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#liberté religieuse
havaforever · 8 months
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L'ENLEVEMENT - Le film Rapito du réalisateur italien Marco Bellocchio a été projeté à la 76ème édition du Festival de Cannes, plongeant le public au cœur de l'affaire Mortara. Il offre une immersion captivante dans l'Italie du XIXe siècle et soulève des questionnements profonds sur la liberté religieuse, l'identité et la tolérance.
Le film retrace le destin extraordinaire d'Edgardo Mortara qui a suscité une vive émotion dans toute l'Italie du XIXe siècle. Les autorités sont venues chez ses parents un soir de juin 1858 et leur ont donné vingt-quatre heures pour leur remettre leur enfant. Cette intervention a été réalisée sur ordre du pape, après la révélation du baptême secret de l'enfant.
Face à cette décision implacable, les parents d'Edgardo ont tenté de comprendre et de faire valoir leurs arguments. Ils ont rapidement découvert qu’une ancienne servante catholique était à l'origine de cette trahison. Malheureusement, dans l'État pontifical de Bologne, toute discussion était vaine et les autorités ne laissaient place à aucun compromis.
En raison de son baptême, Edgardo est considéré comme un apostat et il lui est donc impossible de vivre au sein d'une famille juive. Selon les croyances de l'époque, seule l'Église peut le sauver et le protéger spirituellement. L'inquisiteur de Bologne organise donc son placement dans une maison des catéchumènes, un institut fermé destiné à la conversion au catholicisme des jeunes juifs, musulmans et chrétiens non catholiques.
L'affaire Mortara, bien qu'exceptionnelle, n'est pas un cas isolé. Lors de la conférence de presse qui a suivi la première du film, le réalisateur a révélé que de nombreux autres enlèvements et conversions forcées ont eu lieu depuis le XVIe siècle. En effet, les familles juives étaient contraintes d'employer des servantes catholiques pendant le shabbat et celles-ci se chargeaient secrètement de baptiser les petits enfants juifs dans le but de les "sauver". Cette pratique était soutenue par les autorités religieuses catholiques au nom de Dieu. Au cours du procès, la servante a d’ailleurs affirmé avoir baptisé le petit Edgardo alors qu'il était malade et qu'elle le croyait mourant, dans l'espoir de le sauver des limbes, conformément à la croyance répandue à l'époque.
Ces conversions secrètes étaient utilisées comme moyen de pression par les autorités pour inciter les familles juives à se convertir au catholicisme afin de récupérer leurs enfants. Une alternative farouchement rejetée par la famille Mortara, qui refusait de choisir entre leur enfant et leur religion.
Rapito va bien au-delà d'un simple drame historique, il rappelle l'importance de la liberté religieuse et soulève des questions profondes sur l'identité, la foi et la tolérance.
Rapito explore avec minutie le thème de l'emprise à travers l'histoire bouleversante de ce jeune enfant soudain plongé dans les préceptes de la religion catholique. Dès son arrivée dans sa nouvelle demeure, Edgardo reçoit un conseil d'un autre garçon, lui indiquant qu'il doit se comporter de manière exemplaire s'il souhaite rapidement retrouver sa famille. Cependant, ce conseil se révèle être un piège, donnant l'illusion d'une conversion heureuse, alors qu'en réalité, il renforce la décision des autorités papales de le tenir éloigné de sa famille. Parallèlement, un processus d'endoctrinement se met en place, basé sur l'enfermement et la culpabilisation.
Un autre élément remarquable de cette histoire est la trajectoire d'Edgardo Mortara lui-même. Malgré l'épreuve incommensurable qu'il a vécue, il deviendra prêtre et restera un fervent catholique jusqu'à sa mort, restant à distance de sa famille, essayant même de la convertir au catholicisme. Marco Bellocchio a mis en évidence les contradictions d'Edgardo Mortara et la souffrance qui en découle. Il utilise habilement le mystère qui entoure la psychologie du personnage tout au long du film.
Est-ce qu'il fait semblant ? Est-ce qu'il agit par réflexe de protection ou est-il victime du syndrome de Stockholm ? Tout au long du récit, le personnage fascine et suscite des questionnements.
L'histoire d'Edgardo Mortara est exceptionnelle à bien des égards, notamment par sa médiatisation. Ses parents ont lutté sans relâche contre les autorités pontificales pour récupérer leur enfant, mobilisant la presse libérale qui en a fait un scandale national. Elle est devenue un symbole de résistance face à l'inquisition, renforçant ainsi la position inflexible du pape Pie IX, déterminé à appliquer strictement les dogmes religieux et à préserver son pouvoir. Marco Bellocchio souligne que cette affaire a pris une dimension "politique", en soulignant son lien avec la "dislocation de l'État pontifical" à l'époque.
Ce contexte historique, étroitement lié à l'affaire Mortara, se reflète dans la structure du film, qui s'appuie sur trois moments clés : l'enlèvement en 1858, le procès en 1860 rendu possible par l'arrivée des nationalistes au pouvoir à Bologne, et enfin, la conquête de Rome en 1870.
L'affaire Mortara est devenue célèbre et a posé un casse-tête pour le pape Pie IX et son principal conseiller, le cardinal Antonelli. Face à la pression publique et aux pétitions incessantes de la communauté juive réclamant le retour d'Edgardo, le pape, a simplement publié son édit : "Non possumus" (Nous ne pouvons pas).
Ce n'est qu'en 1859, lorsque l'armée italienne renverse la domination papale à Bologne, qu'un nouvel espoir surgit avec un procès contre Felletti, l’inquisiteur. Malheureusement, il est disculpé et l'avocat répond sèchement à Momolo, désespéré de ramener Edgardo à la maison, que cela ne sera possible que lorsque Rome sera prise.
Marco Bellocchio a découvert le destin d'Edgardo Mortara dans un livre de Vittorio Messori, un auteur catholique et conservateur qui défendait les raisons justifiant la séparation de l'enfant de sa famille par le pape. Cette affaire hautement médiatisée a suscité des passions déchaînées et a donné lieu à de nombreux récits, parfois contradictoires, parmi lesquels il a fallu faire le tri. Lors de la conférence de presse, Marco Bellocchio, le réalisateur, et Susanna Nicchiarelli, la coscénariste ont déclaré avoir eu la chance de travailler sur les sources directes de l'affaire Mortara, notamment les dépositions du procès, dont celle de Mariana Mortara, la mère, qui a décrit en détail les événements relatés dans la première partie du film, tels que l'arrivée des policiers et leur demande du nom des enfants. Cette richesse d'informations a permis de sélectionner parmi de nombreux éléments réels. Cependant, il restait à imaginer l'intimité des personnages, un aspect pour lequel très peu d'informations étaient disponibles.
Le film documente de près les circonstances de l'enlèvement d'Edgardo et les premiers efforts pour le ramener. Malgré son jeune âge, Sala a brillamment incarné le personnage, même s'il n'a probablement pas pleinement saisi l'importance du film en raison de sa jeune expérience de vie. Le réalisateur estime avoir fait un choix judicieux en sélectionnant cet acteur très jeune, qui a su apporter une profondeur émotionnelle remarquable à son interprétation. Il souligne également que Sala, n'ayant jamais mis les pieds dans une église et étant dépourvu des contraintes d’une éducation catholique, sans être non plus juif, et a pu puiser dans une profondeur intérieure pour incarner le personnage.
Marco Bellocchio a révélé que Steven Spielberg avait également prévu de réaliser un film sur l'affaire Mortara et avait même commencé à repérer des lieux en Italie. Cependant, il a finalement abandonné le projet, ouvrant ainsi la voie à Bellocchio et son équipe, ce qui est préférable, le film devant être tourné par des italiens et en langue italienne.
NOTE 17/20 - En plus de susciter une réflexion intense et captivante sur l'univers des religieux, la croyance et ses modalités d'adhésion, Rapito plonge le public au cœur d'un épisode bouleversant de l'histoire italienne.
Les performances exceptionnelles des acteurs donnent vie aux personnages avec une intensité émotionnelle palpable. L'esthétique soignée du film s'inspire des grands maîtres de la peinture pré-impressionniste italienne et française, tel Eugène Delacroix.
Les décors minutieusement reconstitués, les costumes somptueux et les couleurs vives et contrastées créent une atmosphère visuelle captivante, transportant le spectateur dans un univers saisissant de réalité.
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gaboushkabzbz · 2 months
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Elle est née au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoûtés par la même musique. Ses petits seins statiques sont ornés de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inépuisable d’où on ne revient jamais. Ses omoplates se déploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenêtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne à tous le désir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et déprimée. Bien sûr elle sait qu’elle ne laisse pas indifférente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce désenchantement commence à ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une pièce de théâtre, une mauvaise comédie où le désir a laissé place à des pleurs qui se transforment au cours de la journée en un sommeil sous anxiolytique. Au réveil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes électromagnétiques branchées à son cerveau en braise. Ces persécutions à la pelle la brise et même la baise ne peut plus éteindre ses voix.
Elle se méfie de tout, ses voisins, les collègues, son amour, les riverains. Ils cherchent à lui nuire. Ils lui rappellent ses échecs et l’espionnent en écoutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutôt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-même, dans sa carapace, à la recherche d’une protection infinie et d’une détoxification interne.
Pour éviter les envahisseurs elle a fermé les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps où sa seule préoccupation était de jouer près de la mer, bercée par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journées à rêvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette liberté lui semble si loin tout à coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piège. Enfermée dans sa tête au milieu des voix qui n’arrêtent jamais de l’humilier mais aussi enfermée dans un rôle qu’elle a de plus en plus de peine à jouer.
En fond sonore, au delà de ses écouteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille générale, peut-être est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idée la soulagerai un petit peu, elle n’est pas très courageuse pour mettre fin à ses jours.
Au fond d’elle-même quelque chose lui file la nausée. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusé d’elle ? Non cela semble venir de plus loin… l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette société qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les réductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça résonne à l’intérieur de son cœur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadé que quelqu’un l’a percé pour mettre de la terre et des bêtes à l’intérieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la pièce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermée à double tours. Elle boit une grande bière et rêve de grandes rivières. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien à se dire. Et les vies errantes entassées au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-être les grandes rivières de sa chambre en émoi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en liberté... Non tout est fini. Merde ou mort à Dieu. Elle sait que sa poésie ne vaut plus grand-chose. C’est désormais de sa responsabilité d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face à elle-même et face au cosmos. Dépassée par la vitesse à laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens caché de son aventure humaine pourrait renaître Ailleurs et autrement. Oui, mais par où commencer ?
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alain-keler · 3 months
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Vendredi 29 mars 2024, Vendredi Saint.
C’est le jour de la commémoration de la Passion du Christ, commémoration religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ.
Jusque-là tout va bien. Je monte au Sacré Chœur. J’attends la procession tout en haut de la butte Montmartre, m’évitant la douloureuse montée à pied. 
Devant moi, les dernières marches qui mèneront la foule au bonheur. Il y a un espace vide quasiment infranchissable, des rubans multicolores interdisant le passage au commun des mortels, vous, moi. Seuls quelques officiels, genre bonne sœurs, haut gradés peuvent franchir ces lignes. Je photographie la vie de cet espace. Soudain, une femme bénévole me prend à parti, violemment, je parle verbalement. Vous n’avez pas le droit de me photographier, si je vois cette photo quelque part je vous fais un procès. Je réplique avec ma voix encore assez grave, même si je m’entends moins bien qu’auparavant. Je lui signale qu’elle se trouve dans un espace public, sous le contrôle de Dieu (ça je le rajoute dans mon texte, mais c’est la vérité, au moins en ce jour saint). En voyant, ou en entendant cela une autre bénévole se joint à la conversation, non moins virulente. Ce que je ne leur dirais jamais, c’est que la photo en question n’était pas assez bonne, elle passera donc à la trappe.
Le droit à l’image, puisque c’est de cela qu’il s’agit, est en train de changer tous nos compatriotes en avocats généraux, ceux qui attaquent dans les tribunaux. Et cela fait longtemps que cela dure. Si j’avais dû entendre, et non pas écouter ces deux charmantes personnes, je n’aurais pas pu faire des photos qui leur déplaise. Sus à la photographie, à l’information, aux photographes.
Il serait temps que la législation évolue et protège cette liberté de photographier.
Il n’y a qu’en France où l’on se fait agresser en photographiant.
Je vais en dire deux mots au bon Dieu. Il me comprendra.
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auboutdespages · 4 months
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Un supplément parce que sincèrement? Je commence à m'attacher à vous!
Jamais deux sans trois dit-on mes papivores 2.0! Je me devais absolument de vous partager cette dernière pépite avant notre prochain rendez-vous. On continue de surfer sur la même vague que celle de Louise Mey mais cette fois-ci avec une romancière et militante, d'un courage étonnant et même glaçant: Betty MAHMOODY qui nous raconte l'histoire de sa vie, une histoire qui a pour but de sensibiliser au maximum le public aux dangers des mariages binationaux et aux situations d'enlèvement parental à l'international.
Le PITCH d'abord!
L'histoire commence en 1984, lorsque Mahmoody, son mari , Sayyed Bozorg Mahmoody, et leur fille, Mahtob, se rendent en Iran pour rendre visite à la famille de Sayyed. Alors qu'ils sont en Iran, la révolution iranienne a eu lieu et Sayyed devient de plus en plus radical dans ses croyances religieuses. Il commence à maltraiter Betty et Mahtob et leur interdit de quitter le pays. En 1986, Betty décide de s'enfuir d'Iran avec Mahtob. Avec l'aide d'un passeur, ils traversent la frontière en Turquie et retournent aux États-Unis. Le livre raconte le voyage dangereux et difficile de Betty et Mahtob et leur lutte pour retrouver leur liberté. JAMAIS SANS MA FILLE est un récit puissant et inspirant( et encore le mot est faible!) du courage et de la persévérance. C'est aussi un exposé sur les dangers des mariages binationaux et la situation radicale des femmes en Iran. Le livre a été salué pour son honnêteté et son émotion, et il a contribué à sensibiliser aux questions des droits des femmes et de la violence domestique.
Mon avis, vous le savez HUMBLEMENT!
Betty Mahmoody nous plonge dès les premières pages dans son histoire extraordinaire. Son récit est captivant et haletant, nous tenant en haleine et en panique surtout jusqu'à la conclusion finale. On vit au rythme de son combat pour retrouver sa liberté et celle de sa fille, face à un mari violent et manipulateur. Jamais sans ma fille est bien plus qu'un simple récit d'évasion. C'est un témoignage poignant et courageux sur la violence conjugale, l'oppression des femmes en Iran et les dangers des mariages binationaux. La romancière nous livre ses émotions avec une sincérité bouleversante, nous faisant ressentir sa peur, sa douleur et sa rage. Betty Mahmoody décrit avec précision les injustices et les privations dont les femmes là-bas sont victimes, soulignant leur courage et leur force face à l'adversité. Ce qui nous permet d'avoir un regard lucide sur la condition des femmes en Iran. Elle utilise un langage clair et direct qui permet au lecteur de s'identifier facilement à son expérience. Son récit est ponctué de moments d'espoir et de lumière, qui contrastent avec la violence et l'oppression qu'elle subit.
Jamais sans ma fille honnêtement est un livre qui marque durablement. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et à la force de l'esprit humain face à l'adversité. C'est un récit poignant qui ne se résume pas à une simple histoire d'évasion, mais qui nous invite à réfléchir sur les injustices et les inégalités qui persistent dans le monde.
Celui ci je l'ai découvert dans la bibliothèque de mes parents, mais je pense que vous pouvez le commander sur @amazon. Régalez vous!
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mrlafont · 1 year
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Gosse, j’étais fou de gaieté, fou de joie, plein à ras bord de conneries, survolté, déchainé, chaque matin était événement plein de promesses que le jour tenait. Je sentais, véritablement, que la vie avait une importance, une valeur réelle, objective. J’ai grandi dans un environnement familial où jamais je ne me suis senti brimé, contrôlé, surveillé, où l’on attendait de moi que je devienne comme ceci ou comme cela. J’étais un cheval sauvage livré à la pure folie d’une jeunesse libre. On m’a foutu la paix, depuis toujours. On ne m’a jamais cassé les couilles. Mon père était là comme un garde-fou, discret, pourtant bien présent, justement sévère quand il fallait l’être. Sinon, libre, libre totalement. Je n’étais pas aussi timide, réservé, fatigué, résigné qu’aujourd’hui. Au collège, j’ai eu beaucoup de petites amies, j’attirais beaucoup de filles, j’avais quelque chose que j’ai perdu aujourd’hui, je séduisais car j’étais bête et sans honte, j’étais éblouissant de vie, d’énergie, et ça plaisait beaucoup forcément. Quand je tombais amoureux, c’était, littéralement, passionnément, je me souviens que je ressentais à l’intérieur de moi, de mon corps, des sensations absolument merveilleuses. C’était du délire, car j’étais un enfant, d’une vitalité magnifique... Que s’est-il passé ensuite ? Pourquoi suis-je devenu si froid ? J’ai du vider toute la réserve de bonheur que la vie accorde à un homme, n’est-ce pas ? J’ai vraiment été fou de vie ! hahaha ! Quel plaisir tout de même ! Moi, je peux le dire, que mon corps a hurlé de vie, de religieuse insolence, de liberté... Tous les seins tripotés, léchés, les mains dans les culottes, tout jeune que j’étais ! hahaha ! Mon dieu que c’était beau. Mon dieu que c’était bon. Nous sommes devenus tous chiants, tous compliqués... Il y a une telle sincérité dans la société des enfants... “La société des enfants”, qu’est-ce que ça sonne bien ! C’est probablement la seule société qui vaille, aussi impitoyable soit-elle. Mon incapacité à devenir adulte est peut-être mon refus éclairé de quitter la pureté et la spontanéité de l’enfance. C’est pourquoi j’aime tant la trilogie de la vie de Pasolini, car j’y retrouve tous les délires amoureux de mon enfance.
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raisongardee · 6 months
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"La censure a toujours existé, quelles que soient les époques, sous des formes religieuses, morales et politiques. Mais paradoxalement, au XXIe siècle, elle est devenue omniprésente dans les démocraties libérales "représentatives ou pluralistes" d’Europe et d’Amérique. Exercée hier par l’Etat (qu’il ait été aristocratique, monarchique ou républicain, dictatorial ou démocratique), elle est aujourd’hui pratiquée encore par l’Etat (les lois mémorielles, synonymes de "vérités officielles", en sont un exemple édifiant), mais aussi par des entités privées, par de grandes compagnies multinationales, et par des ONG spécialisées dans la défense des minorités ethniques, religieuses et sexuelles et la protection des immigrés illégaux. Bénéficiant de l’appui tacite ou exprès de la majorité de l’oligarchie politico-économico-médiatique, ces organisations et institutions privées se substituent de plus en plus ouvertement à l’Etat pour limiter doctrinalement et arbitrairement la liberté d’expression du peuple."
Arnaud Imatz, Résister au dénialisme en histoire. Jalons pour un savoir non contaminé par l’idéologie mondialiste, 2022.
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memoire2cite · 8 months
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BANLIEUE SUISSE GENEVE LE LIGNON Grands Ensembles Les Cités-dortoirs https://www.rts.ch/.../8406972-vivre-au-lignon-une-cite... C'est en 1962 que l'Etat de Genève décide de construire, sur le domaine agricole du Lignon une nouvelle cité aux lignes futuristes. Avec ses deux tours de 26 et 30 étages, ainsi que la barre d'immeuble de 15 étages d'une longueur de plus d'un km comme le sillon de st Herblain, la cité du Lignon est le plus long bâtiment du monde. Petite ville en soi, la cité du Lignon a tout d'une grande. On y trouve une école, deux églises, un centre commercial offrant de nombreux services aux habitants. Un club de boxe, un centre médical ainsi que des installations sportives complètent les infrastructures. Deux centres de loisirs reçoivent les jeunes, La Carambole et le Jardin Robinson, un club accueille les aînés. Le projet sera confié à Georges Addor, Dominique Julliard, Louis Payot et Jacques Bolliger. Les travaux débutent en septembre 1963 et la première phase du chantier s'achève quatre ans plus tard. 1'846 appartements sont alors construits et les premiers locataires viennent s'y installer dès décembre 1965. Une seconde étape entre 1967 et 1971 porte le nombre de logements à 2'780. Conçue pour 10'000 habitants, la cité abrite actuellement environ 7'000 résidents de 120 nationalités différentes. Ponctuée par deux tours la barre du Lignon offrent à tous ses habitants des appartements traversant sans aucun vis-à-vis. Un soin particulier a également été porté aux équipements extérieurs. La plus haute tour est équipée sur son toit de deux piscines et l'aménagement des terrains de jeux, cheminement et autres espaces verts ont été élaborés par un paysagiste. En 1975, le Lignon fête ses 10 ans d'existence et accueille environ 8'000 personnes. L'émission Un jour une heure dresse un portrait touchant de la cité à travers le témoignage de ses habitants. Liberté, campagne, lieux de rencontres pour les jeunes comme pour les moins jeunes, le "village" du Lignon est une banlieue où il fait bon vivre. En 1995, la cité du Lignon a trente ans ! Mais dans la bouche de ses habitants, toujours le même propos, au Lignon règne une insoupçonnable douceur de vivre même si la cité n'échappe pas aux problèmes de son temps. En 1967, l'émission religieuse Présence protestante visite le Lignon. La première phase de construction de cette immense cité s'achève alors et les habitants prennent leurs marques. Pourvue de nombreux équipements communautaires, la cité du Lignon compte également un temple protestant. Pensé par son pasteur comme un lieu de rencontre, il est ouvert à tous. Niché dans un des immeubles du Lignon, le centre social se trouve au coeur de la cité. Regroupant plusieurs services, il vient en aide aux habitants du quartier. En 1967, Madame TV qui consacre son émission au métier d'assistant social, part à la rencontre de celui du Lignon. Désigné pour aider les familles, il a contribué à la mise en place du club du jeudi, un espace ouvert pour les enfants. Des appartements réservés aux personnes âgées, c'est la formule adoptée dans la cité du Lignon. En 1967, la cité du Lignon organise une course à pied dans sa plus grande tour qui compte 30 étages. Au départ, les courageux sportifs semblent peu impressionnés par la hauteur du bâtiment. Tranche de vie au Lignon. En 1972 dans l'émission Courrier romand, c'est en grande pompe que la fanfare du Lignon et ses majorettes offrent aux habitants de la cité-satellite un spectacle haut en couleur. Le mal de ville L’augmentation de la population, les contraintes de la mobilité entraînent une transformation rapide du paysage urbain. https://www.rts.ch/.../temps.../5704817-le-mal-de-ville.html
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lemondeabicyclette · 8 months
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Marathon County (Wisconsin) Health & Human Services Committee Meeting, 6 Septembre 2023
Débat post-Covid sur la gestion de la crise, surtout l'obligation vaccinale, les confinements, l'atteinte aux libertés de parole et de mouvement. Selon cet intervenant, Christopher Firewood, tous les responsables des décisions au niveau national aux USA sont des citoyens à double nationalité usa-israël et de conviction religieuse juive. Ça fait beaucoup de coincidences à expliquer à une population à 71% chrétienne. [Israël peuple élu de Pfizer.]
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claudehenrion · 1 year
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Un géant oublié : Georges Bernanos
   Les lecteurs de ce Blog croisent souvent ce nom dans ces lignes, et ils savent mon admiration pour l'homme (écrivain et fan de moto) et pour son œuvre. Avec l'explosion des progrès techniques (tous ne sont pas heureux, mais beaucoup ne sont pas ''que mauvais''), son livre ''La France contre les robots'' (1947) est une mine de réflexions et d'analyses –et de craintes, plus d'actualité que jamais. Bien que je le revisite assez fréquemment, j'avais oublié son anniversaire, le 20 février. Même avec un mois et demi de retard, il mérite que l’on se souvienne de lui...
Pour Georges Bernanos (1888--1948), la France est le dépositaire historique des valeurs humanistes issues du christianisme, dont elle est une garante (est-ce pour cela que je l'aime tellement ?). Parfois royaliste, cet anticonformiste de droite (ceci expliquant aussi cela !), aimait pourtant l'esprit de révolte de 1789, ce ''grand élan [...] inspiré par une foi quasi-religieuse dans l'homme'' et il était, dit Jacques Julliard, ''un rempart de la démocratie, même à son corps défendant''. Paradoxalement, il considérait que ''le nationalisme déshonore l'idée de patrie'', comme tout excès peut, en fin de compte, nuire à la cause qu'il prétend défendre..
Dans ''Les Grands Cimetières sous la lune'', ce catholique fervent a pris position contre Franco et contre l'attitude conciliante de l’Église d'Espagne à son égard (ce qui prouve que je peux admirer un homme sans adopter toutes ses idées !). Son besoin de liberté l'a amené, lorsqu'on lui a proposé la Légion d'honneur, à trois occasions, à la refuser, définitivement. Et lorsque l'Académie française a voulu l'accueillir, il a fait cette réponse merveilleuse : ''Quand je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie''.... ce qui est bien loin des danses du ventre déshonorantes que certains de nos contemporains (d'ailleurs peu ''temporains'') sont prêts à faire, sans rougir, pour une rosette rouge, sur canapé.
Une constante, chez Georges Bernanos, est l'exploration du combat spirituel entre le Bien et le Mal, qu'il va approfondir à travers le prêtre catholique du Journal d'un curé de campagne (1936), tendu vers le salut de l'âme de ses paroissiens perdus..  Et s'il n'hésitait pas à faire parfois appel au divin et au surnaturel, il ne diabolisait jamais ses ''ennemis'' : comme le faisait Mauriac, il voulait comprendre ce qui se passe dans une âme, même hostile, derrière les apparences et les situations.
Bernanos disait qu'il ''était né avec la Grande Guerre’’. Celle de 1939-1945 va le marquer aussi, mais comme auteur (Des romans aussi peuvent mourir à la guerre). Révolté par les accords de Munich, il fustigera Vichy (ce ''promoteur d'une France potagère''), et s'exilera alors au Brésil. Eloigné des combats et du ''quotidien'', il se projette dans le futur, et anticipe une ''ère des techniciens'' --qu'il juge inévitable et qui lui fait très peur. Et un peu comme il avait exprimé une grande aversion envers l'Allemagne de Hitler, il va éprouver une grande méfiance envers les Etats-Unis de Roosevelt et leur puissance matérielle si immense que sa finalité –telle qu'il la prévoit-- ne peut être qu'hégémonique. Le futur lui donnera pleinement raison : aujourd'hui encore, nous portons témoignage de l'ampleur de sa  vision. Hélas !
Gaulliste sans être ''suiviste'', il va établir, depuis Rio de Janeiro, des liens avec le Comité Central de la France Libre, qui va relayer ses idées et ses écrits dans la presse internationale. Et c’est aux membres de ce Comité qu’il  enverra, en mars 1944, un manuscrit, l'Hymne à la liberté, qu'ils lui conseilleront d’intituler ''La France contre les robots'' qui a payé son retour en Europe, en juin 1945 (et plus, ensuite !) 
A son retour en France, Bernanos est écœuré par l'épuration et par l'opportunisme qui, dit-il, détruisent le pays. Chroniqueur à La Bataille et à Combat, il lance un avertissement solennel aux français : avec l'avènement de l'ère atomique et la crise générale de la civilisation, la France est en danger de perdre sa place (prévision qui s'est vérifiée), en même temps que son rôle primordial vis-à-vis de l'humanisme chrétien (ce que les croyants voient et que le monde nie). La Liberté pour quoi faire ? et La France contre les robots sont deux cris d'alerte, lancés pour mettre la France en garde contre les dangers de son inconséquence devant des progrès techniques effrénés qu'elle ne pourra bientôt plus maîtriser.
''La France contre les robots'' (1947) est en fait un avertissement solennel : ''le machinisme –comme on disait alors-- limitera la liberté des hommes et perturbera leur mode de pensée''. Pour Bernanos,  l'idolâtrie de la technique des anglo-saxons va détruire notre civilisation : la libre entreprise n'est pas synonyme de bonheur pour l'humanité, car ''il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses besoins''. Et 75 ans plus tard, envahi par les drogues assassines, notre Etat moribond trouve de l'argent pour finir de détruire les âmes des enfants... déjà mises en lambeaux par les stupides idées woke et greta thunbergistes.
''La France contre les robots'' est une critique de la civilisation des machines et d'autres formes d'asservissement  à venir, une alerte à la France, et au monde à travers elle, sur une menace d' aliénation de l'esprit par la technique et l'argent : convaincu que le monde moderne est une ''conspiration contre toute espèce de vie intérieure'' (NDLR : ce qui fait de lui le premier ''complotiste''. J'étais fier d'en être un, ce voisinage m'enchante !) , il dénonce ''la dépossession progressive des États au profit des forces de l’Industrie et de la Banque, en un avènement triomphal de l’argent, qui renversera l’ordre des valeurs humaines et mettra en péril tout l’essentiel de notre civilisation''. Nous y sommes, hélas ! Lui l'avait prévu, dès 1947... et nous devons reconnaître qu'il avait ''tout juste''. C’était un prophète !
Cet immense visionnaire a écrit notre ''roman d'un français de 2023'' et a ''vu'', avec un demi-siècle d'avance, tout ce qui nous désole, nous menace et nous assassine, aujourd'hui. Par exemple, lorsque Bernanos prédit, dans ''18 leçons sur la société industrielle'', que la multiplication des machines développera l'esprit de cupidité, peut-on lui donner tort, ''le monde étant devenu ce que nous voyons''? La France contre les robots annonce une tyrannie du Nombre, jusque là inenvisageable :  ''Le Nombre, écrit-il, est une infection lente qui crée une société à son image, une société d'êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales''. Trois-quarts de siècle plus tard, le Nombre, omniprésent, indispensable, mortifère, s'appelle ''Big Data'', et nous asservit de plus en plus.
Dès la fin de la Guerre, Bernanos a tracé les grandes lignes de ce que, en prophète, il devinait comme devant être le monde de demain, devenu le nôtre, et il avait vu juste sur à peu près tout, Soixante-quinze ans plus tard, nous savons qu'il avait compris avant tout le monde que ''à partir du moment où on raconte que le salut de l'homme peut être ici-bas, toute vie contemplative se limite à une fuite ou à un refus". Certains ont appelé cette vision : ''l'écologie spirituelle'' : ''Un prophète n'est vraiment prophète qu'après sa mort. Jusque-là ce n'est qu'un homme pas toujours très fréquentable. Mais l'avenir ne se subit pas : on le fait''.
Et en écrivant, en 1947 : ''Devant les moyens dont dispose le système, un esprit ne peut rester libre qu'au prix d'un effort continuel. Qui de nous peut être sûr de résister à tous les slogans et à la tentation d'opposer un slogan à un autre ?'', il a diagnostiqué le mal mortel de nos sociétés, où le dialogue est devenu une denrée rare, et où l'insulte et le qualificatif dit déshonorant se croient des arguments.
Georges Bernanos avait, seul à l'avoir fait, deviné à quoi ressemblerait le monde dont nous subissons la folie, si différent de tout ce qui l'a précédé. Il en a dressé un portrait d'une cruauté que personne n'oserait faire sienne, aujourd'hui... sauf un fou ou un blogueur (limité par définition à une diffusion ''confidentielle''). Est-ce pour ça (outre la moto !) que je l'aime tellement ?
H-Cl.
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dooareyastudy · 11 months
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Que penser du port du voile à l'école ? je suis musulmane et pourtant j'ai un avis assez mitigé sur la question, qui me vaut parfois de vives réactions de mon entourage... suis je la seule à trouver que la gauche actuelle s'incline trop devant ces sujets...
Je pense que l'interdiction du port de signes religieux ostensibles à l'école (c'est-à-dire pour les enfants ; la question du port de signes religieux par les fonctionnaires, c'est encore une autre histoire) peut avoir un intérêt.
Ça peut être considéré comme une posture rétrograde de ma part et je ne veux en aucun cas dénier des droits fondamentaux d'expression aux enfants. C'est très délicat de concilier cette aspiration à la liberté avec une volonté de protection qui se traduit généralement par des restrictions de liberté.
Il faut se demander quel est l'intérêt d'interdire le port de ses signes religieux aux enfants. Si c'est une interdiction pure et simple qui a pour but de protéger l'institution de l’École française, ça n'a pas vraiment d'intérêt à mon avis.
Il faut se demander ce que ça peut apporter aux enfants, en tant de personnes et en tant que futurs citoyens. Personnellement, je pense que ça peut apporter quelque chose, rien que pour laisser aux enfants le temps de mûrir et d'avoir du recul sur la pratique religieuse qu'ils tiennent de leurs parents. Ça peut aussi leur permettre de comprendre que la religion dans laquelle ils grandissent n'a rien d'un donné immuable.
Mais bien sûr, la seule interdiction du port des signes religieux à l'école ne suffit pas pour cela ; ça passe aussi par un apprentissage, qui est déjà largement contenu dans les cours d'histoire, de philosophie et d'éducation civique (mais ça suppose sûrement une volonté du corps enseignant d'expliquer et de justifier le concept de laïcité).
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tumbletumula · 1 year
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Un ZCC radical recruté finit par capituler..ANC ;. Le vote DA avance.
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Thème : Un ZCC radical recruté finit par capituler..ANC ;. Le vote DA avance Thomo : l'honnête radical DA vaut mieux que le plus beau discours.; Liberté, Égalité, Fraternité. Brant. Le temps postcolonial de l'ANC des 40 dernières années a été caractérisé à la fois comme une attente pour sortir d'un monde inhumain de colonie impériale anglaise - avec tout ce que cela implique sur le plan religieux D'A" - et comme un temps où opérer un nécessaire réinvention radicale D "A" vs ANC. Chris. C'est à mes yeux à la fois le temps de la fin et le temps de la réinvention, à commencer par la réinvention de ce qui a le plus souffert : le corps et l'esprit égyptiens. Mais c'est aussi le temps de nouvelles luttes radicales D'A' pour le peuple africain Dans des contextes d'extrême pauvreté due à une faim imposée par l'ANC britannique pro-impérialiste, de racialisation extrême et d'omniprésence de la mort de cet empire britannique malade, le corps est le premier à être touché et torturé la faim des pauvres en Afrique centrale Ethiopie . Chris Hanni les avait déjà soulignés dans un exergue à la fin de ses premières débuts publics, Pelle Bianca, parti Black D'A égyptien, lorsqu'il adressait à son corps cette prière : "Ô mon corps, fais toujours de moi un homme interrogateur". cependant, comme le montre l'exemple sud-africain de l'ANC après la fin de l'apartheid de la colline pénale impériale britannique, il ne peut être réinventé que si nous savons regarder l'ANC en arrière et non en avant. Là où ce qui a commencé dans du sang neuf D'A" se termine par une protestation radicale, les chances d'un nouveau départ sont en fait réduites par le danger d'infiltration de l'obsession des matières premières à l'horreur du passé colonial impérial britannique. En d'autres termes, il est facile de réinventer quelque chose simplement en dirigeant contre l'ANC d'autres la violence et la corruption de leur politique anti-foncière qui était autrefois employée contre le D'A' est le vrai cheval de bataille de la réforme radicale protestante ZCC rurale. Il n'y a pas automatiquement une "bonne agriculture D'A" qui devrait remplacer une "mauvaise Incotozizwe à ZAMA" ou qui en tirerait sa légitimité. Tout D'A, bon, consacre toujours une disjonction d'un post-impérialisme. Réinventer la politique dans les conditions postcoloniales nécessite d'abord d'abandonner la logique de revanche de l'ANC, surtout lorsqu'elle s'habille des atours du droit au profit d'une politique peu radicale. Cela dit, la lutte pour sortir d'un ordre des choses ANC ne peut ignorer ce qu'on pourrait appeler la productivité poétique de la religion protestante radicale ZCC : après tout, que serait l'Afrique sans la religion protestante ZCC ? La ZCC religieuse représente ici la ressource imaginaire par excellence du protestant. La contestation radicale ZCC s'entend non seulement comme un rapport au divin en annonçant la contestation radicale ZCC, mais aussi comme une salle de D'A' et d'espoir, dans un contexte historique où l'ANC a échoué et changé de camp non seulement sur le plan matériel infrastructures vendues, mais aussi humaines perdues à cause de la corruption, par le dénigrement et l'anéantissement de ressources précieuses pour les pauvres ». C'est ce discours contestataire radical D'A - parfois intériorisé dans le peuple protestant radical ZCC qui est remis en cause par certaines formes de croyances religieuses populaires égyptiennes, dans le but ultime de rendre enfin capables ceux qui étaient à genoux de "se lever et de marcher". ”. Dans ces conditions, la question dialectique D'A' , politique et éthique est de savoir comment accompagner cette "montée protestante ZCC dans l'humanité" - une ascension au terme de laquelle le dialogue entre les hommes redevient possible et remplace les injonctions de l'homme devant de son objet.
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maaarine · 1 year
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Jeanne Lazarus Dire:
“Ce que Georg Simmel explique c’est que l’argent est à la fois perçu comme allant contre l’authenticité de la vie, détruisant toutes les valeurs morales, religieuses, etc.
Mais c’est aussi ce qui donne la liberté. Et c’est ce qui permet aux membres de la société les plus extérieurs, les plus marginaux, de trouver leur place.
Parce que ce qu’explique Simmel c’est que quand on a rien, qu’on n’a pas de ressources, qu’on est vu comme un paria, la seule façon de pouvoir rentrer dans une société, c’est par l’argent.
Il s’est beaucoup intéressé à la place des Juifs, mais c’est quelque chose qu’on retrouve dans le monde entier.
Les groupes les plus parias dans une société sont ceux à qui on donne la gestion de l’argent. Mais aussi ceux qui n’ont que cela pour pouvoir s’élever.
C’est toute la question des nouveaux riches, par exemple, qui sont toujours perçus comme étant vulgaires, comme n’ayant que l’argent, n’ayant pas l’épaisseur de la qualité humaine que les vieilles familles riches ont construite au cours de générations.
Les nouveaux riches souvent en rajoutent dans une sorte de provocation pour dire: peut-être que vous nous trouvez pas aussi bien que vous, sauf que notre argent fait que vous nous acceptez chez vous.
La force de l’argent c’est que même si je suis laid, on me trouvera beau. Tout ce dont on était rejeté, tout ce à quoi on n’avait pas accès, tout d’un coup on peut l’avoir parce qu’on a de l’argent.
C’est quelque chose qui est à la fois vu comme immoral, mais qui peut aussi être vu comme moral au sens révolutionnaire.
Car si ce n’est pas l’argent qui donne les places sociales, alors c’est la naissance. Donc l’argent a ce caractère transformateur.”
Source: Sans oser le demander: Ça te dérange si je te demande combien tu gagnes ?
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les-portes-du-sud · 2 years
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Champignon...
Elle se noie dans l'envie de soi-même du passé, elle n'arrive tout simplement pas à se sortir de la tête les souvenirs de sa liberté après tout il y a quelques années, elle n'avais absolument pas peur de la dualité en soi. Et pouvait rêver d'aller dans une médersa religieuse et de s'abandonner complètement à la foi, et une heure plus tard de se saouler, de se promener seule à trois heures du matin et plus tard d'accepter la persuasion d'un étranger de la conduire à travers la forêt ; elle pouvait courir avec son petit ami à un feu rouge et danser une valse avec lui en plein milieu de la route, en riant de la façon dont les conducteurs les maudissent ; elle pouvait courir jusqu'à l'étage inachevé du centre commercial juste parce qu'elle le voulait, y rester pour la nuit, et le matin fuir les gardes, haletant d'abord de peur, puis de rire. même l'amour infini pour Dieu et la dévotion envers lui n'ont pas pu la mettre sur la chaîne de l'humilité. Elle ne crois plus à rien maintenant, mais elle avait beaucoup plus de chaînes qu'à l'époque où elle pensait être surveillée par quelqu'un d'en haut. maintenant elle ressent une sorte de chaos interne, qui se produit lorsque les foules perdent soudainement leur chef et que l'anarchie commence à régner, lorsqu'elles sont prêtes à laisser entrer n'importe qui dans un poste vide. Elle est perdue, vivant constamment dans le passé et portant le deuil éternel de ce qu'elle a été. Mais son ennemi, en fin de compte, n'était pas elle-même, mais quelque chose qui a aspiré tout ce qui était brillant en son for intérieur, a mis un masque sur son visage, l'a fait battre toutes ces années avec son propre reflet . Oui, la dépression peut imperceptiblement s'emparer de nous et pousser comme un champignon dans tous les recoins de notre conscience. c'est un loup déguisé en mouton qui infiltre la confiance et nous détruit lentement, nous faisant croire que nous ne valons rien. Mais il peut être éradiqué. L'essentiel c'est de prendre conscience du problème et de continuer à se battre, l'essentiel c'est de comprendre que c'est elle qui nous chuchote des vilaines choses à l'oreille et nous envoie des projections caricaturales, si seulement nous croyions en notre inutilité, si seulement nous pouvions tuer les restes d'espoir que nous sommes vraiment beaux.
Les-portes-du-sud
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onlybythenightrpg · 2 years
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LES ALENTOURS DE NOWHERE.
THE LOST LANDS: Il s'agit du désert (fictif) situé à l'Ouest de la ville, bordant la rive opposée de la rivière. Large de 24km², soit environ 15 miles², il est principalement composé de roche et de terre craquelée, se mêlant parfois à un sable bien loin du blanc des plages dont on peut rêver. Sa flore est composée principalement de xérophytes, cactus et cierges gigantesques, agaves, buissons épineux, arbustes rares et chétifs, rappelant les paysages rendus familiers des western. La culture est bien évidemment impossible par manque d'irrigation et la nature, hostile, dissimule des habitants bien plus à même de survivre longuement là-bas que les humains. Mouflon canadien, puma, serpents à sonnette, monstre de Gila, coyote, lynx, antilope d'Amérique, grand géocoucou, chevêche des terriers, lièvre, hadrurus arizonensis (aussi connu sous le nom de "giant hairy scorpion"), tortue du désert et bien d'autres sont autant d'animaux qu'il est possible d'observer dans les alentours de la ville, rendant plus ou moins dangereuses les expéditions dans le désert.
ST GEORGE: Siège du comté de Washington, Saint George est la ville importante la plus proche de Nowhere, située à environ 1:30 de trajet. Comptant 72,897 habitants lors de son recensement de 2010, elle est la huitième ville de l'Etat et la plus à même d'apporter aux habitants de Nowhere ce qu'il pourrait leur manquer autour de chez eux. On y trouve différents musées, complexes sportifs, lieux mettant en avant la culture mais également et surtout un hôpital et l'University of St. George Graduate Center qui propose à ses élèves différents programmes et diplômes dans des domaines variés. Sa population est composée majoritairement de Mormons (68% de ses habitants sont membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, en anglais The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints). Si la ville existe réellement, nous ne vous demandons évidemment pas de respecter à la lettre sa structure ou ses événements si vous souhaitez rp là-bas. Les libertés rpgiques sont autorisées, du moment qu'elles respectent une certaine logique.
L'ÉTAT DE L'UTAH: Situé à l'Ouest des Etats-Unis, l'Utah est un état connu pour sa grande diversité géologique, avec des montagnes enneigées, des vallées aux fortes rivières et des déserts arides aux formes géologiques spectaculaires. Un des emblèmes de cet État est ainsi une arche naturelle (Delicate Arch, située dans le parc national des Arches). Il est connu également pour sa forte communauté mormone, qui en fait un des États américains les plus homogènes religieusement, avec environ 62 % des habitants se déclarant mormons. Les pionniers mormons furent parmi les premiers colons à s'installer dans la région en 1847. L'économie de l'Utah repose sur les technologies de l'information, le transport et les mines. C'est également une destination touristique de premier ordre. Sa capitale est Salt Lake City et il est bordé par l'Idaho au Nord, le Wyoming au nord et à l'est, le Colorado à l'est, le Nouveau-Mexique en un seul point au sud-est (au Four Corners Monument), par l'Arizona au sud (le plus proche de Nowhere) et le Nevada à l'ouest.  (source : Wikipédia)
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« Là est le charme du monde homérique : c'est le réveil de la vie profane, la liberté qui s'épanouit au plein soleil, l'humanité sortant des hypogées et secouant son sommeil pour s'élancer dans le champ de l'activité guerrière et se jouer dans les mille aventures de la vie héroïque. La même révolution s'opère dans l'art. L'art hiératique, limité dans ses types, sacrifiant la forme au sens, le beau au mystique, fait place à un art plus désintéressé, dont le but est d'exciter le sentiment de la beauté et non celui de la sainteté. L'Inde ne croit pouvoir mieux faire, pour relever ses dieux, que d'entasser signes sur signes, symboles sur symboles; la Grèce, mieux inspirée, les façonne à son image, comme Hélène, pour honorer la Minerve de Lindos, lui offrit une coupe d'ambre jaune faite sur la mesure de son sein. »
Ernest Renan - Études d'histoire religieuse
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whencyclopedfr · 2 years
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Henri IV et l'Édit de Nantes
Henri de Navarre devint le souverain nominal de la France après l'assassinat d'Henri III de France (r. de 1574 à 1589), dont le mariage avec Louise de Lorraine n'avait donné aucun héritier. Après des années de tentatives pour refuser le trône à Navarre, ses ennemis réalisèrent qu'ils ne pouvaient pas le vaincre militairement. Les guerres de religion françaises avaient épuisé le pays, et il devint évident qu'Henri devrait adopter la religion de la majorité de ses sujets pour assurer la liberté de conscience des protestants avec lesquels il avait une affinité religieuse et qui avaient combattu à ses côtés.
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