#j'écris

[tiredlittleoldme]

La neige

Basé sur ce prompt de @visualwritingprompts2

La neige avait tout bloqué. La météo avait été glacé depuis quelques temps, mais les tempêtes constantes rendaient chaque déplacement presque impossible.

En l’absence d’un ciel clair, il n’y avait pas moyen de voler. C’est ce que les autres essayaient de faire comprendre au commandant.

-J’ai pas un pouce de visibilité., râlait le pilote. Comment est-ce que je pourrais voler comme ça?

-Tu voleras parce que je te dis de voler.

Le pilote roule des yeux. S’il y a une personne qui ne craint pas le commandant, c’est lui.

-Bien sûr, et si l’avion se crashe et que la mission n’est pas remplie, on fait quoi?

-Tu voles toujours sans aucune visibilité, quelle importance... Tu ne t’es jamais crashé.

-Ça a jamais été comme ça.

Le pilote croise les bras et tout le monde dans l’entrepôt les regarde avec plus ou moins de discrétion.

-La mission va avant tout. Le cargo doit être livré quoi qu’il se passe.

-Tu crois que je ne le sais pas?

Le pilote est maintenant juste en face du commandant, l’équipage et le soutien au sol retiennent leur souffle.

-Je suppose que tu veux que j’aille lui parler?

La voix du commandant est basse, mais le silence est tel que tout le monde l’entend.

-Si ça ne te dérange pas.

Le pilote a un léger sourire aux lèvres, le commandant plisse les yeux, mais se retourne et s’enfonce vers l’intérieur de la base. Le pilote se retourne aussi après un instant.

-Allez, au travail !

Des murmures se font entendre, mais tout le monde obéit. Personne n’a envie d’être le responsable d’un éventuel retard de mission, pas qu’un seul cargo ait jamais été en retard. On se passe les caisses, les outils et bientôt, tout est chargé dans l’avion.

Les plus anciens fixent le ciel à chaque sortie, comme si le blizzard allait miraculeusement se lever à force de le regarder. Le pilote, tranquille comme si ce n’était pas LE jour le plus important de l’année, reste à la porte, les bras croisés et les yeux plissés derrière ses lunettes de vol. Le commandant s’approche du pilote, lui cognant le coude pour attirer son attention.

Au milieu du bruit du vent, de la neige épaisse, tout le monde essaie d’entendre ce qu’il va dire.

Il soupire, le pilote sourit.

-Il va le chercher et il l’envoie.

Le pilote a un geste de triomphe, le commandant roule des yeux. -Tout est prêt, au moins?

Un des gars de l’entrepôt s’approche timidement.

-Le dernier chargement vient d’être installé.

Le commandant grogne quelque chose en guise d’assentiment et consulte sa montre pour la cinquième fois en une minute.

-Relaxe., lui souffle le pilote. On n’attend plus que lui.

Il fait un signe à l’équipage qui se presse pour monter dans l’avion, croisant le personnel de l’entrepôt qui en descend.

-Vas-y, commence les préparations au sol. Il ne devrait pas tarder.

Le regard du commandant se perd à nouveau au fond de l’entrepôt.

C’est au tour du pilote de le pousser du coude.

-Ça va aller... On ne sera pas en retard.

Le commandant grogne.

-Ou si on l’est, au moins, ce ne sera pas de ma faute., ricane le pilote, s’éloignant sous le regard frustré du commandant.

Les préparatifs de vol sont rapides. Malgré la météo, à cette époque de l’année, l’avion est vérifié constamment pour être sûr qu’il est en état de voler.

Le pilote est moins stressé que le commandant, mais ça n’empêche pas à son coeur de battre la chamade. Être en retard ne serait rien de moins que catastrophique et tout le monde le sait. Il enfile son casque et la voix soulagée du commandant le rejoint immédiatement dans ses oreilles.

-Ça va, il est en route.

Le pilote sourit, répond au commandant, enclenche les dernières procédures et prévient l’équipage de boucler leurs ceintures. Quand tout est prêt, il inspire profondément en regardant par le pare-brise. La météo ne s’est pas améliorée et la visibilité est quasi nulle. Dans sa folle jeunesse, il en a fait des bêtises, mais ça, ça ne sera vraiment pas de tout repos. Pas qu’il ait pris le job parce qu’il était facile. Bien sûr, le reste de l’année est bien plus tranquille, mais tout repose sur ce moment, sur ce vol. Si le vol ne se passe bien, les livraisons ne seront pas faites et sans les livraisons...

Le pilote frémit, un frisson parcourant tout son corps. Il s’apprête à interpeller le reste de l’équipage qu’il sent aussi nerveux que le commandant (ce dernier, d’ailleurs, doit être sur le point de faire un anévrisme) quand devant lui, la lumière rouge qu’il attendait s’allume enfin.

Il pousse un bref cri de triomphe, ses mains volant aux commandes.

-Accrochez-vous, les enfants, on décolle !

Le pilote sent l’excitation monter derrière lui. Il ne peut s’empêcher d’adresser une prière à son guide.

-Allez, Rudolphe, montre-nous le chemin...

[hefkamazer]

Dégage.

C'est vrai qu'il faut être positif pour être heureux. Mais l'espace de quelques lignes le catboy bordélique que je suis va passer de l'autre côté parce que j'ai envie de faire le ménage. Esprit négatif c'est à toi que je parle, plie bagages. Tu empêches tout le monde d'être heureux alors dégage.

On tolère pas les viols comme ça c'est dit. Ces tas d'ordures qui commettent ces crimes, le consentement c'est pas comme les excuses c'est pas en option. Tu te prends pour un prédateur, le roi de la jungle, t'as pas compris que t'en es que l'incendie ? Regarde-toi dans une glace. T'es le roi de rien du tout. Enfin si, tu fais partie de la classe des cafards et le fait que tu en sois le roi ça fait de toi le roi des cafards. Mes félicitations. Dégage, pourris en taule, parce que mes lignes ne vont peut-être rien changer mais les porcs dans ton genre tu vas savoir ce qu'on leur fait. Elle n'a jamais décidé de donner la vie et elle n'aurait pas du avoir à avorter si tu n'avais pas planté ton petit zizi là où c'était interdit. Hé, dégage connard.

Quant aux pouffiasses trop parfaites qui passent leur temps à dire "va voir un psy" et à cracher sur tout le monde, sachez que vous êtes pires que celles et ceux sur lesquels vous crachez. Vous avez déjà ouvert un livre de sociologie ? Vous n'avez jamais eu d'amis avant ? Dégage. Sachez que l'amitié c'est pas une carte de crédit mais un sentiment qui n'est sain que s'il est réciproque. Pour vous faire aider là y'a du monde, pour vous faire offrir des cadeaux y'a du monde, mais pour tendre la main ou réconforter un soi-disant ami là y'a plus personne. Allez dégage, t'es trop parfaite pour être une bonne personne. Tu te prends pour le nombril de la terre, t'en es que le trou du cul, dégage.

Hé. Tu veux joeur le roi de la cour en tabassant l'intello du collège ? Tu veux jouer les hommes forts, t'es rien qu'une mauviette, un garçon trop faible pour aller taper les armoires à glace. Tu ferais pas ça au pion et tu ferais moins le fier face à ton père si tu devais lui montrer ton carnet de correspondance. Allez dégage. Et ne me demande pas où est passé l'argent qu'il t'avance pour t'acheter la dernière PlayStation en date ! T'es une cloche pas capable d'assimiler un putain de cours. Retourne étudier avant de déraper. Va travailler, au lieu de botter des culs va planter le tien sur une chaise et apprends, parce qu'à force de chercher la merde tu vas la trouver. T'as compris ? Alors dégage.

Je crache sur ton mode de vie et je vomis sur tes opinions, le napalm verbal est envoyé tu vas avoir mal. Tu joues les délinquants tu te prends pour un dur mais tes faiblesses je les connais.

Tu veux taper sur le gouvernement ? Moi non plus je les aime pas, mais va reconstruire un monde, tu pourrais pas mieux faire que le pire de tout ce qui se trouve autour de toi. Quant à tes ennemis qui jugent les gens sur la couleur de peau, je les ficherai bien dans des cages tous ces chiens, avec les sistra des autres continents pour les voir s'entretuer. Dégage. Vous utilisez qu'un seul hémisphère de votre cerveau. Pas d'amis chez les uns, pas d'amis chez les autres, pas de ça chez les miens, dégage.

Tellement de connards qui vomissent des cochonneries sur Twitter et sur Facebook. A croire qu'ils se sont tous échappés de la seconde guerre mondiale. Mais la seule chose que je vois c'est des gros bobos qui ont trop forcé sur l'apéro. Allez dégage, foutez-vous votre négativité dans le fion au lieu de vouloir raser le monde à coups d'AK47, allez vous pendre à votre câble RJ45.

Hé les gros vicieux et les sales vipères. Vous voulez récupérer votre ex ? Changez de vie, vous savez que c'était une personne intelligente et douce et vous ne cherchez qu'à le ou la parasiter une deuxième fois. Vous ne servez à rien, vous êtes le cancer du monde moderne qui ne considérez l'amour que comme un champ de bataille avec de l'argent à gagner. Vous avez un porte-feuille à la place du coeur. On vous voit. Dégagez, vous aussi. Dégagez et crevez tout seuls en ordure, parce qu'on n'en peut plus de ces manipulateurs qui utilisent du passif agressif et qui stalkent tout le monde.

Trop d'agents doubles dans les rassemblements d'activistes. Vous profitez du discours porté par les associations contre le harcèlement pour taper sur les autres couleurs de peau tout en vous faisant bien voir. Dégagez, on vous voit, personne ne veut de vous.

Hé connard. Hé connasse. Ton histoire ? Je m'en fous de ton histoire, racontez-la à votre meilleure amie. T'es le cancer du monde moderne, tu empêches tout le monde d'être heureux et de profiter de la vie et en plus tu te permet de juger tout le monde, alors que tout le monde s'en fout de ton opinion et de ton jugement.

T'as vu ? Mes lignes rétrécissent comme une fin de sprint. Parce que tout ce qui est négatif est voué à s'autodétruire et tel finira ton mode de vie. T'as compris la leçon ? Alors dégage. Et cesse d'envier les autres. Hefka n'est pas parti se prostituer au système de la haine pour gagner deux trois sous alors pas besoin de ton amitié, dégage, dégage. Et que ça te rentre bien en tête.

Dégage si tu viens ici pour faire chier. Et referme la porte connard.

[shakeskp]

L'expression "sans transition" est une transition

[je-suis-ronflex]

Hier j'ai un de mes cousins qui m'écrit pour me proposer de venir à son anniversaire le soir-même et j'étais là en mode "ok j'ai pas le temps de me préparer psychologiquement mais soyons fou allons-y" sauf que péripétie numéro 1 j'ai réalisé que le métro pour aller chez lui dans la putain de banlieue ne marchait pas alors obligé de prendre un bus UN PUTAIN DE BUS les gens sont relou mais j'ai survécu j'arrive là-bas et en plus péripétie numéro 2 il y avait une autre personne de type homosexuel du coup giga flemme mais je me sociabilise du mieux que je peux mais ça va y avait un chien donc ça c'était ok puis les gens étaient gentils mais je ne connaissais personne mais on a fait un blind test et j'ai tellement éclaté tout le monde comme quoi réviser pour N'oubliez pas les paroles ça aide dans la vie merci de m'avoir lu bisous

[gay-impressionist]

don't have the words to express the joy of casually reading "journées du matrimoine et du patrimoine" sur un site officiel quand on sait qu'il y a quelques années tout le monde se moquait du terme matrimoine et le décridibilisait en mode ah la la encore une lubie des féministes

the small victories you know?

[soeurdelune]

moi: ouais j'ai du mal à écrire en ce moment

also moi: a écrit 35 pages depuis avant-hier pour un projet perso

[suguella]

you know what.. fuck writing, fuck t*mblr, fuck proofreading. imma just imagine geto eating me out.

[proustianlesbian]

en train de penser à l'inspecteur Émile Lampion depuis plusieurs jours et d'avoir un peu un mental breakdown over him.. il est vraiment mon comfort character de tous les temps, je l'aime tellement vous avez pas idée. je me disais à certains moments que j'allais peut être changer ma photo de profil même si elle m'a accompagnée depuis la création de mon compte mais maintenant que j'y pense, c'est mort je vais jamais changer. Émile Lampion my beloved !! you're my boy, my number one boy comme dirait logan roy de succession !!

[girafeduvexin]

Si vous voulez avancer sur votre roman, faites comme moi, chopez le covid en ayant très peu de symptômes, pétez vos écouteurs et vous pourrez ainsi rester chez vous en vous sentant bien et en n'ayant que ça à faire !

(C'est de l'humour, ne chopez pas le covid exprès, moi, c'était un accident, c'est une collègue qui me l'a passé et en vrai, heureusement que j'arrive à écrire parce que sinon, j'ai grave la haine de tout le retard que je prends avec mes élèves.)

[thebusylilbee]

ça fait deux mois qu'Écris-moi n'a pas updaté... ma vie n'a plus de sens 😔

[charliemonroe]

Меня, вероятно, можно опознать по моему плейлисту.

Je peux probablement être reconnu par ma playlist.

[piedoesnotequalpi]

vous êtes française?

Non, je suis américaine. @spyld a dit qu'on peut utiliser ce jour pour pratiquer une langue si on veut ! Je parlais français au lycée assez bien et maintenant je parle assez mal alors j'essaie à m'améliorer

[solarainyhctiw]

Est-ce-que je fais un autre blog où je dévoile mes petites histoires que j'écris ?

[kalincka]

canon divergent au où judith survit et pendant toute la saison 4 elle est aussi chez les missionnaires et sa mission quotidienne c'est d'étudier michel comme une éprouvette dans un laboratoire. elle lui pose des questions totalement imbitables puis regarde les dégâts de ses réponses sur la psychée de constance et de henry avec un petit sourire de démon

[soeurdelune]

quand mes rpgistes favs répondent à un de nos rp:

[shakeskp]

Moi : OK, aujourd'hui j'écris et je finis la ficlette qui a poussé comme pâquerette dans celle du Bisou-Rapide-Sans-Fioriture. La fic Pâquerette au bout d'un paragraphe : Les Pâquerettes en général, y'en a un champ

J'ai bien écrit et fini une ficlette aujourd'hui, mais c'est pas la fic Pâquerette, c'est la fic Pré-Pâquerette, qui se passe six mois avant.

J'écris cette histoire à rebours, c'est nouveau, ça vient de sortir, mais peut-être que de cette façon je vais réussir à me décomplexer et à me faire faire écrire une vraie fic et tout sans même que je m'en rende compte