Tumgik
#en plus un beau garçon comme ça
olympic-paris · 8 days
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saga: Soumission & Domination 267
GP de France (suite)
Dimanche
Réveil difficile ! Je traine et suis le dernier à passer sous la douche ! J'enfile à toute vitesse un café très serré et engouffre un froissant tout en me faisant enfiler... ma combi par PH et Franck. Samir et Ammed nous accompagnent et, non pas dans leur tenues habituelles : short cuir moulant, mais en jeans et polos.
Notre groupe navigue le long du circuit et, en block, envahi, entre les différentes courses, les " magasins ". Après 2/3 bières, les essayages sont chauds ! Nous faisons le spectacle alors qu'avec PH, Franck, Phil et Luc, combis sur les hanches malgré le temps plus que moyen, nous nous retrouvons torses nus pour enfiler chacun une bonne demi douzaine de t-shirts. Les deux vendeurs sont tendus le temps que Marc les assure qu'ils ne risquent rien. Nous faisons les mannequins puis quelques minutes plus tard nous achetons toutes les pièces que nous avons essayées. Ils ne sont pas déçus !
Dans une autre " boutique ", c'est Cédric, Louis et Kamal qui font le show. Ils nous imitent et nous kiffons bien leur manège. Les vendeurs sont plus cools et en rajoutent. Faut dire qu'un bel attroupement s'est constitué devant. Ils nous font même une ristourne sur le total. En 9 t-shirt j'en laissais quand même pour plus de 350€ ! Plus tard dans l'après midi, C'est PH qui attire mon attention sur Kamal bloqué devant l'étal d'un marchand de cuirs. Son regard s'est fixé sur un blouson noir assez " mauvais garçon ". Je le vois instinctivement tâter ses poches puis ses épaules tomber. Il n'a pas encore intégré sa nouvelle situation chez moi et l'augmentation du pouvoir d'achat que cela entraine. Je passe mon bras sur son épaule et lui demande si c'est celui là qu'il veut. Il est surpris et balbutie qu'il est trop cher. C'est sûr que c'est pas sur le circuit qu'on fait les meilleures affaires. Sans le lâcher, j'attire l'attention d'un des deux jeunes vendeurs et lui demande le blouson dans la bonne taille. PH a le temps de convaincre Kamal d'accepter le cadeau avant qu'il ne revienne avec deux exemplaires. C'est le plus petit qui lui va. Je comprends, alors que le vendeur fini de l'aider à l'enfiler, pourquoi il avait kiffé ce modèle. Une lanière en Y passe entre ses jambes et une fois clipsée devant, évite que le dos soit dénudé quand il se couchera sur une moto comme mon premier véritable blouson que Marc m'avait acheté. Sans compter que ça fait ressortir son paquet avec évidence ! Le vendeur le remarque et sans façon caresse la bosse mise en avant puis recule près de moi pour nous laisser admirer. Il me glisse à l'oreille que j'ai là un beau p'tit mâle bien craquant. Je rigole et passe le bras autour du cou de PH et lui dis que c'est celui là mon mec, l'autre c'est un petit ami en apprentissage des choses de la vie. Le vendeur se démonte pas et me demande alors s'il peut lui aussi apporter sa pierre à l'édifice. Kamal qui nous a entendus, intervient alors et lui demande carrément ce que cela lui rapportera. Le vendeur me regarde un peu surpris. Je lui dis qu'ils n'ont qu'à s'arranger ensemble mais qu'en tout état de cause ce sera sous kpote. Ils s'isolent derrières deux portant au fond du stand.  Bien que discrets, il est évident que ça baise au fond du stand ! L'autre vendeur a bien du mal à se concentrer sur les autres clients. Il fiat quand même en sorte qu'ils ne s'enfoncent pas trop et les devance quand ils veulent voir un article du fond. Nous l'aidons en bloquant l'autre allée. Quand le vendeur ne peut retenir son " enthousiasme " lorsqu'il jouit, PH et moi en noyons l'expression par une quinte de toux.
Lors du passage en caisse, Kamal me dira qu'il avait négocié sa rondelle contre 20% du blouson. Le vendeur me le confirme et m'assure que c'était pas volé bien qu'il ne lui ait pas appris grand-chose ! Trop content, Kamal garde son nouveau cuir sur le dos et nous rejoignons les autres.
Il se fait bousculer, moquer alors qu'il parade entre nous. Comme Cédric et Louis le trouvent génial, Eric me demande où je l'ai acheté et nous rebroussons chemin. Le vendeur qui nous voit revenir s'avance vers nous interrogatif. Eric pousse alors Cédric et Louis devant nous et lui demande le même blouson pour ces deux là. Après discussion, ils l'auront avec 10% de remise mais sans intermède sexuel !
Nous prenons quand même le temps de regarder les courses. L'ambiance est chaude même si elle est très différente de celle des 24h moto. Personne ne fait de remarque sur nos façons de nous tenir (correctes quand même : bras autour du cou ou dans les reins).
Pas pressés, nous trainons sur le circuit alors que la masse des spectateurs en part. Nous sommes attablés devant des bières quand nous sommes abordés par 4 mecs d'environ 20/25ans qui nous demandent si nous restons sur place ce soir encore. Réponse positive de Marc. On discute des courses puis d'où nous sommes. Eux sont de Bordeaux. Y'en a un pour nous demande comment on a fait pour rester aussi " frais ". Marc leur dis que nous avons loué un gîte à deux pas d'ici. Ils n'en avaient pas eu l'idée et le regrettent vu le confort limité du couchage sous tente ! Celui qui me semble le plus jeune nous demande si nous serions suffisamment cool pour leur permettre de se laver chez nous. Eric nous regarde tous avant de leur faire remarquer que s'ils n'ont pas peur de se faire violer, c'est tout à fait possible. Celui qui nous avait posé la question l'assure que vu la brochette de beaux mecs que nous faisons, ils seraient " cons " de ne pas profiter de ça aussi. Au moins ça le mérite d'être clair ! La conversation devient tout de suite plus " amicale " et, finalement, nous décidons de rentrer au gîte. Allez savoir pourquoi un tel empressement.
Avec PH je les accompagne à leur tente. Nous comprenons mieux. Deux petites tentes deux places entourées de 2 ZX10R de 2012 et 2 R1 de la même année. Ph rigole devant les motos et explique qu'ils ne pouvaient plus me plaire avec ces modèles là. Ils font vite leurs sacs. Je leur dis de démonter aussi leurs tentes à moins qu'ils ne veuillent vraiment passer une nuit de plus dans l'humidité. PH ajoute que nous leur ferons une petite place sur les 20m² de lits du gîte. Ils ne relèvent pas mais plient aussitôt le reste du matériel.
Ils nous suivent jusqu'à nos propres motos. Ils admirent les nouveaux modèles et je leur dis de nous suivre. 10 mn plus tard nous les béquillons au milieu des autres.
Ils sont quand même surpris par l'ambiance. Les combi sont toutes accrochées et tout le monde déambule en slip ou shorty et même jock pour Cédric et Kamal. Marc leur dit de se mettre à l'aise et PH et moi montrons l'exemple en quittant nos combis. Ils quittent leurs cuirs. Effectivement les douches ne seront pas du luxe. J'emmène un couple avec moi et PH l'autre jusqu'aux salles de bain. Je suis le premier à les voir à poil. Plus que corrects ! Musclés suffisamment même si moins que moi, peu poilu et bien entretenus (torses et aisselles rasés, couilles idem et pubis tondu). Ils sont ravis des installations et se font tout beaux, je fais de même.
Propres et changés nous rejoignons le séjour. Les mecs remercient Eric et Marc alors que nous attaquons l'apéro. Ce dernier leur demande, en nous montrant tous, si la variété des mecs leurs convient. Y'en a deux qui rougissent grave alors que les deux autres éclatent de rire.  L'apéro s'éternise quand Kamal et Cédric attaquent les deux plus " mâles " de nos invités. Faut dire que depuis quelque temps déjà, ça bandait dur dans les slips ! C'est le signal de départ pour la dernière touze du WE. Marc attrape le plus jeune de nos invités et l'invite à se pencher sur son cas ou plutôt sur sa bite. Nous n'avons pas fait le mauvais choix. Ils sont chauds comme la braise et il ne faut pas longtemps pour qu'ils se retrouvent à poil comme nous tous.
Je ne laisse pas passer mon tour et m'octroi d'autorité, avec PH, le jeune que j'avais accompagné à la douche. Sa langue se bat bien avec la mienne et il me laisse pousser mes doigts dans son cul. PH m'aide bien en lui faisant une pipe dont je connais personnellement l'efficacité ! Quand je sens une langue contre mes doigts, je jette un oeil. C'est Louis que nous a envoyé Franck. Mes doigts remontent sur ses pecs et alors que je joue avec, j'ai le plaisir de l'entendre gémir.
Quand Louis me dis qu'il lui semble prêt, PH m'encapuchonne et je me glisse derrière notre invité pour l'honoré comme il faut. Avec moins de circonvolutions, je l'encule grave ! Bon et même Très Bon ! Un anneau bien serré entre deux fesses musclées je ne connais rien de mieux. PH installe Louis sous notre invité et profite de son cul. J'explore les capacités de ce nouveau trou. Il me prend bien en entier (mais je ne fait que 20 aussi !). Sa muqueuse colle bien à ma bite et sa rondelle me comprime bien. J'aime surtout quand il la serre avant que je ressorte mon gland totalement. Il apprécie quand je force pour entrer de nouveau et laisse échapper des grognements significatifs. Rythme de croisière, mes mains ancrées sur ses hanches, je jette un coup d'oeil autour de nous. J'aperçois 3 autres regroupements, chacun autour d'un des autres invités. Les gémissements vont bon train et dénotent des enculades efficaces. Avec PH nous échangeons nos " culs ". Dans le mouvement, notre invité prend l'initiative de se mettre en 69 avec Louis, ce dernier tout content de se faire pomper à son tour. C'est en se regardant dans les yeux avec PH que nous jutons après une bonne série de pénétrations profondes et parfois brutales. En dessous de nous, je vois qu'ils se sont bien recouverts avec leurs spermes respectifs.
Nous nous décollons les uns des autres. Deux autres " amalgames " se sont déliés aussi. Il ne reste que celui d'Eric et Marc avec le deuxième " jeune " du quatuor. Ce dernier semble inquiet à l'idée de laisser l'énorme bite noire lui perforer l'anneau. Nous nous approchons tous. Son mec lui dit qu'il n'aura pas l'occasion de rencontrer souvent un matériel pareil et qu'il devrait en profiter. Cédric se place devant lui et se laisse monter par Eric pour lui prouver que c'est possible. Kamal s'insinue et lui mange la rondelle pour la préparer alors que Phil ouvre son flacon de poppers pour aider.
Eric sort de Cédric et se kpote. Le p'tit mec est poussé à sur le dos, les jambes à la verticale et son mec se charge de le gazer au poppers. Tous, autour, nous l'encourageons. Son mec lui parle à l'oreille et le détend alors qu'Eric le défonce lentement mais sûrement. L'enculé halète, snif et pleure en même temps. Mon enculé ouvre de grands yeux devant l'exploit de son copain. Je lui glisse de bien regarder car après dîner c'est sûr que ce sera son tour. Il me regarde interloqué. Je lui dis qu'à par Marc, tous les autres se le sont déjà pris dans le cul et que nous n'en sommes pas morts. En attendant, son pote commence à prendre son pied. Sous nos encouragements et surtout sous l'effet du glissement du gland d'Eric contre sa prostate, il explose littéralement et c'est un véritable geyser qui sort de sa queue. Chaque coup de rein d'Eric propulse le jet un peu plus haut. Il sort pour ajouter son sperme et le pauvre mec se retrouve recouvert de grandes traines blanches.
Bousculades sous les douches. Les 4 invités ne sont pas les derniers dans la mêlée. Nous retournons à poil dans le séjour pour chercher nos sous vêtements. Ils sont surpris de la complicité qui règne entre nous tous. Ils le sont aussi par le diner que samir et Ammed ont rapidement mis en place. Nous discutons de tout et de rien. Ils nous remercient encore pour l'ébergement. Ils sont tous les 4 étudiants en médecine à Bordeaux. Les deux plus âgés sont en en 6ème année alors que les deux plus jeunes finissent leur 2ème (ils n'ont que 19ans). Ils sont en coupe depuis deux ans seulement quand ils les avaient repérés/attrapés parmi les autres. Les jeunes nous disent que c'est grâce à eux (les plus vieux) qu'ils ont eu leur première année du premier coup. A bordeaux, ils vivent tous les 4 ensembles en colocation. L'un des plus vieux nous invite à venir les voir quand nous voudrons mais hors période d'exams. Marc leur dit que de toutes les manières c'est aussi le cas de tous les jeunes présents.
Ils sont vraiment sympas et avec PH nous sommes très partants pour les revoir. Marc nous dis que nous aurions qu'à trouver un gite sur le bassin d'Arcachon début juillet. Ça nous ferait une pause sur la route de l'Espagne.
Lors du couchage, nouvelle surprise pour nos invités quand ils voient la chambre " baisodrome " que nous avions organisé.
Je glisse à celui que j'avais bien défoncé qu'il allait maintenant tester les dimensions hors normes d'Eric. Ce sera chose faite, non sans difficultés, quelque une heure plus tard, avec les encouragements de tous les autres, dont son mec !
Le lundi matin, après avoir remis en état le gîte, nous roulons ensemble jusqu'à Angers où nos routes se séparent.
Jardinier
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ekman · 6 months
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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urween · 4 months
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"Un temps neigeux"
Wolverine x FTMreader
note : Logan a une place bien particulière dans mon coeur, alors comme avec toutes ces choses-là, j'aime écrire dessus ;)
résumé : lors d'une soirée d'hiver, deux hommes se rencontrent et étonnament, s'entendent plutôt bien.
! warnings : language vulgaire/cru, violence, alcool, cigare
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2 404 mots
Description à la troisième personne
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Ses yeux admiraient les reflets que projetait la lune sur le lac, il aimait profondément la nuit, plus que le jour, c'était sûr et certain. Quelque chose était réconfortant dans cette pâle lumière, tout comme mystérieux, et il aimait ça.
Deux hommes passèrent devant, assez jeunes, charmants. Il les avait déjà vu il y a environ trois minutes, rentrant dans le bar derrière lui, mais apparemment ils n’y avaient pas trouvé leur bonheur.
Le jeune homme se leva, passant rapidement ses mains contre ses cuisses pour retirer le peu de terre qui pourrait s’y trouver. Il admira encore une fois le beau spectacle qui s’offrait à lui, avant de se retourner. Sans problème, il rentra dans le bar, pas des plus remplis pour un vendredi soir. Quelques personnes s'étaient mises dans un coin, d’autres jouaient au billard et trois étaient au comptoir. Il se rapprocha de ce dernier, faisant un signe de tête au barman en guise de bonsoir. Il prit la première place qu’il vit, à un siège d'un homme sûrement bourré au vu de sa position courbée.
« Qu'est ce que je vous serre ? »
Ses yeux noisettes sourirent au barman, il commanda un mojito, pour se rappeler de la fraîcheur du dehors. L’homme à sa droite bougea, il le regarda sans vraiment prêter attention, mais remarqua tout de même qu’il n'était peut-être pas si bourré qu’il l’aurait imaginé. Son verre, de ce qu’il supposait être du whisky, était déjà vide mais son visage ne semblait pas endormi, bien au contraire.
« Et voilà pour vous »
Le verre glacé arriva dans ses mains, il remercia le barman et prit une gorgée. Le goût sucré et mentholé lui fit presque oublier l’alcool présent dans la boisson.
Une fumée grise obscurcit sa vision pendant quelques secondes, il fronça les sourcils et trouva le coupable à sa droite. L’homme fumait un gros cigare. Le jeune brun ne put s'empêcher de souffler, amusé, ce genre de “cigarettes” n'était plus très courant. Il reprit une gorgée de sa boisson, ne voyant pas l’homme le regarder du coin de l’œil.
Logan fronça les sourcils, c'était rare qu’il ne le fasse pas en fait, mais cette fois-ci était pour une raison valable. Le garçon à sa gauche n’arrêtait pas de le regarder, croyant être discret, voire même invisible. Et il n’aimait pas être fixé, surtout par un inconnu. Il tira de nouveau sur son cigare, expirant toute la fumée à sa gauche, juste pour voir le nez du garçon se froncer comme un petit chat mécontent. D’un vague geste il indiqua au barman de lui resservir un verre, chose qu’il fit dans la minute.
Des voix s’élevèrent dans la pièce, le jeune brun tourna sa tête vers la table de billard à sa gauche et y vit deux hommes se chamailler. Il roula des yeux, se retenant de penser une phrase bateau du genre “ah les hommes, tous les mêmes”. 
Logan prit une grande gorgée, fermant les yeux une micro seconde pour apprécier la brûlure de l'alcool. Les deux hommes continuèrent de monter le ton, se bousculant mollement, ils étaient complètement bourrés.
Le barman jeta quelques coups d’œil vers eux, se demandant si la situation pouvait dégénérer ou non, espérant que la deuxième réponse soit la bonne car apprivoiser ces deux costauds ne serait pas agréable pour lui.
Un verre se brisa, le barman grinça des dents. Le jeune brun reprit plusieurs gorgées de son mojito, ne lâchant pas des yeux la situation. À côté, Logan ne regardait même plus, préférant alterner entre son cigare et son verre. Un deuxième bruit de verre retentit, plusieurs têtes se retournèrent vers les concernés. Un des deux hommes poussa l’autre plus fort et le fit tomber lourdement contre une table. Un groupe de jeunes femmes se regarda et, dans un accord commun, préféra partir avant que la situation ne s’aggrave. Un autre homme se leva, sentant un courage grandir dans ses veines, il alla vers les deux perturbateurs pour les séparer. Malheureusement pour lui, ils faisaient deux fois son poids, et l’alcool n’arrangeait pas les choses.
Le jeune au mojito but encore quelques gorgées, profitant du spectacle ridicule du client voulant répandre sa testostérone un peu partout en séparant les deux gros gaillards. Il lâcha du regard la scène lorsqu’un des deux hommes prit une bouteille de bière dans la main. Le petit brun se baissa, passant son verre derrière le comptoir pour deux secondes, juste le temps que la bouteille vole au-dessus de sa tête et se fracasse contre le mur à sa droite.
Le barman monta à son tour la voix, et bientôt tout le monde semblait crier, exceptés les deux hommes accoudés au comptoir.
Logan passa un main contre son épaule, retirant les morceaux de verre qui s'étaient posés sur sa veste en cuir. Il finit son whisky et déposa le verre vide contre le bois sombre du comptoir. Malheureusement, le barman était parti essayer de faire sortir les deux perturbateurs, alors pas moyen de se faire resservir. Par conséquent, il le fit tout seul. Logan passa son buste au-dessus du comptoir et attrapa la bouteille ambrée juste en dessous.
« J’espère au moins que vous allez le payer ce verre »
Une voix douce, dans le sens basse et calme, le fit lever un sourcil. Un vague rire traversa ses lèvres, plus ironique d’autre chose.
« Sinon quoi, tu vas me dénoncer ? »
Le jeune haussa les épaules, finissant à son tour son verre pour essayer d'ignorer le timbre de voix plaisant de l’homme à sa droite.
« Non »
Logan souffla d’agacement, comme il le faisait toujours si bien. Il prit une plus grande gorgée que la normale, faisant une légère grimace en avalant. Autour d’eux, les cris ne s'arrêtaient toujours pas, et ça aussi ça commençait à l'agacer. Une autre bouteille atterrit près de lui, manquant de peu de le toucher. Sa main se resserra sur son verre alors qu'il tira sur son cigare. À côté, le jeune se retenait de sourire, appréciant malgré lui ce petit spectacle que lui offrait cet homme avec son air aigris et sa voix rocailleuse. Sans le vouloir, il observa la main de cet homme, et fut surpris de voir des veines aussi apparentes, ça lui plaisait aussi.
De lourds pas le fit stopper son observation, il regarda à sa gauche et tomba nez à nez avec un des deux hommes. Vu de près il aurait pû faire flipper, avec sa bouille ronde transpirante et ses dents jaunes. Le brun haussa un sourcil, demandant subliminalement ce qu’il voulait. L'homme ne fit que rire, bêtement. Le barman arriva derrière lui et essaya de lui parler, sûrement de lui demander de partir. Mais il attrapa le verre vide du brun et l'analysa du regard comme un imbécile. Dans un soupir, le jeune homme se décala simplement d’un siège, ignorant l’homme et sa nouvelle passion pour ce verre.
Logan eut un réflexe de recul, très léger, très subtil, mais le brun le vit, parce qu’il avait pris l’habitude de tout voir. Alors, tout aussi légèrement, subtilement, il décala son siège haut de quelques centimètres, faisant passer ça dans un mouvement banal. Logan fronça les sourcils, encore, et serra la mâchoire en reprenant son verre déjà vide. Un sourire passa sur les lèvres du brun à sa gauche, il aimait bien cet homme, en fait, il le trouvait tr��s sexy.
Le barman parvint à faire sortir un des deux hommes, avec l’aide d'un client. Le deuxième voyant ça, devint un peu plus virulent et lança une bouteille, encore, sur un mur. Cette fois-ci, Logan se prit un éclat de verre, sur la tempe. Son poing se referma sec et il se leva. Un sourire, peut-être un peu trop grand, apparut sur les lèvres du brun à côté.
« Si tu comptes te battre, saches que ce mec à un couteau dans son froc »
Lui dit la même voix calme. Logan regarda le brun, juste un instant, peut-être pour voir si quelque chose dans ses yeux noisettes alertait son instinct, mais rien, bien au contraire, il eut envie de le croire.
« Je pense avoir la gamme au dessus »
Le brun ne comprit pas le sous-entendu, regardant simplement l’homme sexy se rapprocher de l’autre, beaucoup moins sexy. Et rapidement, un coup de poing partit, suivi d’un deuxième et, wow. L’homme soûl tomba raide au sol. Le brun se pencha pour essayer de voir si le mec sexy avait sorti une arme ou quelque chose dans le genre, mais rien, seulement son poing serré.
Logan souleva l'homme, le prenant par dessous les bras pour le jeter dehors.
Lorsque les portes se rouvrirent sur lui, le barman bégaya des remerciements, mi-rassuré mi-inquiet. Logan se laissa tomber sur son siège, tirant encore une fois sur son cigare avant de l'éteindre.
« T’es champion UFC ou un truc dans le genre ? »
Logan sortit un billet de sa poche, le déposant contre le comptoir, juste sous son verre.
« Rien d’aussi prestigieux »
Sur ces mots, il se leva et sortit. Le brun resta quelques instants muet, avant de se lever à son tour, glissant un billet sous son verre. Il salua le barman d’un geste de main, envoya un petit sourire qu’il contrôlait si bien à un homme le fixant, et il sortit.
La lune était toujours aussi brillante, l’air toujours aussi froid. Il passa ses mains dans ses poches puis sourit en soufflant de la fumée blanchâtre dans l’air. Il aimait l'hiver, plus que n’importe quelle saison. En hiver tout le monde changeait, on découvrait le vrai visage des gens. Parce qu’en hiver on est soit obligé de se cacher sous des couches de vêtements soit on court dans la neige, et peu de personnes aiment courir dans la neige, il l'a remarqué. Les gens qui en été sont tout sourire, deviennent irritables en hiver, permettant aux personnes introverties d'avoir plus de place. Et puis, il y a aussi quelque chose de magique avec cette saison. La terre devient blanche, les lacs gèlent, les animaux s’endorment. C’est comme si la Terre devenait mutante pour quelques mois, ses paysages changent et deviennent précieux, rares, beaux. Tout le monde peut en profiter, ça aussi c’est beau. Lui il adore en profiter, pour être honnête, il aurait voulu naître mutant, parce qu’il se sent mis à l'écart pourtant sans en être un. Sa manière de penser effraie les gens, ils ne le comprennent pas vraiment, ils pensent d’ailleurs souvent qu’il est mutant. Mais en hiver, il fait de la vapeur en expirant, et il se sent comme à la maison en le faisant, parce qu’en été la Terre n’est plus mutante et d’une certaine manière, lui non plus.
Son regard traversa le paysage, admirant encore une fois l’eau et ses reflets. Une silhouette apparut dans son champ de vision, grande, musclée et, oh, sexy. Il ne put retenir son sourire, à vrai dire il espérait voir cet homme et pouvoir lui parler. Alors il trottina jusqu’à lui.
« Hey ! »
La silhouette se retourna de trois-quarts. Logan leva un sourcil puis continua son chemin.
« Eh non attends ! »
Le brun était assez petit, ses jambes l'étaient donc aussi et il dut presque atteindre le stade de course pour rattraper l’homme, mais il réussit. Dans un pas rapide, il marcha aux côtés de monsieur sexy.
« C’était vraiment impressionnant tout à l’heure, je veux dire..ouais c'était vachement cool »
Logan s'arrêta net, un soupir quitta son corps et il regarda le petit homme à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu veux »
Prit au dépourvu, il ne sortit aucun mot, seulement de la vapeur.
« Comment tu as su pour le couteau, tu vois à travers les vêtements c’est ça ? »
Si seulement, répondit le brun dans sa tête, et seulement dans sa tête.
« Non non du tout, je l’ai juste remarqué, face au regard insistant de l’homme, il poursuivit, il gardait toujours sa main près de sa bite et les mecs comme lui s'ils veulent se toucher ils n’hésitent pas donc il avait forcément un trucs caché par-là »
« Ça aurait pû être un flingue »
« Mh en fait non, un sourire passa sur ses lèvres, parce que vu sa corpulence importante un pistolet aurait pas tenu à ce niveau, son ventre l’aurait fait tomber au bout d’un moment, surtout avec les grands mouvements qu'il faisait »
Un petit silence s’installa entre les deux hommes, le plus petit ne put s'empêcher de sourire, assez fier de lui. En fait, il n’avait jamais vraiment l’occasion de parler à quelqu'un de cette manière, les gens ne l’écoutaient pas où le trouvaient pervers la plupart du temps. Logan fronça les sourcils.
« C’est quoi ta mutation »
« L’intelligence, tu connais ? »
Malgré lui, un sourire se dessina au coin de la lèvre de Logan, ce mec n'était peut-être pas si stupide qu’il le pensait.
« Non sérieusement, je suis pas un mutant, seulement un gars qui aime observer les réactions des gens »
« Un pervers quoi »
Le brun roula des yeux, ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Il préférait arrêter, cet homme était très certainement comme les autres.
« Attends, Logan se retourna vers le garçon en train de s’en aller, j’ai rencontré beaucoup de pervers dans ma vie et t’en ai sûrement pas un, ou alors un très évolué »
Les compliments étaient devenus rares pour lui, il prenait tout ce qui s’en rapprochait, alors il regarda l’homme derrière lui.
« Merci je suppose, ses yeux passèrent sur le cou musclé de l’homme, et toi ? T’es aussi une forme évoluée d’un truc stupide, genre l’humain, ou t’es un mutant ? »
Pour la première fois depuis le début de la soirée, un rire, bien que léger, ronronna dans la gorge de Logan.
« Je sais pas, à toi de le deviner »
« Autour d’un verre ça t’irait ? »
Le jeune brun se mordit l’intérieur de la joue en attendant une réponse. Logan eut un air amusé au visage, il hocha la tête.
« Dans un bar moins pourri si possible »
Une femme passa à côté d’eux, le brun prit une grande inspiration et proposa quelque chose d’autre.
« Ou dans la neige ? »
Logan encra ses yeux dans ceux noisettes, il sourit faiblement et commença à marcher.
« J’ai des bières dans ma voiture, viens »
Partie deux disponible !
° x-men masterlist
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selidren · 13 days
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
5/10
Enfin bref, tous deux se sont vus et ont parlé de Jean. Sans moi. Je suis pourtant bien au centre de cette affaire non ? Et ils m'ont ensuite dit qu'ils n'aimaient pas Jean. De la part d'Ange, je comprends bien, car c'est dans son habitude de dire ce qu'il pense, et il pense rarement du bien des gens, surtout si il ne les connait pas. Antoine est censé être le plus réfléchi. J'ai l'impression qu'il ne comprend pas que j'ai besoin de cette relation. C'est un sorte de gilet de sauvetage quand ma vie devient trop dure, et j'ai l'espoir que tout rentrera dans l'ordre une fois que nous serons mariés en bonne et due forme.
Ce qui me surprend le plus, c'est les doutes qu'a Antoine sur le fait que Jean vient d'une famille pauvre. Je trouve ça un peu fort de la part de celui qui a ergoté durant des lignes sur des articles du journal de Jean Jaurès et qui regrette de ne pas être allé au congrès de Tour en 1920 pour entendre s'exprimer les fondateurs de la SFIC, alors que nous n'avions que quatorze ans à l'époque. Mon frère a pris sa carte au parti dans le plus grand secret, même Maman n'est pas au courant. Lui qui aime parler du manque de redistribution des richesses, je ne comprend pas qu'il puisse douter de Jean. Après tout, si nous nous marrions, ce sera une sorte de redistribution des richesses vers la classe laborieuse.
Transcription :
Jean « Non Noé, c’est une très mauvaise idée. On est encore trop jeunes. Il est encore possible d’attendre. Puisque j’ai un emploi stable, rien ne m’éloignera, et d’ici quelques années, quand tu seras majeure, on pourra se révéler et personne ne pourra nous empêcher de nous marier. »
Arsinoé « Pas même ma grand-mère ! »
Jean « Non, pas même elle. »
Arsinoé « Mais alors, comment faire pour que tu oublies ma famille au juste ? Tu en parles en permanence, mais dès que j’avance une solution, tu m’explique toujours que ça ne sert à rien. »
Jean « Il n’y a peut-être pas d’autre solution que d’attendre. Mais je suis désolé si j’en parle sans cesse. Je vais essayer de faire des efforts, pour que ça ne gâche pas nos entrevues. C’est juste que je ne parviens toujours pas à comprendre comment un garçon comme moi a pu attirer l’attention d’une fille comme toi. »
Arsinoé « Tu es beau garçon. Et pas si bête avec ça. Bien sur que je ne pouvais que te regarder. »
Jean « Je ne pensais jamais trouver l’amour en décrochant un simple travail de saisonnier, mais il faut croire que les miracles existent. »
Arsinoé « Ecoute… Je crois que je ne te l’ai jamais dit, mais je suis ravie que tu ai décidé de rester comme employé à l’année. J’avais peur qu’à la fin de l’été, tu t’en aille et tu m’oublie. »
Jean « J’aurai été idiot de partir oui ! Et si jamais je l’avais fait, je m’en serai tellement mordu les doigts que je n’aurai jamais pu t’oublier. Comment aurai-je pu épouser une fille quelconque après t’avoir connue toi ? »
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chifourmi · 3 months
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OK. Après avoir pris du recul, je me dis qu'être avec quelqu'un qui a encore une autre personne en tête au début, c'est possible. Le truc c'est que pour moi ce n'est vraiment pas à dire à la personne avec qui tu tentes quelque chose. Mais le musicien est super honnête et j'ai capté qu'il avait énormément besoin de communiquer. Il est du genre à penser que toutes les vérités sont bonnes à dire. Il me fait trop penser à mon frère, qui dit parfois plus que ce qu'il ne devrait. Des vérités blessantes qu'on ne sait pas contrôler en fait. Peut-être qu'il avait vraiment besoin d'en parler parce qu'il se sentait mal par rapport à ça et que ça tournait dans sa tête. En tout cas, s'il devait le faire un jour, il a bien fait d'en parler maintenant. Plus tard, ça m'aurait vraiment blessée. Et plus tôt, ça m'aurait fait fuir et on serait peut-être passés à côté de quelque chose de beau. Parce que c'est un fait : il me plaît. Et pour la première fois depuis le début de ma vie, TOUT me plaît chez un garçon. Même les défauts que j'ai aperçu pour l'instant. (Bon SAUF quand il me coupe la parole mdr mais je sais que si je lui en parle il fera super gaffe parce que c'est une grande qualité qu'il a : il prend en compte ce qu'on lui dit, il APPLIQUE ce qu'on lui dit). Je sais aussi que pour une fois, je ne l'idéalise pas. Même si tout a été très vite, il est tellement honnête, vrai, spontané, que je l'ai vite cerné. Après je sais que ce n'est encore que le début et que je ne sais pas encore tout de lui. C'est surtout que je commence à capter quand j'enjolive un peu trop la réalité (il était temps).
Je pense qu'il est HP. Mon frère et ma meilleure amie le sont et j'ai remarqué les mêmes comportements typiques. Y a un truc très réconfortant là dedans parce que je sais un peu comment il fonctionne. Les personnes avec qui je m'entends le mieux s'avèrent toujours être HP. Leur manière de penser en arborescence est juste géniale, c'est tellement enrichissant. Parfois je sais que je reste bloquée dans ma vision des choses et ils sont toujours là pour m'ouvrir à une autre manière de penser. Ils pensent à tout sans spécialement l'avoir vécu parce qu'ils prennent en compte absolument tous les facteurs possibles, c'est assez impressionnant. J'ai des orgasmes intellectuels avec eux mdr. D'ailleurs je me demande souvent "j'en penserais quoi si j'étais HP?", ça ouvre à pleins de manières de réfléchir. Mais bon là je digresse.
Par contre il y a pleins de petites choses desquelles on doit vraiment parler. Je vais faire des points pour organiser ma pensée parce qu'il y a beaucouup.
Très vite quand on a commencé à se voir, il me disait "Je te connais, t'es comme ça". Et moi j'étais en mode "Frérot, non, on s'est rencontrés y a 2 semaines. Tu ne peux pas prétendre me connaître??". Et cette fois il m'a dit "au final, je ne te connais pas" alors que maintenant ça fait 1 mois qu'on apprend à se connaître. On s'est tous les deux dit qu'on s'était attachés. Tu ne peux pas non plus dire que tu ne me connais pas du tout. Je sais pas, je trouve ça assez blessant. Ça a été rapide mais on a quand-même vécu des trucs. J'ai l'impression que dire ça, ça délégitime notre attachement. Tu ne t'es pas attaché à rien chez moi? Après je sais qu'il a peur de s'attacher et ça ressemble à quelqu'un qui dit ça pour mettre un peu de distance à cause de cette peur, c'est une pro de ça qui parle
Puis parfois je déteste qu'on couche ensemble parce que j'ai l'impression qu'on ressemble à des plans culs. Parce que les sentiments ne sont pas encore vraiment là. Or j'ai pas du tout envie de ça. On a été tellement vite à ce niveau là et en même temps ça s'est fait tellement naturellement. C'est très bizarre comme sensation. Et quand il m'a sorti ce "au final, je ne te connais pas", ça m'a tellement renvoyé à cette image là de plan cul. Pour lui on ne fait que baiser alors? En tout cas pour moi on fait quelque chose qui se situe entre baiser et faire l'amour. Il faudrait inventer un nouveau terme. La baise d'amour. Ou un truc du genre. Non, c'est pas fou.
La différence entre lui et moi c'est que lui cherchait à être en couple et je l'ai intéressé alors que moi je ne cherchais pas mais il m'a donné envie d'essayer. C'est tellement énorme pour moi le fait d'accepter de m'engager et il ne s'en rend pas compte. Lui ne s'embête pas avec les "qu'en dira-t-on?" et les codes de la société. Il m'a fait rencontrer sa mère sans pression parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a fait des câlins devant elle et son frère parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a très vite raconté des trucs deeps parce que c'est quelqu'un qui a la mauvaise habitude de se confier très rapidement à n'importe qui. Il veut venir chez moi alors que pour moi c'est énorme de ramener un garçon à la maison. Il m'a embrassé et m'a tenu la main dès le premier date comme si c'était rien. Alors quelque part c'est rafraîchissant parce que ça fait du bien de ne pas se mettre de la pression pour tout et je crois que j'avais besoin d'un gars qui agit comme ça MAIS il faut qu'il comprenne aussi que parfois ça dépasse mes limites, et là c'est à moi de jouer. Sauf que comme je suis une people pleaser, j'ai vraiment du mal à lui en parler sur le moment. Il m'a dit qu'il était conscient qu'il n'agissait pas comme on a l'habitude d'agir et qu'il fallait vraiment que je pose mes limites si je n'étais pas à l'aise avec quelque chose.
Je crois que si je me suis attachée aussi vite c'est non seulement parce que je peux m'attacher vite, mais aussi parce que j'ai vu qu'il s'attachait vite, et enfin et surtout parce que je me suis un peu forcée à le faire pour passer à autre chose avec mon plan cul. Parce que quoi que j'ai pu dire, cette relation m'a quand-même impactée. Et c'est NORMAL. Il faut que j'arrive à l'accepter. Ça faisait longtemps que je n'avais rien vécu avec un gars, il a été le premier avec qui j'ai eu autant de contacts physiques (rien que les papouilles, j'avais jamais vécu ça avant), il m'a fait aimer mon corps, m'a fait me sentir désirée, je me sentais vraiment féminine et épanouie dans cette féminité, puis surtout il est arrivé dans une période où j'avais besoin d'attention et il m'en a donné exactement comme je le voulais sans que j'aie eu besoin de le réclamer. Ce qui m'a fait très mal c'est d'avoir compris que je n'avais pas été spéciale pour lui. Je n'étais qu'une fille parmi d'autres. Et c'est ce qui m'a fait super peur quand le musicien m'a parlé de son ex. Je n'avais pas envie de n'être qu'une fille parmi d'autres juste pour qu'il arrive à penser à autre chose qu'à son ex. Je mérite d'être la priorité de quelqu'un. Mais au final on est pareils, on veut tous les deux passer à autre chose après une relation qui s'est mal terminée. La différence c'est que moi je me suis convaincue que j'étais passée à autre chose alors que j'ai même pas pris le temps de passer à autre chose, j'ai directement enchaîné avec un autre gars.
Par contre je sais que si mon plan cul revenait vers moi, je ne reviendrais pas vers lui. C'est sûr et certain. Tandis que lui il ne sait pas ce qu'il ferait si elle revenait. Et ÇA c'est pas possible. Même si ça n'arrivera peut-être jamais, le fait qu'il soit dans cette optique là c'est juste pas compatible avec le fait de se lancer dans une autre relation. Ça met en insécurité alors qu'il faut pouvoir avoir confiance.
(21/06/2024)
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perduedansmatete · 4 months
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journée de merde à base de je ne supporte plus les élèves je ne supporte plus mes collègues surtout celles qui font tout bien en façade et qui jouent les sauveuses mais qui foutent les autres dans la merde et qui critiquent tout le monde mais jamais en face alors que c’est des meufs qui te disent qu’elles détestent qu’on ne dise pas les choses en face, le seul collègue que j’aimais est parti aujourd’hui, on lui a fait une belle fête et il a pleuré alors qu’il nous avait dit qu’on ne le ferait pas pleurer, sinon journée encore plus merdique car ce midi je vois une fille et un garçon de sixième jouer au loin comme je peux les voir d’habitude sauf qu’une heure après la petite vient nous voir en nous disant que pendant la récréation il s’est frotté à elle et qu’il l’avait certainement fait car elle était un peu bête de ses propres mots car elle conscientise son handicap comme ça j’ai eu envie de crever en l’écoutant tellement ahhhhhhh non t’es pas bête ma grande ton camarade est juste une merde et il ne restera pas impuni, puis enfin journée complètement merdique car zoé nous envoie des messages en pleurant car son beau père est une fois de plus une énorme merde sauf que cette fois-ci il l’a carrément menacé physiquement juste car il ne peut pas supporter qu’elle soit la seule à lui tenir tête, j’ai trop de peine pour elle et pour sa mère qui est sous son emprise depuis qu’on est au lycée mais bon je vais à trois concerts la semaine prochaine ça soignera tout (non)
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redlabopedagogique · 6 months
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#La Petite école : un oeuf, une rose trémière, un bougainvillier, un hortensia et un cosmos.
En Pologne à Pâques on décore des œufs préalablement cuits. Pourquoi pas en faire en céramique pour que Louison puisse les garder comme souvenir sur les années. Et pourquoi pas aussi pour les enfants de la Petite école. Pour cette année c’est trop tard, nous sommes à la veille de Pâques. La céramique demande du temps : faire le moule, attendre qu’il sèche, faire un tirage, le cuire … puis le peindre. Je m’y prends trop tard. Ce sera pour l’année suivante. Je fais donc le moule cette semaine. Je trouve toujours ça très beau comme objet. 
Jeudi matin
Il est là sous mes yeux, les deux parties du moule et le positif à l’intérieur, l’orignal d’une longue série à venir, dans plusieurs mois, presqu’une année entière, pour nos prochains enfants.
À l’atelier cette après-midi du même jour, Soma, Zahra, Emanuel et Mohammad sont avec moi pour faire leur fleur. Une rose trémière, un bougainvillier, un hortensia et un cosmos. Ils découpent, concentrés. Ils s’alternent pour aller voir Julie. Ils s’échangent des blagues que je ne comprends pas toujours, des sourires. Soma murmure « doucement, un petit peu, bonjour, je parle le Dari, très bien, ça c’est qui… » Mohammad lève la tête, la regarde, puis se remet à sa branche de bougainvillier. 
Vendredi
C’est la fête c’est l’anniversaire d’Amadou. En rentrant du parc Mohammad et lui se parlent en arabe, ils rigolent ensemble. Derrière Zahra rigole aussi timidement. Je dis à Amadou « Mais Amadou tu comprends si bien l’arabe ? » « Oui oui Madame » me sourit-il. « Et Zahra, tu comprends aussi? ». Oui me hoche-t-elle de la tête en souriant aussi.
« Alors ça c’est une école incroyable je leur réponds, tous les enfants comprennent et nous les grands on comprend plus rien ». Ils explosent de rire.  
Vendredi soir
« Coucou Maya,
Cette chanson m’a tout de suite fait penser à toi, à vous. Pour plusieurs raisons, d’abord c’est Antony and the Johnson’s, deusio il est question d’enfance, et ce que j’adore c’est qu’il parle de lui, garçon, et aussi des filles.
Donc il envisage une frontière ténue entre les unes et les uns. Puis troisièmement, c’est une belle chanson pour Louison et aussi pour Gaston qui je suis sûre l’entendra d’où il est.
J’écoute la chanson à ma fenêtre, une mésange se pose sur la branche juste devant moi, prend dans son bec toute la mousse qu’elle peut, pour aller plus loin construire son nid, qui accueillera bientôt, ses oeufs de l’année. 
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lacesconfidences · 22 days
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Il faut souffrir pour être une fille !
Ma sœur était plus attirée par les filles que par les garçons. Sa première chérie s'appelait Christine, c'était une rousse mignonne et très féminine. Elle avait 16 ans et était la fille d'une esthéticienne divorcée. Elle logeait au dessus de l'institut de sa mère. Nous formions Christine, ma sœur et moi un drôle de trio de gourmandes de plaisirs. Cela a duré un peu plus de deux ans, jusqu'à mon entrée à l'Université. Tous les samedis après-midi et quelquefois en semaine, nous nous retrouvions dans la chambre de Christine qui était devenue notre salle de jeux. Christine n'était pas en reste et le fait qu'elle vive seule avec sa mère lui a donné beaucoup d'avance côté sexe. Après mes premiers essayages de fille chez Christine, et avant de découvrir le plaisir féminin de me faire prendre par un tampon puis un merveilleux vibro, mes deux complices ont voulu me débarrasser de mes poils disgracieux… Ma sœur y était déjà passée, sauf son minou et c'était très simple car Christine empruntait le matériel de sa mère à l'Institut et s'exerçait sur elle. Un après-midi, ma sœur et sa chérie ne se sont pas caressées comme à leur habitude. Elles ont comploté en messes bases… Elisabeth m'a demandé de me mettre en culotte pendant que Christine descendait à l'Institut. Elle est remontée avec un truc à cire chaude, des bandes et un rasoir électrique. Elle m'a dit : C'est pas beau une fille avec des poils, on va s'occuper de toi ! Elles ont mis une serviette éponge sur le lit et m'ont demandé de m'allonger sur le dos. Christine a appliqué de la cire sur mes jambes, c'était chaud et agréable. Elisabeth a pressé des bandes sur la cire… Et ensuite, je ne sais plus laquelle des deux a arraché la première bande 🤐🥴😭 Tout ce que je sais c'est que j'ai poussé un cri tel que la mère de Christine a demandé du bas ce qu'elles me faisaient pour me faire crier ainsi ! Et elles ont continué ainsi devant et derrière puis sur la poitrine où heureusement j'avais peu de poils car j'ai souffert … Ha les garces 🥴 Pour finir, Christine m'a dit : "Baisse ta culotte, on va te dessiner le maillot pour que tu aies un joli minou comme nous." Je me suis exécuté en lui disant de faire gaffe à ne pas me blesser avec sa tondeuse. Je n'ai pas été blessée mais à force de me manipuler le clito et les couilles, je leur ai offert une belle queue bien raide. Elisabeth a dit : on ne peut pas le laisser comme ça, il ne peut même plus remettre sa culotte 🍆🍆🍆. Et Christine d'ajouter qu'après tout ce travail elles avaient droit a une récompense. Elles m'ont branlé et j'ai déchargé dans la main de Christine qui s'est empressée de lécher ma liqueur. Elisabeth était frustrée car elle n'a eu que les dernières gouttes en essorant mon clito qui dégonflait…
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You have to suffer to be a girl!
My sister was more attracted to girls than boys. Her first sweetheart was called Christine, she was a cute and very feminine redhead. She was 16 years old and the daughter of a divorced beautician. She lived above her mother's salon. Christine, my sister and I formed a strange trio of pleasure seekers. This lasted a little over two years, until I entered university. Every Saturday afternoon and sometimes during the week, we met in Christine's room which had become our playroom. Christine was not left out and the fact that she lived alone with her mother gave her a big head start on the sex side. After my first girl fittings at Christine's, and before discovering the feminine pleasure of being taken by a tampon then a wonderful vibrator, my two accomplices wanted to get rid of my unsightly hairs… My sister had already been there, except for her pussy and it was very simple because Christine borrowed her mother's equipment at the Institute and practiced on her. One afternoon, my sister and her sweetheart did not caress each other as usual. They plotted in my basics… Elisabeth asked me to put on my panties while Christine went down to the Institute. She came back up with a hot wax thing, strips and an electric razor. She told me: It's not beautiful a girl with hairs, we'll take care of you! They put a terry towel on the bed and asked me to lie on my back. Christine applied wax to my legs, it was hot and pleasant. Elisabeth pressed strips on the wax… And then, I don't remember which of the two tore off the first strip 🤐🥴😭 All I know is that I screamed so much that Christine's mother asked from below what they were doing to me to make me scream like that! And they continued like this in front and behind then on my chest where fortunately I had little hair because I suffered… Oh the bitches 🥴 To finish, Christine told me: "Pull down your panties, we're going to draw your swimsuit so that you have a pretty pussy like us." I complied, telling her to be careful not to hurt me with her clippers. I wasn't hurt but by dint of manipulating my clit and balls, I gave them a nice stiff cock. Elisabeth said: we can't leave him like this, he can't even put his panties back on 🍆🍆🍆. And Christine added that after all this work they were entitled to a reward. They jerked me off and I unloaded in Christine's hand who quickly licked my juice. Elisabeth was frustrated because she only got the last drops by wringing out my deflating clit…
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kistels · 11 months
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Pensées pour les pauvres garçons dans la chasteté -
Je vous écris pour exprimer mes sentiments pour vous, pauvres, pauvres garçons dont les épouses, les copines ou les maîtresses vous font porter ces méchants dispositifs de chasteté pour vous empêcher d'obtenir une érection ou tout soulagement sexuel. Comme cela doit être terriblement frustrant pour vous, avec votre pénis excité qui palpite et se fatigue, c'est serré, petite cage qui aspire à être sucé et caressé jusqu'à ce qu'une belle grosse charge chaude de sperme crémeux explose. Mais tout ce que vous pouvez faire est de battre et de battre et de tendre sans soulagement en vue alors que la pression s'accumule dans vos couilles. Vos pauvres petites noix doivent avoir mal de tenir tout ce sperme refoulé, j'aimerais pouvoir leur donner à tous les deux un beau baiser humide en ce moment.
Je parie que votre bite bien taquiné coule des flux constants de pré-sperme. Mon cœur va vraiment à toi. C'est si cruel que votre maîtresse vous fait souffrir comme ça. Ce n'est pas juste qu'elle puisse jouir quand elle le veut alors que vous n'avez jamais envie de jouir du tout, d'autant plus que c'est vous qui la faites jouir avec impatience avec votre langue bien entraînée. Je sais que vous devez très bien manger la chatte, en léchant passionnément cette douce petite chatte humide dans laquelle vous aspirez à glisser votre bite gonflée. C'est tellement méchant de sa part de rire de vos gémissements, de vos mendicités et de vos tortries alors qu'elle se délecte de votre frustration
Si seulement je pouvais faire quelque chose pour soulager votre souffrance. Je te ferais jouir tellement bien si seulement je pouvais déverrouiller ton pauvre pénis piégé. Je peux imaginer le dérimager et le regarder rapidement atteindre une érection complète et lancinante. Ce serait si bon, n'est-ce pas, de libérer votre bite longtemps dunei de sa petite prison et de la laisser s'étirer sur toute sa longueur. Je peux imaginer tout rouge et raide alors qu'il palpite avec un besoin urgent, vos boules chargées de sperme pendent lourdement. J'aimerais sentir leur poids dans la paume de ma main et les serrer pendant que ma langue s'étend pour lécher la petite perle de pré-cum suintant du bout de votre bite qui se contracte.
Je suis tellement mouillé juste en pensant à quel point ce serait bien de sentir ta bite raide qui palpite entre mes seins ronds et douces et qui frotte sa tête violette glissante en petits cercles autour de mes mamelons rigides jusqu'à ce que des jets chauds de sperme les éclaboussent, d'épaiss coulées de sperme qui coulent sur mon corps et qui coulent sur mon petit clitoris chaud, avec lequel je joue en ce moment. Mes doigts sont si lisses avec du jus de chatte que je peux à peine taper ! Je suce le jus de mes doigts, en faisant semblant que c'est ton sperme. Pouvez-vous imaginer sentir mon haleine chaude et humide sur votre chair de bite sensible ?
Mmmmm, je me lèche les lèvres en prévision de les enrouler lentement autour de votre tube-steak juteux et de le sucer jusqu'à ce que les épais jets de sperme explosent dans ma bouche. J'adore me mettre à genoux, sucer ta tige dure dans ma bouche chaude et juteuse et être récompensé par une grosse charge de crème sucrée comme je sais que tu l'as stockée dans tes boules dodues en ce moment. Imaginez à quel point mes lèvres affamées se sentiraient bien d'engloutir votre bite intacte et de la traire bien et lentement pour prolonger votre plaisir longtemps nié. C'est dommage que nous puissions seulement imaginer, n'est-ce pas ?
J'aimerais vraiment pouvoir te sucer, mais je ne peux pas, parce que ta cruelle maîtresse te fait porter cette méchante vieille ceinture de chasteté. Ce n'est tout simplement pas juste ! Vous ne pouvez même pas vous masturber, comme je sais que beaucoup de garçons coquins qui lisent ceci le font probablement en ce moment. Imaginez cela, ils deviennent tellement excités à fantasmer d'être torturés comme vous qu'ils ne peuvent s'empêcher de se branler quand le fantasme devient trop intense. Ils ne comprennent tout simplement pas à quel point il est terrible d'avoir vraiment à endurer la frustration et l'humiliation que vous devez endurer pour le plaisir de votre maîtresse.
Eh bien, j'espère que ma sympathie vous a fait vous sentir mieux. Je voulais juste que vous sachiez que je me soucie vraiment de vous. Peut-être que cela vous consolera de savoir que je suis venu quatre fois juste en pensant à vous alors que j'écrivais cette petite note. Je prévois de jouir quatre fois de plus tard ce soir avec un vibromasseur qui glisse dans et hors de mes petits pusss-puss serrés, chauds et humides, en imaginant à quel point je t'ai rendu insupportablement excité, comment tu vas te tortiller et gémir dans ton sommeil ce soir, rêvant de moi de te faire jouir. Si vous avez de la chance, vous aurez peut-être un rêve humide ! Je l'espère vraiment !
Avec des lèches et des baisers chauds et humides,
Mlle Lilly xoxo....!!!
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mmepastel · 9 months
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Quelle découverte !
Toujours pas remise de ma lecture de Gorge d’Or, roman finlandais de cette dernière rentrée littéraire, je cherchais un livre qui puisse lui ressembler, au moins un peu… ça m’a conduite, par ricochets divers, à la découverte de cet écrivain norvégien, né à la fin du XIXe et mort en 1970. Tarjei Vesaas. Un inconnu total pour moi… quoique.. j’avais lu dans Télérama une critique au sujet de ce qui est considéré comme son chef-d’œuvre : Les oiseaux, nouvellement traduit aux éditions Cambourakis.
Alors. Le palais de glace n’a rien à voir avec Gorge d’Or. Mais c’est une merveille. Une lecture qui ressemble à une expérience entre veille et sommeil. Les commentateurs l’identifient comme un conte symboliste, ça me paraît pertinent. Cela ressemble à un conte énigmatique qui parle d’enfants, mais ne leur serait pas vraiment destiné. Ou peut-être que si, s’ils lisent avec les yeux fermés (façon de parler), avec leurs rêves accessibles, sans attendre d’action tonitruante, en écoutant leurs émotions les plus incompréhensibles.
Vous avez le résumé de la nouvelle traduction de l’édition la plus récente. Ce n’est pas celle que j’ai lue, j’ai lu le livre dans l’édition GF, plus ancienne. Je ne peux juger de l’amélioration apportée ou non par Jean-Baptiste Coursaud, mais je serais curieuse de lire cette autre version.
Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que le style de l’auteur est très simple. Il progresse dans son récit par petites touches, petites phrases plutôt courtes, qui ne sont pas complexes mais qui sont bien souvent énigmatiques. Il semble vouloir rendre compte des émotions successives et étranges que les petites filles éprouvent l’une pour l’autre, puis à l’égard de quelque chose qui les dépasse, ou bien qui les submerge.
L’attention à la nature est admirable. On passe de l’automne au printemps, du début de la formation de ce palais de glace (une cascade gelée) à son effondrement. Siss, l’une des deux fillettes, passe de l’innocence à la tristesse puis à la tentation nouvelle d’une vie autre qui coïncide au printemps où un garçon la trouble, mais elle ne veut pas trahir son amie avec laquelle elle a passé un pacte impérieux.
Je ne vais pas enfermer ce récit dans mon interprétation, mais je me contenterai de lancer quelques pistes. Les deux fillettes qui s’adorent évoque pour moi quelque chose de tout à fait concret, la dévotion enfantine que l’on peut avoir en amitié ne me paraît pas du tout saugrenue. Elle peut aussi revêtir une dimension symbolique puisque les deux fillettes sont apparemment opposées. On peut se demander si la perte de lune par l’autre ne correspond pas au passage de l’enfance à l’adolescence, qui va de pair avec l’envie de réconfort en même temps qu’un malaise soudain vis à vis des parents.
Peu importe, ce sont des fils, des chemins, tracés dans la neige, des lueurs qui vibrent à travers les parois du palais de glace, si beau, si mystérieux ; un refuge, un danger, un lieu de rêve, un secret, un tombeau. Au lecteur de se laisser prendre par la main par le narrateur qui pose des questions et des bouts de réponses comme des cailloux scintillants dans son récit, au lecteur de les ramasser en fonction de la résonance qu’ils créent en lui. La dimension onirique est si présente qu’elle fait du récit un texte qui résiste à l’analyse, ce qui permet sûrement de survivre aux années, et font de lui un joyau qui est célèbre en Norvège, et qui se fraie apparemment enfin un chemin jusqu’à nous. Une lecture marquante.
PS : c’est chouette de le lire fin décembre, dans un monde qui manque singulièrement d’enchantement. Une lecture qui m’a rappelé Michel Tournier ou Karen Blixen.
PS 2 : j’ai mis la 1ère de couverture de l’édition anglaise de Pinguin Books parce que je la trouvais belle.
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cruelviolence · 4 months
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WELCOME TO MY REPUTATION: CRUEL VIOLENCE - PROJECT 🌊🔥🩸🧸❤️‍🩹🍒💃🏽
Bienvenue dans Cruel Violence Project, mon jardin secret. Je vais écrire, écrire et encore écrire. Je veux que vous entendez ma voix, je suis restée longtemps dans le silence. L'anxiété, la dépression, la dépendance affective, tout ça j'en ai beaucoup souffert en étant quelqu'un de très anxieuse. Mais voilà, pendant toute mon adolescence j'ai vécue dans une période très sombre de ma vie mentalement. Ahhh, c'est violent de ressentir ça se sentir que on est un moins que rien ! Avez-vous déjà penser à la mort ? Moi, oui. Un soir je m'allongeais dans mon lit en serrant très fort mon doudou, mon ours en peluche en pleurant et en imaginant : Parfois, je veux juste fermer les yeux et ne plus me réveiller le lendemain, que les gens seraient heureux sans présence. Mais je me suis rendue compte que si je n'était plus là, ils gagneront ! Le collège était la période la plus sombre de ma vie jusqu'à j'arrive au lycée. Je me détestais, je n'aimais pas mon corps, je ne savais pas qui j'étais. Ils m'ont créer ce personnage de mauvaise personne alors que moi je voulais me faire des amis rien de plus. J'étais open bar, je rentrais tout le monde dans ma vie sans avoir si ce sont des gens biens ou mauvais. J'ai perdue beaucoup de personnes dans ma vie, j'ai vue leurs vrais visages (oui, les masques tombent, les apparences peuvent être trompeuses et c'est vrai. On ne connaît personne finalement).
Je suis anxieuse depuis ado, je souffrais de la trichotillomanie des cils, la trichotillomanie elle apparaissait quand je stressais puis je me suis renseignée sur Google que cette maladie est associée à une image négative de soi et notamment de son propre corps (anxiété, dépression, frustration, une faible estime de soi) pendant le collège j'ai commencé à avoir ce TOC mon entourage n'est pas au courant de ça car je préfère le garder pour moi et aujourd'hui encore je m'arrache mes cils car je n'ai jamais eu confiance en moi, toujours dans ma zone de confort, silencieuse... Donc je mets toujours un eye-liner quand je sors.
Maintenant que je suis une femme adulte, j'ai toujours ce TOC mais cette maladie apparaît de moins en moins contrairement au tout début c'était pratiquement tous les jours avec ma dépression je sombrais, je m'isolais, mais je n'ai jamais pris de médicaments comme les antidépresseurs ou quoique ce soit. Car je sais contrôler mon corps et mes émotions même dans les moments les plus durs j'ai une force mentale à garder tout pour moi. On me mal traité au collège verbalement ça me traiter de tous les noms horribles qu'on entend tous les jours par certains camarades. Eux ils ont dû oublier, ils vont encore me traiter de menteuse, manipulatrice sans savoir me connaître vraiment. J'étais leur souffre-douleur tous les jours, ahhh oui comment ne pas oublier leur création d'un profil Facebook : le fake boyfriend. Bien évidemment je n'étais pas la fille la plus belle, ni merveilleuse, ni une déesse. J'étais une pourriture, ouais c'est ça je me sentais comme ça et la nuit je pleurais et j'écoutais ma tristesse avec la détresse. C'est cruel, tellement violent de se détester soi-même jusqu'à la dépendance. J'étais une dépendante affective, je m'imaginais avec un garçon dont c'était impossible, j'ai eu beau d'avoir des crushs, mais maintenant que j'ai bientôt fini mon âge de 24 ans je tombais toujours amoureuse des mauvaises personnes. Car quand vous êtes un dépendant affectif vous tombez amoureux toujours de la mauvaise personne en vous imaginant vos plus beaux fake scenarios possible avec cette personne que vous souhaitez vivre une belle histoire. Quand j'étais en crush sur quelqu'un je ne faisais pas attention autour de moi, je ne voyais que la personne que j'étais en crush et le reste était tout derrière. C'est horrible quand vous êtes un dépendant affectif car on n'aime pas la solitude, on a peur de cette solitude on veut toujours avoir quelqu'un à nos côtés sans tomber amoureux mais juste une présence de cette personne.
Avant j'avais peur de la solitude, j'étais tellement dans ma dépendance affective era que je me suis même dit à mes 18 ans j'aurais un amoureux, vivre avec lui... Regardez-moi, j'ai 24 ans et dans 2 semaines j'aurais 25 ans je n'ai jamais tombé amoureuse réellement mais je me voyais tomber amoureuse dans mes rêves, seulement dans les rêves. Je n'ai pas d'expériences, je ne connais rien à l'amour car je ne l'ai pas vécu, je n'ai jamais écris une histoire d'amour d'un amour fou parce que je n'arrivais pas à m'aimer et m'accepter. Je n'ai toujours pas été fière de moi sauf à part mon Bac pro en production graphisme au lycée. J'avais peur de la solitude et maintenant j'ai évolué j'ai appris à être indépendante quand je suis rentrée en fac de philo en 2019. La philosophie m'a changé la vie, j'ai découvert pleins de choses sur la vie, le développement personnel de l'humain notamment la psychanalyse ouais j'ai appris ça à la fac et je peux être fière que cette licence m'a changé énormément.
J'ai appris qu'il faut apprendre à être seule, la solitude fait tellement du bien sans attendre de personne, il faut être focus à des objectifs qu'on souhaite réaliser. Aller au cinéma tout seul.e, se rendre à des concerts en solo. Parfois prendre un temps avec soi-même fait du bien à la santé mentale. Prendre un livre, son journal intime et se poser au jardin public puis écrire en se vidant la tête.
Si vous voulez crier, pleurer et rire ? Faites-le ! Surtout écrivez tout ce que vous ressentez, vous êtes un guerrier / une guerrière ! Cruel Violence Project a pour but de mettre la santé mentale plus en visibilité comme l'anxiété, la dépression, les addictions, la dépendance affective, etc... Toutes ces choses qu'on vit dans notre quotidien et ce qu'on a vécu. Bientôt un serveur Discord français sera à votre disposition dès cet automne 2024 !
Je pense que j'ai tout dis pour introduire les premiers pas sur Tumblr ! Récemment, je suis tombée amoureuse du nouvel album de Billie Eilish : HIT ME HARD AND SOFT 🌊🫧. Je vous laisse avec ce moment musical car j'ai trouvé l'hymne de ma révolution et j'espère que vous allez aimer mon travail. Je ne cherche pas à être célèbre, mais parler de ma santé mentale à des coeurs inconnus qui ont besoin de parler et d'être soutenu par une inconnue : je vais vous aider à trouver votre lumière pour que vous (re)briller à nouveau !
BIENVENUE DANS CRUEL VIOLENCE
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swedesinstockholm · 2 months
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10 juillet
ça y est, je commence à me demander pourquoi je suis là, ça m'aura pris trois jours. pour pas refaire la même erreur qu'hier et éviter de me sentir comme une merde amorphe je suis repartie chez ikea pour échanger ma lampe mais quand je suis arrivée à südkreuz un gigantesque orage a éclaté, le ciel était noir et la pluie tombait par rafales, c'était très beau mais j'ai rebroussé chemin sans être allée à ikea. quand ça s'est calmé j'ai décidé de partir à la recherche de la réglisse rouge avec mon nouveau pass. j'écoutais une interview fleuve de laura vazquez sur arte radio et ça donnait des situations surréalistes où j'errais à travers les rayons de nourriture de luxe au sixième étage du kadewe avec des extraits de performances de christophe tarkos dans les oreilles. j'ai bien aimé la superposition des deux. en plus il y faisait bien frais. évidemment j'ai pas trouvé de réglisse rouge alors j'ai repris ma route et je me suis arrêtée au magasin de bonbons tapageur un peu plus loin mais je suis pas rentrée parce que ç'avait l'air nul et y avait personne à l'intérieur.
dans mes oreilles laura vazquez disait que quand on lisait un texte à voix haute il fallait se mettre derrière le texte et ne surtout pas interpréter. rester le plus neutre possible. je me suis dit qu'elle trouverait mes lectures à chier. elle dirait que je fais tout à l'envers. mais moi je veux pas servir le texte. je veux que le texte me serve moi. je suis plus importante que mes textes. je crois. c'est peut être ça mon problème. elle disait aussi qu'elle était absolument pas intéressée par l'autobiographie/l'autofiction et à chaque fois qu'une autrice dit ça j'ai l'impression qu'elle est supérieure à moi. que ce qu'elle écrit est plus important, plus légitime, mieux. parce qu'elle a pas cédé à la facilité de l'autobio. mais est-ce que faire de l'autofiction c'est céder à la facilité? c'est pas parce que je me vois faire rien d'autre que c'est forcément plus facile. c'est une matière comme une autre.
elle disait que ses textes avaient toujours comme point de départ les textes des autres, à travers les notes qu'elle prend en lisant des livres notamment. pour son dernier livre elle traduisait des extraits de journaux en japonais avec google et ça donnait des phrases bizarres. je me demande si elle fait le jeu des poèmes-radio aussi. elle disait qu'à la fin de l'écriture de son dernier livre elle avait failli perdre la tête parce qu'elle écrivait jour et nuit et qu'elle avait trop laissé sa narratrice entrer dans sa tête. sa narratrice a une sensibilité démesurée et l'esprit perturbé. tout la touche et tout lui fait mal. elle disait que ça l'avait transformée en zombie fragile et triste. moi je me sentais comme un zombie fragile et triste cet après-midi en écoutant laura vazquez sous la canicule dans les grandes artères commerciales de berlin ouest. pas vraiment triste, plutôt neutre, un zombie n'ayant pas d'émotions. un zombie est concentré sur sa mission (manger les vivants) moi j'étais concentrée sur ma mission: trouver de la réglisse rouge.
après le kurfürstendamm je me suis attaquée au pire des endroits: le alexanderplatz. quand je suis sortie du métro sur la place il devait faire au moins 45 degrés et quand je suis arrivée devant le magasin américain les rayons étaient à moitié vides et y avait personne à l'intérieur, alors j'ai de nouveau passé mon chemin et j'ai continué jusqu'au centre commercial à côté pour manger un truc parce que j'étais au bord de l'évanouissement. j'ai pas trouvé de boulangerie alors j'ai pris deux petits pains chez edeka pour 94 centimes et je me suis assise sur un banc dans la galerie en face d'un magasin de bijoux cheap à côté d'un garçon qui jouait sur son téléphone en attendant sa mère. dans mes oreilles laura vazquez disait que ses parents regardaient beaucoup la télé. quand ils se sont rencontrés ils étaient tous les deux employés de supermarché. laura vazquez elle a fait plein de petits boulots parce qu'elle a jamais voulu de vrai travail. elle durait jamais plus d'une semaine parce qu'elle détestait travailler, mais elle a toujours trouvé des combines pour toucher des bourses. c'est la reine des bourses. après avoir vécu plusieurs années en espagne sur les bourses erasmus elle s'est installée à marseille à cause du centre international de poésie et parce que c'était quand même mieux de rentrer en france pour faire des lectures et tout ça. tout d'un coup je me suis dit oh putain mais qu'est-ce que je fous là? est-ce que je prends pas ma carrière assez au sérieux? est-ce que je suis en train de faire n'importe quoi?
comme ma mission était terminée j'ai eu l'idée saugrenue d'aller voir un lac qui avait l'air joli et paisible au nord de la ville parce qu'y avait un tram direct pas loin et que les pass illimités pour les transports en commun c'est mon équivalent des buffets all you can eat: j'en veux pour mon argent et j'ai les yeux plus gros que le ventre. mais il faisait cinquante degrés dans le tram et il avançait pas donc je me suis dit qu'il était temps de rentrer et de mettre fin à cette journée absurde. et puis ce soir j'ai dit à n. que j'avais oublié d'acheter des trucs pas sains et elle m'a dit tu veux de la glace menthe chocolat en dessert? j'en ai un pot au congélateur, et ça a tout remis en perspective. peut être que ma vraie mission pour berlin c'est d'apprendre à être plus douce avec moi-même. d'arrêter de me juger sans arrêt, même quand je prends des décision à la con. de pas trop me mettre la pression, de me faire plaisir, de trouver de la légèreté et de me laisser vivre, mais de pas m'en vouloir si j'y arrive pas. c'est déjà assez gros comme programme. et de finir mon livre obvs. j'ai pas écrit aujourd'hui, alors qu'il me tardait de rentrer pour écrire à force d'écouter laura v. je suis pas assez obsédée par mon texte. il faudrait qu'il m'obsède. il faudrait que je pense à rien d'autre.
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les-cris-des-fendues · 11 months
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Ph.Vivian Maier
"Tout ce qui excède en intensité, en présence, en saveur, laisse un reste."
Sylvie Germain "Petites scènes capitales"
Cliché stupéfiant qui me retourne au temps de C. et moi et notre amitié ou plutôt notre amour extraordinaire de gamines. C. était (est toujours puisqu'elle est devenue professeur de musique) une mélomane clarinettiste passionnée, petite mirguette gentille et malicieuse, toujours gaie, malgré un bec de lièvre dont elle ne se plaignait jamais. Au primaire, en CM2, dans notre minuscule village de campagne, les onze filles et le seul garçon de la classe, jouions toutes ensemble (excuse-moi Charles mais là le féminin l'emportais clairement sur le masculin) avec une grande complicité et tellement d'entrain.
Arrivées au collège et à cause de l'éclatement de notre groupe, tout à changé... Les quatre années terribles nous sont tombées sur le coin du museau à C et moi. Surtout à C d'ailleurs, c'est le cas de le dire.
Les réseaux sociaux n'ont pas inventé le harcèlement; ils n'ont rien inventé d'ailleurs, juste amplifié la chose.
C. a subi tous les outrages de la part des élèves du collège Louise Michel (Filles comme garçons mais surtout filles dont deux très acharnées, en l’occurrence S. une de ses anciennes "amies" de l'école) parce qu'un ange avait posé un doigt en travers de sa bouche juste avant sa naissance.
Elles et ils la traitaient de tous les noms d'oiseaux (j'ai lu ici un jour, un thérapeute reprendre les mots de Freud : « Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation. ») Mais oui bien sûr !! ça m'a fait bondir d'indignation. Tu ne jetteras ni l'une ni l'autre ni avant ni après ni pendant, ni jamais. Elle, C. elle avait les deux en prime. Bousculades, on venait nous marcher sur les jambes quand nous prenions le soleil, assise contre le mur. J'ai giflé violemment un jour une grandasse de 3ème parce qu'elle avait fait tomber C. du banc pour lui prendre sa place. C. ne se défendait pas, elle était incroyablement timide, apeurée. Et moi, j'étais ivre, secouée tremblante de colère, de fureur, car les adultes, professeurs comme parents VOYAIENT cela, ce qui se passait et aucuns ne levaient le petit doigt.
Sauf, Mr B. notre professeur de français... Il nous a demandé un jour de faire une rédaction sur le thème de l'amitié... J'ai écrit sur la nôtre à C. et moi et puis il m'a mis la meilleure note et l'a lue à toute la classe de 3ème. Je me souviens du silence ensuite. Seulement de cette suspension claire de sons, baignée de soleil qui rentrait à flots par les baies vitrées du préfabriqué. Un grand et beau mutisme, bien épais comme après un K.O sur un ring de boxe. Au ralenti. C. et moi assises côte à côte, on se regardait en douce, en souriant, se touchant la main...
Plus rien n'a été comme auparavant depuis ce jour de juin. La tempête a enfin quitté la mer. Grâce à l'intervention subtile, fine, intelligente, de notre professeur de français. Merci Monsieur B.
Beaucoup. Énorme aimant. A jamais.
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e642 · 10 months
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Pourquoi rester avec quelqu’un qui te trompe et qui ne te respecte pas ?
C'est une excellente question sur laquelle je pourrais écrire beaucoup de ligne. Bien que je n'ai pas l'entièreté de la réponse je peux y fournir des pistes. Déjà, à première vue, on dirait que je suis conne or, je pense pas l'être, ou pas totalement l'être plutôt. Bien que cette relation soit jalonnée d'épreuves particulièrement désagréables pour certaines, j'ai décidé de prendre ça comme une leçon. Parce que ça m'apprend beaucoup. Je serais mauvaise langue de dire que ce garçon ne m'a rien apporté de positif. Il m'a apporté de la légèreté dans certaines périodes dures, il m'a aussi appris à gérer ma colère et réguler mes émotions. Et d'autres trucs mais c'est pas la question. Je reste car:
C'est une année difficile pour moi 2023, pas vraiment à cause de lui et je dois dire que pour le moment je ne suis pas assez stable et claire dans mes idées pour rester seule. On pourrait y voir de la dépendance affective, ce qui, en réalité, serait plus de l'opportunisme de ma part, je prends ce qu'il y a à prendre.
La tromperie, j'ai un avis bien tranché sur ça, bien qu'il ait fluctué pendant quelques années, il est stable depuis longtemps. Je ne cautionne ni encourage ça, ce qui fait que ce n'est pas un problème réel vient du fait que je ne fournis pas assez de sentiments pour être réellement affectée. Ce qui m'a blessée dans son acte c'est pas aller voir quelqu'un d'autre, c'est qu'il ne se soit pas protégé. Je l'ai pris comme un risque pour ma santé, pas comme une défaillance de ma valeur. Je sais que je mérite mieux, j'en ai jamais douté.
Il fait de la merde mais parce qu'il est bête, pas parce qu'il est volontairement malveillant et j'y vois une nuance. Faire exprès de blesser quelqu'un et ne pas faire exprès ne sont pas les mêmes choses pour moi. Je ne le protège pas pour autant, seulement, je vois bien que son réel pb c'est l'immaturité émotionnelle.
Sans me mettre au dessus de lui, je pense que cette relation, quand elle prendra fin, sera aussi une leçon pour lui. Je n'ai pas de problème à le remettre à sa place et lui dire ce qui est problématique chez lui.
La conclusion c'est que j'ai beau lui accorder de l'importance, je ne lui en accorde pas assez pour que ses actes me blessent profondément au point d'être au bout. Au point de perdre ma lucidité et vivre pour l'autre. Juste je prends ce qu'il y a, et le jour où il n'y aura plus rien, je partirai. Il me permet d'occuper mes week end et avoir un lieu où je peux aller quand je veux plus être à Nice, c'est déjà pas mal.
Je partirai quand la période sera propice, je suis loin d'être enfermée, j'apprends sur moi, cette année me nourrit de leçons et une fois que je les aurai digérées, je pourrai m'en aller m'appliquer à faire des choses utiles avec des personnes qui en valent la peine. C'est transitoire.
Puis j'ai ce truc malsain de voir jusqu'à où une personne peut aller par simple perdition, égoïsme, inattention de l'autre. Je trouve ça très intéressant de voir tous les mécanismes des gens surtout rationnellement parlant.
Puis après cette relation, je saurai exactement ce que je ne veux plus, c'est instructif en un sens.
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wittylittle · 10 months
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3 gars. 2 papillons. 1 arrêt.
Vous ai-je dit comment je trouve le polyamour fascinant?
Mercredi dernier, je suis allée voir l’expo Pussy Riot au MACM avec un adorable américain. On a bu dans 3 bars, je lui ai fait visiter la ville. On s’est embrassés timidement et je suis rentrée, souriante.
Vendredi dernier j’allais jouer au pool avec Grande barbe. Ça faisait plusieurs très longs audios qu’on s’échangeait. Il était fasciné par mon intérêt pour le dollification et c’était la première fois que je rencontrais quelqu’un qui était vraiment excité à l’idée de jouer à la poupée avec moi.
Il ne boit pas. À jeun, on a parlé beaucoup, on ne s’est pas embrassé mais on a convenu de se revoir.
Lundi je suis allée au cimetière avec la Licorne américaine. Puis je lui ai fait découvrir le smoked meat. On a bu des cocktails, il m’a demandé si je voulais aller ailleurs ou peut être aller chez lui « to make out ». Il était gêné d’être aussi direct. C’était notre 2e date, je pouvais bien pousser l’exploration plus loin. On a acheté des bouteilles à la SAQ. Je l’ai questionné sur ses kinks. On a frenché beaucoup. Il m’a dit qu’il aimait attendre la 3e date ou plus pour baiser. C’est drôle parce que j’aime ça aussi, le tease, faire monter la passion. On est allés dans son lit. On a frotté nos organes génitaux. C’était génial. Tellement kinky soft et challengeant.
Le lendemain il m’a fait remplir le tableau bdsm des intérêts et limites. Il m’a envoyé sa version avec ses kinks. On est très excités par nos points communs. Je le revois vendredi prochain, je suis en train de traiter nos datas, pour voir sur quels boutons on pourra appuyer.
Mardi matin Grande barbe m’a laissé un audio poli et honnête pour me dire qu’il avait eu une belle soirée mais qu’il n’avait pas assez de points en commun avec moi pour continuer de me voir. Que même si nos kinks communs étaient terriblement excitants, il avait besoin de connecter sur d’autres sujets, comme la politique, les jeux de société et le canot. J’ai respecté son opinion et lui ai souhaité bonne chance.
J’étais quand même contente, ça me laissait plus de place pour les autres, et j’aimais pas tant sa barbe.
Ce soir, j’ai rencontré le Papa à vélo pour la première fois. Il m’avait demandé d’avance si on pouvait s’embrasser dès notre rencontre, pour casser la glace. J’ai trouvé ça tellement hot. « Je suis game ». Il était nerveux. Je l’ai vite mis en confiance. On est allés au musée. On a mangé du gâteau au fromage. Je l’ai trainé dans mon spot secret au centre ville où on a frenché comme deux amoureux aux yeux pétillants pendant des heures. Des gamins. Une sensation réciproque de tomber en amour. On était tellement bien à se serrer dans nos bras en se regardant dans les yeux. Rire. Se regarder. Frencher. Se raconter des secrets gênants sur nos vies. Il est tellement beau. Il me trouve tellement belle.
En quittant cet endroit après trop d’intensité pour un débutant du dating, il me lance « peut être que c’est trop tôt pour dire ça, mais je pense que je vais avoir besoin de temps pour processer ce qu’on vient de vivre. Si je t’écris tout de suite je vais négliger ma famille, ma blonde, prend le pas mal si je ne t’écris pas tout de suite. Je ne me suis jamais senti comme ça pendant une date c’est trop hot, j’ai l’impression d’être high »
Comprenant trop bien ce qu’il vit dans sa tête, je l’ai rassuré. J’ai dit que je comprenais et que j’attendrais qu’il me texte quand il sera prêt.
De l’amour je te dis. Je l’ai senti, lui aussi, mais il a peur.
3 gars en couple. 3 niveaux d’expertise. Dans les trois cas je suis ouverte. J’ai parlé des trois gars au Patron. Et il est bien correct avec ça.
(Je pourrais développer tellement plus la dessus… je vais tenter d’être plus assidue mais tout ça me rend tellement heureuse.)
Jadoooooorre les dates. J’adore rencontrer des garçons. J’en veux plus.
BRB
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selidren · 11 months
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7/10
Je crois que la dernière fois que je vous ai parlé de mon fils Alexandre, il était encore à un âge où je lui faisais réciter ses tables de multiplications. Il a aujourd'hui dix-huit ans, c'est presque un homme fait, mais avec l'état d'esprit qui va à la jeunesse de notre temps, fougueuse et avide de reconnaissance. Si vous le croisez un jour, il se peut que vous le reconnaissiez immédiatement tant il me ressemble trait pour trait, si ce n'est la flamboyante chevelure des Le Bris.
Dans tous les cas, je ne sais quelle folie a traversé son cerveau quand il est allé au bureau de recrutement de Seraincourt, quelques mois après mon départ et sans l'aval de sa mère, pour s'engager avant même d'en avoir l'âge. Je ne m'explique pas qu'une telle chose soit possible, car il a encore une figure d'adolescent qui aurai demandé que l'on vérifie son identité avant de l'incorporer. En tous cas, le voici au front, loin de moi et de sa famille, sur les champs de bataille de l'Artois où l'artillerie fait tomber un enfer de bombes et de flammes. J'en suis réduit à une si folle angoisse que je ne sais si j'ai hâte de le revoir ou non. Car si j'évalue les transformations de mon propre caractère alors que je me suis assez peu battu, j'ose à même imaginer ce qu'un feu nourri va infliger à un garçon à peine sorti de l'enfance et pousser par des ambitions de grandeur naïves.
Pire que cela, je vois en cauchemar (dans ces fameux cauchemars que j'imputais, dans mon déni, au décès de mes cousins) sa mort prochaine et imminente. Quand vous entendrez siffler les bombes à votre arrivée, figurez vous que chaque hurlement strident me fait imaginer le pire. Je sens alors mon coeur s'emballer et mes oreilles bourdonner d'une sourde appréhension qui me coupe presque les jambes. Car, durant un bref et fatal instant, j'ai la sensation que cette peur est une réalité. Je me permet alors de rectifier que les cauchemars ne me tourmentent pas que la nuit, mais que je les vit comme une sorte de réalité tangible même quand je suis éveillé. Voilà où m'on conduites les angoisses sournoises qui me traversent depuis la naissance de mon fils.
Transcription :
Adelphe : Je... j'ai des pensées noires ces derniers temps. C'est pire depuis que nous avons appris pour Constant.
Constantin : Des pensées noires ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Adelphe : De mauvaises pensées, des pensées tristes. J'ai beau te dire de ne pas penser au passé, je n'arrive pas à m'en empêcher moi-même. Je songe à ma mère assez souvent, mais aussi à tes parents, à Tante Daphné. Enfin bref, à ceux qui ne sont plus là. Leurs images tournent dans ma tête jusqu'à l'obsession.
Adelphe : Et voici que mon fils s'engage dans la guerre... Le pauvre idiot... J'ai fait tout ce que je pouvais pour le tenir loin de tout ce qui pouvait lui faire du mal et lui il...
Constantin : Adelphe...
Adelphe : Je ne peux rien faire, rien du tout. Quand j'arrive à trouver le sommeil, je me retrouve le plus souvent dans le no man's land, au milieu de la pluie de feu. Alexandre est devant moi, il mène l'assaut comme une espèce d'officier. Je l'appelle, je lui dit d'aller se mettre à l'abri, mais il ne m'entend pas. Et finalement il... on lui tire dessus et... Seigneur... Je vois mon fils mourir en rêve presque toutes les nuits...
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