#ensemble d'après-midi
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Gérard Pipart for Nina Ricci Boutique Collection Fall/Winter 1958-59. Simone d'Aillencourt wears a mustard yellow afternoon ensemble. Hat of Jean Barthet.
Gérard Pipart pour Nina Ricci Collection Boutique Automne/Hiver 1958-59.Simone d'Aillencourt porte un ensemble d'après-midi jaune moutarde. Chapeau de Jean Barthet.
Photo Frères Séeberger.
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L'Art et la mode, no. 8, vol. 55, 20 avril 1934, Paris. Cet ensemble d'après-midi est en "Chanteloup" noir. Afternoon ensemble of "Chanteloup." Alix. Tissu de Colcombet Fois et Cie. Photo Georges Saad. Bibliothèque nationale de France
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Membres du projet The Bad Batch
L’heure est enfin venue de vous annoncer une grande nouvelle : la pré-ouverture imminente du forum ! Nous avons hâte de vous accueillir dans cet univers où intrigues, dilemmes et tensions rythmeront le quotidien des habitants de Downtown Chicago.
Nous comptons sur vous pour donner vie à vos plus beaux personnages, ceux qui sauront captiver, surprendre et faire frémir The Supervisor, toujours prêt à sévir avec un plaisir non dissimulé. Ici, chaque choix aura ses conséquences, chaque décision pourra bouleverser le destin de ceux qui osent s’aventurer dans cette ville où rien n’est jamais simple.
Préparez-vous ! Le vendredi 09 mai en début d'après-midi, l’aventure commence. Rassemblez vos meilleurs partenaires de RP, affûtez vos plumes et rejoignez-nous pour écrire ensemble les pages de cette histoire palpitante. Nous avons hâte de vous lire et de voir vos personnages évoluer dans cet univers où tout peut basculer à chaque instant.
À très bientôt sur The Bad Batch !
#forum rpg#chicago#rpg#forumactif#new rpg#one chicago#projet rpg#rpg francophone#french rpg#ressource rpg
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Épisode 5
En fin d'après-midi Ray se retrouva dans une salle obscure en compagnie de Sophie. Elle lui lui avait donné rendez-vous devant le cinéma pour voir un film indien , elle l'avait incité fortement à venir voir ce film. C'est l'histoire d'une femme chanteuse qui n'a d'autres choix que de chanter dans des productions de Bombay pour rester libre.
Soit ces femmes enchainent tous les films et elles acceptent les rôles de danseuses tout le long des tournages, soit c'est le silence au sein de la famille car artiste ce n'est pas un métier honorable. Depuis l'indépendance de ce pays peu de choses avaient changé concernant les mœurs, l'actrice devait chanter des histoires d'amour toujours passionnées et éternellement impossibles.
Le film avait conquis la salle et laissé Ray pensif.
A la sortie du cinéma sur le trottoir une bande de jeunes supporters de foot équipés de maillots blanc à rayures verte s'engueulaient à la terrasse d'un café voisin.
Ray prit Sophie par les épaules pour se diriger tranquillement vers le restaurant où il avait retenu une table.
La grande salle avait une splendide et vieille cheminée placée au fond et entourée de décors de faïence montrant des paysages de chasse . La table rustique qu'il avait retenu était uniquement à deux places séparées d'un petit bouquet de fleurs, Ray embrassa tendrement Sophie.
Ils choisirent la choucroute , plat fait maison avec un vin blanc.
En fin de soirée profitant du temps clément ils s'arretèrent un bon moment serrés l'un contre l'autre sur une petite place où se trouve un ancien puit.
Ils rejoignirent l'appartement, assis sur le canapé, Ray posa son verre et ôta d'un doux mouvement la veste de Sophie qu'il suspendit dans le vestibule.
Ray avait mis un vieux disque en route , quelques notes de piano, un peu légères au début se dispersèrent dans le salon, puis la voix à capella, chaude mais nue chantait pourquoi marcher quand on peut voler ?...
Les instruments se joignirent à la voix. Ray observait Sophie ses lèvres semblaient esquisser les paroles de la chanson.
Sophie posa la main sur la cuisse de Ray puis elle lui caressa les cheveux en l'embrassant, Ray répondit par un baiser brûlant, ses genoux se pressaient contre elle , il plongea ses mains dans la chevelure de Sophie. Il avait fait pivoté une de ses jambe et maintenant Sophie était couchée sur lui.
Tout près de son visage Ray murmura :
- Viens dans la chambre...
Après les premiers moments d'excitation et de fébrilité pendant lesquels le couple se caressait et se déshabillait maladroitement pour passer à cette étape délicate ou deux personnes cherchent à s'emboiter l'un dans l'autre en gesticulant l'un sur l'autre dans une mêlée de bras, de jambes, de draps qui se retrouvaient souvent au sol.
En général cela se terminait allongés, essoufflés étourdis de tant d'efforts et de passions.
C'était ce que vivaient Sophie et Ray ensembles depuis peu de temps.
Ray écoutait respirer son amie sur un rythme lent, il pensa qu'elle s'était endormie profondément.
Au petit matin ils s'installèrent dans la cuisine pour boire un café. Sophie prit une douche rapidement; elle avait un rendez-vous professionnel, elle était en plein enregistrement d'un morceau de piano .
Ray devait se rendre au commissariat comme d'habitude.
* * *
Après avoir fait la liste de ce qu'il voulait acheter, Gabin se dirigea vers le centre commercial. Depuis quelques jours il avait pris la décision de disparaître, il avait pesé le pour et le contre pendant un bon bout de temps avant de se décider . Il devait donc impérativement changer d'air dans les prochains jours.
En prenant l'escalier mécanique, Gabin relisait sa liste en vérifiant qu'il ne manquait rien. Quittant l'escalator, il fit des achats pour l'équivalent de quelques smic. Gabin avait acheté pour s'habiller de la tête aux pieds, plus un sac de voyage, il avait décidé de se faire livrer le tout à domicile.
Gabin se dirigea vers le marché couvert pour acheter des champignons, des courgettes et des tomates. Il avait la ferme intention de reprendre une tranche de foie et de l'agrémenter avec ces légumes.
Il prit une religieuse au chocolat et une boule de pain de seigle chez le boulanger.
Il regagna doucement son domicile tout en flânant d'un pas léger, content de partir de ce quartier de cette ville aussi.
Quitter le pays, il y réfléchissait sérieusement.
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" Wound "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Nanami Kento.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son entrevue avec Mahito l'ayant laissé quelque peu amoché, Nanami tente tant bien que mal de cacher sa blessure afin que son épouse ne l'apprenne pas. Cependant, lors de l'élaboration de son plan, Nanami n'avait pas pris en compte Gojo Satoru et son désir fou de le nuire.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : spoil de la saison un, Nanami blessé mais rien de méchant.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟖𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33


Sous mon regard attentif, Satoru entra dans la pièce. Il referma la porte derrière lui d'un simple geste de la main, s'avança nonchalamment dans ma direction, prit place sur le fauteuil devant mon bureau et s'y installa. Il se mouvait avec aise, et n'avait pas spécialement l'air préoccupé par le fait qu'il me dérangeait dans mon travail. J'arquai un sourcil, je me permis même de le zieuter ce qui, aux yeux de plusieurs, aurait pu sembler extrêmement déplacé. Gojo Satoru avait le don de faire comme bon lui semblait, il avait la réputation d'être un petit merdeux, cela lui collait à la peau depuis des années. Et, je me doutais que si il me dérangeait ici et maintenant, c'était qu'il devait y avoir une raison.
Abandonnant le tas de feuilles que j'avais commencé à signer et corriger, je déposai mon stylo feutré sur mon bureau fraîchement vernis. Il était recouvert d'une fine couche de gras. Je frôlai le tout de mon pouce.
« Qu'est-ce qui t'amène ? Je suis occupée. »
Satoru apporta une main outrée dans sa direction.
« Si ça c'est une façon d'accueillir un ami, tu me déçois..! »
« Tu m'en diras tant... »
Je me mis à jouer avec mes talons aiguilles, forçant mes pieds à sortir de mes chaussures, puis les replongeant à l'intérieur. Cela m'amusa le temps que l'enfant prodige ne reprenne enfin la parole. Il titilla ma curiosité, de part son ton étrangement solennel.
« Quelque chose s'est produit, aujourd'hui. En début d'après-midi. » se corrigea-t-il.
« Oui. » j'acquiesçai. « Tu es sorti exorciser quelques fléaux, non ? Je t'ai vu traîner avec Kento ces derniers jours, vous bossez ensemble. Rien de grave ? Dis-le moi si il t'embête, que j'en rajoute une couche. »
Sa réaction me mit la puce à l'oreille.
« Justement... »
Dans un tout autre contexte divergeant de celui-ci, il aurait surenchérit, il se serait lamenté d'un tel traitement envers sa personne voire, il m'aurait taquinée. Alors, pourquoi ne faisait-il rien de cela ? Ça portait à confusion. Je le questionnai davantage du regard. Croisant mes bras contre ma poitrine, je sentis les boutons de ma chemise grincer. Mon dos heurta au même moment le dossier de mon fauteuil.
Un mauvais pressentiment me démangeait.
« Kento est mort ? »
« Quoi ? » s'étonna gravement Satoru.
« Quoi ? » répétai-je. « C'est toi qui fais traîner la chose, tu ne peux pas être plus direct et t'exprimer ? »
L'exorciste soupira bruyamment, il accompagna ce geste en levant ses deux mains dans les airs. Son bandeau cachait la fenêtre de son âme, je fus incapable de bien percevoir ce qui se déroulait dans son esprit mais, à l'aide de son langage corporel, je me rassurais, me disant que la situation ne pouvait pas être si grave qu'elle le semblait. Dans le cas contraire, l'atmosphère l'accompagnant aurait été plus sinistre et officielle. Je tentais de m'en persuader.
« C'est Ijichi qui m'a téléphoné. Et comme je sais que la nouvelle te fera pas plaisir, je me suis dis que j'allais pas le laisser se faire manger par le grand méchant loup. »
« Moi étant le grand méchant loup, je présume ? »
Satoru me pointa du doigt.
« Exact'. »
« Kento est en vie, alors ? »
Il acquiesça. Inconsciemment, je poussai un soupir.
« Il a été blessé au combat. »
Sa petite précision, glissée maladroitement comme si il avait espéré que je ne l'entende pas me fit le regarder plus intensément. Désormais, il avait toute mon attention. Mes pieds s'agrippaient au parquet de la pièce et mes paumes fondirent contre la surface boisée de mon bureau. J'étais figée dans le moment. Paralysée par l'incrédulité.
« Je te demande pardon ? »
Satoru écarta les jambes et posa ses poignets sur chacun de ses genoux.
« Un nouveau fléaux l'a attaqué, 'rapiécé' selon sa description. Une sale ordure qui affirme manipuler les âmes des êtres humains. Nanami s'est- »
Je me levai.
« Où est-il ? »
Sans attendre, la chaise roula, elle entra en contact avec la baie vitrée derrière moi et se coinça entre le verre et le grand et épais rideau couleur pistache. Cela attira son attention. Je me redressai sur mes hauts talons aiguilles, mes jambes pressées les unes contre les autres.
« Ne me regarde pas comme ça, Satoru. Où est Kento en ce moment même ? »
Il hésita.
« Avec Shoko. »
« Évidement. » je grinçai entre mes dents.
Je retirai ma veste de costume de mon fauteuil et l'enfilai d'un geste efficace. Mes deux bras y passèrent. Je fis signe à mon collègue de se lever, ainsi, il me suivit hors du bureau. Je glissai un coup d'œil à ma montre, une TAG Heuer. Il était relativement tôt, nous arrivions à la fin de l'après-midi, cela devait faire une petite heure que Kento était revenu. Ça lui correspondait bien. Je marchais vite. Reconnaissante pour la fente derrière ma jupe crayon, j'accélérai le pas.
« Où est Ijichi ? J'ai deux mots à lui dire. »
« Il, hum, il avait autre chose à faire. »
Je le foudroyai du regard.
« Tu ne fais que gagner du temps, tu en es conscient ? » m'emportai-je.
Ijichi n'était qu'un pauvre assistant, il ne savait rien faire d'autre que poser des rideaux. C'était peut-être mieux ainsi, il n'était pas fait pour ce monde cruel composé uniquement de violence et de macabre. Il n'empêche, j'avais remis entre ses mains la vie de Kento. Je me revoyais encore lui parler devant l'école d'exorcisme, le supplier de prendre soin de lui et de me le ramener en un seul morceau. J'avais pensé pouvoir lui faire confiance, qu'elle sombre idiote avais-je été ! Je ne pouvais donc faire personne en ce monde pour me le ramener sain et sauf, pas même Gojo Satoru, l'enfant Prodige, j'imaginais, quel comble ! Cette maigre pensée força mon cœur à se serrer dans ma poitrine. J'en eus les larmes aux yeux.
Si un jour... Si un jour il ne me revenait pas..
« Laisse-moi te dire, Satoru. Dès que je lui mets la main dessus, il passera un sale quart d'heure. » déclarai-je avec conviction. « De même pour toi ! Quelle idée de le laisser sans surveillance ? Tu sais pourtant comment Kento est ! »
Ce fut avec horreur que je m'étais mise à titiller mon annulaire, plus précisément ma bague de marriage.
Je la fis tourner tout autour de mon doigt, submergée par un profond sentiment d'angoisse. Peu m'importait si Shoko s'occupait de lui, je ne pus échapper aux pensées effroyables qui s'emparèrent de mon esprit, j'en fus terriblement ébranlée. Satoru affirmait qu'il était vivant, blessé certes mais le cœur pulsant dans sa poitrine. J'aurais adoré m'en convaincre. Cela aurait été si simple. J'avais.. J'avais simplement le besoin de m'en assurer moi-même, il me fallait plonger mon regard dans ses beaux yeux, toucher son avant-bras, écouter le son de sa voix, me blottir contre lui, et l'entendre me répondre avec chaleur et affection tandis que je le réprimanderais.
« Ce fléau, Kento l'a attrapé ? »
« D'après Ijichi, non. »
« Comment ça ? » m'offusquai-je.
« Tu le connais mieux que moi... »
Satoru me rattrapait, à présent il marchait à côté de moi, les mains dans les poches de son uniforme. Quant à moi, je regardai à nouveau ma montre. Juste après, je retournai titiller ma bague.
« Je vais moi-même me charger de son cas. Il va voir. »
« Le fléau, ou⸺ »
« Kento, bien sûr. Ce fichu fléau m'importe peu ! Quelqu'un finira bien par l'exorciser. C'est lui qui m'inquiète. »
« Je l'ai vu, avant de te rendre visite. » me conta Satoru. « Hormis son flanc gauche, il n'est pas gravement blessé, tu n'as pas trop à t'en faire. Il est solide, mine de rien. »
« Je sais de quel bois est fait mon mari, merci. »
Satoru esquissa un rictus. Il leva les mains en l'air.
« Je disais ça comme ça... »
Nous arrivâmes enfin à destination.
J'ignorai mon ami de longue date pour pousser la porte du bureau de Shoko, pénétrant la première dans la pièce et faisant passer mon regard sur l'endroit à la recherche de Kento. Les bibliothèques contenant des livres de médecine ou de fléaux furent ignorées, tout comme les lampes ou les murs et sol faits de bois, son bureau et Shoko elle-même. Car, presque instantanément, mes yeux s'étaient posés sur lui. J'avais trouvé Kento.
Assis sur un canapé calé contre le mur gauche de la pièce, la brune était accroupie dos à nous, elle se chargeait de trifouiller le flanc de mon mari, mais elle tournait la tête dès qu'elle entendit Satoru refermer la porte.
« Je t'avais dit de garder le silence. »
Les propos de Kento ne me surprirent point, l'enfant prodige leva les mains en l'air en guise de réponse.
« C'est rien. » il s'exprima en me regardant. « Je ne suis pas mortellement blessé, juste écorché. »
Sa veste beige était déposée à côté de lui sur le dossier du canapé. Il portait sa fidèle chemise bleue et son affreuse cravate jaune décorée par des coins d'ombre, ainsi que ses bretelle de cuir marron. Il n'avait pas l'air en mauvais point. Shoko me cachait la vue sur sa blessure, mais il n'était pas ensanglanté. Dans le creux de sa main, reposait sa paire de lunettes. Je zieutai un peu les alentours, je tournais la tête et fronçais mes sourcils. Lorsque je trouvai son arme sur le bureau, je me calmai. Satoru dans mon dos s'en alla prendre place sur le fauteuil de Shoko, celle-ci ne répliqua pas, elle terminait de soigner mon mari. Pas même une cigarette dans le bec.
Soudain, elle se redressa.
« C'est par ici que ça se passe. »
« Mhh ? »
Shoko pointa du doigt ce qui restait de Kento.
« L'ignore pas, il s'en est bien sorti. Je t'assure. »
Je déposai mon poing contre ma hanche, furieuse.
« Ça c'est à moi d'en décider. »
J'étais enragée à vrai dire. Je ne pus m'empêcher de le foudroyer du regard.
« Et permets-moi d'en douter. »
« Nanami va se faire réprimander.. » chanta Satoru.
Je me rapprochai de mon mari, Kento étendit son bras sur le dossier du canapé et je pris soin de m'asseoir juste en dessous. Il avait les jambes écartés, la tête penchée en arrière, mais cela ne me gênait pas. Tandis qu'il s'étalait, moi, je me refermais sur moi-même. Après tout, c'était ainsi qu'une femme se devait de se comporter. Les jambes collées les unes contre les autres et mes mains déposées sur mes genoux, je dévisageai mon amant. De leur côté, Shoko et Satoru échangeaient quelques informations, autant sur le fléau que Kento avait combattu que des informations sur Ijichi et où il se trouvait. Cela m'importa rapidement peu, j'avais en effet autre chose à faire que de me préoccuper d'esprits alors que mon âme sœur se trouvait dans un tel état.
« Ne crie pas. »
« Tu as mal à la tête ? » je le questionnai en apportant le dos de mes doigts à son front et joue.
« Affreusement. »
Son grognement me fit froncer les sourcils.
« Comment tu te sens ? »
« Vivant. »
Je me rapprochai de lui, collant ma cuisse à la sienne et pivotant mon torse de manière à être contre lui. Il était chaud. Son flanc gauche était complètement ensanglanté, sa chemise, elle, fichue. Pas même un bon lavage aurait suffit à se débarrasser de la quantité astronomique de liquide qu'elle avait absorbé. Cela me frustra. Je relevai bientôt la tête de manière à planter mon regard dans le sien, mais Kento avait les yeux clos.
« Ce fléau.. Qu'est-ce qu'il t'a fait ? »
« Satoru ne t'a rien dit ? » grogna-t-il.
« Juste que tu as été attaqué par un fléau rapiécé, et qu'il manipule les âmes de ses victimes. » expliquai-je. « Mais c'est ta version que je veux, mon amour. »
Kento ouvrit un œil.
« Il m'a touché. »
Sa main libre effleura certaines parties de son corps.
« J'ai senti quelque chose en moi changer, mais il ne faisait pas le poids. Il n'a pas eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. »
« Tu ne l'as pas exorcisé. »
« En effet. »
« Il risque de réapparaître, tu es sûr de toi ? »
« Je suppose. »
Je touchai sa cravate du bout de mes doigts. Elle n'était pas parfaitement nouée, Kento avait dû essayer de la faire lui-même après son combat, mais elle était tortue et penchait sur le côté. Je levai une de mes jambes et la déposai sur sa cuisse de manière à me rapprocher un peu plus de lui, immédiatement, je défis sa cravate et m'attardait à la renouer proprement.
Kento passa son bras autour de mes hanches. Il rouvrit les yeux.
« Merci. »
Je lui souris en retour.
« Je t'en prie. »
Une fois ma tâche exécutée, je me rassis convenablement sur le canapé, la seconde suivante mon mari m'imita. Nous nous retrouvions de cette manière : épaule contre épaule, cuisse contre cuisse, le dos bien droit. Je regardais devant moi, légèrement perturbée.
« Si.. »
J'avais la bouche pâteuse.
Un goût amer présent sur mon palais me répugna.
« Si il arrive que tu perdes la vie au combat, je- »
« Tout ira bien. »
Son ton pourtant convaincant ne sut me convaincre. Ironique. Enrageant. Abominable. Je soupirais bruyamment, ignorant les tremblements que subissait ma gorge.
« J'ai confiance en ta technique. Tu mérites ta position, et jamais je n'oserais douter de toi, Kento. » parlai-je. « J'ai eu peur. »
« Je comprends. Je suis désolé. »
« Merci. »
« Je me suis approché de trop près, il me fallait des informations. J'ai réduit les dégâts du mieux que j'ai pu. »
« Les fléaux s'adaptent. »
Ma référence à Satoru nous fit tout deux tourner la tête dans sa direction. Lui et Shoko continuaient de parler. Ils ne faisaient plus attention à nous, immergé dans un débat apparaissant ma foi assez prenant.
« Il va falloir redoubler d'effort pour les exorciser. »
Je me sentais embarrassée. Furieuse, je l'avais été. Notamment contre Kento. Il n'était pas quelqu'un de stupide, il réfléchissait et agissait en fonction de faits et hypothèses, c'était un homme bon. J'avais été furieuse par la simple idée de le retrouver blessé, et j'aurais adoré le lui reprocher, lui passer un savon qui l'aurait rendu propre comme un sous neuf. Toutefois, alors que je me tenais à côté de lui, qu'il venait de saisir ma main dans la sienne, je n'étais plus très sûre... À présent, je n'étais plus que soulagée. Embarrassée aussi, parce que j'avais pensé que lui crier dessus aurait été une solution idéale. Je me voyais mal me lâcher sur lui de cette manière en cet instant. Je doutais qu'il le mérite.
Tout ce que je fis, finalement, fut entremêler mes doigts aux siens. Mes ongles en acrylique noirs touchèrent et poignardèrent le dos de sa main tandis que ses doigts, lui, me touchèrent gentiment. De plus : son pouce se mettait à me caresser. Je ne résistais pas bien longtemps.
Ma tête tomba sur son épaule.
« J'ai bientôt terminé ma journée de travail, tu veux bien m'attendre ? »
« Je suppose. »
Nos mains étaient déposées sur sa cuisse. La vue était jolie, nos peaux embrassées sur son pantalon couleur crème dont le doux tissu se frottait à mon épiderme. Sans oublier de citer l'agréable odeur qui émanait de lui, de l'eau de Cologne. Kento sentait divinement bon.
Enfin, je me levai.
« Suis-moi. »
Mon mari attrapa sa veste de la même main qui tenait ses lunettes. Il hocha la tête et m'imitait, posant ses pieds au sol et se redressant, au même moment, Satoru et Shoko levèrent la tête dans notre direction.
« Vous partez déjà ? »
« J'ai même pas vu Nanami se faire remonter les bretelles ! »
Je plantai le talon de mon escarpin entre deux planches de bois et plissai les yeux. Kento remit ses lunettes et jeta sa veste de costume sur son épaule -entre temps j'avais aussi récupéré son arme et la lui avait rangé dans le dos-, je l'entendis hisser. Son flanc lui était encore douloureux.
« Merci de t'être occupée de lui, Shoko. Je me charge du reste. »
« Me le renvois pas à moitié mort, je le ferais pas une troisième fois. » m'accusa-t-elle en tirant une taffe.
« C'est compris, encore merci. »
Elle hocha la tête.
« Bon, bah si y'a plus rien à faire ici, moi aussi je m'en vais. » déclara au même moment Satoru. « J'ai des coups de fil à passer. »
Il déposa sa main sur l'épaule de Shoko et nous rejoignit moi et mon mari.
« On va te laisser, passe une bonne soirée. »
Kento, moi-même et Satoru saluâmes une dernière fois la brune, la minute suivante, nous nous retrouvions hors de son bureau. Satoru ferma la porte sur ses pas et nous suivit. Je le sentis se rapprocher de nous. Il avança, avança et, enfin, pencha la tête jusqu'à souffler sur l'oreille de Kento. Le temps que mon mari ne réagisse, il s'était déjà reculé.
« Alors, Nanami, comment tu te sens ? »
« Bien. »
« C'est tout ? Je me suis inquiété tu sais. J'étais mort d'inquiétude, tu imagines ! »
« Sans mal. » ironisa mon époux.
J'étouffai un rire.
« Tu rentres te reposer alors ? Mais tu reviens demain j'espère ? L'école sera vide sans toi, sinon ! »
« Par pitié... »
De sa main libre, il se massa la tempe.
« Satoru. » j'appelai mon ami de longue date.
Le concerné leva la tête.
« Je me charge de lui, va passer ton coup de fil. »
« Oh, vous voulez déjà vous débarrasser de moi ? » agonisa-t-il avec exagération.
Je lui offris un gentil sourire, le voyant extirper de son pantalon son téléphone portable. Il tapota dessus sans cesser de s'exclamer pour autant.
« Je vous lâche maintenant mais attention à toi, demain, Nanami ! Je vais faire une inspection intégrale pour m'assurer que- »
Kento se retourna violemment.
Serrant la mâchoire je fis les gros yeux à Satoru et poussa mon mari hors du couloir.
« Je pense qu'il a compris le message, mon amour. Ne le laisse pas gagner, viens. »
De ma main libre, je m'accrochai à son bras. Kento pesta dans sa barbe.
Sa partie droite était entièrement recouverte par moi, sa main par la mienne, son bras par ma main et ma poitrine, nos jambes marchant côte à côte dans un rythme que j'eus été forcée de lui imposer afin de fuir le fléau qu'était Gojo Satoru lui-même. Cela nous amena à quitter les lieux en un temps record. À mon plus grand plaisir. Désormais, Kento se trouvait auprès de moi, nous avions le début de soirée et toute la nuit rien qu'à nous.
« Tu parviens à marcher ? »
Kento baissa la tête, il croisa mon regard.
« Avec ou sans toi, oui. »
J'acquiesçai.
« Je t'embarrasse ? Excuse-moi. »
Je me reculai, cependant, le temps de me décoller de mon époux, il tira sur nos mains enlacées et me renia cet acte. Kento me colla de nouveau à lui, l'expression de son visage voilée par un drap de frustration.
« Reste. »
Il s'accrocha à moi.
« Ne te sépare pas de moi. »
Malgré moi, un sourire prit place sur mes lèvres. Nous continuâmes de marcher, pressés l'un contre l'autre, bientôt, nous arrivâmes à l'extérieur du lieu et vîmes le début d'un coucher de soleil au loin. Kento le regarda un bref instant tandis que moi, il captiva mon attention un peu plus longtemps. Il faisait un peu plus frais. Cela justifia mon acte suivant. Je déposais ma tête sur son épaule.
« Je n'oserais jamais. »
#nanami kento#nanami x reader#jjk nanami#jujutsu nanami#jjk kento#kento nanami#nanami x you#nanami x y/n#kento x reader#kento x you#kento x y/n#jujutsu sorcerer#jujutsu kaisen
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20 avril
pendant qu'on mangeait des lasagnes aux blettes l. nous racontait ses souvenirs d'enfance au bord de la pétrusse, la maison de sa tante avait une porte secrète à la cave qui menait dans la falaise de la ville mais elle a été détruite pour construire un mini golf. ça m'a un peu changé les idées, jusqu'à ce que la conversation tourne vers trouver un travail, ce qui m'a de nouveau donné envie de pleurer, parce que quand on me parle de travail j'ai envie de pleurer, c'est une loi de l'univers. surtout quand on m'en parle avec bienveillance. elle avait pas du tout l'air de me juger, alors que peut être qu'elle me jugeait un peu parce que juste avant elles parlaient de ces jeunes qui veulent plus travailler avec maman, comme si j'étais pas là à table avec elles, moi une jeune qui ne veut pas travailler. elle m'a demandé ce que j'aimerais faire dans l'idéal et j'ai dit je sais pas. dans l'idéal j'aimerais mourir. ou être rockstar, ou comédienne. ou écrivaine-femme au foyer. dans l'idéal j'aimerais être mariée. et être sur scène. un mix de tout ça. mais je pouvais pas lui dire ça elle m'aurait prise pour une frappadingue, même si elle a dit dans l'idéal, elle a pas dit dans une réalité alternative. elle m'a dit que mes cheveux étaient très jolis. je m'étais dit que mes nouveaux cheveux allaient me motiver à faire quelque chose de ma journée mais non je suis au lit et j'ai envie de rien et en plus j'ai mangé trop de lasagnes aux blettes.
hier soir r. m'a envoyé une vidéo d'un ado qui répète YOU MATTER devant une caméra de sonnette de porte et évidemment je l'ai pris personnellement et j'ai eu envie de jeter mon téléphone par la fenêtre. l'autre jour je lui ai raconté mon anecdote de la thérapeute qui m'avait envoyée chez le prêtre parce que d'après elle je manquais d'amour et qu'elle disait qu'elle pouvait plus rien pour moi et puis tant qu'à faire je lui ai aussi parlé de maman et du fait que je me sentais pas aimée et après je me suis dit putain mais moi c'est tout ou rien, ou je reste fermée comme une huître ou je me mets toute nue avec toutes mes blessures à la vue. et ça me rend malade qu'il soit extra gentil avec moi et me demande régulièrement comment je vais parce qu'il sait que je suis fragile, et maintenant il sait aussi que je suis complètement cassée, mais je veux pas être sa pote fragile et vaguement drôle qui aime la bonne musique et qui sait écouter les problèmes des autres avec bienveillance. je veux qu'il pense à moi 24/7 et qu'il ait envie de me voir tout le temps, je veux rencontrer sa fille et qu'on cuisine ensemble dans sa petite cuisine en enfilade, je veux prendre le train avec lui et m'endormir sur son épaule et me réveiller sur la côte belge parce que je sais rester réaliste dans mes fantasmes et me promener sur la plage avec lui en mangeant une glace, ou pas, je m'en fous, je veux juste être avec lui. je veux tellement être avec lui que j'en dors pas la nuit. même j. ne me rendait pas aussi malade. mais c'était y a dix ans, j'avais accumulé moins de solitude.
ce matin chez le coiffeur j'imaginais ce qu'il dirait si je lui racontais tout. et ça fait UN AN que ça dure?? et t'es toujours pas passée à autre chose? non brian. j'avais envie que tout le monde dans le salon de coiffure vienne me présenter ses sincères voeux de bon rétablissement ou juste sa compassion en me gratouillant la tête pendant que moi je gratouillais la tête du petit chien blanc qui dormait dans mes bras.
22 avril
j'arrive pas à écrire. j'arrive pas à écrire. j'arrive pas à écrire. je suis sortie marcher pendant une heure pour prendre l'air et m'aérer le cerveau mais ça marche pas, je me retrouve exactement au même endroit en rentrant. je me demande si j'arriverais à écrire ailleurs. je crois que oui. le lundi après-midi maintenant maman ne travaille plus et ça me fait prendre conscience qu'une fois qu'elle sera à la retraite à la fin de l'année j'aurai plus le choix, je serai obligée de déménager parce qu'elle sera à la maison toute la journée et ce genre de cohabitation intense est inenvisageable. j'ai huit mois pour préparer mon départ. samedi l. disait qu'elle avait lu que l'état comptait embaucher 1500 personnes bientôt et j'ai dit ah ben oui je regarderai alors que non je regarderai pas. elle m'a aussi parlé de son amie écrivaine qui vit à vienne et qui gagne de l'argent en rédigeant des annonces publicitaires pour un journal (??) mais qu'elle gagne qu'une centaine d'euros avec ça et maman a demandé comment elle faisait pour vivre alors et l. a dit elle est mariée. i rest my case, je dois me marier.
23 avril
j'ai parlé de mes soucis d'occupation à a. hier soir et elle m'a dit pourquoi tu ferais pas des études d'océanographie? c'est ton truc non la mer? et puis elle m'a suggéré de faire du wwoofing, si jamais je me retrouve sans plan au mois de décembre, y a toujours le wwoofing. mon éternel plan de fuite que je ne déclenche jamais. mais je peux pas faire ça indéfiniment. je suis pas le genre de personne à pouvoir vivre de wwoofing et d'eau fraîche comme ces gens en commentaires dans les groupes fb que j'ai rejoint dans le but de me motiver. par exemple dimanche dans la forêt j'ai croisé une bande de jeunes avec des sacs à dos et une carte et un chien comme le club des cinq, ils avaient l'air un peu perdus et ils écoutaient de la musique sur un téléphone en fond sonore et y en avait un qui disait j'en peux plus je dois manger un truc et puis il a commencé à grêler et un peu plus loin j'ai croisé un couple de pré-retrait��s en doudoune fine à petits bourrelets avec des bâtons de marche et j'avais mille fois plus envie d'être eux que le groupe de jeunes avec leurs sacs à dos. c'est pas que j'avais vraiment envie d'être eux, mais je tendais plus vers eux, vers leur mode de vie, je sais pas, ils représentaient comme une espèce de réconfort, après avoir croisé les autres en train de galérer avec leur aventure. mais j'ai pas toujours préféré les vieux aux jeunes de toute façon? en fait je crois j'échapperai juste jamais à mon désir de vivre une vie de retraitée aisée dans ma jolie maison confortable.
j'ai l'impression que tous mes raisonnements tournent en rond et que je me cogne contre toujours le même mur, et que tant que je serai coincée ici tout ce que je dirai sera faussé. peut être que je devrais changer l'utilisation de mon journal et ne noter plus que les trucs positifs, et donc non faussés, plus de raisonnements et de plaintes et de jérémiades, que les choses qui sont bien et simples et concrètes et là et qui méritent d'être remarquées. alors: je suis toujours assez contente de me lever le matin même si je fais rien de particulier, en ce moment il fait soleil et c'est toujours mon moment préféré de la journée. hier soir a. m'a complimentée sur mes nouveaux cheveux. je lui ai prêté sabir et point de chute parce qu'elle voulait lire mes textes. j'ai échangé des sourires avec le chef de choeur et ça c'était bien aussi. pour une fois j'ai pas une seule fois plongé dans le puits de tristesse. peut être qu'il l'a remarqué. peut être qu'il a compris que j'avais rejoint cette chorale uniquement dans un but thérapeutique, vu comment je chante/chante pas quand j'en peux plus. enfin au début c'était pour chanter mais je me suis vite rendu compte que c'était au dessus de mes capacités vocales. j'ai aussi vu un cheval hier, ou un poney plus probablement, et puis en rentrant de ma promenade dans les champs j'ai mangé les restes de mon cheesecake de ce weekend. j'avais aussi fait une très bonne tarte pomme-poire à la cannelle parce qu'il me restait de la pâte et je l'ai finie hier soir devant c ce soir en rentrant de la chorale. voilà pour la journée d'hier.
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Hier on s'est acheté une bouteille de mont bazillac et on est partis se promener avec chacun notre j
On s'est posé un petit peu dans le parc de la maison rose et ça m'a fait du bien de passer un peu de temps avec lui
Sur un coup de tête en rentrant on a décidé qu'on voulait faire soirée alors la fin d'après midi a bien avancé et on a été chercher la c
Loane était la aussi, et ça m'a beaucoup rassuré, parce que ça a rendu Fred très bavard
On a énormément parlé, beaucoup beaucoup d'Estelle mais pas que, et la simple présence de Loane dans la pièce m'apportait du réconfort
Elle a fini par partir en soirée même si c'était prévu qu'elle revienne après alors on s'est retrouvés tous les deux ensemble et la conversation a continué, longtemps
Longtemps
Ça m'a fait du bien, je crois, qu'on parle enfin a coeur ouvert
Qu'on mette enfin les vrais mots
Qu'on soit enfin sincères
J'ai été très touchée par certaines choses qu'il m'a dit, mais je préfère que ces choses aient été dites
C'est bête mais
Ouais
Je crois que je suis un peu rassurée
Alors que je pourrais être d'autant plus inquiète mais non
Je crois que de voir qu'on peut en parler c'est ça dont j'avais besoin
Et puis
J'avais besoin qu'il comprenne, que le vrai problème, c'était les attaches émotionnelles
Il avait pas compris jusqu'à présent
Alors que c'est ça qui me ronge, qui me bouffe de l'intérieur depuis plusieurs jours
Je suis contente
J'attends de voir
Comment tout ça évolue
Comment son comportement a lui mais aussi a elle évoluent
Mais je me sens un peu moins tétanisée
Un peu plus prête
A continuer à ses côtés
"parce que j'ai besoin de toi pour être moi"
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Journal d'un patochimbo.

En ce beau matin jupiterial, mes vieux amortisseurs s'étirent en grinçant sous quelques rares rayons du soleil Patagonien. La nuit n'a pas été trop fraîche, et je sens déjà mon moteur vrombir avec enthousiasme. Depuis que l'on a resserré mes boulons de batterie, je vis une deuxième jeunesse. Malgré tout, ces satanés humains devraient changer ma batterie, sans quoi nous risquons de nous retrouver bloqués par un jour de froid.

Après un rangement de ma tente de toit pendant lequel le méchant humain est toujours aussi brusque avec moi (il me marche littéralement dessus sans vergogne), c'est la gentille humaine qui prend mon volant. L'autre humaine occupe toujours un siège passager, je suppose qu'elle a peur de moi, bien qu'elle semble tout à fait aimable. J'ai hâte de savoir quelles aventures nous réserve cette journée!
Premier événement, on me donne à manger ! Je me sens tout à fait repu de Super 93. Je reste cependant perplexe, car pendant mon repas le humains vont en général jeter leurs déchets. Des êtres à la physiologie si différente...

Quelques kilomètres plus tard, on m'arrête devant une pente digne d'une descente aux enfers. Mes humains ne semblent pas me faire confiance quant à ma capacité à la remonter. C'est vrai que je n'ai que deux roues motrices, et je les remercie de m'épargner cette épreuve en ouvrant ma boîte à gants inopinément.

Lorsque je les vois partir sans moi, je me questionne sur les intentions de ces humains. Ils semblent se diriger droit vers une zone d'intempéries, au mépris de leur intégrité physique, en abandonnant leur condor (ou pigeon suivant le moment) contre mon pare-brise. Je décide d'attendre sagement leur retour, qui n'interviendra probablement qu'en fin d'après midi. J'ai quelques compagnons d'infortune qui, comme moi, n'ont pas de traction ou de propulsion, et nous nous racontons nos aventures passées.

Deux heures plus tard, surprise ! Mes humains sont de retour. Ils semblent avoir été découragés par la météo. Il ne perçoivent clairement pas le climat aussi finement que moi, fort de mes 150000 km parcourus. Après quelques discussions, ils décident de repartir vers des cieux plus cléments.

Prochain arrêt, un bâtiment isolé qui d'après la faible vue que me procurent mes phares était une ancienne école reconvertie en musée. Les humains partent marcher et j'en profite pour observer le magnifique paysage montagnard alentours. Je suis un van chanceux, et l'usine Suzuki dans laquelle on m'a assemblé me semble si loin.
Cette fois, c'est l'humain brutal qui me conduit. Avec lui, je m'attends au pire sur ces routes ardues. Mais là, miracle ! L'asphalte revient : nous avons quitté la partie la plus rude de la Carreterra Austral. Mes pneus roucoulent de plaisir, et mes suspensions respirent. Pour ne rien gâcher , une petite pluie m'offre une douche printanière bienvenue.

Enfin, nous arrivons tous ensemble au bord d'une rivière; c'est déjà le soir, et je sens que ce sera tout pour aujourd'hui. Mes amis humains mangent des mets bien étranges sur mes sièges et ont des discussions tout aussi obscures à propos de mains peintes en positif et en négatif sur de la roche par d'autres humains des temps jadis. Ils ont cependant l'air content et à l'abri de la pluie, alors je suis un van comblé. Toujours quelques grincements douleureux à l'ouverture de ma tente de toit, puis le calme reposant d'une nuit que j'espère étoilée et dont je peux profiter feux éteints.



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J5 - Samedi 15 : Retrouvailles des filles
En parlant aux infirmières, j'apprends que je suis dans l'aile Endocrinologie du service, faute de place en gastro...
Le matin, le médecin du we vient me voir. Il m'explique où ils en sont. Je pose des questions, beaucoup de questions, parfois pointues... Il s'assoit à côté de moi et prend le temps de discuter vraiment. C'est la première fois. Il répond à toutes mes interrogations, tant que j'en ai. J'épure tous mes doutes, et besoins d'explications concernant leurs hypothèses, les symptômes, l'évolution des prélèvements, le pourquoi des plateaux repas de l'hôpital (avec gluten). De recevoir des réponses me permet de mieux comprendre ce qui se passe, ce que l'équipe médicale veut voir et obtenir, ce qui pourrait se produire,... C'est fou combien cet échange me fera du bien : je me sens enfin prise à partie.
Debut d'après-midi, Mike arrive avec les filles. Elles n'ont pas le droit d'entrer dans le service alors on les rejoint au bout du couloir à la porte d'entrée du service. Les retrouvailles sont touchantes. Amélie leur fait des calins, sourire aux lèvres, Sara pleure de la voir ainsi, branchée et sondée... On peut descendre 1h dans le hall d'entrée tous ensemble, avant qu'elle ne reçoive sa perfusion d'albumine qui dure de 6 �� 12 heures. Un instant volé dans la tempête...
De retour dans la chambre, son traitement commence. Mike reste encore quelques minutes avant de repartir avec les filles.
Le soir je pends à nouveau Amélie dans mon fauteuil car elle pleure trop dans son lit à barreaux. La nuit ne sera pas confortable mais plus calme que celle de la veille.
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le dinosaure de l'enfance et les tentatives d'oublis
je rejoins Alex chez ses ami-es, la petite bande adorable m'accueille joyeusement en ce début d'après-midi, nous allons nous rendre ensemble aux caves de bécon rendre visite à mamie, je leur demande un instant, je vais faire pipi et je vous rejoins, je me retrouve dans les toilettes d'un des colocs, il vit dans une chambre bleue solitaire, il y a une porte vitrée, quand je m'assois on ne peut plus me voir, je n'arrive pas à faire pipi, je n'arrive pas à me détendre, je ne les entends plus, illes sont parti-es sans moi, bon, ça me fend un peu le coeur, il reste peut-être Iris, Alex m'a oubliée, je les retrouve à la cave, il y a mamie, et Papy qui est vivant, qui est si grand, je ne l'avais jamais vu aussi grand, il tient debout, comment les morts tiennent-ils debout, Alex et ses ami-es attendent dans une petite pièce au fond
dans la résidence de mon enfance, sous le préau qui conduit à l'appartement de l'escalier H vit un grand dinosaure rouge, et régulièrement, il se met à courir jusqu'au préau suivant à travers la cours, il ne faut pas le craindre car il ne s'attaque à personne, mais c'est tout de même terrifiant ce dinosaure qui se balade si vite, il me frôle, sa peau est dure, personne ne le connaît
je marche dans la rue en repensant au dinosaure, j'ai tant de fois rêvé de lui, ça me semble évident, et à la fois je ne me souvenais pas jusqu'ici de cette récurrence, c'est un sentiment de familiarité si fort qui m'habite comme j'habitais autrefois la ville et le ciel gris
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Ligne "Libre"
Christian Dior Haute Couture Collection Spring/Summer 1957. Lia wears “Muguet de Mai”; light dress in bronze green muslin all printed with lily of the valley. It is completed with a green fault coat with a very open neckline, tied with a belt.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1957. Lia porte "Muguet de Mai"; robe légère en mousseline vert bronze tout imprimée de muguets. Elle se complète d'un manteau en faille verte à encolure très dégagée, noué d'une ceinture.
Photo Loomis Dean
#haute couture#christian dior#ligne libre#fashion 50s#1957#spring/summer#printemps/été#muguet de mai#lia#loomis dean#afternoon set#ensemble d'après-midi
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L'Art et la mode, no. 7, vol. 55, 5 avril 1934, Paris. "Perle rose" ensemble d'après-midi en crêpe marocain rose fané, garni de ganses piquées. Hélen Hubert. Photo Georges Saad. Bibliothèque nationale de France
#L'Art et la mode#20th century#1930s#1934#on this day#April 5#periodical#fashion#fashion plate#cover#bibliothèque nationale de france#dress#photograph#Hélen Hubert#Georges Saad#april covers
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Vivre ensemble ?
Après quelques jours de disputes répétées, le calme est revenu dans la maison des Bialettis. Lola cherche aujourd'hui à faire la paix avec son fils, et elle connait le parfait médiateur pour ça : son meilleur ami et ami de la famille !

Josh est à la maison ! Marina discute avec lui des derniers ragots du quartier tandis que Lola et Mario discutent dans la chambre...


Lola : "J'ai été trop dur avec toi car j'avais peur de te perdre. J'ai décidé de te laisser faire ta vie comme tu le sens."
Est-ce que ce sera suffisant pour Mario ? Après tout, il est l'heureux enfant d'une famille homoparentale pleine d'amour et de bienveillance... Mario le sait et décide de pardonner ses mamans, et de passer une fin d'après midi avec elles et Josh.

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Tout Oublier
Sommaire: Après avoir été viré du groupe, Seven dit quelque chose qu'il ne pensait pas à sa petite amie. Maintenant, il ne peut qu'espérer tout oublier.
Note Indicative: 18
Mots: 2355
AO3 | YouTube
Il faisait chaud et c'était satisfaisant. Mais ensuite, c'était fini et ce n'était plus le cas.
C'était incroyablement pathétique.
Seven souleva les draps et approcha sa main de son visage, la retournant. La peau de sa paume était rouge là où il s'était serré et était tachetée de la preuve de l'orgasme auquel il s'était amené. La brume, la chaleur dans laquelle il s'était trouvé s'étaient pratiquement évanouies dans les airs. Il la fixa avec dégoût, puis attrapa sa baguette, posée de manière précaire sur le bord de sa table de nuit.
Il pouvait presque imaginer ce qu'elle ferait si elle était là. Piquez son nez et gloussez. Peut-être même lui donner un coup de bec sur la joue pendant qu'elle le réprimandait pour être stupide. Riley était toujours trop joyeux après la fin, parfois même de manière inhabituelle.
Mais Seven ne l'était pas. Surtout pas maintenant.
Des souvenirs d'elle pulsaient dans son esprit. La raideur douloureuse sur son front menaçait de remuer une fois de plus et Seven attrapa rapidement une serviette sur sa table de chevet. Il pourrait demander au service d'étage de changer ses draps plus tard. Pas une âme ne saurait ce qui s'est passé là-bas ce matin-là. Mais il... Il sentit des larmes couler sur ses joues avant de se rendre compte que le tourbillon dans son estomac n'était pas seulement la conséquence de son orgasme. C'était cet affreux, affreux mélange de regret et d'anxiété. Il était censé s'y habituer, il le savait. Mais c'était tout aussi douloureux qu'au moment où tout s'était terminé.
Il y avait un million de façons de se débarrasser des ex et il avait déjà essayé et réussi avec eux auparavant. C'est juste que cette fois-ci, il n'essayait pas. Peut-être qu'il ne le voulait tout simplement pas. Son cœur était brisé, et au lieu de chercher à le réparer et à réessayer, pour une raison quelconque, il pensait qu'il était plus simple de se contenter de réfléchir à ce qui avait été. Ou plutôt y aspirer.
Quelques minutes s'étaient écoulées, et bien qu'il eût fini de renifler, ses paupières commençaient à s'alourdir. Ses joues humides étaient étrangement gonflées et il savait que son fantasme avait pris fin depuis longtemps. Il avait tenté d'imaginer le sexe matinal, prétendant que la main qu'il n'utilisait pas souvent était la sienne.
Pourquoi ? Qui l'aurait su ?
Qui l’aurait su. Il se demandait quand même quelque chose d'aussi primitif que de se caresser reviendrait à la normale et il n'aurait pas à imaginer que cela avait quoi que ce soit à voir avec ce qui était auparavant.
Ce courant de pensée, cependant, était beaucoup trop complexe pour le moment. Il cligna lentement des yeux, laissant les paupières de ses yeux s'affaisser et protéger ses pupilles du doux soleil. Il se sentit retomber dans le vide du sommeil, succombant à un étrange sentiment de calme. L'absence de rêves sombres de son sommeil était plus réconfortante que toute autre chose.
Mais il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne sente les rayons durs du soleil du début d'après-midi le frapper, l'éclat des fenêtres sur le côté de sa chambre l'enveloppant de chaleur. Il était temps de se lever.
Ses pieds se sentaient soudain trop grands et trop lourds pour le reste de son corps. Il pouvait à peine en faire tenir deux et deux ensembles avant de se diriger vers le bureau à l'avant de sa chambre, de décrocher le récepteur de l'interphone et de composer le numéro pour le service d'étage.
L'odeur âcre du whisky pouvait être sentie sur sa personne. Il le savait. Terreux, éthanolique, évocateur. Il avait commandé la bouteille de whisky la plus chère qu'ils avaient, et maintenant il savait que cela en valait la peine. Il avait un goût plus riche que ce goût phénolique habituel auquel il s'était habitué. On pourrait même le qualifier de légèrement coriace, avec ces douces notes de chocolat et de fumée que Riley lui avait appris à surveiller. Putain.
Il s'était d'abord servi un demi-verre, principalement pour tenter de se mentir à lui-même. Il voulait limiter sa consommation d'alcool pendant la journée, mais cela n'avait pas été bon. La glace dans sa boisson était encore presque solide après qu'il eut fini son premier verre, et elle l'était toujours lorsqu'il s'en versa un autre.
Il avait savouré la sensation de ferveur dans sa gorge, la sensation de brûlure qui, il l'espérait, engourdissait la douleur dans sa poitrine. Il fixa la bouteille à moitié vide avec rien d'autre que des remords. Il était maintenant allongé sur le lit, les pensées traversant son esprit tandis que le cerveau se sentait étrangement charnu dans son crâne. Chaque partie de son corps était si lourde qu'il pouvait à peine soulever un muscle. Il avait toujours été d'une légèreté déplorable. Et maintenant qu'il avait tellement bu en trente minutes, eh bien, il se portait misérablement. Il pouvait déjà sentir sa gueule de bois imminente, même le sang qui coulait dans les veines de sa tête était cacophonique.
Maintenant, maintenant, il souhaitait que Riley soit là pour prendre soin de lui. Il savait que ce fil de pensée était si pitoyable, mais il était sensé. Elle était terriblement douée pour manier son alcool, elle l'avait toujours été. D'une manière ou d'une autre. Il supposait que c'était son sang maudit, son père semblait assez bon à boire abondamment et ressemblait toujours à un citoyen respectable, bien que tous ceux qui le connaissaient ne pouvaient certainement pas être dupes.
C'était quelque chose que Seven admirait, lui avait-il dit, bien qu'il voulait en fait dire quelque chose de complètement différent. Elle pourrait le protéger quand ils boivent, et c'est tout aussi bien. Elle était un peu plus protectrice envers lui qu'il ne l'était envers elle de toute façon.
Son plan de s'éloigner de tout le monde et de tout le monde dans le but de se débarrasser de son ex-petite amie semblait maintenant stupide. Futile, même. Le nom même ne semblait pas exprimer la tragédie dans son cœur, et il a commencé à essayer des alternatives. Ex-fiancée, ex-future-épouse, peut-être que le problème, ce sont les attentes gâtées. Peut-être qu'il n'est qu'un raté. Peut-être que s'il rampait jusqu'à elle, elle le reprendrait en arrière.
Tout ce qu'il faisait ne faisait que lui rappeler elle. Son intention initiale pour son séjour dans cet hôtel avait été perdue depuis longtemps. Il avait arrêté d'essayer depuis longtemps. Cela ne servait à rien.
Le jour où tout est tombé en poussière, je n'avais pas l'impression que ce serait permanent. Ils avaient eu beaucoup de désaccords entre eux deux, ce qui était vraiment prévisible, avec le fait qu'ils passaient chaque instant ensemble, qu'ils formaient un groupe, qu'ils dormaient ensemble, qu'ils vivaient ensemble, qu'ils avaient leur juste part de conflits. Mais cette fois-là, il ne savait pas que ce soir-là, quand elle est sortie de leur appartement, ils ne se parleraient plus jamais.
C'était une question de jalousie, pensa-t-il. Pourquoi était-il devenu si dérangé à propos du groupe. Putain de chanter, d'être le leader du groupe, ça n'avait pas d'importance pour lui. S'il n'était que l'auteur-compositeur, s'il n'a jamais senti la chaleur des projecteurs sur sa peau, peu importe. Il pouvait encore avoir du succès, être admiré. Pour garder ses amis avec lui.
Mais il ne supportait pas l'idée d'être cela, alors que Riley était le leader. C'est son visage dans les magazines et sa voix qui souffle à la radio. Il ne supportait pas l'idée que d'autres personnes la désirent, la convoitent, et il s'inquiétait qu'elle trouve quelqu'un de mieux que lui, le laissant derrière lui comme tout le monde.
Eh bien, maintenant, il ne lui laissait pas d'autre choix.
« Seven, bon sang, je ne sais pas ce que tu voulais que je fasse ! Veux-tu que je quitte le groupe avec toi ? Cela te rendrait-il heureux ? »
« Va te faire foutre, Riley ! » Il ricana. « J'aurais dû le savoir. C'est tellement typique ! Vous m'avez utilisé. »
« Quoi ? »
« Oui, c'est vrai ! Vous m'avez utilisé. Tu ne peux pas composer pour de la merde, tu vois ? Tu ne peux pas jouer, tu n'es pas charismatique. Tu n'aimes même pas la musique ! Tout ce à quoi tu es bon, c'est à chanter, et même à cela, tu ne peux pas le faire sans mon aide. Avouez-le, tu n'es qu'un pirate ! »
Ses joues étaient passées d'un léger rouge à un cramoisi profond au cours de leur conversation. Avec la colère qu'elle avait contre lui, Seven savait qu'elle était furieuse en personne. Mais maintenant, il y avait quelque chose dans ses yeux profonds qui le rendait faible aux genoux. Pas en désespoir de cause, mais plus encore en regret.
Les larmes qui commençaient à couler aux coins de ses yeux lui donnaient envie de s'arracher les cheveux en touffes. Il voulait que tout se passe bien à nouveau. Il voulait se pencher, l'embrasser, la serrer dans ses bras et faire tout ce qu'il pouvait pour qu'elle cesse d'avoir l'air si triste.
Elle s'essuya les joues avec ses mains et attrapa son sac à main. « Je ne peux plus faire ça, Seven. »
"Riley, je... Tu devais me comprendre. Je suis fou et... »
"Cela n'a pas d'importance. Tu l’as dit. Et si tu l'as dit, tu as dû le ressentir, au moins un peu. »
« Non, mais... Je... Je vais me rattraper. Je ferai n'importe quoi, je le jure. »
Elle ne cessait de le regarder si solennellement, si doucement, avec de petites larmes coulant sur son visage tandis que ses lèvres délicates commençaient à trembler. « Ça n'a pas d'importance. »
« Riley, mon Dieu, je suis désolé. Je suis vraiment désolé. » Sa respiration s'arrêta. « Tu as dit que tu voulais quitter le groupe, n'est-ce pas ? Que tu viendrais avec moi ? Faisons-le. Je vais composer, tu chantes. Je vais nous trouver du travail, nous trouver un label, je vais tout faire tout seul. Je vais... Je reviendrai, je demanderai pardon aux autres. Je te donnerai n'importe quoi. Je jure. J'ai merdé, je sais. S'il te plaît... »
« Seven ! Arrête. »
Riley prit une profonde inspiration et regarda sur le côté alors qu'elle utilisait la manche de ce joli pull bleu pour essuyer le désordre qui se formait à nouveau sur son visage. Il avait du mal à trouver le courage de regarder son visage, sachant que c'était lui qui lui avait fait ressentir tout cela. C'était suffisant pour faire tomber son estomac dans son abdomen et le peu de nourriture qu'il avait eu aujourd'hui entre toutes les luttes pour sortir par sa bouche.
Seven a quitté la maison de sa mère pour elle. Elle a dit qu'elle ne supportait plus de vivre seule chez ses parents, mais qu'ils ne gagnaient pas assez d'argent pour payer leur loyer toute seule. Il ne voulait plus qu'elle soit seule, qu'elle puisse lui faire confiance et qu'elle sache qu'elle est aimée et admirée.
Mais il était là, en train de baiser au hasard une bimbo de bar, séjournant dans un hôtel dans un quartier de la ville qu'il n'avait jamais fréquenté auparavant. Et pourquoi ? Parce qu'il pensait que c'était une vengeance. C'était une fille qui lui ressemblait assez quand il plissait les yeux. Poils longs et jambes galbées. Pas aussi magnifique, cependant. Il essaya de ne pas trop regarder son visage, parce qu'il savait que la seule façon de le faire monter était d'imaginer que c'était Riley avec lui.
Ce n'était même pas comme s'il aimait les aventures d'un soir ou quelque chose comme ça. Il les détestait. Il n'était même pas sorti de sa chambre pendant tout le temps qu'il était resté ici. Pourtant, le simple fait de penser à elle, d'écouter cette foutue chanson qu'il avait écrite pour elle et qu'elle chantait en boucle avait déclenché cette rage, cette faim incontrôlable en lui, qu'il devait juste faire quelque chose à ce sujet.
C'est ainsi que Seven justifiait qu'il sorte en ville et qu'il se saoule. Comment il justifiait de flirter charmant et sans vergogne avec une fille qu'il n'aurait même pas traitée avec une once de respect la veille. Ce n'était pas de sa faute s'il pouvait être si séduisant quand il essayait de l'être. Et il savait qu'elle n'était rien d'autre qu'un morceau de viande pour lui. Un morceau de viande qui ressemblait juste assez à l'amour de sa vie. Juste assez pour qu'il puisse faire semblant de l'aimer ce soir-là.
Il pensait que cela aiderait un peu, la peau contre la peau. Il pensait que cela l'aiderait à soulager cette douleur qu'il ressentait au plus profond de lui. Que peut-être que tenir quelqu'un comme il avait l'habitude de la tenir l'aiderait. Mais il savait que ce n'était pas bon. Parce que même s'il faisait de son mieux pour la sortir de sa tête, Riley était de nouveau là.
Riley était entre ses doigts lorsqu'ils se promenaient dans un parc. Elle était allongée sur ses genoux quand il lui a donné la bite qu'elle lui avait suppliée. Elle était entre ses draps pendant qu'il leur préparait le petit-déjeuner. Elle était partout où il regardait, et pourtant elle n'y était pas.
Elle était dans les larmes qui coulaient sur son visage lorsqu'il réalisa que la fille contre laquelle il s'était blotti toute la nuit n'était même pas elle. Et elle était toujours là, lourde dans son cœur alors qu'il sortait tranquillement de la maison de la fille. Mon Dieu, il ne se souvenait même pas de son nom, n'est-ce pas ?
Mais Riley, Riley, le nom de Riley était partout sur lui. Un rouge flamboyant brûlait sa peau pour toujours et toujours immobile. Peu importe à quel point il savait que c'était désespéré. Peu importe à quel point Seven savait qu'il n'y avait rien à venir, aucune émotion positive de sa part pour se concrétiser, mais la façon dont elle l'avait regardé, si perçant, si en colère et pourtant si calme, quand il était sorti de son appartement ce soir-là, c'était tout ce qu'il pouvait voir.
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𝑻𝑯𝑬 𝑺𝑻𝑶𝑹𝒀 𝑶𝑭 𝑬𝑵𝑬𝑲𝑶 𝑺𝑾𝑨𝑵.
Eneko Swan est né le 29 avril 2000 sur l'île d'Hawaï. Fils d'une mère coréenne et japonaise, et d'un père polynésien, Eneko grandit entouré de paysages à couper le souffle, bercé par la douceur du Pacifique. Ses racines mêlaient les cultures ancestrales du Japon et des îles polynésiennes, créant en lui un équilibre unique entre deux mondes, qu'il porta avec fierté tout au long de sa jeunesse.
JEUNESSE.
Dès son plus jeune âge, Eneko se laissait guider par la main de son père jusqu’aux vagues qui bordaient leur île tout les matins pour surfer. Le surf n'était pas qu'un simple passe-temps du week-end pour le jeune garçon ; c'était une communion avec la mer, une danse harmonieuse entre l'eau et l'âme. Ce rituel dominical se transforma rapidement en une passion dévorante et naturellement, il avait commencé à enchaîner les compétitions de surf et sans surprise, arrivait toujours en tête. C'est bien malheureusement, que cette obsession vira de manière brutale au cauchemar. Le jeune homme n’oubliera jamais le jour de son seizième anniversaire, un dimanche ensoleillé qui aurait dû être un moment de bonheur partagé avec son père. Ce jour-là, en début d'après-midi, ils partirent ensemble affronter les vagues, comme tant de fois auparavant. Mais cette fois, la mer, qui jusque-là avait été leur alliée, devint leur pire ennemi. Les souvenirs d’Eneko sont flous, fragmentés, réduits à des éclats de peur et de douleur. Il se souvient des cris déchirants des baigneurs, du chaos soudain, et surtout du corps inerte de son père, gisant sur le sable, victime d'une morsure mortelle infligée par un grand requin blanc. Ce drame a laissé une cicatrice profonde dans le cœur du jeune homme, qui, depuis, porte le poids de cette perte avec lui. L'adolescence, déjà tumultueuse, devint pour lui un désert de solitude et de chagrin. Malgré l’avenir prometteur qui s’ouvrait devant lui, Eneko n'a pas pu atteindre son rêve de devenir surfeur professionnel, la mer lui ayant pris bien plus que son innocence ce jour-là.
COMING OF AGE.
Dès qu'il atteignit sa majorité, sa mère, cherchant à offrir à son fils un nouveau départ, l'emmena avec elle pour s'installer au cœur de la trépidante capitale sud-coréenne. Séoul, avec ses gratte-ciels et son énergie bouillonnante, devint le théâtre de la renaissance d'Eneko. Là-bas, il s'inscrivit à l'Université Nationale de Séoul, où il poursuivit avec détermination des études de droit, obtenant brillamment son master. Fort de ce succès, il intégra ensuite l'École d'Avocat, qu'il acheva sans difficulté, porté par une volonté de fer. Aujourd'hui, Eneko exerce fièrement en tant qu'avocat au Barreau de Séoul, s'étant spécialisé dans le droit des affaires. Il s'est forgé une carrière respectée, loin des vagues d’Hawaï, mais avec la même passion et détermination qui l'avaient autrefois conduit au sommet des compétitions de surf.
Pendant ses études, Eneko eut la chance de quitter le cocon familial et de goûter à l’indépendance en emménageant dans son premier appartement, situé dans une grande résidence du quartier animé de Gangnam. Là, au milieu des gratte-ciels scintillants et des rues toujours en effervescence, il découvrit avec enthousiasme la vie d’étudiant. Grâce à son charisme naturel et sa facilité à se faire des amis, Eneko s’intégra rapidement à ce nouveau milieu. Les soirées ne tardaient pas à s’enchaîner : il n’était pas rare de le voir arpenter les boîtes de nuit, danser jusqu’à l’aube dans les bars, ou encore organiser des fêtes mémorables chez lui. Les conquêtes faisaient aussi partie de son quotidien, mais Eneko, malgré cette vie intense, savait toujours où fixer les limites. Jamais il ne se laissa emporter au-delà du simple plaisir ; sa capacité à se maîtriser et à garder les pieds sur terre fit de lui un étudiant respecté autant pour ses qualités humaines que pour ses réussites académiques.
Au cours de sa troisième année d’études, Eneko croisa le chemin d’Inseo, une Coréenne de deux ans son aînée, dont la beauté et la vivacité d’esprit l’envoûtèrent dès le premier regard. Ce qui commença comme une simple rencontre se transforma rapidement en une histoire d’amour intense, où chaque moment partagé semblait brûler d’une passion dévorante. Pendant près de dix mois, ils vécurent une romance enflammée, chaque instant passé ensemble nourrissant les rêves d’Eneko. Mais un jour, cette belle illusion se brisa. Il découvrit, par le plus cruel des hasards, la tromperie d’Inseo. La trahison lui infligea une douleur profonde, brisant le cœur du jeune homme qui, par nature, donnait sa confiance avec une désarmante facilité. Cette amère révélation laissa une autre cicatrice indélébile en lui.
TODAY.
Aujourd'hui, malgré les cicatrices du passé, Eneko a trouvé un certain épanouissement dans sa vie d'adulte et de célibataire. Sa carrière d'avocat, qu'il exerce avec une passion et une persévérance inébranlables, absorbe une grande partie de son temps, laissant peu de place pour le repos. Pourtant, Eneko ne se laisse pas enfermer dans la routine. Il reste actif, veillant à préserver des moments pour ses hobbies, ces petites échappatoires qui nourrissent son esprit et lui rappellent les plaisirs simples de la vie. Toujours entouré de ses amis fidèles, il cultive des liens sincères et profonds, et reste particulièrement proche de sa mère, envers qui il garde une affection indéfectible. Même si son emploi du temps est chargé, Eneko a appris à jongler avec ses responsabilités, trouvant dans cet équilibre une forme de sérénité.
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8 avril
c. m'a dit qu'elle aussi voulait faire de la musique mais qu'elle arrivait pas à se lancer. mais elle a déjà fait des trucs avec son copain musicien. il était là dimanche soir mais je savais pas que c'était son copain. je le trouvais très beau. c'est un très beau couple. quand elle a dit qu'ils avaient travaillé ensemble ce matin je savais toujours pas que c'était son copain et je pensais à r. et puis quand elle l'a mentionné je me suis dit mais oui, évidemment. je voulais aborder le sujet avec r. dimanche mais j'ai pas osé. mais aussi j'ai pas osé parce que j'ai rien à lui proposer. je suis nulle en collab et lui aussi d'après ce qu'il m'a dit. peut être qu'avec nos névroses respectives ça partirait en cacahouète. il m'a dit qu'il aimait pas la pièce de sa soeur dont il compose la musique mais qu'il osait pas le lui dire de peur de la décourager. il m'a aussi dit qu'il dramatisait tout. peut être qu'en fait il est moi mais en version homme décomplexée. peut être qu'on formerait le pire couple de l'univers avec nos caractères à la con et notre incapacité pathologique à gérer nos émotions. mais je m'en fous, parce que quand il me regarde avec ses yeux mer tempête je me répands en flaque autour de ses pieds chaussés de crocs à cerises et le reste du monde disparait. il regardait de nouveau mes lèvres dimanche soir mais cette fois j'avais pas de moustache, alors je me suis dit que c'était peut être mes lèvres gercées qu'il regardait en se disant que je devrais plus les hydrater. est-ce qu'il se disait vraiment que je devrais prendre soin de mes lèvres ou est-ce qu'il avait juste envie de les embrasser mes lèvres gercées? et pourquoi quand il me regarde je me sens aimée? est-ce qu'il avait juste besoin d'une bonne poire pour écouter ses problèmes dimanche? pourquoi je peux pas juste accepter le fait qu'il m'aime en tant qu'amie? et surtout, est-ce que lui aussi il le trouvait beau le copain de c.?
au musée ce matin y avait une série de dessins pornographiques et en voyant celui avec deux hommes j'ai pensé à lui et j'essayais de m'imaginer ses fantasmes. ça me fascine. ça me fascine qu'il me l'ait dit surtout, assis là sur cet accoudoir de canapé. il a dit homosexuel, pas gay ou queer. en parlant des endroits où on aimerait vivre il me disait qu'il s'imaginait qu'à berlin par exemple ce serait plus facile d'assumer parce que là-bas les gens sont plus ouverts et plus zinzin. je vois pas le rapport entre gay et zinzin mais maintenant j'ai envie de partir à berlin avec lui pour qu'on réalise tous les deux nos fantasmes d'homosexualité. sauf que moi je suis censée déjà être lesbienne. c'est insupportable de passer mon temps à arpenter les rues de st. gilles sans aller chez lui. je suis full amoureuse. c'est terrible. c'est une catastrophe. dans l'épicerie bio où on s'est arrêtées en sortant du wiels ils passaient une chanson douce de folk un peu mélancolique et je suis tombée dans un puits de tristesse en regardant l. choisir sa banane, comme si j'étais aspirée par le sol et je pouvais rien y faire.
10 avril
hier en se disant au revoir avec c. et l. on s'est souhaité d'oser faire tout ce qu'on avait envie de faire dans la musique et puis en rentrant à pied je suis tombée sur un magasin de musique avec des micros et des cartes son et le midi controller de ru. exposés dans la vitrine et je suis restée plantée devant pendant cinq minutes à me dire putain c'est un signe!! mais je suis pas rentrée. c. m'a dit qu'elle ouvrirait l'oeil et tendrait l'oreille pour voir si une chambre ou un studio se libéraient quelque part. dimanche soir au bar y avait ses deux anciennes colocs et elle m'a dit c'est dommage vous vous seriez bien entendues, elles sont un peu bizarres. je lui ai dit que j'avais vu passer l'annonce et que j'y avais réfléchi mais je lui ai pas dit que j'avais fait une énorme crise le jour de mon anniversaire à cause de cette coloc précisément. à un moment j'étais assise à côté d'une des deux filles dans le bar et elle m'a parlé de ma chanson rebeka rebeka et puis c. m'a dit qu'elle m'avait vue la chanter à la bellone et l. la connaissait aussi et elle m'a dit mais t'es une star, et puis à chaque fois qu'on s'est vues elle faisait des petites blagues et m'appelant lara w. comme si j'étais une star et j'adore quand on fait ça, même si c'est un peu ridicule d'aimer ça.
lundi elle m'a dit que je ressemblais à une actrice avec ma grande chemise à pois par dessus ma combi à pois. j'ai parlé à personne de mon désir de scène. il m'encombre. je sais pas quoi en faire. je veux pas le jeter mais je sais pas où le mettre. il prend trop de place. il dépasse de partout. on était assises sur un banc au bord de l'étang à flagey au soleil et quand il a disparu derrière les maisons on a marché jusqu'à l'appart de son amie n., tout près de chez r. elle habite dans une coloc et quand je les ai vus travailler sur une grande table en bois sous la fenêtre ouverte sur le parc ça m'a à moitié donné envie et à moitié pas du tout. n. nous a rejoint au parvis de st. gilles avec son amie g. et j'ai bu une menthe à l'eau et l. un jus de pomme (elle non plus elle aime pas l'alcool) et la personne qui nous a servies au bar avait un mullet à moitié rose et un peu de barbe et quand elle est passée à notre table n. lui a dit bonjour et g. a demandé attends c'est il ou elle je sais plus? le parvis de st. gilles était entièrement recouvert de jeunes gens à mullet au genre incertain lundi soir, je sais pas pourquoi r. ressent le besoin de partir à berlin franchement. je le guettais un peu parmi les têtes bouclées. j'ai toujours pas vraiment déchiffré son fonctionnement social. d'un côté il a l'air de sortir beaucoup et de se faire des amis partout mais d'un autre côté il dit qu'il a jamais eu de bande d'amis et qu'il est assez timide et puis y a moi. je me porte tellement peu en estime que je me dis que pour vouloir être ami avec moi on doit forcément pas en avoir d'autres. je suis forcément le dernier choix.
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