Tumgik
#espace costume
thechoiriinvisible · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Espace Costume 📍Tioh’tiake (MTL)
0 notes
coustiero-flourido · 5 months
Text
Tumblr media
Tumblr media
2/12/23 Inauguration de la crĂšche grandeur nature
Tumblr media Tumblr media
0 notes
sivy-chan-blog · 8 months
Text
One more of my AU TMNT bayverse.đŸ§ĄđŸ’™â€đŸ’œđŸ•·
Doodle time!!
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Also I changed the costumes of the turtle and however it was worth it to change the costumes for the turtle espacely the donnie's mask,the first mask I don't really like it but the new is more better,I hope the change of the costumes are noted well
Tumblr media Tumblr media
Art by me @sivy-chan-blog
1K notes · View notes
chic-a-gigot · 1 year
Photo
Tumblr media
La Mode illustrée, no. 45, 9 novembre 1863, Paris. Toilettes de Mme Vignon, 82, Rue de Rivoli. Ville de Paris / BibliothÚque Forney
Description de toilettes:
Costume d'intérieur. Jupe en taffetas noir, bordée d'un volant tuyauté ayant 10 centimÚtres de hauteur. Ce volant est surmonté d'un ruban de taffetas vert, recouvert d'un entre-deux de dentelle noire, et encadré d'une étroite dentelle noire, posée à plat. Ce ruban se retrouve sur chaque couture réunissant les lés de la robe; au-dessus du volant, un revers en taffetas vert, également recouvert de dentelle noire, est ployé de chaque cÎté comme s'il continuait le ruban, et comme si à cette place les lés de la jupe étaient séparés. Sur l'espace qui se trouve entre les deux revers, est un treillage en chenille noire, rattaché par des croix en chenille blanche. Ceinture verte, recouverte de dentelle noire, à pans noirs, ornés de taffetas vert et de dentelle noire. Veste de taffetas noir à revers de taffetas vert, ouverte sur une chemisette plissée, en batiste blanche.
Robe de tarlatane blanche. Le bas de la jupe est garni avec trois volants tuyautĂ©s, occupant un espace de 15 centimĂštres et surmontĂ©s d'un entre-deux en dentelle noire, encadrĂ© de chenille pourpre. La mĂȘme garniture se rĂ©pĂšte une seconde fois, mais disposĂ©e en grandes ondulations; six grandes pattes arrondies en dentelle noire, Ă©galement encadrĂ©es de chenille pourpre, partent du corsage, et vont rejoindre la courbe la plus Ă©levĂ©e des ondulations. Corsage dĂ©colletĂ©; berthe composĂ©e de deux volants en tarlatane, et de deux entre-deux noirs encadrĂ©s de chenille pourpre; mĂȘme chenille disposĂ©e en flot sur le devant de la berthe. Manches trĂšs-courtes, garnies d'un bouillonnĂ© Ă©troit, et cachĂ©es par la berthe. Pour la coiffure, fleurs en velours pourpre, avec gouttelettes de rosĂ©e.
—
Indoor suit. Skirt in black taffeta, edged with a fluted flounce 10 centimeters high. This flounce is surmounted by a ribbon of green taffeta, covered with an insertion of black lace, and framed with narrow black lace, placed flat. This ribbon is found on each seam joining the lengths of the dress; above the ruffle, a lapel in green taffeta, also covered with black lace, is folded on each side as if it continued the ribbon, and as if in this place the lengths of the skirt were separated. On the space which is between the two reverses, is a trellis in black chenille, connected by crosses in white chenille. Green waistband, covered with black lace, with black panels, adorned with green taffeta and black lace. Black taffeta jacket with green taffeta lapels, open over a pleated white cambric shirt.
White tarlatan dress. The bottom of the skirt is trimmed with three piped flounces, occupying a space of 15 centimeters and surmounted by a black lace insertion, framed in purple chenille. The same topping is repeated a second time, but arranged in large undulations; six large rounded tabs in black lace, also framed in purple chenille, start from the bodice, and go to join the highest curve of the undulations. Low-cut bodice; Berthe composed of two flounces in tarlatan, and two black in-betweens framed in purple chenille; same caterpillar arranged in a wave on the front of the berthe. Very short sleeves, trimmed with a narrow bubble, and hidden by the berthe. For the head dress, purple velvet flowers, with dew droplets.
87 notes · View notes
briselegeredansletemps · 3 months
Text
Scalp-El
Coup d'Esprit, dans la nuit, de scalpel, délicat comme un éclair de lune, un voile agité par le vent. Tranchant, froid et sec.
A moitiĂ© nu sur son balcon. Une clope. Avec une robe de chambre contre la marĂ©e montante. Armure de chevalier gueux paumĂ© dans le temps, chaque parcelle de peau Ă  vif, il se sent vivant. Une sorte de tourbillon qui prend forme, sensation fantĂŽme d'ĂȘtre parti de lui et d'offrir Ă  plus grand un intĂ©rieur infime. Et ainsi habitĂ©, de se recoucher.
RĂ©veil, c'Ă©tait un rĂȘve, forcĂ©ment, puisqu'il y a ce rĂ©veil. Et ce cafĂ©, et le lendemain matin. Je me sens plein, les muscles, la nuque, les seins enfin la poitrine, le torse, marrant de parler de mes seins, jamais dĂ©signĂ©s comme "mes seins" mais des pointes tĂ©tonnesque sur une poitrine qui me couvre comme un gant. Hmm, ce gant, sur mes seins... C'est un matin Ă©trange que de penser Ă  ma propre sensualitĂ© m'Ă©tait Ă©tranger, j'habite un corps comme s'il s'Ă©tait donnĂ© Ă  moi. Oh, je n'avais jamais... ça... non plus... A moitiĂ© habitĂ© de moi, normal qu'il y ait eu un tel vide, oh corps je ne te savais pas, excuse-moi. Il y a comme un pleur qui se change en douceur. Et autour, toutes ces sensations, filaments de sens qui relient, Ă  l'organisme-temps; lui. Je me sens, et dans ce temps je le sais, lui. Appelons-le Leeil. La divinitĂ© soi, intĂ©grĂ©e Ă  son espace-temps.
Vivante chose vibrante, cordes tantriques de sensation temps qui relient, donc ; et en jouer, joue-t-on de cet instrument. Un danseur prend le pas. Danseur et donc il y a un chanteur, aux claviers noirs et blancs. Ambiance langoureuse des corps mi-homme mi-femme enfiévrés de désir.
Tumblr media
Trop neutres
Tumblr media
C'Ă©tait encore un rĂȘve, dans un rĂȘve dans une nuit, mensonge qui masque l'irrĂ©alitĂ© du matin et d'un instant de crĂ©ativitĂ© d'ĂȘtre Ă  soi. je suis Ă  moi et mon corps m'appartient. TrĂšs fĂ©minin comme sensation. Transformation comme lorsque un chant, d'une note, vrille l'espace jusqu'au tympan et se rĂ©pand comme de l'encre sur l'eau, le son dessine dans mon cerveau une pensĂ©e-image de la perfection.
Il paraĂźt que l'Univers est nĂ© de sons. Fondamentaux. Leurs vibrations dans la matiĂšre Ă©taient celle de l'angoisse d'un ĂȘtre qui paraissait.
Tumblr media
Donc de la sensualitĂ©-moi, j'en suis arrivĂ© Ă  la thĂ©orie de l'univers-origine. Il y a rĂ©sonance. Est-ce qu'y planer, c'est une question de vibration ? Alors Superman... Je me sens trop moi pour ĂȘtre lui ? (Heu, mec, c'est une Ă©vidence.)
Envie d'Ă©crire, ce matin, intĂ©ressante forme, image-temps/image-mouvement, le fondement du cinĂ©ma est-il aussi celui de ma conscience ? A l'Ă©chelle de l'Ă©chelle de Planck ça doit avoir du sens. (Relire Deleuze - le dire, ça fait tellement classe : j'ai Ă©tudiĂ© Deleuze. En toute honnĂȘtetĂ©, il faut avoir Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  de trĂšs trĂšs grands penseurs thĂ©oriciens pour faire sauter les limites. Ils Ă©taient bien barrĂ©s dans leurs sensation-monde ! Comme de regarder Lynch en tentant de pĂ©nĂ©trer sa pensĂ©e crĂ©atrice... ExpĂ©rience transcendante, Ă  ajouter au lĂącher-prise total de son propre corps libĂ©rĂ© de l'obligation d'ĂȘtre moi cet Ă©go formĂ©.
J'ai oublié une parenthÚse
fermante
)
(VoilĂ  c'est fait ne pas oublier de la refermer) (la parenthĂšse
Bon, je vais faire quoi aujourd'hui de cette sensation ? Lire. Passer l'aspirateur ? Lire et passer l'aspirateur. Etendre une lessive, non ? (Un doute, ai-je fait une lessive que je n'ai pas Ă©tendue ?)
J'aimerais... Avoir du bois Ă  couper ! Et les ĂȘtres, ça vous dirait pas d'avoir du bois Ă  couper pour prĂ©parer un grand feu ? Retour du totalitarisme humanitaire et du joueur de corde danseur invisible dans l'air. C'est lui superman ? Il danse entre les courants de vent ! 100 costumes multicolorĂ©s en gloire de paillettes les neutrinos me traversent, hurle-t-il de plaisir, d'avoir Ă©tĂ© crĂ©Ă©.
J'ai pris une douche, hier soir ? Oui oui, j'ai pris une douche. Ca va, j'ai toujours des repĂšres cohĂ©rents. Ou est cette robe de chambre ? J'ai pas de robe de chambre, la seule ici, c'est celle de mon fils, et l'autre quelque part il doit encore y avoir celle de sa mĂšre ! Y'en a au moins deux encore de robes. PurĂ©e, ça me rappelle que j'ai essayĂ© une robe et que j'ai envisagĂ© d'aller Ă  la fĂȘte de fin d'annĂ©e de ma boite... en robe ? ! Heu, je manque de limites, moi on dirait, quand mĂȘme.
Tumblr media
Ouais, si, si jamais je me demandais encore...
Café.
Et fermer la parenthĂšse)
2 notes · View notes
albert-whiskers · 2 years
Note
“Hey Wesker! Do you like my Halloween costume?” The rookie was dressed like Wesker from STARS. He even slicked his hair back and was wearing sunglasses. “It took awhile to piece together but it was worth it! So... whatcha think?”
Leon looked up at the man with excitement in his eyes. It was easy to see, that he was proud of his Halloween costume.
@leon-the-rookie
Tumblr media
Wesker looks at Kennedy. He was surprised that someone would dress as himself. Espacely after what he did to raccon city and s.t.a.r.s. . He smiles. "You look like you could end the world."
24 notes · View notes
fashionbooksmilano · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Collection Noureev
Centre National du costume de scĂšne
Martine Kahane
Préfacier Claude Blume, Photographe Pascal François
Fage éditions, Lyon 2013, 128 pages, 150 illustrations, 17 x 25 cm, français/anglais, ISBN  978-2849753132
euro 90,00
email if you want to buy :[email protected]
Publ. à l'occasion de l'inauguration le 19 octobre 2013 de l'exposition permanente consacrée à Rudolf Noureev.
DĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris en janvier 1993, Rudolf Noureev, grand danseur Ă©toile et chorĂ©graphe russe, laisse une collection trĂšs importante de tableaux, mobiliers, gravures, objets et effets personnels Ă  la Fondation Noureev qu'il a lui-mĂȘme crĂ©Ă©e en 1975. Celle-ci fut chargĂ©e de vendre la grande majoritĂ© de ce patrimoine Ă  l'exception de quelques centaines de piĂšces conservĂ©es afin de constituer un lieu d'exposition. La Fondation fait don de cet ensemble au Centre national du Costume de ScĂšne (Moulins, Auvergne) en 2008 afin qu'il soit prĂ©sentĂ© de façon permanente au public pour cĂ©lĂ©brer la mĂ©moire de Rudolf Noureev (1938-1993). Le scĂ©nographe Ezio Frigerio, qui collabora pendant de longues annĂ©es avec Rudolf Noureev, noua avec lui une prĂ©cieuse amitiĂ©, et dessina son tombeau, a Ă©tĂ© choisi pour la scĂ©nographie de cet espace permanent. Ce livre illustrĂ© prĂ©sente la reconstitution de l'appartement de Noureev Ă  Paris, son travail chorĂ©graphique depuis l'Ă©cole de ballet du Kirov jusqu'Ă  l'OpĂ©ra national de Paris ainsi que ses plus beaux costumes de scĂšne. La reliure de ce livre reprend le motif d'un kimono personnel du danseur imprimĂ© sur tissus. Cet ouvrage, rĂ©alisĂ© avec soin, se prĂ©sente comme un objet dĂ©licat, raffinĂ© et prĂ©cieux Ă  l'image de Rudolf Noureev.
19/11/22
orders to:     [email protected]
ordini a:        [email protected]
twitter:         @fashionbooksmi
instagram:   fashionbooksmilano, designbooksmilano tumblr:          fashionbooksmilano, designbooksmilano
14 notes · View notes
savoir-entreprendre · 1 year
Text
Le boom des business de location: La nouvelle tendance.
Tumblr media
Dans notre monde en constante Ă©volution, de nouvelles tendances Ă©mergent dans le monde des affaires. L'un des secteurs en plein essor est celui des business de location. Que ce soit pour des voitures, des logements de vacances, des vĂȘtements de crĂ©ateurs ou mĂȘme des Ă©quipements Ă©lectroniques, les entreprises de location ont gagnĂ© en popularitĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Dans cet article, nous explorerons cette tendance en plein essor et examinerons pourquoi de plus en plus de personnes optent pour la location plutĂŽt que l'achat. Le choix de la location: Une alternative Ă©conomique: De nombreux consommateurs rĂ©alisent dĂ©sormais que la location peut ĂȘtre une alternative Ă©conomique et pratique Ă  l'achat. Pourquoi dĂ©penser une fortune pour acheter une voiture neuve lorsque vous pouvez en louer une Ă  un prix abordable ? La location permet aux individus d'accĂ©der Ă  des biens et des services de qualitĂ© sans devoir supporter les coĂ»ts Ă©levĂ©s associĂ©s Ă  l'achat et Ă  l'entretien. FlexibilitĂ© et variĂ©tĂ©: Une autre raison pour laquelle les entreprises de location ont gagnĂ© en popularitĂ© est la flexibilitĂ© qu'elles offrent. Que vous ayez besoin d'une voiture pour un week-end, d'un costume pour un mariage ou d'un espace de travail pour une journĂ©e, la location vous permet de choisir la durĂ©e d'utilisation qui vous convient. De plus, la location vous donne accĂšs Ă  une variĂ©tĂ© de choix. Vous pouvez opter pour une berline de luxe pour une occasion spĂ©ciale, puis passer Ă  un vĂ©hicule utilitaire pour votre prochain dĂ©mĂ©nagement. La location offre une gamme d'options adaptĂ©es Ă  vos besoins changeants. Les avantages Ă©cologiques de la location: La location peut Ă©galement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une dĂ©marche Ă©cologique. Au lieu d'acheter et de jeter des biens qui finissent par polluer l'environnement, la location permet une utilisation plus efficace des ressources. Les voitures de location sont souvent plus rĂ©centes et plus Ă©conomes en carburant, ce qui rĂ©duit l'empreinte carbone globale. De mĂȘme, la location de vĂȘtements et d'accessoires de mode permet de rĂ©duire la production de nouvelles piĂšces et encourage une Ă©conomie circulaire. Le marchĂ© de la location: OpportunitĂ©s et dĂ©fis: Le succĂšs croissant des entreprises de location a crĂ©Ă© un marchĂ© florissant pour les entrepreneurs. De nombreuses start-ups ont Ă©mergĂ© dans le domaine de la location, proposant des services innovants et ciblĂ©s. Cependant, ce marchĂ© n'est pas sans dĂ©fis. Les entreprises de location doivent s'assurer de maintenir une qualitĂ© de service Ă©levĂ©e, de gĂ©rer efficacement les risques liĂ©s Ă  la location et de maintenir une relation de confiance avec leurs clients. La concurrence est Ă©galement fĂ©roce, et les entreprises doivent innover constamment pour rester pertinentes. Le business de location est en plein essor, offrant aux consommateurs une alternative Ă©conomique, flexible et Ă©cologique Ă  l'achat de biens. Que ce soit pour des besoins personnels ou professionnels, la location offre une solution pratique et abordable. Cependant, les entreprises de location doivent rester vigilantes pour maintenir leur qualitĂ© de service et leur compĂ©titivitĂ© sur un marchĂ© en constante Ă©volution. Si vous recherchez une solution Ă©conomique et pratique, la location pourrait bien ĂȘtre la rĂ©ponse Ă  vos besoins Read the full article
2 notes · View notes
sensibles-banalites · 2 years
Text
Pourquoi tant d’engouement pour les arcs-en-ciel ? Je les ai en horreur.
Ils apparaissent comme d’artificieux messagers dans les moments de bascule. Qu’est ce qui se mijote au-dessus de nos tĂȘtes ? D’un cĂŽtĂ© on perçoit la pluie battante et de l’autre, le soleil Ă©clatant. L’arc en ciel a toujours le cul entre deux chaises. Il est lĂ  comme pour nous placer dans un espace indĂ©fini, avec un sentiment bien particulier entre la tristesse et la joie. Une captivante matĂ©rialisation de la mĂ©lancolie qui plonge instantanĂ©ment dans l’expectative. On ne vit plus, on attend, on regarde. L’orage Ă©clatera bientĂŽt ou bien non, c’est la paix qui prendra sa place.
On attend le dĂ©nouement de l’histoire en contemplant le bel Ă©phĂ©mĂšre. InstabilitĂ© dĂ©guisĂ©e, le grave aime se dĂ©guiser en clown.
Le ciel revĂȘt son costume jaune, noir, gris et bleu. Un complexe tableau clair obscur dont on ne retient que le nƓud papillon multicolore.
J’ai l’impression d’avoir un arc-en-ciel plantĂ© dans ma vie en permanence. Je prĂ©fĂ©rerais le soleil de plomb, la fĂȘte, la joie pleine, intense et lumineuse. L’hĂ©donisme comme art de vivre.
Ou bien je prĂ©fĂ©rerais l’orage Ă©clatant, le ciel noir, la neige glacĂ©e, le dĂ©luge. Je m’en sors assez bien en milieu hostile. Je sais combattre et rĂ©sister, le but est prĂ©cis, l’instinct de survie prend le relais.
Mais la mi-temps, l’entre deux, le plus ou moins, l’attente, le presque, cela m’agace, cela me pĂ©trifie et m’empĂȘche de vivre. Impossible de se prĂ©parer au pire en affichant un sourire d’étĂ©. Impossible de faire preuve d’insouciance sans imaginer un lendemain tempĂ©tueux.
Arc-en-ciel de ma tĂȘte s’il te plaĂźt, va t’en, toi et ton air humide condescendant. Je le sais, rien ne dure. Je le sais, le bien et le mal cohabitent. Je le sais, rien ne se prĂ©dit.
ArrĂȘte de me le rappeler sans cesse.
Tumblr media
10 notes · View notes
alexar60 · 2 years
Text
Transylvanie express (27)
Tumblr media
Les 26 premiers Ă©pisodes sont disponibles ici
Dans la diligence, Johann Textor observait par la fenĂȘtre, un paysage pratiquement dĂ©solĂ©. Il avait Ă©voquĂ© un incendie ravageant la campagne quelques mois auparavant. Et, mĂȘme si je ne portais pas attention, le peu visible Ă  travers l’épaisse brume, Ă©tait noir, dĂ©solĂ© ou calcinĂ©. Johann Ă©tait un jeune Ă©tudiant typique. Il passait son temps dans les livres Ă  Ă©tudier et Ă  s’instruire. Il voulait se spĂ©cialiser dans l’histoire de la Transylvanie, en particulier la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale. Il parlait communĂ©ment l’allemand, le danois, un peu de roumain, de polonais et de hongrois, ainsi que du français sans oublier le latin. D’ailleurs, le matin de notre dĂ©part, je l’ai surpris Ă  prier en latin.
De temps en temps, je le regardai sans chercher Ă  croiser nos regards. Je ne cherchai pas Ă  discuter. Je l’imaginai dans un costume militaire car je lui trouvai un cĂŽtĂ© officier sorti majeur de sa promotion. Il y avait dans son visage de blondinet, une certaine fiertĂ© Ă©lĂ©gante. Un peu trop, me dis-je ! Surtout au moment de l’imaginer dans un uniforme nazi. Il lui allait trop bien ! Peut-ĂȘtre la raison pour laquelle, parfois, il me fut antipathique.
Lorsque je dĂ©tournais les yeux vers l’extĂ©rieur, il se figeait au point de se transformer en pantin. Il devenait ainsi une de ces statues de cire qui bougeait uniquement les yeux, les tournant dans tous les sens. Parfois son ventre remuait. Je n’étais jamais affolĂ© dĂšs qu’un tentacule surgit de son veston. Il demeurait ainsi jusqu’à ce que je le dĂ©visageasse. DĂšs lors, il reprenait une forme humaine, remuant les bras ou les jambes, tournant la tĂȘte en bon curieux qu’il Ă©tait.
Les secousses ne m’empĂȘchĂšrent pas de somnoler. J’étais encore convalescent, fatiguĂ© par cette maladie soudaine. Par moments, la tĂȘte me tournait avec l’envie de vomir. Mais, je n’avais qu’à faire un geste de la main et le cocher ralentissait son attelage. Le vertige durait gĂ©nĂ©ralement environ cinq minutes, puis nous repartions dans un rythme plus rapide.
En fait, je ne dormais pas, me limitant Ă  fermer les paupiĂšres. Ce n’était pas Ă  cause de la rudesse de la diligence ni au froid qui envahit notre espace en raison du manque de carreau aux fenĂȘtres. Je repensai juste Ă  ces derniers instants dans l’hĂŽtel ; ces derniĂšres heures intrigantes.
Peu aprĂšs la visite du mĂ©decin qui assura que je pouvais voyager, deux hommes en costume noir entrĂšrent dans la chambre. L’un deux retira son petit chapeau melon tandis que l’autre brandit un Ă©cusson sur lequel Ă©tait Ă©crit : Politie
Police en roumain. Ils ne m’interrogĂšrent pas sur ma maladie, prĂ©fĂ©rant un autre sujet. Pendant toute la discussion, je les comparaissais aux Dupont et Dupond de Tintin, avec des moustaches plus Ă©paisses, plus Syldave. Comme ils ne parlaient pas français ni moi le roumain, Johann accepta de jouer les traducteurs.
-          Connaissez-vous Drahomir Jezikov ?
Je mis un certain temps avant de rĂ©pondre en hochant de la tĂȘte. Les policiers se regardĂšrent en remarquant mon froncement de sourcils.
-          Nous avons trouvé ceci dans sa chambre.
Pendant que Textor parlait, le chef tendit un morceau de papier que je pris. Il Ă©tait Ă©crit au stylo le nom de l’hĂŽtel ainsi que le numĂ©ro de ma chambre. Je rendis le papier
-          Est-il venu vous rendre visite derniÚrement ?
-          Oui, peu avant de tomber malade, répondis-je.
Ils se regardĂšrent de nouveau, rassurĂ©s de m’entendre dire la vĂ©ritĂ©.
-          Nous savons qu’il est reparti avec une femme. (Johann marqua un arrĂȘt) sa femme.
-          C’est exact. Elle l’avait quittĂ© Ă  Vienne et prĂ©fĂ©ra continuer jusqu’à votre ville. Nous avons sympathisĂ©.
J’avais compris que je ne devais pas dĂ©voiler notre relation. Toutefois, l’étudiant parut dubitatif. Il plissa les yeux, son sourire disparut. Puis, il se concentra sur les questions des policiers.
-          L’avez-vous revue depuis son dĂ©part ?
-          - Non ! Je suis tombĂ© malade le soir mĂȘme et je n’ai pas quittĂ© la chambre depuis.
La traduction de Johann parut plus longue. En effet, il confirma ma rĂ©ponse en expliquant avoir Ă©tĂ© Ă  mon chevet. L’un des policiers dodelina de la tĂȘte pour approuver son tĂ©moignage. Cependant, leur prĂ©sence m’inquiĂ©ta pour Ludmilla.
-          Pourquoi toutes ces questions ?
Ils se regardÚrent avant de répondre. Puis ce fut le tour de Johann de laisser passer un silence avant de traduire.
-          La jeune femme en question est recherchée. Elle est suspectée de meurtre. Elle aurait tué son mari.
Nous nous dĂ©visagĂšrent mutuellement. Johann posa quelques questions, celle qu’il pouvait lire dans mes yeux. Puis, il traduisit ce que les commissaires voulaient bien rĂ©pondre.
-          Il a Ă©tĂ© retrouvĂ© mort dans la chambre d’un autre hĂŽtel, le lendemain aprĂšs ĂȘtre venu rĂ©cupĂ©rer son Ă©pouse
Il baignait dans son sang
Ses employĂ©s ont immĂ©diatement quittĂ© Bucarest sans prĂ©venir les autoritĂ©s
Et le seul indice Ă©tait ce message sur la table ainsi que des tĂ©lĂ©grammes envoyĂ©s Ă  Ludmilla Jezikova, son Ă©pouse
 Elle aussi a disparu...Elle est dangereuse.
Je frĂ©mis en entendant cette derniĂšre phrase : « Elle est dangereuse ! ». D’ailleurs, au moment d’y repenser, je frĂ©mis encore au point d’ouvrir les yeux. Sentant le froid, je me blottis dans mon manteau. Johann continuait d’admirer le paysage funeste que nous traversions. Il n’y avait que des arbres calcinĂ©s, cadavres de bois, restes lugubres de ce qui fut une magnifique forĂȘt de hĂȘtres et de sapins.
Tout-Ă -coup, les chevaux hennirent, la calĂšche s’arrĂȘta ! Johann demanda la raison de cet arrĂȘt inattendu. Le cochet grommela quelques mots de hongrois. Deux mots qui suffirent Ă  faire sursauter l’historien :
-          vámpír elƑtt !
Il passa la tĂȘte par la fenĂȘtre pour mieux voir malgrĂ© le brouillard. Puis, il descendit du carrosse. Je le suivis. Au loin, une silhouette habillĂ©e d’un long manteau avançait lentement. Elle sortait d’entre les arbres morts. Elle rappelait cette ombre que je vis de ma cabine de train, ou ce dĂ©mon qui me suivait dĂšs que je me promenais dans Bucarest. Elle avait la mĂȘme dĂ©marche fatiguĂ©e, que ce monstre qui chercha Ă  m’attraper dans le couloir du train. Elle dodelinait de la tĂȘte qu’elle cachait avec une capuche.
Le jeune homme blond hĂ©sita Ă  retourner dans la diligence et Ă  ordonner qu’on fasse demi-tour. Toutefois, il savait que le vampire Ă©tait trop loin de nous. De plus, nous Ă©tions en plein jour et mĂȘme s’il Ă©tait superstitieux, les vampires ne sortent que la nuit.
La silhouette avança encore puis s’arrĂȘta soudainement. Son corps tanguait au grĂ© du vent La capuche se reversa. De longs cheveux bruns apparurent, je n’osai y croire. DĂšs lors, je courus vers elle pour en ĂȘtre certain. DerriĂšre moi, Johann cria, me rappela mais voyant que j’étais dĂ©cidĂ©, il remonta dans le carrosse et ordonna au conducteur de me rattraper. La roue faillit Ă©clabousser de boue mes vĂȘtements.
-          ArrĂȘtez-vous, je vous prie ! cria le jeune Ă©tudiant.
-          Mais c’est elle ! rĂ©pondis- je.
Il passa la tĂȘte et pus dĂ©couvrir une jeune femme Ă  quelques mĂštres de nous. Son visage fatiguĂ©, ses yeux cernĂ©s, sa robe et son manteau crasseux, ses chaussures crottĂ©es indiquĂšrent qu’elle avait vĂ©cu les derniers jours en enfer. Elle posa ses mains sur son ventre affamĂ© et s’agenouilla au milieu de la route. DĂšs lors, je me prĂ©cipitai pour l’empĂȘcher de s’écrouler. Johann nous regarda nous enlacer. Il Ă©tait perplexe quant Ă  nos retrouvailles. Il se demanda ce que nous devions faire d’elle. Retourner Ă  Bucarest et la remettre Ă  la justice ? Mais lorsqu’il vit notre baiser, il comprit qu’elle continuera l’aventure avec nous.
Ludmilla, ma Ludmilla était de retour !
Alex@r60 – juin 2022
9 notes · View notes
essipowitsch · 2 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Robe, Espace Intime, 2021 (Prototype 1),tirage photographique, 152x152 cm, incisée et plié. Installation et performance filmée, video loop 6 min, Pays d'Aix, 2021.
Les robes prototype 1 et 2 ont été réalisées avec l'aide de Carine Kuntz pour la couture sur la photographie imprimée sur toile à Berlin en septembre 2021.. Ces prototypes ont donné suite à un workshop avec les femmes de l'association "Une voix pour elle" et le centre social "HarpÚges" pendant la résidence "artiste en territoire" en Pays de Grasse en 2021-2022.
Porter physiquement l’image de l’intĂ©rieur d’une maison, se couvrir de cette image, habiter l’image - sont des thĂšmes abordĂ©s par ce pliage simple. Je reviens Ă  plusieurs reprises pour photographier une maison Ă  l'abandon Ă  Maussane-les-Alpilles, jusqu'a sa disparition complĂšte en 2022. Je documente plusieurs piĂšces de l’intĂ©rieur de la maison afin d’avoir assez de matiĂšre pour porter cette empreinte visuelle vers l’extĂ©rieur.
Le tirage utilisĂ© pour le prototype 1 documente l'intĂ©rieur de la maison avec les portes ouvertures entre espace de vie et espace cuisine, les tapisseries abimĂ©es se dĂ©collent des murs. La robe cousue Ă  partir de cette photographie n'est pas un patron Ă  assembler. Elle est faite Ă  partir d'une photo complĂšte et peut redevenir une image plate Ă  tout moment, grace Ă  la technique des incisions sur l’image originale, tirĂ©e sur une matiĂšre avec le meme grain que les tapisserie d'origine. La matiĂšre rigide n'Ă©pouse pas les formes du corps mais laisse un espace « d’intĂ©rieur » entre la carapace (ou les parois) et le corps qui porte l’image. Les murs porteurs sur la photographie deviennes des "murs" souples Ă  dĂ©placer Ă  l'Ă©chelle de corps. Dans la performance l'image passe par plusieurs formes, Ă©voquant la forme d'une maison, les murs en train de s'effondrer, un paravant qui s'ouvre, une tente, un drap etc...
Je distingue entre le terme robe et costume. Mes piĂšces ne sont pas des costumes, par leur fabrication, il s’agit des images entiĂšres compactĂ©es rendu mobiles pour les performances.
6 notes · View notes
coustiero-flourido · 5 months
Text
Tumblr media
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
22/11/23 CrÚche grandeur nature à l'Espace St Nazaire terminée
0 notes
lefeusacre-editions · 1 month
Text
LA BRÈCHE, par Constance Ogier
Constance Ogier a intĂ©grĂ© il y a peu la joyeuse troupe du Feu SacrĂ© comme relectrice. Elle sera l’Ɠil scrutateur de nos futures publications, passant au peigne fin les tapuscrits. Pour fĂȘter son arrivĂ©e, elle a acceptĂ© de nous laisser publier son premier texte. Un conte de la crypte, au sens propre. Entre poĂ©sie, humour noir, petite et grande histoire. Entre Jules Michelet et Jorge Luis Borges. Gooble Gobble, bienvenue Ă  elle !
Tumblr media
“Le prĂ©venu est un vieillard sec et jaune” Gazette des Tribunaux du 11 mai 1856
Chaque passant de Paris se souvient avoir croisĂ©, lu, parcouru un de ces panneaux brunĂątres de l’histoire de Paris - autrement nommĂ©s pelles Starck - qui annoncent le monument visible ou fantĂŽme auquel il faut s’intĂ©resser. Cette fois-ci, en novembre dernier, j’étais plutĂŽt interloquĂ©e par les images qui se formaient en moi aprĂšs la lecture des appositions “inventeur et victime” inscrites cĂŽte Ă  cĂŽte sur la mĂȘme plaque. De lĂ  est nĂ© un dĂ©sir insatiable - doublĂ© trĂšs vite par un long travail de fouille - de connaĂźtre et comprendre cet homme.
Le 12 janvier 1856, prenant le contre-pied des vivants qui se contentent de mourir en dehors des cimetiĂšres, un homme meurt Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme de celui de Montmartre, anciennement dĂ©nommĂ© la BarriĂšre Blanche. Ce cimetiĂšre citadin, situĂ© dans le nord de Paris, est bordĂ© par la rue Caulaincourt - ministre sous NapolĂ©on Ier - la rue Ganneron - dĂ©putĂ© et chandelier - Joseph de Maistre - fervent anti-rĂ©volutionnaire,...Tous ces noms ne nous disent trop rien quand on les dĂ©couvre, ils ont pourtant leur part de chair dans le tableau imprĂ©cis de cette histoire. De nos jours, on s’y promĂšne le dimanche, rare espace de verdure pour y dĂ©poser nos regards et nos corps broyĂ©s par les secousses et les bruits de la ville. C’est un espace oĂč l’on fait communautĂ© malgrĂ© nous autour des morts, comme pour ĂȘtre tout Ă  fait solidaires avec eux dans un silence rĂ©silient. Pourtant, au XVIIIe et XIXe siĂšcles, pour des raisons d’hygiĂšne, le cimetiĂšre n’est plus accolĂ© aux Ă©glises, mais dĂ©placĂ© en dehors de la ville perdant ainsi une place symbolique au sein de la communautĂ© [1].
Depuis Philippe-Auguste jusqu’à la RĂ©volution, des agents communaux, dits les « crieurs des morts », annonçaient Ă  travers la ville munis de clochettes, le nom des dĂ©funts et l’horaire des funĂ©railles aux cĂŽtĂ©s des prix des marchandises et des lieux de noces. Comme s’ils cherchaient Ă  marchander la mort, sans toutefois y parvenir. Ils sont ensuite remplacĂ©s par des faire-part et des rubriques nĂ©crologiques dans les journaux qui deviennent le relais de la mort, l’espace oĂč le nom se dit en mĂȘme temps qu’il se lie au moment du dĂ©cĂšs. C’est d’une Ă©tonnante violence d’inscrire un nom dans une rubrique, comme si cela actait, d’une certaine façon, l'impossibilitĂ© de ne plus l’énoncer autre part. La mort de cet homme n’a Ă©tĂ© qu’un Ă©vĂ©nement isolĂ© dit-on, le cimetiĂšre affiche malgrĂ© tout une plaque Ă  sa mĂ©moire en guise d’accueil, ou plutĂŽt, reporte sur l’un de ces panneaux dĂ©diĂ©s Ă  l’histoire de Paris, une anecdote assez savoureuse;  il clame la mort de cet homme en fanfaron :
« Officiellement ouvert le 1er janvier 1825, le CimetiĂšre du Nord est dĂ©sormais protĂ©gĂ© contre les pilleurs de sĂ©pultures : il perd ainsi en 1856, l’un de ses conservateurs, M. de Vaulabelle, inventeur d’un systĂšme de piĂšges avec mise Ă  feu, victime de son devoir pour s’ĂȘtre envoyĂ© une dĂ©charge mortelle en pleine poitrine ! »
La lecture de cette plaque ne m’a pas satisfaite, je l’admets. Je suis donc allĂ©e lire tous les articles qui me dĂ©criraient l’évĂ©nement plus prĂ©cisĂ©ment. J’espĂ©rais follement un exposĂ© prĂ©cis de ce « systĂšme de piĂšges avec mise Ă  feu », et rĂȘvais secrĂštement d’un nouvel homme tuĂ© par sa propre invention, un Franz Reichelt oubliĂ© de l’Histoire, un rival de l’homme en costume-parachute qui saute de la tour Eiffel. Ma conclusion fut bien autre, et en passant la dĂ©ception qu’elle m'apporta, elle m’ouvrit tout un pan de l’Histoire.
Qui dĂ©cida de faire monter les murs du cimetiĂšre Ă  deux mĂštres ? Je n’en sais rien, mais le 20 et 21 juin 1856, lors du procĂšs Ă  la chambre correctionnelle de la Cour ImpĂ©riale de Paris, dirigĂ© par M. Zangiocomi, un seul mot Ă©tait sur toutes les lĂšvres : « la brĂšche ». Des intrus avaient rĂ©ussi Ă  faire une trouĂ©e dans ce lieu qui n’accueille que de jour : Ă  l’angle du mur qui sĂ©pare le cimetiĂšre de la rue des CarriĂšres.
Sont vĂ©ritablement en cause : trente centimĂštres de mur, trente centimĂštres manquants sur le pan de mur entre la 8e et 10e division. Qui donc appeler Ă  la barre ? Il m’a semblĂ© trĂšs vite que la culpabilitĂ© et le meurtre de cet homme se logeaient dans ce vide lĂ , ce vide laissĂ© par le temps, et la peur qu’il provoque chez les hommes. Ces trente centimĂštres sont tout juste ce qu’il faut pour former l’idĂ©e d’escalader le mur qui sĂ©pare la ville ouverte et l’espace clos du cimetiĂšre. Interrompre le grand silence de mort qui les sĂ©pare des vivants. Ce dĂ©sir de grimper sur le mur, faire glisser son regard et son corps au-dedans, prĂšs des morts
 qui ne l’a jamais Ă©prouvĂ© ? DĂ©jĂ , au Moyen-Âge, le cimetiĂšre Ă©chappe Ă  la loi : protĂ©gĂ© par les Ă©glises, il est formellement interdit de capturer un fugitif qui se rĂ©fugie dans son enceinte. C’est cette fracture, nichĂ©e dans la dĂ©nomination du cimetiĂšre, qui m’a d’abord intĂ©ressĂ©e : on l’appelle « le cimetiĂšre de la BarriĂšre Blanche » ; tout comme au cirque, on nomme « barriĂšre », la petite palissade qui sĂ©pare les spectateurs de la piste. 
La BarriĂšre Blanche dĂ©signait en fait les carriĂšres de gypse sur lesquelles Ă©tait situĂ© le cimetiĂšre, exploitĂ©es depuis l’époque gallo-romaine pour le « blanc de Paris ». Le dicton dit qu’il y a plus de Montmartre dans Paris, que de Paris dans Montmartre. Ce blanc provient du gypse, une espĂšce minĂ©rale qui se transforme en plĂątre Ă  120°C et c’est en lui qu’on a coulĂ© Paris. Au Moyen-Âge, l’espĂšce Ă©tait tout Ă  la fois adulĂ©e et honnie, admirĂ©e pour sa couleur oĂč l’on croyait voir se moirer la lune, dĂ©testĂ©e pour la rouille qu’elle provoque dans les bassins selon les dires des lavandiĂšres. Cette barriĂšre est aussi le lieu des exĂ©cutions et des fosses communes lors de la RĂ©volution, celui d’effondrements successifs, effondrements qui parlent de frontiĂšres, de barriĂšres naturelles ou reconstruites pas les hommes. L’histoire de ce cimetiĂšre s’est façonnĂ©e des sĂ©parations entre deux espaces qu’on a voulu dĂ©finis, mais qui n’ont cessĂ© de se frotter l’un contre l’autre: la ville et les carriĂšres d’en-dessous, le cimetiĂšre et les rues d’à cĂŽté 
Le cimetiĂšre du Nord est inaugurĂ© en 1825. À cette Ă©poque, les pillages sont frĂ©quents dans le cimetiĂšre, et une dĂ©faillance dans le mur d’environ trente centimĂštres est alors inculpĂ©e. Cette faille creuse de jours en jours une peur chez les gardiens du cimetiĂšre Ă  qui on assĂšne ne pas en dĂ©tacher le regard. M. de Vaulabelle, le conservateur du cimetiĂšre, leur confĂšre une charge : celle de garder de nuit cette brĂšche et d’empĂȘcher tout intrus cherchant Ă  entrer au-dedans. TrĂšs vite, ils croient apercevoir des formes Ă©tranges, bizarres se mouvoir de ce cĂŽtĂ©-lĂ , et s’imaginent brandir leurs armes, hĂ©roĂŻques, sauvant les possessions des disparus, dĂ©fenseurs Ă©lus de la mort et de ses biens. L’interdiction de franchir les portes du cimetiĂšre de nuit est enfreinte Ă  plusieurs reprises et durant plusieurs annĂ©es.
Peu aprĂšs la rĂ©volution de fĂ©vrier, en novembre 1848, les ouvriers catalysent tous les comportements inadĂ©quats, transgressifs et dangereux pour le gouvernement. La Revue des deux Mondes fait paraĂźtre un discours de Jean-Jacques Baude, ancien prĂ©fet sous la monarchie de Juillet, dans lequel il dĂ©signe ouvertement les ouvriers de « bandes de bĂȘtes fĂ©roces, professant comme une religion le pillage, le viol et l’incendie »  ou encore les comparant aux « hordes d’Attila ». L’association des pillages aux ouvriers est d’autant plus rapide que Maxime du Camp publie un article dans La Revue des deux Mondes oĂč il signale, non sans mĂ©pris, la prĂ©sence d’ouvriers Ă  l’orĂ©e du cimetiĂšre: « Jadis, au temps oĂč bruissaient les Porcherons, il y avait lĂ  une sorte de ferme doublĂ©e d'un cabaret; les ouvriers venaient s'y amuser le dimanche. [...] Le prix des concessions [...] est assez Ă©levĂ© pour que l'entrĂ©e d'un de nos grands cimetiĂšres [...] ne ressemble pas Ă  un cabaret de joueurs de quilles. »
Tumblr media
Les formes inconnues sont ainsi troquĂ©es par ces joueurs de quilles qui sautent par-dessus le mur, Ă  l’endroit exact de la dĂ©faillance, pour y voler toutes sortes d'objets sur les sĂ©pultures. D’ailleurs, cette image est vĂ©hiculĂ©e trĂšs largement dans toute la sphĂšre sociale. Le thĂ©Ăątre bourgeois s’en saisit immĂ©diatement, et se reprĂ©sentent Ă  Paris des vaudevilles oĂč l’admirable tenue des patrons s’oppose Ă  l’instinct grĂ©gaire des ouvriers. C’est ainsi que le frĂšre de M. de Vaulabelle, LĂ©onore, Ă©crit quelques annĂ©es plus tĂŽt: La propriĂ©tĂ© c’est le vol, vaudeville satirique sous-titrĂ© « folie-socialiste en trois actes et sept tableaux » qui parodie la formule de Pierre-Joseph Proudhon. La dĂ©shumanisation des ouvriers s’accompagne d’autres figures et bientĂŽt, des cornes leur poussent. Dans l’esprit des gardiens, la premiĂšre rĂ©ponse Ă  la peur fut la nĂ©cessitĂ© d’identifier un visage, de dĂ©celer une identitĂ© et la seconde celle de l’éloigner Ă  nouveau de soi, de faire de cette identitĂ© un spectre diabolique et par lĂ  mĂȘme inhumain. Il me semble qu’il y a lĂ  bien plus qu’un bouc-Ă©missaire. De l’ouvrier on fait un diable, du diable on fait l’ouvrier. Ils ont en commun d’ĂȘtre des Ă©corcheurs. Le dĂ©sir des couronnes d’épines en bronze et des vierges d’ivoire se mĂȘle Ă  celui du marbre des horloges et des presse-papier bourgeois chinĂ©s sur les marchĂ©s. Les objets volĂ©s sont tout Ă  la fois objets de mĂ©moire et marchandises. Mais quelle place occupe rĂ©ellement en eux la cupiditĂ© ou le dĂ©sir de propriĂ©tĂ© ? DĂ©rober aux morts pour rĂ©concilier les espaces : peut-ĂȘtre est-ce le seul trait d’identitĂ© qui nous reste de ces voleurs ?
En 1825 et les annĂ©es qui suivirent, Ă©pier cet espace Ă©tait devenu un enjeu de taille pour les gardiens. Quelques annĂ©es plus tard, le cimetiĂšre est bien gardĂ©. Le conservateur, M. de Vaulabelle, a postĂ© des gardiens qui exĂ©cutent une ronde solitaire de nuit. D’abord, ils n’ont qu’un couteau et attendent Ă  vingt-sept ou vingt-huit mĂštres de la brĂšche. Ils rĂŽdent autour d’elle, et ne doivent pas en dĂ©tacher le regard. Ce qui m’a surprise est la prĂ©cision des distances et des mesures Ă©voquĂ©es dans les journaux et en particulier dans la gazette des tribunaux qui retrace le procĂšs. Deux mĂštres, un mĂštre soixante-dix; vingt-sept ou vingt-huit mĂštres. L’exactitude y est pour beaucoup je crois dans l’angoisse frĂ©missante et partagĂ©e des pilleurs et des gardiens, obsĂ©dĂ©s par cette percĂ©e qu’ils brĂ»lent de dĂ©fendre en tremblant.  M. de Vaulabelle dĂ©cide alors d’armer ses gardiens, de les Ă©quiper d’armes Ă  feu pour veiller sur ce coin de cimetiĂšre. Ce coin prĂ©sente des traces de passage qui pointent ce pan de mur comme la voie de prĂ©dilection des voleurs. Les gardiens du cimetiĂšre de Montmartre sont donc postĂ©s lĂ , chargĂ©s d’un devoir terrible : celui de surprendre les voleurs et de les exĂ©cuter. La seule prĂ©venance donnĂ©e par M. de Vaulabelle est celle de prononcer le « Qui vive ? » avant de tirer, adresser une derniĂšre interrogation Ă  une ombre mĂ©connaissable et sans lumiĂšre. Selon les versions, la consigne donnĂ©e est qu’il faut l’adresser trois fois au nouveau venu et attendre une rĂ©ponse avant de tirer ou, il n’est question que d’une seule occurrence, d’une unique question. DĂ©cliner une identitĂ© nominale, sinon la mort. 
En 1856, aux environs de cinq heures, le 12 janvier, M. de Vaulabelle est tuĂ© par un de ses gardiens Ă  la brĂšche. Tir de carabine. Au « Qui vive ? » de l’homme jaune et sec, gardien ce soir-lĂ , le conservateur du cimetiĂšre du Nord s’est tu. Aucune rĂ©ponse n’a Ă©tĂ© entendue du dehors, comme de l’intĂ©rieur du cimetiĂšre. Comme si, l’homme et sa loi, celui qui professait le « Qui vive ? » Ă  son armĂ©e, s’était entiĂšrement remis Ă  l’impossibilitĂ© de faire corps avec un nom, comme le cimetiĂšre lui-mĂȘme qui a troquĂ© le sien au fil des ans. Cet Ă©pisode est racontĂ© avec un certain amusement dans le tome quatre du Grand Dictionnaire universel du XIXe siĂšcle : « Ce fut en faisant lui-mĂȘme, au milieu de la nuit, une ronde de surveillance, que le conservateur du cimetiĂšre de Montmartre, M. de Vaulabelle, frĂšre de l’historien, fut tuĂ©, il y a quelques annĂ©es, par suite de l’observation trop rigoureuse d’une consigne qu’il avait donnĂ©e, et dont il ne se rappelait plus les termes. » L’avocat gĂ©nĂ©ral Barbier a dit lors du procĂšs qu’il fumait sa pipe et marchait d’un pas lent et mesurĂ©: sa ronde n’était qu’une balade auprĂšs des morts. Et pour preuve : il en perd sa main ! Que doit-on entendre dans ce silence ? Une simple dĂ©sinvolture, un homme Ă©valtonnĂ©, mesurant son existence dans l’écart entre ses bouffĂ©es de fumĂ©e et ses pas ? J’entends dans ce silence un doute, une hĂ©sitation Ă  se tenir debout dans un cimetiĂšre. J’entends un homme qui ne connaĂźt plus son identitĂ© face Ă  toutes ces pierres tombales oĂč les noms sont gravĂ©s.
Tumblr media
M. Lachaud, dĂ©fenseur de Mabille lors du procĂšs, affirma que cet Ă©vĂ©nement dĂ©clencha la folie de sa femme, une folie hors du cimetiĂšre. Bien plus tard, en 1912, dans un autre cimetiĂšre parisien, un homme dĂ©cĂšde dans le secret. Le feu n’est pas vu, contrairement Ă  ce qui est montrĂ© sur la Semaine illustrĂ©e, il n’y a aucun spectateur Ă  cette scĂšne spectaculaire.       L’homme a franchi la barriĂšre blanche, les murs des cimetiĂšres et leurs trente centimĂštres, et s’est immolĂ© sur la pierre tombale de sa femme, encore une pierre qui le sĂ©parait du corps de la morte. Les portraits et les statuettes de plĂątre ont fondu ce jour-lĂ , ou sont-elles tombĂ©es ? BrisĂ©es ? On a donnĂ© un nom Ă  cet homme : le mari; comme on a donnĂ© des noms aux acteurs du fait divers prĂ©cĂ©dent: le conservateur et le vieillard, jaune et sec.
C’est un autre mariage qu’il a exĂ©cutĂ© seul, sans tĂ©moins, un mariage avec la pierre, avec le gypse qui contient l’os et la peau. On nomme aussi les cimetiĂšres « champs au repos ». Le premier homme est mort de la main d’un gardien entre les tombes, « au clair de lune » dira Mabille, et le second de sa propre main sur la tombe de sa femme. Vous me direz que le lieu et le temps ne lient pas deux affaires, d’autant qu’il ne s’agit pas du mĂȘme cimetiĂšre. Mais la cause du dĂ©cĂšs du premier reste inconnue, mystĂ©rieuse, la seconde a une fin. Pourquoi le vieillard jaune et sec a-t-il tirĂ© sur le conservateur du cimetiĂšre ? Par peur, oui, par peur. Et pourtant, je veux lui donner une autre fin. Ce qui me questionne n’est pas tant la cause de l’homicide, mais l’absence de rĂ©ponse du conservateur, qui connaissait la procĂ©dure qu’il avait lui-mĂȘme Ă©laborĂ©e. Son silence m’interroge et j’aimerais croire qu’il a embrassĂ© l’identitĂ© des voleurs, sĂ»rement sans le vouloir, qu’il s’est Ă©pris lui-mĂȘme de la figure de l’ombre que lui et une grande partie de la sociĂ©tĂ© associait sans vergogne au premier opposant au rĂ©gime impĂ©rial. Ce soir-lĂ , M. de Vaulabelle a troquĂ© son nom et sa particule pour redevenir un homme et son ombre.
────────────
[1] Les cimetiĂšres Ă©taient consacrĂ©s et rĂ©servĂ©s aux catholiques ayant reçu le dernier sacrement (l’extrĂȘme-onction). De nombreux enterrements se dĂ©roulaient alors de nuit et en cachette.
0 notes
oi-tu-project · 5 months
Text
Construction et marionnettes # 2
Tumblr media Tumblr media
EN / Time flew by while our team was working in these different tasks. We decided to work mostly with second hand material, some of which we found next by, some we gathered by deconstructing no more necessary objects.
Our postman was constructed as follows: his head was made from old mattress’s mousse. His clothes were found in the second hand store. His upper body and attachment to the actor was made using a backpack that actor wore in front of his body.
The Blue Giant took several attempts to find it’s original form and many returns to a second hand store. Finally, his frame was made from wood, his neck from a sprinkle, his head was held by the stove of parasol, his hands made from fishing bore, his palms and feet from mousse and articulations from leather belts. We attached white transparent curtain and sprayed it in blue to give it a dreamy look.
The photo studio was created using a big tent to provide for more intimate and protected space. Inside we attached four different backgrounds drawn by hand to imitate holiday destinations like mountains, beach, forest and hotel. We made a selection of the consumes and other accessories, built a box for a camera and tested the polaroid efficiency.
By the end of the week, we had everything ready for a summer adventure in Lithuania. We made long lists of what to bring, divided them between us and after having put everything in big luggage and boxes we departed on our own ways until the next time.
FR/
Le temps passait vite pendant que notre équipe travaillait sur ces différentes tùches. Nous avons décidé de travailler majoritairement avec du matériel de seconde main, dont certains ont été trouvés sur place, d'autres que nous avons rassemblés en déconstruisant des objets inutiles.
Notre facteur Ă©tait construit de la façon suivante : sa tĂȘte Ă©tait faite de mousse de vieux matelas. Ses vĂȘtements ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans une brocante. Le haut de son corps et sa liaison avec l'acteur ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  l'aide d'un sac Ă  dos que l'acteur portait devant son corps.
Le GĂ©ant bleu a nĂ©cessitĂ© plusieurs tentatives pour trouver sa forme originale et de nombreux retours dans un magasin d’occasion. Enfin, sa charpente Ă©tait en bois, son cou en ressort, sa tĂȘte Ă©tait retenue par le manche d'un parasol, ses mains en canne a pĂȘche, ses paumes et ses pieds en mousse et ses articulations en ceintures de cuir. Nous avons attachĂ© un rideau transparent blanc et l'avons bombĂ© en bleu pour lui donner un look de rĂȘve.
Le studio photo a Ă©tĂ© crĂ©Ă© Ă  l'aide d'un barnum pour offrir un espace plus intime et protĂ©gĂ©. À l’intĂ©rieur, nous avons attachĂ© quatre arriĂšre-plans diffĂ©rents dessinĂ©s Ă  la main pour imiter des destinations de vacances comme les montagnes, la plage, la forĂȘt et l’hĂŽtel. Nous avons fait une sĂ©lection des costumes et autres accessoires, construit un boĂźtier pour un appareil photo et testĂ© l'efficacitĂ© du polaroid.
À la fin de la semaine, tout Ă©tait prĂȘt pour une aventure en Lituanie. Nous avons fait de longues listes de ce qu'il fallait apporter, les avons rĂ©parties entre nous et aprĂšs avoir tout mis dans de gros bagages et des cartons, nous sommes repartis par nos propres chemins en attendant la prochaine rencontre.
Tumblr media
0 notes
christophe76460 · 6 months
Text
Tumblr media
Bonjour tout le monde. đŸ™‹đŸŒŒđŸ˜˜
La fĂȘte d'Halloween et son cortĂšge de citrouilles rencontre un succĂšs populaire en France et dans plusieurs pays du monde. Beaucoup ne voient dans ces festivitĂ©s qu'une distraction anodine, un amusement pour les enfants auquel, bien souvent, les adultes participent.
Cette fĂȘte funĂšbre et funeste est la banalisation de la mort, rĂ©sultat du pĂ©chĂ© (Romains 6 v.23). La mort appelĂ©e dans la Bible “la reine des terreurs”, menace permanente vers laquelle tout homme est contraint de marcher sans savoir quand il la rencontrera, est devenue un sujet de divertissement. On s'amuse de la puissance du mal qui est prise en plaisanterie, mĂȘme sous ses pires aspects et on s'y habitue facilement d’autant plus qu’on y est mĂȘlĂ© dĂšs le plus jeune Ăąge. Cette fĂȘte est tellement ancrĂ©e dans notre culture populaire que l’on se questionne Ă  peine et mĂȘme pas du tout sur sa raison d’ĂȘtre.
Beaucoup de magasins offrent un espace Halloween avec la vente ou la location de costumes et d’accessoires reprĂ©sentant tout ce qui fait penser au mal et Ă  la mort : sorciĂšres, fantĂŽmes, diables, squelettes, figures grimaciĂšres, etc. et les enfants rivalisent en se dĂ©guisant Ă  qui fera le plus rire par des reprĂ©sentations affreuses et effrayantes.
Fuyons ces manifestations et avertissons nos enfants du poison anesthĂ©siant qu'elles reprĂ©sentent pour notre Ăąme. Sous des apparences inoffensives, on touche au domaine des tĂ©nĂšbres oĂč Satan rĂšgne. La Bible ne prĂ©sente jamais Satan comme un personnage inoffensif ou folklorique, mais bien comme un acteur prĂ©sent, sournois, puissant et dangereux. Il utilise de nombreuses mĂ©thodes de sĂ©duction telles que la sorcellerie, la magie, l'astrologie, le spiritisme
 Son but est d’éloigner hommes, femmes et enfants des rĂ©alitĂ©s divines et en entraĂźner le maximum Ă  sa suite dans les tourments Ă©ternels.
Ne prenez pas part aux Ɠuvres infructueuses des tĂ©nĂšbres, mais plutĂŽt condamnez-les.
(ÉphĂ©siens 5 v.11)
Tournons le dos aux artifices du diable. Ceux et celles qui persistent Ă  rire de la mort ne pourront plus rire lorsqu’ils seront dans la mort Ă©ternelle car lĂ  seront les pleurs et les grincements de dents. (Luc 13 v.28 entre autres)
Alors, la mort, faut-il en rire ou la prendre au sĂ©rieux ? En rire ou en avoir peur ? A chacun d’y rĂ©flĂ©chir...
Au chrĂ©tien qui connaĂźt JĂ©sus comme son Sauveur et Seigneur, la mort ne fait pas peur car pour lui, elle est l’entrĂ©e dans le repos en attendant sa rĂ©surrection pour ĂȘtre introduit dans la gloire Ă©ternelle, pour toujours avec le Seigneur.
Pourquoi ? Parce que Jésus Christ est mort pour effacer ses péchés, il ne vient donc pas en jugement devant Dieu. Il n'a pas peur de la mort puisque celle-ci a été vaincue définitivement par son Sauveur Jésus Christ ressuscité.
[http://www.la-verite-sure.fr/page2.html](http://www.la-verite-sure.fr/page2.html?fbclid=IwAR3beLhGO4wtKmpK4bv-j8fV9SEOTEhnPnCnJ5wtRMEeiHxjud60srArfVM)
0 notes
lanuitlennuie · 6 months
Text
pour tenir nous nous Ă©crivons.
«oh mes amies...
oui la nuit a Ă©tĂ© dure, le seule chose que j’ai pu faire en dĂ©sespoir de cause a Ă©tĂ© de signer un texte Ă©manant du milieu artistique et culturel qui assume un point de vue situĂ© ici, chez nous au Canada, pour dĂ©noncer son soutien Ă  IsraĂ«l. Je me suis aussi dĂ©sabonnĂ©e du compte de herman dunne (un chanteur juif, coquet et peu regardant politiquement) qui postait une photo d’une pancarte prise dans une rue new-yorkaise : «New York stands with Israel». C'est ultra dĂ©risoire mais cette image dans le flot du chaos des comptes palestiniens que je suis - et qui ce matin sont dĂ©sormais voilĂ©s d’un avertissement de possible contenu violent ou explicite, sinistre ironie d’une protection mal dirigĂ©e-  ce *standing with israel* c’était juste impossible.
hier soir j’ai bu avec Phil et quelques amis pour sa fĂȘte, grelottant dans sa ruelle gentrifiĂ©e, et c’était aussi trĂšs dur de tourner en rond dans nos tĂȘtes, captif.ve.s dans un espace qui devient impossible (Etienne qui travaille sur des chantiers disait *on ne pourra bientĂŽt plus vivre ni en ville ni hors de la ville*) et rĂ©pĂ©tant comme des derviches dĂ©braillĂ©s : comment peut-on laisser faire ça, gaza qui fume au travers de nos tĂ©lĂ©phones. J’ai proposĂ©, avec mon refus toujours un peu dĂ©fensif et aveugle de la flagellation, d'highjacker une heure par semaine un Ă©cran du Bruno sport bar pour diffuser je ne sais pas des rĂ©flexions qui nous semblent importantes ou nous aident Ă  penser : David Harvey (Suzanne m’a remise sur la piste de ce type, gĂ©ographe spĂ©cialiste de Marx, ses cours sont en ligne sur son site et sont trĂšs bien); ou en effet Tareq Baconi. Il faudra trouver aussi des choses en français.
Et puis cette nuit, la fiĂšvre du mauvais alcool et du dĂ©sespoir a tout fait virer dĂ©risoire alors vous lire ce matin c’est important. 
Hier je ne suis pas allĂ©e chercher le livre Ă  la librairie DandQ, j’ai Ă©tĂ© voir le travail vraiment excellent prĂ©sentĂ© Ă  la galerie de l'UQAM. Ça aussi c’est important. 
Deux installations vidĂ©o s'y rĂ©pondent parfaitement et cette correspondance est un premier soulagement, on peut encore se comprendre et se rejoindre. Dans la petite salle, celle de Marion Lessard sur le poison judĂ©o-chrĂ©tien fouettĂ© Ă  la sauce mĂ©diĂ©vale et fabulatoire, inspirĂ©e du roman de renard, et interprĂ©tĂ©e dans une perspective psychanalytique et fofolle : petit thĂ©Ăątre de papier mĂąchĂ©, le jupon qui dĂ©passe, des costumes pelucheux, des masques qui ni ne cachent ni ne montrent, les yeux pas en face des trous, filmĂ© au milieu d'une forĂȘt cordĂ©e comme une armĂ©e au pas. Le rĂ©el c’est ce qui rĂ©siste Ă  la symbolisation dit la mĂ©diatrice dans le cadre. Elle finira inerte dans une riviĂšre, la jupe relevĂ©e sur des cuisses filtrĂ©es glabres par de bien vains bas nylon. On rentre pour regarder la vidĂ©o dans une matrice sombre, intĂ©rieur d'une bouche grande ouverte. Ça n'est pas la gueule du loup, mais celle de l’humain qui s'auto-cannibalise.
Et puis, dans une des deux grandes salles, le travail fabuleux de Naomi RincĂłn Gallardo : trois vidĂ©os musicales aux textes fĂ©ministes vengeurs ouvrant une brĂšche pour habiter ce monde d’ordure et de sang. Des costumes colorĂ©s, inventifs mĂȘlant ascendance aztĂšque et futurisme de pacotille, des trucages vidĂ©os, des paroles trĂšs harrawayiennes, des corps de toutes formes jusqu’à la prĂ©sence d'enfants bariolĂ©s sirotant l’eau polluĂ©e d’une riviĂšre. La musique est punk, j’en suis sortie dĂ©tournĂ©e un peu de mon chouinage. Il faut ĂȘtre sensible, oh oui, et penser doucement mais d’arrache-pied comme nous tentons de le faire, on peut aussi sentir notre force surtout quand elle s’arrime directement au refus dĂ©sespĂ©rĂ© d’opĂ©rations de destruction. Et se voir : ça pourrait ĂȘtre ce soir la soupe chaude si vous voulez. Ou mardi aprĂšs le panier que nous transformerons ensemble. 
Je vous embrasse chacune fort
Anne»
1 note · View note