Tumgik
#jeter un sort anglais
lesperlescachees · 1 year
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Mes lectures du moment
Bonsoir à toi, explorateur !
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Aujourd'hui pour inaugurer le premier vrai post du blog, je t'offre une petite sélection de mes lectures du moment, en cours ou terminées. N'hésite pas à aller jeter un coup d'oeil !
Malheureusement, toutes les fics sont en anglais car c'est désormais la langue que je lis le plus au niveau des fanfics, néanmoins, je n'abandonnerais JAMAIS ma francophonie bien aimée !
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Catch Your Own Happiness, truelovetaesawhile (MCU, Spider-Man)
Je lis cet UA depuis ses premiers chapitres et j'attends toujours avec autant d'impatience chaque nouvel update !
HYDRA!Peter est le genre d'UA que je préfère mais si on ajoute à ça le Irondad, Spiderson found family habituel là, on m'a perdue je vous le dis.
Une bonne fic plutôt sympathique qui explore avec pertinence les traumatismes d'un Peter enlevé par HYDRA et qui essaye de s'adapter au monde normal.
J'apprécie également le fait qu'il ai plus de caractéristiques d'araignées et liées à ses pouvoirs que d'habitude, c'est le genre de détail qui me plait beaucoup.
Tooth and Claw, BrickSheep (DC, Batman)
Cette fanfic est mon petit rayon de fluff et de soleil régulier.
Damian en forme de petit dragon est si adorable et l'amour que lui porte sa famille fait complètement fondre mon cœur. En plus de ça, le lore autour de cette fanfic se développe au fur et à mesure des chapitres et on peut doucement voir se dessiner une sorte d'UA fantasy super intéressant mais peu exploré car on observe tout sous le regard d'enfant de Damian.
Bref, du fluff, du love, de la mignonnerie, j'adore.
Glass, succeeding (DC, Batman)
ALORS CA ! Cette série de fics mérite sa propre chronique parce que c'est très sérieusement la série par laquelle je suis le plus obsédée depuis ces deux derniers mois.
ATTENTION !
On parle de thèmes très durs comme les abus sexuels, la dépression, tentative de suicide, santé mentale, relation abusives, mutilations etc. C'est vraiment un très gros dossier je vais pas mentir, j'ai eu souvent du mal à lire d'un seul coup certains chapitres.
J'ai aussi pleuré.
Mais si j'adore cette série de fics c'est principalement pour sa violence et sa justesse. On n'a pas juste des descriptions graphiques de traumas, non. Ici, on est totalement plongés dans la psyché du perso principal qui a subis des abus et qui montre absolument tous les aspects et les conséquences de ce genre de violences.
C'est très explicite, on a beaucoup de dialogues internes, un narrateur parfois peu fiable ce qui montre super bien l'instabilité de son état mental, mais tout est écrit avec une justesse et une finesse si parfaite que c'en est passionnant.
J'en dirais plus dans ma chronique spéciale pour cette série.
C'était mes lectures du moment à la prochaine !
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nilaread · 2 years
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Harry Potter and the Philosopher's Stone
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Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais un mystère entoure sa naissance et l'effroyable V., le mage dont personne n'ose prononcer le nom.
Bonjour mes étoiles ✬ ! J'espère que vous allez bien !
Je suis trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour une chronique littéraire concernant ma saga préférée de tous les temps, celle qui a bercé mon enfance et mon adolescence : Harry Potter ❤ de JK Rowling. J'ai bien évidement déjà dévoré tous les tomes plus jeune de l'édition Folio. Je souhaitais donc acquérir une version illustrée de cette saga et j'ai opté pour celle de Minalima.
Cette édition spéciale, destinée aux plus jeunes comme les plus grands est tout simplement somptueuse : la couverture est rigide, quasiment toutes les pages à l'intérieur sont illustrées, on retrouve pas moins de 8 éléments interactifs. Parfait pour être immergé dans l'histoire !
J'ai choisi d'acheter la version anglaise car je ne l'ai les avais jamais lu en anglais et je souhaitais travailler la compréhension de mon anglais. Je peux vous dire qu'il s'agit d'un anglais intermédiaire. Heureusement que j'ai déjà lu le livre en français avant de me lancer dans la lecture de celui-ci en anglais car je n'aurai pas compris plusieurs passages sans cela.
Pour conclure, je vous recommande vivement cette édition, surtout pour les fans d'Harry Potter comme moi !
Détails sur le produit Éditeur ‏ : ‎ Bloomsbury Childrens Books; 1er édition (20 octobre 2020) Langue ‏ : ‎ Anglais Relié ‏ : ‎ 368 pages ISBN-10 ‏ : ‎ 1526626586 ISBN-13 ‏ : ‎ 978-1526626585 Poids de l'article ‏ : ‎ 1.07 kg Dimensions ‏ : ‎ 24.7 x 5.3 x 17.4 cm
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SHORT STORIES 5 - A l’abri de la pluie : Edition spéciale - Eren et Jean (3/5)
[ Texte en anglais : ici ( @tsuki-no-ura ) et en japonais : ici ( @darth-eagle ) ]
L’ancienne chapelle
Après avoir obtenu la permission de la part de Livaï, Eren se dirigea vers la vaste chapelle où de nombreux soldats se réchauffaient.
Même si les soldats de son escouade l'escortaient, voir un visage familier le calmerait un peu. Du moins, c’est ce qu’il pensait.
« … Mince, c'est toi, Jean ?
- Pourquoi tu dis mince ? Dommage pour toi : Mikasa et Armin sont dans une autre pièce. »
Tous les autres aussi… Jean se retourna alors pour jeter un coup d’œil sur les soldats qui se reposaient dans la chapelle. C’étaient majoritairement des soldats plus âgés qu’eux : on identifiait facilement leur silhouette puisqu’ils étaient très peu de leur génération.
« Et toi, tu as le droit de sortir du sous-sol ? Si tu perds le contrôle à nouveau… tu ne feras pas de mal à Mikasa et aux autres, n’est-ce pas ?
- Ah. Ouais. Hansi a confirmé que même si je me transformais en titan ici, ils seraient capables de me maîtriser, et ils m’ont donné la permission de sortir. »
Jean se tourna en émettant un « Peuh », puis il posa la main sur la fenêtre recouverte de gouttes de pluie. L’imitant sans savoir pourquoi, Eren se rendit compte que le carreau était plus froid qu’il ne s’y attendait, au moment où il posa la main dessus.
« Bon… De toute façon, nous n’avons pas d’autre choix que de tout miser sur toi. Même si je balance des insultes, elles sortiront de ma bouche toutes seules.
- Jean, que s’est-il passé ? Quelque chose... a changé en toi, dernièrement.
- Ah bon ? J’ai presque toujours été comme ça, non ?
- Non. Avant tu étais plus… comment dire ?… Tout ce qui te motivait, c’était ta petite personne… Tu agissais de façon irréfléchie.
- Je n’arrive pas à déterminer si tu es en train de me faire un compliment ou si tu me critiques.
- En gros… Je te complimente. Je crois. »
Et de son côté, où en était-il ? Qu’en était-il de sa propre détermination ? se demanda Eren. Jean, pour sa part, avait choisi le Bataillon d’exploration de son propre chef et était désormais résolu à donner sa vie pour le bien de l’humanité
Qu’est-ce que je disais ? Que je voulais tuer les titans à n’importe quel prix… C’est certainement ce qui m’a valu d’intégrer le Bataillon d’exploration.
Le carreau vibrait sous le martellement de la pluie, et la paume d’Eren tremblait légèrement.
Il ressentit cela comme un reproche sur le fait qu’il n’arrivait pas à accepter ses responsabilités quant au pouvoir qu’il renfermait au creux de sa main. Il enleva alors sa paume glacée de la vitre et leva la tête vers le plafond de l’édifice.
« On dirait bien que c’était une sorte de chapelle à l’origine. Pas du Culte du Mur, mais d’une ancienne religion.
- Il y a des choses peintes au plafond... 
- Les gens pensaient que c’était là où ils allaient après leur mort. Ces sont des représentations du Paradis et de l’Enfer. »
Jean et Eren observèrent ensemble ce qu’il y a avait au-dessus de leur tête.
La fresque défraîchie était décolorée par endroits, mais on pouvait voir que l’endroit appelé « Paradis » était un paysage vaste et riche, traversé par un ciel lumineux, et que celui nommé « Enfer » était un lieu terrifiant où les pécheurs se consumaient au sein d’un feu ardent.
« Je suis certain… qu’il est de ce côté… murmura Jean.
- … Marco ? »
Jean détourna brusquement le regard. « Laisse tomber », s’empressa-t-il d’ajouter.
« En tout cas, Marco est au Paradis, j’en suis sûr.
- C’est pour ça que je t’ai dit de laisser tomber ! »
Jean fusilla Eren du regard, puis il finit par baisser les yeux.
« … Quoi qu’il en soit, je n’ai nullement l’intention d’aller le rejoindre pour l’instant. Pas avant d’avoir fait en sorte qu’il soit fier… Du moins, j’espère faire des choses qui ne le décevront pas, au bas mot.
- Vraiment ? »
Tout à coup, Eren prit conscience des regards posés sur lui.
Il se rendit compte que les camarades d’escouade de Jean, ainsi que d’autres soldats du Bataillon d’exploration, observaient son comportement à la dérobée.
Ce n’était pas de la simple curiosité, mais il y avait aussi une pointe de malaise vis-à-vis de ce pouvoir qu’ils ne connaissaient pas. Leurs regards étaient empreints de sentiments contrastés.
« ...Je vais… aller ailleurs. A plus tard, Jean.
- Ah, si tu veux aller rejoindre l’escouade de Mikasa, je les ai vus se diriger vers le salon. Peu de temps après qu’ils soient entrés dans le château.
- ...Compris. »
Eren laissa Jean sur place et quitta la chapelle sans se retourner.
Jean leva la tête pour regarder une dernière fois la représentation du Paradis, et un seul soupir s’échappa de sa poitrine.
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jantradsfr · 3 years
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Traduction de la FAQ sur World’s End Club avec Shinsuke Umeda, Kotaro Uchikoshi et Kazutaka Kodaka sur r/NintendoSwitch
Le lien vers le fil, ayant pris place le 24 mars à 2h du matin (GMT+1), sera dans les commentaires.
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Notes :
• La traduction a été initialement faite pour le serveur Discord du Wiki Danganronpa Français.
• Quelques parties sont résumées.
• Quelques questions ont été sautées, aussi je vous encourage, si vous parlez anglais, à aller jeter un œil au fil initial.
• Pour la mise en page, parce qu’il y a beaucoup de texte, j’ai alterné les “blocs de citation” avec du texte sans mise en forme afin de différencier les paragraphes les uns des autres.
- > "Remerciements des invités~
(Kodaka) : Je pense que l'histoire dans World's End Club est vraiment fantastique. Jouez-y, s'il-vous-plaît ! Je pense que vous allez vraiment l'apprécier !
(Uchikoshi) : Il y a beaucoup d'amour dans la version Nintendo Switch qui vient, merci de l'attendre avec impatience.
(Umeda) : Le scénario d'Uchikoshi est grandiose, et la direction de Kodaka est fantastique. Vous pouvez vraiment sentir le talent impliqué. Je veux remercier Nakazawa de Too Kyo Games, et l'équipe de Grounding, dont le PDG, M. Futatsugi ; le directeur graphique, M. Yoshida ; et le directeur de développement, M. Kondo. En gros, des personnes tout autour du Japon ont été impliquées, et bien qu'il y ait eu de nombreuses épreuves, au final énormément de réflexion et d'amour sont allés dans ce jeu. Merci, bien-sûr, à NIS America aussi. J'espère que tout le monde aimera jouer au jeu !"
-> Q : Beaucoup de ce que vous avez fait par le passé a été très mature - mais World's End Club a une limite d'âge plus basse que vos travaux passés.
Qu'est-ce qui a influencé la décision de faire quelque-chose de moins mature cette fois-ci ?
R : (Kodaka) Quand nous nous sommes lancés, nous avons décidé de ne pas faire ce que nous avions déjà fait. En plus, ce serait ennuyeux de faire les mêmes types de jeux répétitivement.
Quand nous avons commencé à travailler là-dessus, nous avions quasiment décidé de le faire pour les enfants. Ensuite, nous avons inventé le groupe d'enfants. Je n'avais jamais beaucoup travaillé sur des projets représentant des enfants, donc c'était une bonne et nouvelle expérience pour moi.
-> Je résume : À la question "qu'est-ce qui fait que WEC se démarque de vos autres travaux", Kodaka répond qu'il tourne autour d'enfants, et Uchikoshi répond qu'il a créé beaucoup d'histoire où les personnages étaient enfermés, alors que WEC se passe dehors et est une sorte de "road trip".
-> Q : Bien que les jeux d'Uchikoshi et Kodaka aient été des jeux d'aventure/visual novels, j'ai remarqué tous les projets de Too Kyo Games jusqu'ici sont dans des genres entièrement différents. Death Come True est un jeu FMV, Akudama Drive est un anime, et World's End Club est un jeu de plateforme. Il y a-t-il des projets de faire un autre jeu d'aventure/visual novel dans le style de vos travaux précédents ? De plus, quels autres nouveaux genres souhaiteriez-vous explorer ?
R : (Kodaka) Nous sommes au beau milieu de la création de jeux semblables à nos jeux précédents. Je ne considère pas vraiment Danganronpa une série strictement visual novel ; il y a Another Episode, qui était un jeu de tir. Nous réfléchissons à explorer de nouveaux genres, mais peut-être pas des genres AAA tels que des jeux style Tsushima.
-> Je résume : Le manga sur CoroCoro continuera si les gens continuent à le lire et l'aimer.
-> Je résume : Kodaka souhaite continuer de travailler avec Megumi Ogata.
-> Q : Qu'est-ce qui est, selon-vous, la chose la plus importante à garder à l'esprit quand on écrit une bonne histoire ? De plus, quels sont quelques de vos histoires préférées de jeux, livres ou films ?
R : (Kodaka) Je pense que mon approche et celle de M. Uchikoshi sont différentes, mais je tire beaucoup d'influence des différents médias. J'essaie de suivre les tendances actuelles et les incorporer dans ce que j'écris. Ce n'est pas vraiment du travail pour moi car j'aime vraiment le faire, et je pense que c'est important d'examiner beaucoup de médias.
(Uchikoshi) : Pour moi, de ne pas s'arrêter une fois que je pense que c'est bien et marrant, mais de réellement continuer à ce moment là (remarquer ça m'a pris 20 ans). Je pense que c'est important pour créer une bonne histoire. Récemment, j'ai été très intéressé par Dark (une série allemande) ; la structure de son histoire est tellement difficile à suivre, est-ce que c'est adapté pour les gens ? Je veux vraiment m'investir dans ce genre moi-même, mais je ne suis pas sûr que vous l'aimiez.
(Umeda): Je trouve que Dark est très intéressant.
-> Je résume : Au début, Uchikoshi et Kodaka voulaient faire un "Death Game" ensemble, mais pour des raisons diverses et variées, dont le fait que les protagonistes seraient des enfants et l'aspect "side scroller", ils ont changé d'avis. Ils voulaient créer un jeu pour tous les âges. Au début ils pensaient que les gens voudraient un "Death Game" de leur part, et puis ils ont commencé à travailler sur World's End Club...
(Note : le traducteur anglais a visiblement eu des difficultés en traduisant cette réponse, donc je ne détaille pas plus.)
-> Je résume : Kodaka voulait déjà faire un "side scroller" comme Clock Tower depuis longtemps.
(ndlr : Kodaka a participé à la création de Clock Tower 3 en 2002, bien que celui-ci n'ait pas été un side scroller)
-> Je résume : Il était prévu que le "Death Game soit annulé" depuis le début, et l'équipe a travaillé dur pour faire comprendre aux joueurs que le jeu continuait au-delà de ça.
-> Je résume : Kodaka a rencontré Take (ndlr : artiste du jeu) lors d'un événement il y a environ 10 ans. Ils ont travaillé ensemble sur un jeu de société à la suite, où il a créé les designs et elle, les dessins. Le jeu avait lieu dans une sorte de pays spécial, et il a trouvé que son travail y correspondait très bien. Les illustrateurs de Too Kyo Games étaient occupés, et Kodaka a pensé que les dessins de Take correspondraient à World's End Club, alors il l'a contactée.
Les concepts des personnages viennent d'Uchikoshi, qui a utilisé comme thème le zodiaque chinois. Take a compris les concepts avec facilité.
-> Q : (résumée) Uchikoshi a représenté beaucoup de personnages LGBT, il y aura-t-il des personnages LGBT dans WEC ? A-t-il quelque-chose qu'il veut dire à la communauté ?
R : (Uchikoshi) Je n'y avais pas vraiment beaucoup réfléchi, mais j'espère que les gens de toutes identités de genre puissent apprécier le jeu. Je laisse votre imagination décider avec quel genre ces personnages devraient être représentés.
-> Je résume : Le nom "Death March" signifie "travailler très dur" au japon, mais comme les créateurs ont appris qu'il avait une connotation négative en occident, ils ont décidé de le changer.
-> Q : Il y a-t-il une franchise à laquelle vous aimeriez participer ?
R : (Uchikoshi) Resident Evil car c'était le jeu auquel je jouais quand j'étais à l'école. J'y ai beaucoup pensé, et à quel genre d'histoire j'écrirais dans ce monde. En plus, j'adore les zombies... Bien que M. Kodaka les déteste.
(Kodaka) Aucune. Peut-être Danganronpa. :P
(Umeda) Du point de vue d'un réalisateur... Je n'y ai pas vraiment pensé. Mais créer des choses aux côtés de créateurs est l'aspect le plus intéressant pour moi. J'aime créer de nouvelles choses. J'aime la série Persona.
(ndlr : l'emoji :P était inclus dans le texte initial...)
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histoireettralala · 4 years
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Louis Alexandre Berthier & Maria Elisabeth in Bavaria & Giuseppa Carcano (1/2)
“On a pu remarquer que les maréchaux de l’Empire furent en somme heureux en ménage, à l’exception de Marmont. C’est que leur choix, s’il fut généralement guidé, resta pourtant libre. Malgré de grandes différences d’âge et d’éducation, les femmes se montrèrent souvent plus fidèles que les maris. Celles qui restèrent veuves de bonne heure, comme Mmes Ney, Lannes, Bessières, Suchet, refusèrent de se remarier. [..]
Il est pourtant un mariage que Napoléon imposa, qu’il voulut de toute sa volonté de maître tyrannique, et qui se fit contre le gré du principal intéressé. C’est celui de Berthier, et nous terminerons par là cette revue sommaire de la haute société militaire féminine du premier Empire.
La femme de la vie du prince de Neuchâtel, son unique et constant amour, ce ne fut pas sa légitime et tardive épouse, mais sa maîtresse fameuse et volage, la marquise Visconti.
Toujours célibataire à plus de quarante ans, Berthier avait aspiré à la main de l’aînée des soeurs du général en chef de l’armée d’Italie. Elisa avait préféré un prétendant plus obscur et plus jeune, Félix Bacciochi. En guise de consolation, Bonaparte, harcelé par les assiduités d’une Milanaise encore très belle quoique déjà mûre, la jeta dans les bras de son chef d’état-major. Ce fut le début de la plus célèbre liaison du Directoire, du Consulat, et de l’Empire. L’héroïne de cette histoire, Giuseppina Carcano, était veuve du comte Giovanni Sopranzi et remariée au diplomate Francesco Visconti. Elle avait été- elle pouvait encore se dire - une des plus remarquables beautés d’Italie: des traits délicats et réguliers, le plus joli nez du monde, des dents éblouissantes, des cheveux de jais coiffés à la Titus, et, pour parer tout cela, une élégance, une science de la mode tout à fait remarquables. Les seules imperfections de cette Vénus lombarde étaient une différence de longueur assez sensible entre ses deux bras, et une petite voix criarde, en fausset. Berthier n’y regarda pas de si près et brûla soudain d’une flamme qui lui permit de braver intrépidement les plus grands ridicules. Affolé d’amour, “il en perdait le boire, le manger et le dormir”, sans parler de l’esprit. Il eut vite fait, quand Bonaparte regagna Paris avec sa suite, d’obtenir pour le mari de son idole la place d’ambassadeur de la République cisalpine auprès du gouvernement directorial. Sa passion pour cette femme l’emportait sur son attachement à son général. Quand vint l’expédition d’Egypte, il insista vivement pour n’en point être et pour rester ainsi auprès de sa chère Visconti. N’ayant pu fléchir son chef qui se moquait de lui, il s’embarqua, la mort dans l’âme. En mer sur le bateau, comme sous la tente dans le désert, il passa ses heures de loisir en contemplation devant une sorte d’autel qu’il avait dressé en hommage à l’objet de son culte. Sa folie amoureuse se manifestait de manière moins platonique dans une correspondance incandescente. Certaines lettres renfermaient, assure le général Thiébault, des “choses incroyables à force d’être obscènes”. Les Anglais, les ayant interceptées, jouèrent au pauvre Berthier le mauvais tour de les copier et d’en jeter des exemplaires sur les côtes d’Europe où elles ne tombèrent pas toujours en des mains discrètes.
Au retour d’Orient, Alexandre put donner libre cours à son amour immodéré, bien que Bonaparte cherchât à l’en détourner. Le Premier Consul appelait cette liaison “la bêtise de Berthier”, et refusa constamment de recevoir la Visconti dans les réunions intimes de La Malmaison, malgré l’intervention de Joséphine, plus indulgente [...]
Louis Chardigny, Les Maréchaux de Napoléon, Bibliothèque Napoléonienne, P. 225-227.
“It has been noticed that the marshals of the Empire were, on the whole, happy with their marriage, except Marmont. This is because their choice, if it was generally guided, remained however free. Despite great differences in age and education, wives were often more loyal than husbands. The early  widows, like Mmes Ney, Lannes, Bessières, Suchet, refused to remarry. [..]
There is, however, a marriage which Napoleon imposed, which he wanted with all his tyrannical master's will, and which was made against the will of the concerned party. This is Berthier’s marriage, and we’re going to end that way this summary review of female military high society in the First Empire.
The woman of the Prince of Neuchâtel's life, his unique and constant love, was not his legitimate and belated wife, but his famous and fickle mistress, the Marquise Visconti.
Still single at over forty, Berthier had longed for the hand of the eldest sister of the General in Chief of the Army of Italy. Elisa had preferred a more obscure and younger pretender, Félix Bacciochi. By way of consolation, Bonaparte, harassed by the attentions of a Milanese woman who was still very beautiful although already mature, threw her into his chief of staff's arms. It was the start of the most famous affair of the Directory, the Consulate, and the Empire. The heroine of this story, Giuseppina Carcano, was the widow of Count Giovanni Sopranzi and remarried to the diplomat Francesco Visconti. She had been - she could still say she was - one of the most remarkable beauties in Italy: delicate and regular features, the prettiest nose in the world, dazzling teeth, jet black hair styled à la Titus, and, to adorn all of this, a quite remarkable elegance, and knowledge of fashion. The only imperfections of this Lombard Venus were a fairly noticeable difference in length between her two arms, and a small, shrill voice, in falsetto. Berthier did not take such a close look at it and suddenly burned with a flame which enabled him to bravely stand up to  ridicule. Crazy with love, "he lost his appetite and sleep" not to mention his mind. When Bonaparte returned to Paris with his entourage, Berthier quickly obtained for his idol's husband the position of ambassador of the Cisalpine Republic to the directorial government. His passion for this woman outweighed his attachment to his general. When the Egyptian expedition came, he insisted strongly on not being part of it and staying with his dear Visconti. Not having been able to sway his chief who made fun of him, he embarked, with a heavy heart. At sea on the boat, as in a tent in the desert, he spent his leisure hours in contemplation in front of a sort of altar that he had erected in homage to the object of his worship. His lovesickness manifested itself in a less platonic way in an red-hot correspondence. Certain letters contained, assures General Thiébault, "incredible things, so obscene they were". The English, having intercepted them, did poor Berthier the ill turn of copying them and throwing copies on the coasts of Europe where they did not always fall into discreet hands.
On his return from Egypt, Alexandre was able to give free rein to his unrestrained love, although Bonaparte sought to divert him from it. The First Consul called this liaison “Berthier's foolishness”, and constantly refused to receive Visconti in the intimate meetings of La Malmaison, despite a more indulgent Josephine's intervention. [...]
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charliengvj289 · 4 years
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Pourquoi Personne Ne Se Soucie De Monsieur Débarras
A Lyon, Larmée Du Salut Vient Récupérer Vos Meubles Encombrants Et Débarrasser Votre Logement
Sinon, ils sont exposés en magasin, voire sur le site de l’enseigne, à un prix convenu, pour une durée déterminée. En cas de vente, le magasin prélève une commission, forfaitaire ou calculée sur le prix de vente (pourcentage dégressif par tranche de prix). Si vous les récupérez avant le terme, des pénalités peuvent être needées. Au-delà, vous pouvez reprendre les invendus ou les laisser en dépôt, moyennant une décote. Pour éviter d’être encombrée, l’enseigne devient à terme (au bout de 6 mois à un an) propriétaire des objets confiés. La additionally grande prudence s’impose si vous vous adressez à une société de débarras.
Recyclage Des Deee
En effet, il ests exclu de jeter des livres, des jeux ou des vêtements qui pourraient encore faire le bonheur de quelqu’un d’autre. Commencez par séparer les biens que vous souhaitez garder de ceux dont vous désirez vous séparer. Ce choix peut se faire sur la foundation de leur ancienneté, de leur utilité, mais aussi de la valeur sentimentale que vous leur accordez.
Ensuite la vendre à des anglais/hollandais/américains à la prochaine reprise. Tu fais une recherche LBC, tu regardes quelle est la maison en vente la moins chère de France, et tu mets la maison 10 euros moins cher que ce prix.
Je pense qu'en étant la maison en vente la moins chère de France, la maison ne va furthermore rester très longtemps "invendable". Vider sa maison du superflu n’est pas facile, nous vous l’accordons. En plus des heures d’attempts passées à ranger, vous devez également passer par un processus psychologique et sentimental pour vous défaire de certains objets.
Nous contactez pour plus d'informations by way of le formulaire ci-dessus. Lesyndrome de Diogèneest un un réel trouble pathologique rendant certaines personnes incapables de jeter, alors qu'elles accumulent pendant des années des objets inutiles. Le tri sélectif des déchets et la collecte sélective sont des steps consistant à séparer et récupérer les déchets selon leur character, à la source, pour éviter les contacts et les souillures. Ceci permet de leur donner une « seconde vie », le plus souvent par le réemploi et le recyclage évitant ainsi leur straightforward destruction par incinération ou abandon en décost et, par Drawbackséquent, de réduire l' empreintre écologique. Notre équipe de professionnels intervient en Alsace rapidement et soigneusement. Ceci permet de leur donner une « seconde vie », le furthermore souvent par le réemploi et le recyclage évitant ainsi leur straightforward destruction par incinération ou abandon en décharge et, par conséquent, de réduire l'empreinte écologique. Meubles, armoires, vaisselles, bibelots, vous triez et mettez à section ce que vous souhaitez garder.
En ce qui concerne le débarras, il se peut que certaines associations se déplacent pour récupérer vos objets, mais sinon, il faudra vous rendre vous-même sur les lieux. Il se peut également que certains débarras/nettoyage soient gratuits (voir situations dans le paragraphe ci-dessous). Il est très vital de comprendre qu’il n’existe pas de forfait et que la tarification dépend de plusieurs paramètres tels que le kind de logement, la superficie, les accès , et si le logement se trouve en étage ou non. Le tarif pour un débarras est en fait calculé sur le même principe qu’un déménagement. L’intervention chez des personnes souffrantes, âgées ou isolées requiert également une expérience des cas difficiles et une compréhension profonde du syndrome de Diogène et de la syllogomanie. Fort d’une riche expérience de terrain, nous serons votre interlocuteur idéal pour faire confront à des conditions humaines et pratiques complexes.
En effet, le débarras et un bon moyen de diminuer la facture de votre entreprise de déménagement, en réduisant le nombre de meubles à transporter. Le débarras vous assure ainsi un déplacement à moindre coût, furthermore rapide, et plus paisible. Le débarras d’un logement peut se faire aussi lorsqu’un father or mother âgé doit partir en maison de retraite, surtout si son logement devra être mis en vente ou en locale. Succession, mise sous tutelle, mésentente pour le partage entre divorcés, biens de grande valeur… faire appel à un officier public est la démarche la as well as sûre, notamment en cas de succession. Pour inclure meubles et objets d’art ayant appartenu au défunt dans le patrimoine, le notaire doit faire établir leur valeur dans un inventaire. On ne peut pas vendre où se partager les meilleurs objets ou meubles, ne laissant que des choses sans valeur, en espérant un débarras gratuit et surtout intégral. Aquitroc entreprise de debarras maison, annonce quelques exemples de tarifs débarras maison en région nouvelle Aquitaine.
La proposition définira le temps d’intervention et le volume d’objets et d’encombrants à évacuer. Le responsable vous apportera également son expertise sur l’évaluation des objets de valeur dont vous souhaitez vous séparer. « Faire un inventaire fiscal est dans l’intérêt des héritiers, pour des raisons fiscales », explique MeCouzigou-Suhas. Faute d’inventaire, en effet, le fisc estime forfaitairement la valeur des meubles et objets à 5 % de l’actif transmis (avant déduction des dettes). Or, généralement, et surtout à Paris, les meubles n’atteignent pas 5 % de la valeur du patrimoine, surtout lorsqu’il est composé d’un appartement valant furthermore d’un million d’euros.
Un Logement Dans Le Parc Privé
Avant de faire appel à un professionnel, faîtes en sorte de bien répertorier les objets que vous souhaitez conserver afin de faciliter l'évaluation lors de la visite de l'professional. Nous intervenons pour le compte de particuliers, d’agences immobilières, gestionnaires de patrimoines, syndics, notaires.
En effet, les mauvais payeurs sont légion sur certains de ces internet sites. Bien sûr il y a des gens qui cherchent des RS dans le secteur, mais ils tapent plutôt dans la maison isolée pour être vraiment au calme, pas dans la maison mitoyenne qui a son palier de porte sur la départementale. Le coin où est cette maison a vu sa population divisée par 5 en 100 ans.
Pour vider une maison de ses affaires qui n’ont pas une valeur particulière, avoir recours à une entreprise de débarras est une bonne Answer.
Il suffit simplement de débarrasser une cave, une pièce plus encombrée dans une maison ou un garage, nos professionals seront là motor vehicle ils sont spécialisés dans ce form d’activité.
Le débarras de maison ne peut pas s’improviser, il faut non seulement des outils appropriés mais également des moyens de transport adaptés automobile parfois certaine maison sont très encombrées.
L’intervention de ces professionnels est la plupart du temps rapide et permet de pouvoir disposer très vite du logement vide pour le revendre ou le restituer à son propriétaire.
Providers Pour Étudiants Étrangers À Toulouse, Bordeaux, Lille, Nantes Et Rennes
Les professionnels du débarras disposent de tout le matériel nécessaire pour vider la maison rapidement et en toute efficacité, tout en respectant le domicile. Après avoir constitué une idée précise et pris des décisions sur ce qui va être gardé et ce qui va être détruit, une entreprise de débarras peut prendre le relais. Ces sociétés spécialisées ont des équipes de professionnels avec la compétence et le savoir-faire pour livrer un logement vide de manière rapide et efficace. Dans un logement, plusieurs objets sont susceptibles d’intéresser les brocanteurs, toujours à l’affût de nouvelles trouvailles. Certaines affaires qui peuvent sembler insignifiantes être considérées comme uniques aux yeux de s professionnels. C’est donc une manière de se débarrasser de plusieurs anciennes choses tout en gagnant un peu d’argent. La Resolution efficace faire appel à une entreprise ou brocanteur pour vider intégralement et rapidement votre maison.
Le Relais Emmaüs, via ses bornes réfunctions sur le territoire, collecte les vieux textiles pour les recycler. Le réseau Envie récupère l’électroménager en panne pour le remettre en état.
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lesarchivesmagnus · 4 years
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Les Archives Magnus – Episode 4 : Fascinant livre
                                                  ARCHIVISTE
Déposition de Dominic Swain , concernant un livre qu'il a brièvement eu en sa possession durant l'hiver de l’année 2012. Déposition originale faite le 28 juin 2013. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l’Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.       
                                 ARCHIVISTE (DEPOSITION)
Je travaille comme technicien de théâtre dans plusieurs salles du West End. Je m'occupe principalement des lumières, mais beaucoup de petites salles n'ont pas les moyens d'avoir de grandes équipes pour leurs productions, alors on finit par faire un peu de tout. Je suppose que ça n'a pas de rapport direct avec mon expérience, mais je veux juste que vous sachiez que je ne suis pas une espèce de fou en liberté. Je travaille, je fais du travail manuel et je n'ai pas l'habitude de faire des folies.
Ce jour-là, j'allais assister à une représentation en matinée des Troyennes au Gate Theatre, à Notting Hill. Une amie, Katherine Mendes, y était et essayait depuis un moment de me faire venir voir la représentation. Nous avions travaillé ensemble sur une production de La Mouette quelques années auparavant et nous avions eu un petit problème à l'époque. À ce moment-là, je venais de devenir célibataire, donc j'avais hâte qu'on se revoit pour voir si l'étincelle était toujours là. J'ai fini par y aller dans l'après-midi du samedi 10 novembre - je me souviens exactement de la date, car il y avait eu beaucoup de discussions à ce sujet, puisque nous étions tous les deux occupés par des spectacles différents à l'époque, ce qui rendait les soirées difficiles.
Ainsi, le samedi après-midi, je me suis rendu à Notting Hill Gate, une heure ou deux avant le début de la représentation. Notez que Notting Hill n'est pas un endroit où je vais souvent, car le quartier a tendance à être cher, même pour Londres, et je ne sais pas trop ce que vous savez des techniciens du théâtre, mais nous n'avons pas une profession trop bien payée. J'ai quand même quelques vagues souvenirs d'une échoppe de charité d'Oxfam quelque part dans les environs, car j'y avais déjà acheté une jolie vieille combinaison militaire qui reste l'une de mes vestes préférées. Je l'ai trouvée sans problème et j'ai passé une dizaine de minutes à regarder les vêtements et les bibelots, mais j'ai été un peu déçu. Elle était plus petite que dans mes souvenirs et semblait contenir les mêmes curiosités ennuyantes que toutes les autres boutiques de charité. Il me restait cependant du temps à tuer, alors j'ai décidé de jeter un coup d'œil à leurs livres, ce que je fais rarement d'habitude.
J'ai trouvé le livre dans le rayon Science-Fiction et Fantaisie. Au début, j'ai supposé qu'il s'agissait d'une sorte d'édition spéciale en faux cuir et j'étais sûr que celui qui l'avait mis en vente avait dû faire de même, car le prix n'était que de quatre livres. Mais il y avait quelque chose qui m'a incité à y jeter un autre coup d'œil. En le ramassant, j'ai touché la reliure et j'ai réalisé qu'il aurait très bien pu être relié en vrai cuir, probablement du veau, vu sa souplesse. Je ne suis pas un expert en livres, loin de là, mais il me semblait vieux et je me suis dit qu'il avait peut-être été relié à la main, car les pages étaient légèrement inégales.
Il n'y avait pas de revêtement anti-poussière et le devant n'avait pas de titre, mais les mots Ex Altiora étaient gravés en lettres dorées sur le dos. J'ai fait un peu de latin à l'école quand j'étais enfant, mais je n'ai pas eu beaucoup occasion de pratiquer depuis, donc vous devrez me pardonner si mes traductions n'ont pas beaucoup de sens, mais je crois que cela signifiait " De tout en haut " ou " Au-delà des hauteurs ".
J'ai été pour le moins stupéfait , le livre valait manifestement beaucoup plus que ce pour quoi il était vendu. Si le vendeur qui l'a sorti avait fait attention, il aurait été dans la vitrine où il gardait les objets de valeur confiés par les clients. Je l'ai feuilleté rapidement, mais il semblait être entièrement écrit en latin, donc je n'ai pas pu comprendre de quoi il parlait. La seule chose écrite en anglais semblait être un ex-libris au recto sur lequel on pouvait lire " Provenant de la bibliothèque de Jurgen Leitner ", bien qu'aucun auteur ne soit mentionné.
Il y avait également plusieurs illustrations en noir et blanc - des gravures sur bois je crois - chacune montrant une montagne ou une falaise ou dans une des images ce qui semblait être un ciel de nuit vide. J'ai ressenti une étrange sensation lorsque j'ai regardé cette illustration, comme si, aussi simple qu'elle soit, j'étais sur le point de tomber dedans, et mon estomac a émis une étrange secousse, me faisant presque laisser tomber le livre au milieu d'Oxfam.
Je me suis décidé à l'acheter. Même si je ne réussirai peut être pas à le lire, il valait manifestement beaucoup plus que le prix auquel il était vendu. Je me sentais un peu malhonnête de ne pas leur faire savoir qu'il avait de la valeur, comme si je volais de l'argent à l'association caritative, mais j'ai fini par admettre que ce n'était pas mon travail de fixer les prix dans ce magasin et en plus, ce livre m'avait absolument captivé. La femme qui travaillait à la caisse n'a même pas levé un sourcil quand je l'ai apporté et que j'ai payé mes quatre livres. Je suis sorti, espérant trouver un café où je pourrais m'asseoir et jeter un autre coup d'œil, mais c'est là que j'ai remarqué l'heure. J'avais réussi à passer une heure dans ce magasin, et maintenant j'étais presque en retard pour la pièce de Katherine. J'ai réussi à arriver à temps, heureusement, bien que j'aie dû courir un peu.
La représentation était bonne j'imagine. Je n'ai jamais été particulièrement fan de pièces grecques, et cette interprétation n'a réussi à me faire changer d'avis. Katherine était excellente dans son rôle, bien sûr, mais le reste du spectacle était franchement un peu ennuyeux. Mais je ne suis pas critique de théâtre et je n'étais pas vraiment concentré sur la pièce, car j'étais convaincu qu'il y avait un problème d'éclairage. Tout au long du spectacle, je sentais une légère odeur d'ozone et j'étais inquiet. La seule autre fois où j'ai senti cette odeur au théâtre, c'était quand un de mes machinistes avait accidentellement commandé le mauvais type de lumière et que nous avions fini par installer un projecteur avec une lampe au xénon-mercure - le type utilisé pour stériliser le matériel médical avec des UV. J'ai repéré le problème avant que quelque chose ne se passe, mais je me souviens encore de cette intense odeur d'ozone. Mais personne d'autre ne semblait le remarquer et je ne voyais rien dans leur installation lumineuse qui aurait pu provoquer cette odeur, alors j'ai fait de mon mieux pour l'ignorer.
Une fois la représentation terminée, Katherine et moi avons pris un rapide dîner avant de nous rendre à nos productions respectives de la soirée. J'ai été déçu de découvrir que l'attirance qui existait entre nous deux semblait avoir complètement disparu, et bien que nous ayons passé quelques heures agréables ensemble, il était évident qu'aucun de nous ne voulait aller plus loin. Je lui ai cependant montré le livre. Elle connaissait encore moins le latin que moi, mais elle a été impressionnée. Elle m'a dit qu'il avait l'air précieux et que je devrais l'emmener quelque part pour le faire évaluer, bien qu'elle ne l'ait pas regardé en détail, car les illustrations lui donnaient le vertige pour une quelconque raison.
Rien de notable ne s'est produit après mon départ. J'ai fait ma représentation, une production de Beaucoup de bruit pour rien au Courtyard Theatre, sans aucun problème. Je suis rentré tard à la maison, après avoir pris un verre avec le régisseur et quelques acteurs, et je ne me sentais pas assez fatigué pour me coucher, alors je me suis servi un petit gin tonic et j'ai décidé de lire ce livre plus en détail. Bizarrement, je ne m'étais pas amélioré en latin depuis que je l'avais acheté douze heures auparavant, donc il n'était pas question de le lire, mais j'ai regardé de plus près ces gravures sur bois. J'en ai trouvé une douzaine, principalement des montagnes et des falaises, mais l'une d'entre elles semblait être une tour, surplombant la campagne environnante à un angle bizarre, avec de petits oiseaux juste visibles tournant autour du sommet.
Et puis il y avait cette image d'un ciel vide. Je n'ai jamais eu peur des hauteurs, mais en regardant cette image, je me suis senti... je ne sais pas, vraiment. Je ne pouvais pas la regarder trop longtemps. Le ciel semblait s'étendre à l'infini, rien d'autre ne semblait possible que de tomber dedans. C'était d'autant plus étrange qu'il n'y avait pas grand-chose dans l'image elle-même, à part de l'encre noire et quelques étoiles stylisées, mais quelque chose dans les proportions a eu cet effet sur moi.
J'ai conclu que Katherine avait peut-être eu raison et que l'objet pouvait avoir de la valeur en tant qu'antiquité, alors j'ai fait des recherches pour essayer d'en savoir plus. Le latin est tombé en disgrâce comme langue utilisées pour les textes académiques au 18ème siècle et je doutais vraiment que la chose soit si ancienne. Depuis cette époque, il n'a été vraiment utilisé que pour les textes religieux, mais le livre n'avait vraiment pas l'air d'être rempli de prières. Rechercher "Ex Altiora" en ligne n'a pas servi à grand-chose - l'expression était utilisée dans quelques vieilles prières, il y avait une société appelée Altiora et quelque chose en italien sur le football, mais rien qui ne semblait avoir un rapport avec mon livre, même de loin.
Rechercher Jurgen Leitner n'a pas été beaucoup mieux. J'ai trouvé un musicien autrichien et quelques pages Facebook, bien qu'elles semblent toutes avoir des trémas dans leur nom, contrairement à celui du livre, et qu'aucune des personnes n'avait l'air du genre à avoir une bibliothèque remplie d'étranges textes latins. La seule chose qui me semblait pertinente, même de loin, était une enchère sur eBay datant de 2007. La vente aux enchères était intitulée "Clé de Salomon 1863 appartenant à MacGregor Mathers et Jurgen Leitner" et avait été remportée pour un peu plus de 1 200 livres par un ancien utilisateur: grbookworm1818. Il n'y avait ni image ni description - seulement le titre et l'enchère gagnante. J'ai décidé d'arrêter là et d'aller me coucher. Je crois que j'ai fait un cauchemar, mais je ne me souviens pas des détails.
J'ai dormi jusqu'à très tard le lendemain et, au réveil, il ne restait plus beaucoup de lumière du jour, mais j'ai passé les heures qui précédaient ma pièce à contacter des marchands de livres que j'avais cherchés sur internet. Ils m'ont tous affirmé que le livre avait entre 100 et 150 ans et qu'il semblait avoir été relié sur mesure. La plupart m'ont proposé de me l'acheter pour quelques centaines de livres, mais à ce stade, j'étais plus intéressé par trouver des informations à son sujet. Malheureusement, aucun d'entre eux n'en avait entendu parler auparavant, ou ne semblait connaître son contenu.
La dernière vendeuse à laquelle j'ai rendu visite a cependant reconnu le nom de Jurgen Leitner. Elle m'a dit que Leitner avait été un grand nom de la scène littéraire dans les années 1990 ; un riche retraité scandinave payant des sommes absurdes pour tous les livres qui lui plaisaient. On disait qu'il faisait souvent relier les livres sur mesure après avoir fourni un manuscrit, ou même qu'il faisait produire des œuvres par des auteurs pour son compte - bien qu'elle ne connaissait pas d'écrivains ayant travaillé avec Leitner. Il a disparu de la scène publique vers 1995, mais elle se souvenait qu'il avait de nombreuses relations avec Pinhole Books à Morden et m'a donné les contacts de Mary Keay, la propriétaire.
Je suis allé à ma représentation après, le dernier soir d'affiche, je précise, mais bien que je n'aie pas manqué un seul signal pour la lumière, tout au long de la pièce, je n'ai pas pu me changer les idées. J'ai eu l'impression que je ratais quelque chose, juste au-delà de ma portée. Et tout du long, je sentais cette même faible odeur d'ozone. Est-ce que c'était bien de l'ozone ? Il y avait autre chose, quelque chose que je connaissais mais dont je ne me souvenais pas. Chaque fois que je sentais que j'étais sur le point de deviner, j'étais pris de vertiges et de nausées qui menaçaient de me faire tomber.
Je n'ai pas participé à la soirée des comédiens après, je suis allé marcher à la place pour me "vider la tête" dans l'air froid de novembre. Je ne sais pas combien de temps j'ai marché. Ça a dû durer des heures, mais ça me semblait naturel, comme si c'était tout ce que je pouvais faire. Marcher me semblait aussi naturel que tomber. Ce n'est que lorsqu'un homme m'a crié dessus parce que je l'avais presque heurté que je me suis arrêté et que j'ai fait le point sur les alentours. Je n'avais aucune idée d'où j'étais. J'ai sorti mon téléphone pour trouver la gare la plus proche et j'ai vu que je n'étais qu'à une rue de Morden.
J'ai eu le vertige tout d'un coup, et lorsque j'ai regardé le bâtiment devant lequel je me trouvais, je n'ai pas été le moins du monde surpris de voir une plaque en cuivre portant l'inscription "Pinhole Books - Sur Rendez-vous Uniquement" à côté d'une porte banale en bois teinté foncé. J'ai sonné à la porte et j'ai attendu.
La femme qui a ouvert la porte n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Elle était très âgée et terriblement mince, mais sa tête était complètement rasée et chaque centimètre carré de peau que je pouvais voir était tatoué avec des mots écrits en gros caractères dans un alphabet que je ne reconnaissais pas. Elle se tenait au bas d'une volée de marches, et du haut, je pouvais entendre le son de Death Metal qui sortait de puissants haut-parleurs. Je me suis demandé un instant si elle recevait des plaintes des voisins, en mettant le son si fort à deux heures du matin, et j'ai réalisé soudainement qu'il était effectivement deux heures du matin. Je me suis excusé de l'avoir dérangée si tard et lui ai demandé si elle était Mary Keay. Elle s'est contentée de renifler et m'a demandé, de manière tout à fait antipathique, si j'avais rendez-vous.
J'ai pris mon sac et j'en ai sorti l'Ex Altiora, que j'ai ouvert pour faire apparaître le nom de Leitner sur l'ex-libris. A ce moment, ses yeux ont semblé s'éclairer, et elle s'est retournée pour monter les escaliers. Elle n'a pas fermé la porte derrière elle, alors j'ai pris cela comme une invitation et je l'ai suivie.
Nous sommes entrés dans une série de pièces exiguës, avec des livres empilés dans tous les coins imaginables, presque au point où j'ai dû faire attention à la suivre dans le labyrinthe, pour ne pas prendre un mauvais virage. Elle parlait, je m'en suis rendu compte, et ne semblait pas se soucier de savoir si je l'entendais ou non à travers la musique. Elle a dit que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas trouvé de Leitner, bien que "son Gérard" soit resté à l'affut. Elle n'a donné aucune précision sur l'identité de son Gérard. Cette étrange vieille femme ne semblait pas vouloir lire ou regarder mon livre en détails, mais m'a plutôt demandé si je voulais voir le sien. J'ai juste hoché la tête. J'étais dépassé, avec aucune idée de dans quoi je m'étais embarqué. Je savais juste que je n'avais pas senti l'ozone depuis mon arrivée.
J'ai suivi Mary Keay dans un bureau miteux. Il était petit, mais chaque mur était entièrement recouvert de d'étagères pleines à craquer de livres, prenant une place incroyable dans le petit espace. Mon hôte s'est immédiatement mis à les parcourir attentivement, en se demandant à voix basse où "il" l'avait mis. Je me tenais là, gêné, ne voulant pas fixer la vieille femme, mais hésitant aussi à faire autre chose.
A part les étagères, il n'y avait rien d'autre dans la pièce qu'un bureau usé avec une très vieille chaise derrière. Le bureau était couvert de papiers, ainsi que de fil de pêche et d'un rasoir à lame. Je pense que le fait que je n'ai même pas été surpris par ces objets à l'époque en dit long sur mon état d'esprit à ce moment-là.
Au lieu de ça, mon attention était focalisée sur une image accrochée à la seule petite partie du mur non couverte par les étagères. C'était la peinture d'un œil. Très détaillée, et au début j'aurais presque dit presque photoréaliste, mais plus je la regardais, plus je voyais les motifs et les symétries qui se formaient en une seule image, jusqu'à ce que je sois tellement concentré sur eux que j'ai commencé à avoir des difficultés à voir l'œil lui-même.
Trois lignes était écrites en dessous, en fine calligraphie verte : "Accorde-nous la vue que nous ne connaissons pas encore. Accorde-nous le parfum que nous ne pouvons pas saisir. Accorde-nous le son que nous ne pouvons pas appeler".
A ce moment, Mary Keay est revenue avec deux tasses de thé. Je n'avais même pas remarqué son départ et je n'avais pas non plus réclamé la tasse de thé noir qu'elle m'avait fourrée dans la main. Elle m'a demandé si j'aimais la peinture et m'a dit que c'était son Gérard qui l'avait fait. A dit que c'était un artiste très talentueux. J'ai marmonné quelque chose d'approbateur, je ne me souviens plus exactement quoi, et j'ai regardé la tasse de thé dans ma main. Elle ne m'avait pas proposé de lait, et était maintenant occupée à fouiller à nouveau les étagères, sa propre tasse oubliée sur le bureau. J'ai essayé de le boire par politesse, mais il avait un goût immonde, comme la poussière et de la fumée. Je pense que c'était peut-être du lapsang souchong, mais si c'est le cas, il devait avoir des années.
Enfin, Mary a semblé trouver le livre qu'elle cherchait et l'a pris sur l'étagère. Elle me tendit un livre qui, à première vue, semblait presque identique à mon exemplaire d'Ex Altiora, sauf que le cuir était en un peu meilleur état. Il n'y avait pas de titre sur celui-ci, mais en l'ouvrant, j'ai pu voir qu'il était écrit avec des caractères que je ne reconnaissais pas. Il n'y avait pas d'illustrations dans ce livre, et les seuls mots anglais que j'ai pu trouver se trouvaient sur l'ex-libris : " Provenant de la bibliothèque de Jurgen Leitner ". Tout comme le mien. Mary m'a dit que l'écriture était en Sanskrit, mais quand je lui ai demandé si elle pouvait le lire, elle s'est mise à rire.
Elle a repris le livre et s'est dirigée vers le bureau où l'unique ampoule nue de la pièce projetait des ombres noires sur le sol. Elle a délibérément tenu le livre dans ces ombres pendant quelques secondes et me l'a ensuite rendu. J'ai remarqué pour la première fois que la musique Heavy Metal s'était arrêtée, et la pièce était totalement silencieuse.
J'ai ouvert le livre, et pendant quelques secondes, j'ai été troublé de voir que rien ne semblait avoir changé. L'écriture était toujours inintelligible pour moi et je n'ai pas ressenti de différence. Je l'ai soulevé pour le regarder de plus près, et en le faisant, j'ai entendu quelque chose cliqueter légèrement sur le sol. J'ai baissé les yeux et ai vu des os. Des os de petits animaux, d'après ce que je peux en juger, mais chacun était légèrement plié et déformé selon des formes que les os ne devaient pas prendre.
Alors que je les regardais, Mary Keay m'a repris le livre et l'a fait passer une fois de plus dans l'ombre. D'autres os sont tombés. Elle le fit plusieurs fois, jusqu'à ce qu'un petit tas se forme à mes pieds.
Je ne savais pas quoi dire. À ce moment-là, ma tête cognait et la pression de cet endroit sombre et étroit, avec son vieux thé et ses livres anciens, commençait à me submerger. Tout ce que j'ai trouvé à demander c'était si mon livre faisait ça aussi. Mary Keay a ri et m'a dit de chercher par moi-même. J'ai commencé à regarder dans les pages de mon livre. Je ne l'avais pas fait passer par les ombres, mais je savais que quelque chose avait changé. Les gravures sur bois étaient plus sombres, d'une manière ou d'une autre, et à l'arrière-plan de chacune d'elles, il y avait de nouvelles lignes, épaisses et sombres, qui s'étendaient du ciel. Et puis je suis arrivé à l'image de cette nuit vide, mais maintenant elle était traversée par un motif net et ramifié. Un motif que j'ai reconnu. Mon estomac a lâché, comme si le sol avait disparu et que je tombais.
En luttant pour rester debout, j'ai murmuré une excuse et je suis parti. L'odeur de l'ozone était de retour, plus forte que jamais, et je devais sortir. Je suis tombé dans les escaliers en me sauvant, me faisant de gros bleus à la hanche et me tordant douloureusement la cheville, mais je ne m'en suis pas soucié. Je suis parti de cet endroit en boitant aussi vite que possible et j'ai hélé un taxi pour me ramener chez moi, les doigts figés, tenant toujours fermement mon livre.
Le motif ramifié que j'avais vu sur cette photo est connu sous le nom de figure de Lichtenberg. Elle montre les chemins divergents de l'électricité sur un matériau isolant, tel que le verre ou la résine. Je le connaissais grâce aux cicatrices sur le dos de mon ami d'enfance, qui avait été frappé par la foudre à cause de moi.
Il s'appelait Michael Crew, et nous avions 8 ans à l'époque, nous jouions dans un champ près de la maison de ma grand-mère. Quand la tempête a éclaté, Michael a dit que nous devrions aller à l'intérieur, mais je voulais continuer à jouer sous la pluie. Je lui ai dit cela, et il a soupiré et a accepté. C'est en prononçant ces mots qu'il a été frappé.
Le son était si fort que ses cris ont été complètement noyés, mais c'est l'odeur qui m'a vraiment marqué : cette puissante odeur d'ozone, coupée par l'odeur de la viande en train de cuire. Michael a survécu, au final, mais la cicatrice, cette cicatrice ramifiée de Lichtenberg, est restée avec lui pour le reste de sa vie.
Quand arrivé chez moi, il m'a fallu me concentrer pour monter les escaliers, et quand j'ai finalement réussi à m'allonger sur le canapé, je n'arrivais pas à me débarrasser de cette sensation de chute. L'odeur était si forte que je pouvais à peine respirer. Je n'ai pas regardé le livre, je suis restée allongée. J'avais l'impression d'attendre quelque chose, mais je n'avais aucune idée de quoi.
Lorsque l'on a finalement frappé à la porte, je me sentais presque assez calme pour aller ouvrir. Presque. Il me fallut encore presque cinq minutes pour trouver le courage d'ouvrir. Le cognement ne s'est pas reproduit, mais j'étais certain que ce qui se trouvait de l'autre côté n'était pas parti. Je me suis approché, j'ai saisi la poignée et j'ai ouvert la porte.
Un homme vêtu d'un long manteau de cuir foncé était sur le seuil. Ses cheveux étaient teints d'un noir artificiel et il avait l'air mal rasé comme quelqu'un qui n'aurait pas dormi depuis quelques jours. Je lui ai demandé s'il s'agissait de Gerard Keay. Il m'a répondu que oui, et m'a dit qu'il aimerait voir mon livre. J'ai hoché la tête silencieusement et il m'a suivi à l'intérieur en fermant la porte derrière lui.
J'ai sorti le livre et l'ai posé sur la table. Gerard l'a étudié pendant un certain temps, mais il n'y a pas touché. Finalement, il a hoché la tête et m'a proposé de me l'acheter pour cinq mille livres. J'ai presque ri quand il a dit cela. Je l'aurais vendu pour une fraction de la somme. J'aurais même pu le donner, si je n'avais pas le sentiment que... ça ne changerai absolument rien. C'est difficile à expliquer. Je me fichais de ce qu'il comptait en faire, je voulais juste m'en débarrasser, et j'ai donc accepté.
Gérard ne semblait pas vraiment heureux de cette nouvelle. Il a juste hoché la tête sombrement et s'est dirigé vers la porte, en disant qu'il aurait besoin d'obtenir l'argent et de revenir. Je n'ai pas essayé de l'arrêter. Il est parti, en fermant la porte derrière lui et j'étais à nouveau seul. Notre échange avait duré à peine plus d'une minute.
Je suis resté assis, en silence, à attendre son retour. C'était horrible, et je devais trouver un moyen de me distraire de l'odeur persistante. J'ai donc décidé de sortir mon ordinateur et de voir ce que je pouvais trouver sur Gerard et Mary Keay. En tapant leurs noms, je ne sais pas quel genre de chose je m'attendais à trouver, mais ce n'était certainement pas un article de 2008 sur le meurtre de Mary Keay.
La police était intervenue fin septembre, après que des voisins se soient plaints de l'odeur, et l'ont trouvée morte dans le bureau. La cause de la mort a apparemment été déterminée comme étant une overdose d'analgésiques, mais ça avait été jugé comme un meurtre en raison de "mutilations post-mortem étendues du corps". De gros morceaux de sa peau avaient été arrachés et suspendus pour sécher sur du fil de pêche, tout autour de la pièce.
L'article contenait une photo de Mary Keay, et il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de la même vieille femme que j'avais rencontrée à Morden, bien que sur la photo, elle semblait avoir la tête couverte de cheveux et n'avait aucun tatouage visible.
J'ai commencé à chercher frénétiquement toute autre information que je pouvais trouver. D'autres articles ont couvert le procès de Gerard pour le meurtre de sa mère. Apparemment, il avait été acquitté après qu'un élément de preuve important eut été jugé irrecevable, bien qu'aucun des articles ne semblait savoir exactement de quoi il s'agissait. C'est à ce moment que les coups se sont fait entendre à nouveau. Gérard était revenu.
J'ai ouvert la porte. J'ai pensé brièvement à ne pas le laisser entrer, mais je savais qu'il attendrait là aussi longtemps qu'il le faudrait, et je ne pouvais pas réfléchir à cause de la puanteur de l'ozone qui avait imprégné chacun de mes sens. Je ne pus pas cacher la terreur sur mon visage lorsqu'il entra, mais s'il remarqua le changement dans mon comportement, il n'y réagit pas. Il m'a simplement remis une enveloppe remplie d'argent liquide. Je n'ai même pas pris la peine de la compter avant de lui remettre le livre. Il a regardé le titre, puis l'a feuilleté très rapidement, avant de rire, juste une fois et de hocher la tête, apparemment pour lui-même, comme s'il venait de prendre une sorte de décision.
Je m'attendais à ce que Gerard parte immédiatement, mais au lieu de cela, il s'est approché de ma corbeille à papier en métal et a placé le livre à l'intérieur. Il a mis la main dans la poche de sa veste et en a sorti une bouteille d'essence à briquet et une boîte d'allumettes. En quelques secondes, le livre a pris feu et l'odeur a disparu presque immédiatement. Alors même que ma tête commençait à s'éclaircir, j'ai eu l'impression de devoir lui demander pourquoi, mais il a juste secoué la tête.
"Ma mère ne sait pas toujours ce qui est le mieux pour notre famille." C'est tout ce qu'il a dit avant de ramasser la poubelle à papier, maintenant pleine de cendres qui se consumaient doucement. Je l'ai prévenu que ça serait trop chaud pour la tenir, mais il a haussé les épaules et a dit qu'il avait connu pire. Puis Gerard Keay est parti, et je ne l'ai plus jamais revu, ni lui ni le livre.
                                                 ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
Si je n'entends plus jamais le nom de Jurgen Leitner, cela ne serait pas trop tôt. Je suppose que c'était trop espérer que nous ayons finalement traité tout ce qui restait de sa bibliothèque après l'incident de 1994, mais il aurait été utile que Gertrude ait au moins pensé à ajouter cette déposition au dossier du projet actuel. Qui sait combien d'autres dépositions se trouvent ici qui pourraient concerner ses livres, ou d'autres projets de l'Institut actuellement en cours ?
Si j'en crois la chance que j'ai eue jusqu'à présent, je dirais qu'il est peu probable qu'il s'agisse d'un cas isolé. Plus j'en découvre sur ces archives, plus il semble que Gertrude ait simplement pris les dépositions écrites et les ait jetées dans ces dossiers sans même les lire. Étant donné qu'elle a été archiviste en chef pendant plus de cinquante ans, alors c'est... C'est peut-être un travail plus important que ce que je pensais au départ.
Quoi qu'il en soit, la plupart des détails vérifiables dans le témoignage de M. Swain semblent correspondre à nos propres recherches. Martin n'a pas pu trouver de traces d'Ex Altiora comme titre dans les catalogues existants de littérature ésotérique ou similaire, j'ai donc demandé à Sasha de faire une double vérification. Toujours rien. Est-il possible que M. Swain se soit trompé dans le titre ? Cela semble peu probable, étant donné la simplicité du titre, et les... événements qu'il décrit semblent certainement dus à la présence d'un véritable ouvrage de Leitner. Néanmoins, tous les autres livres de sa bibliothèque sont des éditions personnalisées de textes connus sur la démonologie ou les arcanes. S'il y a des Leitner dont nous n'avons même pas entendu parler, je crains que cela ne suscite une petite inquiétude.
Les détails utiles pour un travail complémentaire sont cependant peu nombreux. Les registres de dons de la boutique de charité d'Oxfam à Notting Hill Gate ne contiennent que de dons anonymes pour des livres en octobre/novembre 2012, et il est évident qu'aucun membre du personnel ne se souvient du livre. Nous n'avons pas non plus été en mesure de localiser Gerard Keay. Hormis cette rencontre, il semble avoir presque entièrement disparu après la fin de son procès.
La description donnée par M. Swain semble correspondre à des photos de Gerard et Mary Keay, et d'après sa description, il semble qu'il ait trouvé son chemin vers ce qui était autrefois Pinhole Books à Morden, bien qu'il soit fermé depuis 2008 pour des raisons évidentes, et qu'aucun nouveau locataire n'ait emménagé avant 2014.
Tim a cependant découvert une chose intéressante dans le rapport officiel de la police sur la mort de Mary Keay : apparemment, les feuilles de peau séchée avaient été écrites au marqueur. Il n'y a pas de transcription ou de traduction dans le rapport, mais la langue est identifiée comme étant le sanskrit.
Il semble donc que nous n'ayons aucune piste concrète pour continuer. Néanmoins, je vais en parler à Elias et suggérer que la recherche de tout autre livre manquant de la bibliothèque Leitner soit la priorité absolue de cet Institut. Jurgen Leitner a fait suffisamment de mal au monde et nous devons poursuivre toutes les pistes disponibles pour nous assurer qu'il n'en fera pas plus.
Fin de l'enregistrement.
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brancowitz · 5 years
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Phoenix Les Inrocks Full Interview
hello phoenix reader who submitted this!!! I am so sorry this is late but thank you so much for sending this in! (i never got notified of this submission). You are the best 💘💘💘 Merci 💖 (I’ll put an english translated version via google translate in the read more at the end of the article).  
A la faveur de Liberté, égalité, Phoenix !, un beau livre retraçant leur carrière en textes et en images, conversation au long cours avec le quatuor versaillais éparpillé entre Paris, New York et Rome. Un retour sur “la fidélité à certains idéaux”.
Meilleur-groupe-français-du-monde, Phoenix était de passage à Paris en novembre, à la fois pour honorer une signature publique de son beau livre rétrospectif Liberté, égalité, Phoenix ! et pour avancer sur un septième album attendu pour 2020. Foudroyé par la mort accidentelle avant l’été de leur ami et producteur Philippe Zdar, auquel l’ouvrage est naturellement dédié, le quatuor versaillais a retrouvé son antre de la Gaîté Lyrique, où avait été ébauché l’italianisant Ti Amo (2017), pour peaufiner le premier morceau du disque, qui devrait d’abord figurer sur la bande-son du prochain film de Sofia Coppola.
Thomas Mars vivant avec elle à New York et Laurent Brancowitz étant expatrié à Rome, les occasions sont désormais rares de réunir les quatre amis d’enfance dans la capitale française, qui reste leur point d’ancrage et la ville d'origine de leur inattendue success story. On se souvient encore de leur concert mémorable à La Cigale le 25 mai 2009, jour de la sortie de Wolfgang Amadeus Phoenix, dont personne n’imaginait le succès international et la manière dont Phoenix allait enfin basculer dans un autre monde après n’avoir rien lâché pendant une décennie depuis le trop souvent mésestimé United (2000).
Totalement inchangés, toujours aussi décontractés, modestes et pince-sans-rire, Thomas Mars, Laurent Brancowitz, Deck d’Arcy et Christian Mazzalai se confessent longuement sur leur carrière XXL. Et si Phoenix reste ce pacte indéfectible et mystérieux, il nous tarde déjà de savoir comment ce groupe passionnant va basculer artistiquement dans sa quatrième décennie.
Quelle est la genèse de votre livre rétrospectif Liberté, égalité, Phoenix !, paru le 15 octobre chez Rizzoli ?
Thomas Mars — Avant Instagram, Christian avait réalisé des photos au format carré pendant la tournée de Wolfgang Amadeus Phoenix (2009). En tombant dessus, Jacob Lehman, éditeur chez Rizzoli à New York, nous avait proposé de les rassembler dans un livre, mais le moment était mal choisi, entre les concerts et les enregistrements.
Plusieurs choses ont précipité la mise en œuvre du livre : mes parents ont vendu leur maison à Versailles, où se trouvait le studio au sous-sol où nous répétions au début de Phoenix, et ensuite nous nous sommes fait dérober plein d’instruments stockés dans un local à Paris. Soudain, nous n’avions plus de traces du passé du groupe, à part des images et des photos. Alors on a imaginé ce livre comme un catalogue raisonné.
Laurent Brancowitz — Pour la narration, on s’est inspirés du formidable livre Please Kill Me (1996), anthologie du punk américain qui se présente sous la forme d’une conversation ininterrompue et hilarante entre ses différents protagonistes. A sa lecture, on a compris qu’on pourrait peut-être raconter l’histoire de Phoenix de manière aussi ludique et vivante.
La parution du livre coïncide symboliquement avec deux dates anniversaires : les 20 ans du maxi Heatwave et les 10 ans du quatrième album Wolfgang Amadeus Phoenix, couronné d’un Grammy Award.
Laurent Brancowitz — C’est une équipe de marketeurs qui a mûrement réfléchi à la stratégie de lancement (rires).
Le titre de Liberté, égalité, Phoenix ! résume parfaitement la fraternité indéfectible qui vous unit depuis trois décennies.
Laurent Brancowitz — Bien sûr, c’est aussi un hommage à Liberté, égalité, choucroute (1985) de Claude Zidi.
Thomas Mars — Ce film était déjà l’une de nos références à l’époque de Wolfgang Amadeus Phoenix. Nous aimons bien nous réapproprier des symboles de l’imaginaire collectif.
“L’idée du livre était moins de se plonger dans les archives que de tourner la page” Laurent Brancowitz
En vous replongeant dans ces archives et autres souvenirs, y a-t-il une photo, une rencontre ou un moment particulier qui était sorti de votre mémoire ?
Laurent Brancowitz — L’idée du livre était moins de se plonger dans les archives que de tourner la page. On avait ces malles qui se remplissaient d’un tas de livres et qu’il fallait évacuer à tout prix. Désormais, on peut tout jeter à la benne (sourire).
Christian Mazzalai — On a retrouvé quelques petits trésors, comme cette Carte Orange de mon frère illustrée avec la photo d’Elvis Presley.
Thomas Mars — Laura Snapes, l’auteure du livre, a souhaité nous interroger séparément. On a donc découvert l'ensemble des témoignages en lisant respectivement le bouquin. Je pensais qu’il y aurait davantage d’erreurs ou de différences d’appréciation entre nous.
Laurent Brancowitz — J’espérais secrètement qu’on retrouve l’ambiance Rashômon (1952) de Kurosawa, où la même histoire est narrée par plusieurs personnages et dont les versions se contredisent. Finalement, je suis presque un peu déçu que l’on soit autant sur la même longueur d’onde (sourire). On espère que le message global dépasse la somme de nos destinées individuelles et évoque l’amitié, la fidélité à certains idéaux.
La loyauté, pour reprendre le nom de votre label…
Thomas Mars — Ce sont des valeurs que l’on ne parvient jamais à exprimer hors de nos frontières, notamment en Angleterre. Les Anglais sont toujours dans le conflit, ils ne voient pas la beauté de l’harmonie dans un groupe. La seule référence que l’on nous sort à l’étranger, ce sont les Monkees.
Avez-vous parfois eu le vertige en remontant ainsi le fil de votre parcours ?
Laurent Brancowitz — Non, parce que nous ne sommes pas très nostalgiques de nature et que nous vivons ensemble depuis tant d’années. Avec Deck, nous nous sommes connus à l’école primaire ! Nous partageons donc les mêmes souvenirs depuis l’enfance. Au point de nous souvenir encore de nos profs. Entre nous, nous ressassons et rabâchons sans cesse.
Thomas Mars — Le mail envoyé à Johnny Cash en octobre 2001 montre bien notre état d’esprit.
Laurent Brancowitz — Quelle bêtise et quelle insolence quand j’y repense. Après la sortie du premier album, United (2000), on a quand même osé lui demander de faire une cover de Funky Squaredance pour l’inclure sur notre single (sourire). C’est tout le résumé de Phoenix : un mélange de professionnalisme et de débilité profonde.
Dans votre carrière, il y a un avant et un après Wolfgang Amadeus Phoenix ?
Laurent Brancowitz – — Chaque pas discographique ou scénique était déjà une petite victoire. Nous n’avons jamais été frustrés d’attendre impatiemment un succès. Bien sûr, celui de Wolfgang Amadeus Phoenix était plus gros que les autres. Nous étions à la fois convaincus d’être les prochains Beatles et enthousiastes en remplissant une Boule Noire.
Deck d’Arcy — Je dirais même deux concerts complets à La Boule Noire (les 4 et 5 mai 2004 – ndlr).
Thomas Mars — 2009 est sans doute l’année charnière pour Phoenix. C’est la première fois où l’on part jouer en Asie.
Christian Mazzalai — Le succès étant arrivé tardivement, on a réussi à contrôler la trajectoire du groupe. Dans le fond, rien n’a vraiment changé pour nous.
Vous êtes actuellement en studio à la Gaîté Lyrique pour ébaucher le successeur de Ti Amo (2017) à l’horizon 2020.
Thomas Mars — Nous sommes en plein dedans, avec quelques échéances à tenir, notamment achever certains titres avant les autres, comme une chanson pour le prochain film de Sofia Coppola.
Christian Mazzalai — En période d’enregistrement, c’est toujours compliqué pour nous d’en parler. Tout dépend aussi de l’heure de la journée à laquelle on nous pose la question, surtout un dimanche à l’heure d’hiver (sourire).
Laurent Brancowitz — On est productifs, mais on a toujours autant de mal à finir les morceaux. C’est le moment où tout peut s’effondrer.
Diriez-vous qu’Alphabetical (2004) demeure l’album maudit de votre discographie ? C’est d’ailleurs votre Black Album.
Thomas Mars — Pour le temps passé en studio, certainement. Sans aucun doute notre disque le plus pénible à enregistrer. Paradoxalement, c’est un album qui avait marché en Norvège et en Suède.
Christian Mazzalai — C’est grâce à Alphabetical que nous avons eu la chance de commencer à tourner aux Etats-Unis.
Thomas Mars — Il y a plein de musiciens qui adoraient le son hyper-sec du disque. On avait presque tué la réverb (sourire). Ce qui nous énervait, en revanche, c’est quand d’autres nous parlaient du son ultra-clean d’Alphabetical.
Laurent Brancowitz — C’était même une insulte folle ! Ce disque, c’est notre trou noir. Un souvenir cauchemardesque.
Christian Mazzalai — Au contraire du troisième album, It’s Never Been like That, réalisé en cinq mois à peine à Berlin.
Thomas Mars — On enregistrait dans un lieu assez cocasse à Berlin : c’était un appartement réservé pour les tournages d’émissions télévisées du type Top chef. Résultat : il y avait des cuisines partout mais un seul lit en rond à se partager. Alors on dormait par terre dans une ambiance de téléréalité.
Laurent Brancowitz — C’était un album très agréable à faire, je n’en garde que des bons souvenirs. Peut-être aussi parce que nous étions loin de nos bases géographiques.
Avez-vous chacun votre album fétiche ?
Thomas Mars — Ça dépend des moments. L’autre jour, dans la voiture de ma mère, il y avait Alphabetical dans le lecteur CD. J’étais agréablement surpris de le réentendre.
Deck d’Arcy — Je trouve qu’il y a un beau lignage depuis United. Finalement, notre premier album annonçait tout le reste.
Christian Mazzalai — Deck, c’est pourtant le plus intransigeant d’entre nous. A l’écouter, on referait tous les mixages de nos disques.
Thomas Mars — Le pire, c’était Zdar, il pouvait tomber amoureux d’une demo qui lui servait d’étendard.
Laurent Brancowitz — En studio, Philippe était en quête du moment magique.
Thomas Mars — Dans certains cas, c’est l’épuisement général qui conclut le morceau. “Philippe adorait mixer en public. Il envisageait le mixage comme une performance” Thomas Mars
Philippe Zdar est le fil rouge de votre discographie depuis United…
Thomas Mars – D’une manière ou d’une autre, il a toujours été là, même sur les albums qu’il n’a pas mixés ou produits. Je me souviens du jour où il avait entendu I’m an Actor pendant qu’il était au studio à mixer un morceau avec Etienne Daho. Avec Hubert, ils nous avaient fait le plus beau compliment du monde, en disant qu’ils avaient pris cinquante ans. C’était pareil pour nous quand on écoutait Voodoo (2000) de D’Angelo, on ne savait plus comment s’en dépêtrer.
Christian Mazzalai – Sur It’s Never Been like That, l’album suivant mixé par Julien Delfaud à Plus XXX, Philippe était parmi nous aussi puisque Cassius finissait également son troisième album dans le même studio.
Thomas Mars – En écoutant Alphabetical et It’s Never Been like That, il nous donnait un avis tellement précis et éclairé sur les morceaux. Philippe adorait mixer en public. Il envisageait le mixage comme une performance. C’était le Sinatra du studio.
Laurent Brancowitz – Je pense que Philippe n’aimait pas spécialement It’s Never Been like That, il a même dû nous prendre pour des gros ringards avec cet album ! Pour Wolfgang Amadeus Phoenix, il a réussi à nous pousser dans nos ultimes retranchements. C’est d’ailleurs le seul mec qui a réussi à nous tenir tête. On ne retrouvera jamais un tel phénomène. Il était autant impliqué dans la production que dans l’écriture des chansons. Il touchait finalement assez peu aux machines. Ce qui l’intéressait avant tout, ce sont les chansons et les émotions qu’elles peuvent susciter.
Thomas Mars – Il était finalement plus artiste que les artistes.
Laurent Brancowitz – Quand on lui donnait rendez-vous à 10 heures au Motorbass Studio, il arrivait à 16 heures (sourire) – ce qui nous laissait six heures pour travailler d’arrache-pied. C’était à la fois notre ange gardien et un producteur acharné.
Christian Mazzalai – A l’époque de Wolfgang Amadeus Phoenix, son studio était encore en pleine construction. Il n’y avait même pas de chauffage ni de WC.
Laurent Brancowitz – Après une inondation par le toit, son studio était en ruines. Dans une photo du livre, on voit même Philippe détruire les toilettes avec une masse. C’est extrêmement compliqué pour nous d’élaborer notre prochain disque sans lui.
Thomas Mars – Il l’influence déjà parce qu'on imagine ce qu’il nous dirait. Je ne sais pas si on va fonctionner en circuit fermé ou, au contraire, ouvrir les fenêtres.
Votre mode de fonctionnement à la fois secret et inextricable fait partie des singularités de Phoenix.
Laurent Brancowitz – Les gens considèrent souvent que ce sont des formules de politesse ou des visions de l’esprit, mais si tu prends n’importe quel morceau des derniers albums, nous sommes incapables de te dire qui a composé ou trouvé quoi. A part les musiciens de free jazz, je ne vois pas qui d’autre fonctionne comme nous. Et plus on avance, plus on mise sur une stratégie reposant sur le hasard. Nous devenons presque des auditeurs de notre propre musique. Au fond, nous serions comme des directeurs artistiques qui écouteraient des demos de milliers de groupes pour ne garder que les meilleures.
En quoi avez-vous eu l’impression de progresser depuis toutes ces années ?
Laurent Brancowitz – On progresse finalement assez peu, à part sur scène. Car nous étions vraiment des nazes. Si YouTube avait existé à nos débuts, nous aurions été contraints d’arrêter notre carrière (sourire). Dans l’indifférence générale, nous avons donc continué à nous aguerrir.
Deck d’Arcy – On a accepté nos limites depuis le premier album. Branco avait raison de parler de la place laissée au hasard, car nous avions l’ambition de tout contrôler. Nous sommes devenus des semi-pros.
Thomas Mars – Avec le temps, nous avons découvert le lâcher-prise.
Laurent Brancowitz – Si nous avons progressé, c’est en ayant accepté l’humilité et oublié l’ego du créateur. En studio, nous créons même les possibilités de capturer le hasard.
Votre studio d’enregistrement est comme un sanctuaire fermé à toute présence extérieure.
Deck d’Arcy – Parfois, des copains passent nous voir, mais ils sont un peu déçus (sourire).
Laurent Brancowitz – Voire carrément traumatisés par l’absence totale de confort.
Christian Mazzalai – On n’a même pas de canapé. Que des chaises rigides. Pas l’ombre d’une distraction.
Deck d’Arcy – A la Gaîté Lyrique, on a pris une nouvelle pièce, encore plus petite et austère que pour Ti Amo…
Laurent Brancowitz – Ce qui est agréable à la Gaîté Lyrique, c’est que l'on n’est pas déconnectés de la vie réelle. Car pour certains disques comme Bankrupt ! (2013), on a vécu à contretemps du reste de la population, enfermés dans un bunker sans jamais voir la lumière du jour.
Pour chaque album, vous avez des films ou des livres qui vous accompagnent.
Laurent Brancowitz – Cette fois, nous lisons tous un ouvrage différent du même auteur : Pierre Vesperini, un historien de la philosophie de notre génération que j’ai rencontré par hasard à l’aéroport de Rome la semaine dernière. Je lui ai dit qu’il avait un fan-club de quatre rockeurs. Deck et moi lisons celui sur Lucrèce (Lucrèce – Archéologie d'un classique européen – ndlr).
Thomas Mars – Christian et moi avons jeté notre dévolu sur Droiture et Mélancolie, un titre absolument génial qui pourrait être celui d’un album.
Liberté, égalité, Phoenix ! (Rizzoli) de Phoenix, avec Laura Snapes, en anglais, 240 p., 54 €
In favor of Liberty, Equality, Phoenix !, a beautiful book retracing their career in texts and images, long-term conversation with the Versailles quartet scattered between Paris, New York and Rome. A return to “fidelity to certain ideals”.
Best-French-group-in-the-world, Phoenix was in Paris in November, both to honor a public signature of his beautiful retrospective book Liberty, Equality, Phoenix! and to advance on a seventh album expected for 2020. Lightning struck by the accidental death before the summer of their friend and producer Philippe Zdar, to whom the work is naturally dedicated, the Versailles quartet found its lair in the Gaîté Lyrique, where The Italianizing Ti Amo (2017) was sketched out, to refine the first piece of the disc, which should first appear on the soundtrack of the next Sofia Coppola film.
Thomas Mars living with her in New York and Laurent Brancowitz being expatriated in Rome, the opportunities are now rare to reunite the four childhood friends in the French capital, which remains their anchor and the city of origin of their unexpected success story. We still remember their memorable concert at La Cigale on May 25, 2009, the day of the release of Wolfgang Amadeus Phoenix, in which no one imagined international success and the way in which Phoenix would finally switch to another world after having nothing released for a decade since the too often underestimated United (2000).
Totally unchanged, always as relaxed, modest and tongue-in-cheek, Thomas Mars, Laurent Brancowitz, Deck d´Arcy and Christian Mazzalai confessed at length about their XXL careers. And if Phoenix remains this unwavering and mysterious pact, we are already longing to know how this exciting group will rock artistically in its fourth decade.
What is the genesis of your retrospective book Liberty, Equality, Phoenix !, published on October 15 by Rizzoli?
Thomas Mars - Before Instagram, Christian had taken photos in square format during the tour of Wolfgang Amadeus Phoenix (2009). By falling on it, Jacob Lehman, editor at Rizzoli in New York, had offered to collect them in a book, but the moment was badly chosen, between the concerts and the recordings.
Several things precipitated the implementation of the book: my parents sold their house in Versailles, where was the studio in the basement where we rehearsed at the beginning of Phoenix, and then we were robbed full of instruments stored in a local in Paris. Suddenly, we had no traces of the band's past, apart from images and photos. So we imagined this book as a reasoned catalog.
Laurent Brancowitz - For the narration, we were inspired by the wonderful book Please Kill Me (1996), an anthology of American punk which takes the form of an uninterrupted and hilarious conversation between its different protagonists. Reading it, we realized that we could perhaps tell the story of Phoenix in such a fun and lively way.
The book's release coincides symbolically with two anniversary dates: the 20 years of Maxi Heatwave and the 10 years of the fourth album Wolfgang Amadeus Phoenix, crowned with a Grammy Award.
Laurent Brancowitz - It’s a team of marketers who have thought about the launch strategy (laughs).
The title of Freedom, equality, Phoenix! sums up perfectly the unwavering brotherhood that has united you for three decades.
Laurent Brancowitz - Of course, it’s also a tribute to Claude Zidi’s Liberty, Equality, Sauerkraut (1985).
Thomas Mars - This film was already one of our references at the time of Wolfgang Amadeus Phoenix. We like to reclaim symbols from the collective imagination.
“The idea of ​​the book was less to delve into the archives than to turn the page” Laurent Brancowitz
Going back into these archives and other memories, was there a photo, a meeting or a particular moment that came out of your memory?
Laurent Brancowitz - The idea of ​​the book was less to delve into the archives than to turn the page. We had these trunks which filled up with a pile of books and which we had to evacuate at all costs. Now you can throw everything in the dumpster (smile).
Christian Mazzalai - We found a few little treasures, like this Orange Card from my brother illustrated with the photo of Elvis Presley.
Thomas Mars - Laura Snapes, the author of the book, wanted to interview us separately. We therefore discovered all of the testimonies by reading the book respectively. I thought there would be more errors or differences in appreciation between us.
Laurent Brancowitz - I secretly hoped that we would find the Rashômon (1952) atmosphere of Kurosawa, where the same story is told by several characters and whose versions contradict each other. Finally, I’m almost a little disappointed that we are so much on the same wavelength (smile). We hope that the global message exceeds the sum of our individual destinies and evokes friendship, fidelity to certain ideals.
Loyalty, to use the name of your label…
Thomas Mars - These are values ​​that we can never express beyond our borders, especially in England. The English are always in conflict, they do not see the beauty of harmony in a group. The only reference we get overseas is the Monkees.
Have you sometimes felt dizzy going up the thread of your journey?
Laurent Brancowitz - No, because we are not very nostalgic by nature and we have lived together for so many years. With Deck, we got to know each other in elementary school! So we share the same memories from childhood. To the point of still remembering our teachers. Between us, we keep rehearsing and harping on.
Thomas Mars - The email sent to Johnny Cash in October 2001 shows our state of mind.
Laurent Brancowitz - What stupidity and insolence when I think about it. After the release of the first album, United (2000), we still dared ask him to do a cover of Funky Squaredance to include it on our single (smile). This is the summary of Phoenix: a mixture of professionalism and deep debility.
In your career, is there a before and after Wolfgang Amadeus Phoenix?
Laurent Brancowitz - - Each discographic or scenic step was already a small victory. We have never been frustrated to look forward to success. Of course, that of Wolfgang Amadeus Phoenix was bigger than the others. We were both convinced to be the next Beatles and excited to fill a Black Ball.
Deck d´Arcy - I would even say two full concerts at La Boule Noire (May 4 and 5, 2004 - editor's note).
Thomas March - 2009 is without doubt the pivotal year for Phoenix. It’s the first time we’re playing in Asia.
Christian Mazzalai - Success having arrived late, we managed to control the trajectory of the group. Basically, nothing has really changed for us.
You are currently in the studio at the Gaîté Lyrique to sketch the successor to Ti Amo (2017) by 2020.
Thomas Mars - We are in the middle of it, with a few deadlines to meet, notably to finish some titles before the others, like a song for the next film by Sofia Coppola.
Christian Mazzalai - During the recording period, it's always difficult for us to talk about it. It also depends on the time of day we are asked, especially on a Sunday in winter time (smile).
Laurent Brancowitz - We are productive, but we still have such a hard time finishing the songs. This is the time when everything can collapse.
Would you say that Alphabetical (2004) remains the accursed album of your discography? This is also your Black Album.
Thomas Mars - For the time spent in the studio, certainly. Without a doubt our most painful record to record. Paradoxically, it was an album that had worked in Norway and Sweden.
Christian Mazzalai - It was thanks to Alphabetical that we were able to start filming in the United States.
Thomas Mars - There are many musicians who loved the hyper-dry sound of the record. We almost killed the reverb (smile). What annoyed us, however, was when others told us about the ultra-clean sound of Alphabetical.
Laurent Brancowitz - It was even a crazy insult! This disc is our black hole. A nightmare memory.
Christian Mazzalai - Unlike the third album, It's Never Been Like That, released in just five months in Berlin.
Thomas Mars - We were recording in a rather funny place in Berlin: it was an apartment reserved for the filming of TV shows of the Top chef type. Result: there were kitchens everywhere but only one round bed to share. So we slept on the floor in a reality show atmosphere.
Laurent Brancowitz - It was a very nice album to make, I only have good memories. Perhaps also because we were far from our geographic bases.
Do you each have your favorite album?
Thomas Mars - It depends on the moments. The other day, in my mother’s car, there was Alphabetical in the CD player. I was pleasantly surprised to hear it again.
Deck d'Arcy - I think there is a good lineage from United. Finally, our first album announced everything else.
Christian Mazzalai - Deck, he's the most uncompromising of us. Listening to it, we would do all the mixes of our records.
Thomas Mars - The worst part was Zdar, he could fall in love with a banner that served as his standard.
Laurent Brancowitz - In the studio, Philippe was looking for the magic moment.
Thomas Mars - In some cases, it’s general exhaustion that concludes the song. “Philippe loved mixing in public. He envisioned mixing as a performance ”Thomas Mars
Philippe Zdar is the common thread of your discography from United…
Thomas Mars - Somehow, he's always been there, even on albums he hasn't mixed or produced. I remember the day he heard I’m an Actor while he was in the studio mixing a song with Etienne Daho. With Hubert, they gave us the most beautiful compliment in the world, saying that they had taken fifty years. It was the same for us when we listened to Voodoo (2000) by D’Angelo, we no longer knew how to get out of it.
Christian Mazzalai - On It’s Never Been like That, the next album mixed by Julien Delfaud at Plus XXX, Philippe was with us too since Cassius was also finishing his third album in the same studio.
Thomas Mars - By listening to Alphabetical and It’s Never Been like That, he gave us such precise and informed advice on the songs. Philippe loved mixing in public. He envisioned mixing as a performance. It was the studio's Sinatra.
Laurent Brancowitz - I think Philippe didn't particularly like It’s Never Been like That, he even had to take us for big nerds with this album! For Wolfgang Amadeus Phoenix, he managed to push us into our final entrenchments. He's the only guy who has managed to stand up to us. We will never find such a phenomenon. He was as involved in production as in songwriting. In the end, he touched the machines relatively little. What interested him above all were the songs and the emotions they could arouse.
Thomas Mars - He was ultimately more an artist than artists.
Laurent Brancowitz - When we made an appointment at 10 a.m. at the Motorbass Studio, he would arrive at 4 p.m. (smile) - which left us six hours to work hard. He was both our guardian angel and a relentless producer.
Christian Mazzalai - At the time of Wolfgang Amadeus Phoenix, his studio was still under construction. There was not even a heater or WC.
Laurent Brancowitz - After a roof flood, his studio was in ruins. In a photo of the book, we even see Philippe destroying the toilets with a mass. It’s extremely complicated for us to make our next album without him.
Thomas Mars - He's already influencing him because we imagine what he would say to us. I do not know if we will operate in a closed circuit or, on the contrary, open the windows.
Your secret and inextricable way of operating is one of the peculiarities of Phoenix.
Laurent Brancowitz - People often think of it as polite or visions of the mind, but if you take any track from the latest albums, we can't tell you who composed or found what. Aside from free jazz musicians, I don't see who else works like us. And the more we advance, the more we bet on a strategy based on chance. We almost become listeners to our own music. Basically, we would be like artistic directors who would listen to demos from thousands of groups to keep only the best.
How have you felt you have progressed over all these years?
Laurent Brancowitz - We are progressing quite a bit, except on stage. Because we were really nazes. If YouTube had existed when we started, we would have been forced to stop our careers (smile). In the face of general indifference, we therefore continued to improve our skills.
Deck d´Arcy - We accepted our limits since the first album. Branco was right to talk about the place left to chance, because we wanted to control everything. We have become semi-pros.
Thomas Mars - Over time, we discovered letting go.
Laurent Brancowitz - If we have progressed, it is by having accepted humility and forgotten the creator's ego. In the studio, we even create the possibilities to capture chance.
Your recording studio is like a sanctuary closed to any outside presence.
Deck d´Arcy - Sometimes friends come to see us, but they are a little disappointed (smile).
Laurent Brancowitz - Or even traumatized by the total lack of comfort.
Christian Mazzalai - We don't even have a sofa. Only rigid chairs. Not the shadow of a distraction.
Deck d´Arcy - At La Gaîté Lyrique, we took a new piece, even smaller and austere than for Ti Amo…
Laurent Brancowitz - What is pleasant about the Gaîté Lyrique is that we are not disconnected from real life. Because for some records like Bankrupt! (2013), we lived out of time with the rest of the population, locked in a bunker without ever seeing the light of day.
For each album, you have films or books that accompany you.
Laurent Brancowitz - This time, we are all reading a different work by the same author: Pierre Vesperini, a historian of the philosophy of our generation whom I happened to meet at Rome airport last week. I told him he had a fan club of four rockers. Deck and I read the one on Lucretia (Lucretia - Archeology of a European classic - note).
Thomas Mars - Christian and I set our sights on Droiture et Mélancolie, an absolutely brilliant title that could be that of an album.
Freedom, equality, Phoenix! (Rizzoli) from Phoenix, with Laura Snapes, in English, 240 p., 54 €
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frenchwitchdiary · 4 years
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Déjà avant même que je commence à pratiquer, j’étais fasciné.e par Alan Moore et sa vision de la magie, que j’ai pu découvrir alors sur Arté à l’époque dans une série documentaire qui lui était consacrée, intitulée “The Mindscape of Alan Moore”. Alan Moore, c’est ce vieux britannique excentrique (pléonasme ?) au regard perçant et à la crinière hirsute, plus connu en tant qu’écrivain et scénariste de comics tels que Watchmen ou V pour Vendetta, pour ne citer qu’eux. Il se décrit lui-même comme magicien, et certains de ses propos m’ont amené à beaucoup réfléchir sur le concept même de magie.
“Le problème avec la magie, étant à bien des égards une science du langage, c’est que vous devez faire très attention à ce que vous dites, parce que si soudainement vous déclarez être un magicien, sans aucune connaissance de ce que cela implique, alors un jour vous êtes susceptible de vous réveiller et de découvrir que c’est exactement ce que vous êtes.″
Alan Moore pointe ici par ce simple exemple (non sans humour d’ailleurs) l’importance du langage dans la magie. Ce que vous dites, vous le devenez - il en va de même quand vous vous répétez des pensées négatives sur vous-même, petit à petit elles vont impacter votre vision de vous et votre vie. Le langage est puissant, il agit sur l’esprit, le sien, celui des autres, et savoir l’utiliser est une arme redoutable (et redoutée, c’est pourquoi les écrivains, philosophes et artistes sont aussi persécutés dans les régimes dictatoriaux). Dans des cultures plus anciennes, et même celles encore présentes où un chamane y fait toujours office, on part du principe que n’importe qui peut maudire une tierce personne, ou la bénir, rien qu’avec ses paroles, d’où l’importance de “rouler sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler”. On retrouve aussi le pouvoir de l’auto-détermination via le langage.
“La Magie dans sa forme la plus ancienne a souvent été dénommé comme ‘L’Art’. [...] L’art est, comme la magie, la science de manipuler des symboles, mots ou images pour réaliser des changements dans la conscience. [...] Un grimoire par exemple, the book of spells, est simplement une manière édulcorée de dire la grammaire. “To cast a spell (jeter un sort) is simply to spell” (épeler), de manipuler les mots pour agir sur la conscience des gens.″
Pour Alan Moore, l’art et la magie sont des concepts interchangeables, ils évoquent la même chose, fonctionnent de la même manière : agir sur sa conscience et donc modifier le monde autour de soi. J’aime sa façon de désacraliser et décortiquer la magie pour pointer du doigt son essence même : manipuler les mots et symboles, en jouant même sur la polysémie du mot “spell” en anglais, d’où le fait que je n’ai pas traduit toute sa phrase, pour ne pas la dénaturer. En partant de son analyse, il est donc naturel que l’artiste et l’écrivain soient, pour Alan Moore, les choses les plus proches dans notre monde contemporain de ce qu’on pourrait considérer comme un chamane.
“Ce n’est pas le travail des artistes de donner à l’audience ce qu’elle veut. Si l’audience savait ce dont elle avait besoin, alors elle ne serait plus l’audience, elle serait l’artiste. C’est le travail des artistes de donner à l’audience ce dont elle a besoin.″
L’artiste et le mage sont des rôles interchangeables pour Alan Moore. Il y a quelque chose de très “Chaos Magick” dans sa vision des choses, et assez dystopique aussi : avant cette citation, l’écrivain déplore que les chamanes modernes soient devenus les publicitaires, et leurs paroles magiques soient devenus les jingles qui passent à la télévision, alors capables de faire penser à des milliers de personnes dans le même pays les mêmes mots au même moment. Un pouvoir utilisé selon lui pour anesthésier les esprits plutôt que de les éveiller. L’art et l’écriture sont devenus pour nos sociétés contemporaines des moyens de divertissement, et ne sont plus vus comme des forces transformatrices qui peuvent changer un être humain, voire même la société. La magie a donc ce rôle d’acteur du changement, et non de simple objet de distraction.
“Quand on exécute la volonté de notre vrai Soi, on est inévitablement en train d’accomplir la volonté de l’univers. [...] Aussi loin que l’on fait la volonté de l’univers, alors il est impossible de faire quoique ce soit de mal.”
La connaissance de soi est un très long chemin, l’oeuvre d’une vie toute entière parfois, et aussi une étape cruciale de la voie du mage. Faire taire l’égo, se dépouiller peu à peu de tout ce qui a été élaboré par dessus son identité et qui la rattache à des constructions sociales et extérieures, partir à la rencontre de son vrai Soi (son Soi Supérieur/Higher Self comme on le retrouve parfois), prendre conscience de sa propre dimension divine intérieure. As above, so below.
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Cet article est déjà très long ;_; Je vous laisse découvrir seul-e-s le reste de la vidéo, avec des réflexions plus poussées sur le Soi, le monothéisme, le chamanisme, la philosophie alchimique... Bien sûr, gardez à l’esprit que ce n’est là que la vision subjective d’un individu en particulier, et si j’y ai trouvé écho pour contruire les piliers de ma propre pratique, rien ne vous engage à en faire de même ^^ Je partage cette vidéo avant tout car c’est une très bonne amorce philosophique sur la magie et son intégration à nos sociétés contemporaines et très cartésiennes. Le confinement est un bon moment pour s’exercer à penser et repenser tous ces concepts ;) Portez-vous bien !
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 35]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34] Le jour 35, Gustave rédigea son testament. L’esprit de Gustave flottait sur les eaux, lui semblait-il, galopait même, d’un certain point de vue. Enfoncé dans ce temps sans bord, énorme, béant tout autour de lui, il décida de ranger sa vie à fond, sa vie minuscule, pour l’après, pour la suite qui ne venait pas, qui viendrait toutefois, car elle viendrait forcément, mais sans lui. Sans lui ! Ah mais oui, sans lui !. Il s’exclamait. Il se faisait des grimaces dans le miroir au-dessus du lavabo où il venait de s’asperger la tête d’eau froide. Il se montrait les dents, les doigts enfoncés dans les joues. Ses mains se crispèrent dans ses longs cheveux sales, comme celles du Désespéré de Courbet (1843-45). Né en 1819 (ou 1818 ?) le peintre avait alors une vingtaine d’années – ses grands yeux splendides, ses joues rouges, sa moustache fine et gracieuse contredisaient le titre de l’autoportrait. Gustave scruta sans complaisance sa peau grise et terne, les poches bleuâtres sous ses yeux, les plis qui barraient son front. Il n’était pas sorti depuis... Oui, Gustave, depuis quand ? Depuis hier, mon cher... Il se souvint que parmi les dix « verbes » qui servirent à créer l’univers, figure la parole énonçant qu’« il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Rabbi Menahem Bar Yossi, pour l’inclure dans ce nombre de dix, en exclut la parole énonçant que « le souffle de Dieu planait sur la face des eaux ». Ranger sa vie consistait à en détruire les traces inutiles. Il alla chercher les deux cartons à chaussures qui contenaient toute sa correspondance depuis une trentaine d’années, photos, cartes postales, courrier administratif, relances, plaintes, etc. Il en vida le contenu dans la baignoire et y mit le feu. Les feuilles se tordaient doucement sous la flamme, il arrosa avec le jet de douche le petit tas de cendres fumantes. Satisfait de ce premier acte, de cette table rase, d’avoir brûlé ses vaisseaux sans coup férir, il s’assit à la table de la cuisine. Il ouvrit la fenêtre, huma l’air chaud et doux, et pour se détendre se récita la dynastie des Valois directs, que son père lui lisait pour l’endormir. Philippe VI (1328 ou 29 – 1350) ; Jean II le Bon (1350 – 1364) ; Charles V le Sage (1364 – 1380) ; Charles VI le Fol (1380 – 1422) ; Charles VII le Victorieux (1422 – 1461) ; Louis XI dit l’Universelle Aragne (1461 – 1483) ; Charles VIII l’Affable (1483 – 1498). Sa vie était petite certes, sa peau terne, mais il savait des choses. Si la voisine ne voulait pas en tirer parti, tant pis pour elle. Il rédigea son testament et fit preuve de grandeur d’âme à l’égard de l’ingrate. Il léguait sa bibliothèque, son Encyclopédie Universalis en 32 volumes, ses vêtements (ah ah), ses meubles (hi hi hi), sa voiture (il lui semblait qu’il avait une voiture, oui, il en était presque sûr, une Opel blanche, garée près de la mairie), ses provisions (arf), son nouveau masque de distanciation sociale en tissu wax triple épaisseur (il n’avait toujours pas récupéré celui qu’elle lui avait emprunté), à « la voisine du cinquième, la dernière femme qu’il ait aimée ». Il se souvint d’un vers qu’il aimait beaucoup : « La mort viendra et elle aura tes yeux ». Il le dit tout haut. Il le répéta. Il le chercha en italien sur Internet. « Verrà la morte e avrà i tuoi occhi ». Il doutait de la prononciation. Se promit de commencer un cours d’italien en ligne. De relire l’entrée « Italie. Langue et littérature », dans le volume 12 de l’encyclopédie (Inceste – Jean Paul). Il n’osa pas recopier les mots du poète qui donneraient une tonalité trop pathétique au texte. Il plia la feuille, l’inséra dans une enveloppe sur laquelle il écrivit : « à ouvrir en cas de décès ». L’heure était tragique décidément, lourde de bilans définitifs. Une énorme rage contre son temps l’étouffait. Son père, ni Jérôme ni personne ne l’écouteraient s’il les appelait. La journée promettait d’être longue. La voisine ne reviendrait pas mais il pouvait lui parler. Parfaitement, personne ne l’empêchait de partager ses connaissances avec elle, même en son absence. Personne. Il voulut amplifier son état encore, le porter à un point d’ébullition. Peut-être qu’ainsi il exploserait tout net, répandrait des flots de bile noire contre les murs. Il se rendit sur le site Lichess.org pour faire quelques parties. De sa très stricte éducation, Gustave avait gardé l’esprit de sacrifice, le goût des crucifixions fanfaronnes. Aux échecs, sa stratégie agressive d’échanges de pièces avait pu déconcerter ses adversaires de onze ans, en 6e bleue surtout, une de ses plus belles années, il s’en souvenait maintenant, où tous les espoirs de destin splendide étaient permis, où il avait gagné trois tournois inter-collèges d’affilée (il se souvenait de ses adversaires, des garçonnets uniquement, venus des collèges Saint-Sébastien-percé-de-Flèches, Sainte-Agathe-aux-Seins-coupés, Saint-Étienne-le-Lapidé), mais aujourd’hui, aujourd’hui… la véhémence de ses attaques s’émoussait vite contre la machine sur son écran qu’il appelait Docteur Mabuse, ou plus simplement, l’Ordure avec une majuscule. L’odieuse machine, l’Ordure sinistre, le hachait menu, trois, quatre, vingt fois par jour. Il y revenait tête baissée, ouvrait systématiquement avec son pion en e4, perdait à nouveau en quelques minutes. Il ouvrait des livres (Soviet Chess 1917-1991 d’Andy Soltis, The Hypermodern Chess Game de Savielly Tartakower, The Art of the Middlegame de Paul Keres et Alexander Kotov), les refermait, se fiait à son seul instinct, à sa combativité, à son panache. Il cherchait des photos de Bobby Fischer sur Google Images, téléchargeait celles du combat du siècle contre Spassky à Reykjavik, en Islande (relief culminant à 2 109 m au Hvannadalshnjúkur ; superficie de 102 775 km2 ; t’avait-on dit déjà, ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais, que l’assemblée des chefs islandais, l’Althing, fondée en 930, était considérée comme le plus vieux Parlement au monde ?). Il choisissait une photo du maître sous l’eau, en position du lotus, affichant un large sourire et un torse athlétique. Il l’imprimait, la contemplait longuement, s’imprégnait de sa puissance sereine. Mais Mabuse à présent connaissait ses habitudes, ignorait tout à fait le portrait que Gustave brandissait devant l’écran pour le déconcentrer. Un obscur surfeur californien, un programmateur inculte aux slips fluo ridicules avait appris à la machine à se nourrir de ses adversaires, à disloquer leur enthousiasme comme l’Universelle Aragne avec Charles le Téméraire – retrouvé nu dans la neige au bord de l’étang Saint-Jean, le crâne fendu jusqu’aux dents par un coup de hallebarde, une joue rongée par les loups, un matin de janvier 1477. Son petit roque au sixième coup était bloqué par une saloperie de fou noir embusqué en a6 qui bloquait le trajet de son roi. Gustave insultait la machine et balançait d’aller chercher trois nouvelles bouteilles de Chinon au Carrefour. Il en badigeonnerait l’écran, peut-être, pour voir. Il projetait de fracasser son vieil ordinateur et de ne plus écrire qu’à la main, de se contenter des informations radiophoniques. Il se contenait, décidait de retarder le moment du premier verre après une seule victoire. En principe, la machine lui laissait gagner une partie sur quinze, par une sorte de raillerie, enchaînant les erreurs grossières délibérément pour ne lui laisser aucun doute sur sa supériorité définitive. Gustave imaginait le rire qui circulait dans les câbles sous-marins en fibre optique, quelque part au milieu de l’Atlantique, du côté des Açores sans doute, où l’avion de Marcel Cerdan s’était écrasé dans la nuit du 27 au 28 octobre 1949, Edith Piaf était ravagée. « Ah ce Gustave F. », il imaginait un long bourdonnement sardonique de 0 et de 1, « quelle pauvre merde ! » Froidement, le docteur Mabuse anéantissait ses charges désespérées, comme les archers anglais la fine fleur de la noblesse française à la bataille de Crécy (1348). Ou 1346 ? Gustave lâcha le jeu et ouvrit le volume 6 de son encyclopédie (Climatologie – Cytologie), vautré sur le parquet, comme s’il était saoul. Il n’y avait aucune entrée à Crécy dans le corpus, rien entre les entrées Corbillon et Crédit. Il ne trouva qu’un misérable paragraphe dans le thésaurus, avec une date tout de même, 26 août 1346. Une phrase abominable l’arrêta : « La randonnée entreprise en Normandie par le roi d’Angleterre Edouard III n’avait pas pour but la conquête du duché mais répondait au désir d’intervenir dans les affaires continentales, comme la guerre de Succession de Bretagne ». Qu’est-ce que c’était que ce galimatias ? « Randonnée » ? « Répondait au désir » ? Personne n’avait osé signer ces lignes, bien entendu. Il trouva tout de même l’image qu’il cherchait : « La défaite française tint pour l’essentiel à l’obstination des chevaliers français qui, méprisant l’infanterie anglaise dont les archers s’embusquaient facilement et manifestaient une grande souplesse tactique, chargèrent à découvert et massivement. » Il était bien tout à fait un chevalier français fonçant héroïquement contre les archers perfides de l’ennemi glacé. Il enchaîna trois défaites contre l’Infâme, des Bérézina complètes, des Waterloo consternants, des presque quasi mat au 5e ou 7e coup. Il interrompait les parties pour ne pas laisser cette joie à l’Ordure, ne pas entendre le râle sonore de contentement qui marquait ses victoires. Il se retint d’aller ouvrir les pages d’information sur Internet, balança de jeter l’ordinateur par la fenêtre ou de le tuer sous le jet de douche. Il rouvrit son testament. Précisa qu’il interdisait à la voisine héritière de jouer contre la machine, toute pratique du jeu en solitaire, la lecture de ses livres de stratégie qu’il lui conseillait de vendre au plus vite. Il médita un bref paragraphe sur sa pratique assidue et pathétique des échecs. Il s’arrêta sur ce mot, ce mot déjà, ce mot sans équivoque. Il composerait un bref paragraphe, un poème peut-être, qui dirait en brèves formules ciselées ce qui l’avait perdu pour la vraie vie, pour les déjeuners sur l’herbe avec la voisine du 5e. Ce serait mélancolique et poignant. Là tiendrait tout entier, incontestable et minuscule, son grand œuvre, au seuil de sa mort. (À suivre).
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bubbletimestories · 5 years
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Comme un livre ouvert (Charles Xavier x reader Smut)
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Summary: Imaginons que tu étais là durant les évènements de Cuba et ses conséquences, que tu étais présente pour Charles quand il avait besoin. Professeur X et vous êtes amoureux, c’est évident, et lorsque les étudiants sont dans le parc, vous décidez de partager un moment intime au calme. ^^ Ca commence doucement et ça chauffe petit à petit. 
Warnings:  C’est mon premier essai de smut, pour le fun. Des petites étoiles marquent chaque montée en tension sessouelle  ꙳꙳꙳
Themes: SMUT, fluff, reader avec des vergetures, love, mind sex
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Désertés par les élèves par cette belle journée ensoleillée, les couloirs de l’institut semblent bien vides et tu t’y promènes pensivement en effleurant les murs du bout des doigts. Par les grandes fenêtres, tu observes les enfants courir après le ballon, se téléporter pour jeter leurs camarades dans le lac entre autres utilisations taquines de leurs dons particuliers. En tant qu’enseignante, tu ne peux pas les rejoindre mais ça ne t’empêche pas d’être amusée tandis que tu sortes dans le parc en évitant de justesse un adolescent jaune vif qui rebondit contre le mur avant de continuer sa course.
- Attention Julio. - Pardon, Professeur !
Tu étouffes un rire alors que l’adolescent est déjà loin, filant comme un citron enthousiaste que tu suis des yeux quelques temps avant de t’éloigner vers un recoin du parc plus calme. L’herbe est d’un émeraude superbe, à croire que vous vous trouvez dans un pensionnat anglais et non dans l’Etat de New-York. Peut-être qu’un jour, tu retourneras en Europe avec plaisir mais, pour le moment, tu te plais bien ici. Et puis, tu as eu ton compte de périples avec Cuba. Mais oui, un jour, tu te sentiras prête à sortir de ces murs, tu as fait tant de progrès, tu réussiras à rester discrète. Ton pantalon bruisse à chaque frottement de tes cuisses et tu te concentres sur ce bruit sans vraiment y penser, laissant tes pieds te mener où ils veulent. Le tissu fait tant de bruit, à moins que tu ne sois trop absorbée par tes pensées, que tu ne remarques pas le léger bruissement dans ton dos. La personne t’observe discrètement, de la pointe des cheveux qui balayent ta nuque jusqu’à la chute de tes reins mise en valeur par le pantalon voyant (ainsi va la mode). Enfin, ne voulant pas se montrer trop pervers (un peu, ça reste acceptable), le nouveau venu s’éclaircit la voix, un sourire au coin des lèvres.
- Vous avez décidé de vous enfoncer loin des sentiers battus, miss Y/N. Heureusement que Hank a modifié mon fauteuil…
Brutalement tirée de ta rêverie, tu pousses un juron des plus inélégants et te retourne dans un sursaut, le tout manquant totalement de grâce et surtout d’équilibre. Tu bascules, emportée par ton élan, et te prépare à heurter le sol avec tout le ridicule qui s’impose lorsque, d’un mouvement fluide, le directeur de l’institut s’avance pour te réceptionner sur ses genoux, t’asseyant comme une enfant rencontrant le Père Noël. Ses yeux bleus pétillent d’un amusement qu’il ne dissimule même plus et si son attitude est des plus chevaleresques, la main posée sur ta cuisse témoigne qu’il n’est pas totalement un gentleman. Gardant le silence, il te laisse te rendre compte de la situation et devenir rouge de gêne, attendant les excuses que tu ne manques pas de bafouiller avec empressement.
- Toutes mes excuses, vous m’avez fait peur. Enfin non, vous m’avez surprise, j’étais dans mes pensées et…vraiment désolée. Je suis beaucoup trop lourde, je…je vais me relever.
Tu esquisses un mouvement pour retrouver la terre ferme mais le professeur te retient fermement sans se départir de son air innocent, faisant tourner les roues de son fauteuil pour changer de direction et revenir vers l’école. Il emprunte néanmoins un chemin à l’abri des regards, continuant d’appliquer une légère pression du bras qui te maintient par la taille et te serre contre son torse. Tu commences à protester mais sans grande conviction car personne ne peut vous voir. L’étreinte se fait plus douce lorsque tu te loves contre le jeune homme et passe les bras autour de son cou.
- Vous êtes en train de me kidnapper, Professeur Xavier ? - Ça te gênerait vraiment ?
Tu tournes la tête pour lui répliquer quelque chose mais te perds totalement dans ses prunelles bleues qui captent ton attention ; ça n’a pas changé depuis votre rencontre, tu pourrais le suivre au bout du monde quand il te regarde comme ça. Comme si tu étais une merveille.
Le gravier crisse sous les roues marquées d’un X et tu vérifies nerveusement qu’aucun élève n’a pu vous voir passer dans cette position si compromettante. Si les relations ne sont pas interdites, les professeurs se doivent de faire preuve d’exemplarité et d’éviter d’alimenter les commérages. Mais non, personne ne semble avoir fait attention à vous, les étudiants étant tous occupés ailleurs. Tu essaies néanmoins de te redresser, consciente que tu dois peser lourd sur les jambes de ce pauvre homme qui est déjà infirme.
- Laisse-moi me lever, Charles, je dois t’écraser les cuisses… Je suis trop lourde, pose-moi. - Non, répond le directeur en riant, je refuse. Ça fait trois jours que je cherche à t’avoir pour moi-seul alors il est hors de question que je te laisse m’échapper. En plus, je ne sens absolument rien, c’est l’avantage.
Pour te faire passer l’envie de braver son autorité, il accélère brusquement à l’approche de l’institut, vous faisant franchir le seuil comme des jeunes mariés (tu écartes très vite cette pensée ridicule) et filer dans les corridors déserts à une vitesse déraisonnable. Si quelqu’un voyait le grand Professeur X foncer comme une fusée entre les salles de classes… Tu pousses un cri de surprise lorsque vous dérapez sur le parquet ciré en un virage serré qui manque vous envoyer contre le mur, il faudrait peut-être songer à inclure quelque chose sur les courses de fauteuil dans le règlement intérieur. Mais l’air fier de Charles, la fossette taquine qui creuse sa joue, t’empêchent d’avoir peur d’une mauvaise chute, c’est beaucoup trop amusant et nous savons tous qu’il n’a eu beaucoup d’occasions de rire après le départ de Raven. Heureusement, le temps a passé et il a retrouvé une certaine joie de vivre.
Sous prétexte de s’amuser, tu pressens néanmoins que ce cher professeur a une destination bien précise en tête et tu hausses un sourcil incrédule en le voyant s’éloigner dans l’une des ailes du manoir. Le fauteuil ralentit peu à peu mais tu ne résistes pas à l’envie de rester encore un petit peu contre le jeune homme tandis qu’il t’amène sournoisement vers sa chambre. Cela faisait un moment que vous ne vous étiez plus retrouvés seuls, le travail d’enseignant laisse peu de temps libre. Ce qui n’avait pas empêché Charles d’organiser une soirée en tête à tête, dîner sans prétention, bouquet de fleurs colorées et danse à l’abri des regards, serrés l’un contre l’autre en oubliant les heures. Sa main se lève pour caresser ta joue sous prétexte de replacer une mèche et tu t’amuses à embrasser le creux de son poignet, là où les veines se devinent sous la peau fine.
- Tu n’es pas censé donner un cours ? Faire des trucs de directeur ? - Non, j’ai pris mon après-midi. C’est une trop belle journée pour travailler. Et puis…j’ai d’autres projets.
Son souffle chaud se pose au creux de ton cou et sa bouche s’ourle en une moue enjôleuse comme s’il était un jeune étudiant, le bout de ses doigts s’aventurant sous ton chemisier avec la même avidité, caressant les monts de ta chair jusqu’à ta hanche, là où la peau est étrangement plus sombre et sensible. Ce contact t’électrise et tu rougis fortement, sentant monter en toi une excitation aussi brutale qu’inattendue. Il y a cinq minutes à peine, vous étiez tranquillement dans le parc ! Légèrement nerveuse tout en sachant très bien qu’il obtiendra ce qu’il veut (tu en as tout autant envie que lui), tu écartes cette main trop habile des plis de ton ventre et entrecroises vos doigts pour l’empêcher de récidiver. C’est à ce moment-là que tu te rends compte que le décor a changé et que les couloirs lambrissés et lumineux ont fait place à une chambre spacieuse mais sombre, au bureau encombré de documents éparpillés. La porte se referme derrière vous, renforçant la sensation que vous êtes loin du monde extérieur, rien que tous les deux. Tu te décides enfin à quitter les genoux du professeur, profitant d’être dans ce lieu intime pour regarder autour de toi, examiner les papiers raturés, la photo encadrée près de la lampe, le costume mal plié sur une chaise. C’est à la fois fouillis et ordonné, tellement représentatif de son propriétaire. A travers le vitrail de la fenêtre, tu distingues le lac, les arbres centenaires qui étendent paresseusement leurs branches et tu songes que tu as une chance folle de pouvoir vivre ici, à l’abri. Lorsque tu te retournes, cette pensée devient une certitude et tu souris. Charles remarque ta bonne humeur et, croyant que tu t’apprêtes à le taquiner sur le bazar ambiant, se prépare à l’attaque.
- Ne fais pas comme si ta chambre était mieux rangée. Je suis un homme occupé qui n’a pas le temps de… - On s’en fiche, je me disais que j’avais de la chance que tu m’ais trouvé. - Oh…
꙳꙳꙳ Pris de court, le professeur ne sait quoi répondre et tu profites de son étonnement comme il a profité de ta gêne en te surprenant tout à l’heure, t’installant sur le rebord du lit avant d’enrouler tes chevilles autour du fauteuil pour l’attirer jusqu’à toi. Ce geste de possessivité surprend et amuse le mutant qui pose sur toi un regard azur de défi, que comptes-tu faire de lui à présent ? La réponse ne se fait pas attendre et tu te penches pour emprisonner ses lèvres pleines, goûtant dessus les restes de sucre d’une pâtisserie avalée en douce, c’est que ce professeur est un cachottier ! Un cachottier doublé d’un gourmand car il ne reste pas passif bien longtemps, imprimant une pression sur ta bouche pour prolonger le baiser, capturant le gémissement que tu exhales lorsque vos corps se rapprochent et qu’un genou conquérant vient se nicher entre tes jambes. Il n’esquisse néanmoins pas d’autre geste, te laissant agir à ta guise en laissant descendre ton souffle le long de sa gorge dont la chair frémit de délice. Tu sens le corps masculin se tendre lorsque ta langue vient titiller un grain de beauté que tu embrasses, écartant le col de la chemise qui te semble en trop. Avant d’aller plus loin, tu décides d’aider Charles à te rejoindre sur le matelas mais ce dernier t’arrête, la respiration rendue saccadée par le désir. Ses prunelles étincèlent de malice lorsqu’il croise ton regard et emprisonne tes poignets entre ses doigts de pianiste.
- Non, attends. J’ai envie d’essayer quelque chose… si tu permets.
D’un geste éloquent, il lève deux doigts vers sa tempe et tu te recules légèrement avec une expression interrogative, hochant la tête pour donner ton accord sans savoir ce à quoi tu consens. Tu as toute confiance en lui et les moyens de l’arrêter si les choses ne conviennent pas. Loin de t’éclairer, le jeune homme a un sourire mystérieux.
- J’ai envie de pouvoir te capturer entre mes cuisses, Y/N. Sans entrave.
Ton cœur bat plus fort pendant les quelques secondes où ton amant fait durer le suspense avant de se concentrer et de pénétrer ton esprit ouvert. Impatiente, tu le fixes avec curiosité alors qu’il laisse retomber sa main et entreprend d’ôter la veste professorale qui ne ferait que l’encombrer. Evidemment, il s’amuse à procéder avec des gestes d’une lenteur exaspérante, sachant pertinemment que tu trépignes à l’intérieur. D’observer le tissu de sa chemise se tendre contre son torse à chacun de ses mouvements ne t’aide pas à garder la tête froide et tu te retiens de lui arracher ses vêtements, ton impatience lui ferait trop plaisir. Enfin, il laisse tomber la veste sur le sol et pose sa main sur ta nuque pour te demander un baiser, laissant ta main se perdre le long de sa mâchoire. Fiévreuse, tu fermes les yeux lorsque vos lèvres se joignent pour ne plus se quitter alors que deux bras te serrent avec une tendresse teintée de passion. Tu sens le cœur de Charles battre contre toi alors qu’il te soulève sans lâcher ta bouche pour mieux t’étendre sur les draps moelleux. De te sentir ainsi transportée te surprend et tu ouvres les paupières au moment où le mutant s’installe au-dessus de toi, à genoux au bord du matelas. Ses jambes… Le choc laisse rapidement place à la compréhension et tu ris en levant le nez vers le visage plus que fier du télépathe.
- Tout est dans ma tête, hein ? Que c’est pervers…. - Je m’étais promis de te surprendre.
Si tout ceci n’est qu’une illusion, elle est extrêmement réussie et tu prends ça avec amusement, pour toi, c’est une sorte de jeu coquin. Etendue au milieu des tissus froissés, tu contemples le visage de ton amant, l’auréole de ses ondulations brunes que tu adores caresser. Mais déjà l’avide professeur commence la leçon, promenant la pulpe de ses doigts sur le fin tissu de ta chemise avant d’en défaire un à un les boutons, veillant à n’en faire sauter aucun et prenant son temps pour admirer ton corps qui se dévoile. D’instinct, tu détournes le regard, rentres le ventre avec gêne en songeant à ces bourrelets que tu détestes, cette anatomie molle dont tu as honte. Charles connaît bien tes complexes, nul besoin d’être télépathe pour les deviner, et il s’est fait un devoir de les apaiser. Il compte bien te faire perdre tes appréhensions en même temps que la tête, quitte à y passer tout l’après-midi, toute la nuit, toute la vie s’il le faut. C’est un homme patient, prêt à s’investir corps et âme dans un nouveau sujet d’étude.
- Il fait trop jour…ce serait mieux dans le noir, je ne veux pas que tu voies… - Chut…, t’interrompt le jeune homme en posant un doigt impérieux sur tes lèvres entrouvertes, tu es magnifique, absolument magnifique. Je te défends de dire le contraire.
꙳꙳꙳ Le léger ton autoritaire est adouci par le sourire joyeux qu’il t’adresse et qui creuse de minuscules rides au coin de ses yeux bleus. Le regard que cet homme pose sur toi est si tendre, si amoureux… mais aussi empli d’un feu malicieux et passionné. D’un geste, il achève de dévoiler ta peau, ta poitrine généreuse qu’il frôle avant d’en suivre le contour, t’embrassant entre les deux seins avant d’en humer le creux, sa respiration brûlante déclenchant d’agréables frissons dans ta chair à nu. Sa langue darde comme un serpent curieux, entourant ton mamelon pour mieux le durcir avant de l’engloutir en un léger mouvement de va-et-vient. Tu te cambres légèrement, le souffle court, et sens ta main se perdre dans la chevelure sombre alors qu’il continue sa douce torture pendant quelques instants. Puis il remonte vers ta bouche, son corps se mouvant avec souplesse pour se coller contre le tien. Moins délicate que Charles, tu défais sa chemise avec des mouvements rendus brusques par le désir, l’envoyant valser pour mieux sentir le feu de son derme. Tes mains s’amusent à parcourir le dos offert, à sentir les muscles rouler sous tes doigts alors qu’il capture ta bouche, ta gorge, ton lobe avec un impétueux appétit.
꙳꙳꙳ Le reste de vos vêtements finit sur le tapis pour mieux faciliter vos caresses, qui a besoin d’autant de tissu de toute façon ? Aucun de vous deux ne saurait dire qui a ôté quoi mais c’est sans importante. Vos corps moites se collent et se séparent pour mieux se retrouver de plus belle et vous y laissez quelques marques d’amour, du bout des ongles ou du bout des lèvres, créant des preuves qui perdureront longtemps après que vous soyez redevenus sages. Alors que tu avais repris le dessus et trônais fièrement sur le torse de ton amant, ce dernier enroule ses cuisses puissantes autour de tes hanches pour mieux te faire basculer, décidé à pousser plus loin les jeux du corps avant que vous ne vous unissiez tout à fait. Sentant ton pouls rapide au creux de ton cou, Charles glisse son autre main au-delà de ton ventre, en explorateur retrouvant avec joie une terre sauvage dont lui-seul connaît le chemin. Il y trace des cercles, suit les motifs violets, rouges ou blancs qui imprègnent l’intérieur de tes cuisses comme une carte au trésor. Ces marques que tu haïs, il ne cesse de les admirer, de les saluer sans t’égratigner avant de s’aventurer du bout des doigts dans tes recoins les plus intimes avec une délicatesse d’artiste. Son prénom jaillit de tes lèvres, le suppliant de mettre fin à ton attente et il rit en mordillant ta bouche. Et là, je dois aller manger donc je vous laisse là-dessus.
Merci beaucoup d’avoir lu et bonne journée <3 (j’assume totalement mon troll final)
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MONARK MIND CONTROL La Psycho-Technologie pour les ésprits
UN PROGRAMME MILITAIRE DEVENU INCONTROLABLE
Le projet MKULTRA être exposés publiquement en 1970, par le biais de poursuites déposées par des survivants et de leurs familles. La CIA et le gouvernement canadien a réglé à l'amiable afin de ne pas être tenus de reconnaître officiellement à tout acte répréhensible.
H Y P N O S E D E L A M A S S E
RESEAUX PEDOPHILES ET PROSTITUTION
PROJET MONARK MIND KONTROL
MK-Ultra ou Monark Mind Kontrol est un programme spécial de contrôle de l'esprit développé par la CIA
Les techniques de contrôle de l'esprit remonte au moins à l'Égypte ancienne. Des méthodes ritualistes sont employées pour provoquer un traumatisme par la torture, l'hypnotisme, et l'utilisation de drogues, afin d'engager la rupture de l'esprit et le changer ou d'élaborer de multiples facettes et en multi couches de la personalité. Les plans pour créer une société de travailleurs d'esprits sous contrôle a été mis en place depuis longtemps.
La technologie actuelle est née des expériences des nazis dans les camps de concentration sur un nombre illimité d'enfants et d'adultes qui étaient disponibles pour l'expérimentation. Nous avons entendu parler de l'inhumain des expériences médicales effectuées sur les prisonniers du camp de concentration, mais aucun mot n'a jamais été mentionné par les médias sur les expériences sur l’ HYPNOSE et le contrôle de l'esprit.
Le Papillon Monark ou Common Tiger en anglais
Le nom MONARCH n'est pas nécessairement défini dans le cadre de la noblesse royale, mais se réfère plutôt à la domination. Quand une personne subit un traumatisme induit par un électrochoc, un sentiment de la lumière dans la tête est mise en évidence, comme si l'on est flottant ou flottant comme un PAPILLON.
Le papillon MONARCH (Danaus genutia) se nomme en anglais COMMON TIGER (Orange Tiger, Indian Tiger). Il n'est pas un symbole spécifique au programme MK-ULTRA mais un avatar du TIGRE, un symbole ésotérique lié à plusieurs significations occultes que l'on trouve dans les textes indiens via l'Egypte. Le papillon MONARCH est aussi le symbole de JUPITER car il porte les couleurs de JUPITER / ZEUS, c'est à dire DIEU (sur Terre) ou le mâitre du monde.
Il y a également une représentation symbolique se rapportant à la transformation ou à la métamorphose de cette insectes : de la chenille à un cocon (dormance, inactivité), d'un papillon (nouvelle création), qui sera de retour à son point d'origine. Tel est le modèle migratoire qui fait que cette espèce est unique. Un occultisme symbolisme sur le vrai sens du Psyché à la fois pour l’ “ ÂME ” et le “ PAPILLON ” et la conviction que les âmes humaines deviennent des papillons au cours de la recherche d'une nouvelle réincarnation.
La programmation est également dénommé le “ SYNDROME DES MARIONNETTES ”. Un autre terme utilisé est “ IMPERIAL CLIMATISE ”, alors que certains thérapeutes en santé mentale appelent cela “ Conditioned stimulus réponse Sequences ”. C'est l'image d'une marionnette attachée à des chaînes et contrôlée par le maître. Le Projet MONARCH et les 149 sous programmes qui ont fait partie de MK-ULTRA et qui ont généré un grand nombre de victimes, pourrait être mieux décrit comme une forme de dissociation structuré par une intégration occulte, afin de compartimenter l'esprit en de multiples personnalités, dans un cadre systématique, afin de modifier le sujet.
Le mystère des religions de l'Égypte ancienne, la Grèce, l'Inde et de Babylone a aidé à jeter les bases de l'occultisme et de la “ connaissance cachée ” L'un des premiers écrits en référence à l'occultisme, est le livre égyptien des morts, une compilation de rituels qui décrivent explicitement les méthodes de la torture et l'intimidation (pour créer un traumatisme), l'utilisation de potions (la drogue) et la coulée de sorts (hypnose), ce qui aboutirait finalement à l'asservissement total de l'initié. Celles-ci ont été les principaux ingrédients pour une partie de l'occultisme, connu comme le SATANISME, à travers les âges. Au cours du13ème siècle, l'église catholique romaine a augmenté et consolidé sa domination dans toute l'Europe avec la tristement célèbre Inquisition. Le SATANISME survécu à cette période de persécution sous le voile de divers groupes ésotériques.
ORIGINES DU MIND CONTROL
Au19ème siècle, la Grande-Bretagne et l'Allemagne sont la principale zone géographique de contrôle des Illuminati. Les premiers travaux de recherche en sciences du comportement a été créé en Angleterre en 1882, alors que les premiers travaux médicaux et psychiatriques techniques sur le contrôle de l'esprit ont été mis au point à l'Institut KAISER WILHEM en Allemagne. Le TAVISTOCK INSTITUTE OF HUMAN RELATIONS a été créée à Londres en 1921 pour étudier le “ point de rupture ” de l'homme. Kurt Lewin, un psychologue allemand, est devenu le directeur de l'Institut Tavistock en 1932, dans le même temps, l'Allemagne nazie augmente ses activités de recherche en neuropsychologie, la parapsychologie…
Un programme d'échange des idées scientifiques a eu lieu entre l'Angleterre et l'Allemagne, notamment dans le domaine de l'eugénisme : le mouvement consacré à “améliorer” l'espèce humaine par le contrôle des facteurs héréditaires dans l'accouplement.
L'énigmatique union entre les deux pays était lié, en partie grâce à l'Ordre de la GOLDEN GAWN, société secrète composée de hauts fonctionnaires du parti nazi et de l'aristocratie britannique. Haut dirigeant nazi SS Heinrich Himmler (illustration), était en charge d'un projet scientifique appelé “ LEBERSBORN ”, impliquant la reproduction sélective et l'adoption d'enfants, particulièrement un grand nombre de jumeaux. Le but du programme était de créer une super-race (Aryens) qui aurait une allégeance à la cause du TROISIEME REICH (New World Order).
Une grande partie de la première expérimentation concernant le génie génétique et de modification du comportement a été réalisée par le Dr Josef Mengele à Auschwitz, où il a froidement analysé les effets du trauma-collage, la coloration des yeux et le “ jumelage ” sur ses victimes. A côté de la insidieuse expérimentation chirurgicale effectuée au camp de concentration, certains enfants ont été soumis à des quantités massives d'électrochocs. Beaucoup d'entre eux n'ont pas survécu à la brutalité.
Parallèlement, “le lavage de cerveau” a été menée sur les détenus à Dachau, qui ont été placés sous hypnose avec la drogue hallucinogène mescaline. Pendant la guerre, des recherches sont dirigée par le Dr George Estabrooks de Colgate University. Sa participation au sein de l'Armée de terre, CID, le FBI et d'autres organismes demeure dans le secret. Toutefois, Estabrooks a occasionnellement parlé de son travail impliquant la création d'hypno-courriers et programmes hypnotiques sur les personnalités.
Environ 5 000 autres nazis de haut rang ont été secrètement transféré vers les États-Unis et en Amérique du Sud, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans une opération d'exfiltration désignée sous le code de “ PROJET TROMBONE ”. Les nazis ont poursuivi leurs travaux sur le contrôle de l'esprit de contrôle et des fusées dans les bases militaires souterraines secrètes. La seule chose que nous savons à propos des fusées a été le travail avec d'anciens nazis comme Warner Von Braun.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le département américain de la Défense a donc secrètement importé un grand nombre de cerveaux allemands nazi et des fascistes italiens, des scientifiques et des espions aux États-Unis via l'Amérique du Sud et le Vatican dans le cadre du PROJET TROMBONE. L'un des plus éminents membre de ce projet était le général allemand Reinhard Gehlen le chef du renseignement contre la Russie dans l'allemagne nazi.
À son arrivée à Washington DC en 1945, Gehlen a rencontré longuement avec le Président Truman, le général William Bill Donovan, directeur de l'Office of Strategic Services (OSS) et Allen Dulles, qui allait plus tard devenir le fidèle directeur de la CIA.
L'objectif de leurs séances de remue-méninges a été de réorganiser le fonctionnement nominal des renseignements américains, la transformant en une très efficace organisation clandestine. L'aboutissement de leurs efforts a produit le Central Intelligence Group en 1946, le nom de la Central Intelligence Agency (CIA) en 1947. Reinhard Gehlen a aussi profonde influence en aidant à créer le Conseil de sécurité nationale, dont la loi sur la sécurité nationale de 1947 a été dressée. Ce projet de loi a été mis en œuvre pour protéger les activités du gouvernement, y compris le contrôle de l'esprit et des programmes clandestins
La première phase de développement du projet MK ULTRA a augmenté le contrôle de l'esprit des anciennes techniques occultes qui exige à la victime d'être exposés à des massifs traumatismes psychologiques et physiques, en général dès l'enfance, afin de provoquer la psyché, de la briser en mille morceaux afin de modifier les personnalités qui peuvent ensuite être programmé séparément pour exécuter une fonction (ou un emploi) que le programmeur souhaite “installer”. Chaque création va modifier la personnalité distincte de la personnalité. Les personnalités peuvent être ramenés à la surface par des programmeurs ou des gestionnaires en utilisant des codes spéciaux, généralement stockées dans un ordinateur. La victime peut également être influencé par des sons, des mots, des actions, comme des clefs “déclencheurs”.
Les assassins, les tortionnaires, ont été tenus discrètement à l'abri des regards, des États-Unis, dans des installations militaires souterraines, la maison de milliers d'enfants américains arrachés à la rue (environ un million par an), et mis dans des cages empilées dans le cadre de la “formation”. Ces enfants seraient utilisés pour affiner et perfectionner les technologies du Dr. Mengele.
Certains de ces enfants deviendraient des esclaves qui pourraient être utilisés pour des milliers d'emplois différents, allant de quelques assassinats à l'esclavage sexuel. Une partie importante de ces enfants, ont été intentionnellement abattus devant (et par) les autres enfants, afin de neutraliser les stagiaires sélectionnés dans le respect total et la soumission.
Il est difficile de savoir qui est l'inventeur de ce projet satanique, en raison de la quantité importante de désinformation.
Une personne connue sous le code couleur du nom de “ MISTER GREEN ” serait à la base du projet. Un médecin juif nommé le Dr Gruenbaum, proche du Dr Josef Mengele dont la marque de commerce de sang froid et le calcul de la brutalité n'a pas seulement marqué les esprits des rescapés d'Auschwitz. Le Dr Gruenbaum aurait donc collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa recherche sans précédent, au détriment de milliers de vies, a été sans aucun doute un bonus aux intérêts des États-Unis.
Le DOCTEUR GREEN “ (Dr Greenbaum) fut envoyé pendant son enfance au camp d'extermination d'Auschwitz. Il tomba sous la tutelle de le Dr Josef Mengel qui s'en servit comme petit domestique. Le zèle du jeune garçon amusait Mengele qui finit par le prendre comme assistant et ne le tua pas. Par miracle, le gamin s'en sortit vivant. Après la guerre, il fit des études de médecines puis devint psychiatre. Sa collaboration avec le Dr Josef Mengele lui fournit une bonne base dans le cadre de ses expériences sur le traumatisme et le mind control sur les enfants. On raconte qu'il n'aurait pas cess�� ses relations avec Mengele après la guerre et que la CIA servit d'intermédiaire entre lui, le Dr Gruenbaum et le Dr Josef Mengele, réfugié en Amérique du sud. Mengele n'est surement pas à la base de Monarch, ‘il n'a sans doute jamais mis les pieds aux Etats-Unis qu'il méprisait. Par contre, il les soutenait dans le cadre de leur lutte contre le communisme. Il est plus que probable que le Dr Gruenbaum se soit servi de l'image de Josef Mengele, de la terreur qu'inspirait Josef Mengele pour terroriser ses "patients”. Il est presque certain que le Dr Green se soit fait passé pour Mengele ou le Dr Black dans le cadre de certaines opérations ete expériences.
Le Dr. D. Ewen Cameron, également connu comme le Dr White, a été l'ancien chef de la marine canadienne, américaine et mondiale de la “ psychiatrie Associations ”. En raison de la vaste expérience de Cameron et de ses pouvoirs, Allen Dulles de la CIA a canalisé des millions de dollars dans des organisations comme la Société pour l'étude de l'écologie humaine, dont Cameron était le président. Des éxpérimentations ont été menées à plusieurs endroits à Montréal, pour la plupart à l'Université McGill, St Mary’s Hospital et l'Institut Allan Memorial. Outre les méthodes classiques de la tyrannie psychiatriques, tels que les injections de drogue, des électrochocs et des lobotomies, le Dr Cameron conçu la technique de la “ conduite psychique ”, où les patients qui ne se doutaient de rien ont été maintenus dans un coma induit par médicaments pendant plusieurs semaines ave un régime d'électrochocs, alors que les casques électroniques étaient attaché à la tête et des messages répétitifs auditif ont été transmis à des vitesses variables.
Beaucoup de ceux qui ont été exploitées furent exécuté. Sans surprise, le Dr Cameron a été commodément exclus de la plupart des revues psychiatriques, quand le projet MKULTRA être exposés publiquement en 1970, par le biais de poursuites déposées par des survivants et de leurs familles. La CIA (et le gouvernement canadien) a réglé l'affaire à l'amiable afin de ne pas être tenus de reconnaître officiellement tout acte répréhensible.
Un ancien lieutenant-colonel l'Armée et de la DIA du Psychological Warfare Division, Michael Aquino, est la dernière d'une série d'allégations, parrainé par le gouvernement des sadiques. Aquino, un génie excentrique, a fondé LE TEMPLE DE SET, une filiale de l'église de Satan du sorcier Anton LaVey. Son obsession des rituels païens nazis et ses manipulations son hypnotiques sur les personnes ont fait de lui un candidat idéal pour le poste de “ MASTER PROGRAMMER ”.
Aquino a été accusé pour pédophilie. À la grande consternation des jeunes victimes, des parents, toutes les accusations ont été rejetées. Aquino développa la formation de bandes sur la façon de créer un MONARCH d'esclaves et a travaillé comme agent de liaison entre gouvernement, du renseignement militaire, de diverses organisations criminelles et de groupes occultes dans la distribution d'esclaves, ce projet avait le nom de code “ MALCOM ”.
Heinrich Mueller est un autre programmeur qui a pour nom de code “ Dr. Blue ” ou encore “ Gog ”. Leo Wheeler était certainement le “ Dr. Noir ”, le neveu du défunt général Ear G. Wheeler, qui était le commandant en chefs de l'état-major pendant la guerre du Vietnam. D'autres allégations sur des manipulateurs du projet MONARCH, passés et présents, sont: Dr. Sydney Gottlieb, le lieutenant-colonel John Alexander, Richard Anderson Dabney (USN), le Dr James Monroe, Dr. John Lilly, le lieutenant-Comdr. Thomas Narut, le Dr William Jennings Bryan, le Dr Bernard L. Diamond, M. Martin T. Orne, le Dr Louis J. West, le Dr Robert J. Lifton, M. Harris et le colonel Isbel Wilson Green Afin de maintenir MKULTRA secret le CLA segmente dans des sous-domaines spécialisés de recherche et de développement dans les universités, les prisons, les hôpitaux et laboratoires privés. Bien sûr, ils ont été généreusement récompensés avec des subventions gouvernementales et divers fonds.
Des institutions sont donc impliquées dans l'expérimentation MONARCH : Cornell, Duke, Princeton, UCLA, Université de Rochester, MIT, Georgetown University Hospital, Maimonides Medical Center, St. Elizabeth’s Hospital (Washington DC), Bell Laboratories, Stanford Research Institute, l'amitié Laboratories Westinghouse, General Electric, ARCO et de l'humanité Research Unlimited, Le “ produit final ” a été créé sur des bases et installations militaires, où un maximum de sécurité est nécessaire. Désigné sous le nom de (re) programmation des centres ou à proximité des centres de traumatologie de la mort, le plus fortement identifiés sont: China Lake Naval Weapons Center, le Presidio, Ft. Dietrick, Ft. Campbell, Ft. Lewis, Ft. Hood, Redstone Arsenal, Offutt AFB, Patrick AFB, McClellan AFB, MacGill AFB, Kirkland AFB, Nellis AFB, Homestead AFB, Grissom AFB, Maxwell AFB et Tinker AFB. D'autres endroits reconnus comme des sites de programmation sont Langley Research Center, Los Alamos National Laboratories, Tavistock Institute et dans les zones comme : Shasta, CA, Lampe, MO et de Las Vegas, NV.
LES EVOLUTIONS DU PROJET MK ULTRA
Déprogrammation par le trauma
Avec la CIA et le Conseil national de sécurité bien établi, la première d'une série de programmes de lavage de cerveau a été initiée par la Marine, à l'automne de 1947. Le projet CHATTER sur la “ vérité des drogues ” a été développé en réponse à la menace soviétique. La recherche a porté sur l'identification et la mise à l'essai des médicaments destinés à des interrogatoires et le recrutement d'agents. Le projet a été officiellement mis fin en 1953.
La CIA a décidé d'intensifier leurs efforts dans le domaine de la modification du comportement, avec l'avènement du Projet BLUEBIRD, approuvé par le réalisateur Allen Dulles en 1950. Ses objectifs étaient de découvrir un moyen de conditionnement personnel et d'empêcher l'extraction de l'information, d'étudier la possibilité de contrôle d'une personne par l'application de techniques d'interrogatoire spéciales, étudier la mise en valeur dela mémoire et de mettre en place des moyens pour la défense du personnel de l'agence.
En août 1951, le projet BLUE BIRD a été rebaptisé projet ARTICHAUT, offensive qui a évalué les utilisations de techniques d'interrogatoire, dont l'HYPNOSE et les DROGUES.
Le programme a cessé en 1956. Trois ans avant l'arrêt du projet ARTICHAUT, le projet MKULTRA a été crée le 13 avril 1953 dans le sens proposé par Richard Helms, directeur adjoint de la centrale de renseignement (DDCI), avec la logique de la création d'un “ mécanisme de financement de l'extrême sensibilité ”. Il est évident que le projet est encore actif de nos jours.
Les médecins allemands ont été un atout inestimable pour le développement du projet MKULTRA. La corrélation entre les camps de concentration et les expériences et les nombreux sous-projets de MK ULTRA sont clairement évidents. Les différentes voies utilisées pour contrôler le comportement humain sous MKULTRA sont les radiations, l'électrochoc, la psychologie, la psychiatrie, la sociologie, l'anthropologie, la graphologie, le harcèlement et des substances paramilitaires comme le “ LSD ”, plus largement distribués comme “ matériel ”. Une procédure spéciale, désigné MK DELTA, a été établi pour régir l'utilisation de MK ULTRA à l'étranger. Les matériaux MKULTRA du niveau DELTA ont été utilisés pour le harcèlement, discréditer ou désactiver des objectifs.
Sur les 149 sous-projets dentifié dans le cadre MK ULTRA, le projet MONARCH, officiellement commencé par l'armée américaine au début des années 1960 (bien que non officiellement mis en œuvre beaucoup plus tot) semble être le plus important et est encore classé TOP SECRET et “sécurité nationale”. Le programme MONTAUK et son fonctionnement SPELLBINDER, a été mis en place pour créer des “ sleeper” assassins “ (Manchurian candidats) qui pourrait être activé dès la réception d'un mot-clé ou une phrase dans une transe hypnotique. Le programme SOUVENT, est une étude qui a tenté d'exploiter la puissance de forces occultes et peut-être plusieurs programmes de couverture pour masquer la réalité de l'insidieux projet MONARCH.
L'ancien Nazi transfuge de la CIA, le Dr Ewen Cameron, alla jusqu'à rendre raide dingue de pauvres civils innocents, dans l'institut de santé mental de Mont Royal, près de la ville de Montréal. Les malheureux se voyaient réveillés de grand matin par des injections intraveineuses de Thorazine, de Phénergan, de Séconal et autres barbituriques hypnotiques hyperpuissants. Puis les patients étaient menés de gré ou de force trois fois par jour à des séances d'électrochocs de plus de 150 volts. Ce traitement baptisé par un curieux euphémisme « cure de sommeil » durait de 15 à 65 jours. Ensuite, le ou la patiente se voyait alors traiter pendant une période aussi longue à la Methédrine (amphétamine) et au LSD injectés également en doses massives. Et peu importaient alors les atroces souffrances de ces pauvres sujets qui se voyaient plongés des semaines durant dans d'odieuses transes hallucinatoires et psychotiques induites artificiellement. Enfin, les « malades » étaient conduits dans des « chambres à dormir », sorte de caisson d'isolation sensoriel dans lesquels ils étaient enfermés et où on leur diffusait 24 sur 24 un même message préenregistré pendant deux semaines. De quoi vraiment y laisser sa santé mentale ! Cameron, en torturant sans vergogne ses sujets, contre leur gré, voulait arriver en fait à déprogrammer ces derniers, effacer leur mémoire affective et créer un « blank state », sorte de mémoire vide pour procéder ensuite à une reprogrammation …
La technique se serait affinée, codifiée, standardisée et répandue à travers le monde dans toutes les sphères du pouvoir. Elle aurait servi de base à une autre opération que certains témoins, victimes présumées de ces agissements horribles appellent l'opération MK MONARK. Les victimes sexuelles de l'opération Monarch racontent à peu près tous le même genre d'histoire : ils ont été utilisés dès la plus tendre enfance dans des réseaux prostitutionnels très hard et vendus aux fantasmes les plus dingues de notables, d'hommes politiques, de nobles, de militaires, de magistrats, de vedettes du show business qui forment entre eux des sortes de réseaux, de sociétés secrètes soumis à d'étranges rituels à mi-chemin entre le satanisme, l'ésotérisme New Age et la reprogrammation béhavouriste.
Le Projet ARTICHAUT de la CIA, mis en oeuvre au cours des années 1950 et 1960, a soumis de nombreux prisonniers étrangers et d’agents doubles présumés à des traitements barbares, dont des électrochocs, des lobotomies et des chocs d’insuline provoqués par des drogues. D’innombrables citoyens états-uniens disparurent des rues de New York et San Francisco pour être victimes d’expériences secrètes uniquement parce qu’ils faisaient partie de groupes minoritaires ; pauvres, paumés, criminels ou perçus comme tels, prostitués. Nombre d’entre eux subirent des séquelles physiques et mentales permanentes en conséquence de ces expériences. On administra du LSD à près de 6 500 soldats états-uniens, à leur insu, dans les années 1950 et 1960. Beaucoup parmi eux ont dû vivre en permanence avec ces souffrances, d’autres se sont suicidés. En 1953, un ressortissant étranger fut emprisonné et torturé huit mois durant, au Panama, par la CIA simplement parce qu’il était soupçonné de collaborer avec des responsables du renseignement français. Par la suite, il est bien probable que la CIA ait assassiné ce même homme après qu’il eût anonymement révélé à un journaliste qu’il connaissait l’identité du commanditaire de l’assassinat du président John F. Kennedy.
En France il y aura l'affaire de PONT-SAINT-ESPRIT dans le cadre de ces projets secrets. En 2010 « A Terrible Mistake : The murder of Frank Olson and the CIA’s secret Cold War Experiments » est une enquête sur les expériences de drogues conduites par la CIA durant la Guerre froide, et plus particulièrement sur la mort du docteur Frank Olson, un chimiste affecté à Fort Detrick, chargé d’étudier les applications militaires des drogues.
Voir : L'affaire de Pont-Saint-Esprit
A l'heure actuelle, la contamination de l'eau et des aliments avec des molécules agissant sur l'humeur et sur l'esprit est aussi possible. Diffuser dans l'eau ou les aliments des micro-robots (ou "nano-machines”) invisibles à l'oeil nu. Une fois dans le corps, des centaines de micro-robots porteurs d'une micro-puce électronique pourraient aller se greffer sur les neurones pour en prendre le contrôle. Des nano-robots invisibles à l'oeil nu ont déjà été produits, et l'interfaçage neurone-microprocesseur a déjà été expérimenté avec succès en laboratoire. La technologie des micro-processeurs ultra-miniaturisés est également maitrisée depuis quelques années.
Les armes sont invisibles et la preuve est difficile à apporter, par conséquent “ les victimes ” n’arrivent que rarement à se faire entendre. Les moyens utilisés: Emission d'ondes psychotroniques (ondes basse fréquence ou très haute fréquence, capables d'influencer le fonctionnement du cerveau en interférant avec les ondes utilisées par les processus cérébraux). En cours d'expérimentation: le projet HAARP développé par l'armée américaine à Gakona en Alaska, et les expériences menées sur la base américaine de Pine Gap en Australie.
Voir: Projet HAARP
Chaque jour, le matériel est construit et installé dans les pays a pour but un contrôle sur l'ensemble de la population. Partout dans ces pays des tours de transmission micro-ondes sont en cours de construction. Les antennes de MIND CONTROL sont installées en même temps et sur la même base que celles pour téléphone, ainsi impossible de voir la difference. Les deux technologie sont certaiment liées ! L'énergie est très peu utilisé par une véritable utilisation des téléphones cellulaires. Pourtant, ces antennes sont sur des niveaux de fréquences qui dépassent les exigences des téléphones cellulaires. Les technologies de contrôle de l'esprit ont été mis en place depuis longtemps.
Ce n'est pas un hasard que la bande de fréquence choisie pour l'utilisation du téléphone cellulaire soit celle de Wilhelm Reich, qui a découvert dans les années 1940 comment pour manipuler un esprit sans que la victime ne s'en apperçoive. Reich a travaillé sur ce projet secret de la CIA pendant plus de 5 ans, à partir de 1947-1952, jusqu'à ce que la CIA utilise le contrôle de l'esprit sur le peuple américain. Wilhelm Reich était indigné de l'utilisation de sa découverte et a juré de ne jamais collaborer avec la CIA à nouveau. Reich a été secrètement assassinés dans une prison fédérale en 1957, quelques semaines avant sa libérération, après avoir été en prison pendant 2 ans pour un outrage au tribunal. Deux semaines avant son audience de libération conditionnelle. Officiellement Reich est mort d'une crise cardiaque, mais son dernier livre, écrit en prison, ne revint jamais à sa famille.
“ Le Projet MONARCH pourrait être mieux décrit comme une forme de dissociation structuré et l’intégration occulte, afin de compartimenter l’esprit dans de multiples personnalités dans un cadre systématique. Au cours de ce processus, un rituel satanique, habituellement, y compris le mysticisme kabbalistique, est effectuée dans le but de fixer un démon ou d’un groupe de démons à la correspondante de modifier (s). Bien sûr, la plupart des sceptiques diront qu’il s’agit simplement d’un moyen d’améliorer un traumatisme au sein de la victime, la négation de toute croyance irrationnelle que la possession démoniaque se produit réellement.”
Ron Patton, Monarch projet
PROGRAMMES SPECIAUX
LE PROGRAMME DE MASSE CONTROLE C'est le programme général de base installé dans le show-business et à Hollywood. Ce programme n'est plus actif, ce qui est montré vient des sectes et des loges, ce sont des rituels sataniques parfois, mais il n'y a plus de MK-ULTRA car le projet est arrêté, c'est un échec.
Voir : Hollywood
PROGRAMMES INDIVIDUELS ET MILITAIRES Dans le projet militaire MONTAUK (base militaire de Montauk - Long Island), les esprits sont contrôlés pour mener à bien des missions et des assasinats. Son fonctionnement SPELLBINDER, a été mis en place pour créer des “ sleeper” assassins “ comme Ted Bundy, David Berkowitz, Oswald, Timothy McVeigh, les tireurs de Columbine, Chapman, Sirhan Sirhan, ont été programmés pour effectuer ces assassinats. Des dizaines de milliers de jeunes adolescents ont été enlevés et forcés dans le programme de contrôle de et formation. Il y aurait au moins 250.000 esprits contrôlés, les ” Montauk Boys “.
Beaucoup de ces garçons ont été programmés pour entrer en action à une date ultérieure lorsqu'ils seront correctement ” déclenché “ pour se livrer à une sorte de comportement destructeur ou perturbateur. D'autres garçons ont été infiltrés dans le tissu de la vie américaine en tant que journalistes, des personnalités de la télévision et de la radio, des hommes d'affaires, avocats, médecins, juges, procureurs, la police, militaires, etc.
LE PROGRAMME ET LE SCRIPT
Une façon d'examiner cette alambiquée victimisation des corps et l'âme est de le regarder cela comme un complexe programme d'ordinateur: Un fichier est créé par un traumatisme, la répétition et le renforcement. Pour activer un dossier, un code d'accès ou un mot de passe (ou signal de commande) est exigé. La victime est appelé un ” ESCLAVE “ par le programmeur gestionnaire, qui est alors perçu comme le ” MAÏTRE “ ou le ” DIEU “.
Environ 75% sont des femmes, car elles possèdent une plus grande tolérance de la douleur et ont tendance à dissocier, plus facilement que hommes. Les sujets sont essentiellement utilisés pour couvrir les opérations.
L'implication dans la prostitution et la pornographie, dans l'industrie du spectacle est remarquable. Une quantité excessive de victimes possèdent de nombreux programmes de sauvegarde, de miroirs et d'ombres. Une division de la lumière du côté bon et du côté sombre (mauvais) modifié sont imbriquées dans l'esprit afin de le faire pivoter sur un axe.
L'une des principales structures internes dans le système a la forme d'une double hélice, constitué de sept niveaux. Chaque système dispose d'un programmateur interne qui supervise le ” GARDIEN “ (démon). Le gardien accorde ou refuse l'entrée dans les différentes salles.
Quelques images de l'intérieur principalement perçu par les victimes et les survivants sont des arbres, le cabalistique ARBRE DE VIE (Tree of Life) de la KABBALE, ou des anciens mythes des civilisations (sumériens, Indiens …) attenant à la racine des systèmes, de l'infini de boucles, d'anciens symboles et des lettres, des toiles d'araignées, de miroirs ou de bris de verre, des masques, des châteaux, des labyrinthes, desdémons, des monstres étrangers, des coquillages, des papillons, des serpents, des rubans, des arcs, des fleurs, des verres, les heures, les horloges, les robots, la chaîne de commandement du diagrammes et ou des schémas de circuits informatiques.
SANS ROYAL ET JUMELAGE
La majorité des victimes viennent de plusieurs générations de familles sataniques de sang (bloodline), les BLOODLINER et sont apparemment programmé pour remplir leur destin. Certains sont adoptés par des familles de même origine. D'autres sont utilisé dans un cauchemar neurologiques considérées comme ” plus durable “ ou encore ” non-bloodliners “, généralement en provenance des orphelinats, des foyers de placement familial, dans les familles à caractère incestueux avec une longue histoire de la pédophilie.
Il semble également y avoir un modèle de famille avec les membres affiliés ou les services militaires de renseignement. Beaucoup de victimes proviennent de familles qui utilisent le catholicisme bien que des membres d'autres groupes religieux sont également impliqués. Les victimes vont ainsi répondre plus facilement à un ordre rigide et religieux (dogmatique, juridique) parce que la structure hiérarchique de base de programmation est parallèle. La volonté a été usurpée par le biais de subjectif et de commandement axés sur le conditionnement.
L'Identification des caractéristiques physiques sur les victimes comprennent souvent des produits électriques, de multiples cicatrices et / ou la résultante de leurs grains de beauté sur la peau. D'autres ont eu différentes parties de leurs corps mutilés par des couteaux, des marques de fers, ou des aiguilles. Les tatouages de PAPILLONS (Butterfly) occultes sont aussi communs. En règle générale, les BLOODLINER sont moins susceptibles d'avoir les marques, car leur peau est "demeurer pure et sans tache.”
Le but ultime de la sophistication de la manipulation de ces personnes est irréaliste, en fonction de notre interprétation de la compréhension de la physique et des royaumes spirituels. Les modifications les plus profondes et les plus sombres chez les BLOODLINER sont censés être en sommeil jusqu'à ce que l'ANTI-CHRIST soit révélé, souvent à l'âge de 40 ans. Ces victimes disent contenir informations et doivent engager un important afflux de personnes (clones ou “âme proches”) dans un effet de “ call-back ” stimulant ainsi les programmes de contrôle social dans le nouveau millénaire.
Le “ jumelage Non-biologiques ” est encore une autre caractéristique étrange observé dans le projet MONARK. Par exemple, deux jeunes enfants non apparentés serait lancé dans une cérémonie magique “ soul-collage ”, un rituel ou ils peuvent être “ indissociablement lié pour l'éternité ”. Ils ont alors deux moitiés de la programmation et des informations, afin de les rendre interdépendants les uns sur les autres. Les phénomènes paranormaux tel que la projection astrale, la télépathie, ESP, etc. semblent plus marquées entre ceux qui ont subi ce processus.
HYPNOSE ET CONDITIONNEMENT DE LA CONSCIENCE
La dissociation est utilisée comme un moyen de défense pour protéger une personne de la douleur et de l'immense traumatisme. Il s'agit d'une capacité naturelle du cerveau. L’ HYPNOSE ou la TRANCE HYPNOTIQUE est une forme de dissociation. Il existe un certain nombre de types de dissociation: amnésie, états somnambulistique, paralysie localisée, anesthésies, et des hallucinations. L'hypnose peut reproduire tous les états de dissociation. L'esprit lui-même est naturellement hypnotisé dans diverses conditions.
Nous sommes sous hypnose légère ou moyenne dans beaucoup de situations de la vie. Par exemple en conduisant un véhicule, vous pouvez diriger la conduite mais également parler aux passagers et être en état hypnotique. Vous êtes sujet à la fois dans la transe hypnotique (conduite) et éveillé (parler). La répétition d'actions similaires aide à entrer dans la TRANCE, comme le travail à la chaine en usine.
Il existerait 5 niveaux de l'inconscient. Pour accéder aux niveaux supérieurs suivant il faut une aide extérieure. Les gens peuvent évidemment accéder à deux niveaux naturellement sur un spectre qui va de la conscience à l'inconscient. Il est souvent difficile de déterminer exactement dans quel état d'esprit le cerveau se trouve, car il n'y a pas de réponse unique.
Une TRANCE est modéré, quand on imagine. Une transe profonde est l'endroit où le sujet se sent physiquement comme dans la réalité, comme dans un rêve très fort. La transe profonde est un niveau très créatif. L'hypnose semble affecter plusieurs régions du cerveau et le cerveau est modifié dans l'état hypnotique. Les centres du mésencéphale sont inhibés.
L'hypnose peut être utilisé sur la partie intellectuelle de l'esprit, le cadre social et spirituel de l'esprit, et la partie primitive de reproduction de l'esprit. Les qualifiés de l'hypnotiseur décide sur quel domaine il souhaite travailler. Les chrétiens et les Illuminati qui sont qualifiés dans la compréhension de ce phénomène croient qu'il ya un côté diabolique de l'hypnose.
Dans le “ World Book Encyclopedia” l’ HYPNOSE est répertorié en tant que MAGIE ne relevant pas de la médecine. Certains chrétiens classe l'hypnose comme une forme de divination et d'enchantement. Il peut certainement être une forme de contrôle. En occultiste W.B. Crow’s indique dans son livre “Witchcraft, Magic & occultisme”, que l'hypnotisme est une science occulte.
Ces souvenirs sont souvent dissociés de l'état de conscience. En d'autres termes, lorsque l’ esprit a été dans un état de choc et/ou de stress, l'esprit peut revenir à ces souvenirs. Toutefois, jusqu'à ce que l'esprit retourne à l'état de ce choc, il ne capte pas les informations qu'il a intégré. Les programmeurs MONARCH sont bien conscients de la façon dont l'esprit fonctionne, et comment l'information et de la mémoire peut être pris au piège dans l'esprit. Il existe différents états neurophysiologiques. Il y aurait, 12 niveaux de l'esprit subconscient.
Plus l'état de l'esprit subconscient est haut plus il a la capacité de créer des obstacles d'amnésie. L'hypnose est un outil précieux pour aller de l'esprit à différents états neurophysiologiques et d'obtenir de l'esprit à différents niveaux dusubconscient. L'hypnose peut aussi jouer un rôle dans le travail autour de l'amnésie, car les deux sont des types de dissociation. l'Hyperventilation aide une personne à entrer dans une transe hypnotique. La torture, la dépersonnalisation, la peur et l'anxiété aiguë àstimuler l'organisme pour hyperventiler. Donc, la peur, la torture et la dépersonnalisation sont des aides pour le MAITRE hypnotiseur.
Toutes choses dans la vie devient alors un repère pour renforcer la programmation. Les objets communs dans la vie d'une personne peuvent faire partie d'une programmation sous hypnose : La musique, les sonneries, les couleurs, la vue d'un livre ou d'une Bible, les images de Dieu, foulards en soie, bijoux, lumières, des sons, des programmes de télévision, et d'innombrables autres choses. La limite à cela est simplement lla créativité du programmeur. Le pouvoir de l'hypnose est souvent sous-estimée parce que le pouvoir de l'esprit est sous-estimée. Voilà sur quoi se base le programme MONARK pour les populations.
Lee Harvey Oswald, Sirhan-Sirhan, Charlie Manson, John Hinckley Jr., Mark Chapman, David Koresh, Tim McVeigh, John Salvi, Madonna, Tom Cruise, John Travolta, etc. et quelques notables sont les noms de l'infamie, fortement soupçonnés d'être des pions qui ont été engendrés par le programme.
La stimulation électrique régulière et douce dans de nombreuses régions du cerveau, y compris la partie inférieure de la formation réticulée peut changer l'état de conscience d'une personne. Une bande électrique joint à une boîte est parfois placée sur la victime pour produire un état hypnotique. Il existe plusieurs façons pour changer l'état de conscience d'une personne, mais la plus populaire du programme MONARCH consiste à utiliser une combinaison de médicaments et de l'hypnose.
Les médicaments sont utilisés pour faciliter l'hypnose. Les médicaments modernes et les drogues font presque tout le travail pour l'hypnotiseur. Ils placent la personne en une altération pour les rendre prêts à entendre n'importe quel ordre. Souvent, les victimes se souviennent d'orange ou de jus de raisin ou encore d'une crème glacée avant leurs transformations. Parfois, l'hypnose doit être effectué par les programmeurs sur des sujets réticents. Ils ont 3 grandes façons de contourner cela.
Ils peuvent induire l'HYPNOSE en déguisant ce que l'hypnotiseur fait, ils peuvent attendre jusqu'à ce que la personne soit endormie et lui parler en dormant, ou ils peuvent administrer des médicaments. En outre, de nos jours le réseau et les équipements de haute technologie vont aider le programmeur. Par exemple, certaines ondes stimulent l'orgasme sexuel dans la partie du cerveau. En déplaçant le corps dans cet état, l'esprit s'ouvre plus facilement.
Dans les programmes des niveaux supérieurs du MIND CONTROL, un disque d'ordinateur est mis dans la machine à éléctro-choc, et exécute un programme qui envoie des chocs électriques à six noeuds. Plusieurs types de stimuli vont pénétrer le cerveau par l'intermédiaire de ces différentes méthodes de détection et d'apprentissage jusqu'à un état primitif de la conscience, où les programmeurs peuvent placer les commandes comme faire quelque chose à une certaine date.
Voilà pourquoi il y a des enfants tueurs dans les écoles, ils ont reçu un CODE quelque part de manière Inattendu et soudaine. Car bien évidement, le programme a des BUGS et il est alors possible de voir la MATRICE (se souvenir ou de comprendre la programation) et alors le programmeur ne peut plus rien faire que de re-programmer le sujet, s'il en a l'occasion.
Les dommages peuvent aussi provoquer un coma. Les deux thalamus se trouvent juste au-dessus du tronc cérébral. Le thalamus droit et gauche du cerveau sont le mécanisme de l'attention sélective. C'est-à-dire, ils décident de ce qu'il est important pour le cerveau sur quoi concentrer son attention. Le thalamus droit est relié à l'attention visuelle des formes le gauche à notre attention à des choses descriptible avec des mots. Dix à quinze répétitions lors d'une seconde d'intervalle sont suffisantes pour causer le cerveau à perdre tout intérêt à quelque chose.
A ce point, le neurone dans la formation réticulée quittent l'attention à quoi que ce soit. Mais la vigilance du cerveau peut être réactivé par une impulsion forte et soudaine comme un bruit ou un flash de lumière. C'est pourquoi, 3 coups de feu, ou 3 éclairs de lumière sont utilisés comme déclencheurs d'accès standard pour le programme MONARCH. Le numéro 3 est également le meilleur numéro pour faire le travail. Ainsi les chansons les répetions de paroles ou des refrains sont donc très souvent utilisées par TROIS.
LES NIVEAUX DE PROGRAMMATION
Selon le niveau de programmation, il y plusieurs techniques de conditionnement. Le programme de base GENERAL est assez doux par rapport aux autres programmes comme les conditionnements militaires.
Les programmes des niveaux supérieurs ont plusieurs étapes. La première étape commence avec la création de dissociation dans le sujet, qui se produisent généralement à partir du moment de la naissance à six ans. Ceci est principalement atteint grâce à l'utilisation des électrochocs (ECT) et effectué à temps, même lorsque l'enfant est dans l'utérus de la mère. En raison du grave traumatisme induit par le biais du traitement, les abus sexuels et d'autres méthodes, l'esprit se sépare en alternance de la personnalité hors du noyau.
Anciennement dénommé “ le trouble de personnalité multiple”, il est actuellement reconnu comme “ Désordre identitaire dissociatif ” et est à la base de la programmation MONARCH. Un nouveau conditionnement de l'esprit de la victime est renforcé par l'hypnotisme, contrainte, plaisir, douleur, de renversements, de nourriture, d'eau, le sommeil et la privation sensorielle, ainsi que divers médicaments qui modifient certaines fonctions cérébrales.
La prochaine étape est d'intégrer et de comprimer des commandes ou des messages. Ce résultat est obtenu grâce à l'utilisation de la technologie des casques, en liaison avec des générateurs pilotés par ordinateur qui émettent des ondes sonores inaudibles ou harmoniques qui ont une incidence sur l'ARN portant sur les voies des neurones à l'inconscient et au subconscient. Des dispositifs optiques “ Virtual Reality "sont parfois utilisés simultanément avec la projection des générateurs d'harmoniques pulsatif, comme des lumières colorées, et des visuels subliminals sur écran. Les électrochocs à haute tension sont ensuite utilisés pour la dissolution de la mémoire.
ALPHA Considéré comme ” général “, la programmation régulière de base sur le contrôle de la personnalité, caractérisée par le maintien de la mémoire très marquée, avec une augmentation substantielle des forces physique et de l'acuité visuelle. Alpha programmation est réalisée par la subdivision de la personnalité des victimes par voie de stimulation des neurones et la division du cerveau (gauche-droite).
BETA Désigné sous le nom de programme ” sexuel “. Cette programmation élimine tous appris des convictions morales et stimule l'instinct sexuel primitif, sans inhibitions.
DELTA Programme connu sous le nom de ” tueur , à l'origine développé pour la formation spéciale des agents ou des soldats d'élite (c'est-à-dire Delta Force, First Earth Battalion, Mossad, etc.) dans les opérations clandestines. Production d'adrénaline optimale et contrôle de l'agression. Les sujets sont dépourvues de peur dans l'exercice de leur mission. L'auto-destruction ou le suicide sont en couches dans les instructions à ce niveau.
THETA Considéré comme le programme “psychique” de la programmation. les Bloodliners (ceux qui viennent de plusieurs générations de familles sataniques) ont une plus grande propension à avoir des capacités télépathiques que les autres (non-bloodliners). Les diverses formes de systèmes de contrôle électronique de l'esprit ont été élaborés et mis en place, à savoir, la bio-médical des dispositifs de télémétrie (implants cérébraux), à énergie dirigée par lasers à micro-ondes et / ou de l'électromagnétisme. Uutilisés en conjonction avec des ordinateurs très sophistiqués et des systèmes de repérage par satellite.
OMEGA Internal computer. Une “ auto-destruction ” de la programmation, aussi connu sous le nom de “ Green Code ”. Comportements avec des tendances suicidaires et / ou d'auto-mutilation. Ce programme est activé lorsque la victime commence une thérapie ou un interrogatoire ou trop de mémoire est récupérée.
GAMMA Programme de démonologie. Une autre forme de système de protection par le biais de la “ tromperie ”, ce qui suscite la désinformation et les erreurs d'aiguillage. Ce niveau est liée à la démonologie et tend à se régénérer à une date ultérieure si désactivé de façon inappropriée.
Et d'autres programmes et sous programmes :
CHI (programme de retour au culte), EPSILON (Programme sur les animaux modifiés), HYPNOTIC INDUCTIONS, JANUS-ALEX CALL BACKS (Programme de fin des temps), TINKERBELLE (never grow up/alien), TWINNING (teams), SOLEMETRIC MILITARY, SONGS (reminders), ZETA (snuff films), SAMPLE ALTER SYSTEM CODES, CATHOLIC, (programme pour les catholiques), MENSA (programme pour les QI élevés), HAND SIGNALS, SITE CODES (utilisé pour les esclaves modèles et manequins).
CODES ET PROGRAMMATION
Le projet MONARK est directement lié aux autres projets “ H.A.A.R.P ” et “ BLUE BEAM ”. Les programmeurs ont créé le “pouvoir des mots” et ils ont joint la mémoire et de la programmation. Si un programmeur observe de près l'utilisation de mots de la victime, vous allez pouvoir commencer à repérer les mots de l'agresseur, par exemple, “lapin blanc”. Un chiffre (cipher) est quand les symboles sont utilisés pour représenter des lettres. Une lettre peut être utilisée pour briser les fréquences ciphers. De même, il existe des fréquences à code.
Les Illuminati ont programmé des milliers et des milliers d'esclaves. Il y a de nombreux codes avec des favoris. De l'expérience de Fritz Springmeier, les codes favoris sont des mots qui ont été utilisé pour programmer les esclaves, il y a aussi les CODES pour la préparation aux ordres comme par exemple “ GET ON YOUR TOES. STAY ON YOUR TOES.” ce qui veut dire : ” attention esclave pour une commande “. Ci-dessous des codes classiques utilisés dans le programme général.
CHARLOTTE, CHECKMATE, CHRISTMAS, CLARA, CLOVERLEAF, COURIER, CRAYON, CRYSTAL, DAISY, DAVY, DELLA, DELTA, DEMON, DIANA, DINAH, DIRTY, DIME, DOT, DOVE, DRAGON, DUCK, DUMBO, EAGLE, EASY, ECHO, ELAINE, ELEPHANT, ELLEN, EMERALD, EMPIRE, ESTER, EUREKA, EVERGREEN, FAITH, FALCON, FARMER, FELIX, FIREFLY, FIVE BROTHERS, FIVE SISTERS, FLASHLIGHT, FLOSSY, FLYING + [other word], FOX, FREEZE, FRIENDSHIP, FULL HOUSE, GALAHAD, GAMMA, GARGOYLE, GEMINI, GEORGE, GIPSY, GOLEM, GOLDEN + [other word], GOOSE, GRACE, GRANNY, GREEN DIAMOND, GULL, GWEN, HADES, HALF-MOON, HAMMER, HARRIET, HAWK, HAZEL, HELENE, HELIOS, HEN, HERMES, HIGH BALL, HIGH CARD, HOLE-IN-THE-WALL, HOPE, HOPI, HOUNDDOG, HOURGLASS, HUSThER, HYDRA, ICEBERG, IDA, IMP, INCUBUS, INSECT, IRIS, IROQUOIS, ITEM, JACKASS, JAGUAR, JANET, JANICE, JASON, JASPER, JAVELIN, JENNY, JEZEBEL, JIG, JULIET, JOAN, JOSHUA, JUDY, JUPITER, KANGAROO, KANSAS, KATY, KING, KILO, KITTY, KOMET, LACE, LADY + [other word], LAMP, LAURA, LEAP FROG, LEOPARD, LIGHTNING, LILY, LION, LITTLE + [other word], LOVE, LUCKY + [other word], MAE WEST, MAGIC, MAJESTIC, MAMIE, MANDREL, MARIE, MARK, MARTHA, MAX, MEADOWS, MERCURY, MIGHTY MOUSE, MILLION DOLLAR, MINNIE MOUSE, MONA LISA, MONTE CARLO, MOTHER, MUMMY, NANCY, NAOMI, NAVAJO, NIMROD, NOAH, NORA, NUTCRACKER, OBOE, OCTOPUS, OLD FAITHFUL, OLIVE, OPAL, OPHELIA, ORION, OSCAR, OWL, OZMA, PACKAGE, PAMELA, PANDORA, PANTHER, PAPERCLIP, PAPA, PAT, PATSY, PEGASUS, PENTHOUSE, PHANTOM, PHOENIX, PINECONE, PISTOL PETE, PLATO, PLUTO, POLLY, PYTHON, QUAIL, QUEBEC, QUEEN, QUEEN BEE, QUEENIE, QUEST, QUICK SILVER, RACHEL, RAINBOW, RAM, RANGER, RASCAL, RAT, RAVEN, REBECCA, RED DIAMOND, RED HILL, RENO, REX, RHUBARB, RITA, ROBOT, ROMEO, ROOSTER, ROSIE, ROVER, RUBY, RUTH, SABRE, SAINT, SAINT + [another word], SALLY, SAN ANTONIO, SAPPHIRE, SARAH, SATURN, SCAMPER, SCOUT, SEA GULL, SEAL, SERGEANT, SERGEANT-DELTA, SHADOW, SHARK, SHENANDOAH, SHO, SICKLE, SIGMA, SILVER, SNOW + (other word), ZEBRA, ZENITH, ZERO, ZYPPER, ZOMBIE, ZULU, ZUNI.
METHODES ET COMPOSITIONS DU PROGRAMME DE BASE
UN PROGRAMME HYPNOTIQUE POUR LA MASSE
“Notre société est dirigée par des fous ayant des objectifs démentiels. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques ayant des fins maniaques et je pense avoir des chances d’être mis à l’écart comme fou pour avoir dit ça. C’est ce qui est fou à propos de ça. » - John Lennon, avant son assassinat par Mark David Chapman, sujet contrôlé mentalement par la CIA
Pour le programme de base le subliminal est utilisé à grande échelle sur les populations. C'est le programme installé dans le show-business et à hollywood. Les mots DECLENCHEURS sont injectés par hyptnose et messages subliminaux dans les programmes de divertissements, la musique, et surtout les dessins animés et autres productions pour enfants (jeux vidéo, Pokemons, cartes Magik, etc.). Dans le programme de base la cible est les enfants, plus facile à manipuler.
La programmation est mise à jour périodiquement et renforcées par le biais de visuels, d'auditifs et de supports écrits. Certains des premiers thèmes de la programmation comme dans les productions holywoodiennes ” LE MAGICIEN D'OZ “ et ” ALICE AU PAYS DES MERVEILLES “, sont à la fois fortement saturée d'occultisme symbolique Egyptien mais détourné de son sens.
Beaucoup de films récents et de dessins animés de Disney sont utilisés dans une double manière: désensibilisant la majorité de la population, en utilisant le subliminal et la programmation neuro-linguistique, la construction spécifique déclenche délibérément des clés pour la programmation de base sur les enfants et des ados.
La dernière version d'ALICE de Tim Burton sera moins occulte, n'utilisant que la clef de la conscience d'ALICE et le fameux combat du bien contre le mal (CHAOS / COSMOS ou encore tout simplement le NOIR contre le BLANC).
SECTES & PSY
Attention aux psychiatres et aux psychothérapeutes, ce sont des charlatans et des assassins de l'âme !
Selon Stéphane Laurens, maître de conférences, « L'influence interindividuelle ou l'influence sociale fascine et effraye. (…) les terribles faits divers qui lui sont attribués (Suicides collectifs, crimes rituels…) ainsi que de troublantes études scientifiques (Travaux sur l'hypnose, études expérimentales sur le conformisme ou soumission à l'autorité…) nous affirment l'existence d'une force quasiment irrésistible et qui pourrait nous pousser à faire ou à penser des choses que nous ne voudrions pas, une force qui pourrait même nous conduire à notre perte.Il y a, avec l'influence, l'idée d'une intrusion, d'un véritable viol de la conscience, de la volonté… qui semble pouvoir passer sous le contrôle ou la volonté d'un autre. Ce n'est plus moi qui veut ou qui agit, c'est la volonté d'un autre qui est entrée en moi et c'est un autre qui agit à travers moi (sentiment de possession) ».
Denis Duclos, sociologue, exprime la tension qui existe autour de la notion de manipulation mentale quand elle est perçue comme localisée uniquement dans les sectes. Pour beaucoup, la notion semble applicable à toutes sortes d'activités légales, comme la publicité par exemple, voire plus simplement encore dans les relations de la vie quotidienne. Mais notre monde n'est-il pas inventé comme une secte géante? C'est le cas, et les sectes utilisent la même "programmation” non pas pour déprogrammer un sujet mais bien pour le reprogrammer!
TECHNIQUES DE MANIPULATION
Pavlov Pavlov en explorant expérimentalement au début du XXe siècle des voies simples de conditionnement animal par la récompense ou la punition ouvre des perspectives de compréhension de certains réflexes comportementaux pouvant être déclenchés par des stimuli (il faisait tinter une cloche lorsque qu'il présentait à un chien de la nourriture). En répétant l'expérience le tintement de cloche déclenchait la salivation, même sans présentation de nourriture. Ce comportement – qu'il n'avait pas avant – est le résultat de ce conditionnement). Pavlov a démontré qu'on peut utiliser de nombreux stimuli et programmer de nombreuses réactions organiques réflexes. Ici, la répétition du stimulus est un facteur essentiel.
Méthode PDH PDH signifie Douleur-Drogue-Hypnose (Pain, Drug and Hypnosis), et évoque une méthode qui aurait été utilisée en Corée du Nord sur les soldats prisonniers de guerre, par des psychiatres et les services secrets.
Projet MKULTRA Le Projet MKULTRA (ou MK-ULTRA) fut le nom de code d'un projet de la CIA des années 1950 à 1970 visant à manipuler mentalement certaines personnes par l'injection de substances psychotropes. Face à l'échec de la méthode MKULTRA, tous les enregistrements ont été détruits en 1973, par ordre du directeur d'alors de la CIA, Richard Helms.
La méthode MICE Le “MICE” (acronyme signifiant souris (pluriel) en anglais) : Money, Ideology, Compromise et Ego recense les leviers psychologiques que les services secrets, notamment pendant la Guerre froide auraient utilisés pour obtenir des informations ou la collaboration d'agents ennemis, “acheter” ses services, le convaincre, le compromettre (ou le rendre sexuellement dépendant) ou en le flattant, selon des protocoles inspirés d'études et d'expérimentations de psychologie.
Messages subliminaux Dès les années 1950, le développement du cinéma et de la télévision aurait été l'occasion de tester une méthode de manipulation mentale fondée sur l'insertion d'une image subliminale, c'est-à-dire si brièvement présente que l'on ne peut la percevoir consciemment. La théorie étant fondée sur le fait que l'inconscient en garderait néanmoins une trace, poussant à agir par la suite d'une manière prédéterminée (comme pour l'achat d'un produit spécifique, par exemple). L'image doit être simple et non équivoque (symbole, couleur, logo). La théorie, établie par James Vicary et Vance Packard, remet en cause la publicité.
Voir : Messages subliminaux
Manipulation par l'angoisse et la violence Le principe de base – étudié dans les années 1930 – soutient qu'un individu en état de peur manifesterait des réactions de fuite et d'évitement les plus primaires et donc les plus prévisibles. Les fonctions complexes du cerveau, n'offrant pas de solution immédiate, seraient désactivées, rendant l'individu manipulable dans une situation d'extrême angoisse. Le sujet terrorisé – comme l'animal poursuivi par le chasseur – ne pourrait éviter les pièges qu'on lui tend. La terreur fut effectivement utilisée depuis l’Antiquité pour assurer le pouvoir des despotes, par la « méthode par l'exemple » appuyée par les dénonciations, interrogatoires, enlèvements, disparitions et exécutions aléatoires, etc. mais l'Histoire montre que la méthode n'a jamais été longtemps efficace, se retournant généralement après quelques années ou décennies contre les manipulateurs.
Duggestion psychothérapeutique Une autre forme de manipulation mentale est à l’œuvre dans certaines psychothérapies, notamment par les faux souvenirs induits. Ces thérapies sont, dans la littérature, appelées TMR, thérapies de la mémoire refoulée ou retrouvée. Les objectifs sont de retrouver à l'âge adulte des souvenirs d'abus sexuels « refoulés » (au sens freudien) survenus dans l'enfance. Dans certains cas, la façon dont la thérapie est conduite pourrait générer de faux souvenirs qui semblerait pourtant très réels à la personne concernée. Dans un article publié le 13 décembre 2008 dans les Dossiers de l'Observatoire Zététique, intitulé “Faux souvenirs et manipulation mentale”, l’auteur Brigitte Axelrad analyse comment la manipulation mentale conduit des patient(e)s en psychothérapie, qui avaient gardé de leur enfance le sentiment qu’ils ou elles avaient été heureux, à « retrouver » sous l’influence de leur thérapeute des souvenirs d’abus sexuel jusque là ignorés. L’article se réfère notamment aux expériences de Stanley Milgram (Soumission à l'autorité) et à l'ouvrage de Robert Cialdini (Influence et Manipulation).
Méthode chimique L'utilisation à hautes doses d'antidépresseurs et de sédatifs ou de certaines drogues aurait selon certains pour effet de limiter les capacités cognitives et discriminantes du sujet, suffisamment pour le conditionner. Une littérature romanesque ou de science fiction évoque la possibilité de conditionner l'individu ainsi drogué, sans qu'il garde la trace des informations ou du conditionnement opéré. Divers régimes totalitaires ont néanmoins utilisé des produits chimiques pour mettre leurs victimes en état de peur et de souffrance ou dans le cadre de la torture.
MIND CONTROL DES ONDES SOLAIRE
La NASA, les projets HAARP et DARPA (programme de recherche du Pentagon sur le contrôle de la masse) sont le bras armé du seigneur pour le CHAOS. HAARP et HIPAS seraient les projet de réchauffement de la ionosphère et du contrôle des esprits par les ondes.
La ionosphère nous protège des radiations cosmiques du soleil et des perturbations éléctromagnétiques. En contrôlant ces phénomènes il est possible de contrôler la météo sur terre. Les scientifiques ont donc découvert l'influence de la ionosphère et les effets sur l'homme et sur son cerveau. Maintenant ils construisent des antennes partout, et ce n'est pas un hasard que la bande de fréquence choisie pour l'utilisation du téléphone cellulaire soit celle de Wilhelm Reich, qui a découvert dans les années 1940 comment pour manipuler un esprit sans que la victime ne s'en apperçoive. Reich a travaillé sur ce projet secret de la CIA pendant plus de 5 ans, à partir de 1947-1952, jusqu'à ce que la CIA utilise le contrôle de l'esprit sur le peuple américain.
Voir : Projet HAARP
Cette technologie est hors de portée de la compréhension, car elle est invisible et presque imperceptible. Les ondes électromagnétiques scalires sont des armes pour controler éléctroniquement la terre dans son ensemble. Les ondes scalires EM sont des ondes gravitationnels longitudinales dont les vibrations se font dans un aller retour, par opposition aux classiques ondes éléctromagnétiques transversales dont les vibrations se font de haut et en bas perpendiculairement à la direction de l'onde.
Les ondes scalires longitudinales sont décrites à 20 par les équations de Maxwell en 1864. Après la mort de Maxwell, le physicien Oliver Heaviside réalise une simplification à 4 en 1882 dans l'édition du livre de Maxwell. Mais la simplification des équations de Maxwell ne sont qu'une approximation de la solution exacte et cela à cause de l'omission des ondes scalires longitudinales. Dans les années 1890, NICOLA TESLA découvra les ondes scalires EM et le fait savoir, mais le livre de Maxwell ne sera jamais corrigé pour autant. Nicola Tesla sera oublié et ses expériences cachées au monde. Les scientifiques continuent de nos jour à ignorer les découvertes de Nicola Tesla et ceux qui dévoilent la vérité sont sont éliminés, comme ce fut le cas pour J.F. KENNEDY qui voulait dévoilier la vérité sur l'emprise des Illuminati sur notre monde …
NOUVEL RELIGION ET UFOLOGIE
La création d'une nouvelle religion était dans le programme Monark
La drogue est largement propagée pour l'expérience du divin et changer en profondeur la société en favorisant l'éclosion du NOUVEL ÂGE. Dans un ouvrage aujourd'hui introuvable, la journaliste Catherine Dreyfus donna une bonne illustration de ce que fut réellement ses organisations tel que “ l'Institut Esalen ”: « Le programme s'étoffe, il y en a pour tous les goûts. Séminaires de libération de la créativité en art, ateliers de danse, de gymnastique chinoise ou Taï-Chi-Chuan, d'initiation aux tarots, à la parapsychologie, groupes de réflexion religieuse, groupes de recherches mystiques, de massage, d'expression corporelle, groupes de rencontre, de Gestalt, de bio-énergie, ».
En 1969, une étude du Bureau des narcotiques américain révéla que, bien souvent, les étudiants étaient initiés au LSD par leurs professeurs. Leary, par exemple, enseignait la psychologie à Harvard et se vantait de distribuer des milliers de « doses » à ses élèves. Commentant le rapport du Bureau des narcotiques, le journaliste américain John Marks allait dévoiler une incroyable réalité : « Un seul détail, vital pourtant et dont ils ne pouvaient soupçonner l’existence, leur échappa : c’est qu’il fallait que quelqu’un ait initié les professeurs et qu’au sommet du triangle de distribution du LSD se trouvaient les spécialistes de MK ULTRA.
De la parapsychologie à l'hypnose en passant par les électrochocs, il y avait de nombreux échecs. Les médiums se révélaient incapables de mettre en application le don de clairvoyance dont ils étaient censés jouir. Quant aux hypnotiseurs et aux psychiatres, ils étaient bien en peine de changer la personnalité des sujets qu'on leur soumettait avec l'espoir de pouvoir faire un jour d'un ennemi un fidèle collaborateur. Parmi ces échecs, il y eut celui du LSD.
On se demande comment des laboratoires SANDOZ le LSD put arriver en Amérique et jouer le rôle que l'on sait dans l'évolution du Flower Power et l'apparition du nouvel âge. Dès qu'elle eut connaissance de l'existence du LSD, la CIA entreprit de l'acheter aux laboratoires SANDOZ pour le tester à grande échelle. Comme elle avait auparavant testé les champignons hallucinogènes. Au début, les fonctionnaires de l'agence américaine espéraient que la nouvelle drogue permettrait tant de faire parler les agents ennemis capturés que de créer de super-combattants, insensibles à la douleur.
Les applications et les expériences restent secrètent. On ne sait pas aujourd'hui comment la CIA utilise le programme qu'elle a fabriqua, ni les sujets de ces nouvelles expériences. Le fait que des contestataires firent le jeu de la CIA en assurant la promotion du LSD auprès des jeunes ne manque pas d'ironie. Et le nouvel âge, qui doit tant à la frange mystique du mouvement hippie, doit aussi par conséquent beaucoup à la drogue. Le nouvel âge s'était incarné. Il lui fallait à présent des représentants plus présentables que ne pouvaient l'être les Hippies et autres « papes » du psychédélisme qui lui avaient donné vie. Depuis les années 1980 les sectes font le travail.
Et puis il y a le phénomène OVNI. Soucoupes volantes, enlèvements, épaves de vaisseaux accidentés, bases secrètes souterraines dans l’état du Nouveau Mexique, tout cela fut créé par les gouvernements. Après la guerre froide les agences américaines ont réellement conduit à long terme des campagnes de désinformation qui font la promotion des ovnis. Les ovnis sont la couverture idéale pour dissimuler l’aviation expérimentale des regards russes à l’affût ainsi que des regards de leurs propres citoyens. Les ufologues sont les pestiférés de la sécurité de l’USAF, n’ayant de cesse de déterrer ses projets secrets ou de s’introduire dans leurs systèmes. Ils doivent donc être dirigés vers des pistes extraterrestres, pour empêcher toute découverte au sujet d’expériences hautement classifiée sur l’armement ou l’aviation, ou un autre secret plus important et moins clownesque, comme de vrais OVNI!
La plupart des faux documents et histoires bidons ‘fuitées’ semblent venir du bureau des enquêtes spéciales de l’USAF (AFOSI). Une formidable manipulation! De nos jours il semble qu’Adamski était innocent et avait été dupé, Orthon et les vaisseaux n’étaient pas sortis de son imagination stupide ou corruptible mais étaient plutôt de vraies personnes avec des véhicules fournis par la CIA. Faux vaisseaux, faux aliens, faux documents et même une fausse base aliène souterraine, cela semble bien trop élaboré et même couteux. Mais l’Amérique avait l’argent nécessaire, disposant de millions de dollars pour les opérations de la CIA. Le Pentagone avait déjà eu son lot de fausses histoires puisqu’il avait sponsorisé un film de recrutement dans les années 70 affirmant la réalité des ovnis. Le film montrait une séquence d’atterrissage de soucoupe volante sur une base de l’USAF, et un couple d’aliens sortant de l’engin.
Voir : Oecumenisme
TEMOIGNAGES ET RECITS
Le premier cas documenté d'un agent secret MKULTRA / MONARCH est celle de la voluptueuse modèle 1940, Candy Jones. Le livre, Le Contrôle de Candy Jones, (Playboy Press) représente ses 12 années d'intrigues et de suspense en tant qu’ espion de la CIA. Jones, dont le nom de naissance est Jessica Wilcox, avait apparemment le bon profil physiologique pour être l'un des premièrs cobayes humains du projet.
Paul Bonaci un courageux survivant qui a connu pendant près de deux décennies de dégradation dans le cadre du projet MONARCH, a divulgué des éléments de preuve de crimes et de corruption à grande échelle au niveau de l'État. Il a témoigné à propos des abus sexuels sur des hommes dans le Nebraska, par le commandant Bill Plemmons et l'ancien lieutenant-colonel Michael Aquino. Après avoir tourmenter les jeunes garçons, ils ont été utilisés (avec les filles) dans la pornographie et la prostitution. Bonnaci fut transporté de la base aérienne par des avions cargos de McClelland AFB, en Californie avec d'autres malheureux adolescents. Il a été conduit à l'élite en retraite au “ BOHEMIAN GROVE ”.
Cathy O'Brien , un “ modèle présidentiel ” (une prostituée) et sa fille de 8 ans étaient sujettes à un programme de contrôle de l'esprit impliquant l'armée américaine, la CIA, la NASA et d'autres agences du gouvernement américain. Elles ont été secourues, rééduquées et prises en charge en Alaska en 1988 par Mark Phillips. Cathy O'Brien, raconte dans son autobiographie (The True Life Story of a CIA Slave) l'inceste et l'éventuelle introduction du projet MONARCH en elle perverti par son père. Avec le co-auteur Mark PhiIlips (son sauveteur et deprogrammeur), Cathy dévoile une incroyable gamme de crime : prostitution (traite des blanches) porteuse de drogue “ drogue mule ” et activités de messagerie. Elle dévoile aussi les liens de l'industrie de la musique avec les activités illégales de la CIA.
K. Sullivan qui révèle que “ plusieurs personnes entraînèrent, conditionnèrent puis brisèrent ma volonté et ma psyché, et me programmèrent à différents états altérés ”. Les états altérés sont des personnalités différentes qui sont créées indépendamment les unes des autres dans le même corps. Ces personnalités, ces “ alter ”, peuvent être réactivées à volonté pour faire effectuer des tâches spécifiques à la personne programmée. Les déclencheurs de ces alter peuvent être des tonalités téléphoniques, des comptines, des dialogues de film ou des signes de la main. Lorsque le déclencheur est perçu par la personne programmée, cette dernière se met à exécuter le plan qu'on lui aura préalablement inséré dans l'esprit à l'aide de drogues ou d'hypnose. D'une seconde à l'autre, un citoyen inoffensif préalablement programmé va inconsciemment changer de personnalité grâce à un déclencheur, et pourra devenir un assassin en puissance. K. Sullivan pouvait être soit au service sexuel d'hommes et de femmes, garde du corps, assassin ou encore utilisée pour libérer des otages selon le déclencheur employé. Le comportement des parents et arrière parent de K. Sullivan nous ramène directement aux événements censés se passer dans la forêt du Bohémian Club : “ Mon père fut celui qui m'en fit subir le plus. Il le fit par la terreur. Il le fit par la torture. (…) Son père était un Druide gallois qui avait été vendu enfant à un capitaine qui l'amena aux Etats-Unis. C'est du moins la mentalité de ma famille, l'esclavage des enfants est admis. J'ai entendu cela des membres les plus vieux de la famille. Ils ne l'ont jamais nié. Mais mon grand-père était également un druide clandestin. Je suis sûre qu'il avait amené cette religion avec lui du Pays de Galles. Une des choses qu'il faisait était d'aller dans le cimetière voisin déterrer des cadavres, les ramener dans la cave, et s'amuser avec. Il faisait aussi parfois des rituels de nuit dans la forêt durant lesquels il sacrifiait des bébés ”. K. Sullivan parle de son milieu d'origine comme d'un mélange réunissant une soumission à l'élite de génération en génération et un comportement relié au satanisme.
Brice Taylor était un “mannequin présidentiel” dont la programmation consistait à avoir des relations sexuelles avec les présidents, comme elle le révèle dans son livre Starshine : One Woman’s Valiant Escape from Mind Control (Comment une femme a courageusement échappé au contrôle de l'esprit). Elle fréquentait alors les hommes qui soutenaient le Nouvel Ordre Mondial, une politique qu'elle explique de la façon suivante : “ C'est la tentative de mettre en place un gouvernement mondial permettant aux familles de l'élite d'obtenir ce qu'elles veulent. Leur croyance était que la planète était surpeuplée et que quelque chose devait être fait : une guerre psychologique et biologique. Ils considéraient le contrôle de l'esprit comme un outil, leur atout maître, une chose vraiment différente qui pourrait agir comme une arme invisible ”. Ceux qui dirigent toutes ces manigances sont en fait un “ groupe d'hommes qui se tient au-dessus de Kissinger et des Rockefeller. Ils ont été configurés génétiquement de façon à … posséder différentes capacités à diriger. C'est aux, en fait, qui prennent les décisions”.
Ted L. Gunderson prit sa retraite du F.B.I. en 1979 alors qu'il dirigeait le bureau de Los Angeles dans lequel 800 personnes étaient sous ses ordres. Il fut ensuite détective privé et consultant en sécurité. En1993 il déclare : “ Au cours des années j'ai rassemblé des données. Jusqu'il y a environ deux ans, j'ai continué à dire qu'il y avait un réseau clandestin à l'oeuvre dans ce pays, impliquant la drogue, la pédophilie, la prostitution, la corruption, etc. Depuis l'approfondissement de mes recherches, je suis convaincu que c'est beaucoup plus sérieux. Plus qu'un réseau clandestin de relations, il s'agit d'une réelle conspiration - et vous savez bien comment les médias vous traitent lorsque vous utilisez ce terme. Mais je vais vous le prouver. Dans les faits, cette conspiration concerne la pornographie, la drogue, la pédophilie et les enlèvements organisés d'enfants ”. Son site est rempli de documents et témoignages d'autres victime de MK-Ultra et elle dédie sa vie en dépit des dangers qu'elle court à diffuser la vérité et les atrocités dont nos leaders et “héros”, (Bob Hope par exemple, quelle déception), enfin des gens en qui on avait une grande confiance, en sont les maniganceurs et les auteurs.
DEPROGRAMMATION ET REVELATIONS
Le Dr. Corydon Hammond, un psychologue de l'Université de l'Utah, a fait une étonnante conférence intitulée “ L'hypnose dans le MPD : Ritual Abuse ” à la quatrième Conférence régionale annuelle de l'Est sur l'abus et de la personnalité multiple le 25 Juin 1992 à Alexandria, en Virginie. Il a essentiellement confirmé les soupçons à foule attentive de professionnels de la santé mentale, dans lequel un certain pourcentage de leurs clients avaient subi le contrôle de l'esprit dans une activité de programmation de manière systématique. Hammond fait allusion à la connexion nazis, des militaires et la CIA sur le contrôle de l'esprit, et a mentionn�� expressément le PROJET MONARK comme une forme de dispositif de conditionnement.
Peu après son discours novateur, il a reçu des menaces de mort. Ne voulant pas compromettre la sécurité de sa famille, M. Hammond a cessé la diffusion d'informations. Mark Phillips, un ancien sous-traitant en électronique pour le Ministère de la Défense, a été privé de quelques-uns des meilleurs secrets sur le contrôle mental et les activités perpétrées par le gouvernement américain mais il a révélé le fonctionnement interne du projet en 1991. D'après la légende, il a aidé Cathy O'Brien à échapper à ses ravisseurs et a été en mesure de la déprogrammer. Depuis, il y a un grand nombre de témoignages et de cas, comme thérapeute Valerie Wolf a présenté deux de ses patients, deux femmes courageuses. Wolf et ses deux patients ont déclaré avoir récupéré le souvenir de ce programme de la CIA, sans les techniques de régression ou de l'hypnose. Wolf consacre actuellement beaucoup de son temps aux survivants.
Un ancien procureur du travail pour Atlantic Richfield Co., David E. Rosenbaum, a effectué neuf années d'enquête (1983-1992) concernant des allégations de torture physique et de conditionnement coercitif sur de nombreux salariés d'une usine à ARCO Monaca, PA. Ses clients, Jerry L. Dotey et Ann White, ont été victimes de l'exposition à un rayonnement mais comme M. Rosenbaum a sondé plus profondément, une “ boîte de Pandore ” a été dévoilé. Ils présentent tous les deux des caractéristiques indiquant qu'ils sont des jumeaux et auraient été soumis à la torture sous hypnose. Chaque victime a été formé pour entrer dans un état hypnotique, avec l'apparition de stimuli spécifiques. Le Dr Bernard Diamond, Dr. Martin Orne et le Dr Josef Mengele ont visité régulièrement l'usine ARCO, en tant que vétéran du projet MONARK selon le procureur David E. Rosenbaum.
D'autres thérapeutes de renom impliqués dans la déprogrammation sont Cynthia Byrtus, Pamela lundi, Steve Ogilvie, Bennett Braun, Jerry Mungadze et Colin Ross. Certains conseillers chrétiens ont été en mesure d'éliminer les pièces de la programmation avec un succès limité.
Lorsque l'on a demandé publiquement à l'ancien directeur de la CIA, William Colby des explications sur le projet MONARK, Il a répondu avec colère et de façon ambiguë : “Nous nous sommes arrêtés entre la fin des années 1960 et au début des années 1970.” Cependant nous retrouvons encore les codes du programme de base dans les productions récentes…
De nombreuses victimes du Projet MONARCH ont désespérément besoin d'aide.
MK ULTRA ET DROGUES
San Francisco, 1955. Des prostituées, payées 100 dollars la nuit, lèvent des hommes dans les bars et les ramènent dans deux bordels financés par la CIA. Les clients se font servir à leur insu des boissons au puissant hallucinogène LSD, expérimenté à l'époque dans les milieux psychiatriques. Derrière des glaces sans tain, des agents des services secrets observent, photographient, se rincent l'oeil.
L'opération Midnight Climax était menée par George Hunter White, un vieux routier du Bureau des narcotiques embauché la nuit par la CIA, tandis que le jour, il chassait les dealers dans les rues de la ville. Elle s'inscrivait dans le cadre du programme MK-ULTRA,
Quand il évoque l'intérêt de la CIA pour son invention, le chimiste Albert Hofmann parle de «revers imprévus», en regard des objectifs thérapeutiques visés par Sandoz. La CIA et l'armée voulaient savoir si le LSD pouvait servir d'«arme inhibitrice non mortelle contre des ennemis», raconte-t-il dans un long entretien publié cette année. Les premières expériences de la CIA laissèrent penser que l'on avait trouvé le Saint-Graal de l'espionnage.
Un employé, à qui l'on avait ordonné de ne pas livrer un secret militaire en donna tous les détails sous l'effet de l'hallucinogène. Mieux, il ne se souvint pas en avoir parlé ! Enthousiaste, la CIA lança alors, en 1953, son plus ambitieux programme concernant les drogues et la manipulation des cerveaux, le MK-Ultra, qui se prolongea durant une décennie.
Le chercheur Hofmann s'en souvient: «Au cours de ces années, Sandoz produisit pour la CIA de grandes quantités de LSD. Il nous fut même demandé d'informer l'organisme américain à propos d'éventuels autres acquis significatifs qui nous auraient été commandés.» Il ajoute que la CIA avait diversifié ses recherches en impliquant l'armée et en finançant des institutions médicales, qui confièrent à des psychiatres l'étude de la substance. De nombreux tests furent faits sur des soldats et des civils nord-américains, sur des Cambodgiens et des Vietnamiens. D'autres expériences furent entreprises en Grand-Bretagne et en Norvège.
Aujourd'hui, la société Novartis, qui a absorbé SANDOZ, se refuse à tout commentaire sur le sujet, prétextant que la substance n'a jamais été developpée jusqu'au stade du produit de vente. «Actuellement, Novartis ne produit pas de LSD», selon son porte-parole Bruno Hofer. Lorsque le LSD descendit dans la rue, devenant le catalyseur et le symbole de la contre-culture de la «beat generation», il fit peur au gouvernement qui l'interdit. Sandoz cessa de le produire mais l'hallucinogène se mit à proliférer sur le marché noir. Selon divers acteurs de l'époque, comme l'écrivain William Burroughs ou le professeur de psychologie Timothy Leary, cités dans « LSD et CIA », la vague d'acide des années soixante fut au moins en partie le fruit d'une manipulation de la CIA, qui fermait les yeux sur certains trafics en échange de renseignements, et comptait sur les drogues pour endormir la révolte.
Pour un assassina, la CIA indique qu'en général, il est nécessaire d'assommer ou de droguer le sujet avant de le pousser. C'est ce qui est vraisemblablement arrivé au Dr Frank Olson, durant la nuit du 28 novembre 1953. Ce scientifique, qui travaillait pour la division des opérations spéciales de l'armée américaine, où il développait des armes biologiques comme l'anthrax, est tombé du 13e étage de l'hôtel Statler Hilton à New York, alors qu'il était accompagné d'un agent de la CIA. L'enquête conclut rapidement à l'accident ou au suicide. Lorsqu'en 1975, le «Washington Post» révéla qu'un employé civil de l'armée avait été l'objet d'un test de LSD à son insu dans le cadre du PROGRAMME ARTICHAUT et que cela s'était mal terminé, la famille Olson sut qu'il s'agissait de Frank.
Pour étouffer une nouvelle fois l'affaire, Donald Rumsfeld et Dick Cheney, déjà à la Maison-Blanche à l'époque, arrangèrent un entretien de conciliation avec le président Gerald Ford. La famille reçut une compensation financière. Selon la version officielle, Frank serait mort d'une dépression suicidaire neuf jours après l'expérience au LSD, alors qu'il était en traitement médical. Mais son fils Eric n'était pas satisfait. Il fit son enquête et découvrit que son père avait été embrigadé dans la CIA, qu'il avait été le témoin d'interrogatoires brutaux en Allemagne l'année de son décès, et qu'il cherchait sérieusement à quitter les services secrets. Il aurait été tué parce qu'il en savait trop. En 1994, Eric obtint l'exhumation de son père. Le médecin légiste détermina que la victime avait été brutalisée avant sa chute. Une enquête fut rouverte en 1996…
Ces détails, et bien d'autres, sont minutieusement racontés dans le documentaire «La CIA et le LSD - Nom de code Artichaut» d'Edmont Koch et Michael Wech.
Association de lutte contre l'abus des armes psycho-physiques
Swetlana Schunin est un citoyen allemand, ainsi que co-organisateur et président de l'Association de lutte contre l'abus des armes psycho-physiques. Selon l'Association, la responsabilité de ces crimes sont pris en charge par l'OTAN et les services secrets ainsi que le crime organisé, les maçons et les sectes.
La situation est comparable avec le Troisième Reich, mais avec des armes de haute technologie à l'échelle mondiale. Ce génocide possible d'un nouveau genre n'a pas le droit d'exister. Les coupables doivent être traduits devant le tribunal international du droit de faire face à leurs responsabilités.
SOURCES ET LIENS
Médiapart
Volkstribune
Serge Labreze
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traver-sees · 6 years
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Etape #5 - Sri Lanka, croiser les chemins ( 2/4 )
Lieu #22 - Bentota
Il fait nuit depuis une heure environ quand j'arrive à Bentota. Je regarde ma carte pour tenter de trouver une direction où il y aurait des guest house. Je m'aventure sur une route sombre. Je m'arrête à un endroit où il est indiqué que c'est une guest house. Ca ressemble à une maison. J'essaie d'avancer un peu dans la cour mais rien. La porte de la maison est ouverte, une famille je pense est à l'intérieure. Je m'approche, je toque.
"Oui?
Une jeune fille se lève. Elle parle anglais. Je luis dis que je cherche une guest house. Son père lui dit quelque chose, elle enfile ses chaussures. "Suivez-moi".
Et là voilà à aller toquer à toutes les portes des guest house de la rue. Je suis un peu gênée.
"Ne t'iqnuiète pas, je vais me débrouiller! Je pensais que votre maison était une guest house c'est pour ça que...
- Non, non, attends.
- C'est que j'ai un tout petit budget alors... Tu sais combien c'est pour une nuit dans le coin ?
- Pas cher, ne t'inquiète pas
- Pas cher mais...
"Hi Alex!" - Un jeune homme s'avance vers nous et la salue en retour. "Elle cherche une chambre, tu n'as pas de la place toi?"
Il me regarde "Je vais trouver ça! Suis-moi!"
La jeune fille me salue et repart chez elle. Je suis Alex.
#34 - Alex
Tu viens d'où? Il me demande.
Puis il me dit qu'il y a une petite fête à son hôtel mais qu'il devrait avoir une chambre de libre ce soir. On arrive devant une grand hôtel, il y a une piscine, des gens qui finissent de manger, d'autres qui font de la musique au bord de l'eau.
Je me dis que je ne vais jamais pouvoir me payer une chambre ici.
" - Tiens bah installe toi, mange si tu veux, on a plein de chose! Au moins, prends un verre, je vais te chercher les clés pour la chambre.
- Nan mais attends Alex, parce que j'ai un budget très limité et je ne veux pas te déranger pour rien! C'est que tu ne m'as pas dit le prix de la chambre...
- Ah, c'est 10 000 roupies pour la nuit.
Je ris, ça m'échappe.
- C'est complètement hors budget pour moi!
-Attends attends, on peut peut-être s'arranger. Suis-moi.
Alors je le suis, on monte à l'étage, il y a un balcon devant la chambre en question.
Il me demande combien je pensais mettre. Je ris, de nouveau et lui dit que j'étais partie pour une chambre autour de 1 500 roupies, 2000, max. Il réfléchistun instant, me propose de me la faire à moitié prix. Je lui dis que je ne peux pas.
"-C'est pas grave, c'est super gentil déjà, je vais bien trouver autre chose! Pas de problèmes.
- Oui mais bon ça m'embête - tu cherches une chambre, j'ai une chambre vide... C'est quand même dommage!
- 4000?
- Vraiment je ne peux pas... Je peux 2000 grand maximum et déjà, je dépasse mon budget...
Il me regarde. "T'es dure en négociations toi!" - ça me fait rire, c'est bien la première fois qu'on me dit ça. Merci Tamo de toutes ces leçons de vie, je pense.
"Bon par contre, tu ne dis à personne ici que je t'ai fait la chambre à 2000 parce que sinon je n'ai plus de buisness moi!" il me lance en riant.
"Promis!"
Il me laisse la clé pour que je m'installe.
J'ai soif. Je descends. Un des ses collègues je pense me demande si j'ai besoin de quelque chose. Je lui demande s'il n'aurait pas quelque chose à boire. Il me montre les bouteilles ouvertes sur la table. "Bah assieds toi, c'est une table de pleins de gens qui ne se connaissent pas alors tu vois..." Je salue tout le monde, je m'assieds. Il me serre un verre de coca.
#35 - Gil
Gil est assise en face de moi. Il y a un couple à ma gauche. Ils me demandent d'où je viens. Quand je dis Paris, Gil me parle français. Elle vit en France, mais son accent italien résonne fort. Alors je lui demande en italien si elle est italienne - elle rit et lance en Italien à Alex qui passe "Alex! Elle parle italien! C'est pas fou, ça?" Alex s'approche "Bah ça fait un peu retrouvailles familiales du coup!" JE ris de ne rien y comprendre entre trois langues.
Gil vit en France depuis plus de vingt ans. Et Alex, lui, il est d'un père anglais et d'une mère italienne. Ou peut-être est-ce l'inverse ? Je ne sais plus.
Alex me demande si j'ai mangé. Il me dit de me servir avant que tout ne soit rapporté à la cuisine. Je me sers une assiette de pâtes.
A priori c'est l'anniversaire de l'un de ceux qui travaille ici - je crois.
Le couple finit par aller se coucher. Gil et moi, on continue de discuter. Alex passe de temps en temps.
Gil me raconte un peu sa fille en vacances avec son père pour le moment - elle voulait se prendre un peu de temps pour elle. Elle me raconte son métier d'assistante sociale, la vie en France, les trois semaines de vacances au Sri Lanka qui malheureusement touchent un peu trop vite à leur fin.
On papote un peu.
Quand Alex revient, parfois on parle italien.
Le lendemain matin, je repack mon sac, je le descends, Alex me dit que je peux le laisser là pour la journée si je veux. Je vais voir les horaires des trains à la gare. Je veux repartir en fin de journée pour Ela - Aller retrouver Stl et son amoureux - enfin. J'ai hâte.
Une fois les horaires en tête, je vais à la plage.
Incroyable. Je n'en reviens pas. Le sable est d'un blanc déroutant, l'océan d'un bleuu tapant sous le soleil de fin de matinée. Tout est si large, si grand.... C'est beau.
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J'avance le long de la plage, les pieds dans le sable d'abord, puis je me rapproche de l'eau pour que les vagues arrivent jusque à mes chevilles. Les vagues sont vives.
Je trouve un endroit où la baignade semble être surveillée. Il y a un peu plus de monde. Je laisse mes affaires sur le sable, et je vais dans l'eau. C'est mouvementé. Il faut le temps de s'accorder au rythme des vagues.
Je me dis que c'est quand même fou, d'être là.
Enfiler le T-shirt troué au Vietnam que je n'ai toujours pas réussi à jeter finalement. Faire la balade dans l'autre sens et rentrer. Sur le chemin, je m'arrête pour manger.
Quand j'arrive Gil est en train de monter sur un vélo.
"Tu fais quoi là?
- Je pensais me poser un peu pour attendre mon train qui est dans quatre heures environ.
- Tu veux venir te balader avec moi en ville?
- Ah... Et bien pourquoi pas?!"
Alors elle lâche le vélo et on part à pieds faire un tour. Elle me demande si j'ai mangé. On s'arrête pour qu'elle mange et elle m'offre un coca.
On papote. Elle me dit qu'elle espère que je pourrais voir des singes sur le chemin. On fait un petit bout dans une petite forêt. Après le tumulte des rues du centre ville, c'est calme.
Quand on rentre, Alex nous demande si on a mangé. Il va se chercher quelque chose. On s'assied. Gil demande des bouteilles d'eau. On boit un coup. Alex revient et me présente au petit écureuil blessé qu'il est en train de soigner. Il a aussi un petit chaton, qui vient se faire caresser.
C'est bientôt l'heure de reprendre le train.
Avant de partir, Gil et Alex me donnent leurs numéros. Je leur promets de les ajouter sur whatsapp à la prochaine connexion Wifi. On se dit à peut-être une prochaine fois en France. Alex me dit qu'il sera peut-être à Paris en juillet. Alors, peut-être un verre ensemble à venir.
#36 - Le vieux Monsieur de la gare de Bentota
Un vieil homme passe le balais dans la petite gare quand j’arrive. Il me regarde un peu de loin et, quand il sait le train à l’approche, il me fait signe et m’accompagne sur le quai, au bon endroit pour que je monte en seconde classe. Il me parle de son travail de ménage dans la gare, me pose des questions sur moi : d’où je viens, et ma famille, et où je vais. Si j’aime le Sri Lanka. Avant de continuer à passer le balais, il me demande si je veux bien le prendre en photo. Il sourit quand je les le lui montre «  Comme ça, tu pourras dire à ton père et à ta mère que tu as rencontré quelqu’un de gentil à Bentota » .
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Se remettre en route.
Le voyage est long. De Bentota, retourner à Colombo. Là-bas, prendre un train de nuit, qui part deux heures après que je sois arrivée. J'attends à la gare. Quand je prends le billet, l'homme au guichet me dit "Deuxième classe?" Je lui réponds oui, sans vraiment réfléchir. Il me dit "Il va falloir se battre pour votre place" - je lui dis "Ne vous inquiétez pas pour ça!" - mode parisienne activé. Savoir aller piocher dans les ressources.
Je m'assieds sur le quai qu'il m'a indiqué. J'observe les gens tout autour. Une femme, sa mère et sa fille sont en face de moi. Elles attendent aussi. On se sourit parfois. Il y a aussi un couple et leur tout petit bébé.
Un jeune homme s'assied en face de moi. Puis un autre jeune homme, un touriste cette fois, s'assied à côté de lui. Ils commencent à discuter un peu. Le train arrive. On se lève tous les trois en même temps. Le touriste me demande si je vais à Ela. "Oui.
- Première classe ?
- Seconde.
Le sri lankais me fait signe de le suivre. Il faut qu'on se dépêche pour être sûrs d'avoir des places.
On s'assied sur un carré près des fenêtres. On échanges un peu mais brièvement. La nuit est longue. Au début, le train est rempli, des gens sont debouts. Puis, à mesure que la nuit avance, les places se vident. J'essaie de dormir. Quand on entre dans des tunels, des jeunes crient depuis un autre wagon, ça résonne. Quand je somnole, ça se mêle aux rêveries. C'est étrange.
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Le jeune homme d'en face descend avant moi. A cinq heure du matin, je fais en sorte de rester éveillée. Je guette Ela sur la carte, je me rapproche.
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unarbreenflandres · 3 years
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« Enfin l’été bien Calais sur la plage »
Alors que je me trouvais sur la ligne 5 du Métro parisien, à la station Gare du Nord, mes yeux sont tombés sur une affiche de style rétro vantant « Calais la Plage ». 
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J’avais déjà vu cette affiche sur Facebook mais j’ai été un peu surprise de la retrouver à Paris et puis finalement, je me suis dit :
-         C’est normal à Gare du Nord
En effet, c’est dans cette gare qu’on peut prendre un train pour Calais et faire le trajet en 1H30 comme nous le vante la SNCF.
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En réalité, ce n’était pas une seule affiche vantant Calais mais six panneaux, tout le long du même quai de la ligne 5, quand on vient de la gare de l’Est et qu’on se dirige vers la gare du Nord. Je n’étais d’ailleurs pas la seule à les photographier tant ils sont beaux et attirent l’œil.
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affiche datant du début du XX° siècle vantant les charmes de Calais. Il fallait, à l’époque, 3h40 pour venir en train de Paris.
Oublions Calais meurtrie
Ah ! Calais, cette ville qui avait jusqu’à présent une si mauvaise image.
Cette ville meurtrie par la fermeture des usines de tulle et dont la vie précisément était calée (sans jeu de mot) sur les congés de la dentelle.
Cette ville abandonnée par les Anglais par la faute du Brexit et du Covid. C’est pourtant la plus anglaise des villes françaises avec ses maisons à bow-windows et elle est surtout la seule ville française à posséder une église de style Tudor, construite pendant l’occupation anglaise qui a duré de 1347 à 1558. C’est dans cette église Notre Dame que se sont dits « oui », il y a tout juste cent ans, le grand général et la petite calaisienne.
Cette ville qui attire comme un aimant, depuis déjà plus de 20 ans, les migrants désireux de s’installer Outre-Manche.
Cette ville bunkérisée par de très hauts grillages dès qu’on approche de lieux sensibles comme les zones d’embarquement maritimes et ferroviaires.
  Quelques moments de gloire
Calais avait déjà eu son heure de gloire, il y a bientôt 30 ans, grâce à la construction et à l’ouverture du Tunnel sous la Manche.
Et six ans plus tard, en l’an 2000, ce fut la consécration des footballeurs du CRUFC qui sont arrivés en finale de la coupe de France de football.
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 La plage de Calais vue du restaurant L’Aquar’aile, en juin 2020
Calais retrouve une nouvelle jeunesse
La ville de Calais vient d’être classée quatrième ville moyenne de France où il fait bon télétravailler dans un premier classement établi pour le magazine Le Point. Elle le doit à son bon déploiement de la fibre, à sa position stratégique non loin de trois grandes capitales : Londres, Bruxelles et Paris qu’il est possible de rallier en train entre 1h et 1h30 et d’une grande métropole, Lille qui se situe à trente minutes de Calais. Calais dispose aussi de la gratuité du transport. Et il est possible de s’évader le soir après le travail ou le week-end en bord de mer à l’instar de nombreux calaisiens.
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  affiche en vente à l’Office de Tourisme de Calais
Et la généalogie dans tout cela ?
Eugène DEQUIDT, le plus jeune frère de mon arrière-grand-père Emile DEQUIDT, après des études au séminaire, a trouvé un emploi de clerc de notaire, en 1887, à Calais.  Un an plus tard, il épousait une jeune calaisienne, Marie BAYARD.
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Mon père m’avait plusieurs fois raconté l’anecdote du mariage d’Eugène à Calais auquel avaient été conviés ses sept frères qui étaient de grands et forts gaillards. Après la cérémonie de mariage, ils ont été invités dans un des plus chics restaurants de Calais (son nom n’est pas passé à la postérité) mais les petites portions soignées et bien présentées ne suffisaient pas à nourrir les frères DEQUIDT et ils ont profité d’un entracte au cours du repas pour se jeter sur un steak-frites dans une brasserie, non loin de là où ils se trouvaient.
Après avoir passé un an dans une étude notariale, Eugène est devenu caissier, puis chef de contentieux et gérant chez Monsieur CORNOIS qui possédait un grand magasin du nom de « L’Epargne du Travail ». Il y a passé cinq ans puis de 1893 à 1896,il a été gérant du « Crédit Calaisien », un syndicat de commerçants.
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Fort de ces diverses expériences notamment dans les domaines commerciaux et bancaires, Eugène DEQUIDT crée, en 1896, un grand magasin à l’enseigne « A Jeanne d’Arc », situé au 35, 37 et 39 boulevard La Fayette. On y vendait de tout, des meubles, des vêtements, toutes sortes de tissus et de toiles, des machines à coudre, des parapluies, des voitures d’enfants. Une succursale s’est ouverte au 33 boulevard Gambetta.
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Les marchandises pouvaient se payer au comptant mais aussi sur abonnement, c’est-à-dire à crédit. 
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annonce du 25 février 1898 parue dans le Grand écho du Nord
Les affaires ont prospéré jusqu’au début de la première guerre mondiale où la loi du 5 août 1914 accordant un moratoire aux citoyens présents sous les drapeaux de même qu’aux prisonniers de guerre, aux blessés, aux tués et même aux mobilisés à l’arrière, créa un énorme manque de trésorerie et entraîna la faillite.
Eugène et son épouse ont eu cinq filles et un garçon. Ce fils, Maurice DEQUIDT, est né à Calais le 23 décembre 1890.
Lorsque j’étais adolescente, j’ai cherché dans l’annuaire des Postes s’il y avait encore des descendants de cette branche DEQUIDT à Calais. J’ai appelé Maurice DEQUIDT qui a confirmé que son père était bien le fils d’Alexis DEQUIDT et de Reine AMMEUX. Il nous a invités à venir le rencontrer dans son appartement du boulevard La Fayette. Je crois me rappeler qu’il portait un blazer bleu marine. C’était un vieux monsieur très distingué. Il nous a offert un verre de Porto à boire. Il nous a d’ailleurs dit qu’il avait été marchand de vins et de champagnes. Il est décédé une dizaine d’années plus tard, à l’âge de 90 ans.
  Un champion d’escrime
Dans sa jeunesse, Maurice était sûrement un bel homme. Sa fiche matricule nous indique qu’il avait les yeux bleus, les cheveux châtains clairs, le visage long, une grande bouche et un nez moyen. Il était élancé et mesurait 1m78.
Maurice DEQUIDT a pratiqué l’escrime durant de longues années. Dans « La vie sportive du Nord et du Pas de Calais et l’Union sportive réunies » du 6 juin 1914, il est fait mention de sa participation au premier championnat d’épée de la Fédération d’escrime du Nord.
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Durant la première guerre mondiale, alors qu’il combattait sur le front et a eu deux citations à l’ordre de sa division et à l’ordre de son régiment, Maurice a eu la douleur de perdre sa sœur aînée Marguerite en 1917 puis sa mère, le 28 novembre 1918.
En 1921, il participe au tournoi d’Amiens où il se classe 12° sur 40, selon le Figaro du 30 octobre 1921. On trouve à la deuxième place un certain… Jacques VENDROUX, calaisien comme Maurice qui deviendra le futur maire de Calais du 3 octobre 1944 au 30 novembre 1945 puis de 1959 à 1969. 
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Pour toute rencontre internationale, il était nécessaire de posséder une licence internationale d’amateur accordée par la Fédération Internationale d’Escrime. En 1922, on trouve Jacques VENDROUX au N° 54 et Maurice DEQUIDT au N° 55.
Ils s’entraînaient à la salle LABORDERIE (du nom de leur maître d’armes).
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En août 1923, Maurice DEQUIDT se classe premier au tournoi régional d’escrime de Malo les Bains
Selon le Grand écho du Nord de la France du 15 avril 1924, Maurice DEQUIDT a pris la première place lors du championnat d’escrime du Nord-Pas de Calais qui s’est déroulé la veille à Arras. Il devient donc non seulement champion du Nord mis il obtient aussi sa qualification pour les Jeux Olympiques qui devaient se dérouler à Paris, durant l’été. Il devient à nouveau champion fédéral d’épée en avril 1926. Il était également l’un des vice-présidents de la Fédération d’Escrime du Nord.
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En 1927, lors du challenge des fédérations provinciales, épreuve d’épée par équipe de quatre tireurs, Maurice DEQUIDT sera le capitaine de la fédération d’escrime du Nord, selon le Nord Maritime du 4 juin 1927.
Le dimanche 28 avril 1929, il a remporté le championnat du Nord d’épée, comme nous le relate le Grand écho du Nord de la France du lendemain. Il a également représenté la Fédération du Nord avec deux lillois lors des championnats de France amateurs de 1929.
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Selon le Nord Maritime du 26 août 1929, il figure parmi les meilleures lames du Nord, du Pas de Calais et de l’Est engagées dans le Grand Challenge National d’épée individuel d’amateurs qui se déroule dans la salle d’armes Jean BART de Malo. Le journal du lendemain nous apprend que Maurice DEQUIDT s’est classé deuxième sur quarante épéistes. Il a obtenu 8 victoires et 9 touches.
Le journal L’Action Française du 27 août 1930, nous relate que Maurice figurait dans la finale des amateurs du tournoi d’épée d’Anvers sans nous donner précisément son classement.
En juillet 1932, Maurice DEQUIDT, capitaine de l’équipe d’épéistes de la Fédération du Nord représentant la France remporte le Grand Prix d’Ostende contre des équipes d’Angleterre, de Hollande et de Belgique, comme nous le relate le Grand écho du Nord de la France du 24 juillet 1932. Maurice avait également terminé premier dans l’épreuve individuelle, lors du challenge Nestor GODIN, le mois précédent. C’est aussi l’année où il a gagné le challenge MAEGHT.
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En mai 1933, Maurice remporte le tournoi de Douai en individuel mais aussi en équipe.
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l’équipe de la salle LABORDERIE, le 27 février 1933, Maurice DEQUIDT est tout à droite.
Maurice occupe également des postes d’organisateur ou d’arbitrage. Lors du championnat régional d’épée, il est président des éliminatoires selon le Figaro du 15 mai 1933. Lors du challenge Lucien GAUDIN qui se déroule au Touquet, en juillet 1933, Maurice est l’un des six présidents de jurys. Il est également président de jury lors du tournoi d’épée de la salle Jean BART à Malo, en août 1933.
Le Grand écho du Nord de la France, dans son édition du 26 mars 1934, nous laisse entrevoir que Maurice DEQUIDT a entamé une carrière d’arbitre international. Ce journal qualifie Maurice d’arbitre officiel de la Fédération sans préciser s’il s’agit de la Fédération régionale ou nationale.
C’est à ce moment-là, précisément le 22 octobre 1934, qu’il épouse une jeune-fille de 24 ans, Andrée DEHAESE, alors qu’il est âgé de 43 ans. Ils n’ont pas eu d’enfants et je ne l’ai pas rencontrée lors de ma visite chez Maurice et il n’en a fait aucune allusion. Et pour cause, leur mariage a été dissous par le Tribunal de la Seine en date du 30 septembre 1961. Cela, sans doute à la demande d’Andrée, car l’année suivante, le 14 avril 1962, elle épouse  un publiciste et éditeur, originaire de Fouquières-lès-Lens mais vivant à Paris.
En avril 1936, Maurice participait, à Lille, au challenge amical entre la salle GUILLERMIN de Lille et la salle LABORDERIE de Calais où il s’entraînait. Les deux clubs ont terminé à égalité mais les Calaisiens l’ont emporté car ils avaient 11 touches de moins que les Lillois.
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La salle LABORDERIE a été créée en 1894. Elle se composait de deux salles. Celle d’hiver, située au coeur du vieux Calais au 17 de la rue Leveux était utilisée d’octobre à mai. La salle d’été ouvrait avec la saison des bains de mer, elle occupait le centre d’un parc, en bord de mer. (extrait de La Vie au Grand Air du 15 novembre 1898) 
En 1938, Maurice remportait le tournoi organisé pour les 25 ans de la Fédération d’escrime du Nord, il avait alors quarante-huit ans. Sa carrière sportive s’est probablement arrêtée à l’aube de la seconde guerre mondiale.
Il existe une autre branche DEQUIDT à Calais. Jules DEQUIDT qui était né à Saint-Omer, s’est marié à Calais, quinze jours avant Eugène DEQUIDT. Il a ouvert un magasin de droguerie, peintures et papiers-peints au 227 boulevard La Fayette et il avait une entreprise de peintures. Son père et son grand-père étaient originaires de Ghyvelde et il faut remonter à la sixième génération pour trouver un ancêtre originaire de Cassel. Je n’ai pas trouvé de lien entre nos deux branches mais elles ont sûrement un même couple d’ancêtres communs.
Un autre DEQUIDT, Charles, né à Bourbourg-Campagne, qui était aussi peintre en bâtiments est venu s’installer à Calais, à l’approche de la cinquantaine, à la toute fin du XIX° siècle mais pour l’instant, je n’ai pas trouvé de parenté avec moi.
   Sources :
Retronews :
Le Figaro du 30.10.1921 :
https://www.retronews.fr/journal/le-figaro-1854-/30-octobre-1921/104/620491/6?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=19
 Le Nord Maritime du 18.08.1927
https://www.retronews.fr/journal/le-nord-maritime/18-aout-1927/1151/4109101/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=23
 Le Nord Maritime du 28.08.1928
https://www.retronews.fr/journal/le-nord-maritime/28-aout-1928/1151/4109091/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=13
 le Nord Maritime du 15.11.1928
https://www.retronews.fr/journal/le-nord-maritime/15-novembre-1928/1151/4108731/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=7
 le Nord Maritime du 26.08.1929
https://www.retronews.fr/journal/le-nord-maritime/26-aout-1929/1151/4107885/2?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=7
 le Nord Maritime du 27.08.1929
https://www.retronews.fr/journal/le-nord-maritime/27-aout-1929/1151/4107883/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=2
 l’Action Française du 27.08.1930
https://www.retronews.fr/journal/l-action-francaise/27-aout-1930/4/504527/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=5
 le Figaro du 15.05.1933
https://www.retronews.fr/journal/le-figaro-1854-/15-mai-1933/104/625417/5?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=17
 le Figaro du 12.07.1933
https://www.retronews.fr/journal/le-figaro-1854-/12-juillet-1933/104/625283/5?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=22
 le Figaro du 24.08.1933
https://www.retronews.fr/journal/le-figaro-1854-/24-aout-1933/104/625349/6?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522maurice%2520dequidt%2522%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D26&index=20
 Gallica : : Le Grand écho du Nord de la France du 28 aoüt 1923
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47593473/f5.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 26 mars 1934
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47644297/f7.item.r=%22maurice%20dequidt%22.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 26 avril 1926
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47603999/f3.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 9 juin 1927
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4760721q/f2.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 6 avril 1936
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4765166s/f7.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 26 mai 1933
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4764128s/f4.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 30 août 1937
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4765659c/f7.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : Le Grand écho du Nord de la France du 24 juillet 1932
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4763738x/f4.item.r=dequidt.zoom
 Gallica : La Croix du Nord du 28 juin 1938
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50597062/f5.item.r=dequidt.zoom
Gallica: La Vie au Grand Air du 15 novembre 1898
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3200672m/f7.item.r=%22salle%20laborderie%22
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lescadron-guidant · 3 years
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“The Mother’s Ruin“ : les déboires du Gin à Londres au XVIIIe siècle
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Vous le connaissez sûrement, cet alcool très populaire qui, il y a encore quelques temps, était la star des terrasses dans les bars. 
Fabriqué à partir de grain distillé, de plantes aromatiques et de baies de Genièvre, le Gin trouve son origine au Pays-Bas et la première recette daterait de la fin du XVe siècle ! Le genièvre est une plante médicinale utilisée depuis longtemps pour traiter des maux de toutes sortes (il aurait d’ailleurs été utilisé au XIVe siècle contre la peste noire.) et sa version alcoolisée va se développer en Hollande pour être vendue en pharmacie afin de soigner la goutte ou les problèmes de digestion.
C'est “grâce” à la guerre que ce breuvage va arriver en Angleterre. En effet Elisabeth Ière envoie ses soldats anglais pour contenir la révolte hollandaise protestante. Ceux-ci vont alors découvrir la boisson qui, paraît-il, donne force et courage aux Hollandais. (un peu comme la potion magique de Panoramix).
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Le commerce de cet alcool qu’on appelle alors le “Genever” va considérablement se développer de la Hollande vers l’Angleterre.
Mais en 1688, l’Angleterre accueille un nouveau roi protestant : Guillaume III d’Orange Nassau (Willem Hendrik van Oranje de son nom de naissance), et celui-ci va interdire l’importation de Gin de l’étranger pour favoriser la production nationale, chaque citoyen pourra désormais produire son propre breuvage. Celui-ci devient alors très (trop) abordable, et surtout d’une qualité plus que douteuse. Mais ses 40 degrés font oublier les tracas du quotidien des ouvriers dans une Angleterre en pleine révolution industrielle. En effet, en 1730 on comptera à Londres pas moins de 7 000 commerces de Gin, soit 53 millions de litres par an !
Rapidement, on constate dans la ville une hausse de la criminalité et de la mortalité. Car si ce Gin “fait-maison” est populaire, il est surtout très nocif : stérilité, hallucinations et folies, suicides, prostitutions… On aurait recensé de nombreux cas de mères prostituant ou vendant leur fille contre quelques litres de Gin, des nourrices donnant ce breuvage aux bébés pour qu’ils restent calmes, quelques ouvriers se voient même payés en Gin à la place de leur salaire et un homme aurait mis en gage sa femme pour un quart de bouteille… On raconte également l’histoire d’une jeune femme qui aurait retiré son fils de deux ans de l’hospice afin de l’étrangler, le jeter dans un fossé après lui avoir retirer ses vêtements neufs pour les vendre contre ce dangereux nectar…
La “Folie du Gin” s’est emparée de Londres et la boisson est bientôt renommée “The Mother’s Ruin” : La briseuse de familles.
La situation critique de Londres est d’ailleurs dépeinte par William Hogarth en 1751 avec le tableau “ Gin-Lane” (qui illustre l’article). On y découvre une femme ivre, les jambes couvertes d’ulcères, préparant son tabac alors que son bébé tombe dans le fossé. Au premier plan, un homme ivre et amaigri, en arrière plan les bâtiments tombent en décrépitude. Le seul homme qui semble faire son affaire dans ce chaos est le prêteur sur gage à gauche.
Pour enrayer ce fléau, plusieurs lois vont être votées sans grand succès jusqu'au Gin Act en 1741. La vente de Gin sans licence (une licence de £50 par an, donc trop chère pour la plupart des citoyens) est désormais interdite. Même si cette loi engendre l’ouverture de distilleries clandestines, la consommation va peu à peu s’effondrer au cours de la seconde partie du XVIIIe siècle pour ne laisser aux anglais qu’un mauvais souvenir de cet épisode.
J’espère que ce petit article vous a plu et qu’il vous permettra de briller en société la prochaine fois que vous prendrez un petit Ginto entre amis ! (avec modération, bien entendu !). Quant à moi je vous retrouve bientôt pour un nouvel article !
L’escadron guidant
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la-bassijysuis · 7 years
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Il y a un an, ainsi s'exprimait Jean d'Ormesson
Le Figaro - Vous avez connu nombre de campagnes présidentielles.
Comment jugez-vous celle qui se déroule en ce moment ? [2017]
Jean D’Ormesson.- Ce qui me frappe, mais c’est sans doute une déformation professionnelle, c’est le côté romanesque de cette campagne. Quels sont les ressorts de ce roman vrai ? Le fait que le monde change à une vitesse impressionnante. Prenons le plan extérieur. En forçant un peu les choses, mais à peine, nous sommes face à une Amérique protectionniste et à un président chinois, communiste, qui plaide pour la perpétuation du libre-échange.
Sur le plan intérieur, il est quand même rare qu’un chef de parti (qui est en même temps chef de l’État) soit à ce point hostile à son propre camp.
La rupture entre Hollande et le Parti socialiste est totale. À tel point qu’au théâtre du débat de la primaire, le président a préféré celui où Michel Drucker faisait son one-man-show. C’est anecdotique, mais c’est l’anecdote qui fait le sel des romans.
Cela témoigne d’une indifférence absolue face à la bataille qui oppose un PS perdu entre Valls, Hamon, Montebourg, Peillon.
Mitterrand après de Gaulle, Jean-Paul II et maintenant Hollande, ainsi que tant d’autres moins sur le devant de la scène mais aussi les sondages et les medias,  ont participé activement à la destruction du Parti communiste et de toutes les gauches contestataires.
(…)
Que pensez-vous d’Emmanuel Macron ?
C’est, lui aussi, un personnage très romanesque. Il est jeune, intelligent, plein de charme : une sorte de Lucien de Rubempré. J’ajoute que pour accéder au pouvoir aujourd’hui – et je ne dis pas cela pour moi – il est un impératif : que votre nom se termine par « on ». Fillon, Mélenchon, Hamon … et Macron. Cela obéirait à une règle phonique.
Est-il de gauche ?
Il est deux personnes dont on ne sait si elles veulent enterrer définitivement le socialisme ou le perpétuer : Manuel Valls et Emmanuel Macron.
J’ai beaucoup de sympathie pour les deux, ils ne tombent pas dans les excès de Mélenchon, Hamon ou Montebourg, ils sont tous les deux l’illustration du glissement à droite de la société française, mais s’ils sont la droite du Parti socialiste, ils restent dans une galaxie socialiste décadente.
Emmanuel Macron est socialiste ?
Écoutez : […] Emmanuel Macron, c’est le socialisme aux accents des libertaires américains. Nul ne sait s’il continuera la politique de Hollande ou s’il fera tout l’inverse. Fillon, nous savons ce qu’il fera, Mélenchon aussi. Macron, c’est le grand flou. (…)
La primaire de la gauche vous intéresse-t-elle ? […]
Pour le candidat de la droite (Fillon), le danger vient de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron.
Et Jean-Luc Mélenchon ?
Il faudrait qu’il bénéficie des ralliements de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg (vainqueurs ou vaincus) pour parvenir au second tour. Cela semble peu probable. Cela dit, un second tour entre Mélenchon et Marine Le Pen ressemblerait à un cauchemar national.
Marine Le Pen peut-elle gagner l’élection présidentielle ?
[…] J’ai toujours combattu le Front national dont une partie du programme – retour au franc, sortie de l’Europe – mènerait la France au bord de gouffres vertigineux.
Après le Brexit, êtes-vous inquiet ?
Prise entre l’Amérique de Trump, le Royaume-Uni de May et la Russie de Poutine, la France ne va tout de même pas se jeter dans les bras de la Chine !
C’est l’Europe qui doit relever la tête pour se montrer à la hauteur de son histoire et de sa puissance.
Pour cela, (…), le discours de Macron prononcé en anglais à Berlin m’a désagréablement surpris, et même choqué. Je n’ai jamais été un acharné de la francophonie, mais avec Trump qui nous tance depuis Washington et le Brexit, pourquoi continuer à subir l’hégémonie de l’anglais ?
Une interview signe de Vincent Tremolet de Villers, paru dans « Le Figaro » du 21 janvier 2017 Source (extrait)
https://wp.me/p2DuMA-5hZ
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