Tumgik
#et nous deux dans tout ça ?
chaotictomtom · 1 year
Text
les francophones dites y'a que vers Cavaillon qu'on coupe le melon en deux pour le graille vener à gros coup de cuillère ou c'est juste là bas/dans le sud en général ?
1 note · View note
olympic-paris · 4 days
Text
saga: Soumission & Domination 273
Espagne 1
Cela faisait 15 jours que Marc et Hervé étaient partis en voyage d'affaire et même si notre trajet s'est agrémenté d'une pause plus qu'agréable, c'est quand même nos mecs respectifs et ça c'est irremplaçable.
Ils s'en aperçoivent car c'est dès l'aéroport que nous leur prouvons notre attachement. Nous leur sautons au cou et sans se soucier des autres passagers, nous leur roulons des pelles. Comme d'habitude, nous avons droit à quelques remarques acides qui font dire à PH (qui attendait son tour pour embrasser Marc) qu'il y a des jaloux autour de nous. Heureusement, d'autres trouvent cela touchant et eux non plus ne se gène pas pour nous le faire savoir. Nous partons vers les taxis accompagnés de quelques mots d'approbation.
Dans l'appart d'Ernesto les choses sérieuses commencent. Nous les violons littéralement ! Ils semblent apprécier vu la dureté de leurs bites. Même si nous savons que, tout comme nous, ils n'ont pas été privés de sexe, les sentiments qui nous lient donnent une dimension autre à la partie de baise.
Après il nous faut raconter notre intermède Bordelais. Je préviens Marc que nous avions fait connaissance de deux motards de la gendarmerie et que je les avais invités à passer nous voir quand ils le voulaient. Cela ne l'étonne pas venant de moi.
Le lendemain, nous retrouvons Javier qui comme depuis deux ans nous a trouvé une villa avec piscine et cuisinier au dessus de Sitges. Il ne s'est pas foulé, puisque nous retrouvons et la même villa et Paco à la cuisine.
L'apéritif nous attend, tout comme les attributs de Paco qui n'ont pas diminués depuis un an. D'où effusions de part et d'autre. Il nous serre contre lui en mettant ses deux grandes mains sur nos fesses pour nous plaquer contre sa bite en pleine extension, enfin PH, Ernesto et moi. Avec Marc et Hervé, il est plus... moins démonstratif.  Nous faisons le tour de la maison. Nous retrouvons la terrasse équipé de postes de muscu, la piscine est évidement bien chaude et dans la cuisine, les frigos sont pleins.
Nous retenons Javier qui nous dit que Paco nous fait une fleur cette année car ce sont ses vacances qu'il va passer à nous servir. En effet, il a trouvé un taf de cuisinier dans un grand hôtel de Barcelone. Marc est un peu gêné et appelle Paco. Il l'engueule (gentiment) d'avoir accepté d'être notre cuisinier pendant ses 3 semaines de vacances. Paco l'assure que bosser pour nous c'est aussi des vacances car on est pas chiants et qu'il a toute liberté pour la bouffe. Hervé intervient et lui dit qu'il ne restera que s'il nous jure simplifier sa partie et qu'il profite de la piscine et des p'tits mecs qui passeront dans la maison. Je m'assois sur lui et tortillant du cul, lui dis qu'il y en a déjà trois sur place. Je me relève et son maillot est déformé par les presque 24cm de sa bite en plein essor.
C'est PH qui pense à lui demander s'il n'avait pas un petit copain. Il tergiverse mais fini par nous avouer qu'effectivement il en a un depuis quelques mois. Il nous demande s'il pourra s'absenter de temps en temps pour aller le voir. Marc décide que ce serait beaucoup plus simple s'il pouvait le faire venir à la villa. Cette dernière est suffisamment grande pour accueillir une personne de plus. Comme Paco confirme qu'il est en vacances mais qu'il est resté à Barcelone, Marc lui dit d'aller tout de suite le chercher.
Une heure et demie plus tard nous le voyons revenir avec un minet tout mimi ! Pas plus de 18ans, dans les 1m70, cheveux noir corbeau et structure fine même si ses muscles sont bien dessinés. Déjà bien bronzé, il est vraiment craquant dans son petit short plutôt court et son marcel échancré.
Paco nous présente son Juan. Malgré son air timide je vois ses yeux nous déshabiller du peu de tissus que nous avons gardé sur les fesses. Je pense que nous ne serons pas les seuls à nous amuser ici.
Marc confirme à Paco qu'il peut vivre ici comme bon lui semblait, il était invité pour la durée de notre séjour. Notre cuisto le remercie et nous assure que cela ne changera rien à sa " disponibilité ". Il ajoute même que cela nous amène déjà un p'tit mec à domicile. Quand Hervé lui dit qu'il n'était pas question de profiter de son petit ami, Paco nous assure qu'ils ne sont pas dans une relation exclusive et Juan nous confirme qu'il aime bien faire de nouvelle connaissances. Cela tombe bien c'est notre devise !
Son petit cul m'intéressant au plus haut point, je me dévoue pour lui faire visiter la maison et l'informer des conditions de vie. Nous quittons le groupe sous alors qu'Ernesto prévient Paco que je risque de ne pas me retenir avant la fin du circuit. Paco lui répond que c'est pas grave car il sait que je serais bientôt assis sur sa propre bite.
Je fais les honneurs de la villa. Juan me questionne sur le groupe que nous formons. Je lui dis qui est avec qui sentimentalement, et l'assure que sexuellement nous n'avons pas de limites. Il est content car c'est de la même façon qu'avec Paco il ont basé leur relation. Il vient tout juste de terminer son cycle scolaire et rentre à la Fac en septembre. Je suis surpris de son orientation quand il me dit qu'il veut être médecin légiste. Quand nous entrons dans la chambre de Paco, il me dit que le lit est plus grand que chez lui. Un petit coup de bassin et je le fais tomber dessus. Il se retourne et se redresse pour dénouer le lacet de mon maillot et le faire glisser à mes chevilles. Il m'embouche direct jusqu'aux couilles (il est habitué à du 23,5 si je me souviens bien !). J'adore son enthousiasme. Il ne pèse rien et sans difficulté, alors qu'il continu à me téter la queue, je le mets à 4 pattes et lui retire son minishort. Son cul est tout bronzé aussi. Ça changera Marc et Hervé de nos trois culs blancs. Pas de poils non plus hormis une mini touffe au dessus de son sexe (15/16cm x 4). Je le retourne et, en 69, je peux admirer sa rondelle légèrement boursouflée. Quand je lui dis que cette dernière semble avoir servie il y a peu de temps, il m'avoue s'être fait démonter vite fait par Paco pendant qu'il préparait son sac pour venir. Mon puis mes doigts rentrent facilement. Je lui en fais la remarque et il m'assure que se faire défoncer le cul au minimum deux fois par jour par la bite de Paco, ça formate. Je lui demande s'il fait des exercices de musculation de son sphincter, il est étonné et ne voit pas ce que je veux dire par là. Après explications, il est partant pour essayer. En attendant je prends une kpote sur la table de nuit et l'enfile. Heureusement que je suis super excité sinon la taille XL utile à Paco risquerait de glisser. Juan est super partant et il recule de lui-même pour s'emmancher sur ma bite. Je suis rassuré. Son trou est souple mais colle bien à ma queue. Quand je lui demande se serrer son trou, je me sens pris au plus près. Il apprécie mes coups de rein et laisse échapper des gémissements caractéristiques de la chose. Nous sommes tellement pris à nous faire du bien que nous n'entendons pas son mec entrer. Je ne m'en aperçois que quand son corps se colle à mon dos et que sa bite s'enfonce en moi. Juan en levrette se retourne alors que j'ai cessé tout mouvement dans son cul le temps que le mien s'habitue à ce qu'il prend facile tous les jours. Il est tout content que son mec nous ait rejoints et se redresse pour lui tendre ses lèvres. Ils le lèchent le museau. J'interromps ce moment de tendresse quand je me remets à basculer mon bassin. Juan me trouve plus gros dans son cul. Paco par-dessus mon épaule lui dit que c'est le deuxième effet Kiss Kool !
Je suis bien, la prise en sandwich est trop bonne. Ça titille mes cotés Actif comme Passif. Paco me tue littéralement et m'envoi au 7ème ciel avec son gros gland qui frotte ma prostate à chaque passage. J'ai le plaisir de sentir Juan juter sous mes derniers coups de boutoir. Paco se retire de moi, jette sa kpote et va s'enfoncer dans la gorge de son p"tit mec. Il lui lime les amygdales et se retire juste pour étaler sur la gueule quelques longs jets de sperme avant de renfoncer son gland dans sa bouche et de lui faire avaler le reste de sa production.
Quand nous retournons sur la terrasse, Marc et PH me demande alors comment j'avais trouvé le petit nouveau. Je les fais rire en leur disant qu'à 4 pattes il est encore plus bandant. Ernesto l'attrape et le jette dans l'eau. Il en sort un peu éberlué, peu habitué à ce genre de relation. Il est 15 h quand Paco nous sert le déjeuner. Nous nous mettons à l'heure Espagnole et faisons dériver les points fixes de la journée de plusieurs heures. Il nous régale de salades et de plats froids. Légers tout en étant chargés en protéines ce qu'il nous faut pour assurer notre forme.
Petite sieste réelle, la pleine chaleur n'est ni propice à la muscu ni au sexe. Au réveil, nous discutons avec Paco et Juan sur le programme des 3 semaines. Juan rit quand il m'entend énoncer baise/piscine/muscu/restauration/récupération et on remet ça.
Juan nous dit que nous pourrions aussi trainer dans les soirées organisées par certaines boites et café branchés. Nous serions assurés de trouver les nouvelles têtes. Il le sait par des copains à lui qui sont régulièrement invités. Marc lui demande si ses amis sont aussi mignons que lui. Paco qui entend ça, nous assure qu'ils sont tous aussi canons et qu'il avait eu tellement de mal à choisir qu'il ne se privait pas pour se faire, de temps en temps, des plans à 3 avec l'un d'eux. La première soirée sert à finir de se " caler ". Nous laissons Juan avec Marc et Hervé alors que nous trois profitons de la belle bite de son mec. En déplacement souvent ensemble, Marc et Hervé se sont mis à profiter ensemble des petits mecs qu'ils lèvent et nous même profitons de leur nouvelle complicité.
En attendant c'est aux 23,5 cm de Paco que nous nous attaquons. Comme quand on baise avec Pablo, ce plan à 4 va me permettre de me faire enculer par du lourd en même temps que mon PH adoré. Dans ces cas là, ce qu'on aime le plus c'est de se mettre en 69 et que chacun de nous se fasse emmancher en même temps. Je me positionne donc au dessus de lui et coince ses jambes sous mes bras pour bien lui relever le cul et avale sa bite. De son coté, PH me tête la queue alors que je reste à 4 pattes. C'est la bite d'Ernesto qui entre dans mon champ de vision et qui se met à dilater l'anneau de mon amour. Dans le même temps il doit voir ma rondelle s'ouvrir sous la pression du gland de Paco que je sens entrer en moi. Quand Ernesto tape le fond du cul de PH il m'enfonce en même temps sa bite au fond de ma gorge. Je me recule un peu et achève un peu brutalement de me faire enculer. Un petit temps pour régler le tempo de chacun et nous prenons tous les 4 du plaisir. Je fais à Paco le coup de frein inopiné alors qu'il met tous son coeur à me pénétrer. D'où un étranglement de PH que ma bite lui provoque en se bloquant tout au fond de sa gorge Ses incisives en marquent mon bas ventre ! Je relâche la pression et j'entends Paco me dire qu'il va falloir que j'enseigne ça à Juan, que c'était réel trop bon.
Je sens la bite de mon PH prise de spasme. Il va bientôt me juter dedans ! Mais il arrive à se calmer et ce n'est pas pour tout de suite. De mon coté les va et vient puissant de Paco dans mon cul et les passages répétés de son gland sur ma prostate m'excitent bien. C'est même plus agréable au retrait vu la forme de son gland à gros rebord type " champignon ". a force, il réussit à me faire décoller et j'explose dans la bouche de PH. Automatiquement mon anus pulse et ses contractions répétées ont raison de la résistance de Paco et il remplit sa kpote, fermement accroché à mes hanches. Alors qu'il me lime plus calmement, façons " récupération après l'effort ", je sens ma bouche se remplir du jus de PH. J'avale pour ne pas en gâcher une goutte mais garde ses deux dernières éjaculations pour les partager avec lui et Ernesto. Je vois ce dernier se retirer du cul de mon mec alors qu'il a déjà commencé à juter et achève de se vider sur son visage et son torse. J'avale un peu du sperme de PH que j'avais en bouche pour pouvoir aspirer un peu du sien. De son coté, PH ouvre grand la bouche pour en récupérer lui aussi. Par un roulage de pelle à trois langues, nous échangeons les spermes récupérés et Ernesto n'est pas le dernier à lécher les traces blanches qui zèbrent nos visages. Paco en reste sur le cul de nous voir aussi complices.
Après un bon 1/4 d'heure de récup, nous rejoignons les autres. Ils ont pris leur temps et Hervé et Marc sont encore dans Juan quand nous arrivons. Ils profitent de son petit format pour se le faire à la " broche ". Marc est planté dans son cul alors qu'Hervé se fait le fond de sa gorge et de temps en temps ils interrompent leurs va et vient et le tournent, une fois sur le ventre, une fois sur le dos et de temps en temps ils le boquent sur le coté. Paco rebande à la vue de son petit mec sauté comme cela. Comme on ne peut pas le laisser comme ça, PH se penche et embouche une nouvelle fois son gros gland. Je m'y mets et la tête en arrière lui mange les couilles alors qu'Ernesto s'occupe de sa rondelle. On fait si bien qu'il est tout prêt à juter quand Marc et Hervé prennent leur plaisir. On le relâche et il explose, envoyant son sperme sur le dos de son mec.
Petite récupération et après une rapide douche, plongeons dans la piscine pour se rafraichir une dernière fois avant le dodo.
Jardinier
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
63 notes · View notes
chic-a-gigot · 2 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme, no. 163, juillet 1914, Paris. "Lettre sur la mode: La silhouette actuelle et l'attitude-tango." Francis de Miomandre. Bibliothèque nationale de France
English translation by Google Translate (and edited for relative clarity).
Ma chère amie,
Vous me demandez mon avis sur la mode actuelle, comme ça, simplement?… Voilà bien une idée de femme!… Comme si Fou pouvait professer une opinion sur un pareil sujet, si ondoyant! Tout ce que peut faire un homme de goût, c'est d'admirer ses contemporaines qui passent, et de respecter cet effort martyrisant qu'elles t'imposent pour diversifier à l'infini leur séduisante figure. Je sais que cet effort n'est pas toujours heureux. Mais n'allez pas en incriminer la mode, qui n'y est pour rien. Il y a deux sortes de femmes, celles qui ont du goût… et les autres. Ces dernières ont le génie d'élire parmi les accoutrements du jour celui précisément qui les rendra ridicules.
Il arrive un moment où nous ne remarquons plus combien sont gracieuses les femmes de goût qui portent encore les choses à la mode le mois dernier, mais nous n'avons plus d'yeux que pour leurs malheureuses imitatrices. C'est à ce moment-là qu'une mode est démodée. Il faut la changer.
La question de changer ne se pose pas pour la mode actuelle, puisque sa caractéristique est d'etre au contraire en perpétuelle évolution. Une évolution! que dis-je? un vertige… On n'a pas le temps s'y reconnaitre… Il semble que toutes les les pays soient conviés à nous fournir des motifs d'inspiration sans cesse renouvelés. Et c'est la Perse et bientôt l'Inde, et c'est la Grèce, la Grèce de M. Pierre Loüys, la Grèce à demi orientale d'Alexandrie, et c'est la Turquie et demain ce sera la Chine. Et puis après, on remontera dans le moyen âge. On pillera les musées. La mode actuelle? Ah! bien quinaud celui qui essaierait de s'en moquer! Car il n'aurait pas plutôt achevé sa petite diatribe, si vaine ! que déjà on pourrait lui répondre: « Mais, Monsieur, vous datez, vous vous raillez d'une très vieille chose. Ce que vous trouvez ridicule, il y a au moins quinze jours que nous en avons assez nous-mêmes… » Consultez les caricatures des journaux amusants, et vous serez édifiée. La mode actuelle, qui a le désavantage de coûter très cher à celles qui veulent la suivre, et de les ahurir un peu, a au moins la supériorité d'échapper au ridicule. Elle court si vite!…
Et cependant, me direz-vous, elle existe. On s'habille, que diable ! A vous d'extraire de tout cela la ligne générale, je ne sais pas moi, la synthèse…
Je veux bien. Voyons. Cherchons ensemble. Est-ce la tunique ? Mais non, puisque la bonne moitié des toilettes ne comporte pas de tunique. Est-ce la cape? La cape donne une jolie silhouette, mais que de femmes restent fidèles à des manteaux d'une tout autre forme, et cependant demeurent très dans le train! La note serait-elle donnée par le chapeau? Je veux bien, mais alors lequel? Le petit, le grand, le plat, le large, l'immense, le rond, le roulé en cornet, le lourd ou l'aérien?… Ne cherchez pas plus avant et reconnaissez avec moi que ce qui caractérise la mode actuelle n'est pas tant une ligne plus ou moins souple et gracieuse du vêtement qu'une attitude de la femme qui porte ce vêtement, cette attitude molle, hanchée, abandonnée, douce, passive, un peu veule et que, pour tout dire, j'appellerai l'attitude-tango.
On a souvent dit: « Le ventre s'est beaucoup porté cette année. » Quelle impropriété fâcheuse d'expression! Vous le savez bien, vous qui vous habillez à ravir et vous tenez de même, qu'il n'a jamais été question de ventre, mais qu'il a été énormément question de tango. Or, dans l'exercice de cette danse charmante, et qui, malgré de retentissantes interdictions ecclésiastiques, n'est pas près de disparaître, on se trouve fort souvent le bras en l'air et le talon relevé, portant tout le poids du corps sur un seul côté, ce qui donne aussitôt aux dames un petit air langoureux et vide, une attitude molle et déjetée.
A force de s'adonner à cette danse, nos élégantes ont pris l'habitude de se tenir ainsi dans toutes les autres circonstances de la vie. Et c'est en tanguant qu'elles entrent dans un salon, qu'elles y prennent le thé, qu'elles écoutent les hommes d'esprit, qu'elles regagnent leur automobile, qu'elles essaient leurs robes, qu'elles attendent la balle au tennis, enfin qu'elles vivent.
Rappelez-vous comment elles étaient il y a seulement trois ans. Droites, fières, faisant valoir le moindre pouce de leur taille, et minces, si minces ! C'étaient des Florentines, des reines, d'inaccessibles idoles. Le tango a changé tout cela. Le tango les a humanisées, assouplies, le tango les a brisées.
Il y a même là un profond mystère. Car, enfin, le corset, lui, n'a rien abdiqué de son inflexible nature. Il a beau porter des noms de nixes et d'ondines, de fées, de magiciennes ou de déesses, tout ce qu'on peut dire c'est qu'il commence un peu moins haut pour finir beaucoup plus bas. Et certains ressemblent davantage à des culottes baleinées qu'à des corsets proprement dits. Mais le fait est que cet instrument n'a de suave que le nom et qu'il se compose toujours d'un buse rigide comme un principe, d'agrafes solides comme des crampons et de fanons qui rompent parfois, mais ne plient sous aucun prétexte. Comment une femme aussi farouchement maintenue peut-elle trouver le moyen de se pencher avec une langueur si délicieuse? Comment arrive-t-elle à donner l'impression de n'être, en dessous, couverte que de linons impondérables et de souples batistes? Énigme, vous dis-je. Enigme de courage et d'héroïsme. La femme d'aujourd'hui est cent fois plus étonnante que le jeune Spartiate qui souriait tandis qu'il était dévoré par son renard. Cet adolescent, en effet, personne ne lui demandait dé remuer. Mais la femme à la mode, non seulement elle sourit, mais encore elle va et vient, elle penche le buste à droite et à gauche, elle marche, elle danse, cependant qu'un appareil ingénieux et terrible lui froisse les côtes, lui comprime le ventre, lui lacère les jambes, lui meurtrit les genoux. Que lui importe ? Un sourire d'extase illuminant sa figure enivrée, elle s'avance, désarticulée et engageante, suivant toutes les règles de l'attitude, qui lui donne son grand cachet de chic, de l'attitude-tango.
My dear friend,
You ask me my opinion on current fashion, just like that?… That's a woman's idea!… As if Fou could profess an opinion on such a subject, so undulating! All a man of taste can do is admire his passing contemporaries, and respect this tormenting effort that they impose on you to infinitely diversify their seductive figure. I know that this effort is not always successful. But don't blame fashion, which has nothing to do with it. There are two kinds of women, those who have taste… and those who don't. The latter have the genius to choose from among the outfits of the day precisely the one that will make them look ridiculous.
There comes a time when we no longer notice how graceful the women of taste are who still wear fashionable things last month, but we only have eyes for their unfortunate imitators. That’s when a fashion goes out of fashion. It needs to be changed.
The question of changing does not arise for current fashion, since its characteristic is, on the contrary, to be in perpetual evolution. An evolution! what did I say? a dizziness… We don't have time to relate… It seems that all countries are invited to provide us with constantly renewed sources of inspiration. And it is Persia and soon India, and it is Greece, the Greece of Mr. Pierre Loüys, the semi-eastern Greece of Alexandria, and it is Turkey and tomorrow it will be China. And then afterwards, we will go back to the Middle Ages. We will loot the museums. Current fashion? Ah! very stupid anyone who tries to make fun of it! Because he would not have sooner finished his little diatribe, so vain! that one could already reply to him: “But, Sir, you are dating, you are making fun of a very old thing. What you find ridiculous, we have had enough of it ourselves for at least a fortnight…" Look at the caricatures in the amusing newspapers, and you will be edified. Current fashion, which has the disadvantage of being very expensive for those who want to follow it, and of bewildering them a little, at least has the superiority of escaping ridicule. She runs so fast!…
And yet, you will tell me, it exists. Let's get dressed, damn it! It's up to you to extract the general line from all this, I don't know, the synthesis…
I don't mind. Let's see. Let's search together. Is it the tunic? But no, since a good half of the toilets do not have a tunic. Is it the cape? The cape gives a pretty silhouette, but how many women remain faithful to coats of a completely different shape, and yet remain very in tune! Would the score be given by the hat? I'm willing, but which one? The small, the large, the flat, the wide, the immense, the round, the rolled into a cone, the heavy or the airy?… Look no further and agree with me that what characterizes current fashion is not so much a more or less supple and graceful line of the garment as an attitude of the woman who wears this garment, this soft, hip, abandoned, gentle, passive, a little spineless attitude and which, to tell the truth, I'll call it attitude-tango.
It has often been said: “The stomach has worn a lot this year." What an unfortunate impropriety of expression! You know well, you who dress beautifully and carry yourself the same, that it was never a question of stomach, but that it was very much a question of tango. Now, in the exercise of this charming dance, which, despite resounding ecclesiastical prohibitions, is not about to disappear, one very often finds oneself with one's arm in the air and one's heel raised, carrying the entire weight of one's body, on one side only, which immediately gives the ladies a little languorous and empty air, a limp and lopsided attitude.
By devoting themselves to this dance, our elegant ladies have gotten into the habit of holding themselves like this in all other circumstances of life. And it is while swaying that they enter a salon, that they take tea there, that they listen to men of wit, that they return to their car, that they try on their dresses, that they wait the tennis ball, finally let them live.
Remember how they were just three years ago. Straight, proud, showing off every inch of their waist, and thin, so thin! They were Florentines, queens, inaccessible idols. Tango changed all that. Tango humanized them, softened them, tango broke them.
There is even a deep mystery there. Because, finally, the corset has not abdicated any of its inflexible nature. It may bear the names of nixes and undines, fairies, magicians or goddesses, all we can say is that it starts a little lower and ends much lower. And some look more like boned panties than actual corsets. But the fact is that this instrument is sweet only in name and that it always consists of a nozzle as rigid as a principle, of solid staples like crampons and of baleen which sometimes break, but do not bend under any circumstances. Pretext. How can such a fiercely held woman find a way to bend over with such delicious languor? How does it manage to give the impression of being, underneath, covered only with imponderable lawns and soft cambric? Enigma, I tell you. Riddle of courage and heroism. The woman of today is a hundred times more astonishing than the young Spartan who smiled as he was devoured by his fox. This teenager, in fact, no one asked him to move. But the fashionable woman not only smiles, but also comes and goes, she leans her bust to the right and to the left, she walks, she dances, while an ingenious and terrible device crumples her ribs, compresses her stomach, lacerates his legs, bruises his knees. What does it matter to him? A smile of ecstasy illuminating her intoxicated face, she advances, disjointed and engaging, following all the rules of attitude, which gives her her great stamp of chic, of the tango attitude.
56 notes · View notes
coovieilledentelle · 5 months
Text
Tumblr media
Faire l’amour, ça commence le matin par le premier regard que l’on se donne, le premier sourire, la première caresse et le premier bonjour.
Faire l’amour, c’est d’apporter le petit déjeuner au lit ou simplement un café, un jus de fruits accompagné d’une petite chanson d’amour ou de mots tendres récités avec toute la gaucherie dont on peut faire preuve.
Faire l’amour, c’est lancer à l’autre dans la glace un clin d’œil complice lorsqu’il fait sa toilette, c’est aussi l’embrasser sans raison, juste pour le plaisir de le faire, sans rien attendre en retour.
Faire l’amour, c’est demander à l’autre quelle nuit il a passé et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de se regarder, de se parler et de se toucher avant d’entreprendre la journée de travail.Faire l’amour, c’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir; c’est de lui souhaiter une bonne journée; c’est de s’installer à la fenêtre et lui faire un signe de la main en affichant son plus beau sourire.
Faire l’amour, c’est de se téléphoner pour un rien, juste pour se dire que l’on s’aime ou prendre des nouvelles; c’est de se faire des surprises sans rien attendre en échange.
Faire l’amour, c’est prendre l’autre dans ses bras chaque fois que c’est possible, juste pour sentir la chaleur de l’être aimé, rétablir le contact et se donner de l’affection.
Faire l’amour, c’est parfois d’accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même si nos corps sont loin l’un de l’autre; c’est d’être assuré que nos âmes se moquent des distances et sont tendrement enlacées en toute situation, quelque soit le nombre de kilomètres qui nous séparent.
Faire l’amour, peut aussi se résumer en une pensée lancée vers l’autre, les yeux fermées, pendant un instant.
Faire l’amour, c’est de s’accueillir et de s’étreindre au retour à la maison, c’est de s’informer de ce que l’autre a vécu durant la journée, c’est également le petit verre de vin que l’on prend le temps de déguster ensemble en se racontant toutes sortes de choses ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence.
Faire l’amour, c’est même d’écouter le télé, serrés l’un contre l’autre, c’est de rire ou de s’émouvoir ensemble, c’est de vivre à deux et nourrir cette complicité de n’importe quelle façon.
Enfin, faire l’amour, c’est aussi « faire l’amour », mais ce n’est pas que ça! C’est une partie d’un tout indispensable… tout simplement, comme un dessert qui vient couronner un repas succulent.
J’ai compris un jour que je ne voulais plus me contenter que du « dessert », … je désire le repas au complet et surtout le dessert n’est pas indispensable à la fin de chaque repas.
Page La Voie de la Sagesse
99 notes · View notes
empiredesimparte · 5 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°3 | Belgisim, 15 Thermidor An 230
During the Europesim summit, Napoleon V tried to create a dialogue between the leaders of the Empire of Pierreland (Emperor David) and the Union of Iona (Queen Viviana II). This initiative proved to be of little avail.
Collaboration with @funkyllama and @officalroyalsofpierreland
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Durant le sommet d'Europesim, Napoléon V tente de créer un dialogue entre les dirigeants de l'empire de Pierreland (l'empereur David) et de l'Union d'Iona (la reine Viviana II). Cette initiative ne s'avère que peu fructueuse : les tensions sont désormais fortes entre les pays européensims.
(Napoléon) Ce ne sera pas agréable, mais il va falloir que vous trouviez un terrain d'entente
(David) Je suis d'accord. Nous sommes tous des adultes responsables ici, et... pour être franc, certaines vérités ne devront pas quitter cette pièce, pas encore
(Eloise) Je ne crois pas que mes enfants soient un sujet d'État pertinent qui relève de la politique européennesim, du moins avant la majorité. N'est-ce pas David ? De parent à parent (Napoléon) S'il vous plaît...
(David) Quand j'ai reçu votre lettre... Je craignais que mon fils ne soit pas assez mâture pour assumer sa paternité. J'ai consulté Katalina, qui n'est pas d'accord et veut que Louis soit partie intégrante de la vie de Lenerd. À cause de ce désaccord, j'ai demandé à mes deux fils aînés et conseillers d'État... (Eloise) Vous considérez que votre petit-fils est une affaire d'état ? Comme ces deux-là qui ne sont pas vos fils ? Pardon ?!
(David) Ils sont mes fils. Felipe par le sang et Edmund par la loi. Et oui, mon petit-fils est devenu une affaire d'État ! Le père n'a pas été informé du fait que vous soyez enceinte ! (Eloise) Comme s'il ne savait pas compter jusqu'à 9...
(Napoléon) David, Lenerd devrait être reconnu par votre empire... Sinon mon filleul va...
(David) Nom de Dieu, j'essaye d'admettre mes fautes-
(Napoléon) S'il vous plaît, du calme. Repoussons ce rendez-vous...
(Eloise) Je n'ai pas besoin ni ne veut de son argent. Ni même du soutien, à moins que Louis en soit l'instigateur
(David) Eloise, je vous prie de bien vouloir croire que tout le soutien et l'argent que je vous ferai parvenir sera une attention de Louis
(Eloise) Le même Louis que vous maintenez dans l'ignorance ? Non, merci. (David) Pour le moment. Je ne pense pas que Louis devrait-
(Eloise) Vous, vous vous, VOUS. Il s'agit de mon bébé. De son bébé. Pourquoi pensez-vous que vous pouvez l'éloigner de son fils ?
(David) Le garçon n'a que 19 ans. Il ne peut pas gérer ça !
(Eloise) À 19 ans j'aurais assumé les conséquences de mes putains d'actions
(David) Donne-nous 10 ans, à Katalina et moi. Il sera alors élevé comme un prince de Pierreland avec tous les droits qu'ils lui reviennent et je le reconnaîtrai comme mon petit fils. Je dirai au public la vérité
50 notes · View notes
ravel-ing · 6 months
Text
hey, je suis curieuse, comment vous avez commencé le rpg, vos tout débuts ?
parce que perso, j'ai pris des grooos détours avant d'atterrir dans la sphère rpg de forumactif (sous hide parce que c'est long).
Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler d'Edenya ? Je crois que ça existe toujours, c'était du high fantasy rpg illustré mais la plateforme était complètement unique, et la façon de rp était incroyablement différente. Mon perso a chopé la PESTE ... deux fois ... J'avais 13 ans et j'y suis resté trois, quatre ans, et pourtant je me souviens même pas du nom de mon perso.
J'ai appris là-bas ce qu'était le ttrpg, mais étrangement très peu d'entre eux faisait du forum rpg, à part une, et c'est elle qui m'a emmenée sur ma deuxième aventure cheloue.
Techniquement, c'était sur forumactif. Techniquement, c'était ma première réelle expérience de forum rpg comme on le connaît. En réalité ? Rien à voir.
Pour commencer, j'étais la seule joueuse pour les trois premier mois avec elle en seule admin. Cette fois je me souviens un poil plus de mon perso, Alix, mécanicienne des vaisseaux spatiaux, tester la syfy oui oui. "C'est dans l'espace" c'est aussi tout le contexte que j'ai eu avant la question "Qui est ton perso ?" donc on testait mon improv du haut de mes 16 ans clairement.
Malgré la confusion constante dans laquelle j'étais, c'était une expérience cool parce que en gros, le principe était que mon admin postait un contexte (ex: Alix reçoit une lettre de convocation à tel poste), je postais en tant qu'Alix, et l'admin continuait en tant que GM de l'univers avec ce plot créé autour de mon perso qui s'adapte constamment à mes choix. En soi, c'était bien plus proche de jeux de rôle type DND. Finalement, d'autres joueurs nous ont rejoint et je suis partie discrètement après quelques mois.
A partir de là, j'ai découvert les vrais forums rpg, mais les illustrés en premier. ET G PRIS PEUR OK.
Tout le monde parle des vieux forums où on écrivait que deux ou trois lignes, j'ai jamais connu ça ! Jusqu'à maintenant, les rps que j'avais fait étaient de la même taille qu'on fait aujourd'hui. Mais quand j'ai exploré de loin, j'ai toujours trouvé que des forums où les gens écrivaient des ROMANS, et j'exagère pas, les rps étaient 3 pages word minimum à chaque fois. C'est la raison pourquoi j'ai mis tant de temps à rejoindre les forums, je croyais que tout le monde écrivait comme ça et que je n'avais pas le niveau.
Finalement, j'ai trouvé Bazzart, et après some lurking j'ai rejoint un des fo les plus populaires à l'époque en test, croyant sincèrement que j'allais paniquer et partir et que c'était mieux de se noyer dans la foule si ça arrivait. Heureusement, le forum a crashé avant moi, peut-être deux semaines après ma validation. Mon perso était si mauvais mais j'avais good taste parce que c'était avec le fc d'Alexis Bledel ok, et elle avait des yeux de deux différentes couleurs parce qu'elle était possédée par un esprit et omg le cringe.
Le prochain forum que j'ai choisi était aussi très populaire, mais celui-là était debout depuis quelques mois, et cette fois j'ai pris un scénario pour être sûre de m'intégrer et boom je suis restée trois ans et des poussières sur ce fo, même finie par être admin dessus. (ps edit: aussi le seul perso que j'ai tué en partant, et je regrette rien fyi, mais c'est une histoire pour plus tard)
Après ça, c'était smooth sailing from there.
Merci aux pauvres âmes qui ont lu jusqu'au bout.
Sincèrement, j'adore lire les histoires des gens et ça aurait pas été juste si j'avais pas donné ma version avant mais pls parlez moi vos débuts !
54 notes · View notes
jawnressources · 2 months
Text
Appliquer le dark mode à une bannière
Il est d'utilité commune désormais d'utiliser un dark mode sur nos forums afin de rendre l'accessibilité la plus complète possible au maximum d'utilisateurices. Cependant un souci se pose souvent; c'est celui de la bannière. Une fois installé dans le panneau d'administration, il est difficile de savoir comment faire en sorte qu'elle change lorsqu'on clique sur le bouton de dark mode. Les couleurs; c'est souvent très bien expliqué mais la bannière, je n'ai personnellement pas trouvé de tuto' explicatif de comment faire. C'est pour ça que nous sommes là aujourd'hui ! Avec quelques petites modifications de template et de rajout de CSS, nous allons apprendre à mettre en place une bannière en deux "couches" afin qu'elle change au click du dark mode.
Il va falloir tout d'abord comprendre comment nous allons procéder. Nous allons tout simplement supprimer la balise dans notre template principal qui correspond à la bannière et en "recréer" une toute nouvelle. Ça semble compliqué de premier abord, mais pas du tout !
Dans votre template "overall_header" (Panneau d'administration > Affichage > Template > Général), vous avez cette ligne là :
<a href="{U_INDEX}" id="logo"><img loading="lazy" src="{LOGO}" alt="{L_INDEX}"/></a>
Cette ligne correspond à la bannière que vous allez entrer dans votre panneau d'administration au niveau des images, et qui est cliquable en renvoyant à l'accueil. Donc si on la supprime, allez-vous me dire, comment avoir une bannière qui s'affiche correctement et qui est ensuite cliquable ? Et bien, on va tout simplement simuler cet effet avec deux couches; un peu comme les calques sur Photoshop. Le premier calque correspondra à notre bannière qui va changer au dark mode et la seconde couche sera une bannière "invisible" à la même taille que l'on va poser par dessus, et qui sera elle, cliquable. C'est donc en décortiquant cet effet pour le reproduire en deux étapes simples que l'on va pouvoir avoir une bannière qui change avec le dark mode.
Alors avant de continuer, il faut que vous ayez d'ores et déjà installé un dark mode (celui de @code-lab, EDISON, est très bien, très bien expliqué et très pratique !) afin d'avoir dans notre CSS le root correspondant au mode de base de notre forum et le "data:root", correspondant aux valeurs du dark mode.
Commençons donc par installer les deux couches de bannière. À la place de votre valeur supprimée qui correspond à la bannière de base de Forumactif, vous allez rajouter ceci à la place :
<div class="dark_bann"></div>                                    <div class="dark_bann_sup"><a href="/"><img src="https://2img.net/i.ibb.co/BTqHhnX/prdbirthday3.png"/></a></div>
Ici, vous pouvez voir que la première div est vide et que la seconde contient une bannière invisible. Votre affichage de forum après avoir enregistré le template sera tout vide en haut de la page d'accueil et c'est parfaitement normal ! On ne panique pas, et on va installer le CSS pour rendre tout ça un peu plus joli.
La première étape est d'aller créer une nouvelle valeur dans le root correspondant à l'image de la bannière de base que vous voulez afficher; comme celle que vous aviez installé dans votre panneau d'admin. Exemple :
:root {   --imgbann:url(VOTREURLD'IMAGEICI); }
Une fois ceci fait, vous allez copier coller cette même valeur dans le dark:root (qui correspond à ce que le dark mode va aller remplacer), mais en changeant l'URL par la bannière en dark mode. Exemple :
[data-color-scheme="dark"]:root {   --imgbann:url(VOTREURLDELABANNDARK); }
D'accord, c'est bien mignon mais rien ne change quand on clique sur le dark mode, oskour ! Pas de panique, c'est parfaitement normal. On vient simplement de configurer le changement d'image au click du bouton de dark mode. Maintenant, il va falloir appliquer cette même image par le CSS dans la bannière dont la div était vide. Et oui, elle servait à ça ! Retournez donc dans votre CSS, et rajouter ceci :
.dark_bann {   width: 800px;   height: 500px;   overflow: hidden;   background-image: var(--imgbann);   background-size: 100%;   background-position: 50% 50%; }
Ici, nous avons donné une largeur de 800px à notre bannière, une hauteur de 500; on a imprimé en image de fond notre bannière de base; on lui a appliqué une taille de 100% pour que ça prenne bien toute la place disponible et on l'a centré totalement. Et là, magie, notre bannière s'affiche bien et change au click du dark mode !
Cependant il reste un souci, notre bannière invisible cliquable apparaît en-dessous de notre "vraie" bannière qui elle n'est pas cliquable. Nous allons donc ajouter à notre CSS :
.dark_bann_sup {   overflow: hidden;   width: 1005px;   height: 500px;   margin-top: -500px; } .dark_bann_sup img {   width:100%; }
Ici, on a donné la même taille à la bannière invisible (vous pouvez essayer de lui mettre un background d'une couleur bien voyante comme le rouge pour bien la voir) et on l'a "remonté" pour qu'elle se superpose à notre vraie bannière. Et là, tout est parfait ! On peut bien la cliquer comme une bannière "normale", et la couche inférieure est notre bannière qui change au dark mode.
Voilà voilà, j'espère que ce tuto pourra aider qui que ça intéressera et que ça ne sera pas trop difficile à utiliser !
Tumblr media
33 notes · View notes
coolvieilledentelle · 7 months
Text
Tumblr media
C'est quoi faire l'amour finalement ??
Ça commence le matin par le premier regard que l’on se donne, le premier sourire, la première caresse et le premier bonjour...
Faire l’amour, c’est d’apporter le petit déjeuner au lit ou simplement un café, un jus de fruits accompagné d’une petite chanson d’amour ou de mots tendres récités avec toute la gaucherie dont on peut faire preuve.
C’est lancer à l’autre dans la glace un clin d’œil complice lorsqu’il fait sa toilette, c’est aussi l’embrasser sans raison, juste pour le plaisir de le faire, sans rien attendre en retour.
Faire l’amour, c’est demander à l’autre quelle nuit il a passé et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de se regarder, de se parler et de se toucher avant d’entreprendre la journée de travail.
C’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir; c’est de lui souhaiter une bonne journée; c’est de s’installer à la fenêtre et lui faire un signe de la main en affichant son plus beau sourire.
Faire l’amour, c’est de se téléphoner pour un rien, juste pour se dire que l’on s’aime ou prendre des nouvelles; c’est de se faire des surprises sans rien attendre en échange.
C’est prendre l’autre dans ses bras chaque fois que c’est possible, juste pour sentir la chaleur de l’être aimé, rétablir le contact et se donner de l’affection.
Faire l’amour, c’est parfois d’accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même si nos corps sont loin l’un de l’autre; c’est d’être assuré que nos âmes se moquent des distances et sont tendrement enlacées en toute situation, quelque soit le nombre de kilomètres qui nous séparent.
Cela peut aussi se résumer en une pensée lancée vers l’autre, les yeux fermées, pendant un instant.
Faire l’amour, c’est de s’accueillir et de s’étreindre au retour à la maison, c’est de s’informer de ce que l’autre a vécu durant la journée, c’est également le petit verre de vin que l’on prend le temps de déguster ensemble en se racontant toutes sortes de choses ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence.
C’est même d’écouter le télé, serrés l’un contre l’autre, c’est de rire ou de s’émouvoir ensemble, c’est de vivre à deux et nourrir cette complicité de n’importe quelle façon.
Enfin, faire l’amour, c’est aussi « faire l’amour », mais ce n’est pas que ça ! C’est une partie d’un tout indispensable… tout simplement, comme un dessert qui vient couronner un repas succulent...
J’ai compris un jour que je ne voulais plus me contenter que du « dessert »... je désire le repas au complet et surtout que le dessert, n’est pas indispensable à la fin de chaque repas !
Auteur inconnu
54 notes · View notes
olympic-paris · 8 days
Text
saga: Soumission & Domination 269
Emma, juillet 2013
Comme Ernesto est arrivé en France, nous passons voir ma " mère ". Elle adore quand nous lui faisons l'amour tous les trois, ensembles.
Nous débarquons chez elle, moi en moto et PH avec Ernesto dans la SL. Elle nous dit avoir annulé tous ses rendez vous pour les jours à venir et nous invite à rester un peu de temps avec elle. Marc et Hervé sont à l'étranger, il n'y a donc pas d'impératifs pour nous faire rentrer à la maison.
Le premier jour, nous ne pouvons attendre le soir pour jouir de nos corps. A peine arrivés, elle nous entraine dans une nouvelle chambre. Un immense lit à baldaquin trône au milieu. Je lui demande les dimensions. Il fait 4m x 3 ! Un éclairage doux provient du ciel de lit avec un modulateur de puissance caché dans un des montants. Le fond de la pièce est consacré à la salle d'eau, derrière un grand panneau vitré transparent. Emma me dit que les installations du Blockhaus l'avaient inspirée.  On peut y voir un espace douche avec 4 diffuseurs Italiens et flexibles, séparé des lavabos, 4 aussi dans une seule vasque étirée sur le mur, par un autre panneau vitré.
Nous l'attrapons et la lançons direct sur le lit. Nous la rejoignons et l'épluchons de ses quelques vêtements. Autour d'elle, nous faisons un strip-tease en limite de déséquilibre, le matelas assez souple ne nous aidant pas. Quand nous sommes enfin à poil, elle peut admirer nos corps parfaits (n'ayons pas peur des mots, ha ha) et nos sexes raides d'excitation. Nous passons les deux heures qui suivent à nous faire du bien. Emma est l'axe sur lequel nous sommes arrimés tous les trois. Ça n'empêche pas de nous pénétrer aussi entre nous après ou même pendant que nous l'honorons. Bien sur, nous passons par l'inévitable " un dans chaque trou ", ce qui a toujours l'effet de la faire jouir un maximum surtout si c'est Ernesto qui lui rempli le vagin !  Ce qui est sympa du lit, c'est une grille, composée de gros barreaux métallique assez espacés, qui pet descendre à la hauteur désiré. Nous nous y accrochons tous à un moment ou un autre. Soit pour se retenir alors qu'on se fait labourer le cul, soit pour se tenir debout alors qu'un autre des participants vous suce la bite. Positionnée assez bas, elle me soutient le torse à l'horizontal, alors que je me fais enculer par Ernesto (miam que ses 24cm sont bon !) et que PH et Emma me pompe la bite et les boules en alternance. Y'aura encore à faire pour épuiser le potentiel de l'accessoire. Ernesto qui est aussi " clean " que nous (analyses et comportements), fait qu'on baise tous sans kpote et que nous profitons de son sperme comme du notre. C'est plus pratique lors des touzes comme celle-ci ! Et il n'y a plus de retenue lors de nos jouissances à tous. Après avoir mené Emma à la quasi-inconscience à la suite d'orgasmes multiples et rapprochés, nous explosons à notre tour, recouvrant de sperme blanc nos corps luisants de sueur. Exténués, nous restons 1/2 heure allongés, amorphes.
Alors que nous prenons nos douches ensembles, PH remarque que la pièce manque de miroir et suggère d'en faire recouvrir les murs et le plafond afin que l'on puisse s'admirer en train de faire l'amour. Emma trouve ça un peu " violent " mais Ernesto rebondi sur l'idée et affirme que ça pourrait être assez excitant. Je propose à Emma de m'en occuper ou de donner le taf à faire à Pablo. Après tout il est déjà plus qu'un simple cuisinier et soulagerait aussi le majordome de feu son mari qui commence, comme sa cuisinière, à prendre de l'âge.
Nous sortons de la chambre en maillots de bain pour quelques minutes de détente dans sa piscine. Nous y retrouvons Pablo qui nage à contre courant. Il ne nous aperçoit que quand l'eau explose autour de lui sous l'effet combiné de nos trois entrées façon " bombe ". S'ensuit une bagarre et comme nous sommes trois contre un, nous arrivons à le coincer contre le rebord. Après quelques bisous, il nous repousse sentant derrière nous Emma rentrer dans l'eau à son tour. Il s'apprête à sortir mais Emma lui demande de rester quelques instants. Il s'assoit sur la margelle de la piscine et je n'ai d'yeux que pour son paquet moulé par son slip de bains comme par une deuxième peau. Dans le lointain j'entends Emma discuter de lui donner plus de responsabilité dans la maison, avec notamment la gestion des travaux divers. Je n'entends pas la réponse mais j'annonce aux autres que je raccompagne Pablo à son appart pour le convaincre. Je sors de l'eau, l'aide à se relever et le pousse dehors. Derrière nous j'entends des " obsédé ", " faites vite, on a faim "...
C'est vrai que j'ai une envie folle de me faire baiser par lui. C'est limite si j'arrive à me contenir jusque chez lui. Et là, je le viole carrément. Bon il était d'accord puisqu'il bandait. Sa bite dure comme de l'acier m'a défoncé la rondelle sans ménagement. Premièrement, lui aussi était excité (mon cul l'a toujours satisfait) et deuxièmement, il était très énervé de se trouver si excité ! Heureusement que ma rondelle avait le souvenir de la queue de son frère (copie conforme) et que j'étais chaud comme la braise car il m'a arraché le maillot et enfilé direct (avec kpote quand même), moi plié en deux sur le dossier de son canapé. J'adore me faire dominer grave de temps en temps. Accroché, ses mains enserrant ma taille, il m'encule avec la sauvagerie qui va de paire avec son excitation. Ses coups de gland dans ma prostate me font bander à mort moi aussi. Mais seul le frottement du mien sur le cuir du canapé me soulage un peu.
Il accélère sans se soucier de mon confort, je lui suis juste un réceptacle aux pulsions que j'ai déclenchées. Je le sens monter en pression et accélère le phénomène en faisant pulser mon anneau sur sa grosse tige. Cela provoque des saccades dans ses va et vient qui l'achèvent rapidement. Son dernier coup de rein le fait me pénétrer jusqu'à l'os.  Le dernier passage de son gros gland me fait jouir et je laisse de grosses trainées de sperme sur le cuir noir alors que je sens en moi les secousses inhérentes aux éjaculations de Pablo.
Je reste quelques instants encore plié sur le canapé alors que Pablo se retire. J'ai une brève impression de vide et de " frais ", le temps que ma rondelle se referme. Je m'éclipse quand j'entends l'eau couler dans la douche. Je vais directement à la chambre pour me doucher et m'habiller avant de rejoindre les autres qui m'attendaient pour dîner.
Nous passons un bon moment. Emma nous fait parler de notre année, de nos examens et de ce que l'on va faire cet été. Elle-même a prévu de se rendre en Grèce au soleil et de profiter des " pâtres " locaux. Ernesto lui assure qu'elle n'aura que l'embarras du choix. Un de ses clients Espagnol y a passé une quinzaine et lui a dit que le plus difficile c'avait été de choisir. Avec plus de 50% des jeunes au chômage, il y avait un vivier de " putes " impressionnant.
Rôles inversés, c'est moi qui lui dis de bien faire attention. Il ne faut pas qu'elle prenne de risques. On a beau être pd, on l'aime bien mon Emma ! Elle se récrie que dans les hôtels où elle descend, les risques sont faibles. Ernesto est d'accord avec moi et il insiste lui aussi. C'est PH qui trouve la solution en disant que nous allions lui enseigner quelques parades et ripostes de Krav Maga. Après tout elle n'est pas si vieille et sa pratique journalière de sport fait une bonne base de départ.
Les deux jours qui suivent voient passer l'alternance de baises et de combats. Et plus de l'autre que de l'un. J'appelle même Jona à la rescousse pour vérifier que les bases que nous lui avons enseignées sont bonnes. Il arrive avec François, après un bon café, ils passent à l'évaluation. Quelques corrections et ils nous rassurent quant à ses capacité à repousser un à deux protagonistes qui auraient l'impudence d'insister alors qu'elle ne le désire pas ou plus ! Je commence à bien connaitre ma " mère ". Du coup je pousse mes deux mecs (PH et Ernesto) à partir. J'ai bien compris que mes deux Escorts, eux, vont rester sur place.
Alors que nous leur disons au revoir, François me parait un peu gêné. Je l'embrasse et lui glisse qu'il ne doit pas l'être, il n'y a pas de malaise. Qu'ils lui fassent plaisir et qu'ils en prennent aussi au passage, cela leur fera un bonus avant leur stage.
Ils sont trop honnêtes ! Quand ils appellent deux jours plus tard, ils me disent qu'elle leur a donné à chacun une prime en liquide. Je leur dis que les " pourboires " n'entrent pas dans la comptabilité de la boite. Faut que j'insiste pour qu'ils l'acceptent. J'aime bien mes p'tits mecs. Ils sont efficaces et honnêtes. Je leur laisse même une des RCZ pour leurs déplacements de l'été.
Alors que nous préparons notre voyage pour l'Espagne comme depuis deux ans, le client qui m'avait pris Jona et François me fait défaut. Alors que je leur dis que c'est sans conséquence pour eux, le paiement étant fait à la réservation, Jona me propose d'accompagner ma mère si cela nous arrange. Moi, cela va me rassurer c'est certain !
J'appelle aussitôt Emma qui est ravie de ce désistement. Elle s'occupe de réserver deux places de plus dans l'avion et rappelle l'hôtel pour prendre une suite à deux chambres afin de ne pas se gêner. Elle m'avoue que ça la rassure elle aussi. Je lui dis de s'appuyer sur eux deux et même de les charger des contacts avec les mecs qu'elle aura repérés. Elle me dit qu'elle se débrouillera. Je rappelle mes deux Escort et leur confirme leur engagement pour les 15 jours à venir et les conditions (protection rapprochée de ma mère). Ils m'assurent que ce n'était même pas la peine de le préciser. Ils allaient faire comme si c'était la leur sauf pour le sexe bien entendu !
Nous partons pour l'Espagne avec un arrêt d'une petite semaine à Bordeaux pour revoir les 4 " médecins " que nous avions connu au Grand Prix de France au Mans.
PH et moi sommes en moto. Ernesto prends la SL et nos quelques bagages. Marc nous rejoindra directement en Espagne avec Hervé.
PH s'est occupé de réserver une villa pour une semaine, sur le bassin d'Arcachon. Nous y recevrons nos amis et la leur laisserons le dernier WE.
Nous roulons ensembles. Ernesto accompagne nos pauses détente et seulement détente ! Enfin essence et déjeuner aussi. La circulation est fluide puisque nous avons décalé notre départ au dimanche matin. Nous nous faisons quand même poursuivre et arrêter avant l'arrivée. Deux motards sans bagages et pas de la région, cela intrigue la maréchaussée. Du coup, les motards de la gendarmerie ne comprennent pas quand La SL s'arrête au près de nous. Explications, les deux motards sont aussi des passionnés de moto et nous nous les mettons dans la poche, surtout quand on leur explique que nous allons retrouver des potes rencontrés au GP de France. Eux même y étaient, coté forces de l'ordre bien sur ! Ils se font une pause sur notre dos. Les mecs sont jeunes encore (dans les 30-35 ans) bien foutus, leurs jodhpurs moulent des cuisses plutôt musclées et des paquets proéminents. Un des deux me grille alors que je mate le paquet plutôt bien enveloppé de son pote. Alors que je m'attendais à une réflexion désagréable, il me fait un clin d'oeil complice ! Du coup je lui renvoi mon sourire qui tue. Quand il passe à mes cotés, je sens une de ses mains se poser un bref instant sur mon cul.
On comprend mieux la longueur du contrôle quand l'un regarde sa montre et nous dit qu'ils ont fini leur service. Je n'hésite pas et sans même regarder PH ou Ernesto je les invite à passer nous voir. Je leur donne l'adresse de notre location et mon n° de portable. Ils nous promettent de venir prendre l'apéritif, le temps de rendre les motos officielles et de se changer. En attendant nous faisons la fin de l'autoroute, précédés par nos deux nouveaux amis. Ils s'amusent même à nous ouvrir la route à fond la caisse gyrophares et sirènes hurlantes. Bon moment d'ivresse à rouler sans risque aux limites de nos engins ! Ils nous font même passer le péage gratuitement !
Nous filons sur Arcachon alors qu'ils rejoignent leur base.
Jardinier
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
Tumblr media
~~
43 notes · View notes
thebusylilbee · 5 months
Text
"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
Tumblr media
Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
Tumblr media
La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
50 notes · View notes
ernestinee · 2 months
Text
"Dans une histoire d'amour, on n'est jamais deux face à face, jamais isolés dans un imaginaire libre et généreux. On est tous les autres et toutes les autres qui ont aimé avant nous. Une longue chaîne de forçats menaçants qui nous tirent en arrière et nous lestent de leurs vieux conflits, leurs vieilles fripes, leurs masques grimaçants, leurs cœurs dévastés, impuissants. Nos mères et nos pères, nos grand-mères et nos grands-pères, nos arrière-grand-mères et nos arrière-grands-pères Ainsi de suite...
On porte, sans le savoir, leurs peurs et leurs angoisses, leurs rancœurs et leurs haines, leurs élans brisés et leurs blessures ouvertes, leurs espoirs déçus et cette scie meurtrière: on ne m'y reprendra jamais plus, jamais plus, jamais plus. Comme si l'amour n'était qu'une guerre en plus, un règlement de comptes impitoyable, une histoire de succession jamais fermée. Tous ceux qui murmurent à nos oreilles sans qu'on les entende: "J'étais là avant" nous bousculent, s'installent dans nos vies, y déroulent leurs histoires et nous bouchent nos plus beaux horizons."
Je termine ce soir la lecture de "J'étais là avant" de Katherine Pancol. J'avais déjà essayé de la lire, dans "Les yeux jaunes (ou verts ?) des crocodiles", et dans un autre livre au titre aussi tarabiscoté et je n'avais pas accroché. Babelio a dit "Oh j'avais bien aimé les yeux verts (ou bleus ? 'fin bref) des crocodiles et là j'ai été déçu".
Du coup j'ai foncé.
Le résumé parle ici d'une femme qui aligne les hommes sans lendemain et se sauve dès qu'ils montrent des signes d'amour, puis elle tombe sur un homme qui lui aussi, s'ébroue dans des relations problématiques, et justement celui-ci est digne d'intérêt et là comme ça on dirait un navet romantique à lire en vitesse le dimanche après-midi avec la F1 en fond sonore, mais pas du tout. Car les personnages sont complexes, on se retrouve à arpenter le passé de l'un puis de l'autre et comprendre d'où viennent leurs fonctionnements, leurs blessures, et c'est finalement une grosse réflexion (ou peut-être que je réfléchis trop et je devrais me contenter de lire ?) sur les fantômes du passé, sur les blessures qu'on hérite de nos parents et plus particulièrement de nos mères, sur les moyens de se détacher de "ce grand ennemi" et une conclusion superbe sur ce qu'est l'amour.
Je l'ai démarré en ayant envie d'un bouquin un peu chill et du coup au début j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire qui n'était pas ce que j'attendais, arrête de me parler de sa mère et parle-moi de son coupleuuh. Mais j'ai été assez vite touchée par ce récit de vie finalement, et j'ai trouvé l'analyse et la réflexion intéressantes.
⭐⭐⭐⭐
24 notes · View notes
asofterepilogue · 3 months
Text
Quand Mélenchon parle de deux tentatives d'assassinat/attentat et que la journaliste, dans toute sa supposée neutralité, sous-entend qu'il exagère, ça devrait toutes nous inquiéter. Qu'on l'aime ou pas, il n'a jamais rien fait qui sorte du "cadre républicain". Il ne propose rien de révolutionnaire, il n'appelle pas à l'insurrection, il n'exhorte pas à la violence. Il a eu quelques phrases condamnables et à condamner, mais pas particulièrement pires que les sorties répétées d'autres politiciens à qui on ne fait pas un procès médiatique.
La seule chose qui le distingue du reste de la troupe des bavardeurs, c'est qu'il défend des idées de gauche avec cohérence (et, à mon sens, avec conviction), là où la gauche acceptable ne propose que des rustines sans aucun lien et sans vision. Et malgré ce que peuvent crier les médias, il les a défendues avec assez de verve pour séduire beaucoup de personnes en un temps assez court comparé aux autres partis de gauche.
Et donc parce qu'il est le seul à gauche qui soit une "menace" crédible pour le statu quo actuellement, il est urgent et nécessaire de le diaboliser, quitte à prétendre que des tentatives d'assassinat pour des idées politiqus somme toute banales, ça ne vaut même pas une mention.
47 notes · View notes
alicedusstuff · 1 month
Text
lost soul au 2(french)
C’était un jour agité sur la montagne de fleurs et de fruits. Pour une raison quelconque, tous les singes étaient très bruyants aujourd’hui ; et c’est sans doute cela qui a forcé le roi à quitter sa réflexion pour regarder la porte depuis le confort du lit de la chambre de Macaque.
­-Je pense que ce n’aurais pas été ton jour. Les singes sont bruyants aujourd’hui.
Wukong n’a pas osé se mettre sous les couvertures. Il n’avait pas envie de mettre du désordre dans la chambre de son ancien ami. Alors il s’était simplement allongé là, sachant parfaitement qu’il ne trouverait pas le sommeil. L’endroit était resté tel qu’il l’avait trouvé à son arrivée sur la montagne. Des feuilles de papiers étaient même restés sur le sol et prenaient la poussière. Quelques dessins à l’effigie de Wukong pouvaient être aperçus sur dans un des tiroirs à moitié fermé du bureau de Macaque. Certaines poudres reposaient gentiment sur la commode du singe de l’ombre, le placard où il cachait ses déguisements était fermé ; et l’un de ses coffres débordait toujours de rouleaux, tissus, et trésors en tout genre. La chambre était bien trop rangée malgré les quelques affaires qui dépassaient du rangement implacable de Macaque. Wukong s’aimait à penser que ce petit grain de désordre était une habitude que le macaque à six oreilles avait pris de lui avec le temps. La seule chose que Wukong avait touché était les senteurs que Macaque utilisait pour parfumer sa chambre. Une odeur de vieux papier et de fruits sucrée dans lequel Wukong se plongeait les quelques fois où il venait ici.
Wukong ne put pas rester bien longtemps à penser, car les cris de ses sujets lui cassaient les oreilles. C’était devenu insupportable. Qu’est ce qui pouvait bien les mettre dans un état pareil ? Wukong essaya au mieux de comprendre ce qui était dit ; mais ce qu’il se disait était dit et mélangé tant que Wukong ne put mettre le doigt sur aucun mot propre.
­-Il semblerait que je doive te quitter bourgeon. Mon royaume m’appelle.
Aussitôt dit, Wukong sauta du lit et sortit de la chambre. Immédiatement, dans le couloir, une foule de singe se tournèrent vers leur roi au moment où il ferma la porte derrière lui. Il se passa une seconde où tout le monde sembla s’assurer que c’était bel et bien leur roi qui sortait de la chambre du décédé qui était presque considéré comme le second roi de la montagne. Puis, la foule de singe lui sauta dessus. Petit comme grands, démons singes comme singes normaux. Tous ce qui se trouvait dans le couloir l’écrasèrent de soulagement, enfouissant leur roi sous une montagne de singe.
­-Hey les gars. Vous allez me tuer là. Se moque le roi.
Personne ne trouva ça drôle. Wukong fit de son mieux pour se dégager avant de demander plus d’explications. Pourquoi diable y avait-il autant d’agitation dehors et à l’intérieur ? La réponse lui fut donné par un singe étranger que Macaque avait ramené à la montagne. Wukong se souvient de lui car Macaque l’avait présenté lui-même, lorsque Wukong était rentré après avoir été chassé par le moine.
« Il te ressemble un peu » avait rit Macaque à l’époque. « Il est très bruyant. »
Wukong se souvient qu’il n’a pas aimé l’attention que portait Macaque à ce nouveau venu, et les deux amis s’étaient disputés pour une raison dont Wukong ne se souvient même plus après.
­-Mon roi, vous avez disparu depuis trois jours et trois nuits, et vous n’aviez averti personne d’un quelconque départ. Tout le monde s’inquiétait de votre absence. Nous avons pensé le pire.
Wukong écarquilla les yeux. Les cernes sous ses yeux semblaient tirer sur sa peau. Et ses orbites étaient un peu trop sèches. Le roi ferma les yeux et se les frotta pour les humidifier un peu, sous le regard inquiet de ses sujets en première ligne devant lui.
­-Je vais bien. Annonce le roi en clignant plusieurs fois des yeux sous l’inconfort d’avoir les yeux secs.
Il ne s’était pas rendu compte qu’ils l’étaient jusqu’à ce qu’il écarquille les yeux. Combien de temps ne les avait-il pas fermés ? Combien de temps était-il resté à perdre son regard dans le plafond de la chambre de son ami ?
­-Je vais bien. Répète le roi en continuant de cligner des yeux. Mais, trois jours ? Vraiment ?
Les singes hochèrent la tête. Dehors, le vacarme s’était arrêté. Quelqu’un a dû les prévenir que leur roi était retrouvé. Wukong cligna encore plusieurs fois des yeux. Des larmes coulèrent avant de finalement laisser une vue floutée par les larmes à Wukong.
-Woah…euh… Un dernier clignement pour chasser l’eau de ses yeux, et sa vue fut de nouveau claire. Désolé de vous avoir inquiété les gars. J’ai juste fait une super grosse sieste.
C’était un mensonge. Cela faisait des lustres que Wukong n’arrivait pas à dormir, à moins que l’un des petits singe ne vienne se reposer sur lui. Un frisson familier parcourut Wukong. Il l’ignora et se pressa de rassurer son peuple. Il attrapa quelques petits dans une main, pris la main de quelques petits démons singes de l’autre, et laissa le reste de ses sujets, le suivre hors du temple.
À l’extérieur, le reste de son peuple s’était réuni autour du temple. Ils formaient un mur immense de singe qui entourait l’entrée du temple. Wukong se rendit compte alors, à quel point son peuple était inquiet. Il n’y avait pas eu de telles assemblées depuis longtemps. Il soupira et murmura dans sa barbe.
­-J’ai vraiment le dont d’inquiéter tout le monde, hein bourgeon ?
Il était évident que Macaque ne lui répondrait pas. Mais il aimait penser que le singe de l’ombre aurait pu l’entendre peu importe où il se trouvait. Comme cela a toujours été le cas lorsque Macaque était de ce monde.
­- Ah…on dirait que j’ai fait peur à tout le monde hein ?
Comme un seul singe, le mur de primate hocha la tête plusieurs fois. Puis, un murmure fort commença à parcourir la foule. Wukong suivit le son inquiet de là où il a commencé, et le suivit se propager dans la foule en vague. Chacun voulait donner son avis. Wukong ne dit rien. Il laissa un temps s’écouler avant de demander le silence, et demander à une personne de se charger de représenter la troupe. Un chuchotement bref se fit entendre avant que la troupe ne donne un nom.
« Shi Luo »
Le même singe que Wukong avait vu plus tôt ; celui que Macaque avait ramené sur la montagne, s’écarta du lot. Maintenant que Wukong le voyait, il pouvait remarquer à quel point le singe était jeune. Il allait certainement atteindre sa maturité dans quelques années, mais il était encore assez jeune. Sans doute un peu plus jeune que lui et Macaque l’étaient la première fois qu’ils s’étaient croisés. Il avait une fourrure aussi claire que les nuages, qui virait au noir au niveau de la queue. Sa peau était un peu plus grise que celle de Macaque, et un masque bleu recouvrait ses yeux. Le jeunot se rapprocha au plus proche de Wukong avant de s’incliner de la même façon que le faisait Macaque lorsque ce dernier se mettait à agir comme son vassal devant des étrangers de la montagne. Le geste pinça le cœur de Wukong. Il serra sa prise sur ses vêtements.
­-Qui es-tu ? Demande Wukong.
Le singe au marquage bleu leva les yeux vers Wukong, et les cligna plusieurs fois avant de s’empresser de répondre le plus poliment possible.
­-La vieille Lune m’a donné le nom de Shi Luo. Je suis le premier protégé de la veille Lune, votre altesse. Je serais celui qui vous offrira la voix de votre peuple aujourd’hui.
Wukong ne savait pas que Macaque avait des protégés. Il savait que lui et le singe de l’ombre trouvaient souvent des singes en difficulté, et les ramenaient à la montagne. C’était un quelque chose que Wukong était sûr que Macaque avait continué à faire après son départ ; mais les appeler protégés était excessif. Cela donnait un mauvais goût dans la bouche de Wukong. La voix de Macaque le gronda dans sa tête. Comme si Macaque avait deviné que les prochaines actions de Wukong allaient être stupides. Wukong décida de ne rien faire. Il hocha lentement la tête, il interrogerait de Shi Luo plus tard.
­-Parle.
Ordonne-t-il enfin. Shi Luo ne se fit pas prier.
­-Nous sommes inquiets pour vous votre altesse. Des sifflements positifs s’élevèrent de la foule, encourageant le singe les représentants, à parler. Vous êtes restés des années à pleurer une personne qui n’existe plus. La montagne à besoin de leur roi. Nous pleurons avec vous la perte de la vieille Lune, mais vous ne pouvez pas vous laisser dépérir ainsi. Encore une fois, nous avons besoin de vous. La montagne n’a pas connu de véritables beaux jours depuis que vous avez cessé de sourire. Certains des fruits que la vieille Lune adorait ne donnent plus de fruits, comme si vous l’aviez commandé. Les humains et les démons s’aventurent un peu plus près de la montagne à chaque jour qui passent, et nous craignons que, si le chagrin ne vous tue pas, ce sera la prochaine attaque à l’encontre de la montagne qui prendra vos immortalités.
Wukong émit un rire moqueur à la dernière phrase du jeune singe. S’il pouvait mourir de si peu, il serait déjà parti depuis longtemps. Son immortalité le condamnait ainsi, à vivre sans Macaque.
­-Ne vous en faites pas. Je ne mourrais pas de si peu. Et je m’occuperais de vous.
Shi Luo leva les yeux vers la foule qui s’était remise à murmurer en désordre. Wukong réussit à retenir quelques mots. Mais visiblement, Shi Luo réussit mieux que lui à assimiler ce qui intriguait tout le monde dans la troupe. Il arrivait certainement à démêler les inquiétudes de tout le monde par ce qu’il avait les mêmes préoccupations. C’est comme cela qu’il démêlait si bien le charabia de mot si fermement gribouillé.
­-Nous vous croyons mon roi. Mais nous tenons à vous. Nous aimerions que vous puissiez vivre à nouveau malgré le départ de la vieille Lune.
Le jeune homme sembla vouloir dire quelque chose. Il hésita une seconde, jeta un regard à la troupe, demandant s’il pouvait parler du sujet délicat que tous, semblaient avoir pensé, avant d’ouvrir à nouveau la parole.
­-Nous pensons que vous devriez peut-être chercher un nouveau compagnon.
La fourrure de Wukong se hérissa de colère. Il ignora même le fait que le plus jeune impliquait que son amitié avec Macaque était plus que cela. Ses griffes s’enfonçaient dans ses paumes pour essayer de ne pas tuer le jeunot tout de suite. Les petits qui étaient sur lui, descendirent en sentant la tension monter. La gorge de Wukong se serra, il fit de son mieux pour retenir la boule de rage au fond de son œsophage. Ignorant le danger, Shi Luo continua.
­-La vieille Lune est, et restera irremplaçable. Mais… nous pensons que peut-être, si vous trouviez quelqu’un pour combler le vide qu’elle… qu’il a laissé ; vous seriez capable de passer à autre chose. Il n’est pas bon de s’attarder sur le même problème indéfiniment. Nul ne peut vaincre la mort, une fois qu’il l’a traversé.
­-J’ai vaincu la mort. Grinça Wukong. Je suis allé aux enfers et ai retiré mon nom de la mort elle-même. Rien ne m’est impossible. Je suis Le grand roi singe égal au ciel. Et je le dis aujourd’hui et maintenant. Rien ni personne ne remplacera Macaque.
­-Ce n’est pas ce que je voulais dire… Nous pensons…
­-Alors ne pensez plus.
Wukong se tourna directement vers sa troupe, les crocs à découvert.
­-Alors c’est ça ? Vous voulez que je trouve un remplaçant à Macaque ?
Un brouhaha se fit entendre. Shi Luo repris la parole pour pouvoir retranscrire ce que la foule pensait et que Wukong avait déjà compris.
­- Nous ne voulons pas de remplaçants à la vieille Lune. Nous souhaitons seulement votre bonheur, grand-père Sun. Shi Luo hésita avant de dire ce qu’il pensait personnellement. La vieille Lune était une personne logique. Elle serait d’accord avec cette décision.
­-Assez !
Le cri de Wukong se répercuta dans toute la montagne. Chacun se tût.
­-Je ne veux plus jamais vous entendre, ne serait-ce qu’évoquer cette idée stupide. C’est un ordre. Si jamais l’un d’entre vous le fait, je l’écorcherais vif, moi-même.
Suite à ses mots, Wukong s’enfonça dans la forêt. Les singes ne le retinrent pas. Ils attendirent que leur roi parte avant de chuchoter.
­-Notre roi a perdu la raison.
Entendait-on.
­-La perte de grand-mère Lune l’a brisé.
Se chuchotait entre les parois.
­-Notre roi ne pourra plus être le même.
Les murmures résonnèrent encore et encore, reflétant la panique du peuple. Tout le monde aimait Macaque. Mais même eux savaient que la mort était définitive, et qu’ils ne pouvaient rien faire à ce sujet si ce n’est aller de l’avant. Il n’était pas question d’oublier le passé. Mais on ne devait non plus être ralenti par ce dernier. Ceux qui avaient survécu à l’incendie de la montagne de fleur et de fruits comprenaient certainement le mieux le roi singe. Mais même eux savaient que le roi devait agir comme tel. Macaque ne reviendrait pas. Tout comme les morts de ce jour-là. Cela faisait des mois, des années, quelques siècles, que le roi pleurait Macaque. Il ne pourrait pas le faire pour l’éternité. Il devait se ressaisir. Mais Wukong restait le même enfant têtu qui avait sauté dans la cascade. Et il ne voulait pas voir la réalité en face.
chapitre 1 _ chapitre 2_ Chapitre 3
20 notes · View notes
noxcordis · 3 months
Text
Tumblr media
« S’il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser que tu n’es rien, cet endroit, c’est ici. Ce n’est plus la terre, et ce n’est pas encore la mer. Ce n’est pas une vie fausse, et ce n’est pas une vie vraie. C’est du temps. Du temps qui passe. Rien d’autre. Ce serait un refuge parfait. Nous serions invisibles, pour n’importe quel ennemi. Suspendus. Blancs comme les tableaux de Plasson. Imperceptibles même pour nous. Mais quelque chose vient gâter ce purgatoire. Quelque chose à quoi tu ne peux pas échapper. La mer. La mer ensorcelle, la mer tue, émeut, terrifie, fait rire aussi, parfois, disparaît, par moments, se déguise en lac ou alors bâtit des tempêtes, dévore des bateaux, elle offre des richesses, elle ne donne pas de réponses, elle est sage, elle est douce, elle est puissante, elle est imprévisible. Mais surtout : la mer appelle. Tu le découvriras, Elisewin. Elle ne fait que ça, au fond : appeler. Jamais elle ne s’arrête, elle pénètre en toi, elle te reste collée après, c’est toi qu’elle veut. Tu peux faire comme si de rien n’était, c’est inutile. Elle continuera de t’appeler. Cette mer que tu vois, et toutes les autres que tu ne verras pas mais qui seront là, toujours, aux aguets, patientes, à deux pas de ta vie. Tu les entendras appeler, infatigablement ».
Océan mer, Alessandro Baricco.
30 notes · View notes
ekman · 2 months
Text
Tumblr media
La France est en soins palliatifs. Sous piquouze de choc. De l’olympisme en intraveineuse. Du shoot de winner médaillé or. Plus de gouvernement, certes, mais le petit peuple, toujours coiffé par ses élites, se délecte. Bientôt on tentera de payer sa baguette en drachme estampillé BCE, mais qui s’en fout ? La tant redoutée “troïka bruxelloise” viendra déféquer dans les bottes de la garde républicaine, nakamuratée à mort et bien incapable de défendre la porte du château. On devra faire ceci et ne plus faire cela. On dira adieu à l’épargne, aux retraites, à la santé. On se responsabilisera enfin sous le regard sévère (mais juste) de Blackrock, de Pfizer, d’Ourzoula et de tous les copains habillé en bleu atlantique. Chiche que l’on nous demandera d’apprendre l’ukrainien.
Et Branlotin, dans tout cela ? Eh bien le petit connard narcissique est parti tâter du muscle au soleil, photographié sur le yacht d’un énième oligarque (?), tout sourire, déjà bronzé, sans Jean-Bri. Ça va nous faire un combo cocaïne-vaseline au coucher du soleil, à n’en pas douter. Les feux de l’amour, avec le tandem Jolly-Boucheron en guests stars descendues en Falcon de la République.
La France coule, le sourire béat, les poumons pleins d’air pur, dans le bonheur d’une capitale sans bagnoles, sans racaille ouane-tou-sri, sans SDF, sans OQTF, sans subsahariens vendeurs de tour Eiffel, sans plus trop de violeurs pakis, mais avec plein de caméras réputées intelligentes, gavée de QR codes inquisiteurs en diable, avec du bleu poulaga à chaque carrefour, du piou-piou en gare, des bénévoles qui essaient encore de sourire aux couillons sportophiles venus de partout se faire plumer dans les restos à micro-ondes des quartiers encore épargnés par les grillages et les blocs de béton.
La France se noie parce qu’elle a bu la tasse dans une Seine plombée par les étrons, les rats crevés et les larmes des Gabin, des Audiard, des Blier, des Ventura et de tous les cadors d’un passé couillu et bien révolu. Un milliard et quatre cents millions pour permettre à Salvadorina Allende et à une ministre clitoridienne de jouir d’un bain pourri, infect, dégueulatoire. Tristes connes, pauvres athlètes.
Que se passera-t-il après tout cela ? Nul ne peut le dire. Les cartes de Madame Irma sont illisibles, tombées de la table, parties sous le tapis ou déjà bouffées par les rongeurs darwinisés par la règle du profit et du silence. Même les conjectureux de plateau nous parlent de concours de javelot ou de 400 mètres haies tant l’horizon est bouché – illisible, imprévisible, invisible.
La France, la France, la France... chienne aînée d’une Église wokisée, pute consentante de satrapes ricaneurs et lâches, cumshotée dans tous ses orifices, veinifiée à la pfizzerine, noyée dans la Cène, raccourcie à la Conciergerie... pauvre fille, qui fut si belle. Se remettra-t-elle de tous ces coups bas, ces avilissements, ces misères proprement médiévales ? 2025, année des funérailles, ou premier chapitre d’un nouveau récit ? Les deux, qui sait, mon Général ?
J.-M. M.
21 notes · View notes
lace85 · 3 months
Text
Comment font les filles ?
Suite des confidences de Lace…
J'étais dans l'année de mes 15 ans, ma sœur ses 14 ans. Nos petits échanges de culottes s'étaient installés comme une habitude. Je me masturbais assez souvent et notre seau hygiénique ou un mouchoir recueillait ma liqueur. De temps à autre, ma sœur insistait pour regarder mais cela n'allait pas plus loin. Nous n'échangions pas de caresses mutuelles. Un frais dimanche matin d'hiver, ma sœur s'est glissée dans mon lit, en me réveillant. Elle prétextait avoir un peu froid et me demanda de la prendre dans mes bras. Nous étions tous les deux en culotte et tee-shirt. Je la serrais doucement, sans rien tenter de plus, lorsque qu'elle m'a dit : "Tu m'as montré comment font les garçons. Tu veux que je te montre comment font les filles pour avoir du plaisir ?" Tout émoustillé à cette idée, j'ai bien sûr accepté ce cadeau. Alors elle s'est dégagée de mes bras pour se mettre sur le dos. Elel a glissé ses doigts sur son entrejambe et par dessus sa culotte elle a commencé à se caresser. J'avais repoussé la couverture pour profiter de ce petit spectacle. Alors elle a pris ma main, l'a placé sur sa culotte et m'a guidé en doux mouvements de haut en bas. A un moment, sa respiration s'est accélérée et elle a émis de petits gémissements, lors j'ai su qu'elle avait du plaisir. Juste après, elle m'a dit " Hé bien petit cochon, je vois que ça t'a fait de l'effet ! Regarde, tu vas craquer ta culotte !" Elle a alors baissé le devant de ma culotte pour dégager ma queue raide et fièrement dressée. Elle a commencé a me prendre dans sa main pour la première fois. C'était tellement doux et agréable, j'étais prêt à exploser. J'ai retenu sa main en lui disant " Si tu continues, je vais cracher et il y en aura plein le lit !" Alors elle à enlevé sa culotte et l'a enroulé sur ma queue en couvrant mon gland de la doublure plus épaisse. C'était chaud, humide…Hummm ! et c'était juste à temps pour que je lâche une grosse giclée. Nous avons attendu que ma queue dégonfle et finisse de se vider puis elle a repris sa culotte trempée de nos plaisirs et je crois que la coquine s'est aussi léché sur les doigts ce qui avait débordé…
Tumblr media
Continuation of Lace's secrets… How do the girls do it?
I was 15, my sister was 14. Our little exchanges of panties had become a habit. I masturbated quite often and our sanitary bucket or tissue would collect my juice. From time to time, my sister insisted on watching but it didn't go any further. We did not exchange mutual hugs. On a chilly winter Sunday morning, my sister crawled into bed, waking me up. She pretended to be a little cold and asked me to hold her. We were both in panties and t-shirts. I squeezed her gently, without trying anything more, when she said to me: "You showed me how boys do it. Do you want me to show you how girls do it to have pleasure?" Exhilarated by this idea, I of course accepted this gift. Then she got out of my arms and got on her back. Elel slid her fingers over her crotch and over her panties she began to caress herself. I had pushed the cover aside to enjoy this little spectacle. So she took my hand, placed it on her panties and guided me in gentle up and down movements. At one point, her breathing accelerated and she made small moans, then I knew she was having pleasure. Right after, she said to me, "Well, little piggy, I see that had an effect on you! Look, you're going to burst your pants!" She then pulled down the front of my panties to reveal my stiff and proudly erect cock. She started to take me in her hand for the first time. It was so sweet and nice, I was ready to explode. I held his hand and said, "If you continue, I'm going to spit and there will be a bed full of them!" Then she took off her panties and wrapped them over my cock covering my glans with the thicker lining. It was hot, humid…Hummm! and it was just in time for me to release a big load. We waited for my cock to deflate and finish emptying then she took back her panties soaked with our pleasures and I think the naughty girl also licked what had overflowed from her fingers…
31 notes · View notes