Tumgik
#faune garçons
carnet-du-capitaine · 10 months
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Les étoiles de mer se déhanchaient sur le dance-floor. 
Amélia ne savait pas ce qui l’énervait le plus : qu’elle trouve le concept d’une soirée déguisée autour de la faune aquatique ridicule, ou bien qu’elle n’ait pas pu trouver une idée de costume à temps. Résultat, elle faisait tâche. Gina, la reine du lycée, était éclatante dans sa robe bleue nuit aux paillettes scintillantes. Ses manches se transformaient en vaguelettes de tissus avec des dégradés de couleurs oscillant du bleu turquoise au doré. Jamais Amélia n’aurait pu penser qu’une méduse soit aussi sexy. Elle se mordit la lèvre. C’était la fatigue, ça ne pouvait être que ça. Gina l’avait toujours exaspérée. Mademoiselle la star était toujours là, à se mettre en avant, à rire de son rire cristallin en rejetant la tête en arrière, faisant voler ses boucles blondes. Elle était énervante, toujours trop, toujours là. Amélia ne pouvait passer une seconde de sa vie paisible de lycéenne sans que Gina ne vienne l’éblouir dans sa vision périphérique. Et cette année, elles avaient le malheur d’être dans la même classe de première. Ça lui tapait sur le système, elle ne pouvait pas lui échapper. Et ce soir, c’était le soir de trop. 
Amélia avança jusqu’à la première table du buffet pour essayer de se changer les idées. Des cookies en étoile, des muffins avec des coquillages en sucre. Rien que du sucré, évidemment. Avec un thème autour de la mer, personne n’avait pensé à mettre à disposition un peu de salé ? Elle soupira, vaincue et se servit un verre de jus de raisin avant de se mettre en route vers le fond de la salle, à l’abri des regards plein de jugement de ses camarades. Alors qu’elle se demandait quelle mouche l’avait piquée de venir à cette fête et avant d’avoir pu regretter sa décision, elle percuta un danseur habillé en homard qui, visiblement, ne regardait pas où il mettait les pieds. 
L’intégralité du contenu de son verre venait d’être dispersé sur le haut de sa petite robe blanche. Sa seule robe potable, qui avait déjà de la peine à la convaincre. Ruinée. Le homard, très embêté, n’eut même pas le temps de balbutier des excuses qu’elle s’élançait hors de la salle de sport reconvertie en dance-floor. Amélia couru dans les vestiaires des filles et se rua dans les toilettes, ne prenant même pas la peine de fermer le verrou de son cabinet. 
Elle s’écroula par terre et se lâcha enfin.
Sa soirée était foutue, ruinée, pourrie. Elle était misérable, immonde. Elle n’avait même pas pu trouver quoi que ce soit qui lui allait et qui était dans ce stupide thème marin. Elle n’avait pas la classe de Gina. Elle n’était rien. Elle était juste une pauvre fille pathétique qui n’arrivait même pas à contenir ses larmes et maintenant elle allait être défigurée par les pleurs et la morve. Merde.
Amélia ne savait pas depuis combien de temps elle s’était abandonnée à ses sanglots, mais elle commençait à avoir mal à la tête. Elle s’arrêta pour reprendre son souffle et déglutir quand un timide Toc Toc se fit entendre à la porte des toilettes où elle s’était réfugiée.
“Amélia ? C’est toi ? Je t’ai vue partir de la salle et je te cherchais… Est ce que tout va bien ?” Gina, c’était Gina. Si Amélia avait pensé que la soirée ne pouvait pas être pire, elle s’était trompée. Qu’est ce qu’elle venait faire là ? La jeune femme avait toujours fait attention à ne jamais engager la conversation avec celle qu’elle redoutait. Pourquoi elle, pourquoi maintenant ? “L…laisse moi tranquille” hésita–t-elle en reniflant. “Non.” Amélia n’eut même pas le temps de répondre que Gina avait franchi la porte des WC et s’était agenouillée près d’elle. Beaucoup trop près. Amélia recula sa tête et baissa le regard, gênée. 
“Si tu voulais être seule, il fallait fermer la porte, ou pleurer moins fort. Maintenant, qu’est ce qu’il se passe ? Tu es blessée, le garçon qui t’a percutée t’as dit quelque chose ? Tu veux que j’aille lui faire un croche patte ?” Amélia resta abasourdie. Elle s’était toujours imaginé que Gina n’attendait qu’une faute, un faux pas, pour se payer sa tête, l’humilier. C’était ce genre de fille… enfin du moins, Amélia le croyait. Elle ne sut pas quoi répondre et se contenta de secouer la tête. Gina souffla, rassurée et arracha plusieurs feuilles de papier toilette pour essuyer le visage d’Amélia. Cette dernière, rougissant, lui prit doucement des mains. “Je… je peux le faire moi même, t’embête pas”. Gina la regardait sans rien dire, un petit sourire gêné aux lèvres. Amélia tenta de se moucher discrètement pour dégager son nez mais c’était peine perdue. En entendant le bruit digne d’un éléphant, Gina laissa échapper un petit rire mélodieux. “C…C’est bon, te moque pas” lâcha Amélia, dépitée, mais Gina l’arrêta “Je ne me moque pas ! Tu devrais m’entendre quand je me mouche, c’est bien pire !”. Le nez rouge et les yeux humides, Amélia ne savait plus où se mettre, embêtée de ses réactions et de sa propre personne. 
“Déso…” commença-t-elle avant de s’interrompre. Gina venait de prendre ses mains dans les siennes. Elle la regarda droit dans les yeux, et lui demanda avec douceur : “Qu’est ce qu’il se passe Amélia, dis moi tout...”.
Elle connaissait son nom. Amélia eut l’impression que son cœur s’était trompé dans son rythme. Elle était déjà rouge d’avoir pleuré, mais là elle devait battre des records de couleur. En tremblant, elle éloigna les mains de sa poitrine pour révéler à Gina l’ampleur des dégâts du jus de raisin sur le haut de sa robe. “Oh” lacha Gina “Quel dommage, elle t’allait vraiment bien.”Qu’est ce qu’elle était censée répondre à ça ?
- “Non…non, elle n’était même pas dans le thème de toute manière, j’ai cherché les embrouilles…
- Comment ça ? On s’en fiche du thème ! Tu t’habilles comme tu veux ! C’était si important que ça pour toi ?
- Je voulais pas faire tâche...”
Amélia s’arrêta. Gina baissa les yeux vers la grande tâche de jus de raisin sur son torse, puis releva la tête, contenant à peine un sourire malicieux. “Et bien, c’est raté on dirait.” Les deux jeunes filles éclatèrent de rire en même temps. Gina n’avait pas lâché ses mains. Sa peau était douce et réconfortante. “Tu ne vas pas rester éternellement ici, à hanter les toilettes, non ?” lui demanda-t-elle, pensive. “Si tu regrettes de ne pas être rentrée dans le thème alors… j’ai une idée !” Gina retira ses mains de celles d’Amélia et lui effleura le visage pour ramener une mèche de cheveux sauvage derrière ses oreilles. La jeune femme se releva d’un bond et épousseta sa magnifique robe bleue, puis tendit la main à Amélia pour l’aider à se relever, avant de la tirer hors des toilettes vers le miroir commun du vestiaire. 
“Reste là et recoiffe toi un peu, je reviens tout de suite !” Lui annonça-t-elle d’une voix chantante en sortant en courant. 
Amélia restait seule dans le vestiaire. Sans la présence de Gina, tout lui semblait vide, silencieux. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et elle avait chaud aux joues. Mais plus à cause des pleurs. 
Alors qu’elle tentait de retrouver son flegme habituel, elle entendit Gina revenir en courant dans les vestiaires. La reine de la promo avait ramené son sac, qu’elle lança sur l’évier sans perdre une seconde. La jeune femme s’affaira en sortant une brosse à cheveux, un kit de maquillage et plusieurs écharpes de tissus chatoyant, aux reflets dorés. 
-“Mais c’est… on dirait le tissu de tes manches.
- C’est le même genre ! J’en avais fait trop ! J’allais pas accrocher tout ça à mes manches alors je ne savais pas quoi en faire, je l’ai ramené avec moi ! Je me suis dit que ça pourrait servir et … ça va servir, allez viens par là !”
Entraînée par l'enthousiasme de Gina, Amélia la laissa faire et la regarda accrocher avec des épingles à nourrice les bras de méduse brillants aux manches de sa robe. 
-”Il faut encore masquer les tâches… hmm. Ah ! Je sais, attends deux secondes !”
Gina s’écarta et souleva sa robe. Amélia détourna le regard, gênée, tout en se demandant ce qu’elle faisait. 
-”J’ai un jupon jaune d’or, avec des paillettes ! Mais il ne sert à rien, il est caché sous la robe et les musiques ne sont pas assez… rythmées pour que je saute partout ! Il est un peu bouffant… alors si je le coupe ici… et que je l’attache là…
- N…n’abime pas tes vêtements pour moi !
- Ah, ne t’en fais pas, j’adore retoucher et bidouiller les fringues ! Je change toujours ce que je couds selon mes envies. Et j’aime le challenge !
- Je ne savais pas que tu cousais des vêtements…
- Oui, c’est une de mes passions, mais je n’ose pas forcément porter mes créations au lycée, elles sont parfois un peu fantaisistes !
- Tu as fait ta robe toi-même ?
- Hm hm !
- Je la trouve magnifique…” Souffla Amélia, en admiration devant l'œuvre et sa créatrice, pendant que Gina était entièrement concentrée sur la reconstruction de son jupon. 
“Et… voilà ! Enfile ça par-dessus ta robe ! Et je l’attache en dessous des bras… parfait !”
Amélia était incrédule, en deux temps trois mouvements, Gina avait créé un haut de secours qui masquait le haut de sa robe blanche, et ajouté des pans de tissus pour l’habiller et lui donner du volume. Le tout était adorné de petites étoiles de mer en pins décoratifs, qui venaient habiller et soutenir sa tenue.
Elle aussi était devenue une méduse, tout en jaune d’or et paillettes.
Après avoir apposé la touche finale sur le visage d’Amélia avec du maquillage brillant doré et bleuté, Gina jubila :  
-“On est accordées ! C’est génial ! Allez viens ! Avec un style pareil, tu as intérêt à venir danser avec moi !
- Je… je.. merci beaucoup, je ne sais pas comment te repayer ça je…
- Non, nonononon ! Tu ne me dois rien, c’était un plaisir de te rendre service et puis… ça fait longtemps que j’ai envie de te parler et de faire ta connaissance alors… C’est le homard que je dois remercier !
- C’est vrai ? Je suis désolée je ne pensais pas que…tu aurais envie de me connaître.” rougit Amélia.
-”Ah bon ? Pourquoi donc ! Tu avais vraiment l’air cool, je n’avais juste jamais trouvé la bonne occasion de t’aborder.
- Je n’ai pas été la plus accessible alors…désolée.
- Stop ! Arrête de t’excuser ! Tout le plaisir est pour moi ! Et puis… si tu veux vraiment me repayer… j’ai une idée ! Si tu aimes tant que ça mes créations vestimentaires… tu pourrais m’aider, j’ai justement besoin d’un modèle et …. tu… tu es une super source d’inspiration !” lui avoue Gina, en la regardant droit dans les yeux, un peu gênée. 
-”C’est vrai ?” Amélia avait l’impression d’être légère comme une plume. Elle n’en revenait pas. Ce soir, toutes ses impressions sur Gina avaient éclaté en morceau, dispersées par le caractère enjoué et le magnifique sourire de la jeune fille. 
-”Oui ! Allez viens danser, je cherche une méduse partenaire de danse, et vous êtes la plus jolie méduse de ces eaux !” Plaisanta la reine du lycée.
Elle attrapa sa main et l'entraîna dans la salle de danse, à son contact doux et chaud, Amélia espéra qu’elle ne la lâcherait plus jamais. 
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franckdoutrery · 2 years
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Le naufrage russe
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Dans Les naufragés du Batavia, le sinologue belge Simon Leys (1935-2014) raconte l’histoire véridique d’une catastrophe maritime qui eut lieu en 1629 au large de l’Australie. À quelques encablures du continent, un bateau de la Compagnie hollandaise des Indes Orientales échoua sur un récif de corail. Environ trois cents navigants furent sauvés de la noyade en cherchant refuge sur l’archipel des Albrolhos, des îles dont certaines sont désertiques, d’autres riches en faune et en flore et jouissant d’un climat hospitalier. Les naufragés auraient pu y organiser un semblant de survie en attendant des secours, si un des leurs, une personnalité charismatique et obsédée par l’ordre, n’était parvenu à y instaurer, avec l’aide de quelques hommes de main sans scrupules, un régime totalitaire infligeant la peine capitale à quiconque – hommes, femmes ou enfants – osait braver son autorité tatillonne. 
Vu les convictions du sinologue et sa dénonciation implacable du système maoïste, on perçoit sans peine ce qui a pu l’intéresser dans cette entreprise criminelle. Interrogé plus tard (La Chine, la mer, la littérature, p.335) sur les conditions qui favorisent de tels dérèglements, il en cite notamment trois. Il faut d’abord « l’effondrement de l’autorité normale », occasionné ici par une dissension au commandement du navire, doublée d’un naufrage et de la pagaille qui s’ensuivit. Il y faut ensuite « un psychopathe extrêmement intelligent et charismatique », secondé par une poignée de brutes sans foi ni loi. Enfin et surtout, il faut « une foule de braves gens, qui ne veulent pas d’histoire ». Si ces conditions sont réunies, vous avez un Hitler et l’ascension des nazis, un Mao et la terreur des gardes rouges, un Pol Pot et la tyrannie destructrice des Khmers rouges.
L’expérience historique des Albrolhos rappelle celle, fictive, de William Golding dans son roman Lord of the flies (en traduction française Sa Majesté des mouches). Là aussi un groupe de garçons, suite à un accident aérien, a échoué sur une île déserte de l’Océan Pacifique. Pour survivre dans des conditions précaires, les jeunes sont obligés de s’organiser en communauté d’intérêts, ce qui suppose le choix d’un chef avec tout ce que cela implique : ordres, obéissance, concurrence, jalousie, punitions, violence verbale ou physique, exclusions, exécutions. De ce roman on retient l’idée générale que des humains qui s’organisent pour survivre, finissent par se comporter non comme le « bon sauvage » de Rousseau, mais comme le Caïn de la Genèse, qui tue son frère Abel. 
Pour revenir à la typologie de Simon Leys, on s’étonnera que dans son brelan de potentats sanguinaires, il n’ait pas mentionné Staline. Lequel fut pourtant lui aussi la tête pensante et le bras armé d’un système mortifère, comme on en a rarement vu à l’âge moderne. On pensait en avoir terminé avec cette abomination, quand la chute du mur de Berlin annonça la fin de la guerre froide. Mais on avait sous-estimé la force pernicieuse des facteurs évoqués plus haut. S’agissant de « l’effondrement de l’autorité normale », on n’imagine pas plus belle illustration que la situation résultant de l’éclatement du bloc communiste avec le surgissement d’une poignée d’oligarques prédateurs qui se répartirent la propriété de l’État. Un de ceux-là aurait pu endosser le costume de « l’homme intelligent et charismatique », si un obscur officier du KGB de Saint-Pétersbourg n’avait fait preuve d’une intelligence encore supérieure en se rendant indispensable, d’abord au maire de cette ville, puis à Eltsine, premier Président de la Russie post-communiste. Lequel lui transmit le flambeau en 1999, avant de sombrer dans l’alcool. Quant au facteur de « la foule des braves gens qui ne veulent pas d’histoire », il faut sans doute tenir compte d’un pouvoir désormais absolu basé sur le détournement de tous les leviers : économique, militaire, policier, juridique, religieux, sans oublier celui de l’information avec ses composantes modernes (cybercriminalité, désinformation, réseaux sociaux, Russia Today, Sputnik, etc.) Encore cet inventaire serait-il incomplet si on omettait un vieux fond culturel dans la conscience collective russe, où servage et servitude volontaire vont l’amble. En effet, pendant des siècles les serfs ont souffert sans broncher sous le knout de leurs maîtres. Mais comme le rappelle H.Carrère d’Encausse (Le malheur russe, p.433), Staline légua à ses successeurs une règle implicite qu’il avait pourtant pratiquée si peu lui-même : « il faut ou bien refuser d’user du meurtre ou en être éternellement menacé soi-même ». Son successeur actuel est trop intelligent pour avoir oublié ce legs. Car pour féroces que soient les dictateurs, un jour ils doivent quitter la scène. Quand celui-ci aura rejoint à son tour ses innombrables victimes, gageons que la Russie éternelle, celle qui nous donna notamment Tolstoï, Dostoïevski et Soljenitsyne, malgré ses récents liens géopolitiques opportunistes en Extrême-Orient, reviendra dans le giron occidental, qui constitue à la fois son berceau culturel et son destin. 
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verver · 10 months
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TUMEURS URBAINES
Épisode 5
Ava jeta un coup d'œil sur la plate-forme, une de ses collègues lèchait une autre fille qu'elle connaissait vaguement.
Ava savait que c'était un jour où il y avait du monde , ça se bousculait devant les cabines, les mecs devaient toucher leurs salaires où une allocation quelconque.
Ce boulot était paraît-il simple à en croire les gens , c'est de faire de petites scènes un peu coquines au début pour glisser progressivement dans le porno et finir nue de toutes les manières.
Sa collègue de boulot Amanda résumait le truc d'une façon très simple " on passe notre temps à se tortiller, à suer pour que ces cons consomment de l'alcool et se branlent.
Vu comme ça Ava était d'accord.
Ava entre en piste sur cette plate-forme, elle est entourée de dix vitres , baisse l'intensité de la lumière et choisit de se caresser en ondulant son corps et en minaudant, les jambes un peu flèchies elle fait de grandes circonvolutions avec son cul , elle montre ses seins, elle devine l'excitation derrière les vitres .
Elle s'est rapprochée d'une vitre qui c'est allumée, Ava lui colle son cul en gros plan .
Le mec est au micro de sa cabine
- toi je vais te piner, j'ai la queue en feu !
Ava s'exclama :
- branle toi un peu ça te fera du bien !
- grognements...
- imagine que je te branle avec mes seins ...
- salope !
Elle entendit un râle puissant derrière la vitre.
Elle commençait à connaître les ficelles du métier, ces trucs là plus les grossièretés et les insultes ça marchaient bien, ils en redemandaient même, ils fallait leurs donner une bonne dose de cochonneries pour qu'ils se soulagent.
La comédie était finie Ava ramassa ses frusques et disparue derrière le rideau.
Le cirque recommençait toute la journée, parfois elles étaient demandées pour un jeu particulier. Parfois elles étaient deux ou trois pour une demande expresse.
Le but était de faire chauffer les cartes bleues et les consommations d'alcool, c'est tout ce que la direction demandait , elle ne s'occupait pas du reste.
Cet établissement était situé non loin de la préfecture, il y avait une clientèle de jour et une autre totalement différente la nuit.
Cela faisait presque une année que Michel c'était installé chez Ava . L'air de rien il se laissait vivre , il ne bossait pas et ne voulait surtout pas se lever pour chercher du taf.
Ava bonne fille l'encourageait dans sa fainéantise.
Un soir comme à son habitude Ava lui refila un acide qu'ils gobèrent en buvant quelques bières, ils attendaient la montée en jouant à un jeu vidéo et en fumant des joints.
Ava proposa d'aller faire un tour en centre ville, Michel hésita longuement, elle savait qu'il était casanier.
- t'es sûre ! j'ai pas tellement envie
- bouge toi un peu Michel ! fais moi plaisir !
Celui-ci se leva en soupirant.
Une fois dehors l'atmosphère se détendit entre eux.
- il fait bon ce soir ! s'exclama Michel
- Oui !
Ils se promenèrent dans les rues piétonnes encore animées malgré l'heure tardive.
Ils suivaient les nombreux passants encore présents dans les rues.
Ava sentant monter l'acide dans tout son corps lui dit :
- On va au parc !
- d'accord ! répondit Michel soudainement joyeux.
- ça monte ! dit-elle en souriant
- moi aussi !
Ils s'enfoncèrent dans les allées du parc , croisant tout un tas de gens qui allaient et venaient à la recherche d'aventures.
Cet endroit était connu pour ça.
A une certaine heure les familles , les enfants et les vieillards rentraient sagement chez eux , laissant la place à une faune interlope.
Au hasard de leur déambulation, ils tombèrent sur un vieux adossé à un arbre, le pantalon sur les chevilles qui se faisait faire une gâterie par un couple de très jeunes gens.
Ava et Michel se rapprochèrent doucement de la scène pour lorgner un moment.
Le garçon et la fille alternaient les coups de langue avec une métronomie d'une folle rigueur.
Le vieux éjacula et glissa les billets dans la main du garçon.
- Ils sont jeunes murmura Ava à l'oreille de Michel.
- très jeunes !
Ils s'eloignèrent en silence .
Maintenant ils marchaient d'un pas régulier vers un grand bassin où ils savaient qu'ils pourraient tranquillement tremper leurs pieds.
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musographes · 11 months
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Les bons artistes sont des employés de bureau (2e partie)
 Et les modèles, dans tout ça ? Étant donné que les modèles font partie intégrante du monde de l’art, leurs représentations collectives sont tout autant empreintes d’une mythologie qu’on ne vous fera pas l’affront d’énoncer encore.  C’en est même à se demander si la mythologie n’est pas plus résistante les concernant. Étant donné le mystère qui les entoure et le fait que l’on nie aux modèles leur qualification en tant que profession, n’est-on pas plus libre de les enfermer dans une mythologie encore plus vivement qu’on ne le fait pour les artistes ?  Les textes du XIXe siècle (voir notre recueil "Chroniques d’époque") viennent souvent faire écho à une vision romantique des modèles, en établissant que leur activité, qui concourt au Beau et à l’élévation de l’être humain par l’art, ne saurait qu’être ternie par un éventuel souci du matériel et une quelconque administration de sa pratique.  Le journaliste Hugues Le Roux, constatant en 1888 le succès de l’Agence des Modèles, créée à Paris par un modèle italien, louait sa praticité mais regrettait immédiatement « le temps fini de la liberté, des courses à l’aventure» et déplorait «les habitudes pratiques d’une époque qui oblige les Dianes, les Hébés, les Faunes et les Antinoùs à se syndiquer pour vivre – comme des garçons limonadiers." Et c’était au tour de Raniero Paulucci d’expliquer en 1901 que le modèle professionnel « n’avait plus raison d’exister (…), à cause du mouvement social qui se dessine de jour en jour plus fortement, et que l’artiste suit plus que n’importe quelle personne. Le modèle est à l’artiste ce que le document humain est au romancier: il ne veut pas de conventionnalisme et prend son bien où il le trouve." Citons également M. de Hauteclocque qui, dans le Petit Journal du 28 décembre 1929, vantait l’époque de la bohème pauvre du Petit Montparnasse : "Quelle époque heureuse ! Quelle douceur de vivre ! […] Un modèle, dans ce temps-là, ça se payait cent sous, trois francs, et même, rien du tout la séance. Mais on déjeunait avec lui, et, quand la pose était finie, on l’emmenait au théâtre." Puis il se lamentait sur la fin de cette époque "heureuse" avec des mots lourds de sens : "Montpar est envahi, les artistes se sont dispersés, les petits modèles n’ont plus que de petites peines de cœur et que des petits soucis d’argent. Il faut compter, recompter, décompter. Il faut relancer la séance comme un placier vend sa camelote, prendre n’importe comment n’importe quelle pose, sauter dans le métro, tenir son carnet à jour et vérifier sa comptabilité." À travers ces textes, on subodore que le modèle est essentialisé, vu comme une pureté de formes et de volonté faite homme (ou femme), perverti ni par le souci du quotidien ni par l’acquisition d’un savoir-faire. Le bon modèle serait par là-même un être touché par la grâce et qui ne pose pas tant pour l’argent que sous l’aiguillon de l’art et du désir, et qui, comme l’amour dans Carmen, est censé être enfant de bohème et ne jamais connaître de loi.
(suite et fin dans quelques jours)
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Mon petit film préféré ! - Parfois on rate les plus beaux moments - NE MANQUEZ PAS ce film magique de 38 secondes - "L'ami surprise du garçon Yanomami dans la jungle" !
Veuillez aider à protéger les forêts, les rivières, la faune et la vie des Yanomami et des autres peuples autochtones en boycottant TOUS les produits de la déforestation ; or, huile de palme, bois exotique, soja, boeuf, etc. !
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histoire-en-pyjama · 1 year
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"Kofi et la tortue sauvage : une aventure passionnante dans la nature africaine". Il était une fois un jeune garçon nommé Kofi qui aimait passer son temps dans la nature. Il avait grandi dans un petit village en Afrique de l’Ouest et avait toujours été fasciné par la faune et la flore qui l’entouraient. Un jour, alors qu’il se promenait dans la forêt, il aperçut une petite tortue […] #HistoireEnPyjama #LectureEnFamille #HistoiresPourEnfants #MomentLecture #RituelDuSoir #Éducation #LireAuxEnfants #Parentalité #Imagination #LittératureJeunesse #HistoiresCourtes #HistoiresGratuites #ÉveilLecture #ComplicitéParentEnfant #5minutesdhistoires #LectureduSoir #Histoiresquotidiennes #Lectureenligne #TempsdeQualité
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Mardi 7 mars 2023
Oh Caroline !
Encore une fois il a fallu que je me mette un coup de pied au cul pour me forcer à écrire ce soir. Ce n'est pas comme si je n'avais rien à dire mais la motivation n'est pas au rendez-vous. J'ai ouvert mon bloc notes virtuel et j'ai jeté un coup d'oeil à mes notes. Ca concerne essentiellement le concert auquel j'ai assisté il y a un peu plus de deux semaines lors du bond que j'ai fait à Paris.
Alors voilà, comme prévu, j'ai pris un train pour Paris où je ne devais rester qu'une journée pour voir ce fameux concert de Caroline Polachek et rentrer le lendemain après avoir passé une nuit à l'hôtel.
Le voyage en train s'est bien passé, j'avais de quoi lire, j'avais de la musique, aucun souci, en général j'apprécie les voyages en train et les trois heures et demi séparant Clermont-Ferrand de Paris sont passés plutôt vite.
Une jeune fille était assise à côté de moi durant tout le trajet. Elle avait un look intéressant et je me suis dit que j'aurai aimé faire sa connaissance, mais nous nous sommes échangés que quelques mots (je lui ai dit que si elle avait besoin d'utiliser la prise qui se situait de mon côté, elle n'avait pas à hésiter à me faire signe) et ce fut tout.
Arrivé à Paris, je suis allé acheter des tickets de métro (hors de prix) après avoir fait la queue pendant une demi heure interminable (je déteste attendre et j'ai aucune patience pour ces choses là). Puis ce fut direction l'hôtel, le même que celui dans lequel j'avais séjourné quelques mois avant. J'aime bien avoir mes marques, ce qui explique que j'ai choisi de séjourner encore dans cet hôtel relativement modeste.
Le soir venu, je me suis rendu à la salle de concert (salle Pleyel) après des trajets interminables en métro (j'exagère un peu).
J'ai immédiatement constaté qu'il y avait une queue importante devant l'entrée et je m'y suis mis, tout au bout. J'ai dû encore patienter relativement longtemps, ce qui est un peu idiot de ma part, puisque j'avais une place assise et numérotée, alors, nul besoin d'arriver avant tout le monde. Whatever...
Ce qui m'a sauté aux yeux, en voyant tous ces gens venus assister au concert, c'est la nature flamboyante de ces jeunes gens. Ils avaient presque tous des tenues extraordinaires, parfois complétée par un maquillage du même acabit, chez les filles comme chez les garçons. J'ai alors réalisé qu'il s'agissait d'un public essentiellement queer. Naïf comme je suis, je n'avais alors pas encore réalisé que Caroline Polachek était une sorte d'icône gay !
Ce public, je n' l'oublierai jamais parce qu'il était vraiment intéressant, complètement différent de celui que j'ai l'habitude de côtoyer lorsque je vais à mes habituels concerts de rock composés essentiellement de mâles hétérosexuels de plus de 50 ans au look tout ce qu'il y a de plus convenu.
Le fait seul de regarder tous ces jeunes gens extravagants était un divertissement en soi, mention spéciale à ce grand Noir au blouson de moto en cuir qui portait d'immenses platforms shoes, très impressionnant ! Et à côté, il y avait moi, me sentant comme un con dans mon vieux jean et avec mes vieilles Converses... Heureusement, en haut, j'étais vêtu d'un sweat-shirt à l'effigie de David Bowie : l'honneur fut sauf !
En entrant dans la salle Pleyel, j'ai encore eu le loisir d'observé encore un peu plus la faune locale et j'ai même pu croiser Pi Ja Ma, la chanteuse... Je suis très observateur, et il n'est pas rare que je repère des personnalités lorsque je me rend à des concerts parisiens (souvenir de cette fois où à l'Olympia j'avais repéré Pénélope Bagieu).
Ce fut ensuite le moment pour moi de me rendre à ma place située au premier balcon. J'étais en avance et j'ai eu tout le temps d'assister à la prestation de la première partie, une dj mixant de la musique électronique pendant un bon moment. Ca allait, c'était relativement agréable, même,  j'avais vu pire, comme premières partie.
Et le moment qu'on attendait tous est arrivé, Caroline Polachek a fait son entrée en entonnant le titre qui ouvre son nouvel album sous les acclamations d'un public complètement fou de joie. L'album était sorti il y a moins d'une semaine avant et les gens connaissaient et chantaient les paroles par cœur, ce qui m'a bluffé.
J'ai vraiment beaucoup aimé le concert et j'ai pris un pied pas possible au moment ou Caroline a chanté So Hot You're Hurting My Feeling (et je n'étais pas le seul). Je dois même avouer qu'au cours de la chanson, un frisson a parcouru mon corps, chose qui m'arrive rarement, en concert (la fois précédente c'était en écoutant Pete Townshend chanter « don't cry, don't raise your eye, it's only teenage wastland »). Après tout, cette chanson était la chanson que j'avais le plus écoutant depuis quasiment quatre ans, alors, de l'entendre comme ça en live, ça m'a fait quelque chose (je suis un être sensible, vous savez).
Le concert s'est achevé et, comblé, j'ai filé très vite prendre un Uber pour rentrer à l'hôtel (il n'était pas question pour moi de faire le trajet en métro, vous comprenez, j'aime avoir mon petit confort et le taxi est le genre de luxe que je m'octroie à l'occasion).
Je n'ai rien à ajouter concernant ce séjour rapide à la capitale, si ce n'est que j'ai hâte de m'y rendre à nouveau.
Il faut que je prenne le temps d'adresser un clin d'oeil à Gladys qui est une fidèle lectrice (il m'en reste une poignée, je crois) et qui est la seule à me faire part de son attente lorsque je ne poste rien pendant une certain temps : Gladys, merci de me lire !
A la fin de la semaine, je suis censé voir Morrissey à Lyon en compagnie de Justine, alors je suppose que mon prochain récit sera consacré à cet événement.
Bande son : The Fine Art Of Self Destruction, Jesse Malin
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laprosedadeline · 2 years
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Je suis illustratrice. Je préfère ce mot à dessinatrice car au moins on ne me demande pas si j’ai un travail à côté. J’illustre des albums pour enfants, je fais des couvertures de livres. En ce moment je prends pas mal de commandes de bannières ou de PP, ça ne rapporte pas beaucoup mais l’argent arrive vite, et comme la trésorerie est souvent à sec, ça fait du bien. Et bien sûr, quand j’ai fini le travail, je commence le vrai travail. Je prends mon bloc et mes crayons et je parcours la forêt de Chantilly en quête de jeux d’ombres et de lumières à saisir. Je dessine beaucoup de branches et de racines également. La multiplicité de leurs formes me fascine. Gorki m’accompagne dans toutes mes promenades studieuses. Il adore poursuivre la faune locale, totalement inconscient du ridicule d’un petit boudin à grandes oreilles courant derrière de gracieuses biches. Souvent je le dessine aussi mon adorable de Gorki, mon corgi d’amour.
Enfin, je le dessinais. Le panneau prévenant de la traversée d’animaux sauvages ne prévoyait pas que le chevreuil bondissant serait poursuivi par un long chien-saucisse. Mon Gorki m’a quitté ce jour-là, sur l’autoroute A1 qui coupe la forêt comme une immense cicatrice toujours à vif. Je ne vais pas vous mentir, ça a été horrible. Je l’avais depuis 11 ans, c’était le compagnon de tout mes instants. Sa chaleur le soir quand il montait sur le lit malgré mon interdiction formelle me manque. Ses poils, qui envahissaient tout, me manquent. Ses aboiements à chaque passage de l’ascenseur me manquent. Les groupes de jeunes filles qui gloussaient à sa vue et demander à le caresser me manquent tout autant.
Cela fait du bien, d’un certain côté, de ne soudain plus ressentir cette douleur. Pour être exacte, je ne ressens plus grand-chose. Ma tablette est tombée à terre, je suis affalée sur mon fauteuil. J’entends une voix « ALLEZ, IL FAUT PARTIR MAINTENANT, ON VOUS ATTEND ». Je n’ai pas envie de partir. Pourquoi ne puis-je pas rester assise tranquillement là, à mon bureau ? « C’EST LA RÈGLE. ET PUIS VOUS VOUS ENNUIERIEZ, AU BOUT D’UN MOMENT ». Alors je la suis. Sur le côté d’un sentier forestier un petit garçon me fait des signes de la main. Son visage m’est familier. Younès, le petit Younès, qui était dans ma classe. Rupture d’anévrisme. « VOUS AUSSI. » Quoi ? « VOUS AUSSI C’EST UNE RUPTURE D’ANÉVRISME ». Ça ne fait pas mal. A l’endroit où le chemin bifurque je prends le GR, comme d’habitude. Mamie Jacqueline et Papy Gérard m’attendent : « Tu es devenue si grande ! nous ne t’attendions pas si tôt. » Et puis voici Inès et Amel, deux sœurs, deux amies, parties dans un accident de la route. Elles sont assises sur le tronc couché à côté du sentier. « Tu vas voir, l’accueil est excellent. »
Le décor ressemble de moins en moins à la forêt de Chantilly. A gauche, une file d’attente est délimitée par un ruban, et un panneau annonce « Nouveaux résidents avec ange ». A droite, son jumeau appelle les « nouveaux résidents sans ange ». J’hésite. Je me dirige vers la droite « ALLONS, VOYONS, VOTRE ANGE VOUS ATTEND ». J’entends un jappement, et pour la première fois de ma vie je dois regarder vers le haut pour trouver son émetteur. Tout rondouillet entre ses deux petites ailes, mon Gorki tient ma tablette à la patte et m’invite à le suivre hors du hall d’attente. De nouveau des arbres. De nouveau, un sentier, la sensation de tenir mon bloc à la main, mon matériel de dessin dans ma pochette. Et mon chien, comme sorti d’une de mes illustrations. Mon corgi. Mon ange. Qui me montre le chemin. Qui ne me quittera plus jamais.
Crédits image : inconnus
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news24fr · 2 years
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Le département forestier de Jharkhand a installé plus de 50 caméras pièges, un drone et un grand nombre de fonctionnaires, mais le léopard "mangeur d'hommes", qui a tué quatre enfants depuis le 10 décembre dans la division de Palamu, est toujours sans trace, a déclaré dimanche un responsable. Maintenant, le département a enrôlé le célèbre chasseur Nawab Shafath Ali Khan, basé à Hyderabad, pour contrôler le gros chat. On soupçonne que tous les quatre, dont trois à Garhwa et un dans le district de Latehar, ont été tués par le même léopard. Les victimes sont dans la tranche d'âge de six et 12 ans. Le léopard a fait régner la terreur dans plus de 50 villages de trois pâtés de maisons – Ramkanda, Ranka et Bhandariya – du district où les villageois ont été priés par le département des forêts de ne pas s'aventurer après le coucher du soleil. "Nous passons des nuits blanches dans la peur du léopard. Les femmes et les enfants ont surtout peur. Cela ressemble à une situation de couvre-feu le soir", a déclaré Ravindra Prasad, un agriculteur du bloc de Ramkanda. La division forestière de Garhwa avait soumis jeudi une proposition au directeur de la faune de l'État pour déclarer le gros chat mangeur d'hommes et a également suggéré les noms de trois chasseurs, dont Nawab Shafath Ali Khan et l'ancien législateur Girinath Singh. Le gardien en chef de la faune de l'État, Sasikar Samanta, a déclaré à PTI : "Il y a certaines formalités officielles pour déclarer un animal mangeur d'hommes. Notre première priorité est de capturer le léopard par tranquillisation, ce qui n'est possible que par des experts. Par conséquent, nous avons consulté Nawab Shafath Ali Khan. pour nous aider dans nos efforts. Il est non seulement un expert, mais également équipé des derniers équipements pour identifier et contrôler un animal. Samanta, qui est également conservatrice en chef principale de la forêt (faune), a déclaré que Khan devrait arriver la première semaine de janvier. "Si la capture n'était pas possible, alors nous pourrions penser à tuer le léopard comme dernière option", a déclaré Samanta. S'adressant à PTI, Khan a confirmé qu'il avait été approché par des responsables des forêts de l'État. "On m'a dit de visiter Jharkhand et d'aider à surveiller et à tranquilliser le léopard. Cependant, je n'ai encore reçu aucune lettre officielle à cet égard", a-t-il déclaré. Plus de 50 caméras pièges ont été installées sur l'itinéraire possible du gros chat dans et autour du village de Kushwaha où un garçon de 12 ans a été tué par l'animal le 28 décembre. "Les caméras pièges ont capturé divers animaux dans la région, mais le léopard n'a pas encore été retrouvé. Outre les caméras pièges, nous utilisons également des caméras drones, mais il n'a également trouvé aucune trace du léopard", Garhwa Divisional Forest Officer (DFO) Shashi Kumar a déclaré à PTI. Il a dit qu'ils changeraient l'emplacement des caméras dimanche et a fait un autre effort pour en retrouver la trace. "Nous avons également commandé trois cages à Meerut, qui devraient arriver dimanche soir", a-t-il déclaré. Le 10 décembre, le léopard aurait fait sa première attaque en tuant une fillette de 12 ans dans la région de Chipadohar dans le bloc voisin de Barwadih du district de Latehar. Ensuite, un enfant de six ans a été tué dans le village de Rodo dans le bloc de Bhandariya le 14 décembre dans le district de Garhwa, tandis qu'une autre fillette de six ans a été tuée par le léopard dans le village de Sevadih dans le bloc de Ranka le 19 décembre dans le même district. PTI SAN RG
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mmepastel · 2 years
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Grâce au covid et à diverses insomnies, j’avance bien dans mes lectures. J’ai donc lu, en l’espace de 24h les deux romans de Maud Simmonot.
J’ai adoré le premier, L’enfant Céleste, d’ailleurs repéré en 2020 pour divers prix sans qu’il n’en remporte aucun, et c’est bien dommage.
C’est une merveille, un roman plein de grâce, court et lumineux, à contre-courant de la vogue trash (que je suis sûre de percevoir). Une mère et son fils bousculés par la vie (la mère vient d’être quittée par son amoureux, Pierre, et son fils de dix ans étouffe à l’école où il ne s’épanouit pas). Ils partent tous les deux sur l’île de Van, située entre le Danemark et la Suède après une courte escale dans le Morvan où vit la grand-mère maternelle du jeune garçon et où l’amoureuse malheureuse renoue avec la nature et retrouve des bribes de son passé douloureux. Cette île n’est pas choisie par hasard : c’est celle que le roi du Danemark avait offerte à Tykho Brahe, un astronome de génie au XVIe siècle pour qu’il y installe un centre d’étude du ciel. L’homme a avec lui les plus grands savants internationaux et dispose d’un budget ultra généreux. Il bâtit un château à sa démesure et étudie les étoiles. Ses découvertes précèdent tout juste celles de Copernic (si j’ai bien compris) mais il y fait néanmoins nombre de découvertes qui remettent en cause les bases posées par Ptolemée. Sa personnalité contribue aussi à forger une légende qui fait de lui un candidat idéal aux rêveurs des siècles suivants : il se bat en duel et est sévèrement blessé au nez, il se fait alors une prothèse de métal qui -selon la légende- était dorée ; ajoutez à cela un nain versé dans l’astrologie pour comparse, et un élan aux tendances alcooliques pour compagnon et vous aurez un aperçu de l’ampleur du personnage et de son romanesque potentiel.
Il passionne en tous cas Mary et Célian, les touristes de Van. Car Célian est un enfant précoce, passionné de nature, et qui peut scruter les oiseaux ou les étoiles pendant des heures. Débarrassé du carcan des heures de la ville et de l’école, il peut enfin assouvir sa curiosité insatiable en observant la nature et en discutant avec un érudit présent sur l’île ; celui-ci l’initie aux liens qu’il croit percevoir entre Shakespeare et Tykho Brahe, contemporains ; il croit même que le drame d’Hamlet ne se noue pas au Danemark mais sur les hauteurs du château de Van.
Honnêtement, peu importe. Ce qui compte dans ce livre, c’est la joie retrouvée des personnages face aux mystères de la nature qui se fait bienveillante, aux fleurs qui éclosent une journée unique, à la magie de la faune et de la flore, au temps retrouvé qui n’est jamais perdu quand on le passe le nez dans l’herbe ou planté dans le ciel. J’ai adoré la poésie de l’écriture et l’impression de simplicité qui s’en dégage.
Le deuxième est beaucoup plus sombre. Il se penche sur un scandale réel qui a secoué l’île de Jersey en 2007, bien longtemps après des faits avérés mais étouffés : l’île, dans les années 50 et 60 avait abrité un orphelinat où les enfants étaient maltraités, voire même avaient subi des violences sexuelles. Or, comme l’île est un paradis fiscal, tout le monde s’est ingénié à empêcher la police de faire son travail en 2007, le silence et l’isolement étant les atouts précieux du camouflage financier. La narratrice, ornithologue, se rend toutefois sur l’île pour mener l’enquête car son père y a été, enfant, et il est encore aujourd’hui, torturé par des angoisses, des cauchemars, sans parvenir à se souvenir de ce qu’il y a vraiment vécu. Elle veut mener l’enquête, pour le sauver, l’apaiser. Les éléments sont minces (et masqués sous une épaisse couche de poussière et de secrets) et les gens de l’île particulièrement taiseux. Elle fera quand même la lumière sur le destin de son père et d’une certaine Lily qui veillait sur lui là-bas.
Son récit est alterné : narration à l’heure moderne où la fille enquête, et narration qui épouse le vécu de Lily et de son protégé, dans cet univers sinistre traversé toutefois par les oiseaux de l’île, la liberté qu’ils symbolisent et les trésors d’imagination dont les enfants regorgent pour s’ouvrir des fenêtres là où tout n’est que prison et brutalité.
Même si j’ai moins aimé ce deuxième roman que j’ai trouvé un peu trop direct, un peu répétitif, j’ai quand même le sentiment d’avoir découvert une nouvelle voix en celle de Maud Simmonot qui me séduit par sa poésie et sa délicatesse, ainsi qu’une profonde compréhension de l’âme enfantine.
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wavepets · 5 years
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VIDEO – Ma chèvre avait des bébés! | Blake & # 39; sExoticAnimalRanch Macaroon a été la première du troupeau à avoir ses enfants et elle a eu des triplés, ce sont toutes des femelles, ce qui n'arrive jamais vraiment et c'est génial!
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nedsecondline · 1 year
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Mon petit film préféré ! – Parfois on rate les plus beaux moments – NE MANQUEZ PAS ce film magique de 38 secondes – “L’ami surprise du garçon …
Veuillez aider à protéger les forêts, les rivières, la faune et la vie des Yanomami et des autres peuples autochtones en boycottant TOUS les produits…Mon petit film préféré ! – Parfois on rate les plus beaux moments – NE MANQUEZ PAS ce film magique de 38 secondes – “L’ami surprise du garçon …
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ikaroux · 3 years
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Xiao x Lecteur (F) : Qui es-tu? (Part 1)
Note de l'auteur:  Comme pour Diluc, je compte faire plusieurs chapitres décrivant la relation de Xiao avec le lecteur. Je veux un Xiao doux  <3  et puis quand on a Matsuoka Yoshitsugu comme seiyuu, comment peut on ne pas l'aimer ?! (même si ça sera sûrement compliqué pour lui de comprendre les émotions qui le traversent !).
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Qui es-tu?
Le dernier gardien Yaksha était effondré au sol, blessé, épuisé. Son dernier combat contre les ténèbres avait duré une bonne partie de la nuit, alourdissant davantage le karma du jeune homme aux cheveux sombres parsemés de mèches émeraude. Les voix de ceux qu'il avait tués embrumaient son esprit, causant d'atroce douleur à son âme et son corps. Allongé sur le ventre incapable d'ouvrir les yeux, sa main chercha difficilement sa lance de jade ailée tombée à terre avec lui. Un gémissement de douleur racla sa gorge au mouvement.
Le jeune homme sursauta brièvement en entendant des bruits de pas approcher de lui rapidement, sentant des mains saisir ses épaules pour le retourner prudemment. Il tenta à nouveau d'ouvrir ses yeux, sa vision était floue et brumeuse. Il n'arrivait pas à distinguer les traits de l'humain qui l'avait saisi, sentant simplement sa main caresser avec douceur ses cheveux dans une tentative d'apaisement. La voix qu'il entendait l'appeler avec inquiétude ressemblait à celle d'une femme, douce et chaleureuse.
Une lumière apaisante enveloppa la jeune femme, le garçon ne comprenait pas ce qui se passait car dans la seconde qui suivit, son corps s'allégeait, ses douleurs s'évaporaient, rêvait-il ? Bien que sa vision soit toujours floue, il réussit néanmoins à distinguer un peu mieux les contours de la jeune femme aux longs cheveux (couleur).
« Qui es-tu? »
Sa voix était marquée par la fatigue. Il réussit à distinguer un fin sourire sur le visage de sa sauveuse. Il répéta plus faiblement:
« Qui es-tu... ? »
Ses yeux s'affaissèrent, la forme éthérée de la jeune femme lui rappelant des souvenirs lointains, une chaleur soudaine fit irruption dans son cœur. Des larmes perlèrent dans le coin de ses yeux.
« Gui...zhong ? »
Le paysage autour de lui s'assombrit, le menant tout droit dans une douce torpeur.
Xiao se réveilla en sursaut. Où était-il? L'auberge Wangshu ? Oui, il reconnaissait ses appartements, mais comment était il arrivé jusqu'ici? Il se souvenait encore de son combat contre la horde de monstres qu'il avait terrassé. Il leva sa main droite vers son visage, l'examinant de plus près. Il n'avait plus aucune blessure, plus aucune douleur ce qui le ramena à la jeune femme qu'il pensait avoir vue. Avait il halluciné ? L'avait elle vraiment soignée? Tout lui paraissait flou. Il se leva du lit sans difficulté, se dirigeant directement vers le balcon qui se trouvait au dernier étage de l'auberge. Il observa les alentours, espérant trouver la femme qui l'avait aidé. Le soleil commençait à se coucher, il avait donc passé la journée à se reposer ici. C'était inhabituel pour lui, n'étant pas humain il n'avait donc pas les mêmes besoins qu'eux, dormir, manger, vivre avec autrui, tout ça lui paraissait ridicule. Il s'en voulait presque d'être resté inconscient si longtemps, frappant l'une des colonnes en bois du balcon. Xiao s'en retourna, se dirigeant vers les escaliers, descendant rapidement les marches pour rejoindre l'aubergiste de Wangshu, Verr Goldet.
« Verr. »
La jeune femme porta son attention sur Xiao.
« Bonsoir seigneur Xiao, vous êtes vous remis de votre dernier combat? »
« As-tu vu qui m'as amené ici? »
Verr ne s'offusqua pas de son ton brusque, secouant simplement la tête pour lui signifier que non. Xiao claqua la langue, agacé. Il avait besoin de savoir qui était cette mystérieuse femme qui avait prit soin de lui. Le souvenir de la chaleur qui émanait d'elle lui serra de nouveau le cœur, ramenant ses pas vers la sortie de l'auberge. Il heurta brusquement un jeune homme aux cheveux blonds, accompagné de son agaçante petite créature.
« Xiao? »
Aether regarda Xiao avec de grands yeux ronds, il n'avait pas pour habitude de le voir avec une telle expression. Il était déboussolé, frustré et en colère, voilà toutes les émotions qui traversait le yaksha depuis son réveil.
« Xiao n'est pas de bonne humeur »- Paimon virevolta autour de lui- « Tu devrais venir manger quelque chose avec nous, rien ne vaut un bon repas pour... »
« Je n'ai pas besoin de ça ! »
Paimon sursauta, se cachant derrière Aether. Xiao tenta de se calmer en inspirant un grand bol d'air, passant à côté du voyageur sans dire un mot.
« Attends Xiao! Où vas tu? »
Aether l'arrêta, empoignant son bras sans trop de force pour ne pas le brusquer davantage. Xiao donna immédiatement un coup sec sur son bras pour se dégager, il regrettait ses mots brusques, il détestait ça. Avant de connaître Aether, il n'avait jamais eu besoin de se soucier des autres ni de la façon de se comporter avec eux, il était seul et ça lui convenait. Tout ça était trop... humain pour lui. Lentement, il tourna son regard vers le voyageur.
« Aether je... suis désolé. »
« Xia...! »
Sans dire un mot de plus, Xiao disparut dans un courant d'air.
Lorsque vous aviez débarqué à Liyue depuis votre terre natale, Sumeru, il y a quelques mois de ça, un combat terrifiant s'était déroulé au port de la ville. Un ancien Dieu qui avait été autrefois scellé par le seigneur de la roche s'était libéré de sa prison, tentant par la même occasion de détruire le port de Liyue, fort heureusement il avait été stoppé rapidement.
Depuis ses évènements, vous aviez commencé à voyager sur les terres du géo archonte, étudiant la faune et la flore locale. Les fleurs vous avaient toujours fascinées, leurs formes, leurs odeurs, leurs significations ou leurs bienfaits, vous étudiez absolument tout, notant et dessinant dans un carnet tout ce que vous croisiez.
À Sumeru, vous aviez rejoint la prestigieuse académie de magie pour y perfectionner votre art et approfondir vos connaissances. Plus d'une fois vos professeurs vous ont répété que votre manipulation de votre vision dendro était exceptionnelle, certaines cités états cherchant déjà à vous recruter en tant que chercheuse ou soigneuse, mais vous aviez toujours refusé, préférant rester libre de vos mouvements. Une fois vos études terminées, vous avez rapidement décidé de quitter votre patrie, souhaitant apprendre davantage de vos voisins. Vos pas vous menèrent finalement à Liyue.
Vous étiez partie très tôt ce matin, vous dirigeant vers la forêt de pierres Huaguang depuis le marais Dihua. En chemin, vous aviez croisé un jeune homme grièvement blessé portant des tatouages couleur émeraude sur lui. Son visage, malgré les blessures, était magnifique et lorsqu'il avait ouvert ses yeux, la couleur ambre vous avait immédiatement fascinée. Vous ne pouviez pas le laisser comme ça, blessé et meurtri, faisant appel à votre vision dendro pour le soigner. Lorsque vous l'utilisiez, elle projetait sur vous une aura couleur jade et une zone fleurie poussait autour de vous, libérant l'énergie qui vous permettait de soigner les blessures, même les plus profondes. Il avait tenté à plusieurs reprises de vous demander de vous identifier, ce que vous aviez fait, mais la fatigue apparente du jeune homme avait fermé ses sens.
Guizhong, voilà la dernière chose qu'il vous avait dîtes. Qui était-ce? Il vous semblait pourtant avoir déjà lu ce nom dans un des livres que vous aviez empruntés à l'académie. Vous n'aviez pas pu lui demander, la fatigue l'emportant loin de vous. Vous saviez que non loin se trouvait une auberge, ça allait être difficile mais vous deviez l'y emmener pour qu'il puisse se reposer. Lorsque vous l'avez relevé, entourant son bras autour de vos épaules pour le soutenir, sa lance posée au sol disparu d'elle-même. Vous aviez ajusté votre prise avant de commencer votre marche.
Après plusieurs minutes à vous remémorer ces évènements, vous remarquiez que vous étiez enfin arrivé devant les hautes falaises d'Huaguang. Prenant votre courage à deux mains, vous vous préparée mentalement pour escalader la falaise. Là haut se trouvait une fleur que vous souhaitiez absolument étudier, la fleur de Qingxin. Elles poussaient exclusivement sur les plus hauts sommets de pierre, évitant chaleur et humidité, une fleur solitaire et difficile à atteindre.
« Ça va aller ! »
Vous retroussiez vos manches, posant vos pieds et vos mains là où ils pouvaient s'accrocher, lentement vous avez commencé votre ascension.
La nuit était tombé sur les plaines de Liyue et c'est au sommet du pic de Qingyun que le Yaksha s'était réfugié, observant les étoiles plus brillantes que jamais. Assis au bord de la falaise, le souvenir de la jeune femme le hantait. La douleur dans sa poitrine lui fit serrer les poings, jamais il n'avait ressenti ça, il ne savait même pas quel nom mettre sur ces sentiments. Xiao était un adepte vieux de millier d'années, les sentiments humains ne le concernaient pas, alors pourquoi? Pourquoi une telle souffrance à la simple pensée d'une... inconnue? Mais était ce vraiment une inconnue? Cette femme lui avait rappelé une ancienne amie, Guizhong, morte durant la guerre des archontes. Pouvait elle être revenue sous une forme éthérée? Ou peut être était ce un nouveau tour que les démons avaient trouvé pour le torturer un peu plus.
Au loin, Xiao aperçut une faible lumière couleur jade provenant de la forêt de pierres d'Huaguang. Il écarquilla les yeux, se souvenant de cette lueur qui lui avait sauvé la vie. Son cœur se mit à battre furieusement dans sa poitrine.
« C'est... impossible... je t'ai trouvé. »
Sa voix tremblait à la vue de la douce émanation. Elle le réchauffait, l'apaisait, les voix qui constamment le martelaient se turent et son corps habituellement douloureux était désormais léger. Enfin il comprit son obsession pour vous, lorsque vous l'aviez soigné plus tôt ce matin, un lien entre vous s'était établi, un lien aussi fort que celui qui l'unissait à Morax pour qui il vouait le plus grand respect et la plus grande dévotion.  Xiao se leva, regardant dans la direction où vous vous trouviez. Il disparut dans le souffle du vent.
Vous étiez enfin arrivé en haut de la falaise, repérant tout de suite deux-trois fleurs de Qingxin. Vous vous êtes immédiatement agenouillée au côté de l'une d'elles, sortant votre carnet et votre crayon. Vous commenciez à dessiner cette fleur magnifique sous toutes ses coutures, notant ici et là les caractéristiques que vous pouviez observer. Satisfaire de tout ce que vous aviez pu voir, vous vous êtes enfin tourné vers le paysage plongé dans l'obscurité de la nuit. Le ciel de Liyue était parsemé d'étoiles qui brillaient de mille feux. Assise en tailleur au centre du sommet de la falaise, votre regard c'est de nouveau tourné vers les fleurs de Qingxin, vous rappelant soudainement le jeune homme que vous aviez secouru. Lorsque vous aviez plongé votre regard dans le sien, ses yeux vous paraissaient si tristes, si seul. La douleur qui semblait émaner de lui vous avait heurté au plus haut point.
Vous détourniez de nouveau votre attention pour la diriger vers les étoiles. Votre esprit était obnubilé par ce garçon et c'est en pensant à lui que vous commenciez à chanter un ancien poème de Sumeru. Les paroles, bien que chanté dans votre langue natale, étaient à n'en pas douter triste et mélancolique. Vos mains se placèrent devant vous, paumes vers le ciel, les yeux clos, activant ainsi votre vision dendro. Un cercle vert jade encercla toute la surface de la falaise, des particules de lumière s'échappant du sol. Peu à peu, des fleurs bleues luminescentes commençaient à pousser autour de vous, suivant le rythme de votre chant.
Ce fut un violent courant d'air qui vous coupa, ouvrant vos yeux de surprise. Vous sursautez lorsque vous constater que devant vous se tenait le jeune homme aux yeux ambrés. Il était essoufflé, raide comme un piquet, ses yeux ne quittant jamais les vôtres. Quelque chose en lui vous paraissait différent de ce matin, dans ses yeux vous pouviez y voir... de la paix? Il s'approcha prudemment de vous, s'agenouillant devant vous pour se mettre à votre hauteur. Il prit l'une de vos mains dans la sienne, la serrant délicatement. Les particules que vous aviez créées virevoltaient autour de vous, illuminant la scène. Votre cœur battait la chamade maintenant qu'il était en face de vous, vous le trouviez encore plus séduisant sous la lueur de la lune. Ses yeux brillaient d'un éclat incroyable, ses tatouages luisaient eux aussi d'un doux éclat émeraude.
Votre voix, votre apparence, tout lui semblait doux à ses yeux, rien d'étonnant à ce qu'il vous confonde avec Guizhong, vous lui ressembliez sous certains aspects.
Ses lèvres tremblaient légèrement alors qu'il continuait d'examiner votre visage, une question semblait vouloir franchir le seuil de ses lèvres. Sa main libre monta jusqu'à votre visage, plaçant l'une de vos mèches derrière votre oreille.
« Qui es-tu? » -Son ton était plus brutal qui ne l'avait voulu.-
Vos yeux s'écarquillèrent à la question. Bien sûr vous n'aviez pas pu vous présenter ni apprendre qui il était, son nom, ce qu'il faisait. Vous vouliez tout savoir de cet homme qui avait marqué votre cœur. Voyant que vous ne répondiez pas, il reposa sa question dans un doux murmure, vous faisant rougir.
« Qui es tu? »
« (V/n)... »
Et pour la première fois depuis votre rencontre, un sourire étira ses lèvres, un silence accompagnant votre réponse. Son sourire disparut aussi rapidement qu'il était apparu, sa main  lâcha la vôtre.
« Xiao. »
Vous le regardiez intensément, le visage complètement rouge alors qu'il se redressait sur ses jambes.
« Tant que tu seras à Liyue, je te protégerais. Appelle-moi et je serais là dans la seconde qui suit.»
Vous avez lentement hoché la tête, fasciné par cet homme qui n'avait décidément rien d'humain. Il vous observa encore quelques secondes, ses yeux envoûtés par votre présence avant de disparaître comme il était apparu...
« Xiao... »
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photon1963 · 4 years
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ALERTE VIRUS INFORMATIQUE
ALERTE DE SECURITE - ATTAQUE INFORMATIQUE EN COURS - APPEL A LA PRUDENCE
Mesdames, Messieurs,
L'académie de Grenoble fait l'objet d'une attaque informatique d'ampleur.
Ma réponse 
A force de trop nous faire Pc, nous voici donc fragilisés.
Heureusement, l’habitude faisant fonction, Tchat échaudé craignant l’eau probe, nous pouvons désormais faire usage de quelques gestes jugés A.D. coi  ( délits d'initiales en mon nom) 
Ne disposant d’aucun traitement antiviral à ce jour, j’utilise pour ma part du savon – de Marseille bien entendu – pour désinfecter chacun de mes fichiers.
Les orifices de ventilation de mon notebouc étant graisser à la « ouate de phoque », j’y appose- principe de précaution oblige - une petite mousseline faite maison (n’oubliez pas de la réhydrater tout de même toutes les 2 heures - elle a la laine mauvaise)
La distanciation par réseau social s’impose de toute urgence – le pigeon colonisant nos espaces, apprenons-lui à voyager – loin – il est par nature un bon collaborateur et sa voix porte comme le lion (dans sa citadelle Belfort ?) à crinière moutonneuse ( jasons tout de même que sa toison dort).
Il nous faudra cependant réinventer une nouvelle grammaire de l’échange multilatéral d’un multiplexe toujours plus complexe dans l’espace intermodal de  nos interactions ( je ne sais pas ce que cela veut dire mais j’ai entendu cela dans une allocution et cela semble intelligent - non? – il est donc en première instance, urgent de se taire avant de parler et  comme j’ai beaucoup réfléchi avant de penser …je tente d’appliquer le fameux précepte PierreDacien :  parler pour ne rien dire ou rien dire pour parler, sont les deux principes de ceux qui devraient la fermer avant de l’ouvrir – j’ai des noms dirait Coluche – mais je crois que vous les connaissez déjà).
Pour l’heure - attendons Godot – Or Well ! – ce vague antivirus que l’on nous promet - celui du docteur Gates – ce grand spécialiste des systèmes d’exploitation - Gates que nous prenons toujours en pleine face surtout quand il nous appelle familièrement « ma puce » – Aie Aie Aie Faune viral oblige !
Mais ne faudrait-il pas mieux faire confiance en un vrai informaticien plutôt qu’à cet imminent infectiologue autoproclamé ? Laissons-le dans son domaine - la médecine - je pose juste une question – l’esprit critique c’est bien nous les profs qui l’enseignons ? Non ? qui ? Cyril Hanouna - ah ! je m’incline alors !  et je m’en lave les mains laissant  la télévision laver et essorer les cerveaux toujours prompts et disponibles  à se contaminer à ce bouillon d’inculture.
Désolé de vous avoir importuné. J’étais juste à la recherche d’un plan tête sans prise de Q…i ….
N’y aurait -il pas quelques petites mains supra-hydratées (certes déjà très occupées à récurer le virus à couronne sur nos tables) pour s’occuper de déloger ce nouvel intrus ( elles doivent bien depuis lors - grâce à nous - avoir développé un système immunitaire adapté du modèle scandinave – un linux de luxe – libre de confinement – hacker ouvert au bouillon de culture de grand-mère – le seul qui sauve - mesdames faites notre microsoftoffice )
Dites Monsieur – c’est quoi un système minoritaire – Immunitaire mon garçon ! Oh c’est rien - c’est juste une théorie du complot – tu sais du genre la terre est ronde …
Je divague toc toc – je passe la seconde qui par tactique dit tic tac tic tac  
Dernière minute : Ramdesvizir est un traitement recommandé et autorisé par la DSI ( direction de la santé informatique) - je l'ai essayé - ça marche - tout est nettoyé - tout - quand je dis tout - c'est tout -  c''est le grand reset .
Économiquement lessivé - même inerte - ma tablette (rasa tabula mais elle contient toujours l'espion qui m'aimait) - je la garde-et mouchard aussi .
AD – plié  sous le masque ( chirurgical ) – ce voile en bandes organisées – j’ai l’air bête et l’herpès aux bouts des lèvres – Staphylo-co-ccus ? Non – partout – partout…
 AD -plié   alias - Alain parfait du subversif 
Adepte du fort-homme et comique de Devos,
Il me revient ce sketch opportun ( pour le grand « risette » final) 
   Mon vieux!... le problème de la circulation... ça ne s'arrange pas du tout! Du tout!... J'étais dans ma voiture, j'arrive sur une place... Je prends le sens giratoire... Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien... Je me dis: "Ressaisissons-nous. Je vais prendre la première à droite." Je vais pour prendre la première à droite: Sens interdit. Je me dis: "C'était à prévoir... je vais prendre la deuxième." Je vais pour prendre la deuxième: Sens interdit. Je me dis: "il fallait s'y attendre! prenons la troisième." Sens interdit! Je me dis: "Là! Ils exagèrent!... Je vais prendre la quatrième." Sens interdit! Je dis "Tiens." Je fais un tour pour vérifier. Quatre rues, quatre sens interdits! J'appelle l'agent. Monsieur l'Agent! Il n'y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit. Il me dit:" Je sais... c'est une erreur." Je lui dit "Mais alors... pour sortir?..." Il me dit " Vous ne pouvez pas!", "Alors? Qu'est-ce que je vais faire?", "Tournez avec les autres", "Ils tournent depuis combien de temps?", "Il y en a, ça fait plus d'un mois.", "Ils ne disent rien?", "Que voulez-vous qu'ils disent!... ils ont l'essence... Ils sont nourris... ils sont contents!", "Mais... il n'y en a pas qui cherchent à s'évader?", "Si! Mais ils sont tout de suite repris.", "Par qui?", "Par la police... qui fait sa ronde... mais dans l'autre sens.", "Ca peut durer longtemps!", "Jusqu'à ce qu'on supprime les sens.", "Si on supprime l'essence... il faudra remettre les bons.", "Il n'y a plus de 'bon sens'. Ils sont 'uniques' ou 'interdits'. Donnez-moi neuf cents francs." "Pourquoi?", "C'est défendu de stationner!", "!", "Plus trois cents francs", "De quoi?", "De taxe de séjour!", "Ca commence bien!", Il me dit "Tachez que ça continue, sans ça, je vous aurai au tournant!" Alors, j'ai tourné... j'ai tourné... A un moment comme je roulais à côté d'un laitier, je lui ai dit: "Dis-moi laitier... ton lait va tourner?...", "T'en fais pas!... je fais mon beurre...". Ah ben! Je dis: "Celui-là! Il a le moral!..." Je lui dis: "Dis-moi? Qu'est-ce-que c'est que cette voiture noire là, qui ralentit tout?", "C'est le corbillard, il tourne depuis quinze jours!", "Et la voiture blanche là, qui vient de nous doubler?", "Cà? C'est l'ambulance!... Priorité!", "Il y a quelqu'un dedans?", "Il y avait quelqu'un.", "Où il est maintenant?", "Dans le corbillard!" Je me suis arrêté... J'ai appelé l'agent... Je lui ai dit: "Monsieur l'Agent, je m'excuse... J'ai un malaise..." "Si vous êtes malade, montez dans l'ambulance!..."
Raymond Devos
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Mon petit film préféré ! - Parfois on rate les plus beaux moments - NE MANQUEZ PAS ce film magique de 38 secondes - "L'ami surprise du garçon Yanomami dans la jungle" !
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mimivalette · 4 years
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Les Enfants de la mer, Ayumu Watanabe, 2019
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Splendide film d’animation japonais adapté du manga éponyme de Daisuke Igarashi. Les décors sont merveilleux et colorés, remplis d’une faune et d’une flore foisonnante. Certaines scènes, par leurs mouvements et leurs couleurs, donnent un effet psychédélique et fantastique. L’univers aquatique et cosmique sont majestueusement représentés et se mèlent l’un à l’autre, dans une sorte de prophétie légendaire. Les profondeurs océaniques et l’immensité de l’univers y sont presque effrayants mais fascinants. Les musiques ont été composées par Joe Hisaishi et semblent représenter l’émerveillement face à une nature et un univers mystérieux.
Résumé sans spoilers: Ruka, jeune fille japonaise, rencontre dans un aquarium deux garçons élevés par des Dugongs et ayant un lien très étroit avec l’océan et les animaux aquatiques. L’un s’appelle Umi, naïf et innocent, plus animal que l’autre, Sora, plus complexe, sarcastique et mystérieux. Ils sont tous deux très fragiles et attendent une fête réunissant tous les êtres aquatiques et un invité mystère.
Merveilleux de poésie, de beauté et de mysticisme.
SPOILERS CI-DESSOUS
Sora et Umi finiront par se fondre dans l’océan et l’univers et en faire partie. Ruka assistera à la création de l’univers et apprendra que les êtres humains font parties comme les autres éléments naturels et à égal mesure, du cosmos.
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