Tumgik
#l’amour de l’instant
lafeedelaverite · 2 months
Text
Parfois, nous devons nous défaire de nos fardeaux pour trouver notre équilibre.
Plus nos fardeaux sont lourds, plus il peut être difficile de trouver un équilibre dans nos vies. Peut-être sommes-nous à la recherche d’un endroit où décharger ce poids, ou peut-être essayons-nous de le garder en nous-mêmes. Mais, dans tous les cas, nous pouvons éprouver un certain soulagement, en apprenant à garder notre équilibre, lorsque nous laissons aller nos problèmes. Pense à ton…
Tumblr media
View On WordPress
2 notes · View notes
abdou-lorenzo · 5 months
Text
L’amour, ce n’est rien d’autre que le sourire venu sur le visage d’une femme.....✨💞
Tumblr media
Le reste n’est que de la mie de pain consentie aux moineaux....✨🪽
Pour l’homme qui le reçoit, c’est le cadeau le plus merveilleux, car, à chaque fois dans l’instant, il sent qu’il accède, un peu plus, à sa vraie identité d’homme.....💞✨✨✨
Tumblr media
50 notes · View notes
alexar60 · 10 months
Text
Tomber, encore
Tumblr media
Il était peu rassuré, fébrile.
Il trouvait cela même débile.
Rencontrer quelqu’un sans la connaitre,
Sans avoir réellement vu sa tête.
Il a suffi d’un clic sur internet
Pour qu’une belle femme réponde direct.
Est-ce ça l’amour ? L’amour ?
Il a souvenir d’une ex-copine
Qui, au début se montrait câline.
Mais cela ne dura qu’un temps
Remplacé par la jalousie dès l’instant
Qu’il croisait le regard d’une autre.
Un simple sourire devenait une faute.
L’amour, est-ce ça l’amour ?
Je te veux mon chéri,
Et pourquoi pas pour toute la vie !
Sur quelle folle, vais-je, cette fois, tomber, encore?
Je te veux mon chéri,
Et pourquoi pas pour toute la vie !
Sur quelle folle vais-je, cette fois, tomber, encore?
Sans prévenir, ses amies l’ont inscrite
Sur un site, car il était de principe
De ne pas la laisser finir seule
A élever des chats et boire du tilleul.
A son annonce, elles ont de suite répondu
Parce qu’il semblait beau, pourtant méconnu.
Est-ce ça l’amour ? L’amour ?
Elle n’a jamais eu de chance,
Tombant sur des cons sans intelligence.
Comme le dernier qui n’a pas eu la décence
D’appeler au moins une ambulance
Après avoir laissé des bleus sur son visage.
Il disait qu’elle n’était pas sage.
L’amour, Est-ce ça l’amour ?
Je te veux ma chérie,
Et pourquoi pas pour toute la vie !
Sur quel malade, vais-je, cette fois, tomber, encore?
Je te veux ma chérie,
Et pourquoi pas pour toute la vie !
Sur quel malade vais-je, cette fois,  tomber, encore?
Madame, excusez ma maladresse…
Monsieur, ne croyez que je paraisse…
Je ne cherche qu’une amitié sentimentale
Et moi,  une relation sans scandale.
Et si au début du repas, ils étaient tendus,
Leurs rires ont supprimé les malentendus
L’amour, est-ce ça l’amour ?
Alex@r60 – août 2023
47 notes · View notes
nos-nouveaux-espoirs · 10 months
Text
à toi
Je me le promets. Je me le promets pour de vrai.
Je me promets de te laisser partir. Je me promets de te laisser t’en aller, comme tu me l’as demandé.
Cela fait des semaines, des mois, plus d’une année que je mène une lutte contre moi-même, entre le cœur et la raison. Quand l’un te veut auprès de lui, l’autre me supplie de te laisser partir. De te laisser appartenir au passé, là où tu as existé et brillé si fort qu’un futur sans toi me semble impossible.
Oui, on s’est aimé fort, si fort, peut être un peu trop fort pour ce monde qui a pourtant besoin de douceur et de calme. Les tempêtes ne peuvent pas durer éternellement, elles ne doivent être là qu’un temps. Et toi tu as été là, tout près de moi, à raviver la flamme et l’essouffler l’instant d’après.
Je ne t’en veux pas. Nous avons fait du mieux que nous pouvions pour nous aimer correctement. Nous avons affronté des tempêtes trop violentes, trop destructrices, qui ont surement eu raison de nous. Mais au-delà de tout, c’est nous-même que nous avons dû affronter. Toi et moi, tes blessures et les miennes. Deux cœurs qui s’aiment, mais qui s’aiment mal.
Je n’oublierai jamais à quel point tu m’as rendu heureuse. A quel point t’avoir rencontré a bouleversé mon existence car il n’y a qu’auprès de toi que je me sois sentie aussi vivante. Tu m’as appris à sourire, à rire comme jamais je n’avais pu le faire avant toi. Tu as été mon oxygène, et sans aucune difficulté je peux le dire ; tu as été ma raison de vivre. Quand tout mon monde s’est écroulé, je n’avais plus que toi, je ne voyais que toi. Tu m’as redonné de l’élan quand je ne savais plus courir, tu m’as redonné des raisons de rire quand je me terrais dans le silence.
Jamais je n’oublierai les sentiments que j’ai éprouvé pour toi, à quel point ils étaient forts et intenses et de quelle manière j’aurais tant voulu continuer à t’aimer. Souvent je pense à ce qu’on aurait pu être si on avait lutté encore un peu plus contre la vie. Mais la réalité, c’est que cette séparation était nécessaire pour nous permettre de nous connaître, pas en temps que couple, mais en tant que personne. Toi avec toi, moi avec moi.
Car en dépit de tout l’amour que tu m’as apporté et de tous les sourires que j’ai pu t’adresser, je me souviens maintenant des larmes, des cris, de mon cœur qui s’est brisé à maintes reprises quand je voyais notre amour se détruire sans que nous puissions faire quoique ce soit pour stopper sa chute. Nous n’étions pas assez fortes pour lutter contre ça, ou peut-être que nous ne devions finalement pas être « la personne ». Peut-être que le bonheur est ailleurs. Auprès d’une autre âme, auprès d’un autre cœur, auprès d’un autre corps.
Ces mots sont durs à écrire et pourtant, je me dois de les accepter. Parce qu’ils reflètent ta réalité. Tu es partie, tu es partie quand je te suppliais de rester. Tu m’as laissé seule alors que j’avais tant besoin de toi. Tu m’as dit que je n’étais peut-être pas l’amour de ta vie, et que tu n’arrivais plus à me considérer comme tel. Tu m’as dit que tu revenais sur toutes tes paroles car elles avaient été prononcées quand tu m’aimais encore. Sans rien dire, tu venais de tout dévoiler. Tu ne m’aimais plus, tu ne m’aimes plus. Ta vie est ailleurs, auprès d’une autre, alors que j’attends inlassablement ton retour, me persuadant que tu ne fais pas partie de ces âmes à chuchoter des promesses sans les penser au plus profond de ton être. Mais la réalité c’est que tu es comme ça. Tu fais partie de celles-là.
Je ne t’en veux pas d’avoir tourné la page. Je m’en veux d’avoir été assez folle de toi pour croire que tu aimais de la même manière que moi. Parce que quoiqu’il arrive, quoiqu’il puisse se passer, c’était toi, ça l’est et ça l’aurait toujours été. Car tu aurais toujours été mon choix. Toi.
Mais je me promets de me choisir, cette fois. Quand toi tu ne l’as pas fait, quand toi tu m’as délaissé et que tu as décidé de t’en aller. Je me promets de me choisir assez fort pour ne pas oublier à quel point notre histoire, certes passionnelle, était accompagnée de trop d’orages.
Pour me rappeler toutes ces fois où tu n’as pas su me faire confiance. Toutes ces fois où tu me croyais capable d’entretenir de l’ambiguïté avec mes plus proches amis. Toutes ces fois où tu m’as demandé de changer, de cesser de me comporter comme je l’avais toujours fait avec eux. Toutes ces fois où tu ne m’as pas soutenu quand j’en avais le plus besoin, car ta peur du changement et de l’évolution étaient plus importantes que ma construction personnelle. Me rappeler de toutes ces fois où tu m’as fait me sentir comme une moins que rien car ta jalousie était justifiée, car fouiller dans mes affaires était banalisé, car ne pas me faire confiance alors que je te donnais tout n’était pas suffisant. Toutes ces fois où tu m’as fait sentir que j’étais un poids parce que je ne respirais pas la joie de vivre comme toi tu le faisais. Parce que j’étais anxieuse, rêveuse, et que je me questionnais sur ma propre existence. Toutes ces fois où j’aurais eu besoin que tu me soutiennes mais où tes blessures prenaient toute la place.
Pour toutes ces fois où je me suis sentie mal d’être qui j’étais, je me promets de me choisir, cette fois. Tu ne seras plus ma priorité. Tu ne seras plus ma fatalité. Si la vie doit se faire sans toi, elle se fera. Je ne quémanderai plus ton amour, je ne chercherai plus ton attention, je n’attendrai plus rien de toi, ni ta bienveillance, ni ton souci, ni ton amour. Je tournerai la page, et comme toi un jour, je me dirai « je ne l’aime plus ».
Tu resteras toujours au creux de mon âme, parce que tu as pris un bout de mon cœur en t’en allant. Mais j’arriverai à penser à toi sans m’effondrer parce que tu n’es plus là. J’accepterai que tu ais eu ta place dans ma vie à ce moment précis, mais que tu ne dois plus en faire partie.
Et puis, si un jour nos chemins se recroisent, je souhaite que ce soit dans de meilleurs conditions, pour une meilleure vie.
Mais je me promets de ne plus attendre ce moment. Je me promets de ne plus t’attendre, mon amour.
18 notes · View notes
unmatindoctobre · 1 month
Text
Tumblr media
Chuter & Rebondir.
- CHUTER -
J’suis restée assise là, à pleurer, m’énerver contre l’univers tout entier. La tête dans les mains et le cœur en éclats. Il m’aura fallu cinq heures, pour atteindre l’instant où j’ai su que j’étais au plus bas. Les larmes, le repas oublié, la crise de derma, la nausée, les tremblements & dans une dernière vague le cœur qui saute. Ok, t’as touché le fond. Reste y, une heure encore. T’es bien là ? C’est confortable le désarroi et la désespérance. Ouais, bof tu connais trop bien, c’est pas si grisant finalement.
- ET REBONDIR -
Alors pense à cette gamine, retrouve la ta putain d’rage. Toi, retrouve toi. Tu sais faire. Seule aussi, tu sais faire. Alors, fais le pour toi. Pense pas à lui, qui aurait été fier, et que huit ans après t’as toujours peur de décevoir, pense pas à Elle qui ne te vois plus, & qui ne t’as jamais vue. Pense pas à lui, qui est la à chacun de tes nouveaux chemins, pense pas à Elles qui te soutiennent pour la Famille, l’Amour et l’Amitié. Toi, t’es où ?
Qu’est ce que tu fais maintenant ? Avec ces pages vides, ce curseur qui clignote et qui n’attend que ton élan. Cette tête trop pleine. Ces doigts qui fourmillent toujours, de l’envie de trouver le bon mot. La bonne phrase. La bonne tonalité. Ces instants vécus, qui reviennent. Qui iraient bien ici ou plutôt là. Expliquer ce que tu aimes faire, ce qui te fais vibrer. Mais qu’eux le vivent aussi, juste par la feuille. Que les mots puissent ils justifier le professionnalisme.
- RESTAURER ÉDITION JEUDI 25 AVRIL -
Avant la tempête, avant les doutes, avant la chute.
Avant les questions, avant la solitude dans l’échec, avant la peur.
RE.BONDIR..
5 notes · View notes
archivesdamour · 1 year
Text
Tumblr media
Dans une de nos premières rencontres tu m’as cité la phrase de pascal « le premier effet de l’amour c’est d’inspirer un grand respect » ce respect mutuel ne nous a jamais quittés. Nous n’y pensions pas, nous le vivions. Respecter un être, cela parait aller de soi. En fait, c’est un défi permanent lancé à l’égoïsme et à l’instant de possession. Quand, par amour, on a appris à respecter un être, il devient plus facile de respecter les autres. L’amour est la meilleure préparation à la vie en société. L’amour, école de respect, cette formule étonne. On voit d’ordinaire, dans l’amour, la libération de toutes les pulsions. Ce laisser-aller n’est qu’une contrefaçon de l’amour. Les amants savent que le véritable amour est l’amour respect.
Jacques de Bourbon Busset lettre à Laurence
37 notes · View notes
jules-and-company · 4 months
Text
bon. alors. j’ai donc vu ce spectacle en vrai. ci-dessous les notes prises en live qui n’auront sûrement aucun sens pour vous mais nique sa mère comme on dit
- quel homme ! 🙌🏻☝️👆🏻
- alceste est moins gueulard mais plus fragile et violent dans ses éclats
- philinte est plus triste et prompt à la colère mais plus doux
- philinte s’est vraiment retenu de le gifler là
- « et que cette maladie !…. » la pause était, je sais pas trop comment dire, plus naturelle, plus réelle que l’autre version
- le petit geste pour poser sa main sur sa jambe était aussi plus court mais plus naturel
- ils sont beaucoup plus tactiles
- ils sont très très proches l’un de l’autre
- le doucement alceste calme toi de philinte lors du « monsieur ! l’amitié demande un peu plus de mystère »
- « nous verrons bien ! » et la petite mimique signée corbery
- l’eye contact avec serge bagdassarian. juste au moment où « on espère ! alors qu’on désespère ! » et au désespère il regarde directement dans mon âme, pile au moment où je me moque gentiment de ce moment comique. envie de m’enfoncer dans un trou
- leurs petits commentaires lors de la lecture. définitivement potes core
- « je ne dis pas cela » progressively more annoyed
- le petit « 3, 4 ! » donné par un claquement de doigts en rythme lors de la chanson. peak comedy
- « VOILÀ CE QUE PEUT DIRE UN COEUR VRAIMENT ÉPRIS » oh my god j’ai vraiment entendu ça en live
- les petits « non mais ne l’écoutez pas » ou « alors moi je ne connais que très peu ce mec » j’en sais rien je sais pas lire sur les lèvres, quand oronte se retourne vers philinte genre « is he for real ? »
- « il est bon à mettre au cabinet » et philinte qui sautille sur place en se facepalmant fort tellement il doit se retenir de gifler son pote dans l’instant
- le fou rire de génovèse. my mental illness has been cured
- d’ailleurs le capital comique de serge bagdassarian tout au long de la pièce
- c’est alain langlet qui joue le majordome
- alceste qui tente d’être romantique avec célimène (la choper par la taille et lui embrasser le cou) mais elle se dérobe mais LUI il a voulu la rattraper trop vite trop fort et il s’est à moitié pété la gueule contre une chaise et a fait tomber un petit fauteuil
- seigneur dieu quel boule (génovèse)
- seigneur dieu quelle femme (adeline d’hermy)
- quand ils se précipitent sur eux, philinte garde alceste dans un coin les mains levées et quand hervieu-léger revient, petit mouvement de tête sur le côté de philinte souriant genre « vas-y viens et je te démonte la colonne vertébrale façon lego »
- hervieu-léger pétasse queen qui se tient bien
- ils jouent aux petits chevaux
- ils sont tous beau
- les MAINS de tous ces gens
- ptn le piano c’est beau
- globalement cet homme, son rire et son sourire (génovèse)
- l’amour de philinte encore et toujours
- le baiser entre eux était looong
- j’ai cru qu’ils allaient se taper over éliante
- la violence vraiment relevée d’alceste
- wow ok donc il a vraiment l’air hyper perdu après avoir agressé célimène. mais pas comme la dernière fois. là il a pleinement réalisé ce qu’il venait de faire et il se DÉTESTE
- ptn il est vraiment chat mouillé core hein
- alors. voir corbery tomber à genoux devant des femmes quand c’est filmé c’est bien. voir corbery tomber à genoux devant adeline d’hermy en live c’est MIEUX
- ARGHRGRHGR il la fait tournoyer je veux être ELLE BORDEL
- le cri de on sait pas s’il chiale ou s’il rit en live c’est tellement plus drôle
- c’est christian gonon qui joue dubois
- le beef de dubois avec le grouillot
- je pensais pas pouvoir dire ça un jour. mais j’ai entendu loïc corbery gémir dans un baiser comme une salope devant les 900 personnes de la salle richelieu
- j’attendais le moment du câlin. je n’ai pas été déçue mais en plus j’ai envie de me défenestrer. pourquoi ? parce que bon déjà la sincérité, la force avec laquelle ils s’agrippent, la douceur venue d’une réelle inquiétude pour alceste mal cachée quand il le relève. mais surtout. alceste qui marmonne un truc. et ce truc. c’est quand philinte commence à remonter les escaliers, un premier « adieu. ». et quand il tombe, vraiment moins fainting que l’autre fois, là c’était vraiment un manque de force total, et que philinte se dépêche de redescendre, pendant les secondes où il le rejoint, « philinte ». quand il l’atteint, « adieu ». on a donc un « adieu. philinte, adieu » dit d’une voix qui évoque le suicide et moi aussi j’ai envie là alceste. CORBERY WHY
- monsieur génovèse je sais que vous pouvez chialer sur commande. mais je pensais pas être capable de voir les yeux brillants de larmes depuis mon petit strapontin. et la voix en vibrato constant et véritablement au bord des larmes. la douceur du tout petit moment où ils se rapprochent l’un de l’autre, philinte est vraiment à deux centimètres de poser sa tête sur l’épaule d’alceste. damn. un énorme talent et un joli petit cul.
- définitivement hervieu-léger la plus pétasse to have ever pétassed
- birane ba vous ne giflez pas adeline d’hermy svp
- j’ai pu voir presque au premier plan les mains tremblantes et le visage dévasté d’alceste quand célimène refuse de le suivre
- philinte qui a l’air beaucoup plus inquiet pour son pote (à raison) que l’autre fois
- NAAAAANN LE CHOIX ENTRE ALCESTE ET ÉLIANTE QUI EST MILLE FOIS PLUS VISIBLE STOOOP CLÉMENT HERVIEU-LÉGER ✊✊✊
- LA BEAUTÉ DE CET HOMME (génovèse)
- lui et serge bagdassarian qui se bousculent comme des gosses à l’une des sorties
5 notes · View notes
icariebzh · 2 months
Text
Tumblr media
Mon cher petit garçon,
T’écrire ces quatre mots me bouleverse. Ils rendent si réel l’homme que tu es, en cet aujourd’hui qui est le tien, quand, dans celui qui est le mien, tu n’es encore qu’un enfant.
Cette lettre je l’adresse donc à l’homme que tu n’es pas encore pour moi, mais que tu es devenu puisque te voilà en train de la lire. Tu l’auras trouvée sans doute par hasard sur cette clé où je consigne en secret les trésors de ton enfance. J’ignore l’âge que tu as, j’ignore ce qu’est devenu le monde, j’ignore même si ces clefs fonctionnent encore mais j’ai espoir que, la découvrant, tu trouveras un moyen de l’ouvrir.
Et par la magie de l’écriture, voici que cette lettre devient la fine paroi qui nous relie, et entre l’aujourd’hui où je t’écris - où tu commences à déchiffrer les phrases, où tu as peur dans le noir, où tu crois à la magie - et celui où tu me lis, chaque mot de ma lettre a gardé sa présence ; si à l’instant j’écris je t’aime, voilà qu’à ton tour, des années plus tard, tu lis je t’aime. Et que t’écrire d’autre que je t’aime, alors que nous vivons ce que nous vivons en ce confinement dont tu n’as peut-être plus qu’un vague souvenir ? Quoi dire de plus urgent que l’amour ?
En ces journées étranges où rode une mort invisible et où le monde va vers son ravin, un ravin qui semble être l’héritage laissés aux gens de ta génération, un père, plus que de raison, s’inquiète pour son fils. Je te regarde. Tu dessines un escargot. Tu lèves la tête et tu me souris. "Qu’est-ce qu’il y a papa ?" Rien mon garçon.
Je ne sauverai pas le monde. Mais j’ai beau ne pas le sauver, je peux du moins te désapprendre la peur. T’aider à ne pas hésiter le jour où il te faudra choisir entre avoir du courage ou avoir une machine à laver. T’apprendre surtout pourquoi il ne faudra jamais prononcer les mots de Cain et, toujours, rester le gardien de ton frère. Quitte à tout perdre. J’ignore d’où tu me lis, ni de quel temps, temps de paix ou temps de guerre, temps des humains ou temps des machines, j’espère simplement que ton présent est meilleur que le mien. Nous nous enterrons vivants en nous privant des gestes de l’ivresse : embrassades, accolades, partage et nul ne peut sécher les larmes d’un ami.
Mais si ton temps est pire que celui de ton enfance, si, en ce moment où tu me lis, tu es dans la crainte à ton tour, je voudrais par cette lettre te donner un peu de ce courage dont parfois j’ai manqué et, repensant à ce que nous nous sommes si souvent racontés, tu te souviennes que c’est la bonté qui est la normalité du monde car la bonté est courageuse, la bonté est généreuse et jamais elle ne consent à être comme une embusquée, qui, à l’arrière vit grâce aux sang des autres. Nul ne peut expliquer la grandeur de ceux qui font la richesse du monde. Donne du courage autour de toi et n’accepte jamais ce qui te révulse.
Quant à moi : je t’aime. Ton père t’aime. Sache cela et n’en doute jamais.
Ton père".
Wajdi Mouawad
Un homme de paix invité ce mardi matin sur France Inter
3 notes · View notes
coeurencrise · 3 months
Text
Du feu tressaillant de ses membres résonnait l’éloge d’un sanctuaire.
Dans la fibre même de ses muscles, dans la soutenance impartiale de son regard,
on voyait qu’il cherchait seulement à s’adonner au sacré.
Revêtir l’effort puis l’écorcher,
fièrement répandre cette pellicule de nitrate
gorgée de brume et faite à l’image du soleil
… cela relevait de son devoir
Non pas sans difficulté,
il allait et venait,
faisant remuer le sable et trembler la terre.
La lutte était pataude.
Les deux garçons semblaient se noyer sous l’eau.
(Ils n’étaient même pas sûrs de faire l’amour.)
Mais chaque son incitait à recommencer.
Ils ne poursuivaient pas d’idéal,
n’avaient pas regardé de film ni suivi d’instructions,
fous de la rage qui n’éclot que dans l’instant.
Chaque baiser mourant,
faisait surgir de leurs entrailles
un besoin plus pressant que le précédent.
Pour des cœurs nouveaux,
vivre ressemblait à cela.
3 notes · View notes
Text
soudain ces notes m'appellent, me déchirent, m'arrachent, de ce présent, ces notes qui traversent l'instabilité du temps, ses remous et ses reflux, ses repos et ses retours, ce présent qui se maintient parmi les déclarations grandissantes du passé ; nous avions tenu le chemin, nous avions ouvert des destins ; nous avions senti la légèreté nous porter, la découverte du chant nous élever ; nous avions vu les détours nous mener vers d’autres offrandes, nos gestes perpétuer les formes pures de l’amour ; nous avions cru que la vie serait cela et toujours plus, l’instinct du bonheur capturé jusque dans les moindres détails des victoires ; l’instant assassin, l’instant gouffre, l’instant mortel rendu inexistant par tant de brassées d’illusions vertueuses portées à nos coeurs insolents et naïfs ; nous étions les mordants de la vie, les infusions de la joie ; le temps ne nous concernait pas, à jamais il nous conservait sur son embarcation impérissable
© Pierre Cressant
(samedi 29 juillet 2006 - vendredi 7 juillet 2023)
youtube
11 notes · View notes
lafeedelaverite · 5 days
Text
Être soi-même dans un monde qui essaie constamment de faire de nous quelque chose d'autre est le plus grand des accomplissements.
Parfois, nous faisons certaines choses seulement pour obtenir l’approbation des autres. Nous nous convainquons que ce n’est pas le cas, alors qu’en réalité, ça l’est. Dans ces moments-là, lorsque tu ne te sens pas en accord avec toi-même, demande-toi : fais-je cela pour moi-même ou pour les autres ?  Trouver sa propre voie, sa propre identité, sa propre authenticité au milieu de toutes les…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
abdou-lorenzo · 11 months
Text
Que cherchait-il chez toutes ces femmes ?
Qu’est-ce qui l’attirait chez elles ? L’amour physique n’est-il pas l’éternelle répétition du même ?
Tumblr media
Nullement.... Il reste toujours un petit pourcentage d’inimaginable.
Quand il voyait une femme tout habillée, il pouvait évidemment s’imaginer plus ou moins comment elle serait une fois nue (…), mais entre l’approximation de l’idée et la précision de la réalité il subsistait une petite lacune d’inimaginable, et c’était cette lacune qui ne le laissait pas en repos. Et puis, la poursuite de l’inimaginable ne s’achève pas avec la découverte de la nudité, elle va plus loin : quelles mines ferait-elle en se déshabillant ? que dirait-elle quand il lui ferait l’amour ? sur quelles notes seraient ses soupirs ? quel rictus viendrait se graver sur son visage dans l’instant de la jouissance ?
Tumblr media
Milan Kundera
- L'Insoutenable Légèreté de l'être .
23 notes · View notes
abridurif · 6 months
Text
Le compteur. Ça n’arrête pas de tourner. L’écriture monte à partir du moment, de l’instant où l’individu se sent frustré, diminué, par autrui. Être sympathique, c’est donner l’impression qu’on ne garde rien par-devers soi. On regarde l’autre, on ne l’écoute pas. Mais on rentre chez soi et on écrit un manifeste sur la non-communication. Ou le contraire. Les hommes ne sont pas bons conducteurs les uns des autres. L’ont-ils jamais été ? Nous nous aimons peut-être trop. Et faute de pouvoir s’entendre, a-t-on parié inconsidérément sur l’amour, l’amitié, mots de guerre dans la paix, et qui perdent tout leur sens devant la mort. Il y a disette. Que faire de son langage ? Il n’a jamais été intéressant, en littérature, que dans les moments d’entente difficiles. Aujourd’hui, c’est le contraire. Il y a mésentente facile. D’où plus de littérature. L’homme n’est plus malheureux. Il est déserté. Et il sait qu’aucun homme de ce monde n’est capable de le tirer de là. D’où l’amitié elle-même est interdite. L’enfer, ce serait de ne jamais pouvoir être seul. Ne serait-ce que pour recharger les accus de notre sentimentalité. Il n’y a que la guerre pour donner un sens à l’amitié. À l’amour. Sinon, c’est du théâtre. De la paresse. Nous répétons une pièce que nous ne jouerons jamais. Le Deuil. Georges Perros, Papiers collés III, Éditions Gallimard, 1978
6 notes · View notes
Text
J’ai cessé d’en vouloir aux promesses qu’on ne tient pas car je me suis énoncée qu’elles-mêmes auraient voulu voir le jour. Dans l’absurdité de l’instant je me suis aperçue qu’on blâmait souvent les mots employés plus que la plume qui les a adressé. Car, on veut cajoler l’autre de nos souvenirs harmonieux. Détester fonctionne au début, cela permet de flageller l’Amour d’un autre nom pour l’enterrer au cœur de l’esprit. C’est une lâcheté que toute l’âme partage avec le corps, une connivence entre la peine et l’oubli, un besoin de s’entrelacer et de s’annihiler. Mais, comme l’univers ne pourra mourir, les sentiments ne s’évanouiront guère longtemps. Jamais assez pour laisser les yeux se poser sur un monde où les mots auraient été effacés. Alors, on revient sur ses pas, on retrace l’agonie, les endroits où on a cherché à rebrousser chemin, les écarts, les non-dits. On retrouve le chemin de la conscience endormie. Est-ce que la souffrance s’en est allée ? Non. Elle ne le fera pas. Et, je ne veux guère qu’elle le fasse car cela serait renoncer à un fragment. J’ai toujours été égoïste. Je veux tout et pas le presque. Pourtant, je n’ai jamais été assez. C’est ainsi que mes ailes d’ange sont raccommodées par les paroles des êtres que j’ai aimés. Je vis dans l’horrible contemplation d’un reflet qui n’est plus le mien mais que je leur prête volontiers. Je ne peux être pure que dans les pupilles des yeux qui n’ont pas entraperçu le néant du plexus solaire. D’ailleurs, il n’y a plus de soleil depuis longtemps. Alors, la lune s’est plu à régner seule. Elle a perdu son éclat, elle aussi. On se ressemble davantage chaque nuit passée. Dépossédées de nos passions qui se distinguent et se rejoignent par les astres qui donnent naissance aux perles des joues.
2 notes · View notes
Text
NSBC • Chapitre 15
Je n’ai pas voulu garder ça pour moi, alors j’en ai parlé à Ed. Il m’a rassurée, en me disant que c’est parce que j’y pensais trop, et que ça viendrait naturellement, comme pour Gabriel et Raphaël.
Tumblr media Tumblr media
« Je me doute que c’est difficile pour toi, ma chérie, mais on y arrivera, ne t’en fais pas. »
Il a vraiment un don pour me faire me sentir bien…
Côté professionnel, au moins, ça marche mieux. Thierry est parti à la retraite, et il m’a choisie pour le remplacer au poste de « Pionnier des Nouvelles Technologies ». J’ai donc mis à profit mon nouveau titre…
Tumblr media
J’en ai parlé à Victoria, aussi. Elle m’a dit qu’elle s’en fichait, et qu’elle était très bien à son poste actuel. Bon, et bah tant mieux, hein !
« Tu es brillante, Solange. Tu le mérites, a-t-elle rajouté avant de retourner à ses tâches quotidiennes. »
Le rouge m’est monté aux joues très rapidement. Venant d’un génie comme elle, ça me fait extrêmement plaisir… !
Tumblr media
Et vous savez quoi ? Edward avait raison. J’ai arrêté de me prendre la tête, et c’est bon, je suis de nouveau enceinte ! Si vous saviez comme je suis heureuse !
Tumblr media
Vous savez quoi ? Même si ce n’est pas une fille, je l’aimerai de tout mon cœur, ce bébé, tant il a été compliqué à concevoir.
Les semaines qui suivent me montrent également qu’il me rend moins malade que les deux précédents. J’ai toujours des nausées, bien sûr, mais je n’ai pas vomi une seule fois pour l’instant ! La classe !
Et c’est déjà l’anniversaire de Raphaël. Bientôt le mien, mais j’essaie de ne pas y penser… Pour l’instant, on fête la poussée de croissance de mon petit bout !
Tumblr media Tumblr media
Mon ventre est déjà bien rond… J’espère que je n’aurai pas de… multiples surprises à la naissance…
Ne pensons pas cela ! Observons plutôt mon deuxième bébé qui est déjà un beau garçon !
Tumblr media
Et malheureusement pour eux, le temps est venu pour les aides aux devoirs groupées ! Je vois bien qu’ils ont envie d’aller jouer dehors, mais ce n’est pas le moment.
Tumblr media
Nous avions préparé la chambre à l’étage pour Raphaël, et il a eu l’air d’aimer son cadeau. Il s’y est senti suffisamment bien pour y dormir dès la première nuit.
Tumblr media Tumblr media
Et contrairement à ce que j’avais pensé à un moment donné, nous n’allons pas tout de suite vendre le petit lit de bambin présent dans notre chambre…
Tumblr media
Aujourd’hui, c’est le Jour de l’Amour, et je ne l’ai pas oublié !
Tumblr media Tumblr media
Et apparemment, Edward non plus…
Tumblr media
« Mon amour, la femme de ma vie… Je ne suis vraiment pas doué pour les grandes déclarations, mais il y a au moins une question que je peux te poser… Veux-tu m’épouser ?
— Pendant le jour de l’Amour ? Quel cliché, mon chéri… Mais comment veux-tu que je dise non, face à un aussi gros diamant ? »
Tumblr media
« Toujours fidèle à toi-même, à ce que je vois…
— Évidemment… Je t’aime tellement, Edward.
— Moi aussi, mon ange… »
Tumblr media
Et dans la lignée des surprises, mon petit dernier m’a offert une fleur quand je suis rentrée du travail. Quel amour !
« Pour la plus belle des mamans ! »
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Alala, il sait comment parler à sa mère, celui-là ! Mais s’il croit qu’il va échapper aux devoirs comme ça, il se trompe ! Cependant, laissons-le croire que ça fonctionne, pour l’instant… Hihi.
2 notes · View notes
selidren · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media
Eté 1897 - Champs-les-Sims
6/7
Fort heureusement, tout s’est fort bien passé. Ma grand-mère m’a précisé que ma douce Marie a souffert de ce qu’elle appelle la “démence passagère de la parturiente”, mais sans réellement vouloir m’en dire plus. Je suppose que la douleur fait dire aux futures mères des choses qu’elle regrette plus tard, même si connaissant mon épouse, c’est fort son genre de regretter la moindre parole qu’elle profère. 
Quand on me fit entrer dans la chambre et que Marie me mis notre fils dans les bras, j’ai compris que ma vie venait de changer du tout au tout, et qu’à jamais je serai tributaire de ce petit être si fragile qui a tant besoin de moi et de sa mère.
Transcription :
Eugénie : A votre aise ma petite.
Marie : N’y a-t-il... pas moyens... d’atténuer la douleur autrement ?
Eugénie : Vous pensez aux médicaments ? Je ne crois pas que de telles choses existent.
Marie : Rose m’a parlé d’un... une substance qu’on appelle morphine.
Eugénie : Il faut absolument que je dise à Adelphe d’arrêter de lui ramener des revues de médecine de Paris. Cette petite doit cesser de se bercer d’illusions, une femme ne peut devenir médecin. De toute façon, quelle mère aurait envie de se priver de sensations le plus beau jour de sa vie ? J’ai accouché de six beaux enfants, et rien ne m’a paru plus divin dans ma vie que l’instant, où, à peine sortis de mon sein, la sage-femme me les déposait sur le ventre.
Marie : Je croyais que le plus beau jour de la vie d’une femme était son mariage ? Vous ne m’aidez pas beaucoup Eugénie.
Eugénie : Bien sur que je vous aide ! Je vous écoute déblatérer vos âneries depuis des heures déjà, entre blasphème et remise en question de mes compétences ! J’ai accouché ma plus jeune fille et ma bru à chaque délivrance, et tous ces enfants sont en pleine santé. Alors pour l’amour du ciel, cessez de faire l’enfant et allongez vous sur le lit !
7 notes · View notes