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#j'ai voulu tenter un truc
chifourmi · 5 months
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Who is your Greek god ?
Grossomodo un gars rencontré en soirée qui a voulu garder contact alors que moi je pensais que ce serait juste un coup d'un soir mais je me suis dit one life, autant tenter. J'ai direct posé mes limites, je lui ai dit que je ne voulais pas être en couple et je regrette d'avoir fait ça parce que ça nous a enfermé dans une case de plan cul et même si je suis toujours pas sûre de vouloir tenter un truc sérieux avec lui, ça me saoule qu'il y ait cette barrière que j'ai posée beaucoup trop tôt à cause de ma peur de l'engagement. Ça me ferme à d'autres possibilités.
Oups la réponse est partie sur du deep mais je l'appelle comme ça pcq il est musclé, qu'il a des cheveux bouclés puis jsp je trouve que ce surnom donne bien pcq on a vite une image de ce à quoi il peut ressembler puis c'est drôle
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moonchiesim · 1 year
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, Ça y est, nous partons. J'étais un peu mélancolique et j'ai donc ressenti le besoin de t'écrire une dernière fois, comme si vraiment j'allais cesser de le faire une fois parvenue à Chestnut. Je ne peux m'empêcher de songer que si je change de vie, alors ma personne aussi changera. Le penses-tu aussi ? En tout cas, notre chère Edmée n'a pas du tout apprécié que je tente de la charger comme une cargaison. Elle m'a botté les fesses, la petite chipie !
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Printemps 1891, entre deux chemins
Cher journal, Nous avons décidé de faire un petit arrêt pour nous reposer. Nous sommes à mi-chemin de Chestnut, et tout près de Hendford, mais pas assez cependant pour y chercher refuge. Séverin a dormi la majorité du trajet, pour se réveiller le reste du temps en pleurant à gros sanglots. C'est ses dents qui lui font mal, j'en suis sûre.
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Printemps 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, Nous avons rencontré le maire, et c'est lui en personne qui nous a remis les clés de notre maison. Elle est confortable, je t'avoue, et on a même un étable pour un cheval, un jour, et une chambre fermée pour Séverin. François Xavier a trouvé une occupation dans la cave et y a passé toute la première soirée et une partie de la nuit, aussi. Je me demande ce qu'il trouve à cette grotte, moi j'ose pas y descendre. Nous avons pu ranger toutes nos possessions, mais malheureusement nos petites poules n'ont pas survécu au trajet. La première a été chipée par un renard et la seconde était déjà bien vieille, et avec Edmée qui aime bien lui faire peur, on se demande si ça n'a pas été le coeur. François Xavier commence a travailler sur le chantier de la future centrale hydroélectrique dès que possible. Il s'impatiente, car apparemment que son patron veut le rencontrer en personne et parler business. Je suis fière de l'homme que j'ai épousé et qui a bonne réputation alors même qu'on vient de poser nos valises.
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Été 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, François Xavier a reçu une promotion dès qu'il a mis les pieds sur le chantier. Il est devenu le patron des employés de là-bas, et ça n'a pas plut à tout le monde, mais François Xavier s'en réjouit malgré tout. Il a sorti une vieille bouteille de nectar de la cave, et j'ai appris qu'il y passait tout son temps à tenter de reproduire la boisson. Ce soir-là, il a fêté pas mal fort et il a finis par dormir dans la rocking chair, sur le patio. Séverin pleure souvent et il a des chaleurs. Je pense qu'il est malade, mais je sais pas ce qu'il a. J'ai essayé des trucs de maman, et je suis souvent à chercher ses conseils, mais pas grand-chose ne semble soulager mon petit bébé. François Xavier a voulu lui donner un peu de nectar pour apaiser ses pleurs, mais j'aime pas tellement le goût et j'ai pensé que ça pourrait donner des nausées au bébé, alors j'ai dit non, peut-être seulement s'il se sent vraiment pas bien. Aujourd'hui, il refuse d'être dans son berceau, alors je le laisse libre, ça va lui faire du bien de gigoter un peu pendant que je gère la maison.
Bonus
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Edmée, la chipie-chèvre. Ses passe-temps incluent la lecture à voix haute et de terrifier tout le monde.
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Cheryl-Ann, la cocotte du village. Ses passe-temps incluent de caqueter les ragots et de roucouler pour son coq.
A noter que le passage où Joséphine parle qu'ils songent à donner du nectar à bébé Séverin ne reflète pas la réalité, mais certaines méthodes de l'époque. En 1880, un premier livre est apparu qui portait sur "La santé pour tous" et qui se voulait un guide d'hygiène de vie surtout lu par les femmes, mais ce n'était pas encore matière courante dans les régions éloignées. J'ai du mal à organiser mes idées et à les transposer concrètement, alors il se peut que tout soit un peu confus et chaotique, surtout au début. N'hésitez pas à m'éclairer de vos lanternes si vous avez des suggestions à mon approche du sujet ! 🌞
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clhook · 2 years
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On est bientôt à la fin de l'année alors voici un bilan (mitigé) de mes dernières lectures :
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Héros de la république : absurde et très drôle, j'adore Mathieu Sapin donc c'était un peu gagné d'avance
Lore olympus : je trouvais la couverture incroyable et j'avais vu la vidéo de Christiane Tran sur la série, elle avait adoré apparemment, mais franchement j'ai été vachement déçue, les couleurs sont chouettes mais c'est à peu près le seul truc qui m'a plu : il se passe que dalle, Perséphone est méga chiantos, les autres persos bof. Je vais quand même lire le 2 mais pas sûre de continuer
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Ensuite j'avais envie de romans un peu mignons légers
La série de la Charmante Librairie : j'ai beaucoup aimé, j'aime bien Jenny Colgan de base, c'est mimi, ça se passe en Écosse, il y a des livres et des garçons un peu ténébreux et bourrus, tout pour me plaire
Et nous danserons sous les flocons : les vieilles de la médiathèque sont à donf sur Clarisse Sabard donc j'ai voulu tenter mais franchement bof bof bof, c'est gentillet et vraiment pas super bien écrit
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Blackwater : j'ai adoré, je comprends la hype autour et j'ai hâte de lire la suite
Hades & Persephone : bon c'est un truc à la sauce After mais j'ai bien aimé l'écriture, c'était assez prenant et je pense que j'ai préféré cette réécriture là à Lore Olympus
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Le jeune homme : en bonne bibliothécaire j'ai voulu lire le dernier Annie Ernaux mais euh g pas compris l'intérêt, j'ai été très gênée tout le long (genre c'est pas ok pour un mec de sortir avec une fille de 30 ans de moins mais pour madame Annie Ernaux c'est ok de se taper un étudiant lol) et franchement je sais que c'est pas toi qui choisis le prix et que tu touches presque rien sur le prix du livre mais 8€ pour aussi peu de texte Annie tu exagères
La passeuse de mots tome 2 : alors vous vous souvenez que j'avais dit que j'avais pas du tout aimé le tome 1 ? Eh bien j'ai été agréablement surprise par le tome 2 ! J'ai trouvé que tous les défauts du tome 1 étaient encore là mais ils m'ont moins sauté aux yeux. Par contre Jennifer et Alric si vous me lisez les envolées lyriques qui veulent rien dire il faut arrêter svp. Voici deux exemples :
"Tout comme à la Cité Immergée, je plonge dans ses iris que j'ai connus tour à tour fuyants, sarcastiques, bienveillants, inflexibles, durs et protecteurs."
"La fleur du silence s’épanouit, jusqu’à ce que Killian vienne en arracher les pétales."
... hein
Sinon les nouveaux personnages sont assez sympas, et même si la fin qui se veut surprenante ne l'est absolument pas lol j'ai envie de lire la suite
voilà bisou bisou
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ayanna-tired · 2 years
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L'amour, le sexe, l'engagement, le futur... c'est pas fait pour tout le monde
Je suis incapable de me lier aux gens.
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C'est un fait, autant je donne tout lorsqu'il est question d'amitié, autant je suis toujours terrifiée à l'idée de me laisser approcher par quelqu'un qui pourrait devenir "spécial" pour moi. C'est chiant. Honnêtement, j'en ai marre... j'en peux plus... je suis fatiguée d'être fermée comme une huître, hermétique, trouillarde. Je me hais pour ça, très fort. Crise d'angoisse, trouillardise, un mauvais mot et "pouf" je prends la fuite, ou m'arrange pour qu'on finisse par me fuir comme la peste noire ! Voilà, j'ai l'impression d'avoir un panneaux "ne m'approchez pas !" autour du cou. Et de toujours décevoir. Pourquoi ? J'en sais rien... enfin... si. J'ai été blessée, dans le cœur, dans le corps, à de trop nombreuses reprises. Mes exigences dépassent le domaine du raisonnable, et je pense qu'inconsciemment, c'est voulu, pour faire fuir, pour ne pas prendre le risque de souffrir. Mieux vaut ne pas tenter que de rater dit-on... Je veux bien que mon inconscient soit d'accord avec ça, mais le conscient en a marre...! Quelques mots et 'hop', c'est fini. J'ai réussi à me faire détester... Alors voilà, j'ai toujours la meilleure excuse du monde... mais p***** ça fait ch*** !
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Et les échecs s'accumulent, les uns après les autres... ça à foiré avec Mori, avec Art, et maintenant, j'ai réussi à me faire haïr de "lui". Je suis vraiment très douée pour ça. Je pourrais/devrais m'excuser mille fois, mais ça ne mènerait à rien. "Ma décision est prise" m'a-t-il dit. Quelle décision ? Est-ce vraiment par choix que l'on s'isole ainsi ? Peut-on choisir d'être seul et malheureux ? Non. C'est une putain de trouille, trop de cicatrices, qui font qu'un jour, un soir, comme ça, on pète un câble et, prit de panique et de peur, on envoie tout balader. Bêtement, égoïstement, lâchement, mais c'est fait. Les mots sont dit, ils ne peuvent plus être effacés, et tant pis pour ta gueule ma pauvre petite Ayanna ! C'est fini pour toi ! T'as perdue la partie ! On ne te pardonnera pas cette fois non plus.
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Non, je ne joue pas, et non, ce n'est pas par choix. J'ai pété un plomb, un soir, une fois, à cause de toutes ces trahisons, ces sévices, mentaux, corporels, toutes ces souffrances, ce manque de confiance en moi, en l'être humain, en l'autre. J'ai prit peur, j'ai dit de la m erde, et voilà. Mais je ne vois pas en quoi c'est un reproche, un jeu, ou un choix. Je suis juste une pauvre folle qui a pété un câble, par peur d'être approchée, par peur d'être blessée. Bêtement, mais tellement ordinairement... Je suis stupide, oui, mais pas cruelle. Mon intention n'était pas de blesser, juste de préserver, autant que faire ce serait pu, le peu qui me reste de cœur, d'âme, d'estime de moi. Enfin... non, il n'y avait aucun but à cela, aucune raison, aucune réflexion. Seulement de la peur irrationnelle, une "crise" de panique, d'angoisse, de déprime. Appelons ça comme on le sent.
"[...] puis t'es arrivé et j'ai commencé à ressentir ce truc, ce début de quelque chose qui ne prendra jamais forme et que je veux pas voir parce que ça me fout les boules..."
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J'aurais vraiment voulu, sortir de ma cage, tenter, y arriver, enfin. Légèrement, sans trop y penser, sans lendemain, ou pas. Me perdre dans le bleu, foncer, sans réfléchir puis voir ce que ça donne... Mais j'ai eu la trouille et ai dit "stop", et quand bien même j'explique que je regrette, le mal est fait, et maintenant, c'est fini. "On ne se battra pas pour moi". La messe est dite, tant pis pour moi. Alors... non, je ne lui reproche rien, j'ai pété un câble, j'assume. Et puis... je sais bien qu'il y a d'autres choses plus importantes, d'autres combats à mener. Je sais aussi que l'on ne s'attache jamais suffisamment à moi pour que l'on se batte pour moi, ou même que l'on insiste plus que ça. Me "quitter" est tellement plus facile qu'essayer de me rassurer (je suppose qu'on ne rassure pas une névrosée dépressive, mal dans sa peau et totalement peureuse). Non, on fait sa vie, on continue sans elle, et c'est tant mieux. T'as plus que tes yeux pour pleurer ma pauvre petite ! C'est bête hein ? Le regret ne suffit pas ! Ce qui est dit est dit ! Tu n'es douée que pour tout foutre en l'air ma pauvre ! Alors excuse-toi encore, pleure, désespère, mais ne sois pas étonnée ! Tu n'es pas une princesse de conte de fées... les Happy End, c'est pas pour toi. Le prince charmant, oublis ! Résigne-toi et sache que tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
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Après tout... je ne suis ni intéressante, ni attirante, ni "normale", ni séduisante, ni rien de tout ça
Je suis un monstre, un putain de monstre qu'on ne peut pas aimer, pas désirer, pas apprécier.
Je ne suis rien ni personne, juste une gamine trouillarde et vraiment pas jolie, c'est ça, ce que je suis.
Alors bon vent ! Qu'il se porte bien, je l'espère du fond du cœur.
Qu'il aille mieux, qu'il trouve quelqu'un qu'il n'aura pas à "soutenir", car c'est lui qui a besoin de soutient.
Qu'il la gagne sa bataille, je ne lui souhaite que ça.
Moi, je me résigne, et je retiens enfin la leçon. Certaines personnes ne sont pas faites pour être aimées
J'en fais partie.
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kalyria1674-blog · 2 years
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Karl Reiss est le pire monarque de tout SnK
Dans Shingeki no Kyôjin, l'auteur nous a présenter plusieurs monarques que les fans s'amusent parfois à comparer entre eux. De l'avis populaire, ceux qui sont considérés comme les pires sont généralement Rhodes Reiss ou Karl Fritz.
Je suis en total désaccord avec cela. Car, de tout les ''candidats'' potentiels, à mes yeux, Karl Reiss, aussi connu comme le 145ème roi, est le pire !
Rhodes Reiss est un pauvre bougre ignorant et lâche mais qui a tenter de faire au mieux après avoir été maintenu dans le noir par son père, son frère et sa fille (je ne vais pas parler d'eux ici à cause de tout le truc de ''contrôle mental'' auquel ils étaient soumis) puis mit sur un trône au pouvoir sapé.
Le faux roi est, comme cela se remarque très facilement, une doublure et une marionnette destinée à éloigner les curieux. Or un roi qui ne règne sur rien n'est pas un roi.
Quand à Karl Fritz, c'est avec lui que c'est le plus serré étant donner qu'on parle d'un barbare esclavagiste assoiffé de pouvoir mais, au final, j'estime que Reiss a réussi l'exploit douteux de surpasser son ancêtre, ce qui en dit beaucoup.
Parce que j'estime qu'il y a une différence entre être un bon ''roi'' et être un bon ''humain'', si on me demandais la pire personne, j'aurais dit Fritz sans hésiter. Mais le rôle d'un roi est de gouverner son peuple, de le représenter et de le protéger. En cela et malgré sa mégalomanie, son orgueil et sa cruauté envers autrui, Karl Fritz a toujours réussi à remplir deux de ces exigences.
Il a pu gouverner durant des années avec suffisamment d'intelligence pour savoir s'entourer (dans les derniers flashbacks, il semble avoir prit un conseiller) et de justesse pour assurer prospérité et développement à son peuple. Et, parce qu'ils ont survécus durant ce temps et que, esclave comme Ymir mis à part, ses sujets ne semblaient pas particulièrement malheureux (mariage entre eux, loyauté de ses sujets quand les Mahr tentèrent de le tuer et eurent Ymir...etc.) ou révoltés, je pense que l'on peut dire qu'ils les a protéger.
Enfin, un dernier point en sa faveur que j'ai relevé est que, bien qu'Ymir finisse par se battre et être l'atout décisif, il ne l'a jamais envoyé à sa place en restant assis. Toujours, il s'est déplacé au front aux côtés de ses hommes.
En tant qu'humain, je pense que nous pourrions être d'accord (après l'avoir vu de l'unique point de vue d'Ymir) qu'en tant qu'homme, il était un monstre. Mais, en tant que dirigeant ? Ben... il était loin d'être le meilleur (ses tendances bellicistes leur ont attirer plein d'ennemis qui les auraient détruit s'il n'avait pas ''miraculeusement'' (je vous jure, écrire ça est douloureux pour moi en pensant à la Première et sa destinée) trouver comment transmettre le pouvoir d'Ymir) mais il n'était pas non plus le pire.
Direction, prospérité et protection est, entre autres héritages moins glorieux, ce qu'il a finalement apporter à ceux qu'il considérait comme les siens.
Mais Karl Reiss ?!
Si l'on continue de parler selon la différence ''valeur humaine'' / ''valeur souveraine'', son descendant était peut-être, peut-être, un meilleur humain mais un dirigeant de merde ! Non, en fait, ce n'était même pas un dirigeant. Son seul avantage, c'est qu'il était moins belliqueux que son ancêtre. Ou trop pleutre pour assumer ses tendances au grand jour, c'est possible aussi.
Et encore, pour l'humain, ça se discute parce que même si les Tybur disent qu'il l'a fait parce qu'il se souciait des autres peuples, son comportement ne l'indique pas vraiment. Tel que je lis les choses, j'ai plus l'impression de voir un souverain ayant voulu laisser sa marquer dans l'histoire ou qui détestait son peuple/rôle plutôt que quelqu'un qui aimait tant les autres.
Car sinon, pourquoi les pousser à une sanglante guerre de libération quand il aurait simplement pu accepter leur revendications d'indépendances ?
Enfin, j'ai du mal à avoir comment, objectivement, une personne née et élevée au plus haut niveau de la culture eldienne aurait jamais pu rencontrer et expérimenter l'oppression prétendument menée par les eldiens avec suffisamment de force pour comprendre que quelque chose devait être fait à ce sujet. Surtout si les idées avec lesquelles il fût élevés étaient que son sang le rendait meilleur que ceux qui l'entourait.
Bien sûr, bien sûr, vu le peu que l'on sait de Karl Reiss, je conçois tout a fait qu'il ait pu y résister et qu'il ait voulu le mieux. Surtout qu'il est, si je me souviens bien, le seul du manga à ne pas avoir droit de témoigner de ses raisons lui-même mais toujours selon l'interprétation de d'autres nés bien après sa mort.
Sauf si on prend le voeu en compte, ce que je fais habituellement car il est visible que Frieda n'était pas dans son état normal à ce moment-là mais je veux au moins donner une petite chance à l'homme plutôt que de le condamner unilatéralement sachant que ce ne serait pas rendre justice à l'écriture d'Isayama. Mais même en tant que dirigeant mis à part, s'il avait voulu mettre fin à l'oppression eldienne (et j'appuis bien sur cela et non pas l'instauration d'une paix mondiale), il aurait pu utiliser tellement de moyens différents, surtout avec l'Originel débridé qu'il possédait :
Libérer Ymir plutôt que l'utiliser comme esclave... comme l'intégralité de ses prédécesseurs prétendument détestés.
Laver le cerveau des eldiens et les rendre dociles à ses commandes pour qu'ils cessent leur oppression des autres.
Les faire mourir en même temps par le biais des Chemins.
Mettre ses efforts dans la vie politique nationale et internationale pour changer les choses, notamment dans l'éducation (pour le long terme), la diplomatie (pour les relations) et l'économie (pour la mise en place d'une auto-subsistance partielle) afin que lesurvie ne dépendent pas de leur empire.
Modifier le corps des eldiens (comme prouver possible par les Ackerman) pour mettre fin à la tyrannie des titans Purs. En cas d'inquiétude, il aurait même pu pactiser avec Ymir pour rendre cela définitif, car l'Originel sans purs à contrôler, bien que toujours immensément puissant, reste vachement moins menaçant et destructeur.
Retirer leurs titans aux familles nobles perturbatrices et les offrir à d'autres jugées plus pacifiques et méritantes.
Accepter directement les volontés d'indépendance de ceux qui le désiraient.
Ne pas créer les murs par le biais d'une armée de Colossaux s'ils n'avaient vraiment pas l'intention de les utiliser. Avec le Marteau d'Armes, ça aurait prit plus de temps mais aurait aussi annihiler le risque que ça lui explose à la figure de cette façon.
[Compte-tenu de ce que l'on sait de lui, j'ai volontairement choisit des trucs à la moralité douteuse mais, même là, je n'ai pas pu me retenir entièrement, rendant, je pense, facile pour vous de dire qu'elles sont mes préférées.]
Et plein d'autres auxquelles je ne pense pas forcément maintenant. Bien entendu, certaines peuvent paraître ridiculement idéalistes pour un dirigeant ordinaire... mais pour quelqu'un qui était fondamentalement vu (voir même était tout court) comme un dieu par son peuple et intouchable pour celui-ci, tout ce qu'il a trouver fût :
Laisser les maisons nobles s'entretuer entre elle et y entraîner leurs sujets.
Rester en arrière pendant une guerre mondiale et ignorer les appels à l'aide de ceux qu'il était censé protéger pour se morfondre sur la cruauté du monde... qu'il n'a probablement jamais, en tant que plus puissant roi de l'époque, jamais expérimentée directement.
Fomenter une guerre contre son propre peuple pour ''libérer'' les autres alors qu'il aurait simplement pu accepter leurs revendications à n'importe quel moment, causant certainement des dizaines de milliers de morts (au minimum) dans les deux camps et empirant le ressentiment à venir.
Déporter une partie de son peuple et abandonner les autres à la persécution et l'esclavage pour punir... les jeunes générations pas encore nées ?! Pour moi, c'est le plus gros indice qui me fait pencher sur le fait que Karl Reiss n'aimait particulièrement les autres peuples mais détestait le sien.
Tromper et enterrer vivant des centaines de milliers de membres de son peuple (par comparaison, la plus grande boucherie dans SnK minus le GT est la tentative de reprise de Wall Maria au tout début avec 250 000 victimes... et elle ne représente même pas la moitié du nombre de sacrifiés pour construire les murs) pendant un siècle. Car oui, je pense qu'il est celui qui a créer les Colossaux et non qu'il s'agit d'un ancien héritage d'Eldia (accumulation progressive ou expérience de chimie titanesque) qui, à l'époque, n'avait absolument pas besoin de ça pour rester incontestée. Sans compter que si les Colossaux avaient été à disposition à l'époque, personne n'aurait jamais cru le mensonge de Karl sur son impossibilité de riposter.
Laver le cerveau de son peuple pour détruire leur héritage de façon indifférenciée entre le bon et le mauvais et empêcher quiconque d'en tirer des leçons. Surtout si elles peuvent s'opposées à ses vues sur la ''décadence eldienne''.
Soumettre sa famille et leur imposer sa volonté en leur lavant le cerveau sans égard pour les souffrances que cela leur causerait (Uri et Frieda ont voulu résister et quand Rhodes a essayer d'intervenir auprès de son père, il a finit au cachot !) à l'avenir.
Dire aux Mahr qu'ils pourraient venir se venger n'importe quand sur son peuple sans conséquence contre eux.
Trahir ses ''proches amis'' comme ce général Azumabito qui survécut assez longtemps pour donner naissance à la lignée de Mikasa et les anciennes alliances allant avec avant de les perscuter (dans un but d'extinction) pour les empêcher de révéler la vérité. Avec des amis comme ça, pas besoin d'ennemis.
Prétendre au monde qu'il viendrait les détruire s'ils osaient même entrer en contact avec eux, fermant d'office toute possibilité de discussions qui aurait pu naître ou subsister pour ne laisser l'option qu'entre la destruction de l'un des camps (Mahr, Paradis, Nations étrangères... etc.).
Condamner l'ensemble de son peuple à une lente agonie et les forcer à s'entretuer pour le bien de gens n'en ayant rien à foutre et se concentrant sur l'utilitarisme de leurs ressources titanesques et minérales.
Faire tourner l'ensemble de la résolution des conflits autour du pouvoir de l'Originel, comme si supprimé le Pouvoir des Titans résoudrait miraculeusement les conflits du monde et empêcherait celui-ci de sombrer dans l'effusion de sang à l'extérieur des murs au lieu de... voyons... aller, au hasard, rendre les Paradisiens encore plus violents dans leur désespoir pour la survie.
... C'est déjà une sacrée liste et qui donne plusieurs raisons sur pourquoi je pense que Karl Reiss est, sans contestations possibles, le pire souverain du lot. Ou, comme le dit très justement cette phrase :
''Un roi qui refuse de protéger les siens n'est pas un roi.''
Dans ce cas, comment appelle t-on un roi qui condamne sciemment les siens à l'extermination, de façon lente et cruelle, et qui, pour ce ''sacrifice bienveillant'' à exiger de mourir en paix dans un milieu privilégié ?
Karl Reiss, à mes yeux, n'était ni sage, ni bienveillant, ni adepte de paix. Il était cruel, égoïste, égocentrique, lâche, stupide, paternaliste et d'une arrogance à couper le souffle qui n'a rien a envier à celle de son ancêtre Fritz.
Sauf que, contrairement à lui, en plus d'être un être humain honteux à tout point de vu, il a aussi réussi l'exploit d'être un souverain honteux.
Vous savez ce que je trouve le plus ironique ? C'est que sa volonté disait vrai, même s'il ne se rend probablement pas compte que cela vaut aussi pour lui.
''Si l'Originel tombait entre des mains inaptes, le monde sombrerait dans un chaos infernal.''
Bravo, Karl Reiss pour avoir compris cela. Malheureusement, votre égoïsme, votre lâcheté et votre cruauté vous aurons empêcher de voir que cela valait pour vous plus que pour la plupart des autres, minus Eren.
Pour ce qui est d'Eren, je les compare pas par hasard avec le Grand Terrassement comme seul point. Je les compare aussi car étant les deux derniers possesseurs de l'Originel débridé, ils ont tout les deux eu le même comportement face à l'opposition. Ils étaient extrêmement puissant et, face à la violence qu'ils prétendaient vouloir stopper, leur réponse fût d'en rajouter une couche en imposant, par leurs pouvoirs/manigances, leur vision aux autres.
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Comme le dis si bien Grisha mais aussi d'autres victimes de leurs agissements :
''N'y avait-il vraiment pas d'autres moyens ?!''
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baelerion · 3 years
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Mon amour…
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madeyesaes · 3 years
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hello par ici ✨
je suis tombée sur tes créations il y a quelques temps de ça et comment dire que j’en suis littéralement amoureuse. j’aime vraiment ce qui se dégage de tes créations, sans parler de tes compositions que je trouve dingue 😍 du coup je me permets de te glisser un petit nom si ça peut t’inspirer pour des avatars : kiddy akita lou. j’ai une galerie juste ici : imgbox(.)com/g/pOmMmovVHi (en espérant que ça fonctionne) 🤞🏼 et un petit moodboard de mon personnage si ça peut t’aider et te guider : https://pin.it/3Umhha9
merci de m’avoir lue, et merci d’avance du temps que tu pourras prendre pour moi 🥺🥰
Hey you. ♥ Déjà merci beaucoup pour tes gentils mots, ça fait grave plaisir de savoir que l'on apprécie son travail ! Du coup je t'ai fait x9 avatars de kiddy (magnifique d'ailleurs, BOI) juste ici : https://madeyesaes.tumblr.com/tagged/kiddy%20akita%20lou. J'ai voulu tenter quelques trucs et je sais pas si ça marche toujours haha, mais j'espère vraiment que certains te plairont. ♥ PS : j'adore aussi ce que tu fais !
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claudehenrion · 6 years
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Jupiter se croit ''scarifié'' !                                                         Les français, eux, se sentent plutôt ''sacrifiés'' !
  Dans une N ième tentative de ''reprendre la main'' (traduire : tenter de re-séduire ceux qui en ont marre de ses anamorphoses sans le moindre progrès dans son comportement, ce qui vire au transformisme théâtral !), Je-suis-votre-chef a convié à l'Elysée 5 journalistes ''BFM-compatibles'' (Thomas Misrachi, Camille Langlade, Eric Brunet, Laurent Neumann et l'inénarrable Bruno Jeudy). Il manquait Anne-Claire Coudray pour que la ''Cour du Roy'' soit réunie, mais elle n'est pas encartée à BFM-TV (à qui il doit son élection à 75 %, ne l'oublions pas). Il leur a rejoué la grande scène dite ''du 2 ème acte'' (depuis qu'on a ce Président, on ne sort pas du registre théâtral !), et ils ont été chargés, sans le dire mais en le disant, d'émouvoir Marianne : le pauvre petit chou aurait été été ''scarifié'' par les 20 derniers mois. ''Doux alcyons, pleurez'' aurait ajouté Chénier, s’il avait connu ce drame à 2 balles !
  Difficile à convaincre par nature, et m'étant fixé comme ligne de conduite de ne plus jamais me faire ''avoir'' par un politicard, j'ai été chercher ce que je trouvais sur le mot, sa pratique et son sens caché, car il me déplaisait : je le trouvais très mal choisi. Il est évident que le Président n'avait pas pris les mêmes précautions, avant de le laisser fuiter. Il aurait dû le faire : ça ne veut pas du tout dire ce qu'il croit !           La scarification, incision superficielle de la peau humaine, est une automutilation corporelle ou une lésion auto-infligée. Le registre ''encyclopédique'' ajoute que la scarification, qui fut longtemps la seule technique qui assurait que quelqu'un était bien mort (dixit Buffon), est également une auto-punition qui peut procurer un mieux-être immédiat (par la libération d'endorphines), mais il existe aussi un risque d'addiction, qui enfermerait encore plus le sujet dans sa souffrance intellectuelle.         Il est aussi suggéré de se reporter aux rubriques connexes ''Tatouage, Piercing, Brûlure, Cosmétique, Peeling, Cutting, ou Burning/Branding''. Si c'est ça  dont ''il'' veut nous prévenir qu'il est atteint... courons tous aux abris, même si l'honnêteté force à dire qu'un autre sens existe, en botanique : ''Scarifier une pelouse'', c'est aérer un sol trop lourd ou argileux, pour favoriser la pénétration future des engrais et... des amendements ! Franchement, je ne sais pas lequel de ces deux sens est le plus inquiétant, mais il faudra qu'il ''scarifie'' sa majorité à l'Assemblée Nationale : elle est revêche à tout amendement (surtout s’il est bon, et qu’il vient du Sénat !).
  En fait, je pense qu'il croit que ça veut dire abîmé, esquinté, meurtri, voire blessé, estropié, mutilé. La langue française, Monsieur le Président, celle que vous méprisez ouvertement en ne ratant pas une occasion de vous exprimer dans votre anglais d'aéroport approximatif et énarchien, existe, comme existe la culture française, si belle, si riche, si aimée par toutes les nations, et comme existe aussi une histoire de France que vous traitez par dessus la jambe en inventant des trucs à coucher dehors... Et elle s'est gentiment vengée. Pas assez, pour beaucoup.
  Si on suit les récits émus de ces compères, indubitablement éblouis d'être là, Emmanuel Macron tenait à leur dire et à leur faire dire qu'il s'était, en quelque sorte, auto-remanié pour soigner ce qu'il désigne par ''ses scarifications''. Et comme il n'est visiblement pas tatoué, ni labouré, ni brûlé, ni marqué au fer rouge (en tout cas, aucun des journaleux occupés à cirer ses bottes n'a parlé de ses pauvres petits bras couverts de scarifications !), on peut dire qu'il n'est pas scarifié. Et si ''pas scarifié'', il n’est pas remanié ! Alors.... qu'a-t-il voulu dire, que croit-il être ?         Je crois qu'il a cherché à suggérer que son orgueil en avait pris plein les dents, et qu'il pensait qu'il fallait qu'il fasse semblant de faire un simulacre de mea culpa, par exemple en improvisant (sic !) le référendum qu'il avait décidé depuis quelque temps déjà : en faisant voter des trucs inodores et incolores mais qui ont l'air d'un changement, il reprend sans changer un ''iota'' ceux de ses projets qui étaient en panne sèche, et hop ! Passez, muscade !  Les français sont tellement braves qu'il est foutu de remonter un peu dans les sondages. Oh ! Pas très haut et pas très longtemps : nous avons déjà dit qu'une telle chute ne se rattrape pas vraiment.
  Personne ne peut plus être dupe de ses artifices théâtraux : crise des Gilets jaunes ou pas, grand débat national ou pas, aucun des projets qu'il avait en tête n'a subi la moindre ''mise en attente'', la plus petite ''dérive''. Il n'a pas rayé d'un coup de plume les 80 km/h, ni le vol des retraités, ni... rien, vous dis-je, ni pour les contrats qui lient la France pour des décennies (tels l'effroyable Pacte dit ''de Marrakech'' qui n'est qu'un abandon de souveraineté nationale) ni pour les discussions avec Angela Merkel (qui, bientôt, ne représentera plus qu'elle-même !), tant sur le cadavre du rêve européen assassiné par les gnomes de Bruxelles qu’en ce qui concerne la mondialisation, l'Euro ou la politique intérieure...  Il n'a pas la plus petite intention de tenir compte des désirs des gens, des messages envoyés, du désespoir des catégories de français qui sont sacrifiés sur l'autel de ses dystopies mondialistes, immigrationnistes, islamophiles ou ''francophobes sauf ses amis progressistes''... .
  Mais voilà : la France dont il parle et qu'il dit aimer (peut-être même est-il sincère), n'existe pas ! Il aime un ersatz, un fantôme, un catafalque, une abstraction, un cauchemar que ses maîtres à penser de traviole lui ont fait prendre pour la France quand elle n'en est qu'une très vilaine caricature. Il répète ''je vous ai compris'', trois ou quatre fois, 6 heures par semaine, comme d'autres s'y sont essayés avant lui.         Il y a dans ces mots autant de sincérité cette fois-ci que de Gaulle y avait mis en juin 1958 : il se fout des gilets jaunes, des foulard rouges, des slips verts et de tous les autres, autant qu'il se fout de son grand débat, cette farce qui lui permet son jeu favori : ''retourner de braves gens qui ne sont pas venus pour ça''). Mais il n'a jamais eu la moindre intention de changer quoi que ce soit à sa ‘’feuille de route’’.
  Je crois que l'exemple le plus éhonté du mépris que nos dirigeants indignes éprouvent pour les français en général et pour les Gilets jaunes en particulier a été dévoilé ce samedi, dans tous les ''JT'' : on nous apprenait la généralisation progressive de 6000 radars encore plus vicieux que les 4500 qui sont en place.           Les nouveaux flashent toutes les ‘’infractions’’ : la vitesse, évidemment --c’est la fausse excuse invoquée :  'Pour sauver des vies'' (sic !) sent moins mauvais que ''Pour piquer un max' de fric''--, mais aussi téléphoner, oublier sa ceinture, et, pire encore, ne pas respecter leurs distances soi-disant ''de sécurité'', ou (et là, ne riez pas, car ça va vous coûter ''un pognon dingue'') manger ou boire en conduisant !          Et ils osent faire ça au moment où ils annoncent que le nombre d'accidents a baissé, et où plus de la moitié de leurs saloperies de radars vicieux ayant été bousillée par le peuple français dans sa juste colère, ceci explique cela : moins on se soucie d'être piégé par un radar vicieux, plus on s'occupe de la route, et moins on a d'accidents !  Cette fausse embellie n’est pas due à ce qu'ils racontent, mais démontre, s’il le fallait, leur mépris pour le bon peuple, en jaune ou pas..
  Il est difficile de savoir s'il croit lui-même à son ''j'ai été élu démocratiquement, donc les français ont voté pour mon programme, et j'ai donc raison d'appliquer la feuille de route de mes commettants, sponsors et mandants''. Mais qu'il y croie ou non n'est pas important. Ce qui compte, c'est qu'il applique tout, malgré et contre les justes colères du peuple, qui n'y peut rien changer... Monsieur le Président, regardez-nous : ce n'est pas ''scarifiés'', que nous sommes, mais ''sacrifiés '' !
H-Cl.
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plumeofacat · 3 years
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Chapitre 8
Lanna entre dans son salon de thé préféré avec son ordinateur comme d'habitude, puis elle s'installe à une table en commandant ses thés habituels. Le caissier étant habitué, il pose déjà la tasse sur la table de la rouge qui le remercie en payant pour la facture de la veille.
L'employé est un jeune monstre de 18 ans nommé Jimmy. Il est physiquement comme un humain, mais avec des oreilles et une queue de chat qui bougent naturellement selon ses émotions. Ses extensions félines sont aussi noires que ses cheveux qui couvrent son œil droit, tandis que ses yeux avec des iris de chat sont d'un bleu pétant. Sous le tablier vert avec le logo de l'entreprise, une poche de thé lilas dans laquelle il y est inscrit le nom de la compagnie « 'Tea Heart Cup », il porte un chandail à manches longues noir et des pantalons violets. À son oreille gauche, un perçing noir avec une petite perle bleu brillant ressort.
Jimmy : Vous avez toujours le visage couvert quand je vous parle... c'est dommage, vos yeux sont fascinants...
Lanna : hmm ? Ça... ça ne vous affecte pas ?
Jimmy : de quoi vous parlez ?
Lanna : vous n'êtes pas... dégouté ou en train de me haïr quand vous les voyez ?
Jimmy : Du tout... Monstre, humain, peu importe... Vu mon apparence, je ne peux pas juger aussi facilement...
Lanna : h-ho... C'est... plutôt rare... les gens ne veulent pas être racistes, mais quand ils ont peur d'une autre race, ils ne peuvent s'empêcher de l'être, à différents degrés...
Jimmy : Ma mère est humaine et mon père est un monstre chat, alors...
Lanna : Ho ! Je vois ! Désolé d'avoir assumé...
Jimmy : Ce n'est pas grave ! Tant que tu ne changes pas d'attitude envers moi, ça ne me dérange pas... tu es cool.
Lanna : *glousse* Merci ! tu es sympa aussi !
La rouge retire son masque et commence à boire en ouvrant son ordinateur, prête à écrire le dernier document pour préparer la sortie des monstres. Cependant, elle reçoit un courriel qu'elle ne reconnaît pas, mais qu'elle ouvre de toute façon pour voir quelque chose qui lui fait échapper sa tasse au sol. Sur son écran, Viper est attachée à un mur, couché sur le côté, au sol, inconscient et couvert de blessures qui échappent de la magie liquide.
Paniqué, Lanna ferme son ordinateur d'un coup et le range, avant de partir en criant qu'elle paiera la prochaine fois qu'elle viendra. La jeune femme prend son crayon en courant, puis elle fait un portail pour rejoindre la Toriel et la Alphys de Swapfell qui sursautent à l'arrivée soudaine de l'humaine. Cette dernière halète, panique et tente de parler, mais elle n'arrive qu'à bégayer des mots incompréhensibles. Pour ne pas perdre la patience des jeunes femmes, Lanna sort son ordinateur et montre le fichier qu'elle a reçu, réussissant à rassembler des mots cohérents qui se suivent.
Lanna : Mon père a enlevé Viper !
**************
Viper grogne de douleur et se tourne faiblement sur le dos, ouvrant difficilement ses orbites. En voyant un plafond de métal rouillé et ayant reconnu le bruit de chaîne à son mouvement, le squelette comprend qu'il n'est pas chez lui, mais il n'arrive pas à comprendre où il est, donc il rassemble ses souvenirs.
Il se rappelle avoir vu un homme encapuchonné sortir de la maison de classic Sans, donc il a décidé de l'arrêter et l'emmener aux autorités locales, mais l'humain ne s'est pas laissé faire. Ses courts cheveux bruns étaient très bien peignés, ce qui contrastait avec ses yeux noirs brillants de folie. La cape couvrait ses vêtements, mais il a pu voir une cicatrice de morsure sur la main de son agresseur lorsque celui-ci s'est défendu. Il a cru avoir le dessus, mais l'arme de son adversaire était empoisonnée par une substance anti-magie, chose que ne sait toujours pas le squelette.
Le meilleur ami de Blueberry essaie d'invoquer son épée, mais il ne sent pas sa magie fonctionner. Sur le coup, il se dit qu'avec un peu de repos, il pourra utiliser son arme, mais il réalise peu après qu'en fait, aucune trace de magie ne se fait sentir dans son corps. En fronçant des arcades sourcilières, il regarde les chaînes qui le tiennent aux poignets et aux chevilles, puis il comprend.
Viper : Si c'est vraiment l'humain qui m'a attaqué qui me maintient ici... Comment a-t-il fait pour avoir des menottes anti-magies ? Encore pire... Pourquoi en a-t-il ?
Il soupire et regarde autour de lui, cherchant un moyen de s'enfuir, sauf que l'odeur de sa propre magie le déconcentre pendant quelques secondes. Il n'arrive qu'à voir qu'il n'y a pas de fenêtre et que la pièce est clairement vieille. Le monstre se roule sur le côté, puis il s'assoit lentement, une douleur atroce aux côtes faisant signe de sa présence. Il promène ensuite ses pupilles sur les murs autour. Voyant des gravures dans le mur, il s'approche faiblement et pose ses phalanges dessus.
Chaque gravure est en réalité des lettres. Ensemble, elles forment des mots qui ne sont pas liés... Du moins, au premier coup d'œil. Viper reconnaît la formation des mots et il finit par comprendre qu'en réalité, il s'agit des mêmes 3 combinaisons de mots qui se répètent.
Viper : *lis* Portail Maison. SOS Ink. Help Me. *sursaute* Lanna ! Elle était ici ?!
Au fur et à mesure que le squelette réfléchit, les faits se regroupent en un seul morceau dans sa tête. Il comprend que si ces menottes antimagie existent dans cette cave, c'est parce que Lanna a été maintenue prisonnière sur une certaine période de temps, assez longue pour écrire ces trois mêmes combinaisons une centaine de fois. Il se doute bien que ce doit être lié à ce qu'elle refuse de lui raconter depuis des mois et qu'il voulait tant savoir à chaque fois que quelque chose avait un lien avec cela.
Cependant, il n'a pas envie de mettre sa vie en danger pour savoir. Plutôt s'en sortir et exiger des réponses de la source même. Sauf que... Comment s'en sortir ? La seule bouche d'aération est dans la porte et elle ne permet pas de voir derrière et les chaînes ne sont pas assez longues pour atteindre la porte. Clairement, les chaînes ont été raccourcies, comme même la porte est couverte des gravures.
Sur le coup, Viper tente de tirer sur ses chaînes, mais la douleur l'arrête dans un grognement de douleur. De toute façon, l'homme que le squelette a vu sortir de chez Sans entre dans la pièce avec un simple bol de gruau en sachet et refroidit.
Viper : Laissez-moi rentrer... Si Lanna apprend que je suis ici, vous ne ferez pas long feu...
?? : Ne t'en fais pas pour ça... Loucas s'occupera de ma fille...
Viper : Quoi ?!
?? : Ho ! Elle ne t'a rien dit ? Cette anomalie est malheureusement mon œuvre...
Viper : si par anomalie, vous voulez dire un espoir vivant, alors oui...
?? : *rire sadique* ce... truc que j'ai engendré est la pire anomalie de cette planète, elle devrait juste abandonner la vie... Mais elle refuse de le faire depuis longtemps... Je cherche un bon moyen de la faire souffrir à mort pour m'avoir fait souffrir avec sa simple existence !
Viper : Je préfère savoir que VOUS, qui l'avez fait souffrir à cause de sa malédiction après l'avoir jeté dans le mont Ebbot pour aucune raison valable, souffrez à mort. Elle, elle se tue à aider les autres et elle souffre à cause de vous.
?? : Sans raison valable ? Cette sale anomalie a gardé les gènes de médium de sa mère ! Sa mère pouvait voir les âmes-sœurs, rien d'autre... Mais cette sale peste a dessiné mon âme ! Et quand sa mère l'a vue, elle a voulu partir avec cette sorcière miniature ! Elle a voulu me briser ! Tout ça, à cause de cette sale erreur de la nature !
Viper : *pouffe* C'était la meilleure erreur que ce monde ait portée !
Suite à cette provocation, Viper reçoit un coup de pied, puis le bol est posé devant lui. L'homme lui dit de manger, puis il part en claquant la porte d'un coup, bruyamment. Le monstre soupire et regarde le bol, dont même l'odeur le dégoûte, puis il soupire en cherchant quoi faire pour s'en sortir. Le contenant de nourriture est en plastique, alors tenter de la casser pour en faire un outil de crochetage est impossible. Dans cette pièce, il n'y a rien qui puisse l'aider, c'est vide. Même pas de toilettes, rien.
Viper : C'est quoi cette cellule ? Ce n'est qu'à moitié équipé !
Il soupire en cherchant quelque chose à faire pour s'occuper, mais il n'a pas le temps de penser à soigner ses plaies qu'un vacarme se fait soudainement entendre. Il entend une voix qu'il connaît bien pour être celle de son meilleur ami demander où il est, ce qui le fait sourire. Quelques secondes après, il entend un cri de douleur qu'il reconnaît pour être la voix de Lanna, ce qui le rend tendu, puis il entend des pas s'approcher. N'ayant pas envie de finir comme otage, Viper prend le bol, prêt à le lancer. Cependant, en voyant le regard inquiet qui change de couleur lui tomber dessus, il échappe son arme de fortunes et ne tombe pas étalé dans son propre sang que parce que ses mains le retiennent au sol faiblement.
Lanna : Ho mon dieu, Viper ! Je suis si désolée ! C'est de ma faute si tu as dû manger cette horreur et subir tout ça!
Elle se penche à la hauteur de son ami, sa lame à la main. Elle s'en sert pour couper les menottes comme il l'avait fait pour elle longtemps avant. Il s'effondre contre la jeune femme qui le soulève pour le poser contre un coin de la pièce et changer son arme pour son crayon, histoire d'écrire « soin » sur toutes les plaies. Pendant qu'une lumière changeant de couleur au rythme des pupilles de l'humaine entoure le squelette, Viper grogne de soulagement.
Viper : J'ai entendu Blueberry...
Lanna : Doucement... oui... lui, Ink, Error, Pup, ta reine et ta Alphys sont là-haut...
Viper : Tu t'es fait une armée ? *pouffe*.
Lanna : *glousse* oui, je voulais venir avec le plus de forces que possible... je sais à quel point cet homme est fort... même si je ne m'attendais pas à voir Loucas...
Viper : d'ailleurs... je t'ai entendu crier de douleur...
Lanna : Je l'ai frappé pour pouvoir passer, mais il m'a tiré par les cheveux... ça fait mal...
Viper : tu ne cries même pas de douleur quand tu te manges un mur...
Lanna : *glousse* je sais... mais ça faisait trop mal... *soupire* vient, on monte.
La rouge soulève de nouveau le squelette, puis elle le ramène près de la porte pour pouvoir la passer. Le duo monte faiblement les marches, l'un par manque de magie, l'autre parce qu'elle a peur de lui faire mal. Cependant, une fois en dehors des escaliers, Lanna soulève Viper en princesse, le regrettant presque immédiatement.
Lanna : Gosh ! Tu es plus lourd que je ne le croyais !
Viper : C'est mon armure, idiote.
Lanna : Tu vas me muscler, c'est tout.
Viper : Là, c'est moi qui ai honte !
Lanna : *glousse* tant pis pour toi !
L'équipe formée par Lanna rigole, essoufflée, mais fière d'eux, alors que Pup vient serrer Lanna et Viper en pleurant de soulagement. Loucas et le père de Lanna sont par terre, semi-conscients et attachés par Blueberry. La rouge pose sa charge dans les bras du frère de ladite charge, puis elle sourit innocemment en se plaçant debout en face de son père. Un gloussement lui échappe alors qu'elle le pousse avec son pied pour qu'il regarde le plafond. Deux secondes après, elle se met en petit bonhomme, sans perdre son sourire en regardant son père.
Lanna : Pour une fois dans ma vie, je vais rester assez rancunière pour que tu comprennes ce que tu m'as fait vivre, Henry Human... Si j'étais aussi cruelle que toi, je te viderai de ton sang lentement sur un plancher de ciment avec des chaînes qui s'assurent que tu ne bouges plus... et comme tu t'en es pris à un de mes amis, je vais vous faire subir à tous les deux ce que j'ai promis a Loucas... *sourire sadique* Vous subirez 10 fois pire que ce que vous avez fait a Viper... et ne croyez pas que ce sera la fin.
Henry : Tu seras encore et toujours une anomalie... peu importe ce que tes amis te diront...
Ink : MA SŒUR N'EST PAS UNE ANOMALIE !
Lanna : T'inquiète, Inky...
Ink : Mais...
Henry : Toi ? Son frère ? *rit ironiquement* Son frère, c'est Loucas ! Pas un sale monstre de...
Pour le faire taire, Lanna donne un coup de pied dans la tête de son géniteur, ce qui l'assomme, puis elle pouffe sadiquement avant de donner le même traitement à Loucas. Ensuite elle les soulève par les cordes, puis se prépare à partir, demandant aux autres s'ils veulent bien l'attendre chez Ink pour qu'elle leur paie un truc.
Lilith : ce n'est pas prudent de te laisser partir seule avec deux hommes qui n'hésitent pas à te faire du mal. Alphys t'accompagnera.
Lanna : Je ne veux pas vous empêcher de prendre une pause bien méritée après avoir maîtrisé ces deux énergumènes...
Alphys : S'il t'arrive quelque chose, ça n'aura servi à rien...
Lanna sursaute et rougit en détournant le regard vers Viper quelques secondes. Elle accepte ensuite d'être accompagnée par la femme-lézard, alors qu'elle convainc ses amis de se rendre chez elle.
Ink devant, l'équipe passe un portail pour rentrer chez le créateur et sa sœur et Viper est rapidement déposé par son frère sur le divan. Lilith regarde les blessures du squelette qu'elle a adopté. Les doigts couverts de fourrure passent sur les cicatrices qu'ont laissées les menottes, puis elle soupire en regardant les dernières plaies encore légèrement lumineuses de la magie aux couleurs changeantes. Le sauvé grogne un peu, puis il soupire en posant sa tête contre le dossier du divan.
Viper : Je vais bien, je suis juste fatigué...
Lilith : Tu n'as plus de blessure ?
Viper : Lanna m'a soigné, alors tout va bien... je dois juste encaisser le manque de magie qu'ont causé les chaînes...
Error : ̷A̷u̷ ̷m̷o̷i̷n̷s̷,̷ ̷j̷e̷ ̷n̷'̷a̷i̷ ̷p̷a̷s̷ ̷s̷e̷r̷v̷i̷ ̷d̷'̷i̷n̷f̷i̷r̷m̷i̷è̷r̷e̷.̷.̷.̷
Blue : *regarde son tel* Lanna vient juste de me texter un message pour Error...
Ink : je sens une blague de sa part...
Blue : Elle dit « Error, tu feras l'infirmière pour Inky alors essaie même pas de faire le soulagé »
Error : ̷E̷L̷L̷E̷ ̷E̷S̷T̷ ̷D̷A̷N̷S̷ ̷L̷A̷ ̷P̷I̷È̷C̷E̷ ̷E̷T̷ ̷O̷N̷ ̷N̷E̷ ̷L̷E̷ ̷S̷A̷I̷T̷ ̷P̷A̷S̷ ̷O̷U̷ ̷Q̷U̷O̷I̷ ? ̷ ! ̷
Ink arc-en-cielit et son contraire jaunit de gêne, alors que Blueberry se met à rire à s'en rouler par terre et son rire est contagieux pour tous ceux qui ne sont pas morts de gênes. Pendant les dix bonnes minutes où tout ce que les monstres dans la maison peuvent entendre est le rire commun et le cri étouffé de gêne que sortent les contraires.
Alphys : Hé bien ! Ça rit fort ici...
Blue : ho Alphys ! Où est Lanna ?
Alphys : elle répond au téléphone...
En finissant sa phrase, la lézarde pointe dehors où on peut voir la rouge qui se tient l'arrête du nez en parlant, visiblement plus épuisé que Viper. Elle soupire et raccroche, avant de rentrer en se grattant le cou, mais elle n'a pas le temps de parler que le squelette affaibli croise les bras et attire son attention.
Viper : Tu me dois des explications...
Lilith : à nous tous...
Lanna : oui, je sais... je... *soupire* je ne suis pas.. Je ne veux pas faire ça... Inky ? Tu connais toute l'histoire, alors... je vais regarder le document qu'on vient de m'envoyer et je te laisse expliquer ?
Ink : Hoooo non ! Arrête d'avoir peur de leur réaction avec cette histoire !
Lanna : Inky, ce n'est pas toi qui te fais rejeter le ¾ du temps quand tu en parles ! Je n'ai pas envie qu'ils se mettent à me détester ! Ni...
Ink : Lanna, ils te connaissent déjà assez pour que ce soit certain qu'ils ne réagiront pas...
Lanna : Chara a décidé que mon existence n'était qu'une illusion quand elle a appris... Et on était très proche...
Error : ̷O̷n̷ ̷p̷a̷r̷l̷e̷ ̷d̷e̷s̷ ̷S̷w̷a̷p̷f̷e̷l̷l̷i̷e̷n̷s̷.̷.̷.̷ ̷s̷i̷ ̷t̷u̷ ̷p̷o̷u̷v̷a̷i̷s̷ ̷ê̷t̷r̷e̷ ̷f̷a̷i̷b̷l̷e̷ ̷a̷ ̷l̷e̷u̷r̷s̷ ̷y̷e̷u̷x̷,̷ ̷t̷u̷ ̷l̷e̷ ̷s̷e̷r̷a̷i̷s̷ ̷d̷é̷j̷à̷,̷ ̷j̷e̷ ̷t̷e̷ ̷r̷a̷p̷p̷e̷l̷l̷e̷.̷.̷.̷
Lanna : Et on en parle de mon origine ? À chaque fois, je me fais traiter comme la sorcière de la ville...
Pup : Pourquoi on te traiterait différemment ? Tu as sauvé Sans !
Lanna : Vous l'avez fait... moi j'ai juste été le sortir de la cave...
Alphys : Et livré les deux dangers à Nightmare...
Ink : sérieusement ?
Lanna : Quoi ? Il est le seul qui peut les enfermer dans un cauchemar continuel... et puis, on est pote, alors...
Ink : Je n'arrive toujours pas à croire que votre amitié est réelle et pas juste pour te venger du fait que Dream et moi on a eu Palette avant que je ne t'adopte...
Lanna : Ne juge pas ce que tu ne peux pas comprendre !
Error : ̷ ̷F̷a̷i̷s̷ ̷d̷e̷ ̷m̷ê̷m̷e̷ ̷e̷t̷ ̷d̷i̷s̷ — ̷l̷e̷u̷r̷ ̷t̷o̷n̷ ̷h̷i̷s̷t̷o̷i̷r̷e̷,̷ ̷L̷a̷n̷n̷a̷.̷.̷.̷ ̷t̷u̷ ̷n̷e̷ ̷p̷e̷u̷x̷ ̷p̷a̷s̷ ̷j̷u̷g̷e̷r̷ ̷c̷o̷m̷m̷e̷n̷t̷̷ i̷l̷s̷ ̷v̷o̷n̷t̷ ̷r̷é̷a̷g̷i̷r̷ ̷s̷i̷ ̷t̷u̷ ̷n̷e̷ ̷l̷e̷u̷r̷s̷ ̷d̷i̷t̷ ̷p̷a̷s̷.̷.̷.̷
La rouge ouvre les lèvres pour répliquer, mais elle fige, puis elle referme la bouche en réfléchissant, la main sur le menton. Un soupire lui échappe quand elle ne trouve pas d'excuse, puis elle regarde tristement les Swapfellien. Lanna se tient les biceps et s'assoit sur le meuble de la télévision en regardant ses pieds.
Lanna : Par où commencer ? Viper ne connait une partie, mais pas Lilith, ni Alphys...
Viper : Je les ai mis au courant de ce que je sais quand la reine m'a demandé d'expliquer qui tu es...
Lanna : o-ok... bon, ça aide...
Elle essaie de parler, mais sa voix ne sort pas, seul un soupir lui échappe. Pour détendre sa sœur, Ink lui donne une bouteille de peinture magique qu'elle ouvre à toute vitesse pour la vider dans sa gorge, cul sec. Dès qu'elle finit de boire, elle pose brusquement le contenant sur la table qui lui sert de chaise.
Lanna : Bon, comme vous avez probablement sus, mon père est celui qui m'a jeté dans le Mont Ebbot de l'univers classique... et c'est celui qui a enlevé Viper.
Alphys : Pourquoi ce connard jetterait son propre bébé dans le mont Ebbot comme un déchet ?
Viper : Parce qu'elle a hérité des pouvoirs de sa mère ?
Lanna : Quoi ?!
Viper : C'est ce qu'il m'a dit... Tu ne savais pas que ta mère est une médium ?
Lanna : De un, était et de deux... quoi ?! Ma... Ma mère ? Médium ?
Viper : Il a dit qu'elle voit... voyaient les âmes sœurs...
Lanna : *soupire et se tient la tête* holy shit... J'avais pris son nom de famille pour rester près d'elle après que mon père l'ait tué et m'ait jeté avec ses poubelles et le corps de ma mère... je ne m'attendais pas à ce que je sois déjà si près d'elle...
Ink : je ne me rappelle pas d'avoir vu son... Ho ! elle est médium, elle est probablement devenue une echo flower...
Lilith : attendez... AVEC ?!?! Comment ose-t-il...
Lanna : *glousse* ça ira, Reine Lilith... C'était il y a longtemps... *soupire* bref, je reprends ! Une fois que j'ai atteint mes 6 ans, j'ai libéré les monstres de l'univers et j'ai directement endossé le rôle d'ambassadrice alors que je commençais l'école des humains... mais c'est qu'un détail qui explique comment Henry m'a retrouvée... *soupire* J'avais 12 ans... j'ai eu une dispute avec Sans, qui m'hébergeait à l'époque, et... Il est apparu et il... au départ, il me disait qu'il voulait apprendre a me connaitre, qu'il s'excusait de ne pas m'avoir cherché et qu'il a essayé d'empêcher ma mère de me tuer... le tralala habituel pour manipuler quelqu'un, quoi. Et, bien entendu, je venais de dire a Sans que je n'étais pas... *soupire* que je suis une anomalie et que les anomalies n'ont pas de famille... Donc je me suis accroché à l'idée de revivre avec mon père... à l'idée de ne pas être une anomalie comme le disais et comme le dit toujours ceux qui sont touchés par ma malédiction... et comme il n'avait pas l'air atteint, j'ai eu de l'espoir... et je ne suis pas rentré chez Sans, je suis repartie avec lui après mes cours...
Elle déplace son regard vers sa main gauche, alors que sa main droite venait creuser sa peau sur son autre bras. Pour la calmer, Ink pose sa main sur l'épaule de sa sœur et lui dit de ne pas hésiter, que rien ne va changer après ça.
Lanna : *prend une grande inspiration* J'ai été conne... Dès que je suis entré chez lui, il m'a enfermé dans la cave... celle qui t'a hébergé, Viper...
Viper : Ça, je l'avais compris en voyant ton écriture gravée partout...
Lanna : *sourit tristement* je n'avais pas compris que les menottes étaient anti-magie, ni que les menottes anti-magies empêchaient constamment la magie... Mais tous les jours je devais aller à l'école, pas pour avoir de l'éducation, mais pour maintenir sa belle image... je revenais à chaque jour après les cours et après les réunions... parce qu'il menaçait la vie de Sans, Papyrus et Inky.. Je ne voulais pas qu'il leur arrive quoi que ce soit... Encore moins par ma faute...
Un silence tombe sur le groupe, alors que Lanna digère ce qu'elle a expliqué en allant chercher une autre bouteille de peinture magique. Elle se retient de pleurer, gardant une oreille tendue vers le salon sans quitter la cuisine pour boire en restant assise sur le comptoir. Elle pose sa tête contre le mur derrière elle, les yeux fermés, alors que des pas entrent dans la pièce. Ses pupilles multicolores se posent sur la version pacifique de son entraîneur.
Lanna : Hey Blue... Comment le prennent les autres ?
Blue : Comme moi... ils encaissent le coups
Lanna : Pas de regard... tu sais ? À la Swapy ?
Blue : aucun...
Lanna : *pouffe* Il faudra que je comprenne comment tous les swapfelliens sont plus respectueux que ton frère underswapien...
Blue : Mon frère est... plutôt surprotecteur avec moi...
Lanna : Je sais, mais... Je sais pas... il y a un truc qui cloche dans ma relation avec ce voleur de bouffe à ours...
Blue : *sourie* T'inquiète pas, ça ira... tu veux bien revenir ?
Lanna : J'ai trop peur de les regarder après ça... Si Viper se met à me détester... et si Toriel s'y met aussi, je ne pourrais pas les libérer...
Blue : Ce n'est pas ce qui pourrait t'arrêter...
Lanna : *glousse* C'est vrai... Je serais capable de prendre tout le boulot...
Blue : si tu es capable d'affronter autant de travail, Loucas et tous ceux qui te détestent... tu peux affronter les swapfelliens...
Lanna : Je ne crois pas que Pup me détestera, mais... j'ai cette pointe dans le cœur dès que je me dis que Viper pourrait me détester... *soupire* Je n'ai pas envie...
Blue : Viper est le dernier à vouloir te faire du mal ! Tu es son amie !
Pour la première fois devant Blueberry, Lanna rougit simplement et tente de cacher le sourire qui est apparu sur ses lèvres. Le squelette sursaute et sourit fièrement, se retenant de crier un « je le savais » et préférant entraîner la tomate dans le salon. Elle reprend des couleurs, mais évite le regard des autres, ses pupilles se figeant dans celles de Viper. Un soupir de soulagement lui échappe, alors qu'elle se réinstalle près de la télévision, son regard de nouveau sur ses pieds.
Lanna : Donc... Pour résumer ce qui est arrivé après... *soupir d'un coup* J'ai fini par en avoir marre à mes 16 ans... manger que ce bol de gruau en sachet refroidit me faisait et me fait toujours, vomir, la faiblesse que me causaient les menottes m'attirait des problèmes à l'école et ses crises... Je comprends pourquoi Loucas est un connard, maintenant...
Viper : D'ailleurs... Tu ne le savais pas ?
Lanna : Hmm ? Qu'il est mon frère ? Nan, je ne me rappelle pas de lui... il a dû le cacher quand j'étais là-bas où bien... la mère de Loucas a réussi à fuir avec lui et Henry l'a retrouvé après mon départ et a fait comme pour moi, mais il en a fait ma némésis... Ce qui est possible...
Alphys : psycho...
Lanna : Yap... Bref, j'ai fini par fuir en plein milieu d'une journée de cours pour éviter que mon géniteur ne vienne me chercher en menaçant Sans encore. Sauf que je n'avais pas remarqué que mes blessures s'étaient ouvertes et je saignais... énormément. Quand je suis arrivé chez celui que vous surnommez Ketchup... Disons juste qu'il a pété un plomb et s'est arrangé pour faire enfermer Henry en prison... Après ça... je me suis enfermé dans mon travail d'ambassadrice et de protectrice des univers... J'ai fini l'école à distance avec l'aide de Sans...
Viper :... Ça explique comment tu as fini dans le lit de G Sans...
Ink : QUOI!?!?
Lanna : *rougit* Que... Tu n'étais pas obligé de le dire, VIper !!!
Viper : J'étais certain qu'il le savait, vu que G n'hésite pas à s'en vanter...
La rouge frappe sa main dans son front et elle soupire, alors que son frère s'énerve et gigote dans tous les sens, retenu par Error. Pup prend quelques secondes a comprendre et lorsque les connexions se font dans son cerveau, il orangit et lance un « 'hoooooo » qui ne s'arrête pas. Pour amplifier le vacarme, Blueberry demande à son meilleur ami s'il est jaloux, ce qui tue de rire la reine et l'autre capitaine de la garde, tandis que Viper court après son meilleur ami, énervé.
Ce qui arrête le vacarme, du moins, quelques secondes, c'est que Lanna se lève et tente d'arrêter le squelette énervé, mais elle trébuche sur le pied de son frère et se retrouve au sol à garder les pieds de Viper dans ses mains. Il trébuche à son tour et lance un regard agacé à la rouge qui fait un sourire désolé. Ce moment face contre terre semble calmer les autres autour et faire comprendre aux résidents de la maison que le salon est un peu trop rempli. Puisqu'il est calme, Ink propose de ramener les swapfelliens, mais Lanna dit qu'elle va le faire, une réunion pour préparer la libération des monstres de cet univers étant à faire en même temps.
Sommaire : https://plumeofacat.tumblr.com/post/644284810168336384/sommaire
Prochain : https://plumeofacat.tumblr.com/post/648021898881564672/chapitre-9
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mina-thms · 4 years
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Psychotic Love
Chapitre 13 : sentiments dévoilés
Chapitre 1 : le dossier | Chapitre 2 : la demande de stage | Chapitre 3 : le patient | Chapitre 4 : la première discussion | Chapitre 5 : coup de cœur | Chapitre 6 : jeu d’énigmes | Chapitre 7 : talent caché | Chapitre 8 : garde de nuit | Chapitre 9 : calmants douloureux | Chapitre 10 : sentiments ambigus | Chapitre 11 : conversation intense | Chapitre 12 : effrayant passé | Chapitre 13 : sentiments dévoilés | Chapitre 14 : règlement enfreint | Chapitre 15 : étrange ressentiment | Chapitre 16 : jalousie maladive | Chapitre 17 : intimement liés | Chapitre 18 : échec et mat | Chapitre 19 : suicide | Chapitre 20 : état de choc | Chapitre 21 : sortie illégale | Chapitre 22 : cavale improvisée | Chapitre 23 : cachette improbable | Chapitre 24 : crise de panique | Chapitre 25 : horribles révélations | Chapitre 26 : cœur brisé | Chapitre 27 : vérités | Chapitre 28 : réconciliation troublante | Chapitre 29 : évadé retrouvé | Chapitre 30 : une fin anticipée
___
Lexa était assise dans l'herbe fraiche du parc de Blietzange aux côtés de Nick. Après ce qu'il s'était passé avec Aedan, la jeune femme n'avait pas attendu et avait décidé d'un rendez-vous avec son ami, le mercredi après-midi, puisqu'elle terminait à 16 heures. Cela faisait maintenant une demi-heure qu'ils étaient là et ils n'avaient encore rien trouvé. — Et une lettre ? Tu pourrais lui écrire une lettre, proposa Nick tout en mangeant des tranches de rosbif séchées.   Lexa fronça les sourcils tout en regardant dans le vide avant de regarder Nick. — Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui envoie des lettres d'amour ? Lexa était exaspérée et dépitée de ne rien trouver. Elle vit Nick hausser les épaules tout en continuant de manger. — De toute manière, Aedan n'a pas l'air d'être quelqu'un qui lirait une lettre d'amour, continua-t-elle en soupirant. Elle commençait à arracher de grosses touffes d'herbe et les jetait plus loin pour s'occuper les main tout en réfléchissant lorsque Nick laissa échapper une exclamation de victoire. Lexa releva les yeux et vit un énorme sourire sur le visage de son ami. — J'ai trouvé ! Attires son attention. Rends le jaloux ou je ne sais quoi d'autre et quand tu auras son attention complète, tu pourras lui dire ce que tu as sur le cœur. Tout ce que tu as sur le cœur. N'omets rien, ça évitera qu'il croit des choses qui n'existent pas. Lexa regarda son ami avec réflexion avant qu'un sourire n'apparaissent sur son visage. Elle avait une idée de comment faire et elle allait devoir préparer ça avec minutie et rapidité, souhaitant mettre son plan à exécution dès le lendemain. Les deux amis continuèrent de parler jusqu'à ce que le ciel s'assombrisse et Lexa comprenant que l'heure était venue de rentrer, se leva avant d'épousseter son pantalon où de l'herbe s'y était accrochée. Nick se leva à son tour et ils prirent leurs affaires avant de marcher à un rythme régulier. Ils firent une partie du chemin ensemble avant de se séparer après s'être salués. Cette nuit-là, elle dormit très mal. Elle était stressée par ce qu'elle s'apprêtait à faire et avait énormément peur de la réaction d'Aedan. Tout allait se jouer à partir du moment où Lexa commencerait son petit manège pour attirer son attention. À partir de ce moment-là, si elle ferait vraiment ce qu'elle avait envisagé, Lexa ne pourrait alors plus faire marche arrière. Lorsque Lexa partit de son appartement, le lendemain matin, elle était vêtue d'une robe noire, dentelée au niveau des épaules et du dos et évasée, s'arrêtant au niveau des genoux. Par-dessus sa robe, elle portait sa blouse blanche habituelle contrastant violemment avec le noir de sa robe et chaussait de magnifiques Converse noires. Elle fit le chemin jusqu'à l'hôpital dans une atmosphère tendue alors qu'elle se refaisait le film de ce qu'elle devrait faire. Elle arriva devant le portail qu'elle déverrouilla après avoir soufflé un bon coup. Sa main tremblait mais elle se concentra pour éviter que ce ne soit trop visible. Si Aedan se rendait compte que ses mais tremblaient, il comprendrait très vite les ambitions de la jeune femme et cela risquerait de se terminer très mal. Bien plus mal que ce à quoi Lexa envisageait. Elle devait seulement refouler ses émotions au plus profond d'elle comme elle savait si bien le faire. Elle avança avec une démarche assurée et déverrouilla la porte avec son badge puis entra. Elle trouva instantanément la personne qu'elle voulait voir et salua rapidement Monique, qui la regardait perplexe munie de son sourire habituel. Elle déverrouilla la porte du grillage et se dirigea vers Connor qui était assis sur le canapé. — Salut Connor, j'ai un service à te demander, déclara-t-elle une fois arrivée devant lui. Elle le vit lever les yeux du sol et la dévisager. — Bien sûr, que puis-je pour toi ? demanda-t-il en se léchant les lèvres. Lexa n'appréciait pas beaucoup ça mais ne renonça pas car elle souhaitait vraiment que sa relation avec Aedan s'améliore. — J'ai besoin de rendre Aedan jaloux pour que je puisse avoir son attention. La bouche de Connor se tordit en un sourire effrayant. Il regardait maintenant Lexa, très intrigué. — Et, qu'est-ce que j'aurais en échange ? Elle avait également prévu ça. Elle s'assit à côté de Connor et se pencha vers son oreille avant de lui murmurer quelque chose. Elle s'éloigna et vit son visage s'illuminer pendant quelques millisecondes avant qu'il ne revienne à la normal. — Marché conclu ! s'exclama Connor et Lexa sourit heureuse d'avoir réussi. Ils continuèrent de parler pendant un peu moins d'une heure, jusqu'à ce qu'Aedan fasse son entrée dans la salle. Son regard tomba rapidement sur Connor et Lexa qui parlaient et lorsqu'il vit comment la jeune femme était habillée, il se raidit et se stoppa. Lexa le vit du coin de l'œil et décida qu'il était temps de commencer à mettre son plan en action. Il suffit d'un regard entre Connor et elle pour qu'ils se comprennent. Connor posa sa main sur le genoux de Lexa qui avait très peur que ce dernier ne fasse quelque chose auquel elle ne s'attendait pas. Il lui dit quelque chose qui n'était absolument pas drôle mais Lexa laissa échapper un rire cristallin. Tandis qu'ils continuèrent de parler, Lexa vit qu'Aedan avant disparu. — Poses ta tête sur mon épaule, ça va le rendre jaloux. Il viendra. Lexa le regarda, peu sûre que ce soit une bonne idée en raison des antécédents du garçon se trouvant à côté d'elle ce dont Connor remarqua. — T'en fais pas, si je te le propose, c'est que ça ira. Et puis je veux ma récompense, rassura-t-il avant de faire un clin d'œil. Elle leva les yeux au plafond et sourit de l'imbécilité de l'homme à côté d'elle. Elle avait vraiment l'impression d'être en compagnie de quelqu'un n'étant pas atteint de problèmes psychologiques mais elle savait que c'était car la personne à côté d'elle était atteinte de violents troubles de la personnalité. Elle posa doucement sa tête sur l'épaule de Connor et son corps se détendit instantanément. Elle ferma les yeux mais alors qu'elle se laissait envahir par ses pensées, elle sentit une main attraper son poignet. Elle ouvrit les yeux et aperçut Aedan en face d'elle avant que ce dernier ne la tire et l'entraîne à sa suite. Lexa attrapa en vitesse son sac et tenta de tenir debout malgré la vitesse à laquelle il la tirait. Elle se tourna pour voir si Monique avait remarqué quelque chose mais elle n'était pas là et Lexa souffla de soulagement. Ils arrivèrent dans un coin sombre que Lexa ne connaissait pas et Aedan la lâcha puis se tourna vers elle. — Il n'y a pas de caméra ici, alors si jamais tu dis un seul truc de travers, je te promets que tu vas t'en souvenir jusqu'à la fin de tes jours, claqua-t-il en croisant les bras. Qu'est-ce que c'était ce petit jeu entre Connor et toi ? — Je voulais te rendre jaloux. Aedan décroisa rapidement ses bras et épingla violemment Lexa au mur. — Pourquoi ? Tu veux que je sois violent ? La jalousie n'existe que lorsque l'amour est présent. Qu'est-ce qu'il te fait dire que je t'aime ? cracha-t-il en la regardant droit dans les yeux. Lexa sentit son cœur se briser mais ne laissa rien paraître. — Je voulais avoir ton attention complète, pour te dire ce que je ressens. Lexa se dandina pour tenter de sortir de la prise d'Aedan mais ce dernier resserra encore plus fort les poignets de la jeune femme. — Je crois que... je crois que je t'aime. — Quoi ? rétorqua Aedan avec ferveur tout en la serrant un peu plus fort. Lexa grimaça mais ne dit rien par rapport à cette action. Elle regarda dans les yeux de son patient et y vit une once de colère accompagnée d'une joie assez bien dissimulée. Il était malgré tout, heureux de savoir que Lexa l'aimait. — Je t'avais dit de ne pas t'attacher. Je t'ai dit que c'était trop dangereux. Lexa craqua et des larmes commençaient à couler sur ses joues. — Tu crois que j'ai le contrôle ? demanda-t-elle avec aigreur. Aedan s'en voulu beaucoup d'avoir dit ça et fit quelque chose qu'il n'avait jamais fait auparavant : il desserra les poignées de Lexa et se détacha d'elle avant de la prendre dans ses bras ce qui choqua Lexa qui en resta quelques secondes abasourdie avant d'entourer ses bras lentement autour du cou du jeune homme. Si quelqu'un passait par là à ce moment-là, cette personne aurait sûrement été choquée de la façon dont les deux jeunes adultes se comportaient. — Je suis désolé, je ne voulais pas le dire comme ça. Je veux juste éviter de te blesser, déclara-t-il en s'éloignant de la jeune femme. — Si tu ne voulais pas me blesser, tu n'aurais pas réagi comme ça, répliqua-t-elle durement. — Ce n'est pas parce que j'ai dit ça que je ne ressens rien pour toi. Dire que je ressens de l'amour pour toi serait hyperbolique pour le moment, mais je ressens quelque chose de fort lorsque je suis avec toi. Cette déclaration suffisait à faire monter le rouge aux joues de Lexa qui baissa le regard. Aedan l'observait avec douceur. Il n'était pas habitué à se comporter comme ça avec quelqu'un mais cela ne le dérangeait pas d'être doux avec Lexa. Il fit parcourir le bout de ses doigts sur les manches de la veste de Lexa tout en les rapprochant doucement vers le visage de la jeune femme. Lexa releva sa tête lorsqu'elle sentit la main d'Aedan soulever son menton. Leur regard se croisèrent et Lexa se sentit absorbée par le regard habituellement froid et sans émotions d'Aedan, actuellement chaud. Il posa doucement ses mains sur les joues de Lexa avant que son regard ne s'abaisse au niveau des lèvres de la jeune femme. Lexa vit où son regard était dirigé et se mit à rougir violemment. — Tu m'autorises à faire quelque chose ? interrogea-t-il doucement. Lexa hocha lentement la tête. Elle était pratiquement sûre à cent pourcent de ce qui allait se passer. Aedan sourit en voyant la réponse positive de Lexa avant de se lécher doucement les lèvres. Ses mains étaient toujours au niveau des joues de Lexa et le jeune homme caressa les joues de Lexa avec ses pouces. Elle inclina sa tête vers le haut pour le regarder et Aedan approcha sa tête de celle de Lexa avant de déposer avec douceur ses lèvres sur celles de cette dernière. Lexa enroula à nouveau ses bras autour de la nuque d'Aedan et approfondit le baiser. Dorénavant, il n'y avait plus de retour possible pour Lexa. La spirale infernale de sa vie venait de s'enclencher et elle allait s'accélérer jours après jours.
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only-x-madness-blog · 7 years
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Wesker
J'ai vraiment tenter d'écrire pleins de trucs. Quand t'es high c'est un peu difficile finalement! Fuck. Fuck
*
Les monstres m'ont fait du mal.
Les monstres sont aussi nos amis. Je pense beaucoup trop de choses en ce moment.
Demain et la semaine prochaine. On va s'aimer ok.
J'avais jamais vraiment eu l'impression d'avoir de grande chimie avec personne. Bon, je détestais la pluspart des humains et les autres que j'appréciais finissaient par me turn off. Et ça me fesait peur. J'étais toute seule et j'avais besoin d'un ami. Donc j'ai fais 'fuck off, pour l'instants les gens sont cons', et j'avais pas envie d'être conne aussi, alors je me suis isolée de tout le monde. J'avais une haine continuelle envers la vie mais j'avais pensée à me mettre en sécurité. Je passais tout mon temps libre (ma vie était un temps libre) à écouter des animes et gammer à LoL parce que c'était badass). Pendant ce temps là tu devais jouer à un jeu réellement badass et aimer la vie parceque les tunes du jeux étaient bonne par la même occasion. À la place de m'aventurer dans des endroits ennuyants, je restais relaxe et j'enjoyais tous ce qui me fesait resentir un peu. Et comme y'avais quand même assez de choses à faire sans être embêter par les gens, j'ai commencé à être complètement confortable. J'étais vraiment serène. C'était le fun être moi. Donc, j'ai voulu connaître toujours plus choses qui rendait la vie un peu plus le fun. Les cours au Cégep étaient absolument tous le fun. J'écrivais tout le temps, ma tête était satisfaite! Les gens étaient gentils et beaux. Puis je me suis faite des amis. Des gens vrais qui ne font pas peur. Puis les gens m'ont admirés. Ont aimés mon corps. Et j'les aimais aussi. Après, j'ai créé mon Wonderland. Et c'était mon propre bordel. Je m'amusais. J'étais forte. J'étais épanouie.
Sauf que je m'amusais seule. J'étais toute seule sur ma planète. Et j'étais triste. J'avais donc un plan :
Apparaître dans la map. Pour que la personne qui rêvait de connaître son idéal puisse faire ma connaissance.
Et j'tai laissé fusionner avec moi. Puis ça a créé une force tellement inhumaine qu'elle prenait toute la place, affaiblissant notre petit mind.
J'ai souvent été à la recherche de cette chose. Cet élément que seul nous, finalement étions capable de reproduire.
Mais c'était un piège. J'étais inconfortable. T'étais la seule chose qui me rendais confortable. Et j'en ai abusé. J'en ai abusé pendant que les monstres planifiait trop de me tuer.
Et j'suis plus capable. D'être brisée et que tu me vois comme ça. J'veux être là pendant que tu m'aime. J'veux l'enjoy, pas les monstres. Ma décision est prise. Un coup de tête. Je recommence. Je retourne à lapoc. Aimer autre chose que toi. Aimer moi.
Pour l'instant tout ce que tu dois savoir :
-Le shroom a pris tout le reste de mon énergie, pour toi
-Je n'arrêterai jamais de ressentir ça pour toi
-Je n'arrêterai jamais de penser à toi!
-Tu reste mon meilleur ami. Tu peux me parler à tout tout les jours.
-Peux importe où va être ton appart, tu me laisse une petite place dans ton lit?
-Tu es toujours invité à Noël chez mes parents
- Tu es toujours mon copain, mon corps est juste à toi.
- on va faire ce foutu gâteau au fromage
-on va s'arranger pour se voir quand même souvent.
- ne soit pas triste, jvais juste être plus forte pour toi.
Je t'exxxtramour
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mlleines · 7 years
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Chapitre 2: Je déteste internet ou internet me déteste, je sais pas trop.
Je me demande au moins une fois par semaine "non mais comment j'ai réussi à me foutre dans cette situation". Faut pas croire, je réfléchi très souvent avant d'agir - ce qui rend tout le truc encore plus improbable. Mais cette fois, c'était pas le cas. J'me suis juste dis que je ne risquait rien après tout: je l'ai juste rajouté sur l'un de ces réseaux sociaux qui nous rendent totalement asociaux. Me disant que c'est un genre de "premier pas 2.0" et que ça lui donnerai une excuse de début de conversation... Mais lui, m'a juste rendu la pareil en me rajoutant. Non mais... non, ça fout tout en l'air là! Qui fait ça sérieux... Merde quoi: maintenant on est deux cons qui se suivent sans rien dire. Deux psychopathes. 
 J'ignore quand j’ai perdu ma capacité à être romantique. Je ne crois pas au coup de foudre, au destin et à tout ce bazar. Il me faut deux trucs pour me faire croire que ça peut, éventuellement, marcher: une bonne alchimie et un bon timing. Et là, côté timing c'est totalement ridicule, on arrive à 3 semaines après s'être croisait à une fête et presque deux de passivité (numérique)... Côté action, c'est digne d'un épisode de Dawson Creek. Qu'est-ce qui m'a pris... J'aurais du y aller franchement. Un genre de texto en mode morse: "toi (stop) moi (stop) un verre (stop) pub?". 
 Pour continuer du côté des clichés, la situation me prenait tellement la tête que j'en ai parlé à mon BFF gay après quelques verres. Ce qui a vaguement donnait un truc du genre: "non mais je fais quoi du coup là?! Ça rend fou." "c'est moi hein? Je suis sûr que c'est moi, je me prends toujours la tête pour rien." "Quoi? lui envoyer moi un message maintenant? OK mais je dis dire quoi, son instagram c’est un alibi de mec en gueule de bois" “c'est tellement nul cette histoire putain..."."Oui, juste un demi de Smithwicks. Merci." 
 Conclusion, lui qui me dit qu'il est sûrement timide, probablement parce qu'il est jeune. Okay très bien donc je vais laisser du temps à Bambi et continuer à me lamenter de mon karma nase en matière de rencontres amoureuses. J'avais pourtant rien demandé à personne moi, j'avais même décider de supprimer la veille cette application qui te fait croire que rencontrer quelqu'un c'est comme faire ses courses. Réduisant au passage l'idée que "c'est pas que la beauté physique qui compte" en poussière, atomisée, écrasée sous un bon tas de choix bien superficiels. Si on avait des doutes avant... là... 
Du coup j'étais a cette soirée pour Halloween, le genre de soirée où tu sais pas si tu dois t'investir vraiment pour ton costume ou si, sur un malentendu, ça peu passer... J'avais misé sur l’option petit b) avec une tenue originale mais que je sais au fond, j'aurais très bien pu mettre le mardi suivant. Donc je sais pas si c'est mon style qui fait halloween toute l'année ou si cette tenue ne l'était pas assez... Pour ce qu'il en est de la fête, je connaissais franchement personne. La soirée était organisée par le pote de ma coloc que j'avais croisé trois fois. Dans cette situation tu sais pas si tu peux dire que tu connais la personne ou pas, mais c'est pas non plus un inconnu... Dans le doute j'ai pas arrêté d'avouer que j'étais "la coloc d'une amie du gars en question". C'était chiant. C'était long. Et après quelques verres c'était pas clair. 
 J'avais repéré ce gars. Grand, beaux yeux et gentil sourire. Sauf que j'avais rien dis, parce que je savais que c'était un ami de l'ami de ma coloc (je vous l'avais dis, c'est chiant) et que forcément ils avaient le même âge. C'est à dire: jeune. Pas trop jeune "puni par la loi", juste que j’ai officiellement rejoins la deuxième moitié de la vingtaine quand lui... c’est juste pas le cas. Et 4 ans, selon la situation, ça fais beaucoup. Du coup j'ai fermé ma gueule. 
Ma coloc m'a avoué une heure plus tard "je le trouve mignon le gars là. Au fond." Et merde... "Grave il est chou". Bah ouai, je vais pas lui mentir et j'ai déjà trop bu pour pouvoir faire genre "Qui?? Ah bon?! J'avais pas remarqué". De toute façon il est trop jeune. Les heures ont défilé, on a établie un camps dans la cuisine: on a beau aller dans une soirée où on connaît pas grand monde en faisant semblant que ça va aller, c'est pas pour ça qu'on va être au milieu du dance floor comme si on était à la maison. En plus c'est proche du frigo, le blanc sera toujours frais.  Ça fait 10 ans que je me retrouve dans les cuisines d’inconnus... Faut croire que je suis la pote qu'on ramène toujours chez les autres. Bref. La cuisine c'est parfait: c'est petit, tu croisera tout le monde mais pas tous à la fois. Et je sais pas comment mais on s'est retrouver a parler à ces gars. Cools. Drôles. J'ai pas essayé de draguer qui que se soit ce soir là. J'ai juste été moi, saoule, dans une tenue bizarre. C'est tout. J'ai continué de parler avec Bambi, il m'a fait rire, je l'ai fais rire, j'ai fini mon verre et jai suivi ma coloc quand elle a voulu partir. 
 Le lendemain elle m'a avoué avoir parler à son pote pour savoir si elle avait ses chances et que d'après sources sûr j'avais tapé dans l'oeil de Bambi. Et voilà. Voilà comment je me retrouve dans cette situation. Ma coloc me donnant une sorte d'autorisation pour tenter un truc et moi, le cul par terre me demandant quoi faire. Et du coup j'ai fais de la merde... L'informatique nous aidera pas les gars... "Siri comment sort-on d'une mini situation potentiellement foireuse"... "Siri help: je suis coincé entre 0 et 1"... "Siri oubli ça, je vais aller prendre une douche, ça va passer".
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bnjthebig-blog · 5 years
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J'ai voulu tenter un truc (j'ai bien dit tenter 😂) Bon c'est pas mal non plus, mais c'est loin de ressembler à ce que je voulais faire 😐 • • • #Peinture #Paint #Night #Nuit #Sky #Clouds #Montagne #Mont #Neige #Snow #Paysage #Landscape #FaberCastel #Aquarelle #WaterColor #DalerRowney #Stars https://www.instagram.com/p/B0vMgh7lAdY/?igshid=vs8vz6nis771
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aindrea-mc · 7 years
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17 juillet 2017
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Lui (17h18) : T'as prévu un truc ce soir ?
Moi (17h21) : Euh pas que je sache pourquoi ?
Lui (17h24) : Si tu veux qu'on boive un coup, si t'as le temps..
Moi (17h25) : Bah oui carrément :)
Cette soirée a commencé comme toutes les autres. Après une bonne journée de travail j'ai choisi de rejoindre un ami que je n'avais pas vu depuis quelques temps. Comme j'avais un peu d'avance, et que l'on s'était donné rendez-vous non loin de chez moi, j'ai pris le temps de rentrer chez moi. Avec presque 35°C dehors, j'ai troqué mon jeans contre ma robe blanche à fleur acheté quelques mois plus tôt avec ma soeur à Lyon. Avec ce beau temps, nous avons choisi de nous retrouver autour d'une bière en terrasse. Comme à mon habitude, j'ai pris une Calsberg Elephant et lui aussi. Nous avons ensuite commencé à nous raconter nos vies : ses derniers chantiers, mon dernier bénévolat sur un festival de la région, nos tatouages et pleins d'autres choses. D'autres amis m'avaient également proposé d'aller boire un verre, mais comme je les voyaient souvent, j'ai décliné leur invitation.
Moi (20h28) : Bon on va seulement manger.. Donc je sais pas si je passerai.. Une autre fois sinon ?
Nous avions tout les deux faim, donc j'ai proposé qu'on aille manger. Mais il a préféré que je lui fasse visiter mon nouvel appartement. En même temps, je suis tellement fière de mon appart que je lui ai dis oui sans vraiment réfléchir. Nous avons donc fait escale chez moi avant d'aller manger. Nous nous sommes installés dans le salon et avons continué à nous raconter nos vies tout en fumant une clope à la fenêtre. Ensuite, on s'est reposé la question d'aller manger. Je lui ai demandé ce qu'il souhaitait manger : sushi, italien, bistro ... Il s'est alors levé du fauteuil, m'a attrapé par la taille et m'a embrassé. J'ai reculé, lui expliquant que je préférais aller manger. Il m'a rétorqué que c'est plutôt lui qui allait me donner faim. Il m'a attrapé par la taille avec ses grandes mains pour m'embrasser une nouvelle fois. Je n'avais pas envie de faire l'amour. Et je me suis dis que si je lui disais que nous n'avions pas de quoi nous protéger, il lâcherai l'affaire. Il a choisi de me soulever et et de me ramené dans ma chambre. Il m'a allongé sur le lit et a commencé à glisser ses mains sous ma robe. Il s'est empressé de retirer ma culotte avant d'approcher sa bouche sur mes lèvres. Avec mes mains, j'ai tenter d'arrêter ce qui était en train de se produire, mais il m'a attrapé les mains et les a collé sur mon lit. À ce moment précis, je me suis dit qu'il se passait quelque chose de pas normal. Je sentais sa langue et sa bouche sur mon sexe et j'avais envie de vomir. J'ai regardé le plafond, en me disant que ça allait s'arrêter. Puis j'ai regardé à travers mon velux, et je me suis dis que si il faisait encore jour, mon amie pouvait encore prendre un bus pour venir. Mais mon téléphone était resté sur la table du salon. Je ne savais pas quoi faire. Et puis il a lâché mes mains pour introduire ses doigts dans mon sexe. Je sentais ses va-et-viens. J'étais comme tétanisé. Puis j'ai sentie comme un déchirement en moi. J'ai eu tellement mal. Je ne me sentais pas bien. J'avais l'impression d'être passé de humaine à objet. Je voulais que cela cesse ! Mais je n'arrivais plus à bouger. Mes mains encore la où ils les avaient coincées, comme si elles étaient toujours bloquées. J'ai ensuite essayé de raisonner comme lui. Si il veux me donner du plaisir, je n'ai cas faire comme si c'était bon, comme ça il arrêtera ? Il a alors attrapé mes jambes, tout en continuant avec sa langue et ses doigts. Je me sentais sale et je me suis mise à trembler. Sa langue, ses mains, ses va-et-vient, tout me paraissait horriblement long. Et puis au bout d'un moment, il a relevé la tête et m'a demandé si je voulais qu'il continue. Je n'étais plus qu'une chose à cet instant. Je me suis relevé, et j'ai dis "Non, c'est bon. Allons manger plutôt".
Il s'est relevé, un peu énervé par ce que je venais de dire, et s'est dirigé dans le salon. Je tremblais de tout mon être, j'étais désorienté et je ne réalisais pas vraiment ce qu'il venait de se passer. J'ai mis un certains temps à me relevé. Je voulais prendre une douche tellement je me sentais sale, mais je ne pouvais pas. J'ai enfiler un jeans et un haut et je l'ai rejoint dans le salon. Là, j'ai enfin pu récuperer mon téléphone et j'ai envoyer un appel à l'aide.
Moi (21h21) : Cam, tu peux venir ?
Elle a de suite sentie le malaise et à fait en sorte de venir le plus vite possible. J'ai relevé la tête et il m'a ensuite dit qu'on continuerai cette soirée chez moi après un bon restaurant. Je me suis remise à trembler, mais je ne savais pas vraiment quoi répondre. J'avais tellement peur et j'étais surtout tellement sonné. Je lui ai simplement dit : "Allons manger". Nous avons pris nos affaires, et sommes allés au restaurant. J'avais choisi un italien dans lequel j'avais l'habitude d'aller en espérant y voir d'autres personnes pour ne plus être en tête à tête avec lui. J'ai pris des pâtes au pesto et je ne me souvient même plus de ce que lui a prit. Je ne pensais qu'à une chose : dans combien de temps va-t-elle arriver. Vers 22h, elle m'appelait pour me dire qu'elle était en bas. Après avoir payé le repas, nous sommes reparties vers chez moi. Il nous a invité à une soirée, mais nous avons refusé son invitation. Il est tout de même repassé à l'appartement pour vérifié qu'il n'avait pas oublié son tabac. Et après quelques minutes, il est finalement parti. Je n'imagine pas ce qui aurait pu se passer si elle n'était pas venue ou si juste il ne s'était pas contenter que de sa bouche et de ses mains. Une fois seule avec elle, elle a voulu tout savoir. Parce qu'il faut savoir qu'elle été très inquiète et n'avais aucune idée du pourquoi je l'avais appelé au secours. J'ai littéralement craqué. J'ai pleuré, j'ai tremblé et je ne comprenais pas ce qu'il venait d'arriver. Je ne parvenais même pas à mettre un mot la dessus. Aujourd'hui je sais que d'une certaine manière, c'était une agression sexuelle, voire même un viol.
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Jour 11 - Philippe, micro-vigneron
En cette fin d'année, voilà le rituel du calendrier de l'Avin d'Eva qui revient et qui va me permettre de marquer une nouvelle étape tout en célébrant quelques vins marquants de 2019 mais surtout, à travers eux, les gens qui les ont créés... Car pour moi, plus que le terroir, c'est l'humain qui fait le vin.
Cela fait sept ans maintenant que ce projet de cave est en marche, et cela fera sept ans en 2020 que le Lieu du Vin est ouvert. Entre 170 et 200.000 bouteilles qui ont quitté leurs créatrices et créateurs pour contribuer au bonheur et au plaisir de mes clients (et au mien), et pour me permettre d'entretenir ce corps d'athlète, vu les incessantes manipulations, de cartons. Des milliers de vins dégustés et beaucoup appréciés, certains adorés. Des dizaines de vigneronnes et vignerons rencontrés, appréciés, certains devenus des ami-e-s, et même quelques agentes et agents (joke). Mon regret est de n'avoir pas eu un million de trésorerie et 200 ou 300m² pour avoir pu accueillir plus de flacons. Il y a tant d'autres vins que j'aurais aimé vous faire découvrir... Mais ceci est le passé. Place au futur.
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L'étrange orange
Alors pour moi, l'émotion de l'année, c'est un petit jus en macération, tout trouble, que vous voyez ci-contre. C'est mon premier vin, réalisé comme un amateur (40 litres pour celui-ci, l'orange, et 20 litres pour un rouge de purs hybrides, produits, dans des mini-fermenteurs), sur une base d'ugni blanc, vendangé dans le Tarn (mais j'y reviendrai), et complété avec environ 10% d'un hybride inconnu glané dans des arbres juste à côté de chez moi, sur des pieds ni traités ni taillés depuis au moins 30 ans... ce qui est également le cas des rouges (a priori, herbemont, baco, othello, noah, plantet et deux inconnus).
Je me suis "amusé" symboliquement à essayer de faire deux vins que j'avais envie de boire, celui-ci est mon orange, mon skin contact. Evidemment en levures indigènes (probablement tarno-aveyronnaises), avec une dose de sulfite correspondant à 1g/hecto, soit ce que j'appelle le "soufre psychologique", mis sur la vendange avant foulage, suivi d'un égrappage après 36 heures de macération intégrale, puis soixante-dix jours de macération sur la moitié des peaux. Je trouvais ces ugni blancs assez délicats, et je n'ai pas voulu trop extraire. Là, il est sur lies pour l'hiver, avant mise au printemps. Mais c'est déjà un vin plus que buvable (meilleur encore que les échantillons que certains amis ont pu goûter, hein Eva, et surtout plus "en place"). Ce n'est évidemment pas un vin qu'objectivement je placerais sur un piédestal, mais subjectivement, il marque une inflexion dans ma vie : sous réserve de son évolution sur lies, c'est la première fois que je fais moi-même un vin que je trouve honnête et que je serai fier de partager.
Si j'ai fait ça, c'est que c'était une envie déjà ancienne mais jusqu'ici impossible à gérer. c'est aussi parce que ma vie personnelle m'a amené à revenir souvent dans le sud, chez moi, et m'a permis d'organiser mon temps pour apprendre un peu de quelques vigneronnes et vignerons fort appréciés. C'était une obligation et un choix que de lâcher un peu ma cave, un besoin aussi. Et c'est une réussite au point que je vais continuer mon apprentissage... Et c'est grâce à ces trois-là, que je vais vous présenter, mais aussi grâce à tous ceux chez qui j'ai bossé ou chez qui je suis simplement passé, que j'ai pu faire mes deux premières minuscules expériences de vinificateur, ô combien jouissives, et envisager une suite.
J'aurais pu aller chez nombreuses personnes, et dans bien des régions. La vie a fait que j'ai pu profiter de l'humanité, de la compétence et de la passion de trois personnes qui ont eu la gentillesse de m'accueillir pour travailler, de me nourrir et de m'abreuver ; c'est dire leur goût du risque et leur générosité !
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Pause après pressurage
Le premier d'entre eux, je le connais depuis longtemps. Nous partageons la passion du vin mais aussi de la Chine et de sa cuisine - notamment la version épicée et pimentée. Vincent Bonnal est un bosseur comme j'en connais peu. Il travaille à Bédarieux quelques hectares pleins de vie (et d'herbes qui grattent quand on vendange) et réalise deux rouges, un blanc et un brosé (rosé capiteux, plein, rond, charmeur).
Il a eu la bonne idée de commencer par me faire faire une première journée de 19 heures de boulot, de 7 heures du matin à 2 heures du matin suivant : une magnifique parcelle de 80 ares de muscat, vendangée, pressée, matériel lavé (et repas inclus quand même)... Au moins, si je m'installe, je saurai que ça peut être ça, le travail romantique du vigneron naturel, et plusieurs jours de suite. Alors, Vincent, je te le dis : c'était pas la peine, je le savais déjà !!!
Vincent est un excellent technicien, pointu, précis, ce à quoi il ajoute une vraie sensibilité et le goût de l'innovation et du risque (je ne vous dirai pas sur quoi quoi, car il y a des secrets qu'on garde). Après quelques jours chez lui, j'ai remis en ordre une partie de mes connaissances, appris quelques trucs utiles, et perdu quelques kilos. Et je l'ai aussi beaucoup observé travailler.
Je vous recommande fortement les cuvées de Vincent : Domaine en rouge et en blanc, Luna Novella en rouge et rosé (le fameux "brosé") ; Vous les trouverez évidemment chez moi et sur plusieurs millésimes, mais aussi chez beaucoup d'autres collègues.
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La micro-cuvée d'Aunis (et d'autres)
Le deuxième - les deuxièmes devrais-je dire car Nathalie en est le complément naturel - c'est Pierre Pradelle. Encore jeune mais toujours plus fou. Installé il y a peu à Marçon, pas loin de Jasnières, dans des conditions dantesques mais ce n'est pas le sujet.
J'y allai avec son agent, Eva, blonde pétillante - style pet'nat - rieuse et et bosseuse, pour donner un coup de main à ce couple d'amis adorables et courageux, mais pas gâtés par la météo depuis leur première année.
On a fait ce qu'on a pu, et du mieux qu'on pouvait faire.
Cette année, ce sont les chevreuils, les sangliers et les oiseaux qui ont le plus aidé Pierre et Nathalie à vendanger. Bien sûr, nous avons ramassé du raisin, assez pour produire du vin, bien mieux que certaines années précédentes quand même, et c'est heureux car le Pierrot, il a le talent et la détermination pour nous sortir des vins délicieux, faciles, mais aussi complexes, ou tranchants, ciselés, voire carrément rigolos, en fonction de la matière première et de son idée - le garçon est têtu, bosseur et un assez foutraque pour imaginer l'inimaginable - pour en tirer le meilleur tout en respectant la nature, le terroir, le climat, et ses clients.
Chez lui, encore quelques kilos perdus malgré les soirées jalonnées de dégustations comparatives assez généreuses. On est professionnels ou on ne l'est pas... Et surtout des éclats de rire, du boulot dans la joie, un peu de soudure, et même quelques cépages originaux repérés en vue de duplication...
Chez Pierre, c'est toujours le plaisir de pic... de boire des cuvées aussi originales que réussies, comme Pipelette, GNR ou Le Chenin des Bois... Cette dernière issue d'une merveille de parcelle isolée, au bout d'un chemin forestier, où on s'attendrait à rencontrer des Ent veillant sur les chenins tout en échangeant leur longues salutations. Je ne vous dit pas ce qu'il y a dans les cuvées, ce sera la surprise, mais attendent-vous à de l'improbable ! Ce qui est certain, c'est qu'il y a de l'amour dedans.
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A mendonné, faut bien aller manger !
La troisième, c'est une histoire de coup de cœur. Je ne la connaissait pas, ni même n'en avais jamais entendu parler et cet été, un autre ami vigneron qui passait quelques jours chez moi a apporté une de ses bouteilles : Double Face. Et là... J'ai appelé la vigneronne, Ketura Roux, puisque c'est elle, pour savoir si à l'occasion je pouvais passer pour la rencontrer et essayer de comprendre comment on pouvait faire ça et le mettre en bouteille.
Et j'y suis allé. Et du coup, je suis, quelques semaines plus tard, retourné vendanger quelques jours chez elle, pour terminer - temporairement - mon périple.
Ce fut une rencontre généreuse, incroyable, avec Ketura, son frère, son ami et son équipe. Un vrai régal ponctué de rires, de (beaucoup) de verres, mais sans sacrifier le travail nécessaire pour faire des vins hors du commun. Et au passage, pour récolter un peu d'un magnifique ugni blanc qui m'a permis de tenter ma première cuvée ! Merci Ketura. Merci beaucoup pour ces trois caisses. Et maintenant, il va falloir que tu goûtes ce que tu as permis avant qu'on aille glaner quelques bois pour nos expériences !
Je vais y retourner cet hiver pour apprendre la taille douce en attendant qu'on organise un petit périple pour récupérer quelques cépages originaux. Mais j'en dis pas plus, vu que ce sera probablement l'occasion d'autres chroniques.
Alors si vous voulez goûter les vins de Ketura, sachez que j'en ai encore un peu (dont très peu de Double Face, à réserver aux aventuriers de la picole), mais que, si elle me le permet, j'en aurai d'autres !
Alors voilà : des rencontres, des vins, des femmes et des hommes, du travail, beaucoup de plaisir, une forme retrouvée... et l'envie de tenter autre chose qui me taraude. L'envie aussi de retrouver mon sud loin de la pollution, de la violence parisienne, du bruit, des PV, des hurlements des sirènes, des appartements à prix d'or, des emmerdements quotidiens... De retrouver mes bois, ma maison, de planter mes vignes, de faire mes expériences, d'avoir du temps pour vivre, aimer, faire mon jardin, écouter de la musique. De retrouver l'enthousiasme perdu.
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Micro-vinification, micro-matériel (pressoir home-made)
Et de passer de la catégorie caviste à celle de micro-vigneron (appellation libérée depuis que l'ami Sébastien Fleuret a "pris sa retraite" de vigneron) et d'amateur, puis pourquoi pas à celle de vigneron indépendant, à temps plein ?
Bon, c'est encore très loin d'être fait, mais j'avoue que j'y pense en me rasant, bien qu'ici dans le sud d'où j'écris, je me rase beaucoup moins souvent !
Si je passe le cap, ce qui me manquera, ce seront mes clientes et clients pour qui j'ai beaucoup d'affection, mais peut-être qu'un jour j'en reverrai, si je presente mes vins chez des collègues ! Mes amies et mes amis, je suis tranquille : je les reverrai de toutes façons.
Comme quoi, le vin même à tout. Même à vouloir en faire ! Ce qui est certain, c'est que, quoi qu'il arrive, ce n'est pas la dernière fois que je fais du vin : que ce soit uniquement pour mon plaisir et le partager avec mes amis, que ce soit pour aider des amis vignerons ou pour moi-même pour en vivre, j'en referai et je vais cet hiver dupliquer quelques cépages originaux glanés et identifiés (ou pas) tout au long de mes pérégrinations viticoles et oenophiles, et rénover un de mes deux pressoirs verticaux à cliquet. On sait jamais !
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Philippe, caviste micro-vigneron en transition
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benjaminnat · 5 years
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J’adore l’Islande
Suis-je masochiste ? La question se pose. Parce que, il y a quelques semaines, j'ai fait un voyage de groupe à Grindavik. J'avais déjà goûté à un voyage de ce genre quelques années auparavant avec une amie, mais nous n'avions pas du tout goûté l'expérience. Pour une raison toute simple : dans voyage de groupe dit groupe, et là, c'est un peu la loterie. Pour notre premier voyage, nous avons dû supporter un alcoolo et une célibataire nymphomane qui avaient fait naître chez certains des envies de meurtre. Mais comme tout le monde a droit à une deuxième chance, ma femme et moi avons voulu tenter à nouveau le coup, et nous avons pu nous en féliciter ! Le groupe dans lequel nous avons atterri était merveilleux. Notre groupe était pourtant très mélangé ; il comptait par exemple un employé de la SNCF, un couple de chômeurs, des cinquantenaires très festifs, un fan inconditionnel des voyages de groupe... Bizarrement, ce caractère hétéroclite a permis des échanges passionnants. En fait, il régnait une ambiance conviviale et bienveillante comme je n'en avais pas ressentie depuis l'adolescence. Je ne sais pas, c'est notre guide qui, grâce à sa bonne humeur et sa débrouillardise, a permis à chaque participant . Ce qui compte, c'est que l'atmosphère était parfaite. Mais nous ne comptons rencontrer les participants dans la vie réelle. Nous avons quand même échangé quelques mails, mais nous n'irons sans doute pas plus loin. Ma femme et moi avions déjà essayé la dernière fois de revoir un couple avec qui nous nous étions bien entendus. Eh bien, si vous faites un jour un voyage de groupe, il faut savoir que c'est une boulette ! Parce qu'une fois de retour, on perçoit rapidement qu'on est vraiment trop différents. Et ça conduit à vivre une soirée vraiment laborieuse. Ce voyage m'a vraiment indiqué que, parfois, les voyages de groupe pouvaient être plus réussis que les voyages personnels. A tel point que ma douce et moi prévoyons déjà l'idée de opter une nouvelle fois pour cette option. Ce voyage m'a rappelé un truc essentiel. Au fond, ce n'est pas le lieu qui rend un voyage sublime : ce sont avant toute chose les rencontres qu'on y fait.Encore plus d'information sur cet incentive en Islande en surfant sur le site internet de l'organisateur.
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