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#le retour des vagues
eukariote · 1 year
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Recently I've been spending a lot of my free time watching the short films produced by Gobelins, and I wanted to make a post compiling some of my favorites. Content warnings listed beside the links. Pt. 1
4. SUNDOWN (2020) is about a troupe of dancers who panic as one one of their performers disappears on opening night.
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5. LE RETOUR DES VAGUES (2020) is the story of a young photographer, returning to his hometown and reliving his childhood memories.
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6. THE LITTLE POET (2023) isn't a film by Gobelins (the artist is a student at CalArts), but I had to include it anyway. The narrator is a young poet who falls in love with a girl he sees in painting at a museum.
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I hope you enjoy watching these! <3
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leehallfae · 1 year
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le retour des vagues (2020) from gobelins school of animation (watch here)
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automatisma · 8 months
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Un jour je serai de retour près de toi is probably one of my favourite concepts from Disco Elysium. It seamlessly ties together the political return of revolution in Revachol, the spiritual and eternal burning of the spirit Girl Child Communist and that specific feeling of being at the cusp of something world-changing despite all evidence pointing towards the previous catastrophic failure. All this while being a believable revolutionary motto that's vague enough to look like a love confession (naturally) to the ignorant eye while also carrying profound significance for people who know what Le Retour is - both conservatives and revolutionaries. And I'm not even considering the other returns (like THE RETURN from the island! or Harry's ex!).
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lorienn-art · 1 year
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FR [The Great Wave] Heyy De retour avec une nouvelle illustration avant de repartir en cours haha.. Elle est évidemment inspirée de La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai (une de mes œuvres d'art préférées de tous les temps) ! En espérant que cela vous plaise 😌✨️ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
EN [The Greate Wave] Heyy I'm back with a new illustration before going back to college haha.. It has obviously been inspired my Hokusai's piece 'The Great Wave off Kanagawa' (one of my all time favourite art pieces)! I hope you like it 😌✨️ (Oh and ofc my fav part of this illustration is the smoltaro in his silly boat, that's my greatest accomplishment 🫣)
Close ups:
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selidren · 1 month
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
2/7
Pour renforcer l'impression d'avoir débarqué dans un véritable vaudeville, laissez moi vous conter une anecdote. Elle date de notre séjour en Egypte, mais j'attendais de voir sa conclusion avant de vous en parler.
Vous savez peut-être qu'avec l'engouement que suscite l'égyptologie et le nombre de touriste toujours grandissant qui s'y rend, nombreux sont les égyptiens à tenter de profiter de cette manne financière, et de bon droit. Alors que errions dans un souk très fréquenté à Louxor, Constantin est tombé par hasard sur un artisan tailleur de pierre qui réalisait des facsimilés de qualité assez médiocre. Ce dernier réalisait alors ce qui semblait être un sarcophage en calcaire, assez simple pour passer pour authentique. Constantin s'est arrêté devant et a observé l'artisan de façon très insistante pendant plusieurs minutes. Quand les yeux de Constantin se perdent ainsi dans le vague, mieux vaut le laisser et attendre. Je suis donc allée acheter un foulard dans une échoppe voisine. A mon retour, mon mari, très fier, m'a annoncé qu'il avait acheté le sarcophage et qu'il comptait l'offrir à Madame Eugénie pour qu'on puisse l'y enterrer l'heure venue.
Transcription :
Constantin « Ah Grand-Mère ! Je vous attendais depuis une bonne heure. »
Eugénie « A mon âge, il convient de se reposer fréquemment pour garder une bonne santé mon petit ! Mais qu’est-ce… ? »
Eugénie « Dis moi, mon garçon… Quelle est cette chose qui encombre mon tapis ? »
Constantin « Je vous avais dit qu’une partie de mes bagages étaient restées un moment à la douane de Marseille. Cela n’a pas été facile avec tous ces escaliers, mais on me l’a enfin apporté ! C’est splendide n’est-ce pas ? »
Eugénie « Hum… c’est très brut, dirons nous. Mais quand tu parlais de bagages, j’imaginais plutôt quelques malles, pas… qu’est-ce d’ailleurs ? »
Constantin « Et bien, votre cadeau enfin ! »
Eugénie « Mon cadeau ? »
Constantin « Oui, vous m’aviez fait promettre de vous ramener quelque chose cette fois. Comme je ne suis pas ingrat, je m’y suis attelé. Je me suis vraiment creusé la tête pour trouver quelque chose qui pourrait vous plaire, et cela n’a pas été facile. Et finalement, je suis tombé sur cette beauté, et je me suis dit que c’était la chance qui l’avait mis sur ma route ! »
Eugénie « Fort bien. Et qu’en a dit Albertine ? »
Constantin « J’ai du insister car elle n’a pas du tout apprécié que je le fasse ramener à l’hôtel. Elle a dit que c’était un cadeau morbide à la limite de l’insulte. Mais je ne suis pas d’accord. Nous nous sommes mêmes disputés à ce sujet, vous rendez vous compte ? »
Eugénie « Morbide tu dis… »
Constantin « Cela n’a rien de morbide. Qui ne rêverait pas d’être enterré dans un sarcophage ? Je vous accorde que celui de Monsieur Mariette est plus travaillé, mais je me suis dit que celui-ci aurait l’air plus authentique. Il faudra simplement penser à prévenir les fossoyeurs au préalable. »
Eugénie « Tu m’as offert un… sarcophage ? »
Constantin « Et bien oui. C’est Adelphe qui me rappelait justement qu’un jour vous ne seriez plus parmi nous et qu’il me fallait m’y préparer. Je l’ai bien écouté, car vous m’avez toujours dit de bien écouter Adelphe, et il est hors de question que l’on inhume ma grand-mère dans un bête cercueil en acajou. Non, vous méritez les honneurs des anciennes reines d’Egypte ! »
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nonbinaryeye · 2 years
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You read about Revachol being destroyed about two decades in the future by some nuclear catastroph and you pay it no mind because it's far away, you barely notice it between all the other unnecessary information Shivers provides you.
You read about Le Retour possibly starting in two months and still pay it no attention because again it's something distant, urban legend, something obviously out of game's time frame and again said by Shivers, why should we trust what it says to us, the skills are quite unreliable narrators sometimes.
It's all just background information, it's there just to flash out the world, and when Shivers and Revachol keeps talking you sometimes just skim through it because solving the case is what really matters! (Kim said so...!)
With that much in mind, the ending hits you so much harder when Esprit de Corps informs you hey, this *is* really happening, The Return people are dreaming about and Shivers kept vaguing *will* arrive.
And how could it not give you chills of hey, yes, all these character you've fallen in love through this game will very soon be thrown into this major bullshit of a revolution and there is nothing you can do about it you will never even learn anything more about it and out of sudden the whole investigation seems so irrelevant compared to the big picture and also hey, when this was real what was that thing about the nuclear disaster again? and by this point you love Revachol, you want to protect her and fight for her but too bad, the game is ending now and who knows what will the future bring her...
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philoursmars · 5 months
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Ca y est, je suis de retour à Marseille. Ici dans mon quartier de Montredon, la plage des Sablettes (ou plage Colombet) déroule des vagues turquoise sous le souffle du mistral...
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Quelques trucs bien. Décembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Commencer à formuler des vœux 
Organiser un pré réveillon de nouvel an avec mon fils. Se régaler tout simplement 
Prendre soin de moi pour me sentir plus jolie et plus puissante 
Passer du temps avec mon petit M. à jouer, lui raconter des histoires, le nourrir et l’endormir 
Regarder un dessin animé à la télé. Retour de l’enfance 
Passer chaleureusement le réveillon de Noël à trois. Parler littérature et cinéma en dégustant un bon repas et du champagne. Cadeau de la vie 
Préparer le retour de maman à la maison, soupes, lessives et présence pour soins
Inviter une amie qui sera seule pour le réveillon de Noël. Lui laisser le choix de la solitude 
Finir de cacheter les enveloppes de Noël. Cette année offrir des mots en cadeaux 
Compter les jours avant le printemps et le retour de la lumière 
Pleurer, souvent et beaucoup, croyant vider la goutte d’eau qui fait déborder le vase 
Plus ou moins, tout m’est égal 
Aller voir la mer, apaisant le vague à l’âme 
Répondre positivement à une invitation. Pour une fois, le mois prochain en espérant que ça ira ce jour là 
Recevoir une boîte de chocolats de la part de stagiaire (adorable et enthousiaste) quand mes jeunes patients me répondent à longueur de journée dès que j’ai une demande : « qu’est-ce que tu me donnes en échange ? ». Gratitude, disais-je ? 
Compter les jours avant Noël et surtout les vacances
Rougir devant le pharmacien qui m’a accueillie en disant à la cantonade : « je vais me faire la dame », s’est peut-être rendu compte de sa maladresse, balbutie et oublie de me rendre mon ordonnance. Sourire intérieurement 
Rentrer le soir à la maison pleine de l’odeur des biscuits tout chauds et des épices : anis étoilé, cannelle, muscade et gingembre. Magie de Noël préparée par mes deux enfants pendant que mon petit M. somnole à la sieste 
Me réchauffer au soleil d’hiver sur la terrasse avec maman. Avoir moins froid dedans dehors. Sentir le chat chercher la caresse de l’une et l’autre 
Sentir que mon petit M. tête ma joue. Premier baiser 
Réconforter une collègue qui se culpabilise de ne pas en faire assez. Trouver les mots alors que je suis moi-même épuisée d’en faire trop 
Me réjouir de constater que maman a installé la crèche cette année. Preuve que l’amour familial la porte : pour son père qui a sculpté cette crèche il y a 80 ans, pour ses enfants sur 3 générations maintenant, qui se rassemblent autour chaque Noël 
Écouter les confidences de ma fille parlant de sa meilleure amie. Conseiller la posture d’amitié silencieuse : accueil et écoute
Apprécier chaque soir que mon fils me prépare mon café après le repas, et avec un petit chocolat en cette saison 
Être invitée pour des soirées chez ma fille et chez ma meilleure amie. Décommander l’une et l’autre pour me reposer 
Constater que mon petit M. fait des progrès de motricité. L’encourager avec amour 
Savoir que ma nièce s’est rabibochée avec son amie. Faire confiance à la vie et au cœur 
M’accorder un week-end de repos sans sortir de la maison. Commencer à écrire des poèmes acrostiches à offrir pour Noël à mes proches 
Retrouver ma sœur dans un embrassement et les larmes aux yeux, sous les commentaires dénigrant mon émotion 
Faire le projet d’un week-end entre filles avec visites de musée et d’expo. Vivement l’année prochaine ! 
Consoler ma nièce d’un chagrin d’amitié. La rassurer sur l’issue positive de cette expérience si l’amitié est authentique 
Suppléer l’absence de ma sœur auprès de mes nièces pendant le week-end. Resserrer les liens 
Faire un appel visio avec ma sœur en vacances au Togo. Fondre en larmes ensemble de ne pouvoir partager ce retour en Afrique l’une avec l’autre 
Aller acheter un sapin avec ma meilleure amie. Le décorer de magie pour Noël
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Note
Ça me fatigue qu'on doit toujours faire un disclaimer pour expliquer qu'on essaie pas de slutshame les allosexuels a chaque fois qu'on est inconfortable devant des expériences sexuel et romantique, pire on vas nous sortir qu'on fait ça aux autres personne queer alors qu'on est conscient de ce qu'il vive. Et nous alors, j'ai envie de dire?
Tu te dis qu'au moins sur internet on te comprendra mais on débat sur la validité de tes expériences, on la voit comme étant une tentative d'être spécial ou juste que c'est pas important... Cq sonne pas envie d'en parler publiquement. Courage a toi pour le faire
C'est clair --" Et en même temps, cela dit, c'est quand même bien mieux qu'avant, d'une part (pour tout dire en commençant à faire des comics à ce sujet je m'attendais à une vague de dévalorisation ou d'être ignorée complètement, pas du tout aux retours généralement positifs que je reçois, donc c'est très cool), et d'autre part, je me dis que si on part dans le pointage de doigt dans l'autre sens, ça donne pas forcément envie aux gens de ne pas nous pointer du doigt en retour, et il leur en faut déjà pas beaucoup, alors... Je suis d'accord qu'on ne devrait pas s'auto-censurer en retour non plus, et qu'à trop s'accommoder à la société on risque de s'effacer comme on l'a toujours été depuis le début, mais je pense qu'il y a des moyens de parler de tout ça en incluant un max de monde – et si je n'ai pas encore trouvé la bonne manière de le faire je continuerai à chercher, même si ça me prend toute ma vie je pense TwT
...Puis bon, ma principale inquiétude dans le lot c'est surtout les personnes asexuelles qui n'ont pas eu le choix de rester vierges ou non, parce qu'on sait quand même qu'il y en a et c'est tragique, et dans cette optique-là je me considère clairement comme faisant partie des chanceux.
Merci beaucoup pour les gentilles paroles en tout cas <3 On va y arriver, on peut, c'est lent à progresser mais ça progresse quand même plus que ce que j'aurais imaginé au départ, c'est déjà pas mal !
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Retour d'une vague de froid dès le 5 janvier 2024
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sous-le-saule · 1 year
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Démolition
Il n’y a que deux rues en pente douce pour arriver sur la place du village abandonné mais c’est assez pour le faire haleter. Heureusement que quelqu’un – probablement les auteurs des tags récents sur les façades – avait forcé un passage entre deux barrières, parce qu’il n’aurait jamais été capable de les escalader.
Il a du mal à se repérer parmi ces habitations toutes identiques. Ses souvenirs sont aussi flous que sa vision nocturne. Il finit par trouver la bonne maison, et s’y appuie pour reprendre son souffle. Ce fichu élancement fait son retour sous ses côtes gauches.
Il a mal au cœur, au propre comme au figuré. Ce n’est pas qu’il y repensait si souvent, à la maison de son enfance. Depuis le décès de ses parents, il n’y a mis les pieds que pour la vider et la faire visiter aux deux personnes attirées par l’annonce. Aucune n’avait rappelé par la suite – qui, de nos jours, achèterait une de ces minuscules anciennes bicoques de mineurs sans le moindre confort, dans un village de plus en plus désert ? Puis, des années sans venir, avec une pensée fugitive de temps en temps, agacée – que faire de la maison ? Mais, tout de même, de savoir qu’on va la détruire, ça lui fait quelque chose. Les expropriations sont terminées et demain, les bulldozers feront leur office. Dans quelques mois, la nouvelle autoroute passera ici.
Des mois qu’il le sait, qu’il se persuade qu’il s’en moque (qu’il s’en réjouit, même : il a été dédommagé). Et soudain, au dernier moment, au beau milieu d’une nuit sans sommeil : « Il faut que je revoie la maison une dernière fois ».
Il pousse la porte. Les espaces, vidés de leurs meubles, lui paraissent différents, à la lumière de sa lampe torche. Tout est plus petit, non ? Il convoque ses souvenirs, mais il n’en a pas tant qui répondent à l’appel. L’odeur de la chicorée. L’excitation quand son père a acheté leur première télévision. La chaleur du poêle. Le fauteuil où sa mère s’installait pour lui tricoter des pulls qu’il détestait porter, parce qu’ils lui grattaient le cou. D’autres bribes, vagues, presque des sensations plutôt, incertaines – peut-être imaginées ou nées de vieilles photos, mais pas des vrais souvenirs.
Est-ce là tout ? Il est né dans cette maison, il y a vécu presque vingt ans – des années dont il devrait se rappeler mieux que ça, que diable, c’étaient les premières, celles des découvertes et des émerveillements, avant que la routine de la vie d’adulte n’uniformise tout sous un voile gris.
La déception s’empare de lui. Les émotions qu’il espérait revivre ne sont pas au rendez-vous et, s’il verse une larme essuyée furtivement, c’est uniquement d’apitoiement sur lui-même.
Dans son ancienne chambre, peut-être ? L’escalier lui fait maudire l’état de ses genoux, probablement pour la troisième fois de la journée. On ne s’y fait pas, à toutes ces petites douleurs qui viennent et ne repartiront plus.
La mémoire se fait plus nette, ici. Il se souvient des posters aux murs. De son exaltation quand il lisait « Les trois mousquetaires », planqué sous les couvertures avec une lampe de poche parce que l’heure du coucher était passée et que le paternel ne plaisantait pas avec ces choses-là. Et là, près de la fenêtre, il y avait le lit de son frère, avec l’édredon bleu. Cette fois les larmes coulent librement, bouche crispée sans un bruit, tandis qu’il agrippe le chambranle. Ils auraient dû faire cette dernière visite à deux. Saloperie de cancer.
Il est le dernier à avoir des souvenirs de cette maison. Il y a la génération suivante, bien sûr. Sa fille. Ses neveux. Mais ils n’ont pas vécu ici. Tout ce qu’il a oublié, il n’y a plus personne à qui il peut le demander. Il n’y a plus de témoins de son enfance.
L’immensité de cette solitude, tout à coup, le prend à la gorge. La pointe, à gauche, se réveille, plus aiguë, lancinante, s’étend jusqu’à l’épaule. Etourdi par la douleur, il se laisse glisser par terre. Ca va aller. Il va juste se reposer avant de repartir. Dormir un peu. Quel meilleur endroit que la chambre de son enfance ?
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muzukashiidesune · 2 months
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本語能力試験 (JLPT)
Dans la salle où a lieu l’examen, trois boules disco pendent du plafond. Touche festive qui se marie mal au silence précédant la remise des copies. Tout le monde fixe le vide.
Salle de bal, moquette, vague odeur de cigarette. Longueur et lenteur. Trente minutes avant l’heure.
Ryan et moi nous sommes inscrits sur un coup de tête au JLPT, ce test de langue standardisé qui détermine l’avenir de beaucoup d’immigrants au Japon. Une idée que nous avons eue en mars, lors des vacances scolaires, quelque part au milieu de ces journées sans école qui s’éternisent et se confondent maintenant dans ma mémoire. Un défi, s’était-on dit, pourquoi pas.
À la reprise des cours, cette idée fut vite écartée. Puis, retour en flèche tout juste un mois avant l’examen. Constat inquiet: on aurait dû s’y mettre il y a longtemps.
Ryan m’a déposée beaucoup trop tôt. Inquiet de l’état des parkings dans ce coin de Kōchi-centre. Impossible de le raisonner — toujours à son rythme.
Je regarde mon téléphone; vingt-huit minutes avant le début de l’examen.
Un message de Juliette sur mon écran. Elle fera le même examen que moi, à des kilomètres de là, au pied du Mont Fuji où elle habite.
🪩💃🕺 — sa réponse à ma photo des boules disco.
Nous avons toutes deux une confiance très moyenne en nos habiletés. Il y a quelques semaines, en annonçant à Maryko, une partenaire de taiko, le niveau pour lequel j’avais opté — coup de grâce.
« N4? » s’était-elle exclamée. Le bout de ses doigts couvraient le trait inquiet de sa bouche. « N’est-ce pas un peu trop ambitieux? »
Le JLPT se mesure sur cinq; de N5 à N1, en ordre croissant de difficulté. Le N4 a une valeur nulle. Il n’est même pas remboursé par notre employeur. À peine une stepping stone vers les niveaux les plus importants, de N3 à N1.
L’expression consternée de Maryko, piqûre.
J’en parle à Kusumoto le lundi, tâchant de ne pas laisser le découragement m’atteindre.
« Ah, » me dit-il, vague relent de pitié au fond des yeux. Sur son écran de téléphone, traduction, et revers de la gifle: « Mais tu as payé pour le prendre, cet examen. Vaut mieux y aller tout de même. »
Peu de réconfort à puiser auprès de lui.
Je me ré-attelle à mon étude de kanji, wanikani, comme chaque jour depuis mon arrivée au Japon. L’impression de le faire pour rien. À quoi bon, avec ma mémoire de carpe. Tous les mots se ressemblent; variations autour du kyo, kyō, ko, kou, kyu, kyū. Et les kanji qui font presque douter de notre lucidité, 夫, 末, 天.
La honte, la lenteur.
L’air doux-amer des gens qui me disent sur le même ton que mon japonais est bon depuis le début — compliment qui tourne à la farce plus le temps passe. Nihongo jōzu desu ne.
Se faire ré-expliquer le sens du même mot plus de cinq fois d’affilée. Kusumoto, forcé d’apprendre l’anglais pour palier à mes lacunes. Tax. License. Pay. No pay.
La rangée des liquides à l’épicerie. Huile, vinaigre, mirin, sake — liquide clair dans une bouteille illisible, aux kanji stylisés et intraduisibles.
Terminer une conversation, et se rendre compte du ridicule de mes erreurs après coup. Front pressé sur le volant de ma voiture.
Mon père, au téléphone. À quoi ça pourra bien te servir, tout ça. Même réflexion que lorsque je lui avais annoncé mon départ.
Toutefois, ces moments.
Dans la toile opaque de la langue, le flou sombre du quotidien — un éclat de lumière. Quelque chose, saisi, enfin.
Kihon, foundation.
Souzou suru, to imagine.
Kekkyoku, in the end.
Modoru, to return.
Trou d’aiguille dans la toile, à la clarté si fine qu’on en doute presque. Scintillement lointain, qui peu à peu se rassure, se concrétise, se joint à ceux des autres. Tracé, tapisserie.
Quand je rentre au soir, après ma pratique de taiko, le ciel noir de Muroto s’éclaircit. Fil des saisons. Nous sommes loins des lumières de la ville, et loin des profondeurs de l’hiver.
Après un an à en faire l’ascension tous les jours, depuis peu, je monte les escaliers de mon bloc appartement sans avoir à m’aider du flash de mon téléphone.
Sur ma copie d’examen, des petits reflets de lumières tournent, lents.
Je lève les yeux vers les boules disco, et me sens sourire.
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lesenfantsdefaust · 5 months
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23 années ont passé, et le manque, l'absence, le vide que mon père a laissé continuent de me mordre par vague.
Il y a des deuils qui ne s'effaceront jamais, des morts qu'on ne parvient pas à laisser partir.
Je suis une "adulte", mais aussi cette petite fille qui espère secrétement qu'un jour il sonnera à la porte, me prendra dans ses bras, qu'il sera de retour et qu' il me dira que tout ira bien.
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philoursmars · 5 months
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Ca y est, je suis de retour à Marseille. Ici dans mon quartier de Montredon, la plage des Sablettes (ou plage Colombet) déroule des vagues turquoise sous le souffle du mistral...
(bon, j'ai une fois de plus, ralenti un peu la vidéo... Sinon, c'est un poil trop rapide par rapport à la réalité...ou à la sensation qu'on en a )
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flashbic · 5 months
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…top 5 Falconi moments… go!!
(english version of all of this under the cut if you're feeling lazy asdfhkh)
Ok alors ça va être 2 top 5 parce que je pouvais PAS dire "Absolument tout Le Secret du Lorrain" pour la première place parce que ça serait de la triche, alors.
Top 5 des moments qui sont PAS dans Le Secret du Lorrain
5. Toute cette petite section de l'épisode où Isabelle se fait kidnapper où Falconi essaie de faire l'échange de rançon puis se retrouve à devoir investiguer ce qui s'est passé. Parce que pour lui toute cette journée est un énorme désastre, mais aussi parce que c'est chouette de le voir travailler un peu en équipe avec Mordoc et Brutus!
4. Cette scène de Noblesse Oblige où Isabelle prétend avoir besoin d'aide avec sa robe de bal. Parce que oui c'est marrant que Falconi soit confus et exaspéré par tout ça, mais ça l'est encore plus quand on se rappelle qu'ils se connaissent à peine??? Pour ce qu'on en sait ils se sont jamais parlé avant!
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3. La petite convo avec Isabelle à la fin de l'épisode où elle se fait kidnapper. Ils discutent normalement?? Ils sont polis l'un envers l'autre??? Falconi fait même l'effort d'être gentil avec elle???? Cet espèce de sens de l'honneur qu'il a est mentionné dans cette scène, et ça c'est toujours Excellent. Tbh pas mal de cette liste pourrait être des moments qu'il a avec Isabelle, j'aime bien cette vibe qu'ils ont quand ils interagissent. 
2. Tout ce morceau du tout premier épisode où il passe un solide 5 minutes planté là à fixer le Lorrain avant de finalement le reconnaitre et d'essayer de le tuer littéralement devant tout le monde. Oui parce que c'est marrant, mais aussi parce qu'avant cette scène on l'a surtout vu être froid et parfaitement en contrôle; quand il fait affaire avec Chien Noir puis quand il menace Isaac. Et puis là tout d'un coup il est furieux et a absolument aucun chill? Première fois qu'on a cette impression claire qu'il y a quelque chose qui se passe là…
(fun fact pendant vraiment longtemps le seul screenshot à moitié décent de Falconi était spécifiquement de cette scène. exactement celui-ci, en fait)
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1. Pas exactement un moment précis, mais toute sa dynamique avec le Régent dans l'épisode du testament de Louis XIV!!! Leur première scène où Falconi sait qu'il a fait une énorme gaffe et se fait menacer (le livre mentionne qu'il a peur!) ? Excellent. La scène plus tard où ils attendent de voir si les Cartouchiens vont se pointer et où le Régent est juste "bon, on s'ennuie, là, tu veux torturer un de ces types pour rigoler?" et se contente de regarder d'un air amusé alors que Falconi tombe hyper visiblement dans le panneau et se retrouve à combattre Fleur d'Épine au lieu de son premier choix? Excellent aussi!! Le Régent qui a soudain une opportunité parfaite de tuer Cartouche mais choisit de ne pas la prendre parce que Falconi est en danger au même moment????? A++, 10/10, absolument rien à redire, du contenu de Qualité
Top 5 : édition Le Secret du Lorrain
5. Menacer Demachault direct dans la scène d'ouverture en lui laissant savoir que ça va mal aller si l'opération tourne mal…. pour IMMÉDIATEMENT gâcher l'opération lui-même 5 secondes plus tard parce qu'il peut pas s'empêcher d'essayer de tuer le Lorrain
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4. Presque se faire trancher la gorge par un type pas important parce qu'il a donné sa parole à Cartouche qu'il ne tuerait personne même si ça aurait été franchement plus facile comme ça. Et le Lorrain qui le sauve à la dernière seconde??? Le Lorrain qui est même content de le voir???? De la qualité™, important, adorable, 10/10
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3. Le Lorrain qui s'excuse, et ces excuses qui reçoivent un furieux "Je n'ai que faire de tes regrets!" en retour. Le livre donne à la scène une vibe un peu plus solennelle qui est chouette, et j'aime bien l'échange? Le Lorrain qui fait une dernière vague tentative de réparer les choses et Falconi qui ferme brutalement cette porte-là sans une seule seconde d'hésitation. 
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2. "Je ne serai jamais une de vos marionnettes." "Êtes-vous réellement convaincu de ce que vous dites, mon ami? Sans moi, vous ne seriez qu'un mercenaire sans avenir, un homme sans idéal. Vous n'existez que par moi." DU DIALOGUE DE QUALITÉ. DU DIALOGUE QUI M'A FAIT VOULOIR DONNER À CET IDIOT UN REDEMPTION ARC. J'AI DES OPINIONS LÀ-DESSUS.
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1. Forcément ça DOIT être le flashback, right? J'ai le tattoo pour aller avec, alors bon… Mais ironiquement, faut avouer que dans ce cas-ci ce sont plus les idées qui sont amenées par le flashback qu'une bonne partie de l'animation elle-même, considérant que c'est si court? Mais c'est IMPORTANT. Falconi avec les cheveux longs!! Ses vêtements!!! La petite lettre d'amour!!!!! Le drama! Le angst! Le duel!!!!! Ça vit gratuitement dans ma tête depuis beaucoup, beaucoup d'années, quoi.
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Top 5 bits that AREN'T from Le Secret du Lorrain
5. The whole section from the Isabelle gets kidnapped episode where Falconi tries to do the ransom exchange and then proceeds to have a really awful day. First bc it's kinda funny, but also because it's fun seeing him figure things out with Mordoc and Brutus after. i kinda wish we'd gotten to see all 3 of them work as a little team more often!
4. The whole bit from Noblesse oblige with Isabelle pretending she needs help with her dress asdfgk It's just good comedy! They barely know each other and Falconi is wildly baffled by the whole thing but also just. rolls with it? It's silly!! I just think it's nice!!
3. The short exchange he gets with Isabelle towards the end of that episode where she gets kidnapped. They have a normal conversation??? They're polite to each other??? He's even kinda nice to her?????? It brings up that sense of honor he shows sometimes too, and that's always a fave! A lot of this list could be his interactions w Isabelle tbh, bc it's fun how they play off each other most of the time.
2. That entire bit from the first episode where he spends a solid 5 minutes staring at le Lorrain before recognizing him and going full murder mode in the middle of a room full of people. Yes because it's funny, but also because up until that point we've only kinda seen him be cold and quiet; scheming with Chien Noir and then threatening Isaac. Here we get the first hint that this guy miiight have some anger issues and maybe a bit of backstory going on…
1. Not exactly a specific moment, but his entire dynamic with the Regent in the episode about Louis XIV's secret testament is A Big Fave!!! Their first scene where Falconi knows he fucked up and gets very clearly threatened for it (and the book tells us he's actually scared!)? Good stuff! The later one where they're both a bit bored waiting for the good guys and the Regent goes "we've all had a rough day, you want to fight one of these guys for funsies?" and just amusingly looks on while Falconi very visibly gets tricked into fighting the most competent person here??? ALSO good!! The Regent getting a perfect opportunity to kill Cartouche but NOT taking it because Falconi is getting threatened at the same time???? A++, 10/10, no notes
Top 5 moments but it's just Le Secret du Lorrain
5. Snarkily threatening Demachault over any potential operation fuckups in the opening scene and then immediately proceeding to ruin the whole thing himself bc he couldn't wait to commit murder
4. My boy almost getting murdered by a complete rando because he gave his word that he wouldn't destroy Monteiro's guys despite being perfectly able to, and le Lorrain saving him at the last second??? le Lorrain being genuinely happy to see him ??? a fave, very cute, 10/10
3. Le Lorrain apologizing, and that apology being met with a spiteful "Je n'ai que faire de tes regrets!" I think the book does a better job making the scene feel kinda quiet and solemn, but i just like that exchange? Le Lorrain making a last vague attempt to mend things and Falconi just furiously shutting him down. it's a fave!!!
2. "Je ne serai jamais une de vos marionnettes." "Êtes-vous réellement convaincu de ce que vous dites, mon ami? Sans moi, vous ne seriez qu'un mercenaire sans avenir, un homme sans idéal. Vous n'existez que par moi." LINES THAT GO HARD. LINES THAT MADE ME WANT TO GIVE THIS IDIOT A REDEMPTION ARC. IT'S GOOD STUFF
1. It GOTTA be the flashback. i mean i got a tattoo about it, so, y'know. But ironically, that one's more about, like, the ideas they put in there than the actual presentation, since it's so short and he's in it a surprisingly small amount, all things considered? But look at my boy. look at his little outfit. Look at his little love letter. The drama! The angst!! The duel!!! i've been going feral about it for many, many years.
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laurentdeglicourt · 1 year
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Dernier jour en Normandie, dernier regard sur la mer, dernière baignade, derniers émois antédiluviens, ultime ravissement à nager dans l'eau verte et saline, dernière sensation d'apesanteur, derniers doigts gourds – le corps tout entier truité par les vagues –, derniers grains de sable dans les chaussures, dernière odeur iodée accompagnant la douche du soir.
Retour des angoisses enfantines qui fermentaient encore et encore à l'approche de la rentrée, alors que les yeux étaient emplis d'un éternel été. Retour vers Lyon et son enfer caniculaire. Retour vers la terre, vers la glèbe, vers les horizons bouchés. Vers le minéral et le labeur, vers les corps pressés et harassés, vers les emplois du temps, les matins et les soirs, les week-end et les jours de la semaine.
Retour.
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