Tumgik
#crâne déformé
philoursmars · 1 year
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 55000 photos (nouveau compte approximatif. On se rapproche du présent !).
2016. Une journée à Paris. Le Musée de l’Homme:
A noter : 
- la première : mannequin d'accouchement de Madame du Coudray - XVIIIe s.
- la 2ème :  crânes déformés - Bolivie, Congo, France
- la 4ème : chaussures chinoises pour pieds déformés
Sinon des champignons, des primates (orang-outan et chimpanzé), un hocco (je crois) avec un lémurien et un paon...
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ekman · 4 months
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Voici le visage du commissaire du peuple délégué à la censure pour la France, visa d’exploitation UE n°8563447. Cette sympathique tête d’abruti porte de nombreuses casquettes, toutes déformées par sa macrocéphalie gênante et sa réthorique de jésuite marxiste. 
Il s’appelle Christophe Deloire et il est à la tête (haha) de Reporters Sans Frontières, la fameuse assoce qui contribua, en des temps reculés, à la défense de quelques correspondants, photographes et autres reporters menacés, engeôlés, torturés... parfois butés. On se souvient d’ailleurs que son co-fondateur, l’affreuse girouette Ménard, y agit pendant de longues et néanmoins utiles années. ONG de terrain à sa création, “RSF” est progressivement devenue une sorte de chapelle morale à la con pour gauchiste en phase de recyclage, profil 45/55 ans, directeur des rédactions, déjà un divorce, une bicoque à Ré et les gosses HP en garde partagée. Aujourd’hui, “RSF” est une petite usine à gaz armée d’un budget annuel de huit millions d’euros (subventions publiques, mécénat et “fondations” sorosiennes à hauteur de 80 %), finançant la bagatelle de trois millions de “ressources humaines”. C’est vous dire si on est contents pour eux, leurs émoluments et leurs notes de frais. 
Cependant, notre carriériste ne se contente pas de ce job, car il est aussi directeur et vice-président du Centre de Formation des Journalistes, sorte de Saint Cyr pour futurs encartés du mainstream, escabeau vers la dynamique cooptatrice si chère à nos élites. Last but not least – comme écrivent encore les rescapés de la presse des années 2000, il a récemment été désigné pour occuper la tête des États Généraux de l’Information, énième pustule macroniste sensée réfléchir à la meilleure façon de bâillonner tout ce qui ne récite pas correctement la doxa informationnelle.
Ce tout petit Monsieur, cette authentique pompe à merde pour paraphraser Magritte dans son adresse à un critique acerbe, a conduit de main assurée une opération contre l’Arcom, via le Conseil d’État, au motif que la chaîne CNnews dérogerait de manière éhontée à la nécessaire représentation, sur son antenne, de sensibilités politiques diversifiées. Oui, CNews ne proposerait qu’une longue succession d’éditos et de pseudo-débats ultra fachos, indignes de la rayonnante démocratie française. Ne serait-il pas temps de sucrer leur fréquence à ces fumiers réacs, pense en substance ce petit Béria de bac à sable ? Cependant, es-tu certain de ne pas t’être trompé de cible ? Ne pensais-tu pas plutôt à la totalité des médias du service dit public ? Franchement, on se demande quel genre de promesse on a bien pu te faire pour que tu t’abaisses à ce point. Au pouvoir qui nous accable, tu sers le plat le plus dégueulasse qui soit, celui de la censure d’épuration, celle qui traduit un désir de vengeance amère. Ce qui te fait chier, Christophe Deloire, c’est qu’un média que tu ne pourras jamais contrôlé – et qui dit le contraire de ta Pravda publique en exposant les faits de la réalité de ce pays, puisse encore seulement respirer et laisse respirer des millions de Français. Ces Français-là – qui représentent quand même plus de la moitié des suffrages exprimés – te conchient, toi et ta clique de plumitifs vendus à un projet extra-territorial dont tu sers les desseins absurdes en pensant honorer tes vieilles lunes socialistes. 
Tu voudrais vivre comme Robespierre mais tu as peur de l’échafaud, tu voudrais mourir comme Marat mais tu ne te feras qu’enculer sous la douche. Pauvre toi, petit homoncule au crâne rempli de sérum égalitaire. Tu te crois pur et vertueux alors qu’il suffit d’observer ton regard vide pour comprendre que tu agis sur le seul fil de ton ambition démesurée. Ton envie de nuire est inversement proportionnelle à la taille de ta bite. Comment je le sais ? Sur le plateau de CNews où tu pensais pouvoir faire le bravache, tu t’es retrouvé le slip sur les chevilles, bizuté par d’ignobles nazis en colère. J’ai bien ri à observer ton désarroi. Tout compte fait, je te remercie pour ce moment passé chez ton vieux pote Bolloré.
J.-M. M.
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borgien · 2 years
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ils s'embrassent...
ils s’embrassent, ils se goûtent avant que d’éprouver longuement le moindre des muscles de l’autre, être de tout leur corps comme un élan, de tout leur corps peser pour en faire une danse, lente, délicieuse avant que d’être furieuse, fourmillant des jouissances à venir qui résonneront longuement d’un bour à l’autre de l’échine, feront frissonner jusqu’au sommet du crâne et agiteront les jambes d’un léger tremblement,
ils s’embrassent, ils se goûtent avant que leur sexe frémissant ne soit tout entier englouti par une bouche déformée de soupirs et de râles, par ces replis ombreux qui, entre leurs fesses, réclament la saillie....
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corinneecrivaine · 24 days
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WILLOW 2022 FANFICTION
CHAPITRE 17
LE PACTE D'HASTUR
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Dans les profondeurs d’Immemorial City, s’étendait un gouffre infernal d’une horreur sans nom. Un royaume de terreur, dévasté, sous un ciel ténébreux, lacéré à intervalles réguliers par des éclairs incandescents. Les terres cendrées étaient fissurées par des siècles d’un chaos sans fin et brûlées par le flux ardent du vermiscus. L’air, rempli de poussière et de soufre, étouffait toute vie.
Les entités démoniaques erraient parmi les ténèbres, leurs silhouettes déformées, chassant et s’entre-dévorant, afin d’assouvir un trop plein d’instincts meurtriers et sanguinaires. Leurs cris de souffrance se mêlaient aux rugissements lourds des tornades de feu.
Toute une armée satanique se levait, attendant de pouvoir se répandre à la surface.
Au cœur de cette terre damnée, se dressait une colossale tour sombre en forme de pyramide, flanquée de tourelles acérées, telles des flèches déployant leur venin empoisonné, menaçante et déversant son ombre maléfique.
Dark Elora et Graydon, avançaient d’un pas lent.
— Quel est donc cet endroit ? s’interrogea le jeune prince déchu, sa voix empreinte d’inquiétude.
— L’Antre du Wyrm, répliqua fermement Dark Elora.
Elle s’approcha des murs et posa sa main sur les parois craquelées.
— Ces symboles sont d’une grande beauté, ses doigts effleuraient lentement, en une douce caresse, les inscriptions en pnakotiques. Je peux ressentir toute cette puissance qui émane du vermiscus, elle plongea sa main dans le liquide visqueux, qui s’écoulait le long des fissures, et la porta à ses lèvres.
Graydon ne pouvait détourner son regard, fasciné, devant le calme et l’assurance dont faisait preuve Dark Elora.
— Ces chaînes… un frisson glacial lui parcourut l’échine, à l’instant même où il réalisa ce qu’elles emprisonnaient. Ce sont... des restes démembrés. Qu’est-ce que c’est, ma Reine, le mur des tortures ?
— Oh, non, mon cher et tendre, Dark Elora agrippa l’une des chaînes rouillées. Notre Maître sait comment punir les traites et satisfaire ses instincts sanguinaires.
Les deux amants se déplaçaient parmi des cadavres desséchés, entendant le claquement de leur pas. Un son lointain parvenait aux oreilles de Graydon.
— Tu entends ? demanda-t-il, tandis qu’il cherchait du regard la provenance des sons. Cela ressemble à des murmures d’agonies.
— Prisonniers pour l’éternité dans leur prison de martyres, telle est la sentence de notre Maître, souffla Dark Elora.
Graydon prit la main de son amante, s’offrant ainsi du réconfort.
Tous deux stoppèrent à quelques mètres d’un immense rideau de feu, terrifiant et rougeoyant, projetant des éclats orangés sur leurs visages respectifs, accentuant leur aspect maléfique.
Un terrible rugissement transperça l’air, secouant et faisant trembler la terre sous leurs pieds. Une créature satanique surgit des flammes de l’enfer, ses iris aussi ambrés que le vermiscus, sa silhouette monstrueuse et diabolique se découpait au milieu de ce rideau de lave, accompagnée d’une aura de terreur indescriptible.
Le vermiscus s’écoulait le long de ce corps immonde, identique à de la sève infectée, inondant sa colonne vertébrale. Le visage, hideux et terrifiant de la créature, était scarifié de symboles pnakotiques, entaillés dans sa chair cendrée. Quatre cornes surplombaient son crâne d’où semblait émaner le liquide visqueux. Sa bouche, aux dents affûtées, renforçait sa nature abjecte.
— Comment a-t-elle pu vous échapper ! la voix, d’outre-tombe de la bête gronda avec une telle violence, que la pièce entière sembla se fissurer.
Graydon resserra ses doigts autour de ceux de Dark Elora, tandis qu’elle essayait d’apaiser la fureur du Wyrm.
— Je la tenais, mon Maître. Elle était à ma merci, si Aniel et Kida n’étaient pas intervenus, pour la sauver.
Le Wyrm poussa un hurlement de rage.
— Je m’occuperai d’eux en tant voulu. Je les broierai dans cette salle et je savourerai chaque instant de leur souffrance. Quant à l’Impératrice, vous n’avez pas droit à l’erreur, si vous ne voulez par finir comme ces cadavres à vos pieds.
— Je suis bien plus forte qu’elle, mon Maître. J’ai ressenti sa faiblesse lors de notre affrontement.
Un lourd silence s’ensuivit, pesant sur l’atmosphère déjà angoissante, avant que le Wyrm ne poursuive.
— J’avais mis tous mes espoirs en Bavmorda. Elle fut le meilleur de mes sujets et aurait pu régner à mes côtés. Mais son erreur lui fut fatale. Ne me déçois pas, Elora.
Une silhouette sombre et fantasmagorique se matérialisa aux cotés du Wyrm, déformée par le rideau de feu. Les ténèbres qui l’entouraient personnifiaient un froid glacial et une terreur indescriptible.
*******
L’Arbre de Vie de Tir Asleen avait été infecté. Son feuillage blanc diamant qui étincelait jadis de mille couleurs, se fanait lentement. Les feuilles tombaient une à une sur le sol meurtri, portant encore les cicatrices du carnage passé. Les cadavres des chevaliers de la Pacalcade gisaient aux côtés de ceux des démons qu’ils avaient combattus. Du tronc, jadis resplendissant de vie, jaillissait un liquide noirâtre et visqueux.
Hastur, roi maudit, accompagné de deux gardes, se réjouissait devant la détérioration de l’Arbre de Vie. Ses yeux brillaient d’une lueur maléfique, tandis qu’il caressait du bout des doigts, l’écorce noircie.
L’un des gardes osa rompre le silence.
— Mon Seigneur, l’Arbre se meurt.
Hastur lui répondit, esquissant un sourire maléfique, les yeux rivés sur l’Arbre.
— Il ne se meurt pas. La magie qu’il renferme mène un combat de l’intérieur. Le Malatrium s’infiltre dans ses veines, corrompant chaque filtre de son être. Bientôt, il sombrera définitivement et je récolterai le fruit de mes longues attentes. Je forgerai l’arme qui me permettra de posséder la magie interdite.
Les gardes se regardèrent et frissonnèrent, conscients d’être les témoins d’un pacte sombre sous le signe de la trahison.
Après la reconstruction de Galladoorn, suite à sa défaite contre les sbires de Bavmorda, Hastur fut proclamé roi. Mais sa soif de vengeance et de pouvoir qui naquit en ce jour sombre, ne fit que s’intensifier. Déterminé à prendre sa revanche et étendre son règne sur tout le royaume d’Andowyne. Il se mémorisait cette rencontre fatidique qui lui permit d’élaborer son plan diabolique.
*******
Hastur déambulait, seul, dans les jardins royaux, absorbé par ses sombres pensées, cherchant à échafauder un plan qui lui permettrait d’assouvir ses projets machiavéliques. Le parfum des fleurs environnantes ne parvenait pas à atténuer le tourbillon de haine et d’ambition qui le hantait.
Il s’assit au bord d’une fontaine, sculptée dans un marbre blanc éclatant, plongea sa main dans l’eau fraîche et cristalline, qui s’écoulait entre ses doigts. Il leva les yeux vers une déesse de marbre, tenant une jarre, d’où jaillissait le filet d’eau scintillant.
Il resta ainsi, un moment, le regard perdu, ses pensées en quête de trahison et de conquête. La mélodie de l’eau apaisait ce lieu, contrastant avec son désir inextinguible de pouvoir qui brûlait en lui, et semblait se nourrir de ses cruels desseins, le poussant un peu plus vers les ténèbres. Hastur était prêt à tout pour atteindre ses objectifs quitte à trahir les siens.
Alors que le murmure de la fontaine semblait lui chuchoter des mots en pnakotiques, l’ombre de son visage démoniaque se superposa à son reflet dans l’eau translucide. Les éléments environnants s’assombrirent progressivement. Les fleurs se fanèrent et l’eau de la fontaine se noircit.
Les chuchotements s’intensifiaient dans son esprit, poussant Hastur à se lever et se diriger vers le labyrinthe de haies. Un lieu diabolique, au chemin sinueux et trompeur. Chacun de ses pas semblaient l’entraîner plus profondément vers les ténèbres.
— Qui va là ! s’écria le roi, ayant senti une présence. Il resserra sa main sur la poignée de son épée, prêt à combattre.
Une entité fantasmagorique se forma au sein de l’épaisse brume. Une voix spectrale résonna dans son esprit.
— Nous pouvons t’offrir ce que tu désires.
— Que savez-vous de mes désirs ! Qui êtes-vous ?! demanda fermement le roi.
— L’Ordre du Wyrm. Rejoins-nous et Tir Asleen t’appartiendra.
— Quel en est le prix ?!
— Ton fils cadet.
Zivian hésita un instant, bien que son désir de pouvoir fût bien trop puissant.
— Cela m’est impossible !
Un rire démoniaque rugit.
— Ton sang est tellement corrompu par la haine et l’avidité que la vie de ton fils est moindre face à tes sombres desseins.
Zivian resta silencieux avant de prendre sa décision.
— Il te suffit de te soumettre. À genoux !
Le roi maudit s’exécuta et s’agenouilla devant l’entité.
— Renonces-tu à ton fils.
— Oui j’y renonce.
— Acceptes-tu de rejoindre l’Ordre du Wyrm et de consacrer ta vie à son dessein.
— Je l’accepte.
Un rire glacial retentit, tandis que les ténèbres s’amenuisaient, rendant la clarté au jardin et l’eau de nouveau cristalline. Le pacte venait d’être signé.
Hastur se releva, les yeux injectés de sang et le visage déformé par la haine et l’avidité. Il quitta les jardins. Lorsqu’il atteignit la salle du trône, il fit signe aux gardes de le laisser seul.
Le roi maudit, s’assit sur le trône, sa main droite crispée sur l’accoudoir, sentant toute la puissance du Wyrm se mêler à son sang. Des ombres fugaces, apparaissaient autour de lui. Un léger sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres.
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lanuitlennuie · 3 months
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Une flaque est là à côté de la table de pool. J'arrive et ne lève pas les yeux. Je pense *le type du ménage y est allé fort, il a laissé un signe du travail accompli*. Je pense *merci, ça fait propre*. Je vaque, la flaque reste à la lisière, je la regarde ici et là, je pense *ça ne sèche pas*. Si un enfant rentrait, il irait s'accroupir à côté. Je me dis *il ne faudrait pas glisser dans la flaque* mais je vaque. Une femme arrive, une habituée, je me soumets à son autorité généreuse, ma manière molle l'absorbe curieuse. Elle lève les yeux, elle dit *il y a un dégât d'eau*. Pour la première fois je regarde le plafond. C'est tout un monde en effet et au-dessus de la flaque un renflement menace. Un homme prend une ... je ne sais pas le mot... tige de billard ? Je n'ai pas voulu penser queue, il prend le bâton et après qu'on ait mis une grosse chaudière en-dessous du ventre gonflé, le perce doucement. Rien ne sort. Je voudrais toucher la matière, mélange de carton et de plâtre, qui s'est déformée à tout absorber. Je pense *merci la matière*. La flaque qui n'a plus rien à indiquer sèche rapidement.
À la fin de la soirée un homme tombe. Saoul et seul, il a du s'endormir. C'est un drôle de type à l'anglais mâchouillé qui me sonne comme du français rembobiné et absolument indéchiffrable. Deux personnes sont déjà autour de lui, je m'agenouille, son crâne est auréolé d'une flaque de sang. Quelqu'un dit *Oh fuck, shit, shit, shit*. Je pose ma main sur son front qui est chaud et trempé, je cherche son pouls. On appelle 911. Finalement il revient à lui, j'ai glissé une serviette propre sous son crâne, je me penche au-dessus de son visage, *Can you hear me?* il tarde à répondre, finalement réajuste son monde et me regarde de ses gros yeux. Il me parle, je suis rassurée je ne comprends rien, il fait un faible signe de pouce. L'ambulance mettra une heure à arriver, une autre femme viendra s'agenouiller à côté de lui. Ils parleront ensemble une langue déliée, détendue. Je suis émerveillée, la langue ce pays natal.
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lemanclinic · 2 years
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Tout ce qu’il faut savoir sur l’otoplastie ou la chirurgie des oreilles décollées
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Souvent sous-estimées, les oreilles jouent un rôle très important dans l’apparence et la balance de notre visage. Chez certaines personnes, les oreilles décollées et mal proportionnées (trop grandes, trop longues ou asymétriques) sont à l’origine de complexes et d’insécurités, notamment en contexte social. Dans certains cas, les adultes qui ont des oreilles déformées en raison d’un accident, un traumatisme ou même une malformation congénitale se sentent très conscients de soi.
L’otoplastie est une excellente solution pour corriger des imperfections de cette nature et pour retrouver des oreilles bien formées et bien proportionnées. Cette chirurgie plastique reconstructive et esthétique vise à remodeler et restructurer:
des oreilles saillantes ou proéminentes
des lobes d’oreille larges
des oreilles asymétriques
Bien qu’il s’agisse d’une chirurgie très courante de l’enfance à l’âge adulte, la décision de subir une telle intervention ne doit pas être prise à la légère. Pour vous aider à prendre une décision éclairée, lisez cet article dans lequel les experts en chirurgie esthétique de Leman Aesthetic Clinic vous expliquent tout sur cette intervention.
En quoi consiste cette intervention chirurgicale ?
En fonction des raisons de la gêne et en fonction de la situation de chacun, il y a en général 3 gestes différents qui sont réalisés si nécessaire:
1) La plicature du cartilage : Également connue comme une chirurgie du pavillon de l’oreille. Il s’agit de reformer un pli naturellement présent sur le haut de l’oreille qui permet de recoller la partie supérieure.
2) La réduction de l’angle de l’oreille : Consiste à faire réduire l’angle concho-mastoïdien, qui est l’angle formé entre la partie postérieure du crâne et l’oreille. Cela est réalisé par une incision à l’arrière de l’oreille et combine le plus souvent une résection du cartilage postérieur et des points de sutures profonds. Cela permet de recoller surtout la partie moyenne de l’oreille
3) repositionnement du lobe : moins fréquemment nécessaire, ce geste est réalisé si le lobe de l’oreille est mal orienté et est réalisé au moyen d’une excision de peau et une suture. Cela améliore l’aspect de la partie inférieure de l’oreille.
Les 3 procédures visent à « recoller » l’oreille : L’angle entre l’oreille et la tête ainsi réduit est plus naturel et proportionné au reste du visage. Selon chaque cas individuel, les 3 procédures seront combinées ou non en fonction des besoins. L’intervention ne laisse qu’une cicatrice postérieure, quasi invisible.
Normalement, l’opération est réalisée sur les deux oreilles (otoplastie bilatérale), mais elle peut parfois être unilatérale.
Qui est un bon candidat pour une otoplastie ?
Contrairement à d’autres chirurgies esthétiques telles que le lifting du visage et la rhinoplastie, une chirurgie esthétique des oreilles peut être pratiquée sur les adultes de tous âges, les enfants et les adolescents.
Chez un enfant, la croissance de l’oreille est très précoce, et cette intervention peut donc être pratiquée dès l’âge de 7 ans.
Préparatifs avant l’intervention
Lors des premières consultations, le chirurgien plasticien que vous avez choisi examinera attentivement vos oreilles. Veillez à dissiper tous vos doutes par le biais de questions-réponses avec le médecin.
La veille et le jour de l’opération, la tête et les cheveux seront soigneusement lavés et vous devrez retirer toutes les boucles d’oreilles ou piercings.
Déroulement
Parce que chaque cas est différent, le chirurgien utilisera des techniques différentes pour obtenir les résultats souhaités.
Cependant, dans une grande majorité des cas, il procédera aux étapes suivantes :
Incision cutanée : à l’arrière de l’oreille généralement située dans le pli naturel ne laissant aucune cicatrice visible.
Dissection : qui permet l’ablation de la peau pour accéder au cartilage.
Remodelage du cartilage : à cette étape, le chirurgien pourra corriger les anomalies du cartilage et remodeler les structures de l’oreille.
Sutures : des sutures profondes sont généralement utilisées et n’ont pas besoin d’être retirées. Les points de suture à la peau sont retirés après 2 semaines.
Pansement : il se fait avec des bandes élastiques autour de la tête pour protéger les oreilles, uniquement pour la première nuit. Dès le lendemain, le pansement sera retiré et il vous sera demandé de porter un bandeau, type bandeau de sport pour 15 jours.
Selon l’importance des déformations ou du défaut anatomique à corriger et le type de chirurgie de l’oreille concerné (otoplastie unilatérale ou bilatérale), l’intervention peut durer de 45 minutes à 2 heures. L’opération est réalisée en ambulatoire avec sortie le jour même.
En tenant compte de la tolérance et de l’âge de son patient, le chirurgien va décider du mode d’anesthésie à adopter. En général, il existe 3 types d’anesthésie qui peuvent être utilisés :
L’anesthésie locale pure : qui endort les oreilles par l’injection d’un produit anesthésiant.
L’anesthésie locale avec sédation : avec l’administration de tranquillisants par voie intraveineuse.
L’anesthésie générale classique : pendant laquelle vous dormez complètement
Soins post opératoires
24 heures après l’intervention, le pansement est remplacé par un autre bandage plus léger. Dans les 15 jours qui suivent, vous devez porter un bandeau protecteur jour et nuit ou selon les conseils de votre médecin.
Toutes les activités physiques sont fortement déconseillées pendant cette période.  
Évitez les activités à risques (par exemple sports de combats, rugby, …) pendant les 2 premiers mois après l’opération.
Le port d’écouteurs et de boucles d’oreilles est déconseillé pendant les 2 premières semaines après l’otoplastie.
Enfin, pour la nuit le bandeau est à porter pour les 4 premières semaines.
Risques impliqués
Une infection pour laquelle des antibiotiques appropriés peuvent être prescrits
La formation d’un hématomes qui peut nécessité un drainage secondaire
Le gonflement des oreilles (œdème) s’estompera progressivement avec le temps et n’aura aucune influence sur le résultat final
Une asymétrie résiduelle peut survenir
Résultat
Si l’intervention est réalisée par des chirurgiens expérimentés, le résultat sera très naturel. Il faut être patient pendant un à deux mois pour apprécier le résultat final. À ce moment-là, les tissus se seront assouplis et tous les œdèmes auront été résorbés. Les incisions derrière l’oreille sont discrètes et évoluent de manière satisfaisante.
Notre équipe des experts chirurgiens chez Leman Aesthetic Clinic est spécialisée dans la chirurgie de l’oreille depuis des années et pourra vous assister tout au long de la procédure. Pour en savoir plus, prenez rendez-vous pour une consultation dès aujourd’hui.
Source du blog: https://leman-clinic.ch/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-lotoplastie-ou-la-chirurgie-des-oreilles-decollees/
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rhaniel-legacy · 3 years
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Theron Shan’s appreciation week > DAY 1 - CHILDHOOD
Hey everyone! o/ It’s been ages since I have post anything on Tumblr. I’m not telling I’m back for good, but I really wanted to participate in this event, so here I am! (: 
My entries will all be in french for now, but I’m already working on a translation atm with my bf. It’s curently 11:50pm in France. Am I posting only now because of my unbearable perfectionism? Yes. Am I posting it only now because I realized too late I was writing the entire scene taking place in Coruscant while Coruscant is supposed to be a big pile of rubble at that time. ABSOLUTELY YES.
Day 1 >  Childhood
Characters > Theron Shan, minor OC
@theronshanweek-official
     Il était encore dans un état second. Pourtant cela faisait déjà plusieurs heures que Theron Shan avait quitté Haashimut. Son cerveau refusait de le laisser se concentrer et il n'arrivait pas à méditer. Trop de bruit, trop de passage, de distractions. Il sentait l’anxiété  prendre racine en lui, lui nouait le ventre et en eut presque un haut le corps. Combien de temps allait-il devoir encore attendre pour savoir à quelle sauce il allait être mangé. Est-ce qu'il allait être placé dans un genre de foyers ? Dans un orphelinat ? Car même en connaissant l'identité de sa génitrice il n'en restait pas moins un gamin abandonné. Peut-être qu'il allait devenir pupille de la République ?
    Une exclamation le sortit de sa rêverie, une mère appelait son fils et il observa les deux partager une longue embrassade tandis qu'ils avaient l'air heureux de se retrouver. Les yeux ambre de Theron balayèrent la foule. Aux vues de ce qu’il s’était passé sur Coruscant, Corellia ressemblait de plus en plus à ce qu’avait pu être la capitale. Le hall d'accueil du spatioport de Coronet City était une vraie fourmilière, un cocktail d'odeurs et de couleurs qui l'agressait et l’oppressait. Son regard tomba sur une femme, une humaine de ce qu'il pouvait apercevoir, appuyée contre un pan de mur à une dizaine de mètre du fauteuil sur lequel il s'était installé. Elle ne le lâchait pas des yeux. Theron prit une grande inspiration et essaya de feindre qu'il ne l'avait pas remarqué en train de l'observer avec attention. Il tourna la tête à l'opposé et fit mine de chercher un visage amical dans le flux chaotique des passants. Subitement, son cœur se mit à battre plus fort encore dans sa poitrine et un frisson parcourut son dos, comme s' il avait senti la lame d'un vibro-couteau lui caresser la moelle épinière. L'instinct de survie fut plus fort et il se leva. Il lui fallait sortir d'ici au plus vite. Le garçon déglutit péniblement, sa gorge semblait devenir désespérément plus sèche à chaque nouvelle enjambée. Il lui semblait n'entendre que ses propres pas qui résonnaient si fort contre le sol. La sensation d'être observé se fit plus intense encore. Il accéléra le rythme. Il serra les poings et tourna à droite en franchissant le seuil du spatioport. Il voulut jeter un bref coup d’œil derrière lui, mais un pressentiment le fit continuer sans se retourner. Ses jambes agissaient de leur propre chef. Il continua ainsi une bonne minute.
    Il ne se rendit pas tout de suite compte qu'au lieu de se mettre en sécurité, il fonçait droit sur les ennuis. La rue dans laquelle il s'était engagé était quasiment vide. Et lorsqu'il en prit conscience, il était déjà trop tard. Une énorme main vint par derrière se poser sur son épaule pour l'agripper.
- Hé petit !
    Theron reconnut immédiatement la langue peu élégante des hutts. Il leva la tête vers son interlocuteur. Un gigantesque weequay le lorgnait avec un demi sourire. 
- Tu es perdu ? On peut t'aider tu sais, ajouta-t-il avec aplomb.
    Un autre homme jaillit de derrière son comparse, un duro à la peau brune, plus petit de carrure, et les traits fermés.
- N-non ça ira. Je vais rejoindre des amis en fait.
    Theron se félicita d'avoir su garder en mémoire les leçons de huttese prodiguées par Ngani Zho, mais l'hésitation dans sa voix trahit sa panique grandissante.
- Où est le rendez-vous ? Reprit le weequay sur un ton doucereux. On peut t'y amener si tu veux.
    Theron voulut faire quelques pas en arrière en profitant que le weequay avait enlevé sa main mais il buta contre le corps d'un troisième homme. Un gamorréen. Ce dernier bloqua Theron de ses deux bras démesurément grands. Le premier réflexe du garçon fut de se tortiller comme une anguille mais la prise de l'homme-cochon était trop forte. Les deux acolytes les rejoignirent d'une enjambée. Le weequay, qui semblait être le chef du trio, saisit cette fois la mâchoire de Theron dans sa main pour l'empêcher de se débattre.
- Allons mon garçon, ne sois pas si tendu, on est entre amis.
    Il sourit et dévoila une dentition déformée et en partie taillée en pointe, le faisant ressembler à une sorte de karkarodon grotesque. Theron sentit à nouveau un frisson lui parcourir l'échine mais cette fois-ci il eut l'impression d'avoir reçu une décharge électrique. Il plongea ses dents dans la peau du weequay qui laissa échapper un couinement, et d'un mouvement souple des reins releva ses jambes pour lui donner un grand coup dans l'abdomen. Il fut légèrement déstabilisé et gêna son collègue duro. Theron en profita pour tenter de se dégager de l'accolade du gamorréen avec la force du désespoir. Mais si ce dernier dut faire un pas de côté tant la hargne du garçon lui donnait du fil à retordre, il ne dégagea pas prise pour autant. Ce fut sans compter sur le violent coup de pied que le garçon assena dans le genou gauche de la brute maintenant que son équilibre avait été perturbé. L'homme-porc émit un grognement de mécontentement en contractant ses muscles pour le bloquer d'autant plus. Theron sentit son souffle se couper et l'air quitter violemment ses poumons. Le weequay se redressa et s'apprêtait à gifler Theron en plein visage quand une déflagration lui explosa le tympan droit. Le tir de blaster lui avait frôlé le crâne et était venu brûler l'oreille du gamorréen qui poussa un cri porcin de surprise mêlé de douleur. La brute relâcha Theron qui s'esquiva de son emprise d'un pas sur le côté, prêt à bondir loin de ses trois assaillants avant de se figer en plein élan en entendant un second tir.
- Restez où vous êtes !
    C'était du basic. Une voix de femme.
- Toi ! Le gamin ! Viens derrière moi, dépêche-toi.
    Theron se retourna lentement en gardant les mains en évidence, puis entreprit de contourner ses agresseurs avec prudence.
- Un geste de travers et le prochain tir vous cramera le peu d'cervelle que vous avez, ajouta-t-elle avec assurance.
    Lorsqu'il eut laissé suffisamment de distance entre lui et ses agresseurs, Theron prit quelques secondes pour observer celle qui venait de le sauver. Il ouvrit de grands yeux en reconnaissant la femme qui l'avait longuement dévisagé au spatioport. De plus près, elle semblait bel et bien humaine. Entre deux âges, le teint mat, et les cheveux bruns retenus en queue de cheval pour ne pas être gênée quand elle devait utiliser son arme, bien que quelques mèches s'en étaient quand même échappées. Des vêtements dans des tons sombres pour passer inaperçue facilement peu importe le paysage urbain, sa veste par contre ressemblait à celle des pilotes de courses de speeders qu'il avait pu voir parfois sur l'holonet. Elle dégageait une aura d'aventurière, de baroudeuse, ou de contrebandière peut-être ? Elle tenait son blaster avec assurance. Son regard restait fixé sur les agresseurs de Theron mais ses yeux pétillaient, elle appréciait d'être en position de force.
- Dépêche-toi s'il te plaît.
    Theron secoua brièvement la tête et fit les derniers pas qui le conduisirent en sûreté derrière elle. Un troisième tir fusa, il toucha la main du duro qui avait tenté de se saisir de son blaster. L’arme tomba au sol. Au même instant le weequay bondit sur la femme. Elle ne lui laissa aucune chance. Le bruit d’un corps tombant au sol fut le dernier qu’on entendit pendant plusieurs secondes, avant que les deux malfrats restants ne tournent les talons et ne déguerpissent comme un troupeau de blurrgs pris en chasse.
    Elle poussa un léger soupir de soulagement et baissa son blaster avant de se tourner vers Theron et de tendre la main vers lui.
- Ça va gamin ?
    Il eut immédiatement un mouvement de recul et plissa les yeux. Elle remit son arme dans son étui et eut un sourire navré.
- Hé ça va, je fais partie des gentils. Je viens de te sauver la vie non ?
    Les épaules de Theron s'affaissèrent légèrement.
- Désolée que tu ais dû être témoin de ça. Je m'appelle Evie Saark.
    Elle lui tendit à nouveau une main amicale.
- Et toi ?
    Theron se mordit l'intérieur de la joue : elle avait donné son nom en entier, elle cherchait à instaurer la confiance.
- Yevarr, répondit-il sobrement.
    Elle pencha la tête sur le côté, son visage se changea en une moue amusée.
- Yevarr hein ? T’as pas vraiment une tête à porter ce prénom mais soit.
- Des origines kaleesh, répliqua aussitôt le garçon en haussant les épaules.
    Evie fit un pas vers lui.
- T'es un marrant toi dis donc. En tout cas, j'ai bien fait de te suivre. J'sais pas pour quel gang ils travaillaient ces tocards mais ils auraient fait qu'une bouchée de ta gueule d'ange.
    Theron fronça les sourcils.
- Pourquoi vous m'avez suivi ?
    La femme haussa les épaules en écartant les mains, elle retrouva son petit sourire amusé.
- Chais pas. Une intuition ? J'te regardais te morfondre, assis tout seul au spatioport, tu me faisais un peu pitié.
    Le regard d'Evie se porta vers là où s'étaient enfuis les agresseurs.
- Et puis j'ai repéré ces trois oinks qui te mataient avec beaucoup d'insistance, alors quand t'as filé loin de la foule j'ai décidé de te filer l'train c'est tout.
    Theron eut une moue moqueuse et croisa les bras.
- Et comment vous saviez qu'ils allaient me tomber dessus ?
    Evie lui répondit d'un clin d’œil.
- Observer les gens c'est mon boulot. Ça, et y a un peu de bagarre aussi ... Comme tu as pu le constater.
    Il ne put s'empêcher de sourire à sa réponse, mais il se remit bien vite sur la défensive quand la question suivante arriva.
- Alors ? T'es quoi, un fugueur ? T'as besoin d'aide pour rentrer chez toi ?
    Bien malgré lui, l'expression de Theron changea.
- J'ai pas d'chez-moi, lâcha-t-il avec dépit.
- Mouais … Et tes esquives là ? Plutôt classe, où est-ce que t'as appris ?
- Je... commença-t-il.
    Il détourna brusquement le regard.
- Laissez tomber.
- Je vois … T'es du genre méfiant hein. J’peux pas t’en vouloir va … Vu le peu de malaise que t'as l'air de ressentir en présence du cadavre de ce gros bouseux (Elle donna un coup de pied dans le corps du weequay :) j'en déduis que t'as vu plus de choses que ton âge le laisse penser.
    Tout à coup, elle tapa dans ses mains avec engouement et Theron tressaillit de surprise.
- Enfin bref j'ai suffisamment perdu de temps à jouer les héroïnes pour aujourd'hui moi, alors …
    Elle leva le bras dans la direction d'où elle était arrivée.
- Si tu continues par là, tu vas tomber sur l'artère principale qui mène à la station de Tram. Y a toujours foule mais tu seras à l'air libre, y aura aucun recoin désert où tu risques de faire de mauvaises rencontres.
    Evie sembla hésiter un instant, puis se mit à chercher frénétiquement quelque chose dans la poche intérieure de sa veste, avant d'en sortir un petit morceau de papier sur lequel était griffonné quelques mots.
- Écoute, je connais pas ton histoire. Mais si jamais ça craint chez toi, t'auras qu'à ramener tes fesses à cette adresse. On te filera du boulot ...
    Et sans laisser le temps au garçon d'ajouter quoique ce soit, elle tourna les talons et se mit en route dans la direction opposée. Theron serra les poings.
- Attendez !
    Il put voir ses yeux s'écarquiller sous ses mèches rebelles lorsqu'elle se retourna.
- M-merci de m'avoir sauvé !
    Pour la première fois, Theron distingua les dents de son interlocutrice lorsqu'elle lui renvoya un grand sourire accompagné d'un ample geste du bras.
- Salut gamin ! A une prochaine !
    Lorsqu'il prit le chemin de la station de Tram, et sans vraiment savoir pourquoi, Theron serra fort le petit bout de papier entre ses doigts. Il n'avait aucune idée de qui était vraiment cette femme, ni de pour qui elle travaillait. Certains croyants auraient suggéré que la Force était à l'œuvre. Pour lui, avec le recul, ça avait été un simple coup de chance, cette rencontre fortuite avec Evie Saark, agent du SIS.
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Merci de m’avoir lu ♥
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eonubes · 4 years
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Per nemus ignotum non certis passibus errans I.1
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-          Anti prologue :
PRrrOURRRRRRRRRFFFFFFFFFFFFFFFF   !!!!
Une terrible déflagration retentit à l’intérieur de son crâne. Sa tête explosa littéralement. Une pression invraisemblable saisie ses tempes pour les broyer comme dans un étau. La douleur était si intense et subite qu’il ne prêta pas immédiatement attention aux sensations qui harponnèrent les autres parties des membres de son corps : son épaule gauche, ses mains, sa cage thoracique broyée. Un genre pression volcanique et irascible le fit défaillir. Les formes autour de lui devinrent confuses, oblongues et sinueuses, jusqu’à se dissoudre en filaments lumineux. Les couleurs se ramassèrent en un état primal avant de devenir irradiantes et diffuses. Elles se muèrent en une expression de lumière brute, totale et douloureuse ; en halo pur et irisant. La douleur le subjugua totalement. Elle devint si intense qu’il en perdit pied. Il ferma les yeux et se laissa choir. Le sol se déroba sous lui pour finalement l’envelopper comme dans un linceul. Ouvrit-il encore une fois les yeux ? Quelque chose s’était incrusté dans sa tête, provenant, d’évidence, de l’extérieur... Il sentit son front s’éclater qui, tout en brisant les parois, laissèrent entrer des images animées s’imprimer dans son crâne. Il perçu distinctement des silhouettes. Une image seule se figeât dans ses yeux et grava définitivement dans sa mémoire : celle d’hommes aux visages sans expressions. Ils le regardaient fixement avec une expression de douleur qui semblait communiqué avec la sienne. C’est tout ce qu’il emporta avec lui…
 -          Prologue :
 Dès qu’il essayait de reprendre le fil de sa pensée, les parois, autour de lui, renvoyaient l’écho étrange d’une expiration caverneuse. Un genre de renflement déformé. Ce son insolite semblait venir de lui, sans que sa volonté n’y soit pour quelque chose. Il avait un mal fou à garder l’esprit clair. Penser lui était, pour ainsi dire, exténuant. Il luttait contre une forte migraine et ce son répétitif. Goutte-à-goutte, s’interposait entre lui et lui. Ce son étrange produisait une tonalité qui semblait communiquer jusqu’aux mouvements de ses paupières. Il n’arrivait pas à concevoir et à conserver une seule idée sans qu’elle ne finisse par se résumer par ce son déroutant. Une image seule, fugitive, passa au travers de sa tête ; ou plutôt, se fixait devant ses yeux. Elle ne lui réfléchissait rien. Il trouva finalement confortable de ne pas chercher à en apprendre plus sur elle ou même à s’en défendre. Il accueillit ensoi ce son et cette image sans plus leurs opposer aucune résistance. L’image était parfaitement immobile : des hommes uniformément habillés en noir le regardaient fixement. L’image lui sembla presque aussi familière que celle d’un poster accrochait dans une chambre d’adolescent. Il arriva sensiblement à y accorder sa maigre attention, et peu à peu à en affiner les détails lesquels singularisaient chacun de ces hommes. L’expression de leurs yeux lui communiquait une personnalité propre avec laquelle il échangeait un regard. C’est seulement quand il souleva ses paupières qu’il comprit que cette image ne pouvait pas être réelle. Il eut de la peine à garder durablement les yeux ouverts. La douleur revenait par vague à chaque fois plus intenses. Il referma les yeux et l’image l’accueillit en retour avec de nouveaux détails tout frais.
Les hommes en noir lui faisaient face. Ils n’avaient absolument pas bougé, ni changer de place. Ils le regardaient toujours aussi fixement. Il lui sembla qu’à présent ils avaient une sorte d’expression de peine pour lui ; limite de pitié. C’est dans cette forme ramassée de dialogue, qu’il se mit à scruter méticuleusement l’image, et par se laisser aller sans chercher à la comprendre plus avant... Tenir les yeux hermétiquement fermés lui fit perdre le fil du peu de conscience qu’il avait. Il dû s’assoupir un court instant avant que les sons ne s’imposent à lui plus concrètement. En rouvrant les yeux il vit une autre image. Une image animée : de figures noires sur un fond opaque et blanc. Elles flottaient devant lui. Il distingua clairement des mouvements enchaînaient sans qu’il puisse leurs donner un sens ou une forme fixe. Des êtres animés semblaient gesticuler à l’intérieur d’un cadre sans bord. Il essaya de se concentrer sur ces formes en mouvement, mais la douleur redevint plus atroce. Au bout d’un moment il referma les yeux et retourna au confort de la première image. Il resta un long moment, les yeux fermés bercer par les sons grotesques qui faisaient vibrer sa gorge. Sa conscience désœuvrée se fit plus lourde, et pesa sur ses paupières au point de l’endormir tout à fait…
 Une sensation de froid s’écoula le long de son vendre, s’insinuant entre lui et le sol. Le froid se rependit sur tout son ventre, enrobant son nombril, remonta sur les bords crénelés de sa cage thoracique. En tentant de se départir de cette sensation, il se rendit compte qu’elle faisait corps avec lui et avec le sol dans lequel il semblait fondu. .  
« Ça y est ça recommence ! » se dit-il. Il comprit alors que le bruit répercutait ses propres fermants de pensées. A chaque fois qu’il sortait d’un état de calme intérieur, invariablement, les sons reprenaient et se répercutaient plus follement tout autour de lui. Il pouvait presque interpréter leurs sens sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Dès lors tout lui sembla évident. Dès qu’il tentait de parler le même son monocorde lui sortait d’en travers de la gorge. La peau de son cou se mettait à vibrer comme une darbouka en faisant un balancier de gauche à droite, produisant d’affreuses vocalises. Il résolu de ne plus rien tenter de ce côté-là.. En ouvrant les yeux, il ne retrouva pas immédiatement l’image du dehors. Celle qu’animaient d’étranges mouvements. Il recherchait confusément autour de lui, en faisant de petits mouvements de rotation sur lui-même. Elle était bien là. Mais elle s’était déplacer sur sa droite. Il dû tordre la tête dans une extension maximale pour bien la fixer. Il lui sembla que les mouvements à présent lui rappelaient quelque chose. En tenant sa tête tordue sur le côté, il pouvait presque deviner de quoi il s’agissait. L’image était en fait inversée… Il essaya de tenir le plus longtemps possible dans cette position inconfortable. Il tordait donc sa tête le plus qu’il put, et, à mesure, l’image donna tout son sens. Les petits mouvements erratiques étaient en fait des silhouettes humaines grises ou bleues. On pouvait clairement distinguer le couple que formaient un homme et une femme jouant ensemble. La femme repoussait les bras du garçon qui essayait de l’enlacer. Elle le repoussait mollement, tout en se laissant subjuguer par les assauts du jeune homme. Après avoir longtemps repoussé ses avances, elle bascula toute entièrement dans ses bras, le laissant saisir, avec elle, le vêtement qui recouvrait ses dernières pudeurs…
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Jour 26 – 11/04/2020
[Lorelei et Olivia sont dans la forêt afin de conduire Lorelei dans un lieu sûr, mais en s’éloignant du chemin, elles sont tombées sur des ciminels.]
 -« Celle-là est pour moi. » dit-il en montrant d’un geste de la tête Lorelei. Le petit trapu fronça les sourcils, apparemment mécontent. « Elle, vous en faites ce que vous voulez tant qu’elle ne se relève plus jamais après. ». grogna-t-il en désignant Olivia.
Et sans plus attendre, les quatre hommes se jetèrent sur leur proie. L’un d’eux plaqua  violemment Olivia au sol alors qu’elle tentait de se redresser. Elle cracha. Le goût du sang dans sa bouche lui donnait la nausée. Le petit trapu rigola en descendant son pantalon. Encore sonnée, Olivia semblait avoir abandonné, espérant seulement que son supplice serait bref. Sur le fond de sa rétine, un souvenir heureux vint s’imprimer, celui d’un jour d’été qui sentait bon le pin.
L’homme aux cheveux noirs tournait autour de Lorelei comme une araignée tissant une toile imaginaire. Ses bras énormes étaient contractés et luisants, comme deux boas prêts à étouffer une souris. Lorelei était pétrifiée, les larmes au bord des yeux. Elle eut peur un instant de s’être changée entièrement en pierre, mais lorsque l’homme s’avança vers elle, son corps recula comme embrasé.
-« Ne me touchez pas. » dit-elle d’une voix frémissante.
L’homme aux cheveux noirs sourit. Il approcha sa main de l’épaule de la belle enfant et fit tomber le haut de sa robe, découvrant son épaule droite. Interdite, elle ferma les yeux. Les lèvres humectées et charnues du géant vinrent se poser sur la tendre peau dorée. Lorelei eut un haut-le-cœur. L’homme continua d’explorer de sa bouche affamée sa gorge. Il fit glisser la deuxième manche de la robe… et se recula brusquement.
-« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-il.
Sa voix était teintée de dégoût et de surprise. Il fixait le bras gauche de Lorelei, son bras figé en pierre.
-« Qu’est-ce que c’est ? » répéta-t-il, la colère ayant fait place à l’écœurement.
Face au silence terrifié de Lorelei, il lui décocha une gifle. Exténuée, la douce créature laissa s’échapper une plainte qui raisonna à travers la forêt et qui glaça jusqu’aux pierres elles-mêmes. L’homme aux cheveux noirs fut projeté à plusieurs mètres et s’écrasa contre un arbre. Ses os transpercèrent à endroits inégaux sa chair, et ses yeux se figèrent dans une dernière expression de surprise.  
Les quatre criminels relevèrent la tête.
Ils regardèrent Lorelei, mais à la place de ses yeux, ils ne trouvèrent que deux abysses de vide infini. Un des hommes hurla, puis se rua sur Lorelei, le visage rouge de colère, mais la sublime créature le frappa de son poing de pierre. La moitié du crâne du malfrat s’enfonça sous le choc, faisant juter son cerveau hors de ses oreilles et exploser les dents pourries hors de sa bouche déformée. Lorsque son corps tomba sur l’herbe tendre et folle, il était pris de spasmes et l’on pouvait voir son œil intact rouler dans son orbite, étonné. Les trois autres acolytes se mirent à courir vers les bois en hurlant de terreur. Lorelei poussa alors un cri aigu comme une lance, qui les transperça de part en part.
Enfin, le silence se fit, étouffant et menaçant.    
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alexar60 · 5 years
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Ange ou démon
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Durant les années 90, une étrange vague de disparitions sévit quelque part en France. Sorti majeur de ma promotion, je fus recommandé pour assister les enquêteurs de cet endroit que je connaissais bien puisque j’y suis natif. Dès mon arrivé, je compris que l’histoire était un vrai casse-tête. Des enfants, majoritairement des petites filles disparaissaient durant la nuit alors qu’elles venaient de se coucher. Au début, une fenêtre ou une porte fut retrouvée ouverte et tout indiquaient qu’ils quittèrent le domicile familial volontairement, laissant à penser à une fugue. Mais aucune trace n’apporta de réponse ni ne permit de retrouver les enfants. Ma connaissance des lieux ainsi que ma jeunesse et mon expérience limitée me désignèrent pour les rondes de nuit ; des coups d’épées dans l’eau comme des prières pour retrouver un de ces gamins. Je passai trois semaines avec un collègue à rouler au hasard, espérant tomber nez-à-nez avec le kidnappeur. Nous eûmes le droit de travailler en tenue civile. Nous apprîmes à nous connaitre. Vincent sortait comme moi de l’école de gendarmerie. Par contre, j’avais un grade supérieur au sien. Il était sympas, joyeux luron, toujours le mot pour rire. Je suspectai son humour de cacher une réelle tristesse car il ne parlait jamais de lui ni de sa famille. Il devait avoir un réel vide dans ce domaine.
Après trois semaines, le jour venait de se lever quand nous vîmes quelque chose d’anormal. Nous aperçûmes une gamine en pyjama rose et jaune à l’orée d’un bois. Elle s’enfonçait à travers les arbres. Alors nous descendîmes pour la rejoindre quand nous fûmes surpris de voir qu’elle tenait la main d’un sombre personnage. Il avait les cheveux hirsutes, la peau noire, les traits du visage semblaient déformés. Il était habillé d’un manteau ressemblant fortement à une cape mitée comme abimé par le temps. Tous deux marchèrent et curieusement, la blondinette afficha un regard plus confiant que ce monstre à l’aspect hideux. Nous sortîmes notre arme, avançant au plus près. Vincent montra une vive inquiétude. Le colosse rappelait un démon dont il écoutait les légende récitées par sa grand-mère ; une espèce d’être qui se nourrirait de la vie des enfants, les vidant à la fois de leur sang, de leur eau, de leur intelligence jusqu’à les réduire à une simple enveloppe desséchée tel un fruit laissé trop longtemps au soleil. Nous suivîmes le duo puis, après l’arrivée de renforts qui firent trop de bruit en courant révélant notre présence, je sommai le monstre de lever les bras. Ce dernier ne fit rien. Il remua la tête laissant à croire qu’il pleurait ou riait, contrairement à la jeune fille qui porta son regard vers nous sans s’arrêter. Elle sembla hypnotisée. Je réitérai ma sommation, ni l’un ni l’autre ne stoppa leur marche. Alors, un collègue arrivé tardivement tira touchant l’être difforme en pleine tête. Il s’effondra tandis que la gamine continuait d’avancer. Nous accourûmes immédiatement vers elle pendant que nos coéquipiers approchèrent de son ravisseur allongé sur les feuilles mortes. Tout à coup un épais nuage apparut englobant notre groupe. La fillette disparut de notre vision. Mais le plus effroyable fut les cris d’hystérie provoqués par le gendarme tireur. Ce dernier fut pris de panique quand ils découvrirent que le monstre n’était plus là ; à sa place, le corps de la petite fille couchait dans une mare de boue et de sang, la tête explosée par la balle qui avait touché le kidnappeur. Par un étrange passe-passe nous terrorisant, alors que tout le monde avait bien vu le rude inconnu tomber et la jeune fille continuer de marcher, c’est pourtant bien cette dernière que nous trouvâmes tuée !
Les journalistes annoncèrent la découverte du corps sans expliquer les conditions de sa mort. De même, ils annoncèrent qu’un agent se suicida dans la gendarmerie quelques jours plus tard, il ne pouvait vivre avec le poids de la mort d’un enfant même s’il n’en était pas volontaire. Les deux décès choquèrent terriblement le groupe. L’enquête de l’inspection générale eut du mal à accepter l’explication paranormale, elle conclue toutefois à un accident et laissa notre équipe continuer d’enquêter. Vincent, se souvenant des légendes de sa grand-mère, proposa la drôle idée de surveiller la zone où nous avions surpris le monstre et sa victime entrer dans le bois. Nous restâmes cachés dans une camionnette banalisée durant deux nuits avant de revoir cette chose réapparaitre avec une nouvelle petite fille en robe de pyjama. Le soleil se levait à peine. Après avoir prévenu les secours, nous observâmes le couple s’enfoncer dans cette épaisse forêt. Encore une fois, elle lui tenait la main, conduisant le monstre qui montrait une terrible tristesse sur son visage. Ils marchaient lentement, nous suivîmes faisant le moins de bruit possible afin de ne pas être repérés. Soudain, mon pied cassa une branche, la petite fille s’arrêta brusquement et regarda autour d’elle. Ses yeux ne montrèrent rien d’humain, elle parut envoutée, peut être possédée. Quant au monstre, il remua la tête comme pour sangloter ; curieusement j’avais même de la pitié pour lui. Le duo reprit sa route, nous continuâmes à les suivre jusqu’à ce qu’ils atteignent une carrière abandonnée. Là, le binôme avança jusqu’à un tas de branches pendantes. C’est alors que nous décidâmes d’intervenir soutenus par l’arrivée des renforts. Nous sommâmes le monstre de libérer la fillette. Mais ni l’un ni l’autre ne bougea. Par ailleurs, elle ne sembla pas apeurée, bien au contraire, elle tint fermement la main du démon. Un premier coup de semonce fut tiré en l’air par notre capitaine. Il n’obtint aucun résultat alors, il ordonna de tirer sur cet étrange personnage mais Vincent intervint et sans prévenir visa la gamine qu’il toucha en pleine tête. Nous fûmes abasourdis de la voir tomber au sol. Le capitaine plaqua Vincent à terre pour le menotter pendant qu’il criait: « c’est comme dans les légendes ! » Nous approchâmes et prêts à abattre cette monstruosité quand une fumée épaisse apparue soudainement sortant du corps de la pauvre fille. Puis le brouillard disparut aussi vite, nous vîmes la fille debout et en bonne santé. Elle pleurait, choquée par ce qui lui arrivait. A côté, le monstre était étendue, une balle avait perforé l’œil et traversé la tête. Une odeur pestilentielle sortit de sa blessure ainsi qu’un sang noir comme du pétrole se répandit au sol.
Amenée à l’hôpital, la petite fille raconta qu’elle fut réveillée par un cognement à la fenêtre. Elle vit son visage derrière le carreau et réalisa qu’elle avait un corps monstrueux à la place du sien. Alors elle ouvrit la fenêtre mais ne put rien dire, seulement écouter cette chose qui avait pris son apparence, lui promettre de la lui rendre si elle acceptait de l’accompagner. Nous continuâmes notre enquête et découvrîmes dans la journée l’entrée d’une grotte derrière un tapis de végétations. Nous retrouvâmes avec écœurement, les restes des dix enfants disparus ; Il ne restait plus que des momies desséchées. Les autopsies révélèrent qu’ils n’avaient plus une goutte de sang ni d’eau et le cerveau retiré comme s’il avait été aspiré par un petit trou au sommet du crâne.
Alex@r60 – août 2019
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ordinairementvrai · 5 years
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SANS TITRE
T’as le crâne cassé, et ce n’est pas l’effort qui t’épuise. Non, non, ça n’a jamais été ça, tu passes trop de temps à juste essayer de te perdre et t’oublier, ton cerveau efface, tu ne te rappelles plus de l’année dernière, il re reste quelques sourires et autant de larme, mais rien d’autre. Les paroles, te paroles, se sont envolées, tes actes éparpillés, tes sentiments, évaporés.
On t’a posé cette question l’autre soir, tu as raté ton envolée lyrique à cause d’un jeu d’alcool.
”Et toi, si tu pouvais décider d’effacer tes souvenirs, comme dans The eternal sunshine of a spotles mind, tu le ferais?” J’aurais pu te répondre que mon cerveau le faisait déjà, dis, pourquoi j’arrive pas à me souvenir? Cela rend tout compliqué, quand je dois écrire pour tout raconter, rien ne me vient. Alors je parle de moi, parce que c’est le seule chose que je sais faire. Mon cerveau est un assassin, il tu tous mes souvenirs de vous. Alors je reste coincé dans le même schéma, tu sais ce qu’on dit ”celui qui ne connait pas l’histoire est condamné à la revivre”. Celui qui ne se rappelle pas est condamné à le revivre. Je vous rencontre, chaque jour de nouveau, comment puis-je m’attacher, une semaine passe et j’en oublie 10. Comment pourrais-je apprendre, je ne me souviens jamais des règles. Quelqu’un à dû me les dire pourtant.
Pourquoi c’est si difficile de vivre? Je n’ai pas compris toutes les règles du jeu, est-ce qu’on doit être heureux avant de tomber amoureux? Où est-ce que l’on doit tomber amoureux pour être heureux?
Est-ce qu’on doit sourire pour aller mieux, ou est-ce qu’on le sourit parce qu’on est heureux?
Dis, est-ce que je les aimais seulement parce qu’elle m’aimaient?
Dis, ne suis-je pas censé pleurer lorsque je suis triste?
Tu sais, c’est pour ça que j’écris toujours la même chose, pour moi, c’est encore nouveau.
Dis-toi, toi aussi tu détestes de relire?
Je....J’ai déja oublié le début de ma phrase.
Il y a une scène: Lucifer, les traits déformés par le désespoir, les yeux brûlant de rouge et déclarant « pourquoi me détesté-je autant? » Je sais que tout est de ma faute. Mais que dois-je faire pour que cela change?
Le décor s’effondre autour de moi, je dois courir, toujours, je suis essoufflé, mais l’oublie me rattrape. Le Vent, le Vent me murmure, je crois, quelque chose, cela parle d’un château dans la brume. Non de brume. Là haut dans les nuages, il y a endroit où personne ne pleure, où personne n’a peur. Le Vent rajoute quelque chose, à bout de son souffle. Je le sens, au bout de mon cœur.
Tu sais, tu en as le droit.
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iletaitunefoisleds · 5 years
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Festivals
26.06.06
 -       Qu’est ce que tu as ?
 L’angoisse lui coulait aux yeux. Elle ne savait pas pourquoi mais il l’avait remarqué lui aussi quand elle était rentrée. Ses cheveux étaient trempés, et son jean déformé par la pluie lui tombait sur les pieds. Il ne l’avait pas reconnue, ou plutôt il lui avait semblé reconnaître celle qu’il avait oubliée. Comme autrefois, il lui avait alors demandé ce qu’elle avait et elle avait répondu au signal, comme autrefois. Elle n’avait rien. Et c’était vrai. Elle n’avait rien trouvé à lui dire depuis longtemps, et elle avait choisi le silence pour mieux espacer leurs mots. Elle était redevenue distante comme avant. Elle se mettait à jouer les étrangères, pour lui elle désapprenait chaque jour un peu plus le français. Sa langue maternelle. Elle aurait eu l’impression de s’y trahir et elle ne voulait pas qu’il sache ce qu’elle pensait ce matin là.
 Elle était rentrée la veille d’un festival de rock, elle était un peu fatiguée, c’était tout.
 Elle avait roulé sa tête au creux des épaules pour se détendre, mais il l’a lui avait reprise, comme pour imiter la parade amoureuse des couples au cinéma. Elle avait trouvé son geste ridicule, sa mèche qui lui couvrait l’œil aussi. Il n’était qu’une pâle copie d’image, il n’était pas lui et serait toujours un autre, une tête d’acteur, de chanteur, ou de footballeur. Habillé pareil, réduit aux mêmes mots que tous répétaient. Dans la rue, dans les cafés, dans les soirées, à la télé. C’est clair, même si je parlait cash, il y avait pas de souci avec moi car je ne suis que du bonheur. La haine, ou peut être la honte l’avait surprise à la fin de cette phrase qu’il avait fièrement composée au téléphone. C’était clair, il l’aimait. Mais comme beaucoup d’autres au même instant, les mêmes tournures fixes, des paroles et des gestes, les mêmes mots ridicules, les mêmes mains sur la cuisse ou l’épaule quand ils se promenaient tous les deux au Luxembourg. Else avait un jour relevé la tête, et dans ce parc découvert dans un sursaut de panique, des milliers de couples identiques. Elle s’était demandée d’abord si certains couples arrivés après eux s'étaient amusés à singer leurs petits gestes d’amoureux. Elle s’était sentie observée, comme si autour d’elle, sur la pelouse, sur les chaises en fer vert, ou près de l’étang, des centaines de couples s’étaient donné le mot d’un happening dont elle ne connaissait pas l’issue. Des bouches baveuses se rapprochaient, s’effleuraient, se collaient, s’astiquaient les dents pour se séparer violemment dans de curieux onomatopées. Les mêmes que les leurs. Y avait-il eu un complot silencieux ? Des garçons bombaient leur torse à la manière des primates, les oreilles dégagées, les jambes écartés, les muscles déployés. Prêts à l’attaque. Des femmes, ou plutôt aurait on pu dire des femelles, car l’instinct animal des humains dans ces moments d’amour se sublimait difficilement en tendresse, gloussaient de plaisir dans des rires très aigus qui se détachaient mal de la voix grave qu’on leur connaissait au bureau. Dans ses moments rares de collage salivaire, exercice que la France tolérait en public, l’Homme redevenait Homme et la Femme semblait prête à se féminiser à nouveau pour l’y revoir dans son rôle. Tout ça était globalement proche de l’instinct animal, et le couple parisien, pour éviter de s’y ravilir masquait le jeu sexuel par de belles scènes de conformisme. Else avait fermé les yeux sur ses centaines de femmes, qui autour d’elle s’apprêtaient aussi à recevoir le don d’une langue, et s’était dit dans un moment de dégoût qui lui avait soulevé le cœur, que l’Amour n’était rien d’autre que l’expérience synchronique de la reproduction des espèces. Pour faire passer le goût amer de sa découverte, elle avait jeté les yeux au loin sur les pelouses tissées du jardin et avait croqué dans la pomme verte qu’on venait de lui acheter.
 -       mais enfin, qu’est ce que t’as ? tu peux me dire oui !
Thomas avait ouvert la porte de sa chambre de bonne, dépité. Il ne l’avait pas vue de puis trois jours. Portable coupé, pas de nouvelles. Cette fille est folle, moi qui avait cru à son personnage de délurée.Ca m’arrangeait auprès des autres, elle est facile je leur répétais, elle fait tout. La cuisine pour tous, et toutes sortes d’appétits. Ils avaient ri les potes. Mais parfois…parfois elle me faisait peur. D’ailleurs pourquoi ne se coiffe-t-elle jamais les cheveux comme toutes les autres, ça dégouline, ça pend, ça colle de pluie quand on l’embrasse. Et puis d’où sort-elle encore, à courir les fêtes comme une adolescente. Son jean est couvert de boue et déchiré sur ses hanches. Une souillon me disait encore ma mère, dimanche quand elle l’a revue. C’est pas possible maman, je ne vais pas y arriver. Ca fait trop longtemps maintenant, on s’est habitués l’un à l’autre comme des frères et sœurs en somme. Elle me ressemble, je sais, on me l’a déjà dit, les amis, la famille. Ca vient du bleu marécageux dans les yeux. Et des cheveux qui ondulent sous la pluie. Laisse là me dit-on, mais non je ne peux pas. Elle est faible et c’est sa faiblesse qui chaque jour m’attache. Thomas avait repris :
-     Réponds ! Qu’est ce qui se passe ? t’étais où ce week-end ?
 -       Je n’ai rien, laisse moi. Nulle part, chez moi.
 Elle s’était désormais recroquevillée comme un chat. Ses cheveux blonds hérissés, elle avait convulsé ses yeux de peur puis s’était ravisée dans un violent tremblement de lèvre. Il lui était devenu indifférent, égal aux autres. Elle le méprisait. Il la griffait lui aussi avec ses paroles coupantes. Plus habiles que des mains, elles s’étaient sentie éviscérée par ses mots. Il la regardait comme les autres, il devait les croire, elle était bien folle. Le marécage au fond de ses yeux dégoulinait à nouveau.
 Pourquoi sa vie suivait- elle toujours le courant adverse, elle avait beau nager, s’acharner contre ce flux de tristesse imprévisible qui l’abattait, elle n’arrivait pas à se redresser et régulièrement elle tombait. En rentrant de sa fuite, elle s’était sentie noyée. Elle était partie trois jours à un festival sans lui dire. Sans mot, sans message, elle s’était coupée de lui, des ondes de son portable, des voies ferrées du RER et de ces chemins bitumés qu’on avait construit pour raccrocher chacun à ses besoins. Elle avait repris les roues de sa vie, sortie la vieille voiture de sa mère décédée et fuit la capitale. On l’avait demandée par hasard là- bas à ces concerts dans les champs, c’était presque l’été alors elle était partie, le travail n’était pas un problème. Elle n’en avait pas. Elle n’en cherchait plus. Puis soudainement, son mauvais courant l’avait reprise au volant, sur l’autoroute du retour, et en écoutant à nouveau leur cd, elle avait pleuré.
 Elle sortait depuis des années avec un type qu’elle n’aimait pas, un étrange garçon qui l’avait abordée alors qu’elle sortait d’un bar un soir. Il était ivre mort ou peut être avait-il trop fumé, elle ne savait plus vraiment. Cela lui avait été égal. Elle avait aimé ses yeux verts d’eau, son corps méchant et son assurance, elle aimait aussi le regard des filles sur eux quand il l’avait suivie de près dans la rue. Mais c’était tout, elle avait peu à peu compris leur étrange réunion. Il n’avait été qu’une présence rassurante, il avait frappé pour elle, dans tous les fantômes de son enfance. Il avait frappé dans la mère, qui à son arrivée avait courbé le cou et adoucit sa voix, il avait cogné contre le père, qui avait dû contrôler ses insultes. Bonne à rien chez les siens, elle lui était cependant devenue bonne à tout. Son assistante corporelle. Elle savait cuisiner, puis il lui avait appris d’autres recettes et d’autres appétits encore. Il l’avait sauvée des gifles que la société des adultes lui préparait, il l’avait prise adolescente, emmenée chaque nuit dans son lit, comme un chiot. Il avait fait d’elle, ou du moins de son corps d’enfant, ce qu’il voulait. Elle n’avait rien dit, à quoi bon ? D’autres trouveraient d’autres conduits mentaux pour la briser de l’intérieur. Elle était foutue, voilà tout. Sa grand- mère attristée par sa mine, le lui avait d’ailleurs dit un jour, on ne rattrape pas un arbre qui pousse de travers. Elle avait poussé tordue, sans branches et sans racines, jeune et maigrelette, elle était déjà creusée par l’idée de la mort.
 Elle s’était séparée toute seule de lui, sans qu’il ne le sache encore. Il pouvait l’attraper par les bras squelettiques de son corps, elle s’était déracinée. Elle n’était plus grand chose maintenant. Ce festival avait été sa dernière danse macabre. La musique lui avait replongé le crâne sous l’eau, comme dans le bain que lui faisait prendre sa mère. Elle étouffait, ç’avait duré trop longtemps, vingt quatre ans. Il fallait laisser partir l’arbre à la mer. Celle- ci devait être la bonne.
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nihilmind · 5 years
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Pitié
Assez c’est assez,
j’en ai assez d’avoir mal, tout le temps j’ai ces aiguilles qui percent la chair, continuellement celles-ci sont sur le point de me rendre fou. J’avoue être étonné d’avoir duré si longtemps avec une psyché me permettant de fonctionner comme tout le monde, mais il y a des jours, comme aujourd’hui où j’en ai tout simplement assez. On approche des 16 ans de douleurs continuelles, encore et encore, toujours et toujours, parfois calmes et lancinantes mais supportables et par d’autres moments elles me donnent tout simplement envie de me découper la chair pour enlever ces nerfs qui transmettent ces maudites informations. Aujourd’hui j’en viens à rêver de la mort de ses effets libérateurs, qu’enfin tout s’arrête, qu’enfin cette maudite viande qui me compose cesse d’hurler. J’en ai marre
Assez
Pitié. Par pitié laissez moi abréger tout ceci. Mais il faut continuer, il faut garder la tête haute, les mâchoires qui craquent tant je serre les dents sous une colère qui me ronge, sous une rage qui ne demande qu’à exploser, sous toute cette violence induite par ces misères et méfaits, induite par cette douleur qui a jamais me rappelle mes incapacités, mes torts et une vie qui m’a craché à la gueule dés le premier jour. Pour beaucoup ceci ne sera qu’une « phase d’ado en retard », désolé celle-ci est déjà passé et les marques sur ma chair le prouvent. L’automutilation si elle fut libératrice sur le moment n’est jamais la marche à suivre. Vous me direz que je bois et fume et que c’est l’équivalent aux lames venant taillader, c’est vrai, mais lorsque l’on commence à couper dans son visage pour obtenir quelques secondes libératrice, il est mieux de se mettre à s’enivrer et à encrasser les poumons. Il existe sans doutes un espoir, sans aucuns doutes oui, mais ai-je encore ne serait-ce que la moindre motivation et énergie pour saisir le dit espoir ? Honnêtement de là où je suis j’ai envie de vous répondre que non et que, par conséquent, tout ceci est aussi ma faute. Mais je veux voir ces gens qui jugent, ces regards qui vous évitent car le votre ne transmet que la simple douleur d’exister, je veux voir ces personnes qui se permettent d’hausser brièvement un sourcil puis de soupirer. Je veux vous voir. Presque deux décades de douleur à vous faire perdre l’esprit. J’en connais qui se seraient foutus en l’air pour à peine deux mois en prenant des anti douleurs à la chaîne. Mon dos est inutile, mon squelette est déformé, mes poumons me lancent, mes côtes écrasent les nerfs, mon coeur est serré et bat la chamade, ma nuque n’est qu’un ramassis de débris, mon crâne est une fournaise avec une pression telle qu’il me donne l’impression qu’il va exploser, mes dents sont foutues, mes yeux sont rouges, je peine à respirer de par des polypes qui se sont dis que c’était une bonne idée d’en rajouter. Mon bassin est désaxé, mes genoux partent dans tout les sens, mes phalanges et mes pieds tirent, mes tendons brûlent, mon foie me hurle d’arrêter, mes foutus testicules me donnent l’impression de peser trois tonnes et m’empêchent d’être debout trop longtemps.
Je veux les voir, ces gens, vivre avec cela et qu’avec le temps tout se rajoute, qu’avec le temps tout est de plus en plus difficile à supporter. Mais je suis là et je reste. Encore, jours après jours, me sachant incapable de faire des choses normales et sans reconnaissance que ce soit. Car ce monde me rejette mais je lui crache à la gueule, il ne veut pas de moi ? Pas de bol je suis là même si j’aimerai que ce ne soit pas le cas. Quand vous sortez de chez vous les seules choses qui battent dans vos tempes sont de vous foutre en l’air ou de faire du mal aux gens pour voir enfin sur un visage la même expression que la votre vous avez peur de sortir. Alors je reste chez moi, car je représente un danger à la fois pour moi, pour mes proches mais aussi pour toute personne pouvant se trouver à côté si jamais je lâchais prise. Je sais que ça arrivera un jour ou l’autre, le tout est d’envoyer ce moment le plus loin possible, d’être là pour les autres.
Mais jamais je ne serai en paix, les choses sont ainsi faites, jamais, pas une heure, pas une seconde. Les brefs mois ou l’infiltration a allégé mes douleurs j’ai été l’homme le plus heureux du monde. J’avais des projets, des envies, des idées, je voulais me lancer dans tant de choses qu’aujourd’hui j’en rigole. Car la douleur fut de retour à peine six mois plus tard et les autres infiltrations ne marchèrent pas, me laissant endetté pour des soins médicaux non efficaces. J’aurai aimé me souvenirs de longues périodes où je fus heureux, j’aurai aimé me souvenir d’un temps où la douleur ne maîtrisait pas ma vie, mais ces périodes n’existent pas. Elles n’ont pas existé. Et n’existeront pas. Je suis ici, voguant sur les eaux saumâtres de la vie à devoir choisir les embranchement du fleuve. La folie ou la mort ? Lequel serait préférable ? J’aimerai la folie pour être dédouané de mes torts et enfin pouvoir vivre même dans une camisole chimique et rendu abruti par des antidouleurs si puissants que ceux-ci pourraient tuer un cheval. Mais la mort me fait de l’oeil et me sourit. Je vais donc reprendre un verre, Et encore un, Et encore un, Et puis encore un autre, Et ainsi de suite jusqu’à ce que je dorme et continue de haïr une faiblesse qui n’en est pas une. Ceci est le cri d’un corps torturé, d’un esprit brisé, d’une âme en peine. Ceci est mon récit.
Ceci est, hélas, ma vie.
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navisseli · 6 years
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Pourquoi Naviss déteste Jaworski ? Une anthologie en réponse à Anonyme#2
Ce que je vais dire là, je l’ai déjà dit 100 fois. Aussi ne m’embêterai-je même pas à rédiger une énième fois ce que je pense de lui. Je me contenterai de copier/coller.
Partie I : Un style travaillé mais pédant, multipliant les références à différents genres narratifs
Fragments 1
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“Quand il étale des références à Machiavel, Napoléon, Christine de Pisan, Rutebeuf, probablement Abélard et j'en passe, pour moi c'est comme s'inscrivait dans leur sillon. Et je trouve ça prétentieux.”
Partie II : Un style basique et convenu, encensé pour de mauvaises raisons.
Fragments 2
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“(...) toutes ses descriptions dans Janua Vera, je les ai déjà lues. Les femmes à la nudité blanche comme une opale, les yeux de nuit”, tout ça, c’est du réchauffé.”
“Jaworski, son style, j’aurais pu le lire sur un forum de fanfictions.”
“Jaworski fait ce qu'on appelle une salade de temps (ne pas respecter la concordance sans forcement de raisons). Il y a pas de travail sur les sonorités internes ou externes.”
“Ce qui me dérange avec Jaworski c'est que son oeuvre soit présentée comme un chef d'oeuvre stylistique (j'ai lu des commentaires le disant), alors que non. Il y a plein de bons points, la recherche, l'encrage littéraire, mais pas le style.”
Partie III : Un auteur sexiste qui légitime le viol et la pédophilie tout en s’en dédouanant.
Fragments 3
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“Il est meilleur d’être impétueux que circonspect, car la fortune est femme, et il est nécessaire, à qui veut la soumettre, de la battre et de la rudoyer.”
Nicolas Machiavel
Tous les personnages féminins sont des bonnasses selon les critères de Jaworski, même quand il revendique une démarche de faire un roman de chevalerie ou travailler sur un genre qui n’est pas contemporain. Je cite ici l’exemple de la nouvelle où celui que j’appelle “le Chevalier Badass” rencontre “la Dame”. J’aurais pu citer la première nouvelle, avec la concubine à la nudité mince du Prince.
“L'auteur dit "je vais faire un roman de chevalerie". Il le dit pas mais l'intention est claire, et il cite Tristan et Iseult en debut de chapitre. Du coup tu le joues jusqu'au bout. Tu veux décrire une dame ? Okay. C'est dans les codes du genre, ça me va. Mais tu le fais bien. Décrire une bonnasse au corps stéréotypé, tout le monde le fait déjà. Tout le monde sait le faire. Decris-moi une femme dont le corps est medieval-tastes like tout en sachant que ca correspond pas aux goûts XXIe siècle et que pour le coup, TU PRENDS UN RISQUE. Et là je dis okay. Et viens pas me dire “oui mais il décrit une femme d’âge mur”. On dit super vite "ouais en fait elle est plus toute jeune", en effet. Sauf que touuuuuute la description de la dame c'est "son visage jeune", "sa taille fine", "sa poitrine lourde et ferme". Oui, en effet, il dit : "ses bras sont probablement un peu frippés donc elle met des manches longues et des gants". (...) En attendant on a une nana moulée, mince, à grosse poitrine, ce que TOUT LE MONDE fait déjà. “La beauté est subjective" ? Je serai d'accord si tous les persos féminins avaient pas le même physique. Parce que je suis désolé, mais le traitement des persos féminins il est lamentable. Dans Janua Vera comme dans Gagner la guerre. Moi, ce que je vois, c’est un type qui reproduit encore les mêmes stéréotypes pour nourrir ses fantasmes, et les fantasmes de ses lecteurs qui ont déjà des tas de stéréotypes ancrés dans le crâne.”
Réponse à l’argument : “Le point de vue interne rend cela plus complexe.”
“Le point de vue interne ? Donc comme par hasard TOUS SES PERSOS MASCULINS ont les mêmes goûts ? Benvenuto ? Le chevalier ? Le prince ? Le guerrier badass ? Le mec nul qui a la guigne ? Tous ? Pardon, il n’y a pas de femmes dans la nouvelle du mec nul qui a la guigne. C’est beaucoup mieux du coup (sarcasme). Enfin si, sa propriétaire. Propriétaire qui est la seule femme non mince du bouquin, et décrite comme une ogresse. Ah, pardon, il y a Suzelle, aussi, mais quand elle a 30 ans et que "son ventre virginal {est} déformé par les grossesses". A part Clarissima et Suzelle, aucune femme n'a d'importance par elle-même. Et Clarissima finit violée parce qu’"elle avait qu'à pas se la ramener autant”. La mère de Benvenuto existe par son fils, et d’ailleurs un chapitre entier est consacré au fait que sa valeur était dans celle du fils ; ainsi quand le fils a été cru mort par le voisinage elle s'est courbée, elle a vieilli, elle qui avait toujours le port haut. Franchement, tous ses personnages ne sont autres que JP Jaworski.”
Réponse à l’argument : “Jaworski a répondu quant à la scène du viol, il a répugné à l’écrire et il ne cautionne pas”
“Le personnage de Clarissima est clairement décrit pour faire fantasmer. Dès le départ, son corps est abondamment commenté, ses comportements sont tous sexualisés, alors qu'il est dit qu'elle a 15 ans mais en fait non elle en a 13. Sa manière de parler, de jouer... C'est-à-dire que tout le perso est là pour faire fantasmer le lecteur. Ensuite elle se fait violer. Et là ça suit le schéma classique. "Elle a dit non mais elle se débat pas donc elle est d'accord" ; "elle se débat mais elle est attirée par moi donc elle est d'accord" ; "elle avait qu'à pas m'exciter comme ça". Ah oui, aussi ! Donc il commence le rapport par une agression sexuelle. Finalement elle change d'avis (classique, d'ailleurs c'est très utilisé en matière de culture viol pour légitimer le fait que c'est pas grave de pas demander le consentement). Et ensuite on n'en parle plus. Ah si pardon, le mec s'inquiète un peu pendant 150 pages mais il n'est jamais "puni". Le parti pris est de faire stresser le lecteur qui va se mettre à la place du perso et se dire "faites que je / il soit pas pris", avec la scène du quiproquos notamment.”
Réponse à l’argument : “Mais en fait elle change pas vraiment d’avis, c’est juste qu’elle est vaincue.”
“Ah si si, elle lui répond et tout et l'encourage. En gros le message est "si tu forces un peu une fille elle finira pas changer d'avis". Et ça je le vois tellement souvent.”
Extrait : {TRIGGER WARNING : DESCRIPTION TRES DETAILLEE D’UNE AGRESSION SEXUELLE}
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Je vous épargne le passage du viol. Ne me remerciez pas.
“L'évolution de Clarissima c'est ça.
elle lui fait un compliment et le touche 
il la maintient, lui fait du chantage pour l'embrasser et elle dit qu'elle n'est pas d'accord 
elle montre clairement son refus mais quand même c'est ambivalent les femmes sont tellement mystérieureses tu vois c'est un "refus qui dit oui" il l'embrasse, elle ne réagit pas 
il la tripote, elle ne réagit pas, elle est froide et fermée 
description abondante de son corps en précisant qu'il est inachevé + précision qu'elle n'est pas consentante à ce moment => fétichisation pédophile 
elle change d'avis et abandonne cette froideur, réponds à ses baisers, au final elle est même okay pour un rapport sexuel ("si tu la forces elle va finir par céder") 
excuse du "j'arrive pas à me retenir", abondamment réutilisée par la suite de l'oeuvre où le perso arrête pas de répéter ça et pas pour se dédouaner, parce qu'il regrette pas son geste (excitation, c'est fifou) mais il flippe quand même d'être repéré => viol anal, elle se débat, mord, mais elle continue à être sexualisée, le fait qu'elle essaye de se défendre continue à être sexualisé et érotisé, emphase sur le fait que le perso prennen du plaisir
Ca, c'est une magnifique démonstration d'école de culture viol.”
{FIN DU TW}
Voilà. Jean-Philippe Jaworski est une raclure de bidet, j’ai une opinion très piètre des gens qui le lisent et qui l’apprécient, et la seule utilité que je vois à son livre, c’est de caler des armoires bancales ou d’aider à démarrer un feu dans la cheminée.
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Le dément
Et parfois la tête se creuse
mille fils partent du milieu de la tête
par-delà la tête, au-delà colorés, fins
au milieu de la tête s’épanouissent
creusent l’espace, le magma,
la douleur du délire s’énonce ainsi
s’annonce, épouse la tête,
la forme s’approfondit… c’est un grand espace
quelque chose physique, le dément
aux couteaux, qui s’agitent, il se ronge
les dents, amusé, mille fois s’approfondit
dans les dents (j’en ai plein la mâchoire,
de la couleur, des émotions plein là)
et toujours creuse le magma plus profond,
l’espace s’étend, alourdit la tête,
abasourdit mes défenses, la grande chute
dans le corps, la dégringolade, l’espace
au milieu du corps maintenant, immobiles
mes dents, puissante la puissance de lui,
le dément noir, caché, il me surprend
la racaille à tabasser! mais dites-lui!
qu’il arrête d’aiguiser les couteaux!
je n’en peux plus de son souffle…
je veux mourir, sans honte, bien mourir,
quand il est là, s’approche, le bout du museau,
ne plus dégringoler le long des lignes
dont mon corps est plein, imaginez!
des lignes rouges, roses, blanches
le long de la nuque, le long des couteaux
du dément, son rire (c’est partout son rire)
le rire du dément dans ces lignes,
et devoir pour la survie pour la danse
danser autour d’elles, devoir les aimer!
imaginez la danse à l’intérieur du corps…
les mots manquent pour dire cela, et
toujours l’enclos de la bouche dit rien,
y a rien à dire puisque les mots se
font tabasser par le dément, le sale dément,
le chien de Protée aux mille sarcasmes!
l’entendez-vous qui me gueule dans la bouche?
moi je l’entends… il habite en moi depuis
tant d’années… à vomir sa substance… à
marcher la nuit pour l’extraction du délire…
le long délire bleu de la nuit… ah! écoutez!
et la pensée vit tapie dans l’ombre...
là... à l’arrière du crâne... près des oreilles...
satisfaite... grande… le sourire aux lèvres…
je les sens ses petites lèvres de lion… l’affamée…
et le rire chaud du dément s’avance alors,
la goulue de son rire, je veux dire : l’haleine et la vacance en même temps, de l’espace normal de la tête, la peau normale de la pensée s’estompe (magnifiquement),
se retire comme la mer par la marée,
la couleur après la couleur, la chaleur se fait
au-devant du crâne, et quand il répète la musique,
la boucle de la musique au milieu de la tête
à me rendre fou! car jamais il ne s’arrête!
croît en moi alors l’arête roublarde!
celle qui me cogne à mes parois
(à l’intérieur de la tête) fracasse la face
contre la musique, toujours qui boucle
son tour derrière le front, je suis rendu fou!
et parfois (parfois!) ça gicle sur ma mâchoire,
des taches éparses dans la mâchoire,
roses surtout, à portée des dents,
je bascule la tête, j’amorce la danse
libératrice de la mâchoire,
je gémis pour éteindre la douleur,
goutte à goutte qui rejoint le clinamen
du monde… et toujours, je retrouve
le sentiment de la chute, le long
du grand chemin rocailleux qui parcourt
la pensée, aïe! aïe! j’en ai assez ! assez !
assez ! assez ! je suis ivre de toi !
toi le dément moqueur ! toi le paladin qui
transperce d’airain mon esprit vulnérable
et fatigué ! le farceur inarrêtable ! moi la proie facile !
toi la bouillie de lumière collée à mes parois !
je suis ivre de toi ! tu te joues de ma face
apeurée ! je suis ivre de toi ! ivre de toi oui !
tu dodelines ma pensée au-dedans de toi !
car je sens la chute ! je dégringole !… envie de hurler, dans la salle de bain... sentir la bouche
tendue par le cri... la tête disparaître
avec lui, pour qu’ils se confondent en un cri,
bientôt peu de vent, bientôt disparue…
j’aimerais tant ça… aboutir à ce cri
de conclusion (la belle fin!)... crever
mon ampoule venteuse! mourir enfin !
Et se retrancher (pour toujours!) au fond du délire, malaxer les mauvais sentiments,
ronger la langueur des jours,
aimer la plaque de verre qui traverse le crâne !
car j’assouvis le délire !
je le traverse autant qu’il m’égare
et quand je dis la plaque de verre
je veux dire cette étroite émotion de loup ému
l’idoine qui se plaque l’un contre l’autre
et leur engeance, la grande fissure grise
et transparente de la réalité conquise
— car le dément conquiert et soumet,
d’un coup de rire (un seul!)
et moi je suis un petit Matamore,
je sens la fanfaronnade s’estomper petit à
petit dans l’ivresse du délire,
et fanfaronner de quoi ? d’avoir soumis
le dément ? contourné les couteaux ?
aimé ce qu’ouvrait le délire ? —
pauvre petit bonhomme ! pauvre chat apeuré !
petite chose dans le ballot du dément !
je suis ivre de toi oui ! triple lutte en mon visage, crache ma face! vas-y! libère-moi de tes mains petit bourreau! que cesse la crispation de mes muscles pour la contenance de la bonne face! car surtout (la première règle) c’est ne rien montrer aux autres, pas laisser dépasser le petit bout de quoi qui révélera l’édifice secret du dément — surtout, tout cacher derrière la face neutre et l’éclat amusé des yeux pris par le dément,
continuer à retenir la stéréotypie malade des bras et des mains, pas faire les gestes de la libération et du sacrifice ! pas se frotter la main contre l’omoplate, pas casser le coude deux fois par seconde, pas agiter la jambe le long de la danse du dément,
pas crisper la bouche pour l’extraction du délire,
pas gémir les mains contre la bouche, pas
casser la tête contre les murs... ah oui! ah ! oui ! j’avais pas parlé de ça encore... le désir de la tête éclatée contre les murs —
la tête contre les murs naît du noeud dans la tête,
le noeud du dément (eh oui! ses magouilles petites n’ont jamais de fin! trop facile!) démange agace racle la paroi de la tête et ne se défera que contre les murs, fracassée la tête ainsi dénouera le noeud, et imaginez la joie ! d’avoir défait le noeud ! par le simple claquement de la tête ! moi je pense — ça vaut le coup...
mais je ne peux le dire... on aurait trop peur... le dément doit rester caché... qui rôde...
mais j’imagine la soulage immense dans le corps lorsque le noeud est défait ! pour ma sauvegarde, le noeud a perdu de sa vigueur, l’abilify a estompé sa gaillardise, qui a permis aussi l’élucidation du délire! car avant, l’œil pas décillé, je voyais même pas la face du délire, j’étais la même plaque de verre que lui, pas même différent…
là est le secret du délire froid et sec,
la gabegie froide du dément ! qui me fait croire…
que… tout est là… inséré dans le creux du cerveau… qu’à bien macérer la viande
de la pensée… quelque chose sortira…
que j’en serai plus fort… roucarné de rouille, aboli par le bibelot… hein ? y a quoi ?
je me fatigue dans l’errance, un moment
je m’arrête, j’applaudis plus tout ça,
ça continue bien sûr… mais je n’en peux mais —
alors l’errance commence, la vraie celle-là,
en-dehors de toute joie, car c’est moi alors
qui creuse le noir, avec mes petits doigts,
dans le lit, bercé par le flot du rire du dément,
car il encadre tout bien sûr ! je ne quitte pas
le périmètre ! sale dément ! tu m’auras donc !
et si je ne quitte plus le lit, à ne plus même pisser,
c’est pour accueillir ta fureur, sentir tes
dents malaxer ma pauvre pensée… me faire
vomir dans ma salle de bain! je vomis parfois
les deux doigts dans la gorge, pour sentir
le contenu de mon estomac basculer de bas
en haut, surtout cette sensation de libération :
dans la poubelle, le vomi ! loin de moi ! le vomi
loin de moi ! avec lui, la pagode sale du délire !
pour un temps ! car seul un temps m’est accordé
hors du délire, un petit temps d’ombre et de coton, doux cet espace, un peu
de soleil sur mes mains, mais revient toujours le délire du dément, sa face, ses sales
dents, le lion solitaire qui m’habite…
car le dément si je l’accueille aussi,
c’est pour ce qu’il creuse au fond
de mon ventre, la danse belliqueuse de
bleu et de noir au fond du ventre,
la petite lumière d’or qui ouvre la tête,
l’irise, la couvre délicatement de violence
et de lumière, car le dément si —
n’est pas sans prétexte ni charme
il me séduit, la virevolte de la pensée
au-devant de lui, car quand il prend le corps
plus rien n’égaille l’émotion ! et la
grande chaleur de celui qui gagne me prend !
vous savez quoi ? la tête m’explose de toute cette pensée!
maudite pensée ! et j’aimerais dire
(j’aimerais! mais on dit quoi dans
ce petit langage troué de puces?
dites-moi quoi ! moi je suis épuisé d’avoir essayé !
je n’en peux plus ! on dit rien ! tout s’échappe
entre nos doigts ! la pensée c’est du sable,
nos mots pas mieux ! il nous manque cent
mille concepts ! au minimum ! il y a une douleur
pas dite, celle de la langue qui doit
s’arrêter car les mots manquent...
celle de la pensée qui se ramifie au plus
près du neurone pour épuiser
le petit sens... qui manque...
pourrait faire notre sentiment...)
je ne sais plus ! j’ai perdu le fil !
encore une humiliation du corps...
alors je vais dire ça ! écrire dans la forme du langage  c’est déjà dire non au dément,
à l’haleine et aux dents du bandit
préférer aplatir le délire dans le blanc du verbe,
oui! oui! c’est ça l’exacte sensation :
aplatir, s’aplatir la gueule déformée
du dément dans le langage
pas pour l’airain ou l’invincibilité
(non pas ça, vraiment pas ça)
plutôt pour trouver le rythme où caler le corps,
l’arrondir de trop de forme, immobiliser
le dément, casser ses petites jambes
torses pour la grandeur du langage
— au fond, dire quoi? rien que la petitesse
invraisemblable, la folle grandeur de l’espace
du dément, et le combattre pied à pied,
douloureusement ça c’est sûr, avec l’amour
du dément, circonscrire la rage
au-delà des fils irisés du cerveau /
ah mais que veux-je dire là? essayez de sentir
lisez lentement, gueulez ! c’est important !
important la configuration du verbe !
c’est pour la danse que j’écris…
pour la danse dans le corps
que m’offre le dément...
Le dément se ronge les dents en mon intérieur,
je sens ses petites dents tapoter la paroi
de la pensée, tâter le terrain pour l’envahir,
la musique résonne en moi… on devient fou ici…
j’ai envie de vomir l’intégralité de mon corps —
je suis allongé sur le lit, malade du dément,
qui revient, me plonge dans l’eau bouillante
des pensées noires, me donne l’envie
de couper les veines pour l’extraction de la douleur,
qu’elle s’en aille dans le sang ! j’ai si mal
à la tête, l’envie de l’éclater avec un marteau,
c’est lui le marteau oui ! qui me tabasse la face
aujourd’hui, sous le grand soleil du monde,
les rayons de l’automne moussant le ciel,
la mousson de la lumière, délicate, c’est
le tissu précieux du ciel, notre seconde peau,
on est rien que ça, à se ramifier jusqu’au
bout de la pensée, cette robe délicate de la
lumière en automne, rien que nous,
image adéquate à se jeter sur la face pour
la consolation d’être un corps… le soleil
s’étend le long de ses rayons, indolent
dans sa douceur, je recueille un peu de cette
lumière sur ma peau, mes mains la recueillent,
et je ressens en cet instant — comme est
douce parfois la sensation de vivre, qu’elle
fait un poids précieux dans la balance
quand monte en moi la haine et le magma —
mais toujours revient le dément… il perce avec douceur
la quiétude de la pensée… je sens l’espace chaud
qui l’annonce, au-devant du crâne
ses petits pieds de loup, et l’excitation
qui l’accompagne, seule interrompue par le cri
brusque et soudain, la torsion de la bouche
et qu’il me faille craquer la pression
du délire, tout de suite! ne pas laisser
l’extension du magma se faire,
calmer là la prétention du dément…
et parfois je deviens irascible… monte dans ma
tête l’énergie… incroyable! dévastatrice de ma
gorge déployée dans des cris ! le démon !
saisi ! ah ! j’aimerais hurler ! et tout me vomir !
l’intégralité du corps par la gorge ! tout
l’estomac passé par la gorge ! j’aimerais
aimer cet espace lumineux de l’excitation,
m’en faire un manteau pour les jours sans,
et abjurer tout autre état de la pensée !
le corps bondit, se tord… la grande musique
se soulève au milieu de la tête, commence
à tabasser le rythme, ouvre les meurtrières
refermées de l’esprit indolent, rabat les parois
sur la crispation, imaginez! votre esprit
pris dans la parade des couleurs de la pensée!
parfois le fauve rugit à travers tous les petits
plis de la pensée, la circonvolution s’agace,
manifeste, rit de tout cette pensée déversée,
par terre, là devant nous, à mes yeux écarquillés !
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #317 ~ QUI LAISSE UNE TRACE, LAISSE UNE PLAIE (avril 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Visiblement, je suis pas le seul à faire des cauchemars ; Erwin et Greta aussi ont pas arrêté de se retourner toute la nuit, si bien qu'ils m'ont même passé l'envie d'essayer de dormir. Gelgar par contre en a écrasé jusqu'au matin, et il était à peu près frais. C'est donc pas le vin. J'ai un mauvais pressentiment...
Nous galopons tous en phase deux, le regard mobile et portant au loin, en direction de notre prochain point de ralliement. Je connais pas du tout les lieux alors je m'en remets aux autres. Des collines où l'herbe commence à pousser verte, des bouquets d'arbres à moitié dénudés... pas grand chose pour se cacher. J'aperçois des titans au loin, qui passent sans nous voir. Erwin nous a ordonné de rester près du chariot de tête, tandis que la bigleuse se charge de l'autre. Une escouade de bleus est restée en arrière, nous sommes trois maintenant.
La nouvelle avance en parallèle à nous, et je remarque de nouveau ce jeune, Emmerich, qui me fixe avec intensité par-dessus le chariot. C'est très gênant... J'ai l'impression qu'il attend quelque chose de moi. Il veut que je le félicité ou ?... Erwin s'en est chargé déjà, ça devrait lui suffire. Mais non, il arrête pas de me coller depuis le jour où je suis revenu de la cité industrielle ; il rate pas une occasion de se poster là où il faut pour être vu ou entendre ce qu'on raconte. Faut dire qu'il a du cran, je l'ai observé se battre hier, il a pas hésité une seconde.
Mais ça commence à me gonfler, son regard fixe, alors j'échange ma place avec Greta. A l'extérieur de la colonne, je peux laisser mes pensées vagabonder un peu et regarder le paysage. J'y peux rien, à chaque fois, j'imagine qu'on va tomber sur l'océan... C'est stupide, Erwin le saurait. Non, ce décor est monotone à mourir... J'ai presque envie d'une bonne bataille.
Le pas de ma jument change, elle porte son poids sur ses antérieurs : on descend des collines dans une petite vallée. Ce qui signifie qu'on sera visibles pour nos ennemis. Mike me glisse que si nous avions continué, nous serions allés trop au sud-ouest, et on ne sait pas ce qu'il y a là-bas. J'enclenche mes lames et continue de tirer sur mes rênes tout en tenant mes épées prêtes au cas où. Tout le monde fait pareil. Nous ralentissons le pas, pour réserver nos montures et les faire détaler en cas de besoin.
Ma jument souffle fort. J'ai remarqué que nos chevaux ont presque autant de nez que Mike quand il s'agit de deviner la présence des titans. Mais Mike fait mieux : le visage levé, il sait dans quelle direction ils se trouvent et à quelle distance. Il suffit de le regarder. Quand il hoche la tête vers Erwin, je sais qu'on doit faire gaffe. C'est très utile quand la visibilité est quasi nulle.
On entre dans un espèce de défilé entre deux hautes collines, presque des falaises. J'ai les yeux levés vers le ciel, dans l'attente qu'un déviant nous tombe dessus. Ils en seraient bien capables, ces tarés... Le moindre bruit est un indice a prendre en compte ; même quat'z'yeux a arrêté de parler...
Le sol tremble... Je le savais. Mike hoche la tête, et Erwin nous met en position. Le major passe en phase trois et nous suivons le mouvement, voulant à tout prix sortir du défilé pour livrer bataille. Mais c'est trop tard. Une gigantesque masse noire s'élance dans les airs au-dessus de nous ! Il faut pas qu'il atterrisse sur les chariots !
Le premier titan fait un vol plané vers nous mais la marche de manoeuvre est mince. Il dégringole dans le défilé, la tête la première et se retrouve coincé en travers de la route ; les lignes arrières ne peuvent plus avancer ! Le titan essaie de se relever mais il a beau ne pas être grand, il a pas assez d'espace. Il bat des bras vers nos camarades, un rictus figé sur sa face déformée, comme s'il réclamait qu'on l'achève. Il arrive à attraper un cheval avec son cavalier avant qu'il n'ait le temps de réagir et s'apprête à les enfourner. J'ai bien envie d'y aller mais je suis pas tout à côté...
La nouvelle escouade entre en action. Emmerich, et un autre que je connais pas, fondent les premiers sur la main mortelle qui tient l'explorateur hurlant, un autre sur la nuque en tournant deux fois autant que possible pour l'atteindre. Le bras géant retombe et ne tarde pas à se disperser au vent. Les recrues remontent à cheval et reprennent leur place, tout en restant prêtes à intercepter un autre assaillant.
Nous continuons à avancer derrière le major avec le premier chariot, mais je reste tourné pour regarder ce qui se passe. le cortège ne tarde pas à reprendre sa route, et finit par nous rattraper. Mais c'est pas fini : une bras horriblement maigre et allongé se tend vers nous depuis les hauteurs et manque agripper Greta. Elle se baisse juste assez pour l'éviter, mais cette fois Erwin nous donne l'ordre d'intervenir. Il fait bien car un autre bras squelettique se présente, tout aussi avide, les doigts comme des os, et réduit ma cape en lambeaux. Ah, non, ça, ça passe pas. J'y tiens à cette cape, bon sang !
Greta, Mike et moi jaillissons du défilé, les câbles accrochés aux rebords, et fondons sur nos ennemis. Ils sont vraiment horribles, avec leur tête comme un crâne... Leur bouche est un gouffre, et je commence par taillader la mâchoire du premier - celui qui a encore des débris de tissu vert dans ses ongles. Je jette un oeil en contrebas, et repère le convoi qui file en-dessous, très rapidement. Erwin et Steff se portent en avant car les silhouette d'autres titans se pressent près du défilé. Ils se croient au marché, ou quoi ? Je distingue la sortie du défilé, encore loin. Bon sang, pourquoi on est passés par là ? C'est un vrai piège ! Je suppose qu'il n'y avait pas le choix...
Ils vont pas y arriver à deux ! L'escouade de recrues a beau se presser pour les aider, Erwin et Steff vont essuyer le gros de la bataille ! Et quand je regarde vers le nord, c'est l'escouade d'Hanji que je vois en difficulté, d'autres mochetés sont en train de les choper ! Merde ! Qu'est-ce que je peux faire ?! Déjà me débarrasser de ces deux-là ! Mike, laisse-moi celui-là et dès que tu as fini, va aider la bigleuse ! Moi, je retourne à l'avant !
Greta achève le dernier et je prends même pas le temps de remonter à cheval ; j'utilise les câbles pour parcourir le défilé - Erwin va me tuer s'il s'en rend compte - et tombe directement sur la nuque du premier titan qui se présente. Même Shadis est obligé de mettre la main à la pâte et de couper des jambes pour pas se faire piétiner. Le chariot de réappro est cerné par les pieds des titans qui essaient d'entrer dans le canyon. Je réussis à atteindre Erwin dans la mêlée et lui gueule qu'il faut tout de suite se tirer de cette souricière avant de se faire bouffer ! Il me hurle en retour que pour ça, il faut déjà se débarrasser de ceux-là. Bordel, Hanji et les jeunes ne vont pas tenir longtemps derrière ! Et on peut pas se battre correctement avec ce terrain merdique !
T'en es où, Mike ?!
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