peut sembler aller de soi, mais ce n’est pas toujours le cas et c’est drôlement important d’en être conscient! Changer de direction lorsque nécessaire, mais en restant connecté sur notre but, parce qu’on l’a choisit consciemment. Parce que ce but est plus grand que nous. Parce que nous serons transformées par le chemin qui nous y a mené. Choisir et accepter de réussir, c’est se donner le droit de s’accomplir, se dépasser, réaliser ses rêves. Sentir profondément qu’on a le droit de manifester ce que l’on porte en nous-même. Et le manifester.
Donc: -Le besoin/le désir provoque l’intuition qui mène au rêve, puis à la structure et à l’action, ce qui nous pousse à développer des outils pour garder le cap et finalement, concrétiser notre but. Réussir. Se réaliser.
Créer, c’est interagir avec la réalité. Utiliser son pouvoir créatif consciemment, c’est aussi prendre la responsabilité de sa vie. Dans les prochains billets, nous plongerons en profondeur dans les diverses étapes du processus de création.
D’ici là, si tu le sens, partage nous ce qui monte en toi suite à la lecture de ceci. C’est quoi pour toi la créativité? Ça te sert à quoi? Comment l’utilises-tu dans ta vie? J’ai hâte de lire vos réponses!
Suggestion de lecture: Libérez votre créativité, de Julia Cameron
Illustration Nancy Isabelle Labrie, “Mon ami renard”,  Techniques mixtes sur papier et bois, 2016 DISPONIBLE. Pour me contacter, cliquez ici!
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janelher · 3 years
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Mercredi 26 juillet, 20h06
Plus tu t'en vas, et plus je pleure de l'intérieur; des montagnes de douleur s'écroulent sur moi, et je me meurs doucement...
Je t'aime tellement que mon âme ressent un énorme vide.
C'est pourquoi je t'écris chaque jour ces palaces de cristal craquelés, qui me coupent avec leurs débris, et laissent couler à flots azurs sur la plage et blizzards oppressants dans mon sang.
Celui-ci s’écoule, et se confond avec cette même eau du Rhône qui s'était répandue il y a deux ans, jour pour jour, jusque sur les bords de mon cœur, lorsque tu t'étais enfui dans ce train...
Les photos de ce Vaucluse-là galopent encore dans mes rêves, car elles avaient attrapé si peur, mon amour, lorsque tu t'étais éloigné à bord de ce train...
Chaque seconde qui me sépare de toi, ardente, vertigineuse, semble durer une éternité.
Et je demeure vide et abattue, ainsi qu'un vieux vampire sans reflet dans les miroirs, m'empressant de te blottir bien au chaud dans mon esprit, précieusement et fébrilement, et je t'écris dans l'espoir de, peut-être, parvenir à calmer cette inaltérable douleur.
Pourtant, écrire ne saurait rien apaiser, et même, cela devient comme une lance empoisonnée, disséminée quelque part entre mes tripes et mes rêves tout comme il y a deux ans jour pour jour, lorsque tu avais rejoint Paris sans m'emmener. Chaque mot que je te dédie tout spécialement, tendrement, c'est comme une boule de pleurs là dans mon ventre, avec cette impression que le sol se dérobe sous mes pieds, et peu importe la robe que je porte, ma vie se met à dériver puis à délirer, sans discontinuer.
Si seulement je pouvais parfois utiliser les stratagèmes qui, à ce moment précis, m'avaient accompagnée dans ton absence, je redeviendrais cet être intouchable rien qu'en replongeant mon âme dans l'eau vive de nos souvenirs incandescents, mais ils dépendent si fort de ton corps, et de la chaleur que diffusaient tes tendres baisers...
Je repense à cet été-là d'il y a deux ans, jour pour jour, quand je ne te serrais pas pour m'endormir, et que je ne pouvais t'enlacer pour me réveiller, et je ne m'en lasse pas.
Oh oui, je m'étais mise à haïr tout le reste !
Je me voyais déjà mettre fin à l'humanité toute entière, en lui donnant la plus triste des morts; je m'étais même prise à déposer ma pauvre âme aimante à portée de la main de Dieu.
Je me souviens d'avoir voulu m'y reposer éternellement...
Je m'étais mise également à pleurer le sang de la lune dans la mer, car je ne ressentais plus rien lorsque je ne te sentais plus; dès lors, tu étais reparti t'affairer à ta vie, à Paris.
Troublée de ne plus savoir manger, mais assouvissant chaque désir et chaque envie en laissant craquer la pluie, en colère depuis lors contre mon cœur, comme dans un hiver...
Mais il n'y a, comme alors, aucune branche de gui pour me rattraper, ou pour me bercer.
Oui, je t'en avais voulu de me laisser, jusqu'à me mordre les lèvres et sentir physiquement que ta présence hors de ma vue était inconcevable, cruelle et totalement absurde, telle la sève de l'arbre qui s'écoule au long d’un tronc qu'on aurait écorché violemment...
Je voudrais, comme alors, oublier que tu es encore parti.
Mais déjà, lorsque tu t'en allais il y a deux ans, jour pour jour, je sentais que je perdais tout dans le même temps: tu me manquais atrocement, et j'étais restée prostrée dans mes larmes, vide et seule, puisque ma vie déjà, c'était toi; oui, la vie sans toi n'est qu'un terrain vague qui me fait trembler de peur, tant il est inconnu.
Je me rappelle t'avoir vu t'éloigner dans ce train il y a deux ans, jour pour jour, et avoir prié le ciel, contre toute attente, afin que ses rails se détraquent, et que tu me reviennes, mon amour, que tu redeviennes ce trésor d'entre mes bras, émerveillé par ces derniers, bouleversant par tes premiers sourires.
Devant ce grand ciel rose d'amour et de vent en faisant tournoyer des fleurs, ces feuilles et puis ces pleurs, cette fraîcheur dont seul l'amour sait garder le secret...
Je n'avais demandé qu'un je t'aime en plus de tous ceux qui, chaque jour, s’amusaient à prendre la forme des spores de ma peau, tournoyant et grelotant au sortir de ta bouche, avant de s'insérer dans ma vie comme un petit enfant se blottit auprès des bûches de la cheminée.
Ces je t’aime-là avaient même transformé ma vie en une pluie d'envies délicieuses que le manque de toi, aujourd'hui, incinère.
Mais l'espoir ne saurait survivre plus longtemps, car il doit déjà porter sur ses épaules tous ces morceaux de lâches au revoir.
Tu sais, depuis ce jour-là d'il y a deux ans, jour pour jour, je voulais vraiment croire en Dieu, tellement je me sentais heureuse en me sentant vide; tellement je me sentais légère en ayant besoin d'arrêter d'être triste puisque même si tu étais déjà loin, par-delà les campagnes, j'entendais que tu pleurais.
Ces larmes dans ma solitude, ces cris en silence, ces sourires pour cacher qu'en vérité sans toi, j'étais perdue, c'était pour mieux te chercher, jusqu'à épuiser mes mots et puis mes mains, pour mieux te découvrir dans mes rêves, et faire que Paris ne te récupérât jamais.
Aujourd'hui et tout comme il y a deux ans, jour pour jour, personne ne m'entend que le papier, sur lequel s'épanchent mes rimes; que ce papier qui pleurait et déclenchait dans les rues d'Avignon, un déluge éperdu pour tous les amoureux qui étaient séparés. Oh oui, j'avais peur, je pleurais et je tremblais, et toutes les rues autour de moi se ressemblaient; il y avait ton visage, flottant sur chaque affiche, et ton sourire, dilué dans les lumières de la ville, s'était mis en friche.
Je me sentais m'enfoncer dans mon oreiller, alors que le temps passait trop lentement, confiné dans mon ombre, et je sentais aussi qu'il pouvait me tuer puisque tu commençais à jouer, puis à chanter, si loin de ce train assassin dont j'avais entendu le tourment, bien distinctement dans son sifflement.
Séparés l'un de l'autre, j'avais ressenti si fort comme l'on ne pourrait plus jamais aimer avec ces cœurs-là jusqu'à ce que nous, moitiés et âmes sœurs, soyons réunis, assemblés en un merveilleux bouquet d’amour et dispersant le parfum des jours parfaits derrière nous.
Je me souviens aussi que le pire avait été de ne pas vouloir ouvrir les yeux le matin, refusant d'observer les trains qui arrivaient et qui partaient, refusant d'assumer le fait que tu n'avais pas fait demi tour et que je n'avais pas sauté dans le tien, ni ne t'avais rejoint en prenant le suivant.
Tout était devenu obscur et la lumière ne brillait plus, au bout du tunnel; j'avais essayé de me raisonner mais ce fut bien trop dur, sans ton regard glissant sur les plissures de mes jupes ou la fossette de mon sourire; je ne savais déjà plus me trouver belle. Comme j'aimerais simplement faire comme ce temps-là, où j'avais essayé de m'évader en écoutant chanter John et puis Georges, mais même à cet instant, malgré leurs efforts pour émerveiller nos vacances, mon cœur, à leurs voix, se mettait à fuir ces deux anges dans le vent afin de te souffler ce besoin de toi, sourd quoi que violent, qui voulait que tu m'appelles ou que sans moi, tu t’ennuies.
Comme j'aimerais, ainsi qu'alors, savoir faire semblant de sourire, bien que mon cœur demeurait triste et fatigué de bouger, de respirer sans toi, incapable de commenter ou d'observer aucune étoile, sinon prompt à apprendre comment tomber amoureuse de tout ce qui m'aurait fait avancer.
Peut-être avais-je cherché quelque chose, quelque part, qui jamais n'exista, ou n'existait déjà plus. Je m'étais sentie dévalisée de toutes mes forces, je ne savais plus faire quoi que ce soit; et durant ces deux années, chaque fois que tu t'en allais, c'était tout un pan de mon corps, que je sentais s'arracher.
Comme toi, qui me disais constamment que tu m'avais dans la peau...
J'étais obligée de lutter bien fort pour arrêter de penser, livrant bataille contre montres et routines, et pour admettre que le temps nous échappe bel et bien, lors même qu'il me menait jusque dans tes bras.
C'était il y a deux ans, jour pour jour, mes yeux me trahissaient bien que j'essayais de paraître plus forte; mes larmes n'étaient qu'une page froissée, arrachée, raturée puis oubliée sur une page de baisers.
Mes ailes avent pris feu, et comme tout le monde, d'Avignon au Rayol, voyait bien que j'avais mal, j'avais commencé à recouvrir un peu la mer, les vignes et les trains, de ce manque insensé de toi.
Ce manque illimité de toi. Ce manque sans dessein, mais qui me faisait tout de même me réveiller, au matin.
Parfois le soleil se cachait, comme pour mieux laisser les nuages couvrir ma détresse, et ainsi nourrir ma tristesse de ce bonheur intense que j'avais vu, niché dans ton regard, égal au désespoir que tu m'avais murmuré lorsque tu refusais de me laisser, et que tu m'observais, haletante sur ce quai, à courir comme si c'était ta vie qui s'en allait, et comme si ma vie en dépendait...
Oui, déjà, lorsque tu t'en allais il y a deux ans, jour pour jour, je sentais que je perdais tout dans le même temps: tu me manquais atrocement, et j'étais restée prostrée dans mes larmes, vide et seule, puisque ma vie déjà, c'était toi; oui, la vie sans toi n'est qu'un terrain vague qui me fait trembler de peur, tant il est inconnu.
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sofya-fanfics · 4 years
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Te dire adieu
Voici ma participation pour le NaruSaku Week 2019.
Résumé :  « Je t’aime Naruto. Et parce que je t’aime, je dois d’abord penser à toi, dit Sakura. Je veux que tu sois heureux et je sais que je ne pourrai jamais te rendre heureux. Même si ça me fait mal, je dois te laisser partir. J’enfouirai les sentiments que j’ai pour toi pour que tu sois heureux auprès de la personne qui te mérite vraiment. Adieu Naruto. »
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
Sakura regarda le dossier médical de Naruto. Les résultats étaient positifs, il récupérait de ses blessures. Il était sous sédatif et dormait tranquillement. Elle examina son bras qui cicatrisait. Sakura sourit. Tsunade lui avait parlé de la greffe qu’elle avait prévu. Si tout se passait bien, il pourrait récupérer l’usage de son bras. Sakura posa le dossier et alla s’asseoir sur le rebord du lit, à côté de Naruto. Elle prit une profonde inspiration pour ne pas pleurer. Après la guerre, Kaguya et le combat final entre Naruto et Sasuke, elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas devenir folle. Mais ce qu’elle s’apprêtait à faire allait être ce qu’il lui était le plus difficile. Elle prit délicatement la main de Naruto et la serra légèrement.
« Je suis désolée Naruto, murmura-t-elle. Je suis désolée de t’avoir tellement fait souffrir. »
Elle avait peut-être été la personne qui l’avait fait le plus souffrir durant toutes ces années.
« Malgré tout, tu es toujours resté près de moi. Tu étais là pour me consoler, pour me faire rire, pour me donner de la force et du courage. Tu es devenu ma force Naruto. »
Elle caressa le dos de sa main avec son pouce. Il y a quelques années, quand ils étaient à l’académie, Naruto était ce petit garçon bruyant qui n’arrêtait pas de faire des blagues stupides et qui lui tapait sur les nerfs. Elle n’avait pas cherché à voir que derrières ses sourires se cachait une profonde solitude. À l’époque, elle avait été éblouie par la beauté de Sasuke et l’aura mystérieuse qui régnait autour de lui. Elle avait été égoïste, jusqu’à demander à Naruto de ramener Sasuke au village, malgré les sentiments qu’elle savait qu’il ressentait pour elle. Mais avec le temps, Naruto avait su trouver une place dans son cœur, jusqu’à devenir plus grande que la place qu’elle avait réservé à Sasuke. Bien plus grande si elle était honnête.
« Petit à petit l’amitié que j’avais pour toi s’est transformé en amour. »
Pour lui, elle était prête à tout, même jusqu’à aller tuer Sasuke. Elle savait que Naruto ne s’en serait jamais remis s’il avait dû tuer son ami, même si c’était pour le sauver de lui même. Sakura avait une confiance aveugle en Naruto, que se soit pendant leur bataille contre Madara ou contre Kaguya, elle n’aurait pas hésité à donner sa vie pour le sauver.
« Je t’aime Naruto. Et parce que je t’aime, je dois d’abord penser à toi. »
Une larme coula le long de la joue de Sakura et tomba sur la main de Naruto. Elle essuya violemment sa joue. Elle ne devait pas craquer maintenant, elle devait être forte. Pour une fois, elle ne devait pas penser à elle, mais à Naruto.
« Je veux que tu sois heureux et je sais que je ne pourrai jamais te rendre heureux. »
Elle ne ferait que le faire souffrir d’avantage et il en était hors de question. Il devait se trouver quelqu’un de bien qui saurait lui donner l’amour qu’il méritait. Quelqu’un comme Hinata, qui l’aimait d’un amour pur et qui ne le ferait jamais souffrir.
« Même si ça me fait mal, je dois te laisser partir. J’enfouirai les sentiments que j’ai pour toi pour que tu sois heureux auprès de la personne qui te mérite vraiment. »
Elle lui caressa la joue et l’embrassa.
« Adieu Naruto. »
Elle se leva et sortit de la chambre. Elle s’adossa contre la porte, ferma les yeux et posa sa main sur son cœur. Elle avait l’impression qu’il se brisait en mille morceaux. Elle sentit soudain une main sur son épaule. Elle ouvrit les yeux et vit Hinata qui la regardait avec inquiétude.
« Est-ce que tout va bien Sakura ? »
Elle est vraiment parfaite pour Naruto, pensa Sakura. Elle acquiesça et sourit pour la rassurer.
« C’est juste le stresse de ces derniers jours qui refait surface.
-Je comprends. »
Après la guerre, il n’était pas rare de voir des shinobis craquer.
« Tu es venue voir Naruto ? »
Hinata acquiesça et rougit légèrement.
« Il dort encore à cause des sédatifs qu’on lui a donné, mais il ne devrait pas tarder à se réveiller.
-Je devrais peut-être revenir plus tard.
-Tu peux rester. Et puis je suis sûre qu’il sera heureux de te voir en se réveillant. »
Hinata rougit d’avantage.
« Tu en es sûre ?
-Certaine. »
Hinata posa sa main sur la poignée de la porte, hésitante. Sakura lui sourit pour l’encourager et Hinata entra dans la chambre. Une fois la porte fermée, le sourire de Sakura disparut et son cœur lui fit de plus en plus mal. C’était ce que je devais faire, se dit-elle pour se convaincre qu’elle avait pris la bonne décision. Elle marcha le long du couloir, sans vraiment faire attention où elle allait. Elle avait l’impression de ne plus pouvoir respirer. Ses larmes coulaient sans qu’elle puisse les arrêter. Elle s’appuya contre le mur, la douleur qu’elle ressentait était tellement violente qu’elle l’empêchait d’avancer. Elle mit sa main devant sa bouche pour s’empêcher de hurler.
« Sakura ? »
Sakura reconnut la voix de Ino. Elle ne voulait pas qu’elle la voit ainsi. Elle ne voulait que personne ne la voit dans cet état. Elle lui tourna le dos, tentant de se cacher, mais elle entendit Ino s’approcher.
« Sakura, qu’est-ce qu’il se passe ? »
Elle posa la main sur l’épaule de Sakura et la tourna doucement. Voyant l’état dans lequel elle se trouvait, Ino prit Sakura dans ses bras et la serra fort.
« Dis-moi ce qu’il y a.
-J’ai dû lui dire adieu Ino, réussit à répondre Sakura. Je ne pouvais plus le faire souffrir.
-Est-ce que tu parles de Sasuke ? »
Sakura ne répondit rien et cacha son visage dans le cou de Ino. Bien sûr, Ino pensait qu’elle parlait de Sasuke. C’est ce que tout le monde pense. C’était mieux ainsi. Elle sentit Ino lui caresser les cheveux et Sakura finit par ce calmer.
******
Plusieurs semaines étaient passées et chacun se reconstruisait à sa façon. Sasuke avait de nouveau quitter le village, mais cette fois, Sakura ne s’inquiétait pas. Il était partit pour racheter ses fautes et non plus pour se venger. Mais depuis, lorsque quelqu’un parlait de Sasuke, tous lui lancèrent un regard de tristesse et d’inquiétude, comme si elle allait s’écrouler à tout moment. Même Naruto tentait de lui remonter le moral.
« Ne t’inquiètes pas Sakura-chan. Il reviendra. »
Il était loin de se douter que son cœur n’appartenait plus à Sasuke. La rééducation de Naruto se passait bien et dans peu de temps, ils seraient capable de pratiquer la greffe. Sakura avait insisté auprès de Tsunade pour assister à la procédure du début à la fin. Au moins, pensait-elle, elle serait auprès de lui durant cette épreuve.
******
La greffe avait réussi. La rééducation de Naruto était longue, mais les résultats étaient plus qu’encourageant. Il était maintenant temps que Naruto voit que Hinata était celle qui le rendrait heureux, pensa Sakura. « Tu as vu Hinata aujourd’hui ? », « Je suis sûre que cet endroit plairait à Hinata. », « Pourquoi tu n’inviterais pas Hinata chez Ichiraku ? » C’était quelques petites phrases que Sakura pouvait lui dire.
******
Sakura se trouvait au parc avec Ino. Elles étaient assises sur l’herbe et profitaient du soleil. C’était la première fois depuis longtemps qu’elles avaient une journée de congé et elles comptaient bien en profiter.
« Dis-moi Sakura, dit Ino. Pourquoi est-ce que tu pousses Naruto dans les bras d’Hinata ? »
Sakura eut l’impression que sa respiration s’arrêtait. Elle ne s’attendait pas à ce que Ino lui pose cette question.
« Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne le pousse pas dans les bras d’Hinata.
-J’ai vu ton petit manège. Alors, pourquoi tu fais ça ?
-C’est mon ami et je veux seulement qu’il soit heureux. »
Ino la fixa si intensément que Sakura se sentit mal à l’aise. Elle se demandait si elle n’allait pas essayer d’entrer dans son esprit.
« La dernière fois à l’hôpital, tu ne parlais pas de Sasuke. »
Sakura ne répondit rien.
« Est-ce que tu es amoureuse de Naruto ? »
Sakura passa ses bras autour de ses genoux et fixa l’herbe.
« Ça n’a pas d’importance, répondit Sakura.
-Qu’est-ce que tu racontes ? Bien sûr que c’est important ! Il faut que tu lui parles.
-Non ! Tout ce que je ferai, c’est lui faire du mal. C’est ce que je fais toujours. »
Elle avait murmuré cette dernière phrase et Ino la regarda avec tristesse.
« Tu crois qu’il serait plus heureux avec Hinata, même si tu dois passer à côté du bonheur.
-S’il est heureux, ça me suffit. »
Ino ne dit rien. Elle savait que lorsque Sakura avait décidé quelque chose, il était difficile de la faire changer d’avis. Elle espérait juste que son amie réalise l’erreur qu’elle était entrain de faire avant qu’il ne soit trop tard.
******
Quelques jours plus tard, Sakura déjeunait avec Ino pendant sa pause lorsqu’elle entendit la nouvelle.
« J’ai entendu dire que Naruto avait rendez-vous avec Hinata, dit Ino. »
Elle observa Sakura. Elle attendait une réaction de sa part, n’importe quoi. Elle voulait que Sakura réagisse enfin et qu’elle se batte pour Naruto. Elle ne supportait pas de voir son amie aussi triste. Sakura resta immobile quelques secondes, avant de sourire tristement.
« C’est bien. Il s’est enfin décidé. »
Ino eut envie de crier.
« Et c’est tout, dit-elle. Tu ne comptes rien faire ? »
Sakura lui lança un regard noir et répondit sèchement :
« Je t’ai déjà dit non, alors arrêtes de t’en mêler. »
Ino se mordit les lèvres de colère. Elle n’avait aucune envie de se disputer avec Sakura. Mais si elle croyait qu’elle n’allait pas s’en mêler, elle se trompait.
******
Sakura rentra chez elle, épuisée. Après avoir terminé sa journée à l’hôpital, elle avait juste envie de prendre une douche et d’aller dormir. Soudain, elle entendit frapper à la porte. Sakura soupira. Elle était bien trop fatiguée pour recevoir du monde. Peut-être que si elle ne répondait pas, cette personne finirait par partir. On frappa de nouveau.
« Sakura-chan. »
Naruto ! Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Sakura se dirigea vers la porte et l’ouvrit.
« Naruto, est-ce que tout va bien ? »
Elle s’écarta pour le laisser entrer et referma la porte derrière lui. Tous deux se voyaient beaucoup moins qu’avant et Naruto lui manquait, plus que Sakura aurait pu imaginer.
« J’ai vu Ino aujourd’hui, dit Naruto. Elle m’a dit que tu ne te sentais pas bien depuis quelques temps. Je suis venu voir comment tu allais. »
Sakura sentit la colère monter en elle. Elle avait dit à Ino de ne pas se mêler de ses affaires et la première chose qu’elle faisait, c’était d’aller voir Naruto. Elle allait la tuer.
« Je vais bien, dit-elle en souriant. J’ai beaucoup de travail en ce moment, c’est juste un peu de fatigue.
-Tu es sûre ? »
Sakura acquiesça et Naruto sourit, soulagé. Ils se dirigèrent vers le salon et s’assirent sur le canapé.
« Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu, dit Naruto. Tu m’as manqué.
-Tu m’as manqué aussi. »
Ils passèrent un long moment à discuter. Naruto lui parlait de ses missions et Sakura de son travail. Elle avait l’impression que c’était la première fois qu’elle souriait depuis longtemps. C’est alors que ce que Ino lui avait dit à propos de son rendez-vous avec Hinata lui revint en mémoire.
« Il paraît que tu es sorti avec Hinata. »
Naruto acquiesça en souriant, mais il y avait quelque chose de faux dans son sourire. Comme s’il était forcé.
« Ça s’est bien passé ?
-Oui, Hinata est gentille, mais... »
Sakura fronça les sourcils. Mais. Il ne devrait pas avoir de ‘mais’. Hinata était parfaite. Elle était belle, douce et gentille, tout ce qu’elle n’était pas. Naruto détourna le regard et Sakura était bien décidée à savoir ce qu’il s’était passé.
« Mais ?
-Mais elle n’est pas toi. »
Sakura écarquilla les yeux et sentit son cœur s’accélérer. Naruto lui souriait timidement.
« Je sais que tu aimes Sasuke et que je ne devrais pas dire ça. Mais c’est ce que je ressens. »
Sakura sentit ses larmes couler et baissa la tête pour que Naruto ne le remarque pas, mais il vit son trouble.
« Sakura-chan, ne pleures pas, dit-il affolé. Je suis désolé, je ne voulais pas te faire pleurer.
-On ne peut pas être ensemble Naruto, murmura-t-elle. Je ne pourrai jamais te rendre heureux. »
Naruto fronça les sourcils.
« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? »
Sakura prit une profonde inspiration pour s’arrêter de pleurer. Elle avait toujours les yeux baissés.
« Depuis que l’on se connaît, je n’ai fait que te faire souffrir. Que se soit à l’académie, quand on est devenu l’équipe 7 ou après ton retour à Konoha. J’ai toujours été égoïste et même lorsque je voulais te protéger, je n’ai fait que te blesser. Et je sais que si l’on est ensemble, je recommencerai.
-Alors c’est tout, dit sèchement Naruto. Parce que tu l’as décidé, je n’ai pas mon mot à dire. »
Sakura leva la tête et vit la colère et la déception dans le regard de Naruto. C’était le même regard qu’il lui avait lancé quand elle l’avait retrouvé au Pays du Fer pour lui faire sa déclaration.
« Tu sais quoi ? Continua Naruto. C’est à ce moment précis que tu te montres égoïste. C’est pour ça que tu n’arrêtais pas de me parler d’Hinata ? Tu crois que je serais mieux avec elle ?
-Et ce n’est pas le cas ? Demanda Sakura avec force.
-Bien sûr que non ! Répondit Naruto avec autant d’intensité. »
Il passa rageusement sa main dans les cheveux.
« J’aime beaucoup Hinata, c’est mon amie. Mais toi, je t’aime. Depuis toujours. C’est toi qui me donnes la force d’avancer. C’est parce que tu étais près de moi que j’ai pu surmonter toutes ses épreuves. Tu ne m’as jamais fait de mal Sakura-chan, au contraire. C’est quand je suis avec toi que je suis le plus heureux. »
Sans que Sakura ne s’en rende compte, Naruto s’était rapproché d’elle et seulement quelques centimètres les séparaient. Naruto leva la main et lui caressa la joue. Sakura posa sa main sur la sienne.
« Je t’aime Sakura-chan et si tu ne ressens pas la même chose que moi, alors je te promets de te laisser tranquille. »
Sakura s’approcha de lui, son corps collé au sien, elle pouvait sentir son cœur battre aussi fort que le sien. Elle se perdit dans ses yeux bleus. Leurs lèvres se rapprochèrent et ils s’embrassèrent. Sakura se sentait enfin heureuse. Elle l’aimait et il l’aimait. Et pour une fois, elle allait écouter son cœur.
Fin
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 11
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 3015 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : Salut, alors voici le chapitre 11, ce chapitre est un plus triste que ceux que j’ai pu écrire, je vais pas vous mentir que je n’ai jamais écrit des scènes ou quoi, et c’est d’ailleurs en me relisant que je me suis rendue compte que dans ma propre vie, je n’ai jamais vécu de moments très tristes, comme par exemple la mort d’un proche ou bien la dispute ou ce genre de chose... J’ai en fait une vie de Bisousnours ! 
Bref j’espre que ce chapitre vous plaira ! 
Restez en bonne santé !
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Chapitre 11 :
Huit jours sont passés depuis le petit accident avec Jongin, depuis il est toujours venu aux études facultatives que nous avons en commun, le lundi à 16 heures, le mardi matin et le tout le mercredi après-midi, au tout début, nous ne restions pas longtemps ensemble, soit à cause de moi, qui en avais marre, soit à cause d’une de ses urgences, mais nous pouvions rester plusieurs heures d’affilées sans trop être gênés, enfin par ‘’nous’’ je voulais dire ‘’je’’ car d’après ce que j’ai pu voir pendant nos moments passés ensemble à la bibliothèque il n’était pas du tout gêné de me fixer pendant plusieurs heures sans s’arrêter ce qui m’a énormément surprise, comment une personne pouvait rester là sans rien faire à juste regarder quelqu’un d’autre, sans détourner le regard ? C’était surhumain…
Pendant ces moments passés ensemble, nous nous sommes beaucoup rapprochés, par exemple, nous pouvions tenir une conversation normale, sans que je m’énerve contre lui, nous nous étions parfois promenés dans les jardins de l’académie avant le déjeuner, après être sortis de la bibliothèque.
Lors des conversations que nous avons tenues ensemble, il m’a étonnamment parlé de son enfance avec son père, sans sa mère, les entraînements avec Mars pourtant qu’il n’avait même pas dix ans, dès son plus jeune âge son père avait énormément d’attentes envers lui, à cause du pouvoir qu’il héritait de celui-ci, d’après ce que j’ai pu comprendre, il pouvait faire apparaître n’importe quelles armes et la manier à la perfection, et il m’a aussi raconté qu’il avait second pouvoir, il pense qu’il proviendrait de sa mère, mais qu’il aurait une vitesse tellement vite qu’on dirait qu’il se téléportait. Il était définitivement le total inverse de moi niveau condition physique, lui pourrait sûrement tenir plusieurs heures à se battre contre quelqu’un, porter des poids faisant deux fois le mien, parcourir l’entièreté de l’académie en courant sans aucun problème, tandis que moi rappelez-vous après quelques mètres à courir, j’étais partie à l’infirmerie !
Les conversations qu’il a tenues avec moi, m’ont énormément choquées, je n’aurai pas pensé qu’il se serait tant ouvert à moi, il m’a révélé son passé, à moi une étudiante lambda, qui voulait juste réussir ses études dans cette académie, ce qui est sûrement le but de tous les élèves dans cette académie. Certes, j’avais un énorme secret à cacher du monde sinon je pouvais mourir dans la seconde qui suit, mais si on enlevait cela, je n’avais rien de trop exceptionnel.
Je fus soudainement sortie de mes pensées par une tape sur mon épaule, je tournai mon regard vers la personne pour découvrir Ilg Da, les sourcils froncés d’inquiétude. Je remarquai qu’il ne restait plus que nous dans la salle, je fis un petit sourire d’excuse soupçonnant qu’elle m’avait attendue tout le long, puis rangeai les quelques affaires que j’avais, enlevai mes lunettes de mon nez en les rangeant dans leur boîte et nous partîmes vers notre prochain cours.
On arpentait les longs couloirs bondés dans l’académie quelques élèves s’inclinant devant moi, depuis quelques jours ça s’était un peu calmé, et j’en étais vraiment contente, ça me dérangeait toujours de voir des personnes plus âgées que moi s’inclinant avec respect soudainement en plein milieu du couloir.
Nous sortions dans la cour extérieure où se trouvait la serre commençant à se remplir des élèves de notre classe, et du terrain d’entraînement de combat toujours en plein dans leur cours, faisant comprendre qu’ils étaient déjà là avant, et en apercevant la transpiration coulant sur tout leur corps, ils y étaient depuis longtemps, me faisant grimacer en m’imaginant à leur place et faire des exercices physiques semblable qu’aux leurs. Cette classe n’était pas n’importe laquelle en niveau combat, ils étaient les secondes années, ils ne rigolaient donc pas du tout.
J’aperçus dans la classe, une touffe de cheveux verts, très familière, c’était la classe Jongin, avec ses trois amis, eux aussi en seconde année : Chanyeol, Kyungsoo et Sehun. Les filles de ma classe bavaient littéralement devant eux, sûrement grâce au fait apercevoir chacun de leurs mouvements sous leur t-shirt, et aussi les muscles de leurs bras. Je roulai des yeux à la vue, des filles de ma classe, et continuai à me diriger vers la serre, quand je sentis une main retenir mon poignet. Je me tournai pour de nouveau voir Ilg Da froncer les sourcils, cette fois-ci un air plutôt déterminé dans ses yeux, je pouvais facilement sentir qu’elle voulait parler avec moi de quelque chose d’important.
‘’ Na Mu, on peut parler de quelque chose ensemble ? ‘’ Bingo. ‘’ C’est important. ‘’ elle déclara, je me tournai vers la serre, pour voir toujours les filles bavaient devant les garçons indiquant que le cours n’avait toujours pas commencé. Je me retournai vers elle, pour lui hocher la tête ; lui indiquant de commencer. ‘’ Eh bien voilà, ça fait quelques jours, que j’ai l’impression que tu t’éloignes de nous, en fait j’ai l’impression que tu passes plus ton temps à travailler dans la bibliothèque ou même dans la chambre. ‘’ elle s’expliqua, puis elle lâcha mon poignet de sa main, et baissa la tête et recommença à parler. ‘’ La preuve, hier par exemple, tu n’es pas venue manger avec nous, le soir, en disant comme excuse que tu devais travailler. ‘’ elle s’arrêta pour lever sa tête vers moi. ‘’ Est-ce-que c’est à cause de nous ? ‘’
‘’ Hein ?! Non pas du tout. Je… euh… Je ne sais pas trop pourquoi en fait. ‘’ lui répondis-je en me grattant l’arrière de ma tête.
‘’ Tu veux dire que tu t’épuises, tu manques du temps avec nous et ne mange pas, et tu ne sais pas pourquoi ? ‘’ demanda-t-elle en commençant à élever la voix.
‘’ C-calme-toi. ‘’ essayai-je de la calmer pour éviter de trop nous faire remarquer par les élèves, et les déranger pendant leur cours. ‘’ ça doit être sûrement parce que j’ai envie de réussir mes études à l’académie. ‘’ supposai-je.
‘’ Et tu penses que c’est en t’épuisant que tu vas réussir ? ‘’ demanda Ilg Da, la colère se lisant clairement sur son visage. J’étais vraiment choquée par sa soudaine explosion, c’était sûrement la première fois que je la vois comme ça.
‘’ J’ai l’impression que tu prends un peu pour une idiote Ilg Da, je suis assez grande pour savoir ce qui m’épuise, je sais comment faire attention à mon corps, je sais comment m’occuper de lui, j’ai vécu presque toute mon enfance sans sûrement les personnes les plus importantes de toute une vie. Ilg Da j’étudie pour devenir médecin, plus tard je veux soigner les gens, je veux les sauver, je veux les aider pour avoir la meilleure santé possible, je veux les aider à avoir un corps sain, et pour ça, un médecin digne de soi doit savoir ce qui est mauvais pour le métabolisme du corps, il doit savoir quand la ligne est atteinte, et quand celle-ci est dépassée il doit savoir comment revenir en arrière. S’il ne comprend pas ça, il sera un meurtrier. ‘’ je me retournai alors pour partir vers la serre, laissant Ilg Da derrière moi, sans lui adresser aucun regard. J’accélérai le pas et arrivai enfin devant la serre je mis les gants de jardinage et les lunettes obligatoires. En entrant dans la serre j’attachai mes cheveux dans une queue de cheval quand je vis Ryujin et Chae Won s’approchaient de moi, les sourcils fronçaient.
‘’ Qu’est-ce qu’il vous est arrivées à Ilg Da et toi ? ‘’ demanda Chae Won. Je soupirai.
‘’ Ne m’en parlez pas, s’il te plaît. ‘’ je la suppliai, ne voulant pas repenser à la scène précédente.
‘’ Vous vous êtes disputées ? ‘’ supposa Ryujin croisant ses bras sur sa poitrine, je me tus baissant ma tête, n’osant regarder personne. Priant pour que le professeur arrive et commence le cours comme d’habitude.
Puis je repensai à cette dispute, pourquoi est-ce-que je suis allée aussi loin, elle ne me voulait aucun mal, elle était juste inquiète pour moi, elle voulait me donner son avis sur ce que je faisais, je suis vraiment stupide ! Je suis une telle conne ! Notre amitié a pris un sérieux coup à cause de toi Yo Jeong ! il allait y avoir des conséquences à cause de toi ! Peut-être qu’elle ne viendra plus me parler, peut-être même qu’elle ne m’approchera plus jamais, je ne verrai plus son sourire, je n’entendrai plus jamais son rire, je ne pourrai plus rigoler avec elle, je n’aurai plus d’autres moments à chérir avec elle. Je ne la verrai plus, je vais perdre son amitié. Pourquoi est-ce-que tu as dû ouvrir ta gueule Yo Jeong ? Pourquoi ? A cause de toi tout était fichu !
Je relevai ma tête, m’insultant toujours mentalement pour voir Ilg Da entrer dans la serre à son tour mettant ses gants, il n’y avait plus de sourire que j’avais l’habitude de voir avant, elle avait un visage triste, ses yeux semblaient être gonflés signifiant qu’elle aurait pleuré, l’étincelle auparavant si brillante était devenue tellement sombre qu’on ne pouvait plus la voir, elle avait disparu. Elle tourna sa tête vers nous mais elle détourna directement son regard quand il tomba sur le mien.
‘’ Je vais aller lui parler. ‘’ déclara Chae Won, se dirigeant vers elle, Ryujin pour l’instant n’arrêtait pas de me fixer mais cela je m’en fichais, je continuai à m’insulter de tous les noms mentalement. Soudain, Ryujin prit la parole :
‘’ Pourquoi vous vous êtes disputées ? ‘’ je soupirai une nouvelle fois en me rappelant la scène.
‘’ C’est pour quelque chose de vraiment futile. ‘’ déclarai-je. ‘’ Elle s’inquiétait pour mon état, elle pensait que je m’épuisais. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a rendu en colère et j’ai explosé. ‘’
‘’ Donc en conclusion c’est toi la fautive. ‘’ cela faisait vraiment mal, mais c’était la vérité, Ilg Da n’a rien à se reprocher, elle était juste inquiète pour moi. ‘’ Bon écoute laisse lui un peu temps juste pour tout atténuer, et pour vous deux et après tu pourras aller t’excuser. ‘’ Je hochai la tête en accord avec ce qu’elle a dit et attendis l’arrivée du professeur de botanique.
 Je finis d’arroser la dernière fleur, pour relever mon regard pour apercevoir Ilg Da sortir de la serre en trombe, je la regardai tristement partir sans que je ne puisse rien faire, d’après Ryujin il fallait que je lui laisse un peu d’espace et de temps. Je me dirigeai vers la sortie de la serre, en enlevant mes gants et mes lunettes pour les placer à leur place initiale. Puis je me retournai pour voir Ilg Da s’éloigner de plus en plus, Chae Won sortit elle aussi de la serre en enlevant ses gants, en m’envoyant un regard triste, je lui fis un petit sourire rassurant, puis elle partit tout de suite à la poursuite d’Ilg Da, certainement pour ne pas la laisser seule. Ryujin sortit à son tour de la serre en enlevant ses gants de jardinage. Elle me regarda :
‘’ Tu viens manger ? ‘’ je baissai mon regard par terre. Puis je secouai la tête.
‘’ Non je-je n’ai pas faim, je suis désolée. ‘’ je m’excusai puis m’éloigner vers les jardins de l’académie, en repensant toujours à cette stupide dispute, tout ça à cause de moi et de mon imbécilité.
Je m’arrêtai, sur mon chemin, pour gémir de frustration en attrapant mes cheveux et les serrai dans mes mains. Les personnes passant dans les parages pourraient sûrement me prendre pour une folle mais pour être je m’en fichais complètement.
Je relevai lentement ma tête, en lâchant mes cheveux de mes mains, les laissant à leur place initiale un peu décoiffés à cause de ma prise. Les yeux fermés, je profitai des doux rayons de soleil tapant contre ma peau, l’air frais dû à l’altitude, me faisant un peu frissonner, mais cela me plaisait, cela me calmait, cela faisait vraiment du bien, c’était sûrement le seul moyen de pouvoir me calmer. J’enlevai cette dispute de ma mémoire pour les remplacer, par de beaux souvenirs, ceux que je chérissais : des images de ma mère, de mes meilleures amies, de ma grand-mère, de mon village, de Man Yeo, emplissaient maintenant tout mon corps, un petit sourire apparaissant sur mes lèvres, mais tout à coup, je vis cette image, Ilg Da les yeux rouges et gonflés à cause des larmes, je ne pouvais retenir, je sentais des larmes, j’étais en train de pleurer, pleurer de frustration, pleurer pour la libérer, libérer la tristesse, les regrets, les remords, je laissai tout s’échapper sous forme de larmes espérant que tous ses sentiments soient oubliés à tout jamais.
Soudain, je sentis une étrange chaleur au milieu de mon dos, je ne l’avais jamais ressenti auparavant, mais cela ne me dérangeait pas, au contraire ça me rassurer, ça me réconforter. Je soupirai sous la chaleur, gardant mes yeux fermés, mais les larmes coulant toujours jusqu’en bas de mes joues. La chaleur bougeait dans mon dos, elle traçait parfois des cercles, et parfois juste des dessins indescriptibles.
J’essuyai les dernières larmes coulant sur mes joues, puis me retournai vers la source de chaleur, quand je vis sûrement l’homme dont je suis le plus proche dans cette académie, les mêmes cheveux verts tombant paresseusement sur son front, les mêmes formant une ligne droite se rabaissant un peu sur ses coins, les mêmes yeux vairons impassible, j’aurais pu jurer d’avoir vu une autre émotion cachée au fond de son regard. Je lui fis un faible sourire, puis en reniflant, je lui dis un faible :
‘’ Merci… Jongin… ‘’ il hocha la tête. Je soupirai en regardant mes pieds, en repassant, puis fis un petit sourire. ‘’ Tu dois sûrement me prendre pour une folle, voir quelqu’un comme ça en plein milieu de la journée, sans aucune raison. ‘’
‘’ Tu as une raison. ‘’ il déclara, je pouvais parier que maintenant il avait les sourcils froncés.
‘’ Oui c’est vrai, j’en ai une, mais elle est vraiment stupide, enfin… c’est plutôt moi qui suis stupide… ‘’
‘’ Qu’est-ce-que tu racontes ? ‘’ il demanda.
‘’ J’ai gâché sûrement l’une des amitiés les plus importantes que j’ai jamais eue, juste parce que je ne pensais qu’à moi. ‘’ je déclarai en déversant toute la haine que j’avais pour moi-même. ‘’ A cause de mon égoïsme, j’ai perdu mon amitié avec ma meilleure amie, à cause de moi elle ne m’approche plus, ne me parle plus, elle a même pleuré ! ‘’ s’exclamai-je levant ma tête vers le ciel ensoleillé de l’après-midi, dos à Jongin. ‘’ Tu sais, j’ai appris quelque chose sur moi aujourd’hui. ‘’ je me tournai vers lui pour voir ses sourcils froncés, la colère dans ses yeux mélangé à de la tristesse, ou peut-être de la pitié. ‘’ J’ai appris que je suis une personne égoïste, et complètement idiote, j’ai compris que je ne méritais pas votre amitié à vous tous, vous méritez tellement mieux, vous méritez une personne qui va vous écouter, prendre soin de vous, va vous aider, va vous encouragez dans vos projet, dans vos rêves, dans votre futur et restera toujours avec vous, tu vois je suis tellement pathétique que je ne sais même pas si je vais pouvoir rester avec vous dans le futur. Jongin, je suis désolée d’être comme- ‘’ je fus interrompue, par les bras de Jongin s’enroulant autour de mes épaules, me serrant fermement et me poussant contre son torse musclé, je pouvais sentir son odeur étrangement douce s’infiltrer dans mon nez, mon front collait sur son torse, mes bras pendants à mes côtés, je sentis une des mains de Jongin se mettre derrière ma tête, je ressentis les battements fous de mon cœur à travers tout mon corps, battant dans mes oreilles à une vitesse folle, je pouvais parier qu’il pouvait lui aussi le sentir battre contre ma cage thoracique, c’était la première fois que je ressentais ce genre de réaction de la part de mon corps et mon cœur, peut-être parce que c’était la première fois qu’un homme m’enlaçait ? En tout cas je me sentais tellement bien dans ses bras et je ne voulais pas les quitter.
Je sentis son souffle contre mon oreille la chatouillant, puis je l’entendis chuchoter doucement :
‘’ Je t’interdis de te décrire comme ça, car ce n’est pas toi, tu es tout le contraire. Certes ça ne fait pas longtemps que l’on se connaît, mais avec les jours où j’ai eu la chance d’apprendre à te connaître, j’ai compris que tu es la personne la plus intelligente, la plus gentille, et que tu pourrais donner toute ta vie pour aider tes amis, je te respecte tellement pour ça, alors je ne veux pas que tu te sous-estimes, se traite d’égoïste et d’idiote. Je ne veux pas qu’elle se décrit comme étant une personne qu’elle n’est pas. ‘’ je sentis les larmes couler le long de mes joues, ses mots, ils avaient frappé directement mon cœur, je levai mes bras pour les enrouler autour de sa taille, en me recroquevillant dans son torse, en évitant de lâcher tout sanglots pour éviter qu’il remarque que j’étais en train de pleurer, ce qui était complètement inutile puisque mes épaules tremblaient tellement qu’on pouvait croire qu’il y avait un tremblement de terre.
Nous restions alors enlacer l’un contre l’autre, moi en train de pleurer contre son torse, et lui caressant doucement l’arrière de ma tête comme pour me réconforter, puis j’abandonnai enfin mes sanglots se libérant de ma gorge, et audible par toute personne passant par là. Je serrai plus fermement mes bras autour de lui, me réconfortant dans sa douce odeur et sa chaleur réconfortante, me faisant croire comme qu’il allait pouvoir toujours rester avec moi, à mes côtés, qu’il ne me quitterait jamais, ce que, secrètement au fond de moi, je voulais, mais je le savais, je savais qu’un de nous allions être séparés à cause de ce destin qui n’attendait de pied fermes, ce destin que je ne voulais pas.      
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inukag9 · 5 years
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Confinement
Disclaimer: Les persos ne nous appartiennent pas!
 Mo dao zu shi, mon coup de cœur du moment. Comme j’ai perdu l’habitude d’écrire, j’espère que ça ne sera pas trop mal écrit. Je vais à mon tour ajouter un petit OS dans ce fandom ^^
 J’y avais pensé le jour 3 du confinement, puis le temps que je me dise qu’il fallait l’écrire, le jour 6 venait de passer. Et l’écriture n’a commencé que le jour 7.
 Et surtout, durant le confinement imposé dans votre pays, pour aider tout le personnel médical, RESTEZ CHEZ VOUS! Le plus possible. On ne le répétera jamais assez. Faites donc comme Lan Zhan et Wei Ying par exemple!
 Bonne lecture à tous! ^^
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Confinement
 Le gouvernement avait annoncé le confinement pour faire face au virus qui sévissait dans le monde entier, et dont la situation empirait dans le pays. Ceux ayant séjourné dans un pays à risque ou qui avaient été en contact avec une personne contaminée devait rester en confinement durant deux semaines. C’était le cas de Lan Zhan qui avait dû faire un petit voyage professionnel à l’étranger. Pour éviter tout risque à son cher petit ami Wei Ying, il avait décidé de rentrer chez son oncle pour séjourner dans son ancienne chambre, isolé du reste du clan Lan.
 L’isolé en avait profité pour travailler sa musique, sa méditation, approfondit ses lectures, copié les règles de son clan en faisant le poirier… Mais son aimé lui manquait. Terriblement. Malgré son visage inexpressif, il se faisait violence pour rester dans sa chambre et ne pas courir vers son appartement pour revoir sa moitié. Et il ne savait même pas combien de temps allait durer ce confinement puisque le pays entier ne pouvait plus sortir insouciamment. Au départ, il avait en tête de tenir deux semaines mais c’était avant le discours du Président de la République. Pouvait-il se dire qu’il rentrerait chez lui après les deux semaines et risquer de rencontrer un porteur du virus sur le chemin? Non. Mieux valait s’abstenir de tout comportement à risque. Bien que cette décision lui brisât le cœur. Il se devait de respecter les règles. Pour le bien-être de celui qu’il aimait.
 De son côté, Wei Ying était aussi confiné dans leur appartement, leur petit nid d’amour. Mais l’habitation semblait bien trop grande pour lui seul. Dire que lorsqu’ils étaient ensemble, la place manquait presque. Le jeune homme tout habillé de noir et coiffé d’une queue de cheval avait passé ses journées à regarder la télévision, visionner des films, lire quelques recueils d’image pour adulte gentiment prêté par l’un de ses amis et jouer aux jeux vidéos. Il fit même un visio-apéro avec son ami Jiang Cheng qui avait finit par couper la caméra, agacé d’entendre ses plaintes. Wei WuXian était quelqu’un qui aimait bouger. Aussi l’ennuie ne tarda pas à le rattraper dès le troisième jour de confinement.
 Au septième jour, alors qu’il mangeait seul dans son immense salon, le confiné à la queue de cheval finit par attraper son portable et appela sa moitié. La première tonalité n’eut même pas le temps de finir de résonner que la voix de Lan WangJi se fit entendre.
- Wei Ying. - Lan Zhan! Pleurnicha l’homme au pyjama noir. Je m’ennuie! Tu me manques! Rentre à la maison~ - Wei Ying, soupira le petit ami au pyjama blanc. C’est impossible. Patiente encore quelques jours. - Mais c’est long! Et qui te dis que c’est quelques jours et pas quelques semaines ou pire, quelques mois? Se plaignit l’ennuyé. - Je le fais pour ton bien, Wei Ying. Alors sois sage, d’accord? - Alors…je te rejoins! Je veux rester en confinement avec toi! - Non. - Mais- - Non.
 Wei Ying bouda en tenant le téléphone dans une main et en serrant un oreiller dans l’autre. Ces «non» bien trop incisifs lui pinçaient le cœur. Qu’y avait-il de mal à voir rester ensemble pour faire face à cette pandémie? Et si Lan Zhan était vraiment malade, celui-ci pensait vraiment qu’il était le genre d’homme à rester sans rien faire enfermé dans leur appartement? Il soupira. Sa tête se posa sur le coussin retenu en otage. Il pouvait encore sentir l’odeur de son amoureux dessus. Bien que légère, elle restait réconfortante pour lui. Assis sur leur lit, certaines activités nocturnes lui revinrent en mémoire. Et entendre la respiration du petit ami absent ne l’aidait pas à calmer ses ardeurs.
- Lan Zhan… Je t’aime.   - … Moi aussi, Wei Ying.
 Une petite fièvre s’empara du corps du noir. Sa chair et son sang réclamait sa drogue quotidienne. Et l’homme robuste habituellement à ses côtés n’était actuellement pas à proximité. Depuis tellement longtemps. Il ressentait un vide incommensurable en lui qu’il avait absolument besoin de combler. Une partie basse de son anatomie se réveilla. Sachant que son petit ami ne verrait rien, il glissa une main dans son pantalon.
- Lan Zhan…. Tu avais dit tous les jours… Menteur… - Wei Ying. - Lan Zhan, continue de me parler… J’ai besoin d’entendre ta voix.
 A l’autre bout du téléphone, le confiné recouvert de blanc ne savait pas quoi raconter. Ses journées n’étaient pas des plus excitantes entre la méditation et l’écriture. Puis, il crut entendre une respiration irrégulière. Il se rappela des symptômes de la maladie qui menaçait chaque personne dans le pays.
- Wei Ying? Tu vas bien? S’inquiéta Lan Zhan. - Hn? Ah, oui, oui, ça va, pourquoi? - Ta respiration. Tu as du mal à respirer? - Hm… Si je te le dis, tu vas te mettre en colère. - … Pourquoi?
 Celui qui s’amusait seul lâcha un petit rire et rajouta d’une voix langoureuse. Finalement, il avait trouvé un nouveau jeu pour taquiner son interlocuteur. Puisque leur corps était physiquement séparé, il pouvait bien trouver autre chose pour les rapprocherait. Et leur seul lien pour l’instant était ce téléphone.
- Parce que je me touche en pensant à toi. - Qu- Wei Ying?!
 Lan WangJi rougit instantanément en imaginant son petit ami s’occuper de sa partie inférieure seul, au téléphone, s’excitant en écoutant sa voix. L’image qui s’était installé trop vite dans son esprit réveilla également une partie de lui qu’il avait réussi à maintenir en veille jusqu’ici. Et la suite détruisit la dernière barrière de raison qu’il possédait encore.
- Eh! Lan Zhan… tu ne veux pas m’aider? - Que- Ne dis pas n’importe quoi. Tu ne viendras pas ici.
 Wei WuXian ria. Son amoureux, qui savait être un gros pervers lorsqu’ils étaient ensemble, était aussi très innocent sur certain point. Il allait avoir l’occasion d’apprendre quelques petites choses à son chéri un peu trop rigide.
- Tu sais, même à distance, on peut passer un agréable moment ensemble.
 Le joueur de flute s’installa plus confortablement dans le lit commun, profitant des dernières odeurs de son amant. Il devait l’inciter à participer à son petit jeu. Il décida de provoquer un peu plus l’animal. Depuis qu’ils se sont mis en couple, le joueur de guqin élargissait ses connaissances sur ce qui se passait en dehors du clan Lan et découvrait petit à petit le monde extérieur en compagnie de sa moitié.
- Là, je suis couché dans notre lit. Et mon entrejambe commence à me faire mal, Lan Zhan. Aide-moi~ - … Tu n’as pas honte de me dire tout ça? - Ahah, tu ne dis pas ça quand je te supplie au lit de me labourer le derrière. C’est même ce genre de discours qui t’excite, non? Il est vrai que je t’implore aussi de t’arrêter assez vite mais tu aimes mes discours cochon, non? Allez! Tu ne veux pas faire plaisir à ton pauvre petit copain esseulé que tu as abandonné à la maison? - … Wei Ying… - Hn? - … - … - … Comment?
 Ayant réussi à amener la conversation là où il le voulait, Wei Ying cliqua plusieurs fois sur son téléphone et mit le haut-parleur. Il le posa ensuite à côté de lui. Il ne savait pas ce que cela allait donner mais il sentait qu’il ne le regretterait pas.
- Mets-toi à l’aise et pose ton téléphone quelque part à côté de toi. J’ai mis le haut-parleur. Fait pareil pour avoir les mains libres.
 Lan Zhan, qui était assis à son bureau, se décala légèrement et posa son smartphone sur la table en face de lui. Il savait que sa chambre était assez éloignée des autres bâtiments du clan mais connaissant la nature espiègle de son amant, le blanc prit des écouteurs assez longs et les brancha à son appareil.
- Voilà. - Ok. Tu peux fermer les yeux pour t’aider. Maintenant, dis-moi ce que je dois faire. Imagine que je te sois offert sur un plateau d’argent, devant toi, et que là, j’ai très, très envie de toi. Tu peux faire ce que tu veux de moi. Tu n’as qu’à m’en donner l’ordre et je l’exécuterai. - … - Ahah, je vais t’aider un peu au début, mais j’espère que tu apprendras vite, d’accord, Lan Zhan? - Hn. - Alors…commençons. Est-ce que tu m’autorises à me toucher? - … Hn. - Regarde-moi bien, d’accord? Je descends ma main droite jusque dans mon pantalon. Je glisse mes doigts sur mon ventre en suivant la ligne que tu aimes lécher. Je passe sous l’élastique de mon boxer. Tu me vois? - Hn.
 Wei Ying effleura enfin son membre dressé et lâcha un gémissement. Ne voulant pas aller trop vite, il caressant lentement sa verge et continua son rôle de guide.
- Toi aussi, Lan Zhan, tu peux libérer ta bête. Tu commences à être serrer, non? Que veux-tu que je fasse de ma main gauche?
 Suivant la demande de l’initiateur de ce jeu, l’isolé baissa légèrement son pantalon en même temps que son boxer pour libérer sa «bête». Il reprit sa visualisation d’un Wei Ying à sa merci en train de se faire plaisir tout seul devant lui. Ses oreilles étaient extrêmement rouges en réalisant où menait ses fantasmes. C’était une chose de les imaginer, de les appliquer lui-même et de les dire à haute voix à travers un petit appareil.
- Allez, Lan Zhan~ Ne me laisse pas m’amuser tout seul~ Joue avec moi, d’accord? - Wei Ying… - Je suis tout à toi, Lan Zhan. En-ti-è-re-ment-à-ta-dis-po-si-tion~
 Depuis le temps qu’il connaissait son amant, Lan WangJi avait compris où cela allait les mener. Et il savait aussi que Wei Ying prenait un malin plaisir à l’embarrasser de la sorte. Il rouvrit les yeux pour observer la pièce vide autour de lui, à la rechercher d’un éventuel voyeur. Le silence régnait dans et en dehors de cette pièce. La seule oreille qui pouvait l’entendre était également seul dans leur appartement. Il inspira profondément, ne pouvant croire qu’il cédait à un tel caprice.
- …T-ta main…passe…sous ta chemise. - Hn. - Re-remonte…les lignes de ton-ton…ton torse…pour t-toucher ton t-t- - Mon «t»? Taquina malicieusement le noir. Héhé, tu bégayes beaucoup~ - … - Désolé, désolé, continue, continue. Qu’est-ce que je dois toucher? - … Ton téton, souffla le blanc. - Lequel? - … Le droit.
 Suivant les instructions, l’initiateur du jeu se remémora la sensation des grandes mains de son homme parcourant son torse pour s’amuser avec son téton droit. Dire qu’au téléphone, celui-ci faisait son timide alors qu’il lui avait fait subir bien pire sur ce matelas.
- Ah! Ah! Je sais que tu ne contentes pas de simplement les toucher. Tu aimes aussi les lécher, les sucer, les mordiller. - Wei Ying! - Ah… Je dis simplement ce que tu refuses de dire~ Toi qui joue habituellement avec~ - … - Lan Zhan… Lan Zhan… Je ne vais pas m’amuser seul, n’est-ce pas, Lan Er-gege~ - … - J’imagine que tu es déjà complètement rouge, ria le jeune Wei. Je m’occuperai bien de ton épée dressée. Tu dois souffrir là, non? Hn! Imagine mes mains parcourir de haut en bas ton sexe. Lentement. Ah! Avec juste assez de force pour la sentir palpiter dans ma paume. Mon pouce s’attarde un peu sur ton bout sensible.
 Le confiné à la queue de cheval arrêta de se toucher, de peur de venir trop vite alors qu’il ne faisait que commencer leur petit jeu coquin. Sa respiration restait néanmoins un peu court.
- Ah, je vois déjà un petit liquide blanc sortir. Mais ça ne suffit pas à te faire venir, n’est-ce pas? Dommage que je ne puisse pas le prendre en bouche. Je me serais amusé à te lécher, de tes bourses jusqu’au gland. Tu aimes quand je te prend totalement en bouche jusqu’à la gorge, n’est-ce pas?
 Un déglutissement ainsi qu’un souffle irrégulier lui répondit. Satisfait, le joueur de flûte voulut passer à l’étape supérieure. Sachant que son amoureux n’oserait jamais utiliser un tel vocabulaire, il fallait qu’il le dirige. Pour une fois qu’il en avait le contrôle, autant en profiter, non?
- Eh, Lan Zhan… mon trou se sent seul. Ne te touche plus jusqu’à ce que je te le dise et dis-moi comment m’en occuper, d’accord? - …Hn… Il faut…te préparer, Wei Ying. - Avec quoi? Du lubrifiant? Ma salive? Ou bien j’y vais directement? - Non! Tu vas te blesser.
 La réponse était bien trop précipitée. Mais cela fit plaisir à Wei WuXian qui pouvait sentir tout l’amour de son Lan envers lui. Même lorsqu’ils le faisaient tous les jours, son amant prenait toujours grand soin de lui et le préparait avec soin.
- Ahah, Lan Er-gege, tu vas me faire languir encore longtemps? Je t’attends là. Je te veux en moi le plus rapidement possible. - … Ce sera plus facile avec le…lubrifiant. - Ok.
 A travers le petit appareil, Lan WangJi entendit un tissu glisser, sans doute son petit ami qui retirait son pantalon pour être plus à l’aise. Puis, une bouteille se fit décapuchonner suivi d’un liquide pressé hors de son contenant. Il entrevit la main de l’espiègle se couvrir d’huile et la porter vers son intimité.
- J’y vais, Lan Zhan. - Hn. Fait attention, Wei Ying. Commence par un doigt. - Je sais~
 N’oubliant pas de positionner son téléphone un peu plus bas, Wei Ying entreprit sa préparation. Il commença par insérer un doigt et laissa entendre les bruits de va-et-vient que faisait son majeur. Il essaya tant bien que mal de reproduire les mouvements qu’il ressentait en général à l’intérieur de lui mais quelque chose manquait. Peut-être qu’un seul n’était pas assez? Ou était-ce l’angle de la pénétration?
- Ah, ah… je peux mettre le deuxième, Lan Zhan? - Non. Pas encore. - Hein? Mais ça a commencé à s’élargir. - Non. Tu vas te faire mal. Attend encore un peu. - Hn…ah…
 Il faisait de son mieux mais ce n’était pas assez. Peu à peu, le noir sentit que son doigt n’était plus aussi à l’étroit qu’au début.
- … Tu peux maintenant. - Ah! Tu avais raison! Ah, ah! Quel timing! Tu me connais vraiment par cœur~ Je suis même encore un peu étroit. - Vas-y doucement, Wei Ying.
 Son entrée s’était détendue mais cette sensation tant recherchée n’était toujours pas là. Serait-ce une différence de taille dans ce cas? Les longs doigts fins du joueur de guqin était bien plus agréable que les siennes.
- Tiens? C’est bizarre… - Quoi? - Ce n’est pas tout à fait pareil que quand tu me le fais. Je sens direct que ce n’est pas toi qui me touches. - … Ton… - Mon? - Ton…point sensible… - Oui? - Il…il est…un-un peu plus…profond…et-et… un peu plus…à gauche… - Eh~ j’arrive pas à aller plus loin~ se plaignit le pénétré. - Fait…des mouvements…en-en… - En quoi? - Comme des…ciseaux…et…détends-toi…pour y-y mettre…trois…doigts…
 Wei WuXian effectua les gestes et se mit à chercher au fur et à mesure. Il tenta d’aller un peu plus profondément en lui, soulevant un peu ses fesses pour en faciliter l’accès, juste un peu plus, et tâtonna sur sa gauche. Il palpa son intérieur encore et encore. Le bout de ses doigts frotta sa paroi jusqu’à atteindre sa destination. Sa voix libéra soudain un petit cri de surprise.
- Tu l’as trouvé, Wei Ying, félicita l’isolé. - Ah-ah, oui! Ahah, tu me connais vraiment par cœur, Lan Zhan! Lan Zhan!
 Celui qui découvrait son corps gémit de plus en plus. Il pouvait presque sentir le regard intense de son amoureux glisser sur son corps débauché par la luxure. Il voyait son membre viril qui n’avait qu’une hâte, le pilonner jusqu’à assouvir tous ses désirs.
- Lan Zhan! Je ne veux pas venir seul avec mes doigts. Aide-moi! Tu veux me pénétrer, non? Allez! Viens en moi! S’il te plaît! - …J’arrive.
 Lan Zhan contempla cette entrée offerte devant lui qui pulsait de lubricité. Sa main s’activa sur son membre dressé comme s’il était entré dans l’orifice de son cher et tendre. Quant à Wei Ying, il continua son exploration en ayant en tête son magnifique male au-dessus de lui, avec ce visage irrésistiblement sexy qui avait du mal à se retenir en faisant ses aller-retours en lui. Chacun pouvait sentir la présence de l’autre et sentir la peau de l’autre sur la sienne. Ils ne pouvaient penser à rien d’autre qu’à la démonstration de leur amour par cet acte passionnel.
 Le bruit des mouvements qu’ils faisaient avec leurs mains s’harmonisait, renforçant la sensation de présence de leur partenaire absent.
- Ah-ah! Je t’aime, Lan Zhan! Tu me manques! - Hn. Moi aussi, Wei Ying. Je t’aime. - Ah! Je-je vais jouir! - Ah… Retiens-toi. - Mais… Je peux pas… - Wei Ying… Attends-moi… ensemble… - Dépêche-toi, Lan Zhan! Vite! - Wei Ying! - Lan Zhan!
 Leur souffle se faisait de plus en plus lourd, les gémissements traversaient le combiné pour atteindre les oreilles de l’autre. Sentant que leur souffle commençait à se synchroniser, ils savaient qu’ils étaient sur le point de jouir ensemble. Encore quelques mouvements de va-et-vient et ils se libérèrent en même temps.
 Il s’en suivit d’un silence où chacun reprenait son souffle. Le confiné chez les Lan prit un mouchoir et essuya la semence épaisse qui avait inondé ses mains tandis qu’il prêtait attention aux sons sur un éventuel geste de son amant.
- Lan Zhan… - Wei Ying… - La prochaine fois, on peut le faire par visio si tu veux. T’auras de vraies images en face de toi~ - Wei Ying! - Reviens vite, d’accord? - Je reviendrai après le confinement.
 La fin du confinement fut annoncée après des semaines bien difficile pour chacun. A la seconde où elle a été levé, Lan WangJi avait déjà embarqué ses affaires rangées dans sa valise et se précipita pour rentrer chez lui. Chez eux. Au moment où il passa le pas de la porte, il allait prononcé le doux nom de son amour dans il entendit des gémissements et…sa voix?
 Le blanc marcha silencieusement jusqu’à sa chambre où il put voir le noir amusé en écoutant en boucle l’enregistrement de leur premier appel téléphonique érotique. L’homme qui retournait enfin chez lui ouvrit violemment la porte, surprenant le dominé.
- Lan-Lan Zhan! - Wei Ying!
 Lan WangJi réduisit la distance en moins d’une seconde et jeta le téléphone dans un coin pour s’occuper de cette bouche au vocabulaire obscène et glissa sa main vers cette partie inférieure indécente qui le réclamait depuis des semaines.
- Att-attend Lan Zhan!
 Les yeux dorés rencontrèrent ses homologues noirs. Ils étaient remplis d’impatience et d’amour. Comment pouvait-il garder un visage aussi sérieux avec de tels yeux?
- Bon retour. - Hn. Je suis rentré.
 Sans plus de cérémonie, Lan Zhan entreprit d’imprégner sa présence sur le corps de Wei Ying qu’il avait quitté depuis bien trop longtemps. Et pour cela, il fallait d’abord occuper cette bouche qui l’avait réclamé corps et âme depuis des semaines.
┬┴┬┴┤・ω・)ノ├┬┴┬┴
J’espère que ça vous aura plus, n’hésitez pas à l’aimer et/ou la partager! Vous pouvez retrouver cet OS sur ffet!
N’oubliez pas RESTEZ CHEZ VOUS et appliquez les gestes barrières!
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christophe76460 · 2 years
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Calme-toi, sinon ça pourrait mal finir — 23.02.23 Voici votre Dévotion VIP du jour. Une dévotion VIP est composée comme ceci: V pour verset du jour; I pour une inspiration tirée du verset; P pour une pr… guyetlyne.com Calme-toi, sinon ça pourrait mal finir — 23.02.23 23 FÉVRIER 2023GUY ET LYNE Voici votre Dévotion VIP du jour. Une dévotion VIP est composée comme ceci: V pour verset du jour; I pour une inspiration tirée du verset; P pour une prière basée sur le verset. En espérant que vous serez bénis par ces dévotions. Thématique de février : PSAUMES 1 à 50 DÉVOTION V.I.P. — 23.02.23 — Calme-toi, sinon ça pourrait mal finir Verset: Psaume 37.7-9 (pdv): Reste en silence devant le SEIGNEUR, attends-le. Ne te mets pas en colère contre celui qui réussit, contre l'homme qui fait de mauvais coups. 8 Laisse la colère, ne sois pas furieux. Calme-toi, sinon cela va mal finir... 9 ceux qui comptent sur le SEIGNEUR posséderont le pays. Inspiration: Ce verset te donne un bon conseil devant certaines situations qui pourraient te propulser dans un élan de colère et causer bien des dommages. Quand tu vois quelqu'un qui fait des mauvais coups et qui réussit, ne te mets pas en colère même si c'est choquant, au contraire viens dans la présence de Dieu et attends en silence qu'il vienne te calmer. Ne te livre pas à la colère mais plutôt, calme-toi car il y a de forte chance que ça va mal finir. Comment te calmer? En faisant confiance à Dieu, car ceux qui comptent sur Dieu gagne toujours. Ceux qui se laissent emporter par la colère ne gagne jamais. Quand tu es choqué, viens prier et laisse Dieu te calmer. Quand tu vois quelqu'un qui fait des mauvais coups et qui réussit, ne te mets pas en colère même si c'est choquant, au contraire viens dans la présence de Dieu et attends en silence qu'il vienne te calmer Prière: Papa céleste, il est si facile de me laisser emporter par la colère d'un moment. Je te prie de m'accorder la grâce et le réflexe de me calmer en te faisant confiance lorsque survient un élan de colère en moi, au nom de Jésus AMEN! Bonne journée https://www.instagram.com/p/CpA0jHqMqXe/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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astharia-4 · 4 years
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Le jour ou t’a détruit mes sentiments ( partie 1 )
Je n’oublierai jamais ce jour..
Ce jour ou mes sentiments sont partie en fumer..
Ce jour ou je t’ai vue avec elle...
amour ...
Trahison...
Tristesse...
             。
Je suis tomber sous ton charme le jour de la rentrée des vacances de octobre , tu etait plus qu’un amis pour moi.
Je cachait au fond de moi mes sentiments, mais je ne peux empêcher d’être secrètement jalouse quand tu parle avec d’autre fille que moi ...
Tu me parle comme une amis , mais je te vois en bien plus , quand tu est prêt de moi je n’ai qu’une envie c de t’embrasser et de te dire que tu est a moi et a personne d’autre...
On sortait ensemble comme des amis on riait, partager des délires , ces moment était précieux pour moi ...
。 
           。
Jusqu’au jour ou j’ai remarqué que tu avait un comportement étrange , tu m’évitais et tu me regardais meme plus une série de question c poser dans ma tête :
-est t’il au courant que je suis amoureuse de lui ?
-il sait que je suis jalouse des autre fille auquel il parle ?
-Est t’il au courant que je le fait que de le regarder quand je te voyait ?
Je resta dans mes pensées, jusqu’à ce qu’il s’approche de moi , je devient tout d’un coup stressé quand il s’arrêta pile devant moi..
Tu était gêné, ce que je trouvait mignon , puis a un moment d’hésitation, tu me proposa d’aller a une fête foraine qui aura lieux ce soir..
J’accepta car je veux savoir pourquoi depuis quelque jours il m’ignore et me promit de tout me dire se soir ...
Le soir arriva , tu m’a envoyer un texto me demandant d’attendre devant chez moi , une fois chez moi sortie je t’attendis...
[Quelque minute plus tard, tu arriva , mon coeur sauta d’un bon tu était si beau , nous arrivons a la fête foraine , je lui ai demandé :
- maintenant tu va me dire pourquoi tu m’a ignoré pendant plusieurs jours .
Au lieux d’avoir ma réponse , tu ma répondue :
-plus tard , pour le moment j’aimerais qu’on profite de la soirée.
Nous profitons de la soirée, manège , stand , confiserie ect....
Arriva la fin de la soirée je lui ai dit :
-Maintenant tu va me le dire.
J’allait recevoir une réponse quand un feux d’artifice éclate au ciel , je me tourne vers lui et il souriait.
-je voulait attendre le feux d’artifice pour te le dire.
Il se tourna , prends mes mains et me dit :
Je t’ai pas vraiment ignoré tu sais c’est juste que ...
Il était vraiment mal a l’aise , je le laissa continuer ..
- bah voila , je te considère plus que comme une amis je-je t’-t’aime a t’il bagayer je ne sais pas si c réciproque.
Mon coeur battait mille a l’heure j’etait si heureuse que je me suis jeter sur lui pour l’embrasser , on entendait les feux d’artifice je lui ai murmuré moi aussi je t’aime...
-veut tu sortir avec moi ?
-oui m’exclame-je
Et nous nous somme embrassés jusqu’à la fin du feux d’artifice..
Le lendemain je me réveilla , j’étais au ange au début j’ai crue que c’était un rêves mais en réalité nan.
J’etait sur un petit nuage , une fois que j’avait finie de me préparer je m’apprêtais a prendre le bus , je m’attendait pas a ce que tu vienne me cherche devant chez moi.
Mains dans la mains nous rentrons dans le lycée, tous les regard sont braqués sur nous , qui aurait crue que toi le garçons populaires tu sortirait avec une fille comme moi donc 99% des gens qui sont ici ne connaissent pas mon existence.
Je sentais toute les filles jalouse et quelque gars leurs regard noir pleine de jalousie braquer sur moi.
Au debut je ne pensait pas qu’un garçon aussi populaire que toi voudrait être amis avec moi voir bien plus t’est venue me voir pandant la pause déjeuner pour je sais qu’elle raison , on a parler et on c echanger nos num de tel on est devenue amis et on a commencé a trainer un peux plus souvent.
On c quitter pour aller en cours , car on etait pas dans la meme classe , toute mes amis m’ont posez toute sorte de questions ont aurait dit une interview, meme dans ma classe j’entendais des messe-basse a propos de mon égard.
Et je voyais leurs regard se poser sur moi et j’en ai tirer vite la conclusion :
La nouvelle a deja fait tout le tour du lycée.
A la pause déjeuner, nous nous sommes pas retrouvé car on a pas la meme horraire de pause , meme a la cafétéria je voyait leurs regard , c agaçant a force , mais bon j’imagine que je dois prendre l’habitude.
Une de mes amis me demande comment j’ai fait pour sortir avec lui , je lui ai dit que c pas comment c juste qu’avant nous étions amis et puis qu’au fil du temps j’étais tomber amoureuse de toi et que ce soir la quand tu m’a avouer tes sentiments j’ai sue tout de suite que c réciproque.
Mon ami m’a prevenue qu’il fallait que je fasse attention a tes fréquentations car plein de personnes sont jaloux de notre relation , je lui ai repondue que depuis que je suis tomber amoureuse de toi je fesait attention a tes fréquentations.
Après cela le reste de la journée passa , pendant toute la journée j’ai eu droit qu’au regard et au messe-basse c’etait soulant a force.
Puis fut la fin des cours , je sortait du lycée et je t’ai vue devant le lycée a m’attendre a côté de la voiture , je souris et je cour directement te rejoindre , je sauta dans tes bras tu etait joyeux et on s’embrassait tendrement.
Puis en chemin , on parla de nos journées , je t’expliquait a quel point c’était agaçant d’avoir des messe-basse et des regard noir durant toute la journée , tu souris et m’expliqua que sa va passer et que demain il passeront a autre chose et que a chaque qu’un mec populaire sortait avec une fille , la fille peut s’attendre a avoir de sacrés regard sur elle et des messe-basse , perplexes je lui demanda comment il sait tous sa , tu soupira tu m’a dit qu’au debut du lycée tu était deja populaire et que tu sortait deja , mais sa c’était dans un autre lycée avant que tu arrive dans notre lycée au milieux de la première année , a cause de ton déménagement.
Je me suis senti bête , comment aurais-je pue penser que je serait la première a avoir conquérir ton coeur .
Une fois que nous sommes devant chez moi , nous nous embrassa tendrement , avant de nous quitter.
Une fois rentrée chez moi je prends un truc vite fait dans le réfrigérateur et je monte dans ma chambre, cette journée m’a agacé mais aussi aimer car j’etait aussi avec toi , sa fait a peine 10 minute qu’on c quitter je voulait être dans tes bras , te faire des caresses et t’embrasser tendrement , aurait-je perdue la raison ? Car depuis qu’on est ensemble mon coeur bat mille a l’heure , es que je devient folle ? Ou bien je commence a avoir trop de fantasmes ? Je ne le savait pas , mais une chose est sure : je t’aimait plus que m’importe qui sur cette planète.
Quelque heure plus tard , tu m’envoya un message disant a quel point tu m’aimais et que je te manquait , a ce moment la mon coeur manquait de sortir de ma poitrine , j’ai tant bien que mal de le calmer.
Les jours passe et les regard se font de plus en plus rare , tu avait raison a propos de sa , on se voyait de plus en plus régulièrement, tu hésitait pas a secher quelque heure de cours pour venir me voir car parfois je finissais plus tot.
Bien sur j’ai toujours eu droit a des messe-basse et au regard noir de temps en temps , mais bon cela devien une habitude.
Avant de reprendre les cours , j’allais a mon casiers prendre quelque bouquins, quand j’ai ouvert la porte de mon cassier , j’ai immédiatement pris peur car ce qu’il y avait un couteau planté dans mes bouquins et il y avait aussi une feuille , j’ai enlever le couteau de mes bouquins et j’ai lue la feuille :
- quitte le sinon sa va mal se finir
C’etait ce qu’il y avait écris sur la feuille , bien sur pas de noms , je ne pouvait pas me faire une idee aussi sur qui aurait pue écrire sa...
Après avoir fourré le papier dans ma poche , je prends mes livres seul le premier en a fait les frais, le deuxième un peux et le troisième est idem , je cacha le couteau au fond de mon cassier j’essaiye a ce qu’il soit pas visible et heureusement que sa a marcher.
[Quand ce fut la fin des cours je suis partie la première , je passait quand meme dans mon casier pour prendre le couteau et le jetta par la suite a la poubelle après cela je t’ai cherché partout car aujourd’hui tu finissait a la meme heure que moi.
Plusieurs minute se sont passé et je t’ai toujours pas trouver , je t’ai envoyer un texto te demandant ou tu était passer , mais dans les seconde qui passe tu m’a toujours pas répondue , j’ai quand meme continuer de te chercher car il fallait que je t’en parle en face et non derrière un écran.
10 minute passa , je regardait mon tel pour savoir si j’avait reçue ton texto ou pas et je ne l’ai toujours pas reçue , j’etait furieuse si tu avait quelque chose a faire tu m’aurait prevenue , furieuse j’ai quand meme décidé de rentrer chez moi , j’en avait ras-le-cul de chercher , une fois sortie du bâtiment je t’ai tout de suite vue dans le parking pencher contre ta voiture et tu parlait avec :
~ « une fille »
Ronger par la colère, je marchait directement vers toi et une fois en face de vous 2 j’ai dit :
- sa va ? Je vous derange pas trop ?
Tu tournait ta tête vers ma direction , tu ne savait pas quoi dire mais la fille a répondu :
- oui tu nous dérange , part
Je tourna ma tête vers elle
- euh nan , je vais pas partir , parce que ta petite personne et la , je dois lui parler
- bah t’attends qu’on finisse et redescend sur terre car je suis pas ta pote
- mais ptdr , t’a crue qu’on était pote mais mdr
- calme toi , sinon c moi qui va te calmer
- mais tu va faire quoi meuf avec ta vielle tête la !
- ma vielle tête t’emmerde
- oh que c mignon
- casse toi avant que je t’en colle une
- mais ptdr tu va vite rencontrer le sol et aussi baisse d’un ton car je rigole pas avec toi et aussi je suis venue pour voir mon petit amis car j’ai a lui parler donc conclusion ferme ta geule.
Elle tend sa mains pour me baffer , mais j’ai pris le dessus et je l’ai foutue une balayette , elle c cogner la tête.
- je t’avait prévenue
- nan mais sa va pas !?
Je me retourna vers toi
- Sa peut aller si tu pouvait répondre a mes messages, sa fait 10 minute que je te cherche car j’ai a te parler de quelque chose et je te retrouve avec une pouf
- ce n’est pas une pouf
- une petasse alors
- la tu va trop loin.
Tu t’est rué vers elle , pour l’aider a se relever
- ton truc a me dire pouvait attendre.
- bah nan justement c important
- pour la peine cela attendra , non mais regarde ce que t’a fait !!!
- elle est pas blesser c ce qui compte.
Tu ignorait mes paroles après que tu l’ai aider a se relever, tu l’a aider a s’assoir dans ta voiture sans meme me jetter un regard , tu m’a alors dit :
- je la raccompagne chez elle toi et moi on aura une sérieuse discussion.
Et tu monta dans la voiture en compagnie de cette pouf et puis tu est partie.
Une fois rentrer chez moi je hurlait de tout mon être dans mon oreiller , sache que tu est un véritable enfoirer , tu savait que j’étais énervé et tu m’a laisser m’embrouiller avec cette petasse.
J’ai reçu par la suite un message de ta part , j’ai regarder mon tel et j’ai eu cette fameux phrase :
- faut qu’on parle
Alors je t’ai répondue :
- oui effectivement faut qu’on parle . Ai-je répondue avec tac.
- tu peux m’expliquer la v que t’a fait aujourd’hui !? Elle fallit se blesser.
-et toi tu peux m’expliquer quesque tu foutait avec elle alors que je t’ai envoyé dix milles message pour que je te parle d’une chose importante !?
- la n’est pas le sujet
-pourquoi tu m’a laisser embrouiller cette fille alors que tu savait très bien que j’étais énervé quand je suis arriver ?
- tu aurait pue la blesser
- plus de peur que de mal
- tu m’enerve tu sais !
- et toi encore plus ? Pourquoi tu n’a pas intervenu ? Pourquoi tu n’a pas repondue a mes texto ?
- je n’ai pas entendue mon tel
- te foue pas de ma geule
- je me foue pas de toi
- et toi encore plus ? Pourquoi tu n’a pas intervenu ? Pourquoi tu n’a pas repondue a mes texto ?
[C]- je n’ai pas entendue mon tel
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2vil-miss-fight · 2 years
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[Headcanon] Quand ils apprennent que tu as eu un accident et que tu es à l'hôpital
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Dante : 🥀 Il se dit qu'il a encore porté la poisse à quelqu'un. Il culpabilise beaucoup. Il se dit qu'il aurait dû être là pour te défendre. 🥀 Il s'enferme dans son bureau avec une bouteille d'alcool. 🥀 Un autre membre de l'équipe, comme Lady, devra venir le chercher pour qu'il se décide à se rendre à l'hôpital. 🥀 Il attend au loin dans le couloir que quelqu'un demande comment tu vas en laissant trainer une oreille pour en savoir plus. 🥀 Il refuse qu'on te dise qu'il est là. 🥀 Si tu demandes à le voir, il va venir. Mais il se contentera de s'asseoir à côté de ton lit en gardant la tête baissée. Il n'osera pas te regarder car il pense que tout est de sa faute. 🥀 Si tu tends la main pour la poser sur sa tête et le rassurer, il se met à pleurer en se cachant la tête dans les mains. 🥀 Il se montrera très prudent pendant ta convalescence et n'hésitera pas à envoyer les autres prendre soin de toi pour éviter de te porter encore plus la poisse.
Vergil : 🥀 Premier réflexe : Il veut te venger. Il veut savoir qui est responsable pour le démolir. 🥀 Il retourne tout dans la pièce par colère. 🥀 Nero ou Dante devra le calmer. Dante se battra contre lui pour le défouler, mais Nero lui fera entendre raison. Un fois un peu calmé, il vient te voir à l'hôpital. 🥀 Il attrape le premier médecin qu'il croise par le col pour exiger de te voir, qu'il en ait le droit ou non d'ailleurs. 🥀 Il te demande très sérieusement comment tu vas et ce qu'il s'est passé, les questions n'arrêtent pas. Il en est même un peu fatiguant. 🥀 Encore une fois, il veut savoir qui c'est. Mais comme tu le connais, tu réponds que tu ne sais pas. 🥀 Une fois rassuré sur ton état, il va gamberger dans l'hôpital pour s'en remettre et va te ramener une énorme peluche pour ensuite ne plus quitter ton chevet jusqu'à ta sortie, même s'il s'impatiente de te voir guérir.
Nero : 🥀 Quand Dante lui annonce ton accident, il est très inquiet et en colère. Comme il a du mal à gérer, il attrape tonton Dante par le col et exige plus d'informations. 🥀 Dante n'a pas le temps de répondre à ses questions, qu'il a déjà sauté dans le van en hurlant à Nico de démarrer. 🥀 Il pète pas un mot de tout le trajet, même si Nico essaie de le chambrer pour le détendre. Il colle son poing sur sa bouche en regardant nerveusement par la fenêtre. 🥀 Arrivé sur place, il se contient autant qu'il peut, mais on entend sa colère dans sa voix. 🥀 Il demande directement à te voir. S'il ne peut pas, il va attendre nerveusement. 🥀 Quand il te voit, il se rue sur toi pour te serrer dans ses bras en oubliant ton état. Il s'excuse 200 fois, puis s'assied à côté de toi sur le lit pour être au plus près de toi mais avec beaucoup plus de délicatesse. 🥀 Il va être aux petits soins pour toi et se fera chambrer par Nico.
V : 🥀 Son monde s'écroule quand il apprend la nouvelle. Il est choqué et n'arrive plus à fonctionner. Nero devra le rassurer sur ton état pour qu'il daigne se relever et avancer. 🥀 Il continue d'avoir peur pour toi même après ça, mais il demande à ce qu'on l'emmène te voir. 🥀 Il est très silencieux durant le trajet. Il est effondré et pensif. 🥀 Il laisse les autres demander de tes nouvelles et écoute attentivement. Il attend que tu le demandes pour venir te voir. 🥀 Quand il te voit, il s'agenouille à côté de ton lit et pose la tête sur ta main. Il te regarde et demande comme tu vas. Une fois que tu le rassures et que tu passes ta main dans ses cheveux, il se met à pleurer tellement il a eu peur de te perdre. 🥀 Il s'installe à tes côtés et t'enlace avec précaution et ne te lâche plus. 🥀 Il demande un lit supplémentaire pour dormir près de toi jusqu'à ta sortie, car il refuse de partir. 🥀 Une fois rentrée, il te surcouve et ne laisse personne t'approcher pendant des jours.
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